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Il y a 2 ans et 192 jours

Le gouvernement dévoile les futures règles d'indemnisation de l'assurance chômage

Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera préservé. Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, espère "100.000 à 150.000 retours à l'emploi" supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. "Nous allons garder un des systèmes les plus généreux d'Europe", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.Mais les syndicats sont furieux. "Tout le monde voit ses droits baisser", "c'est un scandale", a dénoncé Michel Beaugas (FO) après une ultime réunion au ministère du Travail.Aujourd'hui, la durée d'indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans, 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus. Les seniors "vont payer le plus cher", passant d'un maximum de 36 mois à 27, a réagi Denis Gravouil (CGT), craignant qu'ils ne basculent vers le RSA. C'est "une trappe à précarisation", a renchéri Eric Courpotin (CFTC). Le leitmotiv de l'exécutif est que l'assurance chômage soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé".Rouge ou vertDes "compléments de droits" des demandeurs d'emploi sont ainsi prévus en cas de mauvaise conjoncture.Lorsque les demandeurs d'emploi arriveront en fin de droits, si l'état du marché du travail est "rouge" - un taux de chômage au-dessus de 9% ou en progression de 0,8 point sur un trimestre, alors leur durée d'indemnisation reviendra au niveau d'aujourd'hui.Le taux de chômage est actuellement de 7,3% et le ministre s'attend à ce qu'il soit "assez identique" en février.Mais si, pendant trois trimestres de suite, le taux de chômage revient sous les 9%, la situation repassera au "vert" et la durée sera de nouveau réduite de 25%.L'exécutif justifie sa réforme par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux d'environ 5%.Côté patronal, Hubert Mongon (Medef) a salué une réforme qui permet "d'aller dans le bon sens" vers le retour à l'emploi. Pour Éric Chevée (CPME), les dispositions annoncées "complètent utilement" les dispositifs d'assurance chômage.Après des réticences initiales, Michel Picon (U2P, artisans et commerçant) s'est dit "somme toute favorable" à la réforme car "plus on reste au chômage, moins on a de chance de retourner à l'emploi".Pour la CFDT, cette modulation "n'est pas une solution pour atteindre le plein emploi". "Ce sont les bas salaires, les horaires décalés, les contrats courts, l'accès difficile au transport et au logement qui sont à l'origine des difficultés de recrutement", a-t-elle estimé dans un communiqué.Lors de l'entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement "s'était engagé à ne pas toucher au capital de droits", a-t-elle rappelé. L'indemnisation avait été réduite pour certains demandeurs mais en contrepartie la durée allongée."Les mesures prises sous un discours de pseudo rationalité incitative au retour à l'emploi cachent en fait une volonté forcenée (...) de faire des économies", a jugé la CFE-CGC. L'Unédic les a évaluées à 4 milliards d'euros par an.Le gouvernement prendra ensuite un décret. Cela a été rendu possible par le projet de loi "marché du travail", adopté jeudi par le Parlement, qui donne la main à l'exécutif pour décider des règles jusque fin 2023 à la place des partenaires sociaux.Mais le ministre a déjà assuré que cette modulation serait présente dans la "lettre de cadrage" qui sera transmise aux partenaires sociaux courant 2023 afin de négocier de nouvelles règles pour le 1er janvier 2024.Le gouvernement souhaite aussi que patronat et syndicats, qui gèrent l'Unédic, planchent début 2023 sur une nouvelle gouvernance du régime.
Il y a 2 ans et 195 jours

Le Parlement va ouvrir la voie à une nouvelle réforme de l'assurance chômage

Les sénateurs ont entériné par 242 voix contre 91 un compromis trouvé avec les députés sur ce texte. Le gouvernement n'a pas eu à recourir devant l'Assemblée nationale à l'arme constitutionnelle du 49.3, grâce à un accord trouvé avec la droite.Le projet de loi du ministre du Travail Olivier Dussopt prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme contestée du premier quinquennat Macron. Un décret a été pris en ce sens par anticipation fin octobre.Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler certaines règles de l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon la promesse de campagne d'Emmanuel Macron.Une concertation est en cours avec les partenaires sociaux, et le gouvernement fera connaître "les arbitrages retenus" le 21 novembre, pour une application de la modulation début 2023."Nous travaillons sur une modulation de la durée maximum d'indemnisation", actuellement de 24 à 36 mois selon l'âge, a indiqué mardi M. Dussopt aux députés.Ainsi "nous ne prévoyons pas de modifier les conditions d'affiliation au système d'assurance chômage". Il faut six mois de travail sur une période de référence de 24 mois pour être éligible.L'exécutif martèle qu'il y a urgence face aux difficultés de recrutement des entreprises, et fait de cette réforme une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement."La balle" au gouvernementDéputés et sénateurs sont parvenus à un compromis sur ce texte de loi en commission mixte la semaine dernière, mais au prix d'un durcissement imposé par les sénateurs LR, auquel le ministre était initialement opposé.Il a été ajouté que le refus à deux reprises en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu et avec la même rémunération, entraînera la perte de l'indemnisation chômage. Ce sera à l'employeur (ou aux deux employeurs) d'en informer Pôle emploi, ce qui pose une "difficulté technique" pour que ce ne soit pas une "usine à gaz", selon M. Dussopt."La balle est dans votre camp" afin que cela soit opérationnel, a rétorqué jeudi la rapporteure du texte au Sénat Frédérique Puissat (LR).Son homologue à l'Assemblée Marc Ferracci (Renaissance) trouve la mesure "un peu idéologique, même s'il y a un vrai sujet sur le refus de CDI".Une autre disposition, ajoutée par des amendements de la majorité présidentielle et des députés LR, fait encore débat: "l'abandon de poste" sera désormais assimilé à une démission, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.Les élus de droite "ont été force de proposition, tant à l'Assemblée qu'au Sénat", se félicite le député LR Stéphane Viry, qui estime cependant que le projet de loi "n'épuise pas" les réformes à mener.A l'unisson des syndicats, la gauche critique, elle, "une réforme de droite" dont l'objectif serait de "baisser les indemnités des chômeurs". Ils sont vus comme "des suspects en puissance, des profiteurs", a encore critiqué jeudi la sénatrice socialiste Monique Lubin.Avant le vote définitif mardi à l'Assemblée, acquis par 210 voix contre 140, les Insoumis avaient défendu en vain une dernière motion de rejet de ce texte portant, selon eux, "une vision jetable des salariés". Les socialistes ont annoncé une saisine du Conseil constitutionnel.Les députés RN ont également voté contre le projet de loi, par lequel "punition et culpabilisation sont à l'ordre du jour", d'après eux. Le projet de loi acte en outre l'ouverture d'une concertation sur la gouvernance de l'assurance chômage. Un autre volet programme une "simplification drastique" de la validation des acquis de l'expérience (VAE), selon la ministre déléguée Carole Grandjean.
Il y a 2 ans et 196 jours

Fin de régimes spéciaux : "provocation", décision "irresponsable" pour les syndicats d'électriciens et de la RATP

Alors que s'est ouvert mardi le 2e cycle de concertation sur la réforme des retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a indiqué que les régimes spéciaux de la RATP ainsi que des industries électriques et gazières seraient concernés par la réforme. Leur régime spécial sera ainsi fermé aux nouveaux agents, selon le principe de la "clause du grand-père", comme à la SNCF."C'est irresponsable de la part du gouvernement d'envisager de s'attaquer aux régimes spéciaux après la mobilisation sans précédent qu'on a connue ces dernières semaines !", a réagi Amélie Henri, secrétaire nationale CFE-Unsa énergies pour EDF, deuxième syndicat du secteur des industries électriques et gazières."La priorité est que les salariés puissent se concentrer sur l'outil de production et le redémarrage des tranches (des centrales nucléaires, NDLR) pour assurer le passage de l'hiver", a-t-elle ajouté, regrettant que le gouvernement se focalise sur des régimes qui, "soit dit en passant, ne sont pas déficitaires"."Aujourd'hui, c'est inadmissible de toucher à ce dossier des régimes de retraites, surtout dans une période où on doit plutôt se focaliser sur les choix de la souveraineté énergétique, sur la question du pouvoir d'achat", a réagi pour sa part Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT."Si on s'attaque à nos régimes, comme à l'ensemble des régimes spéciaux, c'est très clair que les électriciens et gaziers ne laisseront pas passer sans mobilisation, et la CGT les accompagnera largement", a renchéri son collègue de la CGT, Fabrice Coudour.Côté RATP, où les conducteurs partent en retraite en moyenne à 57 ans et 9 mois, Bertrand Hammache, secrétaire général de la CGT-RATP, y voit "surtout une nouvelle provocation" de la part de l'exécutif."Avec toutes les contraintes du service public qu'on connait et qui ne sont pas compensées par un abaissement d'âge de départ à la retraite, on n'est pas prêt de résoudre le problème de l'emploi à la RATP", a-t-il estimé, alors que les transports en commun parisiens font face à une pénurie de conducteurs. "Ce gouvernement est un gouvernement de pirates sociaux", a insisté Arole Lamasse, secrétaire général de l'Unsa-RATP, qui prévoit en cas de remise à plat complète de leur régime spécial une "mobilisation inédite".L'attractivité des métiers est mise à mal par ces décisions, estiment aussi les syndicats de salariés de l'énergie, alors que des recrutements massifs sont nécessaires pour relancer la filière du nucléaire et bâtir de nouveaux réacteurs.
Il y a 2 ans et 196 jours

Le groupe LIP organise son premier salon digital du recrutement

Au total ce sont plus de 215 recruteurs qui seront connectés pour plus de 1.000 offres d’emploi à pourvoir dans les 3 grands secteurs des métiers de LIP : LIP industrie & Bâtiment, LIP Mantrans et LIP Solutions RH. Sans oublier les recrutements internes LIP pour trouver leurs futurs collaborateurs.La souplesse d'une plateforme alliée à l'expérience d'un groupe spécialiséEn un peu moins de 20 ans, LIP a su s’imposer dans le paysage sectoriel de l’intérim et du recrutement. Le groupe est spécialisé dans le recrutement en intérim, CDD et CDI dans les métiers de l’industrie, du bâtiment, du transport, de la logistique, du tertiaire et des services. Courant novembre, LIP choisit de mettre directement et très simplement en relation les recruteurs et les candidats via la plateforme Seekube pour son premier salon digital du recrutement. Spécialiste des salons digitaux, Seekube est un outil de HelloWork qui permet les rencontres en ligne entre candidats et entreprises. En 2021, c’était plus de 170.000 rencontres organisées par la plateforme !Des chiffres prometteurs et des perspectives de recrutementsDès le 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme Seekube et postuler aux offres des recruteurs en envoyant leur CV. Puis ils pourront sélectionner directement un créneau dans l’agenda du ou des recruteurs pour échanger lors d’une visio de 15 minutes qui se tiendra entre les 15 et 18 novembre prochains. Afin d’accompagner au mieux les candidats dans leur démarche, LIP leur propose également de suivre les liens suivants pour mettre toutes les chances de leur côté :5 conseils pour bien rédiger son CVComment préparer un entretien d’embauche3 conseils pour réussir son entretienCôté recruteurs : souplesse et agilité pour rencontrer les candidatsDurant 4 jours les recruteurs (qui auront diffusé leurs offres en amont sur la plateforme), pourront s’inscrire selon leurs disponibilités (à partir d’une heure de temps, par exemple) mais aussi sans limite, car plusieurs personnes d’une même agence pourront participer pour échanger avec les candidats. Ils auront à leur disposition la CVthèque et pourront ajouter des créneaux de disponibilité, accepter ou refuser un rendez-vous…Une nouvelle façon de recruter en ligne pour toucher des candidats dans la France entièreConcrètement : à partir du 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme, prendre connaissance des offres d’emploi, déposer leurs CV et avoir accès aux agendas des recruteurs pour s’inscrire sur les créneaux proposés.Dans le même temps, les recruteurs recevront les CV et les propositions de rendez-vous en fonction de leurs disponibilités et choisiront d’accepter ou de décliner les rendez-vous selon l’adéquation entre le poste proposé et la candidature reçue.Du 15 au 18 novembre : les recruteurs et les candidats se retrouveront autour d’un entretien en visio de 15 minutes. Ce premier échange permettra à chaque recruteur de pré-qualifier la candidature et si cette dernière est jugée intéressante, elle donnera lieu à un second rendez-vous en agence pour l’inscription du candidat.À vous de jouer !
Il y a 2 ans et 197 jours

L’activité des matériaux de construction se contracte encore au troisième trimestre

Les conditions de production, déjà fragilisées par la montée des tensions sur l’offre amorcée dès 2020, sont désormais confrontées à l’envolée des prix de l’énergie et du coût des intrants mais aussi à l’érosion graduelle de la demande qui en découle. Dans un contexte inflationniste généralisé, les ressorts de l’activité sont vulnérables même si, pour le moment, les carnets de commandes sont encore jugés plutôt bien garnis par les professionnels du bâtiment comme par ceux des travaux publics. Mais si le stock de chantiers à réaliser est là, les difficultés pour les mettre en œuvre demeurent prégnantes et le flux de nouvelles commandes tend à se raréfier, notamment dans le secteur du logement neuf.Entre août et septembre, l'activité BPE se stabiliseSi les productions de matériaux ont continué de reculer en septembre, le rythme de ce repli s’est toutefois atténué sur les trois derniers mois pour les granulats et le BPE. Ainsi, côté granulats, selon les données encore provisoires disponibles pour septembre, la production aurait fléchi de -2,6% par rapport à août et de -6,9% au regard de septembre 2021, ce qui porte le glissement sur un an du troisième trimestre à -5,6%, contre -7,2% à la fin du deuxième trimestre (données CVS-CJO). Sur trois mois glissants, cette modération se confirme : la production de granulats de juillet à septembre ne cède plus que -1,3% par rapport aux trois mois précédents, alors qu’en avril-mai-juin, elle en perdait -10,2% par rapport au premier trimestre.Cependant, sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité des granulats continue de se dégrader et affiche une baisse de -3,7% sur un an, le cumul sur douze mois atteignant pour sa part -3,1%. Du côté du BPE, les livraisons de septembre se sont quasiment stabilisées par rapport à août (-0,2%) mais restent -6,8% en dessous du niveau de septembre 2021. Au troisième trimestre, la production n’a cédé que -0,9% par rapport au deuxième trimestre (contre -4% trois mois plus tôt) mais elle perd encore -3,5% par rapport à la même période de l’an passé (données CVS-CJO). De janvier à septembre, l’activité du BPE s’inscrit en repli de -2,8% sur un an, soit un rythme plus marqué que sur douze mois glissants (-2,4%).L’indicateur matériaux, encore provisoire pour le troisième trimestre, traduit lui aussi un recul, l’activité cédant -4,7% sur un an après avoir perdu -5,1% le trimestre précédent (données CJO). Sur les neuf premiers mois de l’année, l’indicateur fléchit de -2,8% sur un an, seul le segment des tuiles et briques parvenant à se maintenir en territoire positif.Résilience du bâtiment mais visibilité réduiteEn octobre, le climat des affaires reste favorable et s’est même encore amélioré dans l’industrie du bâtiment selon la dernière enquête de l’INSEE. L’activité passée se serait redressée tandis que le solde d’opinion sur l’activité prévue se maintient à haut niveau même si les professionnels jugent qu’il est de plus en plus difficile de prévoir l’évolution de la situation de l’entreprise. Dans le segment du gros œuvre, les carnets de commandes restent très garnis avec 9,6 mois de chantiers (contre 6,4 mois en moyenne de long terme) mais les perspectives générales des chefs d’entreprise se dégradent, signe sans doute d’une certaine inquiétude, à la fois sur leur capacité à réaliser les travaux et sur leurs futurs carnets. Les obstacles limitant la production restent en effet nombreux, plus d’une entreprise sur deux (58%) étant actuellement dans l’impossibilité d’accroître son activité dans le gros œuvre (contre 1 sur 3 en moyenne de longue période). Les difficultés de recrutement figurent en tête des tensions et concernent 78% des entreprises de ce secteur qui restent engagées dans des processus d’embauche puisque les soldes d’opinion sur les effectifs passés et futurs affichent un net rebond en octobre. Les tensions sur la main-d’œuvre et la hausse des coûts conduisent de plus en plus de chefs d’entreprise à envisager de relever leurs prix ces prochains mois. Ce contexte inflationniste contribue à gripper le marché du logement. Dans l’individuel diffus, les dernières données de Markemétron confirment un plongeon du marché, en repli de -32% en septembre par rapport à la moyenne des ventes sur longue période pour ce même mois ; en cumul depuis janvier, les ventes s’inscrivent ainsi en recul de -19% par rapport à leur moyenne de long terme.Il est vrai que le marché du neuf pâtit d’un effet ciseau entre, d’une part, une offre pénalisée par un contexte institutionnel peu porteur (RE2020, loi ZAN, révision des SCOT...) et, d’autre part, une demande freinée par l’inflation qui rogne le pouvoir d’achat des ménages ; le tout sur fond de resserrement de la politique monétaire et de l’offre bancaire qui rabote leur solvabilité et limite leur accès au crédit. De décembre 2021 à octobre 2022, le taux moyen des prêts à l’habitat a augmenté de près de 100 points de base (passant de 1,06% à 2,05%) selon les données de l’Observatoire du Crédit Logement. De fait, la capacité des ménages à acheter a fortement reculé, la surface achetable ayant reculé de 4 m2 en un an au troisième trimestre, une chute jamais observée par le passé. Quant à la production de crédits à l’habitat, elle s’est contractée de -32% sur un an d’août à octobre.Côté construction, les permis logements ont enregistré un recul de -2% (CVS-CJO) sur les trois derniers mois à fin septembre par rapport aux trois mois précédents mais atteignent 512.400 unités en cumul sur douze mois, soit 10% de plus qu’au cours des douze mois précédents. Dans le même temps, 386.000 logements ont été mis en chantier, soit à peine plus qu’au cours des douze mois précédents (+0,4%), la tendance étant un peu plus soutenue sur les trois derniers mois connus à fin septembre (+1,4% comparé aux trois mois précédents).L’écart entre le nombre de permis et les mises en chantier demeure très important, suggérant des anomalies déclaratives relatives aux ouvertures de chantier et/ou un allongement des délais de démarrage de travaux compte tenu du contexte actuel. Bref, une situation atypique qui brouille la lisibilité conjoncturelle de demande à venir de matériaux. Enfin, du côté du bâtiment non résidentiel, les permis comme les surfaces commencées ont reculé au troisième trimestre de 2022, de l’ordre de -4,7% et de -6,8% sur un an respectivement. Même si les surfaces de locaux autorisées et commencées restent haussières en cumul sur douze mois (+4,9% et +6,8% respectivement), les évolutions récentes marquent une inflexion inquiétante.TP : une amélioration... sous contraintesInterrogés par la FNTP en octobre, les chefs d’entreprise ont constaté une dégradation de leur activité passée mais s’attendent à une amélioration au cours des prochains mois, à la fois du côté de la clientèle publique comme du côté de la clientèle privée. Les carnets de commandes sont toujours jugés bien garnis, au-dessus de leur moyenne de long terme, notamment du côté de la maîtrise d’ouvrage privée. Mais l’activité des travaux publics reste contrainte par le manque de personnel qui concerne la moitié des entreprises en octobre (contre 41 % en juillet) et qui représente le principal obstacle à la production, précédant les contraintes financières (pour 30% des réponses) et le manque de demande (27%).
Il y a 2 ans et 203 jours

L'automne pourrait être plus doux que prévu pour l'économie française

L'économie française pourrait ainsi observer une "très légère hausse" de son PIB au quatrième trimestre et non une stagnation comme initialement prévu, a indiqué mercredi la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture.Cette prévision, non chiffrée, est "entourée d'une très forte incertitude notamment à cause du contexte international", a déclaré Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, études et international, lors d'une présentation."A ce stade (...) on penche plutôt du côté d'un petit aléa positif par rapport à notre prévision initiale de zéro croissance au quatrième trimestre", a-t-il ajouté.Fin octobre, l'Insee avait annoncé de son côté tabler sur une croissance nulle au quatrième trimestre, après une faible progression du PIB (+0,2%) pendant l'été, que plusieurs économistes présentaient comme l'ultime sursaut de l'économie française.La prévision de l'Institut national de la statistique pour l'ensemble de 2022 (+2,6%) rejoint toutefois celle de la Banque de France.Le gouvernement compte lui sur une croissance annuelle de 2,7% et met en exergue le faible écart entre ces différentes prévisions, compte tenu des incertitudes.Les trois "R"Si la Banque de France ne mentionne pas explicitement la guerre en Ukraine, elle note cependant que le contexte international et notamment la situation géopolitique font peser de nombreuses incertitudes sur la croissance, tout comme l'impact de la météo sur les approvisionnements en énergie. Sur le long terme, elle anticipe un cycle économique qui se résume en trois "R" : résilience, ralentissement et reprise en 2024.L'enquête mensuelle de conjoncture menée auprès des entreprises montre que ces dernières restent relativement confiantes et que la phase de résilience se prolonge.Dans le détail, l'activité dans les services marchands et l'industrie a progressé en octobre et stagné dans le bâtiment. Les entreprises s'attendent à une tendance similaire en novembre.En utilisant des données d'autres secteurs, la Banque de France estime que le PIB d'octobre sera en léger repli par rapport à septembre, notamment en raison d'une baisse dans l'énergie, le commerce et les transports, mais elle anticipe une reprise en novembre.L'enquête de l'institution, qui a interrogé environ 8.500 entreprises entre fin octobre et début novembre, signale deux points d'amélioration, les difficultés d'approvisionnement et le rythme de la hausse des prix, qui restent tous deux à des niveaux élevés mais n'augmentent pas.Les carnets de commande des entreprises restent "bien garnis", mais les difficultés de recrutement, si elles "n'augmentent plus", restent elles aussi importantes.L'angoisse de l'énergieLa Banque de France alerte sur les difficultés de trésorerie, notamment des entreprises industrielles, "avec une dégradation qui se confirme".Olivier Garnier a toutefois nuancé en disant ne pas constater de difficultés particulières sur les remboursements des prêts garantis par l'Etat accordés aux entreprises pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.L'institution a également commencé à interroger les entreprises à propos de l'impact de la flambée des prix de l'énergie sur leur activité et leurs marges.S'il a été limité en octobre, avec un quart des entreprises qui ont observé un impact sur leur activité (et seulement 7% un fort impact), l'inquiétude est plus importante pour les trois prochains mois.Plus d'un tiers des entreprises des trois secteurs confondus (industrie, services et bâtiment) se disent inquiètes pour leur activité au cours du prochain trimestre et cette proportion monte à plus de 60% dans l'industrie et le bâtiment quand il s'agit de leurs marges.L'inquiétude varie selon la quantité d'énergie nécessaire au processus de production, précise la Banque de France, et la période "reste difficile" pour les entreprises.
Il y a 2 ans et 204 jours

Feu vert pour la nomination de Castex à la RATP, retour aux fondamentaux

Entendu mardi soir par la commission de l'aménagement du territoire du Sénat puis mercredi matin par celle du développement durable de l'Assemblée, M. Castex a recueilli 52 voix des parlementaires contre 27. Sa nomination au poste de PDG de la Régie doit maintenant être confirmée en Conseil des ministres."Ma priorité des priorités, c'est le coeur de métier, et le cœur de métier, c'est répondre aux attentes des usagers" en Ile-de-France où la RATP a actuellement du mal à faire circuler correctement ses bus et ses métros, a-t-il déclaré.La première difficulté, "l'ugence absolue", "c'est celle de la continuité et de la qualité du service", a-t-il reconnu. La faute à une pénurie de conducteurs due à des difficultés de recrutement et à un fort absentéisme. Il se donne trois semaines pour établir un "diagnostic partagé" et "trouver des outils supplémentaires" pour rétablir la situation, avec un "enjeu de qualité de vie au travail".M. Castex entend en particulier accroître la présence humaine au contact des voyageurs, et "humaniser au maximum (le) service".Concernant les salaires, il entend anticiper l'ouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO) avec les syndicats dès sa prise de fonction. Les agents ont déjà bénéficié d'une hausse moyenne de 5,2% des rémunérations cette année, a-t-il remarqué à la veille d'une grève qui s'annonce très suivie.Plus généralement, les priorités du prochain patron de la RATP seront la ponctualité, la régularité, la propreté, la sécurité, la lutte contre la fraude, la qualité de l'information donnée aux voyageurs et la modernisation de la billettique.Le credo de l'ancien Premier ministre sera "écoute, concertation, proximité", a-t-il ajouté.Parler à Christophe BéchuJean Castex compte en particulier faire "un état des lieux très précis de ce qui marche, de ce qui ne marche pas" avec Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité régionale des transports présidée par Valérie Pécresse.Parmi les "difficultés" qui attendent le futur PDG de la RATP, proposé par Emmanuel Macron, M. Castex a aussi cité l'envolée de la facture d'électricité, qui devrait passer de 210 millions d'euros l'an dernier à environ 265 millions cette année et atteindre entre 480 et 550 millions l'an prochain."Il va falloir voir (...) quelles solutions peuvent être trouvées avec IDFM et avec l'Etat", a-t-il noté.A ce propos, M. Castex a précisé qu'il parlerait de concurrence au gouvernement avec le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, puisque la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique lui a interdit d'aborder cette question particulière avec des ministres qui étaient dans son gouvernement -- ce qui n'était pas le cas de M. Béchu.Quant à l'important développement des filiales de la RATP, hors d'Ile-de-France et dans de nouveaux secteurs, ces dernières années, M. Castex est moins enthousiaste."La diversification des activités est importante, elle fait sens, mais en aucune manière elle ne doit nous détourner de notre mission première et fondamentale", a-t-il remarqué.En clair: la priorité est désormais de faire fonctionner la RATP en Ile-de-France, et la Régie devrait "recentrer" son action hors de son domaine historique, par exemple en se concentrant sur les métros automatiques, selon lui.Jean Castex, qui est depuis le 18 août président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit), souhaite "se rendre utile pour la Nation"."Je ne cherche pas à être recasé. (...) Quand on veut recaser des amis c'est plutôt dans des sinécures. Je ne suis pas certain que ce soit le cas", a-t-il lancé, rappelant qu'il est passionné de transports et qu'il avait été en 2019 candidat pour diriger la SNCF. "Les défis ne manquent pas et ça me motive beaucoup."Et s'il ne veut plus faire de politique, M. Castex a insisté sur la nécessité d'investir dans les transports publics.
Il y a 2 ans et 205 jours

Christian Clergue passe chez Ecocem

Christian Clergue vient d’être nommé responsable Normalisation Europe du groupe Ecocem. [©Ecocem] Une recrue de choix ! Ecocem annonce l’arrivée de Christian Clergue en son sein, en qualité de responsable Normalisation Europe. Ce recrutement s’inscrit dans la démarche d’Ecocem d’amplifier la décarbonatation à grande échelle de la construction. Ceci, par la mise au point de solutions bas carbone, mais surtout à travers un encadrement normatif adéquat. Qui reste encore à impulser. « Nous devons accélérer l’accès à la norme de nos innovations, voire l’anticiper, si l’on veut répondre à l’échéance de décarbonation de 2030 », explique Conor O’Riain, directeur général du groupe Ecocem. Tout au long de sa carrière, Christian Clergue a allié esprit d’innovation et connaissance des matériaux ciment et béton. Y compris bas carbone. Sans négliger la maîtrise des procédures règlementaires dans différentes grandes entreprises. Pour ce faire, il s’appuiera de manière transverse sur les différentes équipes d’Ecocem – recherche, commerciale, communication, production. Afin de coordonner au mieux leurs initiatives et compétences. Accélérer l’évolution normative des ciments et bétons « Ecocem initie un changement de cap évident face à une réalité et une actualité climatique urgente. Il faut donc une approche souple et intelligente, afin de répondre de manière efficiente aux demandes des grands maîtres d’ouvrage. Ces derniers demandent des solutions de décarbonatation concrètes. Cela implique d’élaborer une méthode de travail efficace et structurée, tout en s’appuyant sur les savoirs et les visions de chacun », résume Christian Clergue. Et Conor O’Riain, de poursuivre : « Notre rôle d’incitateur et d’accompagnateur de l’industrie cimentière dans sa démarche de décarbonatation sera fortement appuyé par l’arrivée de Christian Clergue. Celui-ci sera aussi chargé de piloter l’industrialisation des produits innovants, en plus de contribuer à accélérer l’évolution normative des ciments et bétons ». Docteur en science physique des matériaux (à l’université des sciences physiques Paul Sabatier – Toulouse III), Christian Clergue débute sa carrière au sein du groupe cimentier Vicat. Ceci, en qualité que directeur adjoint de Sigma Béton. Société qu’il dirigera quelques années plus tard, après avoir occupé le poste de directeur des préfabrications Satma Cepeca du groupe. 20 ans de décarbonation Toujours chez Vicat, il sera chargé de mission Développement marché Bfup. Ceci, avant de prendre la direction Recherche & Développement de Serge Ferrari (créateur de matériaux composites), diversifiant ainsi sa connaissance des matériaux. Toutefois, Christian Clergue revient aux matériaux minéraux, en rejoignant l’entreprise Eiffage Génie Civil. Là, il est nommé directeur du département Innovation Représentation Matériaux. Où il aura l’occasion d’aborder l’approche bas carbone des ciments et des bétons sur les chantiers du groupe de BTP. Depuis plus de 20 ans, Ecocem développe, fabrique et fournit des ciments et des solutions pour la construction à faible teneur en carbone sur la base de laitier moulu de hauts fourneaux. Du Grand Paris à l’Aviva Stadium de Dublin. En passant par la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni, Ecocem a permis de réduire les émissions de CO2 de près de 14 Mt. Ce qui équivaudrait à retirer plus de 3 millions de voitures de la circulation. Société indépendante, elle est dotée d’un centre d’innovation et de 4 sites de production en Europe. Dont 2 en France : à Dunkerque (59) et à Fos-sur-Mer (13).
Il y a 2 ans et 209 jours

La performance énergétique des logements s'invite dans le monde du crédit

Un projet d'investissement locatif (acheter un bien pour le louer) des pires logements de la catégorie G, peut en effet jeter un froid en comité de crédit puisqu'il sera en l'état purement et simplement interdit à la location dès janvier prochain. Suivront, en 2025, le reste des logements classés G, les F en 2028 et les E en 2034.La banque LCL évoque "une vigilance accrue" à propos des financements des logements les moins bien notés. Dans le cadre d'un investissement locatif, "on va regarder si des travaux pour requalifier le bien sont prévus et financés", selon la banque."Les banques exigent maintenant systématiquement les devis et demandent à ce que le coût des travaux pour remettre (le logement) aux normes fasse partie du plan de financement", abonde le président du réseau de courtiers Cafpi, Olivier Lendrevie. "Sinon elles n'ouvrent même pas le dossier".La Banque postale a de son côté fait évoluer ses règles d'octroi de crédit immobilier en mai. Elles tiennent compte du DPE "dans le cadre du financement de la résidence principale ou secondaire, ainsi que dans le cadre de l'investissement locatif", assure une porte-parole.Crédits dédiés à la rénovationLes critères déterminants pour le banquier restent la situation financière de l'emprunteur, ses revenus ou encore la durée du prêt immobilier.Le marché des crédits dédiés à la rénovation énergétique est toutefois en plein essor, à l'image du "Prêt Travaux Verts" lancé ce mois-ci par le Crédit Agricole d'Ile-de-France.Il intègre en plus du financement un audit énergétique du logement et un accompagnement avant les travaux (calcul des aides gouvernementales, validation des devis des artisans...).La Banque postale et le Crédit Mutuel proposent quant à eux un crédit "Avance Rénovation" à un taux fixe de 2%, qui vient en complément de MaPrimeRénov', une aide à la rénovation dont 660.000 ménages ont bénéficié en 2021.Il existe également l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) dont les intérêts sont pris en charge par l'État, peu mis en avant par les établissements bancaires.Le bailleur social Action Logement propose de son côté aux salariés du privé des crédits dédiés à l'isolation thermique (toitures, murs, parois vitrées...) à 1% pour un montant maximal de 10.000 euros."Apporter sa pierre"Axe de développement commercial, le fait de financer la rénovation énergétique des logements est également partie intégrante de la politique en matière de lutte contre le réchauffement climatique mise en place par les banques, sujet sur lequel elles sont souvent attaquées.L'impact est majeur puisque l'usage des bâtiments représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.C'est une manière "d'apporter sa pierre à l'édifice", explique à l'AFP le directeur marketing du Crédit Agricole d'Ile-de-France Guy Poyen, qui ne perd pas de vue non plus le bénéfice d'image en termes de recrutement, notamment des plus jeunes sensibles à ces thématiques.Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près l'équivalent des catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement.Le rôle des banques sur le sujet est mal connu du grand public. Seuls 4% des franciliens se tourneraient en premier lieu vers leur banquier pour recevoir des conseils afin de préparer des travaux de rénovation, selon un sondage commandé par le Crédit Agricole Ile-de-France.
Il y a 2 ans et 224 jours

bigmat devoile sa campagne bigmat family pour soutenir ses 400 recrutements

Engagé dans une forte dynamique de développement, BigMat, première enseigne européenne de distribution de matériaux et produits pour la rénovation et la construction du bâtiment, se mobilise pour répondre aux enjeux de recrutement de ses adhérents et donner un coup de projecteur sur les métiers porteurs du négoce. Avec 400 postes à pourvoir d’ici fin 2023 dans toute la France, l’enjeu est de taille. Alors que le secteur déjà en tension peine à recruter, les métiers du négoce, qui font la part belle aux relations humaines et offrent de véritables opportunités de carrière, restent encore trop souvent méconnus, en particulier des jeunes. En cause : les idées reçues qui freinent les vocations.
Il y a 2 ans et 224 jours

PAP.fr lance un nouvel outil gratuit d’estimation immobilière qui se veut être le plus fiable du marché français

Il permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement, pour une adresse, une ville, un quartier, un département et une région à l’aide de tableaux, d’une cartographie dynamique (allant jusqu’à la vue satellite) avec des exemples de ventes réalisées dans les trois dernières années. Il est complété par un outil d’estimation personnalisé pour les appartements et les maisons.Il s’appuie sur des millions de données issues de la base DVF du ministère des Finances qui sont retraitées grâce à l’intelligence artificielle et des algorithmes ayant nécessité près de deux ans de développement et le recrutement d’une data-scientist.Le retraitement des données permet d’intégrer l’ensemble de la data de PAP.fr grâce au contenu des 180.000 annonces de ventes publiées annuellement. Parallèlement, les données issues des recherches des acheteurs (alertes mail, recherches, demandes de contacts) permettent d’analyser les dynamiques de marché et d’actualiser mensuellement le niveau des prix pour coller à la réalité.Un nouveau service, simple à utiliser, extrêmement complet et… transparent !Le nouvel outil d’estimation immobilière en ligne, accessible gratuitement, via l’onglet « Prix immo » du site PAP.fr permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement de tout type de bien partout en France (sauf dans les départements d’Alsace et en Moselle), y compris en Corse et dans les Dom-Tom.Les données sont accessibles sous plusieurs formes (cartographie dynamique et tableaux) et couvrent tous les types de logements. Les périmètres géographiques vont du quartier, selon la norme IRIS de l’INSEE, à la région en passant bien entendu par la commune et le département.Pour chaque commune, les prix sont également consultables par type de bien avec les surfaces moyennes et le poids respectif de chaque type dans le total.Particularité du service proposé par PAP, la transparence, puisqu’il est possible de consulter, à une adresse donnée, des ventes réelles réalisées, dans les trois dernières années, à proximité, avec les caractéristiques suivantes : adresse exacte, date de la transaction, type de bien, surface et prix.Chaque point bleu sur la carte représente une vente réelle. Les points rouges identifient des annonces publiées sur PAP.fr.Enfin, un outil d’estimation personnalisé accessible en un clic permet de connaître la valeur d’un bien immobilier en intégrant ses caractéristiques.Des données complémentaires sont également accessibles pour éclairer sur la structure d’habitat d’une commune ou d’un quartier : nombre de logements, taux de propriétaires et de locataires, part de logements sociaux.L’outil permet également de suivre l’évolution des prix sur 5 ans pour chaque commune française (hors départements d’Alsace et de Moselle) avec des indicateurs intermédiaires à 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans.DVF : une base exhaustive, mais dont l’exploitation ne permet pas d’obtenir des données fiables et actualiséesLes données publiées par PAP.fr utilisent, après un puissant retraitement algorithmique, les données brutes contenues dans la base de données DVF du ministère des Finances. Cette base, disponible en open data, se distingue par son exhaustivité puisqu’elle recense l’ensemble des transactions immobilières enregistrées sur le territoire national (à l’exception notable des deux départements alsaciens et de la Moselle), soit plusieurs millions de transactions.Mais son exploitation brute se révèle délicate en raison de plusieurs écueils :Les données disponibles sont assez sommaires et ne permettent pas, par exemple, de connaître l’état d’un bien immobilier.Les données souffrent d’un décalage temporel de 6 à 9 mois, du fait qu’elles sont publiées à deux reprises chaque année et qu’elles sont basées sur les actes authentiques de vente, qui surviennent en moyenne trois mois après le compromis de vente. Or, c’est au compromis de vente que les parties s’entendent sur la chose et sur le prix.Les données ne tiennent pas compte, lorsque c’est le cas, des éléments meubles qui pourraient être cédés (cuisines équipées, etc..) et qui ne rentrent pas dans l’assiette des droits d’enregistrement.Pour l’ensemble de ces raisons, cette excellente base par son exhaustivité nécessite d’être retraitée et complétée avec rigueur pour coller davantage à la réalité.Ajouter la précision à l’exhaustivité : l’art du retraitement des données par PAPPubliant en moyenne 180.000 annonces de vente par an, PAP dispose parallèlement d’une base de données. Contrairement à la base DVF, celle-ci n’est pas exhaustive mais dispose de nombreuses informations issues du contenu des annonces, des modifications de prix opérées par les particuliers vendeurs, des délais de parution en ligne, du texte descriptif des biens et des photos qui les agrémentent. Toutes ces variables permettent d’avoir des informations d’une précision dont ne dispose par la base DVF.Grâce à un algorithme permettant des recoupements de précision, toutes les annonces publiées sur PAP.fr sont réidentifiées a posteriori au sein de la base DVF qui est ainsi enrichie des données issues de PAP, telle que :L’état du bien, son étiquette énergie et de nombreuses autres variables (jusqu’aux charges de copropriété). Mais également la présence d’équipements pouvant être cédés hors droits d’enregistrement (cuisine équipée, etc. ) grâce notamment aux contenus des annonces.Les délais moyens de publication des annonces ainsi que les variations de prix pendant la parution.L’ensemble de ces retraitements procure, in fine, une base combinant exhaustivité et précision. Elle permet également, sur des redondances de caractéristiques par type de bien et/ou par zone géographique, d’extrapoler des données manquantes dans la base DVF pour des biens qui n’auraient pas transité par la plateforme PAP.fr.Les acheteurs font les prix…La base DVF, enrichie des données issues de PAP et des retraitements algorithmiques, en dépit de sa précision, souffre d’un décalage temporel puisqu’elle est basée sur des données ayant entre 6 et 9 mois d’ancienneté. Elle est donc extrêmement fiable, mais à un instant T qui n’est pas le moment présent.Il est donc nécessaire de réactualiser toutes ces données en tenant compte des dynamiques de marché insufflées par les acheteurs. Pour ce faire, PAP.fr, qui enregistre entre 8 et 9 millions de visites chaque mois, utilise les données relatives des candidats à l’achat issues des alertes mail, des visites du site, mais également des contacts générés par chaque annonce sur le site.Pour chaque type et caractéristique de bien, mais aussi chaque territoire, en compilant les données issues de l’appétence des acheteurs, il est possible d’établir des dynamiques du marché qui permettent de réactualiser les prix en fonction de la demande sur le dernier mois écoulé. Ces données actualisées, qui tiennent compte de l’état actuel du marché, sont disponibles :Dans la base actualisée qui permet d’obtenir l’évaluation personnalisée d’un bien immobilier.Sous forme de tableaux de prix par commune et par quartier.Sous forme de cartes dynamiques à l’échelle nationale ou départementale.
Il y a 2 ans et 224 jours

Le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP renforcent leur collaboration

La fédération Scop BTP souhaite passer de 6% à 10% de recrutement de ses effectifs parmi les apprentis, a indiqué Charles-Henri Montaut, président de la Scot BTP.
Il y a 2 ans et 225 jours

Retour sur le succès du SIBCA 2022

Le SIBCA a été le lieu de rencontres d’affaires, de démonstrations de savoir-faire pour concevoir, construire et rénover bas carbone les bâtiments, les quartiers, les villes et les grands projets urbains de demain. C’est au Grand Palais Éphémère – Paris, sous le Haut Patronage d’Emmanuel Macron, Président de la République, que la toute première édition du SIBCA, 1er salon de l’Immobilier bas carbone a eu lieu. Co-organisée par l’association BBCA et France Conventions, le salon s’est déroulé du jeudi 22 au samedi 24 septembre 2022.                 SIBCA 2022 EN QUELQUES CHIFFRES: 6575 participants au lieu de 3500 participants attendus 120 exposants 112 speakers 60 grands débats et conférences 108 journalistes présents 600 étudiants présents pour la journée dédiée au recrutement 20 partenaires écoles et associations Férielle Deriche, Directrice du Sibca à déclaré « Nous sommes très fiers du succès de cette première édition qui a pleinement répondu aux attentes des professionnels de l’Immobilier. Sélectionnées sur dossier, les meilleures solutions en matière de bas carbone étaient au rendez-vous. Les visiteurs et exposants ont ainsi pu échanger autour de réalisations exemplaires et ont participé activement aux nombreuses annonces et appels à projets »   Les thématiques engagées durant cette éditions 2022 sont « Concevoir, construire, rénover bas carbone » Le défi de la nouvelle réglementation RE2020 et la neutralité carbone 2050, la maîtrise du bilan carbone devient la priorité et l’affaire de tous les intervenants du secteur immobilier urbanisme, aménagement des territoires, énergie Bas Carbone, stockage carbone… sont les nouvelles thématiques qui révolutionnent la ville et les bâtiments. DES ENGAGEMENTS POUR L’AVENIR – GA Smart Building a dévoilé en avant-première sa nouvelle marque de logements bas carbone construits hors-site : Rooj by GA. – La Métropole Aix-Marseille-Provence et l’EPA Euro méditerranée se sont engagés, avec la Caisse des Dépôts et Consignations, à bâtir une ville méditerranéenne durable via la signature de la Convention « France 2030 ».   – La signature du partenariat entre Bouygues Bâtiment France x Linkcity x l’Institut technologique FCBA (Forêt Cellulose Bois Ameublement), acteur incontournable de la filière forêt-bois pour accélérer le développement de la construction bois en France en s’appuyant sur un partage de connaissances techniques et de retours d’expériences, participer à des appels à projets innovants, et anticiper les évolutions normatives et réglementaires (ex : incendie). – La signature du Contrat cadre entre Bouygues Immobilier et Algo Paint pour poursuivre la mise en œuvre de solutions décarbonées comme leur peinture écologique à base d’algues (gamme Algo). – Quartus et l’IFPEB ont officialisé l’adhésion du groupe Quartus au Booster du Réemploi ! – Appel à candidature la Ville de Demain pour rejoindre l’écosystème Station F. – Lancement du mouvement Unisson(s) pour rassembler tous les métiers de l’architecture décarbonée revisitant le rapport à la Nature et aux besoins de chacun, dans la lignée du New European Bahaus. REMISE DES TROPHEES BBCA ET LANCEMENTS DE NOUVEAUX LABELS L’Association BBCA a dévoilé les Trophées BBCA 2022 qui mettent en lumière les maîtres d’ouvrage, territoires et opérations immobilières exemplaires en matière de bas carbone. 450 opérations pour 3 millions de m2 – 67 opérations immobilières labellisées – le palmarès BBCA 2022 des maîtres d’ouvrage et territoires récompensés pour leur performance bas carbone – deux nouveaux labels lancés BBCA Quartier et BBCA Exploitation – un label BBCA Commerces pour 2023. LA «JOURNEE TALENTS» CONSACREE AU RECRUTEMENT Le samedi 24 septembre a été dédié au recrutement et à la formation, cette journée a réuni plus de 600 étudiants et une vingtaine de grandes écoles de commerce, d’architecture, d’urbanisme et d’ingénieurs. Au cours des présentations métier, les exposants ont pu échanger de façon concrète avec les étudiants présents auxquels ils ont pu présenter les opportunités d’emploi dans leur structure. Pour plus d’informations n’hésitez pas à cliquer sur les liens de renvoie ci-dessous : – Retrouvez l’intégralité du programme des grands débats et conférences du Sibca – Revivez l’évènement en vidéo
Il y a 2 ans et 227 jours

La concertation sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage est enclenchée

La concertation doit se dérouler "pendant plusieurs semaines" avec des réunions bilatérales et s'achèvera par "une réunion finale le 21 novembre" avec le ministre du Travail Olivier Dussopt, a indiqué le ministère à l'issue de la réunion.Cette concertation découle du projet de loi portant "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi", adopté la semaine dernière en première lecture à l'Assemblée nationale.Il enclenche la possibilité, à l'issue de la concertation, de moduler par décret l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.Sur fond de colère sur le pouvoir d'achat, le gouvernement a exclu de toucher au niveau de l'indemnisation.Restent deux paramètres sur lesquels agir: les conditions d'accès à l'assurance chômage et la durée d'indemnisation.Les syndicats ont redit leur opposition à cette modulation, une "usine à gaz" pour Eric Courpotin (CFTC) comme Marylise Léon (CFDT) selon qui elle "ne résoudra en rien les difficultés de recrutement dont les chômeurs ne sont pas responsables".Absente, la CGT a suspendu "toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat" après les réquisitions de grévistes dans les raffineries.Le gouvernement veut agir vite, y voyant une des manières de s'attaquer aux difficultés de recrutement dont se plaignent les entreprises en dépit d'un taux de chômage de 7,4%.Hubert Mongon (Medef) a d'ailleurs invoqué "un marché du travail extrêmement tendu" pour justifier "cette réflexion qui va dans le bon sens". Mais Michel Picon (U2P, artisans, commerçants, libéraux) a émis des "doutes", estimant à l'instar des syndicats "plus important de travailler sur la formation et les freins à l'emploi (logement, garde d'enfants, mobilité...)".L'objectif est que cette modulation entre en vigueur début 2023.Quelle que soit l'issue de la concertation, le dernier mot reviendra au gouvernement, qui pourra changer les règles par simple décret.
Il y a 2 ans et 227 jours

Partenariat entre le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP

De gauche à droite : Charles-Henri Montaut, président de la fédération Scop BTP, et Christophe Possémé, président du CCCA-BTP, lors de la signature de la convention sur le salon Batimat, début octobre dernier. [©CCCA-BTP Vincent Bourdon] Le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP, premier réseau de PME indépendantes et participatives du bâtiment et des travaux publics, s’unissent pour une politique innovante de formation professionnelle. Un rapprochement réalisé au profit des entreprises du BTP constituées sous forme de coopérative et des jeunes générations. Scop BTP s’appuiera sur les différentes expertises et champs d’intervention du CCCA-BTP. Afin de maintenir, de développer et de promouvoir une politique ambitieuse de formation professionnelle. Cinq champs d’action ont été mis en place : a) – La réalisation des études prospectives sur les enjeux de l’apprentissage et l’évolution des attentes des jeunes générations Le CCCA-BTP réalisera des études prospectives, pour mieux analyser les enjeux de l’apprentissage, les évolutions des usages et des compétences. En particulier, sur l’impact des transitions écologique et numérique, ainsi que sur les aspirations des jeunes générations. b)- L’information et la sensibilisation des entreprises coopératives du BTP aux attentes des jeunes générations et aux nouvelles modalités d’accompagnement Le CCCA-BTP accompagnera le réseau de la fédération Scop BTP pour informer les entreprises coopératives et les sensibiliser aux attentes des jeunes générations. c)- La promotion des métiers et des formations du BTP Des actions conjointes seront organisées pour aider les jeunes qui souhaitent s’orienter vers l’entrepreneuriat coopératif. d)- L’aide des entreprises coopératives du BTP pour le recrutement et la formation des apprentis Dans un contexte de recrutement tendu, la fédération Scop BTP s’appuiera sur l’expertise du CCCA-BTP pour aider les entreprises à attirer et à former de nouveaux apprentis dans les meilleures conditions. e)- L’accompagnement de la fédération SCOP BTP dans la production et le déploiement de certifications professionnelles. Ainsi que dans la création de parcours de formation En sa qualité d’opérateur de certification pour les Commissions paritaires nationales emploi (CPNE) conjointes du bâtiment et des travaux publics, le CCCA-BTP déploiera des certifications professionnelles. Il accompagnera aussi les organismes de formation aux métiers du BTP dans la mise en œuvre des formations et des certifications nécessaires. Ceci, pour répondre aux attentes des entreprises coopératives.
Il y a 2 ans et 230 jours

Tensions de recrutement : Dussopt annonce un nouveau plan pour "agir sur tous les fronts"

Le précédent gouvernement avait lancé en septembre 2021, un plan dédié passant par le déblocage d'1,4 milliard d'euros, dont 900 millions pour 2021 et le reste en 2022 pour former davantage de salariés et demandeurs d'emploi. Le ministre assure que "les résultats sont là: 380.000 demandeurs d'emploi ont été accompagnés en un an vers l'emploi, dont 280.000 chômeurs de longue durée et parmi ces derniers, 146.000 de très longue durée. Plus d'un million d'emplois ont également été pourvus par Pôle emploi sur la période".Avec le nouveau plan, "il s'agit d'aller plus loin et avec plus d'efficacité", dit-il, assurant vouloir "agir sur tous les fronts".Il cite notamment la réforme de l'assurance chômage qui se profile et sur laquelle s'ouvrent lundi des concertations, "pour encore accélérer le retour vers l'emploi". Il met aussi en avant les "efforts de formation"."Dès ce vendredi, nous allons mettre en place de nouvelles actions avec Pôle emploi pour créer dans les territoires des viviers de demandeurs d'emploi, qui seront vite mobilisables et employables pour pourvoir les métiers les plus en tension", poursuit le ministre.Chaque agence constituera un "vivier" de 100 à 150 demandeurs d'emploi pour répondre aux besoins de recrutement de trois secteurs "les plus en tension" -l'hôtellerie-restauration, la santé et le transport-entreposage-, détaille le ministre. L'idée est qu'ils soient "rapidement opérationnels" grâce à une formation courte. Le mécanisme pourra être adapté en fonction des besoins des territoires.Le ministre affirme aussi vouloir continuer à "renforcer le contrôle en recherche d'emploi de ceux susceptibles de travailler dans un métier en tension". "Nous demandons une plus grande sévérité quand ces demandeurs d'emploi ne viennent pas à un jobdating avec des entreprises qui recrutent", dit-il, affirmant que "fin 2022, 500.000 contrôles auront été effectués". A titre de comparaison, Pôle emploi a fait de l'ordre de 400.000 contrôles en 2019.M. Dussopt précise que le plan n'a "pas d'objectifs chiffrés". "Si 100.000 personnes retrouvent un travail avec ce plan ce sera bien, 200.000 mieux et 400.000 encore mieux...", dit-il.
Il y a 2 ans et 230 jours

Cosentino présente son rapport RSE

Dans ce nouveau cadre, l'entreprise continue de remplir son engagement de transparence et de responsabilité en matière de durabilité économique, sociale, environnementale et éthique envers ses employés et les autres parties prenantes. De plus, conformément au standard international de la Global Reporting Initiative (GRI), le document prend également en considération la performance de l’entreprise dans sa contribution aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030.L’engagement majeur de Cosentino, est d’avoir le meilleur impact possible sur les personnes et le minimum d'impact sur la planète. Cosentino expose dans le rapport les leviers stratégiques, les jalons et ses réalisations dans les domaines sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Ces piliers sont dirigés par un modèle d'entreprise bien établi avec une solidité financière - comme en témoignent les résultats financiers 2021 - et basé sur l'innovation et la R&D, une production efficace, l'économie circulaire, la formation, l'action sociale et surtout, la force et le haut professionnalisme des équipes qui constituent l'entreprise.Environnement : Durabilité et gestion environnementaleCosentino démontre son engagement en faveur de l'économie circulaire et la réduction de son empreinte carbone à travers une série d’actions tels que l'utilisation de 99% d'eau réutilisée, zéro perte d’eau (traitement et recirculation quotidiens de 800 000 m3 d'eau), l'utilisation de 100% d’énergie électrique renouvelable et le développement de produits durables tels que Dekton®, un produit neutre en carbone sur l'ensemble de son cycle de vie, et la technologie HybriQ+® pour les produits Silestone®.Rien qu'en 2021, Cosentino a investi près de 30 millions d'euros dans des actifs environnementaux et des coûts d'amélioration environnementale.Parmi les actions complémentaires mises en place, citons la production de plus de 3 millions de m2 de dalles à partir de matériaux recyclés ou récupérés (près d'un tiers de la production totale de l'entreprise) uniquement pour 2021. Cela a été rendu possible grâce à l’usine de traitement des déchets du groupe, qui a permis à l'entreprise de gérer 400 000 tonnes de déchets solides en 2021, dont 13% ont été récupérés, augmentant ainsi la part de matières premières recyclées utilisées à 26%.L'année dernière, Cosentino a mis en place un nouveau modèle énergétique industriel basé sur les sources d'énergie renouvelables et l'autoconsommation, qui couvre également la gestion des ressources en eau. Durant les prochaines semaines, Cosentino mettra en place la plus grande centrale photovoltaïque d'autoconsommation au sol en Espagne. La centrale aura une puissance crête de 20 MW et une capacité de production d'énergie d'environ 34 GWH/an, qui sera complétée par l'installation de panneaux solaires sur les toits des usines. Dans le même temps, Cosentino construit sa propre usine de récupération des eaux usées. Cette usine, qui devrait être opérationnelle cette année, réutilisera les eaux usées rejetées par les communes voisines.Social : Création d'emplois et contribution à la sociétéOutre l'innovation et la durabilité, l’engagement humain est la valeur fondamentale de Cosentino. Pour l'entreprise, le capital humain est son atout le plus important. En 2021, Cosentino reste attaché à l'emploi de qualité et a créé près de 700 nouveaux postes, terminant 2021 avec un effectif de 5 425 employés. L'effectif de l'entreprise est composé de 76 nationalités différentes et le pourcentage de CDI est de 91%.Cet engagement envers la prospérité et la croissance s'étend également aux communautés où Cosentino est présent, en particulier dans son environnement immédiat, dans les régions d'Almanzora et d'Almería en Espagne. Cosentino apporte une contribution pionnière à l'éducation et à la formation en faisant la promotion de programmes de formation professionnelle en alternance menés dans ses installations et à travers les activités menées par sa Fondation Eduarda Justo. L'entreprise soutient également les domaines de l'architecture, du design, du sport et de la gastronomie à travers une série de partenariats et de parrainages, et promeut l'art et la culture à travers la Fondation d'art Ibáñez Cosentino. Enfin, l'entreprise a fait de multiples dons directs à diverses organisations et associations pour un total de plus d'un million d'euros, soit 20% de plus qu'en 2020.Gouvernance : Gestion responsable et transparenteLa feuille de route de Cosentino est basée sur des critères ESG et avance sur la base d'une intégration et d'une communication transparente avec ses employés et toute sa chaîne de fournisseurs, clients et collaborateurs. Une instance de gouvernance responsable qui encourage le développement des talents à travers des programmes de recrutement et de management comme Acelera, Ingenia ou Impulsa, qui investit de plus en plus dans la santé et la sécurité et qui promeut l'égalité et la diversité, avec 22% de femmes dans les postes de direction et 50% dans son Conseil d'administration en 2021.Cette année encore, cette performance a contribué de manière proactive à l'atteinte de certains Objectifs de Développement Durable (ODD) majeurs, primaires et secondaires, tels que l'ODD 3 (Bonne santé et bien-être), l'ODD 8 (Travail décent et croissance économique) , ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure), ODD 12 (Consommation et production responsables), ODD 13 (Action pour le climat) ou ODD 17 (Partenariats pour les objectifs), entre autres.
Il y a 2 ans et 231 jours

Paca : Le SNBPE s’engage dans la lutte contre le manque de main-d’œuvre

Le SNBPE et l’Unicem, en partenariat avec le centre de formation Ecir ont mis en place un programme de valorisation et de promotion des métiers. [©SNBPE] Il est notable que sur le pourtour méditerranéen il existe une forte demande en main-d’œuvre de la filière béton. C’est ainsi que le SNBPE et l’Unicem, en partenariat avec le centre de formation Ecir ont mis en place un programme de valorisation et de promotion des métiers. Ceci, pour y remédier. Cette initiative mettra en lumière les professions de la filière auprès des demandeurs d’emploi sans distinction de parcours. Et leur offrira la possibilité de retrouver une activité professionnelle dans une entreprise du secteur. Démarré dans les Bouches-du-Rhône, le SNBPE prévoit d’étendre ce projet à toute la région (Toulon, Istres, Salon-de-Provence, Avignon). Celui-ci a pour objectif d’apporter une solution aux difficultés de recrutement que rencontrent les producteurs de BPE en région Paca. Recruter en valorisant la formation professionnelle La particularité des emplois proposés par la filière du béton prêt à l’emploi est que ces derniers émanent d’entreprises aux typologies différentes et sur un secteur géographique large. Les candidats auront la possibilité de trouver celle qui leur correspondra le mieux. La filière est surtout à la recherche de chefs d’unité de production de BPE et de techniciens de maintenance. Le programme est ouvert à tous les demandeurs d’emploi sans conditions d’âge ou de formations. Le SNBPE veut recruter et former des candidats motivés, avec la volonté d’entamer une carrière dans un secteur dynamique. Et qui offre de nombreuses perspectives de carrière.
Il y a 2 ans et 231 jours

La concertation sur l'assurance chômage sera lancée lundi 17 octobre, avec peu d'appétence syndicale

"La première réunion se déroulera le 17 octobre et sera suivie par deux réunions d'ici la fin novembre", indique le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un courrier adressé mercredi aux partenaires sociaux, dont l'AFP a pris connaissance.Cette concertation découle du projet de loi portant "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi", adopté mardi en première lecture à l'Assemblée nationale. Il enclenche la possibilité, par décret, à l'issue de la concertation, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Le gouvernement veut agir vite, y voyant une des manières de s'attaquer aux difficultés de recrutement dont se plaignent les entreprises en dépit d'un taux de chômage de 7,4%.Dans son courrier, le ministre précise "les questions générales auxquelles cette concertation vise à répondre": quel état des lieux du marché du travail et "quel diagnostic sur la hausse très sensible des difficultés de recrutement", "quel(s) paramètre(s) du régime d'assurance-chômage pourrai(en)t faire l'objet d'une modulation", comment définir "les critères et modalités de déclenchement du passage aux différentes règles ainsi que l'ampleur des variations à prévoir ?".En annexe du courrier, un "support de concertation" de 25 pages détaille les pistes de travail.Il indique notamment que le mécanisme de modulation "pourrait s'appliquer à différents paramètres du régime, qui peuvent être de deux natures". D'une part les conditions d'accès à l'assurance chômage: "il faut avoir travaillé une certaine durée" (seuil d'éligibilité, 6 mois) "sur un laps de temps donné" (période de référence d'affiliation, 24 mois), rappelle-t-il. D'autre part, "les paramètres de l'indemnisation": les durées minimale – 6 mois - et maximale d'indemnisation - 24 mois, 30 mois pour les 53-54 ans, 36 mois pour les 55 ans et plus, et le fait qu'une heure cotisée donne droit à une heure indemnisée.L'ensemble de ces paramètres sont soumis à la réflexion des partenaires sociaux, "à l'exception de la modulation du montant de l'indemnisation (…) que le gouvernement écarte d'emblée", souligne le document. "Stigmatisation"Sur les critères de conjoncture, l'exécutif mentionne notamment le taux de chômage, qui a l'avantage d'être "l'indicateur le plus lisible" mais qui comporte "une part d'aléa", ainsi que les "indicateurs de tension" (difficultés de recrutement et manque de personnel mesurés par les enquêtes de conjoncture ou les embauches de plus d'un mois rapportées au nombre de chômeurs).Reconnaissant qu'une règle ne rend jamais compte "avec une totale exactitude de la situation du marché du travail", il envisage la consultation d'un "comité d'experts consultatif" avant tout changement.L'exécutif semble exclure une variation des règles en fonction de la situation locale comme au Canada. "Au-delà de la complexité qu'elle engendre, une telle territorialisation pourrait avoir des effets négatifs comme freiner la mobilité des demandeurs d'emploi, freiner les créations d'emploi dans les zones déjà les moins favorisées".La concertation risque cependant d'être peu fructueuse car si le patronat est favorable, les syndicats sont tous opposés au principe de modulation, y voyant une "stigmatisation des chômeurs".Si "les employeurs peinent aujourd'hui à recruter c'est d'abord parce qu'ils ne trouvent pas les qualifications et les compétences qu'ils recherchent", et parce que "les conditions de travail ou d'emploi proposées (...) posent problème: salaires trop bas, horaires atypiques ou imprévisibles, mauvaises conditions de travail, contrats très courts, difficultés liées au mode de transport...", ont-ils déclaré dans un communiqué commun. En outre, la CGT a suspendu "toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat" après les réquisitions de grévistes dans les raffineries.
Il y a 2 ans et 232 jours

LA FFB et le CCCA-BTP renforcent leur collaboration pour accompagner les entreprises dans leurs besoins en formation et recrutement

Par cette convention, les deux parties s’engagent, pour la FFB, à apporter son expertise métier et sectorielle ; pour le CCCA-BTP, à apporter son expertise au service de la qualité de la formation professionnelle et notamment l’apprentissage.En effet, les changements actuels inhérents à la volonté de construire bas carbone, réhabiliter durablement le patrimoine, améliorer la performance énergétique du bâti et la promotion de la transition numérique des métiers du bâtiment font émerger de nouvelles compétences qui nécessitent de former et de recruter de plus en plus de jeunes diplômés.En mobilisant leurs structures, la FFB et le CCCA-BTP contribuent à l’évolution de la formation et donc de l’adaptation des compétences, avec un plan d’actions dès 2022 pour :mettre l’accent sur les besoins en compétences ;placer l’innovation au cœur des formations préparant aux pratiques professionnelles ;promouvoir l’enregistrement des certifications professionnelles ;favoriser l’intégration pérenne des nouveaux entrants en entreprise.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Depuis 80 ans, la FFB qui a créé le CCCA-BTP avec les partenaires sociaux du BTP, participe par l’engagement de ses mandataires, à sa gestion et son développement. Le secteur a besoin des compétences nécessaires aux évolutions actuelles et à venir de ses marchés. Les enjeux climatiques sont un des moteurs des changements. Il est du devoir de la FFB de contribuer à l’évolution de l’offre de formation en partageant son expertise métiers. »Pour Éric Routier, président du CCCA-BTP : « Ce partenariat entre le CCCA-BTP et la FFB, membre de notre conseil d’administration à gouvernance paritaire, réaffirme les liens forts qui nous lient. Le développement des compétences, indissociables de la formation, est au centre des enjeux auxquels les entreprises du bâtiment doivent répondre. C’est le cœur de ce partenariat, qui s’appuie sur les expertises du CCCA-BTP, pour impulser l’innovation dans les métiers et les pratiques pédagogiques, afin de répondre aux besoins en compétences et qualifications professionnelles des entreprises du bâtiment et assurer l’excellence de la formation professionnelle, en particulier de l’apprentissage. »
Il y a 2 ans et 232 jours

Pôle emploi, la CAPEB, la FFB et la FNTP se mobilisent pour l'emploi dans le BTP

Représentant plus d’1,5 million de salariés présents dans un peu plus de 230.000 entreprises en 2021, le secteur du BTP est l’un des premiers employeurs de France. Le secteur propose de réelles opportunités d’emploi et représente 265.000 projets de recrutement en 2022, soit une hausse de 22% par rapport à 2021. Dans le bâtiment et les travaux publics, les métiers et les conditions d’exercice sont très variés et la transition écologique offre de nouvelles opportunités en termes de compétences.À distance ou en présentiel, en agence ou sur le terrain, ce sont plus de 600 événements qui seront organisés sur l’ensemble du territoire à l’occasion de cette 2e semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. Job-datings, visites de chantiers, découvertes des métiers et des formations seront autant d’opportunités pour faciliter la rencontre entre les professionnels de ce secteur, les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion professionnelle, les salariés en recherche de mobilité ou encore les jeunes en réflexion sur leur orientation.Pour Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi : « Pôle emploi a toujours été aux côtés des professionnels du secteur. La mobilisation de nos 900 agences a permis en 2021 le recrutement de plus de 444.000 demandeurs d’emploi dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, dont plus de 405.000 dans le cadre de contrats durables. Dans la période que nous traversons, il est d’autant plus important d’agir pour lutter contre les difficultés de recrutement. Cette semaine nationale organisée avec nos partenaires en est la traduction. »Pour Bruno Cavagné, Président de la FNTP : « Au-delà de ces éléments chiffrés, les travaux publics sont surtout un secteur porteur d’opportunités pour l’avenir, avec des métiers devenus indispensables à la transition écologique. En effet, l’empreinte carbone liée aux usages des infrastructures représente actuellement la moitié des émissions de la France ! Construire des infrastructures de mobilité et d’énergie décarbonées, adapter les territoires au changement climatique, réhabiliter les friches industrielles et restaurer les milieux naturels, c’est construire l’avenir de notre pays et être acteur pour la planète. Les métiers des travaux publics sont également au cœur de la transition numérique. Déjà présents sur les chantiers, le numérique et l’intelligence artificielle vont révolutionner le secteur de la construction dans les années à venir. »Pour Olivier Salleron, Président de la FFB : « Avoir de l’ambition pour l’emploi, c’est agir sur l’attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d’embauche et de carrières. C’est aussi afficher auprès de tous que le bâtiment reste un secteur d’avenir, nos métiers sont éternels ! Faisons-le savoir largement lors de cette semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. »Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Travailler dans une entreprise artisanale du bâtiment, c’est avoir la garantie de faire un métier qui a du sens, par le contact quotidien avec les clients, le travail collaboratif avec les autres corps de métiers du bâtiment, et la satisfaction d’accomplir un travail essentiel pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et climatique. Nous sommes heureux du rapprochement engagé, depuis plus d’un an, avec Pôle Emploi au plus près du terrain. Notre secteur offre des perspectives de carrière intéressantes et épanouissantes. Rejoignez-nous ! »
Il y a 2 ans et 233 jours

Réforme de l'assurance chômage : l'heure du vote à l'Assemblée nationale

Intermède dans l'hémicycle entre les questions au gouvernement et les discussions épiques sur le budget, le vote solennel de ces "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi" se tiendra en fin d'après-midi.Malgré de vifs débats sur la possibilité de baisser les allocations chômage en période d'embellie pour l'emploi, farouchement contestée par l'alliance de gauche Nupes, les macronistes n'anticipent pas d'être en difficulté pour ce scrutin. Ils vont pouvoir compter sur le soutien du groupe pivot LR, même si ce dernier juge le projet de loi insuffisant."Il n'y a rien dans le texte" alors qu'"il y a un vrai sujet pour améliorer le fonctionnement du marché du travail", juge même le patron des députés LR Olivier Marleix. Mais le gouvernement a fait quelques ouvertures en direction de la droite.Le projet de loi, qui a été débattu par l'Assemblée la semaine dernière et sera devant le Sénat à partir du 25 octobre, prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme chaudement contestée du premier quinquennat Macron.Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle."Nous ne toucherons pas au montant des indemnités", a répété au JDD le ministre du Travail Olivier Dussopt. Mais "on peut en revanche s'interroger sur les conditions d'entrée dans le régime - six mois travaillés sur vingt-quatre aujourd'hui - et sur la durée d'indemnisation".Après une phase de concertation avec les partenaires sociaux à compter de la semaine prochaine, le gouvernement décidera par décret de la forme que prendra cette modulation de l'assurance chômage, pour une entrée en vigueur début 2023."Guerre aux chômeurs"Une telle réforme est approuvée par une courte majorité des Français: 53% contre 47% selon un sondage Odoxa pour Challenges et BFMBusiness.L'exécutif martèle qu'elle est urgente, en raison de difficultés de recrutement dans l'hôtellerie, la restauration ou le BTP. Il la voit comme une première brique pour atteindre l'objectif de plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement.La gauche n'a eu de cesse de s'élever contre un projet de loi qui "déclare la guerre aux chômeurs" selon Mathilde Panot (LFI), et fait "un bras d'honneur au dialogue social" d'après Jérôme Guedj (PS). "Vous faites de l'assurance chômage une variable d'ajustement alors que son seul objectif est de protéger socialement", a lancé le communiste Pierre Dharréville.Les députés RN se sont joints à cette contestation d'une "réforme injuste qui vise les chômeurs". Ils ont mis sur la table leurs propositions de "priorité nationale", avec des amendements pour notamment réserver les allocations chômage aux "citoyens français", un "retour de leurs vieilles lunes" selon la majorité.Au sortir de cet examen parfois mouvementé, le rapporteur Marc Ferracci (Renaissance) se félicite qu'il n'y ait pas eu "de mauvaises surprises", malgré des votes parfois serrés, et que le projet de loi n'ait pas été "dénaturé".Avec l'aval du ministre du Travail, les députés ont voté pour une "application très différenciée" de la modulation en outre-mer, plus durement frappée par le chômage.Par des amendements Renaissance, Modem, Horizons et LR, ils ont décidé que les "abandons de poste" seront assimilés à des démissions, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.Un autre volet du projet de loi prévoit d'étendre la validation des acquis de l'expérience (VAE) aux "proches aidants et aidants familiaux", pour leur faciliter l'accès aux métiers du grand âge.L'Assemblée a acté la création d'un "véritable service public" de la VAE, encore peu utilisée en raison notamment de sa complexité. Un "guichet unique" sera proposé via une plateforme numérique.
Il y a 2 ans et 237 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »
Il y a 2 ans et 238 jours

L'Assemblée vote pour une modulation de l'assurance chômage selon la conjoncture

En première lecture, les députés ont adopté par 203 voix contre 165 le premier article de ce projet de loi. Ils poursuivront mercredi l'examen de ce texte, attendu en séance au Sénat le 25 octobre.Cet article permet de proroger les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme contestée du premier quinquennat Macron.Il ouvre aussi la possibilité, par décret, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.Après une phase de concertation de six à huit semaines avec les partenaires sociaux, le gouvernement décidera par décret de la forme que prendra cette modulation, pour une entrée en vigueur début 2023.Le ministre du Travail Olivier Dussopt a par ailleurs confirmé dans l'hémicycle une "application très différenciée pour les territoires d'outre-mer", plus durement frappés par le chômage.Les députés ont adopté un amendement d'Olivier Serva (Liot) en ce sens, après un bref imbroglio sur l'ordre d'examen des amendements en séance.L'exécutif martèle que la réforme est urgente, en raison de difficultés de recrutement dans des secteurs comme l'hôtellerie, la restauration ou le BTP. Il en fait l'une des conditions pour atteindre l'objectif de plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement.Le député Renaissance Karl Olive a défendu une "société du plein emploi et du travail", plutôt que "la société du +rester chez soi+ quand on peut aller travailler".Gauche et RN ont pilonné un "blanc-seing" laissé au gouvernement pour cette réforme.Ce texte "déclare la guerre aux chômeurs", a tonné la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot. "Les assistés ne sont pas ceux que vous persécutez, mais ceux qui trônent au sommet, à qui vous faites des courbettes", a-t-elle lancé à la majorité.La RN Caroline Colombier a contesté la "méthode autoritaire" du gouvernement.Le ton est monté quand le communiste Sébastien Jumel a reproché aux macronistes d'avoir choisi comme rapporteur de ce texte sur l'assurance chômage "le député des Français de Suisse" Marc Ferracci (élu de la 6e circonscription des Français de l'étranger), "vous imaginez la déconnexion !".Philippe Vigier (MoDem) et Astrid Panosyan-Bouvet (Renaissance) ont dénoncé des "attaques personnelles", alors que tous les députés ont la "même légitimité".
Il y a 2 ans et 241 jours

Le recrutement dans le secteur du bâtiment et de l’énergie – Bati Journal TV sur Batimat 2022

Le marché de l’emploi du bâtiment est dynamique, il y a une distorsion forte entre candidatures et demandes des entreprises… avec Cyril Le Picard, Directeur Associé – Praxion recrutement    
Il y a 2 ans et 246 jours

Dussopt prêt à durcir l'accès à l'indemnisation du chômage pour "abandon de poste"

"Il y a une faille: un salarié qui procède à un abandon de poste a accès à des conditions d'indemnisation plus favorables qu'un salarié qui démissionne", a relevé le ministre devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée qui examine son projet de loi sur l'assurance chômage."Nous sommes ouverts à ce que ces conditions soient alignées", a-t-il ajouté, alors qu'un amendement LR a été déposé dans ce sens, tout en veillant "à ce que les salariés qui abandonnent leur poste pour des raisons de sécurité ne soient pas pénalisés".L'assurance chômage est en principe réservée aux personnes qui sont privées involontairement d'emploi. Pour les démissionnaires, il y a quelques exceptions limitées. Parmi elles, le fait de suivre un conjoint a concerné 14.000 cas en 2021 selon l'Unédic. Depuis 2019, la possibilité est également ouverte une fois tous les 5 ans à ceux qui ont un projet professionnel (12.000 cas en 2021).Mais un licenciement pour abandon de poste constitue un licenciement pour faute et ne prive pas le licencié de son droit à bénéficier de l'assurance chômage, bien que l'abandon de poste soit "volontaire".Cependant, s'il est licencié pour faute grave, le salarié ne percevra pas d'indemnité de licenciement ni d'indemnité compensatrice de préavis et congés payés.Il n'existe pas de statistiques sur ces abandons de postes mais les députés LR assurent dans leur amendement que "c'est un phénomène de plus en palpable par les milieux professionnels"."Le salarié qui veut quitter son emploi (...) pour se retirer du marché du travail tout en ayant pour objectif de conserver un revenu ne va pas démissionner mais simplement ne plus revenir au travail afin que l'employeur, de guerre lasse, procède à son licenciement", avancent-ils."Alors que le démissionnaire est tenu par un préavis qui permet à l'employeur de s'organiser, l'employé fantôme, en abandonnant son poste du jour au lendemain, perturbe le bon fonctionnement de l'entreprise", ajoutent-ils.Pour lutter contre les tensions de recrutement, M. Dussopt s'est en revanche montré plus réservé sur la volonté de certains députés de durcir l'accès au chômage pour un CDD refusant un CDI.Le ministre a rappelé que lorsqu'un salarié refuse un CDI proposé dans les mêmes conditions que son CDD, alors la prime de précarité de 10% n'est pas due par l'employeur, une disposition méconnue selon lui.
Il y a 2 ans et 246 jours

Rencontre avec Dominique Rey, Directeur de Solarlux France

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de Solarlux France ?Dominique Rey : SOLARLUX GmbH a été fondée il y a 39 ans en Allemagne. Cette entreprise a eu une stratégie de développement inédite en choisissant de se développer, dès sa création, autour d’un produit atypique : la baie accordéon. Elle en est devenue l’acteur incontournable en Europe. A ce produit iconique, est venu s’ajouter une gamme riche de systèmes en mouvement qui ont fait des termes de transparence, de technicité et d’ouverture, les maîtres mots de la vision de l’entreprise. J’ai créé la filiale française en 2017 afin de distribuer ces solutions innovantes sur le marché français. D’ailleurs, nous allons fêter les 5 ans de SOLARLUX France lors du salon Batimat avec les acteurs majeurs qui nous accompagnent dans notre croissance depuis cette date.Nous connaissons grâce au caractère unique et singulier des produits SOLARLUX, une dynamique constante de notre présence marquée par l’ouverture de notre second showroom sur Paris et le recrutement chaque année de nouveaux collaborateurs afin d’apporter un accompagnement toujours plus efficace à nos partenaires.Cette dynamique se caractérise également par un réseau de distributeurs toujours plus large sur le territoire français. Une des clés de cette réussite est notre positionnement, sur un marché déjà occupé par des acteurs connus, avec des produits innovants et différenciants.Nous sommes le spécialiste des menuiseries de grandes dimensions. La baie accordéon Solarlux en est l’illustration. Notre expertise technique nous permet de proposer une solution avec une ouverture totale vers l’extérieur, une hauteur allant jusqu’à 4.5m sans aucune contrainte de largeur. Une prouesse technique, validée par de nombreux brevets déposés, que nous sommes les seuls à pouvoir proposer avec les profils les plus fins du marché. La baie accordéon est disponible en différents matériaux, en aluminium (Ecoline, Highline et Megaline), en bois (Woodline) et en bois capotage-aluminium (Combiline). Cela est possible car nous maitrisons l’ensemble du process de fabrication grâce à nos ateliers d’aluminium et de bois intégrés. Nous disposons également de notre propre unité de thermolaquage pour l’aluminium avec 30 couleurs RAL standards et une unité de peinture pour le bois afin d’offrir une expérience client personnalisée sur-mesure.A contre-courant de ce qui se fait sur le marché, nous avons opté pour une pergola bioclimatique vitrée parfaitement étanche que nous pouvons doter d’un store pour la protection solaire. Nos utilisateurs peuvent ainsi profiter de la lumière du soleil tout en étant protégés de la pluie. Batinfo : Pourquoi avoir choisi cette différenciation et ce secteur de niche ?Dominique Rey : L’entreprise est née du concept de la baie accordéon, c’est l’ADN de SOLARLUX. L’idée même de différenciation est au cœur de la culture de notre société. Le choix a été fait dès le départ de proposer, sur un marché fortement compétitif, des solutions décalées avec une grande exigence de qualité et d’esthétique. L’axe de développement repose sur la synergie entre la parfaite maitrise technique et une envie de toujours dépasser les limites du conventionnel.Cette stratégie nous place dans un marché de niche en pleine croissance à l’abri de la concurrence que connait le marché de la menuiserie classique. SOLARLUX vient compléter la gamme de produits chez les distributeurs, et leur permet de proposer une offre différenciante atypique et audacieuse.C’est ce qui m’a motivé à développer la baie accordéon en France, où la solution n’est pas très connue du grand public. Il y’a tout à faire et à construire, le challenge est passionnant et les projet que nous réalisons sont tout aussi extraordinaires !SOLARLUX, c’est avant tout du prêt à poser sur mesure, chaque projet est unique. L’envergure de nos réalisations demande de l’exigence et nous accordons une grande importance à l’accompagnement, la formation et au savoir-faire de nos partenaires distributeurs-installateurs.C’est la compilation de ces expertises qui a permis, dernièrement, la réalisation d’une baie accordéon de 14 vantaux sur 3 mètres de hauteur, pour l’école Badinter à Asnière-sur-Seine. Notre offre compte également le coulissant minimaliste CERO, un profilé minimaliste allié à une technologie breveté qui permet de proposer des menuiseries jusqu’à 6 mètres de haut, avec un vantail pouvant atteindre une tonne. Pour ce type de projet, le directeur technique de SOLARLUX travaille en étroite collaboration avec tous les intervenants du projet, de l’architecte, en passant par le maçon et l’installateur. La combinaison de ces critères : innovation, produit atypique, exigence et accompagnement nous permet d’avancer sereinement dans ce marché de niche, avec un réel succès quant à la satisfaction de nos clients et des utilisateurs finaux.Batinfo : Quels sont vos projets à venir ?Dominique Rey : À l’occasion du prochain Salon Batimat, nous allons présenter notre nouvelle gamme de baie accordéon : « Megaline », avec une hauteur jusqu’à 4.5m , lancé au début de l’année 2022. C’est un nouveau produit, aux dimensions XXL tout en maintenant une exigence extrêmement élevée quant aux performances thermiques, qui n’a aucun équivalent sur le marché.SOLARLUX, c’est également des récompenses reçues par les professionnels du secteur qui reconnaissent à la fois nos innovations techniques avec le SL 23, un système de fermeture de balcon testé à 7.000 Pa, et notre travail sur le design avec le SDL Avalis. SDL Avalis pour lequel, nous avons reçu l’ « Award de l’Innovation » cette année. Il s’agit d’une toiture plate en lamellé collé croisé, respectant la RE2020, avec une parfaite intégration de puits de lumière ou encore de nos coulissants minimalistes grandes dimensions.Ces solutions incroyables seront présentées, parmi de nombreux autres systèmes de SOLARLUX, lors du salon Batimat 2022 . Nous allons par ailleurs continuer notre développement avec l’agrandissement de notre showroom d’Aix-en-Provence afin de présenter les nouvelles solutions SOLARLUX et en avant-première les innovations 2023. Et continuer à renforcer nos équipes afin d’accompagner nos partenaires dans leur développement à travers une présence encore plus complète et de nombreuses formations sur nos produits et les outils que nous mettons à disposition de nos clients dont l’application de réalité augmentée.
Il y a 2 ans et 247 jours

Un projet de budget 2023 pour l'emploi et la formation en forte hausse mais à relativiser

"À champ constant, lorsqu'on retraite les primes à l'apprentissage et la subvention à France compétences (le régulateur de l'alternance et la formation professionnelle), on est sur un budget qui augmente d'un milliard d'euros", a expliqué le ministère, qui reconnaît le caractère "difficilement lisible" de l'évolution des chiffres.Ce projet de budget, de 20,71 milliards d'euros au total, inclut donc une enveloppe de 3,5 milliards d'euros pour payer les aides exceptionnelles de l'État à l'embauche d'alternants - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - décidées pendant le covid et pour l'instant prolongées jusque la fin de l'année."Ces montants sont à comparer aux crédits de paiement de l'année dernière qui étaient de 3,3 milliards", a précisé le ministère. "C'est une provision car on n'est pas encore fixés sur le volume d'apprentis en 2022", a-t-on ajouté.Après 733.000 en 2021, le gouvernement table sur plus de 800.000 contrats d'apprentissage signés cette année et se fixe un objectif d'un million en 2027.Autre incertitude, le gouvernement doit annoncer d'ici la fin de l'année une réduction de la voilure de ces aides pour l'année prochaine, après une concertation avec les partenaires sociaux.Le projet de loi de finance prévoit aussi une dotation exceptionnelle d'1,7 milliard à France compétences qui est fortement déficitaire. Ce déficit est aussi et avant tout lié à l'envolée du nombre d'apprentis conjuguée à la réforme du financement de l'apprentissage.Depuis 2020, le financement des Centres de formation des apprentis (CFA) repose, non plus sur des subventions régionales complétant les versements des entreprises, mais sur un financement au contrat.Par ailleurs, le projet de budget prévoit le financement de 300.000 contrats d'engagement jeune (CEJ) comme cette année, 200.000 par les missions locales et 100.000 par Pôle emploi.Après dix ans de baisse des effectifs, le projet de loi prévoit aussi une hausse de 60 emplois au ministère, dont une dizaine pour faire le suivi des chantiers liés aux Jeux olympiques.Pôle emploi conservera le renfort d'effectifs obtenu en 2022, à hauteur de 969 emplois à temps plein, pour renforcer son accompagnement des chômeurs les plus éloignés de l'emploi et pour mettre en œuvre le plan visant à satisfaire les besoins en recrutement dans les secteurs en tension.
Il y a 2 ans et 247 jours

Baromètre des TPE : L'état des lieux sur la situation financière et le moral des chefs d'entreprise en septembre

87% des responsables de TPE abordent la rentrée avec un état d'esprit négatifLorsqu'on interroge ces responsables sur les causes de leur état d'esprit, les répondants citent de longues années de tempêtes, de sombres perspectives pour l'avenir, les dettes Covid à rembourser et la disparition accélérée de leurs homologues dirigeants de TPE entrainant inquiétude, désabusement, colère ou déprime.Un appauvrissement de 51% des personnes interrogéesLa loi sur le pouvoir d'achat n'a engendré qu'une baisse de charges de 20€/mois en moyenne en 2023. 62% des professionnels sont à moins de 1.500€ nets par mois et un tiers des dirigeants de TPE rencontrent des difficultés financières personnelles.Des chiffres d'affaires en baisse en corrélation avec la baisse de la consommation et la pénurie de personnel dans certains secteurs La situation économique difficile couplée aux difficultés de recrutement de main-d'œuvre qualifiée entrainent des baisses de CA de 10% à 30% pour une majorité de professionnels. Globalement on constate également des baisses de volumes d'activités principalement liées au repli de la consommation des particuliers.Une recherche de personnel sans création de poste qui se heurte à un marché du travail tenduL'absence de candidats et le déficit de personnes qualifiées sont responsables des difficultés de recrutement dans 91% des cas.Marges et trésorerie en baisse en corrélation avec les fortes hausses de charges courantes et exceptionnellesLes charges d'exploitation courante sont en forte hausse provoquant une baisse des marges et un impact négatif sur la trésorerie des sondés.PGE, URSSAF : de nouvelles charges exceptionnelles à hauteur de 1.000€ à 1.500€ de remboursements mensuels Les répondants sont dans une situation économique particulièrement compliquée avec des PGE épuisés au remboursement à peine entamé, les échéanciers de charges URSSAF reportés et des problèmes de trésorerie dans 58% des cas.
Il y a 2 ans et 248 jours

Ile de France : D’après le Cerc, le secteur du bâtiment reste debout

Article paru dans Béton[s]le Magazine n° 102 Le secteur du bâtiment en Ile-de-France est en constante évolution. [©Sogea] Le Cerc a publié une étude sur l’évolution de l’activité, de l’emploi et de la formation dans le bâtiment en Ile-de-France. Après une année 2020 fortement perturbée par le Covid-19, le secteur montre qu’il n’est pas à bout de souffle. En effet, d’après les derniers scénarii d’évolution du chiffre d’affaires du bâtiment, il devrait rester en constante évolution pendant les cinq années à venir. Dans le meilleur des cas, le CA en 2026 devrait monter à plus de 45 M€, contre moins de 35 M€ en 2020. Cette hausse s’explique par une évolution constante de l’emploi. Entre 2009 et 2019, le bâtiment a recruté 48 732 salariés, dont 21 902 dans le gros œuvre et 26 830 dans le second œuvre.  Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France Le Cerc a aussi constaté une nette modification des pyramides des âges du secteur. La tendance se tourne désormais vers la jeunesse. Le taux de salariés de la production, de l’administratif et du commercial de moins de 25 ans a doublé depuis 2016. Malgré des résultats encourageants, le bâtiment peine à embaucher, en particulier dans la charpenterie, la menuiserie ou encore la plomberie. Plus de la moitié des projets de recrutements pour ces professions ne sont pas aboutis. En ce qui concerne la formation en Ile-de-France, la répartition des jeunes selon les métiers de production varie énormément. Les étudiants en maçonnerie, par exemple, proviennent pour la moitié de la voie scolaire, tandis que les autres ont bénéficié d’une formation en apprentissage. Enfin, le nombre de contrats de professionnalisation a diminué de moitié entre 2019 et 2020. Article paru dans Béton[s]le Magazine n° 102
Il y a 2 ans et 251 jours

Aux Assises du BTP, des annonces du gouvernement insuffisantes pour répondre à l’inquiétude du secteur

Face à l’augmentation des prix des matériaux, aux difficultés d’approvisionnement des entreprises et à la volonté d’accompagner le secteur dans sa transition écologique, Bruno Le Maire a annoncé en juillet dernier le lancement des Assises du bâtiment et des travaux publics (BTP), espace de concertation et d’élaboration de mesures concrètes, portées par le secteur et pouvant être rapidement mises en œuvre.Le premier objectif de ces Assises est de répondre dans les meilleurs délais aux besoins du secteur du BTP afin de surmonter les défis liés à l’inflation. Le deuxième objectif de ces Assises est de répondre aux attentes structurelles du secteur en matière de simplification et de transition écologique, mais aussi de formation et de numérique. Le troisième objectif, enfin, est d’initier un changement de méthode de dialogue entre l’Etat et le secteur. Les acteurs du secteur ont formulé leurs recommandations, qui ont ensuite été étudiées par l’Etat dans le cadre de groupes de travail associant l’ensemble des parties prenantes.Plus de 200 représentants du secteur ont été entendus lors de ces échanges qui se sont structurés en 6 sessions de travail. Plus de quinze fédérations représentant la production et la distribution de matériaux, la construction et la maîtrise d’œuvre ont participé. Plus d’une centaine de mesures portant sur l’équilibre économique des opérations, la simplification et la transition écologique ont fait l’objet d’un échange. Les collectivités territoriales ont également été associées à la validation des 13 premières mesures présentées.Le Gouvernement a donc présenté le jeudi 22 septembre les mesures qui pourront entrer en vigueur sans délai. Ces mesures sont issues des demandes du secteur, elles préservent l’équilibre des finances publiques tout en respectant les dates d’entrée en vigueur des textes en matière de transition écologique (zones à faible émission, responsabilité élargie du producteur notamment). Les autres mesures continuent d’être expertisées et pourront faire l’objet de nouvelles annonces d’ici la fin de l’année 2022.Les 13 mesures :Des mesures pour améliorer la trésorerie des entreprises1. Le relèvement des seuils planchers des avances dans tous les marchés publics, afin d’abonder la trésorerie des fournisseurs de l’Etat et notamment des acteurs du BTP. Ces seuils passeront de 20% à 30% pour l’ensemble des marchés publics passés avec des PME dans les plus brefs délais.2. L’amélioration de l’échelonnement du remboursement de ces avances par une réécriture des textes pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d’ordre à exiger trop rapidement le remboursement intégral.3. Un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP afin d’éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées.Des mesures pour améliorer la prévisibilité des prix sur les marchés publics et privés4. Le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat, qui vient d’indiquer qu’il était possible de réviser les prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles. Une circulaire va préciser dans les tous prochains jours les démarches à entreprendre en la matière, et une fiche pratique est déjà mise en ligne sur le site du ministère.5. Une mission va être confiée au Médiateur des entreprises pour améliorer la prévisibilité des prix des matières premières.Des mesures pour simplifier les marchés publics 6. La pérennisation à 100.000 € du seuil de gré à gré qui exempte les marchés publics de travaux d’appels d’offres et qui a été élevé exceptionnellement durant la crise sanitaire. 7. L’abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d’un marché et l’ordre de service de démarrage effectif des travaux, afin d’éviter une inflation des coûts durant cette période. 8. Un ciblage et une meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal.Des mesures pour simplifier et améliorer la mise en œuvre des obligations règlementaires et écologiques qui pèsent sur les entreprises 9. La publicité obligatoire et rapide du montant d’éco contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la filière « Responsabilité élargie du Producteur » (REP). 10. La mise en place d’une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la Responsabilité élargie du Producteur (sensibilisation pédagogique plutôt que sanction). 11. La prolongation de l’expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l’environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022.Des mesures pour accélérer la transition écologique dans ce secteur 12. Le renforcement de l’offre globale de rénovation performante par un appel d’offres spécifique France 203013. Le lancement d’une concertation sur la mise en place d’un carbone-score des matériauxLa FFB salue un travail rapideLa FFB que la possibilité d’obtenir des compensations pour « surcoûts anormaux » constitue une importante avancée. Elle permettra de trouver des solutions sécurisées juridiquement. De même, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour signer des marchés de gré à gré va dans le bon sens pour l'organisation professionnelle, tout comme la majoration à 30 % des avances forfaitaires sur les marchés d’État.Quelques premières mesures concernent les marchés privés, comme le renforcement annoncé des contrôles, y compris chez les particuliers, ou l’ensemble des marchés, comme la poursuite des travaux pour créer un outil permettant de mieux comprendre l’évolution des prix des matériaux et de mieux anticiper leur évolution.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « cette rapide mobilisation en faveur des artisans et entrepreneurs de bâtiment doit s’amplifier, notamment sur les mesures relatives aux marchés privés. L’annonce par Bruno Le Maire que les Assises du BTP se poursuivent constitue donc une bonne nouvelle. Depuis l’origine, la FFB souhaite que cette approche par co-construction filière-gouvernement s’inscrive dans le temps, de façon à passer du traitement des problèmes immédiats à l’élaboration d’une stratégie de moyen-long terme pour le secteur de la construction. La transition écologique et la transformation numérique en cours imposent cela. »Pour la CAPEB, « un premier pas encourageant mais encore insuffisant pour répondre à l'inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment »Avec ses 26 mesures et solutions concrètes, la CAPEB s’est montrée force de propositions et s’est pleinement impliquée dans tous les groupes de travail pour qu’il ressorte de ces Assises des mesures ambitieuses et engageantes. C’est en effet à cette seule condition que les entreprises artisanales du bâtiment, fortement éprouvées par le contexte actuel lié aux difficultés d’approvisionnement, de recrutement, et à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, pourront agir pleinement en faveur de la rénovation énergétique.Or, si certaines des mesures annoncées par les pouvoirs publics lors de ces Assises vont dans le bon sens (l’augmentation du niveau des avances en marché public, la pérennisation du seuil de 100.000€ en deçà duquel le gré à gré est autorisé, le renforcement des contrôles pour lutter contre le travail illégal, la mise en place d’une période de tolérance de 4 mois lors de la mise en œuvre au 1er janvier 2023 de la REP…), la CAPEB note, qu’à ce stade, ne figure aucune des dispositions visant à booster réellement la rénovation énergétique (indexation de toutes les aides sur l’inflation, diminution par deux du reste à charge des ménages modestes comme le proposait la CAPEB, les process RGE, MaPrimeRénov, CEE, les ZFE – m,...).En exclusivité, Bruno Le Maire a arbitré, à la demande de la CAPEB, en faveur du maintien de la TVA à taux réduit sur les chaudières à très haute performance énergétique. L’augmentation de ce taux aurait envoyé un signal incompréhensible pour le pouvoir d’achat et l’activité.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Pour la CAPEB, ces Assises étant un point de départ, il est compréhensible que les mesures annoncées ce jour ne soient pas de nature à libérer pleinement le potentiel des entreprises artisanales du bâtiment dans la transition énergétique. Nous attendons donc avec impatience la suite des travaux pour que des mesures plus ambitieuses puissent être prises. L’enjeu est de taille. Seules ces TPE, qui représentent 95 % des entreprises du bâtiment, ont la capacité de le faire. Nous nous félicitons d’ores et déjà de voir la durée de l’expérimentation relative à la qualification chantier par chantier prorogée jusqu’à fin 2023 et d’avoir été entendus sur la nécessaire poursuite de ces Assises. Le travail ne fait que commencer. La CAPEB, qui constitue la première organisation professionnelle de France en termes d’adhérents et l’organisation professionnelle majoritaire dans le champ des TPE du bâtiment, continuera à faire preuve d’un état d’esprit constructif et collaboratif. »
Il y a 2 ans et 251 jours

Aux Assises du BTP, des annonces du gouvernement insuffisantes pour répondre à l’inquiétude du secteur

Face à l’augmentation des prix des matériaux, aux difficultés d’approvisionnement des entreprises et à la volonté d’accompagner le secteur dans sa transition écologique, Bruno Le Maire a annoncé en juillet dernier le lancement des Assises du bâtiment et des travaux publics (BTP), espace de concertation et d’élaboration de mesures concrètes, portées par le secteur et pouvant être rapidement mises en œuvre.Le premier objectif de ces Assises est de répondre dans les meilleurs délais aux besoins du secteur du BTP afin de surmonter les défis liés à l’inflation. Le deuxième objectif de ces Assises est de répondre aux attentes structurelles du secteur en matière de simplification et de transition écologique, mais aussi de formation et de numérique. Le troisième objectif, enfin, est d’initier un changement de méthode de dialogue entre l’Etat et le secteur. Les acteurs du secteur ont formulé leurs recommandations, qui ont ensuite été étudiées par l’Etat dans le cadre de groupes de travail associant l’ensemble des parties prenantes.Plus de 200 représentants du secteur ont été entendus lors de ces échanges qui se sont structurés en 6 sessions de travail. Plus de quinze fédérations représentant la production et la distribution de matériaux, la construction et la maîtrise d’œuvre ont participé. Plus d’une centaine de mesures portant sur l’équilibre économique des opérations, la simplification et la transition écologique ont fait l’objet d’un échange. Les collectivités territoriales ont également été associées à la validation des 13 premières mesures présentées.Le Gouvernement a donc présenté le jeudi 22 septembre les mesures qui pourront entrer en vigueur sans délai. Ces mesures sont issues des demandes du secteur, elles préservent l’équilibre des finances publiques tout en respectant les dates d’entrée en vigueur des textes en matière de transition écologique (zones à faible émission, responsabilité élargie du producteur notamment). Les autres mesures continuent d’être expertisées et pourront faire l’objet de nouvelles annonces d’ici la fin de l’année 2022.Les 13 mesures :Des mesures pour améliorer la trésorerie des entreprises1. Le relèvement des seuils planchers des avances dans tous les marchés publics, afin d’abonder la trésorerie des fournisseurs de l’Etat et notamment des acteurs du BTP. Ces seuils passeront de 20% à 30% pour l’ensemble des marchés publics passés avec des PME dans les plus brefs délais.2. L’amélioration de l’échelonnement du remboursement de ces avances par une réécriture des textes pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d’ordre à exiger trop rapidement le remboursement intégral.3. Un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP afin d’éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées.Des mesures pour améliorer la prévisibilité des prix sur les marchés publics et privés4. Le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat, qui vient d’indiquer qu’il était possible de réviser les prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles. Une circulaire va préciser dans les tous prochains jours les démarches à entreprendre en la matière, et une fiche pratique est déjà mise en ligne sur le site du ministère.5. Une mission va être confiée au Médiateur des entreprises pour améliorer la prévisibilité des prix des matières premières.Des mesures pour simplifier les marchés publics 6. La pérennisation à 100.000 € du seuil de gré à gré qui exempte les marchés publics de travaux d’appels d’offres et qui a été élevé exceptionnellement durant la crise sanitaire. 7. L’abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d’un marché et l’ordre de service de démarrage effectif des travaux, afin d’éviter une inflation des coûts durant cette période. 8. Un ciblage et une meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal.Des mesures pour simplifier et améliorer la mise en œuvre des obligations règlementaires et écologiques qui pèsent sur les entreprises 9. La publicité obligatoire et rapide du montant d’éco contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la filière « Responsabilité élargie du Producteur » (REP). 10. La mise en place d’une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la Responsabilité élargie du Producteur (sensibilisation pédagogique plutôt que sanction). 11. La prolongation de l’expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l’environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022.Des mesures pour accélérer la transition écologique dans ce secteur 12. Le renforcement de l’offre globale de rénovation performante par un appel d’offres spécifique France 203013. Le lancement d’une concertation sur la mise en place d’un carbone-score des matériauxLa FFB salue un travail rapideLa FFB que la possibilité d’obtenir des compensations pour « surcoûts anormaux » constitue une importante avancée. Elle permettra de trouver des solutions sécurisées juridiquement. De même, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour signer des marchés de gré à gré va dans le bon sens pour l'organisation professionnelle, tout comme la majoration à 30 % des avances forfaitaires sur les marchés d’État.Quelques premières mesures concernent les marchés privés, comme le renforcement annoncé des contrôles, y compris chez les particuliers, ou l’ensemble des marchés, comme la poursuite des travaux pour créer un outil permettant de mieux comprendre l’évolution des prix des matériaux et de mieux anticiper leur évolution.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « cette rapide mobilisation en faveur des artisans et entrepreneurs de bâtiment doit s’amplifier, notamment sur les mesures relatives aux marchés privés. L’annonce par Bruno Le Maire que les Assises du BTP se poursuivent constitue donc une bonne nouvelle. Depuis l’origine, la FFB souhaite que cette approche par co-construction filière-gouvernement s’inscrive dans le temps, de façon à passer du traitement des problèmes immédiats à l’élaboration d’une stratégie de moyen-long terme pour le secteur de la construction. La transition écologique et la transformation numérique en cours imposent cela. »Pour la CAPEB, « un premier pas encourageant mais encore insuffisant pour répondre à l'inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment »Avec ses 26 mesures et solutions concrètes, la CAPEB s’est montrée force de propositions et s’est pleinement impliquée dans tous les groupes de travail pour qu’il ressorte de ces Assises des mesures ambitieuses et engageantes. C’est en effet à cette seule condition que les entreprises artisanales du bâtiment, fortement éprouvées par le contexte actuel lié aux difficultés d’approvisionnement, de recrutement, et à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, pourront agir pleinement en faveur de la rénovation énergétique.Or, si certaines des mesures annoncées par les pouvoirs publics lors de ces Assises vont dans le bon sens (l’augmentation du niveau des avances en marché public, la pérennisation du seuil de 100.000€ en deçà duquel le gré à gré est autorisé, le renforcement des contrôles pour lutter contre le travail illégal, la mise en place d’une période de tolérance de 4 mois lors de la mise en œuvre au 1er janvier 2023 de la REP…), la CAPEB note, qu’à ce stade, ne figure aucune des dispositions visant à booster réellement la rénovation énergétique (indexation de toutes les aides sur l’inflation, diminution par deux du reste à charge des ménages modestes comme le proposait la CAPEB, les process RGE, MaPrimeRénov, CEE, les ZFE – m,...).En exclusivité, Bruno Le Maire a arbitré, à la demande de la CAPEB, en faveur du maintien de la TVA à taux réduit sur les chaudières à très haute performance énergétique. L’augmentation de ce taux aurait envoyé un signal incompréhensible pour le pouvoir d’achat et l’activité.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Pour la CAPEB, ces Assises étant un point de départ, il est compréhensible que les mesures annoncées ce jour ne soient pas de nature à libérer pleinement le potentiel des entreprises artisanales du bâtiment dans la transition énergétique. Nous attendons donc avec impatience la suite des travaux pour que des mesures plus ambitieuses puissent être prises. L’enjeu est de taille. Seules ces TPE, qui représentent 95 % des entreprises du bâtiment, ont la capacité de le faire. Nous nous félicitons d’ores et déjà de voir la durée de l’expérimentation relative à la qualification chantier par chantier prorogée jusqu’à fin 2023 et d’avoir été entendus sur la nécessaire poursuite de ces Assises. Le travail ne fait que commencer. La CAPEB, qui constitue la première organisation professionnelle de France en termes d’adhérents et l’organisation professionnelle majoritaire dans le champ des TPE du bâtiment, continuera à faire preuve d’un état d’esprit constructif et collaboratif. »
Il y a 2 ans et 254 jours

L’activité des matériaux de construction est restée en retrait cet été

Les matériaux n’échappent pas à cette spirale, confrontés à des hausses de coûts d’un côté et, de l’autre, à des difficultés pour répondre à des carnets, gonflés par les anciennes commandes mais dont les nouvelles entrées tendent à se raréfier au fil du temps. Le deuxième semestre s’ouvre ainsi sur des tendances en repli pour les granulats et le BPE (-3,3 % et -2,4 % en volume respectivement, à fin juillet sur un an) tandis que les indicateurs de demande, bien que donnant des premiers signes d’essoufflement, se maintiennent encore à des niveaux corrects, notamment dans le bâtiment.Repli des productions en juillet, plus modérée dans les granulatsSelon les premiers résultats encore provisoires, les volumes de granulats produits en juillet auraient baissé de -1,6% par rapport à juin, déjà en repli de -3,2% par rapport à mai (données CVS-CJO) ; comparée à juillet 2021, l’activité cède -6,8% et, sur les trois derniers mois connus, affiche un recul de -8,3% par rapport au trimestre précédent et -6,6% par rapport au même trimestre d’il y a un an. En cumul sur les sept premiers mois de l’année, et en dépit d’un bon début d’année, les volumes de granulats ont perdu -3,3% sur un an, ce qui laisse la tendance sur douze mois glissants à -2,8%.Côté BPE, les cubages auraient connu une quasi-stabilisation en juin (+0,4% par rapport à mai) mais se seraient repliés de -1% en juillet par rapport à juin, ce qui laisse l’activité de juillet en retrait de -2,4% par rapport à l’an passé (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, les volumes de BPE produits cèdent -2,6% au regard des trois mois précédents et -3,1% sur un an. De janvier à juillet, l’activité du béton perd ainsi -2,4% sur un an et, en cumul glissant sur douze mois, le repli atteint -2,9%.L’évolution de notre indicateur Matériaux traduit aussi la rupture à mi-semestre avec une progression de l’activité de +1,4% sur un an au premier trimestre suivie d’un recul de -5,2% au deuxième trimestre, laissant le glissement sur un an à -2,3% pour les sept premiers mois de 2022 (données CJO, provisoires). Quasiment tous les matériaux termineraient le semestre en repli, hormis les tuiles et briques dont la vigueur du premier trimestre, portée par la bonne conjoncture de la maison individuelle, parviendrait à compenser le repli des mois suivants.BTP : les signaux de fragilisation de la demande se multiplientLes derniers indicateurs disponibles pour le bâtiment soufflent le chaud et le froid sur une conjoncture très perturbée par les chocs exogènes. Selon la dernière enquête INSEE menée en août auprès des professionnels du gros œuvre, le climat des affaires demeure bien orienté à haut niveau. Si l’opinion sur leur activité passée s’est légèrement dégradée, en revanche, leurs perspectives pour les mois futurs se redressent de même que leur jugement sur les carnets de commandes. Ces derniers atteignent désormais 10,3 mois soit un point haut jamais atteint par le passé. Les contraintes qui pèsent sur l’outil de production demeurent importantes mais elles ont amorcé un repli depuis le début de l’été, notamment s’agissant des difficultés d’approvisionnement et des obstacles matériels. En revanche, les entreprises restent confrontées à des insuffisances de personnel ainsi qu’à des difficultés de recrutement et les entrepreneurs envisagent toujours d’accroître leurs effectifs dans les prochains mois. Côté construction, les mises en chantier de logements marquent le pas ces derniers mois, sans doute en raison des contraintes d’offre que connaît le secteur. Avec 385.000 logements commencés ces douze derniers mois à fin juillet (+0,4% sur un an), les chantiers ont connu un repli de -3,8% ces trois derniers mois, comparé à la même période de l’an passé. Surtout marqué dans le segment du collectif, ce recul contraste avec le dynamisme des autorisations.En effet, bien qu’en repli par rapport à leur niveau exceptionnel de fin 2021-début 2022 (lié à l’effet d’anticipation de l’entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020 au 1er janvier), le niveau des permis reste élevé en juillet. Compte tenu des délais d’instruction plus ou moins longs selon la nature du logement (2-3 mois dans l’individuel pur, davantage pour l’individuel groupé et le collectif), on estime que cet effet d’anticipation est désormais quasiment absorbé dans le segment de l’individuel. Cependant, côté logements collectifs et résidences, le nombre de permis a atteint un niveau très élevé en juillet, de plus de 31% au-dessus de sa moyenne de 2021, dont 69 % auraient été déposés en 2021 selon le ministère. A fin juillet et sur douze mois, on dénombrait ainsi 507 000 autorisations (+11,8% sur un an) dont 135.900 ces trois derniers mois (+5,7%), un stock important de chantiers à réaliser dont 57% concernent le logement collectif et en résidence. Mais du côté du marché de la maison individuelle, les dernières données de Markemetron confirment que la demande s’essouffle. Sur les sept premiers mois de 2022, les ventes ont reculé de 27,3% sur un an, certes après une année 2021 assez exceptionnelle. Et la dégradation de l’environnement économique (remontée des taux d’intérêt, inflation qui rogne le pouvoir d’achat et l’épargne des ménages, hausse des prix immobiliers...), ne laisse guère entrevoir d’amélioration à court terme. D’ailleurs, côté promoteurs, les ventes du deuxième trimestre ont également reculé, de -13% par rapport à la même période de l’an passé (-12,2% pour les appartements et -23,4% pour les maisons selon le ministère). Globalement, les stocks de logements poursuivent leur décrue, l’offre des promoteurs s’étant elle-même sensiblement ajustée à la baisse, et les prix continuent de progresser au cours de ce deuxième trimestre : +4,9% sur un an (à 4.621 € le m2 pour un appartement) et +5,2% (à 349.572 € en moyenne pour une maison). Si le tableau apparaît donc mitigé côté résidentiel, côté non résidentiel, l’horizon semble un peu s’éclaircir. Les surfaces de locaux commencés ont gagné +7,8% sur un an au cours des trois derniers mois de mai à juillet, laissant le cumul sur douze mois en hausse de +12,1% sur un an. Quant aux permis, ils restent orientés à la hausse sur le dernier trimestre, (+8,6% sur douze mois), les locaux commerciaux ou industriels affichant les plus fortes progressions.TP : très léger « mieux » côté carnetsL’activité des travaux publics reste pénalisée par l’atonie des prises de commandes et les hausses de coûts. En cumul, de janvier à juillet, les travaux réalisés affichent une stagnation en valeur par rapport à la même période de l’an passé (+0,3%) mais l’estimation en volume, déflatée par l’indice TP01, laisse la tendance fortement négative (-9%). Interrogés cet été par l’INSEE, les chefs d’entreprise n’anticipaient pas d’amélioration dans les prochains mois, leurs carnets peinant encore à s’étoffer. En juillet, les marchés conclus se sont, il est vrai, redressés (+13,7% en valeur, +2,1% en volume, par rapport à juillet 2021) mais l’évolution des heures travaillées (-0,9% sur un an de janvier à juillet) traduit une activité qui manque véritablement de ressort.
Il y a 2 ans et 258 jours

La formation face au défi de la pénurie de candidats

La formation était déjà l'un des principaux leviers du premier quinquennat Macron pour lutter contre le chômage et les emplois non pourvus avec la plateforme 1jeune1solution, la promotion des comptes personnels de formation (CPF) ou encore des incitations financières pour développer l'apprentissage.Le gouvernement d'Elisabeth Borne promet de maintenir le cap comme la Première ministre l'a rappelé devant le patronat fin août. "Nous allons continuer à adapter la formation aux nouveaux emplois et aux besoins du marché du travail", a-t-elle souligné.Pour ce faire, Elisabeth Borne s'est engagée à "simplifier et favoriser le recours à la formation professionnelle" mais aussi à renforcer "la reconversion vers les filières de demain ou qui ont le plus de besoins"."Vivier réduit"Une étude de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail, parue en 2021, a identifié 30 métiers particulièrement en tension l'année précédente, comme la métallurgie, le BTP ou la maintenance informatique.Dans un contexte de chômage en nette baisse, "le marché du travail se tend", constate Stéphane Berger, directeur adjoint de Pôle emploi Ile-de-France. "La difficulté, c'est de trouver des candidats et des compétences dans les entreprises", ajoute-t-il.Pôle emploi propose aux chômeurs de longue durée des formations "plutôt courtes", en lien avec "le marché du travail local", ce qui permet selon lui "de garantir que les compétences correspondent aux besoins".Les demandeurs d'emplois peuvent même être sélectionnés en fonction de "leurs appétences plutôt que pour leurs compétences", relève Stéphane Berger."Plusieurs vocations peuvent naître de ces formations courtes", assure-t-il encore auprès de l'AFP. Preuve selon lui du succès de ces formations, "le taux de recrutement est supérieur à 80%"à l'issue, avance-t-il.Des éléments confirmés par une autre étude de la Dares, parue en août. Selon celle-ci, "la probabilité de connaître un épisode d'emploi dans les deux ans suivant l'entrée en formation est supérieure de neuf points de pourcentage à celle des demandeurs d'emploi non-formés".L'étude l'explique par l'"accroissement des compétences" et la possibilité de "nouer des contacts" lors des stages en entreprise."Les entreprises sont beaucoup plus ouvertes qu'avant au fait d'intégrer un salarié motivé mais à qui il faut apprendre les gestes du métier", décrypte M. Berger."On formate à l'emploi""Former, on sait faire !", confirme Franck Delvau, co-président général de l'Umih Ile-de-France, la principale organisation patronale de l'hôtellerie-restauration.Dans ce secteur, où "de 200 à 300.000 postes" étaient vacants au début de l'été, un partenariat a été noué par l'Umih et Pôle emploi pour proposer aux demandeurs d'emploi une "période d'essai" en entreprise à la fin de leur formation.Pour Lionel Lerogeron, dirigeant confédéral de la CGT, la formation ne parvient toutefois pas à compenser d'autres freins à l'embauche comme des conditions de travail difficiles, les bas salaires mais aussi la pénurie de logements. Chauffeurs de bus, métiers de l'hôtellerie-restauration ou encore aides-soignants, "la majorité de ces secteurs ne demandent pas de qualifications énormes", relève M. Lerogeron, mais "les conditions de travail ne sont pas à la hauteur"."Calibrer l'orientation des jeunes vers les filières en tension, c'est avoir une vision étriquée de la formation professionnelle", pointe pour sa part Sigrid Girardin, co-secrétaire générale du Snuep-FSU (syndicat de l'enseignement professionnel).Les lycées professionnels, regrette-t-elle, "ne forment plus à un métier" mais "formatent pour un emploi".
Il y a 2 ans et 259 jours

Beaucoup d'emplois pour les ingénieurs français, mais de grosses difficultés pour recruter

"Les recrutements et la mobilité ont retrouvé leur niveau d'avant-crise. L'activité a nettement rebondi en 2021 après la récession de 2020 liée à la pandémie de Covid-19", indique l'IESF.Le taux de chômage des ingénieurs, de 3,2% en incluant les jeunes diplômés (2,2% sinon), "est dans les niveaux les plus bas enregistrés", selon l'enquête. Le rebond de l'activité s'est traduit par un retour des difficultés pour les recruteurs : 20% des recruteurs interrogés "ont rencontré des difficultés à recruter sur tous les profils, un niveau inégalé ces huit dernières années", seuls 39% n'ayant pas connu de difficulté particulière.La nature des difficultés varie selon les profils recherchés, précise l'IESF, qui cite par exemple des "exigences salariales trop élevées des experts en intelligence artificielle ou en cybersécurité", ou une "absence sur le marché de certains profils d'experts techniques"."Les entreprises ont du mal à recruter des ingénieurs parce qu'on n'en fabrique pas assez", a résumé Marc Rumeau, président de l'IESF, lors d'un entretien à l'AFP.Quelque 38.000 nouveaux ingénieurs se présentent chaque année sur le marché du travail en France, alors qu'il en faudrait environ 60.000, selon M. Rumeau. La filière hydrogène manquerait de 5.000 ingénieurs, la filière de l'air et de l'espace de 10.000, le nucléaire, en plein redémarrage, manque de 10.000 ingénieurs et techniciens, selon les informations dont dispose M. Rumeau.Manque d'ingénieurs dans le nucléaireConcernant ce secteur précis, M. Rumeau pointe du doigt le manque d'impulsion politique, comme en écho aux propos récents du PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy, sèchement recadré par le président Macron : "ça fait 30 ans qu'on a le pied sur le frein du nucléaire et très fortement depuis dix ans, donc on n'a pas recruté et encore moins formé dans ces filières-là", déplore M. Rumeau.Le phénomène de manque d'ingénieurs n'est pas nouveau, mais s'est accentué ces dernières années, en raison de plusieurs facteurs, selon lui.Il a notamment évoqué la réforme du lycée qui a supprimé les mathématiques du tronc commun dès la classe de première et provoqué une fonte substantielle des candidatures, notamment féminines, une suppression sur laquelle l'exécutif a promis de revenir."On commence à sentir une pression sur le pipeline des classes prépa et donc des écoles d'ingénieurs", a indiqué M. Rumeau.Il a également déploré le "vol des cerveaux", évoquant le cas de la filière française de l'hydrogène, dont l'écosystème se trouve en région Rhône-Alpes, et dont les nouveaux diplômés "se font aspirer", notamment pour des raisons salariales, mais pas seulement, par le voisin suisse.Plus largement, beaucoup de jeunes ingénieurs français "vont faire un double-diplôme", notamment au Québec ou aux États-Unis et "ne reviennent pas", a regretté M. Rumeau, appelant l'industrie française à "battre sa coulpe" et à offrir "des jobs attractifs".
Il y a 2 ans et 261 jours

Malgré une récession prévue pour toute l'Europe, la FFB se veut rassurante sur l'avenir du BTP

Dans ce contexte difficile, trois observations font tout de même ressortir du positif pour l'avenir du secteur : alors que la crise des matériaux et de l'énergie sévit encore, le BTP résiste toujours,les carnets de commande restent fournis et l'année 2022 semble globalement faite,les besoins à moyen et long terme s'avèrent globalement porteurs pour le bâtiment.L'activité : un bilan contrastéConcernant le logement neuf, les tendances se confirment et le rebond dû à l'entrée en vigueur de la RE2020 et de la réglementation du HCSF laisse progressivement place à une chute à l'amont de la filière.Bien qu'une remontée des mises en chantier soit encore possible d'ici la fin de l'année avec une hausse des permis d'environ 14%, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2022, ces permis chuteront inévitablement avec l'effondrement des ventes de plus de 26% dans l'individuel diffus et de près de 15% dans la promotion immobilière, sur le premier semestre 2022 rapporté au même semestre de 2021. Les deux prochaines années s'annoncent « périlleuses » pour le logement neuf selon la FFB.À quelques jours du dévoilement du PLF, la FFB tient à rappeler l´importance de préserver la capacité d'investissement des acteurs-clés du logement. Notamment aux bailleurs sociaux, et en particulier à Action Logement. Le groupe paritaire joue un rôle majeur au service des salariés, des entreprises et des territoires. Déséquilibrer son modèle financier par des ponctions financières constituerait un risque supplémentaire dans cette crise du logement en devenir.La situation semble inverse pour le non résidentiel où, après deux années de marasme, 2022 ressort mieux orientée. De fait, les surfaces commencées et autorisées s’affichent en progressions respectives de près de 18% et 7% en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2022.Enfin, l’activité en amélioration-entretien continue de croître, bien que sa dynamique déçoive un peu, sans doute pénalisée par un marché des CEE encalminé depuis le début de l’année. La tendance ressort proche de +2% pour l’ensemble, comme pour la rénovation énergétique. Mais il faut aussi souligner que ce segment progresse régulièrement depuis la sortie de la crise sanitaire. En cumul depuis la fin du premier trimestre 2020, hors effet prix, l’amélioration-entretien s’affiche en hausse de 6,5% et la rénovation énergétique du logement de 12,4%.L’ensemble de ces éléments, y compris les révisions à la baisse des scénarios macro-économiques, conduisent à réévaluer un peu les prévisions de la FFB pour 2022. La croissance de l’activité s’établirait à +3,8% en volume, contre +4,3% prévu début décembre 2021, principalement du fait de la moindre progression de l’amélioration-entretien.Cela signifie aussi qu’à ce jour, l’élan pris avant d’entrer dans 2023 se révélera moindre qu’espéré, alors même que les attentes relatives au secteur se renforcent, compte tenu de la guerre énergétique toujours d’actualité.Emploi : un ralentissement inquiétantAu-delà du blocage des permis de construire, l’un des principaux facteurs expliquant ce tassement réside dans l’emploi, qui peine à suivre. Certes, par rapport à la fin du premier trimestre 2020, le secteur a créé près de 80.000 postes salariés et intérimaires, auxquels il faut ajouter 17.000 artisans non salariés, soit 97.000 personnes de plus. Toutefois, ce chiffre plafonne depuis la fin 2021.Sans doute la dégradation des perspectives globales joue-t-elle un rôle dans cette stabilisation à haut niveau. Mais surtout, les difficultés de recrutement perdurent ; elles se renforcent même chez les plus de dix salariés, pour atteindre des proportions historiques : plus de quatre entreprises sur cinq déclarent en souffrir.L’emploi constitue donc un goulet d’étranglement du secteur, alors que le vivier de compétences disponibles se trouve aujourd’hui à l’étiage.La guerre de l'énergie relance la crise des matériauxLe troisième facteur de blocage, aussi important que les précédents, réside toujours dans la crise des matériaux, relancée par la guerre de l’énergie. L’hystérie sur les marchés du gaz et de l’électricité a douché tous les espoirs d’accalmie et les perspectives s’assombrissent. De fait, les fermetures de chaines de productions semblent se multiplier depuis août : produits aluminium, zinc, acier, tuiles et produits verriers, … les difficultés d’approvisionnement et les craintes de pénuries réapparaissent, sans même évoquer l’impact sur les prix de ces matériaux.Globalement, sous l’effet de ces hausses, les coûts des entreprises de bâtiment ont déjà progressé de 12% entre la fin 2020 et juin 2022, selon l’index BT01 de l’Insee. Ce n’est pourtant pas fini, d’autant que l’inflation générale pèse sur les coûts de main d’œuvre. Et cela explique que les trésoreries se tendent, alors qu’il faut ajouter à ces chocs le début du remboursement des PGE.Les assises du BTP très attenduesLes Assises du BTP doivent permettre de répondre à cette situation, en faisant notamment appel à la solidarité de filière et à la solidarité nationale.La FFB a formulé nombre de propositions lors des réunions préparatoires. Par exemple, pour les marchés publics, la simplification des conditions d’obtention d’avenants visant à compenser la hausse des matériaux sans remise en cause du marché, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour traiter de gré à gré, le relèvement du taux d’avance minimal. D’autres suggestions relatives à la transition écologique ont également été formulées, notamment l’indexation des aides, le relèvement des obligations d'économie d'énergie pour la cinquième période des CEE ou la mise en œuvre effective de l’éco-contribution REP neuf mois après publication des tarifs, toujours inconnus à ce jour.La FFB demande donc avec force que la plénière des Assises du 22 septembre prochain soit considérée comme une nouvelle étape vers la constitution d’un véritable Conseil national de la construction et non comme une fin. De fait, les crises qui se succèdent depuis 2020 illustrent clairement le besoin d’une meilleure coordination au sein de la filière et d’une meilleure concertation avec le gouvernement.
Il y a 2 ans et 262 jours

Pôle emploi prépare un plan d'action ciblant les secteurs qui peinent à recruter

Dans ces documents, initialement dévoilés par Mediapart, l'opérateur public évoque la mise en place d'"un vivier de candidats motivés et prêts à l'emploi ou susceptibles de l'être moyennant une action rapide d'adaptation".Concrètement, un document daté du 25 août identifie 23 métiers comme "particulièrement en tension", c'est-à-dire "générant un nombre d'offres d'emploi significatif sans susciter des candidatures en nombre suffisant". Ces métiers, constituant "un cadre a minima" qui pourra être complété, sont répartis dans trois secteurs (hôtellerie/restauration, santé/social et transport) et vont de cuisinier à infirmier en passant par livreur.Le document évoque une "mise en oeuvre opérationnelle" du plan à la date du 19 septembre. A cette date, un portefeuille de suivi de 150 à 200 candidats sera crée dans chaque agence.Sollicité par l'AFP, Pôle emploi a indiqué qu'il s'agissait d'un "document de travail", se refusant à tout commentaire.Du côté des syndicats de l'opérateur, Michel Breuvart (SNU-FSU, 2e syndicat) déplore que cela "accrédite une nouvelle fois dans l'opinion publique l'idée qu'un certain nombre de demandeurs d'emploi se complait dans le chômage alors que des postes restent vacants"."Aucune leçon n'est tirée de la crise Covid qui a vu des milliers de travailleurs dans ces secteurs d'activités se détourner de ces métiers car premières victimes de la crise sanitaire", ajoute-t-il, pointant "des conditions de travail souvent désastreuses dans ces secteurs".Le gouvernement avait lancé à l'automne 2021 un plan de réduction des tensions de recrutement, passant notamment par le déblocage de 1,4 milliard d'euros, pour former davantage de salariés et demandeurs d'emploi. Depuis, le nouveau ministre du Travail Olivier Dussopt a indiqué vouloir "accentuer" les efforts.
Il y a 2 ans et 262 jours

La croissance devrait atteindre 0,3% au troisième trimestre, selon les prévisions de la Banque de France

En dépit d'un niveau très élevé d'incertitude lié notamment à la crise énergétique, "l'activité continue globalement de résister", selon les résultats de la dernière enquête de conjoncture réalisée par la banque centrale.L'Insee a de son côté prévu mercredi une croissance légèrement inférieure, de 0,2%, au troisième trimestre."L'activité a été un peu meilleure qu'attendu au cours du mois d'août", a déclaré le directeur général de Banque de France, Olivier Garnier, lors d'une présentation à la presse.L'activité progresse dans les services marchands, les loisirs et la restauration, tout comme le conseil et la programmation. Mais la location de matériels et d'automobiles recule en raison de problèmes d'approvisionnement, détaille la note de conjoncture.Dans le bâtiment, l'activité est "quasi-stable" et elle progresse légèrement dans l'industrie, où elle connaît une évolution contrastée selon les secteurs.L'activité progresse ainsi dans les produits informatiques et électroniques, tout comme dans l'habillement, mais elle recule dans les industries chimique, pharmaceutique, le bois et le papier.L'agro-alimentaire progresse aussi légèrement. Les chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France "ne mentionnent pas à ce stade d'impact significatif des mauvaises conditions climatiques", à savoir la sécheresse, "sur la production au cours du mois d'août" pour ce secteur.Pour le mois de septembre, "les chefs d'entreprise s'attendent à une progression de l'activité dans la plupart des secteurs", selon la note.La situation des carnets de commande est stable dans l'industrie et "se dégrade dans le bâtiment", en restant cependant supérieure à sa moyenne sur quinze ans.Les difficultés d'approvisionnement diminuent mais concernent encore une entreprise sur deux dans l'industrie (51%) et un peu moins dans le bâtiment (43%)."Ce repli correspond à ce qu'on voit au niveau mondial", commente Olivier Garnier.À l'inverse, au niveau des difficultés de recrutement, le directeur de la Banque de France n'observe "pas de baisse significative".Enfin, la pression inflationniste diminue mais "le tassement que l'on voit dans les prix à la production va mettre du temps à se voir dans les prix à la consommation", estime M. Garnier.La Banque de France révisera le 15 septembre sa projection de croissance pour l'ensemble de l'année 2022, ainsi que pour 2023 et 2024.
Il y a 2 ans et 267 jours

Coup d'envoi d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage contestée

Ouvrant la voie à la première réforme sociale du second quinquennat, le projet de loi vise paradoxalement dans un premier temps à pouvoir prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage. Issues d'une réforme déjà controversée du premier quinquennat, elles arrivent à échéance le 31 octobre. Il s'agit d'éviter "une rupture d'indemnisation" d'environ 2,5 millions de demandeurs d'emplois, a souligné le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres. Plus que le contenu du texte, qui sera discuté dès le début de la rentrée parlementaire d'octobre, le débat porte sur la séquence qu'il enclenche "dans la logique de la double temporalité de l'urgence et des réformes profondes" selon M. Véran. "A très court terme", d'ici "quelques semaines", selon M. Véran, le gouvernement va saisir les partenaires sociaux de la question d'une modulation de l'assurance chômage afin qu'elle soit, selon les mots d'Emmanuel Macron, "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé". Cela se fera "dans le cadre d'une concertation" et non d'une négociation, a précisé mercredi sur franceinfo le ministre du Travail Olivier Dussopt, ajoutant que dans ce cas, "c'est un échange, c'est une discussion, ce sont des propositions, des contre-propositions (..) et à la fin le gouvernement prend les décisions qu'il doit prendre" par décret. L'objectif est d'aboutir à des critères --le taux de chômage par exemple--, dont l'évolution à la hausse ou à la baisse pourrait déterminer le nombre de mois de travail requis pour accéder à l'indemnisation (6 mois actuellement sur les 24 derniers) ou encore la durée de celle-ci. L'exécutif martèle, à l'image d'Olivier Dussopt, qu'il y a urgence face aux difficultés de recrutement et fait de cette réforme une des conditions pour atteindre l'objectif de plein emploi (un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement) en 2027. Cette réforme est réclamée par les organisations patronales, la CPME (petites et moyennes entreprises) la jugeant "urgente" car certaines entreprises doivent, faute de personnel, "renoncer à des marchés ou réduire leur activité". "Avant la fin de l'année" Selon l'économiste et député Renaissance (ex-LREM) Marc Ferracci, un des inspirateurs de la réforme de 2019, "des dizaines d'études prouvent que les règles de l'assurance chômage, notamment la durée et les seuils d'éligibilité, ont un effet sur le niveau de l'emploi", notamment pour les chômeurs les plus autonomes dans leur recherche. Faux, rétorquent les syndicats pour qui les difficultés de recrutement sont d'abord liées à la formation et à l'attractivité des métiers (salaires, conditions de travail, mobilité, etc.). Réunis lundi au siège de la CFDT, les syndicats se sont mis d'accord sur leur opposition à négocier une telle mesure "contracyclique" et devraient publier la semaine prochaine un texte commun en ce sens. Il portera "sur la problématique actuelle de l'emploi et des difficultés de recrutement qui ne trouveront pas de réponse efficace avec une réforme qui réduit encore les droits des chômeurs", a précisé Marylise Léon (CFDT). "On veut négocier une nouvelle convention d'assurance chômage, mais à condition qu'on nous laisse la main", renchérit Michel Beaugas (FO). "La réalité, c'est que l'exécutif donne des gages au Medef qui n'a donc aucun intérêt à négocier avec les syndicats", déplore François Hommeril (CFE-CGC). De fait, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a déjà jugé qu'"ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats". En faisant le choix d'une concertation, le gouvernement, qui veut aller vite, semble avoir acté ce manque d'appétence des partenaires sociaux à négocier. Il souhaite une mise en oeuvre "avant la fin de l'année" selon M. Dussopt.A plus long terme, le gouvernement compte ouvrir un autre chantier sur la gouvernance de l'Unédic, le régime paritaire de l'assurance chômage, en lien avec la réforme de l'accompagnement du RSA et la création de France Travail, qui doit succéder à Pôle emploi et mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi. Sur ce dernier point, "je souhaite que la mise en place soit possible progressivement à partir de 2024", a-t-il indiqué mercredi sur BFM Business.
Il y a 2 ans et 268 jours

Inflation : plus que jamais, l'artisanat du bâtiment attend des "mesures efficaces"

CONJONCTURE. Pour sa conférence de rentrée, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment salue certes les bons chiffres de l'activité de la filière, mais craint dans le même temps l'accumulation des difficultés : matériaux, énergie, recrutements... Les professionnels attendent beaucoup des pouvoirs publics pour les soutenir.
Il y a 2 ans et 268 jours

Imerys dope ses ventes grâce à la hausse des prix

En raison de la guerre en Ukraine, des confinements en Chine et de la faiblesse du secteur automobile, le volume de ventes a baissé de 1,3% mais le chiffre d'affaires augmente de 14,8% au premier semestre, à périmètre et change constants par rapport à l'année précédente.Cela s'explique surtout grâce à une "hausse des prix de vente" dans un contexte de forte inflation, précise la multinationale dans un communiqué publié jeudi.Imerys bénéficie également d'un effet de change positif de 101 millions d'euros grâce au renforcement du dollar américain face à la monnaie européenne. Son bénéfice net part du groupe s'est établi à 192 millions d'euros, en hausse de 35% par rapport à la même période en 2021, année au cours de laquelle le groupe avait multiplié ses bénéfices par huit."Je suis très fier de la performance exceptionnelle de nos équipes, dans un contexte économique et géopolitique mouvementé, marqué par une progression de l'inflation ainsi que par des difficultés logistiques et de recrutement", a déclaré le directeur général Alessandro Dazza, cité dans le texte.Le second semestre devrait être moins dynamique, selon lui, "conséquence d'une baisse de confiance des consommateurs et du resserrement des conditions monétaires". Mais le groupe chiffre toutefois ses objectifs et vise un excédent brut d'exploitation courant de 810 à 840 millions d'euros pour 2022."Son empreinte géographique", "la diversité de ses marchés", la croissance des véhicules électrique et sa capacité "à répercuter l'inflation de ses coûts" lui permettront de poursuivre sur une bonne voie, est-il précisé.Le groupe est par ailleurs entré en négociations exclusives avec le fonds d'investissement Platinum Equity pour lui céder son activité Solutions de haute température pour environ 930 millions d'euros.Cette cession lui permettra de "se concentrer sur les solutions minérales" et de "poursuivre son expansion" notamment dans la mobilité verte et la construction durable.Enfin, le groupe, qui a suspendu ses activités sur deux sites en Ukraine et mis fin à ses activités en Russie, indique que les coûts de restructuration liés au conflit entre les deux pays ont été "compensés" par une plus-value sur une cession et l'inflation en Turquie.
Il y a 2 ans et 269 jours

Assurance chômage : un projet de loi prélude à une nouvelle réforme

Pourquoi prolonger les règles actuelles ?Ces règles, issues de la réforme controversée de 2019 mais dont l'application a été retardée jusqu'à l'automne 2021 par le Covid et les recours juridiques, arrivent à échéance le 1er novembre.Faute d'avoir pu lancer à temps la procédure classique pour revoir les conditions d'indemnisation (lettre de cadrage et négociation des partenaires sociaux) en raison du contexte électoral, le gouvernement légifère avec ce texte, qui sera le premier au menu du Parlement début octobre.Il va permettre via un futur décret de continuer d'appliquer la réforme de 2019 qui a notamment durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, en particulier ceux alternant périodes de travail et d'inactivité. La réforme a également mis en place un "bonus-malus" dans sept grands secteurs consommateurs de contrats courts.L'Unédic, qui gère le régime d'assurance chômage, n'a pas encore estimé l'effet de ces mesures.Pourquoi vouloir "aller plus loin" ?Dans le délai offert par la prolongation des règles actuelles, le gouvernement compte "aller plus loin".L'exécutif s'est fixé l'objectif du plein emploi (estimé à un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% aujourd'hui) à la fin du quinquennat. Il part du postulat, rejeté par les syndicats mais soutenu par le patronat, qu'une partie des difficultés de recrutement des entreprises pourrait être liée aux conditions d'indemnisation du chômage et entend aboutir à des règles "plus incitatives à la reprise d'emploi".L'idée est de moduler les conditions de l'assurance chômage selon la situation du marché du travail, à l'image de ce qui se fait par exemple au Canada. "Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit", a résumé le ministre du Travail Olivier Dussopt.Dans la foulée du Conseil des ministres, le gouvernement compte saisir les partenaires sociaux d'une demande de négociation d'un accord sur ces critères de modulation (nombre de demandeurs d'emplois, de créations d'emploi, etc.) qui détermineraient alors les conditions d'indemnisation (ouverture, durée, dégressivité...)."Selon le délai donné et selon leur capacité à trouver ou pas un accord, on prendra un décret soit pour appliquer l'accord, soit pour constater la carence et définir les règles", a indiqué M. Dussopt, qui souhaite une mise en œuvre "avant la fin de l'année".Un accord des partenaires sociaux est-il possible ?Avant même d'être lancée, la négociation semble mal engagée car les deux numéro un de chaque camp syndical et patronal (la CFDT et le Medef) y sont défavorables."Quelques personnes à la tête de ce pays pensent que, parce que l'on appuiera sur la tête des chômeurs, on règlera les difficultés de recrutement. Toutes les études montrent que le problème, c'est la formation, l'attractivité de ces métiers et la localisation" des emplois, a déclaré Laurent Berger (CFDT). "Je ne tomberai pas dans ce piège", "ces règles on ne les écrira pas", a-t-il prévenu.Si Cyril Chabanier (CFTC) juge "compliqué de ne pas aller du tout" à la négociation, il doute de l'applicabilité concrète de règles fluctuant avec la conjoncture, pointant notamment le risque d'être "à contretemps" par rapport à l'économie "qui évolue vite".Pour le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, "ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats sur l'effet des règles d'indemnisation sur la reprise d'emploi".Ce n'est pas la position de l'U2P (TPE) pour laquelle "remettre directement les clés de l'assurance chômage à l'Etat (...) serait de nature à abandonner une mission phare des partenaires sociaux".Le dossier ne sera pas clos avec la modification des règles d'indemnisation. Le gouvernement compte ouvrir d'ici quelques mois une autre concertation sur la gouvernance de l'Unédic, le régime paritaire de l'assurance chômage, qui serait concomitante avec la création de France Travail (qui doit succéder à Pôle emploi) et la réforme de l'accompagnement du RSA.
Il y a 2 ans et 270 jours

Réforme de l'assurance chômage : "Je ne tomberai pas dans ce piège", dit Berger (CFDT)

Après avoir rappelé que "plus de la moitié des gens ne sont pas indemnisés" quand ils sont au chômage, le numéro un de la CFDT a dénoncé sur franceinfo "une mesure idéologique et dogmatique qui n'est en rien efficace et qui en plus est injuste". Et, pour la "mise en oeuvre d'une telle mesure, si on disait +quand ça va mieux on va baisser les indemnités chômage et quand ça va moins bien on va les augmenter+", cela serait "infaisable", a-t-il estimé."Quelques personnes à la tête de ce pays pensent que, parce que l'on appuiera sur la tête des chômeurs, on règlera les difficultés de recrutement. Toutes les études montrent que le problème, c'est la formation, l'attractivité de ces métiers et la localisation" des emplois, a souligné Laurent Berger. "Arrêtons de faire croire qu'il y aurait une solution miracle sur lesdifficultés de recrutement"."Je ne tomberai pas dans ce piège", "ces règles on ne les écrira pas", a-t-il déclaré. "J'ai dit" au ministre du Travail Olivier Dussopt "en face à face: (…) vous ne nous prendrez pas au piège cette fois-ci à nous faire une lettre de cadrage tellement serrée sur les règles d'indemnisation chômage que, de toute façon, on ne se mettra pas d'accord avec le patronat et que vous direz +ils ne sont pas responsables+", a ajouté Laurent Berger.Le ministre avait indiqué mardi que le projet de loi prolongeant les règles actuelles d'assurance chômage au-delà du 1er novembre serait présenté au Conseil des ministres la semaine prochaine et qu'il saisirait dans la foulée les partenaires sociaux d'une demande de concertation sur la réforme de l'indemnisation.
Il y a 2 ans et 274 jours

Les centres de formation des apprentis s'inquiètent de la baisse de leur financement

Début juillet, France Compétences, l'organisme qui gère les CFA, avait indiqué que les sommes versées à ces structures diminueraient de 5% en septembre 2022. Elles baisseront de 5% supplémentaires en avril 2023.Depuis 2020, les CFA sont financés par les entreprises en fonction du nombre de contrats signés, et l'Etat s'est substitué aux régions pour compléter ce financement.Depuis cette réforme, les comptes de France Compétences sont dans le rouge : le déficit, de 3,2 milliards d'euros en 2021, pourrait atteindre 5,9 milliards en 2022, selon un rapport de la Cour des comptes en juin, qui s'alarmait d'"une impasse financière".La cause principale de ce déficit est la réforme du financement conjuguée à l'explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730.000 en 2021 et permis une hausse du taux d'emploi des jeunes.Pour combler une partie de ce déficit, l'Etat avait versé une subvention exceptionnelle de 2,75 milliards d'euros en 2021. La somme octroyée pour 2022 a été ramenée à 2 milliards d'euros dans la loi de finances rectificative votée en juillet 2022."On avait déjà dépensé de l'argent pour nos recrutements depuis janvier", indique à l'AFP Pascal Picault, président de la Fédération des directeurs des CFA (Fnadir). Avec un budget établi sans savoir que les subventions seraient diminuées, M. Picault redoute que "certains CFA réfléchissent avant d'ouvrir" certaines formations à la rentrée.La baisse des financements varie en fonction des secteurs d'activité, de 10 à 40% parfois, assure Yves Hinnekint, directeur de l'école de commerce Talis et de l'association Walt, qui regroupe des acteurs de la formation en apprentissage.Autre inquiétude mise en avant par Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis de France (Anaf): les CFA risquent de baisser leurs dépenses liés à la qualité de vie des élèves apprentis (activités sportives, rénovation des internats, etc.) et aux postes hors enseignement.La loi de finances rectificative votée cet été prévoit en revanche une enveloppe de 743 millions d'euros pour la prolongation des aides exceptionnelles accordées par l'Etat aux entreprises pour l'embauche d'alternants - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur -jusqu'à la fin de l'année civile. Ces aides ne sont pas prises en charge par France Compétences.Le Gouvernement entend les protestationsLe gouvernement a accepté de revoir la baisse de financement prévue en septembre de certains contrats d'apprentissage, sur fond de vives protestations pendant l'été des centres de formation d'apprentis (CFA), a indiqué mercredi le ministère du Travail.Début juillet, France Compétences, l'organisme qui gère les CFA, avait annoncé une baisse en moyenne de 5% des niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage.Mais, sur certaines formations, la baisse des financements pouvait atteindre jusque 30% selon des responsables de CFA qui avaient tiré la sonnette d'alarme et craignaient de ne pouvoir ouvrir certaines sections en septembre."Des corrections doivent être effectuées sur 275 des 3.289 certifications (...) à la suite de vérifications réalisées par France Compétences sur sollicitation des branches professionnelles et des réseaux de CFA" et "à la demande" des ministres du Travail Olivier Dussopt et de la Formation professionnelle Carole Grandjean, a précisé le ministère dans un communiqué."Nous avons été entendus sur le court terme", s'est réjoui auprès de l'AFP Pascal Picault, président de la Fédération des directeurs des CFA (Fnadir)."Cette décision a été prise après une réunion lundi avec tous les acteurs et je pense qu'à l'avenir les CFA seront davantage consultés", s'est-il félicité.La Fnadir n'a cependant pas obtenu gain de cause sur le report de cette baisse, qui s'appliquera à tous les contrats d'apprentissage conclus à partir du 1er septembre (ou octobre pour ceux qui vont être corrigés) "alors que les budgets sont déjà établis", a regretté M. Picault.La Fnadir reste par ailleurs opposée à la seconde baisse de 5% envisagée pour l'instant en avril 2023.La baisse de la prise en charge de ces contrats résulte de la réforme de 2018 sur l'apprentissage qui a entrepris de rapprocher progressivement le niveau de la subvention du juste prix de la formation, explique le ministère délégué en charge de l'enseignement et de la formation professionnels.Les comptes de France Compétences sont par ailleurs dans le rouge: le déficit, de 3,2 milliards d'euros en 2021, pourrait atteindre 5,9 milliards en 2022, selon un rapport de la Cour des comptes en juin, qui s'alarmait d'"une impasse financière".La cause principale de ce déficit est la réforme du financement conjuguée à l'explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730.000 en 2021 et permis une hausse du taux d'emploi des jeunes.