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Il y a 3 ans et 158 jours

Le Crédit Agricole Assurances investit dans les énergies renouvelables en Italie

"Edison et Crédit Agricole Assurances annoncent la signature d'un accord par lequel Crédit Agricole Assurances participe au développement de la production éolienne et photovoltaïque d'Edison Renewables en prenant une participation de 49% dans la société", est-il indiqué."L'opération valorise Edison Renewables plus de 2 milliards d'euros", souligne le communiqué.Il est précisé qu'Edison va conserver le contrôle des activités et de la gouvernance de l'entreprise, et qu'il "continuera à consolider Edison Renewables, qui dispose d'actifs renouvelables pour une capacité totale installée de 1,1 GW, dont environ 1.000 MW de parcs éoliens situés dans les zones les plus ventées du pays"."Par cette opération, Crédit Agricole Assurances, en ligne avec les engagements du groupe Crédit Agricole en faveur du climat, devient le partenaire financier à long terme d'Edison Renewables, reconnaissant la solidité du plan de développement de l'entreprise et partageant son engagement sur les enjeux de la décarbonation", est-il mis en avant."Cette acquisition contribuera à notre objectif d'augmenter nos investissements dans les énergies renouvelables et d'atteindre une capacité installée de 11 GW d'ici 2025", souligne Philippe Dumont, directeur général de Crédit Agricole Assurances, cité dans le communiqué.La clôture de l'opération "n'est pas soumise à des conditions suspensives" et est attendue d'ici la fin de l'année, est-il précisé.Le 11 novembre dernier, le groupe d'assurances français avait réalisé une opération similaire, avec le rachat aux côtés d'Engie du groupe d'énergie solaire et éolienne Eolia Renovables, l'un des plus grands producteurs d'énergie renouvelable en Espagne, pour un montant non divulgué.
Il y a 3 ans et 159 jours

Premier contrat de vente directe d'électricité verte à clients multiples

LCL apporte sa caution à ces entreprises clientes. Celles-ci pourront ainsi s'approvisionner sur le long terme, pour une partie de leurs besoins, avec des volumes et un prix compétitif (non précisé) garantis.Elles profiteront de 100% de la production de cette nouvelle centrale de 56 mégawatts (équivalent à la consommation de 35.800 personnes), développée et exploitée par Voltalia, dont le chantier devrait aboutir au second semestre 2023.Outre LCL elle-même, le groupement rassemble par exemple Air France, Bonduelle, Paprec, Daco Bello (fruits secs) ou Fournier (meubles de cuisine et salle de bains).L'achat direct d'électricité renouvelable par des entreprises à des producteurs d'énergie (via des contrats connus sous le nom de PPA, pour "corporate power purchase agreement") se développe depuis quelques années en France mais seules les très grandes entreprises pouvaient généralement se le permettre.Le schéma multi-acheteurs, en mutualisant les besoins, entraîne des économies d'échelle et offre des prix compétitifs, sans soutien des pouvoirs publics.Ce premier accord du genre en Europe "permet de donner un accès à ce marché à des entreprises de taille intermédiaire, ou qui ont de moins gros besoins en électricité", a expliqué à l'AFP Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia.Elles se trouvent ainsi "protégées de la volatilité des marchés" de l'électricité, tout en participant à la décarbonation de l'énergie, a-t-il ajouté : "en signant un PPA, elles rendent possible la création d'une centrale solaire, elles ont donc un effet direct sur le climat".
Il y a 3 ans et 159 jours

Salaires dans le BTP : le cabinet d'intérim Mistertemp’ publie son baromètre

Le cabinet d’intérim digital Mistertemp’ livre un panel de salaires moyens dans la construction concernant un ensemble de fonctions de la production.
Il y a 3 ans et 159 jours

Les entreprises de construction connaissent une croissance solide mais font face à de nouveaux risques dans l’après-Covid

Toutefois, l’édification de bâtiments et d’infrastructures plus durables, la montée en puissance des énergies propres et l’adoption de méthodes de construction modernes entraînent des changements radicaux de conception, de matériaux et de processus, qui vont transformer le paysage des risques. Ces défis s’ajouteront aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement, aux pénuries de matériaux et de main-d’œuvre et à l’augmentation des coûts, dans un contexte caractérisé par des marges étroites depuis plusieurs années. Dans son récent rapport Construction risk after Covid, Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) étudie précisément les tendances des risques à court et à long terme dans la construction.« La Covid-19 a fait entrer le secteur de la construction dans une nouvelle ère, explique Yann Dreyer, Practice Group Leader mondial pour la construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS. Les projets se sont poursuivis pendant la pandémie et la croissance est au rendez-vous, mais l’environnement général a profondément changé. Le secteur est confronté à des défis inédits, liés à la volatilité de la chaîne d’approvisionnement, à la flambée des prix des matériaux, à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et au renforcement des objectifs de développement durable. En outre, le déploiement accéléré des stratégies de réduction des coûts et l’adoption de nouvelles technologies et conceptions pourraient accroître les risques pour les entreprises de construction et les assureurs. La surveillance continue des risques et les contrôles de gestion seront essentiels à l’avenir. Aux côtés de nos clients, nous aiderons à la gestion de ces risques. AGCS est mobilisée à cet égard et la construction est un secteur clé dans ses projets de croissance. »Les fortes perspectives de croissance du secteur s’expliquent par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent notamment l’augmentation de la population sur les marchés émergents, ainsi que les investissements importants dans les énergies nouvelles (éolien, solaire et hydrogène) et les systèmes de stockage et de transport de l’électricité. La transition vers le véhicule électrique exige des investissements dans de nouveaux sites de production, de fabrication de batteries et de chargement.Les bâtiments ne doivent pas seulement améliorer leur empreinte carbone. Ils doivent aussi être dotés de protections contre les inondations maritimes et fluviales, ainsi que de systèmes d’évacuation et de drainage, dans les nombreuses régions exposées aux catastrophes. Ces mesures sont nécessaires pour répondre aux phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents.Parallèlement, les gouvernements de nombreux pays préparent des investissements majeurs dans les infrastructures pour stimuler l’économie après la pandémie et favoriser la transition vers la neutralité carbone. Aux États-Unis, un plan d’infrastructures de plus de mille milliards de dollars vise les ponts et les routes, mais aussi les réseaux de haut débit, d’eau et d’électricité du pays. En même temps, le gouvernement a annoncé son intention d’investir dans plusieurs grands projets d’infrastructure à travers le monde en 2022. Il répond ainsi à l’ambitieuse initiative chinoise de la nouvelle route de la soie pour relier l’Asie de l’Est à l’Europe. Dans la prochaine décennie, la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Indonésie devraient représenter près de 60% de la croissance mondiale de la construction.Les défis créés par le boom de la constructionCet essor attendu s’accompagne à la fois d'avantages et de défis spécifiques. À moyen terme, la hausse brutale de la demande risque de créer des tensions supplémentaires sur les chaînes d’approvisionnement. Elle pourrait aussi les pénuries de matériaux et de main-d’œuvre qualifiée, entraînant des dépassements de délais et de coûts.En outre, de nombreux acteurs du secteur devront accélérer la mise en place des mesures de rationalisation et de contrôle des coûts, si la crise de la Covid-19 a impacté leurs marges bénéficiaires. En effet, celle-ci a pu souvent engendrer une baisse de la qualité et de la maintenance, et ainsi accroître le risque d’erreur.L’analyse d’AGCS montre que les défauts de conception et de fabrication constituent l’une des principales causes de sinistres en assurance construction et risques techniques, soit environ 20% du montant des quelque 30.000 sinistres industriels étudiés entre 2016 et fin 2020.Le renforcement des objectifs de développement durable et de neutralité carbone va profondément modifier le paysage traditionnel des risques dans le secteur. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, la construction de bâtiments représente 38% des émissions mondiales de dioxyde de carbone relatives à l’énergie. Pour réduire les émissions de carbone, les bâtiments actuels devront être rénovés et réhabilités. Par ailleurs, de nouveaux matériaux et méthodes de construction devront être introduits sur le marché dans des délais relativement courts. Cette évolution entraînera une augmentation des risques de défaut et pourrait avoir des effets inattendus sur le plan de la sécurité, de l’environnement et de la santé. Ainsi, l’utilisation du bois dans la construction, en tant que matériau durable et rentable, s’est accrue ces dernières années. Or, cette tendance a des conséquences sur les risques d’incendie et de dégât des eaux. L’analyse d’AGCS révèle que les incendies et explosions représentent déjà plus d’un quart (26%) du montant des sinistres en assurance construction et risques techniques sur les cinq dernières années. C’est la cause de sinistre la plus coûteuse.Les risques liés aux énergies renouvelablesLe développement des énergies renouvelables entraîne également de nouveaux risques. Les projets d’éoliennes en mer prennent de l’ampleur, s’éloignent des côtes et pénètrent dans des eaux plus profondes. Les coûts liés aux retards et aux réparations sont donc plus élevés. Les parcs d’éoliennes en mer, ainsi que les fermes éoliennes et solaires terrestres, peuvent aussi être exposés à des sinistres en série. Par exemple, un défaut de conception ou de fabrication d’une turbine peut avoir des répercussions sur plusieurs programmes. Des défauts de construction sur des fondations de parcs et de fermes solaires ont également occasionné des demandes d’indemnisation importantes. Les réparations de câbles sous-marins, qui pèsent des milliers de tonnes et dont la mise en place nécessite des navires spéciaux, peuvent prendre plus d’un an. Une seule station de conversion en mer peut coûter jusqu’à 1,5 milliard de dollars, soit autant qu’une plateforme pétrolière. Un incendie ou une explosion dans un convertisseur peut, comme cela a été récemment le cas en Chine, provoquer un sinistre total.« Les immenses investissements dans les énergies vertes se traduiront par des valeurs à risque plus élevées. Parallèlement, l’adoption rapide de technologies, de méthodes et de matériaux à l’état de prototypes exigera une étroite coopération entre les équipes internes de souscription, d’indemnisation et de gestion des risques, ainsi qu’entre les assureurs et leurs clients », souligne Olivier Daussin, responsable de la souscription Construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS.Les deux faces de la construction modulaireEnfin, les méthodes modernes de construction et de production peuvent transformer radicalement la construction, en transférant plus de risques hors site et en intégrant une plus grande utilisation de la technologie. La construction modulaire, en particulier, apporte de nombreux avantages. Parmi eux, citons la gestion de la qualité contrôlée en usine, la réduction des déchets de la construction, la division par deux des délais de construction par rapport aux techniques traditionnelles et la diminution des perturbations sur le milieu environnant. Mais elle soulève aussi des inquiétudes concernant les sinistres répétitifs. « Les méthodes de construction modulaire et préfabriquée présentent un risque accru de sinistres en série. En effet, la même pièce peut être utilisée dans plusieurs projets avant qu’un défaut ne soit détecté », explique Olivier Daussin.La pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la construction devrait favoriser la tendance à la fabrication hors site et à l’automatisation. Dans le même temps, la numérisation de la construction crée des expositions cyber, contre lesquelles les entreprises d’ingénierie et de construction doivent renforcer leur protection. Aujourd’hui, les nombreux acteurs engagés sur un chantier sont interconnectés par des plateformes partagées, ce qui accroît leur vulnérabilité. Les risques cyber peuvent aller des tentatives malveillantes d’accès à des données sensibles jusqu’à l’introduction dans le système de contrôle du site et le vol. Ces attaques peuvent provoquer l’interruption de la chaîne d’approvisionnement et la corruption des données de conception d’un projet, entraînant des retards et, par conséquent, un risque pour la réputation des parties concernées.Une meilleure protection des chantiers contre les catastrophes naturelles et les dégâts des eauxLa nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre favorisera l’adoption d’une approche plus durable des bâtiments résidentiels et commerciaux, ainsi que des infrastructures. Elle pourrait aussi accélérer la tendance à la recherche de gains d’efficacité et de réduction des déchets. Les entreprises doivent également mieux étudier l’atténuation des impacts sur leurs chantiers des événements climatiques tels que les incendies de forêt, les inondations soudaines et les glissements de terrain. L’analyse d’AGCS indique que les catastrophes naturelles sont déjà la deuxième cause de sinistre la plus coûteuse, après les incendies et explosions. Elles représentent 20% du montant des demandes d’indemnisation sur les cinq dernières années.Pour conclure, les dégâts des eaux continuent d’être la cause majeure de sinistres au cours d’une construction. AGCS a constaté plusieurs sinistres d’une ampleur exceptionnelle. À l'origine, des fuites d’eau de canalisations sous pression ou de systèmes de lutte contre l’incendie n’avaient pas été repérées ou s’étaient produites en dehors des heures de bureau, pendant les week-ends ou les périodes d’arrêt. Les systèmes de surveillance et de détection des fuites d’eau peuvent aider à réduire la fréquence et la gravité des dégâts des eaux, pour diminuer les coûts de réparation et les retards de projet.Vous pouvez télécharger le rapport complet ici
Il y a 3 ans et 159 jours

Le Groupe Lorillard donne une nouvelle dimension à sa production bois et se dote d’une nouvelle cabine de laquage unique en France

Le Groupe Lorillard qui fête ses 85 ans cette année, vient honorer cet anniversaire avec l’acquisition d’une nouvelle cabine de laquage. Outil unique et exceptionnel de par ses dimensions et sa technologie de pointe, cette cabine propulse le Groupe dans une dimension industrielle beaucoup plus ambitieuse. Partie intégrante de son ADN, l’ambition est pour le Groupe Lorillard un argument de croissance. 85 ans plus tard, et un ADN immuable, le Groupe investit massivement – 17 millions d’euros – dans son outil de production bois pour s’assurer la position légitime de N° 1 sur ce marché en France, en matière de savoir-faire. Cette expertise est notamment possible grâce à la singularité des moyens que le Groupe a acquis. Pour exemple, cette nouvelle cabine de laquage est la seule, actuellement en France, capable de laquer de façon industrielle un châssis de menuiserie de 4 mètres par 3 mètres. AUGMENTER LA CAPACITÉ DE PRODUCTION Sur les 40 000 m² d’ateliers de l’usine de Chartres, 1000 m² sont dédiés à l’installation de la nouvelle cabine de laquage bois – contre 340 m² auparavant pour la précédente cabine – afin d’augmenter la capacité de production. Et pour être plus précis, Thierry Luce – Président du Groupe Lorillard – explique « De 50 menuiseries bois par jour en 3-8, le Groupe est passé depuis le mois d’octobre à 90 menuiseries par jour avec ses 2 nouveaux robots et la possibilité de faire croitre la cadence à 125 menuiseries par jour avec un troisième robot. ». Au sein de ces 1000 m², la nouvelle unité de production rassemble un système de dépoussiérage automatique par flux d’air filtré, 2 cabines de laquage robotisées dont une pour l’impression et l’autre pour la finition, 3 tunnels de séchage infrarouge, ainsi qu’un système de recyclage des boues de peintures et eaux usées. Mais cette nouvelle cabine de laquage bois n’est que les prémices d’un projet bien plus conséquent visant à augmenter la volumétrie de fabrication des menuiseries bois. Pour ce faire, 1,5 millions d’euros viennent également d’être investis dans la commande d’un nouveau centre d’usinage. Automatisé et robotisé, en double cabine, pour l’usinage des dormants en bois, il sera en place à l’horizon fin 2022. Puis une troisième phase d’investissement en 2023 viendra doubler la capacité de production des dormants. TECHNOLOGIE DE POINTE Le système automatisé et les technologies intégrées à cette nouvelle cabine offrent au Groupe une technique de laquage de qualité bien supérieure à ce qui se fait sur le marché. L’ergonomie de la ligne avec son poste de pilotage centralisé, le scannage des menuiseries et le système de puce NFC (Near Field Communication) a intégré dans la production des notions d’instantanéité, de sécurité, d’économie, de traçabilité et d’efficacité prépondérantes pour une industrialisation de pointe. Ainsi le scannage de la menuiserie rassemble toutes ces caractéristiques et va permettre de définir la quantité, le type et le coloris de la peinture à appliquer. La puce NFC quant à elle, permettra de suivre étape par étape l’évolution du process de finition. En pratique, en entrée de cabine, toutes les menuiseries sont scannées. Elles sont placées sur des balancelles qui sont, elles, équipées d’une puce NFC. Les menuiseries sont d’abord dépoussiérées puis un premier flow-coat de préservation est appliqué par aspersion ; il permettra de préserver la menuiserie des insectes, champignons et moisissures. Le système aiguille ensuite la menuiserie vers une zone de séchage de préservation. Un deuxième flow-coat d’imprégnation est appliqué. L’aiguillage se fait automatiquement en fonction des finitions souhaitées : pour une finition lasure transparente, c’est u Balancelles équipées d’une puce NFC sur lesquelles sont placées les menuiseries. Les menuiseries sont par la suite égouttées. Cette étape d’égouttage est nécessaire pour préparer les menuiseries à recevoir la teinte finale. L’hygrométrie de cette zone est notamment régulée à 60% pour permettre d’optimiser l’égouttage afin que les menuiseries ne sèchent pas trop vite. Les boues de peintures et les eaux usées qui en proviennent sont récoltées et traitées avec un coagulant et un floculant permettant de séparer les éléments. Un filtre à charbon et un filtre à particules les nettoient avant leur rejet dans les égouts. Menuiseries séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW Après égouttage, les menuiseries sont de nouveau séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW (lampes halogènes). Ce séchage à coeur qui s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. Cette technique offre véritablement une qualité de séchage supérieure avec moins de défaut lors des manutentions ou lors des opérations sur les menuiseries après peinture. Elle autorise également la palettisation des menuiseries 6h après la sortie de la cabine, là où il fallait habituellement attendre un minimum de 12h pour éviter les phénomènes de collage entre les fenêtres. Deux autres cabines équipées de robots sont dédiées à la pulvérisation intermédiaire et à la pulvérisation de finitions. Réalisée par des robots anthropomorphes à 6 axes, la pulvérisation est appliquée par 2 pistolets automatiques airmix. Le calcul des trajectoires est automatique et précis, et, un système de débitmètre évalue la quantité de peinture par menuiserie. Leur grande amplitude de travail les habilite à peindre des cadres de 4m par 3m. Robot anthropomorphe à 6 axes équipé de 2 pistolets automatiques airmix 2 autres tunnels de séchage infrarouge de 22 kW sont dédiés au séchage des menuiseries des cabines de pulvérisation et finition. Un contrôle qualité, réalisé par un personnel qualifié, finalise le processus de laquage qui est garanti jusqu’à 10 ans pour les finitions opaques et 5 ans pour les lasures transparentes. Le séchage infrarouge à coeur s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, il est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. En quelques chiffres, cette nouvelle cabine de laquage ce sont 1000 m² de panneaux sandwich, 25 tonnes d’ossature porteuse, 400 mètres de rail, 750 mètres de chaine avec 8 moteurs d’entraînement, 80 balancelles équipées de puces NFC, 1 menuiserie toutes les 7 minutes. Mais c’est également et surtout un laquage et un process industriel plus vertueux qui s’inscrivent le cadre d’une stratégie environnementale. En effet, cette nouvelle technologie de séchage infrarouge à coeur génère un gain énergétique en divisant par 3 la consommation électrique du site. Outre les mesures déjà mises en place comme l’optimisation des coûts énergétiques du transport et l’approvisionnement de bois issus de forêts gérées durablement, le Groupe utilise des produits classés A+ pour les émissions de Composés Organiques Volatils (COV), recycle les eaux et les boues de peintures de la cabine, exécute un laquage automatisé, précisément dosé et ciblé afin d’éviter le gaspillage et génère des économies de peintures. Assurément ces process engendrent un gain de productivité mais on le voit, le Groupe Lorillard a également à cœur de réduire son impact environnemental.
Il y a 3 ans et 159 jours

Saint-Gobain s’offre GCP Applied Technologies pour 2 Md€

« L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape », explique Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain.[©Saint-Gobain] L’adjuvantation pour bétons semble bel et bien au cœur de la stratégie des grands groupes industriels du secteur de la construction. Ainsi, quelques jours seulement après l’annonce du rachat de MBCC Group (ex-BASF Construction Chemicals) par Sika, c’est au tour de Saint-Gobain de reprendre l’initiative. Et d’annoncer avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). Et ce, pour une valeur d’entreprise d’environ 2 Md€ (soit près de 2,3 Md$). Saint-Gobain financera l’opération avec la trésorerie, dont elle dispose. Cette acquisition potentielle répond aux critères d’investissement stratégiques et financiers du groupe français. Ceci, formulés lors de la journée “Investisseurs” du 6 octobre 2021 :• Renforcement de position de leader, notamment en Amérique du Nord et en Asie, et enrichissement de l’offre de construction durable ;• Création de valeur dès la troisième année après finalisation de la transaction et effet relutif sur le résultat net par action dès la première année (+ 4 % avant synergies) ;• Maintien d’un bilan solide et d’une note de crédit élevée avec un impact limité à + 0,3 x dette nette sur Ebitda. Une présence dans 38 pays L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’administration de Saint-Gobain et de GCP. La finalisation de la transaction est soumise à l’accord des actionnaires de GCP. Ainsi qu’à l’autorisation des autorités de concurrence et à la satisfaction d’autres conditions d’usage. Elle devrait avoir lieu d’ici fin 2022.GCP est un acteur mondial majeur de la chimie de la construction, avec environ 890 M€ de chiffre d’affaires, 50 usines de production dans 38 pays et environ 1 800 employés.L’industriel apporte une plate-forme mondiale reconnue dans les additifs pour ciments, adjuvants pour bétons et solutions d’imperméabilisation pour les infrastructures, le tertiaire et le résidentiel.La mise en commun des plates-formes de Chryso, de GCP et de Weber offrira aux clients un portefeuille complet de solutions dans la chimie de la construction. Avec des empreintes géographiques très complémentaires. Intégré à Chryso Une très grand complémentarité géographique entre Chryso, GCP et Weber. [©Saint-Gobain] Après l’acquisition réussie de Chryso, celle de GCP constitue l’étape suivante logique permettant à Saint-Gobain d’étendre sa présence dans les adjuvants et additifs. Solutions qui jouent un rôle clef dans la décarbonation de l’industrie de la construction. Chryso et GCP sont présents dans toutes les principales régions et bénéficient d’empreintes géographiques très complémentaires. Chryso a des positions fortes surtout en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. De son côté, GCP est très implanté en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Asie-Pacifique.Par ailleurs, cette opération permet à Saint-Gobain d’élargir son offre commerciale dans les adjuvants et additifs. Le groupe dispose désormais de 75 sites de production. De cette manière, il double son implantation industrielle pour être présent dans 38 pays. D’un point de vue stratégique, l’activité “matériaux de construction de spécialités” en Amérique du Nord (CA de 250 M$) sera intégrée au sein de l’activité de CertainTeed qui sert les clients locaux dans la région des Amériques.Quant aux autres activités, en particulier les adjuvants pour béton et les additifs pour ciment (CA de 750 M$), elles seront rattachées à Chryso. Et feront partie du segment des “Solutions de haute performance”. Un renforcement sur le marché de la chimie de la construction Saint-Gobain annonce avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). [©ACPresse] « Aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle ère prometteuse de la riche histoire de GCP. Nous sommes ravis de rejoindre Saint-Gobain, parfaitement positionné pour assurer le succès des activités de GCP et de ses équipes sur le long terme », déclare Simon Bates, Pdg de GCP. Et Peter Feld, président indépendant du conseil d’administration de GCP, d’ajouter : « Le conseil d’administration de GCP soutient cette transaction, et est convaincu de sa pleine et juste valeur pour l’ensemble des actionnaires de GCP. Saint-Gobain est un excellent partenaire pour GCP ». Ce que confirme Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain : « L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape. Cela permet à Saint-Gobain de renforcer sa position de leader mondial sur le marché de la chimie de la construction. Et sa présence géographique en Amérique du Nord et dans les pays émergents. Nous sommes convaincus que ce rapprochement fera naître une plate-forme de premier plan. Offrant une plus grande offre commerciale ainsi que des solutions et services à valeur ajoutée pour nos clients ». Et de conclure : « Quand nous avons fait l’acquisition de Chryso, nous avions déjà à l’esprit cette seconde étape stratégique… Elle sera sans doute suivie d’autres opérations, plus petites et plus locales pour poursuivre notre développement dans le domaine de la chimie de la construction ».
Il y a 3 ans et 162 jours

La filière de l'éolien maritime fait des propositions pour "accélérer dès maintenant"

RENOUVELABLES. Affirmant que son énergie est un "moteur essentiel" pour réussir la transition énergétique, la filière éolienne présente cinq mesures censées permettre d'atteindre 50 gigawatts de production électrique d'origine offshore d'ici 2050. Des capacités "réalistes" pour le bouquet énergétique de la France, selon les professionnels.
Il y a 3 ans et 162 jours

Coût global et analyse du cycle de vie des bâtiments : la laine de roche au service de la RE2020

C’est l’objet de la politique de l’énergie dans les bâtiments à travers la RE 2020 à compter du 1er janvier 2022 en fixant des objectifs environnementaux à atteindre d’ici 2050 pour que la construction réduise ses dépenses énergétiques et privilégie le bas carbone Avec ses solutions en laine de roche, matière recyclable à l’infini et résistante au feu, ROCKWOOL répond aux besoins actuels d’isolation, de protection et de confort, tout en respectant les impératifs de la RE 2020 et d’autres réglementations, notamment la réglementation incendie. À titre d’exemple, pendant toute la durée de vie de son utilisation, l’isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2020 permettra d’économiser 100 fois le carbone émis et l’énergie consommée pendant sa production.*Ministère de la Transition écologique et solidaire : https://www.ecologie.gouv.fr/energie-dans-batiments
Il y a 3 ans et 163 jours

Le Sénat appelle à l’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte européenne pour la neutralité climatique d’ici à 2050

Alors que l’atteinte de l’objectif de neutralité climatique nécessite en Europe de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et que la production d’électricité doit doubler d’ici à 2050, l’énergie nucléaire est totalement omise par la taxonomie verte européenne, qui vise à classer les activités économiques selon leur impact climatique, afin de favoriser les investissements vers les plus vertueuses. Pourtant, l’énergie nucléaire n’émet en moyenne que 6 grammes de CO2 par kilowattheure (kWh) en France, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), et 12 grammes de CO2 / kWh dans le monde, pour le Groupement d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC).Aussi, les deux commissions sénatoriales, dans une résolution transpartisane, plaident pour intégrer l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte, en veillant à classer comme durables la construction et l’exploitation des installations de la production d’électricité en découlant, comme c’est le cas pour les énergies renouvelables. Elles appellent le Gouvernement à défendre cette position au Conseil lorsqu’il sera consulté sur le texte que la Commission européenne devrait publier d’ici la fin 2021, faute de quoi le financement de la décarbonation de l’économie européenne s’en trouverait fragilisé et la neutralité technologique entre les différentes sources d’énergies bas-carbone ne serait pas garantie.Il s’agit d’un préalable indispensable à de nouveaux investissements dans l’énergie nucléaire, qui procure actuellement les deux tiers de l’électricité de la France et concourt à la moitié des mix électriques des États membres de l’Union européenne.Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques : « Notre commission a plaidé pour un retour en grâce de l’énergie nucléaire dans la loi “Énergie-Climat” de 2019, une résolution en 2021 et la loi “Climat et Résilience” de 2021. Nous appelons aujourd’hui à son intégration dans la taxonomie verte européenne. Largement décarbonée, l’énergie nucléaire est en effet indispensable pour réaliser concrètement l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050, issu de la loi “Énergie-Climat” et conforté par le “Pacte vert pour l’Europe” ».Pour Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes : « Il est vital que la Commission européenne intègre le nucléaire, qui est une énergie bas-carbone, mais aussi peu chère, abondante et régulière, dans la catégorie des investissements verts : c’est décisif à la fois pour permettre à l’Union européenne d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et pour conforter son autonomie stratégique, en réduisant sa dépendance à d’autres énergies et aux États qui en sont fournisseurs ».
Il y a 3 ans et 163 jours

Isolants biosourcés : Soprema va densifier ses capacités de production

PRODUCTION. Spécialiste de l'isolation et de l'étanchéité, Soprema, annonce qu'il va construire deux nouvelles lignes de production dans les Vosges.
Il y a 3 ans et 163 jours

Soprema agrandit ses usines Pavatex dans les Vosges

Le spécialiste des solutions d'étanchéité et d'isolation va construire deux nouvelles lignes de production : Pavatex II sur son site industriel Pavatex à Golbey et Pavatex III à l’ecoparc de Chavelot. Avec ces nouvelles lignes, dont le démarrage est prévu respectivement au printemps 2022 et fin 2023, Soprema poursuit son développement sur le segment des isolants biosourcés.
Il y a 3 ans et 163 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 163 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Opération de transport d’un caisson à l’aide de barges submersibles BOA33 en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km [©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim… Ce n’est pas le nom d’une nouvelle espèce de chéloniens ou de tortues, mais celui d’un vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer. Opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, ce port se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique. La première étape de sa réalisation est la mise en place d’un brise-lame protecteur de 1 150 m. Celui-ci prend appui sur une couche en enrochements sur laquelle sont déposés d’immenses caissons préfabriqués.  Ce port est créé pour permettre l’exploitation de champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim. Projet binational, sa construction est partagée entre la Mauritanie et le Sénégal. A la première, la fourniture des enrochements. Au second, la préfabrication des caissons en béton armé. L’ensemble de la réalisation est confié au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem, dans le cadre d’un contrat de conception, fourniture, construction et installation.  Une piste de 36 km pour contourner Nouakchott Deux remorqueurs de haute mer acheminant un caisson vers le site de Grand Tortue, situé à 220 km au Nord de Dakar. [©bp-Eiffage] La carrière Hajar Dakhen permettant l’extraction des enrochements se situe à Akjoujt, à 275 km au Nord-Est de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Elle assure la production de trois “coupures”. Un tout-venant 1/500 kg destiné à la couche de fondation. Puis, un ballast 40/80 mm (126 000 t), constituant la couche d’assise. Enfin, un 500/1 500 t (206 000 t), pour créer la carapace de protection du pied des caissons et de la pente du talus sous-marin. En totalité, les enrochements représentent un poids cumulé de 2,14 Mt ou un peu moins de 1,1 Mm3de matériaux.  Quelque 150 poids lourds ont été affectés au transport entre la carrière et le port. « Nous avons construit une piste de 36 km permettant de contourner, par le Nord, le centre-ville de Nouakchott, explique Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. C’était une exigence du maître d’ouvrage, pour des questions évidentes de sécurité. Cette route sera rétrocédée gracieusement à l’Etat mauritanien, une fois les opérations logistiques achevées. » Un port construit en haute mer Transfert d’un caisson de la station n° 7 sur la barge submersible BOA 33. [©bp-Eiffage] Une fois livrés, les matériaux sont stockés à proximité du Port autonome de Nouakchott – Port de l’Amitié, sur une aire aménagée à cet effet. A quoi s’ajoute une zone-tampon en bord à quai pour permettre le remplissage des bateaux sans temps d’attente. Pour ce faire, le fond marin a dû être approfondi à – 12,50 m, au niveau des postes de chargement. La première opération sur le site de construction du terminal en haute mer consiste au dragage du fond marin, de faible portance. Quelque 185 000 m3de matériaux sont ainsi évacués, remplacés par des enrochements transportés par des navires de forte capacité. Ceux-ci sont pourvus d’un tube plongeur pour assurer une mise en place précise de la couche de ballast. Des pelles hydrauliques embarquées assurent, elles, la dépose des autres matériaux. En coupe verticale, l’assise du brise-lame prend la forme d’un trapèze, d’une hauteur de 10 m et dont la base inférieure mesure 75 m de large. Quant à la base supérieure – celle sur laquelle sont posés les caissons -, elle est large de 39 m.  A 220 km au Sud de la zone de construction du futur terminal gazier est implantée l’aire de préfabrication des caissons [à découvrir en exclusivité dans le prochain Béton[s] le Magazine n° 98 – Janvier/février 2022]. Une zone accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 16 ha et comporte un quai de 200 ml et un tirant d’eau de 7,50 m. La station n° 7 constitue la dernière position de la ligne de construction des caissons. C’est aussi et surtout une zone de stockage provisoire avant leur mise à l’eau. Ou plutôt avant le transfert sur la barge submersible BOA 33. Mouillage dans la baie de Dakar L’assise sous-marine de la digue protectrice est constituée d’enrochements. [©bp-Eiffage] « Cette barge n’a pas été construite pour nous, mais a été customisée en Norvège pour répondre à nos besoins,explique Antoine Bidault. Elle a été élargie et munie de colonnes stabilisatrices. »La mission de la barge BOA33 est de transporter chaque caisson en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km, dans un secteur présentant une profondeur minimale de 30 m. Celle-ci est indispensable pour la mise en flottaison autonome du caisson. Une fois l’opération effectuée, la barge peut retourner au port et le caisson, être acheminé vers un des sept mouillages temporaires identifiés au cœur de la baie. Ces positions permettent d’attendre les fenêtres météorologiques propices au remorquage jusqu’à la zone d’installation finale. Le jour venu, deux remorqueurs de haute mer prennent le relai et assurent le transfert du caisson vers le site de Grand Tortue, à 220 km au Nord. Sur place, trois positions de stockage sont de nouveau disponibles pour attendre les conditions météorologiques idéales pour l’installation finale. La pose des caissons débute par l’élément central pour offrir deux fronts de pose potentiels. Pour cette opération, le caisson est maintenu et guidé par six lignes de mouillage reliées à des treuils et/ou des remorqueurs de haute mer. Une fois sécurisé sur ces lignes et positionné, le caisson est rempli d’eau de mer pour le faire reposer sur son assise en enrochements.  Une digue protectrice pour le terminal C’est à l’abri de la digue protectrice que prend place le terminal gazier en tant que tel. [©bp-Eiffage] La dernière étape de la construction du dispositif brise-lame voit le remplacement de l’eau de mer présente dans le caisson par du sable. Dragué à proximité (635 000 m3en totalité), celui-ci apporte une importante charge pondérale pour stabiliser le caisson de manière définitive et lui permettre de résister à la houle et aux tempêtes qu’il pourra rencontrer tout au long de sa vie. C’est à l’abri de cette digue protectrice que doit être érigé le terminal gazier en tant que tel. Ce hub permettra en premier lieu l’appontement permanent de l’unité flottante de gaz naturel liquide (GNL), c’est-à-dire le navire “FLNG”. Ce dernier recevra le GNL à partir d’une plate-forme flottante d’extraction, de stockage et de déchargement – le navire FPSO – positionnée en haute mer, à environ 125 km du site d’extraction de Grand Tortue, situé à 2 850 m de profondeur. Le second rôle du hub est d’accueillir les méthaniers assurant l’enlèvement des cargaisons de GNL. La construction du terminal débutera par la pose de pieux métalliques, à partir d’une plate-forme. Quelque 286 unités de 1,52 cm (60’’), de 1,83 m (72’’) et de 2,18 m (86’’) de diamètre devront être fichées dans le fond marin. S’en suivra l’installation de toute la superstructure, réalisée à partir de sous-ensembles préfabriqués en Asie. Un total de 84 caissons treillis en acier, d’un poids unitaire de 210 t, seront ainsi mis en place. Les équipements techniques et une base-vie achèveront cette installation, dont la mise en service se fera entre 2022 et 2023.  Frédéric Gluzicki Repère Maître d'ouvrage : BP, Kosmos, Petrosen et SMHPM Groupement d’entreprises : Eiffage Génie Civil Marine - Saipem Bétons :   - Conception et mise en œuvre : Eiffage Génie Civil Marine - Production : Eiffage Infrastructuras Mobile Equipment Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 163 jours

La centrale à béton, autrement

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine D’un point de vue technique, le malaxeur mobile à matériaux constitue une véritable petite centrale autonome sur porteur. Celle-ci intègre l’ensemble des équipements et les matières premières nécessaires à la production du béton. Un certain nombre de producteurs de BPE ont vu l’intérêt d’un tel système pour proposer des bétons en petite quantité, sur site. Ceci, de quelques litres à 10 m3environ, voire plus, après réapprovisionnement. Aujourd’hui, une nouvelle tendance se dessine dans le monde des centrales avec l’apparition d’unités ultra compactes délivrant des bétons en libre-service. Dans ce jeu, le malaxeur mobile à matériaux a sans doute une belle carte à jouer, car il peut être sédentarisé sans aucune difficulté… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 163 jours

Europ’Equipement inaugure son 3e site de production

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Stéphane di Rocco, président d’Europ’Equipement.[©ACPresse] Europ’Equipement intègre aujourd’hui un nouvel outil de production. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Stéphane di Rocco :En effet, nous venons d’acquérir un bâtiment couvert, d’une superficie de 10 800 m2, implanté sur un terrain de 3 ha, sis sur la commune de Loué, dans la Sarthe. Cette halle vient compléter notre dispositif industriel qui comprend déjà notre usine historique de Guérande, en Loire-Atlantique, et celle d’Argentan, dans l’Orne.   Le nouveau bâtiment se divise en trois travées, avec une hauteur libre de 15 m, et intègre une dizaine de ponts roulants, d’une capacité allant de 10 à 25 t. Mais surtout, il permet à Europ’Equipement de bénéficier d’une cabine de peinture, qui lui manquait. Celle-ci présente une longueur de 16 m, pour une largeur et une hauteur de 6 m. Parfaite pour traiter certains sous-ensembles de nos centrales à béton.  Pourquoi avoir voulu cette acquisition ? Quels nouveaux services souhaitez-vous proposer à vos clients ?  En premier lieu, nous allons profiter d’une importante surface de stockage couverte. Aussi bien pour nos équipements neufs en attente de livraison, que pour les matériels en retour de chantier. Mais cette acquisition va nous permettre de lancer une activité connexe : celle du rétrofit sur nos centrales mobiles, comme sur celles de marques tierces. De quoi permettre de donner une seconde jeunesse à des équipements qui seront proposés en occasion… Ceci offre aussi la possibilité de nous ouvrir à la location de matériels.  L’ouverture de ce 3e site Europ’Equipement ne verra pas le déplacement d’outils de production déjà en place à Argentan ou Guérande. Nous avons fait le choix d’acquérir de nouveaux équipements comme des rouleuses, des presses plieuses, des cintreuses ou encore des postes à souder. Nous allons en particulier renforcer la production de silos et de trémies de stockage à granulats.  Par ailleurs, nous avons embauché une dizaine de nouveaux collaborateurs. Un effectif qui devrait être doublé dans les mois qui viennent. Y aura-t-il aussi des développements sur d’autres secteurs d’activité que la centrale à béton ? Lesquels ? Nous y réfléchissons, mais il est encore un peu tôt pour en dévoiler les contours… En attendant, la centrale à béton demeure notre marché cible. C’est pourquoi Europ’Equipement propose nombre d’équipements connexes, tels les doseurs à fibres. Nous savons aussi répondre aux demandes particulières – le fameux mouton à cinq pattes – ou construire des unités hors standards. Avec l’usine de Loué et son importante surface couverte disponible, les choses vont devenir plus simples.  Prévoyez-vous une augmentation générale de la production et/ou de la réduction des délais ?  Cela fait bien entendu partie des objectifs. Nous stockons déjà beaucoup de composants et sous-ensembles standards, ce qui joue sur les délais de livraison finaux. Mais cette nouvelle unité nous permettra d’aller plus loin. Par contre, l’idée d’augmenter la production sur un marché tendu en termes d’accès aux matières premières reste quelque peu compliquée en ce moment.  Peut-on imaginer une expansion en dehors des frontières nationales ? Europ’Equipement accompagne très souvent des grands groupes de BTP à l’international. A travers ce mode de fonctionnement, la part “export” a généré, certaines années, près de 50 % de notre chiffre d’affaires. Par contre, tenter l’aventure tout seul et en direct reste une affaire complexe, en particulier sur des marchés comme l’Espagne ou l’Italie, qui bénéficient d’une offre locale très diversifiée. Mais tout reste possible… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 163 jours

Sarthe : Girpav ouvre une nouvelle usine près du Mans

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine La dernière-née des usines Girpav est entrée en service sur la commune de Maresché. [©Méhat Girpav] Depuis plus de 75 ans, Girpav est positionné comme un spécialiste des produits en béton destinés à l’aménagement extérieur. Au programme, plaques de soubassement en béton pour clôtures métalliques, composite, aluminium, clôtures traditionnelles et décoratives en béton, produits de sol en pierre reconstituée : pavés, dalles, bordures et caniveaux. L’ensemble est commercialisé sous les marques Girpav, Méhat et Clôtures Nicolas.  Pour renforcer son outil de production, l’industriel vient de mettre en service une toute nouvelle usine de préfabrication à Maresché, commune située à environ 25 km au Nord du Mans. Il bénéficie ainsi d’un emplacement stratégique, en plus du soutien de la Région Pays de la Loire. Lire aussi les autres actualités en région Complétant les usines déjà implantées dans le Calvados, le Loiret, le Morbihan, l’Oise et les Vosges, la nouvelle unité vise à répondre aux demandes de ses clients historiques du Grand Ouest : négoces matériaux et distributeurs spécialisés. Et devrait permettre de conquérir de nouveaux clients sur tout le territoire français… Après 18 mois de travaux, l’usine de 6 500 m2 implantée sur une parcelle de 10,5 ha vient de démarrer sa production. Une vingtaine de collaborateurs travaillent actuellement sur le site (production et administratif), et quelques embauches sont prévues dans les mois à venir… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 163 jours

Côtes-d’Armor : Perin & Cie bascule chez Marcotte

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine La centrale à béton de l’usine Perin & Cie de Saint-Maudez est la première à avoir basculé vers la solution Marcotte. [©ACPresse] Hasard du calendrier, le groupe Perin & Cie a profité des périodes de confinement pour commencer le basculement de ses centrales à béton vers un nouvel automatisme de pilotage. « Nous avons fait le choix de la solution proposée par le Canadien Marcotte », indique Dominica Lizarazu, directrice générale du groupe industriel breton. La première unité à avoir adopté le système n’est autre que l’usine de Saint-Maudez,  (dont l’ouverture est intervenue en 2019). Suivie par celle de Vern-sur-Seiche. « Nous avons profité de l’arrêt pour refaire le stockage à granulats de la centrale à béton, mission confiée à Fameto. » Noyelle-Pontivy est le site suivant sur la liste. Au total, Perin a programmé cette migration au niveau de ces six unités de production, avec la fin 2022 comme date butoir. « Nous avons bénéficié d’une aide de la région dans le cadre du Plan France Relance, sur le volet “numérisation” », reprend Dominica Lizarazu.  Lire aussi les autres actualités en région Avec le système Marcotte, le groupe Perin estime entrer dans une nouvelle dimension, en termes de modernité, de fiabilité et de précision. « Au moment du choix, l’ensemble des collaborateurs ont beaucoup apprécié l’ergonomie globale de l’application. » Les fonctions intelligentes du système Marcotte permettent d’ajuster la quantité requise de chaque constituant de lot, en temps réel, pendant l’exécution du lot. Tout en préservant les ratios clefs et le rendement volumétrique. Une de ses particularités du système est aussi d’offrir une très grosse sécurité quant à un redémarrage du système de pilotage de la centrale à béton. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 163 jours

Lilian Bourgeat : Bloc béton, version XXL

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine [©Courtesy Galerie Lange + Pult] L’artiste dijonnais Lilian Bourgeat (né en 1970) met à mal le rapport d’échelle entre son œuvre Parpaing, bloc béton XXL et les spectateurs tout petits que nous sommes. Cette pièce est réalisée en polystyrène et résine polyuréthane projetée. Elle souligne ainsi le caractère inadapté de l’être humain dans un tel espace. Tout est ici hors de proportion, le spectateur face à la sculpture gigantesque de 6 m de haut apparaît minuscule. Il entre dans l’univers de Gulliver, lors de son second périple à Brobdingnag. Jonathan Swift (1667-1745), l’auteur de ce récit, situe ce lieu dans l’océan Pacifique entre le Japon et l’Amérique. Lemuel Gulliver, le héros, se retrouve alors dans la situation inverse de Lilliput, son premier voyage : tous les Brobdingnagiens sont des géants. Le spectateur est ainsi réduit à regarder l’œuvre d’en bas, dans sa globalité. Le Parpaing le submerge en totalité, mais ne l’écrase pas. Il perd sa notion courante d’objet du quotidien. L’œuvre revêt une autre fonction que celle originelle. « Je fais référence aux “Ready-made” de Marcel Ducamp dans les années 1910. Je détourne un objet, somme toute banal, pour lui donner une dimension artistique », explique l’artiste. Parpaing semble devenir lui-même une forme d’architecture, une structure d’urbanisme à part entière. De par leur taille, les alvéoles peuvent en effet évoquer des fenêtres ou des portes. « On dirait alors une unité d’habitation. » L’échelle saisit, tout comme fascine le geste de reproduction. Dans ce sur-dimensionné, l’artiste ne recherche pas vraiment l’émerveillement, mais plutôt induit le piège physique du spectateur, qui est littéralement dépassé… Un juste retour de notre position d’humain par rapport aux choses. « Ce que j’aimerais faire, c’est réalisers le Parpaing au plus près de la réalité, c’est-à-dire en béton. Je vois déjà trois ou quatre exemplaires géants, debout ou couchés. Ceux qui resteraient à la fin d’un chantier. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 164 jours

Photovoltaïque : la filière française met le paquet sur la production et la R&D

INDUSTRIE. Les fabricants français de panneaux photovoltaïques Voltec Solar et Systovi, aux manettes du projet Bélénos qui ambitionne de créer une filière tricolore du solaire, annoncent avoir investi dans leurs outils de Recherche & Développement et de production. Objectif : proposer des nouveaux modules et s'ouvrir à d'autres marchés, notamment ceux du secteur tertiaire et des collectivités territoriales.
Il y a 3 ans et 165 jours

Un observatoire pour mesurer les pratiques bas carbone de l'industrie et du négoce

Porté par le Cercle Promodul / Inef4, ce nouvel outil recense les actions déjà engagées par les fournisseurs du BTP pour réduire leur impact environnemental. Le premier rapport montre déjà des avancées sur l'éco-conception et la décarbonation des sources d'énergie, et des marges de progression plus importantes sur la logistique et l'efficacité des process de production.
Il y a 3 ans et 165 jours

Alkern dévoile en avant-première sur Paysalia ses nouveaux catalogues 2022 et une offre dédiée aux professionnels de la piscine

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, ALKERN en profitera pour mettre en lumière une offre dévolue aux professionnels avec ses Kits Piscine : des solutions en pierre reconstituée, clés en mains, livrées sous 15 jours partout en France et regroupant l’ensemble des produits nécessaires à l’habillage esthétique et pérenne des contours et plages de bassins aux dimensions allant jusqu’à 5 x 10 mètres.ALKERN sur Paysalia : de nouvelles éditions régionales pour trouver, à coups sûrs, son aménagement extérieur Le premier fabricant français de produits préfabriqués en béton profite de cet événement majeur pour mettre en lumière, sur son stand 6A102, les 3 nouvelles éditions régionales 2022 dédiées aux solutions pour l’aménagement extérieur (Nord IDF Centre Est, Sud-Est et Grand Ouest)… Exit le catalogue national unique riche de 2.500 références, place à une lecture plus simple et aux réponses couramment attendues et fabriquées régionalement, avec par exemple, une offre de pavés bien plus importante pour le Nord et de dalles dans le Sud. Une nouvelle offre qui va également dans le sens du développement durable puisqu’à la source d’un meilleur bilan carbone…Avec un panel de trois catalogues comme dignes reflets des spécificités régionales et de l’exhaustivité des solutions ALKERN, l’industriel qui dispose de plus de 50 sites de production sur l’Hexagone, a résolument misé sur une clarification de ses offres. Ces nouveaux catalogues, tirés à 35.000 exemplaires et disponibles en ligne sur le site alkern.fr, font en effet la part belle à la découverte de nombreuses solutions béton et pierre reconstituée, alliant technicité et esthétisme, qu’il s’agisse de pavés, dalles, bordures, margelles, terrasses, murets, piliers…Ces éditions inspirantes de 160 pages séduisent d’emblée par leur lecture plus facile, avec les « plus-produits » clairement mis en avant. Notons que si la richesse des illustrations aide à se projeter pour choisir aisément et assurément sa référence, ALKERN impulse une innovante arborescence pour la découverte de son offre au travers de 3 Univers : Jardin (dalles, pavés, gamme drainante, accessoires, piliers et couronnement, fontaines), Piscine (Kits, Margelles, Accessoires) et Décoration (parements et carrelages - pour le Grand Ouest-). Dans la même logique mentionnons enfin que l’offre tarifaire a elle aussi été repensée afin d’offrir une plus grande lisibilité avec une colonne tarif public HT et 3 niveaux de remises (départ, franco camion complet et franco 6/16 palettes).Les Kits Piscine ALKERN : des solutions clés en mains livrées sous 15 jours Précisons par ailleurs que Paysalia constitue aussi l’opportunité pour ALKERN de conforter sa position de partenaire privilégié des professionnels de la piscine. Toute l’expertise ALKERN, déjà reconnue et appréciée de ces acteurs, se cristallise dans d’innovantes offres qui leur sont spécialement dévolues. Avec ses nouveaux Kits Piscines, service unique sur le marché, ALKERN propose en effet aux professionnels une réponse simple et économique qui leur fait gagner en temps comme en sérénité. Ces kits complets (margelles, angles et produits de mise en œuvre) correspondent aux dimensions d’une grande majorité de bassins, qu’il s’agisse de piscines ou de couloirs de nage pour des dimensions types de 4 x 8 m, 3 x 9 m et 5 x 10 mètres.Précisons que les Kit Piscines ALKERN sont livrés sous 15 jours. Une solution alliant réactivité et souplesse libérant de la trésorerie, qui évite la gestion du stockage pouvant se prolonger à cause des aléas météo et autres reports possibles de chantier.
Il y a 3 ans et 166 jours

Palmarès de l’édition 2021 des Trophées Inoha

Lors de la 6ème édition de LA NUIT by Inoha, organisée par l’Association des Industriels du Nouvel Habitat le 25 novembre dernier au Musée des Arts Forains, quatre trophées ont été décernés à des sociétés adhérentes pour leur démarche engagée et novatrice dans l’une des 3 catégories du concours : Innovation, Communication, et R.S.E. / Responsabilité Sociétale des Entreprises. Le jury*, composé d’acteurs de la filière et de journalistes, a souhaité récompenser les sociétés suivantes : Recticel Insulation avec le Trophée de l’Innovation, Brunel Chimie Dérivés et sa marque Starwax avec le Trophée Communication, PPG et sa marque Ripolin avec le Trophée R.S.E. Un Coup de Cœur du Jury a également été décerné à l’entreprise Swap-Europe du Groupe Builder pour son service de reconditionnement. Les lauréats des Trophées Inoha 2021 Lors d’une soirée conviviale rassemblant plus de 300 invités issus des secteurs de l’industrie et de la distribution, la 6ème édition de LA NUIT by Inoha a été l’occasion pour Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, de dévoiler les 4 lauréats du palmarès des Trophées 2021. Trophée de l’Innovation : Recticel Insulation pour SIMFOCOR SIMFOCOR est une solution innovante établissant de nouveaux standards dans le secteur de l’isolation acoustique. Inédit, SIMFOCOR est un panneau d’isolation acoustique facile à installer dans les cloisons distributives standards, de type rails métalliques et recouverts d’une plaque de plâtre de 12,5 mm pour répondre aux exigences de sécurité incendie. Certifié, SIMFOCOR réduit les bruits aériens perçus dans l’habitat (gain d’affaiblissement ΔRw = 8 dB.) et crée ainsi un espace de vie paisible. Conçu à partir de 70% de mousses de Polyuréthane recyclées issues de matelas usagés (70%), SIMFOCOR limite l’impact environnemental et préserve les ressources naturelles. Légers, les panneaux semi-rigides SIMFOCOR sont faciles à manipuler. Ils ne se tassent pas et conviennent tout particulièrement aux travaux en neuf ou en rénovation. « Au-delà du facteur émotionnel, nous avons pris en compte les critères d’innovation, d’écologie, de design et d’usage afin de faire ressortir le projet le plus abouti, le plus responsable et le plus porteur de cette image que l’innovation doit véhiculer à un moment où les besoins de confiance, de qualité et de mobilisation autour de notre environnement sont essentiels. Recticel a su cocher le plus grand nombre de cases sur le processus de réutilisation des matières isolantes qui sont reconditionnées pour donner une nouvelle vie à un produit très innovant, une boucle vertueuse et tellement responsable » déclare le membre du Jury Philippe BERNA, Responsable du Pôle Innovation & Numérique de la Médiation des Entreprises. Trophée Communication : Brunel Chimie Dérivés pour la campagne menée pour sa marque STARWAX STARWAX, marque de l’entreprise française Brunel Chimie Dérivés, spécialiste des produits d’entretien pour la maison, est récompensée pour sa campagne de communication à 360° « AUSSI MANIAQUE QUE VOUS ». La marque STARWAX jouissait d’une excellente réputation de qualité et d’efficacité. Cependant, sa notoriété restait faible car elle était distribuée via les Grandes Surfaces de Bricolage, circuit peu naturel pour acheter des produits d’entretien. Dans un contexte extrêmement concurrentiel, STARWAX se devait d’émerger face à des marques multinationales et avait pour objectif de faire savoir à ses consommateurs cibles qu’elle disposait de solutions spécifiques pour résoudre les problématiques d’entretien de la maison. STARWAX a ainsi lancé une campagne de communication en 4 étapes successives : . une étude auprès de ses clients consommateurs pour cerner leurs profils, phase essentielle du processus de réécriture du positionnement de marque, . la création d’une nouvelle plateforme de communication réalisée par l’agence Buzzman, réputée pour ses idées innovantes et disruptives. Une nouvelle signature de marque a ainsi vu le jour : « AUSSI MANIAQUE QUE VOUS » faisant écho à la cible des consommateurs de STARWAX, . un plan média national d’affichage et de parutions presse, . un relais sur les réseaux sociaux de deux vidéos tutorielles réalisées avec Jessica Venancio, Ambassadrice de la marque. « Le Jury a décidé de récompenser Starwax pour sa capacité à répondre aux attentes des consommateurs en leur proposant une campagne de communication osée, assumée et innovante » commente le membre du Jury Etienne Bodin, Délégué Général des Jardineries et Animaleries de France. Trophée R.S.E / Responsabilité Sociétale des Entreprises : PPG pour sa marque Ripolin Afin de se positionner comme un acteur du changement au travers d’actions responsables et innovantes sur le marché de la peinture, PPG s’engage depuis 2009, au travers de sa marque à forte notoriété Ripolin, en faveur de l’Environnement et de la Santé tout en préservant la performance, la qualité et l’accessibilité de ses produits. Depuis 2020, la société a accéléré les initiatives concrètes pour : . réduire l’impact de ses produits et de ses sites de production français certifiés ISO 14001, avec notamment le lancement de sa gamme Ripolin O’Pur, peinture à base de résines biosourcées à 97% réduisant de 25% ses émissions de CO2. 96% de la gamme Ripolin est fabriquée en France sur des sites de production certifiés ISO 14001. . baisser son empreinte carbone en choisissant le plastique recyclé pour ses emballages, . sensibiliser les consommateurs en mettant à leur disposition, sur son site internet, un calculateur afin qu’ils achètent la juste quantité de peinture et une carte des déchetteries les plus proches de leur domicile. Ce projet s’accompagne également d’actions sociales et environnementales comme le reboisement lancé en 2021 en Corrèze avec son partenaire Reforest’Action (2000 arbres plantés). « Le jury a tout particulièrement apprécié la prise en compte de l’ensemble des problématiques dans la démarche R.S.E de PPG au travers de sa marque Ripolin, allant du calculateur pour acheter la juste quantité jusqu’à proposer une carte avec les déchetteries les plus proches du domicile des consommateurs » explique Laure Empereur, membre du Conseil d’Administration d’Inoha, qui a remis ce prix à l’entreprise. Coup de Cœur du Jury : Swap-Europe, filiale du Groupe Builder Systems, pour son service de reconditionnement Comment réduire son impact sur l’environnement tout en proposant des outils abordables pour tous ? Comment consommer mieux ? Builder Systems, fabricant d’outils de bricolage et de jardinage, met tout son savoir-faire pour offrir une nouvelle vie aux produits tout en réduisant les déchets et en recyclant les matières plastiques. Au travers de sa filiale Swap-Europe, spécialiste de la pièce détachée et engagée dans l’économie circulaire, Builder Systems a créé une filière de reconditionnement. Unique sur le marché, Swap Reused propose aux enseignes de la GSB et du e-commerce, depuis 2021, la collecte et le reconditionnement d’outils de jardin et de bricolage. Avec ce nouveau service, Swap-Europe leur permet de bénéficier d’une solution nationale, centralisée et gratuite, s’inscrivant dans leurs démarches RSE. La seconde main étant de plus en plus sollicitée, Swap-Europe met également à disposition des consommateurs une offre adaptée à leurs attentes. Tous les produits sont reconditionnés en France et Swap-Europe a pour objectif de créer des partenariats avec des organismes de l’économie sociale et solidaire afin de favoriser la réinsertion. « Le Jury a eu un véritable coup de coeur pour cette solution car elle est à la fois innovante et apporte une réponse à la problématique de la fin de vie des produits. Cette initiative s’inscrit dans la démarche d’économie circulaire couplée à nos ambitions RSE » conclut Jean-Luc GUÉRY, Président d’Inoha. *Membres du Jury : Jean-Luc Guéry, Président Inoha – Caroline Hupin, Déléguée Générale de la FMB – Etienne Bodin, Délégué Général des Jardineries et Animaleries de France – Philippe Berna, Responsable du Pôle Innovation et Numérique de la Médiation des Entreprises – Céline Chahi, Rédactrice en Chef de Maison & Travaux, Directrice Pôle Maison de Reworld Media – Guillaume Fédèle, journaliste au magazine Négoce. http://www.inoha.org/  
Il y a 3 ans et 166 jours

Chauffe-eau solaire ou thermodynamique : faites le bon choix !

La sobriété devrait être au cœur de toutes les décisions. Votre logement ne déroge pas à cette règle ! Pour consommer peu d’énergie de chauffage, vous savez désormais qu’il faut bien isoler votre maison. Mais, pour votre production d’eau chaude sanitaire, quels équipements vous correspondent ? Savez-vous que vous pouvez réduire sensiblement votre consommation tout en privilégiant […]
Il y a 3 ans et 169 jours

Le Groupe Lorillard se pare d’un nouveau site. Illustration digitale d’une expertise plurielle.

A l’aune de ses 85 ans le Groupe Lorillard est loin d’être une entreprise vieillissante et, bien au contraire, dynamise sa présence digitale avec la refonte totale de son site Internet. L’entreprise octogénaire qui cumule aussi les marques et les sites de production – forte d’une présence nationale et pluriactivités – a choisi de remanier la conception globale de son site afin de permettre une visibilité à 360°du Groupe. Ainsi, les différentes activités du Groupe, les valeurs, les 12 marques commerciales et l’identité de chacune ont été mises en lumière autour d’une arborescence agile, plus complète et de contenus enrichis. CONSIDÉRER LE GROUPE La première étape de la construction de ce nouveau site Internet a été de considérer digitalement le Groupe. Fort de 12 marques et d’autant de publics cibles, allant du particulier aux bailleurs sociaux en passant par les artisans, le Groupe Lorillard a choisi de donner plus de visibilité et de force à l’ensemble des entités. Pour ce faire, une arborescence plus structurée a été créée, le design tendance des pages et la sémantique ont été adaptés. Ainsi le nouveau site s’adresse en grande partie aux professionnels : artisans, architectes, bureaux d’études, bailleurs sociaux, collectivités et institutionnels, promoteurs, copropriétaires, etc. Les 12 marques du Groupe sont mises en lumière et accessibles via l’onglet «Toutes nos Marques». La notion de Groupe a inspiré toute la conception du site, son design, sa sémantique. Un formulaire de contact a notamment été créé pour qualifier chaque typologie de client. Il permet de diriger précisément les demandes afin qu’elles soient traitées plus rapidement par le service concerné. La notion de visibilité a été particulièrement étudiée pour bien différencier chaque marque et chaque site de production. Cette différenciation a trouvé sa solution avec la création d’une page dédiée pour chacun. Directement accessibles depuis le menu principal, ces pages sont des écosystèmes propres à chaque entité avec différents types de contenus qui peuvent leur être rattachés, comme des réalisations, des actualités, le détail de leurs activités ou des offres d’emplois. Cette arborescence permet également au Groupe de travailler avec plus de pertinence son référencement naturel à l’aide de requêtes locales et thématiques. Un formulaire de contact a été créé pour qualifier chaque typologie de client.   DES CONTENUS ENRICHIS Les contenus ont été travaillés de manière à répondre aux besoins spécifiques de chaque cible. Une réflexion a été menée pour apporter toutes les informations nécessaires de façon claire et structurée pour que les utilisateurs puissent avoir une vision complète des métiers et expertises du Groupe. Les contenus du nouveau site ont été rassemblés sous 6 grandes thématiques : la découverte du Groupe, les marques, les expertises, les produits, les réalisations et le recrutement. Les contenus ont été travaillés de manière à répondre aux besoins spécifiques de chaque cible, et apporter toutes les informations de façon claire et structurée.   Les pages sur l’histoire du Groupe, les valeurs, les sites de production ont particulièrement été travaillées pour souligner la notion de « Groupe ». Identiquement, les divers savoir-faire ont été catégorisés en 4 grandes expertises : Pose de menuiserie-Conduite de projet, Fabrication de menuiserie sur mesure et fourniture seule, Rénovation-Isolation des façades, Désamiantage-Déplombage des menuiseries. Deux autres rubriques à forte valeur ajoutée ont été pensées pour mettre en évidence le savoir-faire, la notion de sur-mesure et la capacité d’adaptation du Groupe aux contraintes et natures des divers chantiers. Ainsi, la rubrique dédiée aux réalisations du Groupe fera la part belle aux chantiers des différentes entités et mettra en exergue les expertises développées. La rubrique des dossiers conseils offrira quant à elle, des articles de fond, à la manière d’un blog, pour aider les utilisateurs sur diverses problématiques qu’ils peuvent rencontrer. La rubrique présentant les réalisations du Groupe fait la part belle aux chantiers des différentes entités et met en exergue les expertises développées. Ce nouveau site web, en accord avec les valeurs et l’identité du Groupe lui offre une présence digitale optimisée. Les contenus enrichis, l’expérience utilisateur perfectionnée avec une navigation simplifiée et l’arborescence retravaillée en font un site optimisé, sur mobile également ! La stratégie SEO, les actions marketing et digitales, les vidéos implémentées, les billets du blog vont offrir des contenus plus riches et de qualité permettant d’informer les utilisateurs, d’améliorer la visibilité et la notoriété du Groupe et de ses marques. Partager la publication « Le Groupe Lorillard se pare d’un nouveau site. Illustration digitale d’une expertise plurielle. »
Il y a 3 ans et 169 jours

Photovoltaïque : les raccordements ont quasiment triplé entre 2020 et 2021

RENOUVELABLES. Plus de 2.000 mégawatts de centrales solaires ont été raccordés entre janvier et septembre 2021, contre environ 760 sur la même période un an plus tôt. La puissance du parc photovoltaïque français atteint ainsi 13,2 gigawatts, pour une production électrique de 12,5 térawatts-heure.
Il y a 3 ans et 169 jours

Système Proteplan®, câble chauffant antigel pour la protection des vignes

Depuis toujours, les vignes subissent les aléas météorologiques, et notamment, l’impact des températures négatives, de la neige, de la glace, ou encore des gelées du printemps. L’année 2021 a été particulièrement dévastatrice avec de nombreux vignobles touchés partout en France, notamment dans le Val de Loire, la Bourgogne, le Bordelais, et même l’Hérault ou le Gard. Pour les protéger et éviter la perte de leur récolte, les vignerons ont jusqu’à présent eu recours à plusieurs techniques, comme les bougies aux pieds des vignes, l’aspersion ou encore l’hélicoptère : des systèmes particulièrement polluants, onéreux et nécessitant plus de main d’œuvre. Des images spectaculaires nous ont frappées, parce que les solutions utilisées sont difficiles à mettre en œuvre pour les vignerons, très contraignantes et extrêmement néfastes pour l’environnement. Avec PROTEPLAN ®, solution de protection des plants de vignes face aux évènements climatiques développée par Prysmian Group, la donne a changé depuis son lancement en septembre 2020. Prysmian a fourni pour le vignoble chablisien plus de 300 Km de câbles basse tension 500 V PROTEPLAN®, un câble chauffant à la gaine résistante aux intempéries, aux UV et aux traitements chimiques. Fixé tout au long du fil de palissage, le câble est relié grâce à un système de raccordement à une armoire étanche de distribution. Le vigneron n’a plus qu’à déclencher le système lorsque les températures chutent (efficace jusqu’à -10°C) qui maintient au contact des baguettes, une élévation de température homogène de 15 °C.   Après ces premières installations aux résultats déjà très positifs, Prysmian Group a souhaité étendre l’offre Proteplan à l’ensemble des vignobles de l’hexagone. Afin de faciliter la promotion ainsi que la distribution de cette innovation sur le marché de la viticulture, Prysmian Group s’est associé à Soufflet Vigne, apporteur reconnu de solutions techniques innovantes sur ce marché. Ce partenariat sera officiellement signé sur le stand de Soufflet Vigne lors du SITEVI le mardi 30 décembre 2021 (Stand A3 B008) entre de Monsieur Thierry Berger, Directeur Général de Soufflet Vigne et Monsieur Jean-Pierre Bignaud, CCO France & Belgique du Groupe Prysmian. Le câble Proteplan sera présenté en fonctionnement sur un rang de vigne sur le salon. Quels avantages pour nos cultures avec la solution PROTEPLAN ® ? Cette technologie présente différents avantages pour les vignerons : efficace et pérenne, elle est simple d’installation et d’utilisation. Plus encore, elle présente des avantages écologiques non négligeables par rapport aux bougies dont on a pu voir de nombreuses images. Ces bougies doivent en effet être installées dans toutes les vignes, sur des hectares entiers. Elles vont brûler en dégageant des fumées parfois toxiques, et dangereuses pour l’environnement. Elles réduisent par ailleurs la visibilité sur les routes au petit matin. Sur les vignobles déjà équipés du système, les câbles PROTEPLAN ® ont été très utiles sur 2021, année particulièrement rude. Leur température, élevée à 16° environ, a sans aucun doute permis d’éviter le gel des nombreux bourgeons déjà apparus sur les vignobles Chablisiens lors des fortes gelées et de garantir des futures récoltes plus généreuses dont nous verrons les premiers résultats prochainement avec la période des vendanges. D’un point de vue économique, le retour sur investissement est très rapide en raison de coûts d’exploitation bien moindres que tous les autres systèmes. « La technologie PROTEPLAN ® est une solution efficace et d’avenir alors que le réchauffement climatique menace chaque année un peu plus les vignes au moment du printemps. Et elle est respectueuse de la nature et de l’environnement. », a conclu M. Fabien Queffelec, Responsable Industrie & Spécialités Prysmian Group France. Les câbles sont en outre 100% français, fabriqués dans l’Yonne (89) sur le site de production Prysmian Group de Paron, spécialisé dans les câbles basse tension.
Il y a 3 ans et 169 jours

Comment Saint-Gobain va doubler ses capacités de production de "float" en Argentine

En mars 2022 sera inaugurée une usine XXL co-exploitée avec le japonais NSG-Pilkington, qui fournira le marché du "Cône sud" (Argentine, Chili, Uruguay).
Il y a 3 ans et 170 jours

Le sculpteur Michel Charpentier a besoin de vous !

Michel Charpentier dans son bois de Vallangoujard, en 1998. [©Clovis Prévost] Né en 1927 à Auvers-sur-Oise, Grand Prix de Rome 1951 et pensionnaire à la Villa Médicis de 1951 à 1955, Michel Charpentier s’empare du ciment, dès ses premières créations, pour faire de la sculpture. Ce médium trouvé auprès des maçons romains lui laisse assez de temps et de liberté avant de prendre. Et lui permet de modeler homme, femme, cantatrice, enfant, nain, cheval, chien… Ce répertoire unique de formes humaines, animales ou végétales, quelquefois hybrides et menaçantes, au sein duquel le monstrueux côtoie parfois le sublime, le différencie des artistes de son temps. Et en fait un personnage singulier dans l’histoire de l’art du XXe siècle.  Pionnier de la sculpture en béton, Michel Charpentier a bâti une œuvre sans équivalent. Et s’impose comme l’un des artistes majeurs dans ce domaine. Au terme de sa carrière, cette œuvre puissante et vivante, longtemps demeurée dans le secret de sa maison-atelier d’Auvers, fait l’objet d’un vaste mouvement de mise en valeur par de multiples acteurs, institutions, collectionneurs, municipalités, chercheurs… Le chantre du béton Les Cantatrices (1981) et leur « corps opératique » forment un groupe, un chœur de six, mais chacune d’elles fonctionne aussi en solo. [©Clovis Prévost] Dans la rubrique “Esprit Béton” du n° 88 de Béton[s] le Magazine, nous avions consacré deux pages à Michel Charpentier et vous avions fait découvrir son travail tout en béton et proche de la nature. Lire aussi : Michel Charpentier : A la fois bestiaire et corps refigurés La monographie en cours entend mettre en lumière quelque soixante-dix années de création vues à travers le regard d’un photographe de renom, Clovis Prévost, qui embrasse l’ensemble de l’œuvre. Et saisit sur le vif tant le geste du sculpteur que sa pratique du béton. Un récit de la romancière et journaliste Pascale Charpentier, sa fille, nous entraîne sur les pas du créateur. Et situe l’œuvre dans l’histoire de la sculpture contemporaine. Le soutien de Béton[s]le Magazine Version en ciment de La Dame de Bercy (1989). La version en bronze de cette sculpture est installée au ministère de l’Economie et des Finances. Dans les douves du ministère qui sont conçues comme une galerie de sculptures modernes et contemporaines, avec des œuvres de Bourdelle, César… [©Clovis Prévost] Cet ouvrage, par son envergure, totalise quelques 300 pages et 300 photographies. S’il a bénéficié, d’ores et déjà, du soutien de 10 000 € de la Région Ile-de-France, il reste à rassembler la somme de 40 000 €. Le coût étant à la hauteur de ce projet ambitieux, Béton[s] le Magazine sollicite l’ensemble de ses lecteur(ice)s, afin d’aider à cette belle réalisation. Un coût que justifient la haute qualité des reproductions et l’ampleur du projet. « Afin de pouvoir conserver la subvention obtenue de la Région Ile-de-France, nous devons engager les premières dépenses liées au livre. Et ce, avant le 1er avril 2022. » Une situation qui préoccupe tous les acteurs de ce livre d’art qui promet une belle (re)découverte. Ce projet en l’honneur du sculpteur Michel Charpentier a besoin de votre appui, cher(e)s lecteur(ice)s. Soutenez-le ! Contact : editionsnorma@gmail.com
Il y a 3 ans et 171 jours

Profils Systèmes investit 13,5 millions € pour se doter d'une deuxième presse d'extrusion

La première tranche de 8 millions d'euros, lancée fin 2018, a servi à la construction d'un nouveau bâtiment de 5 000m2 et à l'installation d'une nouvelle chaîne de laquage vertical mise en route en février 2020, entrainant la création de 40 emplois sur site.Cette nouvelle tranche de 13,5 millions d'euros sera consacrée à l'extension du bâtiment industriel pour 5 000m2 supplémentaires, portant la surface totale à plus de 53 000 m2, et à l'installation d'une deuxième presse d'extrusion pour ses profilés aluminium, toujours sur son site de Baillargues.Au total, ce sont près de 22 millions d'euros investis sur 3 ans pour accompagner la croissance de Profils Systèmes, qui vise +25% en volume sur l'année 2021, portée par un marché dynamique d'amélioration de l'habitat post pandémie et l'utilisation croissante du matériau Aluminium dans la construction architecturale pour l'ensemble de ses qualités environnementales dont son recyclage à l'infini.Ces investissements permettent d'augmenter l'ensemble des capacités de production d'extrusion et de laquage des profilés pour ses gammes de produits destinés aux marchés de l'habitat résidentiel et tertiaire, d'améliorer la satisfaction de ses clients et engendrer la création de plus de 60 emplois supplémentaires.Profils Systèmes se félicite de cette excellente nouvelle à plusieurs titres :Bénéficiant du Label « Fabrication Française depuis 2013, membre de la French Fab depuis 2017, l'excellence française industrielle est à nouveau à l'honneur avec à la clé : la création d'emplois en France. L'investissement dans les dernières générations d'outils de production va renforcer les performances bas carbones de ses profilés – à noter que Profils Systèmes satisfait à la démarche Alu+C- pour ses produits aluminiumPour rappel l'entreprise a obtenu sur l'année 2021 de nombreuses certifications : Qualité ISO 9001, Sécurité ISO 45001, Environnementale ISO 14001. Et dernièrement Cradle to Cradle® - C2C - Bronze, pour ses gammes de profilés fenêtres et coulissants Cuzco® et murs-rideaux Tanagra®. Cette certification vérifie l'impact des produits sur l'économie circulaire.Grâce à ses produits en aluminium, Profils Systèmes contribue à réduire l'empreinte environnementale de l'industrie de la construction et anticipe les exigences environnementales futures.
Il y a 3 ans et 171 jours

Rénovation et FLJ : efficacité d’une simulation

Le site de la société PL Maître héberge 70 collaborateurs, tous œuvrant dans l'étude et la production de structures métalliques pour la rénovation, ou entrant dans la conception des bâtiments de demain. Aujourd'hui, en fonction depuis un bon nombre d'années, le site vosgien lui-même est sujet à des mises en conformité. En octobre 2019, c'est d'ailleurs dans l'optique d'une rénovation des appareils de toiture qu'il a été fait appel aux services de Bluetek, via notre client et partenaire ; l'agence travaux Soprema Nancy.Les produits aujourd'huiLes appareils posés pour la première phase des travaux, aujourd'hui finalisés, sont :4 Bluevoûte Therm de 3 m X 12 m remplissage en polycarbonate épaisseur 16 mm intégrant la technologie de microbilles en verre Pearl Inside.17 Bluevoûte identiques dimensions 3 m X 9 m.Ces lanterneaux filants sont dotés de 30 modules de désenfumage Exuplus Pneu, soit des DENFC pneumatiques dont chaque unité est associé à un vérin électrique course 500 mm permettant l'aération quotidienne du bâtiment. Les appareils remplacent d'anciennes voûtes en polyester.Même si le fait d'utiliser les trémies existantes n'a pas suffit à homogénéiser l'éclairage naturel intérieur de façon optimale, et donc de répondre à 100% aux différents critères de la norme EN 17037, les lanterneaux apportent aujourd'hui sécurité et confort de travail aux utilisateurs. Précisons qu'une construction neuve aurait permis un autre choix en dimensions d'appareils et une implantation différente.En attendant, le résultat est là et cohérent. L'implantation, telle qu'elle est réalisée aujourd'hui, apporte 300 lux pendant 50% du temps de travail (tranche horaire 8/18 heures), soit un éclairement de qualité sur l'intégralité du temps d'occupation du bâtiment.Respect des normes et du bon sens Cette rénovation répond donc à une conformité du désenfumage en cas d'incendie du bâtiment par le biais de la conformité des DENFC à la norme EN 12101-2 (les lanterneaux filants répondent à la norme NF EN 14963).Le bon sens a tenu dans le choix du polycarbonate entrant dans la composition des lanterneaux filants. En effet, les voûtes sont toutes équipées d'un PCA alvéolaire 16 mm Pearl Inside. Ce remplissage permet une amélioration de l'isolationphonique, thermique, du facteur solaire et une diffusion de la lumièredujour homogène à l'intérieur du bâtiment. Il permet aussi un meilleur confort visuel aux utilisateurs car il limite les risques d'éblouissements.Ce choix rejoint donc aussi la norme RE2020 dans 3 de ses exigences de résultats, soitLa limitation de la consommation d'énergie primaire.La limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations.La limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale d'été.Au centre du propos : l'outil lumière naturelle Au-delà d'un constat réglementaire, cette rénovation de bâtiment a été un très bon sujet d'étude pour la Direction Technique Bluetek. Le service a pu confirmer l'efficacité de son outil de calcul en lumière naturelle.Le résultat au FLJ-mètre Daniele Mariotti, Ingénieur Recherche et Innovation Bluetek, a été amené à réaliser différents essais afin d'assurer la cohérence de l'outil lumière naturelle Bluetek avec la réalité du terrain. C'est donc au bureau et sur site qu'il a effectué cette étude.Il a réalisé les mesures FLJ (Facteur Lumière du Jour) selon les prérogatives de la norme EN 17037. Sur une surface de 360 m², 40 points de lumière ont été relevés de 3 X 3 m.Après travaux de rénovation, le résultat est un FLJ moyen de 1,4%.La simulation Archiwizard "avant / après"Commençons par préciser que les simulations standards ne tiennent pas compte de l'encombrement du volume (charpente, pont roulant, poste de travail, écrans ce cantonnement, etc.).Sur le site PL Maître, les calculs ont été réalisés en tenant compte de facteurs de réflexion les plus en adéquation possible avec la réalité du terrain (soit du bardage gris en toiture et en façade), à savoir 0,4 pour la toiture et 0,4 pour la façade. Normativement, ce ratio est respectivement de 0,7 et 0,5. Sur le terrain ou normativement, il est de 0,2 pour les sols.Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 0,6%.(Résultat simulation Archiwizard avant rénovation) Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 1,5%.(Résultat simulation Archiwizard après rénovation)En conclusionPassant de 0,6% à 1,4% en résultat réel, le Facteur Lumière du Jour a plus que doublé.Avec un résultat de 1,5%, la simulation Archiwizard, soit notre outil lumière naturelle, est cohérente.Même si elle reste bien sûr perfectible, cette méthode, grâce à notre outil de simulation, est donc une aide précieuse dans le cadre d'études pour tous projets, que ce soit en neuf ou pour la rénovation.Ici, la synergie Bluetek/Soprema a permis encore une fois de concrétiser sur le terrain les résultats des simulations.PL Maître : une suite à venirCes travaux en lumière naturelle ont été réalisés sur la première tranche de cette rénovation. Les actions à suivre sont l'optimisation de l'association en lumière naturelle et artificielle, la ventilation et la possibilité de rafraîchissement des bâtiments par solution adiabatique Bluetek.
Il y a 3 ans et 171 jours

TotalEnergies se renforce en Libye

Ces contrats ont été signés lors du "Libya Energy & Economy Summit, la première conférence économique organisée depuis 10 ans en Libye à l'initiative du gouvernement d'unité nationale", est-il indiqué.Ils "visent à développer des projets solaires pour apporter de l'électricité aux populations de Libye et à investir dans des projets de réduction du brûlage du gaz sur les champs pétroliers pour alimenter en gaz des centrales électriques ainsi qu'à contribuer à l'objectif national de restaurer la production de pétrole du pays pour atteindre 2 millions de barils par jour et alimenter les marchés mondiaux", a précisé le géant français.Un protocole d'accord a ainsi été signé entre TotalEnergies et la compagnie nationale d'électricité du pays, "portant sur le développement de projets solaires photovoltaïques d'une capacité totale de 500 MW, afin d'alimenter le réseau d'électricité libyen"."En outre, le conseil des ministres du gouvernement d'unité nationale a approuvé l'acquisition conjointe par TotalEnergies et ConocoPhillips de la participation de 8,16% détenue par Hess dans les concessions" pétrolières de la compagnie Waha, "ce qui portera la part de TotalEnergies dans ces concessions de 16,33% à 20,41%", indique le communiqué.Lors de la conférence, TotalEnergies a également précisé avoir "confirmé sa volonté de développer les capacités de production des concessions de Waha, notamment le projet de North Gialo" et d'"investir dans des projets de collecte du gaz pour réduire le brûlage et alimenter les centrales électriques de la région et d'utilisation de l'énergie solaire pour alimenter des installations industrielles de Waha"."Ces accords traduisent la volonté de TotalEnergies de renforcer ses investissements dans le secteur de l'énergie en Libye. Nous avons pour ambition d'aider le pays à bâtir un avenir plus durable par une meilleure utilisation de ses ressources naturelles, notamment l'énergie solaire, avec pour effet direct de faciliter l'accès de la population à une électricité plus propre, plus fiable et plus abordable", a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, cité dans le communiqué.Le groupe "tire ainsi parti de sa position de leader dans cette région où sont produits les hydrocarbures les moins coûteux, pour poursuivre son développement dans l'électricité renouvelable", met en avant le PDG.Le groupe français est présent en Libye depuis 1954. Il indique qu'en 2020, sa production s'élevait à 43.000 barils équivalent-pétrole (bep/j).
Il y a 3 ans et 172 jours

Contre le réchauffement, l'agriculture française expérimente des "parasols" mobiles

"Une ombrière c'est comme quand un humain a chaud et qu'il prend un parasol pour s'abriter de la chaleur. Donc la vigne on la protège d'une grosse partie des gros coups de chaud" pour garder le même cycle de mâturation du raisin qu'il y a dix ans, explique Gautier Hugues au milieu de ses vignes, dans la terre rouge des collines provençales, à Rians (Var)."Depuis dix ans, chaque année est pire. Aussi bien au niveau du froid de printemps que des périodes de forte chaleur sans pluie", raconte ce fils d'agriculteur.Le constat du vigneron rejoint celui des scientifiques. Le bassin méditerranéen dans son ensemble se réchauffe 20% plus vite que le reste du monde, selon un rapport du réseau des experts méditerranéens sur le climat et le changement environnemental (MedECC)."Les extrêmes climatiques sont une menace pour le secteur agricole. Le rendement des récoltes devrait baisser dans les décennies à venir dans la plupart des zones actuelles de production (...) si aucune adaptation n'a lieu", souligne le rapport.Gautier Hugues a donc décidé de placer des panneaux photovoltaïques coulissants au-dessus d'une petite parcelle de vigne et s'en montre satisfait. A côté, une parcelle témoin sans ombrière montre une vigne moins vigoureuse.L'électricité produite par les panneaux est revendue au réseau, ce qui assure le paiement de l'installation. L'équilibre à trouver est complexe car une plante a besoin du soleil pour produire fleurs et fruits."Si vous donnez de l'ombre à une plante qui n'en n'a pas besoin c'est la catastrophe", relève Christian Davico-Pahin, un horticulteur qui a fondé Ombrea fin 2016 après avoir perdu un quart de sa récolte sur un "coup de chaud".L'entreprise, qui emploie une quarantaine de salariés à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a placé des capteurs dans la vigne pour mesurer humidité, vitesse du vent, luminosité, état du sol... Toutes les 15 à 20 secondes, ces masses de données - 16 millions sur un an - sont transmises à un logiciel "qui, en les analysant, va piloter à distance les panneaux de manière à recréer un microclimat idéal", affirme M. Davico-Pahin.Raisins, pommes et tomatesToujours en Provence, au coeur d'un des principaux bassins de production de pommes et poires en France, la station d'expérimentation agricole La Pugère teste depuis 2019 des ombrières mobiles sur un verger de pommiers de 700 m2 avec la société de production d'énergie Sun'R."Lors des périodes caniculaires, on a jusqu'à quatre degrés de moins sur le feuillage, donc on réduit le risque de brûlure sur la feuille et le fruit", relève Vincent Lesniak, chargé d'étude à La Pugère."On étudie d'abord le comportement que ça peut avoir sur le végétal avant de se dire que ça devient un modèle économique viable, aussi bien pour le producteur d'énergie que pour le producteur agricole", souligne M. Lesniak.Car si les ombrières mobiles permettent de limiter l'évaporation des eaux de pluie et de réduire les besoins en irrigation, l'humidité supplémentaire peut aussi parfois augmenter les risques de champignons.Sur la dizaine d'expérimentations actuellement menées en France, pays dans "le peloton de tête sur les ombrières mobiles, il y a encore des inconnues et nous ne sommes pas sûrs de tous les bénéfices", relève Nicolas Tonnet, spécialiste énergie et innovation à l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'établissement public encadrant ces développements.D'où le lancement de quelque 70 nouveaux projets qui devraient être suivis sur plusieurs années par l'Ademe."Dans des zones où l'ensoleillement est de plus en plus fort, cet ombrage peut être intéressant pour la vigne, pour les tomates ou en arboriculture", relève Nicolas Tonnet, mais dans d'autres, manquant de luminosité, cela peut avoir des conséquences "négatives".D'où la vigilance de l'Ademe pour que la course à l'énergie renouvelable ne grignote pas des terrains agricoles, déjà mités par l'urbanisation.
Il y a 3 ans et 172 jours

Face à la flambée des prix de l'énergie, de plus en plus de Français se tournent vers l’autoconsommation solaire

Effy, spécialiste de la rénovation énergétique en France, note ainsi une augmentation de 100% des demandes de travaux d’installation de panneaux solaires au mois d’octobre ; majoritairement motivées par une volonté de ne plus être dépendants de la hausse des coûts de l’énergie. Un phénomène révélateur d’une tendance : celle de la réappropriation énergétique.Les demandes d’installation de panneaux solaires ont doublé en octobre Frédéric Utzmann, Président d’Effy : « Sur le mois d’octobre, nous avons enregistré une explosion des demandes de travaux d’installation de panneaux solaires. La plupart des ménages qui sollicitent aujourd’hui notre accompagnement sont motivés par la question du pouvoir d’achat : face à la hausse des prix de l’énergie, ils voient dans le solaire une alternative pour maîtriser et faire baisser leur facture d’énergie. Dans un contexte où l’autoconsommation solaire individuelle est de plus en plus plébiscitée par les Français, je m’étonne que cette dernière soit quasi-absente du plan de développement du photovoltaïque présenté par le gouvernement début novembre. Pour permettre son adoption massive par les ménages, il est essentiel de simplifier les démarches des particuliers qui souhaitent faire installer des panneaux solaires chez eux. Car tout au long du parcours, des demandes préalables jusqu’au raccordement, les problèmes que nous gérons aujourd’hui pour nos clients sont nombreux et ralentissent le mouvement. D’autres pays ont fait en sorte de simplifier ces démarches, et ça fonctionne ! »Sur le mois d’octobre, Effy a enregistré une augmentation de 100% des demandes d’installation de panneaux solaires. Traditionnellement, c’est pourtant l’arrivée des beaux jours qui motive les projets d’autoconsommation solaire. La flambée des prix de l’énergie semble avoir changé la donne et incité les consommateurs à se tourner vers l’énergie solaire. Les conseillers Effy, qui accompagnent au quotidien les particuliers dans leurs projets de travaux de rénovation énergétique, estiment ainsi que sur l’ensemble des demandes qu’ils reçoivent pour l’installation de panneaux solaires, 70 % sont désormais motivées par une volonté de faire baisser sa facture. La tendance de la réappropriation énergétique face à la flambée des prix de l’énergieCette explosion des demandes en panneaux solaires est révélatrice d’une véritable tendance : celle de la réappropriation énergétique.En effet, face à la hausse des prix de l’énergie, de plus en plus de Français font le choix de se tourner vers l’autoconsommation solaire pour produire et consommer leur propre énergie et, ainsi, réduire leur dépendance aux prix du marché et faire baisser leur facture.L’autoconsommation solaire : une alternative économe et rentableL’autoconsommation solaire est une alternative efficace pour faire baisser sa facture énergétique : elle permet de réaliser jusqu’à 40% d’économies par an. En plus des économies sur la facture, la production d’électricité permet de générer des revenus issus de la vente du surplus d’électricité qui n’est pas directement utilisé.
Il y a 3 ans et 172 jours

L'homologation de la vente de Lapeyre au fonds Mutares confirmée en justice

"Aucune obligation n'obligeait le tribunal de Paris à convoquer de quelconques représentants des CSE des filiales du groupe Lapeyre (...) et le tribunal n'a commis aucun excès de pouvoir en décidant de ne pas convoquer les demandeurs à l'audience d'homologation", indique dans son jugement le tribunal qui conclut à "l'irrecevabilité" de la demande des représentants du personnel."Il y aura un appel devant la cour d'appel de Paris", a réagi Aline Chanu, l'avocate des CSE de quatre usines du groupe ainsi que du siège. Lapeyre SAS, la holding de tête ne comptant aucun salarié, les élus des filiales avaient été tenus écartés de l'audience d'homologation et ils estimaient que la vente ne devait pas être homologuée.Le distributeur, fondé en 1931, avait été cédé le 23 avril à Mutares, sous condition de l'homologation de la vente par le tribunal de commerce."L'objet de l'homologation était de protéger les intérêts de l'entreprise en assurant notamment le respect des engagements pris aux termes du protocole de conciliation au profit de Lapeyre", ont réagi les conseils de Lapeyre. "Aujourd'hui, Lapeyre souhaite avancer et se concentrer sur la relance constructive et pérenne de l'entreprise dans l'intérêt de l'activité et des emplois".Cette procédure facultative a été accordée à la demande de Saint-Gobain le 1er juin. Les syndicats estiment eux que l'ancien propriétaire s'exonère ainsi de ses responsabilités et sera couvert par l'Etat en cas de futur litige lié à l'opération financière.La cession de Lapeyre, propriété de Saint-Gobain depuis 1996, est critiquée par une partie du personnel qui redoute la casse sociale à venir.Les syndicats accusent ainsi le repreneur d'avoir l'habitude de siphonner les trésoreries des entreprises qu'il rachète, sur la base d'un audit financier qui prévoit jusqu'à 700 suppressions d'emplois."Les demandeurs fondent leur action sur la menace de fermeture de sites et de suppressions d'emplois au sein du groupe Lapeyre. Il n'existe à ce jour aucun projet de licenciement de salariés au sein du groupe Lapeyre", écrit encore le tribunal, estimant ainsi que les salariés ne justifient à ce jour d'aucun "intérêt à agir".Lapeyre est composé de 126 magasins alimentés par dix usines de fabrication toutes situées en France, et emploie 3.400 personnes.Selon l'intersyndicale (CGT, CFE-CGC, FO, CFTC), Mutares prévoit la fermeture dès 2023 de quatre sites de production et 19 magasins. Marc Ténart, le futur patron de Lapeyre, s'est engagé auprès des salariés à ne fermer aucun site "d'ici fin 2022".
Il y a 3 ans et 173 jours

La "mafia des déchets" de la Côte d'Azur sur le banc de la justice

Prévu pour durer cinq jours, l'examen de ce dossier, où les prévenus encourent jusqu'à dix ans de prison et un million d'euros d'amende pour diverses infractions pénales et atteintes à l'environnement, fait suite à un retentissant coup de filet qui avait mobilisé plus de 200 gendarmes et agents de l'Etat du Var, lors d'une opération baptisée "Terres brûlées", en juin 2020.Les prévenus sont poursuivis pour abandon et gestion irrégulière de déchets en bande organisée, au titre du code de l'environnement. Mais aussi, au plan pénal, pour escroquerie en bande organisée, menace de mort, de crime ou de délit, ou encore extorsion par violence, entre autres. D'où ce qualificatif de "mafia des déchets" rapidement utilisé par les acteurs de ce dossier.Menée depuis plusieurs mois, l'enquête avait mis au jour, selon Patrice Camberou, procureur de la République de Draguignan, "un système organisé depuis plusieurs années" au cours desquelles "des centaines de milliers de mètres cubes de terre, de béton, de ferraille ou de goudron avaient été déversés sur une vingtaine de sites irrémédiablement défigurés, entre Fréjus, Le Luc et Trans-en-Provence, dans le Var, et jusqu'à Sospel dans les Alpes-Maritimes".Les entreprises obtenaient des marchés d'évacuation de gravats, les facturaient au tarif réglementaire mais écoulaient et entreposaient les déblais "sur des terrains privés ou publics, en trompant ou menaçant les propriétaires", le tout coûtant "environ cinq fois moins cher", toujours selon le parquet.Terre à l'arsenicSelon la Fédération nationale de l'environnement (FNE), partie civile aux côtés notamment de la Fédération du BTP du Var, "de nombreux propriétaires privés se sont laissés avoir par ce réseau mafieux: à la recherche de terre pour de petits aménagement sur leurs parcelles, ils répondaient à des annonces sur Le Bon Coin ou Facebook pour obtenir de la terre végétale": mais "alors qu'ils attendaient quelques camions, ce sont des centaines de camions qui venaient finalement déverser des déchets sur leurs propriétés"."Plusieurs personnes ayant essayé de s'opposer à ce flux incessant ont été menacées de mort", affirme la FNE.Parmi les espaces pollués, l'association pointe des zones Natura 2000, des espaces boisés classés, mais aussi un site projet de périmètre de protection d'une source de production d'eau potable. Parmi les zones impactées, la Réserve naturelle nationale de la Plaine des Maures, zone de sensibilité majeure pour la tortue d'Hermann, une espèce protégée.La FNE pointe aussi le cas de cette propriété polluée par 240 tonnes de terre à l'arsenic et au plomb, où depuis ont notamment été plantées des vignes.Le traitement des déchets de chantiers est problématique dans le Sud-Est et vire parfois, au-delà de ces atteintes à l'environnement, au drame humain. En août 2019, le maire du village varois de Signes, Jean-Mathieu Michel, 76 ans, était mort renversé par une camionnette dont il voulait verbaliser les occupants, après que ceux-ci avaient tenté de décharger des gravats dans la nature.
Il y a 3 ans et 173 jours

Blard fait découvrir “Blard Environnement”

Mercredi 23 et jeudi 25 novembre, la société Blard ouvre ses portes au public. [© Blard] « Le thème de la 10eédition de la Semaine de l’industrie “Inventer un avenir durable” ne pouvait pas être plus proche de nos préoccupations actuelle. Et plus en cohérence avec notre nouvelle activité “Environnement”. Cette thématique a été choisie par le gouvernement. Afin d’illustrer et de valoriser l’engagement des acteurs industriels et des partenaires dans la transition écologique et l’économie circulaire », indique l’industriel du béton, Blard. Ainsi, le mercredi 23 et le jeudi 25 novembre, l’entreprise ouvre ses portes au public. Afin de faire découvrir ses sites de production, ses produits et surtout sa nouvelle activité “Blard Environnement”. Création de la marque “Blard Environnement” Certifié QSE en système intégré, lBlard a toujours mis le développement durable au cœur de sa stratégie. En 2016, H2D, la maison-mère de Blard, décide de diversifier ses activités et de développer un pôle “Environnement”. En faisant l’acquisition d’une société spécialisée dans la conception, la fabrication, l’installation et la maintenance d’outils et de solutions de pré-collecte des déchets ménagers. Deux ans plus tard, une autre société dans ce même domaine rejoint H2D. Blard dispose désormais de deux sites de production, le premier basé à Pont-Audemer (27) et le second à Saint-Bonnet-de-Mure (69). L’idée a donc germé de développer une branche “Environnement”, en complément de celle “Assainissement”. En 2021, Blard créée la marque “Blard Environnement”. Dont la volonté est de proposer aux collectivités une gamme complète de conteneurs d’apport volontaire (enterrés, semi-enterrés, aériens) innovante et ses services associés. Ses impacts sur l’environnement Blard Environnement s’est engagée dans une maîtrise de ses impacts directs et indirects sur l’environnement. Ainsi que dans des circuits courts de production, en choisissant des fournisseurs à proximité de ses sites de production. C’est d’ailleurs pour cette raison que la majorité de ses produits sont certifiés “Origine France Garantie”. Blard Environnement s’attache aussi à favoriser des matériaux recyclables et ayant un coût environnemental de production le plus faible possible.
Il y a 3 ans et 173 jours

L’isolant réflecteur alvéolaire Hybris d’Actis obtient la certification internationale Cradle to Cradle®

Au 1er janvier 2022, la RE2020, dont l’un des objectifs vise à diminuer l’impact carbone des bâtiments, entrera en vigueur progressivement. Dans le même temps, une filière REP* pour les déchets du bâtiment devrait être mise en place. Avoir un engagement environnemental fort constitue donc plus que jamais une priorité pour les industriels, à l’image d’ACTIS qui place le développement durable au cœur de sa stratégie. Dernière illustration en date de cette démarche éco-responsable, inscrite dans l’ADN de l’entreprise depuis 2003, l’obtention de la certification internationale Cradle to Cradle® pour son isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS. HYBRIS, le premier isolant certifié Cradle to Cradle® en France Reposant sur une démarche volontaire de la part des fabricants, la certification Cradle to Cradle® (du berceau au berceau) permet de vérifier que les produits ont un impact positif sur la santé et l’environnement, depuis leur fabrication jusqu’à leur recyclage. Elle s’appuie sur le principe d’éco-conception et d’économie circulaire qui demande de créer de la valeur à partir de matières recyclées et secondaires. Evalué par Upcyclea, seul organisme français accrédité par l’Institut Cradle to Cradle Products Innovation, l’isolant HYBRIS d’ACTIS vient de recevoir la certification internationale Cradle to Cradle selon le cahier des charges définis C2C Certified Product Standard version 3.1. Celui-ci se base sur cinq catégories de critères de durabilité essentiels : – Matériaux sains, – Réutilisation des matériaux, – Energie renouvelable et gestion du carbone, – Gestion de l’eau – Responsabilité sociétale En obtenant cette distinction pour son isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS, ACTIS confirme sa volonté de proposer des produits toujours plus respectueux des hommes et de l’environnement, tout au long de leur cycle de vie. Une gamme d’isolants circulaires Grâce à sa composition, l’isolant alvéolaire Hybris® est 100% recyclable à l’infini. Il est récupéré, broyé et ré-introduit sous forme de billes dans le processus de fabrication. Il s’inscrit ainsi dans une démarche où tous les résidus (chutes, rebuts) sont recyclés dans un processus de production « zéro déchet ». De plus, ne contenant aucun COV ni composants chimiques nocifs (formaldéhyde, phénol…), HYBRIS est garanti non irritant. Il est classé A+ pour la qualité de l’air intérieur selon la norme NF EN ISO 16000. La technologie alvéolaire de l’isolant réflecteur HYBRIS repose sur l’exploitation des qualités isolantes naturelles de l’air en le piégeant entre des films bas émissifs. Sa structure en nid d’abeilles permet de créer une multitude de cavités d’air inertes. Par conséquent, il nécessite moins de matières premières et moins de ressources énergétiques (eau, électricité…) pour sa production. La légèreté de l’isolant alvéolaire HYBRIS participe également à une réduction de consommation de carburant pour le transport, en plus du conditionnement très compact sur palette (breveté). Autant d’éléments qui lui confèrent une très faible empreinte carbone : émission de 2,39 CO2/m2 pour 105 mm avec un R total de 3,80 (produit + lame d’air) d’après la FDES publiée sur la base INIES. Avec HYBRIS certifié C2C, les professionnels du bâtiment bénéficient d’un isolant durable, de qualité, et ont en plus, l’assurance de répondre aux enjeux environnementaux des nouvelles réglementations. Enfin, au travers de cette certification Cradle to Cradle®, c’est également la politique sociétale d’ACTIS qui a été reconnue. * Responsabilité Elargie du Producteur http://www.actis-isolation.com/
Il y a 3 ans et 173 jours

Végétalisation des villes : les professionnels sont prêts

Une consultation qui donne la parole aux architectes, aux paysagistes et aux ingénieurs Comprendre quel était le sentiment des prescripteurs du bâtiment face aux enjeux de la végétalisation et de la perméabilité des sols (se sentent-ils prêts ou désemparés ?) étaient les principaux objectifs de l'enquête.Un large éventail d'architectes, paysagistes, ingénieurs structure et VRD, etc. a été invité à décrire ses envies et projets en matière de végétalisation via des questions majoritairement ouvertes, l'intelligence artificielle de Talk4 (1), permettant ensuite de traiter et de synthétiser les 3412 contributions et 4402 idées produites par les participants.Les enseignements de l'étudeSelon l'étude réalisée par Talk 4 pour le compte d'ECOVEGETAL (2), il apparait que, pour 24% des répondants, la tenue dans le temps des parkings perméables représenterait un frein, devant 21% pour qui les parkings perméables entraineraient des surcoûts en matière d'entretien. A ce titre pour 20% des personnes interrogées l'entretien serait une entrave à leur développement.A l'inverse, les toitures végétalisées ne soulèvent pas de questions sur leur durabilité mais plutôt sur les coûts supplémentaires qu'elles pourraient générer pour 28% des personnes interrogées contre 17% d'entre elles qui évoquent les problèmes d'entretien, de maintenance et les coûts afférents. Nous noterons que 12% des personnes interrogées pensent que le poids des toitures végétalisées serait un frein ou bien encore que cette technique nécessiterait des calculs de charge qu'elles ne maîtrisent pas.Pour la mise en place des parkings perméables, 38% des prescripteurs optent pour les parkings perméables végétalisés, contre 34% pour la gravier/concassé et 9% la pierre naturelle. Les toitures végétales extensives (3) sont prescrites par 36% des répondants, devant les toitures végétales semi-intensives (4) qui retiennent l'attention de 24% des architectes et paysagistes.Pour 23% des répondants, la bonne gestion des eaux pluviales, la bonne perméabilité, la filtration, le drainage et la capacité à absorber les eaux de ruissellement sont synonymes d'un parking perméable réussi.Les attentes de 13% des personnes interrogées, en matière de toiture végétalisée, portent sur le bon choix des végétaux, la maîtrise technique et une bonne formation. 11% évoquent le confort thermique a égalité avec l'esthétisme et la bonne intégration de la toiture dans son paysage.20% pensent qu'une biodiversité riche, une bonne intégration dans le paysage constituent les éléments décisifs pour affirmer qu'une toiture végétalisée est réussie ou pas. Pour 15%, il s'agira plutôt d'y associer la notion d'entretien faible et facile ; devant 12% qui pensent que la rétention d'eau, l'arrosage, l'irrigation sont indispensables pour obtenir une toiture végétalisée parfaite. L'installation en elle-même arrive en quatrième position avec 10% des réponses.Pour Pierre Georgel, PDG d'ECOVEGETAL : “la méconnaissance des bénéfices de la végétalisation représente aujourd'hui encore un frein à son développement. Il va nous falloir expliquer avec peut-être plus de pertinence, les avantages et les coûts comparés, par rapport aux surfaces enrobées par exemple. Par-contre, je vois aussi que 66% des répondants ont déjà prescrit des toitures végétales et que 70% prescrivent des parkings perméables » .Pour Pierre Georgel : « La végétalisation représente une véritable tendance de fond qui pourrait s'enraciner quand on voit que, parmi ceux qui la prescrivent, la moitié le font déjà pour plus de 20% de leurs projets. Mieux encore ces derniers associent aux parkings perméables et aux toitures végétales les mots de biodiversité, d'insectes pollinisateurs, de lieux de vie. On a progressé. C'est indéniable » !(1) Talk 4 est une entreprise qui conçoit des outils de dialogue dans l'entreprise et d'étude au sens large. La société Talk 4 a réalisé cette étude en mai et juin 2021 auprès de plus de 700 architectes et paysagistes(2) ECOVEGETAL est la société leader en matière de parkings perméables en France avec plus d'une centaine de réalisations et coleader des toitures végétalisées. ECOVEGETAL emploie 100 personnes réparties entre le siège social situé dans l'Eure-et-Loir, à Broué (28), et trois sites de production en France : Le Thor (84), Poussignac (47) et Seraucourt-le-Grand (02)(3) Une toiture végétale extensive est une toiture inaccessible utilisant un complexe de culture élaboré de faible épaisseur et dont l'entretien est réduit au minimum. Une toiture végétale intensive est une toiture végétale accessible de type terrasse jardin.(4) Une toiture végétale semi-intensive se situe à mi-chemin des deux cas de figure évoqués ci-dessus
Il y a 3 ans et 173 jours

Dulux Valentine dévoile le Blanc Recyclé, une nouvelle peinture à base de peinture recyclée

Face à ces enjeux de mieux produire et de mieux consommer, et inspirée par l’engagement d’AkzoNobel à innover des produits ayant un impact positif sur l’environnement, la marque Dulux Valentine lance le Blanc Recyclé.En partenariat avec InterCheM, groupe néerlandais spécialiste du traitement des déchets, Dulux Valentine dévoile sa dernière innovation : le Blanc Recyclé, une nouvelle peinture à base de peinture recyclée.Le Blanc Recyclé est une peinture blanche fabriquée à partir de 35% de peinture recyclée collectée en déchetterie.Côté utilisation, cette nouvelle référence offre une excellente couvrance et une finition mate de haute qualité. Facile à appliquer, elle est idéale pour la réalisation de tous les travaux d’intérieur.Avec cette innovation, Dulux Valentine franchit une étape vers une économie circulaire avec une réduction des déchets de peinture destinés aux déchetteries et une réduction des émissions de CO² lors de la production grâce à l’utilisation de matières premières recyclées.
Il y a 3 ans et 173 jours

Chargeurs connaît une reprise inégale au 3e trimestre, les masques s'effondrent, les films s'envolent

De juillet à septembre, Chargeurs a réalisé un chiffre d'affaires de 172,9 millions d'euros, en hausse de 1,9%, selon un communiqué du groupe publié il y a quelques jours.Les ventes de films destinés à protéger vitres, plaques d'inox, ameublement ou électroménager ont fait un bond de 28% à 86 millions d'euros, qui reflète "le boom du bâtiment partout dans le monde".Le chiffre d'affaires textile s'est aussi envolé, avec la réouverture des commerces et la fin de l'écoulement des stocks.Chargeurs est l'un des deux leaders mondiaux des textiles techniques et de l'entoilage (renforcement technique des tissus qui donne sa structure aux vêtements pour les cols de chemise ou vêtements de sports par exemple), avec l'Allemand Freudenberg.Le chiffre d'affaires de la division "technologies de la mode" a ainsi progressé de 19% à 39 millions d'euros. Celui de "la division "matériaux de luxe" (laine haut de gamme notamment) de 125% à 22 millions d'euros.En revanche, la division "solutions de santé" a vu son chiffre d'affaires plonger de 76% à 11 millions d'euros avec les chutes de vente de masques, textiles ou chirurgicaux.Le groupe maintient néanmoins ses capacités de production pour "être en mesure de fournir des masques en cas de demande ou de nouvelle épidémie", a commenté un responsable auprès de l'AFP.Pendant la pandémie, Chargeurs a ouvert des lignes de masques textiles dans le nord et en Alsace en faisant pivoter ses outils industriels de production liés à la mode et au textile.Il a aussi investi, avec l'aide de subventions publiques, dans la production de "meltblown", le matériau filtrant des masques chirurgicaux, et dont le pays manquait l'an dernier au moment du début de l'épidémie.Les ventes de la division "solutions muséales", centrée sur l'aménagement intérieur et la scénographie des expositions et musées, ont progressé de 7,6% à 14 millions d'euros."Nous avons un carnet de commandes épais, mais les facturations ont pris du retard en raison de l'empêchement de certains chantiers dû aux restrictions de voyages ou de travail sur les sites", a dit un responsable.Chargeurs a notamment remporté un projet de musée en plein air sur plusieurs hectares en Arabie Saoudite, et le réaménagement d'une aile du musée de l'air et de l'espace de Washington aux Etats-Unis.Dans ce domaine, le groupe a annoncé son intention d'acquérir "100% du britannique Event Communications", spécialiste de design et planification de projets muséaux.Au total, le groupe prévoit un chiffre d'affaires "supérieur à 700 millions d'euros" pour 2021.A la Bourse de Paris, le titre progressait de 3,42% mercredi en fin de matinée, à 27,8 euros.
Il y a 3 ans et 176 jours

Production de tuiles : "Le problème majeur, ce sont nos coûts de gaz et d'électricité"

COUVERTURE. L'usine Edilians de Phalempin, dans le Nord, bénéficie du plan de modernisation de plus de 3,5 millions d'euros mis en place par le groupe spécialisé dans la fabrication de tuiles pour mettre aux normes son outil de production. Olivier Lafore, le directeur marketing, communication et service après-vente d'Edilians revient avec Batiactu sur ces investissements mais aussi sur les problématiques de hausse des prix - particulièrement ceux de l'énergie - et de difficultés de recrutement.
Il y a 3 ans et 176 jours

Face à l'urgence climatique, 73% des Français prêts à soutenir des mesures écoénergétiques obligatoires

Ce rapport inclut un sondage réalisé par OnePoll auprès de 14.000 personnes dans sept pays en Europe (Danemark, France, Pologne, l’Allemagne, Italie, Royaume-Uni) et aux Etats-Unis*. Ce dernier témoigne d’un consensus international sur la question de la rénovation énergétique. Tous s’accordent sur la nécessité de passer à l’action.Le PDG du Groupe ROCKWOOL, Jens Birgersson, déclare : « C’est peut-être un cliché mais c’est aussi une vérité : l’énergie la moins chère, la plus propre et la plus sûre est celle que nous n’utilisons pas. Les leaders mondiaux doivent se rappeler que les idées sont bon marché mais que l’énergie est chère. Si nous priorisons la rénovation, nous envoyons un message clair : nous investissons dans l’avenir des personnes et de notre planète. Et c’est une formule gagnante sur laquelle nous pouvons agir maintenant. »Consensus international sur la nécessité de la rénovation énergétique des bâtimentsSous conditions de bénéficier d’un accompagnement et de conseils appropriés, 79% des personnes interrogées (vs. 70% en France) procéderaient à la rénovation de leur logement.Par ailleurs, une large proportion des sondés (73% au niveau global et 75% en France) estime que l’amélioration énergétique des bâtiments devrait être obligatoire à condition qu’un soutien financier et administratif soit disponible.A qui revient la facture de la rénovation énergétique ?62% (vs. 64% en France) des personnes sondées considèrent que la responsabilité sociale de rendre les logements plus respectueux de l’environnement incombe aux individus, à condition que les gouvernements facilitent davantage l’accès aux financements déjà disponibles pour les propriétaires de logements. 51% d’entre eux (vs. 47% en France) citent le budget comme le principal obstacle à la rénovation et 53% (vs.51% en France) pensent que les gouvernements doivent soutenir la rénovation des logements avec des subventions ou des prêts.A noter qu’en France des dispositifs d’aides de l’Etat, dont la principale MaPrimeRénov’, proposent un accompagnement financier. Preuve que la France est en avance en offrant d’ores et déjà des mesures adaptées pour les particuliers, en fonction de leurs revenus.Jens Birgersson poursuit : « L’argent n’est pas le problème. Même s’il y aura toujours un débat sur les coûts de l’action climatique – et, espérons-le également, sur les coûts de l’inaction - le fait est qu’il y a suffisamment d’argent pour les rénovations de bâtiments et d’autres investissements verts. Et la rénovation, en soi, ne relève pas de la recherche fondamentale. Elle nécessite l’utilisation de matériaux et de pratiques de construction bien connus. C’est un grand avantage. La question est de connecter sources de financement et projets de terrain et de s’assurer de disposer de la main-d'œuvre qualifiée ».Le manque d’information, ennemi de la transition énergétiqueAlors même qu’ils estiment que le prix est le principal frein à rénovation énergétique de leur logement, 30% des Français ne sont toujours pas conscients des avantages financiers liés à l'amélioration de l'efficacité énergétique de leur logement. Seulement 11% des Français se déclarent suffisamment informés sur la façon de demander une aide financière, où trouver des conseils et des artisans qualifiés. En outre, certains éprouvent un sentiment de crainte face à des artisans non qualifiés (25%) ou à une installation insuffisante (21%).Bien conscient de ces freins, ROCKWOOL a développé des outils tels que le système de visualisation 3D qui aide les particuliers à mieux comprendre la rénovation ou encore une plateforme interactive de conseil qui permet aux particuliers d’être mis en relation avec des artisans RGE recommandés. Face aux besoins et aux craintes exprimés, il faut aller plus loin. ROCKWOOL et Cambridge Econometrics encouragent les décideurs politiques à développer les programmes de rénovation à long terme pour accompagner les fabricants dans la planification de leur production et la formation des installateurs, mais également pour inciter la collaboration avec les banques pour allier subventions publiques et prêts à faible taux d'intérêt afin de faciliter les démarches des ménages.Jon Stenning, Associate Director chez Cambridge Econometrics, déclare : « La rénovation de l’environnement bâti est un défi clé sur la route de la décarbonation de nos économies. L’enquête menée auprès des consommateurs pour ce rapport montre leur fort appétit envers la rénovation mais aussi la nécessité d'en faire beaucoup plus pour connecter financement et projets de rénovation. Une politique bien conçue peut jouer un rôle majeur en rassemblant l’ensemble de la chaîne de valeur, en assurant le ciblage des ressources et en contribuant à renforcer la capacité et l’intérêt au niveau local afin de garantir les avantages liés à la rénovation énergétique ».*Sondage OnePoll, réalisé du 16 au 27 septembre 2021, dans 7 pays. Panel représentatif France : 2000.
Il y a 3 ans et 176 jours

Le logement collectif reste à l’écart de la reprise économique selon les promoteurs

Au T3, les ventes de logements neufs marquent le pasDepuis le début de l’année 2021, les ventes étaient favorables en tendance par rapport à une année 2020 très faible, mais elles étaient préoccupantes en niveau, car toujours nettement inférieures aux années antérieures. Au T3 2021, cet effet mécanique de rattrapage ne joue pas, et les ventes sont de nouveau en baisse par rapport à 2020, de -3%.Pourtant, les fondamentaux de la demande restent bons : le revenu des ménages progresse, les conditions de l’accès au crédit restent favorables et le logement neuf est plus attractif que jamais. Les raisons de la faiblesse de la reprise dans notre secteur ne sont pas à rechercher du côté de la demande, mais du côté de l’offre, trop contrainte.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Les clients sont bien là, mais les difficultés que nous rencontrons pour lancer les programmes attendus par les ménages pèsent sur les ventes. La France se prive ainsi d’un puissant levier de croissance économique ; elle se prive également d’un accélérateur de la transformation des villes, vers un modèle plus vert, plus agréable et plus abordable. »Le besoin de renouer avec l’ambition d’une France « pays bâtisseur »Le bon indicateur de la dynamique de production de la promotion immobilière, ce sont les mises en vente, qui alimentent le marché. Or comme les ventes, elles ont fortement baissé entre 2019 et 2020, puis mécaniquement connu un rebond au S1 2021, avant de baisser de nouveau au T3 2021 (-5%) : le coup d’arrêt de la reprise est donc net. La faiblesse de la production s’explique d’abord par celle des autorisations : en rythme annuel, les maires autorisent aujourd’hui 50 000 logements collectifs de moins qu’en 2017. Si la reprise nous échappe, c’est donc le résultat d’un choix collectif implicite et subi, celui de la rareté du neuf dans les villes attractives.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Il ne faudrait pas faire aujourd’hui un mauvais procès au logement collectif neuf. Dans les faits, il est vertueux sur le plan environnemental car sobre en foncier ; il améliore la qualité de vie des urbains et contribue à contenir la hausse des prix. Les promoteurs de la FPI travaillent chaque jour à adapter leurs logements à l’évolution de la demande des ménages et aux attentes des élus locaux. La reprise ne sera pas possible sans l’appui des pouvoirs publics pour redonner au logement neuf toute sa place. La Commission Rebsamen est un premier pas dans la bonne direction, mais beaucoup reste à faire pour relancer une industrie qui, entièrement domestique, n’a pas besoin de "relocalisation" ! ».
Il y a 3 ans et 176 jours

L’envers du béton

“L’envers du béton”, un documentaire à voir sur France 5, le dimanche 5 décembre, à 20 h 55.[©France Télévisions] Le béton est-il aussi pérenne que l’on l’imagine ? Dimanche 5 décembre prochain, à 20 h 55, France 5 diffuse “L’envers du béton”, un documentaire signé Frédéric Biamonti et Alain Duval, qui pose cette question. L’effondrement du pont Morandi, à Gênes, le 14 août 2018, en constitue le point de départ. La catastrophe a fait 43 victimes. Quelle en est la cause ? Est-ce intrinsèquement la qualité du béton ou plutôt une quasi-absence d’entretien qui a conduit à la ruine de l’ouvrage ? Christian Tridon, président du Strres1, indique, dans une interview accordée à Béton[s] le Magazine2, que : « Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place ». Lire aussi : Strres : « Il faut mettre en place un carnet de maintenance des ponts » Oui, le béton armé n’est ni éternel ni immuable. “L’envers du béton” le rappelle très bien et à juste titre. Même si, à une certaine époque, des architectes, des maîtres d’ouvrage, des politiques ont pu le croire. Un jugement qui a sans doute conduit à négliger la nécessité de l’entretien des ouvrages en béton armé. Mais ce constat est tout aussi vrai, quel que soit le matériau utilisé…  L’argent manque pour l’entretien La commune d’Avril-sur-Loire, dans la Nièvre, est accessible par un unique pont… [©France Télévisions] L’acier est le constituant secondaire du béton. Il donne son nom au matériau final qu’est le béton armé. Il est à la fois l’élément qui permet d’en tirer la quintessence, tout en étant le point faible du béton. Car mis en contact avec l’eau ou l’humidité de l’air, l’acier se corrode. Cette réaction crée une expansion qui aboutit à l’éclatement du béton et à la ruine de l’ouvrage, si rien n’est fait. C’est une réaction en chaîne.  On en revient donc toujours au même constat : le béton armé doit être entretenu, réparé, protégé de l’humidité, des intempéries pour empêcher l’acier qui constitue son armature de rouiller. Mais cette action a un coût et, visiblement, l’argent manque. Qu’il s’agisse des deniers de l’Etat, des fonds municipaux et des revenus des particuliers propriétaires de leur logement… “L’envers du béton” interroge aussi sur le devenir du béton. S’il a été le matériau du XXe siècle, sera-t-il celui du XXIe siècle ? D’une manière parfois abusive, le béton est accusé de tous les maux. En particulier d’épuiser les ressources en sable. Mais en est-il l’unique consommateur ?  Entre raréfaction des ressources et empreinte carbone A Marseille, cette tour d’habitations est très dégradée, faute d’entretien… [©France Télévisions] Une rapide recherche sur Internet suffit pour se rendre compte que le champ d’emploi du sable ressemble à une liste à la Prévert. Il est présent dans l’électronique pour fabriquer les micro-processeurs, en fonderie de métaux pour réaliser des moules. Il est la matière première du verre. On l’emploie pour filtrer les liquides, les gaz ou l’air. C’est un formidable abrasif industriel. L’effet délavé des jeans est le fait d’un sablage haute pression. Certains sables peuvent aussi être utilisés en amendement de terres agricoles…  Lire aussi : Strres & IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert Et l’industrie cimentière dans tout ça ? Le processus de fabrication est abordé dans le documentaire, avec une conclusion, implacable : “la production de 1 t de ciment génère 1 t de CO2”. Un résultat un peu trop arrondi, car augmentant le poids émis de près de 25 % par rapport aux valeurs constatées aujourd’hui en France. De la même manière que certains, dans le passé, considéraient le béton comme éternel, d’autres de nos jours estiment le ciment plus polluant qu’il ne l’est. D’autant que l’industrie cimentière s’est engagée depuis les années 1990 dans une démarche de réduction de son empreinte carbone3. Avec pour objectif, la neutralité en 2050. Cet aspect n’est hélas pas expliqué dans le film, alors qu’il fait aussi partie de l’envers du béton !  “Le bon matériau au bon endroit” Le béton armé a donc bel et bien fini son temps ? Entrons-nous dans l’ère du bois ? Pourquoi pas ! Ce matériau n’est pas nouveau. Les anciens l’ont utilisé durant des siècles pour construire des maisons, des ponts, des édifices. Un mur en bois lamellé-collé est aussi solide qu’un mur en béton banché. Lire aussi : Le Strres alerte aussi sur l’état des ponts de France Mais là doit se poser la question de la durabilité. Si le bois n’est pas protégé de l’humidité et des champignons, il ne risque certes pas de rouiller, mais il va pourrir. S’il ne bénéficie pas d’un traitement insecticide, il fera le régal des mérules, termites et autres capricornes. Et qu’en est-il de la sécurité au feu ? Jusqu’à preuve du contraire, le bois brûle. L’incendie de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris nous l’a rappelé d’une manière aussi spectaculaire et tragique que l’effondrement du pont Morandi.  Trop longtemps, les matériaux ont été opposés les uns aux autres. “Après moi, le déluge” doit désormais appartenir au passé. Aux acteurs de la construction de prôner aujourd’hui la politique du “bon matériau au bon endroit”, au-delà des effets de mode. Frédéric Gluzicki 1Syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures.2Lire Béton[s] le Magazine n° 97 – Novembre/Décembre 2021, p. 23.3Lire Béton[s] le Magazine n° 96 – Septembre/Octobre 2021, p. 26.