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Il y a 2 ans et 115 jours

Le groupe Rector Lesage obtient le label Engagé RSE de l’AFNOR

Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction.Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :décarboner les produits et les activités,limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité,assurer la sécurité et le bien-être au travail,maintenir son ancrage territorial.Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE.Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE.« Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSELe « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en oeuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …).Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entrepriseLa stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs.Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons :Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités.La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie.Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables.Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversitéUn levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box.Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton.Assurer la sécurité et le bien-être au travailEn plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple).Maintenir son ancrage territorialOutre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.« L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au coeur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en oeuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises - à l’exception des micro-entreprises - le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière.
Il y a 2 ans et 115 jours

France et Allemagne s'engagent à mieux coopérer pour des mobilités durables et connectées

TRANSPORTS. A l'occasion du 60e anniversaire du Traité de l'Elysée, les gouvernements français et allemand ont assuré leur volonté de favoriser les coopérations, afin de faciliter les déplacements entre les deux puissances européennes.
Il y a 2 ans et 116 jours

Comment l’innovation technologique va-t-elle transformer l’immobilier ?

Les innovations technologiques submergent nos façons de vivre, de travailler, de consommer… Cependant, dans notre monde d’aujourd’hui, déstabilisé, en rupture, dans lequel les ressources s’amenuisent et qui nous oblige à tout repenser, ces innovations suffisent-elles, dans leur rythme et dans leur forme, à transformer notre industrie en pleine transition, face aux urgences climatiques et de décarbonation ? Doit-on faire le choix de la technologie ou de la frugalité ? Comment la technologie transforme-t-elle positivement la société, la Ville, l’immobilier, ses acteurs et leurs métiers ? Comment peut-elle être source d’inspiration ?Immobilier et Climat, choisir entre frugalité et innovation technologique ?Dans un contexte où la COP 27 vient de se s’achever, que les derniers rapports du GIEC nous rappellent clairement les impacts du changement climatique, nous soumettent des solutions, et où un plan national de sobriété énergétique a été publié par le gouvernement, nous devons nous interroger sur les leviers possibles afin que le secteur du bâtiment réduise ses émissions de gaz à effet de serre ainsi que sur la pertinence de ses leviers.L’industrie bâtimentaire pèse aujourd’hui 40% dans l’émission de CO2. Cette émission englobe en réalité toute la chaîne qui va du foncier jusqu’à la création et ensuite l’utilisation d’un bâtiment. En plus, nous pouvons y ajouter 20% de gaz à effet de serre pour tout ce qui touche aux déplacements, et c’est particulièrement le cas pour ce qui est des territoires et leur conception. « Est-ce qu’un territoire peut être frugal ? Non, car il n’agit pas seul, mais les habitants agissent. Il faut donc pouvoir réfléchir à une meilleure utilisation des matériaux, et de tout ce qui est à notre disposition » explique Matthias Navarro, CEO Redman. « La frugalité est donc un raisonnement sur une consommation modérée et réfléchie des ressources, et non une réduction de nos consommations parce que cela fait mal à nos finances » selon Arnaud Bekaert, Directeur Général Promotion Ile de France, Filiales, UrbanEra et Immobilier Commercial - Bouygues Immobilier.D’un autre côté, lorsque nous regardons l’histoire et la technologie au niveau global, celle-ci représente seulement 1% de l’impact carbone. Mais ce 1% a créé des transformations majeures dans d’autres secteurs. Elle permet aujourd’hui de faire beaucoup plus vite, de faire moins mais mieux.« La technologie nous fait agir en temps réel, 24/24, de prendre en compte les données météorologiques par exemple…La vraie question que l’on peut se poser est pourquoi la mise en place de ces innovations ne se fait-elle pas plus rapidement dans le secteur de l’immobilier ? » questionne Khadija Nadi, CEO DeltaQ. La crainte première est celle de l’obsolescence rapide de tout ce qui est hi-tech. Les objets connectés seraient mis au rebut plus rapidement, engendrant ainsi une accélération du sujet de l’impact climatique. Cela doit donc forcément amener un changement des mentalités. Aujourd’hui 85% des bâtiments existants seront encore debout en 2050. Et des solutions attendues pour 2030 sont déjà mises en oeuvre aujourd’hui au sein des Villes et des ruralités comme le changement des usages par exemple.« Au-delà du débat, ce combat se gagne et se perd ensemble. Ce qui est important c’est de comprendre que les enjeux ont changé, nous tendons vers un Temps que personne ne connait, vers une adaptation que personne n’a jamais faite, vers un modèle qui n’existe pas encore. Il faut donc travailler ensemble, main dans la main, et être ouvert d’esprit pour attaquer ce problème. » Philippe Le Fort, Director T&I – Head of Ambio Patrizia SE.La technologie aujourd’hui, une source d’inspiration pour l’immobilier ?Si la période du Covid a accéléré la transformation des usages que nous vivons aujourd’hui (le télétravail, la ville du quart d’heure), ces changements s’appliquent de fait au marché de l’immobilier. Les changements d’usages et de modèles viennent, en effet, de la demande et non plus de l’offre. Les habitudes de vie et de travail ont changé. Mais l’immobilier est souvent perçu comme étant lent à l’adoption de la technologie.Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans la tech depuis 20 ans, avec notamment deux grands phénomènes clés qui ont transformés les industries : la convergence entre l’accès à la technologie avec le déploiement du smartphone (60 % de personnes en possède un aujourd’hui) et la démocratisation de la puissance de calcul à faible coût par le cloud. « Une capacité de calcul et de traitement qui était réservée à l’armée il y a à peine dix ans est devenue accessible à tout un chacun » explique Philippe Vimard, COO / CTO Doctolib.Dans l’hôtellerie par exemple, l’ère du digital a poussé le parc hôtelier et les hôteliers à améliorer leur qualité de service de façon significative et qualitative. « Finalement le Web 2.0 d’il y a quinze ans a challengé les hôteliers en leur apportant un accès direct au client, et en parallèle, en apportant au client un impact direct aussi sur le produit dans lequel il consomme. » énonce Alexandra Goguet, Senior Director Development France & Benelux Marriott International.Pour autant, les lignes vont devoir bouger. Les usagers cherchent davantage de services, de solutions, d’idées facilitant leur quotidien, afin de mieux habiter la ville et la consommer « utile ». « La technologie a un défi auquel elle doit composer : le capital humain et le capital planète/environnement. Toute technologie doit être pensée en ne perdant pas de vue l’aspect social, sociétal et planétaire. » détaille Stéphanie Zolesio Roux, Directrice Générale Executive, Casino Immobilier. La réalité aujourd’hui, c’est qu’il y a des technologies bien établies, qui existent, qui peuvent être déployées immédiatement dans les entreprises afin de faire une différence. Pour collecter de la donnée, créer une fondation, créer les produits de demain, de l’optimisation interne. « Si nous regardons ce qui s’est produit dans les autres industries, la technologie va venir disrupter l’immobilier, c’est une certitude. » explique Philippe Vimard. « Quand on manipule des actifs physiques, il est tentant de croire qu’on est assez immunisé face à la technologie. Mais je pense qu’on ne fera pas la transition environnementale, on ne réussira pas à attirer les talents de demain s’il n’y a pas de modernisation de la technologie. » conclut Robin Rivaton, CEO Stonal.Lorsque le Steering Committee de ULI France a réfléchi il y a quelques mois sur le thème de cette conférence, un accord a assez vite été trouvé, non sans débat sur le sujet de la technologie. La raison ? L’industrie immobilière tarde à intégrer les avancées technologiques alors que ces dernières ouvrent des possibilités incalculables sur l’avenir. « Nous avons des progrès à faire dans ce domaine. Alors oui la technologie c’est compliqué, ce n’est pas notre métier. Mais ne l’oublions pas, c’est aussi une vague que nous n’arrêterons pas. Nous devons être dans l’anticipation en stockant par exemple de la data pour un usage de demain. » résume Sébastien Chemouny, président ULI France et Head of France Allianz Real Estate.
Il y a 2 ans et 116 jours

Les éoliennes de puissance inférieure à 10 kW sur les bâtiments

Il existe différentes technologies d’éoliennes individuelles que l’on peut installer sur des bâtiments. Elles peinent à décoller. Les éoliennes carrossées sont plus adaptées aux sites urbains.
Il y a 2 ans et 119 jours

Le fonds souverain norvégien fait un nouveau pas dans les énergies renouvelables avec le rachat d'Iberdrola

Le fonds de 13.162 milliards de couronnes (1.227 milliards d'euros) va débourser 600 millions d'euros pour acquérir auprès du groupe énergétique espagnol Iberdrola 49% d'un portefeuille comprenant sept projets de fermes photovoltaïques et cinq projets de parcs éoliens à terre.Il s'agit de son deuxième investissement direct dans des infrastructures d'énergies renouvelables, une nouvelle classe d'actifs dans laquelle le Parlement norvégien l'a autorisé à investir aux côtés des actions, des obligations et de l'immobilier.En avril 2021, il avait déjà annoncé une prise de participation pour près de 1,38 milliard d'euros dans ce qui était alors le deuxième plus gros parc d'éoliennes en exploitation au monde, Borssele 1 & 2, dans les eaux néerlandaises de la mer du Nord.L'acquisition des actifs espagnols, prévue pour être bouclée au premier trimestre, porte sur une puissance installée de 1.265 mégawatts, permettant de couvrir la consommation annuelle d'électricité de 700.000 foyers espagnols, a-t-il précisé dans un communiqué.Neuf des 12 projets concernés sont actuellement en cours de développement et devraient être achevés d'ici à 2025, a-t-il ajouté.Censé faire fructifier les recettes pétrolières de l'Etat norvégien pour assurer les financements de son Etat-providence, le fonds se montre timide dans les infrastructures d'énergies renouvelables alors qu'il avait dans le passé exprimé son intention d'y consacrer environ 10 milliards d'euros entre 2020 et 2022."Notre expérience jusqu'à présent, c'est que de nombreux investisseurs recherchent de tels investissements et que leur valorisation n'est donc pas toujours attrayante pour nous", expliquait le chef du fonds, Nicolai Tangen, devant le Parlement en 2020.Iberdrola a de son côté indiqué qu'il pourrait étendre son partenariat avec le fonds norvégien "à d'autres actifs renouvelables, situés en dehors du périmètre initial, en Espagne ou dans d'autres pays".Dans un premier temps, l'investissement dévoilé mardi reste conditionné à l'aval des autorités espagnoles.Madrid a instauré en 2020 un contrôle des investissements étrangers dans les secteurs stratégiques, à l'origine pour protéger ses entreprises fragilisées par la crise sanitaire.Ce bouclier "anti-OPA" oblige les groupes étrangers voulant acquérir plus de 10% d'une entreprise espagnole ou de l'une de ses filiales jugée prioritaire à solliciter au préalable le feu vert de l'Etat.Dirigé par Ignacio Sanchez Galan, Iberdrola a fortement grossi ces dernières années, jusqu'à devenir l'un des leaders mondiaux des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 120 jours

Journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites : les principaux secteurs en grève

EnergieLes agents d'EDF étaient 44,5% à faire grève jeudi. Ils ont procédé à des baisses de production d'électricité, dans les barrages et les centrales nucléaires, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.La puissance disponible sur le parc nucléaire était de 63% de la capacité à midi, contre 72% normalement prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe.Selon un premier point de la CGT, il y avait 100% de grévistes dans les équipes du matin pour la bioraffinerie de La Mède, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, et l'usine pétrochimique de Carling (Moselle). La raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) connaissait 95% de grévistes et celle de Normandie 80%, alors que les équipes de la raffinerie de Feyzin (Rhône) étaient en grève à plus de 70%, selon la CGT."Suite à l'appel à la grève, les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour mais TotalEnergies continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et ses clients", a confirmé la direction du groupe, indiquant qu'il n'y avait "pas de manque de carburants" dans ses stations.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP. Lundi, elles étaient 3,75% à être concernées, en raison d'achats de précaution avant la journée de grève.A Paris, Marc Bontemps, secrétaire général CGT de la production d'énergie en région parisienne, mettait en garde contre "un risque de tension" sur le chauffage parisien, compte tenu d'une grève dans les incinérateurs d'Ivry et Issy-les-Moulinaux.TransportsLa grève était très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie.Le trafic régional était quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne et une fréquence à peu près identique pour les lignes Transilien - les trains de banlieue parisienne - et certains RER.Le taux de gréviste à la SNCF était de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. Malgré ces perturbations, le trafic routier francilien restait fluide, selon le site Sytadin, exploité par la Direction des routes d'Ile-de-France. Au port de Calais, dans le nord de la France, il n'y avait aucun trafic en raison d'une grève des officiers de port prévue jusqu'à 17H00, a indiqué la communication du port.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin. Deux lignes avaient repris en début de matinée, mais pas les lignes automatiques B et D, auxquelles l'opérateur n'a pu substituer de bus relais à cause du mouvement social.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais se sont mis en grève, selon la CGT.EducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé jeudi un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation nationale se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées), bien en-deçà des chiffres des syndicats. Par ailleursLes programmes des télés et des radios publiques devaient être largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi. La parution de journaux régionaux a également été perturbé en région Rhône-Alpes, comme le Dauphiné Libéré.
Il y a 2 ans et 121 jours

Bosch Professional lance trois nouveautés sans fil Biturbo

La nouvelle scie sabre sans fil GSA 18V-28 Bosch Professional a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. [©Bosch] Bosch étoffe sa gamme Biturbo avec 3 nouveaux outils sans fil 18 V. Le perforateur GBH 18 V-40 C Professional offre la liberté du sans fil avec les performances d’un outil filaire, et plus de confort. Quant à la GSA 18 V-28 Professional, elle est la première scie sabre sans fil avec la technologie Biturbo. Son rapport poids/puissance et ses performances de coupe font toute la différence. Enfin, la meuleuse d’angle sans fil GWS 18 V-180 PC Professional combine les avantages des grandes et des petites meuleuses d’angle : une grande profondeur de coupe, un poids réduit et un design optimisé. Le moteur sans charbon haute performance Biturbo Brushless est associé aux nouvelles batteries ProCore18 V du système Professional 18 V. Ceci, afin de permettre à ces outils d’atteindre leurs pleins potentiels, en termes de puissance et d’autonomie. Lire aussi : 772 Lankorep HP de Parexlanko, nouveau mortier de réparation fibré • Le perforateur GBH 18V-40 C Professional : Le plus puissant de sa catégorie Le nouveau perforateur sans fil GBH 18V-40 C Bosch Professional est fait pour percer dans le béton, la pierre et la maçonnerie, grâce à la technologie Biturbo Brushless. Il dispose d’une force de frappe élevée de 9,0 J pour buriner et percer rapidement des trous jusqu’à 40 mm dans du béton. Il bénéficie d’un rapport poids/puissance optimal, grâce à son mécanisme de frappe, qui contribue à le rendre plus léger, et à son système d’entraînement très performant. • La scie sabre GSA 18V-28 Professional : Performances de coupe équivalentes aux outils filaires 1 100 W La nouvelle scie sabre sans fil GSA 18V-28 Bosch Professional a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. Métal, maçonnerie, isolant, plastique ou bois, tous les matériaux courants sont facilement et rapidement sciés. Grâce à la nouvelle technologie Biturbo Brushless, la GSA 18V-28 Professional profite des performances de coupe équivalentes à celles d’une scie sabre filaire de 1 100 W. Pour réaliser chaque découpe avec une grande précision, elle bénéficie d’un variateur de vitesse sur la gâchette, qui assure un démarrage progressif et en douceur. • La meuleuse d’angle GWS 18V-180 PC Professional : L’ergonomie des petites meuleuses, la performance des grandes D’un design ergonomique et compact, la nouvelle meuleuse d’angle sans fil GWS 18V-180 PC Bosch Professional combine les avantages des petites meuleuses, en termes de confort et de maniabilité, et les performances des grandes. En effet, elle offre la même profondeur de coupe qu’une grande meuleuse d’angle de 230 mm, tout en étant 30 % plus légère et plus petite. Ceci, grâce au disque de 180 mm et à sa tête d’engrenage réduite. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 121 jours

Herige : Un développement stratégique tourné vers la RSE

Herige place l’humain au cœur de sa politique RSE. [©Charles Marion/Herige] En 2020, le groupe Herige annonçait les grandes lignes de son projet de transformation articulé autour de trois piliers : “l’humain”, “l’environnement”, “l’innovation et le digital”. Il a pour ambition d’être un acteur majeur pour tous ses clients et tous ses territoires. Tout en contribuant à l’évolution et à la décarbonation des secteurs de la construction et de l’industrie. Cet objectif se caractérise par une montée en puissance du groupe. En effet, le chiffre d’affaires d’Herige a atteint Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? var gform;gform||(document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",function(){gform.scriptsLoaded=!0}),window.addEventListener("DOMContentLoaded",function(){gform.domLoaded=!0}),gform={domLoaded:!1,scriptsLoaded:!1,initializeOnLoaded:function(o){gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?o():!gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?window.addEventListener("DOMContentLoaded",o):document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",o)},hooks:{action:{},filter:{}},addAction:function(o,n,r,t){gform.addHook("action",o,n,r,t)},addFilter:function(o,n,r,t){gform.addHook("filter",o,n,r,t)},doAction:function(o){gform.doHook("action",o,arguments)},applyFilters:function(o){return gform.doHook("filter",o,arguments)},removeAction:function(o,n){gform.removeHook("action",o,n)},removeFilter:function(o,n,r){gform.removeHook("filter",o,n,r)},addHook:function(o,n,r,t,i){null==gform.hooks[o][n]&&(gform.hooks[o][n]=[]);var e=gform.hooks[o][n];null==i&&(i=n+"_"+e.length),gform.hooks[o][n].push({tag:i,callable:r,priority:t=null==t?10:t})},doHook:function(n,o,r){var t;if(r=Array.prototype.slice.call(r,1),null!=gform.hooks[n][o]&&((o=gform.hooks[n][o]).sort(function(o,n){return o.priority-n.priority}),o.forEach(function(o){"function"!=typeof(t=o.callable)&&(t=window[t]),"action"==n?t.apply(null,r):r[0]=t.apply(null,r)})),"filter"==n)return r[0]},removeHook:function(o,n,t,i){var r;null!=gform.hooks[o][n]&&(r=(r=gform.hooks[o][n]).filter(function(o,n,r){return!!(null!=i&&i!=o.tag||null!=t&&t!=o.priority)}),gform.hooks[o][n]=r)}}); M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 2 ans et 121 jours

Retraites : vers un jeudi de grèves et de "galère"

"École fermée le 19 janvier": à Marseille comme ailleurs, des pancartes ont commencé à apparaître sur les portails. "Toute l'équipe enseignante sera en grève", précise l'une d'elles.Preuve que la réforme des retraites, qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans, "est une préoccupation majeure" pour les enseignants, selon Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, environ 70% de grévistes sont attendus dans les écoles maternelles et élémentaires.La grogne des profs, aiguisée par l'ouverture mercredi des négociations sur les revalorisations salariales dans l'Education pour lesquelles la FSU avait prévu une mobilisation symbolique mardi, ne devrait pas épargner non plus collèges et lycées.Là en revanche, pas de prévisions attendues puisque contrairement à leurs collègues du primaire, les professeurs du secondaire ne doivent pas déclarer leur intention de cesser le travail au moins 48 heures auparavant.Des blocages d'établissements par des lycéens sont également à prévoir.A la RATP et la SNCF, les grévistes sont également soumis aux 48 heures de prévenance et les prévisions de trafic seront annoncées vers 17H00. "Ce sera un jeudi de galère, (...) de fortes perturbations", a anticipé sur France 2 le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, qui invite au "télétravail quand c'est possible".Les syndicats des transports parisiens sont d'autant plus remontés que le gouvernement veut supprimer, à terme, leur régime spécial de retraite, comme il l'a déjà fait pour les cheminots.Salariés "très remontés"Le scénario d'un mouvement reconductible se dessine dans le secteur de l'énergie, où "des baisses de production d'électricité" sont à prévoir, a prévenu le leader de la FNME-CGT Sébastien Menesplier, évoquant de possibles "coupures" visant les élus "qui soutiennent la réforme".Une montée en puissance se profile aussi dans les raffineries, avec des préavis de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février. Au dépôt TotalEnergies de Dunkerque "les salariés sont très remontés" contre la réforme, affirme le secrétaire CGT Benjamin Salvino, qui table sur une activité presque à l'arrêt jeudi, mais sans conséquence immédiate dans les stations-services.Des pénuries un peu plus nombreuses que d'ordinaire étaient toutefois observées en ce début de semaine, signe d'une possible peur de manquer chez certains automobilistes.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a souhaité que la mobilisation "ne se traduise pas par un blocage du pays". Des propos tenus sur l'audiovisuel public, dont les programmes devraient être largement perturbés jeudi.Gouvernement et opposants à la réforme s'engagent en tous cas dans une course de fond avec comme horizon ultime le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte au Parlement.Pourquoi l'exécutif "n'ouvre-t-il pas un grand débat de six mois conclu par un référendum ? C'est ça, éviter le blocage du pays", a demandé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, sur France Inter.A droite de l'échiquier politique, le président des LR, Eric Ciotti, a lui formé le voeu d'une mobilisation sans "dérapage", "dans le calme", tout en redisant sur BFMTV/RMC son souhait de "pouvoir voter" une réforme "nécessaire".Les syndicats unis, eux, se préparent à l'épreuve de force, en espérant "des millions" de grévistes et de manifestants."Hier nous avons fait le tour de nos 104 unions départementales (...). Il y a très longtemps que nous n'avons pas eu une telle mobilisation", a relevé sur RFI le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.La pétition lancée la semaine dernière par les huit principales organisations de salariés frôlait mardi à la mi-journée les 450.000 signataires refusant une "réforme injuste et brutale". Des mots repris sur RTL par le président du RN, Jordan Bardella, qui dénonce un projet "d'un cynisme inouï, parce que les efforts sont injustement répartis".
Il y a 2 ans et 123 jours

44ème édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque

L’édition complète et détaillée est disponible sur le site internet de France Territoire Solaire : www.franceterritoiresolaire.fr.On peut retenir les conclusions suivantes :Le volume de raccordement au 3ème trimestre 2022 s’établit à 572 MW*, en légère hausse par rapport au volume du 2ème trimestre 2022.* NB : les chiffres de cet Observatoire concernent la France continentale hors réseau de transport pour cette édition, ils sont légèrement différents des chiffres du CGDD, car l’Observatoire n’a pas accès aux données de raccordement et de file d’attente des entreprises locales de distribution (ELD), ces dernières n’étant pas publiées.Par rapport au 2ème trimestre, ce 3ème trimestre est marqué : par une très forte hausse du segment « autoconsommation » (totale ou partielle), avec presque 25.000 installations raccordées, ce qui constitue un record absolu,par une très forte hausse du segment des installations domestiques (
Il y a 2 ans et 123 jours

Energie : des TPE aux grands groupes, mode d'emploi des aides aux entreprises

Pour les TPELes très petites entreprises (TPE), c'est-à-dire celles qui emploient moins de dix salariés et réalisent moins de deux millions d'euros de chiffre d'affaires annuel - les deux critères sont cumulatifs -, sont pour la plupart éligibles au tarif réglementé de vente du gaz et de l'électricité.Sur les 2,1 millions de TPE, 1,5 million d'entreprises sont ainsi assurées de voir la hausse de leur facture d'énergie plafonnée à 15% en 2023 conformément au nouveau bouclier tarifaire.Restent 600.000 TPE non éligibles aux tarifs réglementés en raison de la puissance de leur compteur d'électricité (supérieure à 36 kilovoltampères), comme certains boulangers et artisans.Ces entreprises peuvent bénéficier d'un tarif garanti sur leur facture d'électricité, fixé à un niveau moyen de 280 euros par mégawattheure.Mais ce tarif, entré au vigueur au 1er janvier 2023, n'est réservé qu'aux entreprises qui ont renouvelé leur contrat d'électricité entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, un semestre au cours duquel les cours se sont envolés sur le marché de l'énergie.Pour les PMEPour les petites et moyennes entreprises (PME), qui emploient entre 10 et 249 personnes et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions, le gouvernement a lancé à l'automne 2022 un "amortisseur électricité".Concrètement, il bénéficie aux PME à qui l'électricité est facturée à un prix compris entre 180 et 500 euros le mégawattheure. Selon les estimations de l'exécutif, ce dispositif soulage les entrepreneurs de 15 à 20% de leur facture d'électricité, que l'Etat prend à sa charge.L'amortisseur électricité bénéficie également aux TPE non éligibles au tarif réglementé.Enfin, les entreprises de moins de 250 salariés peuvent demander au fisc et à l'Urssaf de reporter le paiement de leurs impôts et de leurs cotisations sociales.Pour les entreprises de 250 salariés et plusLe gouvernement prévoit un dispositif unique de "guichet" pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI, 250 à 4.999 salariés et moins d'1,5 milliard de chiffre d'affaires annuel) et les grandes entreprises (5.000 salariés et plus).Ce guichet, également ouvert aux TPE et PME, permet aux entreprises de recevoir jusqu'à 4 millions d'euros d'aides au paiement de leurs factures de gaz et d'électricité.Elles doivent cependant remplir deux conditions pour être éligibles.D'une part, leur facture d'énergie doit avoir augmenté d'au moins 50% entre l'année 2021 et la période pour laquelle l'entreprise fait une demande d'aide (fixée à deux mois pas le gouvernement, novembre-décembre 2022 par exemple).D'autre part, la facture d'énergie des deux mois pour lesquels l'entreprise fait une demande d'aide doit représenter plus de 3% du chiffres d'affaires réalisé sur la même période de l'année en 2021 (novembre-décembre 2021 donc, si la demande concerne les mois de novembre et décembre 2022).Restent les entreprises "énergo-intensives", particulièrement vulnérables du fait de leur importante consommation de gaz et/ou d'électricité.Pour elles, le gouvernement a également prévu un dispositif de guichet, avec des enveloppes d'aide plafonnées à 50 ou 150 millions d'euros. Les critères d'éligibilité sont assez similaires à ceux de l'autre guichet mais un peu plus étoffés, avec une prise en compte de l'excédent brut d'exploitation de l'entreprise.En cas de difficultésPour s'orienter dans le labyrinthe des aides, les entrepreneurs peuvent s'adresser dans chaque département à un conseiller dédié, dont les coordonnées sont répertoriées par le ministère de l'Economie.Les petites entreprises (de 50 à 400 salariés) les plus en difficulté peuvent également s'adresser à un commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises (CRP), chaque région en comptant un.Les plus grandes entreprises sont elles invitées à se tourner vers le Comité interministériel de restructuration industrielle, joignable à l'adresse mail CIRI@dgtresor.gouv.fr.
Il y a 2 ans et 123 jours

Il est urgent d’accélérer les rénovations énergétiques en privilégiant les rénovations globales et performantes

En réalité, il n'y a chaque année que 45.000 rénovations globales et performantes, capables de réduire significativement la consommation énergétique des bâtiments après rénovation, alors qu'il en faudrait 700.000 : c'est une multiplication par plus de quinze du rythme des rénovations globales et performantes qu'il faut donc viser !Des rénovations insuffisantesUne rénovation globale et performante comprend six postes de travaux incontournables : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage. Une rénovation globale et performante permet un changement de deux classes énergétiques minimum. S'il est théoriquement possible de fragmenter une rénovation globale, en pratique très difficile d'atteindre un niveau de performance BBC (classe énergétique B) en plus de deux étapes de rénovation.L’État français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l'objet de travaux de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l'objet d'une rénovation BBC. Plus de la moitié (56%) des rénovations se traduisent par une économie d'énergie insignifiante, inférieure à 3%.Il faut donc d'une part augmenter le budget public consacré à la rénovation énergétique des logements et d'autre part concentrer ces sommes sur les rénovations globales et performantes.Développer la filièreEn ce qui concerne les logements sociaux, Action Logement a annoncé le mois dernier investir 8 milliards d'euros chaque année jusqu'en 2040 pour diminuer de 55% les émissions carbone (par rapport à 2019) de son patrimoine de 1,1 million de logements sociaux. Action Logement souhaite ainsi que 100% de son parc de logement soit en étiquette C en 2030 et que 33% des réhabilitations réalisées en 2023 permettent d'atteindre le niveau BBC Rénovation (étiquette B).« L'enjeu de la rénovation est loin de se limiter à une simple dimension budgétaire. Il faut d'abord […] développer la filière et la planifier. […] Sans ce travail préalable, toute augmentation de budget reviendrait à ouvrir des crédits qui ne seront pas dépensés » a récemment argumenté Olivier Klein, le ministre délégué chargé de la ville et du logement.Les entreprises prêtes à relever le défiCe n'est pas l'avis de la CAPEB ('Nous ne manquons pas de bras') ou de la FFB, qui répètent régulièrement que les entreprises ont formé leurs collaborateurs et sont prêtes à accélérer en matière de rénovation énergétique, dès lors que les dispositifs de financement et de contrôle de ces marchés sont pérennes et simples.Acorus pour sa part, est en mesure de réaliser en autonomie n’importe quel projet de rénovation énergétique globale et performante grâce à sa maîtrise de tous les métiers nécessaires (certifiés RGE). En outre, Acorus recrute déjà près de 200 techniciens par an et pourrait sans difficultés recruter deux à trois fois plus de personnes si les marchés étaient pérennes et stables. Les entreprises de rénovation sont prêtes à relever le défi !D'abord, de nombreuses entreprises sont spécialistes des travaux en site occupés : garantir le confort des occupants pendant les travaux est au cœur de leur savoir-faire. Ensuite, les travaux de rénovation énergétique performants sont pour près des deux tiers des travaux extérieurs aux logements, qui perturbent très peu le confort des occupants. Les interventions en logements concernent la chaudière, parfois les fenêtres et la ventilation. Si ces travaux sont bien organisés, ils se font en quelques jours par logement, sans dégradation.Enfin, la planification géo-temporelle et collaborative des travaux, maîtrisée par de plus en plus d'entreprises formées au Lean Construction est déterminante pour la bonne réalisation de ces projets complexes.Je pense qu'il faut viser une montée en puissance rapide de la demande de rénovation pour atteindre en 10 ans 1 million de logements rénovés chaque année. Les entreprises sont prêtes et maîtrisent les spécificités liées à ces travaux. Les financements doivent être augmentés, pérennisés et ciblés sur les seules rénovations globales et performantes. Pour cela, il convient, comme c'est déjà le cas dans la RE2020, pour les travaux neufs, d'exiger que les entreprises s'engagent sur les tonnes de carbone évitées (ou la diminution des consommations énergétiques réelles). Il conviendra toutefois de passer d'un marché de travaux de rénovation par élément avec obligation de moyens à un marché de travaux de rénovation globale et performante avec obligation ou contrôle du résultat.Tribune de Philippe Benquet, Président du groupe Acorus (Linkedin).
Il y a 2 ans et 126 jours

Chauffage individuel ou collectif : la Fédération des OPH salue les dispositions concernant le bouclier tarifaire mais alerte sur les inégalités persistantes

Entre satisfaction et inquiétude, Marcel Rogemont, président de la Fédération, a ouvert la conférence de presse en mentionnant la récente publication au Journal officiel de trois décrets, appelés de ses vœux par la Fédération, qui actent le renforcement des boucliers tarifaires gaz et créent le bouclier tarifaire pour l’électricité (chauffage collectif et charges communes) : « C’est une bonne nouvelle. Cependant, il n’existe pas aujourd’hui une égalité de traitement entre le chauffage individuel et le chauffage collectif. Nous déplorons le fait que de nombreux ménages à revenus modestes, logés dans les HLM et chauffés collectivement, doivent supporter le doublement voire le triplement du prix du mégawatt-heure par rapport à 2020. Cette situation pose notamment la question, pour les OPH, de la stratégie d’achat et des groupements d’achat d’énergie. »Trois témoignages d’élusTrois personnalités ont témoigné de la situation dans leur organisme, tous cosignataires, aux côtés de Marcel Rogemont, de la tribune publiée le 14 décembre 2022 sur lemonde.fr et intitulée Crise énergétique : « Dès 2023, près de deux millions parmi les plus pauvres vont payer plus cher leur énergie que les autres Français ».Pour Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, administrateur de Seine-Saint-Denis Habitat : « La mobilisation de la FOPH, de l’USH et de nos organismes a permis la publication de ces décrets, qui améliorent la situation. Pour autant, les locataires vont subir à la fois l’augmentation de 15% du gaz et de l’électricité, et celle des charges d’électricité des parties communes. L’OPH va limiter la hausse à 15% pour le chauffage électrique collectif et paiera la différence. Cela implique des moyens en moins pour l’Office et, encore une fois, une dégradation du financement du logement social. Cette situation illustre à quel point l’ouverture des marchés de l’énergie à la concurrence pose de graves problèmes dans la durée, pour les consommateurs mais aussi, in fine, pour la puissance publique, qui doit assumer le coût des boucliers tarifaires. »Pour Isabelle Rivière, vice-présidente du Conseil départemental de Vendée, présidente de Vendée Habitat : « Chez nous, la facture du chauffage gaz collectif, qui était passée, pour les locataires, de 40€ en janvier 2022 à 70€ en juillet 2022 puis à 133€ en septembre 2022, pourrait revenir à 93€ avec le décret gaz. Ce qui est mieux mais représente tout de même plus de deux fois ce qu’ils payaient il y a un an. Nous avons déjà enregistré 1.100 sollicitations de locataires, et 13% de hausse des impayés par rapport à décembre 2021. »Pour Harold Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou, président de Nogent Perche Habitat : « Nous sommes assaillis de demandes de la part de locataires qui vivent dans leur logement depuis 25 ans et souhaitent déménager dans des appartements plus petits, voire partir dans le privé parce qu’ils n’arrivent plus à payer leurs charges et préfèrent pouvoir couper le chauffage. Les décrets prennent en compte les situations de prix élevés, toutefois le bouclier tarifaire ne permet pas aux locataires HLM concernés par le chauffage collectif d’être protégés comme le sont les bénéficiaires d’un contrat individuel. On voit déjà une augmentation des impayés de court terme (11%) et de plus de trois mois (6%)*. »
Il y a 2 ans et 126 jours

Rassemblés sous un nouveau nom, les gaziers réajustent leur stratégie industrielle

FOCUS. Derrière son changement de dénomination, l'Association française du gaz (AFG) réaffirme son ambition de faire progresser la part de gaz renouvelables dans le bouquet énergétique français. Le biométhane est évidemment sous les feux de la rampe mais les autres technologies sont appelées à monter en puissance.
Il y a 2 ans et 126 jours

L'objectif de 100.000 bornes de recharge pour voitures électriques n'a pas été atteint en 2022

Au 31 décembre 2022, 82.107 points de recharge étaient ouverts au public, selon ce baromètre publié mardi par l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) et du ministère de la Transition énergétique.Sur un an, 8.472 nouvelles stations représentant 28.840 points de recharge ouverts au public ont été déployés sur le territoire, soit +53%.L'objectif de 100.000 bornes "avait surtout pour ambition de donner un nouvel élan aux déploiements. En ce sens, c'est réussi", tempère Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France."Plus de 25.000 points de recharge sont sortis de terre en un an, soit plus qu'entre 2016 et 2020!", a souligné M. Molizon. "Mais il nous faut maintenir l'effort afin de répondre aux besoins des utilisateurs".Trente-six pour cent des points de recharge sont installés par des commerces, 35% sur des parkings et 24% sur la voirie.Sur autoroute, toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi, ont indiqué les deux réseaux lundi.Les aires du réseau Sanef sont équipées à 85% et celles du réseau Vinci devraient toutes être équipées d'ici la fin 2023, ont indiqué les concessionnaires mercredi.Près de 90% des points de recharge proposent une charge lente, selon le baromètre. Moins de 7% proposent une puissance de charge supérieure à 150 kW, permettant la recharge complète des batteries d'un véhicule en quelques dizaines de minutes.Les bornes sont de plus en plus utilisées, mais il reste de la marge : en décembre 2022, les points de recharge ont enregistré en moyenne 15 sessions de recharge, contre moins de 8 un an plus tôt.Alors que les véhicules neufs seront 100% électriques en Europe en 2035, les industriels français insistent sur le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques, essentielles pour rassurer les automobilistes.La part des voitures électriques a continué de progresser sur le marché français en 2022, atteignant 13% des immatriculations totales, contre 10% l'année précédente.
Il y a 2 ans et 128 jours

La France commence l'année en redevenant exportatrice d'électricité

"Depuis le 1er janvier, le solde net d'exportation d'électricité s'élève à 1,4 térawattheure (TWh)", a indiqué mardi à l'AFP le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE. Ce solde équivaut à la puissance consommée sur un an par 450.000 foyers.La "remontada" de la production nucléaire, la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage et des vents favorables pour la production éolienne font que la France recommence à exporter plus d'électricité vers ses voisins européens qu'elle n'en importe, au moins provisoirement. "On a l'impression qu'on a changé de monde", a résumé auprès de l'AFP Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting."La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu'on est exportateur net d'électricité et que plus personne ne parle de coupures" de courant, explique-t-il.Au moment où les parlementaires examinent un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables et rattraper un retard criant par rapport aux voisins européens, "l'énergie éolienne montre aussi qu'elle apporte un petit service en hiver", relève M. Goldberg.Dans le détail, la France a renoué, selon RTE, avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, soit tout l'inverse de 2022.Avec une production nucléaire historiquement basse estimée dans une fourchette de 275-285 TWh en 2022, la France avait été importatrice nette d'électricité sur presque l'ensemble de l'année (sauf février, mai et à partir de fin décembre), ce qui n'était pas arrivé depuis 42 ans.Historiquement premier pays exportateur d'électricité en Europe, la France avait dû en importer depuis l'Espagne, l'Allemagne ou le Royaume-Uni pour éviter les coupures."Rester prudent"L'an dernier, la France a été confrontée à un manque de disponibilité inédit du parc nucléaire en raison de maintenances programmées, mais prolongées, sur des réacteurs et de la découverte fin 2021 de problèmes de corrosion sur des portions de tuyauteries cruciales pour la sûreté des centrales, nécessitant de longues réparations. La France ne pouvait guère non plus compter sur ses stocks hydrauliques (les barrages), qui ont souffert de la sécheresse, même s'ils ont depuis été partiellement reconstitués cet automne.Sous pression du gouvernement, EDF a mis les bouchées doubles pour remettre en service depuis le 1er novembre 14 réacteurs."Les ingénieurs, les ouvriers, les salariés d'EDF viennent de remettre aujourd'hui en état (sur le réseau) les 45 gigawatts qu'ils avaient promis pour la mi-janvier" (sur une capacité totale installée de 61,4 GW), s'est félicité mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, devant les députés.Avec 44 réacteurs rebranchés sur 56, le parc nucléaire affichait lundi une disponibilité de 73,7%, niveau plus atteint depuis le 11 février 2022 (74,8%), selon des chiffres d'EDF analysés par l'AFP.La disponibilité du parc nucléaire devrait toutefois "décroître à nouveau à partir de février" 2023, relevait RTE fin décembre, alors que six réacteurs devront être arrêtés en 2023 pour des chantiers de corrosion."On peut être enthousiaste, mais il faut rester prudent", souligne M. Goldberg."Tout cela peut se retourner assez vite, si en février on a peu de vent et un coup de froid", prévient l'analyste. La France devra alors puiser dans ses stocks de gaz pour produire de l'électricité et aborderait l'hiver 2023-2024 avec moins de marge.En attendant, la baisse de la consommation électrique est confirmée par les dernières mesures publiées mardi soir par RTE. La semaine dernière, la consommation a diminué de 8,9% par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019) à la même période, selon des chiffres arrêtés au 8 janvier, retraités des effets calendaires et météorologiques.Un recul qui se maintient également côté gaz naturel: hors production électrique à partir du gaz, la consommation française a baissé de 16,6% entre le 1er août et le 8 janvier, selon GRTgaz.
Il y a 2 ans et 129 jours

Face à l'exode des habitants, la mairie de Paris accélère

Entre 2014 et 2020, 12.400 habitants en moins par an: "les Parisiens sont toujours plus nombreux à déménager", et ces départs "sont notamment motivés par le coût élevé du logement" et "l'offre réduite de logements de grande taille pour les familles", affirme l'Insee dans un rapport publié fin décembre. "La situation serait bien plus difficile sans notre politique", rétorque à l'AFP Ian Brossat, l'adjoint communiste de la maire (PS) Anne Hidalgo, pour qui le logement reste une "priorité absolue".Encadrement des loyers : "serrer la vis"Nouveauté de la rentrée, la ville peut contrôler à la place du préfet l'encadrement des loyers en vigueur depuis juillet 2019 dans la capitale. Concrètement, la mairie a lancé une plateforme où les locataires pourront signaler un loyer trop élevé, ensuite instruit par la mairie qui mettra le propriétaire en demeure afin qu'il diminue le loyer et restitue les trop-perçus. Sans mise en conformité, la mairie pourra lui infliger une amende. Mais pour l'élu LR Jean-Baptiste Olivier, ce renforcement des contrôles, ajouté à la hausse de la taxe foncière et à l'interdiction progressive de louer les passoires thermiques, prévue par la loi, risque d'engendrer un "effet pervers" avec "moins de logements sur le marché".Mesures anti-Airbnb : objectif atteintDepuis janvier 2022, tout changement d'usage d'un commerce en meublé touristique est soumis à autorisation de la mairie et les logements transformés en locations touristiques doivent faire l'objet d'une double, voire d'une triple compensation en surface.Un an plus tard, M. Brossat fait le bilan d'un "effet extrêmement dissuasif", avec le rejet d'une grande majorité des demandes de changement de commerces en meublés touristiques.Les préemptions vont continuerEn décembre, le compte foncier logement de la ville pour 2023 a été abondé de 148 à 200 millions d'euros afin "d'augmenter la capacité à acquérir des immeubles et à faire du logement social par ce biais", résume Ian Brossat.Solution à la raréfaction des emprises disponibles dans la capitale, les préemptions ne sont pas du tout du goût de l'opposition de droite, Jean-Baptiste Olivier jugeant qu'il s'agit d'une "erreur politique grave" dans une ville lourdement endettée.En préemptant, "on réduit les possibilités de logements privés, (...) le prix du mètre carré va augmenter et ce sera de plus en plus la ville des très aisés", vitupère l'élu de droite. "Il faudrait mieux réhabiliter l'existant et revoir les systèmes de chauffage qui en ont bien besoin", ajoute M. Olivier. Un PLU façonné "logement public"Ayant quasiment atteint son objectif de 25% de logement social pour 2025, la mairie se fixe désormais, à l'horizon 2035, 30% de logement social et 10% de logement "abordable", c'est à dire "20% en-deçà du prix du marché, pour les classes moyennes", selon Ian Brossat.Pour cela, il compte renforcer encore l'obligation pour tout nouvel immeuble de logements d'intégrer au moins 30% de logement social.Les futurs immeubles de bureaux seraient aussi obligés d'intégrer "une part de logements (...), et sur celle-ci, une part de logements sociaux", affirme-t-il.La majorité de gauche compte aussi instituer des "zones de grand déficit de logement social": les nouveaux immeubles de logements créés dans les micro-quartiers comptant "moins de 10% de logements sociaux" devront être consacrés à 50% au logement social.L'élu communiste mise enfin sur les "réserves", des immeubles du secteur tertiaire où la mairie pourra inciter le propriétaire, à l'occasion d'un nouveau permis de construire, à "la transformation en logement, notamment social".Le BRS, balbutiant mais symboliqueAvec 90 nouveaux logements commercialisés en 2023, le bail réel solidaire (BRS), qui permet à un particulier de devenir propriétaire du bâti mais pas du foncier, n'en est qu'à ses débuts.Mais avec un millier de logements en projet, "l'idée est de monter en puissance", souligne Ian Brossat, partisan de ces logements vendus à moitié prix, et qui veut développer cette catégorie dans le nord-est parisien, excédentaire en logements sociaux.
Il y a 2 ans et 129 jours

Les principales mesures du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables qui devrait être voté aujourd'hui à l'Assemblée

Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.A l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais de déploiement.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les communes pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables. Pour la phase d'application de ces zones "propices", l'approbation du maire sera requise.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des députés LR pour l'ensemble du territoire.À l'exception des procédés de production en toitures, ces zones ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles, a précisé l'Assemblée.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté en première lecture des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne.Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionSur proposition des socialistes, l'Assemblée a renoncé à un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Les députés privilégient des mesures territoriales plus larges comme des fonds pour aider les ménages modestes en situation de précarité énergétique ou pour financer des projets en faveur de la biodiversité.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 129 jours

Rénovation de l’éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d’énergie qui dépassent l’objectif attendu !

Installée à Montigny le Bretonneux dans le département des Yvelines, SAIPEM en France est l’une des plus importantes sociétés d’ingénierie, d’exécution de projets et de développements technologiques offshore et onshore du Groupe SAIPEM. Dans le cadre du décret de la loi ELAN qui impose au parc tertiaire existant de réduire sa consommation énergétique de -40% en 2030 à -60% en 2050 par rapport à 2010, l’entreprise vient de remplacer son installation d’éclairage par des luminaires LED de Sylvania, associés à la solution de gestion d’éclairage intelligente SylSmart. D’une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d’un rez-de-chaussée où se trouve l’espace d’accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d’un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d’une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l’entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN. Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin – Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected. Un objectif initial de 75% d’économie d’énergie en hiverAfin d’atteindre les économies d’énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d’éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d’éclairage réalisée par le bureau d’études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer : – les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected, – les spots fluocompacts d’une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II. Pour apprécier l’efficacité de la solution d’éclairage recommandée et s’assurer qu’elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l’apport de lumière naturelle) ont d’abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l’ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022. Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d’éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 129 jours

UMGCCP et GRDF partenaires pour décarboner le secteur du logement à l'aide d'équipements gaz et gaz verts

L’UMGCCP, Union Métiers de la fédération française du bâtiment (FFB) et GRDF, principal distributeur de gaz en France, signent un partenariat de 3 ans pour accompagner les entreprises et artisans chauffagistes vers une utilisation efficace et sobre de l’énergie.Pour Pascal Housset : « ce partenariat initié permet de mutualiser nos expertises respectives afin de favoriser le déploiement de technologies innovantes, telles que la pompe à chaleur hybride gaz - la PAC hybride -. Nous partageons avec GRDF la conviction qu’un mix énergétique diversifié, s’appuyant sur la complémentarité des énergies et sur les atouts du gaz et du gaz vert, reste la meilleure solution au profit des consommateurs français. »Pour Laurence Poirier-Dietz : « le renouvellement de cet engagement illustre notre volonté commune de faire du gaz une énergie essentielle pour atteindre la neutralité carbone dans les bâtiments, grâce à l’essor des gaz verts. La France ne peut se passer du gaz pour décarboner le secteur du logement. »Maintenir une diversité de solutions, indispensable pour réussir la transition écologique à un coût acceptableDans les logements collectifs comme individuels chauffés au gaz, la chaudière à très haute performance énergétique (THPE) permet de réduire immédiatement jusqu’à 30 % les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la facture des particuliers et des entreprises. L’installation de chaudières THPE - solution techniquement robuste - est totalement maitrisée par les installateurs comme par les professionnels de la maintenance et ce, à un coût compétitif.PAC hybride, une solution adaptée au chauffage des logements en rénovation comme neufs ...Dans les logements individuels déjà raccordés au gaz, et dans les bâtiments neufs à proximité du réseau de gaz, l’installation de PAC hybride permet également de décarboner les bâtiments. L’équipement combine une PAC électrique de moyenne puissance et une chaudière gaz THPE grâce à un système de régulation intelligent, qui permet jusqu’à 40 % d’économies d’énergie par rapport à une ancienne chaudière. La PAC hybride apporte une réponse à la nécessaire question de l’efficacité énergétique en alliant les atouts des deux technologies. Cette solution illustre parfaitement la complémentarité nécessaire des énergies pour la maitrise des coûts et le pouvoir d’achat des clients. Conforme à la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs - la RE2020 - la PAC hybride est une solution adaptée aussi bien à la rénovation qu’aux logements neufs.... et compatible avec le gaz vertLe gaz vert, énergie renouvelable produite localement à partir de matières organiques et de déchets des territoires, permet d’augmenter la part d’énergie renouvelable dans les consommations d’énergie. Dès 2030, les gaz renouvelables pourraient représenter 20 % de la consommation de gaz ; en 2050, la France a le potentiel de couvrir 100 % de sa demande de gaz grâce aux gaz renouvelables. Le gaz vert est déjà 100 % compatible avec les équipements gaz.Professionnalisation de la filière et partage d’expertises, au cœur du partenariatLes adhérents de l’UMGCCP pourront se professionnaliser afin de se prévaloir de « mentions » pour attester de leur expertise et de leur engagement pour valoriser certaines solutions - mentions « PAC hybride » ou encore « acteur engagé gaz vert » -. L’évacuation des produits de combustion est également un sujet central en rénovation pour les logements collectifs et fait l’objet d’une mention « conduit de fumée ».
Il y a 2 ans et 133 jours

Groupe Roy Energie envoie 2 centrales photovoltaïques autonomes en Ukraine

GROUPE ROY ÉNERGIE soutient l’UkraineSensible à la situation d’urgence en Ukraine et souhaitant agir en mettant à disposition son savoir-faire, Groupe Roy Energie va envoyer deux centrales solaires autonomes à Kiev, fin janvier 2023.L’une d’entre elles permettra d’alimenter un étage d’hôpital de façon autonome pendant 7 heures et l’autre fournira de l’énergie dans une zone d’invincibilité.Les deux containers seront aménagés avec des prises électriques (ports USA / B / C de recharges de téléphones), un relais Wi-Fi Internet, un éclairage LED intérieur, du chauffage...Ces installations répondront de façon autonome à des besoins d’alimentation en électricité. Groupe Roy Energie collabore avec la Mairie de Kiev et l’Ambassade de France en Ukraine pour l’organisation du déplacement et le déploiement des centrales.Caractéristiques des 2 centrales photovoltaïques autonomesGroupe Roy Energie souhaite démocratiser le solaire et créer de l’énergie propre et locale, ponctuellement et durablement, où que l’on se situe sur la planète. La société a expérimenté deux centrales solaires autonomes différentes, pour le concert de Sting à Chambord au mois de juin 2022 et pour les illuminations de Noël du château actuellement. Elle est à l’origine de l’idée, de la recherche et du développement.Les résultats étant concluants, Groupe Roy Energie a désormais la certitude de pouvoir les déployer de façon sécurisée en base vie de chantier, dans le désert, sur des zones sinistrées, de conflits ou de catastrophes naturelles : partout, tout le temps, quelles que soient les conditions.Fonctionnement de la centrale photovoltaïque autonome au sol de 150 PVCette centrale photovoltaïque déployée lors du concert de Sting mesure au sol 80x20 mètres. Elle comprend 150 panneaux photovoltaïques de 370WC posés au sol, orientés est/ouest pour favoriser une production optimale sur la journée. Elle comprend également un container équipé du système de transformation et de stockage de l’énergie destiné à alimenter l’hôpital. Elle fonctionne sur et hors réseau et est capable de produire jusqu’à 60 kW de puissance. La réserve d’énergie utile de la batterie est de 76,8 kWh.Fonctionnement de la centrale photovoltaïque autonome au sol de 54 PVCette centrale photovoltaïque déployée pour les illuminations du château de Chambord de Noël 2022 mesure 20 x 20 mètres. Elle est composée de 54 panneaux photovoltaïques de 365 WC et de 2 onduleurs de 10 kva. Elle fonctionne sur et hors réseau et est capable de produire une puissance de 20kW. La réserve d’énergie utile de la batterie est de 25,6 kWh.La jeune chambre économique française s’associe à cette opération et lance un appel aux dons pour finaliser l’envoiEn soutien de ce projet au service de la population ukrainienne, la Jeune Chambre Économique Française lance un appel aux dons auprès des particuliers et des entreprises pour financer l’aménagement des containers et les commandes de batteries et d’onduleurs. Cela complètera l’apport des deux centrales photovoltaïques d’un montant de 200.000€.La collecte des dons aura lieu du 23 décembre 2022 au 15 janvier 2023 via la plateforme Hello Asso (https://www.helloasso.com/associations/jeune-chambre-economique-francaise/collectes/repondons-aux-besoins-energetiques-de-la-population-ukrainienne), avec un objectif de 100.000€ (don déductible, cette association étant reconnue d’utilité publique).Les noms de tous les donateurs seront indiqués au dos des panneaux photovoltaïques. Et ils auront la certitude d’apporter une aide concrète en Ukraine.GROUPE ROY ENERGIE, expert photovoltaïqueActeur majeur dans la préservation de l’environnement en France, dont le siège social est situé à Orléans, Groupe Roy Energie conçoit et installe des solutions photovoltaïques innovantes adaptées à chaque besoin spécifique de construction ou rénovation des agriculteurs, collectivités, entreprises et industriels, particuliers et spécialistes de l’immobilier.Groupe Roy Energie propose un accompagnement complet, incluant également la maintenance, le service après-vente et le suivi à distance de votre installation. Le bureau d’étude, composé d’une équipe d’ingénieurs bâtiments, dessine chaque projet clé en main, grâce à leur expertise, et assiste jusque dans les démarches administratives et bancaires. Groupe Roy Energie est d’ailleurs référencé et labellisé dans toutes les agences bancaires, ce qui garantit une réponse rapide aux demandes de prêt.Groupe Roy Energie propose des prestations premium à prix compétitifs, afin de démocratiser le photovoltaïque et le rendre accessible à tous. L’entreprise souhaite amener un maximum de particuliers et d'entreprises à tendre vers l’indépendance énergétique.Toutes les prestations sont réalisées en interne, sans aucune sous-traitance. Les équipes collaborent avec les meilleurs partenaires locaux ancrés sur leur territoire et garantissent des prestations premium, à un prix juste, sur 60 départements. Groupe Roy Energie veille à la formation et la qualification continues des salariés, afin de garantir des prestations optimales. L’excellence et l’innovation font partie de son ADN.La jeune chambre économique française, incubateur de leaders citoyens.Depuis près de 70 ans, la Jeune Chambre Économique Française rassemble une communauté de citoyens de 18 à 40 ans : entrepreneurs, salariés, professionnels libéraux ou encore étudiants. Ensemble, ils relèvent les défis économiques, sociaux et environnementaux d’aujourd’hui et de demain et portent des projets d’intérêt général sur le territoire français.En construisant ces actions de façon collective et en recherchant des solutions aux problématiques rencontrées par les territoires, les membres se forment à la prise de responsabilités. En 2022, la JCEF rassemble près de 2.000 bénévoles engagés en France dans 135 Jeunes Chambres économiques locales. Elle est affiliée à JCI (Junior Chamber International) qui compte 200 000 leaders citoyens dans plus de 100 pays et agit en lien avec les 17 Objectifs du Développement Durable de l’ONU.
Il y a 2 ans et 135 jours

Nouveau cylindre Arko’z Assa Abloy pour répondre aux problématiques d’organigramme des bâtiments tertiaires

Une offre sur mesure adaptée au tertiaire privéAvec ce nouveau cylindre à clé crantée, JPM complète son offre sur un marché très concurrentiel. Le cylindre mécanique restant un incontournable malgré la montée en puissance du contrôle d’accès, JPM présente sa nouvelle génération de cylindres à 6 goupilles accompagnée de sa clé doublement brevetée. Ce cylindre se décline en trois modèles différents en fonction des besoins techniques : double européen, demi européen et à bouton européen.L’offre Arko’z répond à un besoin de verrouillage mécanique spécifique en fonction des locaux et des activités de l’entreprise. Elle permet de protéger certaines zones considérées comme sensibles contre tout accès non autorisé. Tout en gardant des locaux accueillants pour les visiteurs et le personnel, il est nécessaire de pouvoir garantir un accès qui maintient les espaces partagés accessibles et les lieux sensibles protégés en permettant un accès pratique pour le personnel autorisé.La gamme Arko’z, par JPM, permet la mise en sécurité adéquate du bâtiment pour relever ces défis par la création d’un organigramme complexe et sécurisé.L’ensemble est régi par un plan d’accès préalablement réalisé sur mesure par rapport à la configuration des locaux à sécuriser. JPM aide à identifier les zones et les différents types de population afin d’établir les accès personnalisés. Un plan Arko’z sur-mesure offre une protection fiable et la flexibilité nécessaire pour évoluer au fur et à mesure au rythme des besoins de l’entreprise.Un cylindre qui offre un haut niveau de sécurité...Le cylindre Arko’z propose une solution durable et hautement performante répondant aux principales normes de sécurité européenne : EN 1303:2015, EN 12320:2012. Conçu avec une technologie à 6 goupilles, il permet une sécurité renforcée et une capacité de plan accrue. Deux modèles sont proposés : les goupilles renforcées qui protègent contre les attaques de perçage, promettant 5 minutes de résistance et la goupille crantée qui simule le positionnement correct de l’ouverture lors des tentatives d’acte de malveillance, garantissant une protection anti-crochetage.Diverses fonctionnalités optionnelles, telles que la fonction urgence qui permet d’ouvrir une porte même lorsqu’une clé est accidentellement laissée dans le cylindre, la fonction débrayable empêchant un utilisateur de se barricader, la fonction anti-snap qui permet à la face avant du cylindre de se désolidariser en cas d’attaque,... le rendent idéal pour un large éventail d’applications.La gamme de cylindres Arko’z se décompose en 3 produits polyvalents adaptés aux besoins des entreprises :Le cylindre double européen : permet de verrouiller les portes des locaux, à l’intérieur comme à l’extérieur. Prix public indicatif : 37,78€ HT (30x30)Le demi-cylindre européen : convient aux espaces intérieurs. Prix public indicatif : 32,71€ HT (30x10)Le cylindre à bouton européen : adapté aussi bien aux portes intérieures qu’extérieures, il peut se déverrouiller en un geste pour permettre une sortie plus rapide. Prix public indicatif : 46,67€ HT(30x30B)...Renforcé grâce à une clé doublement brevetéeFabriquées en maillechort de haute qualité, les clés Arko’z sont robustes et leur design contemporain haut de gamme favorise une expérience utilisateur qualitative. Sa conception propose jusqu’à 63 profils, qui permettent d’ajuster les niveaux de sécurité dans tous les locaux avec une large capacité de combinaison. Attaché à l’importance de breveter ses produits pour garantir un haut niveau de sécurité, ASSA ABLOY se distingue sur le marché grâce à cette clé détenant deux brevets de protection contre la copie valables jusqu’en 2037.La sécurité ne s’arrête pas à une porte verrouillée, que ce soit au niveau des armoires, des boîtes aux lettres ou des casiers, un bâtiment a besoin de sécurité pour tous ses points sensibles. La clé Arko’z permet d’ouvrir aussi bien une porte qu’un autre dispositif polyvalent de verrouillage tels qu’un cadenas, un contacteur ou une batteuse avec un seul passe.
Il y a 2 ans et 136 jours

Comment les opérateurs de télécommunications peuvent mettre la gestion de l’énergie au premier plan et lutter contre le dérèglement climatique

C’est un point important mais la 5G n’est qu’un élément dans la liste des sujets qui motivent les opérateurs de télécommunication à se focaliser de plus en plus sur la réduction de leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. Jusqu’ici engagés dans un cycle continu de mises à niveau de leurs réseaux, ils se focalisent désormais sur les coûts et l’empreinte carbone liés à ces évolutions. Selon les experts, il s’agira d’ailleurs de leur priorité absolue pour les années à venir.La bonne nouvelle, c’est que les opérateurs ont déjà fait de grands progrès vers la réduction de leur consommation d’énergie. Ils déploient des systèmes énergétiques hybrides depuis des décennies et sont parmi les premiers à avoir adopté l’énergie solaire, bien que ces applications soient restées limitées et spécifiques.Mais quelles stratégies à court et à long terme ces entreprises peuvent-elles déployer pour accroître leur efficacité énergétique et progresser sur le plan du développement durable ?Remplacer les anciens systèmes d’alimentation en courant continuSoyons clairs : il n’y a pas de solution miracle pour réduire la consommation brute d’énergie des réseaux des opérateurs. Cependant, différentes mesures immédiates peuvent être prises pour soutenir leur transition vers des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire.Déjà massivement adoptée, la stratégie la plus évidente est d’opter pour des redresseurs à haut rendement dans les systèmes d’alimentation DC présents sur chaque site d’accès. Le remplacement de ces anciens systèmes par des modèles plus récents et affichant un meilleur rendement peut augmenter leur efficacité énergétique de 5-6%.De plus, les équipements modernes disposent souvent de modes et fonctions d’économie d’énergie qui sont trop souvent ignorés. Les systèmes d’alimentation DC actuels, par exemple, sont plus intelligents et assurent une gestion de l’énergie plus évoluée que celle de leurs prédécesseurs. Adapter les stratégies énergétiques aux sites d’accès S’il est exagéré d’affirmer que chaque site est unique, lorsque l’on tient compte des facteurs de différentiation (région, climat, fiabilité du réseau, disponibilité de l’eau ou réglementations), il est clair qu’aucune stratégie ne saurait convenir à tous les sites d’accès.Les stratégies de gestion énergétique et des émissions doivent être liées aux efforts de planification et à l’immobilier disponible et les opérateurs doivent adapter leur approche aux conditions sur l’ensemble de leurs réseaux. Par exemple, les systèmes hybrides, utilisant l’énergie solaire comme un complément aux réseaux non fiables ou surtaxés, sont bien plus fréquents dans une grande partie de l’Afrique, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et dans certaines contrées d’Asie qu’aux États-Unis, où le réseau est généralement fiable et abordable.Utiliser des contrôleurs intelligents pour la gestion de la charge Aujourd’hui, il est possible de superviser en temps réel les infrastructures d’alimentation en courant continu.Grâce aux contrôleurs intelligents dotés de fonctionnalités avancées de gestion de la charge, les opérateurs visualisent l’emplacement de la charge, la performance énergétique et les problèmes de répartition de charge, afin d’optimiser l’alimentation en courant continu, de maximiser l’utilisation de systèmes de refroidissement, et d’éviter toute surcharge. Avec des outils efficaces, il est possible d’atteindre une haute disponibilité et d’optimiser le rendement et en réduisant les coûts.Avec une gestion de charge proactive, les opérateurs peuvent identifier l’emplacement et le profil d’alimentation de chaque rack, , visualiser les points chauds potentiels, et repérer les problèmes de répartition de charge. Après avoir cartographiée la distribution d’énergie et la puissance de refroidissement du site, ils pourront déplacer la charge d’un rack à un autre pour améliorer la circulation d’air et son refroidissement.Adopter une vision à long termeAujourd’hui , les opérateurs doivent également adopter une vision à long terme et des approches créatives et ambitieuses pour gérer leur consommation. Par exemple, l’abandon des groupes électrogènes au diesel au profit de technologies de piles à combustible hydrogène.Parmi les autres innovations pourraient figurer des technologies émergentes (ex. : batteries au sodium-ion), qui offriraient des opportunités supplémentaires pour un fonctionnement hors réseau et pour la gestion de l’énergie. Enfin, , les réseaux sont susceptibles de se transformer en micro-réseaux générant, partageant leur propre énergie en interne et avec les fournisseurs d’électricité.Bien que nombre de ces nouvelles technologies ne soient pas des alternatives viables sur les réseaux d’accès d’aujourd’hui, il est certain que ce secteur innovant continuera à servir de moteur du progrès et à promouvoir un avenir plus efficient et plus vert pour l’industrie.Tribune de Séverine Hanauer, Directrice Segments Stratégiques Telco & Déploiement Edge, Europe du Sud chez Vertiv (Linkedin).
Il y a 2 ans et 144 jours

Avec la crise énergétique, les Espagnols se ruent sur les panneaux solaires

"Le soleil, ici, on en a quasiment toute l'année", rappelle Paloma Utrera, en présentant les panneaux noirs installés sur le toit de son pavillon de Pozuelo de Alarcón, commune aisée de la banlieue de Madrid. "Il faut en profiter", ajoute-t-elle, tout sourire.Comme de nombreux Espagnols ces derniers mois, cette salariée du secteur aérien s'est lancée fin septembre dans l'"autoconsommation", qui consiste à produire soi-même son électricité, en faisant poser chez elle 13 panneaux photovoltaïques d'une puissance totale de 4,5 kilowatts."C'est un investissement non négligeable" mais "avec les aides" proposées par l'Etat et "les économies" réalisées sur sa consommation d'électricité, "cela vaut vraiment le coup", juge cette femme de 50 ans, qui précise avoir réduit ses factures de moitié depuis l'automne.Selon l'entreprise ayant réalisé l'installation, Engel Solar, les panneaux solaires permettent d'assurer "entre 50 et 80%" des besoins d'un foyer. "Vu les prix actuels de l'électricité", c'est "intéressant", souligne le directeur commercial de cette PME de 200 salariés, Joaquín Gasca.Fondée en 2005 à Barcelone, cette entreprise a multiplié par cinq son chiffre d'affaires en deux ans, et s'attend à un nouveau bond d'activité en 2023. "Le téléphone n'arrête pas de sonner, c'est la folie", confie Joaquín Gasca, en évoquant une dynamique "spectaculaire"."La banque" ou "le toit"Particuliers, professionnels, établissements publics... Dopée par la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, mais aussi par les aides issues du plan de relance européen, jamais l'autoconsommation n'avait connu un tel engouement dans le pays."Il y a un an, quand on regardait les toits dans les villes et villages espagnols, on voyait très peu de panneaux solaires", mais "aujourd'hui, la situation a complètement changé", résume Francisco Valverde, spécialiste des énergies renouvelables au sein du cabinet Menta Energia.Un constat partagé par José Donoso, secrétaire général de l'Union photovoltaïque espagnole (Unef). Les Espagnols "voient que leurs voisins se lancent dans l'autoconsommation, qu'ils sont contents et qu'ils font des économies. Ça les incite à faire pareil", explique-t-il.Selon cette fédération qui regroupe 780 entreprises du secteur photovoltaïque, la "puissance installée" en autoconsommation en 2022 devrait dépasser les 2.000 megawatts, presque le double de 2021 (1.203 MW) et le quadruple de 2020 (596 MW).L'énergie solaire est devenue "très compétitive", avec un coût "aujourd'hui inférieur de 90% à celui d'il y a 14 ans", avance José Donoso. Les gens ont donc "compris qu'il valait mieux mettre leur argent sur leur toit qu'à la banque", s'amuse-t-il."Démocratiser l'énergie"Pour la filière, cette frénésie a un goût de revanche. Pays le plus ensoleillé d'Europe, l'Espagne était il y a 15 ans l'un des leaders mondiaux du photovoltaïque. Mais la crise de 2008 a mis un coup de frein à cet essor et Madrid a pris du retard par rapport à nombre de pays européens.En cause: la fin des subventions au secteur, puis l'instauration en 2015 par l'ancien gouvernement conservateur d'une taxe pour les foyers produisant de l'électricité et reversant une partie de cette énergie dans le réseau national, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses détracteurs.Ce dispositif - instauré, selon les défenseurs de l'environnement, sous la pression des grands groupes énergétiques, inquiets de la concurrence de l'autoconsommation - a été abandonné après l'arrivée au pouvoir de la gauche en 2018, qui a depuis multiplié les coups de pouce au secteur.L'autoconsommation "démocratise l'énergie" et permet de s'émanciper "des grands groupes énergétiques", a justifié fin octobre le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, qui table sur 39.000 megawatts de nouvelles capacités photovoltaïques d'ici 2030, dont 9 à 14.000 en autoconsommation.De quoi doper cette source d'énergie qui a fourni l'an dernier 9,9% de l'électricité espagnole, loin derrière l'éolien (23,3%), le nucléaire (20,8%) et les centrales à gaz (17,1%)... malgré un potentiel jugé exceptionnel.Aujourd'hui, "seuls 4 à 5% des foyers (espagnols) sont équipés en photovoltaïque. La marge de progression est donc énorme", souligne Joaquín Gasca, qui dit s'attendre à voir le photovoltaïque devenir "la première source d'énergie" dans le pays.
Il y a 2 ans et 149 jours

Gouvernement : pas de report de la REP mais une montée en puissance à partir de janvier

La REP entrera bien en vigueur au 1er janvier mais la facturation de l'éco-contribution n'entrera en vigueur qu'à partir du 1er mai 2023. Une période de tolérance avait d'ores et déjà été accordées aux PME, c'est finalement toute la filière qui va bénéficier de ce report.
Il y a 2 ans et 149 jours

Nouvelle gamme éco-performante de foyers vitrés

L’attribution de la toute nouvelle mention spéciale « durabilité » décernée fin 2021 au Gyrofocus Vitré lors des Archiproducts Design Awards (ADA) est la reconnaissance de la démarche engagée par Focus depuis des années dans la transformation de ses foyers à bois, avec un triple objectif de performances énergétiques, d’écoresponsabilité et ce sans jamais toucher au design.Au-delà du design, les performances énergétiques !Focus présente une sélection de trois modèles certifiés Ecodesign. Ces trois modèles iconiques de la marque, désormais disponibles en version vitrée dans le respect des réglementations environnementales en vigueur, sont protégés par un Brevet. Le Gyrofocus et le Domofocus affichent également une notation 4 étoiles (4 stelle) dans la réglementation italienne parmi les plus exigeantes au monde.Absolument rien du design de l’Ergofocus et du Domofocus n’a été modifié. La forme pure et ergonomique de l’un et l’épanouissement des courbes du second, petit frère du Gyrofocus, ont été parfaitement préservés ainsi que leur pivotement à 360°. Comme sur le Gyrofocus, des parois vitrées, dépourvues de montants et coulissant latéralement, offrent une vue intacte sur le feu sans risque de projection d’étincelles.Au-delà du design, les défis technologiques !Focus est l’unique entreprise du secteur à contraindre la chambre de combustion de ses cheminées à leur design. Ce challenge déjà difficile s’est largement complexifié avec l’ambition de fermer ses foyers et de les doter de réelles performances énergétiques… les formes organiques de ces modèles iconiques n’étant initialement pas adaptées à ce double défi technologique !Il y a une dizaine d’années, Focus a engagé une véritable transformation de son processus industriel en créant un service R&D et en y investissant plus de 6 millions d’euros. Afin d’accélérer et fluidifier encore les processus de certification, Focus s’est également dotée d’un banc de test identique à celui utilisé par les laboratoires européens qui décernent l’agrément Ecodesign. C’est grâce à cette forte composante technologique, à une culture très spécifique à ses propres produits et à une production en série limitée que Focus relève ces défis.Performances énergétiques Gyrofocus et Domofocus :• Rendement : 81%• CO à 13% de O2 : 0,09% (1102 mg/Nm3)• NOx aà 13% de O2 : 151 mg/Nm3• OGC à 13% de O2 : 34 mg/Nm3• Émissions de poussières : 19 mg/Nm3• Puissance : 18 kWPerformances énergétiques Ergofocus :• Rendement : 80%• CO à 13% de O2 : 0,09 % (1187 mg/Nm3)• NOx aà 13% de O2 : 93 mg/Nm3• OGC à 13% de O2 : 33 mg/Nm3• Émissions de poussières : 16 mg/Nm3• Puissance : de 6 à 10 kWLe Gyrofocus vitré couronné lors des Archiproducts Design Awards [ADA] 2021Depuis l’automne 2021 déjà, l’emblématique Gyrofocus, première cheminée suspendue et pivotante au monde, existe dans une version vitrée qui ne trahit en rien son statut d’icône du design international.Preuve que les modèles Focus ne sont pas seulement beaux, mais aussi intelligents, la première reconnaissance officielle est arrivée fin novembre 2021 pour l’engagement dont l’entreprise a fait preuve dans la création de produits écoresponsables. Parmi les lauréats de la catégorie « Finitions », le Gyrofocus vitré s’est également vu décerner la toute nouvelle mention spéciale durabilité.Le jury, composé d’experts en environnement d’écoconception et de durabilité, issus du monde de l’architecture et du design, a récompensé les produits capables de se distinguer par l’utilisation de matériaux recyclables et biodégradables, les techniques de production à faibles émissions polluantes, leur engagement à garantir un impact environnemental minimal pendant tout le cycle de vie du produit.Il y avait plus de 100 nominés venant du monde entier pour la mention spéciale sur le développement durable. Le Gyrofocus Vitré s’est démarqué par sa capacité d’innovation, sa haute technologie et surtout par son design légendaire, désormais aussi éthique que durable.A ses côtés désormais dans la gamme des foyers à bois vitrés, son frère cadet, le Domofocus et l’intemporel Ergofocus.
Il y a 2 ans et 150 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 150 jours

Case Construction Equipment lance une gamme de pelles sur pneus

Cette gamme de pelles sur pneus CASE comprendra des modèles conventionnels WX140E et WX160E, ainsi que des modèles à rayon court WX155E SR et WX175E SR. Ces quatre modèles seront rejoints plus tard par une pelle classique à déport arrière, WX210E. Les caractéristiques sont les suivantes :Fonctionnement souple et contrôle maximal grâce aux systèmes hydrauliques éprouvés Bosch Rexroth à répartition de débit indépendante de la charge, sur les quatre plus petits modèles.Durabilité, fiabilité et bonne capacité de roulage grâce aux essieux et transmissions hydrostatiques ZF à usage intensif.Sécurité accrue sur le chantier grâce à la grande cabine pour l’opérateur, équipée du moniteur CASE MaximumView permettant d’afficher une vue périphérique à 360° ainsi que du radar de recul supplémentaire.Régulateur de vitesse ultra-confortable, commande de conduite de direction par joystick en option.Fonctionne aux biodiesels, à l’huile végétale hydrogénée (HVO) et autres carburants synthétiques, grâceau moteur diesel Cummins Stage V qui ne nécessite pas d’équipement spécial de recirculation des gaz d'échappement (EGR)Les nouvelles pelles sur pneus CASE Série E bénéficient de composants de qualité éprouvés. Elles seront disponibles en différentes configurations de châssis, et avec plusieurs combinaisons de lames de remblayage avant et arrière, et de stabilisateurs avant et arrière.L'équipement supérieur comprend le choix d’une flèche en une ou deux parties sur toutes les machines, sauf sur la WX175E SR, qui n’est disponible qu’avec une flèche articulée en deux parties. Le régulateur de vitesse de série facilite les déplacements entre les sites, tandis que le déplacement de matériaux sur le site de travail est rendu plus efficace par le contrôle de conduite en option, ou par l'utilisation de la commande de direction à joystick.Technologie éprouvéeLes nouvelles pelles sur pneus CASE sont équipées de moteurs diesel Cummins conformes à la norme européenne Stage V. Les 4 plus petits modèles utilisent un moteur Cummins B4.5, délivrant une impressionnante puissance maximale de 129 kW, supérieure à la moyenne du marché, tandis que la WX210E recevra le plus gros B6.7, offrant jusqu'à 145 kW de puissance maximale.Les moteurs sont équipés d'un module de post-traitement des gaz d'échappement très efficace, comprenant un catalyseur d'oxydation diesel (DOC), une réduction catalytique sélective (SCR) et un filtre à particules diesel (FAP).Étant donné qu’il n'est pas nécessaire d’avoir recours à un système complexe de recirculation des gaz d'échappement (EGR) pour se conformer aux exigences de la phase V, les coûts d'entretien sont considérablement réduits. En outre, les intervalles d'entretien sont de 1 000 heures pour le filtre à carburant et de 800 heures pour l'huile et le filtre du moteur, ce qui augmente encore la disponibilité opérationnelle de la machine pour l'opérateur.Les moteurs peuvent fonctionner avec toute une gamme de carburants pour répondre aux besoins du client. Cela comprend le biodiesel B7 et B20, les huiles végétales hydrogénées (HVO) et les carburants paraffiniques obtenus à partir de gaz (GTL), de charbon (CTL) ou de biomasse (BTL).Les modèles WX140E à WX175E SR utilisent tous un système hydraulique à répartition de débit indépendant de la charge, fourni par Bosch Rexroth. L'opérateur profite ainsi de commandes souples et progressives, et d’un fonctionnement multifonctionnel de la flèche, du bras et du godet. Un compensateur de pression est intégré au système de commande, afin de permettre le partage de débit en cas roulage et déplacement simultanés.La plus grosse version WX210E sera équipée d'un système hydraulique à centre ouvert et commande électrique de débit positif, fourni par Kawasaki. Elle utilise un système à deux pompes, offrant la distribution de puissance requise pour un fonctionnement souple et productif. Un réducteur de pression électrohydraulique proportionnel permet de réduire la consommation de carburant et d'améliorer les performances.Les opérateurs peuvent profiter d'un frein de fouille automatique en option et d'une commande de rotation fine, pour faciliter encore le contrôle des mouvements de la machine. Un verrouillage de sûreté automatique, similaire au système présent sur les modèles à chenilles CASE Série E, empêche tout mouvement indésirable de la tourelle lorsque la porte n’est pas verrouillée.Les spécifications de la cabine améliorent le confort de l'opérateurLa cabine de la Série E est équipée d'une colonne de direction télescopique à deux points d'articulation, pour permettre aux opérateurs de toutes tailles de trouver facilement une position de conduite confortable. Le pare-brise est équipé d'essuie-glaces parallèles en parties supérieure et inférieure pour une couverture aussi large que possible, et les machines peuvent être fournies avec une caméra de recul en option sur le côté droit. Le moniteur CASE Maximum View à 360° est également proposé en option, ainsi qu'un radar monté à l'arrière assurant une visibilité et une sécurité maximales.Le moniteur CASE Maximum View utilise quatre caméras, montées autour de la machine, pour fournir une vision périphérique à 360°. L'opérateur dispose ainsi d'une vue à 360° de la machine sur le chantier, ce qui améliore la sécurité et la visibilité, et permet d’éviter d’éventuelles collisions. L'alarme radar en option peut être réglée selon cinq distances par rapport à la machine, ce qui permet d'avertir l'opérateur de tout risque de collision avec l'arrière ou les côtés de la pelle. Six feux de travail à LED équipent la pelle série, ce qui améliore encore la visibilité dans les conditions de faible lumière.Un écran tactile 8 pouces permet d'accéder à un système de menus pour piloter toutes les fonctions de la machine. Un écran secondaire est disponible pour les caméras. L'opérateur peut naviguer sur l'écran principal à l'aide d'une molette à pression de sélection, qui sert aussi à commander l'accélérateur du moteur. Cette molette permet de choisir parmi 10 régimes moteur.Le moniteur fournit des conseils ECO à l'opérateur, en affichant différentes informations, notamment les temps d'inactivité, afin de permettre au conducteur d’améliorer ses performances et sa productivité au travail. Le joystick de commande proportionnelle est de série, et comporte un sélecteur de marche AV/AR en haut du levier. Le levier dispose aussi d’un système de verrouillage d'oscillation d'essieu avant et d’une fonction de détente. La direction à joystick est en option, tout comme le démarrage sans clé par bouton-poussoir.L'opérateur peut sélectionner jusqu'à 10 réglages prédéfinis de débit et de pression hydraulique auxiliaire, dans les menus du moniteur. L’adaptation des débits hydrauliques à chaque outil de travail favorise l'interchangeabilité des accessoires hydrauliques. Le joystick de droite comporte également un commutateur permettant d'activer un débit auxiliaire unidirectionnel ou bidirectionnel.Disponibilité en concessionCASE élargit son offre de machines avec l'ajout de pelles sur pneus Série E, afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en Europe. Les concessionnaires seront en mesure de fournir aux clients une gamme d'accessoires et de spécifications machine répondant aux besoins de chaque entreprise.Solutions de service CASELa gamme de services CASE, développée pour soutenir tous les clients utilisateurs d’équipements CASE, booste la productivité et améliore la disponibilité opérationnelle de n’importe quel engin CASE. En outre, ces services aident les gestionnaires de parcs et de sites à optimiser le fonctionnement, l'utilisation et la maintenance des engins. Spécifications généralesWX140EPoids en ordre de marche : 14 900 à 15 860 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX155E SRPoids en ordre de marche : 16 860 à 17 170 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX160EPoids en ordre de marche : 17 580 à 18 390 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX175E SRPoids en ordre de marche : 18 820 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX210EPoids en ordre de marche : 21 280 à 22 510 kgMoteur : Cummins B6.8 Stage VPuissance maxi : 145 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.85 mVitesse sur route : 35 km/h
Il y a 2 ans et 150 jours

L’UE réforme son marché et instaure une taxe carbone

Les importations de clinker et de ciment vont être taxées par l’UE. [©ACPresse] Cette semaine, l’Union européenne (UE) a dansé une valse à deux temps qui pourrait modifier en profondeur l’industrie du continent, dans les années à venir. C’est en tout cas l’ambition affichée. Et cela concerne beaucoup l’industrie cimentière. Rembobinons pour en comprendre les enjeux. Mardi 13 décembre au matin. Les Eurodéputés ont adopté le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Déjà connu sous le nom de taxe carbone aux frontières. Et qui – n’ayons pas peur des mots – est unique au monde. Il s’agit de taxer les importations de marchandise depuis des pays ayant des normes moins strictes en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Une taxe qui concerne les secteurs les plus polluants, comme l’acier, les engrais, l’électricité, le fer, l’aluminium et… le ciment. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme européenne prEN 197-6 Ce dispositif permet d’éviter la fuite carbone, qui verrait les industriels délocaliser hors d’Europe des sites soumis à une réglementation écologique stricte. Tout en espérant servir d’exemple, en poussant les pays à aligner leur législation écologique, afin de pouvoir exporter leurs marchandises vers le marché européen. Réunie en trilogue (Commission, Etats membres et Parlement), l’UE espère ainsi tenir ses objectifs climatiques. En réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 (par rapport à 1990). Et atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette taxe s’inscrit dans un paquet législatif en cours de négociation, nommé “Fit for 55”. Une entrée en vigueur en 2026 Une partie du mécanisme d’application de cette taxe est déjà établi. Pour importer une marchandise d’un pays tiers, l’importateur devra acheter des certificats pour couvrir les émissions de CO2 directes engendrées par le produit. Les émissions indirectes seront aussi prises en compte dans un cadre qui sera défini en Commission en 2026. En effet, si le mécanisme entre en vigueur en octobre 2023. Il ne sera que déclaratif jusqu’en 2026, sans achat de certificat associé. Si le pays d’importation dispose déjà d’un prix carbone (comme la Chine, par exemple), l’importateur ne devra payer que la différence de tarification. Ce mécanisme veut rétablir une concurrence équitable entre les entreprises productrices européennes, qui doivent acheter des droits à polluer et les entreprises non européennes du même secteur. Pour le moment, environ 60 % des émissions européennes sont couvertes. Mais la liste des matières concernées par la taxe pourrait s’allonger, en fonction des risques de fuite carbone des entreprises. Un an avant l’entrée en vigueur du paiement de la taxe, une nouvelle proposition législative établira la liste des marchandises concernées. Et comblera les failles. Par exemple, le dispositif taxerait aujourd’hui l’importation d’acier turc, mais pas l’importation d’un camion fabriqué en acier turc L’épineuse réforme du marché carbone Mais les industriels disposant d’un certain (gros) nombre de quotas gratuits à polluer, le dispositif pouvait enfreindre les règles de l’OMC. Il aurait pu être qualifié de subvention directe déguisée. A l’image de l’Inflaction Reduction Act américain, qui évolue en dehors des clous de l’OMC. C’est pourquoi, le trilogue européen s’est à nouveau réuni et a trouvé un accord ce dimanche 18 décembre, afin de réformer son marché carbone. C’est le pilier du plan climat européen. Et c’est notre deuxième danse. Cette réforme part d’un constat : le marché carbone est, pour le moment, un échec. Il devait inciter les industriels à réduire leur impact carbone, ils ne l’ont que très peu fait… Ou alors pas assez. La faute, semble-t-il à des millions de quotas gratuits accordés pour éviter les délocalisations, à l’issue d’un bras de fer et de lobbying. Avec l’arrivée de la taxe carbone aux frontières, le rapport de force ne tient plus. Le marché carbone va donc être réformé, pour le mettre sous tension. Un prix du carbone réévalué Stockage de clinker issu de l’importation extra-européenne. [©ACPresse] Le nombre de droits à polluer, qu’ils soient gratuits ou pas, va être peu à peu réduit, pour atteindre un prix établi autour des 100 €. Il est aujourd’hui de 85 € la tonne de CO2. Ce prix vise à pousser à la réduction des émissions, en augmentant le coût d’une manière drastique. Au passage, le marché est étendu au secteur maritime et aux vols aériens intra-européens. Les sites d’incinération des déchets devraient aussi y être soumis. Un second marché carbone (ETS 2) est aussi créé. Il concerne les carburants du transport routier et le chauffage des bâtiments. Avec une série de garde-fous visant à protéger les ménages. Ces recettes constitueront un fonds social pour le climat. Visant à aider à la transition énergétique les ménages les plus modestes et les TPE. Des quotas en question Restait l’enjeu le plus épineux : les quotas gratuits. Ils seront supprimés entre 2026 et 2034, avec un objectif de 48,5 % de suppression d’ici 2030. Les plus âpres conversations ayant été au sujet du rythme de cette suppression. La taxe carbone aux frontières montera en puissance au même rythme, sur le principe des vases communicants. Le rythme de suppression des quotas reste une forte déception pour les ONG climatiques. Estimant que cela financera les activités polluantes à hauteur de 200 Md€ entre 2026 et 2032, au prix actuel du carbone. Les différentes fédérations de l’industrie ne se sont pas encore exprimées sur le sujet. En contrepartie, le fonds européen d’innovation qui accompagne les entreprises dans leur transition énergétique est gonflé à hauteur de 50 Md€. Charge maintenant à l’UE de bâtir un plan d’investissement dans le temps pour transformer l’industrie européenne. Suivez-nous sur nos réseaux
Il y a 2 ans et 151 jours

En Belgique, stocker l'électricité pour gérer les pics de consommation et épargner le climat

Bien caché derrière un talus herbeux, le site raccordé au réseau public contribue désormais à la réserve électrique de la Belgique, et à réguler ainsi la fréquence sur le réseau européen, tout interconnecté.Avec ses 100 mégawattheures (MWh) de stockage équivalant aux besoins de 8.000 foyers, il remplit une fonction de stabilisation encore largement assurée aujourd'hui par des centrales au fioul ou au gaz.Pour sortir des énergies fossiles, "le stockage en batteries est crucial car il permet de mieux intégrer les énergies renouvelables, en atténuant les effets négatifs de leur intermittence", et en optimisant les infrastructures, explique Jean-Philippe Deckers, responsable d'Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension belge."Il aura un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, et fait partie de notre vision", a-t-il ajouté, en inaugurant les lieux jeudi à Deux-Acren, entre Bruxelles et Tournai.Accolés à une ligne à haute tension, les 40 conteneurs remplis de batteries Tesla au lithium-ion produites dans le Nevada, stockent et déstockent l'électricité du réseau, à la demande.La technologie au lithium-ion a été choisie pour sa maturité, explique Michael Coudyser, directeur général de Corsica Sole, un acteur pionnier du photovoltaïque et du stockage, qui a conçu et exploite ce site: "on sait que ces batteries vont durer au moins dix ans".Les talus anti-bruit préservent les voisins du bourdon des ventilateurs. Un moindre mal "à côté du moteur d'avion" qu'il fallait actionner pour mobiliser le dépôt de fioul adjacent, dit-il. Cette cuve doit être déposée prochainement.Clé de la transition"Si nous voulons nous séparer du gaz, qui fait que le prix de l'électricité explose, il faut du stockage", souligne M. Coudyser, qui rappelle là une particularité du marché européen de l'électricité, dont les prix sont aujourd'hui liés à ceux du gaz quand la demande est forte.Mais au-delà, stocker et déstocker l'électricité sera un des grands sujets de la transition énergétique car il déterminera l'essor des énergies renouvelables, en lissant leurs variations de puissance au sein d'une même journée, quand un nuage passe au dessus du champ de panneaux solaires ou que le vent ralentit...Le stockage permet également de conserver l'énergie produite aux heures de basse consommation et de la réinjecter aux heures de forte demande. Idem sur une semaine, pour la stocker le dimanche, journée de moindre consommation.La Grande-Bretagne, une île qui mise fortement sur les énergies vertes, l'a bien compris, et est très en avance sur le stockage."Un monde sans énergies fossiles est nécessaire et un monde 100% renouvelable est possible. Mais si on veut beaucoup d'énergie renouvelable, il faudra beaucoup de stockage également," résume M. Coudyser.Mais cela coûte cher: 33 millions d'euros pour le site de Deux-Acren, dont 80% pour les batteries, financés sans subventions. Il faudra environ 7 ans pour le rentabiliser, avec des ventes sur le marché de l'électricité.Pour pouvoir le construire en moins d'un an, la société de gestion Mirova, filiale de Natixis-BPCE spécialisée dans le développement durable et déjà actionnaire de Corsica Sole, a avancé la somme, avant l'arrivée de la banque Edmond de Rothschild."Les besoins de développer les renouvelables n'ont jamais été aussi immenses dans cette période de crise énergétique, de besoin de souveraineté énergétique et de lutte contre les problématiques climatiques, et cela ne se fera pas sans des investissements majeurs", commente Raphaël Lance, de Mirova.Pour autant, pas question à ce stade d'envisager un stockage sous cette forme de volumes trop important: trop coûteux, soulignent les acteurs de l'énergie, qui misent plutôt, comme Corsica Sole, sur l'hydrogène pour pouvoir un jour stocker plus massivement les énergies venues du vent et du soleil.
Il y a 2 ans et 151 jours

Nouveau retard pour l'EPR de Flamanville, en pleine relance de l'atome

Le démarrage de ce réacteur, le premier de cette génération prévu sur le sol français, interviendra ainsi avec un retard total de 12 ans par rapport à la planification initiale. Deux autres EPR fonctionnent déjà en Chine et un troisième en Finlande.Ce délai supplémentaire de six mois entraînera un surcoût de 500 millions d'euros qui portera le montant total de l'EPR de Flamanville, dont le chantier a été lancé en 2007, à 13,2 milliards d'euros, a précisé EDF, soit quatre fois le budget initial de 3,3 milliards d'euros.Le nouveau retard est dû à la nécessaire révision de procédures de traitement de quelque 150 soudures "complexes", au sein du circuit secondaire principal du réacteur, a expliqué à la presse le directeur du projet Flamanville 3, Alain Morvan.Le problème est apparu cet été, quand il a fallu procéder au traitement thermique de "détensionnement" de ces soudures: le processus utilisé a fait apparaître une "non-conformité de comportement" de matériels sensibles à proximité, affectés par de trop fortes températures."Nous avions un comportement des températures des vannes non conforme à ce que l'on attendait", a expliqué M. Morvan, d'où la reprise des "études pour définir une méthode (...) permettant de garantir le bon niveau de réalisation de ces traitements thermiques".Ces modifications "ont été présentées à Bureau Veritas, qui les analyse, et d'ici la fin de l'année nous aurons l'autorisation de reprendre les traitements thermiques dits complexes", a assuré le directeur du projet.Ces opérations devraient donc pouvoir reprendre début 2023 mais tout le calendrier du projet s'en trouve bouleversé, avec un chargement du combustible désormais annoncé pour le 1er trimestre 2024. Le réacteur enverra ses premiers électrons quand il aura atteint près de 25% de sa puissance, "environ trois mois plus tard", donc d'ici à la mi-2024.Les 500 millions d'euros additionnels annoncés vendredi sont liés pour l'essentiel au maintien des personnels et entreprises sous-traitantes sur place.Hiver 2023/24Outre ces aléas techniques, un arrêt du réacteur est déjà prévu pour changer, d'ici à la fin 2024, le couvercle de sa cuve qui présente des anomalies, a rappelé M. Morvan.Pour autant, "l'EPR de Flamanville a franchi ces derniers mois de nouvelles étapes stratégiques, dans sa phase de pré-exploitation", se félicite EDF dans un communiqué, citant la reprise de certaines soudures ou les essais des matériels électriques.Depuis 2007, le chantier de ce réacteur conçu pour offrir une puissance et une sûreté accrues, accumule les déconvenues, qu'il s'agisse des anomalies sur l'acier du couvercle et du fond de la cuve ou des problèmes de soudures.Les derniers en date interviennent alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la commande de six voire 14 nouveaux EPR et que le Parlement doit se prononcer sur le modèle énergétique de la France.Faute de pouvoir disposer de l'EPR de Flamanville l'an prochain, la France devrait donc de nouveau faire face à des tensions sur son approvisionnement en électricité lors de l'hiver 2023-24 alors qu'EDF fait déjà face au vieillissement de son parc nucléaire et que le déploiement des énergies renouvelables, solaire et éolien, est à la peine.L'hiver actuel donne un avant-goût de ces tensions, avec vendredi 41 réacteurs en fonctionnement seulement sur 56.Parmi les 15 réacteurs à l'arrêt pour des opérations de maintenance et/ou pour des contrôles de corrosion, deux -à Penly et Flamanville-, devraient d'ailleurs redémarrer avec plusieurs semaines de retard, privant ainsi la France de leur production jusqu'à février ou mars, a-t-on en outre appris vendredi auprès d'EDF.
Il y a 2 ans et 151 jours

Hager lance quadro evo, un nouveau système de distribution d'énergie

Elle illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoir-faire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80% de ses composants intérieurs renouvelés. Des performances accruesLa structure mécanique robuste de quadro evo permet d’atteindre des performances plus élevées : le nouveau système d'équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55, les nouveaux supports de jeux de barres offrent une stabilité accrue jusqu’à 4000 A, quadro evo permet de répondre à des indices de service jusqu’à 233 et d’assurer une continuité de service en toute sécurité lors des interventions, la maintenance ou les évolutions du tableau.Une mise en œuvre facilitée Avec quadro evo, tous les éléments sont conçus pour un assemblage simple et rapide : la structure interne des cellules de quadro evo a été conçue pour offrir plus d’espace de travail à l’installateur, le nouveau système de supports et de profilés universels permet une plus grande modularité, un nouveau système de kits de montage, plus simple et plus précis, permet également le positionnement et la mise en œuvre plus rapides des appareils.Grâce à ces nouveautés, mais aussi grâce aux vis accessibles par l’avant, les évolutions ultérieures et la maintenance seront facilitées.Une compatibilité avec l'écosystème HagerPour la distribution électrique principale, quadro evo peut embarquer des boîtiers moulés intelligents h3 et h3+ jusqu’à 1600 A.quadro evo peut également être associé au logiciel Stream, pour assurer la surveillance des consommations multi-énergies sur un ou plusieurs sites. Intégré dans un écosystème de comptage et de mesure énergétique, il répond parfaitement aux exigences du Dispositif Eco Energie Tertiaire (décret tertiaire) qui s’appliquent dès 2021. Enfin, le logiciel Hagercad.T évolue avec quadro evo pour rendre les phases de configuration, de conception et de chiffrage plus aisées, rapides et précises. Pour quels projets ?Le système permet la réalisation d'équipements de distribution basse tension pouvant aller jusqu'à 4000 A en forme 4b, pour des applications tertiaires : locaux commerciaux, hôtels, bâtiments administratifs, publics ou privés, industriels, hôpitaux, infrastructures routières et ferroviaires. quadro evo est adapté à la réalisation des TGBTs mais aussi des tableaux divisionnaires. Le système de distribution d'énergie quadro evo est un ensemble d’appareillages de puissance testé et certifié selon la norme IEC 61439-1 & 2.
Il y a 2 ans et 154 jours

Cem’In’Eu : Nouveaux wagons

Le nouveau wagon utilisé par Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] Engagé pour une logistique à faible impact, Cem’In’Eu innove, en mettant en service de nouveaux wagons pour le transport de ses matières premières au départ du port de Sète. Développés en partenariat avec le spécialiste du transport ferroviaire VTG, ces wagons sont plus légers, permettent un chargement optimal et la mise en place de trains plus longs. Ce nouveau choix logistique renforce la performance du modèle logistique multimodal de Cem’In’Eu, tant en termes économique qu’environnemental. Lire aussi : Rhône Ciments monte en puissance « Cem’In’Eu est le premier industriel en France à faire ce choix plus efficace pour la rentabilité du transport ferroviaire », explique Romain Sudour, technico-commercial VTG. Cem’In’Eu est le premier industriel français à utiliser ces nouveaux wagons fabriqués en Europe. Toujours tractés par RégioRail, ces wagons dits de “80’” sont plus légers que deux wagons de 40’. Une évolution qui permet d’augmenter la charge utile par wagon. Mais aussi de rallonger les trains qui passent de 23 à 27 équivalents wagons de 40’. Transportant ainsi plus de 20 % de marchandises supplémentaires. Cela a pour conséquence directe de réduire de 38 par an le nombre de trains nécessaires au transport du clinker depuis sa filiale logistique Cem’In’Log , basée à Sète. Un changement de wagon sans rupture d’approvisionnement Le développement spécifique mené par VTG pour Cem’In’Eu a exigé une année de tests. Avec en particulier, la mise en circulation d’un prototype, qui a permis d’affiner les réglages. Et de bien valider le rayon de courbure compatible avec la circulation sur les voies françaises. Une fois cette phase de test terminée, le changement des wagons a été organisé par Cem’In’Log en une seule opération. Entre deux livraisons, sans aucune rupture des approvisionnements. La combinaison de l’augmentation de la charge utile par train et de la diminution du nombre de trains par an amène une réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges) de 334 t par an, soit – 13 %. Le gain en intensité carbone par tonne de marchandise transportée est ainsi de 1 kg, passant de 7,8 kg eqCO2 à 6,8 kg eqCO2. Ce nouveau wagon renforce encore la pertinence environnementale du modèle logistique développé par Cem’In’Eu. Lequel permet d’éviter près de 12 000 trajets en camions par an grâce au choix du ferroviaire. Et donc d’émettre trois fois moins de Ges qu’un dispositif routier. Soit une économie d’environ 5 000 t eqCO2 par an. « Cet important travail d’optimisation logistique s’inscrit très légitimement dans le cadre de l’engagement pris auprès de Fret 21 pour réduire les émissions de CO2 liées au transport de Cem’In’Eu », explique Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 154 jours

Veletta, le nouveau radiateur sèche-serviettes astucieux et décoratif

Quand le design rencontre la fonctionnalitéDeux supports magnétiques à l’arrière permettent de suspendre les peignoirs en toute discrétion. Les serviettes peuvent, quant à elles, être accrochées sur la barre avant. Veletta devient ainsi le sèche-serviettes idéal à insérer entre le lavabo et la baignoire ou la douche. Au lieu d’être un objet distinct, il agit comme une partie du mur, créant et donnant de nouvelles fonctions à l’architecture.Un véritable élément de décoration Créé par le designer Davide Diliberto, le modèle Veletta est fabriqué sur une plaque radiante en acier haut de gamme. Il séduit par son élégance et son design épuré. Ce modèle apporte une réelle valeur ajoutée à toutes les salles de bains modernes. Veletta est disponible en blanc sablé, gris quartz, noir foncé ou d’autres coloris du nuancier Brem. Le nouveau radiateur sèche-serviettes Veletta est idéal pour décorer une salle de bain avec modernité, tout en garantissant un confort thermique de qualité. Ce radiateur se décline en deux hauteurs (135 et 175 cm) pour une largeur de 42 ou 50 cm. Il développe des puissances de 660 à 1191 W. Veletta existe en version à eau chaude, électrique ou mixte. Veletta a été élu lauréat 2022 de l'Europeen Product Design Award dans la catégorie produits d’intérieur pour la maison, les accessoires de salle de bain et les appareils ménagers Fiche technique : Designer : Davide DilibertoPuissance (en W) : 660 - 11913 options disponibles : eau chaude, électrique ou mixte80 finitions au nuancier de Brem Trois versions : H 135 et 175 cm, L 42 et 50 cm, P 15, 19 ou 21 cmPrix public indicatif : à partir de 1092 EUR TTC
Il y a 2 ans et 155 jours

La France a passé son premier pic de consommation électrique de l'hiver, selon RTE

Avec un pic de plus de 82 GW à 19h, la journée de lundi avait valeur de test. Mais tandis que la France grelotte, le signal de la plateforme d'alerte EcoWatt est resté vert lundi et le restera toute la semaine, a expliqué à l'AFP Jean-Paul Roubin, directeur exécutif clients et opération du système électrique de RTE.QUESTION: Comment le système électrique a-t-il absorbé ce premier pic?REPONSE: "Avec le retour sur le réseau de trois réacteurs en fin de semaine dernière, lundi le parc nucléaire a atteint un maximum d'environ 41 GW de capacité disponible (sur un total de 61,4 GW installés).Toute la puissance disponible des deux centrales à charbon de Cordemais et Saint-Avold restantes en France a été utilisée à hauteur de 1,8 GW, idem pour les centrales au gaz (9,5 GW) ainsi que pour les productions éolienne et photovoltaïque.Comme le vent s'est levé, la production éolienne a pu être portée en soirée à 5,5 GW (1,8 le matin), ce qui a contribué à couvrir plus largement la consommation à 19h, et à recourir à moins d'importations".Q: Quel a été le rôle de nos voisins européens?R: "Cette production disponible en France a été complétée par les importations: jusqu'à 7 GW à 9h et autour de 5,8 GW à 19h (en solde net), ce qui reste très loin des capacités maximales (entre 13 et 15 GW).On a importé en net des pays frontaliers et une partie est repartie vers l'Angleterre au moment où elle a eu besoin d'électricité. Mais RTE a toutefois réduit de moitié ses exports vers le Royaume-Uni.Pour la troisième fois en 2022 (après les 20 et 25 juillet), on a activé entre 9h et 10h un mécanisme de contrats d'assistance mutuelle avec l'Italie, la Belgique et la Suisse pour obtenir 1,25 GW d'imports supplémentaires.Cet ensemble a permis de couvrir la consommation et d'avoir des marges suffisantes pour ne pas avoir à placer lundi en signal orange sur EcoWatt, ni aucune journée de la semaine.On a pu également bénéficier entre 8H30 et 10H30 de 0,7 GW d'"effacement" de consommation électrique auprès d'entreprises volontaires françaises qui participent à un mécanisme d'ajustement en temps réel, ce qui représente l'équivalent d'une unité de production de charbon.Tous les moyens à notre disposition ont été suffisants et nous n'avons pas eu à recourir aux mesures d'urgence: l'interruptibilité (coupure volontaire des grands industriels), la baisse de tension et, le moyen ultime, signalé par une alerte rouge: le délestage".Q: Et les prochaines semaines?R: "On a surmonté dans de bonnes conditions la pointe la plus haute de cet hiver avec 2 GW de capacité de production disponible non engagée, on avait de la marge pour répondre à un aléa. Cette pointe se situait en-deçà du pic de 2022 (87 GW le 14 janvier).Jusqu'à la fin de l'année, il n'y a pas de risque de signal orange ou rouge. Les températures se radoucissent et l'activité économique va diminuer avec le début des vacances, la consommation va baisser. En outre, l'ensemble des gestes contribuent à la sécurisation du système électrique avec une baisse observée de la consommation d'électricité qui s'approche de 10%.Pour début janvier, il est beaucoup trop tôt pour savoir si on aura des signaux orange ou rouge car tout dépendra des conditions météos. Mais si la trajectoire de remontée du nucléaire se confirme, cela viendra sécuriser le mois de janvier".
Il y a 2 ans et 155 jours

Doosan annonce la DX20Z-7, une nouvelle mini-pelle de deux tonnes

Avec sa tourelle sans déport arrière et sa canopy démontable, cette nouvelle DX20Z-7 constitue une solution idéale pour les espaces étroits et les chantiers intérieurs. La DX20Z-7 combine productivité accrue, excellent confort de l'opérateur, poste de conduite aisément accessible, longévité maximale et facilité d'entretien.Plus de productivitéLe système hydraulique optimisé de la DX20Z-7 exploite au mieux la puissance de son moteur diesel 3 cylindres Yanmar 3TNV70 Phase V, qui développe 10,3 kW (13,8 Ch) à 2200 tr/min. La DX20Z-7 se distingue ainsi par des mouvements rapides, alliés à un contrôle précis de forces d'arrachement exceptionnelles : 1,55 tonne (ISO) au godet, notamment !Dans sa configuration standard, la DX20Z-7 affiche un poids opérationnel de 1995 kg. Avec le balancier long de 1,10 m (option), sa profondeur de fouille max. est de 2345 mm, sa hauteur de déversement max. de 2750 mm et sa portée au sol max. de 3975 mm. Cette enveloppe de travail assure performances et polyvalence maximales dans l'utilisation d'une vaste gamme d'accessoires. Grâce à ses capacités de levage et sa grande hauteur de déversement, la DX20Z-7 convient parfaitement au chargement de camions tandis que sa portée au sol réduit le nombre de repositionnements en cours d'excavation.Avec son châssis inférieur rétracté à la largeur minimum de 950 mm, la DX20Z-7 passe facilement par des portes et des passages étroits. Lorsque le châssis inférieur est étendu à 1360 mm, la pelle dispose d'une stabilité maximale, particulièrement appréciable pour travailler sur le côté. Le châssis inférieur s'étend ou se rétracte en un instant : il suffit d'actionner un contacteur électrique au tableau de bord.Un confort de haut niveauLa DX20Z-7 est conçue autour de l'opérateur et offre une ergonomie optimale. Le poste de conduite offre un espace généreux aux pieds avec un plancher plat, facile à nettoyer, des pédales ergonomiques et un accès facile à toutes les commandes. La visibilité sur la zone de travail est maximisée par un feu de travail LED à haute intensité monté sur la flèche.Doosan a employé des matériaux de la plus haute qualité pour que la DX20Z-7 combine performances, longévité et résistance à toute épreuve. La conception et les composants de la machine ont été testés de manière intensive en conditions extrêmes. Pour un travail en toute tranquillité d'esprit, la porte arrière en acier massif assure une excellente protection contre les impacts. Les carénages des vérins et le robuste capot de batterie sont un autre gage de sécurité et de tranquillité.Grâce à la grande porte arrière, tous les composants sont aisément accessibles, notamment les refroidisseurs faciles à nettoyer ainsi que les autres points de maintenance quotidienne, de sorte que la durée des contrôles et des entretiens courants est réduite au minimum.Caractéristiques en bref de la mini-pelle DX20Z-7Poids opérationnel avec canopy, chenilles en caoutchouc, balancier standard et godet : 1995 kgProfondeur de fouille max. (balancier standard / balancier long) : 2180 / 2345 mmHauteur de déversement max. (balancier standard / balancier long) : 2650 / 2750 mmPortée max. au niveau du sol (balancier standard / balancier long) : 3705 / 3875 mmVitesse de pointe : gamme lente – 2,0 km/h, gamme rapide – 3,7 km/hDébit hydraulique : 2 x 17,26 L/min +13,2 L/minLargeur châssis inférieur (rétracté / étendu) : 950 / 1360 mmMoteur : Yanmar 3TNV70 développant 10,3 kW à 2200 tr/minDimensions hors tout en position de transport : hauteur 2360 mm x largeur 950 mm x longueur 3476 mm
Il y a 2 ans et 155 jours

De nouveaux capteurs photovoltaïques au salon Energaïa

Le rendement des capteurs photovoltaïques continue de croître, leur garantie de fonctionnement atteint jusqu’à 35 ans, leur puissance crête augmente… Les professionnels font leur marché à Energaïa.
Il y a 2 ans et 155 jours

Démarche RSE récompensée : le groupe RECTOR LESAGE obtient le label engagé RSE de l’AFNOR, niveau confirmé

Le groupe Rector Lesage vient d’obtenir le label Engagé RSE, au niveau confirmé (3ème niveau sur une échelle de 4), de l’AFNOR. Rector est ainsi le premier industriel du secteur du béton à s’inscrire dans cette voie. Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction. Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :  décarboner les produits et les activités, limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité, assurer la sécurité et le bien-être au travail, maintenir son ancrage territorial. Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE. Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE. « Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSE  Le « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en œuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …). Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entreprise La stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs. Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons : Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités. La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie. Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables. Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité Un levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box. Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton. Assurer la sécurité et le bien-être au travail En plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple). Maintenir son ancrage territorial Outre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.  « L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.  Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises – à l’exception des micro-entreprises – le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière. A propos de Rector Lesage Créée en 1953, Rector Lesage est une société familiale spécialisée dans le domaine des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, elle développe et commercialise des systèmes constructifs pour le gros oeuvre des bâtiments. Elle est leader en France dans le domaine des planchers en béton précontraint pour les maisons individuelles ou groupées. Rector Lesage est présente sur tout le territoire français et en Europe avec ses 25 implantations et près de 1 000 salariés. https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 156 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 157 jours

Eiffage veut s'offrir Sun'R, spécialiste en énergie solaire et agrivoltaïsme

Le solde du capital sera conservé par le fondateur Antoine Nogier et l'équipe de management, et l'opération -dont le montant n'est pas dévoilé- sera réalisée par le rachat d'actions existantes simultanément à une augmentation de capital entièrement souscrite par Eiffage, indique le groupe dans un communiqué.Installations de centrales solaires au sol ou de panneaux solaires sur des bâtiments agricoles, Sun'R, créée en 2007, est aussi spécialisée dans les ombrières solaires sur les parkings publics ou de centres commerciaux. La société est également un des pionniers de l'agrivoltaïsme en France, c'est-à-dire un outil agricole de protection des cultures composé de persiennes protégeant les plantes des rayons du soleil et produisant de l'électricité. Sun'R a obtenu en 2021 le statut de société à mission et s'est fixé comme objectif d'accélérer les transitions agricole et énergétique afin de répondre aux conséquences du réchauffement climatique.Elle dispose d'un portefeuille de plus de 100 mégawatts (MW) en exploitation et 300 MW en développement en France et à l'étranger. En agrivoltaïsme, la filiale Sun'Agri dispose de 220 hectares protégés ou en étude, équivalent à une puissance d'environ 150 MW.Par ailleurs, Volterres, la filiale d'électricité verte en circuit court, livrera 600 GWh en 2022 sur 10.000 sites professionnels grâce à un réseau de plus de 40 centrales de production d'énergie renouvelable partenaires.Avec cette acquisition, Eiffage entend "accélérer son déploiement dans les énergies renouvelables". La réalisation de l'acquisition devrait intervenir "au cours du 2e semestre 2022".
Il y a 2 ans et 161 jours

A l'approche des fêtes, les villes tentent de conjuguer magie et sobriété

Alors que le scénario de coupures d'électricité inquiète l'Hexagone, l'ambiance n'est plus à l'orgie lumineuse dans l'espace public.Principale illustration, la plupart des communes ont réduit l'amplitude horaire et la durée de leurs illuminations, qui s'éteindront juste après le Nouvel An.A Rennes, la mairie a installé 2 kilomètres de guirlandes mais a réduit "de 34%" le périmètre de ses illuminations."Tous les maires à qui je parle font un effort de sobriété pour que ce soit moins coûteux pour la collectivité, sans pour autant renoncer à ce que ces fêtes soient des moments de joie collective", observe Guy Geoffroy, président de l'association des Eco-Maires de France.Mi-novembre, l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) a publié un guide des bonnes pratiques à destination des collectivités, rappelant qu'en 2017 "la puissance électrique appelée pour les décorations de fin d'année était de 1.300 MW, soit l'équivalent d'une tranche de centrale nucléaire"."Globalement, la sobriété progresse, même si la compréhension de l'enjeu varie beaucoup selon les équipes municipales", commente Anne-Marie Ducroux, la porte-parole de l'association, "nous avons tous vu des décorations lumineuses installées dès le début de novembre".Parmi les conseils prodigués, celui d'"inventer des décors à base de végétaux, petits miroirs, papiers et rubans, sans avoir systématiquement recours à la lumière artificielle".Si les LED permettent d'importantes économies, elles ne doivent toutefois "pas servir de prétexte pour multiplier la quantité de lumière artificielle émise", prévient en revanche l'ANPCEN.A Tours, Lille, Avignon, La Baule ou Vincennes, c'est la patinoire en glace artificielle, jugée trop consommatrice en eau et en électricité, qui a fait les frais de l'austérité énergétique."On a conservé le plaisir de la glisse en installant une piste de rollers", explique à l'AFP Charlotte Libert-Albanel, la maire UDI de Vincennes (Val-de-Marne), qui refuse "de sacrifier la jeune génération, qui a déjà souffert du covid, sur l'autel de la sobriété".TransparenceCertaines communes, comme Rochefort ou Royan (Charente-Maritime) ont elles renoncé à leur patinoire, tandis que d'autres se tournent vers le synthétique.Izifun, société spécialisée dans la location de ce type de patinoires, a ainsi enregistré cette année une hausse de 25% de la demande des collectivités.Lanternes géantes alimentées par quatorze panneaux photovoltaïques, avec générateurs de secours alimentés à l'huile de friture, à Bordeaux, sapin géant offert par des particuliers à Tours, grande roue moins rapide pour moins consommer à Lille... les initiatives en matière de sobriété ne manquent pas.Les consommations des marchés de Noël sont également scrutées de près comme à Lille, où le cahier des charges requiert 100% d'illuminations en LED et "pas de chauffages individuels", en application de la loi Climat.A Strasbourg, "capitale de Noël", l'équipe municipale vise une baisse de 10% de la consommation électrique de son emblématique marché.A Lyon, le maire EELV Grégory Doucet a maintenu la traditionnelle Fête des Lumières, en expliquant que l'enveloppe électrique ne représentait que 3.500 euros sur les près de 3 millions dépensés pour la fête.Si la réglementation oblige depuis 2018 les commerces à éteindre leurs vitrines au plus tard à 1h00 du matin, "il y a très peu de contrôles", souligne l'ANPCEN. Il n'existe en outre aucune réglementation nationale spécifique à l'éclairage de voirie.Résultat, il y a une "très grande disparité d'une commune à l'autre" et les villes "jouent rarement la transparence sur leurs coûts", reconnaît Nicolas Nace, de Greenpeace France."Celles qui ont le plus de moyens peuvent se permettre de gaspiller l'énergie mais plus on consomme, plus les prix vont augmenter, et plus il va y avoir de tension sur les réseaux et des risques de coupures", prévient M. Nace, qui réclame "des règles communes partout en France".
Il y a 2 ans et 161 jours

Les énergies renouvelables plaisent aux entreprises

La dernière annonce est venue jeudi de Renault, qui a signé avec le producteur français Voltalia un contrat sur 15 ans pour une puissance de 350 mégawatts (MW) d'électricité solaire.Des panneaux photovoltaïques installés sur les sites de Voltalia doivent lui permettre de couvrir d'ici 2027 jusqu'à 50% de la consommation électrique du constructeur."Il s'agit d'un engagement inédit en France en termes de puissance", a précisé Voltalia, très familier de ces contrats de fourniture d'électricité à long terme, souvent désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement) car venus des Etats-Unis.Jeudi encore, Engie a annoncé un contrat d'achat de 100 MW pendant 12 ans avec Google au Royaume-Uni, à partir du projet éolien offshore de Moray West au large de l'Ecosse.Si solaire et éolien dominent, on voit apparaître des contrats sur le biogaz, et la géothermie (contrat inédit - "Heat Purchase Agreement", HPA - entre Renault et Engie pour verdir la chaleur pour l'usine de Douai). On en parle aussi pour l'hydrogène.Ces contractualisations en direct ne constituent toujours qu'une mince partie du volume vendu. Mais elles sont une petite révolution car il s'agit de ne plus acheter aux fournisseurs habituels comme EDF.Dans la course actuelle à la neutralité carbone, basculer sur des énergies bas carbone est souvent l'étape la plus facile pour les entreprises. Les géants du numérique américains dans les années 2010 ont été pionniers de ces PPA, pour tenter de verdir la forte consommation de leurs centres de données."Tendance de fond"Depuis, l'Europe rattrape son retard, notamment le nord du continent mais aussi l'Espagne, profitant de la spectaculaire chute des coûts des technologies renouvelables."En France, le marché a démarré plus lentement qu'ailleurs, car le pays bénéficiait d'un approvisionnement électrique plutôt compétitif et décarboné" avec sa forte portion de centrales nucléaires amorties depuis longtemps, souligne Alexis Gazzo, associé chez EY."Mais depuis quelques mois il y a un fort regain d'intérêt", avec la flambée des prix de l'électricité, dit-il, évoquant "un changement culturel dans les divisions Achats d'énergie des entreprises et une réflexion nouvelle sur le risque".Le mouvement en France a commencé en 2018 avec des précurseurs comme Aéroports de Paris et la SNCF, qui cette année-là lançait un appel d'offres pour sécuriser sur 20 ans 20% de sa consommation renouvelable.Avec la crise actuelle, Voltalia, leader des PPA en France et plus actif encore au Royaume-Uni, constate un boom de la demande des entreprises, où le sujet énergie remonte désormais jusqu'aux conseils d'administration.Pour son directeur général, Sébastien Clerc, les producteurs de renouvelables eux-mêmes s'y retrouvent: "l'inconvénient de la plupart des appels d'offres publics en France est que l'essentiel du prix de vente n'est pas indexé sur l'inflation. Avec les corporate PPA on négocie librement la structure du tarif, de privé à privé, et intégrer l'inflation est protecteur pour les deux parties", dit-il à l'AFP.En France, une part de la gauche rejette ces contrats, qui reviennent pour elle à privatiser une part de la production. Mais des collectivités expriment leur intérêt, et l'Etat vient d'annoncer un "fonds de garantie" pour faciliter ces accords en couvrant le risque de défaut des industriels.Les PPA forment "une tendance de long terme", dit Nicolas Goldberg, chez Colombus Consulting, pour qui "cette crise laissera des traces: on voit que si on ne sécurise pas une part des approvisionnements, si on ne diversifie pas, avec une vision à long terme, on s'expose"."Les entreprises sont demandeuses car les énergies renouvelables tirent les prix de marché à la baisse", souligne l'analyste. Et pour lui, ces PPA sont "une bonne chose, car cela aide aussi la société à comprendre un peu mieux les énergies renouvelables".
Il y a 2 ans et 161 jours

La FNAIM et SOS Racisme signent un partenariat sous l'égide du gouvernement pour lutter contre les discriminations à l’accès au logement

Un partenariat signé par Dominique SOPO, Président de SOS Racisme, et Jean-Marc TORROLLION, président de la FNAIM, en présence d’Olivier KLEIN, ministre délégué à à la Ville et au Logement, et d’Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, venus rappeler l’importance du sujet pour le Gouvernement.La signature de cette convention de partenariat est l’aboutissement d’un travail commun mené par la FNAIM et SOS Racisme depuis le mois de mai. Sous l’impulsion de leurs présidents respectifs, Jean-Marc TORROLLION et Dominique SOPO, les deux entités ont décidé de relever le défi que représente la lutte contre les discriminations dans l’accès au logement.L’objectif de ce travail, opéré sous l’égide de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), était bien défini : rendre plus efficaces les actions de prévention et de lutte contre les pratiques discriminatoires menées par la FNAIM auprès de ses adhérents afin d’aboutir à une amélioration concrète des comportements au quotidien.Dans les faits, ce nouveau partenariat va se traduire par l’organisation régulière de tests de contrôle conduits par SOS Racisme auprès d’agents immobiliers et administrateurs de biens adhérents à la FNAIM, formés à la lutte contre la discrimination. L’officialisation de la signature de ce partenariat tient lieu de première étape de pédagogie auprès des adhérents : l’existence de ces contrôles est connue, mais pas leur période ni, naturellement, leur cible.Une fois les contrôles effectués, les résultats seront analysés et feront l’objet d’un retour auprès des professionnels concernés, qu’il soit positif ou négatif. De plus, une agence qui aurait exercé des pratiques discriminatoires lors de ces tests se verra sanctionnée lors d’une procédure menée en interne par la FNAIM, qui pourra déboucher sur un avertissement, une orientation vers une formation complémentaire ou même une suspension.Le Gouvernement en soutien d’une opération innovanteLe projet a été mené avec l’appui du Gouvernement, dans la continuité de la signature le 1er octobre 2020 de la charte visant à “renforcer l’action des professionnels de l’immobilier pour lutter contre toutes formes de discriminations dans l’accès au logement” signée par les principaux syndicats professionnels de l’immobilier, et de la mise en place, par le décret du 14 octobre 2020, d’une formation obligatoire à la discrimination pour les professionnels de l’immobilier.Aussi, ce partenariat inédit, et qui fera l’objet d’un suivi par la DILCRAH, a été signé le 6 décembre 2022 par Dominique SOPO et Jean-Marc TORROLLION, aux côtés duquel se trouvait son successeur, Loïc CANTIN, en présence d’Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, et d’Olivier KLEIN, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement.Dominique SOPO, président de SOS Racisme : « Les discriminations raciales ont pendant trop longtemps été minimisées alors même qu'elles empêchent celles et ceux qui en souffrent de bénéficier de toutes les opportunités qu'offre notre société. Je me réjouis que nous puissions avancer, grâce à ce partenariat innovant signé avec la FNAIM, sur un chemin qui pourrait inspirer d'autres acteurs du secteur de l'immobilier - et même au-delà – en matière de lutte contre les discriminations raciales. Avec la FNAIM, les testings internes que nous projetons ainsi que l'attention portés à l'efficacité des formations dispensées permettent de déployer à une échelle inédite des outils supplémentaires face au fléau des discriminations. »Jean-Marc TOROLLION, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier : « En tant que professionnels de l’immobilier, nous ne pouvons pas nous revendiquer comme tiers de confiance et ne pas être exemplaires sur des sujets aussi sensibles que la lutte contre les discriminations. Nous avons toujours revendiqué notre exigence sur la formation des professionnels, au service des consommateurs. Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau pas. Ce travail a été conduit en conscience de nos responsabilités, a fortiori en tant que premier syndicat de l’immobilier, avec détermination, dans un seul but : l’efficacité. Je tiens en ce sens à saluer l’esprit dans lequel nous avons travaillé avec SOS Racisme. »Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalite des chances : « Je suis très heureuse que l’engagement historique de SOS Racisme pour lutter contre les discriminations dans l’accès au logement se matérialise aujourd’hui par ce partenariat ambitieux avec la FNAIM et ses 10.000 adhérents. Avec Olivier KLEIN, nous sommes résolument engagés pour accompagner cet engagement et nous nous réjouissons de ce partenariat inédit qui, nous l’espérons, essaimera auprès d’autres acteurs concernés. Plus largement, le Gouvernement est déterminé à continuer à faire de la lutte contre toutes les formes de discriminations un axe central de l’action publique. C’est cette conviction qui a guidé le travail interministériel d’élaboration du prochain Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. »Olivier KLEIN, ministre délégué à la Ville et au Logement : « Chaque discrimination est une blessure individuelle, un échec collectif. Dans la France de 2022, on ne peut pas se satisfaire de destins brisés alors qu’ils n’ont même pas commencé. Nous devons nous indigner mais surtout nous devons agir. C’est le sens de cette convention qui exprime la puissance des valeurs qui nous unit toutes et tous pour faire de notre société, une société inclusive et respectueuse de chacun. Il était important de pouvoir signer cet engagement avec Isabelle LONVIS-ROME, aux côtés de la FNAIM et de SOS Racisme. Je suis convaincu que cette initiative donnera envie à d’avantage d’acteurs du logement de se lancer dans ce travail de conviction et de formation.
Il y a 2 ans et 162 jours

Baisser ou éteindre son radiateur ? Le dilemme de l'hiver pour réduire sa facture

La réponse dépend de la durée et d'autres paramètres, en premier lieu de l'isolation du logement.La durée de l'absenceQue l'on quitte son logement pour quelques heures ou quelques jours, baisser la température de son radiateur d'une poignée de degrés suffit. Selon l'Ademe, un degré en moins "permet de réduire la consommation de 7%". Le gouvernement a appelé les Français à ne pas se chauffer à plus de 19°C.Si l'on s'absente la journée, on peut baisser le chauffage de 19 à 16°C, conseille l'agence française de la transition écologique, l'Ademe. Pour plusieurs jours d'absence, on peut descendre à 14°C. Cela permet "d'éviter un appel de puissance trop fort à la remise en route", détaille Cyril Radici, directeur général du Synasav, un syndicat national qui regroupe des professionnels de la maintenance du chauffage.Si l'absence doit se prolonger plusieurs semaines, il est conseillé de mettre ses radiateurs en mode "hors gel", pour éviter au logement de tomber en-dessous de 8°C.La météo du jourS'il s'agit d'"une belle journée d'automne ensoleillée", on peut complètement couper le chauffage avant de le relancer "à son retour le soir", précise Florence Clément, de l'Ademe.Mais s'il fait très froid, alors il faut maintenir ses radiateurs en activité et se contenter de les baisser de quelques degrés, toujours pour éviter un pic de consommation à la remise en route.Réguler et programmerPour les logements avec chauffage individuel, "le thermostat programmable est incontournable", explique l'Ademe. Connecté à la chaudière, il permet de maintenir le logement à température constante. Il existe désormais des thermostats programmables à distance via smartphone. Ils coûtent entre 60 et 250 euros et permettent de réaliser "jusqu'à 15% d'économie d'énergie", selon l'Ademe.Des robinets thermostatiques peuvent être installés sur les radiateurs à eau pour ajuster la température de chaque pièce. Les solutions connectées se multiplient. Sowee, fournisseur d'énergie filiale d'EDF, propose un dispositif permettant d'adapter sa consommation pour "jusqu'à 25% d'économies", selon Tiphaine Bougeard, sa directrice générale. Pour cet hiver, il est même possible de "s'effacer" du réseau électrique en baissant les radiateurs à "12 degrés pendant une heure lors des pics de consommation".Dans les logements à chauffage collectif, "il est possible d'individualiser les frais de chauffage afin de payer des charges au plus juste de sa consommation", ajoute Florence Clément, notamment en installant des compteurs individuels d'énergie thermique.Entretenir les chaudièresEntretenir son équipement "est la clé", conseille Cyril Radici. Selon lui, 25% des foyers sont "sans contrat d'entretien" et un mauvais réglage de chaudière fait grimper la note.Si les radiateurs électriques sont moins onéreux à l'achat qu'un système de chauffage à eau chaude (chaudière au gaz, à bois, au fioul, électrique ou pompe à chaleur), leur consommation est plus élevée. Aussi, le chauffage à eau chaude constitue "un investissement plus intéressant sur le long terme", pour Cyril Radici.Une solution : l'isolationPour éviter les pertes de chaleur, il est conseillé de fermer les volets la nuit, d'installer des rideaux épais et des bas de portes, de fermer les portes des pièces peu chauffées...L'inertie thermique du logement entre aussi en compte: plus les matériaux de construction sont lourds et denses (béton, briques pleines, pierre...), plus ils absorbent et stockent la chaleur, et peuvent donc la retransmettre progressivement. Ils mettent du temps à monter en température, mais "gardent longtemps les calories et les restituent sur plusieurs jours, limitant les besoins de chauffage", selon Engie.Mais in fine, "peu importe" l'inertie et les petits gestes des particuliers. "Si le logement est mal isolé", ils "n'auront aucun impact", insiste Florence Clément."On ne veut pas donner de faux espoirs, les écogestes ne suffisent pas". Aussi faut-il avant tout "penser à l'isolation et à la rénovation énergétique" pour "gérer cet hiver mais également ceux à venir".