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Il y a 3 ans et 16 jours

Kebony ouvre la voie vers un avenir durable

Inspiré par les rapports des normes GRI (Global Reporting Initiative), le rapport sur la durabilité 2021 de Kebony dévoile une étude transparente de l’impact environnemental de la marque et assoit son approche durable.Kebony s’efforce de :S’approvisionner en bois durable au plus près de ses marchés ;Minimiser son empreinte carbone ;Améliorer ses performances au fil du temps et réduire tout impact négatif sur l’environnement ;Montrer l’exemple en matière de gestion et de sécurité ;S’assurer que les ressources et les déchets sont traités de manière durable.« Aujourd’hui plus que jamais, nous assistons à l’apparition de nouvelles tendances majeures dans le secteur de la construction, lesquelles se manifestent par un besoin de produits plus sûrs et plus écologiques. Cette tendance renforce le positionnement de Kebony en tant que leader mondial de la technologie de modification durable du bois. Nous sommes convaincus qu’une révolution de la construction en bois est en marche », a commenté Norman Willemsen, Directeur général de Kebony, au sujet de la parution du rapport. « Les produits en bois innovants et la reconnaissance croissante de la rentabilité, de la polyvalence et de la réduction de l’empreinte carbone du bois sont à l’origine d’une utilisation élargie de ce matériau dans les bâtiments résidentiels et non-résidentiels. Dans cette optique, nous sommes heureux de publier notre premier rapport sur la durabilité pour l’année 2021, lequel comprend des informations à propos de notre impact non financier ainsi que nos initiatives écologiques. Cette publication marque le début de notre démarche de transparence et de responsabilité, et résonne avec nos efforts continus en matière d’amélioration de nos performances ESG. »Basée en Norvège, la marque Kebony s’appuie sur des technologies de modification du bois qui lui permettent de produire un bois modifié de qualité supérieure, à la fois respectueux de l’environnement et économique. La technologie Kebony® transforme de manière permanente des essences de bois durables, telles que le pin, en bois Kebony présentant des caractéristiques comparables, et dans certains cas supérieures à celles des bois durs tropicaux. Ce procédé unique et respectueux de l’environnement constitue également une alternative préférable au traitement traditionnel du bois, basé sur l’imprégnation de celui-ci avec des biocides (produits de préservation).Grâce à ce procédé, et au travers de ses efforts ESG (critères Environnementaux, Sociétaux et de Gouvernance), Kebony réduit la déforestation. En s’appuyant sur les objectifs de durabilité de l’ONU, le rapport sur la durabilité évalue l’impact de Kebony sur l’environnement, identifie les actions qui seront prises pour minimiser encore cet impact, et garantit une prise de responsabilité sur des critères précis.Le rapport sur la durabilité offre une vision globale des valeurs de Kebony, de ses initiatives en termes d’égalité et de sécurité sur le lieu de travail, et de son rôle fondamental en matière de durabilité. Malgré sa vision durable, l’entreprise reconnaît la marge de progression qu’il reste à couvrir pour atteindre un stade de durabilité totale. La publication du rapport sur la durabilité marque le début d’une nouvelle trajectoire, au cœur de laquelle Kebony assumera ses responsabilités et s’efforcera de créer un réel changement positif.
Il y a 3 ans et 17 jours

La 3e édition des Bétons de A à Z est disponible

Outil sans équivalence, “Les bétons de A à Z” constitue le premier et seul dictionnaire encyclopédique dédié à l’univers des bétons. Publié pour la première fois en 2011, il est disponible dans une 3e édition mise à jour et, une nouvelle fois, enrichie de presque 140 occurrences supplémentaires. Les définitions recensées sont le reflet de ce qui est le plus couramment utilisé. Le fil conducteur qui a guidé la rédaction des “Bétons de A à Z” a été la volonté de créer un outil, qui se veut avant tout pratique et simple d’accès. Hors-série Béton[s] le Magazine n°25 – Troisième édition Les bétons de A à Z en vente sur la Boutique ACPresse.fr au prix de 59 € Les 21 figures-clefs du béton Pour aider à la compréhension de certains sujets, des “Comment ça marche ?” expliquent le fonctionnement d’une centrale à béton, d’un carrousel de préfabrication ou la manière de poser un mur à coffrage intégré, pour ne citer que ces trois exemples. Suivant la même approche, les portraits complets de 21 personnalités-clefs ayant fait l’histoire du béton viennent ponctuer certaines pages, complétant l’historique consacré à l’invention du ciment artificiel et à l’évolution du béton, du XIXe siècle à nos jours. Enfin, aujourd’hui l’ouvrage « Les bétons de A à Z » est labellisé « Ecole française du béton ». Preuve s’il en est de la qualité de notre hors-série. Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 3 ans et 17 jours

Nomination d'Elisabeth Borne : Les dossiers prioritaires pour baisser la consommation d'énergie sur la table de la Première ministre

S'appuyant sur ses 40 propositions à impact pour des économies d'énergie réelles, le groupe rappelle les fortes attentes du secteur de l'efficacité énergétique et de ses bénéficiaires - des particuliers aux entreprises en passant par les collectivités locales - envers le nouveau gouvernement qui devrait compter dans ses rangs un ministre de la “planification énergétique” et un ministre “chargé de la planification écologique territoriale”. Les dossiers pour baisser la consommation d'énergie priorisés par le contexte géopolitique Le nouveau gouvernement devra juguler les conséquences du choc énergétique provoqué par la guerre d'Ukraine : un enjeu socio-économique majeur, tant la hausse des tarifs de l'énergie impacte le pouvoir d'achat des ménages et les budgets des collectivités, industries et entreprises. Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe Hellio, juge de bon augure qu'Elisabeth Borne, connaisseuse des dossiers phares du secteur de l'énergie, en tant que Première ministre, se voit confier la responsabilité de la planification écologique. Cette orientation avait été annoncée par le candidat Emmanuel Macron dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle. A l'aube des élections, le groupe Hellio a transmis aux anciens et futurs décideurs politiques ses 40 propositions à impact sur la maîtrise de l'énergie pour répondre à l'urgence sociale et climatique. “Si l'on veut atteindre 700 000 rénovations de logement par an, lutter contre la précarité énergétique et baisser de plus de 32,5 % notre consommation d'énergie - et notamment fossile - d'ici 2030 comme le supposent nos objectifs nationaux et européens, le compte aujourd'hui n'y est pas. L'instabilité des aides financières pour réaliser des travaux d'économies d'énergie en est une des illustrations : la crise du marché des Certificats d'Économies d'Énergie, estimés à 5 milliards d'euros de primes versées annuellement, est un des dossiers à résoudre de toute urgence par le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne. Autour de ces orientations, le groupe Hellio entend durant ce quinquennat être aux côtés des pouvoirs publics pour témoigner de la réalité du terrain, des solutions éprouvées et ainsi contribuer à l'accélération de la transition écologique et la rendre accessible à tous les Français ”, déclare Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe Hellio. Quels dossiers prioritaires pour baisser la consommation énergétique ? Au regard des réformes ambitieuses du dernier mandat, le groupe Hellio souligne toutefois l'insuffisance des financements, de l'accompagnement des ménages et de la formation des artisans pour atteindre les objectifs de rénovation énergétique des bâtiments. Quatre priorités pour instaurer un nouveau modèle français de l'efficacité énergétique semblent devoir être étudiées par le nouveau gouvernement.Les financements : Ré-arbitrer le niveau des aides financières dédiées aux travaux d'économies d'énergie au regard des objectifs de plus de 32,5 % de baisse de la consommation d ‘énergie de la France d'ici 2030. Cela suppose inévitablement une réhausse de l'obligation de la 5ème période de la plus importante des aides existantes, les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) afin d'enrayer la crise de la filière, mais également de réfléchir à une loi de programmation quinquennale des aides dès 2023 pour assurer une visibilité au secteur.Rénovation globale : Alors que moins de 70 000 rénovations globales des logements sont réalisées par an, le modèle économique est loin d'être suffisant : Expérimenter un modèle innovant d'accompagnement et de tiers financement de la rénovation globale et performante permettrait potentiellement de changer d'échelle.La réforme MonAccompagnateurRénov qui fait l'objet d'un projet de décret actuellement en cours de publication ne doit pas freiner la dynamique.Formation professionnelle : Accompagner l'offre de formation professionnelle pour préparer aux métiers d'avenir et conforter une véritable filière de l'efficacité énergétique est indispensable pour faire face à la pénurie de main d'œuvre.Économie circulaire : Orienter le choix des artisans en faveur de matériaux et équipements vertueux issus de l'économie circulaire et des circuits courts par un taux réduit de TVA permettrait d'accélérer la décarbonation et la résilience de notre économie.
Il y a 3 ans et 17 jours

Casino a mis en vente sa filiale énergie GreenYellow sur fond de désendettement

Le groupe de distribution Casino, engagé depuis plusieurs années dans un vaste de plan de cessions pour désendetter ses sociétés de contrôle, a confirmé lundi avoir mis en vente sa filiale dédiée à la production d'énergie renouvelable GreenYellow.Dans un communiqué lundi, le groupe a confirmé "avoir lancé un processus de cession de GreenYellow en vue d'une potentielle opération d'ici la fin de l'année", mais dit n'avoir reçu à date "aucune offre engageante". En outre, "aucune décision définitive n'a été prise sur ce projet".Cette communication fait suite aux publications de plusieurs médias, dont Le Figaro et Les Echos, qui précisaient notamment que TotalEnergies ou Engie pourraient se montrer intéressés, et que Casino espérait 1,5 milliard d'euros de la vente.L'information a été bien accueillie par les marchés puisque l'action de Casino s'appréciait de plus de 5,5% lundi à la mi-journée, à plus de 19 euros. Depuis le début de l'année toutefois, Casino a perdu plus de 18% de sa valeur en Bourse.TotalEnergies et Engie, interrogés par l'AFP, n'ont pas souhaité commenter des "rumeurs de marché", pas plus que le fonds d'investissement Tikehau Capital, qui avait pris en octobre 2018 aux côtés de la banque publique Bpifrance 24% du capital de GreenYellow en échange de 150 millions d'euros.A destination des entreprises et collectivitésCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, "des contrats de performance énergétique" et "différents services" comme le conseil ou l'achat d'énergie.Dans la communication financière du groupe Casino, GreenYellow est présenté comme une entreprise "B2B", s'adressant aux entreprises et aux collectivités dans les 16 pays où il est présent, avec une "puissance totale installée ou en cours de construction" de 740 MW à fin 2021.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité qui est ciblée par une action de groupe pilotée par l'association de défense des consommateurs Consommation Logement Cadre de vie (CLCV).Cette dernière reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie. Le groupe souhaite mettre un terme à cette activité mais a indiqué début avril qu'"à ce jour", "aucune date de cessation de notre activité de fourniture en gaz n'est arrêtée en accord avec les administrations compétentes".Plan de cession d'actifsLe groupe Casino cherche en tout cas à vendre pour encore au moins 1,3 milliard d'euros d'actifs, dans le cadre d'un vaste plan de cessions de 4,5 milliards engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée en raison de l'épidémie de Covid-19. Casino entend désormais la mener à bien "au plus tard fin 2023".Jusqu'à présent, le groupe s'était toujours abstenu d'indiquer lesquels de ses actifs pouvaient être cédés. Outre GreenYellow, il détient le site d'e-commerce CDiscount, ou encore les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine...Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison-mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de Commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession de ces actifs "non stratégiques".Un report de deux ans de l'échéancier des remboursements a été accordé en octobre 2021, en raison du Covid-19, et une importante échéance de remboursement de créances interviendra non plus en février 2023 mais 2025.En attendant, l'activité commerciale de Casino souffre avec des ventes en recul notamment en France, où elles se sont établies en 2021 à 14 milliards d'euros (-7,5%), sur un total de 30,5 milliards d'euros.Hasard du calendrier, la communication de Casino sur GreenYellow lundi intervient alors que le média spécialisé dans la distribution LSA détaille le dernier panel des parts de marchés françaises établi pour la période 21 mars-17 avril par Kantar.Ce dernier vient de modifier sa méthodologie de calcul, ce qui a eu pour conséquence de faire reculer d'un rang Casino (7,1% de parts de marché), en septième position, doublé par l'Allemand Lidl (7,6%) et derrière E.Leclerc (22,1%), Carrefour (20,1%), Les Mousquetaires (15,8%), Système U (11,9) et Auchan (9,2%).
Il y a 3 ans et 25 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 25 jours

Bétocib publie son glossaire des bétons apparents

Signé Bétocib, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. [©DR] Sous la direction de Claire Barbou, architecte et secrétaire générale de Bétocib, et Roland Merling, ingénieur et président de la commission technique Ciments Calcia, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. Il est issu d’une première version figurant dans le livre “Peaux de béton”, édité aux éditions Dunod en 2013, auquel avait participé Bernard Delabrèche, fidèle adhèrent de Bétocib, aujourd’hui disparu. Cette nouvelle version, toujours élaborée par les adhérents de Bétocib, complète et actualise la précédente. Plus de 300 définitions techniques et pratiques y sont recensées. Ce document a pour but d’aider les architectes, économistes et bureaux d’études devant rédiger un CCTP relatif aux bétons apparents. Il vient compléter les publications de Bétocib existantes et consultables gratuitement sur le site betocib.net. A savoir : le “Guide pour la protection des bétons apparents, coulés en place et préfabriquées”, le “Guide CCTP pour bétons apparents coulés en place” et les “Prescriptions techniques”. Téléchargeable gratuitement ici
Il y a 3 ans et 30 jours

La transition énergétique doit être au cœur de l’avenir économique de l’Afrique selon un rapport

Un cadre politique intégré construit autour de la transition énergétique pourrait apporter une vague de nouveaux investissements dans l’énergie durable en Afrique, et ainsi générer une amélioration de l’économie de 6,4 % dans la région d’ici 2050, selon les résultats d’une analyse publiée il y a quelques jours par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).Le rapport Renewable Energy Market Analysis: Africa and Its Regions (Analyse du marché des énergies renouvelables : Afrique et ses régions) montre que l’Afrique prospère de manière significative grâce au développement permis par les énergies renouvelables, tout en améliorant considérablement l’accès à l’énergie et en offrant de puissants avantages sociaux et environnementaux aux personnes présentes sur le continent.Cette vision d’une transition énergétique en Afrique alignée sur les projets climatiques à l’échelle mondiale, montre que le continent créera 26 millions d’emplois de plus pour l’ensemble de l’économie d’ici 2050 que ne le prévoient les scénarios habituels. Le nombre d’emplois créés grâce à la transition énergétique en Afrique serait quatre fois supérieur à celui des pertes d’emploi liées aux combustibles fossiles, ce qui représenterait un profit net conséquent pour les économies régionales. Environ deux millions de personnes travaillent actuellement dans l’industrie des combustibles fossiles en Afrique.« On demande trop souvent aux gouvernements et aux peuples africains de s’appuyer sur des combustibles fossiles non durables pour alimenter leur développement alors que les solutions d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique offrent d’intéressantes alternatives économiques socialement avantageuses », a déclaré Francesco La Camera. « La transition offre une opportunité unique à l’Afrique de respecter ses exigences en matière de développement. Grâce à des ensembles de politiques créées sur mesure, les pays africains peuvent exploiter leurs forces et leurs ressources pour surmonter les dépendances structurelles établies depuis longtemps. »« L’Afrique a d’abondantes sources d’énergies renouvelables, sur lesquelles elle peut durablement fonder son ambitieux développement socio-économique. Toutefois, un engagement politique fort, un cadre de transition énergétique juste et équitable, et des investissements massifs sont nécessaires. La Banque africaine de développement s’engage à soutenir la transition énergétique du continent, en facilitant la hausse des investissements du secteur privé grâce à sa vaste gamme d’instruments de financement vert, notamment le Fonds pour l’énergie durable en Afrique », explique le Dr Kevin Kariuki, Banque africaine de développement, vice-président de l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.Le charbon, le gaz naturel et le pétrole représentent ensemble actuellement environ 70 % de la production totale d’électricité en Afrique et l’énergie conventionnelle attire beaucoup plus de financement que les énergies renouvelables, en raison d’un processus établi qui favorise une production thermique à moins forte intensité de capital, note le rapport. Le financement de la transition énergétique doit devenir plus accessible. Des efforts coordonnés doivent être déployés pour garantir que les dépenses publiques, principale source de financement de la transition énergétique en Afrique, se concentrent clairement sur les énergies renouvelables.Sur les 2,8 milliards d’USD investis dans les énergies renouvelables dans le monde entre 2000 et 2020, seulement 2 % sont allés à l’Afrique, malgré l’énorme potentiel d’énergie renouvelable du continent et la nécessité d’apporter de l’énergie moderne à des milliards de citoyens qui n’y ont toujours pas accès. Alors que le taux d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne est passé de 33 % à 46 % au cours de la dernière décennie, dû à une croissance démographique rapide, 570 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité en 2019, soit 20 millions de plus qu’il y a 10 ans. Environ 160 millions de personnes de plus n’avaient pas accès à un mode de cuisson propre à cette même période. « Il est impératif de permettre aux pays africains, qui ont peu contribué aux émissions historiques de gaz à effet de serre, de se développer, tout en reconnaissant la nécessité de faire face à l’urgence climatique », a déclaré le directeur général La Camera. « La coopération internationale, y compris la coopération Sud-Sud, sera essentielle pour mobiliser des ressources et un savoir-faire à une échelle et à une vitesse proportionnelles aux besoins des économies d’Afrique, de ses communautés et de sa population. »
Il y a 3 ans et 31 jours

Guerre en Ukraine : Beaucoup de (gros) perdants, peu de (vrais) gagnants

Coface a revu à la hausse son estimation du coût pour l'économie mondiale à environ un point de pourcentage en 2022. Cependant les conséquences du conflit se feront surtout sentir à partir du deuxième semestre, et se matérialiseront encore davantage en 2023 et au-delà. Le risque politique, qui avait considérablement augmenté au niveau global avec la pandémie, est exacerbé par la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Aucune région ne sera véritablement épargnée des retombées économiques de cette guerre, et après les chocs successifs des années 2020, notre perception reste d’actualité : le monde a changé, sans retour possible.L'Europe en pleine tourmenteL'importance des belligérants dans la production de nombreuses matières premières et les craintes de ruptures d'approvisionnement ont entraîné une flambée des prix, entraînant une baisse du revenu disponible des ménages et donc de la consommation. La volatilité et l'incertitude pèseront aussi lourdement sur les décisions d'investissement des entreprises dont la situation financière risque de se dégrader sensiblement, les coûts de production continuant à augmenter ou restant élevés. Au-delà des économies d'Europe centrale et orientale, qui ont des liens économiques importants avec la Russie, les pays d'Europe occidentale sont les plus exposés en raison de leur forte dépendance aux combustibles fossiles russes. L’Allemagne et l’Italie dont les économies sont les plus dépendantes du gaz russe devraient être fortement impactés (1,6 point de PIB en moins). L'impact serait plus faible mais toujours significatif dans le reste de l’Europe.Les effets inflationnistes poussent la Fed à agir plus rapidement que prévuOutre atlantique, l'impact sur la croissance devrait être plus modeste en raison d’une exposition commerciale et financière limitée à la Russie et à l'Ukraine. Néanmoins, aux USA, le taux d'inflation global a atteint son plus haut niveau en 41 ans, porté par les prix des denrées alimentaires et de l'énergie. Abstraction faite de ces éléments, la croissance des prix sur une base mensuelle s'est atténuée, mais reste nettement supérieure à l'objectif de 2% de la Fed, et l’incite à agir plus rapidement que prévu.Après une première augmentation de taux des fonds fédéraux en mars, la plupart des membres du comité de politique monétaire se sont déclarés favorables à ce que celui-ci atteigne un niveau "neutre" d'ici fin 2022, soit un taux estimé entre 2 et 3%. Il s'agirait d'un des cycles de resserrement les plus agressifs depuis les années 1990 et contribuera à modérer la croissance américaine, d’où notre révision à la baisse de la prévision de croissance du PIB américain pour 2022, à 2,7%.Aucune région ne sera épargnée par l'inflation importée et les perturbations de chaînes d'approvisionnementLe continent africain, où est estimé un effet négatif net global de 0,5 point, est un parfait exemple de la manière dont la situation actuelle affecte les économies émergentes avec l'intensification des pressions inflationnistes, le début du resserrement de la politique de la Fed et son impact sur les flux de capitaux. L'Asie ne sera pas épargnée par les conséquences de la guerre, auxquelles s'ajoute le ralentissement en Chine lié au variant Omicron. Un conflit prolongé en Europe ou une nouvelle escalade aura un impact négatif net estimé à 0,5 point sur la croissance du PIB en 2022. L'Amérique latine est une autre région vulnérable à un resserrement de la politique de la Fed, mais devrait bénéficier de la hausse des prix des matières premières. L'effet net de la guerre dans la région – que nous estimons à -0,1 point – est encore incertain et pourrait ne pas se faire pleinement sentir dans un avenir proche. Pour consulter l'étude complète : cliquez ici
Il y a 3 ans et 32 jours

"Il persiste des réflexes qui invisibilisent les professionnelles et contre lesquels il faut lutter", collectif Architoo

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 32 jours

À Paris, Dominique Perrault fait de l'emblématique poste du Louvre un morceau de ville

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 35 jours

Le Gouvernement veut accélérer le développement de la production de biométhane

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, annonce ce jour le lancement d’un nouveau dispositif de soutien par appel d’offres pour la production de gaz renouvelable en France. Le premier appel d’offres vise à soutenir la réalisation et l’exploitation d’installations de production de biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel correspondant à une production de 1,6 TWh PCS/an. Ces projets bénéficieront d’un soutien public sous la forme d’un contrat d’achat du biométhane produit.Grâce au soutien significatif apporté par l’Etat, le développement de la filière de production de biométhane s’est accéléré au cours des derniers mois : au 31 décembre 2021, 365 installations injectent du biométhane dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité de production s’élève à 6,4 TWh/an, soit une progression de 56 % en un an. Afin d’atteindre les objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l’énergie à l’horizon 2028, le développement de la production de biométhane doit s’accélérer pour attendre une production de 14 à 22 TWh par an.L’appel d’offres se divise en 3 périodes. Une première période, avec une date limite de remise des offres en décembre 2022, permettra la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 500 GWh PCS/an. Deux autres périodes, avec des dates limites de remise des offres respectivement fixées en juin et décembre 2023, porteront chacune sur la contractualisation d’une capacité de production cumulée de 550 GWh PCS/an. L’appel d’offres porte au total sur une capacité de production de 1,6 TWh PCS/an.Les lauréats bénéficieront d’un contrat d’obligation d’achat du biométhane produit sur une durée de 15 ans. Le lancement de cet appel d’offres permet de mettre en œuvre l'objectif de développement des capacités de production de biogaz mentionné dans le Plan de résilience présenté par le Premier ministre le 16 mars dernier.Par ailleurs, afin d’accélérer le développement de la production de biométhane, le Gouvernement a publié le décret relatif au dispositif de certificat de production de biogaz. Ce nouveau dispositif permettra à l’avenir de compléter les dispositifs de soutien public, en faisant participer les fournisseurs de gaz naturel au développement de la production de biométhane.Ainsi, les fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz, en restituant à l’Etat des certificats de production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation, soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz.Ce dispositif permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « La crise actuelle de l’énergie nous le rappelle : nous devons sortir au plus vite des énergies fossiles en développant rapidement des alternatives décarbonées. Développer nos capacités de production de biogaz est un des leviers pour accélérer et assurer notre indépendance énergétique. Ce nouveau dispositif de soutien par appels d’offre et demain les certificats de production de biogaz, attendus par la filière, nous mettent sur la bonne voie pour atteindre cet objectif. »l’AFG, le Club Biogaz de l’ATEE et le SER saluent les signaux positifs envoyés par le Gouvernement pour l’essor de la filière L’Association Française du Gaz (AFG), le Club Biogaz de l’Association Technique Energie Environnement (ATEE), et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) saluent le lancement de l’appel d’offres « biométhane injecté » et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz (CPB), des signaux encourageants qui témoignent d’une volonté d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France. Le lancement, mercredi 27 avril, d’un appel d’offres « biométhane injecté » par le Ministère de la Transition écologique et la publication du décret sur les certificats de production de biogaz constituent un vrai signal positif adressé à la filière. Ils témoignent de la volonté du Gouvernement d’accélérer le développement des gaz renouvelables en France pour réussir la transition énergétique, dans un contexte de tensions internationales et de flambée des prix de l’énergie.Ces deux textes tiennent compte des principales observations formulées par nos associations. Ces dernières seront force de propositions pour finaliser ces deux dispositifs afin de maximiser le nombre de projets susceptibles de candidater aux périodes suivantes de l’appel d’offres et de déterminer la trajectoire d’incorporation de biométhane dans le portefeuille des fournisseurs de gaz. Enfin, les signataires réaffirment le haut potentiel des gaz renouvelables. Nos organisations resteront mobilisées aux côtés du Gouvernement pour compléter le cadre économique et réglementaire de l’ensemble des filières de production de gaz renouvelables, retrouver une dynamique de développement qui est aujourd'hui ralentie, et ainsi atteindre 20 % de la consommation de gaz dès 2030.
Il y a 3 ans et 35 jours

Grafton lauréat du prix Mies van der Rohe 2022 avec le projet Town House

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 39 jours

Forte de 30 ans d’actions, l'UNICEM demande aux pouvoirs publics la reconnaissance de son Label RSE sectoriel

Elle profite de cet anniversaire pour réitérer l’appel de la profession auprès des pouvoirs publics d’une reconnaissance de son Label sectoriel RSE.Pour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. »Les industries de carrières et matériaux de construction extraient et produisent les matériaux minéraux nécessaires aux secteurs de la construction et des travaux publics. L’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), qui représente la profession, rassemble près de 1400 entreprises, TPE, ETI patrimoniales, groupes d’envergure internationale, qui font fonctionner plus de 7000 sites répartis sur l’ensemble du territoire.Par ce maillage territorial, ces entreprises participent pleinement au maintien de l’activité économique, industrielle et de l’emploi au cœur des régions. Il permet aussi d’établir une proximité géographique entre les sites d’extraction, de production et les zones de mise en œuvre (chantiers), diminuant, de fait, les distances et donc l’empreinte carbone liée au transport des matériaux. Conscients de leur responsabilité sociétale et environnementale et soucieux de contribuer positivement aux enjeux de développement durable, la filière et ses acteurs, font de ces sujets une priorité et déploient, depuis trois décennies déjà, de nombreuses actions...La célébration, symbolique, de ces 30 ans d’engagement en matière de développement durable, est l’occasion de revenir sur les temps forts qui ont jalonné ces années : les actions mises en place, les progrès enregistrés et les résultats obtenus. C’est aussi l’occasion pour la profession de lancer un appel, auprès des instances publiques, tant nationales qu’européennes à la reconnaissance des labels sectoriels RSE,et au soutien des PME qui s’engagent dans la RSE.1992-2022 : 30 ans de progrès en matière de développement durable1992 : Création de la charte professionnelle des producteurs de granulatsDès 1992, les producteurs de granulats, soucieux de mieux cerner l’impact environnemental lié à leur activité d’exploitation de carrières, se mobilisent et créent la charte professionnelle des producteurs de granulats. Grâce à l’adhésion de nombreux sites et en partenariat avec des centres de recherche reconnus*, plus d’une centaine d’études** scientifiques sont menées sur un peu plus de 10 ans. Ces études ont permis d’aboutir à des recommandations et à la rédaction d’un socle commun de bonnes pratiques portant, entre autres, sur la préservation de la ressource en eau, l’amélioration de l’insertion paysagère, le respect de la biodiversité, la réduction des émissions de poussière, la maîtrise de l’énergie, l’organisation de concertations avec les parties prenantes.* Les partenaires de ces études : BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières), Cemagref (Centre d’Étude du Machinisme Agricole et du Génie Rural des Eaux et Forêts (CEMAGREF), CNRS (Centre National de Recherche Scientifique), Muséum national d’histoire naturelle, Laboratoire des ponts et chaussées, INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques) et plusieurs universités.** Ces études sont aujourd’hui regroupées dans un catalogue mis à la disposition via ce lien2004 : La Charte environnement des industries de carrièresDans le prolongement des recommandations et bonnes pratiques formulées par la charte professionnelle des producteurs de granulats et afin d’encourager la progression des acteurs du secteur des industries de carrières sur le plan environnemental, un référentiel est créé : la Charte environnement des industries de carrières dont l’objectif est d’évaluer, d’une part et valoriser, ensuite, les progrès effectués par les industriels en matière de développement durable. Plus de 900 sites se sont engagés dans cette démarche. Ils ont pu à ce titre bénéficier d’un accompagnement qui leur aura permis de progresser dans la maîtrise de l’impact environnemental et développer, grâce à des recommandations et formations spécifiques, leurs compétences et celles de leurs collaborateurs.2017 : Création d’UNICEM entreprises engagéesAprès plusieurs décennies d’actions engagées et déployées sur le terrain, c’est de la volonté de rassembler les différents acteurs des industries de carrières et matériaux de construction qu’est née UNICEM entreprises engagées.Afin de faciliter et favoriser l’intégration de la RSE dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière, UNICEM entreprises engagées lance la Charte RSE à destination de ses adhérents, un référentiel solide, évalué par des organismes tiers indépendants. Déployée dans un premier temps au sein des entreprises productrices de béton prêt à l’emploi, la Charte RSE est étendue à l’activité extractive en 2018.UNICEM entreprises engagées partenaire de la Plateforme RSE En 2018, l’UNICEM est retenue par les instances publiques pour participer à une expérimentation nationale pilotée par la Plateforme RSE (organisme gouvernemental directement rattaché au premier ministre) sur les labels sectoriels RSE. Le référentiel RSE porté par UNICEM entreprises engagées a su répondre aux préconisations de la plateforme et contribue à la reconnaissance de la filière comme un acteur engagé en faveur de la RSE.2021 : Label RSE et CAP Environnement, les nouvelles signatures des engagements de la professionL’association UNICEM entreprises engagées se dote d’une charte d’engagement et formalise ainsi la vision et les valeurs communes à l’ensemble de ses adhérents, ainsi que les objectifs qu’ils poursuivent. En parallèle, le nom des démarches évolue. La Charte environnement des industries de carrières devient Cap environnement et la charte RSE prend le nom de Label RSE.CAP Environnement signe les engagements de la professionCap environnement, la démarche de progrès des industries de carrières, repose sur un référentiel environnemental appliqué site par site par les adhérents de l’association, avec l’intervention d’un auditeur conseil externe.Ce cadre rigoureux mis en place afin d’allier au mieux développement économique et respect de l’écosystème tout en favorisant une écoute mutuelle et constructive avec les acteurs locaux a permis des progrès considérables au sein de la profession : meilleure maîtrise et réduction des impacts, valorisation de la biodiversité, réaménagements et amélioration de sites, développement de l’économie circulaire, renforcement de la concertation…Evalués par des organismes tiers, plus de 600 sites de carrières sont, à ce jour, engagés dans la démarche Cap environnement.Nombre de sites engagés dans la démarche Cap environnement (avril 2022)635 sites / 262 entreprises50% de la production de l'UNPGLe Label RSE : une reconnaissance pour la professionL’engagement des entreprises dans la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) correspond à une attente renforcée par la crise sanitaire. Appelant les entreprises, quelle que soit leur taille, à plus de résilience, la RSE devient un réel gage de performance qui doit être promu par des démarches sectorielles et volontaires.Les entreprises qui s’engagent dans cette démarche réalisent d’abord une auto-évaluation de leurs pratiques et de leurs performances suivant les 35 items du référentiel. Elles font ensuite l’objet d’une évaluation plus poussée effectuée sur site par un organisme tiers indépendant (OTI), sur l’ensemble des grandes thématiques du label :GouvernanceCapital humainEnvironnementClients consommateurs fournisseursAncrage localUn comité d’évaluation associant des parties prenantes externes valide le niveau attribué par l’OTI.À ce jour plus de 1000 sites sont engagés dans la démarche du label RSE de l’UNICEM.Nombre de sites engagés dans le label RSE (avril 2022)Béton Prêt à l’Emploi : 685 sites, 47% de la production du SNBPECarrières et Recyclage d’inertes : 406 sites / 28% de la production de l’UNPG Les facteurs de réussiteOutils, formations et accompagnementAfin d’encourager et aider les entreprises à s’investir toujours plus dans ses démarches, UNICEM entreprises engagées a développé une forte culture de l’accompagnement par la mise en place de nombreuses méthodes et outils :Publication de guides pédagogiques accessibles via un espace internet réservé aux adhérents,Organisation de sessions régionales de formation ciblées,Programmation régulière de webinaires,Déploiement en régions d’opérations pilotes d’accompagnement à la RSE.Concertation et dialogue avec les parties prenantesLe dialogue avec les parties prenantes (collectivités territoriales, associations…) est au cœur des démarches portées par UNICEM entreprises engagées. Des partenariats ont été développés dans ce sens avec notamment l’association Humanité et Biodiversité. Un comité des parties prenantes est réuni au moins une fois par an. De nombreuses initiatives locales et territoriales sont également mises en œuvre (journées portes ouvertes et découverte, sensibilisation auprès des écoles, chantiers nature solidaires).Témoignage Sandrine Bélier, Humanité et Biodiversité En tant que membre du comité des parties prenantes et du comité d’évaluation du label RSE de l’UNICEM, que pensez-vous de ce label ? « Je pense que c’est un outil très intéressant et important d’amélioration continue tant sur les aspects environnementaux que sociaux. C’est un label exigeant, sérieux et robuste. »Qu’apporte-t-il aux entreprises ? « Je pense que cela apporte de la crédibilité à l’entreprise tant vis-à-vis de ses salariés, que de ses clients mais aussi vis-à-vis des acteurs du territoire où elle est implantée. Par cet engagement, elle peut participer à créer de la valeur éthique. »Quel est votre rôle en tant que partie prenante ? « J’ai été, au nom d’« Humanité et Biodiversité » associée à toutes les étapes d’élaboration de ce label, dès sa création et nos propositions pour faire évoluer le référentiel d’évaluation ont été prises en compte et intégrées. Je participe, avec exigence, au processus d’évaluation des entreprises candidates au label RSE de l’UNICEM et veille au sérieux et à la réalité des démarches engagées par ces entreprises. »Et demain ? Perspectives et objectifs pour les années à venirPour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « En 30 ans, nous avons démontré notre capacité à répondre efficacement aux enjeux environnementaux et sociétaux liés à nos activités. Nous l’avons fait progressivement et collectivement, en accueillant au sein de l’association des entreprises toujours unies par cette volonté d’améliorer constamment leurs pratiques. L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. Si les attentes de nos parties prenantes, notamment celles de nos clients, nous confortent dans cet élan, la complexité des obligations réglementaires et normatives auxquelles nous devrons tous répondre demain ne nous facilitera pas la tâche. Les évolutions en matière d’information extra-financière et de transparence illustrent bien ce point. Nous porterons donc une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME, en les aidant à anticiper ces changements. Immanquablement, nous ajusterons nos référentiels et nos programmes de formations ; nous veillerons aussi à établir, dès que possible, un maximum d’équivalence entre nos démarches et les systèmes d’évaluation RSE, publics ou privés, toujours plus nombreux et exigeants. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite. En particulier, après avoir participé aux expérimentations conduites par la Plateforme RSE, nous sommes impatients de voir ce label sectoriel reconnu - enfin ! - par les pouvoirs publics. »Fédérer et élargir le cercle des entreprises engagéesUNICEM entreprises engagées (UEE) entend, dans les années à venir, fédérer davantage de PME et d’entreprises familiales dans ses actions et élargir la typologie des activités concernées.Dans cet objectif, elle développe différents outils et met en place des opérations d’accompagnement. Elle a ainsi publié, en 2020, un guide méthodologique à destination des PME afin de faciliter leur engagement dans la RSE et va, prochainement, éditer un recueil des bonnes pratiques RSE et proposer, sous forme de quiz, une approche pédagogique de sensibilisation à la RSE.S’investissant aussi sur le terrain, UNICEM entreprises engagées a lancé en 2021 une opération d’accompagnement dans six régions. Depuis le début de l’année 2022, une cinquantaine de nouveaux sites issus de PME et d’entreprises familiales ont ainsi rejoint la démarche. Ces dernières représentent à ce jour près de 70% des entreprises adhérentes au label RSE.L’association entend également élargir la typologie des activités qu’elle représente. Aujourd’hui, peuvent s’engager dans le label RSE les industries extractives, les plateformes de recyclage de déchets inertes et unités de production de béton prêt à l’emploi. Les récentes évolutions apportées au référentiel le rende désormais applicable à l’activité « roches ornementales » et les premiers granitiers vont rejoindre, prochainement, la démarche.UNICEM entreprises engagées reste prête à accompagner toute autre activité de la filière minérale afin de faciliter son engagement dans le label RSE.Quelques témoignages Stephan HELMBACHER, PDG des Sablières et ballastières Helmbacher Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Après plus de 10 ans d’engagement dans la Charte Environnement, nous avons souhaité nous remettre en question et nous réinventer à travers le label RSE qui présentait une vision plus large de nos responsabilités. »Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « En interne, les premiers résultats sont la belle capacité à mobiliser une équipe. Plus globalement, la démarche nous permet de gagner en crédibilité et en respectabilité auprès de nos parties prenantes. »Pierre-Yves BEAULIEU, Directeur, Carrières et Béton B. BRONZO Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Étant engagé dans la démarche de la Charte Environnement depuis le début en 1992, l’engagement dans le label RSE est pour nous un prolongement. Tous les items de la démarche font déjà parti de notre quotidien. » Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « Je reste convaincu qu’à moyen terme cela fera la différence en termes d’embauche, de pérennité des emplois et de regard de nos parties prenantes, collectivités locales, riverains, fournisseurs. Nos relations seront plus sereines et plus durables tout en montrant que notre profession est sincèrement Responsable. »Encourager l’engagement des PME-TPE dans la démarche RSETrès souvent le manque de temps et de moyens se révèlent un frein pour les PME-TPE dans le déploiement de la RSE. Partant de ce constat et de leurs observations, UNICEM entreprises engagées souhaite que les pouvoirs publics apportent un soutien au développement de la RSE dans les PME en :Finançant en partie l’accompagnement d’un expert pour réaliser un état des lieux, construire un plan d’action puis le mettre en œuvre,Facilitant l’accès aux dispositifs d’aides publiques octroyées par certaines régions (comme celle des Pays de la Loire* ) aux entreprises qui s’engagent dans un label RSE,Encourageant la création d’un prêt RSE aux conditions avantageuses (taux d’intérêt inférieurs ou sans garantie) à l’image du prêt vert financé par BPI France et l’ADEME pour les TPE-PME* Sous réserve d’éligibilité, la Région peut cofinancer cet accompagnement, par le biais d’une subvention de 50% maximum du montant hors taxes (H.T.) des coûts de l’étude, et ceci dans une limite de 15.000 €. Plus d’informations à cette adresse.Accélérer la reconnaissance du label RSEUNICEM entreprises engagées plaide pour une reconnaissance par les pouvoirs publics des labels sectoriels répondant aux préconisations formulées dans les rapports publiés suite à la loi PACTE et demande la mise en place d’une charte publique qui servira de cadre à la reconnaissance de ces labels.En complément, UNICEM entreprises engagées souhaite que les entreprises labellisées RSE soient dispensées de répondre aux questionnaires des donneurs d’ordre sur les aspects RSE. SNCF Réseau s’est montrée pionnière en la matière : les prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation.Le label RSE de l’UNICEM reconnu par SNCF RéseauPour Bérangère GALLAND, Chef du Département RSE & Communication DGFA - DIRECTION DES ACHATS SNCF RESEAU : « L’évaluation réalisée dans le cadre du label RSE UNICEM entreprises engagées par un organisme tiers indépendant permet de répondre à l’obligation de diagnostic des performances RSE demandée par SNCF Réseau à ses fournisseurs. Ainsi, nos prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation. »UNICEM entreprises engagées demande, depuis plusieurs années, que la commande publique soit un véritable levier pour encourager la RSE. Pour répondre à cet enjeu, l’UNICEM propose que l’État et les collectivités territoriales soient encouragés à recourir aux entreprises labellisées RSE.En parallèle, le débat doit être réengagé sur les règles européennes des marchés publics, afin d’autoriser les donneurs d’ordre à valoriser les prestataires labellisés RSE.Enfin, pour aller plus loin, UNICEM entreprises engagées propose, aussi, que les entreprises labellisées RSE puissent bénéficier :D’une bonification des aides publiques relatives à l’innovation, la transition écologique, la décarbonation ;De garanties publiques permettant de limiter les cautions à fournir vis à vis des banques et assurances ;D’un allègement du montant des garanties financières au titre de la remise en état (carrières, installations de traitement des déchets) ;De taux privilégiés auprès des banques et des assurances.
Il y a 3 ans et 49 jours

Les capacités renouvelables ont crû de 9% en 2021, d'abord en Asie

À la fin 2021, la capacité mondiale de production renouvelable s'élevait à 3.064 gigawatts (GW), selon son rapport statistique annuel.L'énergie hydroélectrique reste au premier rang (1.230 GW), et a encore vu en 2021 la mise en service de plusieurs grands projets. Mais photovoltaïque et éolien progressent le plus rapidement et ont représenté 88% de ces installations l'an dernier.La capacité de production solaire a ainsi crû de 19%. L'éolien est à +13% (+93 GW en 2021, contre +111 GW en 2020).Quelque 60% des nouvelles capacités ont concerné l'Asie, et surtout la Chine (avec 121 GW ajoutés). Le continent accueille désormais près de la moitié des capacités renouvelables dans le monde (48%).En 2021, l'Europe et l'Amérique du Nord arrivent en deuxième et troisième position pour les installations nouvelles, avec un ajout respectif de 39 et 38 GW.La capacité géothermique est loin derrière, mais elle a enregistré en 2021 une croissance exceptionnelle, avec + 1,6 GW.Dans un contexte mondial difficile, "cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables," estime Francesco La Camera, directeur général de l'agence intergouvernementale."Toutefois, ajoute-t-il, notre publication montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou générale pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques".Globalement, les renouvelables ont représenté en 2021 plus de 80% des nouvelles capacités électriques, mais le charbon en particulier a crû lui aussi.Dans de nombreux pays, la demande en énergie augmente plus rapidement que les énergies vertes. L'IRENA appelle ainsi à renforcer la coopération notamment en faveur des zones Afrique et Amérique centrale-Caraïbes : en 2021, la capacité de production des renouvelables n'y a augmenté que de 3,9% et 3,3% respectivement.
Il y a 3 ans et 49 jours

Simplification de l'éco-PTZ et déploiement du prêt avance rénovation pour financer le reste à charge

Afin de contribuer à la massification des travaux de rénovation globale, la loi de finances pour 2022 a amélioré les caractéristiques de l’éco-PTZ "performance énergétique globale". Les travaux engagés par ailleurs pour simplifier le parcours client de demande d’un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) se poursuivent, dans l’objectif d’aboutir au dernier trimestre. Enfin le prêt avance rénovation (PAR), opérationnel depuis mi-février, vient compléter les aides et instruments de financement existants à destination des ménages qui éprouvent le plus de difficultés d’accès au crédit bancaire classique.Simplification de la demande d’un éco-PTZDans le prolongement des dispositions prises en loi de finances pour 2022, les ministères du logement et de l’économie, des finances et de la relance, le secteur bancaire, l'Anah et la Société de gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété (SGFGAS) poursuivent également leurs travaux pour simplifier le parcours de demande d'un éco-PTZ à l'horizon du dernier trimestre 2022.Les évolutions prévues permettront aux ménages souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à une aide MaPrimeRénov’ de bénéficier beaucoup plus simplement d’un éco-PTZ pour financer leur reste à charge. À ce jour, le demandeur d’un éco-PTZ doit fournir plusieurs pièces justificatives à sa banque (formulaires signés par les entreprises réalisant les travaux, factures et devis) identiques à celles contrôlées par l’Anah pour l’octroi de MaPrimeRénov’. Le nouveau processus d’instruction permettra de mutualiser ces vérifications, au bénéfice d’un allègement du dossier à transmettre par le demandeur à sa banque.Ce dispositif s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de massification de la rénovation énergétique en facilitant le financement du reste à charge des ménages. Plusieurs banques travaillent pour la distribution de ce produit : le Crédit Agricole, La Banque Postale, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne, le Crédit Mutuel et le CIC.Le prêt avance rénovationLa loi Climat et Résilience a créé les conditions de déploiement d’un dispositif complémentaire des aides existantes pour financer le reste à charge de travaux de rénovation énergétique réalisés par des professionnels reconnus garants de l’environnement, pour des logements occupés à titre de résidence principale. Distribué sous le nom de "prêt avance rénovation", ce prêt permet de différer le remboursement du capital emprunté à la mutation, c’est-à-dire lors de la vente du logement ou dans le cadre d’une succession.Ce prêt est destiné prioritairement aux publics qui ne pourraient pas emprunter dans des conditions classiques, notamment les personnes âgées et les ménages aux revenus modestes et très modestes. Par ailleurs, pour favoriser le déploiement du dispositif et accompagner la massification des travaux de rénovation énergétique, la loi Climat et résilience permet au fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE) de couvrir jusqu’à 75 % du risque de pertes globales du crédit accordé aux ménages sous condition de ressources.Suite à la publication des derniers textes réglementaires nécessaires, le « prêt avance rénovation » est complètement opérationnel depuis février. Trois banques, La Banque Postale, le Crédit Mutuel et le CIC, ont d’ores et déjà commencé son déploiement dans leurs réseaux. Le Crédit Agricole, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne travaillent également pour la distribution de ce produit dans les prochains mois.
Il y a 3 ans et 50 jours

Loi Climat et Résilience : publication de l’ordonnance encadrant l’aménagement des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte

Ce changement est certain et le simple endiguement ne permettra pas de le combattre dans la durée.Le recul du trait de côte impose la recomposition des territoires littoraux concernés en anticipant la relocalisation progressive des habitations et des activités affectées par l’érosion. A cet effet, dans le prolongement des premières dispositions votées dans la loi Climat et Résilience, des mesures complémentaires sont introduites par voie d’ordonnance, présentée en conseil des ministres ce mercredi 6 avril 2022.Pour sécuriser et encadrer les conditions d’acquisition par la puissance publique de biens exposés au recul du trait de côte, l’ordonnance définit tout d’abord une méthode à privilégier pour évaluer la valeur de ces biens, à horizon de 30 ans. La valeur d’un bien immobilier est en priorité déterminée par comparaison avec des biens similaires situés dans la même zone d’exposition à l’érosion. En l’absence de telles références, une décote proportionnelle à la durée de vie résiduelle prévisible peut être appliquée à la valeur d’un bien similaire situé hors zone d’exposition au recul du trait de côte.En outre, un nouveau type de bail réel est créé. Le bail réel d’adaptation à l’érosion côtière pourra être conclu entre un bailleur public et un preneur sur des ouvrages et bâtiments dans les zones exposées au recul du trait de côte, pour une durée comprise entre 12 et 99 ans. Cet outil comprend un mécanisme de résiliation anticipée, en fonction de l’évolution de l’érosion, si la sécurité des personnes et des biens ne peut plus être assurée. Afin de prendre en compte les conditions d’acquisition du bien et de pouvoir financer les opérations de renaturation à terme, le preneur s’acquitte d’un prix à la signature du bail et d’une redevance pendant sa durée. Le prix de cession du bail est par ailleurs encadré pour prévenir des situations où les droits réels seraient cédés à une valeur disproportionnée au regard de la durée de vie résiduelle du bien.Enfin, l’ordonnance ouvre la possibilité de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, notamment l’obligation de construire en continuité de l’urbanisation existante, lorsque ces dispositions empêchent la mise en œuvre d’une opération de relocalisation de biens ou d’activités menacés dans des espaces moins soumis au recul du trait de côte.Ces dérogations ne peuvent intervenir que dans le cadre d’un contrat de projet partenarial d’aménagement (PPA) ayant pour objet la recomposition spatiale du territoire d’une commune exposée au recul du trait de côte. Elles sont uniquement mobilisables lorsque les constructions, ouvrages ou installations menacés par l’évolution du trait de côte ne peuvent pas être relocalisés au sein ou en continuité de l’urbanisation existante, après accord du représentant de l’Etat dans le département ou du ministre chargé de l’urbanisme, et après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. Ces dérogations ne peuvent pas être accordées en cas d’atteinte excessive à l’environnement ou aux paysages.Ces contrats de PPA sont d’ores et déjà expérimentés sur trois territoires pilotes (Lacanau, Gouville-sur-mer, et Saint-Jean-de-Luz), qui bénéficient de 10M€ de France Relance.Quelques chiffres :20.000 km de littoral français dont 22% des zones côtières soumises à un phénomène d’érosion. Aucune région côtière française n’est épargnée par le phénomène du recul du trait de côte650 km de littoral en recul, dont 270 km à une vitesse moyenne de 50 cm par anUne densité de population sur les côtés actuellement 2,5 fois plus élevée que la moyenne nationale, avec une tendance d’évolution prévue à la hausse
Il y a 3 ans et 50 jours

Les énergies renouvelables se taillent la part du lion des ajouts de capacité dans le monde en 2021

De nouvelles données publiées par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montrent que les énergies renouvelables ont poursuivi leur progression et gagné du terrain malgré un contexte mondial difficile. À la fin 2021, la capacité mondiale de production d'énergies renouvelables s'élevait à 3 064 gigawatts (GW), soit une augmentation du stock de ces énergies de 9,1%.Bien que l'énergie hydroélectrique ait représenté la plus grande part de la capacité de production renouvelable totale dans le monde avec 1 230 GW, le rapport Renewable Capacity Statistics 2022 de l'IRENA montre que le solaire et l'éolien ont continué à dominer les nouvelles capacités de production. Ensemble, ces deux technologies ont contribué pour 88 % à la part de toutes les nouvelles capacités renouvelables en 2021. La capacité solaire est en tête avec une augmentation de 19%, suivie par l'énergie éolienne, qui a renforcé sa capacité de production de 13%. « Cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables. Les excellentes performances enregistrées l'année dernière offrent aux pays la possibilité de bénéficier dans une encore plus large mesure des nombreux avantages socio-économiques des énergies renouvelables. Toutefois, malgré cette tendance mondiale encourageante, notre nouvelle publication Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou généralisée pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques », déclare Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA « La crise énergétique que nous traversons actuellement vient confirmer que le monde ne peut plus compter sur les combustibles fossiles pour répondre à sa demande énergétique. Les fonds versés dans les centrales électriques à combustibles fossiles produisent des résultats indésirables, tant pour la survie d'une nation que pour celle de la planète. Les énergies renouvelables devraient devenir la norme dans le monde entier. Nous devons mobiliser la volonté politique pour accélérer le Scenario 1,5 °C. » Pour atteindre les objectifs climatiques, les énergies renouvelables doivent croître à un rythme plus rapide que la demande énergétique. Or, malgré une augmentation significative de l'utilisation des énergies renouvelables pour la production d'électricité, de nombreux pays n'ont pas encore atteint ce stade.En 2021, 60 % des nouvelles capacités ont été ajoutées en Asie, portant le total des capacités renouvelables à 1,46 térawatt (TW). La Chine a été le principal contributeur, avec un ajout de 121 GW à la nouvelle capacité du continent. L'Europe et l'Amérique du Nord, les États-Unis d'Amérique en tête, occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec un ajout de 39 GW pour la première et 38 GW pour la seconde. La capacité d'énergie renouvelable a augmenté de 3,9 % en Afrique et de 3,3 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Malgré une croissance régulière, le rythme observé dans ces deux régions est beaucoup plus lent que la moyenne mondiale, ce qui souligne le besoin de renforcer la coopération internationale en vue d'optimiser les marchés de l'électricité et de stimuler les investissements massifs dans ces régions.Principales tendances par technologie :Énergie hydroélectrique : sa croissance a augmenté de façon continue en 2021, la mise en service de plusieurs grands projets ayant été reportée à cette année.Énergie éolienne : en 2021, son expansion s'est poursuivie, mais à un rythme plus lent qu'en 2020. (+93 GW contre +111 GW l'année précédente).Énergie solaire : avec l'augmentation des nouvelles capacités dans toutes les grandes régions du monde au cours des années précédentes, la capacité solaire mondiale totale dépasse aujourd'hui l'énergie éolienne.Bioénergie : l'expansion nette des capacités s'est accélérée en 2021 (+10,3 GW contre +9,1 GW en 2020).Énergie géothermique : la capacité géothermique a enregistré une croissance exceptionnelle en 2021, avec un ajout de 1,6 GW.Électricité hors réseau : la capacité hors réseau a augmenté de 466 MW en 2021 (+4 %) pour atteindre 11,2 GW.
Il y a 3 ans et 50 jours

L’artisanat du bâtiment en danger selon une enquête de la CAPEB en région

C’est le triste constat qui résulte de l’enquête flash conduite par les CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de leurs adhérents et c’est pourquoi la CAPEB est plus que jamais mobilisée pour demander des solutions d’urgence concrètes pour sauver l’artisanat.Des remontées inquiétantes du terrainLes entreprises artisanales du Bâtiment sont confrontées depuis la crise sanitaire à des augmentations de prix ininterrompues et imprévisibles et se heurtent à des difficultés d’approvisionnement depuis un an et demi et qui s’aggravent. S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du Bâtiment qui se vérifient dans leurs réponses à l’enquête flash qu’ont conduite les CAPEB départementales auprès de leurs adhérents. C’est particulièrement le cas pour les plus petites entreprises :31% des entreprises ne pourront pas faire face aux difficultés engendrées par le contexte économique et géopolitique au-delà d’un an.18% seulement des entreprises sans salariés et 17% des entreprises entre 1 et 5 salariés pensent pouvoir résister 2 ans et plus.56% des artisans voient leur moral impacté contre 27% des entreprises de plus de 20 salariés.Des mesures insuffisantes du gouvernement – Les solutions de la CAPEBLe Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était engagé à intégrer le Bâtiment dans le plan de résilience du gouvernement. La CAPEB a pu constater que ce n’était pas le cas.Même si certaines mesures vont dans le bon sens, comme appeler une nouvelle fois les acheteurs publics à faire jouer la clause de l’imprévisibilité dans les contrats et à ne pas appliquer les pénalités de retard pour un chantier du fait de difficultés d’approvisionnement liées à la guerre en Ukraine, elles sont loin d’être suffisantes.En effet, les marchés publics ne représentent que 17 % des marchés des entreprises artisanales et faire jouer la clause d’imprévisibilité est tout sauf simple. Enfin, aucune disposition n’est prévue pour les marchés signés avec les particuliers qui représentent l’essentiel des marchés des entreprises artisanales du bâtiment.La CAPEB propose 8 mesures très concrètesVeiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs participent activement au comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement, intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation et assument les risques d’augmentation des prix avec la filière dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du Bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils garantissent leur stabilité durant au minimum trois mois. En effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours ;Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Marchés publics. Rendre enfin systématique, au profit des entreprises, l’application de pénalités en cas de retard de paiement du maître d’ouvrage ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux. Quelques-unes de ces propositions ont d’ores et déjà été entendues. Ainsi, le communiqué de presse du ministère de l’Economie du 29 mars prévoit notamment la révision accélérée des index à partir de mai 2022, la mise en place d’une aide temporaire pour les entreprises de TP, l’organisation d’un comité de crise BTP départemental et la publication d’une circulaire aux maîtres d’ouvrage publics sur la révision des prix.Ces mesures restent cependant insuffisantes au regard de la situation et la CAPEB poursuit donc sa mobilisation.La CAPEB mobiliséePartout en France, les CAPEB départementales et régionales sollicitent leur préfet pour qu’il organise une table ronde avec l’ensemble des acteurs du Bâtiment, industriels et négociants, afin de rechercher les termes d’une « solidarité économique » permettant de limiter les hausses de prix et d’éliminer les comportements anormaux. Des rendez-vous sont également pris avec leurs députés et sénateurs.De nombreuses communications auprès des médias (presse, radio et TV) sont également organisées aussi bien au niveau national que dans les départements. C’est particulièrement le cas dans notre région.La mobilisation de la CAPEB commence à porter ses fruits. L’enseigne de distribution Saint-Gobain s’est récemment engagée par écrit auprès du Président national de la CAPEB pour encadrer la hausse des prix avec des propositions concrètes comme celle de l’autoriser seulement le premier de chaque mois. A destination des entreprises, les CAPEB départementales leur apporte tout l’accompagnement et le soutien dont elles ont besoin au quotidien. Une fiche pratique a été élaborée à cet effet pour les aider à mieux résister à la crise.Pour Dominique Guiseppin, Chef d’entreprise artisanale de peinture (Savoie), Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « La situation est particulièrement inquiétante pour nos entreprises, c’est leur rentabilité et à terme la pérennité de l’artisanat qui est en jeu. Si l’activité ne manque pas pour l’instant, nous souffrons d’un manque de lisibilité sur nos approvisionnements qui ralentit considérablement nos chantiers et perturbe grandement leur organisation, sans compter l’augmentation des coûts qui a un impact très lourd sur nos marges. L’enquête flash que nous avons conduite avec les CAPEB départementales le montre bien, seulement 18 % des entreprises artisanales répercutent la hausse des prix sur leurs clients.À l’heure des élections présidentielle et législatives, il est grand temps que nos dirigeants entendent enfin la voix des entreprises artisanales et leur proposent des mesures adaptées. »
Il y a 3 ans et 52 jours

Défaillances d'entreprises : 10.000 procédures au 1er trimestre 2022, pas de déferlante mais un dur retour à la réalité

Amorcée dès novembre 2021, la hausse des ouvertures de procédures s’accélère chaque mois. Tous les secteurs sont touchés, mais les activités en lien avec les consommateurs – restauration, commerce, service à la personne, etc. sont les plus fragilisées. En région, l’Ile-de-France et la Corse résistent le mieux.Thierry Millon, directeur des études Altares : « En 2020 et 2021, moins de 61 000 procédures collectives ont été ouvertes contre 107 000 lors des deux années précédentes. Plus de 46 000 entreprises ont été sauvées de la défaillance durant la longue période Covid. Sans le fameux « quoi qu’il en coûte » gouvernemental, la crise sanitaire aurait pu provoquer bien plus de procédures. Au 1er trimestre 2022, l’étau de la crise sanitaire se desserre et les aides s’arrêtent. Un retour à une forme de normalité qui implique aussi une reprise des défaillances. La hausse s’amorce donc et elle est déjà très nette dans les secteurs qui comptent sur la reprise des habitudes de consommation comme aller au restaurant ou chez le coiffeur. Aucun territoire n’est épargné par le phénomène. »En hausse de 34,6% sur un an, le nombre de défaillances d’entreprises se rapproche des niveaux de début 20209 972 entreprises sont tombées en défaillance entre le 1er janvier et le 31 mars 2022, soit une hausse de 34,6% par rapport à la même période de 2021. Ces niveaux, proches du 1er trimestre 2020 (10 902), restent encore nettement inférieurs à ceux de 2019 ou de 2018 qui avoisinaient les 14 000 défauts.Avec 220 jugements enregistrés ce trimestre, le nombre de procédures de sauvegarde augmente de 29,4%. Ce dispositif représente seulement 2,2% de l’ensemble des procédures.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) sont en hausse rapide de 46,6% pour 2188 jugements prononcés. Elles représentent moins d’un jugement sur quatre (22%), un taux très en-dessous des 30% relevés en 2018.Les jugements de liquidation judiciaire (LJ) augmentent également fortement (+31,7% ; 7 564 liquidations).Les jeunes entreprises sont les plus durement fragiliséesPrès de la moitié (48%) des entreprises entrées en défaillance au 1er trimestre ont été créées il y a moins de 5 ans. Plus sévère encore, les défaillances chez les entreprises fondées pendant ou juste avant la crise ont flambé de 52%. 1927 procédures concernent des structures de moins de 3 ans. 83,8% sont immédiatement placées en liquidation judiciaire.A noter qu’il s’agit à plus de 90% de sociétés commerciales (et non de micro entreprises). Les difficultés des jeunes entreprises sont particulièrement marquées dans les activités « magasins multi-rayons » (essentiellement des commerces d'alimentation générale) où les défauts sont trois fois plus nombreux ce trimestre ; mais aussi dans la restauration (+180%), où le nombre de procédures était exceptionnellement bas il y a un an.En hausse de 56% sur un an, le nombre de procédures chez les petites PME dépasse le niveau d’avant crise94% des entreprises en cessation de paiement sont des TPE, une part relativement constante. On observe en revanche des tensions plus remarquables chez les PME. En particulier pour les « petites » PME de 10-49 salariés où les défaillances s’envolent de 56% sur an (645), dépassant le niveau d’avant crise (632). Ces structures se concentrent dans les secteurs de la construction, le commerce et l’industrie. Les PME d’au moins 50 salariés résistent davantage avec des taux de défaillance quasi stables.Les défaillances en hausse dans les deux tiers des secteurs, dépassant parfois les niveaux de 2020Après un début d’année encourageant, la guerre en Ukraine et ses conséquences doivent inciter à la prudence.Thierry Millon conclut : « En ce début d’année 2022, la confiance en l’avenir gagnait du terrain : les niveaux de trésorerie, les carnets de commande bien remplis laissaient présager une reprise de l’économie. Toutefois, depuis le 24 février et le début de l’invasion russe en Ukraine, l’horizon s’assombrit : la flambée des prix de l’énergie, les difficultés d’approvisionnement, les pénuries de matériaux, l’inflation qui s’emballe… autant de signaux qui incitent à la prudence. A l’instar du « quoi qu’il en coûte » gouvernemental déployé pendant la crise sanitaire, le nouveau Plan Résilience de 7 milliards d’euros devrait contribuer à empêcher la faillite des entreprises directement impactées par la guerre et celles plus durement touchées par l’envolée des prix de l’énergie. Ce nouveau paquet de mesures (activité partielle, PGE, etc.) doit soulager les trésoreries, mais le gouvernement exhorte les entreprises à tout faire pour continuer à payer leurs factures dans les temps. En effet, si les délais de paiement interentreprises ont été bien maîtrisés jusqu’à présent, les turbulences de ce début d’année pourraient changer la donne. Les directions financières pourraient être tentées de temporiser de plus en plus sur le règlement des factures pour conserver leur trésorerie. Dans ces conditions, la trajectoire à la hausse des défaillances d’entreprises devrait se poursuivre mais sans laisser présager à ce stade, une déferlante de faillites, les entreprises disposant encore de liquidités. »Focus / La procédure de traitement de sortie de crise : 5 mois après où en sommes-nous ?Créée par la loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire dans son article 13, la procédure de traitement de sortie de crise (PTSC) doit permettre un rebond plus rapide aux entreprises en difficultés financières liées aux conséquences de la crise sanitaire. Elle s’adresse donc aux entreprises qui fonctionnaient dans des conditions satisfaisantes avant la crise Covid. En application depuis le 18 octobre 2021 au lendemain de la publication des décrets n° 2021-1354 et n° 2021-1355 du 16 octobre 2021, cette PTSC n’est pas destinée à être pérenne et devrait s’éteindre le 2 juin 2023.La PTSC peut concerner les entreprises de moins de 20 salariés à la date de la demande d’ouverture de la procédure et (critères cumulatifs) disposant de moins de 3 000 000 d’euros de total de passif hors capitaux propres. Les comptes annuels du dernier exercice sont exigés et doivent apparaître « réguliers, sincères et aptes à donner une image fidèle de la situation financière de l’entreprise ».En principe donc, cette nouvelle procédure peut concerner de très nombreuses entreprises en cessation de paiements. Cependant, ces dernières doivent pouvoir payer leurs salariés. En effet, à la différence du redressement judiciaire, la PTSC ne permet pas de bénéficier d’une avance du régime de garantie des salaires (AGS), ce qui peut s’avérer être un frein.La période d’observation est d’une durée maximale de 3 mois au terme desquels un plan de remboursement des dettes pourra être arrêté par le Tribunal pour une durée pouvant atteindre dix ans. A défaut d’avoir été en capacité d’élaborer un projet de plan d’apurement des dettes, le Tribunal ouvre un redressement judiciaire ou une liquidation judiciaire.Cinq mois après le démarrage de la PTSC, à peine plus d’une trentaine de procédures ont été ouvertes ; 18 sur le premier trimestre 2022 et 14 au cours du dernier trimestre 2021. Parmi ces dernières, 2 ont depuis fait l’objet d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire. 10 ont pu valider un plan dont la durée a été fixée entre 5 et 10 ans.Pour consulter l'étude complète : cliquez ici
Il y a 3 ans et 53 jours

Publication des rapports annuels 2021 du notariat

Depuis 2015, la profession notariale a connu une mutation accélérée qui s’est poursuivie en 2021 : 16747 notaires (9802 en 2015) dont 9182 femmes et 7565 hommes. Au 31 décembre 2021, le nombre de femmes notaires titulaires ou associées (5189) était plus important que celui des femmes notaires salariées (3993), 64200 collaborateurs (vs. 49112 en 2015), 44 ans et 6 mois : l'âge moyen des notaires (48 ans en 2015), 6727 offices. Au total, 8091 lieux de réception de la clientèle (1364 bureaux annexes inclus), 24 millions de Français reçus chaque année, 10,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 35 milliards d’euros d’impôts collectés. Le notariat poursuit à bonne cadence en 2021 sa transition numérique : 20 millions d’actes sur support électronique, le cap a été franchi fin octobre 2021 : le premier million avait été atteint en février 2015, le 10 millionième acte authentique électronique avait été atteint en avril 2019, 90% des actes authentiques sont aujourd’hui signés électroniquement, Plus de 80% des offices sont équipés de systèmes de visioconférence.
Il y a 3 ans et 56 jours

Flambée des coûts de construction et incertitudes géopolitiques : le BTP doit s'adapter rapidement

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, annonce la publication de son rapport annuel « International Construction Cost Index 2022 ». A destination des investisseurs, cet index compare les coûts de construction dans 100 métropoles mondiales. Il propose un décryptage des facteurs expliquant les coûts par grandes zones géographiques, ainsi qu’une analyse des grandes tendances du secteur.En France, la production dans le secteur de la construction qui avait chuté pendant la pandémie, s'est redressée en 2021. Le redémarrage violent de la demande a submergé les capacités de production de toute la filière d’approvisionnement. Le « just in time » a volé en éclat et les achats de précaution se sont amplifiés. Début 2022, la tendance établie auprès des constructeurs est semblable dans les Travaux Publics et le Bâtiment : il n’y a pas pénurie à date, néanmoins les délais de fournitures et les coûts ne sont plus garantis par les fournisseurs. Les prévisions initiales ébauchées avant le conflit ukrainien - de 3% d’augmentation de la production en 2022 - sont désormais largement remises en cause, le marché devenant extrêmement volatil.Le ministère de l'Économie et des Finances avait déjà appelé en 2021 les acheteurs publics à adapter certaines modalités d'exécution et de passation des contrats de la commande publique (prolongation des délais d’exécution, insertion de clauses de révision de prix, …), ces mesures ayant été mises à jour récemment en février 2022.Enfin, de nombreux autres facteurs conjoncturels contribuent à l’aggravation de cette crise comme la hausse historique de commandes de maisons individuelles en 2021 ou encore la pression s’exerçant sur la filière bois, poussant les majors à sécuriser leurs approvisionnements stratégiques.« Si la crise est mondiale et qu’elle affecte en priorité les pays occidentaux, on constate que les grandes villes françaises comme Paris et Lyon maintiennent leur compétitivité du point de vue des investisseurs internationaux. " Faire plus avec moins" sera la clé de la résilience à long terme pour le secteur de la construction, dans un contexte de forte inflation et d’incertitudes géopolitiques. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis.Un "Guide pratique" en cinq points est présenté dans le rapport afin de faire face à la volatilité actuelle du marché.
Il y a 3 ans et 57 jours

Sobriété foncière : les intercommunalités demandent plus de souplesse dans les décrets d’application de la loi Climat et résilience

Il demande à cette occasion davantage de souplesse pour les collectivités dans la mise en œuvre des objectifs fixés dans la loi Climat et résilience, et une plus grande prise en compte des retours d’expérience locaux.Ces projets de décrets ont été soumis au Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) le 3 mars dernier. Malgré l’avis défavorable du CNEN, les projets de décrets ont été soumis à la consultation du public.Le projet de décret relatif aux objectifs et aux règles générales en matière de gestion économe de l’espace et de lutte contre l’artificialisation des sols du SRADDET prévoit que le fascicule du SRADDET comporte des règles territorialisées permettant de décliner les objectifs de sobriété foncière. Or les débats en commission mixte paritaire portant sur la loi Climat et résilience avaient conduit à retenir le terme d’« objectifs » plutôt que le terme de « règles générales ». Intercommunalités de France demande que le décret respecte strictement l’intention du législateur.D’autre part, ce projet de décret prévoit que le fascicule du SRADDET puisse comporter une liste de projets d’envergure nationale ou régionale et présentant un caractère « exceptionnels » pour lesquels l’artificialisation des sols induite serait prise en compte au niveau régional. Intercommunalités de France demande à ce que le terme « exceptionnel » soit précisé par circulaire pour réduire le risque de contentieux.Enfin, pour faciliter l’application du décret relatif à la nomenclature de l’artificialisation des sols, Intercommunalités de France demande que la publication de ce décret soit reportée pour permettre d’élaborer cette nomenclature en collaboration avec les collectivités du bloc local en s’appuyant sur les retours d’expérience issus de la mise en place localement de différents dispositifs d’observation et de suivi.Pour lire le courrier envoyé à Joël Giraud : cliquez ici
Il y a 3 ans et 58 jours

Éolien et solaire ont un rôle à jouer pour réduire les émissions polluantes, selon le Giec

TRANSITION ÉCOLOGIQUE. Dans leur dernière publication, les spécialistes du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat estiment qu'il est encore possible de limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C avec les technologies dont nous disposons à l'heure actuelle. Mais l'effort à fournir serait à la fois colossal et fulgurant : réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre en seulement huit ans.
Il y a 3 ans et 59 jours

Réglementation : COCHEBAT participe à l’élaboration des règles professionnelles de conception et mise en œuvre des canalisations hydrauliques des installations de chauffage en matériau de synthèse

Cochebat annonce le lancement d’une publication destinée aux professionnels de l’installation des réseaux de distribution de chauffage et de conditionnement d’air. Elle définit les règles acceptées par la C2P de la conception et mise en œuvre des canalisations hydrauliques des installations de chauffage et de conditionnement d’air.   Donner un cadre aux professionnels   Dans cette publication, […]
Il y a 3 ans et 59 jours

Le gouvernement détaille les nouvelles mesures de soutien en faveur des entreprises du BTP

Publication d’une circulaire précisant les modalités de prise en compte des conséquences de la crise dans le cadre des marchés publicsLa pénurie des matières premières et la hausse des prix des approvisionnements sont susceptibles d’avoir des conséquences sur les conditions techniques d’exécution des contrats.Une circulaire viendra préciser les modalités de modifications des contrats de la commande publique lorsqu’elle est nécessaire à la poursuite de l’exécution des prestations. Cette circulaire précisera par ailleurs les modalités de l’application de la théorie de l’imprévision aux contrats publics. Enfin, cette circulaire encouragera les acteurs publics à suspendre les pénalités contractuelles et à insérer une clause de révision des prix dans tous les contrats de la commande publique à venir.Accélération de la publication des index du BTPLes index du BTP sont actuellement publiés 80 jours après la fin du mois. Ces index seront désormais publiés 45 jours après la fin du mois afin d’actualiser plus rapidement les prix des matières premières dans l’exécution des contrats.La nouvelle méthodologie s’appliquera début mai par la mise à jour des index du mois de février ; les index du mois de mars seront publiés mi-mai au lieu de mi-juin.Réactivation des cellules de criseDans chaque département, les cellules de crise BTP (prévues par la circulaire D20016941 du 27 novembre 2020) seront réactivées, réunissant, sous l’égide des Préfets, les fédérations professionnelles de la filière, les distributeurs et industriels locaux et les donneurs d’ordre publics et privés pour offrir un espace de concertation sur les sujets de tension pour le secteur.Par ailleurs, dans chaque région un « référent résilience » sera nommé pour animer les réseaux d’acteurs dont la mobilisation est indispensable, et pour assurer un suivi régulier et lever les éventuelles difficultés susceptibles de freiner l’activité.Mise en place d’une aide temporaire pour les entreprises des travaux publicsLes petites et moyennes entreprises[1] des travaux publics, particulièrement impactées par la hausse du prix du gasoil non routier, qui a connu une hausse plus sensible que le gasoil routier, bénéficieront d’une aide spécifique. Cette aide, d’une enveloppe globale de 80 M€, sera versée en une fois et sera au prorata du chiffre d’affaires des entreprises éligibles. Elle permettra de compenser en partie la hausse des prix du GNR avec l’estimation que les coûts du GNR représentent en moyenne 2,5% du chiffre d’affaire des entreprises du secteur.Il est à noter que les entrepreneurs du BTP bénéficient également de la remise de 15cts/litre qui s’applique au GNR.Réforme sur le GNRLe Gouvernement prend acte de la demande des professionnels de reporter la réforme supprimant l’avantage fiscal sur le GNR, qui doit en principe entrer en vigueur au 1er janvier 2023. A ce stade, les conditions ne sont pas réunies pour ouvrir ce sujet, qui nécessite une loi de finance. Compte-tenu de l’augmentation des prix, le Gouvernement reconnaît toutefois que les conditions de mise en oeuvre de cette réforme ne sont plus réunies et qu’il appartiendra au Parlement d’établir un calendrier lors de la prochaine loi de finances.[1] Entreprise qui emploie moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires annuel n'excède pas 50 millions d'euros ou dont le total de bilan n'excède pas 43 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 59 jours

Les street-artistes Lek et Sowat s’exposent à Rueil-Malmaison

Lek et Sowat investissent l’atelier Grognard, à Rueil-Malmaison. [©Maya Angelse] Jusqu’au 3 juillet prochain, l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison (92) accueille l’exposition “Duography”. Une rétrospective dédiée au Street–Art du duo de graffeurs Lek (né en 1971) et Sowat (né en 1978). Ces derniers sont disciples de l’Urbex, ou exploration urbaine, qui consiste à sillonner la ville à la recherche de ruines contemporaines. Tout l’art est de trouver et de créer dans des lieux vierges et abandonnés. Des ruines modernes… Lek et Sowat, un duo depuis 2010 Lek et Sowat travaillent en binôme depuis 2010. Ils repoussent les limites du graffiti traditionnel vers des expérimentations in situ, qui réunissent vidéos, abstractions architecturales et installations éphémères. Créant ainsi une forme moderne de land art urbain. En collaboration avec la galerie photographique parisienne Polka, Lek et Sowat proposent dans l’exposition “Duography” un parcours immersif au cœur de leur travail. Ceci, à travers des photos, des esquisses et des croquis préparatoires, des films en stop motion. Mais aussi à travers des polaroids et des souvenirs ramenés du terrain, des fragments d’expositions et d’installations passées, des artefacts de murs, de toiles et de sculptures. Le tout patiemment collecté au fil des années et mis en scène sur les 650 m2 de l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison, de façon colorée, ludique et rythmée. Dans “Duography”, le public est ainsi invité à déambuler depuis les méandres du Mausolée aux sous-sols du Palais de Tokyo. En passant par le ciel éternellement bleu de la villa Médicis, à Rome. Ou encore, le chantier souterrain du futur Grand Paris de la ligne 14 et le parvis du Centre Pompidou. Toujours plus de lieux inédits Lek et Sowat sont à l’origine du projet “Mausolée”, résidence artistique clandestine et sauvage réalisée dans un supermarché abandonné de 40 000 m2 à Aubervilliers (93). « Lek connaissait très bien ce lieu, où il allait jeune avec ses parents. On y a vécu presque un an en secret. Nous y avons mené en quelque sorte une résidence artistique », se souvient Sowat. Là, ils invitent pendant près d’un an plus de 40 artistes. De ce projet, tenu secret jusqu’en 2012, découlera un livre, un film et une exposition collective. Répondant à l’invitation de Jean de Loisy, l’ancien président du Palais de Tokyo et l’actuel directeur des Beaux-Arts, Lek et Sowat investissent ensuite les sous-sols durant plus d’un an du Palais de Tokyo. Ceci, avec une cinquantaine d’artistes, initiant aux côtés du commissaire d’exposition Hugo Vitrani ce qui deviendra le “Lasco Project”. Fin 2013, à nouveau entourés d’une vingtaine d’artistes, dont Jacques Villeglé, ils réalisent le film “Tracés directs”. Grâce à ce projet, leur œuvre a été la première à rentrer dans la collection permanente du Centre Pompidou provenant d’artistes issus du graffiti. Ils ont également participé à la Tour Paris 13 et au projet des Bains Douches. Lek et Sowat ont été de plus les premiers graffeurs à pouvoir faire l’expérience de la villa Médicis, à Rome de septembre 2015 à août 2016. « Notre projet romain s’articulait autour du tunnelier de la nouvelle ligne 3 du métro. De plus, le mot graffiti vient du latin et on en retrouve déjà à Pompéi. Donc, tout concordait avec notre univers. Pour des raisons politiques, cette rencontre n’a pas eu lieu, mais nous gardions cela dans un coin de notre tête », explique Sowat. Lek & Sowat avec Dem189 et Seth – Mausolée, Paris 2011 [©Chrixcel]Mausolée by Lek & Sowat. [©Yann Skyronka]Underground doesn’t exist anymore par Lek & Sowat & Futura & Mode 2. [©Nicolas Gzeley Le tunnelier : Une expérience grâce à NGE De tous les projets que Lek et Sowat avaient à cœur de réaliser pendant leur année à la villa Médicis, le seul qu’ils n’aient pas pu mener à bien est la peinture d’un tunnelier. Ce n’est qu’en 2018, à la faveur de plusieurs rencontres avec le groupe NGE, et surtout avec Jérôme Jeanjean, directeur administratif et financier des grands projets, que le duo parvient à partir à l’assaut d’un monstre d’acier de 10 m de diamètre pour 100 m de long. « Je suis moi-même collectionneur d’art contemporain urbain. J’ai rencontré Lek et Sowat lors de vernissages par hasard et nous avons sympathisés. Nous nous sommes croisés plusieurs fois. Début 2018, le projet de peinture d’un tunnelier est venu dans la conversation. Et j’ai donc proposé à la direction de NGE un partenariat. J’en ai parlé à Orso Vesperini, notre directeur délégué à l’international et aux grands projets et Olivier Coly et Christophe Denat, alors directeurs des équipes de travaux souterrains », se souvient Jérôme Jeanjean. Et tout ce petit monde a dit « oui » à ce projet qui tenait très à cœur au duo. L’idée était d’offrir une carte blanche aux deux artistes. Seule contrainte : répondre à la charte couleur de la RATP. Ainsi, a débuté l’aventure qui s’est réalisée en plusieurs étapes. « Cela faisait sens pour nous, on retourne à la matrice. Et ce, dans un univers XXL. Et nous aimons tellement le béton », insiste Sowat. Direction l’Allemagne Dans un premier temps, ce projet les a amenés en Allemagne, à Schwanau, dans les hangars du constructeur Herrenknecht où ils ont peint le bouclier et divers éléments du tunnelier S1174 acquis par le groupe NGE. Aidés pour la logistique de l’association Xpo F.M.R. et sa présidente, Olivia Martinetti. Complétée par un lettrage “Subway Art” dessiné par leurs soins, cette première réalisation était à la fois un clin d’œil au livre éponyme de Martha Cooper et Henry Chalfant. Dont la publication dans les années 1980 a favorisé la diffusion de cet art à travers le monde. Mais aussi un hommage aux architectes, ingénieurs et ouvriers qui construisent ces innovations techniques gargantuesques. « Ils ont peint pendant 4 j d’affilée. Quinze j après, tout était prêt pour la livraison sur le site de la ligne 14. Et ça plaisait déjà beaucoup », reprend Jérôme Jeanjean. Koumba par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R. – Puits de Morangis, Paris 2019. [©Nicolas Gzeley]Subway Art Breakthrough par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R., Paris 2020 [©NGE Stéphane Bouquet] Direction la ligne 14 du métro parisien L’aventure s’est poursuivie ensuite en France, sur le chantier du prolongement de la ligne 14, où le tunnelier a été baptisé du prénom de Koumba Larroque, la vice-championne du monde de lutte. Par la réalisation de deux fresques peintes par Lek et Sowat sur les tympans d’entrée et de sortie du tunnelier. A 30 m de profondeur, les deux peintures se sont détruites à mesure que la machine poursuit son chemin dans les entrailles du Grand Paris. « C’est aussi ça le Street-Art, ça peut être éphémère. » Réalisée le 20 juillet 2020, l’ultime étape de ce projet pharaonique, appelé “Breakthrough”, a permis aux deux artistes d’assister en direct à la destruction et l’effondrement de leur travail. « Il y a eu une vraie alchimie, un véritable lien entre Lek, Sowat et NGE. Pour ma part, je pense que notre groupe a permis une réelle liberté d’exécution aux deux artistes. Une fois, la direction convaincue que c’était une bonne idée, elle a foncé », conclut Jérôme Jeanjean. Muriel Carbonnet Exposition présentée jusqu’au 3 juillet 2022Atelier Grognard6 avenue du Château de Malmaison92500 Rueil-MalmaisonTél : 01 47 14 11 63
Il y a 3 ans et 60 jours

La CAPEB, l'IRIS-ST et l'OPPBTP présentent des solutions innovantes pour faciliter la pose de carrelages grands format

Ce programme, issu d’une étude menée depuis 2019, a pour objectif d’améliorer les conditions de travail des carreleurs confrontés à une augmentation des dimensions des carrelages. L’OPPBTP a mené une étude ergonomique avec la CAPEB et l’IRIS-ST en collaboration avec des équipementiers, afin d’identifier des solutions innovantes améliorant significativement les conditions de pose en préservant la performance.Le 25 mars, l’UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB, l’IRIS-ST, l’OPPBTP et les équipementiers présentent à des apprentis carreleurs du CFA d’Angers des solutions techniques pour améliorer les conditions de travail et faciliter la pose des grands carreaux.Une évolution majeure des formats de carrelage à prendre en compteDepuis quelques années, la tendance est au format XXL pour les carrelages. Il s’agit de carreaux dont les dimensions sont supérieures à 60 cm x 60 cm et peuvent même souvent dépasser le m2. Ces augmentations de format crées des difficultés aux carreleurs en termes de transport, manutention, découpe et pose. Elles imposent souvent d’avoir recours à deux personnes pour manipuler les carreaux et les poser. Ces contraintes peuvent même parfois conduire les artisans à décliner ce type de chantier.Face à ce constat, l’UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB et l’IRIS-ST ont engagé, en partenariat avec l’OPPBTP, une étude ergonomique sur les conditions de travail des carreleurs pour la pose de carreaux de grand format début 2019. Cette étude avait pour principal objectif de lister les problématiques rencontrées par les artisans carreleurs mais surtout de réfléchir aux moyens d’améliorer leurs conditions de travail. Pour cela, les partenaires ont décidé de collaborer avec des équipementiers pour trouver des solutions adaptées.L’observation, une étape fondamentaleEn 2019, une première phase observatoire a été lancée directement sur deux chantiers et menée avec un ergonome de l’OPPBTP. En parallèle, un relevé des caractéristiques des chantiers (neuf/rénovation – individuel/collectif), des matériaux mis en œuvre ainsi qu’un recensement des équipements existants ont été réalisés. Cela a permis d’obtenir des résultats concrets sur l’organisation d’un chantier, les postures de travail des carreleurs et les contraintes rencontrées. À l’issue de cette première phase de bibliographie et d’analyse du travail, l’UNA Maçonnerie Carrelage, l’IRIS-ST et l’OPPBTP ont réuni des équipementiers, des industriels et des start-ups afin de présenter les résultats de l’étude ergonomique et les constats établis.A ce stade il s’agissait essentiellement d’alerter et de sensibiliser les acteurs de la profession, et de déterminer l’appétence de chacun à s’engager sur le sujet en vue de trouver des solutions aux difficultés identifiées. L’ensemble des équipementiers, a confirmé son intérêt pour cette problématique et trois d’entre eux, Probst, Robotile et Raimondi, se sont engagés à collaborer dans la recherche de solutions.Identifier des solutions concrètesDifférents équipements, présents aux catalogues de Probst, Robotile et Raimondi, ont été expérimentés sur trois chantiers en 2021. Ce sont ces solutions qui sont présentées au CFA d’Angers le 25 mars.RobotileCarlita : machine d’assistance à la pose de carreaux de grands formats. Réduit les efforts liés à la pose des grands carreaux en permettant aux carreleurs de ne pas avoir à porter le poids des carreaux à l’encollage et à la mise en place.Tire-colle express : permet l’application de colle au sol en position debout donc en réduisant les contraintes posturales et en gagnant du temps.Probst :FXAH-120 : L’entreprise distribue des ventouses électriques pour faciliter la préhension manuelle (portage, positionnement). Elle conçoit et fabrique des accessoires (Solo et Duo sets) s’adaptant à ces ventouses et permettant la manipulation et la mise en place des carreaux en position debout.Raimondi :L’Easy move 150 associé au Only One est un dispositif de manutention et de mobilisation de carreaux de grands et très grands formats permettant de réduire les contraintes des carreleurs en facilitant la préhension et réduisant les charges à porter puisqu’une partie du poids est porté par des roulettes.Le Raizor est un outil de découpe de grands et très grands carreaux (jusqu’à 450 cm) se posant sur le carreau à découper et permettant ainsi d’éviter d’avoir à porter le carreau pour l’insérer dans la carrelette.Le Tyrrel, petit chariot permettant le déplacement des grands carreaux entre zone de stockage et zone de préparation, par une seule personne et évitant le déplacement sous charge.La publication d’un rapport de synthèse sur l’étude et ses résultats est prévue pour le second semestre 2022 en vue de faire connaître largement ces solutions.Pour Thierry Toffoli, Président de l’UNA Maçonnerie Carrelage de la CAPEB : « Les professionnels posent de plus en plus de carreaux grands formats qui sont très appréciés des clients. Ainsi, les apprentis sont amenés à mettre en œuvre ces produits lorsqu’ils sont en entreprise alors que l’enseignement qu’ils reçoivent en CFA ne le prévoit pas. Présenter les innovations auxquelles nous sommes parvenus en travaillant avec les fabricants est ainsi pour nous un moyen de faire avancer les choses, de rassurer les jeunes sur l’adéquation de leur formation avec l’évolution de leur métier et de leur montrer que leurs aînés s’emploient à la renforcer. Il importe que les innovations et ces progrès constants soient connus des futurs professionnels du carrelage, qui sont pour beaucoup les futurs chefs d’entreprise de l’artisanat du bâtiment. C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à présenter les résultats de notre étude métier au sein du CFA BTP d’Angers. »Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Faire évoluer les produits et les techniques de mise en œuvre est un objectif constant de la CAPEB et l’objet d’un grand nombre des partenariats qu’elle noue avec les fabricants du bâtiment. C’est aussi l’objectif des études métiers que nous réalisons avec l’OPPBTP en vue d’améliorer les conditions de travail dans nos professions. Nous nous réjouissons que les innovations qui découlent de ces travaux soient dévoilées en avant-première à celles et ceux qui apprennent le métier au sein d’un BTP CFA. Une initiative que nous approuvons d’autant plus que la CAPEB vient de signer avec le CCCA-BTP une convention de partenariat qui vise précisément à intégrer l’innovation dans la pédagogie afin que nos métiers soient toujours à la pointe des connaissances et deviennent encore plus attractifs pour les jeunes en recherche d’orientation. »Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « L’ingénierie prévention des métiers de demain avec l’objectif d’une prévention intégrée portée par l’innovation est l’une des 5 priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’Organisme. Cette étude menée en partenariat avec la CAPEB et l’IRIS-ST a suscité l’adhésion d'équipementiers et d’industriels. Leur engagement a permis de développer des solutions novatrices très opérationnelles, intégrant pleinement la dimension « prévention et performance » et répondant ainsi à des enjeux très concrets du métier de carreleur. Former les jeunes et les nouveaux arrivants dans le BTP en leur assurant un haut niveau de compétence est une autre priorité stratégique de l’Organisme. Présenter ces solutions novatrices aux futurs professionnels du BTP, est donc une opportunité pour porter un message positif sur les métiers du BTP et montrer que ces acteurs accompagnés de l’OPPBTP sont engagés pour un avenir plus sûr pour le BTP »
Il y a 3 ans et 63 jours

Construction bois : une douzaine d’organisations demandent une sortie rapide de la nouvelle réglementation incendie

La filière espère une clarification des règles, après la publication par la Préfecture de Police de Paris d’une doctrine très contraignante pour les immeubles en matériaux biosourcés.
Il y a 3 ans et 65 jours

L’Insee réduit les délais de production des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction

L’institut a développé une nouvelle méthodologie pour réduire les délais de publication des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction (Index BT-TP). Ces derniers sont principalement utilisés par les professionnels à des fins d’indexation des contrats et des marchés publics.Les index BT-TP : un outil très important pour les professionnelsLes index Bâtiment, travaux publics et divers de la construction sont des indices composites de coûts de différentes activités ou sous-activité du secteur de la construction. Au nombre de 78, ils sont calculés comme une somme pondérée d’indices très détaillés représentatifs des différents postes de dépenses des professionnels (travail, énergie, matériaux, services, transports, déchets). Ils sont destinés à l’actualisation et à la révision des prix des marchés de construction. Ils servent notamment à indexer des contrats et particulièrement les marchés publics et les contrats de construction de maison individuelle.Une réduction des délais pour refléter plus rapidement les variations de prix, notamment des matières premièresLes index BT-TP sont diffusés mensuellement sur le site de l’Insee et au Journal officiel. Ils sont actuellement publiés avec un délai de 80 jours environ après la fin du mois considéré (M + 80), sans révision ultérieure. Les index seront désormais publiés avec une réduction des délais de publication à 45 jours après la fin du mois considéré (M + 45). Ce changement de calendrier est rendu possible par une évolution de la méthodologie tout en conservant sa qualité.Un calendrier à M + 45 jours après une phase transitoireLa dernière publication des index relatifs au mois de décembre 2021 a été diffusée au 15 mars 2022. Les prochaines publications des index interviendront le 21 avril 2022 pour les index de janvier 2022 (date déjà annoncée), le 3 mai pour les index de février 2022 (au lieu du 19 mai) et le 13 mai 2022 pour les index de mars 2022 (au lieu du 16 juin), puis de façon pérenne à M + 45.
Il y a 3 ans et 65 jours

Béton[s] le Magazine n° 99 explore le bas carbone

Chassez ce carbone que je ne saurais plus voir… Tel est un peu le leitmotiv de l’ensemble du secteur du bâtiment et, plus largement, de celui des travaux publics. Matériau ultra présent dans la construction, le béton surfe à fond sur cette vague, semblant quelque peu y jouer son avenir. D’autant que les solutions alternatives se développent à mesure que la réglementation se durcit. Paraissant dans notre numéro 99, la partie #1 du dossier “Béton et éco-construction” explore plusieurs facettes de cette tendance lourde, a priori irréversible, développée sur plus de 12 pages rédactionnelles. Ainsi, les travaux autour du captage du CO2 ouvrent le bal. Suivis par le recyclage et la valorisation des déchets et autres bétons de déconstruction. La préfabrication dévoile aussi son approche du sujet. Enfin, les “autres” bétons et les liants alternatifs ferment le ban. Ceci, en attendant que les cimentiers et bétonniers “traditionnels” prennent la parole et expliquent leurs démarches. Une suite à découvrir dans la partie #2, détaillée dans Béton[s] le Magazine n° 100. En dehors cette l’actualité “carbonique”, le béton n’en délaisse pas moins ses champs de compétences classiques : les chantiers. A l’image de la construction de sept ponts sur les routes de la Côte d’Ivoire, à explorer p. 42. Compléments indispensables pour formuler les bétons d’aujourd’hui et de demain, les adjuvants ne cessent de se réinventer et en dévoilent certains aspects dans l’article qui leur est consacré (p. 52). Côté matériels, ce sont les pompes à béton qui sont mises à l’honneur (p. 56), dont l’actualité est, elle aussi, assez riche… Enfin, pour achever sa lecture sur une touche de nostalgie, quoi de mieux que Le Corbusier et son projet – non réalisé – de Ferme radieuse. La réponse de l’architecte à la condition paysanne des années 1930.   Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 66 jours

Présidentielle : L’Institut Montaigne analyse les propositions des candidats pour le logement

À quelques semaines de l'élection présidentielle, la question du logement abordable, digne, et respectueux de l'environnement, figure dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle. Dans le cadre de son opération Présidentielle 2022, l'Institut Montaigne a chiffré quelques mesures saillantes en la matière : construction de nouveaux logements sociaux, encadrement des loyers à l'ensemble du territoire, massification de la rénovation énergétique des bâtiments...Les propositions des candidats pour la constructionRendez-vous sur le site Présidentielle 2022 pour comparer les propositions des candidats, plonger au cœur des programmes et comprendre leur impact budgétaire.Pour aller plus loin, consultez à ce lien le décryptage de Iona Lefebvre, chargée d'études sur les dynamiques territoriales, ainsi que la note Logement : rebâtir nos ambitions publiée en février dernier.Candidat : Yannick JadotMesure : Construction de 700.000 logements sociaux et rénovation de 800.000, sous réserve que ces derniers restent dans le parc social au moins 20 ans.Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montaigne : Coût de 1 milliard d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Construire 100.000 logements sociaux par an, dont 20.000 en faveur des étudiants et jeunes travailleursChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 500 millions d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Proposer un prêt de l'État de 100.000€ à taux zéro pour l'accès à la propriété des jeunes couplesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 12,6 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par adoption d'une loi, voire une modification des statuts de la Banque de FranceCandidat : Emmanuel MacronMesure : Rénovation de 700.000 logements par anChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,24 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par décret réglementaire du gouvernementCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construction de 200.000 logements par an pendant cinq ans soumis aux normes écologiques les plus ambitieusesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,1 milliards d'euros par anFaisabilité : Immédiate, sous réserve de disposer des capacités de construction et de financement nécessairesCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construire 15.000 logements étudiants chaque annéeChiffrage candidat : Coût de 470 millions d'euros par anChiffrage Institut Montagne : Coût de 80 millions d'euros par an (le chiffrage du candidat pourrait inclure de nouveaux dispositifs de subvention non pris en compte ici)Faisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Valérie PécresseMesure : Abaisser de 10 % à 5,5 % la TVA sur la construction de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût entre 400 et 600 millions d'euros par anFaisabilité : Requiert l'adoption d'une loi de finances pour modifier le code général des impôts sur la TVACandidat : Valérie PécresseMesure : Construire 500.000 logements par an dont 125.000 logements sociaux et 375.000 logements dans le parc privéChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est limitée par l'absence de levier direct de l'État et sous réserve de disposer des capacités de constructionCandidat : Valérie PécresseMesure : Pérennisation et généralisation du prêt à taux zéro à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 224 millions d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est immédiate si appliquée par une loi de financesLes propositions des candidats pour la réglementationCandidat : Anne HidalgoMesure : Généraliser l'encadrement des loyers à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Yannick JadotMesure : Renforcement des sanctions contre les communes qui ne respectent pas les quotas de logements sociaux prévus par la loi SRUChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 50 millions d'euros par anFaisabilité : Immédiate, pas de difficulté technique de mise en œuvreCandidat : Yannick JadotMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayés (prise en charge du financement par l'État et les propriétaires)Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Encadrer les loyers partout sur le territoire et à la baisse dans les grandes villesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayésChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,3 milliards d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Éric ZemmourMesure : Abroger la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose aux villes un quart de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : L'abrogation de la loi SRU ou, a minima, de ses articles relatifs aux quotas de logements sociaux nécessite l'adoption d'une nouvelle loiL'opération d'analyse et de chiffrage Présidentielle 2022 Europe, compétitivité et économie, pouvoir d'achat, santé, territoires, Europe et international... L'Institut Montaigne reconduit son opération de chiffrage et d'analyse des programmes des principaux candidats à l'élection présidentielle 2022, opération menée avec succès en 2012 et 2017. Avec l'appui d'une équipe de plus de 25 experts, près de 250 mesures seront progressivement passées au crible par l'Institut Montaigne. Elles seront sélectionnées selon l'importance de leur impact budgétaire, leur incidence environnementale mais aussi leur pertinence au regard du débat public. Un dialogue contradictoire avec les équipes de campagne est organisé pour chaque mesure chiffrée afin que celles-ci puissent faire valoir leur point de vue. En cas de désaccord sur l'analyse d'une mesure, celui-ci sera expliqué dans l'analyse et l'estimation du candidat affichée à côté de celle de l'Institut Montaigne.Pour Victor Poirier, directeur des publications de l'Institut Montaigne : « Avec ce travail, l'Institut Montaigne se propose d'apporter un éclairage étendu et approfondi sur les programmes et les propositions des candidats, dans le cadre de la présidentielle 2022. Nous souhaitons contribuer à la crédibilité de la parole et de l'action politique, nourrir le débat démocratique d'éléments objectifs ainsi que sensibiliser les citoyens comme les responsables politiques aux enjeux économiques, environnementaux et budgétaires induits par les propositions des candidats. »
Il y a 3 ans et 66 jours

Inflation des coûts : l'Insee réduit les délais de publication des index BTP

SOUTIEN. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient d'annoncer que les délais de publication des index du bâtiment et des travaux publics (BT-TP) allaient être réduits dans les mois à venir afin de mieux prendre en compte les évolutions des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 73 jours

Décret Pinel+ : "C'est gagné", estime l'architecte François Leclercq

LOGEMENT. L'architecte François Leclercq, auteur du référentiel de la qualité du logement, a réagi à la publication du décret fixant les critères de qualité attendus pour les logements bénéficiant du Pinel+.
Il y a 3 ans et 74 jours

Barbara Pompili facilite le raccordement des énergies renouvelables, des pompes à chaleur et des bornes de recharge

De même, les coûts de raccordement des pompes à chaleur et des bornes de recharge chez les particuliers et les petits professionnels seront pris en charge à hauteur de 80%.Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Le coût du raccordement aux réseaux peut être un frein au déploiement de certains petits projets de production d’électricité renouvelable ainsi qu’à l’installation de pompes à chaleur, dont le développement est pourtant un enjeu essentiel de notre politique énergétique. Diminuer les coûts de raccordement va permettre d’accélérer leurs installations, notamment dans les zones rurales. C’est une avancée concrète pour faire avancer la transition énergétique du pays. » La loi climat et résilience permet d’augmenter la prise en charge par le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) des coûts de raccordement des installations de production d’électricité renouvelable d’une puissance inférieure à 500 kilowatts. Un arrêté, qui sera publié dans les prochains jours, porte ainsi à 60 % cette prise en charge au lieu de 40 % pour les installations de production d’électricité renouvelable dont la puissance est inférieure à 500 kilowatts. Elle reste dégressive pour les puissances supérieures. Ensuite, les coûts de raccordement seront réduits pour l’équipement d’une borne de recharge électrique et pour l’installation d’une pompe à chaleur. Un projet de décret d’application de la loi Climat et résilience en cours de consultation sera ainsi soumis au prochain Conseil supérieur de l’énergie pour une publication dans les prochains jours afin de porter à 80% la prise en charge de ces coûts de raccordement. La réduction de la dépendance aux énergies fossiles, le développement des énergies renouvelables électriques et le déploiement des pompes à chaleur et des véhicules électriques sont des piliers de la feuille de route énergétique et climatique du gouvernement. Le plan de résilience présentée par le Premier ministre le 16 mars 2022 a été conçu dans cette perspective et la prise en charge bonifiée des coûts de raccordement permettra d’accélérer les déploiements de solutions vertueuses.
Il y a 3 ans et 74 jours

Pinel+ : le mieux est l'ennemi du bien

Celui-ci précise les critères de qualité d’usage (surfaces minimales et espaces privatifs extérieurs par typologie de logement, ainsi que double exposition à partir des T3) et les critères environnementaux, qui anticipent les exigences du jalon 2025 de la RE2020 et qui s’appliqueront tant aux programmes à venir qu’aux opérations en cours ou en phase d’achèvement.Le Pôle Habitat FFB déplore que les crises multiples et successives frappant le secteur du logement neuf n’aient pas conduit le Gouvernement à reconsidérer le bien-fondé d’un durcissement aussi important de ce dispositif central pour la mise sur le marché de logements locatifs privés à loyers maîtrisés.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « à l’heure où les surcoûts de tous ordres mettent toute la filière et le pouvoir d’achat des ménages en tension, où l’offre de logements abordables en zones tendues fait défaut, cette publication suscite incompréhension et inquiétude. Elle paraît totalement anachronique au moment où le Gouvernement se mobilise à travers le Plan de résilience pour soutenir l’activité du secteur et l’emploi. Ces décisions malheureuses n’auront d’autre conséquence que d’enfoncer encore davantage le logement collectif neuf dans la crise. »
Il y a 3 ans et 77 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour soutenir le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 77 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 77 jours

Le décret fixant les conditions du dispositif Pinel+ est paru

Alors que la loi de finances pour 2021 a acté la fin du dispositif Pinel avec toutefois un sursis jusqu'en 2024 accompagné d'une réduction progressive de l'avantage fiscal à partir de 2023, un nouveau décret est paru au Journal Officiel afin de clarifier dans quelles circonstances il sera possible de continuer à bénéficier du taux plein avec le dispositif Pinel+.En effet, les taux actuels du Pinel seront maintenus à titre dérogatoire pour les logements situés dans les quartiers prioritaires ainsi que pour les logements respectant certains critères de qualité environnementale et d'usage. Ces critères se baseront sur la RE2020 et pourraient être plus exigeants. Concernant les éléments de confort, le gouvernement s'est inspiré du rapport Girometti-Leclerc de septembre 2021 afin de définir les critères d'éligibilité au Pinel+. Les logements destinés à la location devront par exemple respecter une surface minimale par typologie : 28 mètres carrés pour un T1, 45 mètres carrés pour un T2, 62 mètres carrés pour un T3, 79 mètres carrés pour un T4 et 96 mètres carrés pour un T5. Ces logements devront également disposer d'un espace extérieur privatif et avoir une double exposition à partir du T3. Le décret fixant l’ensemble de ces critères sera mis en consultation dans les prochaines semaines, pour une publication définitive avant la fin de l’année.
Il y a 3 ans et 77 jours

Bourneuf refond complètement son site internet pour plus de cohérence avec les évolutions de la marque

Créé il y a 13 ans, le site Internet des Menuiseries Bourneuf vient d’être renouvelé et modernisé pour mettre en lumière toutes les évolutions qui ont donné lieu, ces 10 dernières années, à des innovations notables en matière de sécurité, de thermique et d’acoustique. Bourneuf, expert de la menuiserie bois de prestige, s’est doté d’un site moderne, enrichi d’informations sur les spécificités de leurs menuiseries et de réalisations exemplaires. Mis en ligne depuis le début du mois de décembre 2021, le site www.bourneuf.fr permet une navigation fluide et agréable, apportant une plus grande visibilité grâce à une ergonomie aérée et esthétique. Par ailleurs, le site a été paramétré de manière à être lisible aussi bien sur ordinateur que sur Smartphone ou tablette. La refonte du site s’est faite autour de rubriques thématiques axées sur la présentation de l’entreprise, son savoir-faire, ses réalisations et les spécificités techniques de ses menuiseries. Les références exceptionnelles des Menuiseries Bourneuf soulignent parfaitement leur singularité. La marque gage sur cette distinction et a fait le choix de valoriser ses chantiers à travers son nouveau site, avec de nombreuses photos. L’aspect visuel met également en évidence toute l’esthétique des menuiseries Bourneuf. La notion de proximité avec le client est également plus en phase avec les évolutions de la marque sur le territoire national. Ces dernières années, Bourneuf a ouvert des agences en région ; 4 au total. En effet, au-delà de son siège social placé au cœur de La Sarthe, Bourneuf s’est implantée à Paris en 2012, à Lyon en 2016 et depuis 2020, a ouvert ses agences de Nantes et de Bordeaux, afin de répondre rapidement et efficacement à la demande. Pour finir, une vidéo, disponible dans l’onglet « Qui sommes-nous », emmène le visiteur au cœur du savoir-faire de la menuiserie et détaille avec attention le geste du menuisier, l’industrialisation de pointe, le sur-mesure et le service de pose. Des compétences essentielles et garantes d’une menuiserie et d’un service haut de gamme. Architecte, professionnel du bâtiment, entreprise ou particulier pourront découvrir au travers de ce nouveau site, l’ensemble des prestations que propose les Menuiseries Bourneuf ; mais également comprendre que l’entreprise cultive l’exigence du travail bien fait. La refonte de ce nouveau site Internet transcrit parfaitement cette vision. Partager la publication « Bourneuf refond complètement son site internet pour plus de cohérence avec les évolutions de la marque »
Il y a 3 ans et 79 jours

Fin du port du masque et du protocole sanitaire en entreprise : que dit la loi ?

Pour aider les Français et les entreprises à s'y retrouver, SVP, service historique d’information et d’aide à la décision des entreprises (6.000 structures clientes), répond scrupuleusement à leurs interrogations.Avec la fin du port du masque depuis le 14 mars, l’employeur peut-il néanmoins l’imposer dans l’entreprise ?Le décret du 12 mars 2022 supprime l’obligation de porter le masque dans tous les lieux où il était exigé, sauf exceptions, et par conséquent dans les lieux de travail.Le masque reste obligatoire dans les transports collectifs. Dans les établissements de santé, le directeur peut décider de rendre le masque obligatoire, ainsi que dans les locaux accessibles aux patients. Dans le secteur de l’aide à domicile, l’employeur d’un professionnel intervenant au domicile de personnes âgées ou handicapées peut également lui imposer le port du masque.En dehors de ces exceptions prévues par les textes, aucune disposition légale expresse ne prévoit que l’employeur puisse continuer à imposer le port du masque en entreprise. Les salariés restent cependant libres de le porter de façon volontaire.Pour rappel, l’employeur reste tenu par son obligation de sécurité envers ses salariés. A ce titre, il peut évaluer que le risque lié à la Covid-19 dans son entreprise nécessite au cas par cas des mesures de protection supplémentaires à mettre en œuvre, y compris le port du masque. Cette décision nécessiterait le cas échéant une adjonction au règlement intérieur de l’entreprise si l’employeur souhaite l’imposer à ses salariés.Un salarié peut-il continuer à le porter pour se protéger de la circulation du virus ?Depuis le 14 mars 2022, le port du masque en entreprise n’est plus obligatoire. A cette même date, le protocole sanitaire en entreprise ne s’appliquera plus non plus. En remplacement du protocole, le ministère du Travail diffusera un « Guide repère des mesures de prévention des risques de contamination au covid-19 hors situation épidémique ». Au sujet du port du masque, le projet de Guide repère indique que les salariés le souhaitant pourront continuer de porter un masque, sans que l’employeur puisse s’y opposer.Un salarié peut-il demander à télétravailler davantage en l’absence du port du masque par l’ensemble du personnel ? Depuis le 2 février 2022, le télétravail est seulement recommandé, les 2 jours minimum indiqués dans le protocole sanitaire en entreprise ne font plus partie des mesures obligatoires de protection des salariés. Il appartient, désormais, aux employeurs de fixer les modalités de recours au télétravail dans le cadre du dialogue social. Ainsi, rien n’interdit à un salarié de demander à son employeur de télétravailler ou de télétravailler davantage suite à l’absence du port du masque en entreprise, compte tenu de la circulation du virus toujours active. Il relève du pouvoir d’organisation de l’employeur d’accepter ou de refuser sous réserve des dispositions prévues, le cas échéant, dans un accord collectif ou une charte, relatifs au télétravail. Toutefois, si la situation sanitaire venait à s'aggraver, de nouvelles recommandations pourraient être données par le gouvernement.Le protocole sanitaire a été supprimé, quelles sont les mesures applicables dorénavant ? Après plusieurs versions du protocole sanitaire, évoluant en fonction de la situation sanitaire, Elisabeth Borne, Ministre du travail, a annoncé que le protocole sanitaire n’est plus applicable depuis le 14 mars 2022. Il va être remplacé par un "guide repère", dont nous attendons la publication officielle, dans la semaine, a priori. Ainsi, selon la Ministre du travail, les règles de distanciation physique ne sont plus applicables, tout comme les contraintes s'appliquant à la restauration collective. Le port du masque, toujours obligatoire dans les transports en commun, ne le sera plus en entreprise. Nous allons donc revenir sur un fonctionnement normal en entreprise. La Ministre a indiqué qu’il faudra continuer à aérer les locaux, ou encore se laver les mains. Malgré cette suppression, l'employeur reste tenu par son obligation de sécurité prévue par les dispositions du Code du travail. Ainsi, il doit donc toujours évaluer le risque encouru dans son entreprise, lié à la Covid-19, prendre toutes les mesures de protection adaptées et les mettre en œuvre.Mon employeur peut-il me forcer à revenir dans l’entreprise alors que je suis une personne vulnérable ?Un salarié considéré comme personne vulnérable est celui qui présente un risque de développer une forme grave d’infection à la Covid 19. Un décret a fixé la liste des situations/pathologies et les conditions dans lesquelles une personne est considérée comme vulnérable et ce, à la condition de ne pas pouvoir recourir au télétravail.Si le salarié est bien considéré comme personne vulnérable (conditions strictes fixées par décret) et qu’il dispose d’un certificat médical établi par un médecin, l’employeur doit le maintenir en activité partielle.Depuis le 1er avril 2021, le salarié perçoit 70% de sa rémunération brute, quelque soit le secteur d’activité de l’entreprise et l’employeur est remboursé à hauteur de 70% du salaire brut.Le maintien en activité partielle des personnes vulnérables reste en vigueur jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 31 juillet 2022. A ce jour, aucun décret n’a fixé une date antérieure.
Il y a 3 ans et 87 jours

Un tableau de 10 mètres installés à Alfortville pour introduire la neurologie et l'art dans les espaces de vie

Cette œuvre d’art est la partie émergée de l’iceberg, qui montre un univers immobilier en mutation. Elle relate d’une approche poétique et neurologique bien spécifique au travail de l’artiste. En introduisant des œuvres d’art relevant de la neuro-esthétique, Guillaume Bottazzi contribue au bien-être des habitants. Lorsque nous observons un tableau, nous ressentons des émotions et des sensations, en partie parce que l’art provoque des réactions chimiques dans notre cerveau. En 2019, l’Organisation mondiale de la Santé a publié un rapport basé sur 900 publications. Les résultats montrent que l’art a un impact sur la santé. Il apporte une aide psychologique, physiologique, sociale et comportementale. Ce tableau permet de réduire les peines, le stress et modifie notre cerveau. Il rend plus heureux, plus sain et amplifie le potentiel humain. Il procure des solutions pour le bien-être et la santé. Aujourd’hui, la promotion immobilière s’oriente naturellement vers des prestations artistiques intégrées et pérennes qui animent avantageusement les lieux de vie. Cette approche environnementale de l’art préconise une forme artistique bien spécifique et c’est pourquoi une tendance émerge ; la demande des acquéreurs pour cette nouvelle vague est croissante, elle est la marque d’une valeur ajoutée significative.
Il y a 3 ans et 92 jours

Zéro artificialisation nette : l'un des trois décrets à venir inquiète les constructeurs

ENVIRONNEMENT. L'objectif de zéro artificialisation nette (Zan) devrait bientôt commencer à se traduire dans la réglementation par la publication de trois décrets. L'un d'entre eux éveille la vigilance des professionnels du Pôle habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB).
Il y a 3 ans et 93 jours

La Fédération nationale des Communes forestières impliquée pour des solutions concrètes face à la crise du chêne

Pour le développement du label UE et de la contractualisationAujourd’hui, Il est indispensable d’être vigilant sur la prise en compte de cette ressource et plus que tout nécessaire de renforcer le maillage territorial avec la mise en place de circuits plus courts en maintenant une transformation des produits forestiers en France et dans l’Union Européenne. Le label chêne Union Européenne et la contractualisation sont des solutions pour parvenir à ces dynamiques dans lesquelles la Fédération nationale des Communes forestières (FNCOFOR) s’est toujours pleinement investie avec tous ses élus, ces dernières années.En effet, depuis 2015 en appui de l’Etat et de la Fédération Nationale du Bois (FNB), la FNCOFOR a contribué à la création du label chêne Union Européenne. Ce label apporte une réponse opérationnelle pour faire face aux difficultés d’approvisionnement important des scieries. Il vise à ce que les grumes de chênes de qualité sciage soient transformées une première fois dans l’Union européenne.La FNCOFOR souhaite également accélérer le développement de la contractualisation sur toutes les essences et particulièrement sur le chêne. La contractualisation permet la vente des bois par qualité sous contrat avec des entreprises françaises.A cet effet, la FNCOFOR a co-signé l’accord-chêne mis en place le 17 février 2022 avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et l’ensemble des propriétaires, producteurs, gestionnaires et premiers transformateurs dans une démarche concertée et globale de filière.La FNCOFOR en action auprès de la filière La FNCOFOR a mis sur pied un plan d’actions précis qui rassemble les conditions de la réussite pour développer la contractualisation en concertation avec l’Office national des forêts (ONF), présenté lors des Assises de la forêt et du bois. Cette dynamique actuelle ne pourra se faire que dans un dialogue construit et serein avec le gestionnaire unique de la FNCOFOR, l’ONF. L’ONF doit mettre les moyens et les compétences pour réaliser ce plan d’actions et l’Etat doit aussi soutenir la FNCOFOR sur plusieurs pistes d’amélioration tels que la dotation globale de fonctionnement des collectivités, les circuits de TVA, le fond d’amorçage.... La FNCOFOR est en ordre de marche depuis plusieurs années. Son comité national des ventes, rassemblant les élus du bureau des Communes forestières et la direction commerciale de l’ONF, travaille sur ces questions prioritaires d’actualités et de commercialisation des bois.C’est grâce à cet élan collectif avec la publication récente du manifeste de la filière forêt-bois, la signature de cet accord-chêne, l'implication de FNCOFOR aux Assises de la forêt et du bois qu'elle pourra trouver les meilleures solutions pour le développement de la filière sur le territoire national et pour lutter in fine contre le réchauffement climatique.
Il y a 3 ans et 94 jours

Colas Rail, Thales et Egis remportent un contrat d'un milliard d'euros aux Philippines

"Colas Rail, mandataire d'un groupement comprenant Thales et Egis, a été choisi par Mitsubishi Corporation pour la conception et la construction clé en main du système ferroviaire de la première ligne souterraine du métro de Manille", a indiqué la société dans un communiqué."Le montant total du projet s'élève à environ 1 milliard d'euros", a-t-il précisé, dont 760 millions d'euros pour le seul Colas Rail.La ligne de métro doit desservir 15 stations sur 35 kilomètres, entre East Valenzuela, dans le nord de la capitale des Philippines, et l'aéroport Ninoy-Aquino, au sud de la capitale. Elle devrait ainsi permettre de gagner "plus d'une heure sur la totalité du tracé par rapport à un trajet identique en voiture", a assuré Colas Rail.La phase d'étude doit commencer en 2022 et la fin des travaux est prévue en 2027.Il s'agit du premier contrat remporté par Colas Rail aux Philippines. La société a indiqué qu'elle réaliserait "l'ingénierie et l'intégration système, les voies ferrées, la signalisation CBTC (Communication Based Train Control), la distribution d'énergie, la caténaire ainsi que les équipements du dépôt".Colas, qui appartient au groupe Bouygues, a affiché en 2021 un carnet de commandes record de 10,7 milliards d'euros, a indiqué jeudi Bouygues lors de la publication de ses résultats annuels. Cela est notamment lié à ce contrat aux Philippines, intégré dans le bilan du quatrième trimestre à hauteur de 680 millions d'euros, ou encore au contrat d'entretien de l'autoroute Area 9 au Royaume-Uni, d'un montant de 400 millions d'euros.