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Il y a 2 ans et 211 jours

Retraites : une ouverture se dessine sur la pénibilité

Après quatre semaines de discussions sur "l'usure professionnelle" et l'emploi des seniors, les partenaires sociaux "convergent sur certaines évolutions proposées par le gouvernement", indique ainsi le ministère du Travail dans un "relevé de discussions" envoyés mardi soir aux 11 organisations reçues dans le cadre de cette concertation.C'est notamment le cas du "déplafonnement" du C2P. Actuellement, les salariés exposés à certains risques (travail de nuit, bruit, températures extrêmes...) accumulent des points - 100 au maximum - qui sont le plus souvent utilisés pour partir en retraite plus tôt - deux ans maximum.Un consensus se dégage donc pour relever ce quota de points, mais aussi pour une "meilleure valorisation de la poly-exposition" (plusieurs risques simultanés), ou encore pour financer via le C2P "une reconversion après une certaine période d'exposition".La porte s'est même entrouverte à un retour de trois facteurs de risques supprimés il y a cinq ans (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques).Mais ce revirement revendiqué par les organisations de salariés, CFDT en tête, ne se ferait pas sur la base de critères communs à tous les travailleurs, en raison de "la difficulté de réaliser un suivi individuel", explique le ministère.L'idée serait plutôt "d'identifier des métiers, tâches ou situations de travail susceptibles d'être exposées" et de renvoyer ce travail aux différentes branches professionnelles, qui "semblent avoir un rôle déterminant et pourraient constituer le bon niveau pour la réflexion".D'autres points d'accord ont émergé de ce premier round de concertation, en particulier sur le maintien du dispositif "carrières longues", qui permet un départ à 60, voire 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans. "Le principe d'accorder un avantage" à ceux qui ont débuté jeunes et cotisé assez longtemps "est partagé", assure le ministère.Même assentiment général en faveur du cumul emploi-retraite, de la retraite progressive ou encore de "l'accès des seniors à la formation professionnelle". La piste d'un "index seniors" pour lutter contre les discriminations liées à l'âge, avancée par le gouvernement, a en revanche "suscité des questions et des réserves".Ce bilan d'étape a également été présenté aux représentants des groupes parlementaires, reçus mercredi par le ministre Olivier Dussopt - à l'exception des députés et sénateurs LR, qui n'ont pas répondu à l'invitation.Les discussions avec les partenaires sociaux se poursuivront sur le thème "équité et justice sociale" à partir de la semaine prochaine. Un intitulé qui recouvre notamment les sujets des petites pensions, de l'égalité femmes-hommes et des régimes spéciaux. La CGT, qui avait boycotté le premier cycle – en raison des réquisitions dans les raffineries - y fera son retour à la table des négociations.
Il y a 2 ans et 219 jours

Sitowie se dote de solides moyens pour révolutionner la maintenance prédictive des bâtiments

Sitowie annonce lever 1,7 million d’euros auprès du PRVF géré par Karista, de Paris Business Angels, de Femmes Business Angels ainsi que des sociétés d’investissement WinEquity et Unico pour accélérer son développement en France. La start-up francilienne a pour ambition de mettre à disposition des acteurs de l’immobilier et des gestionnaires de parc une solution innovante permettant de prédire la dégradation de leurs actifs et de prolonger la durée de vie des bâtiments tout en luttant contre les émissions carbone. Elle compte d’ores et déjà plusieurs clients : bailleurs sociaux, collectivités, foncières, directions immobilières sont en effet demandeurs de plus de rationalisation dans leur programmation.Créée en 2018 par Pauline Koch – architecte de profession et diplômée de l’École des Ponts ParisTech – Sitowie regroupe aujourd’hui une équipe d’une quinzaine de collaborateurs aux profils techniques et scientifiques de haut vol (docteurs en simulation numérique, matériaux, génie civil, développeur…). La direction scientifique est assurée par Yann Lefeuvre, disposant lui-même d’une expérience de 20 années dans le secteur de la construction.Vieillissement intelligent des bâtiments : un enjeu pour lequel se mobiliserBien vieillir est un enjeu essentiel qui ne touche pas seulement les humains : les bâtiments sont eux aussi concernés. Ainsi, de nombreux professionnels de l’immobilier en France prennent enfin la mesure du défi du vieillissement de leurs actifs immobiliers.Pour autant, de nombreux gestionnaires de parc se trouvent démunis lorsqu’il s’agit de lutter contre ce problème. Quel est le budget optimal pour bien entretenir mon parc ? Dans un budget contraint, comment s’y prendre ? Comment fiabiliser mes plans de travaux et réduire considérablement les dépassements budgétaires ? Est-ce que les travaux programmés vont apporter des économies substantielles et le ROI attendu ? Comment concilier augmentation des rendements et obtention du label ISR, très important pour la réputation de l’entreprise et les financements ?Autant de questions qui, jusque-là, ne trouvaient pas de réponses simples et directes notamment parce que les données disponibles sont souvent insuffisantes, les entreprises ne sont pas encore assez « data-driven » et ne savent pas où se procurer les données manquantes nécessaires, les maquettes BIM compliquées et trop onéreuses…La solution innovante apportée par SitowieFace à ce diagnostic, Sitowie apporte une solution concrète aux entreprises gérant un parc immobilier, quelle que soit leur maturité dans le domaine de l’utilisation des données, pour mettre en place une maintenance prédictive efficace, porteuse de sens et génératrice d’économies et de gains financiers.La start-up commercialise une plateforme SaaS nommée Predibat qui permet, à partir des données existantes chez le client, de générer automatiquement un référentiel technique structuré autour d’une maquette BIM simple mais suffisante en exploitation. Les jeux de données sont complétés par de l’open-data. Selon l’état des données, il est possible de générer en 1 minute la maquette BIM d’un bâtiment. A partir de ce référentiel fiable et structuré, l’utilisateur a accès à des scores de risques et de dégradation actuels et futurs pour chaque composant. Grâce à l’outil, il dispose d’une première stratégie de travaux optimisé en fonction d’un budget cible, stratégie qu’il peut amender au besoin. Il va pouvoir suivre l’avancée des travaux et comparer le prévisionnel avec la réalité.Les défis relevés par Sitowie sont cruciaux pour l’ensemble du secteur puisque prolonger la durée de vie des bâtiments permet de :Contribuer positivement à la lutte contre le réchauffement climatique : Sitowie permet de réduire jusqu’à 34% l’empreinte carbone des bâtiments et s’attèle maintenant à réduire la consommation énergétique. Allonger la durée de vie des composants d’un bâtiment permet de réduire son empreinte carbone, de consommer moins de ressources premières et de mieux contrôler la consommation énergétique. Alors que la réglementation se durcit sur ces points (décret tertiaire, label ISR…), la pénurie actuelle de matériaux et d’énergie renforce la pertinence de ces réflexions.Améliorer la rentabilité financière des actifs immobiliers : grâce à Sitowie, il est possible de passer d’une maintenance curative, purement réactive, à une stratégie prédictive et d’économiser jusqu’à 35% sur les budgets de maintenance et d’investissement.Sitowie offre également une solution pour digitaliser facilement et à moindre frais les données immobilières. D’après les premiers retours clients, la solution permet de gagner à minimum 25% sur les process internes en facilitant considérablement la génération d’un référentiel technique, la construction et le chiffrage des programmations de travaux ainsi que leur suivi.« Les professionnels de l’immobilier doivent impérativement se mobiliser pour la planète et pour eux-mêmes. Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie : il représente 43 % des consommations énergétiques françaises. Il produit chaque année plus de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, soit près du quart des émissions nationales, d’après le ministère de l’environnement. Il existe désormais des solutions fiables, économiques et performantes pour assurer une plus grande durabilité et rentabilité des bâtiments. C’est d’autant plus important dans le contexte actuel de pénurie. Allons-y ! », explique Pauline Koch, CEO de Sitowie.« Le secteur de la construction est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre mais peu de solutions s’attaquent au parc existant et au cycle de vie du bâtiment post construction. La solution Sitowie est au coeur des préoccupations des acteurs de l’immobilier : rendre le bâtiment plus durable tout en maitrisant les coûts de maintenance pouvant représenter jusqu’à 80% des coûts d’un projet le long du cycle de vie. Nous sommes fiers d’accompagner Pauline et Sitowie dans ce projet ambitieux », conclut Benjamin Zerbib directeur d’investissement chez Karista.L’entreprise est par ailleurs entourée par des mentors comme :Christian Cleret, Président d’honneur de l’ADI, Co-président du Groupe RBR 2020-2050 Plan Bâtiment Durable ;Philippe Jouan, Président Jouan & Associés, Ancien Président RICS France ;Pierre Schoeffler, Global Asset Allocation & Sustainable Investing Advisor, Conseiller du Président La Française ;Thierry Thibaux, Ancien Directeur Technique d’EIFFAGE Travaux Publics ;Jean-Michel Torrenti, Chercheur à l'université Gustave Eiffel, Professeur à l'École des Ponts ParisTech.
Il y a 2 ans et 226 jours

Premiers résultats de l'Observatoire Santé et Qualité de vie urbaine

Son principe : transposer aux habitants d’une zone urbaine les grilles d’analyse des risques psychosociaux utilisées en entreprise pour conseiller les municipalités sous l’angle de la “santé psychologique” de leurs riverains. Testées depuis début 2022 sur un échantillon de plus de 3.000 répondants dans 58 départements, les premiers chiffres de référence nationaux viennent d’être publiés, afin de pouvoir ensuite être comparés avec les villes qui souhaiteront analyser le ressenti de leurs habitants.De premiers indicateurs riches de pistes de réflexion pour les municipalitésLa création d'un Observatoire National de mesure de la Qualité de Vie Urbaine (QVU) est une première en France qui évalue de manière scientifique la perception qu’ont les habitants de leur cadre de vie. A travers 98 questions regroupées en 11 dimensions, 4 modérateurs de QVU sont estimés : facteurs de protection, de risque, levier, vigilance. Leur analyse permet de répondre à la question « comment vont les français dans leur quartier/ville » en :Identifiant les impacts négatifs comme le stress éprouvé ou la santé morale et physique perçue.Distinguant les impacts positifs, source de bien-être et de qualité de vie urbaine appréciée par les habitants.L’Observatoire National de mesure de la Qualité de Vie Urbaine permettra aux collectivités et municipalités de :Procéder à un référendum continu, puissant facteur de satisfaction pour leurs populations.Redonner de la force et de la légitimité à l'expérience citoyenne et à la vie politique locale.Les principaux chiffres de l’Observatoire Santé et Qualité de Vie Urbaine montrent que les Français évaluent positivement leur qualité de vie urbaine, avec la note de 69/100.Stress : 15,2/40Santé physique : 67/100Santé morale : 66/100QV personnelle : 70/100Au-delà de ces résultats bruts, moyenne nationale de comparaison, ces indicateurs ont pour objectif de mettre en lumière les facteurs prioritaires aux yeux de ceux qui vont le mieux, et inversement, afin que les municipalités et collectivités puissent mettre en place des projets qui visent l’amélioration continue.Pour Barbara Attia : « Pour l’heure, le questionnaire aborde l’ensemble des dimensions dont on sait, de par la littérature, qu’elles ont un impact sur la santé et la qualité de vie des habitants : sentiments de liberté, de sécurité ou d’appartenance, attachement au lieu, importance du soutien social, des souvenirs etc ; tout en évaluant leurs perceptions à propos de leur environnement urbain : l’espacement des constructions, la beauté des bâtiments, les différents espaces disponibles, l’accessibilité, l’exposition à différents risques etc. Le croisement de ces données permet de faire à la fois un état des lieux de la santé globale des riverains mais aussi de donner une définition d'un environnement urbain de qualité. »Analyse qualitative des 1ers résultats de l’Observatoire Santé et Qualité de Vie UrbaineLes impacts positifs sur la Qualité de Vie Urbaine sont :Les facteurs de protection stratégiques : la sensation d’être bien intégré dans son quartier et la réputation de ce dernier, le soutien social perçu, les contacts visuels établis dans son environnement urbain de proximité, l’offre d’activités proposée pour les enfants, le volume des bâtiments.Les leviers pour l’amélioration de la Qualité de Vie Urbaine : l’importance du tissu associatif, la facilité à d’accès aux sanitaires, la présence d’équipements médicaux, le sentiment d’être consulté et la possibilité de mener des actions en faveur de l’écologie,Les impacts négatifs sur la Qualité de Vie Urbaine sont :La gêne provoquée par les bruits de voisinage ainsi que la gêne provoquée par la gestion des ordures et des déchets, la sensation d’oppression et le risque sécuritaire sont les points de vigilance auxquels prêter la plus grande attention.Enfin, la sensation que l’on construit trop est le facteur de risque prioritaire pour la population française aujourd’hui.Analyse quantitative des 1ers résultats de l’Observatoire Santé et Qualité de Vie UrbaineGlobalement les femmes sont plus stressées que les hommes (15.9/40 vs 14.2/40).Elles ont également une forme physique et morale moins élevée que les hommes. (F=64.7/100 ; H=68.8/100) (F=63.8/100 ; H= 68.9/100)Avec l’âge le stress diminueLes jeunes âgés de moins de 20 ans présentent le score de stress le plus élevé (18.1/40), les personnes âgées entre 20 et 49 ans sont à peine moins stressées (16.8/40). Dans cette continuité, les personnes âgées entre 50 et 59 ans sont également moins stressées avec 13.2/40, ainsi que les seniors âgés de 70 ans et plus (12.3/40). Plus précisément, les données montrent que les plus stressés sont les étudiants (18.7/40) suivis des personnes en recherche d’emploi (17.6/40) et des personnes ayant signé un contrat à durée déterminée (17.6/40).Des niveaux de forme perçus hétérogènesLes étudiants montrent un niveau de forme morale assez faible (57.6/100) à la différence des cadres et catégories professionnelles supérieures (70.7/100).Les personnes en recherche d’emploi ont une forme physique et morale plutôt faible (58.2 et 57.3/100), comparé aux personnes en activité indépendante qui présentent le plus haut niveau de forme physique (71.1/100).Des retraités et des couples en forme et heureux dans leur quartierLes retraités sont ceux qui présentent le niveau de stress le moins élevé (12.3/40) et ont également le niveau de forme morale le plus élevé (69.9/100). Ce sont eux qui ont le moins l’intention de quitter leurs quartiers (33.1/100).Les personnes vivant en couple sont également peu stressées (13.5/40) et ont une bonne forme morale et physique (70.1 et 67.6/100). Cette catégorie de personne est également une de celle qui désire le moins quitter son quartier (37.6/100).Pour Barbara Attia : « Avec l’Observatoire Santé et Qualité de Vie Urbaine, mon objectif final est de parvenir à inclure le bien-être des populations dans les statistiques nationales, et ainsi compléter les données auxquelles nous avons l’habitude de nous référer, qui sont aujourd’hui trop centrées sur l’économie et trop peu sur la questionnement des usagers. L'ambition de l'Observatoire Santé et Qualité de Vie urbaine est d'apporter une analyse fine et précise des attentes des citadins, car la Qualité de Vie Urbaine est à la fois un enjeu d’utilité et de santé publiques : améliorer la qualité de vie des habitants et la perception de leur environnement urbain, de façon scientifique et responsable. Pour les collectivités locales, considérer les attentes des habitants revient à avoir une démarche proactive vers une « cité heureuse ». Donner aux populations les clés pour comprendre un projet qui les concerne revient à les y engager. »
Il y a 2 ans et 226 jours

Les châteaux de la Loire face à l'augmentation du coût de l'énergie

A l'approche de l'hiver, le propriétaire du château de Meung-sur-Loire (Loiret) Xavier Lelevé s'inquiète pour sa facture de chauffage, gaz et électricité, qui tourne d'habitude autour de 15.000 à 20.000 euros. Mais pas cette année..."Ca va être multiplié entre cinq et dix. Ce n'est pas envisageable d'exploser le budget énergétique de cette manière", se désole-t-il.Des hausses qui, comme dans beaucoup d'entreprises, "impactent immédiatement le fonctionnement" et freinent les investissements dans la conservation. Tout comme le dialogue parfois compliqué avec les services publics du patrimoine, comme la Direction régionale des affaires culturelles (Drac).Dans une partie interdite au public de ce château classé aux Monuments historiques, Xavier Lelevé détaille les fenêtres. Certaines sont en très mauvais état et le ruban adhésif sur les boiseries n'offre qu'un rempart très limité face aux assauts du froid. Mais d'autres sont neuves. Fruits d'intenses tractations avec la Drac, elles ont été fabriquées avec un cahier des charges ultra précis pour respecter l'esthétique du bâtiment."Une fenêtre coûte à peu près 10.000 euros, on en a 148, donc vous voyez ce que le budget fenêtres peut représenter", explique-t-il.Loin des obstacles administratifs, Charles-Antoine de Vibraye a choisi de ne rien faire. Et tant pis si la facture grimpe, le succès du château de Cheverny (Loir-et-Cher), inspiration du Moulinsart d'Hergé, lui permet d'absorber l'augmentation du fioul, dont il consomme 30.000 à 40.000 litres par an.Le châtelain n'envisage pas non plus d'isolation: "Si vous emprisonnez la chaleur, vous faites du bien aux champignons potentiels et aux insectes qui vont vous bouffer votre bois. Je crois qu'il faut limiter le chauffage au strict minimum pour ne pas contrarier ce cycle sain d'échanges thermiques à l'intérieur d'un monument."Reste que les meubles d'époque se conservent mieux dans une atmosphère contrôlée: "C'est un peu la limite de mon raisonnement. Il faut faire en sorte d'avoir une chaleur minimale. Le château est chauffé sur les deux tiers de sa superficie, mais en particulier dans les pièces visitées, avec mobilier historique.""Chauffage la nuit à 8°C"Non loin de là, Chambord allume ses cheminées. Au pied de l'escalier de Léonard de Vinci, quatre grosses bûches alimentent doucement l'âtre, seule source de chaleur pour le visiteur.Mais les bureaux, boutiques, la quarantaine de maisons du domaine, ainsi que les pavillons forestiers sont chauffés."La facture a doublé en deux ans. On est passé de 260.000 euros à plus de 600.000 dans le budget prévisionnel 2023", regrette le directeur du Domaine national Jean d'Haussonville. Sur un budget de 30 millions d'euros par an, cette somme représente l'équivalent de deux expositions temporaires et d'un festival.Pour le directeur, la montée des prix ne fait qu'accélérer "la réflexion sur les sources vertueuses d'énergie". Chambord a donc rapidement lancé deux études pour se verdir: une sur l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des hangars techniques, l'autre sur la géothermie et le chauffage par biomasse, histoire de profiter de la forêt.Dès les prochains mois, le domaine entend investir dans sa forêt de 50 km2 en installant une scierie, ouvrant la possibilité à plus long terme d'utiliser son bois pour se chauffer.En attendant, le château appartenant à l'Etat tente dès aujourd'hui de réduire la facture grâce à un système informatique de gestion technique des bâtiments."C'est un logiciel qui permet par exemple d'éteindre les lumières s'il n'y a plus d'occupant dans une pièce et de réduire le chauffage la nuit à 8°C", apprécie le directeur."Nous n'avons aucun doute sur notre capacité à faire 10% de réduction d'énergie dès 2023", assure-t-il.
Il y a 2 ans et 227 jours

Guardian Glass relève le défi de la Tour Hekla

Jouer avec les reflets de la lumière et de son environnement, présenter une esthétique unique et moderne, mais aussi contribuer à la création d’espaces alliant haute performance environnementale du bâtiment et bien-être des occupants : tels étaient les enjeux qu’ont dû relever les équipes Guardian.Allier prouesse technique et exigence environnementale du bâtimentLorsque Guardian se voit confier la réalisation de plus de 20.000 m2 de verre qui composeront la façade du futur emblème de la Défense, le cahier des charges est particulièrement ambitieux. La signature de l’architecte impose l’utilisation de produits réfléchissants avec de hautes performances techniques. Les matériaux devront aussi répondre à des objectifs précis en termes d’efficacité environnementale du bâtiment, les constructeurs visant une quadruple certification HQE Exceptionnel, BREEAM Excellent, LEED Platinum et EFFINERGIE+. L’ambition de la Tour HEKLA est aussi de se voir décerner les labels WELL (bien-être des occupants) et WiredScore Platinium.Guardian : un accompagnement sur-mesure avec des verres de haute technologiePour créer des façades « vivantes » qui changent d’apparence au cours de la journée, les équipes de Guardian décident de miser sur un mix de plusieurs verres à contrôle solaire issus de la gamme SunGuard High Performance (Neutral 60/40 et 50/32) et SunGuard HD Silver 70, en fonction des orientations de la façade et des performances esthétiques et techniques attendues. Elles proposent les premiers échantillonnages et organisent des visites dans leurs unités de production. Un prototype est monté en partenariat avec le façadier Permasteelisa avant validation.Les verres à contrôle solaire retenus pour ce projet sont fabriqués à partir de verres Guardian ExtraClear et UltraClear à faible teneur en fer, de couleur neutre et de clarté éclatante, sur lesquels sont déposées des couches pour des performances techniques et esthétiques variant selon les façades de la tour. Protection solaire, réflexion lumineuse, isolation thermique et acoustique… les verres sont conçus pour intégrer toutes les attentes du client.Pour David Tachon, Architectural Design Manager, Projets internationaux chez Guardian Glass : « Du bureau d’études à la supply chain, nous avons atteint les objectifs fixés et dans les temps impartis grâce à un partenariat étroit de nos équipes techniques et commerciales avec les architectes des Ateliers Jean Nouvel, Permasteelisa et les constructeurs. »
Il y a 2 ans et 230 jours

Face à une population vieillissante, des experts appellent à adapter les logements

SANTÉ. L'adaptation des habitations aux seniors est un sujet grandissant au sein du secteur du Bâtiment. Plusieurs réflexions ont été échangées lors d'un colloque consacré au logement pour tous.
Il y a 2 ans et 230 jours

Grand Témoin : Catherine Vautrin, présidente de l'ANRU, Présidente du Grand Reims

INTERVIEW. Catherine Vautrin a été nommée présidente de l'ANRU le 31 août dernier. Pour celle qui est aussi présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, les sujets du logement et de la ville ont toujours été au coeur de ses préoccupations. Quel est son regard sur l'actualité des derniers mois ? Découvrez ses réflexions, sa vision, son actualité, son message aux professionnels et son portrait en cinq traits.
Il y a 2 ans et 234 jours

La concertation sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage est enclenchée

La concertation doit se dérouler "pendant plusieurs semaines" avec des réunions bilatérales et s'achèvera par "une réunion finale le 21 novembre" avec le ministre du Travail Olivier Dussopt, a indiqué le ministère à l'issue de la réunion.Cette concertation découle du projet de loi portant "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi", adopté la semaine dernière en première lecture à l'Assemblée nationale.Il enclenche la possibilité, à l'issue de la concertation, de moduler par décret l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.Sur fond de colère sur le pouvoir d'achat, le gouvernement a exclu de toucher au niveau de l'indemnisation.Restent deux paramètres sur lesquels agir: les conditions d'accès à l'assurance chômage et la durée d'indemnisation.Les syndicats ont redit leur opposition à cette modulation, une "usine à gaz" pour Eric Courpotin (CFTC) comme Marylise Léon (CFDT) selon qui elle "ne résoudra en rien les difficultés de recrutement dont les chômeurs ne sont pas responsables".Absente, la CGT a suspendu "toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat" après les réquisitions de grévistes dans les raffineries.Le gouvernement veut agir vite, y voyant une des manières de s'attaquer aux difficultés de recrutement dont se plaignent les entreprises en dépit d'un taux de chômage de 7,4%.Hubert Mongon (Medef) a d'ailleurs invoqué "un marché du travail extrêmement tendu" pour justifier "cette réflexion qui va dans le bon sens". Mais Michel Picon (U2P, artisans, commerçants, libéraux) a émis des "doutes", estimant à l'instar des syndicats "plus important de travailler sur la formation et les freins à l'emploi (logement, garde d'enfants, mobilité...)".L'objectif est que cette modulation entre en vigueur début 2023.Quelle que soit l'issue de la concertation, le dernier mot reviendra au gouvernement, qui pourra changer les règles par simple décret.
Il y a 2 ans et 234 jours

INOHADAYS 2022 Jeudi 1er décembre 2022 « S’engager, ensemble, pour l’avenir » Une journée de réflexion stratégique consacrée aux enjeux de la RSE

INOHA, Les Industriels du Nouvel Habitat, organise les INOHADAYS le jeudi 1er décembre 2022 à Paris, à l’espace Saint-Martin. Rendez-vous incontournable de la filière, cette journée de réflexion stratégique et d’échanges, placée sous la thématique « s’engager, ensemble, pour l’avenir », mettra à l’honneur les enjeux de la RSE. Elle sera suivie de la Nuit By INOHA. INOHADAYS, une journée riche en partageS’inscrivant dans les orientations stratégiques 2025 d’INOHA pour engager et accompagner la filière du Nouvel Habitat dans sa démarche RSE, cette journée de conférences a pour but d’éclairer les industriels et de prendre de la hauteur sur les problématiques et les enjeux du secteur. Les distributeurs seront invités cette année comme intervenants pour faire part de leur vision sur le sujet mais aussi comme participant pour s’engager, ensemble, pour l’avenir. Cette journée sera rythmée par trois keynotes et trois tables-rondes :• Stratégie de décarbonation : une réalité pour la filière,• Économie circulaire : des entreprises qui réussissent,• Réindustrialisation : entre responsabilité et attentes. Des personnalités et des experts du secteur interviendront durant toute la journée, notamment :• Nathalie Boyer, Déléguée Générale d’OREE et Vice-présidente du Conseil National de l’économiecirculaire,• Nicolas Dufourcq, Directeur Général de la BPI France,• Louis Gallois, Co-Président de la Fabrique de l’Industrie,• Jean-Marc Jancovici, Président de The Shift Project,• Christophe Mistou, Directeur Général du groupe Mr Bricolage,• Alain Rabec, CEO de Kingfisher France. La Nuit by INOHA, une soirée d’échanges autour des 7ème Trophées d’INOHACette journée de réflexion et de partage sera suivie par la Nuit by INOHA organisée à l’Atelier des Lumières, lieu d’histoire et centre d’art numérique à Paris. Mêlant convivialité et échanges, cette soirée, réunissant industriels et distributeurs du secteur, sera ponctuée par la remise des 7ème Trophées INOHA. Cette cérémonie est l’occasion pour les adhérents d’INOHA de mettre en lumière leurs actions dans les catégories suivantes :• Prix de l’innovation,• Prix de la communication,• Prix de la RSE et de bénéficier d’une grande visibilité devant l’ensemble des acteurs de la filière du Nouvel Habitat. La sélection des lauréats aura lieu le 9 novembre par les membres du jury suivants : Jérôme Bedier, Président de l’Agence du Don en Nature,Pierre Dieuzeide, Rédacteur en chef de Zepros Habitat,Arnaud Disdero, Rédacteur en chef de Système DGuillaume de Bodard, Président de la Commission Environnement et Développement Durable de la CPME,Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA,Dominique Mignon, Directrice Générale d’Eco-MobilierAnne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design. « Les débats qui seront menés tout au long de la journée par des personnalités et experts du secteur permettront, j’en suis sûr, de mieux appréhender les enjeux et l’étendue de la RSE et ainsi de mieux accompagner les adhérents d’INOHA à développer des offres durables. Travaillons ensemble pour une industrie responsable, engagée et durable ! » Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA. Programme : https://www.inoha.org/actualites_tendances/inohadays-et-la-nuit-by-inoha/ A propos d’INOHAAssociation professionnelle des Industriels du Nouvel Habitat, INOHA fédère, depuis 1978, les fabricantsde produits manufacturés destinés à l’entretien, au bricolage, à l’aménagement extérieur, au jardinage, àl’amélioration de l’habitat et à la construction résidentielle neuve. INOHA les fédère pour les aider à accélérer leur développement dans une approche multi-canal et s’engage auprès d’eux à les éclairer, à construire et à peser dans un esprit de partage, d’engagement et de respect. INOHA et ses adhérents sont au service des Français qui font de leur habitat une valeur refuge, source de leur bien-être. INOHA10 rue de Sèze75009 ParisTél. : 01 53 42 36 42 www.inoha.org
Il y a 2 ans et 235 jours

Le street art au secours des rues décaties de Johannesburg

Bongani Mahlathi de son vrai nom, 32 ans, est une figure d'un mouvement artistique qui s'est emparé depuis plusieurs années des immeubles du centre urbain. Et ses portraits aux visages noirs et blancs, qui laissent la couleur à des fonds souvent inspirés des tissus traditionnels africains, ont aujourd'hui une valeur commerciale.Sa dernière réalisation en cours est une commande, payée quelques milliers d'euros, d'une des plus grandes plateformes mondiales de musique en streaming: les portraits de quatre artistes locaux, parmi lesquels la chanteuse d'afro soul Simphiwe Dana ou la sensation amapiano Nobuhle, apparaissent peu à peu sur ce mur de Johannesburg, mélange de bars branchés et entrepôts délabrés."Dbongz" avait déjà réalisé une série de portraits en hommage à des artistes sud-africains décédés, sur d'énormes piliers de béton soutenant l'autoroute, dans le quartier culturel de Newtown."L'art a changé l'environnement et la façon dont les gens pensent la ville. Ils voient maintenant une ville lumineuse, alors qu'elle était avant terne, quelconque et aussi un peu craignos", explique-t-il à l'AFP.Originaire du township de Mohlakeng, dans l'ouest de Johannesburg, l'artiste noir est aussi connu pour ses immenses portraits d'enfants réalisés dans leurs quartiers déshérités de la périphérie."Ca donne confiance aux gens, ça leur fait du bien de se voir dans une lumière différente, plus grands que dans leur quotidien pas toujours fameux", dit-il.Faire revivre le centreLe centre historique de l'agglomération de six millions d'âmes a sombré dans une ère de dégradations et d'incurie d'abord dans les années 1980 lors des sanctions internationales imposées contre le régime de l'apartheid. Puis lorsque dans la foulée de l'élection de Nelson Mandela en 1994, les Sud-Africains blancs ont fui, emportant avec eux les commerces, vers les banlieues cossues protégées par de hauts murs.Des immeubles entiers ont été abandonnés, les entrées des hôtels ont été murées, laissant souvent là tout le mobilier.Au début des années 2000, ces propriétés vacantes sont finalement devenues le terrain de jeu d'entrepreneurs audacieux. Des étages entiers d'anciens bureaux ont été transformés en appartements, dans un centre-ville qui cherche à se renouveler depuis des années.Des tours laissées à l'abandon ont été transformées en logements à loyers modérés. L'une de ces façades a repris des couleurs grâce à l'artiste Hannelie Coetzee, avec le portrait d'une femme sur 166 mètres carrés, réalisé à partir de plus de 2.000 assiettes, soucoupes et bols."La ville est un lieu froid, bétonné, très quadrillé. L'art y apporte une douceur ou un moment de réflexion auquel on ne s'attend pas forcément", dit-elle.La chevelure qui monte dans les étages s'inspire de la façon dont les Sud-Africaines adaptent des coiffures traditionnelles pour leur donner un côté branché.Connu pour son portrait emblématique de Barack Obama avec le message "HOPE" (espoir, ndlr), l'Américain Shepherd Fairey a posé aussi son empreinte sur la ville avec un portrait de Nelson Mandela sur un immeuble de dix étages qui domine la ville. Là aussi une commande, du promoteur immobilier sud-africain, Adam Levy.Ces œuvres, de manière subliminale, donnent aux gens "la sensation qu'ils comptent, qu'on s'intéresse à eux", elles montrent "qu'il existe une sorte de machine en coulisses qui s'intéresse" à la vie du quartier, relève l'homme d'affaires. Ce qui peut induire l'envie de rendre au collectif et lancer ainsi un cercle vertueux."C'est comme ça qu'on commence à bâtir une culture", dit-il.
Il y a 2 ans et 237 jours

Philippe Prost, Grand Prix national de l’architecture 2022, Renée Gailhoustet, prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre

Le Grand Prix national de l’architecture 2022 vient d’être remis à Philippe Prost par la Ministre de la Culture Rima Abdul Malak. Le jury qui a auditionné sept agences présélectionnées a retenu trois principaux critères. La richesse et la diversité du parcours professionnel et la qualité de l’œuvre bâtie qui l’illustre. La posture de l’agence vis-à-vis du rôle sociétal de l’architecture et de l’architecte et la formulation de la pensée et les modalités retenues pour la transmettre. En 1993, Philippe Prost fonde à Paris l’agence AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost. Il est associé à Catherine Seyler depuis 1992 ; Gaël Lesterlin et Lucas Monsaingeon les rejoindront en 2019. Parmi les réalisations de l’agence, on peut citer : la réhabilitation de la cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière (2017), la réhabilitation de l’hôtel de la Monnaie de Paris (2017), la construction du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, l’Anneau de la Mémoire (2014), l’intervention de mise en valeur et réhabilitation de la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006). Spécialisé dans la création et l’intervention contemporaine sur le bâti historique, le travail de l’agence se caractérise par le respect du site, de son histoire, de sa géographie, par une analyse approfondie de la question posée par le programme, le choix d’une logique constructive et l’utilisation de matériaux pérennes. Les compétences de l’agence se caractérisent par la capacité d’adapter et de réutiliser des espaces existants, parfois exceptionnels, parfois simplement porteurs d’une mémoire sociale, en respectant leurs caractéristiques et en y adjoignant des espaces nouveaux de grande qualité. A l’heure où la transition écologique nous pousse à revoir les modalités de production des espaces bâtis, l’œuvre de AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost témoigne de l’alliance entre patrimoine et architecture contemporaine. Philippe Prost se distingue également par son engagement dans la transmission de savoirs aux futurs architectes et dans la recherche architecturale. Par ailleurs, le prix d’honneur du Grand Prix national de l’architecture a été remis à Renée Gailhoustet au titre de l’ensemble de son œuvre et des réflexions qu’elle a portées sur la conception du logement social. Témoin d’une génération d’architectes engagés dans une posture de recherche et d’innovation au service d’une architecture du quotidien, elle fut aussi une pionnière dans la pratique de ce métier par des femmes. A ce titre, elle est une référence pour toutes et tous aujourd’hui tant pour la qualité de ses réflexions et de son œuvre que pour l’exemplarité de sa pratique professionnelle. A l’heure où la qualité du logement se pose tant en termes d’usages, de densité que de coût, son œuvre reste une réponse tout à fait actuelle et pertinente. Photo : Bernard Lechevalier Philippe Prost en compagnie de toute son équipe reçoit des mains de la ministre de la culture, Rima Abdul-Malak, le prix national de l’architecture 2022.
Il y a 2 ans et 237 jours

La ministre de la Culture a décerné à Philippe Prost le Grand Prix national de l’architecture 2022

Créé en 1975, le Grand Prix national de l’architecture est la plus haute distinction nationale dans le domaine de l’architecture. Elle récompense une agence implantée en France pour l’ensemble de son œuvre. L’édition 2022 s’est adaptée à l’évolution de la pratique architecturale, en veillant à sélectionner des agences d’architecture plutôt que des individus et en introduisant plus de parité parmi les finalistes.Le jury a auditionné les sept agences présélectionnées le 7 septembre 2022. Les critères de sélection du lauréat ont été les suivants :La richesse et la diversité du parcours professionnel et la qualité de l’œuvre bâtie qui l’illustre ;La posture de l’agence vis-à-vis du rôle sociétal de l’architecture et de l’architecte ;La formulation de la pensée et les modalités retenues pour la transmettre.En 1993, Philippe Prost fonde à Paris l’agence AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost. Il est associé à Catherine Seyler depuis 1992 ; Gaël Lesterlin et Lucas Monsaingeon les rejoindront en 2019.Parmi les réalisations de l’agence, on peut citer : la réhabilitation de la cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière (2017), la réhabilitation de l'hôtel de la Monnaie de Paris (2017), la construction du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, l'Anneau de la Mémoire (2014), l’intervention de mise en valeur et réhabilitation de la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006).Spécialisé dans la création et l’intervention contemporaine sur le bâti historique, le travail de l’agence se caractérise par le respect du site, de son histoire, de sa géographie, par une analyse approfondie de la question posée par le programme, le choix d’une logique constructive et l’utilisation de matériaux pérennes. Les compétences de l’agence se caractérisent par la capacité d’adapter et de réutiliser des espaces existants, parfois exceptionnels, parfois simplement porteurs d’une mémoire sociale, en respectant leurs caractéristiques et en y adjoignant des espaces nouveaux de grande qualité. A l’heure où la transition écologique nous pousse à revoir les modalités de production des espaces bâtis, l’œuvre de AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost témoigne de l’alliance entre patrimoine et architecture contemporaine.Philippe Prost se distingue également par son engagement dans la transmission de savoirs aux futurs architectes et dans la recherche architecturale.Par ailleurs, le prix d’honneur du Grand Prix national de l’architecture a été remis à Renée Gailhoustet au titre de l’ensemble de son œuvre et des réflexions qu’elle a portées sur la conception du logement social. Témoin d’une génération d’architectes engagés dans une posture de recherche et d’innovation au service d’une architecture du quotidien, elle fut aussi une pionnière dans la pratique de ce métier par des femmes. A ce titre, elle est une référence pour toutes et tous aujourd’hui tant pour la qualité de ses réflexions et de son œuvre que pour l’exemplarité de sa pratique professionnelle. A l’heure où la qualité du logement se pose tant en termes d’usages, de densité que de coût, son œuvre reste une réponse tout à fait actuelle et pertinente.Comme chacun de leurs prédécesseurs, Renée Gailhoustet, représentée par Serge Renaudie, et l’Atelier d’Architecture Philippe Prost ont reçu des mains de la ministre de la Culture le diplôme créé par l’artiste Daniel Buren.La Cité de l’Architecture et du Patrimoine, avec le soutien du ministère de la Culture, consacrera une exposition monographique et un ouvrage dédiés à l’œuvre de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost, qui sera également amené à produire une master-class à destination des étudiants en architecture.L’œuvre de Renée Gailhoustet fait l’objet d’un titre de la collection « carnets d’architectes », publié dans le cadre d’un partenariat entre les Editions du patrimoine et le ministère de la Culture.La ministre de la Culture tient à saluer le travail des six autres agences présélectionnées : Atelier du Rouget, Atelier Philippe Madec Architecture et associé, Bruther Architectes, Corinne Vezzoni et Associés, Perraudin Architecture et Studio Odile Decq.
Il y a 2 ans et 237 jours

Comment appliquer la permaculture à l’habitat ?

D’habitude associée au jardinage et à l’agriculture, la permaculture est une approche holistique qui peut également servir à structurer votre réflexion pour tout projet de construction.   Joris Danthon, après des études en droit et aménagement du territoire, s’est formé à la permaculture au cours de stages (initiation, cours de conception en permaculture, etc), également […]
Il y a 2 ans et 238 jours

etude lumiere et bluevoute therm la preuve par l exemple

« Respecter la norme EN 17037, via l’apport d’une lumière naturelle de 300 lux sur 95 % de l’espace, et ce pendant 50 % du temps de travail. » Lors de la réflexion en amont de la construction des nouveaux bâtiments Tellier Brise-Soleil à Chemillé-en-Anjou (FR-49), les recommandations promues par la norme EN 17037 ont donc été suivies.
Il y a 2 ans et 238 jours

Îlots de chaleur : "Il faut s'inspirer des constructions du Sud", Franck Boutté

RÉFLEXION. Le Grand prix de l'urbanisme 2022 considère que c'est la morphologie des bâtiments et la géographie d'une ville qui permettent de la rafraîchir. Il dessine plusieurs pistes pour s'adapter au réchauffement climatique et refroidir les édifices.
Il y a 2 ans et 238 jours

La concertation sur l'assurance chômage sera lancée lundi 17 octobre, avec peu d'appétence syndicale

"La première réunion se déroulera le 17 octobre et sera suivie par deux réunions d'ici la fin novembre", indique le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un courrier adressé mercredi aux partenaires sociaux, dont l'AFP a pris connaissance.Cette concertation découle du projet de loi portant "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi", adopté mardi en première lecture à l'Assemblée nationale. Il enclenche la possibilité, par décret, à l'issue de la concertation, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Le gouvernement veut agir vite, y voyant une des manières de s'attaquer aux difficultés de recrutement dont se plaignent les entreprises en dépit d'un taux de chômage de 7,4%.Dans son courrier, le ministre précise "les questions générales auxquelles cette concertation vise à répondre": quel état des lieux du marché du travail et "quel diagnostic sur la hausse très sensible des difficultés de recrutement", "quel(s) paramètre(s) du régime d'assurance-chômage pourrai(en)t faire l'objet d'une modulation", comment définir "les critères et modalités de déclenchement du passage aux différentes règles ainsi que l'ampleur des variations à prévoir ?".En annexe du courrier, un "support de concertation" de 25 pages détaille les pistes de travail.Il indique notamment que le mécanisme de modulation "pourrait s'appliquer à différents paramètres du régime, qui peuvent être de deux natures". D'une part les conditions d'accès à l'assurance chômage: "il faut avoir travaillé une certaine durée" (seuil d'éligibilité, 6 mois) "sur un laps de temps donné" (période de référence d'affiliation, 24 mois), rappelle-t-il. D'autre part, "les paramètres de l'indemnisation": les durées minimale – 6 mois - et maximale d'indemnisation - 24 mois, 30 mois pour les 53-54 ans, 36 mois pour les 55 ans et plus, et le fait qu'une heure cotisée donne droit à une heure indemnisée.L'ensemble de ces paramètres sont soumis à la réflexion des partenaires sociaux, "à l'exception de la modulation du montant de l'indemnisation (…) que le gouvernement écarte d'emblée", souligne le document. "Stigmatisation"Sur les critères de conjoncture, l'exécutif mentionne notamment le taux de chômage, qui a l'avantage d'être "l'indicateur le plus lisible" mais qui comporte "une part d'aléa", ainsi que les "indicateurs de tension" (difficultés de recrutement et manque de personnel mesurés par les enquêtes de conjoncture ou les embauches de plus d'un mois rapportées au nombre de chômeurs).Reconnaissant qu'une règle ne rend jamais compte "avec une totale exactitude de la situation du marché du travail", il envisage la consultation d'un "comité d'experts consultatif" avant tout changement.L'exécutif semble exclure une variation des règles en fonction de la situation locale comme au Canada. "Au-delà de la complexité qu'elle engendre, une telle territorialisation pourrait avoir des effets négatifs comme freiner la mobilité des demandeurs d'emploi, freiner les créations d'emploi dans les zones déjà les moins favorisées".La concertation risque cependant d'être peu fructueuse car si le patronat est favorable, les syndicats sont tous opposés au principe de modulation, y voyant une "stigmatisation des chômeurs".Si "les employeurs peinent aujourd'hui à recruter c'est d'abord parce qu'ils ne trouvent pas les qualifications et les compétences qu'ils recherchent", et parce que "les conditions de travail ou d'emploi proposées (...) posent problème: salaires trop bas, horaires atypiques ou imprévisibles, mauvaises conditions de travail, contrats très courts, difficultés liées au mode de transport...", ont-ils déclaré dans un communiqué commun. En outre, la CGT a suspendu "toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat" après les réquisitions de grévistes dans les raffineries.
Il y a 2 ans et 239 jours

Le gouvernement prêt à élargir le compte pénibilité dans la réforme des retraites

Le gouvernement a dévoilé ses premières "pistes de réflexion" à la CFTC, l'U2P et la CFDT, qui ont ouvert le bal des consultations bilatérales sur les thèmes de "l'emploi des seniors et la prévention de l'usure professionnelle".C'est justement sur ce second volet que l'exécutif a ouvert la porte à une revendication portée par plusieurs organisations de salariés, CFDT en tête. Le document, dont l'AFP a obtenu copie, envisage en effet d'"adapter le C2P pour mieux prendre en compte l'évolution des risques".Actuellement, les salariés exposés à certains risques (travail de nuit, bruit, températures extrêmes...) accumulent des points - 100 au maximum – qui sont le plus souvent utilisés pour partir en retraite plus tôt - 2 ans maximum. Le ministère a cependant évoqué la possibilité de "supprimer le plafond d'acquisition de points" et de permettre à ceux qui sont exposés à plusieurs risques simultanés d'"acquérir davantage de points".L'idée d'un nouveau "congé de reconversion" pour utiliser le C2P (qui peut aussi servir à payer une formation ou un passage à temps partiel) a également été abordée.Mais la CFDT attend encore "une forme de reprise des critères supprimés" de l'ex-compte pénibilité il y a cinq ans (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques, agents chimiques dangereux), indique son négociateur Yvan Ricordeau.Sans "avancée majeure" sur ce point, le syndicat n'entend pas revoir le dispositif "carrières longues", qui permet un départ à 60, voire 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, et que le gouvernement propose de "moderniser", sans préciser ses intentions à ce stade."S'il s'agit d'affiner les critères tout en protégeant les artisans, ça nous convient", explique le vice-président de l'U2P, Jean-Christophe Repon, plus inquiet du risque de "stigmatiser certains métiers" à travers le compte pénibilité.Le ministère a paru "plus sur la ligne +mieux vaut prévenir que guérir+, ce qui nous va bien", retient la vice-présidente de la CFTC, Pascale Coton.
Il y a 2 ans et 239 jours

INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, lance une nouvelle version de son site internet

Après plusieurs mois de travail, INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, vient de finaliser son site Internet dédié à ses adhérents du secteur de l’entretien, du bricolage, de l’aménagement extérieur, du jardinage et de l’amélioration de l’habitat : www.inoha.org Véritable vitrine des engagements et services qu’INOHA met à la disposition de ses adhérents, le nouveau site Internet d’INOHA a été conçu comme une plateforme web généraliste plus moderne. Grâce à une navigation intuitive, il est plus pratique et plus simple à utiliser. Il regroupe toutes les informations nécessaires pour les adhérents d’INOHA et pour les publics externes autour de six grandes rubriques :• Nous connaître : présentation de la Gouvernance et de l’équipe d’INOHA, l’annuaire des adhérents, les missions et les valeurs d’INOHA ainsi que la stratégie 2025 de l’association.• Expertise : déclinaison du savoir-faire et de l’accompagnement d’INOHA en matière de connaissance marché, d’études, du cadre juridique, de la RSE et de la supply chain management…• Evénements : annonce de tous les événements organisés par INOHA pour ses adhérents tout au long de l’année (Matinées de la Distribution, Commissions thématiques, Inohadays, journée de réflexion prospective sur une thématique clé pour la filière, …).• Partenaires : présentation des membres associés d’INOHA.• Presse : publication des derniers communiqués de presse, du rapport d’activité annuel d’INOHA.• Devenir adhérent pour tous les industriels du secteur souhaitant rejoindre INOHA. Un espace privé est réservé aux adhérents. Ils peuvent y retrouver des informations sur leur marché, de la veille et prospective régulières sur leur secteur, des actualités juridiques et réglementaires, … Cette rubrique sera complétée, dès le mois de novembre prochain, par la nouvelle plateforme « Observatoire des Marchés » qui mettra à leur disposition l’ensemble des données qui leur sont utiles pour éclairer leur prise de décision, construire et piloter leur stratégie et leurs plans de développements pour mieux appréhender leur marché. www.inoha.org
Il y a 2 ans et 239 jours

Pôle emploi, la CAPEB, la FFB et la FNTP se mobilisent pour l'emploi dans le BTP

Représentant plus d’1,5 million de salariés présents dans un peu plus de 230.000 entreprises en 2021, le secteur du BTP est l’un des premiers employeurs de France. Le secteur propose de réelles opportunités d’emploi et représente 265.000 projets de recrutement en 2022, soit une hausse de 22% par rapport à 2021. Dans le bâtiment et les travaux publics, les métiers et les conditions d’exercice sont très variés et la transition écologique offre de nouvelles opportunités en termes de compétences.À distance ou en présentiel, en agence ou sur le terrain, ce sont plus de 600 événements qui seront organisés sur l’ensemble du territoire à l’occasion de cette 2e semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. Job-datings, visites de chantiers, découvertes des métiers et des formations seront autant d’opportunités pour faciliter la rencontre entre les professionnels de ce secteur, les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion professionnelle, les salariés en recherche de mobilité ou encore les jeunes en réflexion sur leur orientation.Pour Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi : « Pôle emploi a toujours été aux côtés des professionnels du secteur. La mobilisation de nos 900 agences a permis en 2021 le recrutement de plus de 444.000 demandeurs d’emploi dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, dont plus de 405.000 dans le cadre de contrats durables. Dans la période que nous traversons, il est d’autant plus important d’agir pour lutter contre les difficultés de recrutement. Cette semaine nationale organisée avec nos partenaires en est la traduction. »Pour Bruno Cavagné, Président de la FNTP : « Au-delà de ces éléments chiffrés, les travaux publics sont surtout un secteur porteur d’opportunités pour l’avenir, avec des métiers devenus indispensables à la transition écologique. En effet, l’empreinte carbone liée aux usages des infrastructures représente actuellement la moitié des émissions de la France ! Construire des infrastructures de mobilité et d’énergie décarbonées, adapter les territoires au changement climatique, réhabiliter les friches industrielles et restaurer les milieux naturels, c’est construire l’avenir de notre pays et être acteur pour la planète. Les métiers des travaux publics sont également au cœur de la transition numérique. Déjà présents sur les chantiers, le numérique et l’intelligence artificielle vont révolutionner le secteur de la construction dans les années à venir. »Pour Olivier Salleron, Président de la FFB : « Avoir de l’ambition pour l’emploi, c’est agir sur l’attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d’embauche et de carrières. C’est aussi afficher auprès de tous que le bâtiment reste un secteur d’avenir, nos métiers sont éternels ! Faisons-le savoir largement lors de cette semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. »Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Travailler dans une entreprise artisanale du bâtiment, c’est avoir la garantie de faire un métier qui a du sens, par le contact quotidien avec les clients, le travail collaboratif avec les autres corps de métiers du bâtiment, et la satisfaction d’accomplir un travail essentiel pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et climatique. Nous sommes heureux du rapprochement engagé, depuis plus d’un an, avec Pôle Emploi au plus près du terrain. Notre secteur offre des perspectives de carrière intéressantes et épanouissantes. Rejoignez-nous ! »
Il y a 2 ans et 239 jours

Ambitieux programme de requalification urbaine "Chelles-Foch" en entrée de ville de Chelles

En lieu et place d’une friche présente depuis plus de 10 ans située avenue du Maréchal Foch, en entrée de ville, à seulement 600 mètres de la gare du RER E qui relie Paris et de la future ligne 16 du métro, du centre-ville historique de Chelles et à proximité de nombreux commerces, l’opération Chelles-Foch s’intègre dans un environnement urbain dynamique.Programme mixte ambitieux répondant aux besoins du territoire, l’opération s’étendra sur 8.750 m² SDP et accueillera :Un bâtiment de 33 logements gérés par in’li et dotés d’une double exposition (et pour certains d’une triple) offrant une grande luminosité. Chaque logement bénéficiera d’un espace extérieur (balcon ou terrasse).Une résidence pour séniors de 117 logements (T1, T2 et T3), pour le compte de l’OPPCI Esprit Pierre Résidences (Groupe Spirit), qui sera gérée par Les Girandières, filiale du Groupe Réside Etudes. Adaptée aux besoins spécifiques des séniors autonomes, elle offrira une large palette de services : restaurant, coiffeur, salon de massage, salle polyvalente, salle de gym, services de linge… Un jardin d’agrément permettra aux résidents de partager des moments de convivialité et de profiter des espaces verts. Un programme à la croisée de l’hôtel, de la résidence gérée et du logement traditionnel, issu d’une réflexion approfondie autour des usages et du bien-être. Cette résidence pour séniors, souhaitée par la Ville, vient opportunément compléter le parcours résidentiel des Chellois.Un commerce en pied d’immeuble viendra compléter l’offre de services de proximité du quartier pour le compte d'AVM Holding.Une conception architecturale dans la pure tradition chelloiseL’architecte, MAIREA Architecture a su répondre aux attentes de la Ville en reprenant les codes de l’architecture chelloise traditionnelle (toitures en pente, façades en brique et pierre, modénatures) dans la continuité du tissu urbain local tout en respectant les contraintes du terrain. Trois axes ont guidé l’écriture architecturale : marquer l’entrée de la ville, créer un profil urbain et séquencer les bâtiments.Les labellisations environnementales visées par ce projetLa résidence services pour les séniors sera labellisée E2C1 et atteindra le niveau de performance énergétique RT2012-17%, et les logements seront eux certifiés NF Habitat HQE. Ces critères environnementaux s’inscrivent dans la démarche RSE de Linkcity et de l’ensemble de ses partenaires.Pour David MARQUET, Directeur Général Adjoint Linkcity Ile-de-France : « C’est un travail de longue haleine qui a été mené, intégrant notamment la réhabilitation complète des sols. Ce projet symbolise l’esprit partenarial de Linkcity : architecte, investisseurs, exploitant, entreprises, tous associés pour satisfaire la commune de Chelles et réaliser un projet ambitieux porteur pour le territoire. »Pour Benjamin STUTZMANN et Alexandre PARVEZ, respectivement Président et Directeur des Acquisitions chez SPIRIT REIM SERVICES : « Nous sommes très heureux de cette première acquisition pour le compte de notre fonds ESPRIT PIERRE RESIDENCES. Cette résidence correspond parfaitement à notre cible, à savoir un actif de qualité, sécurisé sur le long terme avec un exploitant de premier ordre. Elle répond aux exigences de la labellisation ISR du fonds, notamment en matière de réversibilité, qui se valorisera dans la durée grâce à la transformation en cours à l’entrée de Chelles et la desserte prochaine par le Grand Paris Express. »Pour Damien ROBERT, Président du directoire d’in’li : « In’li poursuit son engagement en faveur du développement de l’offre en logements intermédiaires en zones tendues, en Ile-de-France. Le partenariat avec la ville de Chelles est en ce sens exemplaire. Il s’inscrit dans une logique territoriale alliant offre de transport, développement urbain raisonné, services et logements. C’est grâce à ce type de démarche que nous répondrons aux défis du Grand Paris de demain ! »
Il y a 2 ans et 241 jours

PLF 2023 : trois députés Renaissance, risquent d’accentuer la crise actuelle du logement

Dont acte ! Cette légitime réflexion aurait dû s’accompagner d’un intérêt tout aussi important porté aux entreprises impactées par chacune des décisions fiscales qui pourraient être proposées.Pour mémoire, la FPI rappelle que produire des logements collectifs neufs en PINEL présente les avantages suivants :Les logements PINEL produits à compter de janvier 2022 respectent la réglementation environnementale RE 2020 la plus exigeante au niveau européen voire mondial ;La construction de logements PINEL est pourvoyeuse d’emplois locaux (120.000 emplois par an) non délocalisables ;La vente des logements PINEL génère des ressources importantes de TVA pour l’Etat ;En accroissant le parc de logements locatifs, la production de logements PINEL participe à la mobilité nécessaire des salariés ;Être propriétaire d’un logement PINEL procure un complément de revenus non négligeable pour de nombreux ménages lors de la retraite.Or, un amendement a été déposé par les 3 députés de cette task force en vue de son examen en séance publique : il prévoit la fin du dispositif d’investissement locatif PINEL au 31 décembre 2023 au lieu du 31 décembre 2024, alors même que les évolutions apportées à ce dispositif par la précédente loi de finances pour 2022 ne sont pas encore entrées en vigueur et que les dernières modifications, par décret, datent de mars 2022.La FPI alerte sur cette initiative, qui prise sans concertation avec les professionnels du secteur et sur la base d’a priori déconnectés de la réalité, pourrait être lourde de conséquences :Elle introduit, une fois de plus, une insécurité fiscale préjudiciable au bon fonctionnement des entreprises qui ont besoin de stabilité : lancer un programme immobilier demande du temps et, en conséquence, de la visibilité que ne permet plus l’agitation fiscale actuelle.Cette insécurité fiscale est également pénalisante pour les particuliers, qui ont prévu, parfois de longue date, d’investir dans un bien de ce type en vue de le louer à un ascendant ou un descendant, faculté supprimée par l’amendement.Elle intervient au plus mauvais moment : sur le premier trimestre 2022, le nombre de logements proposés à la vente a chuté de 15% par rapport à 2021. L’effondrement que l’on constate depuis 2019 ne fait que s’accentuer en 2022. L’offre de logements neufs collectifs, aux performances énergétiques élevées, sobres en foncier et répondant aux attentes de nos concitoyens, va se réduire encore plus et amplifier une crise du logement annoncée sur l’ensemble du parcours résidentiel.Pour qu’un pays puisse se développer, il faut qu’une frange de la population soit mobile. Une offre satisfaisante sur le marché locatif permet d’y répondre et le dispositif PINEL y contribue fortement avec des logements de qualité. A l’heure où l’on parle de la réforme des retraites, la majorité des investisseurs en PINEL bénéficient d’un accroissement de revenus le jour de la retraite. Alors même que nos concitoyens peinent à se loger avec des loyers adaptés à leur budget, ce sont ainsi près de 60.000 logements destinés à être loués, sous plafonds de ressources et de loyers, par exemple à des jeunes actifs ou à des ménages à revenus intermédiaires aux activités professionnelles pourtant essentielles (infirmiers, enseignants, policiers...) qui ne verraient pas le jour si cet amendement était adopté.Outre les investisseurs et locataires directement concernés par les logements « PINEL », l’impact de cet amendement, s’il était adopté, serait encore plus massif : aujourd’hui, on retrouve en effet dans un même programme immobilier des logements PINEL, des logements en accession, des logements sociaux. Faire disparaître prématurément le dispositif PINEL empêcherait, par effet collatéral, la réalisation des programmes prévus et donc les autres logements, tels les logements sociaux que nous produisons massivement et ceux destinés au parcours résidentiel des Français.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « cet amendement va à l’encontre de la stabilité fiscale tant souhaitée par tous les acteurs économiques. Je rappelle que le dispositif actuel a été modifié il y a à peine un peu plus de six mois. Comment voulez-vous que nos entreprises s’organisent dans de telles conditions et que les Français conservent leur confiance dans le pouvoir politique ? Le logement mérite mieux que de sombres tentatives de rabotage fiscal, dont les conséquences, non évaluées sur le plan économique et social, aggraveront le pouvoir d’habiter de nos concitoyens. »
Il y a 2 ans et 241 jours

Lancement de la 19e éditions des Génies de la Construction !

La date de clôture des inscriptions du concours Les Génies de la Construction ! est fixée au 20 janvier 2023. [©DR] La 19e édition du concours Les Génies de la Construction ! est ouvert aux élèves des collèges et lycées. Ainsi qu’aux étudiants de l’enseignement supérieur. Véritable démarche interdisciplinaire, ce concours est une belle opportunité de faire connaître aux jeunes la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics. Les compétiteurs concernés sont invités à mener une réflexion collaborative et prospective, liée aux nouveaux défis de la construction et de l’aménagement des territoires. Ceci, pour imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectés. Inscriptions jusqu’au 20 janvier 2023 En collège et en lycée, les élèves sont encadrés par les enseignants, qui inscrivent une ou plusieurs équipes au concours. Dans l’enseignement supérieur, les étudiants s’inscrivent eux-mêmes… Soit à titre individuel, soit pour présenter un projet commun. Des enseignants et des acteurs du secteur de la construction ont élaborés le règlement de participation au concours. Ce dernier cherche à répondre et à s’adapter aux attentes des programmes d’enseignement et aux besoins des professionnels du secteur. Les Génies de la construction ! récompensent le travail autour d’une production relative à la réalisation d’une construction ou d’un aménagement. Il peut s’agir d’une maquette physique ou virtuelle, d’une conception numérique de la concrétisation d’un projet… La date de clôture des inscriptions est fixée au 20 janvier 2023. Inscriptions, informations complémentaires et règlements disponibles ici.
Il y a 2 ans et 242 jours

[Livre] éCoHabiter des environnements pluriels par Muriel Girard et Béatrice Mésini

Muriel Girard et Béatrice Mésini ont pour ambition avec ce nouvel ouvrage, écoHabiter, d’approfondir la réflexion sur les modes d’habiter et les formes de cohabitation centrés sur une approche écologique, économique et solidaire. En partant de la relation entre les êtres humains et leur environnement, du proche au lointain, chaque mode d’habiter est singularisé ici par […]
Il y a 2 ans et 245 jours

Batimat : REP, Valobat reçoit son agrément

Valobat a obtenu, vendredi 30 septembre, son agrément au titre de la REP PMCB par arrêté signé du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. C’est bon, Valobat, éco-organisme qui doit aider à la collecte et au recyclage des déchets du bâtiment, est agréé pour toutes les catégories de matériaux du bâtiments, inertes (béton, granulat, céramique etc.) et non inertes (bois, métal, plastique etc.). « Aujourd’hui, si nous faisons un calcul grossier, sur les 40 millions de tonnes de déchet du bâtiment, les ¾ sont valorisés (…)  Mais il reste ¼ de ces déchets qui continue d’aller à l’enfouissement. Ce qui correspond à 10 millions de tonnes à valoriser, réemployer, voir à ne pas produire. », remarque Hervé de Maistre : président de l’éco-organisme Valobat. Prochaine étape pour Valobat ? Déployer sa campagne d’adhésion auprès des metteurs sur le marché qui devront se mettre en conformité. L’organisme doit accompagner ces mêmes acteurs afin de faire valider leur contrat d’adhésion, préparer leur déclaration 2023 et communiquer auprès de leurs clients sur les tenants et aboutissants de l’éco-contribution. Valobat peut désormais commencer à signer des contrats avec les distributeurs et déchèteries professionnelles. « Concernant les collectivités territoriales, le contrat type et les conditions de contractualisation seront travaillés dans le cadre de l’organisme coordonnateur qui sera mis place dans quelques mois. Les candidats à l’agrément ont déjà commencé les travaux de réflexion, tout particulièrement sur le guichet unique ou encore l’harmonisation des gestes de tri. », indique un communiqué. Cet article Batimat : REP, Valobat reçoit son agrément est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 245 jours

A Toulouse, un monument historique déplacé pour construire la 3e ligne de métro

Le mémorial classé monument historique, haut de 15 mètres et pesant plus de 1000 tonnes, sera déplacé d'environ 35 mètres grâce à un "exosquelette" et une plateforme roulante pour permettre l'agrandissement d'une station de métro, a expliqué lors d'une conférence presse le responsable technique du projet, Michael Massaad.Le chantier sous-terrain de la nouvelle station de métro François Verdier, regroupant la ligne B et la troisième ligne, sur plus de 45 mètres de profondeur, aurait fait courir un risque d'effondrement du monument.La société a donc décidé de déplacer le monument historique le temps des travaux, les autres solutions envisagées - le démontage de l'édifice ou sa consolidation en vue de travaux souterrains - ayant été rejetées en raison de "risques trop importants", a expliqué Michael Massaad, ingénieur responsable du projet.Le monument à colonnes sera donc levé par "un système de vérin", disposé sur une remorque modulaire, puis tourné sur lui-même et tracté sur plusieurs dizaines de mètres sur l'allée François Verdier, entre les platanes.Une première en France pour un monument historique d'une telle taille, selon Jean-Michel Lattes, président de Tisseo Ingénierie.Le monument sera ensuite disposé sur une dalle en béton armé le temps des travaux, puis sera remis "à l'emplacement exact" à l'horizon 2027, "au centimètre près", promet Tisseo.Une réflexion a été menée avec le ministère de la Culture et les associations d'anciens combattants, qui ont validé le projet.Initialement, un autre lieu, au milieu des allées attenantes, avait été envisagé. Mais la problématique de la préservation des platanes centenaires qui s'y trouvent a amené Tisseo à revoir ses plans.La troisième ligne de métro de l'agglomération toulousaine, longue de 27 km, doit être mise en service en 2028.
Il y a 2 ans et 247 jours

"Le bâtiment devient le coeur de la réflexion écologique", O. Salleron (FFB)

INTERVIEW VIDÉO. Le secteur de la construction est au coeur des réflexions concernant la transition écologique. Une "chance" pour le secteur, a assuré Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), interrogé lors de l'édition spéciale de Batiactu au Mondial du bâtiment.
Il y a 2 ans et 252 jours

Les génies de la construction ! : Le concours des territoires intelligents, durables et connectés

Imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectésVéritable démarche interdisciplinaire, le concours Les Génies de la construction ! est une belle opportunité de valoriser auprès des jeunes et de leur faire connaître la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics, qui sont des métiers techniques et innovants, ainsi que leur transversalité et leur capacité à s’adapter pour accompagner les mutations environnementales, technologiques et numériques. Les jeunes compétiteurs sont invités à mener une réflexion collaborative et prospective, liée aux nouveaux défis de la construction et de l’aménagement des territoires, pour imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectés. En collège et en lycée, les élèves sont encadrés par les enseignants, qui inscrivent une ou plusieurs équipes au concours. Dans l’enseignement supérieur, ce sont les étudiants qui s’inscrivent eux-mêmes, soit à titre individuel, soit pour présenter un projet à plusieurs.S’inscrire dans les priorités du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et répondre aux enjeux des professionnels du secteur de la constructionDonner du sens et concrétiser les enseignements, par un travail transversal et collectif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants, invitée à produire la réalisation ou la rénovation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, etc.). Le projet présenté est jugé sur sa faisabilité et sa capacité à se transposer sous une forme concrète et réalisable.Inscrire la transition numérique dans les apprentissages, pour préparer pleinement les élèves à une société, à des études supérieures puis à un monde du travail toujours plus numériques.Contribuer au développement d’une meilleure orientation scolaire et professionnelle des jeunes, afin de mieux accompagner les élèves dans la définition de leur projet d’orientation, qui peut représenter pour eux et leur famille une source d’inquiétude.Favoriser la promotion de la voie de formation professionnelle comme voie de formation d’excellence et de réussite, pour répondre aux nouveaux besoins en compétences des entreprises du secteur de la construction, en lien avec les transitions environnementales, technologiques et numériques, et renforcer l’attractivité de la formation professionnelle pour se former à un métier du bâtiment et des travaux publics. Inscrire l’éducation à l’avant-poste de la transition écologique pour répondre à la volonté du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de faire des établissements scolaires un terrain d’engagement en faveur du développement durable, de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique. Réaliser des productions durables et citoyennes Les jeunes candidats doivent répondre en équipe aux problématiques posées par l’évolution d’un territoire intelligent, durable et connecté, sur l’une des thématiques suivantes :le logement ;la mobilité et les déplacements dans les territoires (pont, route, voie ferrée, etc.) ;les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs) ;la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets ;les énergies locales et renouvelables.Concevoir un éco-quartier, faciliter la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite, produire de l’énergie avec une route, exploiter la géothermie, identifier les innovations dans les matériaux, robotiser une tâche sur un chantier, optimiser l’apport solaire sur un bâtiment, assurer la bonne gestion de l’eau potable, gérer les risques d’inondations, construire des logements modulables et réversibles, favoriser la biodiversité en ville, la mobilité douce, la gestion intelligente de l’espace, stocker et restituer des énergies renouvelables... sont autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants peuvent débattre et travailler.Les équipes se répartissent en quatre catégories :« Collège » pour les élèves du cycle 4 ;« Pro » pour les élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa métiers ;« Lycée » pour les élèves du cycle terminal ;« Sup » pour les élèves et étudiants de l’enseignement supérieur (STS, IUT, université, école d’ingénieurs, etc.).Afin de répondre et de s’adapter aux attentes des programmes d’enseignement et aux besoins des professionnels du secteur de la construction, les règlements de participation au concours ont été élaborés par des enseignants et des acteurs du secteur de la construction.Favoriser la créativité d’équipe, la mixité et l’interdisciplinarité Le concours Les Génies de la construction ! récompense le travail collectif et collaboratif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants pour une production relative à la réalisation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, concrétisation d’un projet…).La participation au concours est l’occasion de favoriser le décloisonnement de manière générale, au travers :de la mixité transversale, en faisant travailler ensemble des élèves de formations différentes ;de l’interdisciplinarité, en mobilisant des savoirs et savoir-faire de plusieurs disciplines (technologiques et générales) ; de la mixité verticale, en faisant participer des équipes intégrant des niveaux scolaires ou universitaires différents pour mener à bien un projet.Juger un projet sur sa faisabilité Le projet de construction présenté par les jeunes candidats est jugé sur sa faisabilité. Le projet peut être représenté par une maquette virtuelle ou autre production numérique et/ou matérialisée par une maquette physique.Les participants de la catégorie « Sup » devront réaliser une maquette virtuelle, afin que les solutions présentées prennent en compte la démarche BIM (Building information modeling), accompagnée d’une maquette physique de tout ou partie du projet présenté.Des open badges pour reconnaître les réalisations et les compétences des jeunesPour la quatrième année consécutive du concours Les Génies de la construction !, des open badges seront attribués aux lauréats et participants. Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Ces open badges, qui promouvront et reconnaîtront l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits, leur permettront aussi de rejoindre la grande famille de la construction !Les Génies de la construction !, un concours organisé en deux étapesUne sélection académique (si le nombre d’équipes candidates le justifie) ou inter-académique sera organisée en distanciel, avec une présentation orale devant un jury composé de représentants du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de professeurs et d’acteurs de la construction.Une finale nationale organisée le 7 juin 2023 à Paris, pour permettre aux équipes d’élèves ou d’étudiants sélectionnées de présenter leurs travaux lors d’un « grand oral » devant un jury national. La date de clôture des inscriptions est fixée au 20 janvier 2023.
Il y a 2 ans et 252 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 252 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 254 jours

Syvil et la Ville productive : posture méthodologique de recherche

Par ses recherches et réalisations sur la ville productive, l’agence Syvil architectures (Damien Antoni, Achille Bourdon et François Giannesini) ne cantonne pas l’architecture au point final de l’objet construit. En rendant acceptable le triumvirat production de matière et d’énergie, gestion des déchets et organisation logistique, leur réflexion devient un maillon essentiel de l’aménagement  des métropoles […] L’article Syvil et la Ville productive : posture méthodologique de recherche est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 254 jours

Le projet Maison Performante en vidéo

Située dans un éco-quartier et affichant des performances optimisées carbone et énergie, la maison reste accessible grâce à des coûts maîtrisés. La réflexion menée par Maisons Demeurance et Lafarge a contribué à réduire l’empreinte carbone du projet dans sa phase de construction, et ainsi à atteindre les seuils de Ia construction de la nouvelle RE2020.Cette performance est devenue possible grâce notamment à l’optimisation carbone du gros œuvre, avec l’utilisation de nos bétons ECOPact A+ : les bétons innovants à faible empreinte carbone (-50%), et pouvant intégrer des granulats recyclés.
Il y a 2 ans et 255 jours

Stop au diagnostic low cost : la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la FNAIM répond à UFC-Que Choisir

Même s’il reste une estimation de la performance énergétique et non une étude thermique, le DPE doit bénéficier d’une confiance totale. Les enjeux liés à l’étiquette énergétique sont devenus bien trop importants. Au DPE de dire aujourd’hui si un bailleur a le droit d’augmenter son loyer ; à lui aussi, demain, de dire si un logement pourra encore être loué.Mais UFC-Que Choisir se trompe en faisant porter le chapeau uniquement au diagnostiqueur. La méthode a été révisée, mais elle n’est toujours pas parfaite. Elle ne le sera sans doute jamais, même si un travail colossal a été fourni depuis juillet 2021, et même si ce chantier se poursuit pour uniformiser les pratiques, remonter les incohérences rencontrées sur le terrain, harmoniser les logiciels… La CDI-FNAIM y veille, c’est la crédibilité même de la profession qui est en jeu. L’amélioration du DPE est un chantier permanent, il est à l’image des logements, il évolue sans cesse.Oui, certaines recommandations souffrent d’inexactitude et semblent inappropriées. Il va de soi que ces recommandations doivent être pertinentes : la CDI-FNAIM est d’accord. Mais la vocation première du DPE est de fournir un bilan énergétique, mission pleinement remplie. 2,5 millions de DPE réalisés depuis juillet 2021 (près de 50.000 chaque semaine) ont permis d’affiner la photographie du parc immobilier français comme jamais. Bizarrement, personne ne remet en cause cette photographie. Les recommandations formulées dans le diagnostic sont de simples suggestions, et sûrement pas une feuille de route. Ça, c’est le travail de l’audit énergétique qui s’imposera bientôt pour les passoires énergétiques mises en vente. Ne mélangeons pas tout.Ambitions & enjeux de la filière du diagnostic immobilier La filière du diagnostique s’est considérablement professionnalisée depuis plus de 20 ans, et la profession de diagnostiqueur continue année après année à gagner en compétences. Mais dans cette profession où les tarifs ne sont pas encadrés, le jeu concurrentiel peut faire des dégâts. Comme ailleurs. Heureusement, ces opérateurs low cost qui ternissent l’image de notre filière sont chaque année de moins en moins nombreux. La grande majorité des diagnostiqueurs a bien compris aujourd’hui les enjeux liés aux diagnostics, et n’accepte pas de brader ses prestations. Pour améliorer le DPE, UFC-Que Choisir propose de renforcer la formation des diagnostiqueurs. Nous y sommes favorables. Mais pas de n’importe quelle manière car ce n’est pas un ou deux jours de formation supplémentaires qui éviteront d’autres tempêtes dans l’avenir. Le chantier doit être plus ambitieux qu’un simple saupoudrage avec des formations initiales qui préparent réellement au métier et non juste à la certification, des formations continues qui soient vraiment garantes d’une montée en compétences. Parmi les solutions, la Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM plaide en faveur de l’apprentissage. Le dispositif de certification mérite réflexion aussi : est-ce que la certification de personne garantit vraiment la compétence des opérateurs ? La Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM souhaite un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne. Il est aussi temps de construire une véritable branche professionnelle, et, pourquoi pas, de réfléchir à une autorité qui pourrait sanctionner les diagnostiqueurs peu consciencieux qui ternissent l’image de notre filière. Les sujets ne manquent pas. Un dernier justement vient à l’esprit. Et pourquoi les tarifs du DPE ne seraient-il pas encadrés ? La CDI FNAIM propose d’instaurer un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Il aurait d’ailleurs été instructif qu’UFC-Que Choisir dans son dernier test renseigne sur les prix pratiqués et la durée passée sur le terrain. Eh oui, un bon DPE sans approximation, avec des mesures précises, des recommandations personnalisées, exige du temps, beaucoup de temps. En matière de DPE aussi, la qualité a un prix.
Il y a 2 ans et 258 jours

Grand Témoin : Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Banque des Territoires

INTERVIEW. Kosta Kastrinidis a pris à 42 ans, la tête de la direction des prêts de la Banque des Territoires (groupe Caisse des dépôts), en février 2021. Quel est son regard sur l'actualité des derniers mois ? Quelles actions sont menées ? À la veille de l'ouverture du Congrès de l'USH, découvrez ses réflexions, sa vision, son actualité, son message aux professionnels et son portrait en cinq traits.
Il y a 2 ans et 258 jours

Grand Témoin : Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Banque des Territoires

INTERVIEW. Kosta Kastrinidis a pris à 42 ans, la tête de la direction des prêts de la Banque des Territoires (groupe Caisse des dépôts), en février 2021. Quel est son regard sur l'actualité des derniers mois ? Quelles actions sont menées ? À la veille de l'ouverture du Congrès de l'USH, découvrez ses réflexions, sa vision, son actualité, son message aux professionnels et son portrait en cinq traits.
Il y a 2 ans et 259 jours

L'Ordre des géomètres-experts présente son plan "géomètre-expert 2030"

C’est devant plus de 1.000 congressistes que Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts (OGE), a présenté la vision qu’il entend porter pour la profession et l’Institution ordinale à travers le projet « géomètre-expert 2030 ».Fruit de deux ans de travaux, d’entretiens et de tables rondes ayant réuni des géomètres-experts en activité ou en formation ainsi que leurs collaborateurs, des représentants du Ministère de tutelle, des élus, clients et partenaires sociaux… Ce plan stratégique va entraîner une véritable transformation de la profession. Il ambitionne de donner à chaque cabinet les moyens de s’adapter aux bouleversements qui traversent notre société. Il s’articule autour de trois axes de transformation – la profession, le géomètre-expert et l’Ordre des géomètres-experts – avec un objectif prioritaire : faire du géomètre-expert le garant majeur d’un cadre de vie durable.Concernant la profession, Joseph Pascual a notamment insisté sur la nécessité de penser la performance de manière plus globale, de sorte que la performance économique n’en soit plus qu’une composante aux côtés de la performance sociale, sociétale et environnementale. « Aujourd’hui, la pérennité d’une entreprise passe forcément par l’analyse et la maîtrise de l’impact de ses activités sur son écosystème. C’est cette vision que nous avons décidé de porter », a déclaré le Président du Conseil supérieur de l’OGE. Joseph Pascual a également souligné la nécessité pour les géomètres-experts et l’Autorité ordinale de construire une vision commune de ce que sera la profession en 2030, « nous portons l’ambition de fédérer l’ensemble des acteurs de l’aménagement des territoires à moyen terme », a-t-il confié.S’agissant du géomètre-expert, le Président du Conseil supérieur de l’OGE a officialisé le lancement d’un label RSE qui permettra de se familiariser aux procédures et bonnes pratiques à mettre en place. Les travaux du Congrès, en partie consacrés aux pratiques permettant de limiter l’impact des opérations d’aménagement sur le foncier, ont permis de mettre en lumière de nouvelles approches qui témoignent de la prise de conscience de la profession. Les géomètres-experts ont par exemple formulé plusieurs propositions relatives à l’aménagement des massifs boisés et à la restructuration du parcellaire en Forêt pour en améliorer la desserte et la gestion et lutter contre les feux de forêts. La profession entend également faire de l’aménagement foncier agricole un outil de préservation de l’environnement qui puisse mieux valoriser les trames vertes et bleues et prévenir les risques climatiques.L’Ordre souhaite également placer l’expérience client au cœur de la mission du géomètre-expert. Une plateforme sera notamment lancée afin de permettre à toutes les parties prenantes du géomètre-expert de suivre l’avancement de leurs projets, de partager plus facilement leurs documents et de comprendre plus facilement les livrables rendus par la profession. Plusieurs outils d’évaluation de la satisfaction client seront mis en place dans tous les cabinets afin de mesurer l’impact de cette nouvelle approche.Une démarche qui vise également à attirer les étudiants soucieux de trouver du sens dans leur métier, « nous devons être à l’écoute des demandes des jeunes générations, qui ne pensent plus seulement que par le salaire, mais qui interrogent également leur impact global sur la société », a résumé Joseph Pascual.L’OGE souhaite justement réformer les modes d’accès à la profession pour attirer toujours plus de talents aux profils diversifiés. Joseph Pascual a donc annoncé la création de parcours d’accès à la profession par la voie académique et par la voie professionnalisante, qui intégrera la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) en proposant des compléments de formation adaptés à chaque candidat, en fonction de son cursus et de son parcours professionnel. Cette refonte s’appuie sur la création d’un nouveau diplôme d’État de géomètre-expert et sur la mise en place d’un centre de formation des géomètres-experts qui fonctionnera comme un centre de ressources et d’ingénierie pédagogique chargé de concevoir et réaliser des supports pédagogiques, de dispenser de la formation durant les périodes de pratique professionnelle et de préparer à l’obtention du diplôme.La stratégie « Géomètre-expert 2030 » doit également permettre à la profession et à ses instances d’évoluer pour répondre aux besoins de pluridisciplinarité de ses clients. L’OGE a donc annoncé le lancement de spécialisations internes en ingénierie VRD (Voiries et Réseaux Divers), en urbanisme et en expertise en évaluation immobilière. Le projet d’ordonnance relative à l’exercice en société des professions libérales autorisera par ailleurs le géomètre-expert à exercer avec les autres professionnels du cadre de vie au sein de Sociétés Pluriprofessionnelles d’Exercice. Une avancée que les géomètres-experts appellent de leurs vœux depuis 1990 !Enfin, Marie-Anne Frison Roche, Professeur de droit économique à l’IEP de Paris et spécialiste du droit de la régulation, a été associée aux réflexions de la profession sur la modernisation du fonctionnement de ses instances. Pour Marie-Anne Frison-Roche, les Ordres professionnels ne doivent plus être pensés sous le seul prisme du droit de la concurrence, mais également comme acteurs du droit de la Régulation et de la Compliance. Joseph Pascual souhaite donc porter un projet d’Ordre rénové, doté de missions sociétales et environnementales, à l’image des sociétés à missions introduites par la loi Pacte. Cette transformation permettra à l’OGE d’intégrer de nouveaux standards de qualité pour contrôler les prestations délivrées par ses membres, comme justement la RSE ou l’expérience client. Plus globalement, ces évolutions doctrinales offriront à l’OGE la possibilité de renforcer la régulation de la profession, avec pour objectif de garantir que chaque géomètre-expert soit un professionnel d’excellence.Joseph Pascual a conclu ce temps d’échanges et de réflexion en se réjouissant de cette stratégie « qui s’apparente à un véritable défi qui nous oblige à nous réinventer, mais qui fera de chaque géomètre-expert un acteur de la préservation de la planète et le garant majeur d’un cadre de vie durable ».Les chiffres clés de la profession de géomètre-expert1.862 géomètres-experts inscrits au tableau de l’Ordre1.095 cabinets répartis sur l’ensemble du territoireUne filière de 10.000 emplois structurée essentiellement en PME76% des cabinets sont des sociétésUne moyenne de 8 salariés / cabinet
Il y a 2 ans et 260 jours

La piste d'une réforme des retraites dans le prochain budget de la Sécurité sociale n'est "pas tranchée", selon Dussopt

Malgré l'opposition unanime des syndicats, qu'il a rencontrés lundi, le ministre du Travail a confirmé sur RTL que la piste d'une réforme par un amendement au budget de la Sécu "fait partie des scénarios" envisagés par l'exécutif.Assurant vouloir "éviter ce qu'on appelle un passage en force", il a toutefois rappelé que "si nous sommes bloqués, si nous sommes dans une impasse, s'il n'y a aucune volonté d'accompagnement, nous disposons d'outils dans la Constitution"."Il est normal que le gouvernement se garde toutes les possibilités", a-t-il insisté, ajoutant que la stratégie "n'est pas tout à fait tranchée" et est encore "en cours de réflexion et de travail".L'objectif reste néanmoins "d'équilibrer le système" de retraite, menacé par le retour des déficits selon M. Dussopt, qui a évoqué une perte de "plus de 12 milliards" d'euros en 2027 et d'une "vingtaine de milliards" en 2030. Pour y remédier, l'idée d'un recul de l'âge légal de départ ou d'un allongement de la durée de cotisations tient la corde. "On pourrait mixer les deux mesures", a suggéré le ministre, évoquant "éventuellement des contreparties" sur "le niveau minimum de pension et la question de la pénibilité".A charge pour les syndicats de "dire ce qu'ils veulent comme améliorations", mais "aussi comment c'est financé", a-t-il souligné, répétant que cela "passe par plus de travail, à l'échelle de la société (et) à l'échelle d'une vie".
Il y a 2 ans et 260 jours

Bâtiment : premières propositions pour anticiper l'évolution du secteur d'ici 10 ans

FILIÈRE. Après avoir dévoilé fin 2021 ses cinq scénarios prospectifs du monde de la construction à l'horizon 2035, la Fédération française du bâtiment présente cette fois à Batiactu les premières propositions issues de ce travail de réflexion : une vingtaine de mesures qui doivent permettre aux entreprises de s'adapter au plus tôt pour relever les défis de demain.
Il y a 2 ans et 260 jours

Bâtiment : premières propositions pour anticiper l'évolution du secteur d'ici 10 ans

FILIÈRE. Après avoir dévoilé fin 2021 ses cinq scénarios prospectifs du monde de la construction à l'horizon 2035, la Fédération française du bâtiment présente cette fois à Batiactu les premières propositions issues de ce travail de réflexion : une vingtaine de mesures qui doivent permettre aux entreprises de s'adapter au plus tôt pour relever les défis de demain.
Il y a 2 ans et 260 jours

Certivea et la Smart Buildings Alliance récompensent les bâtiments connectés et communicants les plus remarquables

Des projets remarquablement innovants qui permettent de répondre dès maintenant aux enjeux de sobriété et flexibilité énergétique, et apportent aux utilisateurs des services adaptés au plus près de leurs besoins (qualité de vie, sécurité, maintenance, connectivité, etc.).Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Depuis 4 ans, le label Ready2Services aide les acteurs dans la transition numérique de l’immobilier. Un virage qui permet de faire d’un bâtiment une véritable plateforme de services intégrés pour répondre notamment aux enjeux immédiats de sobriété et de flexibilité énergétique tout en offrant les services numériques maintenant indispensables aux utilisateurs. Ces Trophées sont aujourd’hui l’occasion de célébrer l’engagement des lauréats et de montrer la voie à tous les acteurs de la filière pour porter le développement des bâtiments connectés, intégrés dans la ville durable et intelligente. »Pour Sébastien Meunier, Président de la Smart Buildings Alliance : « Le label R2S et ses extensions servicielles apportent une solution concrète à tous les acteurs de l’immobilier pour les accompagner dans leur transition énergétique et numérique. Bien au-delà de la seule connectivité du bâtiment, la démarche Ready2Services porte une vision du numérique responsable et créateur de valeur pour les occupants, les exploitants, les gestionnaires d’immeubles et les propriétaires. Elle propose un socle solide pour répondre aux objectifs de sobriété énergétique dans le bâtiment et aider tout le secteur à consommer moins et consommer mieux. La SBA est fière aujourd’hui de participer à la remise des Trophées R2S qui distinguent des acteurs et réalisations remarquables en termes de performances et de services numériques. »Le palmarès 2022 des Trophées Ready 2 ServicesCatégorie « Bâtiment Neuf »Immeuble Origine – ICADE – Nanterre (92)2 immeubles de bureaux neufs situés à Nanterre (92), dans le prolongement de Paris-La Défense, intégrés dans un ensemble mixte formant un îlot urbain ouvert sur la ville, occupés par le groupe Technip Energies.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Exploitation »Immeuble Wave – VINCI Energies – Lille (59)Livré en 2019, WAVE est le siège régional de VINCI Energies, situé dans le quartier central de la métropole Lilloise avec Euratechnologies, 1er incubateur de startups en France.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Rénovation »Le ‘156’ à Paris – MAIFLe nouveau bâtiment MAIF a accueilli en 2020 ses premiers occupants provenant de 3 sites parisiens. Le bâtiment a fait l’objet d’une rénovation concertée, avec notamment des objectifs environnementaux et numériques.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Campus »Campus Région du numérique Charbonnières-les-Bains - Région Auvergne-Rhône-AlpesOuvert depuis janvier 2021, le campus accueille des étudiants, enseignants, entreprises et industriels sur un espace de 11 ha. Le lieu se veut un catalyseur d’innovations permettant d’accompagner la transformation numérique des acteurs régionaux.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Top 3 des acteurs qui cumulent le plus grand nombre de m² labellisés ou en cours de labellisationCovivioIcadeRedman[Plus de détails, cliquez ici]Le Label R2S, la meilleure preuve qu’un bâtiment est équipé, connecté et sécurisé pour des services numériques performants et durablesReady2Services (R2S) est le socle de la famille des labels ‘Numérique’ délivrés par CERTIVEA. Déployé dès 2018, le label R2S, fruit de la collaboration entre CERTIVEA et la Smart Buildings Alliance, a été conçu pour aider les acteurs, quel que soit leur secteur, dans le déploiement d’infrastructures numériques sûres, évolutives et performantes, pour améliorer le bien-être, la performance et la durabilité au sein des bâtiments tertiaires, quelle que soit leur étape de vie (neuf, exploitation ou rénovation).Les bâtiments labellisés R2S répondent à des exigences couvrant six thèmes complémentaires : Connectivité - Architecture Réseau – Equipements et interfaces – Sécurité numérique – Management Responsable – Services Numériques.Une nouvelle version du label a été lancée à l’été 2022. Ces 4 années ont en effet été l’occasion de nourrir une réflexion poussée autour de l’évolution de ce label unique en son genre, en prenant en compte les retours d’expériences, les réglementations récentes, mais aussi les attentes des maîtres d’ouvrage, bureaux d’études, prestataires… Parmi les nouveautés de la nouvelle version, on notera une prise en compte accrue des réseaux sans fil (Wi-Fi, GSM, IoT, géolocalisation), l’ajout d’un critère sur la présence d’un Building Operating System (BOS) ou encore la fiabilité de la connexion internet. Autres points importants : la clarification du rôle des protocoles (BACnet, LonWorks, KNX…), qui ont toute leur place dans un bâtiment labellisé R2S, et l’accent mis sur un numérique plus responsable et performant afin de réduire l’empreinte environnementale du bâtiment.Le label R2S en données clés+100 : Bâtiments labellisés ou en cours de labellisation R2S1,7 M de m² :Surface cumulée des bâtiments engagésX 3 : Progression du nombre de projets engagés entre 1er trimestre 2021 et 202250/50 : Répartition des projets entre IDF et reste de la France+100 : Référents R2S formés à travers la France
Il y a 2 ans et 261 jours

BARRAULT PRESSACCO - Portrait

Les architectes Thibaut Barrault et Cyril Pressacco créent leur agence à Paris en 2009. Engagés dans la construction, la réflexion urbaine, l'enseignement et la recherche, Thibaut Barrault et Cyril Pressacco développent une méthode attentive aux acteurs et aux matières, dans leurs dimensions culturelles et constructives. Au sein de l'agence, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 266 jours

"Zéro artificialisation nette" des sols : Béchu demande aux préfets de "ne pas se précipiter"

"Qu'on demande aux préfets de ne pas se précipiter d'appliquer un décret pour lequel il y a des points qui apparaissent comme objectivement améliorables, ça ne me semble pas une remise en cause", a estimé le ministre, auditionné par la Commission des lois de l'Assemblée nationale.L'objectif de zéro artificialisation est inscrit dans la loi Climat adoptée en 2021. Plusieurs décrets datés du 29 avril dernier précisent ses modalités d'application, dont l'un fixe une nomenclature des sols concernés."Apparaissent des choses dans le décret qui, pour certains parlementaires, ne leur semblent pas avoir fait partie de la volonté du législateur et pour d'autres aboutissent à des aberrations ou des incohérences", a déclaré M. Béchu."La plus belle, et qui va m'amener à écrire le 4 août aux préfets, c'est la nomenclature qui classe les parcs et jardins comme des espaces artificialisés", a-t-il donné en exemple. Le décret mérite "une levée de stylo pour ne pas que les préfets se mettent à appliquer un décret qui souffre de la part de parlementaires d"un certain nombre de remarques", a-t-il insisté.Ces réflexions "ne modifient en rien" le calendrier d'application, a assuré le ministre, relevant qu'on "a plus artificialisé en 50 ans qu'en 5 siècles".L'objectif de la loi est de diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050. L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.Mais l'application de la loi a suscité de vives opposition de professionnels de l'immobilier comme d'élus. L'Association des maires de France (AMF) a notamment annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application de l'objectif ZAN.
Il y a 2 ans et 272 jours

Sobriété énergétique : réunion du groupe de travail "Industrie"

Pour bâtir ce plan, la méthode du gouvernement s’est appuyée sur deux piliers : l’anticipation et la concertation. La Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le 23 juin dernier, lors d’un déplacement dédié à la crise énergétique, le lancement d’un plan de sobriété énergétique pour réduire de 10% notre consommation, première marche avant une réduction de 40% d’ici 2050.Pour y parvenir, plusieurs groupes de travail ont été initiés par le ministère de la Transition énergétique, en mobilisant l’ensemble du Gouvernement : « Etat exemplaire » (29 juin avec Stanislas Guérini), « Entreprises et organisation du travail » (1er juillet avec Olivier Dussopt), « Etablissements recevant du public et les grandes surfaces commerciales » (7 juillet avec Olivia Grégoire), « Logement » (27 juillet avec Olivier Klein), « Collectivités territoriales » (28 juillet avec Christophe Béchu et Caroline Cayeux), « Numérique et télécommunications (28 juillet avec Jean-Noël Barrot),« Sports » (30 août avec Amélie Oudéa-Castéra) et « Transports » (6 septembre avec Clément Beaune).Le lancement du groupe « Industrie » s’inscrit dans ce cadreA cette occasion, les ministres Agnès Pannier-Runacher et Roland Lescure ont rappelé la nécessité d’une mobilisation collective pour faire la chasse au gaspillage énergétique. Dans le contexte de crise que nous traversons, la réussite du plan de sobriété permettra d’éviter les mesures contraignantes. A plus long terme, la sobriété énergétique sera fondamentale pour atteindre nos objectifs climatiques.Les pistes évoquées par le groupe de travailLes premières réflexions issues du groupe de travail « Entreprises et organisation du travail », qui a été lancé le 1er juillet et réunit les organisations syndicales et patronales, ont été partagées par le Medef dans la perspective de diffuser les bonnes pratiques parmi les industriels. Ces mesures de bon sens concernent, au premier chef, le chauffage qui doit être fixé à 19°. Elles portent également sur les outils de mesure, de suivi et de pilotage des consommations énergétiques. Elles concernent enfin la gestion de l’éclairage, dont l’optimisation peut entraîner jusqu’à 70% de dépenses en moins ; les transports, pour favoriser la mobilité durable ; mais également la sensibilisation aux écogestes, notamment en matière d’usages numériques.Au-delà des mesures transverses sur les bâtiments tertiaires discutées dans d’autres groupes de travail, les mesures de sobriété énergétique propres au secteur industriel portent sur les processus industriels mais aussi les chaînes logistiques ou encore l’organisation du travail au sein des entreprises.Concernant les processus industriels, le comité stratégique de filière « Nouveaux systèmes énergétiques » a présenté l’initiative « IDécarbone » qui réunit les porteurs de solutions capables d’organiser la sobriété des industriels. L’initiative vise à référencer des solutions de décarbonation et à mettre en relation les professionnels et les entreprises souhaitant décarboner leurs sites industriels. La 1ère rencontre nationale entre les porteurs de solution et les industries est prévue le 10 octobre 2022.La Fédération des Industries Ferroviaires (FIF) a souligné, de son côté, que l'innovation pouvait être source de sobriété, prenant l’exemple du TGV du futur, plus économe, qui optimise et récupère l’énergie de freinage.Plusieurs acteurs du secteur ont également fait part de leur volonté de mieux partager les bonnes pratiques, dont l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) auprès des 42 000 entreprises qu’elle représente.Enfin, France Logistique a présenté plusieurs axes de travail pour optimiser les distances parcourues dans les entrepôts, mutualiser les moyens de transport, tout en rappelant l’urgence de décarboner les véhicules en investissant davantage dans la transition des flottes diesel de poids-lourds.Hausse des prix de l’énergieAu-delà du plan de sobriété énergétique, cette réunion a aussi permis aux ministres de partager le plan du gouvernement de sécurisation des approvisionnements en gaz et en électricité pour cet hiver, et de rappeler leur volonté de protéger les industries.Pour faire face au choc de l’énergie, un diagnostic fin des enjeux est nécessaire. Les industriels ont été invités à préciser dans quelle mesure ils sont exposés à la hausse des prix, en particulier au regard de la perte de compétitivité à l’international.Les ministres ont rappelé les premières mesures de soutien aux industriels affectés par cette hausse des prix, notamment la prolongation et la simplification de l’aide « gaz et électricité » destinée aux entreprises grandes consommatrices de gaz et d’électricité. Les services déconcentrés de l’Etat sont mobilisés pour accompagner les entreprises qui rencontrent des difficultés.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Comme l’Etat, les entreprises - y compris industrielles - prendront toute leur part dans la réduction de notre consommation d’énergie. Mais je le rappelle : la sobriété, c’est la chasse au gaspillage, c’est l’attention au chauffage, à l’éclairage, ce n’est pas demander aux entreprises de baisser leur production ou leur activité. Il s’agit d’efforts collectifs, proportionnés et raisonnables. La réussite de ce plan nécessitera la mobilisation de tous. »Pour Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie : « Ce diagnostic sera particulièrement précieux pour renforcer l’action des autorités française auprès de l’Union européenne pour protéger l’industrie française et européenne, et pour se doter des outils en France qui permettront de soutenir au plus juste l’appareil productif. »
Il y a 2 ans et 273 jours

Record de production électrique d'origine photovoltaïque cet été en Europe

RENOUVELABLES. Les centrales solaires photovoltaïques ont assuré 12% de la production d'électricité européenne durant la période estivale. Un niveau record qui, selon un groupe de réflexion, aurait évité l'importation de 20 milliards de mètres cubes de gaz, pour un montant potentiel de 29 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 274 jours

Bas Smets, le paysagiste belge qui veut verdir les villes et Notre-Dame de Paris

A Hong Kong, Bahreïn, en Amérique, au Portugal, à Bordeaux ou à Arles en France; son cabinet fondé en 2007 à Bruxelles était déjà sollicité partout dans le monde avant d'être sélectionné fin juin par la Ville de Paris pour concevoir le futur parvis de Notre-Dame, à l'horizon 2027.Mais l'architecte paysagiste de 47 ans voit dans ce projet l'opportunité rêvée pour accroître encore la visibilité de son travail, qu'il envisage comme "un laboratoire d'expériences" pour "inventer une sorte d'écologie urbaine", et végétaliser l'espace public bien au-delà de quelques squares."Notre ambition est de transformer la ville pour la rendre résiliente, habitable, agréable", explique Bas Smets à l'AFP."Et si on arrive à le faire sur l'île de la Cité, autour de Notre-Dame, on peut le faire partout", poursuit-il lors d'une rencontre à son cabinet, dans un openspace avec vue panoramique sur Bruxelles où il emploie une vingtaine de jeunes collaborateurs.A Paris, sur un site fréquenté par des touristes du monde entier, Bas Smets veut développer les pelouses arborées de part et d'autre de la cathédrale, et "imaginer le parvis comme une clairière", au milieu de laquelle de l'eau de pluie récupérée dans une cuve ruissellerait au sol par forte chaleur, sur une pente très légèrement inclinée."Il y aura des réflexions éphémères à photographier, et cela produira l'effet d'une averse d'été qui rafraîchit l'air", poursuit ce Belge néerlandophone, diplômé de l'université de Louvain."On peut aussi imaginer que ce ruissellement devienne un rendez-vous quotidien de quelques minutes, comme le scintillement de la tour Eiffel", ajoute-t-il.Le chantier doit commencer en 2024 après les Jeux olympiques et l'achèvement de la rénovation de l'édifice lui-même, gravement endommagé par un spectaculaire incendie en 2019.Inspiré par Central ParkCôté sources d'inspiration, Bas Smets cite le New-Yorkais Frederick Law Olmsted, qui a conçu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe quantité de parcs urbains aux Etats-Unis, dont le célèbre Central Park de sa ville natale."Il a réfléchi au stockage de l'eau pour amener la nature en ville, organisait les espaces verts en réseau en les reliant entre eux. Il pensait presque déjà au climat avant le global warming (réchauffement climatique)", sourit celui qui aime se décrire en "architecte de paysages".Pour ses projets à travers le monde, le bureau de Bas Smets s'appuie sur des collaborations locales, et le Bruxellois bénéficie pour la botanique des conseils de spécialistes dont ceux du neurobiologiste italien Stefano Mancuso (auteur de "L'intelligence des plantes"), rencontré il y a six ans à Florence.La réflexion avec eux porte notamment sur la nécessité de choisir une végétation adaptée à la nature du sol, au climat. Et qui sans doute devra se montrer plus résistante à la chaleur et aux épisodes de sécheresse susceptibles de se multiplier à l'avenir.Pour la "promenade plantée" créée sur une place du centre-ville de Waregem, en Belgique, Bas Smets a choisi des micocouliers, une espèce méridionale. "J'ai dû me battre parce qu'on sortait de la liste des plantes indigènes", raconte-t-il, "mais dans 50 ans un micocoulier a plus de chances d'avoir survécu qu'un arbre d'ici".Il classe cette réalisation parmi "les projets exemplaires qui montrent qu'on peut réfléchir autrement"... sa formule pour définir tout ce qu'il entreprend. Bas Smets doit aussi transformer et verdir dans les années à venir le quartier de la Gare centrale à Bruxelles, où il déplore le manque d'avenues arborées."Envisager une réponse au changement climatique est très difficile tellement il semble inévitable. Mon espoir est que les villes agissent toutes en même temps pour créer ces réservoirs écologiques, fait-il valoir."Mais il faut le faire maintenant, pas dans dix ans".