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Résultats de recherche pour production

(7415 résultats)
Il y a 3 ans et 135 jours

Isère : la nouvelle usine d'Aledia voit grand

La start-up Aledia, fondée en 2011 et issue du CEA-Leti, vient de poser la première pierre de sa future usine, au sein de la ZAC Saut du Moine à Champagnier (Isère). Il s'agit de sa première unité de production de microleds 3D pour écrans nouvelle génération, en grande série.
Il y a 3 ans et 135 jours

Fabemi, acteur engagé dans l’écologie industrielle et les territoires

La démarche consiste à combiner fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel du Groupe. Les blocs béton isolants Fabtherm® sont l’exemple même de l’engagement de l’entreprise dans l’écologie industrielle Made in France, et du développement d’innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain. De la fabrication au recyclage en fin de vie, les blocs béton Fabemi présentent une très faible empreinte carbone grâce à une politique de production-distribution locale, des choix forts d’approvisionnements au plus proche des usines et un procédé de fabrication sans cuisson avec un séchage naturel. Le transport des produits Fabemi sur une zone moyenne de 200 km autour des sites de production participe à la maîtrise de l’impact environnemental du Groupe. À l’échelle nationale, les implantations stratégiques de Fabemi permettent de réduire, voire de supprimer les livraisons/stockages/relivraisons et d’optimiser au maximum le transport des produits, majoritairement réalisé par la route.Un très faible impact carbone par nature Le Groupe Fabemi, entreprise familiale créée en 1961 à Donzère (Drôme), propose une offre globale de produits préfabriqués en béton pour les domaines suivants : Gros Œuvre, Voirie & Réseaux, Terrasse & Jardin. Fort de 60 ans d’expérience, Fabemi a su s’adapter pour proposer des produits préfabriqués performants et toujours conformes aux dernières réglementations. Les blocs isolants Fabtherm®, par exemple, contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives de référence sur le marché, permettant ainsi la réalisation d’ouvrages conformes au critère C de la RE2020 et de ses futurs seuils de 2025 et 2028. De plus, les géométries des blocs béton Fabemi sont optimisées pour faciliter leur mise en œuvre, tout en réduisant l’utilisation de matières premières (alternance cloison/creux). Les capacités isolantes peuvent être renforcées par une âme en mousse minérale isolante. C’est le cas des blocs isolants Fabtherm® Air Fabemi, dotés d’une mousse 100 % minérale qui leur donne une résistance thermique exceptionnelle (deux à huit fois plus isolants que des blocs traditionnels). Cette solution naturelle permet de construire tout en isolant, sans impacter le poids carbone de la façade, ce qui fait gagner du temps sur le chantier et apporte un gain de surface habitable. Les blocs béton Fabemi disposent de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES qui permettent de calculer la contribution des produits, développés et fabriqués par le Groupe Fabemi, à l’impact environnemental de l’ouvrage à construire. Entièrement recyclables, les blocs béton Fabemi n’ont pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent recyclables à l’infini et revalorisables dans de nouveaux produits, en se substituant à une partie des granulats.Recyclage et revalorisation des bétons Au-delà de la production et la construction en circuit court, privilégiées en raison de l’impact des coûts de transport, le recyclage du béton et des déchets liés au bâtiment est devenu un enjeu majeur pour les industriels. Les rebus de fabrication de Fabemi, même dans de faibles proportions, représentent une source potentielle de granulats recyclés que l’entreprise envisage de réemployer en les réintégrant directement dans la fabrication de ses produits. Le Groupe encourage également la revalorisation des bétons issus de la déconstruction. Ainsi, Fabemi s’organise, avec le soutien de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB), afin de répondre à ses obligations liées à la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). Le dispositif de REP implique que les acteurs économiques (fabricants, distributeurs, importateurs) sont responsables de l’ensemble du cycle de vie des produits qu’ils mettent sur le marché, de leur éco-conception jusqu’à leur fin de vie. Les filières REP permettent d’organiser la prévention et la gestion des déchets pour certains types de produits. L’objectif est non seulement de traiter les déchets produits, mais aussi de les prévenir en agissant sur l’ensemble du cycle de vie des produits.
Il y a 3 ans et 137 jours

Dekton® by Cosentino équipe les sols des gares du Grand Paris Express

Explications ci-dessous avec Didier Bourgeois, responsable d'étude matériaux pour la Société du Grand Paris et Jean-Edouard Dumestre, general manager de Cosentino Paris.Leader mondial dans la production et la distribution de surfaces innovantes pour le monde du design et de l’architecture, Cosentino s’est associé à Sika-Cegecol, Pedrazzini et Veda pour répondre à l'appel d’offre de l'a Société du Grand Paris, et a ainsi obtienu un contrat d’exclusivité pour les 15 ans à venir.C’est avec Dekton®, surface ultra-compacte créée en 2013 et répondant à des besoins de durabilité, de facilité d’entretien, mais aussi de résistance à différents types d’agressions, que le groupe espagnol a su convaincre. Si chacune des 68 gares du Grand Paris Express fait l’objet d’un projet architectural propre, toutes vont partager un élément commun qui leur confère une cohérence d’ensemble. Ce point commun, c’est le sol, à la fois dans la taille et la couleur des dalles. Pour répondre au cahier des charges, Cosentino a créé une couleur spécifique de Dekton®: un gris moyen moucheté clair dans un format 37,5 x 75 cm, de 20mm d’épaisseur. Avec son traitement technologiquement très avancé Grip+, permettant à la surface d’être anti-dérapante, le produit retenu offre en outre une sécurité maximale particulièrement recherchée pour ce type d’aménagement. Les premières gares du projet devraient voir le jour d’ici à fin 2024. Un marché de grande envergure pour le groupe espagnol, qui devrait ouvrir de nouvelles perspectives de développement.
Il y a 3 ans et 138 jours

Saint-Gobain se lance dans la laine de roche en Inde

Saint-Gobain a conclu un accord avec Alghanim group en vue de l’acquisition de sa filiale détenue à 100%, Rockwool India Pvt Ltd., un acteur majeur dans la production de laine de roche en Inde. Rockwool India Pvt Ltd. exploite la technologie Saint-Gobain, sous licence, pour la fabrication de laine de roche en Inde.
Il y a 3 ans et 138 jours

Ce qui change au 1er janvier 2022 pour accélérer la transition écologique

Économie circulaireInterdiction d’éliminer les invendus non alimentairesInterdiction d'élimination des invendus non alimentaires pour les produits couverts par les filières REP (autrement appelées filières « pollueurs payeurs »), les produits d’hygiène et de puériculture, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et fournitures scolaires, les équipements de conservation et de cuisson des aliments. L’élimination, autrement dit la mise en décharge et l’incinération, de ces produits invendus sera ainsi interdite. Les entreprises devront désormais les donner ou les recycler.Lutte contre le plastique à usage uniqueFin des emballages plastiques autour de certains fruits et légumes. Dès le 1er janvier 2022, c’est une trentaine de fruits et légumes frais non transformés qui seront vendus sans plastique dont une quinzaine de légumes : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carottes, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines. Du côté des fruits, ce sont notamment les pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, etc. que l’on retrouvera sur les étals sans emballage plastique dès 2022.Interdiction des jouets en plastique offerts dans certains menus : les restaurants qui souhaitent poursuivre la distribution gratuite de jouets avec leurs menus enfants devront en proposer dans d'autres matériaux, comme le bois ou le carton.Fin de la livraison sous plastique des journaux, magazines et publicités, qui devront être livrés sans emballage ou avec un emballage fabriqué avec un autre matériau, comme par exemple le papier.Dans le secteur de l'achat public : l'Etat ne pourra plus acheter de produits en plastique à usage unique pour une utilisation sur les lieux de travail ou lors des événements qu'il organise.Information du consommateur sur les émissions de gaz à effets de serre liées à ses consommations internet et mobilesLes fournisseurs d'accès internet et opérateurs mobiles devront communiquer à leurs abonnés les émissions de gaz à effets de serre liées à leurs consommations internet et mobiles. Cette information permettra de sensibiliser les consommateurs à l'impact de leur consommation numérique sur l’environnement et le climat.EnergieGel des prix du gazLe gel des prix du gaz en 2022 est étendu aux entreprises locales de distribution (ELD). L’instauration de ce bouclier tarifaire vise à protéger le pouvoir d’achat des ménages face à la flambée de prix de l’énergie.Modification de la réglementation relative aux installations d'éoliennes terrestresDeux nouveaux arrêtés ministériels modifient la réglementation relative aux installations éoliennes terrestres à compter du 1er janvier 2022 en introduisant :un contrôle acoustique systématique à réception pour les parcs éoliens ;un nouveau critère d’appréciation de l’impact sur les radars Météo France ;la possibilité de réutiliser les postes de livraison, les câbles et les fondations en cas de renouvellement ;une augmentation du montant des garanties financières, cohérente avec l’évolution technologique de la filière.Logement et bâtimentLancement de France Rénov', le service public pour rénover son logementFrance Rénov' est le nouveau nom du service public de la rénovation de l'habitat piloté par l’ANAH. Les Espaces Conseil FAIRE et les Points rénovation information service de l'Anah (PRIS) deviennent les Espaces Conseil France Rénov' dès le 1er janvier 2022 le point d'entrée unique pour guider les Français dans leurs travaux de rénovation. Ce service de référence délivre des informations et conseils neutres, gratuits et indépendants. Il accompagne également les ménages tout au long de leur parcours à travers l'offre spécifique « Mon accompagnateur Rénov' ».Le réseau France Rénov' est présent sur l'ensemble du territoire avec près de 450 guichets et est disponible via la plateforme france-renov.gouv.fr et au 0808.800.700.Lancement d'Eco Energie Tertiaire pour déclarer des données bâtimentaires et de consommationÉco Énergie Tertiaire est une obligation réglementaire qui impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire (surface de 1.000 m² ou plus) afin de lutter contre le changement climatique. À partir du 1er janvier 2022, les assujettis doivent déclarer leurs données bâtimentaires et de consommation d’énergie sur la plateforme Operat (Observatoire de la performance énergétique de la rénovation et des actions du tertiaire) de l’Ademe.Possibilité de déposer un permis de construire par voie électroniqueÀ partir du 1er janvier 2022, les usagers pourront choisir de déposer leur permis de construire et plus largement leur demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis d’aménager, permis de démolir…) par voie électronique pour la réalisation de leurs travaux (construction/extension, ravalement, clôture, abris de jardin, fenêtres, panneaux solaires, …). Pour accompagner cette transformation d’ampleur et l’ensemble des communes, l’État en concertation avec les associations d’élus (AMF et AdCF) déploie un vaste programme de transformation numérique de l’application du droit des sols, appelé Permis de construire en ligne. Jusqu’à présent, l’usager était dans l’obligation :soit d’envoyer son dossier papier en de multiples exemplaires par voie postale en recommandé avec accusé de réception,soit de se déplacer aux horaires d’ouverture du guichet en mairie.Le dépôt et l’instruction en ligne des demandes d’autorisation d’urbanisme répondent ainsi aux enjeux de simplification et de modernisation des services publics, à l’heure où la très grande majorité de services est accessible en ligne.Mise en application de la RE2020, nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufsLa réglementation environnementale des bâtiments neufs, appelée RE2020, va remplacer l'actuelle réglementation thermique, la RT2012. Elle s'appliquera aux maisons individuelles et logements collectifs pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er janvier 2022 et aux bâtiments de bureau et d'enseignement pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er juillet 2022.Les trois objectifs principaux poursuivis à travers la RE2020 sont :donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie ;diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments ;en garantir le confort en cas de forte chaleur.Ainsi, en plus de renforcer les exigences en matière de performance énergétique des bâtiments neufs par rapport à la RT2012, la RE2020 améliore la prise en compte du confort d'été et introduit la dimension environnementale en établissant des exigences relatives à l'impact carbone du bâtiment sur son cycle de vie dès sa construction. Afin de fixer une trajectoire de réduction de l'impact environnemental de la construction de bâtiments, les exigences seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.Santé-environnementMise en application du nouveau règlement bio européenDe nouvelles règles vont s’appliquer au 1er janvier 2022 pour la production biologique. Elles sont inscrites dans le règlement de base adopté en 2018 qui définit les principes généraux et les règles principales de l’agriculture biologique. Ce nouveau règlement est complété par une quinzaine de textes réglementaires sur des sujets souvent techniques. Plusieurs changements importants entreront en vigueur au 1er janvier 2022 :de nouvelles catégories de semences disponibles pour l’agriculture biologique ont été définies pour offrir aux agriculteurs bio du matériel plus adapté à leurs besoins et au service de la biodiversité agricole ;un certain nombre de nouvelles mesures visant à augmenter le bien-être des animaux sont également à l’ordre du jour, comme par exemple l’interdiction de mutilations (ébecquage, taille des dents) ;des produits qui n'étaient pas couverts par le règlement européen pourront à l’avenir bénéficier du label bio : il s'agit notamment des animaux de ferme comme les lapins et les cervidés, des huiles essentielles, du sel, etc. ;le règlement contient enfin de nouvelles règles concernant l’utilisation d’arômes et d’additifs mais aussi les importations, faisant de la conformité au cahier des charges européen la règle d’échange avec les pays tiers.TransportsProposée par la Convention citoyenne pour le climat, la taxe sur la masse en ordre de marche (malus poids) entrera en vigueur au 1er janvier. Elle s’appliquera aux véhicules de tourisme neufs pesant plus de 1,8 tonne (1.800 kg), avec un tarif unitaire de 10 € par kilogramme excédentaire. Pour tenir compte de situations personnelles particulières (familles nombreuses, personnes invalides, etc.) d’une part ; des spécificités techniques liées aux véhicules les plus performants sur le plan environnemental (véhicules électriques, hydrogène ou hybrides rechargeables d’une autonomie suffisante) d’autre part, des abattements ou des exonérations, suivant les cas, ont été intégrés au dispositif. Les véhicules utilitaires, quant à eux, ne sont pas concernés par la taxe.Renforcement du malus lié aux émissions de CO2 des véhicules et prolongation du barème actuel du bonus pour aider à l’acquisition de véhicules propresA partir du 1er janvier 2022, un nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des automobiles s'appliquera aux véhicules neufs. Cette évolution avait été prévue dès fin 2020 par l'article 55 de la loi de finances pour 2021. Il s'appliquera à partir de de 128 grammes de CO2/km au lieu de 133 grammes de CO2/km en 2021. Pour ce niveau de pollution, la taxation sera de 50 €. Le seuil de 1000 € sera atteint dès 151 grammes de CO2/km (1.074 €), au lieu de 156 grammes de CO2/km en 2021. La dernière tranche du barème s'élèvera à 40.000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 223 grammes de CO2/km (au lieu de 30.000 € en 2021 pour les plus de 218 grammes de CO2/km).En contrepartie de ces évolutions, et dans un contexte de forte hausse récente des prix des carburants, le barème du bonus écologique, subventionnant l’acquisition de véhicules propres, qui devait initialement diminuer d’un montant de 1.000 € au 1er janvier 2022, est finalement maintenu à son niveau actuel pour une durée supplémentaire de 6 mois. Les particuliers pourront ainsi continuer de bénéficier au 1er janvier 2022, par exemple, d’une aide de 6.000€ pour l’acquisition d’une voiture électrique ou hydrogène neuve de moins de 45.000€.Risques industrielsObligation de tenue à jour d’un état des matières stockéesL’obligation de tenue à jour d’un état des matières stockées entre en vigueur pour les entrepôts de stockage de matières combustibles, de liquides inflammables, les installations de tri transit déchets et les installations Seveso. Cet état devra être disponible sous deux formats, le premier format destiné à être utilisé par les services de l’État pour la gestion d’un évènement accidentel, le second pour répondre aux besoins d’information de la population dans ce même cadre.Les arrêtés encadrant les sites de liquides inflammables classés à enregistrement ou à déclaration entrent également en vigueur, achevant ainsi la mise en œuvre du plan d’action sur le volet de la réglementation relative aux liquides inflammables.Pour les entrepôts à autorisation, c’est la disposition visant l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident qui entre en vigueur. Par ailleurs, pour les entrepôts dotés d’un plan d’opération interne, il devient obligatoire d’y définir les dispositions à mettre en œuvre pour le nettoyage et la remise en état du site, ainsi que l’organisation pour lutter contre un incendie de plus de 2 heures.
Il y a 3 ans et 142 jours

Expertima Technologies protège l'installation d'une maison dans une zone à l'eau très calcaire

En début d'année 2021, un habitant de Corme Royal (17) fait appel à Expertima afin d'installer un système de filtrage de l'eau dans sa maison construite en 2016. La maison est occupée en permanence par le client, dispose d'une douche et a des économiseurs d'eau installés partout. La production d'eau chaude est assurée par un chauffe-eau thermodynamique et l'eau en elle-même est très calcaire et entartrante (dureté 37°f TH – pH 7,0).En mars 2021, un plombier partenaire Expertima se rend chez le client afin de lui installer le modèle Calcéo 900-F.6 mois plus tard, le client est ravi de pouvoir à nouveau profiter de l'eau directement au robinet.Il témoigne : « J'apprécie de pouvoir continuer à boire l'eau du robinet ! L'eau de ma cafetière électrique est aussi l'eau du robinet. Les traces dans la salle de bain sont beaucoup moins visibles et incrustées alors que l'eau dans la commune est très calcaire. Cela se ressent aussi au niveau de ma peau : moins de traces et plus souple. Pas de besoin pour acheter des sels ou résines, pas de contrat d'entretien. Très content de cet achat. »
Il y a 3 ans et 142 jours

Pénurie de matériaux : “La grande débrouille”

La FFB a donc présenté ses prévisions pour l’année 2022. Une année de transition entre la période Covid et les défis à venir. [©FFB] La crise du Covid a impacté de manière significative le bâtiment. Depuis, le secteur peine à revenir aux performances de 2019. D’après la FFB, l’année 2021 aura tout de même permis d’éviter la casse avec – 5 % de baisse d’activité par rapport à 2019, tous segments confondus. Mais c’est sans compter sur 2022, qui devrait être l’année de “transition”. Pour dresser ses perspectives d’évolution, la Fédération a plutôt tablé sur 2019 comme année de référence. Dans ce cadre, elle prévoit une diminution de – 0,9 % en 2022, malgré une croissance de + 4,3 %. Le logement neuf augmenterait de + 7,3 %, soit + 1,5 %. Quant au non résidentiel, les chiffres espérés sont en hausse, mais restent timides avec une augmentation de + 4,7 %. En comparaison avec l’avant-pandémie, ce secteur reste en dessous avec – 5,8 % d’activités. Dans le domaine de l’amélioration-entretien, la production permettrait de revenir à hauteur des données de 2019 (environ 80 M€). Du côté de l’emploi, la création de postes pourrait dépasser les + 7 %, en comparaison avec l’année 2019. « La pénurie est un vrai problème » Malgré ces prévisions encourageantes, le secteur du bâtiment fait face à de nombreux défis. En effet, Olivier Salleron, président de la FFB, remarque un paradoxe entre l’activité et l’emploi. Le bâtiment fait toujours face à des difficultés d’embauche, entraînant un delta entre le niveau d’activité et la main-d’œuvre disponible. Par ailleurs, la crise des matériaux frappe toujours lourdement le secteur. Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” Depuis 2021, le bâtiment est confronté aux hausses des prix, voire à des ruptures de fournitures et de composants électroniques. De plus, selon la FFB, avec l’explosion des coûts de l’énergie, certains matériaux très énergivores comme le ciment voient aussi leurs tarifs impactés. Olivier Salleron est clair : « La fin de la crise des matériaux n’est pas encore d’actualité ». Et de poursuivre : « la situation financière des entreprises est très inquiétante. La hausse des prix a causé une nette chute au 3e trimestre 2021. La pénurie est un vrai problème ». Assurer la reprise du secteur du bâtiment Pour accompagner les professionnels, la FFB demande plusieurs mesures pour assurer la reprise du secteur. Tout d’abord, la Fédération souhaite le versement immédiat des créances de carry back1. Permettant ainsi de placer les déficits de 2021 sur les années précédentes et d’avoir une situation financière plus soutenable. Elle demande aussi une majoration du Pinel à compter de 2023 pour les logements. Cela, afin de bénéficier d’une facilité pour construire tout en diminuant les coûts. Lire aussi : L’équipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024 Et enfin, la FFB souhaite des aides financières pour compenser les effets de la RE 2020 et de l’objectif Zéro artificialisation nette. En effet, en plus de la crise des matériaux, la Fédération prévoit différents surcoûts liés à l’application de ces nouvelles réglementations : + 3,5 % pour la RE 2020 et + 5 % liés à la future Rep en 2023. Pour la FFB, l’ensemble de ces demandes permettraient d’endiguer la crise des logements collectifs dans les zones tendues. En effet, ce segment souffre d’un manque de demandes de permis de construire (- 8 %), là où la maison individuelle se maintient. Cette année 2022 pourrait bien être l’année de tous les défis… 1 Le carry-back permet d’imputer les déficits de l’exercice sur les bénéfices des années précédentes et de constituer une créance d’impôt sur les sociétés égal à l’excédent versé antérieurement.
Il y a 3 ans et 142 jours

RSE : L’Unicem Entreprises Engagées labellise les bons élèves

l’Unicem a attribué le label RSE “Exemplarité” à Cemex pour son engagement en faveur de la biodiversité et de la sécurité des employés sur ses sites. [©Cemex] En 2004, l’Unicem a crée le label Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). A travers cette démarche, l’union encourage ses entreprises adhérentes à s’engager dans une démarche de progrès.Ainsi, elle attribue ce label aux industriels respectant les thématiques principales de la charte RSE. A savoir, le capital humain, l’environnement et la gouvernance, entre autres… L’Unicem et le SNBPE ont d’ailleurs lancé un cycle de sensibilisation des collaborateurs de centrales à béton aux bonnes pratiques environnementales. Une façon d’accompagner les professionnels dans leur démarche RSE. “L’exemplarité” dans l’engagement RSE Certains industriels s’inscrivent pleinement dans cette démarche. En effet, l’Unicem a attribué le label RSE “Exemplarité” à Cemex, pour ses activités béton et granulat. L’industriel a respectivement obtenu les notes de 87,5/100 et 89,7/100. Au fil des années, Cemex a su adapter ses actions en faveur de la biodiversité et de la sécurité des employés sur ses sites. « Les résultats obtenus nous encouragent à poursuivre nos efforts, indique Louis Natter, directeur développement durable chez Cemex. Et à maintenir un niveau élevé de responsabilité sociétale dans tout ce que nous entreprenons. » Lire aussi : Unicem : Un espoir dans la crise De son côté, Lafarge Bétons a décroché le même label “Exemplarité”. Tandis que Lafarge Granulats a obtenu le label RSE “Maturité”. L’ensemble des sites de production de bétons et granulats est engagé dans la démarche, soit 450 en France. « La RSE, c’est de la performance durable. Et la performance durable est dans notre ADN », déclare Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons. Et Pablo Libreros, directeur général de Lafarge Granulats, de poursuivre : « le résultat confirme nos bases solides. Il reflète l’engagement très fort de nos équipes au quotidien. Nous restons pleinement mobilisés pour atteindre l’exemplarité dès 2023. »
Il y a 3 ans et 143 jours

Bilan des agréments de logements sociaux en 2021 : un protocole pour rien ou presque

Ce mauvais résultat n’est pas une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui attendent un logement HLM.Ce bilan était prévisible, tant les conditions économiques n’étaient, ne sont pas, réunies pour créer un vrai choc de l’offre : la baisse des recettes des organismes d’HLM à cause de la RLS, l’augmentation des coûts de construction, la rareté et le coût du foncier… autant de freins à une hausse de la construction.La Fédération des Offices Publics de l’Habitat n’a pas signé ce protocole sur la production de logements. Parce qu’il affiche des ambitions irréalistes et parce qu’il ne prend pas en compte les autres priorités fixées également par le gouvernement : la rénovation urbaine et la réhabilitation thermique, avec des objectifs très forts puisqu’il faut aller vers la neutralité carbone tout en éliminant dès 2025 les étiquettes G, les F en 2028 et enfin les E en 2034.Pour parvenir à conjuguer ces trois priorités qui concernent tous les organismes du logement social, il est indispensable selon la Fédération, d’avoir une vision de long terme partagée avec les Pouvoirs publics, pas d’accords circonstanciels qui ne contribuent pas à créer un choc de confiance.En revanche, pour les offices, les chiffres* de la réhabilitation thermique seront très bons en 2021 : le nombre de logements concernés augmente de 57 %, passant ainsi de 71.000 à 108.000 (comprenant 49.000 puis 62.000 changements d’étiquette énergétique).Plus de 10.000 logements ont également été démolis sur un total de 16.500 pour l’ensemble du secteur HLM, participant ainsi à la recomposition du patrimoine en zone détendue et dans les périmètres de renouvellement urbain.Enfin, les derniers chiffres connus montrent que le nombre d’agréments déposés par les offices a crû de 3 % (hors production « ANRU »), comme pour l’autre grande famille HLM. Il est même en hausse de 7 % pour atteindre 30.000 en incluant la production dans les secteurs « ANRU » (contre 4 % pour les ESH), et ce malgré un nombre d’offices en diminution.Selon Marcel Rogemont, Président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat : « Il faut amplifier et inscrire dans la durée ces résultats encourageants mais insuffisants. C’est pour cela, j’insiste, qu’il faut rediscuter, principalement, de l’impact négatif de la RLS et de la baisse du taux de TVA à 5,5 % sur l’ensemble des investissements HLM. »*Les données sont issues de l’Observatoire de la Production Locative, à fin septembre 2021.
Il y a 3 ans et 143 jours

L'Europe autorise la France à financer un parc éolien maritime en Normandie

RENOUVELABLES. La Commission européenne a approuvé un financement public de l'État français pour un projet de parc éolien offshore au large des côtes normandes. Le futur site pourrait développer une puissance comprise entre 1.000 et 1.050 mégawatts, pour une production annuelle estimée à 4,5 térawatts-heure.
Il y a 3 ans et 143 jours

Knauf au rendez-vous

Après des années mouvementées liées à la crise sanitaire et aux tensions sur les approvisionnements, Knauf France reste optimiste pour les années à venir entre innovations, objectifs de production plus vertueux et nouvelle usine.
Il y a 3 ans et 144 jours

"Nous allons passer à 30% de maîtrise d'ouvrage directe" (Erigère)

INTERVIEW. Le directeur général d'Erigère, bailleur francilien du groupe Action Logement, expose à Batiactu sa stratégie de montée en puissance de la production de logements, sociaux et intermédiaires, ainsi que l'évolution de son mode de production.
Il y a 3 ans et 144 jours

Qui sont les acheteurs immobiliers français en 2021 ?

Cette étude prend en considération tout type de projet : achat de résidence principale, secondaire et investissement locatif.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'année 2021 est exceptionnelle à bien des titres : tirée par une envie de changement des Français, elle a vu une production de crédit sans précédent, résultat d'un niveau record de transactions immobilières. Face à cette demande très soutenue, les assouplissements accordés en début d'année par le HCSF ont aussi joué leur rôle dans la réalisation des projets, les primo-accédants n'étant pas en reste".Dans ce contexte, Pretto a souhaité dresser le portrait-robot des acheteurs français en 2021, que ce soit pour l'achat de résidence principale, secondaire ou la réalisation d'un investissement locatif. L'étude s'intéresse également au profil de l'acheteur parisien, qui diffère sur de nombreux points (revenus, apport, prix du bien...).Un apport en hausse de 5% pour l'achat de résidence principaleEn 2021, les acquéreurs de résidence principale ont en moyenne 34 ans et sont locataires à 70%. Ils achètent seuls à 54% et gagnent en moyenne 3.700€. Leur apport représente 16% du prix du bien, soit 44.600€ pour un achat de 268.000€. Leur taux d'endettement est supérieur à 35% dans 25% des cas, et 45% de ces acheteurs ont entre 20.000 et 40.000€ de revenus nets annuels.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'achat de résidence principale a tiré le marché en 2021, les Français étant à la recherche de plus de confort dans un contexte de crise sanitaire. L'apport demandé a augmenté de 5% par rapport à 2020, mais cela ne signifie pas que la surface achetée est identique, les prix immobiliers ont augmenté. Les ménages doivent aussi ajuster leur projet en conséquence."Du côté des acheteurs parisiens, l'apport est pratiquement 2 fois plus élevé (81.000€) pour un bien de 397.000€ en moyenne, et des revenus mensuels nets de 5.000€. Les acquéreurs ont en moyenne 33 ans, sont locataires dans 75% des cas, et emprunteurs seuls à plus de 50%.70% des primo-accédants sur le marché des résidences principalesCadres à 38%, les primo-accédants, qui représentent 70% des acheteurs de résidence principale en 2021, sont 52% à acheter en couple. Le prix du bien est de 264.000€ en moyenne, pour un salaire mensuel net de 3.800€ et un apport de 43.000€. Pour moitié avec des revenus nets de moins de 40.000€ annuels, leur taux d'endettement est compris entre 30 et 35% dans 40% des cas, et dans 21% des cas, leur taux d'endettement dépasse 35%.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La moitié des primo-accédants est issue de la classe moyenne (revenus jusqu'à 40 000€ par an). L'assouplissement du HCSF a clairement bénéficié à ces ménages qui ont pu devenir propriétaires cette année, sans compter les taux bas qui ont favorisé tous les profils d'emprunteurs. Les banques restent aussi particulièrement vigilantes à privilégier l'achat de résidence principale pour cette catégorie d'emprunteurs, notamment grâce à leur marge de manœuvre."L'investissement locatif profite aux revenus élevésEn dépit de l'amour continu des Français pour la pierre, obtenir un financement pour un investissement locatif est de plus en plus difficile. Ainsi, la finançabilité de ces projets ne retrouve pas ses niveaux de 2019 : 55 points en 2021, contre 59 points en 2019. A l'inverse, la finançabilité globale a gagné 1 point, tirée par la bonne santé du crédit immobilier destiné aux résidences principales.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La fin du calcul différentiel, qui avantageait grandement les investisseurs ayant déjà un crédit, impacte les possibilités de financement. Un projet sur deux ne peut aboutir. Les conditions se sont durcies et il faut répondre aux attentes des banques sous tous les aspects : apport, épargne résiduelle, taux d'endettement..."En 2021, l'investisseur locatif, 38 ans, est seul à 54%. Avec un revenu mensuel de 4.900€, il achète un bien principalement dans l'ancien de 200.000€ en moyenne et présente un apport de 33.000€ - soit 17%. A noter que l'apport qui avait déjà bondi de 25% entre 2019 et 2020, continue d'augmenter : +10% cette année.74% des dossiers présentent un taux d'endettement inférieur à 35%, contre 26% au-delà. Les investisseurs locatifs sont avant tout propriétaires (54%), contre 30% de locataires, de plus en plus intéressés par ce type de placement, en particulier pour les locataires parisiens. Cette catégorie d'investisseurs privilégie des villes comme Marseille, Lille, Toulouse, Nantes ou encore Bordeaux.A Paris, l'investisseur locatif, cadre dans 67% des cas, est célibataire à près de 70%. Il dispose d'un apport moyen de 37.000€ pour un bien de 225.000€.La PACA, région n°1 pour une résidence secondaire en 2021L'attrait pour les résidences secondaires ne s'est pas démenti en 2021 : la finançabilité a bondi de 10 points entre 2020 et 2021, passant de 45 à 55, preuve que les banques ont traité de nombreux dossiers. Sans surprise, les acquéreurs de résidence secondaire sont plus âgés : 45 ans en moyenne. Ils achètent à 2 dans 62% des cas un bien de 212.000 €. L'apport est de 63.000€ (contre 60.000€ en 2020) et les revenus nets mensuels sont de 6.200€. 50% des acheteurs présentent des revenus au-delà de 60.000€ nets annuels. Parmi les régions les plus prisées figurent la PACA (14%), l'Occitanie (13%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (12%).A titre de comparaison, l'acheteur de résidence secondaire parisien a 41 ans et est en couple. Cadre, son foyer gagne 7.200 € nets mensuels, avec un apport de 68.000 € pour un bien à 256.000 €. Il est propriétaire dans 46 % des cas et présente un taux d'endettement de moins de 35% à 70%. Les Parisiens visent l'Ile-de-France (18%), la Normandie (16%) et la région PACA (11%) pour l'achat de leur résidence secondaire.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "Depuis le 1er confinement en 2020, les demandes de résidence secondaire ont explosé, facilitées par l'essor du télétravail. En conséquence, certains marchés immobiliers sont tendus : l'offre de biens est rare, voire inexistante, et les prix se sont envolés. Il faudra attendre 2022 pour assister à une possible accalmie."
Il y a 3 ans et 144 jours

L’État demande à EDF de prendre des mesures pour renforcer la sécurité d'approvisionnement électrique

La ministre a demandé à EDF de prendre toutes les mesures pertinentes pour renforcer à court terme la sécurité d’approvisionnement, ainsi que de mener un audit indépendant sur la maitrise industrielle et l’optimisation des arrêts de réacteurs, afin de renforcer la disponibilité du parc nucléaire français à moyen terme.Dans un contexte où RTE a récemment indiqué que la sécurité d’approvisionnement reste sous « vigilance particulière », notamment en janvier et février prochains en cas de vague de froid importante et de conditions défavorables sur le parc de production, EDF a annoncé mi-décembre mettre ou maintenir à l’arrêt 4 réacteurs de conception analogue afin de réaliser des contrôles de sûreté. L’ASN, gendarme de la sûreté nucléaire, a indiqué que cette décision était appropriée à la situation. Cet événement va accentuer la vigilance sur la sécurité d’approvisionnement électrique, dont les prévisions seront très prochainement actualisées.Le ministère de la Transition écologique veille en effet en permanence à ce que toutes les dispositions soient prises pour assurer la sécurité d’approvisionnement en électricité et suit régulièrement l’évolution de la disponibilité du parc électrique français, et en particulier du parc nucléaire compte tenu de sa part dans la production électrique. Il a notamment renforcé l’appel d’offre effacements, dont le volume est nettement supérieur à celui de l’année dernière, ce qui permettra de concourir à la sécurité d’approvisionnement.Barbara Pompili a demandé à Jean-Bernard Levy de mettre en œuvre tous les moyens pertinents pour accroitre la disponibilité des moyens de production d’EDF et rechercher par ailleurs à favoriser la flexibilité de ses clients consommateurs.Elle a également demandé à l’entreprise de mener un audit indépendant sur la maitrise industrielle des arrêts de réacteurs. Un point d’étape est attendu avant mi-mars. Cet audit visera à identifier les pistes qui permettraient d’optimiser les arrêts de réacteurs et leur planification, en étudiant notamment les enjeux relatifs aux moyens humains, à la disponibilité d’équipements critiques et aux ressources d’ingénierie, et à identifier des améliorations qui pourraient être déployées dès les prochains hivers. Il visera également à tenir compte des bonnes pratiques mises en œuvre sur d’autres parcs nucléaires à l’international ou sur d’autres activités de maintenance sensibles.
Il y a 3 ans et 144 jours

Rubis rachète le producteur d'énergie photovoltaïque Photosol

Rubis va racheter 80% du capital de Photosol pour 376 millions d'euros auprès des fondateurs et dirigeants de la société qui conserveront une part minoritaire, indique un communiqué de Rubis.A la suite de cette opération, qui devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2022, Rubis créera une nouvelle division intitulée "Rubis Renouvelables". Elle devrait atteindre plus d'un gigawatt (GW) de capacité installée en 2025 et plus de 2,5 GW d'ici 2030.Photosol, qui possède 313 mégawatts (MW) de capacité opérationnelle et 101 MW en construction, contribuera à hauteur de 25 millions d'euros à l'excédent brut d'exploitation de Rubis en 2022.Grâce à cette acquisition, "Rubis franchit une étape stratégique vers la transition dans les énergies renouvelables", a commenté Jacques Riou, dirigeant du groupe, cité dans le communiqué."Le savoir-faire de Rubis combiné avec l'expertise des équipes de Photosol nous permettra de développer de nouveaux projets et de devenir un leader en France dans les centrales solaires installées au sol ou en toiture", a ajouté Clarisse Gobin-Swiecznik, directrice générale déléguée de Rubis.Rubis a entamé sa diversification vers des énergies plus propres en juin 2021, en prenant une participation dans Hydrogène de France, société spécialisée dans les infrastructures de production d'électricité à partir d'hydrogène issu d'énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 145 jours

La Banque de France à peine moins optimiste pour l'économie française, malgré la 5e vague et Omicron

L'institution a dévoilé dimanche ses projections macroéconomiques à horizon 2024, dans lesquelles elle abaisse très légèrement (de 0,1 point) sa prévision de croissance pour 2022, anticipant désormais une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 3,6%, après 6,7% en 2021.Un chiffre plus prudent que les 4% encore avancés par le gouvernement, mais loin du coup de tonnerre adressé en Allemagne par la Bundesbank qui a abaissé d'un point à 4,2% sa prévision de croissance pour l'économie allemande."Nous prévoyons un léger ralentissement début 2022 lié à la nouvelle vague Covid, mais ensuite la croissance reprendrait", a déclaré aux Echos le gouverneur de la banque centrale, François Villeroy de Galhau.Une croissance qui restera "très solide", a estimé Olivier Garnier, le directeur général de l'institution, lors d'une conférence de presse.Et ce qui n'aura pas été gagné l'an prochain sera rattrapé l'année suivante, anticipe la banque centrale française, puisqu'elle a relevé de 0,3 point, à 2,2%, sa prévision de croissance pour 2023.Avec une progression du PIB prévue de 1,4% en 2024, "on rejoint progressivement la tendance de croissance qui était celle d'avant-crise", ce qui n'avait pas été le cas après la crise financière de 2008, a souligné Olivier Garnier.Pas de "cicatrice"Cela signifie que "la crise n'a pas laissé de cicatrice en terme de niveau de production et de production potentielle", grâce notamment au plan de relance et au plan d'investissement France 2030, ainsi qu'au "dynamisme du marché du travail".Mais ce serait insuffisant pour amorcer le désendettement du pays, prévient M. Garnier: en 2024, le déficit public resterait encore proche de 3,5% du PIB et la dette stable autour de 115% du PIB, malgré l'arrêt des dépenses liées à l'épidémie.Pour avoir plus de croissance sur le long terme, il faut augmenter "l'offre de travail" et "les compétences disponibles pour les entreprises" qui "devront faire une meilleure place aux seniors", selon M. Villeroy de Galhau, qui appelle aussi à "aller plus loin sur l'apprentissage".En attendant, le retour à la trajectoire de croissance d'avant-crise sera porté par une consommation "plus soutenue", les ménages commençant à puiser dans le surplus d'épargne de 170 milliards d'euros engrangé pendant la crise, selon la Banque de France, qui estime qu'ils devraient en avoir dépensé un cinquième d'ici 2024.Les entreprises devraient aussi maintenir un niveau d'investissement élevé grâce à des marges préservées pendant la pandémie.A l'inverse, la contribution du commerce extérieur, toujours à la traîne dans certains secteurs, "ne se redresserait pas en 2022".Nouveau régime d'inflationLa croissance se traduirait également par une hausse de l'emploi, avec un taux de chômage autour de 7,9% en 2022, ainsi qu'une progression du pouvoir d'achat, soutenu par des hausses de salaires.La Banque de France souligne toutefois l'incertitude liée à l'évolution de la situation sanitaire. Elle présente d'ailleurs un scénario alternatif, en cas d'imposition de restrictions supplémentaires au premier semestre 2022, qui conduirait à une croissance plus faible l'an prochain en France (environ +2,2%), mais qui se rattraperait en 2023 (+3,5%).Les difficultés d'approvisionnement et de recrutement pourraient également ternir la trajectoire si elles durent plus longtemps qu'anticipé.Quant à l'inflation, dont la poussée ces derniers mois est devenue la "première préoccupation" du ministre de l'Economie Bruno Le Maire, et contre laquelle le gouvernement a multiplié les gestes à destination des ménages, en particulier modestes (chèque énergie supplémentaire, indemnité inflation, gel du prix du gaz, etc.), la Banque de France voit deux phases se succéder.Après un pic à 3,5% fin 2021 du taux harmonisé d'inflation (utilisé pour permettre des comparaisons européennes, et intégrant davantage les prix de l'énergie que l'indice publié par l'Insee en France), l'inflation resterait à un niveau supérieur à 2% une grande partie de 2022, avant un reflux autour de 1,5% en 2024, soit un niveau supérieur à celui d'avant-crise et plutôt identique à celui observé avant la crise financière de 2008.
Il y a 3 ans et 146 jours

Fabemi, un acteur engagé dans l'écologie industrielle et les territoires

En accord avec les directives de la Réglementation environnementale (RE) 2020 sur la réduction des émissions de CO2 dans le bâtiment, le Groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. La démarche consiste à combiner fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel du Groupe. Les blocs béton isolants Fabtherm® sont l'exemple même de l'engagement de l'entreprise dans l'écologie industrielle Made in France, et du développement d'innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d'aujourd'hui et surtout de demain.
Il y a 3 ans et 148 jours

Logement, nature et vie de quartier, priorités du futur PLU de Paris

Ce PLU "bioclimatique" doit remplacer le PLU actuel datant de 2006, lors du premier mandat de Bertrand Delanoë, devenu "obsolète", a déclaré Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire socialiste Anne Hidalgo, en présentant mardi les grands objectifs de ce document, à la fois stratégique et réglementaire."En 2040, 90% du Paris existant sera toujours là", a-t-il résumé en esquissant un futur "PLU de transformation, plus qu'un PLU de production".Les 6.000 contributions de la concertation publique effectuée entre avril et juin ont fait émerger comme priorités "la préservation et le développement des espaces verts" et la quête de "logements à prix abordable", souligne l'adjoint à l'urbanisme.Les six grandes orientations portées par l'exécutif parisien placeront la transition écologique "au coeur" du PLU, avec notamment "la nécessité d'adapter Paris au changement climatique"."L'effort de désartificialisation des sols doit s'intensifier", a ajouté M. Grégoire, pour qui seuls 30 hectares ont été artificialisés depuis 2006, contre 70 hectares d'espaces verts créés.Sur l'habitat, l'exécutif entrevoit avec ce PLU "la possibilité d'offrir un logement de qualité à chacun" afin de "défendre le modèle de mixité sociale à Paris, unique au monde".Le futur PLU devra aussi "protéger les locaux commerciaux", a assuré M. Grégoire, soulignant que "depuis 2015, 1/8e des commerces de Paris Centre ont été transformés en meublés touristiques".Concrètement, le promoteur devra démontrer que son projet "contribue à rendre Paris plus viable et plus résiliente" à travers une grille d'évaluation remplie par la Ville, préalable à la délivrance du permis de construire.Si un promoteur n'arrive pas à montrer les effets vertueux de son futur bâti sur une parcelle, il pourra par exemple "s'engager en parallèle à cofinancer la rénovation thermique d'un bâtiment", a illustré M. Grégoire.A partir de juillet 2022 et en attendant l'entrée en vigueur du futur PLU début 2024, "délai le plus exigeant" pour M. Grégoire, la Ville va faire valoir un sursis à statuer "sur les plus gros projets" immobiliers, a-t-il aussi annoncé.Interrogé sur le projet controversé de la Tour Triangle, dont le chantier doit débuter d'ici à la fin de l'année, M. Grégoire a assuré "qu'il n'y aura pas de proposition supplémentaire d'immeuble de grande hauteur" dans la capitale.
Il y a 3 ans et 148 jours

Milliken & Company annonce une neutralité carbone pour l'ensemble de ses gammes de revêtement de sols

Le fabricant mondial Milliken & Company franchit une nouvelle étape en matière de responsabilité environnementale. L’ensemble des dalles textiles, des dalles vinyles « LVT » et des solutions d’entrée produites par Milliken, sont désormais neutres en carbone, compensant les émissions de carbone des matières premières et l'empreinte carbone de production [1] grâce aux compensations carbones certifiées Verified Carbon Standard. Cette annonce, qui s'inscrit dans le cadre du programme M/PACT de la division Floor covering, souligne l’engagement du fabricant en matière de développement durable, à travers ses actions de réduction des émissions carbones, dans le but de poursuivre la lutte contre le dérèglement climatique.« Afin d’assurer un avenir durable, nous devons nous fixer des objectifs ambitieux et développer une expertise de niveau mondial.», affirme Halsey Cook, président et CEO de Milliken & Company. « En utilisant notre expertise scientifique à travers plusieurs industries, nous pouvons développer des produits durables. Nous pouvons également nous assurer de faire le maximum pour fabriquer ces produits de manière responsable. Ce sont les collaborations et les efforts collectifs qui nous permettront d’avancer vers un futur durable. »Dans son programme M/PACT, une initiative de neutralité carbone menée par la division Milliken Floor covering l'entreprise s'engage à réduire ses émissions de carbone et la production de déchets. "Nous nous efforçons toujours d'éliminer les matériaux non essentiels de nos produits, d'utiliser des matériaux recyclés et de réduire notre dépendance au pétrole", explique Jim McCallum, président de Milliken Flooring et vice- président exécutif de Milliken & Company. "Nos revêtements de sols présentent une traçabilité intégrale des matériaux. Nous privilégions l'approvisionnement régional des matériaux et nous fabriquons nos produits localement afin d’optimiser le transport en limitant les distances." Milliken espère développer des partenariats à long terme avec des architectes, des designers, des entreprises et autres clients à travers le monde partageant l’engagement environnemental de l’entreprise. Ces dernières années, les revêtements de sols Milliken ont séduit la communauté des architectes d'intérieur par l’esthétique et les performances techniques des gammes de produits. Un beau design renvoie également à la notion de durabilité du produit."Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance tout en prenant en compte les enjeux environnementaux", ajoute M. McCallum. "chacun d’entre nous peut agir, et nous avons hâte de poursuivre le travail et le dialogue autour du changement climatique à travers notre progamme M/PACT."Les clients peuvent consulter la gamme complète de revêtements de sol neutres en carbone de Milliken ici : https://floors.milliken.com/floors/en- gb/sustainability/carbon-neutral-mpact[1] conformément aux normes ISO 14025/ISO14040, selon analyse de cycle de vie du produit et d’après la publication des fiches DEP / FDES par des organismes tiers
Il y a 3 ans et 148 jours

Lien "hautement improbable" entre éoliennes de Nozay et troubles dans les élevages, selon l'Anses

Saisie par les ministères de la Transition écologique et de l'Agriculture en 2019 pour émettre un avis scientifique sur la mystérieuse mortalité des vaches de deux élevages, l'Anses "considère comme hautement improbable, voire exclue" la responsabilité des éoliennes.Depuis la construction en 2012 du parc des "Quatre Seigneurs", trois éleveurs de deux exploitations rapportent une mortalité accrue de leurs bovins ainsi que des troubles du comportement et une baisse de leur production laitière, qu'ils attribuent à l'installation des éoliennes à 700 et 1.500 mètres de leurs fermes."Les troubles dont les éleveurs se plaignent sont réels", reconnaît Matthieu Schuler, directeur général délégué du pôle "sciences pour l'expertise" de l'Anses.Ceux-ci ne sont toutefois pas imputables aux "agents physiques" générés par les éoliennes, à savoir les ondes sonores, les vibrations au niveau du sol et les champs électromagnétiques, conclut l'Anses.Concernant la diminution de la quantité et de la qualité du lait, les troubles de la reproduction et la mortalité, le rapport estime que "la chronologie des troubles est incompatible avec les périodes de construction et de mise en service du parc éolien".Pour les autres troubles, "les niveaux d'exposition à la plupart des agents physiques sont faibles et ne diffèrent pas de ceux rencontrés habituellement dans un élevage", ajoute l'étude."On a également interrogé l'ensemble de nos agences homologues à travers l'Europe. Aujourd'hui aucun trouble équivalent n'a été rapporté (...) dans une vingtaine de pays d'Europe", précise Matthieu Schuler.Selon l'Anses, les troubles rapportés par les éleveurs pourraient avoir "d'autres causes non étudiées", notamment "un niveau d'exposition aux courants parasites inhabituel dans les bâtiments des deux élevages". Un courant parasite, auquel les bovins sont particulièrement sensibles, est un courant de faible voltage dont la circulation n'est ni souhaitée ni maitrisée.En 2019, des experts dans les domaines vétérinaire, électrique, électromagnétique et géobiologique dépéchés à Nozay n'avaient établi aucun "lien direct" entre les troubles rapportés par les éleveurs et les éoliennes.Plusieurs actions en justice ont cependant été intentées par les éleveurs concernés.Fin novembre, le tribunal judiciaire de Nantes a ordonné une expertise des câbles électriques du site, qui doit être rendue au plus tard le 31 juillet 2022.
Il y a 3 ans et 149 jours

Les acteurs du cadre de vie présentent leur rapport "Pour une vision renouvelée de l’habitat individuel"

Cette démarche collective réunissant les principaux acteurs du secteur : Fédération des SCoT, Union Nationale des Aménageurs, Conseil National de l'Ordre des Architectes, Office Professionnel de Qualification des Urbanistes, Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, Fédération des Promoteurs Immobiliers, Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles, a abouti ce 16 décembre, à la remise à Emmanuelle WARGON, Ministre déléguée auprès de la Ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, d’un rapport inédit compilant diagnostics et propositions afin de repenser puis faire évoluer l’habitat individuel. La Ministre a accueilli les propositions formulées avec la plus grande attention.Un groupe de travail pluridisciplinaire pour une approche à 360°Autour de l’Ordre des géomètres-experts, l’objectif du groupe de travail était de concilier trois impératifs : la trajectoire de sobriété foncière souhaitée par le Gouvernement pour répondre aux enjeux environnementaux, les besoins en matière de logements face à une tension croissante sur le marché résidentiel, et le souhait des Français voulant très majoritairement résider dans des logements individuels.Le rapport qui résulte des travaux, disponible via ce lien, articule un diagnostic de la production neuve d’habitat individuel, du parc existant et des aspirations résidentielles des Français, ainsi que des propositions portant autant sur l’intensification urbaine douce que sur le développement d’une offre nouvelle intégrant les enjeux de sobriété foncière.Vers une vision renouvelée du cadre de vieLes crises se succèdent mais les besoins fondamentaux de nos concitoyens restent. Les modes de fabrication des espaces urbains et des territoires doivent être renouvelés pour inventer de nouveaux modèles de développement.Les métropoles portent une vision de la croissance et de la densité, qui ne saurait obérer le choix de vivre dans des villes petites ou moyennes, ni le choix de s'installer dans les communes les moins denses qui occupent les trois-quarts du territoire.Enfin la complémentarité des typologies d’habitat (collectif, individuel, groupé, maisons de villes) des modes de financements (accession et locatif, libre et social), des services, des emplois et des équipements souligne toujours plus le besoin d’une vision transversale et prospective.Dans un contexte de doute sur le modèle dominant, de graves crises de production du logement, et de crises énergétiques et environnementales, les professions réunies rappellent comment ils peuvent, avec des outils de production du logement renouvelés, concourir à faire émerger des solutions politiques, économiques et environnementales. Avec ce rapport, ils flèchent vers des réformes possibles et souhaitables.Conjuguer intensification du tissu existant et développement d’une offre nouvelle plus sobre en foncier : des solutions sont possiblesLes professions réunies font le constat que l’habitat individuel, par sa souplesse d'organisation spatiale, permet d'utiliser des emprises foncières de petite taille ou de configuration complexe et représente une réponse pertinente pour fabriquer une densité de proximité heureuse, traiter les discontinuités urbaines et territoriales, et recycler les friches urbaines et périurbaines des bourgs, petites villes et villes moyennes qui maillent notre territoire.Il constitue également un moyen de conforter la place des pôles urbains secondaires et tertiaires, à l’heure où la réduction des déplacements pendulaires doit être une priorité pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.Pour le tissu d’habitat individuel existant, une double opportunité d’amélioration et d’intensification ressort dès lors qu’il peut proposer des formes urbaines adaptées plus économes en foncier. Trois axes de travail porteurs de solutions ont ainsi été identifiés :Améliorer la qualité de l’existant avec des approches mutualisées à l’échelle du territoire ou du quartierLever les freins, notamment réglementaires, à la densification et créer une incitation fiscaleRenforcer l’approche opérationnelle et professionnelle de la densification, en favorisant l’innovation et acculturant les collectivités à un urbanisme de projetEn complément, et pour répondre notamment à l’attractivité renouvelée de territoires jusqu’alors détendus, le groupe de travail a également identifié trois champs d’intervention prioritaires pour le développement d’une offre nouvelle d’habitat individuel sobre en foncier :Agir sur la fiscalité pour lutter contre la rétention foncière et encourager le développement de l’offre nouvelle à proximité des bassins d’emplois, de services et de transports et en secteur urbain constituéPromouvoir le développement de formes plus denses, en redéfinissant la notion d’habitat individuel, groupé ou organiséRenforcer la qualité de la planification et des documents d’urbanisme, et lutter contre les règles contraires à l’objectif de sobriété foncièreLa nécessité de bien prendre en compte les diversités des habitats, des besoins et des territoires« Ce qu’il faut retenir, c’est un écueil, celui qui voudrait nous voir mettre en concurrence l’habitat individuel face à l’habitat collectif. » Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, l’a rappelé lors de la présentation du rapport : « Un parcours résidentiel serein et répondant aux besoins des Français ne peut se bâtir qu’en intégrant la diversité des typologies d’habitat proposées : on n’habite pas de la même façon pendant ses études, à l’arrivée du 3ème enfant, ou en vieillissant lorsque l’on devient moins mobile. Toutes les offres résidentielles doivent être adaptées, contextualisées au regard des attentes des Français et des besoins spécifiques des territoires. Cette territorialisation de la trajectoire nationale de sobriété foncière sera nécessairement accompagnée par les experts du foncier que sont les géomètres-experts, les acteurs de l’aménagement, de la construction et du cadre de vie. »
Il y a 3 ans et 150 jours

Course à l’efficacité : comment bien exploiter l’énergie produite ?

L’énergie la plus efficace sera celle qui n’est pas consommée… Une première analyse des comportements permet de réduire la consommation… Au niveau juridique, lors du montage d’une opération de production d’énergie renouvelable, les contraintes administratives varient selon la taille du projet… Avec :Benoît Denis, Avocat de LLC & AssociésDavid Lawson, Directeur Marketing de SMA France Cet article Course à l’efficacité : comment bien exploiter l’énergie produite ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 150 jours

Paris choisit Engie et la RATP pour tripler son réseau de froid

Un chiffre d'affaires prévisionnel de 2,4 milliards d'euros est annoncé pour la durée du contrat.Cette concession couvrira la production, le stockage, le transport et la distribution d'énergie frigorifique.Le réseau sera en outre étendu de 158 km et à tous les arrondissements, offrant "une alternative durable à la climatisation traditionnelle", dans le cadre de la démarche de décarbonation et d'adaptation au changement climatique de Paris, souligne le communiqué.Premier réseau de froid d'Europe, il fournit aujourd'hui près de 440 gigawatts-heure (GWh) par an de froid à plus de 780 bâtiments via 93 kilomètres de réseaux. En vingt ans, il passera de 10 à 30 centrales de production, et de 4 à 14 installations de stockage.Opéré depuis 1991 par Climespace, filiale à 100% d'Engie, l'équipement était destiné initialement à climatiser des bâtiments tertiaires (sites culturels, surfaces commerciales).Les nouvelles infrastructures rafraîchiront également hôpitaux, crèches, écoles, EHPAD, etc., soit plus de 300 bâtiments supplémentaires à vocation sanitaire, afin de protéger "les populations les plus fragiles, dans un contexte de réchauffement climatique".Le service s'adressera également aux commerces de proximité, aux établissements recevant du public et à quelques logements.Le réseau de froid de la Ville de Paris est alimenté avec 100% d'électricité renouvelable depuis 2013 et neutre en carbone depuis 2018, indique-t-on de même source.Sur ces vingt ans, les signataires prévoient toujours 100% d'électricité renouvelable, produite en France dont près de 70% par quatre nouveaux parcs solaires dédiés.Selon eux, cette solution représente 20% de consommation énergétique en moins par rapport à de la climatisation traditionnelle et une efficacité accrue via "des processus innovants" : utilisation renforcée de l'eau de la Seine en hiver, intelligence artificielle, matériaux et fluides frigorigènes plus vertueux pour l'environnement.Quelque 130.000 mètres cubes d'eau seront en outre économisés chaque année avec la collecte des eaux d'infiltration.Engie, qui se présente comme le premier opérateur de réseaux de froid dans le monde, s'associe au groupe RATP via sa filiale RATP Solutions Ville, experte en réseaux souterrains, qui permettra de transformer certains espaces en centrales de production et de stockage de froid.
Il y a 3 ans et 150 jours

EDF se prépare au bras de fer nucléaire européen

Attention à la « myopie climatique » européenne ! A la veille de la présidence française de l’Union, le conseiller du président d’EDF chargé des affaires européennes Erkki Maillard formule cet avertissement : en plaçant les émissions de gaz à effet de serre derrière la priorité à la production d’énergies renouvelables, Bruxelles risque de passer à côté de l’objectif de neutralité carbone.
Il y a 3 ans et 150 jours

Unicem : Un espoir dans la crise

« Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions », explique l’Unicem. [©ACPresse] Le secteur de la construction reprend du service. Ainsi, Alain Boisselon, président de l’Unicem, et Carole Deneuve, responsable du service économique, viennent de dresser le bilan de 2021 et les prévisions pour 2022. Après une année 2020 « atypique », 2021 le fut tout autant. « Nous sommes dans une situation consensuelle, avec une tendance positive, détaille Carole Deneuve. De manière générale, nos activités ont progressé de + 1 % par rapport à 2019. Il y a un effet post-crise sanitaire, mais pas que. La conjoncture est bien orientée. » Fin décembre, la production de granulats devrait augmenter de + 12,3 % (soit 360 Mt en global) par rapport à l’année passée. De même pour le BPE qui enregistre une hausse de + 13 ,1 % (40,7 Mm3 attendus sur l’année). Et malgré les tensions et les pénuries sur les matières premières, la profession semble avoir assuré les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers. Lire aussi :Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem « Il y a du caillou et du BPE partout, explique Alain Boisselon. Ils sont comme les tireuses à bières… Ils ne s’arrêtent jamais ! L’Unicem se bat pour conserver son maillage de proximité, en prônant une exploitation rationnelle et respectueuse de l’environnement. La France a un besoin structurel d’infrastructures et de logements, nous devons y répondre. » Mais si les permis de construire sont à la hausse, l’Unicem reste prudente. « Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions, reprend Carole Deneuve. Le non résidentiel est à la traîne et les travaux publics sont en train de se réveiller. Toutefois, nous sommes loin de retrouver une activité d’avant-crise. » Le BTP : Une année en demi-teinte De plus, les professionnels du BTP sont soumis aux tensions actuelles liées aux difficultés de recrutement et aux hausses des coûts de production. Cependant, grâce aux projets du Plan de relance, aux appels d’offres des municipalités ou encore au maintien de l’activité dans le logement, l’année 2022 reste synonyme d’espoir. « En production, le BPE et le granulat devraient être proches de 2021, poursuit Alain Boisselon. Nous avons compris que 2022 serait l’année de la stabilisation. Cela va nous permettre de nous concentrer sur d’autres sujets. » Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE En effet, l’Unicem met en avant des défis majeurs à venir : la Rep, la RE 2020, l’emploi et le label RSE sectoriel. « Nous avons pour objectif le recyclage de 90 % de nos matériaux, en 2028. C’est bien, mais insuffisant pour répondre aux futurs besoins de la construction. Les matériaux recyclés ne subviendront qu’à 30 % des nouveaux besoins à venir. Il y aura alors deux sources : les matériaux secondaires et les primaires. » Enfin, pour l’Unicem, le recrutement est un sujet très important. « Nous voulons attirer les jeunes talents et les femmes… »
Il y a 3 ans et 150 jours

La génération 50-70 ans et le logement senior : des attentes fortes mais des choix tardifs et mal éclairés

Cette nouvelle étude démontre que la demande des seniors à l’égard du logement se structure autour de quatre attentes majeures : un besoin d’autonomie, une préoccupation pour la santé et le bien-être, un environnement à taille humaine ainsi que l’importance du lien social. Et si des solutions adaptées de logement existent pour les seniors, peu s’en préoccupent à temps.Stéphane Martin, Associé Conseil Immobilier, Deloitte France : « Il est frappant de constater que les attentes de deux populations qu’une génération sépare convergent en matière de logement. Comme les 20-30 ans, les 50-70 ans recherchent une dimension humaine, dans des villes de taille moyenne, et plébiscitent la mixité intergénérationnelle et sociale. Tout comme les jeunes, les seniors doivent encore trop souvent renoncer, faute d’offre, à une partie de leurs souhaits ; un défi pour les professionnels de l’immobilier. »Subis, des choix tardifs et mal éclairésL’étude révèle que le choix de logement senior est souvent précipité et mal éclairé. En moyenne, seulement quatre mois séparent la prise de décision de l’arrivée en résidence seniors. Ce chiffre s’explique par le caractère soudain des événements qui conduisent à la prise de décision (perte d’autonomie, décès du conjoint ou maladie) et par la méconnaissance de l’offre.42% des répondants estiment ne pas avoir une bonne connaissance des différentes solutions de logement à destination des seniors et des aides financières auxquelles ils peuvent avoir accès.Le rêve du maintien à domicile est confronté aux réalités du vieillissement (santé, dépendance) : seuls 12% se projettent dans une résidence seniors et 23% envisagent de déménager dans un logement plus adapté quand 62% souhaitent rester chez eux en apportant des aménagements.Une demande de logement senior qui évolue autour de quatre attentes majeuresLes seniors interrogés pour l’étude placent la question du maintien de l’autonomie comme un enjeu majeur. Ils souhaitent massivement rester dans un logement ordinaire et sans service, que ce soit le leur (62%) ou un autre logement plus adapté (23%).Ils estiment par ailleurs que la solution de logement doit répondre aux problématiques de santé et aux fragilités liées au vieillissement. La proximité avec les services de santé est ainsi un critère majeur dans le choix du logement aux côtés de celui de la proximité avec les commerces de centre-ville et celui de la proximité avec la famille. La disponibilité de services médicaux est considérée comme un critère pertinent dans le choix de résidence seniors.Les seniors interrogés plébiscitent également des environnements à taille humaine. Ils privilégient les villes petites ou moyennes mais ne souhaitent pas pour autant vivre dans un village, par peur d’être isolés et éloignés des commerces et des services médicaux. De plus, ceux qui souhaitent se tourner vers des structures de logement collectif choisissent des résidences de petite capacité.Enfin, l’importance du lien social est un enjeu majeur pour les seniors. La majorité des répondants souhaite vivre en communauté. Ils sont même plus nombreux à privilégier l’appartement en copropriété plutôt que la maison isolée. Ce critère a été renforcé par la crise Covid-19 qui a aggravé la fragilité du lien social.Des solutions de logements neufs adaptées aux besoins spécifiques des seniorsPour répondre aux enjeux du vieillissement de la société, les promoteurs immobiliers se projettent dans une offre neuve adaptée aux besoins et aspirations des seniors. Afin de satisfaire le besoin d’autonomie, les logements neufs doivent être évolutifs pour pouvoir s’accorder à tous les âges de la vie (modification de la répartition des espaces facilitée, conception de rangements accessibles à tous, installation d’équipements utiles aux seniors).Par ailleurs, pour garantir le maintien du lien social, il est essentiel que le logement senior soit situé en ville et accessible (ascenseurs, accès sans marches ni ressauts, etc.). Le maintien du lien social passe aussi par la mise à disposition d’un espace commun afin d’organiser la vie sociale de la résidence ou de la copropriété. Les structures proposant mixité et échanges entre les générations sont également envisagées comme un levier pour maintenir le lien social, et garantir un modèle économique viable. A ce titre, 55% des seniors interrogés sont favorables à une formule de logement intergénérationnel.Pascal Boulanger, président de la FPI : « Les promoteurs immobiliers se saisissent de l’enjeu lié au vieillissement de la population française. Ils pensent la production de logement senior à travers le prisme de la fragilité liée à l’âge. Dans cette optique, l’offre de résidences de services pour les seniors est un levier pertinent qui permet un bon compromis entre intimité et partage et entre autonomie et accompagnement. »
Il y a 3 ans et 150 jours

Agréments de logements sociaux : les OPH dénoncent "un protocole pour rien"

PRODUCTION. A mi-chemin du "défi" lancé par Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, pour la production, en deux ans, de 250.000 HLM, les offices publics de l'habitat, qui n'ont pas signé le protocole d'accord le mettant en oeuvre, font le constat que le secteur est loin du compte.
Il y a 3 ans et 150 jours

Solaire hybride : Dualsun triple sa capacité de production

Née en 2014, Dualsun vient d’investir 850 k€ pour porter sa capacité de production à 30 000 panneaux par an. La start-up pousse les murs, recrute et prépare une nouvelle levée de fonds alors qu’elle vient de vivre sa première année de rentabilité. Disponible en distribution, l’offre est boostée par une application aussi précieuse aux yeux du fabricant que son capteur hybride.
Il y a 3 ans et 151 jours

Les nouveaux systèmes énergétiques et le stockage de l’énergie

Le stockage est un outil supplémentaire qui permet d’optimiser la production d’énergie renouvelable et à une plus grande échelle qui apporte du soutien au réseau de distribution électrique. En France, le marché du stockage de l’énergie est à ses débuts alors que partout dans le monde c’est déjà une réalité… Avec : Justine Bain-Thouverez, Avocate chez LLC et Associés et Vincent Mathely, Directeur Commercial France SMA France Toutes les vidéos de BePositive 2021
Il y a 3 ans et 151 jours

Une plage de piscine en bois Kebony

Le bois des lames de terrasse Kebony Clear sur fixation invisible par Grad© s'associe à la fois au grès cérame en bandes qui entoure la piscine et s'imbrique avec les lames de la terrasse, aux lignes paysagères des espaces verts, et à l'allure contemporaine de la maison d'architecte. La terrasse en bois Kebony joue le rôle de fil conducteur entre tous ces éléments grâce à ses lignes épurées, son coloris patiné, son absence de nœuds, sa pose sans vis apparentes et sa garantie de 30 ans, autant de critères qui ont séduit les propriétaires ainsi que l'architecte en charge du projet paysager.Que ce soit sur ses caractéristiques techniques ou esthétiques, le bois Kebony correspondait intégralement au projet architectural de cette maison située à moins de 500 mètres de la mer. Ses lignes verticales de bois et de zinc résonnent avec la patine grise du bois de la terrasse, lequel résiste bien aux embruns et ne nécessite pas d'entretien particulier. Les lames Burger Grad sont idéales pour un environnement humide, comme c'est le cas ici avec la piscine. Le système de pose permet quant à lui une ventilation idéale. La terrasse est entourée de pierres natureles qui facilitent l'entretien de la pelouse sans abimer les lames, et permettent de profiter de la terrasse et du gazon sans discontinuité de niveau. Enfin, un fond végétal exotique a été réalisé. Cet espace, de jour comme de nuit, est accentué par le calepinage, les lignes des lames de Kebony et de grès cérame, créant une perspective graphique depuis la maison.Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 3 ans et 151 jours

2022, l’année du rattrapage pour la FFB

La FFB a dressé un bilan mitigé de 2021 et annonce un niveau d’activité d’avant-crise pour 2022. En 2021, le volume d’activité dans le bâtiment reste inférieur de 5 % à son niveau de 2019. Le logement neuf ressort à – 5,8 %, malgré une petite hausse des ouvertures de chantier (+0,9 %) qui s’affichent à 390 000 unités. Le marché de l’amélioration-entretien résiste bien mieux, à -2,6 %, grâce à la rénovation énergétique du logement qui dépasse largement son niveau d’avant-crise, à +5,0 %, dopée par le redéploiement du dispositif MaPrimeRénov’. Malgré l’intensification des difficultés de recrutement, le secteur continue de créer massivement de l’emploi, aux environs de 60 000 postes sur l’ensemble de l’année 2021, soit +4,8 %. Des carnets de commandes très bien garnis, une perte de productivité liée à la crise sanitaire et aux difficultés d’approvisionnement en matériaux, mais aussi le remplacement de travailleurs étrangers rentrés dans leur pays d’origine lors de la phase aigüe de la pandémie expliquent une bonne part du hiatus activité-emploi. En 2022, l’activité bâtiment connaitra une hausse de 4,3 %, hors effet prix, permettant au secteur de quasiment renouer avec le niveau d’activité d’avant-crise (-0,9 %). Le logement neuf s’affichera à +7,3 %, grâce à la dynamique de l’individuel dont les permis et les ventes (en diffus) ont progressé d’environ 15 % entre 2019 et 2021. Au global, 398 000 logements seront commencés. Une baisse des autorisations de 7,8 % pèsera sur l’activité de 2023, en lien avec le surcoût de la RE2020, la transformation en règlementation des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière et la mise en œuvre progressive du « zéro artificialisation nette ». L’amélioration-entretien retrouvera son niveau d’avant-crise, toujours portée par la rénovation énergétique mais également par l’impact en termes de travaux des volumes historiquement hauts de transactions de logements anciens observés depuis trois ans. Le bâtiment continuera donc de créer de l’emploi, à hauteur de 25 000 postes supplémentaires en 2022, sous réserve que les difficultés de recrutement s’atténuent. La difficulté à renouer avec une franche reprise, malgré des carnets de commandes bien garnis, s’explique aussi par la crise des matériaux, réalimentée par la crise de l’énergie depuis la rentrée de septembre 2021. La tendance à la hausse des prix des intrants du secteur, tout comme les difficultés d’approvisionnement pour certains matériaux et matériels, resteront d’actualité au moins jusqu’à la fin du premier semestre 2022.Les trésoreries des entreprises de bâtiment se trouveront donc à nouveau très fortement sollicitées et, plus structurellement, les marges en souffriront.
Il y a 3 ans et 152 jours

L’Unafo formule 12 propositions pour développer la production des résidences sociales

La semaine du logement accompagnéDu 7 au 10 décembre, l’Unafo organise la semaine du logement accompagné. Après une journée en présentiel pendant laquelle Emmanuelle Wargon, ministre du logement, a pu rappeler l’engagement du gouvernement de développer la feuille de route de la production des résidences sociales, des ateliers en digital continuent tout au long de la semaine.4 axes, 12 propositionsEn mai dernier, le gouvernement annonçait une feuille de route pour développer la production des résidences sociales, qui tarde à se mettre en œuvre. L’Unafo souhaite aller plus loin : c’est pourquoi elle a défini 12 propositions autour de 4 axes : développer la production des résidences sociales, conforter le modèle économique, favoriser l’accès au logement de tous et renforcer la gestion locative sociale et l’accompagnement.Pour développer la production, l’Unafo propose, de la même manière que pour les pensions de famille, de fixer un objectif de production de résidences sociales, évalué à 20 000 logements pour les 5 prochaines années. Par ailleurs, le plan de transformation des FTM doit être achevé d’ici la fin du prochain quinquennat.Pour conforter le modèle économique du logement accompagné, l’Unafo propose la revalorisation des aides à la pierre de l’État, la relance de l’engagement des collectivités locales, la garantie du montant de la redevance et la pérennisation, au-delà du plan de relance, de l’enveloppe de financements dédiée à l’adaptation du parc aux enjeux écologiques.Pour favoriser l’accès au logement de tous, l’Unafo estime nécessaire de renforcer les liens entre le logement accompagné et les services intégrés de l’accueil et de l’orientation (SIAO),d’organiser des états généraux du logement des jeunes en associant l’ensemble des acteurs pour lever les obstacles à la production et créer les garanties nécessaires, y compris en termes de ressources.Enfin, pour renforcer la gestion locative sociale et l’accompagnement, l’Unafo propose principalement de transformer l’Aide à la gestion locative sociale (AGLS) en une aide de droit pour toutes les résidences sociales et de revaloriser l’enveloppe budgétaire dédiée de 26 à 35 millions d’euros. Nous proposons également de créer une aide renforcée de 2 euros par jour et par personne pour permettre de financer les associations qui exercent des actions plus fortes visant à renforcer l’accès aux droits sociaux et sanitaires.
Il y a 3 ans et 152 jours

Edilians renforce son activité solaire et se développe à l’international

Edilians, leader français de la tuile terre cuite, a initié une nouvelle stratégie afin de positionner l’entreprise comme créateur de solutions de toitures innovantes en faveur d’un habitat éco-responsable et durable. Cette orientation se concrétise aujourd’hui par l’entrée en négociation exclusive avec l’IRFTS, basé à Bron (69), pour l’achat de son activité solaire en toiture et par l’acquisition de la société TEJAS BORJA, un des leaders espagnols de la tuile en terre cuite et spécialiste de la céramique sérigraphiée. DES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES CLAIRES Dans un contexte normatif et environnemental dans lequel le toit devient essentiel aux performances de l’habitat, Edilians entend en faire un élément fondamental et durable de l’enveloppe du bâtiment : • grâce au développement de technologies destinées à augmenter sa tenue dans le temps (systèmes de ventilation, crochets, …), • en favorisant la récupération des eaux de pluie, • et en la rendant à énergie positive par l’intégration de systèmes solaires pour produire de l’électricité et d’éléments fonctionnels (de type isolation). C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, avec un maillage de 15 usines, dont 14 sur le territoire français, majoritairement tournées sur la production de tuiles terre cuite, Edilians souhaite renforcer les axes que sont le solaire, l’isolation, l’étanchéité et la collecte des eaux pluviales. Ceci lui permettra de disposer d’une offre systèmes complète au service de l’éco-habitat afin de développer et pérenniser l’activité de l’entreprise. Pour y parvenir, Edilians renforce non seulement son ancrage local mais poursuit aussi sa stratégie d’innovation afin de se positionner comme un acteur incontournable de la toiture éco-responsable et durable. UNE MONTÉE EN PUISSANCE DE L’ACTIVITÉ SOLAIRE Pionnier sur le marché des tuiles photovoltaïques, Edilians développe depuis plus de 20 ans des produits solaires sur son site de Villefranche-sur-Saône (69) pour ses clients couvreurs qui respectent l’authenticité et la couleur des toitures tout en conservant la facilité de pose. Avec l’entrée en négociation exclusive avec l’IRFTS pour l’achat de son activité solaire en toiture (technologies, brevets et systèmes), Edilians renforcera son engagement sur ce marché. En plus d’enrichir sa gamme pour répondre à tous les besoins, cette acquisition lui donnera la possibilité d’anticiper les évolutions normatives, technologiques et environnementales tout en continuant à accompagner la présence de ses partenaires couvreurs sur ce métier. RENFORCEMENT DU MAILLAGE EUROPÉEN Après avoir repris en 2019 la société portugaise Umbelino Monteiro, fabricant de tuiles terre cuite, Edilians renforce son assise dans la péninsule ibérique avec le rachat de l’entreprise espagnole TEJAS BORJA effectif le 1er décembre 2021. Implantée près de Valence, elle produit, depuis plus de 100 ans, des tuiles terre cuite et dispose d’une grande maîtrise de la sérigraphie grâce à la technologie d’impression par jet d’encre. Très présente à l’export (dans plus de 60 pays) à travers des produits de grande qualité, elle a réalisé un chiffre d’affaires en 2020 de près de 30 M€ et emploie 230 salariés. L’expertise de TEJAS BORJA dans la sérigraphie représente une opportunité complémentaire pour Edilians afin de toujours mieux répondre aux tendances architecturales et plus particulièrement en termes de personnalisation et de reproduction de l’esthétique des toitures régionales. Attaché à l’ancrage local et aux territoires ainsi qu’au savoir-faire historique de cette entité, Edilians conservera, comme pour toutes ses implantations industrielles, la marque TEJAS BORJA qui deviendra la 12ème appellation terroir de son offre, à l’image des renommées Gélis, Ste Foy, Huguenot, … “Avec ces deux futures acquisitions, EDILIANS accélèrera la mise en œuvre de son plan stratégique de croissance au cœur de l’éco-habitat en France et au sud de l’Europe”, indique Pascal Casanova, Président Directeur Général. http://www.edilians.com/
Il y a 3 ans et 155 jours

L'Hexagone a perdu 100.000 exploitations agricoles en dix ans

"Si la baisse du nombre d'exploitations est continue depuis les années 1970, la dynamique baissière est moins forte que lors de la précédente décennie: le recul a été de -2,3% par an entre 2010 et 2020, contre -3,0% par an entre 2000 et 2010", relativise le ministère de l'Agriculture.Ce recensement décennal montre que les exploitations se sont agrandies et font désormais 69 hectares en moyenne, soit 14 hectares de plus qu'en 2010 (+25%)."C'est une augmentation qui reste raisonnable. On est loin de la taille de certaines exploitations hors Europe, comme aux Etats-Unis où la taille moyenne est de 178 hectares", fait valoir le cabinet du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.La surface agricole utile française s'est stabilisée, diminuant de 1% seulement en dix ans. Elle représente 26,7 millions d'hectares, soit près de 50% du territoire métropolitain (55 millions d'hectares).En 2020, 759.000 personnes occupent un emploi permanent dans les exploitations agricoles. C'est l'équivalent de 583.000 emplois temps plein, soit une baisse de 12% en 10 ans.Actuellement, 58% des chefs d'exploitations et co-exploitants ont 50 ans ou plus, un chiffre en augmentation de 6 points depuis 2010. "Cela montre un vieillissement certain de la population agricole et le besoin d'engager une politique volontariste encourageant le renouvellement des générations en agriculture", reconnaît le ministère."Un défi majeur"La photographie de la ferme France procurée par le recensement décennal montre une agriculture diversifiée avec des productions végétales désormais majoritaires.Actuellement, 52% des exploitations sont spécialisées en production végétale contre 45% dix ans plus tôt. Leur nombre a baissé moins fortement (-9%) que la moyenne (-21%) des exploitations.En revanche, les exploitations spécialisées en élevage accusent une chute de 31%. La baisse est encore plus marquée (-41%) parmi les exploitations combinant plusieurs types d'élevages (lait et viande) ou parmi les fermes associant cultures et élevage (-41%).Par ailleurs, le nombre d'exploitations dans les départements d'Outre-Mer se monte à 26.000. Leur surface moyenne est de 5 hectares. Au total la France compte donc 416.000 exploitations agricoles.Opération décennale européenne obligatoire, le recensement a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne. Il est mené par les services de la statistique et de la prospective du ministère.La collecte des informations s'est déroulée entre le 1er octobre 2020 et le 30 avril 2021. Une grande partie du recensement a été effectuée via internet. Les résultats présentés prochainement sont provisoires.
Il y a 3 ans et 155 jours

Deux acquisitions stratégiques pour Edilians

Edilians, leader français de la tuile terre cuite, a initié une nouvelle stratégie afin de positionner l’entreprise comme créateur de solutions de toitures innovantes en faveur d’un habitat éco-responsable et durable. Déjà pionnier sur le marché des tuiles photovoltaïques, produites depuis 20 ans sur son site de Villefranche-sur-Saône, il vient d’entrer en négociation exclusive avec l’IRFTS, basé à Bron, pour l’achat de son activité solaire en toiture. Le groupe veut également renforcer son maillage européen. Après avoir repris en 2019 la société portugaise Umbelino Monteiro, fabricant de tuiles terre cuite, il se consolide dans la péninsule ibérique avec le récent rachat de l’entreprise espagnole TEJAS BORJA. Implantée près de Valence, cette dernière produit, depuis plus de 100 ans, des tuiles terre cuite et maîtrise la sérigraphie par jet d’encre. Très présente à l’export (dans plus de 60 pays) à travers des produits de grande qualité, elle a réalisé un chiffre d’affaires en 2020 de près de 30 ME et emploie 230 salariés. L’expertise de TEJAS BORJA dans la sérigraphie représente une opportunité complémentaire pour Edilians afin de toujours mieux répondre aux tendances architecturales et plus particulièrement en termes de personnalisation et de reproduction de l’esthétique des toitures régionales. Attaché à l’ancrage local et aux territoires ainsi qu’au savoir-faire historique de cette entité, le groupe conservera, comme pour toutes ses implantations industrielles, la marque TEJAS BORJA qui deviendra la 12ème appellation terroir de son offre, à l’image des renommées Gélis, Ste Foy, Huguenot…   Photos : Tuiles sérigraphiées TEJAS BORJA
Il y a 3 ans et 155 jours

Préfa Bressuirais fait le mur…

Muret en blocs béton architectonique Rosetta, proposé par Préfa Bressuirais. [©ACPresse] « Je suis la vitrine pour la France et l’Europe de l’Américain Aster Brands », déclare Fabrice Poisbleau, président de Préfa Bressuirais. Mais que se cache-t-il derrière cet industriel américain basé dans l’Etat du Michigan ? Les marques Redi-Rock et Rosetta. « Préfa Bressuirais bénéficie de la licence exclusive pour le marché français des produits Aster Brands. » C’est à partir de 2019 que le Français a débuté la production de blocs esthétiques Redi-Rock. Des sortes de Lego empilables, à l’aspect pierre, permettant la création de murs séparatifs architectoniques. Problème : ces éléments restaient lourds et nécessitaient des moyens mécaniques pour leur manutention et leur pose. C’est pourquoi Fabrice Poisbleau est parti à la recherche qu’un équivalent, version légère, qu’il a trouvé chez… Aster Brands, sous la référence “Rosetta”.  « Je propose la cession de licence » « Il s’agit de petits blocs en béton non armé, permettant la réalisation de murets esthétiques. Ils sont manuportables et destinés à être commercialisés via les réseaux de négoce en matériaux. » L’offre est large, car, outre les blocs, elle comprend des margelles, des pavés, des traverses… Et se décline en différentes finitions, tel l’aspect bois. Côté teinte, les produits sont proposés en blanc ou en gris, mais sont aussi pigmentables en d’autres coloris.  Si la ligne Rosetta est fabriquée, pour l’heure, sur le seul site de Préfa Bressuirais, l’industriel est déjà parti à la recherche de partenaires souhaitant le suivre sur cette voie. « Je propose la cession de licence à tous les industriels du béton voulant commercialiser l’offre Rosetta, en exclusivité, sur leurs zones de chalandise », précise en conclusion Fabrice Poisbleau.
Il y a 3 ans et 156 jours

Le bâtiment espère retrouver en 2022 son niveau d'activité d'avant-crise

Pour la FFB le contexte est incertain en raison des multiples inconnues crées par la pandémie de Covid-19 mais quelques hypothèses fortes permettent d'espérer un quasi retour à la normale pour 2022. Ainsi, un sursaut de 4,3% de l'activité est attendu pour 2022 mais la Fédération Française du Bâtiment prévoit malgré tout une baisse de 0,9% par rapport à 2019.La FFB s'attend également à une progression inégale selon les secteurs, avec par exemple le logement neuf qui devrait connaître une augmentation de 7,3% dans la mesure où les permis de construire délivrés et les ventes "ont progressé de 15% entre 2019 et 2021", lui faisant même dépasser son niveau d'avant-crise.À l'inverse, le secteur du bâtiment risque de voir baisser le nombre d'autorisations décernées de 9,1% dans le logement individuel et de 6,7% dans le collectif.Pour expliquer cette baisse, la FFB met en avant le surcoût important de nombreuses matières premières telles que les matières plastiques et leurs dérivés, certains produits métalliques mais aussi le béton, pouvant afficher jusqu'à 15% d'augmentation. En cause, la hausse du prix de l'énergie augmentant par extension le prix de production et de transport des matériaux.La fédération s'inquiète aussi de l'application au 1er janvier 2022 de la RE2020 (réglementation environnementale des bâtiments neufs) qui va engendrer des surcoûts de 5 à 10% du prix de la construction dans l'individuel.Concernant le logement collectif, la FFB met en avant la difficulté d'obtention des permis de construire dans les zones denses de la part des mairies mais également les résultats des mises en ventes et ventes d'appartements en 2021 en net recul par rapport à la même période en 2019.L'une des gagnantes serait en revanche la filière Amélioration-Rénovation qui, grâce à MaPrimeRénov', devrait atteindre les +2,7%.Enfin, pour assurer la reprise du bâtiment, la FFB demande au gouvernement :le versement immédiat des créances de carry-back,de régler la panne du neuf en zone tendue notamment avec des propositions Rebsamen,la majoration du Pinel à partir de 2023 pour les logements qui respecteraient les critères extra réglementaires promus par la ministre en charge du logement,une aide pour compenser les effets négatifs de la RE2020 et de l'objectif ZAN (Zéro Artificialisation Nette).Le secteur estime malgré tout pouvoir continuer à créer de l'emploi en 2022 avec 25.000 nouveaux postes.
Il y a 3 ans et 156 jours

Heckel dévoile une nouvelle version de sa chaussure phare

Heckel dévoile la nouvelle version de sa chaussure Run-R Planet, qui s’intègre dans le label “Protection Planet”. [©Heckel] Marque du groupe Uvex, Heckel renforce son engagement en faveur du développement durable. En effet, cette démarche s’inscrit dans l’ensemble du processus de création de ses produits, intégrant le label “Protecting Plane”. Ainsi, Heckel a dévoilé une nouvelle version de son produit phare : la chaussure de sécurité Run-R Planet. Cette version est constituée de matériaux recyclés et biosourcés. Bien que cette chaussure soit aujourd’hui composée à 100 % de matières recyclages, Heckel n’a pas mis de côté le confort de l’utilisateur. La semelle extérieure offre ainsi un excellent amorti et une souplesse pour le pied. De plus, la chaussure est constituée d’une doublure en bambou, reconnue pour sa capacité d’absorption de l’humidité. En ce qui concerne la sécurité du pied, la chaussure est équipée d’un embout de protection, d’une semelle anti-perforation et anti-dérapante. Elle présente aussi une résistance électrique.  Le label “Protecting Planet” Le label “Protecting Planet”marque l’engagement du groupe Uvex. Il contribue à prendre en compte la sécurité des personnes, en intégrant les produits dans un processus de respect de l’environnement. Ainsi, le label se met en place à toutes les étapes de production des produits. Le cycle de vie de ces derniers est allongé. Le label élimine toutes les substances nocives bien au-delà des exigences de la réglementation. Pour finir, le packaging est, lui aussi, intégré dans le label. Il est composé à 90 % de carton recyclé, d’une notice d’utilisation constituée à 100 % de papier recyclé et du papier de soie 100 % recyclé pour protéger la chaussure.
Il y a 3 ans et 157 jours

Une première acquisition pour Daikin en France

RACHAT. Daikin France a achevé l'acquisition du groupe BV, un spécialiste du suivi, de la maintenance et du SAV des équipements de production de froid pour le secteur industriel. Il s'agit d'une première opération de ce type sur le territoire pour le groupe de génie climatique présent dans l'Hexagone depuis 1993.
Il y a 3 ans et 157 jours

L'activité des matériaux de construction en 2021 proche des niveaux d’avant crise

Les résultats de l’année 2021 montrent un retour aux niveaux d’activité de 2019, avec une augmentation de production prévue à + 10 % à fin décembre 2021 (vs 2020) pour les granulats et pour le béton prêt à l’emploi (BPE), portant les volumes à 360 millions de tonnes pour les granulats et à 40,7 millions de m3 pour le BPE. Au-delà des chiffres, la profession, durant cette période de crise sanitaire, a su montrer toute sa capacité de résilience face aux tensions sur les marchés en assurant les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers.Le trou d’air de l’été aura été passagerD’après les premiers résultats de l’enquête mensuelle d’octobre, les volumes de granulats auraient progressé de +2,1 % par rapport à septembre (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, l’activité gagne +0,6 % au regard des trois mois précédents mais se situe encore -1,6 % en dessous de celle de 2019. En cumul sur les dix mois de 2021, la production de granulats affiche une hausse +12,3 %, soit un niveau tout juste en dessous de celui de 2019 (-0,5 %).Concernant le BPE, la hausse enregistrée en octobre (+2,2 %) place les livraisons au-dessus de celles d’octobre 2020 mais aussi de celles d’octobre 2019 (+3,3 %). Au cours du dernier trimestre, les volumes ont quasiment cessé de baisser par rapport aux mois précédents et affichent une hausse de +0,7 % au regard de la même période de 2019. Au total, en cumul sur dix mois, la production de BPE s’inscrit en hausse de +13,1%, tutoyant là aussi les niveaux de 2019 (-0,4 %).L'indicateur matériaux de l'UNICEM, qui synthétise l'activité d'un panier de matériaux de la filière minérale, confirme ces tendances. Après un troisième trimestre en repli de -8,1 % sur un an, le mois d’octobre se redresse de +4,2 %, laissant le cumul sur dix mois des livraisons de matériaux à +11,5 % sur un an, soit +1,1 % au-dessus de 2019.Bâtiment : un climat qui restera favorableLes carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés même si des difficultés d’approvisionnement et des pénuries de main-d’œuvre affectent le bon déroulement des chantiers. Côté construction neuve, s’il est vrai que le segment du non résidentiel peine à se relever du choc induit par la crise sanitaire, l’activité du segment résidentiel s’est quant à elle nettement raffermie. Compte tenu du rythme de hausse des permis constaté en 2021, cette dynamique constructive pourrait perdurer, notamment dans le logement individuel. En effet, dans le collectif, les freins structurels (pénurie de foncier, freins locaux, problème d’acceptabilité, procédures d’urbanisme, etc.) semblent brider le rebond et la mise en place de nouveaux projets en dépit d’une forte demande immobilière exprimée par les ménages. Certaines mesures de soutien, comme l’annonce de la prise en charge par l’Etat de l’exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux, pourrait, il est vrai, réveiller les ambitions des « maires bâtisseurs », à supposer toutefois qu’elles puissent se concrétiser. Dans ce contexte, le total des mises en chantier pourrait au final se stabiliser autour des niveaux constatés en 2021, alimentant un besoin de BPE proche des volumes livrés cette année.Travaux publics : accélération attendueAprès le rebond du premier semestre lié à l’achèvement des chantiers en cours et/ou stockés pendant la période de confinement, l’activité dans les travaux publics marque un peu le pas. Le niveau des carnets de commandes peine à se regarnir même si le redressement est à l’œuvre. La concrétisation des projets du Plan de relance, couplée à un raffermissement des appels d’offre et des investissements des municipalités (dont les trésoreries sont au beau fixe) devrait soutenir un peu plus l’activité en 2022, notamment au second semestre, alimentant de facto la demande de granulats. Pour l’heure, les entreprises de travaux publics sont soumises aux mêmes tensions sur l’offre (difficultés de recrutement et renchérissement des coûts de production) et même si leur niveau d’activité est loin d’avoir retrouvé celui d’avant crise et que le montant des appels d’offres est actuellement bas, les professionnels restent plutôt confiants pour l’année à venir.Estimations 2021 et prévisions 2022Le profil conjoncturel de l’année 2021 aura finalement été assez « chahuté », entre les mouvements de rattrapage d’activité, les rebonds et les effets de base liés aux déconfinements et le trou d’air de l’été. A cela se sont ajoutées des tensions sur l’offre qui, dans un contexte de reprise économique mondiale, ont pesé sur l’approvisionnement et le bon déroulement des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Malgré tout, l’année devrait se solder par un niveau d’activité en hausse de +10 % dans les granulats et le BPE, laissant les volumes produits à des niveaux proches de ceux d’avant crise.En dehors des incertitudes liées au contexte sanitaire et à l’évolution des tensions d’approvisionnements et de leurs impacts, notre scénario pour 2022 privilégie le maintien d’une demande de matériaux encore soutenue : elle se situerait au niveau de celle de 2021 pour le BPE, voire en légère hausse pour les granulats (+1%). La dynamique constructive continuerait d’alimenter les besoins en BPE tandis que le marché des granulats serait soutenu par le raffermissement progressif de l’activité des travaux publics, via la montée en charge du Plan de relance et le retour des projets des collectivités locales (amorce du nouveau cycle électoral).Au-delà des chiffres, la filière minérale est au service de l’économie des territoires…Alors que de nombreuses entreprises de mise en œuvre se sont trouvées confrontées à d’importantes pénuries de certains matériaux, les entreprises de la filière n’ont jamais cessé d’alimenter les chantiers.En effet, la filière des matériaux minéraux de construction est une activité 100 % locale, qui extrait, transforme, transporte et met en œuvre des matériaux dans un périmètre géographique resserré.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités de production de béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients. Ce maillage territorial favorise les circuits courts avec une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande.Ce maillage industriel, générant des emplois non délocalisables, et implanté au cœur des territoires, a prouvé son efficacité » souligne Alain Boisselon.… la filière sait faire preuve d’agilité…REP : un éco-organisme dédié aux déchets inertesDans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), le régime de la responsabilité élargie du producteur (REP) est étendu aux produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2022. Afin de répondre à cette nouvelle orientation, les syndicats professionnels (FIB, Routes de France, SFIC et SNBPE, UNPG - tous deux adhérents à l’UNICEM) ont créé et participent à l’actionnariat d’un éco-organisme, ECOMINERO, pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes. ECOMINERO créé, par et pour les fabricants de produits ou matériaux de construction d’origine minérale, a pour but de simplifier la vie des entreprises, afin qu’elles remplissent leurs obligations découlant de la mise en place de la REP, et de remplir pleinement les objectifs de recyclage fixés par la loi AGEC.… et s’engage résolument dans la décarbonationRE 2020 : une réglementation biaiséeLa profession est favorable à la RE2020 en ce qu’elle prolonge et renforce la RT2012. Elle soutient évidemment une réglementation qui vise à conduire les matériaux de construction sur une trajectoire « 0 carbone » à l’horizon 2050 et pousse les ouvrages à la sobriété énergétique. Cependant la filière est fermement opposée à la méthode de calcul de l’ACV dynamique simplifiée, qui reporte la question du déstockage du CO2 en fin de vie de l’ouvrage sur les générations futures et qui favorisera l’usage de matériaux biosourcés, dont beaucoup seront importés, et ne concrétisera pas les ambitions des pouvoirs publics de voir les bâtiments devenir des puits de carbone. Ce déséquilibre se fera au détriment de matériaux locaux, non délocalisables, indéfiniment recyclables et qui participent à une véritable économie circulaire. Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, le béton « bas carbone » développe d’excellentes performances, des qualités d’usage et de durabilité, tout en émettant moins de gaz à effet de serre. L’objectif de la filière est de concourir avec les autres matériaux de construction à l’offre d’ouvrages décarbonés.
Il y a 3 ans et 157 jours

Production et consommation d'énergie ont baissé dans l'Hexagone en 2020

ÉNERGIE. D'après les données définitives du ministère de la Transition écologique sur le bilan énergétique de la France pour l'année 2020, la production d'énergie primaire a chuté de 8,5% tandis que la consommation d'énergie primaire a dégringolé de 9,8%, une première depuis les années 1980. Les chiffres confirment toujours la place prépondérante du nucléaire dans le bouquet énergétique.
Il y a 3 ans et 157 jours

Chaleur Renouvelable : DualSun, inventeur du solaire hybride, triple sa capacité de production

Spring, le panneau solaire hybride de DualSun est installé sur plus de 4200 sites. Face à la demande croissante, l’entreprise inaugure une nouvelle ligne de production à Jujurieux dans l’Ain.
Il y a 3 ans et 158 jours

Paris veut tripler son réseau frigorifique urbain, alternative à la climatisation

ÉNERGIE. La Ville de Paris a annoncé avoir choisi le groupement Engie-RATP pour la concession sur 20 ans du réseau de froid de l'agglomération. Le contrat concerne la production, le stockage, le transport et la distribution d'énergie frigorifique, ainsi que l'extension du réseau avec quelque 158 kilomètres nouvellement raccordés d'ici 2042.
Il y a 3 ans et 158 jours

EnergieSprong choisit BePOSITIVE

Pour sa deuxième édition le concours EnergieSprong aura lieu au salon BePOSITIVE. Ce temps fort de la massification de la rénovation énergétique durera 3 jours et rassemblera 20 groupements d’entreprises en compétition dans 3 catégories. Il sera accompagné d’un cycle de conférences sur l’industrialisation de la construction et de la rénovation au service de la transition écologique, en lien avec le mouvement hors site. Après une première saison en 2020 qui a permis de développer de premières solutions hors-site indispensables à la massification des rénovations (façades isolantes, toitures isolantes avec production d’énergie, modules de production et pilotage énergétique), cette deuxième saison se concentre sur 3 types de solutions essentielles à explorer pour optimiser les rénovations à énergie zéro, qu’il s’agisse de logements ou de bâtiments éducatifs. 3 catégories pour concourir : le développement de solutions complètes de rénovation intégrées pour les maisons individuelles, le développement de solutions permettant aux occupants de logements collectifs d’optimiser leurs habitudes de consommation énergétique, le développement de solutions de façades isolées intégrées améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments éducatifs et les conditions de travail des élèves. Différents temps forts viendront rythmer et compléter le concours. L’ensemble des groupements présenteront sur le salon leurs prototypes et maquettes qui seront exposés sur un espace dédié de plus de 600 m2. L’ensemble des partenaires du concours seront présents sur le salon dans une zone qui leur sera dédiée.