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Il y a 4 ans et 19 jours

Tendance Primal Craft : entre retour aux sources et avenir

Le bureau de tendances danois SPOTT Trends présente la tendance Primal Craft, association de rouges subtils, extension chaude du gris et des neutres, additionnés à des idées d’artisanat textile et communautaire, de rusticité, de modernité, le tout relevé par des inspirations provenant de la planète Mars. Argile, corde, briques, pierre, fil, papier, gravier, terre ou encore cuir différencient cette tendance, ainsi qu’une gamme de teintes provenant d’un autre monde. « Primal Craft constitue un retour aux sources, à un stade précoce de développement, mais pour l’avenir », explique Anja Bisgaard Gade, Trend Spotter et CEO de SPOTT Trends.C’est à cette tendance que répond la collection Crafted Series par la marque de revêtements de sol Milliken. Celle-ci se trouve actualisée avec un nouveau design et douze nouveaux coloris – d’élégants neutres, des tons moyens inspirés de la nature, et des traits de luminosité – et combine la nostalgie du fait-main à la puissance de la technologie moderne : ce que SPOTT Trends appelle les « techniques artisanales du futur ». « Il s’agit d’utiliser les anciennes connaissances artisanales et de les moderniser. Nous voyons par exemple des occurrences dans la construction de maisons plus grandes qui utilisent l’impression 3D avec des matériaux semblables à l’argile », poursuit Anja Bisgaard Gade. Ce point de rencontre entre rusticité et technologie constitue véritablement le cœur de cette tendance. La place de la planète Mars s’explique quant à elle par le regain d’intérêt pour l’exploration de la planète, mais également la recherche de solutions pour habiter un environnement où la seule ressource est l’argile rouge. « Cette inspiration a conduit aux couleurs tonales de la terre cuite rouge », explique SPOTT Trends. La collection Crafted Series puise son inspiration dans la renaissance du mouvement artisanal, ce qui la place en alignement parfait avec la tendance identifiée par SPOTT Trends. En parallèle, les dessins, couleurs et motifs primaires des dalles offrent au designer d’infinies possibilités d’associations, grâce à des formes basiques, simples, qui ouvrent largement le champ des possibles.
Il y a 4 ans et 28 jours

« Peut-on se passer de bois ? » : la filière dénonce un amalgame permanent dans l'opinion public

L’amalgame permanent, entre les images chocs de la déforestation en zones tropicales et la réalité de la progression du patrimoine forestier sur tout le continent européen, l’idée que les forêts du Morvan sont l’expression généralisée des forêts françaises, l’impression donnée que les entreprises du bois et les forestiers sont tous « vendus au grand capital » et œuvrent systématiquement à grands coups de monstres mécanisés et d’épandages récurrents de glyphosate et d’autres intrants dévastateurs finissent par lasser. Peut-on se passer de bois ? C’est la seule question que doit se poser l’opinion publicSi la réponse est oui, alors acceptons l’idée de l’utilisation tout azimut des ressources fossiles et de la bétonisation de la planète. Actuellement, chaque habitant de notre terre consomme un m3 de béton par an, pourquoi pas deux ou trois, c’est si bon pour le réchauffement climatique… Nos forêts pourront alors être mises sous cloche, revenir à l’état primaire, redevenir impénétrables et largement moins agréables pour la promenade ou la sortie VTT du dimanche, ou simplement disparaître, emportées à leurs tours par le réchauffement climatique, dont les effets sont bien plus rapides que la seule adaptation des forêts à leurs environnements. Si la réponse est non, alors changeons notre regard sur les spécialistes : gestionnaires forestiers, bûcherons, scieurs, industriels de la deuxième transformation, scientifiques qui prônent un équilibre à travers les multifonctionnalités de la forêt, ou qui mettent en évidence l’intérêt environnemental de l’utilisation du bois, et donc de la récolte des arbres. Cessons de les considérer comme des suspects. Si la forêt est multifonctionnelle, elle est aussi l’une des meilleures illustrations de ce qu’est le développement durable. Les trois piliers du développement durable : social, écologique et économique s’y trouvent rassemblés mieux qu’ailleurs. On trouve aussi, dans ce lien entre la forêt et le bois, de magnifiques exemples de l’économie circulaire et de l’émergence du concept de circuits courts. Les femmes et les hommes qui mettent leur énergie, leurs talents, leurs convictions et leur passion au service des territoires forestiers et des entreprises responsables de la filière, sont souvent aussi silencieux que les arbres qui grandissent. Il serait temps de les écouter !Exemple de la reconstruction de Notre-DameL’opinion public s’est là encore « enflammée » : 3.500 m3 de chênes sacrifiés, inacceptable de récolter les 1.000 à 1.500 chênes nécessaires à la reconstruction !Or, il y a environ 1,3 milliards de chênes rouvres et pédonculés en France.Cette opération représente donc 0.0001% du capital de chênes disponibles…L’accroissement biologique annuel des chênes de France est de l’ordre de 14 millions de m3.Les 3.500 m3 de chêne seront reconstitués dans nos forêts en moins de 2h30….C’est de l’arithmétique de base niveau CM2 : [(365 jours x 24h) / 14.000.000 m3] x 3.500 m3 = 2,18h.2h30 de production, sans aucun bruit, en prélevant le CO2 atmosphérique et avec le soleil comme seule énergie… La forêt et l’utilisation du bois ont un rôle indispensable dans la réalisation des engagements environnementaux de la France. L’effort de communication et de pédagogie sur la nécessité d’une gestion dynamique de la forêt porte aussi sur les générations de futurs acteurs que nous formons à l’ENSTIB. Pour eux, nous nous devions d’intervenir dans ce débat.Professeur Laurent BLERON, Directeur de l’ENSTIBProfesseur Pascal TRIBOULOT, Directeur honoraire de l’ENSTIB, vice-président de FIBOIS Grand-Est
Il y a 4 ans et 33 jours

La Caisse des Dépôts lance un appel à projets pour le volet « Architecture et paysage »

Des associations aux établissements publics en passant par les collectivités locales, tous les porteurs de projets privés ou publics qui cherchent à faire émerger dans ce domaine de nouvelles solutions, de nouvelles réflexions, des projets culturels ou artistiques peuvent soumettre un dossier avant le 9 mai 2021 pour bénéficier du soutien financier de la Caisse des Dépôts. Un jury de sélection pluridisciplinaire composé de membres de la Caisse des Dépôts et d’experts distinguera en juin 2021 des projets dans chacune des thématiques. Les thématiques ne sont pas cumulatives, les porteurs de projet devront choisir un des axes pour leur candidature.Thématique 1 - Le mécénat de la Caisse des Dépôts engagé dans la transition écologiqueLa Caisse des Dépôts souhaite faire émerger des projets dans le domaine de l’architecture et du paysage qui visent à prendre en compte les impératifs écologiques et agissent en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, de la préservation de la biodiversité, et de l’utilisation durable des ressources par des architectes, des paysagistes mais également des chercheurs ou des artistes. Par cet appel à projets, la Caisse des Dépôts contribue à la recherche de solutions, de nouvelles réflexions, de techniques ou de savoir-faire, de nouveaux regards artistiques qui pourraient être portés sur ces sujets.Thématique 2 - Rassembler autour de notre patrimoine culturel Facteur de durabilité, la culture est une composante essentielle du mécénat de la Caisse des Dépôts. Elle permet de construire la société de demain, consciente de ses valeurs, de son histoire. Grâce à la valorisation du patrimoine culturel architectural et paysager, la Caisse des Dépôts lance un appel aux projets culturels ou artistiques qui permettent aux individus de s’approprier ou se réapproprier cette histoire et de créer des valeurs communes.Thématique 3 - Le mécénat de la Caisse des Dépôts mobilisé en matière d’éducation La Caisse des Dépôts souhaite favoriser l’accès au savoir et à la transmission de la connaissance en matière d’architecture et de paysage dès le plus jeune âge par la promotion de projets pédagogiques et éducatifs intégrés dans le parcours des élèves du primaire et du secondaire. Les projets des futurs candidats devront permettre au jeune public de prendre conscience de la richesse culturelle architecturale et paysagère qui les entoure et/ou de les faire réfléchir aux enjeux de développement durable dans ce domaine.
Il y a 4 ans et 47 jours

Trophées Coach Copro, Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades, acteurs majeurs du grand prix du jury

Premier concours en France qui récompense les réalisations de rénovation énergétique les plus exemplaires, Les Trophées Coach Copro visent à valoriser et affirmer la nécessité de rénover énergétiquement les copropriétés. L’Agence Parisienne du Climat, en soutien de la Ville de Paris, de la Métropole du Grand Paris et de l’ADEME, et en partenariat avec les ALECS de la métropole parisienne (Plaine Commune, CAEU, MVE, ALEPTE, ALEC, POLD et GPSO) ont lancé la seconde édition de ce grand concours qui a récompensé – le mercredi 24 mars dernier – les travaux les plus remarquables, répondant à des critères de sélection précis, en phase avec la transition écologique du territoire. Cette année, à nouveau, deux entités du Groupe Lorillard : Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades apparaissent comme des acteurs majeurs de la transition énergétique en ayant contribué à la rénovation de la copropriété Jean Jaurès, lauréate du Grand Prix du Jury. LA COPROPRIETE DE LA RUE JEAN JAURES PARIS Située dans le 19ème arrondissement parisien, cette copropriété de 41 logements, construite en 1979, a bénéficié des dispositifs Copropriété Objectif Climat et OPATB 19 de la Ville de Paris. La conception du projet de rénovation a inclus l’isolation thermique extérieure des façades et de la toiture, le changement des menuiseries, l’amélioration des systèmes de ventilation et de production d’eau chaude sanitaire. Sur ce projet, c’est à nouveau l’agence de maîtrise d’oeuvre, Réanova, qui est intervenue et qui a collaboré avec les entités Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades, du Groupe Lorillard.                                       Le chantier, démarré en janvier 2019, s’est achevé en février 2020. Lorenove Grands Comptes a réalisé la pose en rénovation de 110 menuiseries. Les anciennes menuiseries en aluminium, simple vitrage, ont été remplacées par des fenêtres Khélio 2 et des coulissants Lumys, en aluminium bicolores, finitions blanc en intérieur et Anodic Natura en extérieur. Les menuiseries situées côté rue, ont été équipées d’un vitrage technique permettant un affaiblissement acoustique de 34 dB. 28 volets roulants ont également été changés par des coffres, isolés intérieurement et équipés de volets roulants Thermo-Reflex. Lorillard Façades a réalisé toute l’isolation et la rénovation des différentes façades avec un système ITE en panneaux résoliques de 90 mm sur les pignons et en rez-de-chaussée, un système ITE en Laine de Roche de 160 mm avec enduit mince sur l’ensemble des façades restantes. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 296 kWhep/m²/an (E) à 121 kWhep/m²/an (C). Pour plus d’information sur ce chantier : https://paris.coachcopro.com/fiche-de-site/3fc8c96c-80c3-4884-a3d9-11353d33f2a7                                         PLUSIEURS CHANTIERS EN LICE Parmis les 20 copropriétés candidates, 3 autres projets, pour lesquels Lorenove Grands Comptes est également intervenu, étaient en lice pour les Trophées. Une anecdote qui tend à souligner l’expertise de la marque en matière de rénovation énergétique des bâtiments. – Résidence des Jardins Albertivillariens. Située sur la commune d’Aubervilliers (93) cette résidence de 69 logements, construite en 1974, a bénéficié d’une rénovation énergétique rassemblant les prestations d’isolation thermique extérieure des façades et des pignons, l’isolation des planchers bas, la réfection de la toiture terrasse (710 m²), l’amélioration de l’électricité des parties communes des sous-sols, la mise en oeuvre d’une ventilation mécanique contrôlée hygroréglable ainsi que le remplacement des fenêtres d’origine. Sur ce projet, l’agence de maîtrise d’oeuvre, Réanova, qui a déjà plusieurs fois collaboré avec le Groupe Lorillard, s’est adressée très logiquement à celui-ci pour la mise en oeuvre. Proposant des prestations globales avec ses partenaires – Lorillard Façades pour la rénovation et l’isolation de façade, Protectéa, spécialiste du désamiantage et déplombage – Lorenove Grands Comptes est apparu comme un interlocuteur privilégié : l’approche plurielle du Groupe se fait mutualisante dans ses expertises, pour la réussite d’un projet. Le projet a donc articulé 4 experts, 4 acteurs collaboratifs travaillant en commun, Lorenove Grands Comptes, Lorillard Façades, Soprema (travaux d’étanchéité) et EMC-Airtec (réfection du système de ventilation) ; chaque entreprise intervenant selon son domaine d’expertise, lors des différentes phases du chantier. Pour faciliter l’échange collaboratif avec Reanova, Lorenove Grands Comptes est désigné mandataire financier principal pour un projet à plus d’un million d’euros : Lorillard Façades, Protectéa et Lorenove Grands Comptes représentant 85% du montant total du marché. Le chantier, démarré au printemps 2017, s’est achevé en avril 2018. La réalisation finale atteint 187 fenêtres LUMYS, en aluminium finition Anodic Natura, intérieur et extérieur, qui s’adaptent parfaitement aux façades existantes, et apportent un maximum de luminosité et de confort de vie à l’habitant. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 241 kWhep/m²/an (E) à 135 kWhep/m²/an (C). Pour plus d’information sur ce chantier : https://alec-plaineco.coachcopro.com/fiche-de-site/2d97249e-0749-4cf3-9670-5a06008f0fe7 – Résidence du Clos de la Garenne Située sur la commune de Fresnes (94), cette copropriété a été construite dans les années 1960 et se compose de 12 bâtiments (répartis en 11 copropriétés) et plus de 1100 logements. Les bâtiments vieillissent mal, les façades en béton enduit ne sont pas isolées et présentent des tâches, des fissures, de la mousse par endroit. Par ailleurs la mauvaise performance thermique de l’enveloppe et des menuiseries simple vitrage ainsi qu’un système de ventilation défaillant engendrent des phénomènes de condensation et l’apparition de moisissure à l’intérieur des logements. Pour réaliser cet ambitieux projet de rénovation, le conseil syndical du Clos de la Garenne a fait appel au groupe pluridisciplinaire Île-de-France Energies pour réaliser l’audit architectural et énergétique et pour une mission de maîtrise d‘oeuvre. Le chantier, démarré début 2019, s’est achevé en février 2020. Lorenove Grands Comptes a été missionnée pour le remplacement des menuiseries privatives, la fermeture des loggias, le remplacement de 13 persiennes (par des persiennes en aluminium) en rez-de-chaussée sur le bâtiment E, la pose de volets roulants et le détalonnage des portes intérieures pour une meilleure circulation de l’air. 307 menuiseries aluminium simple vitrage ont été rénovées par des fenêtres Khelio 2 et des coulissant Lumys, en aluminium de finition Anodic Natura. Des volets roulants ont été mis en oeuvre également. La fermeture des loggias a également été réalisée avec des coulissants Lumys. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 307 kWhep/m²/an (E) à 209 kWhep/m²/an (D). Pour plus d’information sur ce chantier : https://energie-caue94.coachcopro.com/fiche-de-site/9db92a50-be45-4037-a4d7-054251eea5cc – Copropriété de la rue Edouard Lockroy Paris Située dans le 11ème arrondissement parisien, cette copropriété de 52 logements, construite en 1974, a bénéficié du dispositif EcoRénovons Paris de la Ville de Paris. Le chantier a démarré en janvier 2019. En premier lieu, une intervention de désamiantage a été nécessaire avant la réalisation des travaux de façades. Le ravalement s’est accompagné du remplacement de l’ensemble des menuiseries ainsi que de l’isolation des planchers bas sur locaux non chauffés, de la mise en place d’un système de ventilation mécanique hygroréglable type-A, ainsi que d’une amélioration du réseau de chauffage. Lorenove Grands Comptes a remplacé les 79 menuiseries en bois, simple vitrage, par des fenêtres aluminium Khelio 2 et des coulissants aluminium Lumys, finition blanc intérieur et marron extérieur. Les portes du hall et de l’accès du toit-terrasse ont également été rénovées par des portes aluminium. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 151 kWhep/m²/an (D) à 98 kWhep/m²/an (C). Pour plus d’information sur ce chantier : https://paris.coachcopro.com/fiche-de-site/33a1dc03-75c3-4121-a1bd-bfd7e85d17b4   Rappelons que les Trophées métropolitains CoachCopro poursuivent deux objectifs : valoriser les rénovations en copropriétés les plus remarquables et mettre en avant les acteurs professionnels qui interviennent conjointement sur ces opérations d’envergure. Cependant, les projets qui candidatent doivent répondre à plusieurs critères et notamment : – posséder le statut de copropriété ; – être situés sur le territoire de la métropole du grand Paris ; – avoir réceptionné l’opération de rénovation énergétique entre le 1er janvier 2016 et le 15 novembre 2020 (chantier terminé) ; – atteindre au moins 30 % de gains énergétiques projetés ; – ne pas avoir déjà candidaté aux Trophées CoachCopro 2019. Pendant ces 4 mois, le jury a étudié les projets candidats au regard de 4 critères : leur financement (coût et aides obtenues), leur aspect durable, leur reproductibilité et leur innovation. Engagés pour la réhabilitation des bâtiments à travers le développement durable et la valorisation du patrimoine bâti Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades sont fiers de contribuer à prouver qu’une éco-rénovation de qualité est possible, accessible et duplicable. 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Il y a 4 ans et 48 jours

L'économie de nouveau freinée par la fermeture des écoles et des commerces

Pour faire face à la nouvelle envolée de l'épidémie, le président de la République a annoncé mercredi la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées pendant trois à quatre semaines.Pour des millions de parents, cela veut dire davantage de télétravail, ou lorsque ce n'est pas possible, la mise au chômage partiel pour s'occuper des enfants durant la journée.L'an dernier, au moment du premier confinement, l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) avait évalué qu'environ 1,2 million d'emplois étaient susceptibles d'être touchés par la fermeture des écoles. Cela concerne les parents, en couple ou seul, qui ne peuvent pas télé-travailler et doivent donc cesser leur activité pour les garder.En novembre, sans fermeture des établissements scolaires,"nous avions enregistré une perte d'activité de 8%, là l'impact sera plus sévère, autour de -10% d'activité", estime Selin Ozyurt, économiste chez Euler Hermes.En avril 2020, le confinement strict avait fait chuter l'activité de 30%, et la fermeture des écoles y avait contribué à hauteur de 6 points, selon les évaluations de l'OFCE.Mais cette fois "tout a été calibré pour que les vacances soient au milieu de tout ça et que l'impact sur le travail soit le plus limité possible, même s'il n'est pas négligeable", nuance Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.Le problème de la garde d'enfant existe davantage pour les plus jeunes, avant leur entrée au collège. En ce sens, "ce n'est pas un hasard si au final les crèches, maternelles et primaires ferment une semaine seulement", explique-t-il à l'AFP. Car après deux semaines de vacances, elles rouvriront le 26 avril, une semaine avant les collèges et lycées.Ainsi, le recours au chômage partiel devrait augmenter, "passant de 1,3 million d'équivalent temps plein à 2,5 millions en avril", mais il avait atteint 5,6 millions en avril 2020, estime Selin Ozyurt.Le patronat s'inquiète des conséquencesLes deux principales organisations patronales françaises, le Medef et la CPME, se sont inquiétées mercredi des conséquences de l'extension des fermetures de commerces à l'ensemble du territoire métropolitain."Ce nouveau confinement va être terrible pour tous les secteurs fermés", a réagi mercredi dans un tweet le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux après l'allocution d'Emmanuel Macron."Ce doit être le dernier. Ouvrons les tous le 15 mai", a ajouté M. Roux de Bézieux alors que nombre de commerces et d'établissements recevant du public subissent des fermetures administratives pour freiner l'épidémie de Covid-19.Le 20 mars, suite à l'annonce de la décision de fermer certains commerces dans 16 départements, le président du Medef avait déjà dénoncé un "acharnement sur les commerces".De son côté, le président de la Confédération des PME François Asselin a rappelé mercredi l'impossibilité pour l'employeur de contraindre un salarié à poser des congés sans un délai de prévenance d'un mois minimum, s'il doit rester chez lui pour garder ses enfants alors que les écoles resteront fermées trois semaines.Pour les salariés au chômage partiel, il y a d'autre part un "reste à charge de 15% pour l'employeur, sauf pour les secteurs S1 et S1 bis", c'est à dire les établissements les plus affectés par la crise sanitaire, a déclaré M. Asselin à l'AFP.Selon lui, "on va avoir des gens au chômage partiel qui ensuite vont prendre leurs congés payés quand l'activité redémarre"."Dans une période comme on la traverse depuis plus d'un an, franchement on avait pas besoin de ça", déplore le président de la CPME, qui demande à "pouvoir repositionner les congés des salariés".Par ailleurs, la CPME regrette qu'on ait pas gardé la territorialisation", avec des mesures de restriction uniformes sur l'ensemble du territoire métropolitain à compter de dimanche."Si on ne peut pas se rendre à plus de dix kilomètres, pourquoi fermer tous les commerces de proximité ?", s'est interrogé M. Asselin.Les commerces souffrentOutre la fermeture des écoles, celle des commerces dits non essentiels alimentera ce recours à l'activité partielle.D'ailleurs, pour Mathieu Plane l'effet de la généralisation de leur fermeture à tout le territoire "sera sans doute plus important que la fermeture des écoles" sur l'activité économique.Cette généralisation devrait représenter une perte d'activité d'environ 4% en avril, selon lui. Elle s'ajoute au manque à gagner subi ces deux dernières semaines par les commerces situés dans les 19 départements aux restrictions déjà renforcées."On va avoir forcément un effet assez négatif sur la consommation des ménages en avril, même si on n'aura pas une chute de 20% comme en avril 2020, car les commerces se sont adaptés, par exemple avec le click & collect", prédit Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum Asset Management."Si le PIB est a peu près maintenu au premier trimestre, on va avoir un deuxième trimestre un peu plus fragile", estime-t-il.Il dépendra notamment de la capacité du gouvernement à atteindre les objectifs de vaccination et de réouverture progressive des lieux de culture, de sport et des cafés et restaurants à partir de la mi-mai, annoncés par Emmanuel Macron mercredi.
Il y a 4 ans et 51 jours

SikaRoof® i-Cure®, le premier système d’étanchéité liquide polyuréthane pour toitures à très faible odeur

Pour aller plus loin et répondre aux exigences environnementales, Sika a développé SikaRoof® i-Cure®, le premier système d’étanchéité liquide polyuréthane pour toitures, à faible teneur en COV et à très faible odeur.SikaRoof® i-Cure® : un système respectueux des utilisateurs et de l'environnementDéveloppé à partir d’une nouvelle formulation nommée i-Cure®, le système SikaRoof® i-Cure® se caractérise par une faible teneur en COV et peu de dégagement d’odeur, pendant et après l’application.Il se compose de deux résines polyuréthanes :Sikalastic®-631 : résine polyuréthane monocomposante appliquée à froid, sans joint, hautement élastique, à très faible odeur. De couleur rouge, facilement identifiable, elle est utilisée en première couche du système. Elle s’applique sans primaire sur les supports béton et offre une bonne adhérence à la plupart des supports. Elle est recouvrable en 2 à 4 heures.Sikalastic®-641 : résine polyuréthane monocomposante appliquée à froid, sans joint, hautement élastique et résistante aux UV, à très faible odeur. Elle est appliquée en seconde couche pour constituer un film étanche et continu.L’ensemble est complété ou non d’une armature selon les besoins. SikaRoof® i-Cure® est un système complet respectueux des applicateurs et de l’environnement, réalisable dans la journée, pour une étanchéité performante des toitures.SikaRoof® i-Cure® : une solution pour chaque chantierParticulièrement adapté à des projets de rénovation dans les milieux sensibles comme les hôpitaux, les écoles, les industries alimentaires et pharmaceutiques, SikaRoof® i-Cure® est un système complet, rapide à poser et responsable. Il se décline en 4 solutions adaptées aux différentes sollicitations de la toiture. Il propose une solution dédiée à la rénovation des couvertures sèches, SikaRoof® i-Cure® Réhabilitation couvertures.Il est également disponible en plusieurs coloris dont un RAL Blanc permettant de réaliser des toitures Cool Roof (Indice de Réflectance Solaire (SRI) initial = 108). Ce système est testé et approuvé selon l'ETAG 005 et validé par le CCT 48.
Il y a 4 ans et 56 jours

Sto fait la différence avec une nouvelle bande coupe-feu 30% plus légère

Pour rappel, il est obligatoire de placer des bandes de recoupement minérales en laine de roche entre chaque étage et en départ d’ETICS lorsque du polystyrène expansé est posé sur des bâtiments de 3ème famille (jusqu’à 28 m) et ERP du 1er groupe à partir de R+2.Confort de pose et gain de productivitéSto est sensible au bien-être de ses clients, et leur confort et leur sécurité font partie de ses priorités. Pour cela, le spécialiste de la façade - isolation thermique par l’extérieur (ITE), produits techniques et d’embellissement des façades, bardage ventilé - a mis au point Sto-Speedlamelle Typ II Plus.Plus légère de 30 % qu’une bande coupe-feu traditionnelle, elle rend la manipulation sur le chantier plus facile et réduit ainsi la pénibilité.Et pour un gain de temps et une meilleure adhérence de la couche de base, elle est pré-imprégnée d’un primaire sur ses deux faces.Cette nouvelle bande coupe-feu s’applique exclusivement en systèmes ITE à base de sous-enduit en poudre (StoTherm Vario) et de polystyrène Sto avec technologie Innopearls (PSE gris Sto-Panneau Top31 et PSE blanc PS15),pour des épaisseurs de 100 à 200 mm.La méthode de pose de cette bande coupe-feu se fait conformément au CPT 3714 : collage en plein au moyen d’un mortier colle hydraulique de Sto,fixation mécanique au support avec un minimum de deux chevilles par bande et un entraxe de 500 mm maximum.Ces dernières sont mise en œuvre à cœur ou à fleur de la bande de laine de roche ;une armature complémentaire débordant de 150 mm de part et d’autre de la bande coupe-feu sur le PSE est également à appliquer.Une exclusivité Sto validée par un essai LEPIR« Exclusive à Sto, Sto-Speedlamelle Type II a été validée par un essai LEPIR dans le cadre de notre système StoTherm Vario et StoTherm Brick PSE », précise Julien Velar, chef produits ITE de Sto.Elle affiche un classement feu A1 et est conforme à la norme EN 13501-1.Sa conductivité thermique λD est de 0.039 W / (m*K)Cette nouvelle bande coupe-feu vise plus spécifiquement les bâtiments d’habitation collectifs de 3ème famille et les bâtiments recevant du public(ERP) du 1er groupe soumis à l’IT 249.Toutes les configurations sont décrites au sein du nouveau guide de préconisation ETICS-PSE : https://www.sto.fr/fr/services/newsdetailview_82752.html
Il y a 4 ans et 63 jours

Le guide Weber 2021-2022 est sorti

78 produits profi tent désormais d’une double pagination explicitant la préparation des supports et l’application. Toutes les descriptions s’étayent d’informations complémentaires, sur les autres produits pouvant être associés à celui présenté par exemple, la conservation, la consommation, les normes et certifications... Une rubrique inédite conclut chaque focus produit, « Weber vous accompagne », renvoyant à des services, nuanciers ou solutions chantiers. Concernant ces dernières, autre avènement : celui d’une ligne « Temps » qui précise les étapes et la durée d’application des différentes solutions. Enfin, le Guide se nourrit de 29 nouveaux produits (habillés de jaune pour les reconnaître instantanément) !Découverte de cette édition 2021-2022, version print ou consultable en ligne et téléchargeable sur le site www.fr.weberOrienter les professionnels vers les solutions idoines en fonction des projetsL’introduction du guide 2021-2022 fait la part belle à l’implication environnementale et RSE de Weber, ainsi qu’à sa gamme Les éco-engagés, portée par hashtag VertEtFier.Atout phare de cet outil privilégié des acteurs du BTP, l’identification claire de chacune des 6 activités par onglet : préparation et finition des sols, pose du carrelage, rénovation des façades, façades neuves, Isolation Thermique par l’Extérieur, Gros-œuvre & TP. L’onglet Nuancier, quant à lui, déploie toute l’offre coloristique Weber en termes d’enduits, de patines, de mortiers plâtre-chauxet de jointoiement, ou encore de chaux aériennes.Avec, en tête de chapitre, un focus sur les produits incontournables, les nouveautés et les éventuels services associés, chaque activité se décompose ensuite en 4 temps.Un guide de choix, sous forme de tableau, recense tous les produits dédiés à l’activité (par exemple, pour les sols, tous les primaires, chapes, enduits de ragréage et de dressage, protecteurs de mortiers...) avec leurs fonctions et caractéristiques techniques visibles d’un seul coup d’œil.Des solutions chantiers illustrent, au plus près de la réalité, plusieurs configurations de travaux (comme la restauration des façades en pierres apparentes ou la rénovation traditionnelle d’une maçonnerie saine).Au rang des rubriques inédites, celle intitulée « Les conseils de pros » donne toutes les astuces de préparation des supports et mise en œuvre.Enfin, les fiches produits à proprement parler s’avèrent exhaustives, avec en exergue les atouts de chaque produit, les normes et certifications (représentés par des pictogrammes), les domaines et recommandations d’emploi... Lorsqu’un produit est présenté sur une seule page, des renvois ont été ajoutés, pour sereporter plus en détail aux rubriques « Préparation des supports » et « Application » concernées. Par ailleurs, des produits de même fonction peuvent partager une double page, notamment dans l’activité façades (comme par exemple weberpral F et G, weberlite F et G...).Notons que la nouvelle rubrique « Weber vous accompagne » donne un accès immédiat aux informations associées aux produits, telles qu’une solution chantier, un service (weber design, weber color, weberdrive box...) ou un nuancier (comme celui des 96 teintes weber terres d’enduits). De même, l’ajout d’une lignede « Temps » (sols, carrelage, GOTP) dans les solutions chantiers permet aux professionnels d’anticiper parfaitement chaque étape.Enfin, soulignons que parmi les 111 produits en catalogue, 29 nouveautés font leur apparition, qu’il s’agisse de colles à sols souples ou à carrelage, de mastics et d’adjuvants, d’un ragréage de sol, d’une chape ou encore d’un système d’étanchéité.Référence incontournable pour l’ensemble du secteur du bâtiment, cette nouvelle édition du Guide Weber tient ses promesses d’engagements auprès des professionnels et se révèle un véritable outil de travail
Il y a 4 ans et 71 jours

Isolants PSE très bas carbone

Knauf innove avec une toute nouvelle génération de polystyrène expansé, issue de la biomasse, très bas carbone car provenant de matières premières renouvelables : Knauf NEXTherm. Cette démarche inscrit durablement ce PSE nouvelle génération tant dans les modes constructifs actuels, que dans leurs évolutions prochaines, notamment la RE2020. Knauf garantit que sa chaîne d’approvisionnement n’a pas d’impact sur la déforestation, la biodiversité, la nutrition humaine ou animale. En découle naturellement un impact environnement très bas pour le PSE Knauf NEXTherm®, d’ailleurs quantifié par des fiches FDES vérifiées. Cet isolant se caractérise également par un cycle de vie particulièrement vertueux comparativement à d’autres isolants courants (valeurs faibles d’émissions polluantes à l’air et à l’eau, peu d’énergie primaire exploitée, renouvelable et non renouvelable). Les produits de la gamme s’avèrent recyclables et s’inscrivent dans la démarche vertueuse d’économie circulaire Knauf Circular®. Ce service de récupération et valorisation des chutes propres de PSE garantit leur transformation en de nouveaux produits en polystyrène du bâtiment ou de la vie courante. 
Il y a 4 ans et 78 jours

DPE : pour Équilibre des Énergies, le gouvernement doit admettre que la meilleure énergie est celle qui n’émet pas de CO²

« Le nouveau DPE considère enfin les émissions de CO², c’est une avancée importante. Mais le compte n’y est pas. La nouvelle échelle du DPE n’est pas en ligne avec l’objectif de neutralité carbone et des logements pourront continuer à sortir du statut de passoire thermique en passant de l’électricité au gaz ».Brice Lalonde, président de l’organisation Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement Le diagnostic de performance énergétique prend enfin en compte les émissions de CO² des logementsAvec le nouveau DPE, le gouvernement met fin aux errements de la politique suivie depuis des années consistant à évaluer la performance des logements en fonction de leur seule consommation d’énergie primaire. La prise en compte dans la nouvelle échelle de performance des émissions de CO² est une avancée qu’Équilibre des Énergies préconisait depuis des années et qu’il faut saluer.Théoriquement, si un propriétaire souhaite que son logement soit bien classé dans le DPE, il devra faire en sorte qu’il ait à la fois de faibles émissions de CO² et consomme peu d’énergie. Mais le gouvernement reste très laxiste sur l’échelle climatParadoxalement, alors que le gouvernement veut prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre le dérèglement climatique, la nouvelle échelle proposée pour les émissions de CO² est assouplie d’environ 30% par rapport à l’échelle actuelle. Elle a été calée pour conforter le positionnement des logements chauffés au gaz dans le DPE et institue ainsi une sorte de droit à émettre à leur profit.Au lieu d’inciter tous les logements à progresser vers la neutralité carbone, l’échelle Climat n’aura qu’un effet illusoire et n’invitera pas les Français à s’orienter vers des solutions bas-carbone. C’est donc à un recalage de l’ensemble de l’échelle carbone auquel il faut procéder sur la base des considérations suivantes : L’étiquette A devrait être réservée aux logements très performants, c’est-à-dire aux logements neufs qui en 2050, permettront d’assurer la neutralité carbone. Le seuil carbone ne devrait pas excéder 3 kg de CO²/m².an L’étiquette B devrait représenter l’objectif à atteindre par les logements existants après rénovation complète et servir de base à l’octroi du label BBC Rénovation. Pour les autres étiquettes, l’ambition climatique doit aussi être revue à la hausse afin d’éviter les rénovations à contre-courant de la volonté de décarbonation et de sobriété. Ainsi, avec le nouveau DPE, un logement chauffé à l’électricité peut sortir de la catégorie des passoires thermiques, étiquette F ou G, avec la simple installation d’une chaudière à gaz. Cette pratique récurrente, qui dégrade les émissions de CO² et n’amène pas à un renforcement de l’isolation, doit impérativement cesser. Équilibre des Énergies estime qu’entre le discours tenu par le gouvernement en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et les modalités effectives de ce nouveau DPE, le fossé doit impérativement être comblé. Équilibre des Énergies formule quatre propositions :Revoir les échelles de changement d’étiquette carbone de façon à leur donner une signification réelle. En particlier la fixation des seuils de passge dans la catégorie des « passoires thermqies » à 350 kWhep/m².an (dont 20 kWh au titre des usages non pris en compte antérieurement) et 60 kg CO²eq/m².an serait un pas dans la bonne direction et éviterait d’avoir des étiquettes Climat vides de sens. Redéfinir le label BBC Rénovation sur la base de l’étiquette B du nouveau DPE, complétée une exigence de consommation d’énergie finale < 60 kWhef/m².an ; Instaurer une clause de non-augmentation des émissions de CO² comme préalable à l’octroi de tout soutien public à la réhabilitation thermique des logements ainsi qu’à la sortie du statut de passoire thermique ; Mettre en harmonie les exigences de la RE2020 avec l’étiquette A du nouveau DPE en introduisant dans la RE 2020, pour tous les logements neufs y compris les logements collectifs, une cible d’émission de 4 kg CO²eq/m². an1, au plus tard à l’horizon 2028.1 Les m² sont calculés différemment entre la RE 2020 et le DPE
Il y a 4 ans et 82 jours

Brise-soleil verticaux pour une école élémentaire

Implanté sur la ville de Fâches-Thumesnil (59), le programme de réhabilitation de l’école élémentaire Kléber, rénovée entre 2018 et 2020, a consisté à renforcer l’isolation thermique du bâtiment, à réaménager ses abords et sa cour de récréation. S’agissant de la façade de l’école, l’atelier d’architecture Charles RENARD (59), en charge du projet, a pris le parti de l’agrémenter de brise-soleil à lames orientables de la gamme Recti’Ligne de TELLIER BRISE-SOLEIL. Le rôle premier des lames est de rendre un bâtiment plus confortable. Une étude de la course solaire a été déterminante pour utiliser les bienfaits du soleil tout en préservant le bâtiment des fortes chaleurs et ses occupants de l’éblouissement. Les brise-soleil à lames debout installés sur la façade de l’école Kleber permettent de bloquer les rayons du soleil lorsqu’ils sont bas dans l’horizon, ils assurent ainsi le confort d’été souhaité. Cette solution de rafraîchissement passif offre de nombreux avantages (écologiques, esthétiques et économiques) tout en répondant aux besoins des usagers en matière de protection. Grâce à la simplicité de rotation des lames pilotées à l’aide de vérins motorisées, les occupants de l’école peuvent moduler l’ombrage et régler les apports de lumière naturelle. Selon la période de l’année ou le moment de la journée, ils bénéficient ainsi continuellement d’un éclairage optimal. Ils peuvent également assurer une occultation totale en position fermée.  Composées de lames de section 350 x 50 cm, de barres de manœuvre et de montants tubulaires, les brise-soleil Recti’Ligne ont été entièrement usinés dans les ateliers de TELLIER BRISE-SOLEIL à Chemillé-en-Anjou (49). Toutes les pièces nécessaires à leur fonctionnement ont été assemblées en usine, y compris les kits de rotation placés aux extrémités des lames.  Le système de montage “en prêt-à-poser” a permis aux installateurs de gagner du temps et de faciliter la pose sur le chantier de l’école Kléber, en seulement 2 semaines.  Maîtrise d’ouvrage : Ville de FACHES-THUMESNIL (59) Maîtrise d’œuvre & Crédits photos : Atelier Charles RENARD &#8211; Architecte ROUBAIX (59) Entreprise de pose : Ecolopo (59) 
Il y a 4 ans et 85 jours

Sikafloor-280 Coving Mortar FR, un nouvel enduit époxydique de réparation

Sikafloor-280 Coving Mortar FR est la nouvelle résine de sols de Sika “4-en-1”. [©Sika] Entre autres spécialiste des revêtements de sols, Sika possède une large gamme de systèmes à base de résine. Pour les bâtiments industriels et commerciaux, ainsi que les bâtiments publics. Afin de faciliter la préparation des sols avant la pose de résine, Sika propose désormais Sikafloor-280 Coving Mortar FR, un nouvel enduit époxydique, “4-en-1”. Applicable sur tout type de supports en béton, cet enduit permet la réalisation de gorges. Mais aussi le traitement des fissures inertes, le ragréage des voiles et des sols en béton, ainsi que la reprise de bétonnage. Un nouvel enduit époxydique “4-en-1” Sikafloor-280 Coving Mortar FR est un enduit époxydique bi-composants, prêt à l’emploi. Applicable avant toute pose de résine époxy, polyuréthane ou polyurée, il se caractérise par une pose sans primaire, une finition lisse et prête à recouvrir. Mais aussi par une bonne adhérence au béton et l’absence de solvant. De texture onctueuse, Sikafloor-280 Coving Mortar FR est facile à travailler et s’applique à l’aide d’une spatule métallique, d’une raclette en caoutchouc ou d’une lisseuse d’angle (pour la réalisation de gorges). Fractionnable et réutilisable, il permet aux professionnels d’employer la quantité la plus juste pour l’opération à réaliser. Il offre ainsi une consommation de 1,2 kg/mm/m2. Il ne nécessite pas de ponçage avant recouvrement. Enfin, il est recouvrable entre 24 et 72 h au maximum (à + 20 °C).
Il y a 4 ans et 86 jours

Concevoir autrement les enceintes de centrales nucléaires

Toujours en construction, l’EPR de Flamanville fait partie des centrales nucléaires dites “de nouvelle génération”. Ici, réalisation de la double enceinte du réacteur, encore avant la pose du dôme de couverture. [©ACPresse] La sécurité des enceintes de centrales nucléaires est un objectif sociétal des plus importants, qui fait l’objet de nombreuses polémiques. De manière très schématique, il existe deux grandes approches dans la conception de ces enceintes :• L’enceinte constituée d’une paroi unique de grande épaisseur en béton armé. Et revêtue sur sa face interne d’une fine paroi métallique (appelée “liner” en anglais) • L’enceinte dite “à double paroi”. L’une, interne, est coulée en béton fortement armé et précontraint dans les deux directions (verticale et horizontale). L’autre, externe, est constituée d’un béton armé classique. Une lame d’air d’une épaisseur de l’ordre de 2 m séparent l&rsquo;une de l&rsquo;autre les deux parois . L’espace annulaire séparant les enceintes externe (à gauche) et interne (à droite) présente une épaisseur de l’ordre de 2 m. [©ACPresse] I – Qu’est-ce qu’une enceinte simple paroi munie d’un liner métallique&nbsp;? Cette conception est la plus ancienne. Elle repose sur une vision très simple du rôle de l’enceinte. La paroi en béton armé est dimensionnée pour reprendre toutes les sollicitations extérieures accidentelles ou non. De son côté, le “liner” métallique assure l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis de gaz radioactifs. Qui susceptibles de s’échapper du cœur du réacteur, en cas d’accident.&nbsp;A priori pertinente et performante, cette conception a malgré tout été remise en cause. Il y a plusieurs dizaines d’années, notamment par l’ingénierie française. La principale critique reposait sur l’utilisation du liner métallique. Les reproches formulés étaient de deux ordres. Tout d’abord, la mise en place du liner était considérée comme longue et coûteuse. Car il fallait exécuter, avec le plus grand soin les soudures des plaques métalliques le constituant.&nbsp; Dans les centrales nucléaires de nouvelle génération, la paroi intérieure de l’enceinte interne est doublée d’un liner métallique pour assurer une parfaite étanchéité. [©LNG Dunkerque] Ensuite, le risque de corrosion était potentiellement important, en particulier au niveau des soudures (zones propices à ce type de dégradations). Il générait des inspections fréquentes, longues et coûteuses de l’enceinte. Aussi, l’ingénierie française a décidé de développer un autre concept&nbsp;: celui de l’enceinte dite “ double paroi en béton”. II – Qu’est-ce qu’une enceinte à double paroi en béton&nbsp;?&nbsp; De conception plus récente, l’enceinte à double paroi repose sur plusieurs idées fortes. En premier lieu, la paroi dite “interne” doit être fortement armée et précontrainte (dans les deux directions). Ce choix a pour objectif d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des pressions internes. Résultant de la rupture accidentelle du circuit primaire de réfrigération du cœur du réacteur (taux d’armatures important). Et l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis des fuites accidentelles de particules radioactives. Dans cette conception, la précontrainte bi-directionnelle est censée refermer toutes les fissures éventuelles générées lors du processus de durcissement du béton.&nbsp; De son côté, la seconde paroi, dite “externe”, a pour rôle unique d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des sollicitations extérieures (séisme, tempête, explosion, chute d&rsquo;avion…). Enfin, la lame d’air présente entre les deux parois, aussi appelée espace annulaire. Elle est mise en dépression par un système de ventilation et filtration. Elle est conçue pour confiner, en cas d’accident, les particules radioactives de l’air, puis de permettre leur extraction.&nbsp;&nbsp; Le diamètre et la densité d’armatures passives nécessaires à la construction des parois des enceintes nucléaires restent très importants&#8230; [©ACPresse] Toutefois, un problème subsiste.&nbsp;Un certain nombre d’enceintes conçues de cette façon ont présenté une fissuration traversante (sur toute l’épaisseur de la paroi interne). Cette dernière a été mise en évidence lors des épreuves décennales qui consistent à mettre sous pression gazeuse l’enceinte interne. Cette fissuration devrait être colmatée. Opération coûteuse qui posait, en plus, la question de la fiabilité de ces enceintes nucléaires&#8230; En conséquence, l’ingénierie française a pris une décision, pour les centrales à venir, dites “nouvelle génération”. Les enceintes de confinement adopteront “la ceinture et les bretelles”&nbsp;! C’est-à-dire la double enceinte en béton avec, côté paroi interne, la présence d’un liner métallique. Il va sans dire qu’une telle solution a des conséquences économiques importantes. Avec une augmentation substantielle du coût de ces enceintes. Tout d’abord lié à leur construction (temps de construction accru). Ensuite à leur stratégie de contrôle (il faut suivre avec beaucoup d’attention l’évolution des soudures du liner métallique). Toutefois, cumuler “ceinture et des bretelles” ne s’avère pas si sécure qu’on pourrait le penser. En effet, la fissuration traversante de la paroi interne n’est pas annulée. Et une corrosion des soudures peut toujours survenir. Sans compter que l’acier se comporte assez mal, quand il est soumis à de fortes températures…&nbsp; III – Y a-t-il de nouvelles solutions&nbsp;?&nbsp; Aujourd’hui, il n’est pas déraisonnable de penser que cette solution coûteuse pourrait être concurrencée par d’autres conceptions plus innovantes. Ces dernières passent, principalement, par l’analyse critique de la conception française initiale. C’est-à-dire celle d’une paroi fortement armée et précontrainte bi-directionnelle. En effet, ce choix technique a conduit à l’existence de fissures traversantes. Il est peut-être fondé sur une approche abusive quant à l’utilisation de la précontrainte. D’un point de vue historique, le béton précontraint a été inventée au début du siècle dernier par l’ingénieur Eugène Freyssinet. De manière très schématique, il s’agit d’éliminer les contraintes de traction au sein de la structure. En introduisant une compression (due à la précontrainte) dans la zone tendue d’une structure fléchie (poutre, dalle, voussoir…). Ce sont ces contraintes de traction que le béton n’apprécie guère, car à l’origine des fissures créées. Cette technique permet de construire des structures en béton ayant de grandes portées (la portée est la distance entre deux appuis). En général, la précontrainte remplace toutes les armatures de flexion. Dans le cas d’une précontrainte totale ou une grande partie de ces armatures ou dans le cas d’une précontrainte partielle. Ce qui est peut-être abusif, dans le cas des enceintes de confinement “à la française”, est d’appliquer une précontrainte bidirectionnelle sur un béton déjà fortement armé dans deux directions&nbsp;! “Le mieux est l’ennemi du bien” dit le dicton. Serait-ce le cas pour les enceintes&nbsp;? Même en utilisant un béton auto-plaçant, assurer le coulage des parois des enceintes nucléaires est un exercice délicat. Et peut conduire à des faiblesses structurelles. Que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. [©ACPresse] Une structure fortement armée dans deux directions est une structure composite à fort degré d’hétérogénéité mécanique. Le module de Young des aciers est cinq fois supérieur à celui du béton. Lors du durcissement du béton (accompagné de mécanismes physico-chimiques), cette hétérogénéité mécanique induit l’apparition de microfissures dans le voisinage des aciers de renfort. On applique la précontrainte bi-directionnelle sur cette structure hétérogène micro-fissurée. Celle-ci ne va pas refermer les micro-fissures, mais, au contraire, les propager&nbsp;: création de fissures plus longues et plus ouvertes. Ceci, d’autant plus que les câbles de précontrainte ne peuvent pas, être parfaitement alignés, induisent des moments locaux.&nbsp; Enfin, il est utile de signaler qu’il est toujours difficile de bétonner correctement une structure. Dans laquelle les armatures passives (aciers de béton armé) et actives (précontrainte) s’entremêlent. Même en utilisant un béton auto-plaçant. Cette difficulté peut conduire à des faiblesses que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. Par ailleurs, la mise en pression de l’enceinte. Une pression d’un peu plus de 3 bar peut être appliquée à l’enceinte. Soit un peu plus que dans le pneumatique d’une voiture. Une possible fissuration pourrait générer les macro-fissures traversantes (par propagation des fissures préexistantes.&nbsp; IV – Et si on abandonnait la précontrainte au profit des fibres métalliques&nbsp;? Les conceptions innovantes, ou pouvant l’être, reposent sur l’abandon de la précontrainte dans la paroi interne de l’enceinte. Elles s’appuient sur l’acceptation de l’existence potentielle de fissures, qui seront contrôlées de telle manière qu’elles ne seront jamais traversantes. La seule façon d’atteindre cet objectif est d’utiliser des bétons de fibres et, plus particulièrement, des bétons de fibres métalliques. Ceci en combinaison avec les armatures traditionnelles. Les fibres métalliques sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau. [©ACPresse] Les bétons de fibres métalliques ont une cinquantaine d’années d’existence. Ils sont aujourd’hui parfaitement connus et maîtrisés du point de vue technico-scientifique. De manière très schématique, les fibres jouent le même rôle que les armatures traditionnelles de béton armé vis-à-vis de la fissuration avec. Cependant, deux différences principales qui les distinguent&nbsp;:&nbsp; • Les fibres sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau&nbsp;;• Les fibres métalliques sont efficaces vis-à-vis de fissures plus fines que celles contrôlées par les armatures. Ainsi, les fibres métalliques sont plus pertinentes que les armatures. Vis-à-vis des fissures liées au comportement en service de la structure. Les voussoirs des tunnels des lignes du Grand Paris utilisent maintenant des bétons sans armatures, mais additionnés de fibres métalliques. Ces bétons spécifiques ont une cinquantaine d’années d’existence. [©ACPresse] Associer armatures et fibres conduit donc à concevoir une structure à renforcement multi-échelles. En l’occurrence celle des fibres et celle des armatures. Un procédé très efficace vis-à-vis de la maîtrise de la fissuration&nbsp;: depuis les fissures les plus fines jusqu’aux fissures beaucoup plus ouvertes. La littérature internationale montre que le comportement mécanique du béton armé fibré est supérieur à celui du béton armé seul. D’autre part, l’utilisation des fibres (à un pourcentage élevé, nécessaire dans le cas des enceintes de centrales nucléaires) conduit à un réseau de fissures fines très souvent non connectées. Ce constat favorise l’apparition du phénomène de cicatrisation. Dans le temps, des fissures qui n’advient que pour des fissures très fines.&nbsp; V – L’innovation passera aussi par l’emploi du Bfup La conception et le dimensionnement de la paroi interne de l’enceinte en béton armé fibré en remplacement de celle en béton armé précontraint pourraient constituer une première étape dans l’innovation. Une étape d’innovation n° 2 (qui se cumule à la première étape) serait l’utilisation de “coffrages”. Collaborants en bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup). Ces composites cimentaires sont à la mode et de plus en plus utilisés à l&rsquo;international depuis&nbsp;plus de 20 ans. Ce sont des bétons de fibres qui ont des propriétés mécaniques. Et une durabilité très accrues par rapport aux bétons de fibres classiques. Un phénomène lié à la très grande compacité de la matrice cimentaire et à l’utilisation d’un pourcentage très important de fibres. Elément fin, durable et hautement résistant, les panneaux en Bfup peuvent constituer un coffrage perdu collaborant, en mesure de remplacer le liner métallique. [©DR] L’idée du coffrage collaborant en Bfup a une triple conséquence positive :&#8211; Un gain important de temps de construction, car le coffrage de l’enceinte reste en place ;&#8211; Un apport mécanique significatif, du fait d’un coffrage collaboratif aux propriétés mécaniques accrues ;&#8211; Un gain important en durabilité de la paroi, car le coffrage constituera une “peau” très étanche vis-à-vis du transfert de substances radioactives. D’une certaine manière, il remplacera en même temps le liner métallique interne.  Bien évidemment, il reste à évaluer la pertinence de ces deux étapes d’innovation possible. Ces dernières constituent un champ de mises en œuvre des connaissances acquises dans le domaine de la recherche et des développements technologiques. Ne pas évaluer leur intérêt pour les enceintes de centrales nucléaires serait dommage du point de vue socio-économique et de la sécurité.&nbsp;&nbsp; Pierre RossiDirecteur de rechercheDépartement Mast-EMCGU&nbsp;(Matériaux et structures &#8211; Expérimentation et modélisation pour le génie civil urbain) et l’Université Gustave Eiffel &#8211; Ifsttar
Il y a 4 ans et 92 jours

Eclisse 40, une huisserie inédite et révolutionnaire

ECLISSE 40, l'huisserie sous un autre angleLes portes affleurantes, aussi appelées portes invisibles, sont de plus en plus proposées dans les projets. Le côté opposé n'était à ce jour pas exploité. ECLISSE 40 est née de cette idée en y laissant apparaître le cadre en aluminium. D'un côté la porte est à fleur de mur et de l'autre, l'huisserie est apparente et s'incline à 40°. Elle émerge du mur avec finesse et subtilité.L'inclinaison de 40° crée un sentiment de profondeur. L'aluminium, résistant et élégant, permet un jeu de lumière et une apparence originale. L'huisserie visible et raffinée laisse son empreinte dans la pièce, tout en s'adaptant à son environnementElle se décline en quatre finitions : brut avec primaire, bronze clair, bronze foncé et bronze graphite.Avec cette innovation, ECLISSE crée une nouvelle façon d'imaginer la porte d'intérieur, tout en conservant l'aspect d'une porte à fleur de mur.Les caractéristiques techniques d'ECLISSE 40Compatible avec les cloisons en plaques de plâtre d'épaisseur finie de 100 mmLargeur de porte : de 616 à 1016 mmHauteur de porte standard : 2040 mmHauteur sur-mesure disponible : de 1650 à 2700 mmPour plus d'informations : télécharger la brochure
Il y a 4 ans et 92 jours

Une nouvelle formule du DPE dès juillet pour lutter contre les passoires énergétiques

Le DPE, créé en 2006, renseigne sur une échelle de A à G sur la performance énergétique d'un logement et oriente notamment les choix en termes de travaux de rénovation.La méthode de calcul du DPE élimine désormais la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer "sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage", précise le ministère.Cette modification apportera "plus de fiabilité" et évitera des "DPE vierges" en l'absence de facture disponible qui représentent près de 20% des DPE réalisés, selon la même source.A partir du 1er juillet, ce nouveau DPE deviendra "opposable juridiquement" au même titre que les autres diagnostics du bâtiment, comme ceux relatifs à l'état des installations électriques ou la présence d'amiante ou de plomb, précise le ministère.Les étiquettes F et G de ce nouveau DPE désigneront dès son entrée en application les logements qualifiés de "passoires énergétiques". Leur nombre est évalué à 4,8 millions par la dernière étude du ministère de la Transition écologique.Ces deux catégories de logements devront être rénovées sous peine d'être exclues du marché locatif d'ici 2028, avec deux étapes intermédiaires: la première en 2023 avec une interdiction pour les logements les plus énergivores (plus de 450kWh au m2 par an) et une deuxième en 2025 pour les logements classés G.La nouvelle étiquette "énergie" tiendra compte "à la fois de la consommation d'énergie primaire et des émissions de gaz à effet de serre", précise le ministère.Le DPE comportera en outre des recommandations, qu'il s'agisse de travaux de rénovation ou de bons usages du logement et donnera une estimation du coût des travaux à entreprendre.Les DPE réalisés avant le 1er juillet et dans la limite de leur validité actuelle (10 ans) pourront néanmoins encore être utilisés pour conclure des ventes ou des baux immobiliers pendant une phase transitoire qui durera jusqu'au 31 décembre 2024, précise le ministère.Cette refonte du DPE était prévue dans la loi Elan (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) de 2018.
Il y a 4 ans et 93 jours

Réforme du DPE : 600.000 logements chauffés à l'électricité sortent du statut de passoire

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. La future étiquette énergétique issue de la réforme du diagnostic de performance énergétique a été dévoilée le 15 février. Malgré le maintien du calcul en énergie primaire, elle va permettre la sortie du statut de passoire énergétique de 600.000 logements chauffés à l'électricité. Le nombre global de passoires ne va pas évoluer.
Il y a 4 ans et 98 jours

Clap de fin pour une utopie de 50 ans d'un collège ouvert près de Rennes

En cette matinée humide de fin janvier, à l'heure de la "récré", on aperçoit avec étonnement des centaines de collégiens dehors, croisant des habitants promenant leur chien, au milieu de talus arborés. Le Rheu, qui n'était qu'un village dans les années 1950, s'est agrandi avec l'implantation d'une usine Citroën à proximité, se développant à travers les préceptes du célèbre urbaniste Gaston Bardet (1907-89), promoteur du "mariage de la ville avec la verdure".Morgane, 14 ans et en 4e, est "fière" et "adore" être dans ce collège de plain-pied bâti en 1974, "où l'on a plus de liberté". "On peut aller dans l'herbe et c'est plus joli sans clôture!". Et elle rappelle en souriant cette anecdote propre au collège Brassens: le premier jour, le principal fait le tour de l'établissement en montrant les "limites virtuelles" à ne pas dépasser.Son camarade Milan, sweat à capuche, est opposé à la future sécurisation du site comme tous ses copains et se demande si le terrain de basket et de foot sera à l'intérieur ou non de la clôture. "On a moins de problèmes ici que dans des collèges avec grillages. Et si on met un mur de 1,50 m le terroriste qui va commettre un attentat il passera par-dessus!".Mais pourquoi ce qui a été possible pendant près de 50 ans n'est plus possible en 2021 ? "On a eu une réunion en préfecture de la cellule de veille et de sécurité autour du préfet, du procureur, services de renseignements et de sécurité", explique Jean-Luc Chenut, président socialiste du conseil départemental, auquel est confiée la gestion des collèges."La situation atypique du collège du Rheu a été fortement pointée avec une cotation de risque élevé" alors que le pays est placé "sous le dispositif Vigipirate attentat, le niveau de vigilance le plus élevé", résume M. Chenut, qui fut maire du Rheu. La nouvelle clôture, qu'il souhaite "paysagère" pour un coût chiffré entre 200.000 et 250.000 euros, doit être prête pour la prochaine rentrée de septembre.Réversibilité ?Mais pour beaucoup de parents d'élèves, cette décision dénature la déclinaison architecturale du projet pédagogique. "Philosophiquement, c'est l'idée qu'on peut faire confiance aux jeunes, qu'il y a un apprentissage progressif de l'autonomie", explique Matthieu Mahéo, secrétaire général académique Snes-FSU et représentant des parents d'élèves."On regrette qu'un président socialiste du conseil départemental n'ait pas le courage politique de défendre la particularité de la commune et cède aux sirènes sécuritaires", lance M. Mahéo, reconnaissant que l'attentat ayant coûté la vie à Samuel Paty a conduit "à porter un regard nouveau" sur les établissements scolaires.Selon Sébastien Cordrie, documentaliste, "il n'y a jamais eu de fuite d'élèves. Ici les élèves sont considérés comme des futurs adultes", relève-t-il, notant qu'il n'y a "pas d'autre collège ouvert" en France.Au centre-bourg, les habitants de cette commune de 9.000 habitants expriment des avis plus nuancés. "Ça ne me choque pas qu'ils le ferment, il faut privilégier la sécurité. Est-ce que ça dénature l'histoire de la ville? Les temps ont changé, ce n'est plus la petite cité jardin qu'on a découverte il y a 40 ans...", pointe, nostalgique, Colette, 67 ans.Romain, un commerçant, explique tout de go qu'il a "tout fait" pour ne pas mettre ses enfants dans ce collège. "Les gamins de 11 ans qui sortent de primaire sont encore des bébés, ils auront le temps de se responsabiliser plus tard! Là, ils sont un peu lâchés, on les voit aller au supermarché, à la boulangerie..."Le maire Mickaël Bouloux (divers gauche) espère que la clôture aura l'"impact visuel le moins fort possible" et que la structure pourra être "réversible"... Pour un jour, qui sait, revenir à l'idéal initial.
Il y a 4 ans et 111 jours

Collet : Etre au service des industriels

Grégoire Collet représente la 4e génération de la famille à la tête de l’entreprise éponyme. [©Collet] L’année 2020 a été compliquée pour le BTP. Est-ce aussi le cas pour vous&nbsp;? Nous avons un mode de fonctionnement un peu particulier. Nous sommes sous-traitants dans des domaines très diversifiés, que sont la route, le bâtiment, les lubrifiants, l’automobile, la cosmétologie, les engrais… Ce large panel nous a permis de passer entre les gouttes. D’autant que certains évènements industriels survenus au cours des 15 derniers mois ont été plutôt favorables aux sous-traitants que nous sommes…&nbsp;A ce jour, l’activité “bâtiment/produits bitumineux” chez Collet se porte bien. Pour le bâtiment, quelles sont les solutions bitumineuses que vous proposez&nbsp;? Notre entreprise bénéficie de&nbsp;75 ans&nbsp;d’expérience dans ce domaine. Je représente la 4e génération de la famille à sa tête. Nous avons toujours fait du bitume. Depuis le début, ce produit est utilisé pour l’imperméabilisation et la protection des bétons et fondations. Ou encore pour des applications dérivées, tels le collage d’éléments sur béton comme les panneaux d’isolants, voire le roofing avec les primaires d’adhérence pour étanchéité bitumineuse. Cependant, vous ne trouverez pas de produits portant le nom de Collet sur le marché. Nous les produisons pour le compte de grandes marques du bâtiment, en sous-traitance. Leur popularité ne s’est jamais démentie. Ils sont appelés “Noir de fondation” sur les chantiers. Vous produisez aussi des granualts en PSE destinés à la composition de bétons spéciaux. Nous produisons des billes de polystyrène expansé utilisées comme granulats dans les bétons dits “allégés”. Nous avons trois références dans ce domaine. Le plus connu est le Styrobéton, qui a déjà une trentaine d’années d’existence. Il bénéficie d’un Avis technique, ainsi que d’une accréditation Socotec relative aux formes de pente. Ce sont des billes expansées, calibrées et enrobées d’un additif, permettant leur meilleure dispersion. Le produit est installé sur le marché avec un volume conséquent, et est utilisé par les majors du secteur. Les billes bénéficient de deux autres références plus récentes… Le Styro Light Form est construit sur le même concept que le Styrobéton, mais avec des billes d’un diamètre supérieur. Il est employé en remplissage de fissures ou de désordres, ou en tant que ravoirage. Depuis 2016, nous avons aussi lancé le Styro Light Fluide. Comme son nom l’indique, il permet d’obtenir une matrice de béton allégé très fluidifiée, d’une consistance moins plastique, ce qui est en facilite la mise en œuvre. C’est un marché nouveau qui se développe. Selon l’évolution des ventes de ce produit en 2021, nous envisageons d’engager une démarche de certification visant à un Avis technique. C’est sans doute notre solution du futur. Il était évident qu’il nous fallait une gamme répondant à l’explosion du concept des chapes fluides sur le territoire français. Quels sont les leviers pour faire progresser le Styro Light Fluide ? A l’heure actuelle, l’ensemble de la gamme Styrobéton est commercialisé par notre distributeur. Cette gamme est d’ailleurs proposée sous notre propre marque&nbsp;: Collet-Cobil. Je pense qu’à travers la communication, mais surtout les références chantiers, le Styro Light Fluide va vite se faire connaître et convaincre ses futurs utilisateurs.
Il y a 4 ans et 114 jours

RE2020 : 17 organisations demandent une modification profonde du projet de texte

Le gouvernement s'apprête à adopter une nouvelle règlementation environnementale de la construction neuve (RE 2020) qui exclut un grand nombre d'énergies, au profit majoritairement des solutions de chauffage électrique. La conséquence de cet arbitrage, effectif dès 2021 pour le logement individuel et à partir de 2024 pour le logement collectif, sera que les solutions électriques les moins performantes, celles utilisant l'effet Joule, pourraient perdurer.En effet, l'exclusion d'un grand nombre d'énergie de cette version de la RE2020 au profit de l'électricité se base sur une évaluation contestable du contenu CO² de l'électricité pour le chauffage, artificiellement abaissé de 210 CO²/kWh à 79 g CO²/kWh.L'objectif de décarboner le chauffage et réduire la consommation d'énergie primaire est partagée unanimement par l'ensemble des acteurs mais cela doit se faire dans le cadre d'un mix de consommation entre toutes les énergies afin de permettre la résilience du système énergétique français.À l'heure actuelle, les ressources énergétiques issues de la biomasse (déchets et biogaz) sont exclues de la RE2020 car le texte ne fait pas la différence entre carbone fossile et carbone biogénique.Pourquoi exclure des énergies renouvelables produites localement et qui reposent sur un savoir-faire industriel français et européen ?Les décisions entérinées dans la RE2020 auront également d'autres conséquences comme :la hausse de la précarité énergétique (6,8 millions de ménages déjà touchés), car le prix de l'électricité augmentera pour couvrir les futurs coûts liés à l'augmentation des capacités de production mais aussi au renforcement du réseau de distribution ;l'accroissement des risques liés à la pointe thermosensible.Retrouvez la lettre à destination des parlementaires en suivant ce lien.
Il y a 4 ans et 121 jours

Après Europacity, tensions et convoitises autour des terres agricoles au nord de Paris

Sauvés de l'artificialisation par Emmanuel Macron qui a abandonné le méga-complexe commercial et de loisirs Europacity en novembre 2019, le sort des 280 hectares de terres agricoles situées à une quinzaine de kilomètres de Paris reste encore incertain."Le président de la République a eu le courage politique d'abandonner Europacity, maintenant il faut aller au bout et faire un projet du XXIe siècle", s'impatiente Bernard Loup, président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), au milieu d'un lopin boueux tout près de l'autoroute A1 survolé par quelques avions.Pour l'heure, il est prévu que cette zone soit interdite à l'habitat car coincée entre les aéroports Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, accueille une gare de la ligne 17 du métro du Grand Paris Express d'ici 2027, et une ZAC avec bureaux."La région parisienne ce sont des terres de maraîchage parmi les plus riches du monde, c'est dommage de faire une énième construction... Peut-être qu'on peut la faire un peu plus loin ?", s'interroge Guillaume Moucheroud, venu en "simple citoyen" et en famille depuis Vanves (Hauts-de-Seine) pour participer dimanche à une action de mobilisation .De son côté le CPTG soutient le projet agricole de l'association Carma qui comprendrait notamment l'installation d'activités maraîchères et horticoles, dans une dynamique de circuits courts."Il faut protéger ces terres qui peuvent devenir une vitrine aux portes de Paris et le monde de la transition écologique est prêt à s'y investir", martèle Alice Leroy, secrétaire générale de CARMA.Parmi les quelque 500 manifestants dimanche, plusieurs élus écologistes et de gauche ont pris la parole, à l'image d'Eric Piolle le maire (EELV) de Grenoble ou la députée insoumise de la Seine-Saint-Denis - candidate aux régionales - Clémentine Autain."On a gagné sur Europacity, il faut absolument que la mobilisation reste" pour "laisser les terres à l'agriculture", estime l'eurodéputé et probable candidat à la primaire EELV de septembre Yannick Jadot, selon lequel "le projet d'Emmanuel Macron sur l'artificialisation des terres, c'est de la "guignolade."Unique gare de métroSur le volet judiciaire pourtant, les défenseurs du projet Carma viennent d'essuyer plusieurs revers.La justice administrative a définitivement validé en juillet la création d'une ZAC et a retoqué en appel, en décembre, un recours déposé contre le plan local d'urbanisme de Gonesse ouvrant la voie à l'aménagement du site. Une troisième procédure est également en cours devant la Cour administrative d'appel de Paris.Attachés à la création d'une gare du métro, qui serait la seule du Val-d'Oise, des élus du département et de la Seine-Saint-Denis - soutenus par la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse - insistent sur la nécessaire amélioration de l'offre de transports en commun dans l'est du Val-d'Oise, touché par la pauvreté."Une centaine de militants politisés représentant une minorité ne peuvent pas continuer de prendre en otage l'avenir et les nombreuses opportunités d'emplois de centaines de milliers de Valdoisiens à l'est du département", a réagi dimanche Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du conseil départemental."Si vous construisez la gare, dans quelques années il n'y a plus de terres agricoles", craint pourtant le député du Val-d'Oise (Les nouveaux démocrates) Aurélien Taché.Dans un rapport daté de décembre et adressé au Premier ministre, dont l'AFP a eu connaissance dimanche, le préfet du Val-d'Oise estime que le chantier de la gare doit être "conforté" et se montre favorable à l'aménagement d'une ZAC de 110 hectares pour accueillir des équipements publics et des projets allant de l'industrie à "l'agriculture urbaine"."La localisation du Triangle de Gonesse fait de cette ZAC le lieu adéquat pour conduire une opération d'aménagement ambitieuse", écrit le préfet Amaury de Saint-Quentin.Ses propositions s'inscrivent dans le futur "plan pour le Val-d'Oise" annoncé par Jean Castex en novembre, notamment avec l'objectif de renforcer les services publics et qui doit être dévoilé prochainement.
Il y a 4 ans et 124 jours

Plastor récompense les plus beaux chantiers en vitrification parquet 2019

L’aspect technique et décoratif du chantier, mais également la qualité du travail et le savoir-faire artisanal sont pleinement pris en compte. Les parquets de ces chantiers d’exception profitent en matière de protection des performances des produits et systèmes Plastor.Les lauréats primés pour cette 11ème édition sont :1er Prix : La Grande Halle du Wip à Colombelles (14),réalisée par l’entreprise Les Sens du Bois (50),2ème Prix : La mairie de Plourin-Lès-Morlaix (51),réalisée par l’entreprise Corre ponçage SAS (29).3ème Prix : Une maison de particulier Béarnaise (64),réalisée par l’entreprise Esteves (64).1er Prix : La Grande Halle du Wip à Colombelles (14) Entreprise Les Sens du Bois (50)Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT, Gérants de l’entreprise Les Sens du Bois (50)La rénovation de La Grande Halle du Wip à Colombelles, édifice du patrimoine industriel, intègre principalement du béton et du bois, avec 1 600 m2 de parquet ainsi que 6 escaliers de 40 marches qui ont été poncés et vitrifiés par la société Les Sens du Bois. Partenaires depuis plus de 10 ans avec Plastor, Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT, gérants de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets et d’escaliers, ont utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet.« Nous sommes arrivés sur ce chantier grâce à la recommandation de la société Gouelle menuiserie à Sartilly (50) qui a remporté l’appel d’offre et réalisé la pose des planchers. Notre entreprise a réalisé le ponçage et la vitrification, donc toutes les finitions sur des parquets traditionnels en Douglas ainsi que sur des panneaux en contreplaqué avec une couche de massif en pin blanc. Nous devions également vernir les lisses des garde-corps des escaliers pour les protéger.La rénovation de ce bâtiment industriel exigeait le respect de normes de qualité environnementale, d’où l’importance du choix de produits à faible émissivité. Dans ce même souci, il a été décidé que les poteaux et dessous des couloirs apparents resteraient bruts.Nous avons dû tenir les délais avec la complexité habituelle, en organisant nos zones de travail au mieux afin que tous les autres artisans et corps de métier puissent avancer rapidement. Pour ce faire, nous avons mobilisé toute notre équipe, à savoir 5 personnes. Parfois mon père et un de ses collègues nous ont rejoints, nous étions alors 7. Nous sommes parvenus à réaliser les finitions en deux semaines de travail en tout.Comme il s’agissait de parquet neuf, la matière était assez agréable à travailler. Grâce aux produits Plastor dont nous apprécions la qualité depuis maintenant 12 ans, nous avons aisément pu évaluer le temps de travail de la manière la plus précise qui soit.Pour répondre aux prérequis d’émissions de COV très limitées, nous avons choisi d’utiliser l’huile Aquanat, très faible en émissivité de solvants avec seulement 25 g de COV/L. Pour durcir la couche de ces produits assez maigres, nous avons opté pour le DUOPUR-T3 mat, compatible avec l’huile Aquanat, qui avait été validé par le service technique de Plastor. Le suivi et le relationnel que nous entretenons avec les équipes de Plastor sont pour beaucoup dans notre réussite. »Huile AQUANATL’huile pour parquet monocomposant Aquanat de Plastor offre une excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense. Elle conserve l’aspect naturel du bois brut tout en le mettant en valeur. Facile d’utilisation, elle ne laisse pas de film visible et sèche en 1 à 2 h seulement entre 2 couches. Elle s’applique ainsi sans lustrage en 3 couches dans la journée et sans essuyage. Son odeur n’est pas gênante, elle dégage seulement 25 g/L de COV. Disponible en 2 effets : mat et effet brut.Rendement : 15 m²/L par coucheExiste en 1L, 5L et 10LVitrificateur DUOPUR-T 3Vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour pièces à fortes contraintes et lieux publics, le DuoPurT3 de Plastor est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il est adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences. Appliqué directement sur bois brut, il permet de conserver la tonalité claire des bois. Il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant.Rendement : 10 m²/L par coucheExiste en 5L (Mélange Résine 4,5L + durcisseur 0,5L)et 10L (Mélange Résine 9L + durcisseur 1L)2ème Prix : La mairie de Plourin-lès-Morlaix (51) Entreprise Corre Ponçage SAS (29)Michel CORRE Gérant de Corre Ponçage entreprise familiale fondée en 1957, spécialisée de père en fils, installée à Brest. Forte de ses 63 ans d’expérience, elle effectue la pose et l’entretien de parquets.« Nous exerçons notre activité principalement auprès de particuliers. Il est assez rare que nous travaillions pour des collectivités. Dans le cas de la mairie de Plourin-lès-Morlaix, nous avons obtenu le chantier par la municipalité, qui connaissait la qualité de notre travail. Ce programme de mairie-médiathèque avait fait l’objet d’un concours d’architecture brillamment remporté par Philippe Madec en 1994. Notre intervention a surtout concerné la salle du conseil municipal.Le chantier représentait environ 200 m² de parquet en chêne. Il s’agissait de la rénovation d’un parquet existant qui avait déjà été entretenu quelques années auparavant. La salle ayant diverses fonctions, le parquet avait subit des dommages. Il était rayé à cause des tables, abimé par le passage et avait essuyé quelques problèmes d’humidité liés à la condensation près des baies vitrées.Nous avons réalisé le ponçage et la vitrification en 3 couches. Nous étions seuls sur le chantier, la rénovation a duré une semaine. Nous avons d’abord utilisé un fond dur universel puis 2 couches de DUOPUR-T3, Sur conseil du service technique Plastor, et pour un obtenir un aspect mat très profond, nous avons appliqué une première couche satinée puis une seconde mate.Nous collaborons avec Plastor depuis toujours. Leurs produits et les relations que nous entretenons avec les commerciaux nous donnent entière satisfaction. Mes enfants reprennent l’entreprise et eux aussi sont ravis. »3ème Prix : Maison de particulier Béarnaise (64) Entreprise Esteves (64)Roger ESTEVES Gérant de l’entreprise Roger Esteves a commencé à travailler dans l’entreprise de son père en 2012 avant de reprendre seul la société. Il réalise la pose de parquets, le ponçage et la vitrification, ainsi que la pose de serrurerie, de menuiseries, de placards et de volets, le plus souvent pour des particuliers. Pour la rénovation du parquet de cette maison traditionnelle typique du Béarn, les produits Plastor ont été utilisés.« L’un de mes fournisseurs m’a recommandé auprès du propriétaire de la maison qui engageait une rénovation générale. Je devais rénover 100 m² de parquet en pin ainsi qu’une petite partie en chêne, cela concernait un étage entier et un escalier.La première fois que j’ai vu le parquet, il était en assez bon état, seulement quand je suis revenu pour travailler, il avait été abimé et sali par les modifications effectuées par les plaquistes au niveau des cloisons. Comme rien n’avait été protégé, il y a eu beaucoup de plâtre à enlever. J’ai dû composer avec les plombiers durant le chantier. Mon père est venu en renfort, nous avons effectué des réparations de dégâts causés par les plaquistes. Le chantier nous a pris une bonne semaine en continu.Le client tenait à un aspect satiné si bien que nous avons d’abord réparé et poncé le parquet puis nous avons appliqué un fond dur universel PRIM’SO et 2 couches de DUOPUR-T3 satiné qui donne un bel aspect ciré. Je connais bien les produits Plastor car j’ai toujours travaillé avec la marque, comme mon père le faisait depuis des décennies. Nous sommes enchantés par leurs produits et leurs conseils. »Primaire PRIM’SODoté d’un haut pouvoir pénétrant qui lui permet de former une base d’accrochage idéale pour la finition, le fond dur universel PRIM’SO est compatible avec tous les vitrificateurs Plastor (phase aqueuse comme solvant). Sa fonction bouche-pores neutralise les anti-oxydants pour assurer le parfait séchage de tous les vitrificateurs parquet. D’un grand confort d’utilisation, PRIM’SO sèche rapidement et sans odeur gênante. Par ailleurs, il donne une légère couleur miel au parquet et convient pour des bois neufs ou anciens dans tous types d’essences.Rendement : 10 m²/L par coucheExiste en 1L, 5L et 10LVitrificateur DUOPUR-T 3Le DUOPUR-T3 est un vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour pièces à fortes contraintes et lieux publics. Constitué d’un mélange 90/10, il est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il permet de conserver la tonalité claire des bois lorsqu’il est utilisé directement sur bois brut. Il est parfaitement adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences. Enfin, il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant.Rendement : 10 m²/L par coucheExiste en 5L (Mélange Résine 4,5L + durcisseur 0,5L)et 10L (Mélange Résine 9L + durcisseur 1L)
Il y a 4 ans et 124 jours

Le réseau d'architecture d'intérieur Notes de Styles prépare ses collaborateurs à la RE2020

Autrement dit, tous les nouveaux bâtiments devront être pensés et construits de manière à produire autant d'énergie qu'ils n'en consomment. Afin de limiter la pollution liée aux émissions de CO², la RE2020 s'appuiera sur 4 piliers : l'isolation, l'énergie, l'innovation et l'empreinte carbone.Directement impacté par cette nouvelle réglementation, le secteur de l'architecture va devoir repenser son mode de fonctionnement. Jérémy Hérard, gérant et fondateur du réseau Notes de Styles, s'intéresse de près à la RE2020 qui ouvre de nouvelles perspectives aux architectes.Une réglementation qui repose sur 4 piliersL'isolationUne bonne isolation et l'utilisation de matériaux de qualité vont permettre aux bâtiments de mieux conserver la chaleur et de réduire leur empreinte carbone. La résistance thermique devra aussi être plus importante : elle était de R≥8 (en m2.K/W) en neuf dans la RT2012 et passera à R≥10 avec la RE 2020.« L'isolation est le point clé de la RE2020. En effet, on nous demande de diviser par 6 les dimensions du total des fuites d'air : on passe désormais de la taille d'une feuille A4 à la taille d'une carte de crédit ! Pour cela, nous accordons notamment une attention toute particulière à l'isolation naturelle et biosourcée. Conçue à base de matière renouvelables fabriquées à partir de fibre végétale ou animale, elle offre un rendement efficace et durable en termes de confort thermique. Nous privilégions également certains matériaux comme les panneaux de fibre de bois, laine de bois, laine de chanvre, liège, paille, ouate de cellulose… »Guillaume Detollenaere, Gérant de l'agence Notes de Styles des Côtes d'ArmorL'énergieAfin de répondre aux nouveaux objectifs énergétiques fixés par la RE2020, les énergies renouvelables vont occuper une place croissante dans les constructions neuves et les rénovations. Panneaux solaires ou photovoltaïques, géothermie, éolien, pompe à chaleur etc, ces dispositifs couplés à un système de gestion intelligente de l'énergie permettront de produire l'électricité nécessaire à tous les équipements de la maison.« Pour atteindre le niveau Energie E3 ou E4, la production et la consommation domestique d'électricité renouvelable devient incontournable. En effet, il ne s'agira plus de revendre son électricité mais de l'auto-consommer pour couvrir partiellement (niveau E3) ou intégralement (niveau E4) les besoins annuels du foyer en matière d'éclairage, de chauffage, de bureautique, etc. ».Jérémy Hérard, Fondateur du réseau Notes de StylesLa RE 2020 imposera également 2 nouveaux usages pour le calcul de la consommation d'énergie : l'utilisation des appareils ménagers et des appareils électroniques (ordinateurs, télévision, réfrigérateur) ainsi que les effets du carbone de la construction. Cette notion de consommation d'usage du bâtiment s'inspire notamment des réglementations adoptées par d'autres pays européens, comme par exemple le label allemand Passivhaus.Enfin, la RE2020 va permettre de combler un défaut souvent pointé du doigt : la RT2012 se basait sur les consommations estimées. Désormais, les particuliers pourront suivre en temps réel leur consommation et leur production d'énergie.L'innovationL'isolation thermique des nouvelles constructions va demander l'intégration de nouveaux matériaux plus efficaces, capables d'accumuler la chaleur afin de réduire la consommation énergétique. Pour cela, la domotique s'avère être une solution particulièrement efficace : elle doit permettre de contrôler avec davantage de précision les équipements de chauffage et de climatisation, afin d'ajuster au mieux la consommation.« Je propose systématiquement aux clients qui se lancent dans une rénovation d'installer un thermostat intelligent. Ce thermostat permet de réaliser en moyenne 30% d'économies en réglant la température en fonction de la détection des personnes dans la maison. La domotique permet également d'éteindre automatiquement les lumières et de fermer les volets pour conserver l'énergie dans le bâtiment en hiver et le garder frais en été. J'invite d'ailleurs mes clients à voir l'installation de ces systèmes comme un investissement à long terme car les économies réalisées couvriront rapidement leurs coûts ».Jérémy Hérard, Fondateur du réseau Notes de StylesUne digitalisation des métiers de la construction reste néanmoins indispensable pour pouvoir traiter des données volumineuses, nécessaires à la valorisation et à l'optimisation des empreintes énergétiques et carbone. Pour cela, Jérémy Hérard recommande aux professionnels du secteur l'utilisation du BIM (Building Information Modeling), réponse logicielle et organisationnelle parfaitement adaptée à ces enjeux.Le réseau Notes de Styles s'intéresse à la digitalisation depuis plusieurs années. Jérémy Hérard a d'ailleurs développé l'application Vitruve en 2018. Celle-ci permet à l'ensemble des parties prenantes - clients, architectes, maîtres d'œuvre et professionnels du terrain - de suivre en temps réel l'évolution des chantiers.L'impact carboneSelon l'Ademe, les bâtiments représentent 45% de notre consommation énergétique et 27% des émissions de gaz à effet de serre en France. La RT2012 permettait déjà depuis presque 10 ans de construire des maisons qui ne produisent pas plus de 50 kWh/m²/an. La RE2020 va donc venir renforcer cette norme en obligeant les constructeurs à produire des maisons auto-suffisantes.« La consommation annuelle maximale d'énergie autorisée sera de 0 kWh/m² ! Nous avons bon espoir que la plupart des bâtiments ne se limitent pas à la neutralité. A terme, l'objectif est de construire des bâtiments à énergie positive (BEPOS) qui créent plus d'énergie qu'ils n'en consomment (jusqu'à 12 kWh/m²/an). Le coefficient d'énergie primaire (Cep) de l'électricité sera ramené de 2,58 à 2,3. Il faudra donc se limiter à 2.3 kWh d'énergie primaire pour produire 1 kWh d'énergie électrique finale »Adrien Maury, Gérant de l'agence Notes de Styles de MontpellierAinsi, les architectes et les constructeurs vont devoir évaluer très précisément leur propre impact environnemental lors des phases de construction et d'exploitation de leurs projets: prise en compte du carburant pour les trajets, calcul de la pollution sur les livraisons, choix des matériaux… Avec la RE2020, l'empreinte carbone devra se calculer sur une durée de vie de 50 ans.« Les stratégies de construction vont donc être entièrement repensées avec l'arrivée de cette nouvelle réglementation, ce qui va permettre une redistribution des filières courtes en France. Les constructeurs vont davantage se tourner vers des fournisseurs français pour s'assurer de la qualité des produits mais aussi pour diminuer l'empreinte carbone des livraisons ».Jérémy Hérard, Fondateur du réseau Notes de StylesLa formation à la RE2020 : un incontournable pour le réseau Notes de StylesJérémy Hérard met un point d'honneur à former régulièrement l'ensemble de ses collaborateurs à toutes les nouvelles réglementations. Les équipes ont d'ailleurs été sensibilisées à la RE2020 dès 2019. Afin d'assurer le respect de ces nouvelles normes, le réseau s'engage également à ne travailler qu'avec des partenaires et des fournisseurs qui maîtrisent cette nouvelle réglementation.« Ce changement de mentalité dans les constructions ne doit pas venir uniquement des particuliers. C'est aux entreprises d'être force de conseil et de proposition et de s'investir dans ces nouvelles réglementations respectueuses de l'environnement. C'est pourquoi il m'a semblé indispensable de sensibiliser et former l'ensemble de mes équipes afin qu'ils mettent en place ces nouvelles façon d'aborder l'architecture, avant même que la réglementation n'entre en vigueur ».Jérémy Hérard, Fondateur du réseau Notes de StylesL'application de la RE2020 fortement conseillée pour des travaux de rénovationSi les nouvelles habitations et les projets d'extension sont directement concernés, les projets de rénovation le sont finalement aussi tout autant.« Même si la RE2020 n'est pas obligatoire dans le cadre d'une rénovation, nous le conseillons fortement à l'ensemble de nos clients. Dans un premier temps cela leur permet d'être propriétaires d'une maison qui possède les mêmes avantages que le neuf, accompagné du charme de l'ancien. Et dans un second temps ils deviennent éligibles à des aides financières comme le crédit d'impôt. Les dépenses liées à la RE2020 peuvent rapidement être remboursées grâce à cela mais aussi avec les économies d'énergies qui en découlent ».Jérémy Hérard, Fondateur du réseau Notes de Styles
Il y a 4 ans et 135 jours

La consommation de biomasse solide dans l'UE croit de 2,2% et passe le barre de 100 Mtep en 2019

Principaux enseignements du baromètre biomasse solide 2020 d'EurObserv'ERLa biomasse solide est un terme générique désignant tous les composants organiques solides utilisés comme combustible. Cela comprend le bois, les sous-produits de l'industrie du bois (copeaux, sciure, etc.), les granulés de bois, les liqueurs noires de l'industrie papetière, la paille, la bagasse, les déchets animaux ou les résidus végétaux solides. L'énergie issue de la biomasse solide est principalement valorisée pour produire de la chaleur et de l'électricité. Leur consommation a augmenté de 2,2% en 2019, atteignant 102,6 Mtep au sein de l'UE28.Cette augmentation est attribuable à la fois à l'augmentation de la production électrique de plusieurs États membres, ainsi qu'à celle de 1,2% de la consommation de chaleur. La consommation a augmenté dans les huit principaux pays consommateurs de biomasse solide. Les plus fortes sont attribuées au Royaume-Uni (509 ktep), aux Pays-Bas (354 ktep), à la Pologne (320 kterp), à la Suède (272 ktep), à la République Tchèque (267 ktep), à l'Allemagne (131 ktep) et à la Finlande (12 ktep).Croissance observée dans toutes les valorisationsLa production d'électricité à partir de biomasse dans l'Union Européenne des 28 est estimée à 106 TWh en 2019, soit une augmentation de 5,8% (5,8 TWh) en une année. La quantité de chaleur vendue aux réseaux de chauffage urbain a augmenté de plus d'un demi million de tep pour atteindre 11,5 Mtep en 2019 dans l'UE28, principalement grâce à la mise en service de nouvelles centrales à cogénération aux Pays-Bas et en France ainsi qu'à une reprise d'activité de ce secteur en Finlande et au Danemark. Enfin, la consommation de granulés de bois dans l'UE28 en 2019 a continué d'augmenter, pour atteindre 27,7 millions de tones (Mt), soit 1,8 Mt de plus qu'en 2018 (+6,8%).Chiffres clés du secteur biomasse solide dans l'UE en 2019102,6 Mtep Consommation d'énergie primaire issue de biomasse solide dans l'UE en 2019 (100,4 en 2018)11,5 Mtep Production de chaleur à partir de biomasse solide dans l'UE en 2019 (11 Mtep en 2018)106,0 TWh Production d'électricité à partir de biomasse solide en 2019 (100,2 TWh en 2018)27,7 Mt Consommation de granulés de bois de l'UE28 en 2019 (25,9 Mt en 2018)Pour télécharger gratuitement le baromètre : cliquez ici
Il y a 4 ans et 147 jours

Des maisons passives en Ytong Energie à Carquefou au sein du plus grand écoquartier de France

Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l'air et un confort thermique été comme hiver, l'opération a été confiée à l'aménageur Loire-Atlantique Développement - SELA, qui s'est associé au bureau d'études TY eco², spécialisé dans la formation et l'accompagnement en construction durable et passive.Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l'environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d'étanchéité à l'air pour atteindre les niveaux passifs.D'une surface de 100 à 110 m² au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m² de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l'aménageur et de TY eco², ont opté pour les blocs Ytong Energie 25.YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passiveMartial Chevalier, gérant de TY eco², souligne la particularité de l’écoquartier de La Fleuriaye :« Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d’intervenants, de techniques, d’architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire... Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d’un maître d’œuvre ou d’un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l’aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. »Performances thermiques et étanchéitéD’une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l’hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d’habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m2 K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques.Pour Martial Chevalier de TY eco² : « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l’avantage d’être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. »Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l’air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d’énergie. Une large gamme d’accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l’étanchéité et l’isolation du mur par l’extérieur.Clément Sikorski, propriétaire d’une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d’étanchéité effectués avec TY eco² ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d’un an. Nous n’avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d’ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu’il fait vraiment froid, par exemple. C’est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l’hiver mais on ne s’en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L’avantage d’une maison comme la nôtre, c’est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. »Un matériau propre et sainComposé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d’une performance meilleure qu’A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures.Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passiveOutre ses qualités de résistance thermique et d’isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d’habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n’avions pas envie d’une maison en bois, parce qu’on venait d’un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m’a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d’isolation et nous avons suivi l’avis du constructeur. » Bénéficiant d’une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser.Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d’années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l’ouvrage couplé avec l’isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d’un point de vue architectural puisqu’on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s’apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l’ossature bois. »Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s’est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s’appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d’années, le béton cellulaire s’y adapte très bien. »Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd’hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m²K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m² se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c’est un tarif très économique. »Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre.A savoir :Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s’agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants :Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an.Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an.Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure.Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l’obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d’étanchéité à l’air et de confort thermique.Projet La FleuriayeFiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaireLieu : Carquefou (44)Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELAConstructeur – bureau d’études : Comeca – Ty éco²Superficie : 100-160 m²/maisonSystème constructif : béton cellulaire Xella avec ITIIsolation murs : laine minérale 14 cmIsolation toiture : laine minérale 40 cmIsolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cmIsolation de l’enveloppe : U ≤ 0,15W/m²KMenuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triplevitrage Uw mise en œuvre ≤ 0,85W/m²KBesoins de chauffage PHPP : ≤ 15KWh/m².anBesoins totaux en énergie primaire PHPP : ≤ 120kWh/m².anTest d’étanchéité à l’air n50 : ≤ 0,6 h-1Ventilation : VMC double flux rendement ≥ 0,75%P≤ 0,45W/M³/hChauffage : bouches chauffantesChauffage d’appoint : poêle à granulés (option)ECS : Ballon thermodynamiqueCoût : hors panneaux solaires entre 1.800 et 2.200 euros/m² (avec panneaux solaires : entre 2.200 et 2.600)
Il y a 4 ans et 153 jours

Podcast #3 – Renforcer une structure par des matériaux composites

ACPresse – Renforcer une structure – Raconté par Yann Butillon ACPresse · Renforcer une structure par des matériaux composites à base de fibres de carbone Quelles sont les solutions permettant un renforcement structurel d’un ouvrage en béton&nbsp;? Plusieurs raisons imposent de renforcer une structure en béton&nbsp;: impact accidentel ou incendie, erreur de conception ou de positionnement des armatures, mise en conformité d’un ouvrage existant ou encore changement de destination de l’ouvrage. Selon le type d’ouvrages, la nature de la dégradation, le moment de l’intervention ou l’accessibilité au chantier, les techniques de renforcement peuvent être différentes. On en dénombre six différentes. A un moment ou à un autre, un ouvrage aura besoin d’un entretien plus ou moins poussé, d’une réparation, voire d’un renforcement structurel. [©ACPresse] a &#8211; La projection d’un béton Projeter du béton sur une structure constitue la première solution de renforcement. Cette technique présente toutefois quelques inconvénients&nbsp;: elle est bruyante, émettrice de poussières et nécessite pas mal de manutention. Sans compter la création d’une surépaisseur et de poids sur la structure existante. La projection de béton constitue une des alternatives techniques, permettant une réparation et/ou un renforcement structurel. [©ACPresse] b &#8211; La précontrainte additionnelle par post-tension Cette technique est bien adaptée aux ouvrages de génie civil. Elle voit la mise en tension des câbles de précontrainte à l’extérieur de l’ouvrage. Son avantage est de permettre une importante reprise d’efforts. En bâtiment, sa mise en œuvre est beaucoup plus complexe, car elle impose des équipements lourds et un savoir-faire particulier. c &#8211; Le renforcement en sous-œuvre Il s’agit ici d’injecter en sous-sol un coulis ou un mortier qui, une fois durci, reprendra les efforts de l’ouvrage situé au-dessus. Bien maîtrisée et pérenne, cette technique reste limitée aux fondations, impose beaucoup de manutention, de produits et nécessite des équipements de mise en œuvre particuliers. &nbsp;&nbsp; d &#8211; Le renforcement par plats métalliques Cette technologie consiste à coller et à cheviller des plats métalliques sur une structure en béton. La reprise d’efforts est importante et il y a peu d’immobilisation de l’ouvrage. Mais le métal est sensible à la corrosion. e &#8211; Le renforcement par profilés métalliques La mise en place de profilés métalliques demande de la manutention, du personnel et d’importantes étapes de chantier (engravures dans la structure existante pour scellement des poutres, mise en place de sabots…). On rapporte des épaisseurs supplémentaires qui peuvent être importantes et pas toujours compatibles avec des gabarits de passage imposés. Les profilés métalliques sont lourds et difficiles à manutentionner. Et peuvent être sensibles à la corrosion. f &#8211; Le renforcement par éléments composites Ces éléments de renfort sont constitués de fibres (de carbone, de verre ou d’aramide) maintenues dans une matrice (résine). Légers, les composites de renforcement se déclinent en plusieurs sous-familles et domaines d’emplois. Leur rôle est d’apporter une matière sans surépaisseur sur un ouvrage existant pour le renforcer et assurer ainsi une meilleure tenue, aussi bien à la flexion, qu’au cisaillement. Légers, les composites de renforcement se déclinent en plusieurs sous-familles et domaines d’emploi. [©Mapei] Quels sont les domaines d’emploi des composites de renforcement&nbsp;? A vrai dire, les applications sont multiples. Cela va du renforcement de poutres, de trémies ou d’ouvertures, au chemisage de poteaux. L’application de composites de renforcement permet une augmentation de la résistance à la flexion, une réduction des effets du cisaillement ou une annulation du flambement. En effet, le manque de cadres dans une poutre aboutit à une hausse de l’effort de cisaillement. Idem avec le manque de cerces dans un poteau circulaire, qui peut induire du flambement. Quels sont les différents types de matériaux composites à base de fibres de carbone&nbsp;? Et pour quels usages&nbsp;? Il existe plusieurs types matériaux de renforcement à base de fibres de carbone, dont les principaux sont&nbsp;: les tissus, les lames et les mèches d’ancrage. Tous offrent un module d’élasticité élevé, les rendant aptes à reprendre des contraintes mécaniques importantes. Ces trois types sont proposés par Mapei, industriel qui nous a aidés à préparer le présent Béton Pratique. Les tissus s’appellent Mapewrap C Uni-Ax. Les lamelles sont baptisées Carboplate. Les mèches d’ancrage se nomment Mapewrap C Fiocco. a &#8211; Le tissu carbone Elément souple par définition, le tissu carbone permet d’enrober une surface pour en épouser au plus près la forme. C’est la solution idéale pour envelopper, par exemple, un poteau et une retombée de poutres. Le tissu impose l’utilisation d’un primaire d’imprégnation du support, puis d’une colle époxy spécifique. Collage de tissus carbone au niveau de la jonction entre deux poutres et un poteau. [©Mapei] b &#8211; La lamelle carbone Comme son leur nom l’indique, les lamelles carbone présentent une forme linéaire, plate et assez étroite. Elles se mettent en œuvre en sous-face de poutres ou de planchers par collage époxy. Elles peuvent se chevaucher pour former un quadrillage (cas des renforts d’ouverture). Il est aussi possible d’utiliser des lamelles en partie supérieure d’ouvrages. Dans ce cas, la création d’engravures est nécessaire pour intégrer et protéger les lamelles ainsi positionnées. &nbsp; Renforcement de la sous-face d’une poutre de pont à l’aide de lamelles en carbone. [©Mapei] c &#8211; La mèche d’ancrage carbone La mèche se décompose en deux parties. D’un côté, le jonc (ensemble de fibres et de résine durcie maintenues dans une sorte de fourreau) et le fouet (ensemble de fibres libres non enduites). La partie “jonc” est à ancrer dans des trous pré-percés dans la structure à renforcer. Quant à la partie “fouet”, elle vient se positionner, par exemple, sur les retombées de poutres. Et éventuellement, sur des tissus carbone déjà en place pour assurer un parfait raccordement de l’ensemble. Mèches carbone et leur mise en œuvre. [©Mapei] Quelles sont les limites d’emploi et les précautions à prendre&nbsp;? a &#8211; Que dit la réglementation&nbsp;? A ce jour, les solutions de renforcement par matériaux composites à base de carbone ne bénéficient d’aucune uniformisation normative ou de certification. En France, les Avis techniques délivrés par le CSTB constituent les seuls documents certifiés et reconnus. Dans ce contexte, les industriels proposant ces solutions doivent former les bureaux d’études techniques et les entreprises applicatrices. b &#8211; Bon à savoir avant de commencer Le support à renforcer doit être sec. Il doit être poncé pour obtenir une surface propre et plane. Sa résistance à l’arrachement doit être d’au moins 1,5 MPa. Enfin, il faut s’assurer que l’ouvrage renforcé ne soit pas exposé de manière continue à une température supérieure de 45 °C de manière continue (ou à 58 °C de façon ponctuelle). En effet, les colles époxy sont sensibles à la chaleur, peuvent devenir visqueuses au-delà de ces températures, et perdre leur rôle mécanique au sein du composite. Dans le même ordre d’idées, une protection au feu est indispensable, si la vérification de la stabilité au feu de l’ouvrage le demande. Préparation du support à renforcer. Ici, l’opération de ponçage. [©ACPresse] Avec nos remerciements à Mapei pour l’aide technique apportée à la préparation de ce document.
Il y a 4 ans et 153 jours

Réélection du président de l’UNPG

Durant son second mandat, Alain Plantier poursuivra ses engagements. [©UNPG] Le conseil d’administration de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) a réélu Alain Plantier à la présidence du syndicat. Après un premier mandat de trois ans, débuté en 2017. Durant ces trois années, Alain Plantier a défendu l’accès durable de la profession à la ressource minérale. Sous sa présidence, l’UNPG a joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de l&rsquo;élaboration des nouveaux schémas régionaux des carrières. « Lors de sa première investiture, Alain Plantier avait souligné l’importance de soutenir les meilleures pratiques opérationnelles sur les sites de production. Ainsi que le déploiement du référentiel de responsabilité sociétale des entreprises de la profession. Et de contribuer à la création d’un label sectoriel », peut-on lire dans le communiqué de presse. Le mot d’Alain Plantier « Dès les premiers jours de la crise sanitaire, l’UNPG s’était attelée à la réalisation d’un guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés, commente Alain Plantier. Pour l’UNPG, l’objectif était de soutenir et d’accompagner ses adhérents pour assurer une continuité d’activité partielle des chantiers du BTP. Puis, de permettre une reprise de l’ensemble du secteur. Aujourd’hui, les résultats nous montrent, sans surprise, un fort impact de la crise sanitaire sur l’activité en 2020. L’année devrait donc se solder par une contraction de l’activité d’environ &#8211; 8 % pour les granulats en données brutes. La production de granulats “primaires”, c’est-à-dire hors recyclage, devrait atteindre fin 2020, 294 Mt. Soit un niveau de 10 % en dessous de la moyenne de ces 10 dernières années. L’UNPG continuera donc, plus que jamais, son accompagnement au plus près de ses adhérents. En leur apportant soutien, réponses et outils pour s’organiser au mieux. » Les grandes orientations du second mandat La constante mobilisation des producteurs de granulats a permis de dépasser, dès 2018, le seuil des 70 % de taux de valorisation fixé par l’Union européenne pour 2020. Les déchets inertes du bâtiment (33,5 Mt) sont ainsi déjà valorisés à hauteur de 80 %, grâce à un maillage de 1 500 plates-formes réparties sur l’ensemble du territoire. Durant son second mandat, Alain Plantier poursuivra ces engagements. Ceci, en actionnant et en optimisant tous les leviers, permettant d’atteindre cet objectif de diminution de l’empreinte carbone. Cela passera par le maintien des sites à proximité des zones de consommation, afin de fournir des matériaux locaux en boucles courtes. Qui limitent ainsi les transports et les émissions de CO2. Son parcours Diplômé de l’école des Mines d’Alès, Alain Plantier a intégré le groupe Vicat en 1985. Il est alors devenu directeur général des activités granulats. En 1994, il rejoint le groupe Cemex comme directeur adjoint de la zone granulats Ile-de-France. Après avoir occupé différents postes à responsabilité, dont celui de directeur général France des activités granulats du groupe, il est aujourd’hui directeur général matériaux Nord France.
Il y a 4 ans et 155 jours

Collectif studiolada : Espace Marie et Mathias

À Ancy-Dorno (57), le collectif d’architectes studiolada a construit une halle et aménagé un parc touristique de loisirs. Affirmant son approche responsable de l’architecture, il signe un projet, dans un style sobre et fonctionnel, qui vante l’usage de matériaux locaux. À la demande de la Marie d’Ancy-Dornot, le collectif Studiolada a conçu une architecture aérienne et épurée, où cohabitent plusieurs infrastructures. Sous la halle de l’Espace Mathias et Marie, un espace sportif (volley, basket, hand, skateboard, bicross), un espace culturel (événements, spectacles à et un espace commercial (marchés divers). Le projet, sobre et fonctionnel, mise sur la flexibilité et la modularité, et s’adapte ainsi à la diversité des événements que l’équipement accueillera.Monumentale, la halle de 836 mètres carrés est composée de 9 travées de 4 mètres reposant sur 20 massifs en béton. Le sol est une grande dalle de béton lisse adapté à la pluridisciplinarité du lieu. La structure primaire est en douglas lamellé collé, tandis que le bardage et le voligeage ont été réalisés avec du pin noir issu des forêts communales. Les façades, quant à elles, sont rythmées par des fines plaques de polycarbonate transparent de la couverture et des bâches amovibles dessinées sur mesure. La grande halle, pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes assises, est aussi dotée de châssis de désenfumage et d’éclairages supplémentaires, afin de rendre l’édifice modulable et le transformer en fonction des besoins de la commune. Pour en savoir plus, visitez le site du collectif Studiolada.Visuels : © Olivier MathiotteLa rédaction
Il y a 4 ans et 155 jours

Xella, solution maison passive : Des maisons passives en Ytong Energie au sein du plus grand écoquartier de France à Carquefou

Située en proche périphérie de Nantes, la ville de Carquefou (44) accueille l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye. Avec de nombreux bâtiments associant du collectif à de la maison individuelle, un Institut médico-éducatif (IME), un centre équestre et 5 000 m² de tertiaire, ce programme constitue le plus grand ensemble certifié Bâtiment passif de France et d&rsquo;Europe. Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l&rsquo;air et un confort thermique été comme hiver, l&rsquo;opération a été confiée à l&rsquo;aménageur Loire-Atlantique Développement &#8211; SELA, qui s&rsquo;est associé au bureau d&rsquo;études TY eco2, spécialisé dans la formation et l&rsquo;accompagnement en construction durable et passive. Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l&rsquo;environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air pour atteindre les niveaux passifs. D&rsquo;une surface de 100 à 110 m2 au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m2 de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l&rsquo;aménageur et de TY eco2, ont opté pour les blocs Ytong Energie 25. YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passive Martial Chevalier, gérant de TY eco2, souligne la particularité de l&rsquo;écoquartier de La Fleuriaye : « Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d&rsquo;intervenants, de techniques, d&rsquo;architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire&#8230; Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d&rsquo;un maître d&rsquo;œuvre ou d&rsquo;un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l&rsquo;aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. » Performances thermiques et étanchéité D&rsquo;une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l&rsquo;hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d&rsquo;habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m² K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques. Pour Martial Chevalier de TY eco2 « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l&rsquo;avantage d&rsquo;être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. » Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l&rsquo;air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d&rsquo;énergie. Une large gamme d&rsquo;accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l&rsquo;étanchéité et l&rsquo;isolation du mur par l&rsquo;extérieur. Clément Sikorski, propriétaire d&rsquo;une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d&rsquo;étanchéité effectués avec TY eco2 ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d&rsquo;un an. Nous n&rsquo;avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d&rsquo;ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu&rsquo;il fait vraiment froid, par exemple. C&rsquo;est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l&rsquo;hiver mais on ne s&rsquo;en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L&rsquo;avantage d&rsquo;une maison comme la nôtre, c&rsquo;est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. » Un matériau propre et sain Composé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d&rsquo;une performance meilleure qu&rsquo;A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures. Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passive Outre ses qualités de résistance thermique et d&rsquo;isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d&rsquo;habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n&rsquo;avions pas envie d&rsquo;une maison en bois, parce qu&rsquo;on venait d&rsquo;un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m&rsquo;a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d&rsquo;isolation et nous avons suivi l&rsquo;avis du constructeur. » Bénéficiant d&rsquo;une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser. Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d&rsquo;années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l&rsquo;ouvrage couplé avec l&rsquo;isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d&rsquo;un point de vue architectural puisqu&rsquo;on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s&rsquo;apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l&rsquo;ossature bois. » Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s&rsquo;est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s&rsquo;appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d&rsquo;années, le béton cellulaire s&rsquo;y adapte très bien. » Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd&rsquo;hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m2K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m2 se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c&rsquo;est un tarif très économique. » Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre. A savoir : Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s&rsquo;agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants : • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d&rsquo;énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an. • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an. • Une perméabilité à l&rsquo;air de l&rsquo;enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure. • Une fréquence de surchauffe intérieure (inférieur à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l&rsquo;année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l&rsquo;obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air et de confort thermique. PROJET LA FLEURIAYE Fiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaire Lieu : Carquefou (44) Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELA Constructeur &#8211; bureau d&rsquo;études : Comeca &#8211; Ty éco 2 Superficie : 100-160 m2/maison Système constructif : béton cellulaire Xella avec ITI Isolation murs : laine minérale 14 cm Isolation toiture : laine minérale 40 cm Isolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cm Isolation de l&rsquo;enveloppe : U  inférieur/égal 0,15W/m2K Menuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triple vitrage Uw mise en œuvre inférieur/égal 0,85W/m2K Besoins de chauffage PHPP : inférieur/égal 15KWh/m2.an Besoins totaux en énergie primaire PHPP : inférieur/égal 120kWh/m2.an Test d&rsquo;étanchéité à l&rsquo;air n50 :  inférieur/égal 0,6 h-1 Ventilation : VMC double flux rendement supérieur/égal 0,75%    P inférieur/égal 0,45W/M3/h Chauffage : bouches chauffantes Chauffage d&rsquo;appoint : poêle à granulés (option) ECS : Ballon thermodynamique Coût : hors panneaux solaires entre 1 800 et 2 200 euros/m2 (avec panneaux solaires : entre 2 200 et 2 600) TY eco2 ZA La Touche &#8211; 35890 Bourg des Comptes Tél : 0299521438 &#8211; contact@tyeco2.com www.tyeco2.com
Il y a 4 ans et 160 jours

11ÈME ÉDITION Trophée de la vitrification : PLASTOR RÉCOMPENSE LES PLUS BEAUX CHANTIERS EN VITRIFICATION PARQUET 2019

Comme chaque année, la remise des trophées de la Vitrification Plastor est l’occasion de distinguer des chantiers réalisés par des professionnels du parquet, partenaires de la marque. L’aspect technique et décoratif du chantier, mais également la qualité du travail et le savoir-faire artisanal sont pleinement pris en compte.Les parquets de ces chantiers d’exception profitent en matière de protection des performances des produits et systèmes Plastor. Les lauréats primés pour cette 11ème édition sont : • 1er Prix : La Grande Halle du Wip à Colombelles (14), réalisée par l’entreprise Les Sens du Bois (50), • 2ème Prix : La mairie de Plourin-Lès-Morlaix (51), réalisée par l’entreprise Corre ponçage SAS (29). • 3ème Prix : Une maison de particulier Béarnaise (64), réalisée par l’entreprise Esteves (64). &nbsp; 1ER PRIX : La Grande Halle du Wip à Colombelles (14) Entreprise Les Sens du Bois (50) Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT : Gérants de l’entreprise Les Sens du Bois (50) La rénovation de La Grande Halle du Wip à Colombelles, édifice du patrimoine industriel, intègre principalement du béton et du bois, avec 1 600 m2 de parquet ainsi que 6 escaliers de 40 marches qui ont été poncés et vitrifiés par la société Les Sens du Bois. Partenaires depuis plus de 10 ans avec Plastor, Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT, gérants de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets et d’escaliers, ont utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet. « Nous sommes arrivés sur ce chantier grâce à la recommandation de la société Gouelle menuiserie à Sartilly (50) qui a remporté l’appel d’offre et réalisé la pose des planchers. Notre entreprise a réalisé le ponçage et la vitrification, donc toutes les finitions sur des parquets traditionnels en Douglas ainsi que sur des panneaux en contreplaqué avec une couche de massif en pin blanc. Nous devions également vernir les lisses des garde-corps des escaliers pour les protéger. La rénovation de ce bâtiment industriel exigeait le respect de normes de qualité environnementale, d’où l’importance du choix de produits à faible émissivité. Dans ce même souci, il a été décidé que les poteaux et dessous des couloirs apparents resteraient bruts. Nous avons dû tenir les délais avec la complexité habituelle, en organisant nos zones de travail au mieux afin que tous les autres artisans et corps de métier puissent avancer rapidement. Pour ce faire, nous avons mobilisé toute notre équipe, à savoir 5 personnes. Parfois mon père et un de ses collègues nous ont rejoints, nous étions alors 7. Nous sommes parvenus à réaliser les finitions en deux semaines de travail en tout. Comme il s’agissait de parquet neuf, la matière était assez agréable à travailler. Grâce aux produits Plastor dont nous apprécions la qualité depuis maintenant 12 ans, nous avons aisément pu évaluer le temps de travail de la manière la plus précise qui soit. Pour répondre aux prérequis d’émissions de COV très limitées, nous avons choisi d’utiliser l’huile Aquanat, très faible en émissivité de solvants avec seulement 25 g de COV/L. Pour durcir la couche de ces produits assez maigres, nous avons opté pour le DUOPUR-T3 mat, compatible avec l’huile Aquanat, qui avait été validé par le service technique de Plastor. Le suivi et le relationnel que nous entretenons avec les équipes de Plastor sont pour beaucoup dans notre réussite. » &nbsp; LES PRODUITS PLASTOR UTILISÉS POUR LA GRANDE HALLE DU WIP Huile AQUANAT L’huile pour parquet monocomposant Aquanat de Plastor offre une excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense. Elle conserve l’aspect naturel du bois brut tout en le mettant en valeur. Facile d’utilisation, elle ne laisse pas de film visible et sèche en 1 à 2 h seulement entre 2 couches. Elle s’applique ainsi sans lustrage en 3 couches dans la journée et sans essuyage. Son odeur n’est pas gênante, elle dégage seulement 25 g/L de COV. Disponible en 2 effets : mat et effet brut. Rendement : 15 m2/L par couche Existe en 1L, 5L et 10L &nbsp; Vitrificateur DUOPUR-T 3 Vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour pièces à fortes contraintes et lieux publics, le DuoPurT3 de Plastor est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il est adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences. Appliqué directement sur bois brut, il permet de conserver la tonalité claire des bois. Il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant. Rendement : 10 m2/L par couche Existe en 5L (Mélange Résine 4,5L + durcisseur 0,5L) et 10L (Mélange Résine 9L + durcisseur 1L) &nbsp; 2ÈME PRIX : La mairie de Plourin-lès-Morlaix (51) Entreprise Corre Ponçage SAS (29) Michel CORRE Gérant de l’entreprise Fondée en 1957, Corre Ponçage est une entreprise familiale, spécialisée de père en fils, installée à Brest. Forte de ses 63 ans d’expérience, elle effectue la pose et l’entretien de parquets. « Nous exerçons notre activité principalement auprès de particuliers. Il est assez rare que nous travaillions pour des collectivités. Dans le cas de la mairie de Plourin-lès-Morlaix, nous avons obtenu le chantier par la municipalité, qui connaissait la qualité de notre travail. Ce programme de mairiemédiathèque avait fait l’objet d’un concours d’architecture brillamment remporté par Philippe Madec en 1994. Notre intervention a surtout concerné la salle du conseil municipal. Le chantier représentait environ 200 m2 de parquet en chêne. Il s’agissait de la rénovation d’un parquet existant qui avait déjà été entretenu quelques années auparavant. La salle ayant diverses fonctions, le parquet avait subit des dommages. Il était rayé à cause des tables, abimé par le passage et avait essuyé quelques problèmes d’humidité liés à la condensation près des baies vitrées. Nous avons réalisé le ponçage et la vitrification en 3 couches. Nous étions seuls sur le chantier, la rénovation a duré une semaine. Nous avons d’abord utilisé un fond dur universel puis 2 couches de DUOPUR-T3, Sur conseil du service technique Plastor, et pour un obtenir un aspect mat très profond, nous avons appliqué une première couche satinée puis une seconde mate. Nous collaborons avec Plastor depuis toujours. Leurs produits et les relations que nous entretenons avec les commerciaux nous donnent entière satisfaction. Mes enfants reprennent l’entreprise et eux aussi sont ravis. » &nbsp; 3ÈME PRIX : Maison de particulier Béarnaise (64) Entreprise Esteves (64) Roger ESTEVES Gérant de l’entreprise Roger Esteves a commencé à travailler dans l’entreprise de son père en 2012 avant de reprendre seul la société. Il réalise la pose de parquets, le ponçage et la vitrification, ainsi que la pose de serrurerie, de menuiseries, de placards et de volets, le plus souvent pour des particuliers. Pour la rénovation du parquet de cette maison traditionnelle typique du Béarn, les produits Plastor ont été utilisés. « L’un de mes fournisseurs m’a recommandé auprès du propriétaire de la maison qui engageait une rénovation générale. Je devais rénover 100 m2 de parquet en pin ainsi qu’une petite partie en chêne, cela concernait un étage entier et un escalier. La première fois que j’ai vu le parquet, il était en assez bon état, seulement quand je suis revenu pour travailler, il avait été abimé et sali par les modifications effectuées par les plaquistes au niveau des cloisons. Comme rien n’avait été protégé, il y a eu beaucoup de plâtre à enlever. J’ai dû composer avec les plombiers durant le chantier. Mon père est venu en renfort, nous avons effectué des réparations de dégâts causés par les plaquistes. Le chantier nous a pris une bonne semaine en continu. Le client tenait à un aspect satiné si bien que nous avons d’abord réparé et poncé le parquet puis nous avons appliqué un fond dur universel PRIM’SO et 2 couches de DUOPUR-T3 satiné qui donne un bel aspect ciré. Je connais bien les produits Plastor car j’ai toujours travaillé avec la marque, comme mon père le faisait depuis des décennies. Nous sommes enchantés par leurs produits et leurs conseils. » &nbsp; LES PRODUITS PLASTOR UTILISÉS POUR LA MAIRIE DE PLOURIN-LÈS-MORLAIX ET LA MAISON BÉARNAISE Primaire PRIM’SO Doté d’un haut pouvoir pénétrant qui lui permet de former une base d’accrochage idéale pour la finition, le fond dur universel PRIM’SO est compatible avec tous les vitrificateurs Plastor (phase aqueuse comme solvant). Sa fonction bouche-pores neutralise les anti-oxydants pour assurer le parfait séchage de tous les vitrificateurs parquet. D’un grand confort d’utilisation, PRIM’SO sèche rapidement et sans odeur gênante. Par ailleurs, il donne une légère couleur miel au parquet et convient pour des bois neufs ou anciens dans tous types d’essences. Rendement : 10 m2/L par couche Existe en 1L, 5L et 10L &nbsp; Vitrificateur DUOPUR-T 3 Le DUOPUR-T3 est un vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour pièces à fortes contraintes et lieux publics. Constitué d’un mélange 90/10, il est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il permet de conserver la tonalité claire des bois lorsqu’il est utilisé directement sur bois brut. Il est parfaitement adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences. Enfin, il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant. Rendement : 10 m2/L par couche Existe en 5L (Mélange Résine 4,5L + durcisseur 0,5L) et 10L (Mélange Résine 9L + durcisseur 1L)
Il y a 4 ans et 167 jours

Eclisse 40, huisserie invisible et architecturale

ECLISSE 40, une finition pensée dans les moindres détailsECLISSE 40 est une huisserie pour la pose d'une porte battante affleurante laissant apparaître le cadre en aluminium. D'un côté, des lignes géométriques donnent de la profondeur et de l'autre, la porte affleurante se fait élégante et discrète. ECLISSE 40 est une nouveauté absolue sur le marché, née de l'idée de deux architectes italiens, Lorenzo Ponzelli et Francesco Valentini. « Tout a commencé avec le sentiment qu'il manquait quelque chose dans le monde de la porte. Quelque chose qui ferait évoluer le concept de la porte d'intérieur : faire de l'invisible, une visibilité subtile sans négliger la fonctionnalité et la praticité. La perspective d'ECLISSE 40 a été une révélation » confient, les deux designers.Ce nouvel archétype permet de regarder la porte d'intérieur sous un autre angle. La structure évasée du cadre en aluminium se décline en quatre finitions : brut avec primaire, bronze clair, bronze foncé et bronze graphite. Cette porte battante s'associe parfaitement avec le design minimaliste de la collection Syntesis®.« Il y a six ans la collection Syntesis® innovait déjà dans le domaine de la porte à galandage et de la porte battante. De nouveau, avec l'huisserie ECLISSE 40, Eclisse révolution la conception des portes invisibles. La mise en avant du cadre en aluminium est une approche encore inexistante sur le marché Français. ECLISSE 40 reflète le design italien et l'exigence française à tous points de vue et fait bouger les lignes de la porte d'intérieur. », explique Olivier Guilliec, Directeur commercial d'ECLISSE France.Les caractéristiques techniques d'ECLISSE 40Compatible avec les cloisons en plaques de plâtre d'épaisseur finie de 100 mmLargeur de porte : de 616 à 1016 mmHauteur de porte standard : 2040 mmHauteur sur-mesure disponible : de 1650 à 2700 mmPour plus d'informations : télécharger la brochure
Il y a 4 ans et 168 jours

Peinture radiateur Oxi pour réchauffer les intérieurs avec style

Bien au chaud, bien chez soi... Dernière ligne droite pour peaufiner quelques détails avant de prendre nos quartiers d’hiver. Les radiateurs ne sont pas forcément « top of the list » lorsque l’on pense déco ou rénovation et pourtant il est simple de leur offrir un coup de frais ou de simplement les habiller de couleur pour qu’ils se fondent dans le décor tout en étant protégés et assurés de durer mieux esthétiquement.Pour la partie classique, Oxi a mis au point « Peinture Radiateur Fonte et Acier »Composés de fonte, les radiateurs anciens nécessitent une attention particulière :La fonte garde la chaleur et la peinture subit des contraintes fortes avec les variations de températureLa fonte offre une surface poreuse et rugueuse sur laquelle l’adhérence est difficilePeinture Radiateur Fonte et Acier intègre la Rustol Technology et donc du Rustol dans sa composition ce qui lui confère de nombreuses qualités :Une adhérence parfaite et une application simpleUn très bon garnissant qui pallie la porosité du matériau et offre ainsi une finition très couvrante avec un beau tendu et un rendu bien uniformeUn film qui vit au rythme des variations de température sans s’écailler avec une garantie de 5 ans contre l’écaillageGrâce à sa composition technique pointue qui intègre des résines de haute qualité, la finition ne nécessite pas l’application préalable d’un primaire.Pour la partie moderne, oxi a développé « Peinture Radiateur Convecteurs et Tuyaux »Une peinture qui apporte durabilité et esthétique à des matériaux modernes :Une excellente adhérence qui permet à la finition d’être appliquée sans primaire préalableUne résistance forte : grâce à son film souple qui résiste aux chocs thermiques, la peinture respire en suivant les variations de température et ne s’écaille pas. La qualité des résines lui permet aussi de résister aux chocs de la vie quotidienneUne finition durable qui vieillit bien :Grâce à la technologie « Gliss Protect », et ses additifs qui permettent à la poussière de glisser sur le radiateur sans s’agglomérer et sans former de paquets disgracieux.Grâce à des pigments ciblés qui apportent une protection anti corrosion indispensable pour les convecteurs en acier dans les pièces humidesSouvent les radiateurs blancs finissent par jaunir, grâce à des résines réticulantes, le film de Peinture Radiateur Convecteurs et Tuyaux forme un maillage souple et résistant au jaunissement dû à la chaleur et aux UV.Atout environnementLes résines très spécifiques intégrées dans les 2 peintures radiateurs d’Oxi permettent au radiateur d’assurer une diffusion optimale de la chaleur dans la pièce.
Il y a 4 ans et 176 jours

La RE 2020 en trois objectifs

Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont présenté les derniers arbitrages autour de la RE 2020. «&nbsp;Il y aura un monde d’avant et un monde d’après la RE 2020.&nbsp;» C’est par cette phrase que Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a débuté la présentation de la nouvelle réglementation environnementale. Toujours prévue à l’été 2021. La ministre a rappelé que cette loi est «&nbsp;une étape décisive pour tout ce qui sortira de terre&nbsp;». Et Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, de poursuivre&nbsp;: «&nbsp;Cela représente un quart du parc français d’ici 2050&nbsp;». Durant la conférence de presse, les deux ministres ont réaffirmé la trajectoire de la RE 2020. Cette dernière se découpe ainsi en 3 objectifs. Objectif 1&nbsp;: «&nbsp;Des bâtiments qui consomment moins et utilisent des énergies moins carbonées&nbsp;» Pour atteindre cet objectif, la RE 2020 prévoit un abaissement de 30 % des ambitions du Bbio version RT 2012 pour le logement collectif et individuel. «&nbsp;C’est ambitieux, mais réaliste&nbsp;», déclare Barbara Pompili. La notion de besoin de froid rentrerait désormais dans le calcul, afin de répondre à la multiplicité des épisodes caniculaires [voir détail dans l’objectif 3]. Concernant le volet énergétique, le gouvernement compte sortir de l’énergie fossile dès 2024. «&nbsp;Il faut que l’énergie utilisée soit la plus décarbonée possible.&nbsp;» Ainsi, un seuil maximal d’émissions de gaz à effet de serre des consommations d’énergie est fixé. En maison individuelle, le seuil sera fixé à 4 kg CO2/m2/an dès l’entrée en vigueur de la RE 2020. Pour le collectif, le seuil est aménagé à 14 kg CO2/m2/an en 2021, puis 6 kg CO2/m2/an à partir de 2024. Ces seuils excluront de fait des systèmes utilisant exclusivement du gaz, «&nbsp;mais permettront le développement de solutions innovantes, y compris hybrides&nbsp;». Enfin, le gouvernement entend empêcher le retour massif à l’utilisation de radiateur électrique (convecteur à effet Joule) à travers un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. Objectif 2&nbsp;: «&nbsp;Ménager une transition progressive vers des constructions bas-carbone, qui utiliseront très largement le bois et des matériaux biosourcés&nbsp;» De la fabrication des matériaux à la conception, en passant par l’exploitation et la démolition, “l’Analyse du cycle de vie (ACV) dynamique simplifiée” imposerait des résultats, en termes d’impact carbone. « C’est une exigence climatique impérieuse, explique Emmanuelle Wargon. Les bétons bas carbone, les constructions mixtes et les matériaux biosourcés seront avantagés. » D’ailleurs, le gouvernement compte soutenir la filière bois et biosourcés. Et annoncera de nouvelles initiatives dans cette trajectoire très prochainement. La ministre parle même de « généraliser les maisons à ossature bois d’ici 2030 ». Concernant les exigences en termes d’impact carbone, l’indicateur en cycle de vie, mesuré en kg CO2/m2 de surface de logement, évolue. En corrélation avec la stratégie nationale bas carbone, la réglementation prévoit de diminuer ce seuil maximal de 30 % à 40 % par rapport au niveau de référence actuel. Et en fonction de la typologie du bâtiment. Avec un palier de – 15 % en 2024 et &#8211; 25 % en 2027. Objectif 3&nbsp;: «&nbsp;Des bâtiments plus agréables en cas de forte chaleur&nbsp;» Avec la trajectoire actuelle, le réchauffement climatique est bien installé. Les épisodes caniculaires se manifestent de plus en plus. Avec pour base une météo similaire à la canicule de 2003, l’indicateur de confort d’été sera calculé lors de la conception du bâtiment. Exprimé en degré.heure (DH), ce nouvel indice disposerait d’un seuil maximal de 1 250 DH. Une donnée qu’il sera interdit de dépasser et valable partout en France. Des ajustements seront, malgré tout possibles, pour le Sud de la France. La RE 2020 établirait aussi un seuil bas de 350 DH. Taux à partir duquel des pénalités s’appliqueront dans le calcul de la performance énergétique. Enfin, Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont annoncé la création d’un label d’Etat optionnel pour les constructions plus ambitieuses que la RE 2020. Dédié à ceux qui souhaitent aller plus vite et plus loin, il pourrait être accompagné d’aides et avantages fiscaux. Aucune information supplémentaire sur les objectifs et les ambitions de ce label n’a été donnée. La RE 2020 sera soumise à consultation dès la semaine prochaine auprès du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique (CSCEE).
Il y a 4 ans et 177 jours

L'enveloppe des bâtiments : des perspectives concrètes pour une démarche de qualité globale

De nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation.Après avoir pointé du doigt les aspects à considérer et à approfondir concernant la qualité de l’enveloppe, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, dans ce 3ème volet, à proposer des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité et ce, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning », de l’apport du numérique et de l’automatisation des mesures et des vérifications.Le commissioning, un suivi de qualité depuis la programmation jusqu’à l’exploitationLe commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. De plus, il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels.Le GTQE déplore des freins au développement de cette méthodeLe cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitationLe facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultatEnfin, trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualitéPar ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction2), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Rappelons à ce titre qu’une étude du Lawrence Berkeley National Laboratory3 estime que si les gains en économie d’énergie s’échelonnent de 0,21 à 2,05 $/m², les gains indirects (économies en travaux modificatifs ou curatifs, coûts de maintenance…) peuvent s’élever jusqu’à 74,9 $/m² !« Le commissioning s’impose dans le cadre de la démarche de qualité du PROJET. La démarche représente un investissement en amont pour prévenir des non-qualités en aval et pour assurer une période de garantie fluide ainsi qu’une valeur perçue élevée du PROJET.Le commissioning doit être interprété comme la mise en œuvre d’un outil de management de la qualité totale, reposant sur des processus de validation intégrée durant tout le cycle de vie du bâtiment, et pour le moins, sur toute la durée du PROJET, depuis la programmation initiale jusqu’à sa livraison, avec l’intégration en option de la phase d’exploitation sur les premières années. Par voie de conséquence, les attendus du commissioning et la création de valeur qui en découle sont la délivrance d’une validation d’un bâtiment, basée principalement sur l’évaluation en continu de la performance et de la conformité de son enveloppe et de ses équipements techniques. » Edward WOODS, Directeur du Pôle Technique - Immobilier d’Entreprise au sein de Bouygues Immobilier.Le numérique, l’automatisation de la mesure et de la vérification au service de la qualitéPour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique.« Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. » Et de conclure : « Le numérique représente une formidable opportunité pour analyser et partager les expériences dont les réussites continueront à faire progresser l’ensemble de la filière. » Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-ÉnergivieÀ titre d’exemple, mentionnons que la société CMDL - MANASLU Ing. développe une solution innovante de mesure automatisée qui permettra de réaliser, lors de la réception des bâtiments, une vérification exhaustive des conditions de confort des occupants nécessaires aux opérations préalables de réception, et de mesurer la performance de l’éclairage artificiel, suivant un maillage des zones conforme à la norme EN 12464.Le GTQE milite activement sur 4 fondamentaux à respecter pour une RE2020 garante d’une qualité de l’enveloppeLa RE2020 doit être ambitieuse pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, avec une exigence toute particulière sur l’indicateur Bbio positionnée à RT2012-40%. Le niveau moyen des bâtiments collectifs produits entre 2012 et 2018 présente un Bbio RT2012-20%, une RE2020 avec une exigence de Bbio à RT2012-10% représenterait un recul.La consommation d’énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20%Il est nécessaire de traiter correctement les ponts thermiques. L’aspect doit être non dérogatoire au risque que le recours à la dérogation ne devienne systématique. Les avantages du traitement des ponts thermiques ne se limitent pas seulement à lutter contre le risque de condensation. Ils engendrent diminution des consommations énergétiques, des charges de chauffage, des émissions de GES, tout en améliorant le confort été comme hiver, la qualité de l’air et, enfin, la prévention des sources de désordres structurels.Il devient nécessaire d’actualiser les bibliothèques des outils de calcul réglementaire. En effet, les performances thermiques ayant évolué favorablement avec des résistances thermiques des parois courantes en hausse, l’influence des ponts thermiques devient prédominante.Les membres du Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe : Pôle ALEARISQUE, DRABER-NEFF, courtier en assurances, cabinet d’ingénierie énergétique MANASLU, société MEDIECO, Groupement du MUR MANTEAU, bureau d’études POUGET Consultants, société SCHÖCK France, Syndicat National des Bardages et Vêtures Isolées (SNBVI), Pôle FIBRES-ÉNERGIVIE.
Il y a 4 ans et 182 jours

ABUS – Des systèmes de sécurité sur-mesure dédiés aux administrations publiques

Les administrations publiques, centrales aussi bien que locales, comptent de nombreux services dont les accès sont réservés à différentes catégories de personnes. Pour organiser les flux et gérer au mieux les autorisations d’entrée, la solution la plus pertinente consiste à mettre en place des organigrammes. Fabricant et fournisseur mondial de solutions de sécurité innovantes, ABUS propose des organigrammes de cylindres de qualité, adaptés au degré de protection recherché et capables de répondre aux éventuelles extensions structurelles ou fonctionnelles d’un bâtiment. Fondée en 1924, l’entreprise familiale ABUS conçoit et fabrique des produits de haute qualité. La marque allemande met son expertise au service de trois domaines d’activité &#8211; domicile, deux roues et bâtiments, incluant les sites complexes dotés de plusieurs accès &#8211; avec toujours la sécurité comme dénominateur commun. À l’ère du renforcement de la sécurité, les organigrammes ABUS constituent une manière pour les administrations publiques d’optimiser leur politique de protection. ABUS propose une offre complète de produits de haute qualité idéale pour les collectivités, quelles que soient leurs exigences en matière de sécurité : &#8211; Cylindres de porte et organigrammes &#8211; Contrôle d’accès &#8211; Système de vidéosurveillance &#8211; Système d’alarme &#8211; Sécurisation de matériel &nbsp; Cylindres et organigrammes ABUS ABUS fourni des solutions de verrouillage exceptionnellement flexibles et offre un contrôle efficace des clés. Les différents systèmes permettent l’accès par : • Un seul passe général, ou clé principale, ouvrant tous les cylindres de l’organigramme, • Un passe partiel, ou clé secondaire, assurant l’ouverture d’un ensemble de portes, • Une clé individuelle, ne pouvant ouvrir qu’un seul accès. L’efficacité des systèmes repose essentiellement sur la façon dont est conçu l’organigramme. ABUS propose donc un accompagnement complet avec audit gratuit du site à sécuriser. Réalisé par un expert ABUS, cet audit sert à guider les administrations dans la création de leur organigramme et le choix des cylindres. Il les aide aussi dans leur projet d’extension des plans d’organigrammes. L’expertise ABUS accompagne également la mise en œuvre des organigrammes mécatroniques combinant cylindres mécaniques et cylindres électroniques. &nbsp; Des emballages de qualité Pour un gain de temps à la pose et au contrôle, les organigrammes ABUS de 9 à 100 cylindres sont livrés, sans frais supplémentaires, dans un emballage VARIO. Ce dernier est identifié par une étiquette indiquant les positions des cylindres dans l‘organigramme. Il convient à tous types de cylindres européens. Les plus : • Boîte compacte • Calages renforcés • Étiquettes de variures et repères • Clés passes dans un emballage individuel &nbsp; Cylindres mécaniques et organigrammes ABUS Sécurité maximale, gestion efficace et adaptative, gain de temps Le cylindre est au cœur de la sécurisation de toute porte ou point d’accès. Outre la solidité et la polyvalence du cylindre en lui-même, la gestion et le déploiement efficaces et pérennes du système de clés sont essentiels pour garantir sécurité, confort et flexibilité dans les bâtiments. Les cylindres mécaniques ABUS sont des produits de haute qualité, “made in Germany”, dotés d’une technologie de pointe. Ces systèmes de fermeture sont brevetés, ce qui leur confère un haut niveau de sécurité contre la reproduction illicite des clés, les extractions et autres actes malveillants. Dans cette gamme, le Modular MX ABUS se distingue par sa flexibilité. Champion de la modulation et du gain de temps, le cylindre Modular MX permet d’ajuster sur site la longueur d’un cylindre avec des éléments intermédiaires adaptables à toutes les épaisseurs de porte. Les allonges sont disponibles dans des longueurs de 5 à 40 mm, afin de moduler le cylindre facilement et sans outil. Le cylindre permet ainsi de réagir rapidement aux situations rencontrées sur site et de gagner en autonomie en s’affranchissant des problèmes de stock, car la taille du cylindre est adaptable sur l’instant avec les allonges MX. Sûr et rapide, le système Modular MX ABUS s’ajuste en quelques gestes à la longueur de cylindre souhaitée. La longueur de base de 30/30 mm est extensible, des deux côtés, jusqu’à 200 mm maximum (40/160, 100/100), ce qui assure une flexibilité maximale. Une seule vis de fixation suffit pour ajuster la longueur. L’insert anti-perçage en acier inoxydable hautement résistant et les goupilles en acier trempé à l’intérieur du cylindre offrent en série une protection élevée. L’alésage fileté modulaire en acier inoxydable assure une protection anti-extraction supplémentaire. Le système Modular MX est disponible pour les systèmes de fermeture BRAVUS, VITESS et ZOLIT ABUS. &nbsp; Cylindres électroniques ABUS Un contrôle flexible pour sécuriser les accès Les cylindres électroniques ABUS apportent une vue d’ensemble sur les accès des bâtiments : profils horaires, gestion des autorisations à distance via une application… Ces systèmes de contrôle offrent de nombreuses possibilités pour déverrouiller la porte : un code, une clé ou un badge. Avec les cylindres électroniques ABUS, les problèmes liés à la perte des clés, qui faisaient perdre beaucoup de temps, sont désormais résolus. De plus, les cylindres électroniques peuvent être étendus à tout moment (à l’instar du système mécanique modulaire), s’insérer dans un organigramme mécanique, ou  être complétés par d’autres systèmes de sécurité tels que les systèmes d’alarme ou de vidéosurveillance. Faciles à installer, les cylindres électroniques CodeLoxx à code ou à badge ABUS s’adaptent à toutes les portes. Grâce au logiciel gratuit ABUS Key Manager, la création d’organigrammes, même les plus compliqués, devient un jeu d’enfant. Le logiciel permet d’attribuer un droit d’accès personnalisé, des plages horaires d’accès, ou encore de consulter l’historique des accès. • Le CodeLoxx à code ABUS (jusqu’à 511 codes) protège efficacement contre l’intrusion, et offre un confort de vie sans clé en saisissant son code au niveau du bouton. Avec le code, il est toujours possible d’entrer, même en cas de perte de clé ou de porte qui claque. Programmer de nouveaux codes et/ou les effacer est possible à tout moment. Un code pour des artisans qui effectuent des travaux pourra donc être supprimé à la fin du chantier. Parallèlement au code d’accès, il est possible d’utiliser une clé électronique ABUS, également programmable. Les clés peuvent ainsi être dotées de droits d’entrée variables. • Le CodeLoxx Proximity ABUS fonctionne avec un badge qui, présenté devant la tête de lecture, enclenche le cylindre. Il peut être programmé à l’infini et stocker un historique des mille derniers événements.Programmer des badges utilisateurs est très simple : la clé de programmation est introduite dans la serrure, puis le badge est passé sur la tête de lecture du bouton extérieur pendant 2 secondes. Effacer ou reprogrammer des badges s’avère tout aussi facile. Comme pour les badges, plusieurs clés électroniques ABUS peuvent être programmées pour donner des droits d’entrée variables. Le CodeLoxx Proximity autorise la programmation de 511 badges ou clés ABUS. &nbsp; La mairie de Brunoy choisit ABUS pour sécuriser ses bâtiments La mairie de Brunoy, commune de l’Essonne en Île-de-France, a sollicité ABUS pour l’accompagner dans son projet de mise en place d’un centre service qui devrait se déployer sur 35 bâtiments communaux. Le projet pilote a été réalisé au sein d’un groupe scolaire comprenant une école maternelle, une école primaire et un centre de loisirs. Ce projet porte sur la sécurisation de 87 portes intérieures et extérieures. Étant déjà équipée de cylindres ABUS, la mairie a souhaité poursuivre avec les produits de la marque afin de gagner en autonomie, et a décidé d’investir dans une machine de taillage de clés (FUTURA PRO). Ainsi, le profil des clés utilisé pour les précédentes installations sera dupliqué afin de garder un modèle unique permettant une économie de temps et d’argent. Les cylindres ABUS équiperont 2 800 portes Pleinement satisfaite des produits ABUS, la commune de Brunoy envisage de déployer le projet pilote sur d’autres bâtiments, et ainsi d’équiper les 35 bâtiments communaux (soit un total de 2 800 portes). « Nous avons fait le choix de créer un centre service dans la commune pour gagner en indépendance et en réactivité. Nous avons donc fait appel à ABUS, et en sommes pleinement satisfaits lorsque nous constatons le gain de temps et l’économie que nous procurent ses solutions. Déjà équipés de cylindres ABUS pour leurs qualités, nous avons décidé d’utiliser exclusivement ces cylindres pour la réalisation et l’extension de nos organigrammes », confirme un responsable magasin de la commune de Brunoy.
Il y a 4 ans et 202 jours

Macron reconfine la France mais épargne le BTP

L'économie française peut-elle surmonter le reconfinement ? L'impact du confinement sera-t-il aussi fort qu'au printemps ?En avril dernier, mois entièrement passé sous le régime du confinement, l'activité avait chuté de plus de 30% en France.L'impact devrait être un peu moindre cette fois, les restrictions étant moins importantes, avec un télétravail généralisé autant que possible mais une activité qui se poursuivra, notamment dans les services publics, les usines, les exploitations agricoles et le BTP, a indiqué le président de la République mercredi soir.En mars-avril, "on était pris au dépourvu: on n'avait pas de masques, on n'était pas organisé, on n'avait pas les ordinateurs portables pour faire du télétravail", juge aussi Selin Ozyurt, économiste chez Euler Hermes.Cette fois, les entreprises et l'administration sont mieux préparées pour poursuivre une partie de leur activité durant le confinement, avec des protocoles sanitaires définis.Le secteur de la construction et une partie de l'industrie devraient être moins pénalisés."Par contre, pour les secteurs qui sont déjà fragilisés, comme la culture, le tourisme, là ça risque d'être un coup fatal", prévient Mme Ozyurt. Ou encore pour les commerces dits "non essentiels", dont les bars et les restaurants, de nouveau fermés durant ce reconfinement.Ces entreprises entrent en effet dans ce deuxième confinement comme des "organismes affaiblis", avait aussi prévenu le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux.Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a évalué mercredi matin l'impact d'un reconfinement strict d'un mois entre 2 et 2,5 points de PIB sur l'économie française.Un confinement est dur "mais si ça permet de raccourcir la période d'incertitude et de vraiment limiter la propagation de la maladie, l'effet final peut être moins important que d'avoir un semi-confinement comme on a maintenant pendant une période de temps extrêmement longue", avance Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Comment éviter l'effondrement de l'économie ?Avec le couvre-feu, le gouvernement avait déjà renforcé un certain nombre de dispositifs d'aide aux entreprises. Emmanuel Macron a assuré que les entreprises touchées par ce reconfinement seraient aidées.Le détail des mesures sera précisé ultérieurement par le gouvernement mais il a évoqué le chômage partiel pour ceux qui ne peuvent pas travailler, une prise en charge jusqu'à 10.000 euros des pertes des entreprises fermées ou encore un plan spécial pour les indépendants, les commerçants et les TPE.La prise en charge du chômage partiel à 85% par l'État (et l'Unedic) sera prolongée au delà du 1er novembre lorsqu'une entreprise n'a d'autre choix que de mettre tout ou partie de ses salariés en chômage partiel, a aussi déjà annoncé mardi soir la ministre du Travail Elisabeth Borne.Et Bercy travaille sur une aide fiscale pour inciter les bailleurs à réduire les loyers demandés aux entreprises, sans doute via un crédit d'impôt.Cela n'empêchera sans doute pas les faillites d'entreprises les plus en difficulté, prédit toutefois Charlotte de Montpellier car "on ne peut pas éternellement soutenir les problèmes de solvabilité des entreprises".Quel sera le coût pour l'État ?Selon Olivier Dussopt, un mois de confinement représente "10 milliards d'euros de dépenses d'intervention". Il faut notamment financer le paiement des salaires via le chômage partiel ou abonder le fonds de solidarité pour les entreprises, créé en mars.Le gouvernement avait vu large en budgétant ces dispositifs pour la première vague. Il avait provisionné 31 milliards d'euros en 2020 pour le chômage partiel, dont environ 22 milliards ont été dépensés. De même, 9 milliards d'euros avaient été prévus pour le fonds de solidarité et il en reste environ 2 milliards disponibles."Si de nouvelles mesures sanitaires devaient être prises dans les jours qui viennent, nous vous proposerons (...) d'augmenter les crédits des dispositifs de soutien à notre économie", avait indiqué lundi aux députés le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lors de l'examen du projet de Budget pour 2021.Au total, depuis le début de la crise, l'État a mobilisé près de 470 milliards d'euros, dont environ 60 milliards de dépenses effectives, le reste étant des mesures de garanties. Des dépenses qui vont creuser le déficit public cette année, attendu à 10,2% du PIB, mais qui pourrait encore augmenter si de nouveaux crédits devaient être débloqués.Castex précise le reconfinement, le masque imposé dès le primaireTélétravail massif, masque obligatoire dès 6 ans à l'école : au lendemain de l'annonce d'un nouveau confinement d'un mois au moins, Jean Castex a détaillé jeudi à l'Assemblée nationale la mesure radicale décidée par le président Emmanuel Macron pour contrer une deuxième vague de Covid-19 "sans doute plus meurtrière" que la première."Nous avions anticipé la deuxième vague", a assuré devant les députés le Premier ministre, qui prévoit un pic d'hospitalisation en novembre "plus élevé qu'en avril", lors de son intervention à l'Assemblée nationale, à l'issue de laquelle il a immédiatement quitté l'hémicycle en raison de l'attaque au couteau à Nice qui a fait trois morts.La fin des débats, réclamée par les oppositions, a été refusée par le président de l'Assemblée, Richard Ferrand. "Précisément parce que des terroristes attaquent notre démocratie, c'est l'honneur de l'Assemblée nationale de continuer à faire vivre notre République", s'est-il justifié, après avoir fait observer une minute de silence.Plus tôt dans la matinée, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait estimé à "un million" le nombre de Français actuellement porteurs du nouveau coronavirus. Et selon le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, les hôpitaux vont faire face à une situation "extrêmement difficile" dans les deux à trois semaines qui viennent, le temps que le confinement fasse ses effets.Devant les députés, Jean Castex a prévenu: "Le virus accélère, nous devons accélérer aussi", en rappelant qu'"aujourd'hui, 60% des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid, soit deux fois plus qu'il y a 15 jours"."Je n'ai cessé d'appeler à la vigilance", s'est encore défendu le Premier ministre, en estimant que "certains qui nous disent aujourd'hui que nous aurions dû agir, et plus fort, ou que nous n'en faisions pas assez, prétendaient à l'époque que nous en faisions trop". "Aucun pays n'avait prévu (que la vague) s'accélérerait de manière aussi soudaine et brutale", a-t-il également fait valoir.Télétravail massifLe nouveau confinement annoncé mercredi par Emmanuel Macron doit entrer en vigueur vendredi à 0H00 et durera jusqu'au 1er décembre, "a minima".Trois changements majeurs ont été mis en place par rapport au confinement du printemps: les écoles, collèges et lycées resteront ouverts, le travail pourra continuer, les Ehpad et les maisons de retraite pourront être visités.Première conséquence: le port du masque à l'école sera étendu aux enfants de primaire dès l'âge de 6 ans, alors qu'il était réservé jusqu'alors aux seuls élèves du collège, a annoncé jeudi le Premier ministre.Pour les travailleurs, "le recours au télétravail doit être le plus massif possible" pendant le confinement, a exhorté Jean Castex, en précisant que "dans le secteur privé, toutes les fonctions qui peuvent être télétravaillées doivent l'être cinq jours sur cinq".Mais pour le numéro un du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, la fermeture des commerces non-essentiels est "une erreur" qui risque d'entraîner beaucoup de faillites et de pertes d'emplois, et couter "entre 50 et 75 milliards d'euros de PIB".Dans son allocution, Emmanuel Macron avait indiqué que le dispositif de fermeture des commerces serait réévalué tous les quinze jours, selon l'évolution de l'épidémie.Les entreprises de l'événementiel, du cinéma et du spectacle vivant seront en outre fermées le temps du confinement, a précisé Jean Castex, selon qui suspendre ces activités "est très douloureux mais nécessaire pour assurer l'effectivité" des mesures anti-Covid."Nous autorisons le travail préparatoire aux spectacles, les répétitions, les enregistrements et les tournages afin de préparer les activités de demain", a-t-il toutefois précisé.Le prix Goncourt, qui devait être décerné le 10 novembre, ne sera remis que si les librairies sont ouvertes à ce moment-là, a annoncé jeudi le jury.Les compétitions sportives professionnelles pourront également continuer pendant cette nouvelle période de confinement, avait précisé mercredi la ministre des Sports."Colère" et "responsabilité"Après ce discours de moins d'une demi-heure, la cheffe de file des socialistes, Valérie Rabault, a adressé un "oui de colère" au reconfinement: un "oui de responsabilité" pour protéger les Français, mais une "colère" contre "l'impréparation" du gouvernement, a-t-elle fustigé. "Tout le monde peut constater que vous êtes pris de court", a complété Jean-Luc Mélenchon (LFI). "Un homme décide de tout, tout seul, entouré de ce conseil de défense hors-sol", a-t-il lancé à propos d'Emmanuel Macron.Le patron de La République en marche, Stanislas Guerini, leur a sèchement répondu: "Quand nous débattons, vous criez ; quand nous ne débattons pas, vous pleurez: régulez vos émotions, ça nous fera du bien".Le patron des députés LR, Damien Abad, a pour sa part indiqué que son groupe ne prendrait pas part au vote, "afin de ne pas ajouter des divisions au pays", en déplorant par ailleurs que "nous [n'ayons] plus d'autre choix que celui du reconfinement".Le chef du gouvernement doit encore se rendre devant le Sénat dans l'après-midi, puis tenir une conférence de presse à 18H30.Si le reconfinement est prévu sur tout le territoire national, des adaptations sont toutefois prévues pour les outre-mer, qui doivent encore être précisées par la gouvernement."Quoi que nous fassions, près de 9.000 patients seront en réanimation à la mi-novembre, soit la quasi-totalité des capacités françaises", a prévenu M. Macron, alors que les capacités de réanimation seront portées à 10.000 lits, soit un doublement du nombre initial.Réaction des professionnels du BTP aux nouvelles mesures de confinementCAPEB : Les entreprises artisanales du bâtiment plus que jamais mobilisées pour le maintien de l'activitéLes mesures de confinement annoncées hier soir par le Président de la République marquent un coup dur pour l'économie française bien que nécessaire pour la lutte contre le COVID-19. Toutefois, l'activité dans le BTP est maintenue, toujours dans le strict respect des protocoles sanitaires. Dans ce contexte, la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) se met en ordre de bataille pour aider les entreprises et les artisans du bâtiment dans l'application de ces consignes et veillera à la bonne mise en œuvre des mesures de soutien déployées par le Gouvernement.« Le Président de la République concilie la santé de nos concitoyens et la santé de nos entreprises. Oui, ce confinement est nécessaire si nous souhaitons endiguer la pandémie. Mais l'activité du BTP peut et doit continuer ! Nos entreprises sont entièrement mobilisées en ce sens. Comme pendant la première vague, le secteur démontrera à nouveau que ses petites entreprises sont responsables, agiles, promptes à maintenir l'activité. Nous ne pouvons envisager davantage de perte de chiffre d'affaires, alors que les particuliers manifestent déjà des craintes à faire venir les artisans chez eux et que l'activité de certains chantiers est à l'arrêt pour cause de cas contact au sein des entreprises. La sécurité sanitaire reste bien évidemment le mot d'ordre sur les chantiers, conformément au protocole inscrit dans le guide de l'OPPBTP. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB« Si nous sommes satisfaits que le BTP puisse continuer à travailler, nous demandons néanmoins que nos entreprises, qui subiraient une perte de chiffres d'affaire (du fait d'en refus des clients d'intervenir ou en cas de fermeture de l'entreprise du fait de cas COVID), puissent bénéficier du chômage partiel et nos chefs d'entreprises, des aides du fonds de solidarité. Nous demandons également un décalage des charges et un allongement des délais pour les marchés publics et des délais de dépôt des dossiers de qualification. Il en va de la survie de nos entreprises et de l'économie française. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 205 jours

Barrisol Normalu : Les nouveautés

Barrisol Normalu® est le leader mondial des plafonds tendus. Barrisol Normalu® allie tradition, innovation et technologie pour vous offrir les meilleures solutions pour vos murs et plafonds : acoustiques, lumineuses, imprimées, 3D et climatisées. Toutes les gammes de produits Barrisol Normalu® sont classées A+ et conformes aux normes européennes et internationales les plus strictes concernant la sécurité incendie. Ces produits contribuent au respect de l’environnement en étant 100% recyclables et certifiés Origine France Garantie. Depuis la création de l’entreprise, il y a plus de 50 ans, Barrisol Normalu® déposé plus de 100 brevets, reçu plus de 50 récompenses dans de nombreux pays.Barrisol Clim®, pour un air sain et un confort optimal, est un système de climatisation froid/chaud – Confort thermique AAA froid et AAA chaud selon la norme ISO 7730 – à travers le plafond, invisible, silencieux et homogène. Il peut être lumineux, acoustique et imprimé. Barrisol Clim®, c’est aussi la désinfection de l’air par la stérilisation UV qui permet de détruire jusqu’à 99,9% des germes, bactéries et virus. Il est conçu de 70% de matériaux recyclés. La toile Biossourcée® autant que la structure aluminium sont également 100% recyclables. Barrisol Clim® est ainsi idéal pour les lieux privés et publics (bureaux, écoles, aéroports, etc.).Barrisol Clim® a été primé à plusieurs reprises : l’entreprise a reçu le Janus de l’Industrie 2017 (France), le Solar Decathlon Middle East 2018 (Dubaï) dans le cadre d’un partenariat avec « Le projet Baitykool » pour sa climatisation invisible, silencieuse et homogène (1ère place en Développement Durable et 1ère place en Efficacité Énergétique), et l’AIT, Prix Spécial du Jury 2020 (Allemagne). Bureaux Bulthaup Koln Barrisol Clim®La société Bulthaup a choisi Barrisol Clim® pour ses bureaux. Ainsi, ils sont chauffés, climatisés et ventilées dans un silence total et sans courants d’air perceptibles. Le système Barrisol Clim® offre un confort inégalé aux employés, enveloppés par une agréable et douce sensation de fraîcheur ou de chaleur procurant un bien-être optimal. En été comme en hiver, le flux d’air conditionné effleure les parois extérieures. Les phénomènes désagréables de parois chaudes ou froides disparaissent. Un mouvement d’air naturel se crée dans le volume de la pièce, à des vitesses très lentes, quasi-imperceptibles. Il vous permet de vous débarrasser de tous les systèmes disgracieux et de libérer tout l’espace dans vos pièces.L’Ecole maternelle et le collège de la Wantzenau ornementent leurs plafonds de cadres Arcolis® Barrisol®Le bureau d'architecture DRLW a fait appel aux équipes de Barrisol Normalu® pour les salles de classe de l'école maternelle et le collège de la Wantzenau. Chaque salle de classe a été personnalisée avec une couleur spécifique et des photos adaptées (Print your Mind®) en fonction de l’âge des élèves. Dans les salles de classe maternelle, on y retrouve des images imprimées d’animaux en origami. En classe primaire, trois images représentant le passé (plumier), le futur (robot) et la nature (paysages) décorent les salles. Cette personnalisation accompagne le concept de M. Dietschy, qui souhaite que les élèves, en regardant les cadres, pensent à l’histoire et au futur tout en respectant la nature. Avec ses cadres décoratifs acoustiques Arcolis®, la solution Barrisol® offre tant aux élèves qu’aux professeurs un confort de travail optimal avec une performance jusqu’à aw : 1.0. Ces décors donnent envie d’aller à l’école. Les formats de panneaux et baffles acoustiques Arcolis® vous sont proposés à l’infini. Ils s’adaptent à tous les lieux ou supports et se parent d’un choix exceptionnel de millions de couleurs. Personnalisables à l’envie avec votre logo, votre texte ou votre visuel, les cadres Arcolis® deviennent vecteurs de communication, d’image et de bien-être. Vous pouvez nous fournir vos visuels pour votre projet sur-mesure.Avec ses produits innovants, Barrisol Normalu® vous apporte bien-être et créativité. Pour en savoir plus, visitez le site de Barrisol Normalu®. Visuels : 1-4) École Wantzenau - Architecte : DRLW 5-9) Bureaux Bulthaup Koln Barrisol Clim® - Réalisation : Barrisol® Wieler Raumkonzepte La Rédaction
Il y a 4 ans et 217 jours

Pourquoi opter pour un revêtement de sol en béton poli ?

Depuis les premières constructions, le béton fait partie des matériaux les plus privilégiés. Pour raison, il confère à une structure une solidité sans nulle pareille. Existant sous plusieurs déclinaisons, on y retrouve le béton poli. Autrefois utilisé pour les revêtements de sol industriel, il a petit à petit trouvé sa place dans les maisons et montre ses avantages dans les intérieurs résidentiels. Vous avez en charge un projet de construction ou de rénovation d’un sol domestique et vous vous demandez quel revêtement proposer à votre client. Pourquoi ne pas opter pour un revêtement de sol en béton poli ? Offrant une surface parfaitement lisse et sans joints, le béton poli est l’une des alternatives les plus intéressantes pour réussir le revêtement des sols domestiques. Découvrez dans la suite de cet article les nombreuses raisons qui font du béton poli le choix idéal pour permettre à votre client de bénéficier d’un rendu exceptionnel. Le béton poli, de quoi s’agit-il ? Comme vous le savez, il est à peine imaginable de se passer du béton dans une construction. Existant sous plusieurs formes, on retrouve parmi les plus utilisées le béton poli. Comme son nom l’évoque, le béton poli est un béton traditionnel qui a été poncé et poli à l’aide d’un ensemble d’outils diamantés dont le rôle est de lisser le grain au fur et à mesure. Il s’agit en fait d’une finition de couche bétonnée qui permet d’obtenir un aspect miroir au sol. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’utilisation du pigment, de la solution, du primaire et de la résine comme composants principaux de ce type de béton. Ils ont essentiellement pour rôle : De réduire la porosité du béton ; D’augmenter sa dureté ; De mettre en valeur les granulats. En outre, ces différents composants offrent au béton poli une adaptation facile aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une maison. Quels sont les avantages de l’utilisation du béton poli ? Le sol est la partie la plus utilisée dans une maison. Pour ce faire, un professionnel doit, en proposant un revêtement de sol, tenir compte non seulement de l’esthétique, mais aussi de l’usage qui en sera fait. Le sol doit être pratique et se prêter à l’usage quotidien. À cet effet, réaliser un sol en béton poli offre de nombreux avantages au professionnel, mais aussi aux clients. Un sol uniforme Les sols en béton poli se distinguent des autres par leur surface uniforme. En effet, ce revêtement de sol ne présente aucun joint à sa surface. Cela apporte de nombreux avantages en soi. Vous ne risquez pas, après vos travaux, d’avoir des joints endommagés ou décolorés. De plus, l’aspect uniforme est plus élégant et moins restrictif que le carrelage en termes d’aménagement et de décoration. Une large palette de coloris Un atout incontournable du béton poli est qu’il se décline en plusieurs coloris. Il présente en effet de nombreuses nuances et peut en fonction des traitements et pigments se décliner en plusieurs couleurs. Quelle que soit la décoration désirée par votre client, il y a toujours une couleur qui saura faire régner l’harmonie dans la maison. Aussi, vous ne vous gênerez certainement pas avant de trouver le design qu’il recherche. Une solution plus économique À première vue, un sol poli peut paraître plus coûteux qu’un sol en carrelage classique. Cependant, bien que ce dernier coûte moins cher au mètre carré, son prix final est en réalité plus élevé que celui d’un sol poli. Vous le savez certainement, la pose d’un carrelage requiert des suppléments comme : les joints, la colle, la pose de la chape. Tout ceci augmente son coût de revient. Il vaut mieux alors proposer à votre client un sol en béton poli dans lequel vous y mettrez des joints si tant est ce qu’il souhaite.
Il y a 4 ans et 219 jours

8 morts et 10 blessés graves dans l'effondrement d'un immeuble à Lagos au Nigeria

"Un immeuble de trois étages s'est effondré hier (dimanche)", a expliqué à l'AFP Yemisi Shodipo, le responsable de la communauté Ikoyi-Obalende, un quartier populaire sur les îles de Lagos."Huit personnes ont perdu la vie, et de nombreuses autres ont été blessées", a-t-il ajouté."Huit corps sans vie, six hommes adultes et deux femmes, ont été sortis des décombres", ont annoncé de leur côté les secours de Lagos sur Twitter, ajoutant qu'il y avait 10 blessés graves qui avaient été transportés à l'hôpital. Des dizaines de personnes étaient venues assister aux opérations de déblayage, qui devraient durer toute la journée de lundi.Une pelleteuse sortait des gravats des tas de ferrailles et de grands échafaudages en bois, brisés dans l'effondrement, dont les causes ne sont pas encore établies."L'immeuble a commencé à s'affaisser et personne n'a pu s'enfuir, personne", raconte Femi Abalenawa, témoin de la scène. "Les secours ne sont pas arrivés tout de suite, ce sont les habitants d'Obalende qui sont allés les aider à sortir de là".L'effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où des millions de personnes vivent dans des immeubles délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée.En juillet dernier, treize personnes sont mortes à Jos dans le centre du Nigeria lorsqu'un immeuble résidentiel de trois étages s'est effondré après des pluies torrentielles.En mars, 20 personnes sont mortes dans l'effondrement à Lagos d'un immeuble qui abritait une école maternelle et primaire.
Il y a 4 ans et 219 jours

Décret tertiaire : un projet d'arrêté "valeurs absolues" mis en consultation

REGLEMENTATION. Un nouveau projet d'arrêté lié au décret tertiaire vient d'être mis en consultation jusqu'au 28 octobre 2020. Il propose une définition des seuils d'exigence, en valeur absolue, pour les bureaux-services publics, établissements d'enseignement primaire et secondaire et du secteur de la logistique du froid.
Il y a 4 ans et 239 jours

Quels sont les aspects essentiels de l'enveloppe d'un bâtiment pour garantir sa performance énergétique ?

Les communications sur la performance énergétique des bâtiments se multiplient ces derniers mois (propositions de la convention citoyenne pour le climat, appel du Haut Conseil pour le Climat, annonces gouvernementales…).Pour ce Groupe de Travail du Pôle de compétitivité Fibres Energivie, une enveloppe constituée d'une isolation homogène et de ponts thermiques traités efficacement permet de diminuer considérablement la consommation énergétique. Les usagers voient ainsi leur "reste à vivre" augmenter. D'ailleurs, selon une étude menée par FLIR Systems, les ménages français gaspillent 11,5 milliards d'euros chaque hiver en raison d'une mauvaise isolation (401 € en chauffage pour un foyer moyen en France). De même, selon l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), 6,8 millions de personnes se trouvent en situation de « précarité énergétique », c'est-à-dire que leur facture énergétique pèse pour plus de 8 % de leur revenu. Enfin, la rénovation des passoires énergétiques supposerait une économie moyenne dans les dépenses des ménages à hauteur de 1.100 €/an, soit environ l'équivalent d'un Smic net par an. Le dispositif prévu par la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, dite loi MOLLE, permet au bailleur qui réalise des travaux d'économie d'énergie dans les parties privatives communes d'un bâtiment, de demander aux locataires une « contribution pour le partage des économies de charges ». Cette contribution figure dans la quittance sur une ligne spécifique appelée communément « 3ème ligne de quittance ». Ainsi, le bailleur dispose de revenus supplémentaires pour financer les opérations de rénovation futures destinées à réaliser des économies d'énergie. Celles-ci sont évaluées selon une méthode de calcul conventionnel de la consommation d'énergie résultant d'une étude thermique (dite réglementaire), et servent de base au calcul de la contribution demandée au locataire (avec un plafond fixé par la loi à 50% des économies d'énergies). Cependant, pour le Groupe de Travail, il s'avère primordial de rappeler que cette méthode de calcul comporte des incertitudes sur la représentativité réelle des consommations. Les bailleurs sociaux s'exposent alors au risque de devoir faire face à des situations conflictuelles avec : Une économie d'énergie non atteinte, ne permettant pas de concrétiser la réduction de charge escomptée ; Une 3ème de quittance injustifiée aux yeux des locataires ; Un montant de loyer sensiblement identique, voire en augmentation ; Une possible diminution du reste à vivre des foyers induisant une croissance des impayés pour le bailleur social ayant engagé des travaux. Cette possibilité offerte aux bailleurs représente un levier financier important, mais peut rapidement devenir contreproductive lorsque les méthodes de calcul ne sont pas représentatives des performances réelles du bâtiment après travaux. Ainsi, la difficulté récurrente à estimer précisément le gain énergétique, et à garantir la performance énergétique d'un projet de réhabilitation demeure un obstacle majeur pour définir avec assurance les économies atteintes en exploitation. Le bailleur social reste sous le joug d'une contre-référence tant énergétique que financière, pouvant aller jusqu'à hypothéquer sa capacité financière à poursuivre sa stratégie de rénovation sur le moyen terme.« Il semble que notre monde actuel ait pris conscience des enjeux d'aujourd'hui mais également ceux de demain. Cela est d'autant plus précieux que cette prise de conscience émane directement des citoyens. Il est donc primordial que les décisions, qui se prennent actuellement, positionnent le curseur au bon endroit. La rénovation des bâtiments existants est le levier majeur d'un des secteurs les plus énergivores de notre société. C'est en ce sens qu'elle doit être appréhendée plus en profondeur que par le passé : promouvoir et favoriser très en amont une Isolation Thermique par l'Extérieur « durablement » pérenne. Des garde-fous doivent être conservés, renforcés, intégrés à notre réglementation, mais la démarche doit aller plus avant en faisant de la mise en œuvre un point clé. Nous devons faire de l'accompagnement et la formation professionnelle aux métiers de l'ITE, l'un des socles de nos ambitions… » -Stéphane Lambert, Président du SNBVILa valeur « verte » des logements Au-delà des conséquences positives sur le reste à vivre des foyers, une enveloppe de qualité permet également de maintenir, voire d'augmenter la valeur patrimoniale d'un bien, dite la « valeur verte » des logements. En 2018, les notaires ont indiqué que les maisons de classe F-G se sont vendues, en moyenne, de 6 à 19 % moins cher que les maisons de classe D. A contrario, celles de classe A-B affichent, en moyenne, un prix de 5 à 11 % supérieur à celles de classe D.Les enjeux liés à la future RE2020"Afin de garantir une qualité homogène de l'enveloppe du bâti depuis la conception, la réalisation et pendant l'exploitation du bâtiment, il est nécessaire d'utiliser des indicateurs réglementaires ambitieux dans la prochaine RE2020. Par exemple, l'isolation en rénovation est un concentré de cas particuliers. Il convient donc d'être en mesure d'évaluer les singularités alors que la bibliothèque RT actuelle est à vocation générique ! Il est nécessaire de mettre en place des garde-fous cohérents avec les objectifs ambitieux de performance en exploitation pour réussir la transition énergétique des bâtiments. Pour les opérations de constructions neuves, les méthodologies d'évaluation des déperditions thermiques laissent toujours place à des approximations favorables à l'adoption de solutions techniques peu performantes sur le plan thermique, privilégiant une rationalisation financière des projets. Ainsi, nombre de solutions « optimisées » induisent en réalité des déperditions thermiques notables dégradant de plus de 50 % les Uparois, sans générer la moindre alerte de non-conformité réglementaire. Ces bâtiments neufs prétendant atteindre une cible de besoin de chauffage à hauteur de 30 kWh/m².an seront plutôt, en réalité, à des niveaux proches de 50 kWh/m².an, générant des surcoûts en exploitation, et des risques pour le confort et la santé des occupants" (cf. CP précédent du Groupe de Travail sur la Qualité de l'Enveloppe). -David Corgier, cabinet d'ingénierie énergétique MANASLUDans le cadre de l'élaboration de la future RE2020, le Groupe de Travail souhaite appuyer les priorités suivantes concernant les indicateurs réglementaires : Le besoin Bioclimatique (Bbio) doit être équivalent à : standard RT2012 - 40 % ; La Consommation d'énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20 % (et suppression de toute dérogation) ; Les seuils pour limiter les ponts thermiques doivent être conservés voire renforcés ; Réintroduction de bibliothèques de bases de données de ponts thermiques mises à jour à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles ; Mise en place d'un suivi de la performance énergétique. Dans certains cas, une procédure de commissionning doit être rendue obligatoire (petite enfance, EHPAD, santé, éducation…).Pour le Groupe de Travail qui milite en faveur d'une qualité homogène de l'enveloppe du bâtiment, il est impératif : d'adopter une approche globale pour l'efficience des opérations (coût global, 3ème ligne de quittance, reste à vivre, durabilité…). de conserver et introduire des indicateurs et des garde-fous cohérents dans la RE2020 pour la construction neuve et adapter la règlementation à la rénovation (Bbio, Cep, garde fous sur les ponts thermiques, Bases de données actualisées, méthode de commissionning). de garantir les moyens de la rénovation et de la construction neuve : mettre en place des obligations de moyens mais surtout de résultats associés à une évaluation objective de la performance (réelle et vérifiée).
Il y a 4 ans et 243 jours

Ecoles résilientes 1/5 : dans le Nord, Haubourdin, premier de la classe énergétique

Réceptionnée juste avant la rentrée après 9 millions d’euros de travaux sous la maîtrise d’œuvre de Relief Architectes, la nouvelle école primaire d’Haubourdin affiche les performances d’un bâtiment à énergie positive. La commune se félicite d’avoir osé un marché public global de performance, salué en 2018 par un trophée de la commande publique.
Il y a 4 ans et 246 jours

RE 2020 : les acteurs de la filière gaz alertent sur l'approche retenue concernant le confort d'été

S'il est largement admis que la RT2012 a permis de grandes avancées, son point faible est et restera sur le confort d'été avec des bâtiments notoirement inconfortables en période de fortes chaleurs, donnant aux occupants l'impression de vivre, de leurs mots, dans une cocotte-minute. La RE2020 donne l'occasion de corriger cette faiblesse, encore faut-il que le problème soit pris dans le bon sens en traitant la cause à la base.Confort d'été : de quoi parle-t-on ?Après de nombreuses tergiversations, c'est finalement le critère des « Degrés Heures » d'inconfort (DH) qui a été retenu par l'administration. Ainsi, pour qu'un bâtiment ait un confort d'été acceptable, ce critère doit être inférieur à 350. Au-delà, le bâtiment est augmenté d'une consommation de climatisation fictive...Approche pour le moins étonnante et les incohérences ne s'arrêtent pas là. Pour mener son analyse, le Groupe modélisateur a en effet travaillé sur des bâtiments RT 2012 à l'inconfort d'été manifeste si bien que 80% des bâtiments examinés se retrouvent classés « inconfortables » (> à 350°h) et se voient automatiquement affecter une consommation supplémentaire de climatisation fictive.« Affecter une consommation de climatisation fictive à des bâtiments inconfortables s'apparente au mieux à un palliatif et ne permet en rien de traiter la cause du problème liée au bâti. Il faut impérativement axer les efforts sur la conception des logements, dans une démarche prioritaire de bioclimatisme et tester des bâtiments spécialement conçus pour le RE2020 sur le respect de ce critère DH. »-Florence Lievyn, Déléguée générale de CoénoveEn outre, les consommations de climatisation fictives ont volontairement été prises comme supérieures à ce qu'elles seraient avec un système de climatisation réel. De là à pousser les concepteurs à recourir à un système de climatisation active moins impactant pour le Cep du bâtiment (coefficient d'énergie primaire qui représente la consommation conventionnelle d'énergie primaire) que le recours à la climatisation fictive, il n'y a qu'un pas.Mais pourquoi tant d'émoi ?L'approche proposée par l'administration présente 2 risques majeurs :Le concepteur pourrait faire le choix de la facilité consistant à installer un système actif de climatisation au détriment d'une intelligence de conception en amont, ce qui serait pleinement contradictoire avec la recherche d'efficacité énergétique mais répondrait tout autant aux attentes de la RE,Un droit à consommer supplémentaire pour les usages dits traditionnels pourrait voir le jour dès lors que la mise en place de systèmes passifs (brasseurs d'air...) permet de passer sous la barre de 350°h et s'établir à hauteur des consommations de climatisation fictive, soit environ 10kWhep/m².an.Ce desserrement permettrait aux systèmes les moins performants de respecter les seuils réglementaires, tout en n'empêchant nullement l'utilisateur final de rajouter par la suite une climatisation mobile, conduisant ce logement à une surconsommation manifeste contre toute logique d'efficacité énergétique...« La RE2020 doit pousser à la conception bioclimatique et mettre en avant l'intelligence de conception. Il n'est pas normal qu'à ce jour, un bâtiment traversant ait le même traitement qu'un logement qui ne l'est pas. Il faut revoir les règles liées au confort d'été et si le Cepmax devait tenir compte des consommations de climatisation, cela ne pourrait s'entendre que dans les zones climatiques les plus chaudes où la climatisation est absolument indispensable. »-Florence Lievyn, Déléguée générale de Coénove
Il y a 4 ans et 246 jours

La climatisation fictive ne peut être une réponse acceptable dans la RE2020

A l&rsquo;heure où la concertation sur la RE 2020 touche à sa fin, Coénove alerte sur l&rsquo;approche retenue concernant le confort d&rsquo;été. S&rsquo;il est largement admis que la RT2012 a permis de grandes avancées, son point faible est et restera sur le confort d&rsquo;été avec des bâtiments notoirement inconfortables en période de fortes chaleurs, donnant aux occupants l&rsquo;impression de vivre, de leurs mots, dans une cocotte-minute. La RE2020 donne l&rsquo;occasion de corriger cette faiblesse, encore faut-il que le problème soit pris dans le bon sens en traitant la cause à la base. Après de nombreuses tergiversations, c&rsquo;est finalement le critère des « Degrés Heures » d&rsquo;inconfort (DH) qui a été retenu par l&rsquo;administration. Ainsi, pour qu&rsquo;un bâtiment ait un confort d&rsquo;été acceptable, ce critère doit être inférieur à 350. Au-delà, le bâtiment est augmenté d&rsquo;une consommation de climatisation fictive&#8230; Approche pour le moins étonnante et les incohérences ne s&rsquo;arrêtent pas là. Pour mener son analyse, le Groupe modélisateur a en effet travaillé sur des bâtiments RT 2012 à l&rsquo;inconfort d&rsquo;été manifeste si bien que 80% des bâtiments examinés se retrouvent classés « inconfortables » (> à 350°h) et se voient automatiquement affecter une consommation supplémentaire de climatisation fictive. Pour Florence Lievyn, Déléguée générale de Coénove, « affecter une consommation de climatisation fictive à des bâtiments inconfortables s&rsquo;apparente au mieux à un palliatif et ne permet en rien de traiter la cause du problème liée au bâti. Il faut impérativement axer les efforts sur la conception des logements, dans une démarche prioritaire de bioclimatisme et tester des bâtiments spécialement conçus pour le RE2020 sur le respect de ce critère DH. » En outre, les consommations de climatisation fictives ont volontairement été prises comme supérieures à ce qu&rsquo;elles seraient avec un système de climatisation réel. De là à pousser les concepteurs à recourir à un système de climatisation active moins impactant pour le Cep du bâtiment (coefficient d&rsquo;énergie primaire qui représente la consommation conventionnelle d&rsquo;énergie primaire) que le recours à la climatisation fictive, il n&rsquo;y a qu&rsquo;un pas. L&rsquo;approche proposée par l&rsquo;administration présente 2 risques majeurs : &#8211; Le concepteur pourrait faire le choix de la facilité consistant à installer un système actif de climatisation au détriment d&rsquo;une intelligence de conception en amont, ce qui serait pleinement contradictoire avec la recherche d&rsquo;efficacité énergétique mais répondrait tout autant aux attentes de la RE, &#8211; Un droit à consommer supplémentaire pour les usages dits traditionnels pourrait voir le jour dès lors que la mise en place de systèmes passifs (brasseurs d&rsquo;air&#8230;) permet de passer sous la barre de 350°h et s&rsquo;établir à hauteur des consommations de climatisation fictive, soit environ 10kWhep/m2.an. Ce desserrement permettrait aux systèmes les moins performants de respecter les seuils réglementaires, tout en n&#8217;empêchant nullement l&rsquo;utilisateur final de rajouter par la suite une climatisation mobile, conduisant ce logement à une surconsommation manifeste contre toute logique d&rsquo;efficacité énergétique&#8230; Florence Lievyn conclut : « La RE2020 doit pousser à la conception bioclimatique et mettre en avant l&rsquo;intelligence de conception. Il n&rsquo;est pas normal qu&rsquo;à ce jour, un bâtiment traversant ait le même traitement qu&rsquo;un logement qui ne l&rsquo;est pas. Il faut revoir les règles liées au confort d&rsquo;été et si le Cepmax devait tenir compte des consommations de climatisation, cela ne pourrait s&rsquo;entendre que dans les zones climatiques les plus chaudes où la climatisation est absolument indispensable. »
Il y a 4 ans et 254 jours

Nouvelle gamme de béton ciré Plastor : la haute performance au service des revêtements

L'application de mortiers spatulés, coulés ou le réagréage autolissant permet d'obtenir des sols en béton ciré décoratif. Teint dans la masse, le béton ciré est, comme de nombreux revêtements, sensible aux taches, à l'eau et aux poincements. Il est donc essentiel de lui apporter un traitement de protection pour qu'il résiste aux agressions quotidiennes et à l'usure.PLASTOR, spécialiste depuis plus de 50 ans dans la fabrication des finitions pour la protection de sols de toutes natures et concepteur de solutions par et pour des professionnels, a mis au point une gamme complète de produits pour les chantiers béton ciré.Riche de 6 produits, cette nouvelle gamme PLASTOR béton ciré bénéficie des plus récentes innovations pour offrir des performances inégalées en termes de résistance à l'abrasion et aux taches. Facile d'application, elle couvre l'ensemble des besoins, de la préparation du support, la protecion à l'entretien, tout en préservant la santé des professionnels applicateurs et des utilisateurs des locaux. Pour une performance optimale, même dans les pièces où le trafic est intense, la gamme est établie selon un système de sous-couche et de vitrificateur polycarbonate bi-composant.SOLUTION H3Dérochant nettoyant laitancePour obtenir une finition parfaite lorsque les pores de la surface en béton sont totalement fermés, il est recommandé de préparer au préalable le sol, en augmentant sa porosité. Solution H3 de Plastor est un dérochant nettoyant laitance qui va augmenter la porosité du béton pour garantir une meilleure adhérence du système de finition.Idéal pour les supports lisses en béton, il va décrasser et dérocher efficacement les sols.Prêt à l'emploi et facile à utiliser, sa formulation à base d'acide phosphorique dégage une faible odeur lors de l'application.Rendement : 2 à 4 m²/LSéchage entre couche : 24 à 36hConditionnement : 10 LNOUVEAU - PRIM'BÉTON PLUSSous-couche d'accrochagePour permettre un système complet de vitrification en phase aqueuse sur tous les types de mortiers décoratifs (mortier millimétrique spatulé, mortier millimétrique coulé, ragréage autolissant* ou sols en ciment, béton) et assurer une accroche durable du vernis de finition, Plastor a développé le primaire PRIM'BÉTON PLUS.Anti-poussière, cette sous-couche d'accrochage va bloquer l'alcalinité, la laitance et la porosité des mortiers, et consolider les supports en fermant les pores. Il permet au béton de conserver sa teinte initiale après vitrification.Sa formulation fluide assure une application uniforme aisée, limite les traces lors de l'application et régularise l'absorption de la finition par le support.Classé A+, PRIM'BÉTON PLUS convient aux surfaces verticales et horizontales en intérieur, salle de bains (hors bacs de douche et surfaces avec eaux stagnantes).Rendement : 1 L= 10 m² par couche ** Conditionnement : 1 L - 5 LRecouvrable : 3 à 5 h*déclaré peignable par le fabricant ** Variable selon la porosité du support.NOUVEAU - DUOPUR-T BLe vernis très haute protectionPour protéger de toutes les agressions, les finitions effet béton ciré des surfaces verticales et horizontales, sur mortier brut en pose coulée ou spatulée, Plastor a mis au point un vernis bi-composant haute performance : DUOPUR-T B.Ce vernis en phase aqueuse à base de polycarbonate garantit au mortier décoratif une résistance exceptionnelle à l'usure, à l'abrasion et aux trafics les plus intenses.Imperméable à l'eau, il offre une barrière anti-taches et anti-UV inégalée, et est idéal pour protéger les sols, les murs, salle de bains (hors bacs de douche et surfaces avec eaux stagnantes)...Classé A+, DUOPUR-T B est incolore. Facile à appliquer, il donne un aspect tendance, sans effet mouillé au béton ciré. Il est disponible en 2 aspects : mat et satiné.Rendement : 12 m² / LSéchage entre couche : 3 à 5hExiste en kit de 5 litres (4L de résine + 1L de durcisseur)kit de 1L (0,8L de résine + 0,2L de durcisseur)Il existe également la peinture de sols PU35 PLASTOR. Cette peinture polyuréthane spéciale sol bi-composante en phase solvant est idéale pour décorer les intérieurs comme extérieurs (garage, escalier, parking...) sur du ciment, béton, bois, polyester... Elle est d'une résistance extrême à l'abrasion, à l'usure et aux chocs, et d'un fort pouvoir couvrant. Elle est disponible en 210 couleurs RAL disponibles sur demande.NETTOYANT SOLSPour l'entretien quotidienPour préserver durablement la beauté des bétons cirés et la qualité de la finition, Plastor propose le Nettoyant sols. Idéal pour l'entretien régulier ou au quotidien des mortiers décoratifs et des sols en béton ciré, ce nettoyant élimine efficacement les taches et les salissures, sans agresser le support.Grâce à sa formulation contenant des agents anti-statiques, il retarde le dépôt de poussière sur la surface et empêche la saleté de s'inscruster.Pratique, il ne nécessite pas de rinçage et ne laisse aucune trace. Il s'applique avec une serpillière microfibre ou unbalai éponge, et diffuse une agréable odeur de frais sur son passage. Il est disponible en spray prêt à l'emploi pour les petites surfaces ou en bidon (1 L) concentré à diluer pour les plus grandes surfaces.Le Nettoyant sols convient également au nettoyage des revêtements de sols intérieurs en plastique et stratifiés.Rendement : 50 m²/LConditionnement : 400 ml - 1 LCIRE MÉTALLISANTERavive les surfaces, estompe les rayuresPour protéger durablement les finitions de mortiers type béton ciré de l'usure et des taches du quotidien, Plastor a élaboré une Cire métallisante.Sa formulation, une émulsion non glissante, dépose un film protecteur non jaunissant sur le vernis. Elle prolonge ainsi la durée de vie du film de la finition en le protégeant de l'usure (abrasion, rayures). Elle ravive également les sols ternis et estompe les rayures superficielles.De classe A+, la Cire métallisante Plastor est facile à utiliser grâce à sa formulation prête à l'emploi.Véritablement nourrissante, elle offre une seconde jeunesse aux finitions de mortiers qui perdent leur éclat. Elle s'applique en 1 ou 2 couches à l'aide d'une microfibre ou d'un balai éponge, et est disponible en aspect mat ou satiné.Rendement : 50m²/ LConditionnement : 1LSéchage entre couche : 30 à 60 minutes