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Résultats de recherche pour production

(7412 résultats)
Il y a 3 ans et 174 jours

Unilin reprend Panneaux de Corrèze

La société française Panneaux de Corrèze est reprise par Unilin Group. Entre croissance stratégique et implantation sur le marché français, le rachat permet d’augmenter la capacité de production de panneaux MDF du groupe international. Panneaux de Corrèze s’est récemment illustré par la sortie d’un panneau MDF utilisant une technologie biosourcée et brevetée de résine végétale et une fibre de bois 100% naturelle : Next. L’entreprise produit environ 150 000 m3 de panneaux MDF bruts et compte 110 collaborateurs. Unilin est connu à travers les marques : Quick-Step, Moduleo, Utherm, Pergo, Evola, Xtratherm ou ClicWall et fait partie de Mohawk Industries, la plus grande entreprise de revêtements de sol au monde, qui emploie 41 600 personnes, avec un chiffre d’affaires de 10 milliards de dollars.
Il y a 3 ans et 174 jours

Unilin reprend Panneaux de Corrèze

La société française Panneaux de Corrèze est reprise par Unilin Group. Entre croissance stratégique et implantation sur le marché français, le rachat permet d’augmenter la capacité de production de panneaux…Cet article Unilin reprend Panneaux de Corrèze est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 174 jours

Ouvêo devient Estémi et affirme ses ambitions de croissance externe

Le groupe fondé et dirigé par Jean-Luc Nouveau atteindra en 2021 63 M€ de chiffre d’affaires. Attaché à l’ancrage territorial de sa production, il vise des acquisitions stratégiques, en particulier en Rhône-Alpes.
Il y a 3 ans et 175 jours

Pour les promoteurs, le logement collectif "reste à l'écart de la reprise économique"

CONJONCTURE. La Fédération des promoteurs immobiliers s'inquiète de la stagnation de la production neuve, due notamment à la frilosité des élus locaux. Malgré les initiatives de la commission Rebsamen, les promoteurs s'inquiètent des contraintes qui pèsent sur le secteur, à commencer par le Zan et le référentiel de qualité du logement.
Il y a 3 ans et 175 jours

BSM ouvre le plus grand BPE de France

BSM vient de mettre en service son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. [©ACPresse] Avec un chiffre d’affaires attendu pour 2021 de 150 M€, quelque 185 collaborateurs et une production de béton supérieure à 1 Mm3/an, Béton Solutions Mobiles (BSM) poursuit son développement d’une manière plus que soutenue. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un réseau de 31 centrales à béton, dont 12 mobiles », indique Philippe Tibère-Inglesse, président de BSM. Et de dévoiler : « 7 permis de construire sont déposés ou en cours de dépôt pour l’installation d’autant d’unités fixes supplémentaires ».  Dans le détail, BSM a prévu l’ouverture de 3 nouvelles centrales en Normandie et de 2 dans l’Oise, dont une en cours de montage à Beauvais. A cela s’ajouteront 2 unités en Ile-de-France : une au Sud et une à l’Ouest, à Lognes, siège de l’entreprise. Mais l’actualité immédiate pour l’industriel est l’ouverture de son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. Pour BSM, la genèse de cette installation est sa volonté de pouvoir maximiser ses flux par voie d’eau. C’était aussi le souhait du Port Autonome de Paris, propriétaire du site, que de favoriser le trafic fluvial.  Un investissement de 4 M€ De l’extérieur, peu de choses laissent deviner que la présence de la plus importante centrale à béton de France. « Ici, nous sommes en capacité de produire quelque 200 000 m3/an de BPE ! », affirme Philippe-Inglesse. Comme à Lognes, siège de BSM, toute l’installation est construite à l’intérieur d’un bâtiment fermé. La surface totale disponible est de 8 500 m2 (210 m de long pour 40 m de large), avec une hauteur maximale sous faîtage de 13 m. Ici, ce ne sont pas une, ni 2, mais bien 3 centrales à béton complètes et autonomes qui occupent les lieux. Et ce, depuis le 1ernovembre dernier. Un ensemble construit, livré et assemblé par Arcen en un temps record, puisque le site était accessible à partir du 4 janvier 2021… Pour BSM, l’investissement représente un montant de 4 M€ en matériels et équipements. A quoi s’ajoutent les fonds nécessaires à toutes les mises en conformité du bâtiment existant. 
Il y a 3 ans et 175 jours

Photovoltaïque : la production française parie sur trois technologies différentes

Hybride avec DualSun, organique et souple avec Armor Solar, silicium cristallin avec Cetih, Recom Technologies (ex-Sillia), Photowatt et REC, la fabrication de panneaux photovoltaïques en France croît
Il y a 3 ans et 175 jours

ACBI rejoint le groupe FORTAL

C’est officiel, ACBI rejoint le groupe FORTAL ! Cela fait maintenant 30 ans que l’entreprise ACBI occupe le devant de la scène sur le marché de niche qu’est la sécurité du travail en hauteur. 30 années au cours desquelles l’entreprise a su étoffer son offre et progresser dans un secteur relativement fermé. En 2015, les efforts paient et ACBI se voit récompensée du trophée de l’innovation par l’organisme CRAMIF (caisse régionale de l’assurance maladie) pour son produit breveté : Modulogard. De nouvelles ouvertures se crées sur un nouveau marché et ACBI poursuit son ascension, tout en attirant l’attention. FORTAL, un groupe au savoir-faire reconnu. Avec près de 40 ans d’expérience dans la conception et la fabrication de moyens d’accès en hauteur sécurisés, le groupe FORTAL partage les mêmes valeurs qu’ACBI avec une vraie culture d’entreprise et le même attrait pour son métier. Cette entreprise familiale qui a démarré dans les mêmes années qu’ACBI s’appui sur une solide équipe de 160 personnes et sur un puissant outil de production. Située au cœur de l’Alsace, ce groupe « Made in France » transpire le dynamisme et insuffle un nouvel élan à l’industrie française. FORTAL c’est aussi 500 clients actifs dans 20 pays et 12 000 m² de surface de production. La fusion ACBI/FORTAL, une évidence ! Dans un marché dynamique en constante évolution et où les règlementations se montrent de plus en plus stricts, on assiste à un fort développement des produits et à une multiplication des offres. L’heure est aux rapprochements et une entreprise « seule » ne peut plus faire face à la puissance d’un groupe. La fusion des deux entités ACBI/FORTAL, était une évidence. La combinaison des savoir-faire de ces deux structures permettra d’optimiser l’accès au marché de la région parisienne. Les clients de FORTAL et ACBI pourront bénéficier d’une présence et d’une logistique renforcées s’appuyant sur les capacités de production des usines alsaciennes. La puissance d’un groupe : Quels avantages pour les clients ? Les gammes et le savoir-faire des deux entités se complètent à merveille. Avec un stock plus important et plus adapté, la réactivité du nouveau groupe s’affirmera très rapidement. Gains de temps conséquents, disponibilité immédiate, meilleur rayonnement sur le territoire, prix plus compétitifs, délais et tarifs de livraison plus avantageux. C’est un nouveau virage qu’entament ces deux sociétés pour un seul vainqueur : La sécurité.
Il y a 3 ans et 176 jours

Emmanuel Macron annonce 1,9 milliard d'euros supplémentaires pour la filière hydrogène

En annonçant à Béziers (Hérault) que 1,9 milliard d'euros supplémentaires allaient être consacrés à cette filière dans le cadre du plan d'investissement France 2030, le chef de l'Etat a estimé que le développement de l'hydrogène était "une bataille pour l'industrie, pour l'écologie et pour la souveraineté".Remplaçant le pétrole ou le charbon, l'hydrogène, en permettant à l'industrie lourde de réduire ses émissions de CO2, va "réconcilier l'aventure industrielle, la croissance, avec la décarbonation de nos économies. Le +en même temps+ est possible", a-t-il expliqué lors d'une visite de l'entreprise Genvia.La jeune société, née en mars 2021 et vue comme une "pépite d'avenir", est issue de la recherche publique (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) et du groupe para-pétrolier Schlumberger.Elle développe, avec une quarantaine de brevets déposés, des électrolyseurs haute température permettant de produire de l'hydrogène à partir de la molécule d'eau (H20), mais aussi de l'électricité à partir d'hydrogène, avec une efficacité supérieure à celle des procédés déjà existants.Lors de sa visite, le président a annoncé aux salariés que la société avait été sélectionnée par l'Union européenne dans le cadre de ses programmes IPCEI (Projet important d'intérêt européen commun), qui lui permettront de recevoir une aide spécifique de 200 millions d'euros."C'est un tout nouveau continent qui s'ouvre devant nous", a ajouté M. Macron, qui voit la France du milieu du XXIe siècle comme un pays de production d'hydrogène décarboné, une nouvelle source d'énergie qui remplacera le pétrole, notamment pour l'industrie lourde."Construire la souveraineté" énergétique"Si nous savons être des leaders de la production de l'hydrogène, alors nous construirons la souveraineté" énergétique, a insisté le chef de l'Etat. Il mise sur le nucléaire français, qui n'émet pas de CO2, pour y arriver, à la différence de l'Allemagne qui fait reposer son plan hydrogène sur l'importation d'électricité photovoltaïque depuis des pays chauds."Il n'y a jamais de fatalité. On ne répond jamais aux difficultés du temps en ayant la nostalgie d'un passé qui n'est plus, mais en redoublant de capacité à résister et à ne pas céder, à penser l'avenir dans ses dynamiques nouvelles. C'est exactement ce que la France doit faire aujourd'hui", a affirmé Emmanuel Macron.Le chef de l'Etat, qui n'a pas encore annoncé s'il était candidat ou non à un second mandat en 2022, cherche à se présenter comme le chef de file du camp progressiste face à des candidats qui affirment que la France est un pays en déclin.Il répond aussi à certains "décroissants" qui estiment que la crise écologique ne peut se résoudre que par l'abandon de certaines activités.Pour lui, la société de demain, "ce n'est pas moins consommer, ce n'est pas renoncer à des activités , ce n'est pas renoncer à des choses, c'est par l'innovation réussir à concilier les deux", a-t-il dit.Emmanuel Macron a été accueilli par le maire d'extrême droite de Béziers, Robert Ménard, qui l'a remercié pour le soutien apporté à Genvia, qui doit agrandir son site.Dans une région particulièrement touchée par le chômage, son discours sur l'industrie de demain porte aussi sur les "compétences", le président se disant attaché à ce que "les parents puissent se dire que leurs enfants ont un avenir dans l'industrie".
Il y a 3 ans et 176 jours

La taxe d'aménagement pour les serres de jardin rendue optionnelle par les députés

L'Assemblée a adopté, à l'occasion de l'examen en première lecture du projet de budget 2022, une série d'amendements de tous bords, soutenus par la commission des Finances, pour permettre aux collectivités territoriales d'exonérer de taxe d'aménagement les serres de jardin personnelles dont la superficie est égale ou inférieure à 20 m2.Il est "important que les habitants puissent se diriger vers ce type de construction pour réduire les déchets, récolter les fruits et légumes de leur production" et encourager un "circuit court plus vertueux écologiquement", a souligné la députée LR Véronique Louwagie."C'est inciter à participer à l'autonomie alimentaire de la France", a même avancé la députée LREM des Hautes-Alpes Pascale Boyer."Les grandes serres étaient exonérées mais pas la petite serre familiale. Nous allons mettre un terme à cette anomalie", s'est félicité Marc Le Fur (LR).Les particuliers désireux d'instaurer une serre de jardin découvrent souvent avec surprise que cette installation est soumise au respect du droit des sols et au paiement d'une taxe parfois équivalente au prix de la serre.Cette dernière doit donc faire l'objet d'une déclaration préalable au-delà d'une superficie de 5m³ et 1,80 mètres de hauteur (dans la limite de 20m³), et donne lieu par conséquence au paiement d'une taxe d'aménagement au profit de la collectivité locale compétente.Les députés ont donné à celles-ci la possibilité d'exonérer ou non les particuliers de cette taxe, et donc de favoriser une politique incitative au développement de ces installations.
Il y a 3 ans et 177 jours

Après un repli au 3e trimestre, l’activité des matériaux de construction se maintient autour des niveaux de 2019

En effet, le léger rebond du mois de septembre suggère que l’atterrissage pourrait se poursuivre en douceur, les tendances ne s’éloignant guère des niveaux de production enregistrés avant le début de la pandémie. Au-delà des difficultés persistantes d’approvisionnement et des tensions sur les prix des matières premières, le climat des affaires reste très favorable dans le secteur du bâtiment et la demande ne faiblit pas. Du côté des travaux publics, l’activité a également marqué le pas au cours de l’été mais, en octobre, les professionnels se montrent plutôt confiants pour les mois à venir, même si un vrai rebond des prises de commandes se fait encore attendre.Septembre, meilleur que l’étéSelon les premiers résultats (provisoires) de l’enquête mensuelle de septembre, la production de matériaux aurait observé un rebond au regard du mois d’août (+1,1% pour les granulats et +6,5% pour le BPE, données CVS-CJO). Côté granulats, l’activité de septembre demeure toutefois un peu en dessous de celle de 2020 (-1,2%) mais aussi de 2019 (-1,4%). Sur les trois derniers mois connus (juillet à septembre), la production de granulats cède encore -3,1% au regard des trois mois précédents, “boostés” par la dynamique du premier semestre. Elle s’inscrit également en repli de -4% au regard de la même période de 2020, marquée par la sortie du premier confinement, et de -2,5% comparé aux trois mêmes mois de 2019. Au total, de janvier à septembre, l’activité des granulats se situe +13,3% au-dessus de ses niveaux d’il y a un an, mais reste proche de ceux de 2019 (-0,4%). Côté BPE, le rebond plus marqué a permis de ramener les volumes à leur niveau de septembre 2019 (+0,4%), les laissant toutefois encore un peu en-deçà de ceux de l’an dernier (-2,3%).Tout comme pour les granulats, la tendance sur les trois derniers mois demeure en repli au regard des trois mois précédents (-3,5%) mais aussi comparée aux trois mêmes mois de 2020 (-7,8%) en pleine reprise des chantiers en sortie de confinement. En cumul sur les neuf premiers mois de l’année, les livraisons de BPE se situent bien sûr nettement au-dessus de leur niveau de 2020 (+14,1%) sans trop s’éloigner de celui de 2019 (-0,9%). L’indicateur du marché des matériaux minéraux a observé le même repli d’activité au cours de l’été. En recul de -8,2% sur un an au troisième trimestre (données CJO), la tendance reste cependant très favorable puisque l’indicateur progresse de +12,5% sur les neuf premiers mois de 2021 par rapport à 2020, mais affiche aussi une hausse de +1,1% comparée à 2019.Bâtiment : les tensions persistentEn octobre, selon l’enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment, le climat des affaires demeure favorable : bien qu’en léger retrait au regard des mois précédents, la confiance des chefs d’entreprise sur leur activité future se maintient bien au dessus de sa moyenne de long terme. Dans le gros œuvre, les carnets de commandes plafonnent à 9,7 mois, tandis que les tensions sont toujours aussi prégnantes. En effet, avec des capacités de production utilisées à un niveau quasi-maximal (93,1% contre 88% en moyenne sur longue période), plus de la moitié des entreprises du gros œuvre (58,9%) ne peuvent produire plus, et 71,8% d’entre elles éprouvent des difficultés à recruter. Dans le bâtiment, 15% des entreprises sont ainsi concernées par des difficultés d’approvisionnement (soit huit fois plus qu’en moyenne) et les difficultés d’offre affectent plus de la moitié d’entre elles. Cette situation impacte donc les délais de réalisation des chantiers ainsi que leurs coûts : en octobre, les chefs d’entreprise sont bien plus nombreux que les mois précédents à annoncer qu’ils vont augmenter leurs prix. Côté construction, il est vrai que l’activité reste soutenue dans le segment du résidentiel où les mises en chantier ont renoué avec leurs niveaux d’avant crise. A la fin septembre, en cumul sur douze mois, on dénombrait 387 600 logements commencés (387 800 à fin février 2020), avec une progression de +1,6% sur les trois derniers mois connus comparés aux trois mois précédents (CVSCJO), dont +0,8% pour l’individuel et +2,1% pour le collectif.Côté permis, les dépôts ont largement dépassé ceux précédant la pandémie avec un total de 464 000 unités sur douze mois à fin septembre (contre 458 200 à fin février 2020). La dynamique reste enclenchée puisque sur le troisième trimestre, les autorisations progressent encore de +1,3%, comparé au trimestre précédent, avec cette fois un segment de l’individuel plus vigoureux que le collectif (+2% et +0,8% respectivement). Il est vrai que le marché de l’individuel fait preuve d’une étonnante santé. Selon Markemétron, à fin septembre et sur douze mois, 140 300 maisons ont été vendues (+22,8% en glissement annuel), un volume bien supérieur à celui d’avant crise. Le bas niveau des taux d’intérêt, l’expérience du confinement et une offre de crédit bancaire adaptée au resserrement des critères d’octroi (apport, durée, etc.) ont soutenu la demande immobilière des ménages et primo-accédants. La perspective de la mise en œuvre de la RE2020 (dès 2022), couplée à une hausse des prix et de moins bonnes conditions de crédit qui se profilent, contribuent aussi à doper le marché. Ce contexte, conjugué aux récentes mesures inspirées du rapport Rebsamen et à la prolongation du Pinel et du PTZ annoncée début octobre, devrait inciter les promoteurs, acquéreurs privés et bailleurs sociaux à accélérer les demandes de permis, alimentant ainsi l’activité constructive pour 2022. En revanche, la construction non résidentielle demeure en retrait. La surface totale sur douze mois des locaux commencés à fin septembre atteint 25,2 millions de m², certes en hausse de +2% par rapport aux douze mois précédents, mais bien loin des niveaux d’avant crise (28,7 Mm² à fin février 2020). Même constat du côté des surfaces autorisées qui, avec 37,3 Mm² et une hausse de +4,8% sur la même période, se situent -9,3% en dessous des niveaux observés avant le premier confinement.Travaux publics : redressement graduel et tenduSelon les dernières enquêtes menées auprès des professionnels des travaux publics, l’activité aurait subi un net freinage au cours du troisième trimestre laissant le niveau des travaux réalisés bien en dessous de celui constaté au troisième trimestre 2019 (-12,4%, en volume CVS-CJO). En cumul sur les neuf mois de 2021, l’activité cède encore -2,9% par rapport à 2019 même si elle affiche une hausse de +13,5% au regard de 2020. Côté “prises de commandes”, le rebond se fait encore attendre. En septembre, les chefs d’entreprise se montrent plus optimistes sur leur activité future et jugent leurs carnets bien mieux garnis mais on est encore loin des niveaux d’avant crise tandis que, dans le même temps, les difficultés de recrutement et les coûts de production continuent de se tendre : 37% des entreprises sont confrontées à des besoins de main-d’œuvre et leurs coûts de production ont grimpé de +3,3% sur un an depuis janvier (indice TP01).
Il y a 3 ans et 177 jours

Saint-Gobain se densifie en Afrique et à Maurice

SITE DE PRODUCTION. Saint-Gobain se renforce en Afrique avec le rachat d'une usine de gypse au Kenya. Le groupe de matériaux de construction annonce aussi une acquisition à Maurice.
Il y a 3 ans et 177 jours

Adoption du pacte de Glasgow pour le climat à la COP26 : une dynamique à poursuivre

Cette COP était particulièrement importante car, comme le rappelle le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié en août 2021, le monde n'est pas sur la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C voire 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l'ère préindustrielle, objectif à long terme de l'Accord de Paris. Les deux semaines de négociations ont permis d'aboutir le 13 novembre à l'adoption du « Pacte de Glasgow pour le climat », permettant notamment de finaliser les règles d'application de l'Accord de Paris, mais ne répondant pas totalement aux ambitions qui étaient fixées.Le Pacte de Glasgow pour le Climat a permis d'aboutir sur plusieurs points importants qui étaient en discussion :Finalisation de l'Accord de Paris, le rendant pleinement opérationnel, six ans après son adoption, par des règles robustes :Adoption de l'article 6, qui prévoit des mécanismes autorisant les Parties à échanger des réductions d'émissions afin d'atteindre leur CDN, sans double-comptage ;Adoption du cadre de transparence renforcée (article 13) : les Parties devront désormais rapporter leurs émissions de gaz à effet de serre de la manière la plus détaillée possible et de façon comparable.Atténuation : le Pacte de Glasgow pour le climat demande aux Parties de rehausser leur ambition dès 2022 dès lors que leur contribution déterminée au niveau national ne serait pas dans la trajectoire de l'Accord de Paris. L'ensemble des contributions nationales seront désormais transmises au secrétariat des Nations-Unies, et feront l'objet d'un rapport de synthèse annuel.Adaptation : création d'un programme de travail 2022-2023 visant à la mise en œuvre de l'objectif mondial d'adaptation. Les pays développés s'engagent à doubler la finance pour l'adaptation d'ici 2025 par rapport au niveau de 2019.Biodiversité : la contribution des écosystèmes en tant que puits et réservoirs de gaz à effet de serre et l'importance de les protéger pour atteindre l'objectif des 1,5° sont ancrées dans les décisions. La France regrette néanmoins que les « Solutions fondées sur la nature », qui permettent d'agir sur la lutte contre le changement climatique ou la gestion des risques naturels grâce aux écosystèmes, n'apparaissent pas dans le texte.Pour la première fois dans un document de la Convention climat, la réduction des énergies fossiles est mentionnée dans la déclaration finale. Néanmoins, la France regrette que le terme "disparition progressive" du charbon ait été remplacé in extremis par "diminution progressive".Malgré des avancées sur les pertes et les préjudices (notamment l'adoption des fonctions du Réseau de Santiago, qui visent à faciliter la mise en œuvre de mesures de soutiens, et l'accès aux mesures d'assistance), les pays les plus vulnérables jugent celles-ci insuffisantes. De nouvelles discussions sont déjà à l'ordre du jour de la COP27.La France s'est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer sa lutte contre le changement climatique :Fin des financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022La France a rejoint l'accord mettant fin aux financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022. Cette déclaration concerne à la fois l'aide publique française au développement bilatérale et les financements à l'export. Elle fait écho à la dynamique initiée par la France à travers la coalition internationale Export Finance for Future (E3F).La France a également rejoint la coalition internationale Beyond Oil and Gas (BOGA). En créant une communauté internationale de pratiques, cette alliance aide les Gouvernements à respecter leur engagement en faveur d'une élimination progressive de la production de pétrole et de gaz.Réduction des émissions de méthane de 30% par rapport à 2020 d'ici 2030Plus de 100 pays ont rejoint le Gobal Methane Pledge, lancé par les États-Unis et l'Union européenne en septembre 2021. Cet engagement mondial, qui vise à réduire les émissions de méthane (2e gaz à effet de serre, après le CO2) de 30 % d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2020, est le premier en la matière. « Si on réduit de 30% les émissions de méthane, d'ici 2030, c'est comme si on se débarrassait de tous les bateaux, de tous les avions, de tous les camions qui sont sur terre, en termes d'émissions » a précisé John Kerry.Soutien financier à la transition énergétique en Afrique du SudL'Afrique du Sud, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union européenne ont annoncé le lancement d'un partenariat pour la transition énergétique juste en Afrique du Sud. L'Afrique du Sud s'engage à décarboner sa production d'électricité (fermeture des centrales à charbon) et à investir dans la mobilité électrique et l'hydrogène, tandis que les cinq partenaires promettent un soutien financier de 8,5 milliards de dollars sur les 3 à 5 prochaines années.Rehaussement de la contribution de la France pour la finance climat à hauteur de 7 milliards de dollars par anS'agissant de l'objectif des 100 milliards de dollars annuels pour les pays en développement, la France a rehaussé sa contribution à 7 milliards de dollars (6 Md€) par an, dont un tiers pour l'adaptation. Elle a aussi annoncé une contribution au Fonds pour les pays les moins avancés d'un montant de 20 millions d'euros.Soutien aux « Glasgow Breakthroughs » pour rendre l'innovation et les technologies propres abordables pour les pays en développement d'ici 203042 pays, dont la France, se sont engagés à soutenir les « Glasgow Breakthroughs » (avancées de Glasgow), visant à rendre l'innovation et les technologies propres abordables pour les pays en développement d'ici 2030. Les cinq secteurs d'activité les plus émissifs sont concernés : électricité, acier, hydrogène, véhicules, agriculture.Accélération des investissements et la coopération internationale pour les réseaux électriques vertsLe Royaume-Uni, l'Inde, la France, les États-Unis et l'Australie, en lien avec l'Alliance solaire internationale, ont lancé l'initiative Green Grids Initiative-One Sun One World One Grid afin d'accélérer les investissements et la coopération internationale pour les réseaux électriques verts.Arrêt de la déforestation et de la dégradation des terres d'ici 2030Une centaine de chefs d'États et de gouvernements ont adopté une déclaration sur les forêts et l'utilisation des terres. Les pays signataires, dont la France, s'engagent ainsi à stopper et inverser la déforestation et la dégradation des terres d'ici 2030. Un engagement financier collectif sur 2021-2025 de 12 milliards de dollars, le « Global Forest Finance Pledge », est publié (1 Md pour l'UE, 800 M pour la France).Parallèlement, 12 pays, dont la France, ont présenté un engagement pour la protection du bassin du Congo (2e forêt tropicale du monde) et ont annoncé un financement à hauteur de 1,5 milliards de dollars pour les 5 prochaines années.Réaffirmation du soutien à la Grande muraille verteLes chefs d'État et de Gouvernement de la Grande muraille verte ont réaffirmé leur soutien à l'initiative lancée lors du One Planet Summit de janvier 2021. Près de la moitié des 19 milliards de dollars promis pour la construction de la Grande muraille verte ont déjà été engagés.Troisième déclaration de l'initiative Because the Ocean pour accélérer les efforts visant à supprimer les émissions de gaz à effet de serre issues du transport maritime internationalL'initiative Because the Ocean (BTO), signée en 2015 à la COP21 par 23 pays, dont la France, a lancé sa troisième déclaration. Elle y réaffirme notamment que la protection de l'océan est indispensable à lutte contre le changement climatique et propose d'accélérer les efforts visant à supprimer les émissions de gaz à effet de serre issues du transport maritime international.Signature de la « Clydebank Declaration » pour soutenir la création de corridors verts entre deux portsLa France a signé la « Clydebank Declaration » visant à soutenir l'établissement de corridors verts (routes maritimes zéro émission) entre deux ports. Pour y parvenir, la déclaration s'appuie sur la collaboration internationale et la mise en place de partenariats entre les acteurs concernés : armateurs, ports, énergéticiens… L'objectif collectif des signataires est la mise en place d'au moins 6 corridors d'ici 2025.Ralliement à la coalition sur l'ambition climatique de l'aviation internationale, pour réduire les émissions du secteur aérienLa France a rejoint la nouvelle coalition sur l'ambition climatique de l'aviation internationale (International Aviation Climate Ambition Coalition) lancée le 10 novembre lors de la journée dédiée au transport, avec la signature d'une déclaration sur l'ambition climatique. Les signataires s'engagent notamment à promouvoir des mesures spécifiques pour réduire les émissions du secteur aérien (carburants durables, régime de compensation et de réduction de carbone pour l'aviation internationale, nouvelles technologies).Signature d'un appel à l'action sur les infrastructures de recharge pour véhicules électriques dans le but d'atteindre le zéro émission du transport routierLa France a signé le 10 novembre, avec d'autres États, des villes, régions, entreprises, un « Call to action » sur les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques. S'inscrivant dans l'ambition commune d'atteindre le zéro émission du transport routier, cet Appel doit inciter les acteurs à déployer ces infrastructures.
Il y a 3 ans et 177 jours

Les isolants biosourcés, une réponse durable aux pénuries et à l’épuisement des ressources

Depuis quelques mois les tensions sont fortes sur le marché des produits de construction et des pénuries sont apparues pour de nombreux matériaux. Les maté riaux biosourcés sont une réponse fiable à cette problématique. Matières premières renouvelables, abondance de la biomasse, chaînes logistiques courtes et locales ou encore fort développement des capacités de production la […]
Il y a 3 ans et 178 jours

Kebony récolte 30 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds menée par Jolt Capital et Lightrock

Le secteur du bâtiment est en plein bouleversement : il se voit contraint de trouver de meilleurs matériaux, plus verts et plus sûrs, à substituer aux matériaux de construction classiques que sont le béton et l’acier, d’importants émetteurs de CO2 à l’échelle mondiale. On s’attend par ailleurs à ce que l’énorme marché actuel des bois tropicaux cède sa place, à terme, au bois amélioré, afin de protéger la biodiversité et de combattre la déforestation tropicale.La technologie Kebony® transforme de façon permanente des essences durables, comme le pin, en bois Kebony aux propriétés comparables (voire, dans certains cas, supérieures) à celles des bois tropicaux, durs et précieux. Ce processus unique et respectueux de l’environnement est également une meilleure alternative aux méthodes traditionnelles de traitement du bois, qui font appel à l’imprégnation à l’aide d’agents de protection du bois.En première ligne de cette levée de fonds, d’un montant de 30 millions d’euros, se trouvent Jolt Capital et Lightrock, qui rejoignent les actionnaires de longue date de Kebony et sont désormais représentés à son conseil d’administration. Cette injection de capital va permettre de stimuler et de développer les projets de croissance de Kebony sur ses principaux marchés que sont l’Europe et les États-Unis. Grâce aux fonds levés, Kebony va pouvoir continuer à se développer sur un marché de 3 milliards d’euros, et tirer profit des tendances lourdes de fond propices à la fabrication de matériaux durables pour les secteurs de la construction résidentielle et non résidentielle.« Kebony produit le bois le plus esthétique et le plus écologique du marché : un bois d‘une qualité exceptionnelle, respectueux de l’environnement et abordable. Afin d’exploiter tout le potentiel qu’offrent les technologies du bois amélioré, nous sommes fiers d’annoncer que Kebony compte désormais Jolt Capital et Lightrock parmi ses investisseurs », a déclaré Norman Willemsen, PDG de Kebony.« Jolt Capital s’intéresse fortement aux entreprises utilisant la science des matériaux et qui tirent profit de leurs technologies brevetées pour concevoir des produits durables. Kebony est de cette trempe, avec plus de 20 ans de R&D dans les technologies du bois à son actif, et un processus éprouvé qui confère aux bois tendres cultivés les propriétés qui font le succès des bois tropicaux durs. Nous sommes ravis de financer le développement de ses sites de production en Europe, afin de soutenir sa croissance vigoureuse et de proposer une alternative à la déforestation des forêts tropicales », affirme Antoine Trannoy, Managing Partner chez Jolt Capital.« Kebony occupe une place de choix dans la course à la décarbonation de notre monde, et ambitionne de devenir le numéro 1 des technologies de modification du bois. Il nous tarde d’aider l’entreprise à mettre en œuvre sa stratégie de croissance, à passer à une échelle opérationnelle supérieure et fort prometteuse, et à poursuivre sa solide trajectoire de croissance », a déclaré Kevin Bone, Partner chez Lightrock.« La transformation de l’entreprise, menée à bien par la nouvelle équipe de direction, est une réussite. Grâce au soutien de nos nouveaux investisseurs de haut vol, Kebony va jouir d‘une meilleure flexibilité financière et ainsi pouvoir accélérer sa croissance, consolider sa feuille de route de développement technologique et envisager de nouvelles acquisitions. L’arrivée de Didier Roux et de Rebekah Braswell au conseil d’administration va renforcer la capacité d’expansion et la scalabilité de Kebony. Si l’on y ajoute la proposition de vente unique de la société et sa croissance à deux chiffres, tous les ingrédients nous semblent réunis pour que Kebony libère le plein potentiel du bois durable et amélioré », estime Cornelius Walter, fraîchement nommé président du conseil d’administration.« Kebony a vu ses recettes croître de 23% au premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2020, avec un très bon excédent brut d’exploitation. Le chiffre d’affaires avait déjà connu une croissance de 26% par rapport à l’année précédente, accompagnée d’une amélioration de l’EBE et portée par la stratégie d’expansion géographique de la société sur les marchés clés. Grâce à ce placement privé, Kebony va considérablement gagner en souplesse financière, et va pouvoir donner un coup de fouet à sa stratégie de croissance », affirme Thomas Vanholme, directeur financier de Kebony.
Il y a 3 ans et 178 jours

Larzac: un projet de centrale solaire refait surface, en version allégée

Le français Arkolia Energies, spécialisé dans la production d'énergie renouvelable, a présenté une nouvelle version de son projet controversé de centrale photovoltaïque dans le sud Larzac.
Il y a 3 ans et 180 jours

Sika acquiert MBCC Group (ex-BASF CC) pour un montant de 5,2 Md€

Sika fait l’acquisition de MBCC Group. [©Sika] Sika a profité de la journée du 11 novembre pour annoncer l’acquisition de MBCC Group, ex-BASF Construction Chemicals. Ceci, pour un montant record de 5,2 Md€, soit 5,5 Md de CHF. Ce prix est égal à 11,5 fois la valeur de l’entreprise par rapport à l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) attendu pour 2022. Mais, compte tenu des synergies annuelles de 150 à 170 M€ (160 à 180 M de CHF) visées, cette valeur devrait être ramenée à 8,5 fois. Il s’agit là de la plus importante intégration jamais réalisée par Sika. Le financement de l’opération est garanti par un crédit relais. L’acquisition s’est faite auprès de Lone Star Funds, société de capital-investissement, propriétaire de MBCC Group depuis le 21 décembre 2019. A l’époque, Lone Star Funds avait signé un chèque de 3,17 Md€ pour cet achat… Un développement dans les adjuvants pour bétons Alors que Sika a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 7,47 Md€ (7,88 Md de CHF) en 2020, MBCC Group se présente comme l’un des industriels les plus reconnus dans le domaine de la construction à travers le monde. Et affiche un chiffre d’affaires de 2,7 Md€, soit l’équivalent de 2,9 Md de CHF. Grâce à cette acquisition, Sika escompte atteindre un revenu global supérieur à 12,3 Md€ (13 Md de CHF) dès 2023. En effet, la transaction est soumise à l’approbation des autorités réglementaires. Sa finalisation est attendue pour le second semestre de l’année 2022. Mais Sika « est confiant dans l’obtention de toutes les autorisations et collaborera activement avec les autorités », indique le communiqué de presse.  Répartition des activités du nouvel ensemble créé par Sika et MBCC Group. [©Sika] En intégrant MBCC Group, Sika complète et élargit son offre de solutions dans quatre de ses cinq technologies de base. A savoir, les adjuvants pour bétons, les additions pour ciments. Mais aussi les revêtements de sols et les adhésifs. Ainsi, une fois le nouvel ensemble en place, les adjuvants représenteront 21 % de l’activité et les additions pour ciments, 28 %, contre 14 % et 26 % pour Sika aujourd’hui.  Une complémentarité au niveau des gammes Thomas Hassler, Pdg de Sika, lors de la conférence de presse de l’annonce de l’acquisition de MBCC Group. [©Sika] A la tête de marques comme Master Builders Solutions ou PCI, pour les plus connues en France, MBCC Group a son siège basé à Mannheim, en Allemagne. Il emploie quelque 7 500 collaborateurs, est présent dans 60 pays et dispose de 130 sites de production. « Ensemble, nous renforcerons notre complémentarité au niveau de nos gammes de produits et de services, tout au long du cycle de vie de la construction », résume Thomas Hassler, Pdg de Sika. Et Jochen Fabritius, Pdg de MBCC Group, de conclure : « Nous avons trouvé un partenaire parfait qui partage nos convictions. Sika est reconnu pour son esprit entrepreneurial et sa stratégie de croissance rentable. Nos produits et nos compétences seront à nouveau au cœur de l’entreprise ».
Il y a 3 ans et 181 jours

Publication des grands enseignements du Bilan mondial de l'action climat par secteur 2021

Six ans après l’adoption de l’Accord de Paris, cette publication propose une synthèse unique de l’action climat au niveau mondial dans les grands secteurs d’émissions : énergie, transports, bâtiments, industrie, déchets, usage des sols.À l'heure où les États doivent rehausser leurs engagements à Glasgow, Climate Chance poursuit ainsi sa mission d’observation de la mise en œuvre des actions annoncées, de suivi de l’évolution des émissions et d’analyse des stratégies des acteurs par rapport aux objectifs climatiques internationaux."Retour vers le futur. 2021 : la grande accélération de l’action climat… et des émissions"La reprise mondiale des émissions laisse entrevoir des profils régionaux bien distinctsLa dépendance au charbon trace une ligne de fracture entre les régions qui s’en détournent (États-Unis, Europe) où la reprise des émissions n’efface pas la baisse due à la pandémie, et les régions où le charbon a conservé le soutien des pouvoirs publics (Asie-Pacifique). À tel point qu’il est la cause principale du rebond des émissions à des niveaux supérieurs à ceux de 2019.L’adoption des énergies renouvelables et de la mobilité bas carbone accélère dans les grandes économiesDes transitions relatives s’opèrent à l’échelle régionale avec l’adoption accélérée d’énergie renouvelable et de la mobilité électrique. En revanche, il n’y a toujours pas de transition observable à l’échelle globale à proprement parler. Plutôt qu’une substitution nette des modes de production et de consommation bas carbone à des modes carbonés et émissifs, la tendance de la période reste à l’accumulation des énergies fossiles et bas carbone, du parc de véhicules thermiques et électriques, des nouvelles constructions aux normes et du bâti ancien à rénover, etc.L’électrification des usages et la décarbonation du mix électrique sont aujourd’hui désynchroniséesL’efficacité du « tout électrique » pour le climat ne peut être assurée que par un mix électrique dominé par les énergies bas carbone. Or, si la production d’origine renouvelable est au plus haut en 2020, les mix des grands marchés que sont la Chine, l’Inde, les États-Unis et dans une moindre mesure l’Europe, restent majoritairement dépendants du charbon et du gaz.La demande en biens et services bas carbone dépasse la capacité d’adaptation des chaînes d’approvisionnement de l’économie mondialeTrop lentes pour le climat, les transitions régionales vont trop vite pour les chaînes d’approvisionnement mondiales. C’est donc un moment charnière d’adaptation à marche forcée de l’économie mondialisée aux nouvelles exigences d’un monde bas carbone auquel nous assistons, dans un contexte de restrictions et de pénuries provoquées par la pandémie et ses conséquences.Boussole des engagements depuis l’Accord de Paris, la « neutralité carbone » intègre les stratégies de relance et de croissance des grandes entreprisesLes grands groupes privés se saisissent du concept de la « neutralité carbone » et formulent des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de plus en plus souvent associés à des plans d’action détaillés. Y compris dans des secteurs très carbonés comme les compagnies pétrolières et minières. Il reste néanmoins à vérifier que cet engagement à trente ans ne masque pas les retards dans les mesures à 10 ans, alors que c’est la rapidité de la baisse qui est le socle des scénarios de stabilisation du climat sous les deux degrés.Ruptures d'approvisionnement et engagements à la ‘neutralité carbone’ poussent les entreprises à la concentration et à l'intégration verticale des filièresL’adaptation des acteurs aux pénuries multiples et à l’économie bas carbone se lit également à travers la concentration progressive de certains marchés autour de quelques acteurs dominants, et l’intégration verticale des filières entre fournisseurs de matières premières et fabricants de produits finis. La fin de mécanismes d’aides publiques à la production d’énergie et l’explosion des Power Purchase Agreement renforcent l’émergence d’un « marché de gros », plutôt favorable aux grands énergéticiens qu’aux entreprises municipales et aux coopératives citoyennes.Les technologies de ruptures gagnent en crédibilité pour les secteurs qui ne parviennent pas à se décarbonerÀ la faveur de la reprise économique et des plans de relance, l’hydrogène bas carbone et la capture du carbone (CCUS), ont bénéficié d’investissements massifs en 2020 et d’un regain d’intérêt politique. À l’heure actuelle, leur utilisation à des fins de décarbonation demeure toutefois marginale, et leur développement repose beaucoup sur les énergies fossiles.Entre investissements verts et bruns, les États orientent la reprise d’une manière ambigüeFace aux pressions sur les chaînes d’approvisionnements en biens et matières premières stratégiques à la transition, les États occidentaux tentent de reconstituer des écosystèmes industriels régionaux orientés vers les technologies bas carbone. Aux côtés de plans de sauvetage, souvent sans contreparties climatiques pour des industries émettrices, une partie des plans de relance portés dans le G20 tente d’orienter la reprise vers la transition.Souvent moteurs de l’accélération de l’action climat, les gouvernements locaux adaptent le tempo de la transition aux besoins et capacités de leurs territoiresPour l’approvisionnement en énergie renouvelable, la transformation de la mobilité urbaine, la gestion des déchets ou l’encadrement de la construction et de l’approvisionnement énergétique des bâtiments, les gouvernements locaux peuvent accélérer la création d’un environnement favorable à la transition. À l’inverse, les réticences de certains États américains à l’abandon des énergies fossiles dans les bâtiments ou la mobilité montrent que les gouvernements locaux peuvent freiner la transition lorsqu’elle menace les intérêts économiques de leurs territoires.Avec l’activisme actionnarial, la société civile élargit son répertoire d’actionAprès les marches et grèves pour le climat, puis l’émergence d’une culture militante non-violente propre à ce sujet, l’activisme actionnarial fait entrer la lutte climatique au cœur des assemblées générales des grandes entreprises, au point de parvenir à intégrer des conseils d’administration. Dans un autre registre, le travail continu des ONG indonésiennes commence à porter ses fruits en renforçant la culture normative dans la filière huile palme.
Il y a 3 ans et 181 jours

"Un gros travail à faire" pour développer le chauffage urbain, selon les professionnels du secteur

Sur les 671 térawatt-heures de chaleur produite en 2020 en France, seuls 25 le sont par des réseaux de chaleur, systèmes de production centralisée qui desservent plusieurs usagers grâce à des fluides caloporteurs, selon une étude du Syndicat National du Chauffage Urbain (SNCU).Cette part "stagne" alors que ce mode de chauffage est à plus de 60% produit à partir d'énergies renouvelables contre 23% pour l'ensemble, ont indiqué les représentants du secteur lors de la présentation de l'étude mardi."Il y a un gros travail à faire", a déclaré Aurélie Lehericy, présidente du SNCU, rappelant que l'objectif est de tripler la part des renouvelables (biomasse, géothermie, traitement des déchets) d'ici à 2030.Entre 2019 et 2020, la part des renouvelables a grappillé un petit point, quand le gaz continue d'alimenter plus d'un tiers des réseaux.Plus tôt mardi, lors du décryptage RTE sur les scénarios énergétiques, Thomas Veyrenc, directeur exécutif chargé de la stratégie, a rappelé que le chauffage urbain allait notamment devoir se développer pour abandonner les énergies fossiles.Un quart des réseaux de chaleur, qui représentent 39% des livraisons, n'auront pas le choix puisqu'ils ne respectent pas les normes (RE2020) en matière d'émissions carbone.Les nouveaux bâtiments seront par ailleurs obligés à partir de 2022 d'envisager cette solution ou d'en adopter une "au moins aussi vertueuse", selon Alexandre Dozieres de la direction générale de l'énergie et du climat.Pour atteindre les objectifs, les représentants du secteur estiment qu'il faut décarboner et densifier les réseaux existants mais aussi en créer de nouveaux.Mais l'un des obstacles majeurs selon Nicolas Garnier, délégué général de l'association Amorce, partenaire de l'étude, est le "tropisme" pour l'électricité en France alors que les prix de celle-ci sont volatils.Idem du côté du gaz, dont les cours ont explosé, faisant des réseaux de chaleur la plus compétitive et la plus stable des options, selon l'étude.Selon la Cour des comptes, ces réseaux constituent "une contribution efficace à la transition énergétique insuffisamment exploitée" en France.Pour y remédier, deux mots selon les représentants du secteur: "subventions" et "sensibilisation" des élus et du public.
Il y a 3 ans et 182 jours

En Inde, rentabiliser le désert grâce à l'énergie solaire

Pour l'heure, l'Inde est le troisième plus gros émetteur de carbone du monde. Environ 70% de son électricité provient de centrales à charbon.Mais le Premier ministre Narendra Modi a annoncé lundi que le pays allait porter, d'ici 2030, sa part d'énergies renouvelables de 100 gigawatts (GW) actuellement à 500 GW, soit plus que toute sa production électrique actuelle. A cette date, 50% de l'énergie du pays devra être propre, a-t-il promis, tout en affirmant que l'Inde visait la neutralité carbone à l'horizon 2070.D'une surface équivalente à la République de Saint-Marin, la ferme de Bhadla est située dans l'État désertique du Rajasthan. Avec ses 325 jours d'ensoleillement par an, c'est l'endroit idéal pour entamer cette révolution énergétique indienne.Le projet est présenté par ses promoteurs comme un modèle de haute technologie, d'innovation et de collaboration public-privé.Au Rajasthan, "nous disposons d'énormes espaces où aucune herbe ne pousse. Maintenant on n'y voit plus le sol: on ne voit plus que des panneaux solaires. C'est une transformation gigantesque", se félicite Subodh Agarwal, un des responsables de la politique énergétique de "l'État-désert", tel que le Rajasthan est surnommé."État solaire"Au cours de la prochaine décennie, "ce sera un Rajasthan différent. Ce sera l'État solaire du Rajasthan", s'enthousiasme-t-il.La construction de Bhadla, en plein désert, a eu un impact minimal sur l'habitat humain et l'agriculture. Quelques centaines de personnes veillent sur les installations mais ce sont des robots qui enlèvent la poussière et le sable sur les 10 millions de panneaux photovoltaïques.D'autres méga-projets sont en cours. Au Gujarat, Narendra Modi a lancé l'an dernier, dans un autre désert, la construction d'un parc d'énergies renouvelables de la taille de Singapour. Plusieurs des plus grandes fortunes d'Inde, comme Mukesh Ambani et Gautam Adani, les deux hommes les plus riches d'Asie, commencent à investir lourdement dans le secteur.Il y a urgence: selon un rapport publié en 2019, 21 des 30 villes à l'air le plus pollué du monde se trouvent en Inde. Et le pays de 1,3 milliard d'habitants à l'urbanisation effrénée est de plus en plus vorace en énergie.Au cours des 20 prochaines années, l'Inde devra ajouter à son système de production électrique actuel des capacités équivalentes à celles de l'Europe pour répondre à la hausse vertigineuse de sa demande nationale, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Et si les capacités indiennes en énergies renouvelables ont été multipliées par cinq au cours de la dernière décennie, elles devront encore être quintuplées pour atteindre l'objectif de 500 GW en 2030.Vinay Rustagi, directeur du cabinet de consultants en énergie renouvelable Bridge to India, est sceptique. Selon lui, le gouvernement indien cherche surtout "à montrer au monde que nous sommes sur la bonne voie"."Malheureusement, je crois qu'il n'existe aucune façon pour nous d'atteindre cet objectif", regrette-t-il.Remodeler le système énergétiqueCar même si installer des panneaux solaires est relativement bon marché, remodeler de fond en comble le système énergétique indien nécessitera encore beaucoup de temps et d'efforts, préviennent les experts.Ainsi, pour l'heure, environ 80% des panneaux sont importés de Chine, les capacités de production nationales étant très insuffisantes.Et si les projets d'énergie solaire géants comme celui de Bhadla sont présentés comme des succès, ils pourraient se heurter à terme à des problèmes d'acquisition de terres, et à la multiplication des procès intentés par des propriétaires expropriés.Certains experts estiment donc que l'avenir de l'énergie solaire en Inde passera plutôt par la multiplication des petites unités de production.Comme celles que le médecin et agriculteur Amit Singh a installé dans son village de Bhaloji, au Rajasthan.Alors que le village était frappé par des coupures de courant à répétition et par les pénuries d'eau, le Dr Singh a eu une idée. "Depuis toujours je voyais le soleil et ses rayons, et je me suis demandé: pourquoi ne pas le maîtriser pour générer de l'électricité?" raconte-t-il à l'AFP.Il a commencé par installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de son dispensaire, ce qui a permis de couvrir la moitié des besoins en électricité de l'établissement. Il a ensuite dépensé ses économies pour installer une centrale d'un mégawatt dans sa petite exploitation agricole familiale.Cette mini-centrale solaire a coûté 35 millions de roupies (400.000 euros). Un investissement qui s'avérera rentable dans un délai raisonnable puisque chaque mois, elle rapporte 400.000 roupies (4.600 euros) en ventes au réseau électrique indien. "J'ai l'impression de contribuer au développement de mon village", se félicite M. Singh.Arunabha Ghosh, expert en politique climatique auprès du Conseil de l'énergie, de l'environnement et de l'eau, estime essentiel de faire baisser les coûts de ce type de petite installation."Quand un paysan est capable de générer de l'électricité à l'aide d'une centrale solaire près de sa ferme et de pomper de l'eau, quand un habitant de la campagne peut faire tourner une usine textile grâce à des panneaux solaires placés sur le toit, alors nous pouvons amener la transition énergétique au plus près des gens", estime-t-il.
Il y a 3 ans et 182 jours

L'Afrique du Sud alloue 2,8 milliards d'euros à des projets d'énergie propre

Ces 25 projets (12 fermes d'éoliennes et 13 centrales photovoltaïques) confiés au secteur privé porteront les capacités de production d'électricité du pays à 2.583 mégawatts (MW), soit 4,5% de plus qu'actuellement, a indiqué le ministre de l'Energie, Gwede Manthashe.Les premiers de ces projets ne verront le jour qu'en avril 2024 au plus tôt.L'Afrique du Sud, le pays le plus industrialisé du continent, éprouve de grandes difficultés à satisfaire ses besoins en énergie. Les coupures de courant, qui font partie du quotidien depuis 2007, sont un désastre pour la croissance économique dans un pays où plus d'un actif sur trois est au chômage.Avec une production d'électricité qui dépend à 80% de centrales thermiques au charbon, pour la plupart vieillissantes et mal entretenues, l'Afrique du Sud est le douzième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté de 10% entre 2000 et 2017, selon les chiffres du gouvernement.Le pays cherche à mettre en avant ses efforts pour développer les énergies propres avant le sommet de la COP26 sur le climat, qui démarre dimanche à Glasgow.
Il y a 3 ans et 183 jours

Demathieu Bard et Cycle Up embarquent pour l'économie circulaire

L'ETI du BTP va mettre en place avec le spécialiste du réemploi des matériaux de construction sa stratégie de diminution de sa production de déchets et de réduction de son impact carbone
Il y a 3 ans et 183 jours

Les syndicats prudents suite à l'annonce de Macron sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires

Mardi, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait relancer un programme nucléaire et construire de nouveaux réacteurs sur son sol, en reportant toutefois à plus tard les précisions sur ces futurs EPR.Le renouvellement du parc nucléaire "est un défi industriel et social sans précédent", a estimé auprès de l'AFP Virginie Neumayer, représentante syndicale CGT chez EDF."Le président ne cherche pas à entraîner les salariés avec lui", a-t-elle déploré car dans le même temps, "on a des annonces de régression sociale sans précédent".Chez EDF, "les exigences de rentabilité sur le court terme sont incompatibles avec un engagement d'investissement sur le nucléaire", détaille Mme Neumayer.Le son de cloche est différent chez Nicolas Vincent, secrétaire général CGT de la centrale de Penly (Seine-Maritime), désignée mercredi pour accueillir un futur réacteur EPR. "La nouvelle est très bien perçue", a-t-il relayé.La centrale, âgée de 30 ans, "pouvait envisager une exploitation vers les 60 ans mais là, c'est vraiment prolongé", a-t-il salué, indiquant que le défi résidait désormais dans le besoin de main d'oeuvre pour réaliser les travaux - entre 8 et 10.000 personnes selon M. Vincent."Construire de nouveaux outils nucléaires est incontournable si on veut continuer la transition énergétique", a indiqué Dominique Bousquenaud, secrétaire général de la fédération chimie-énergie à la CFDT. Il a également appelé à "continuer le développement de l'ensemble des énergies décarbonnées" pour limiter la part du nucléaire dans la production d'électricité à "50%".Chez SUD Energie, on se refuse à toute prise de position sur le bien-fondé du nucléaire ou non. Mais "il faudrait que ce soit un choix démocratique", par le biais d'un référendum, plaide Anne Debrégeas, porte-parole du syndicat."Le choix du nucléaire ou non ne peut pas être basé sur un choix économique, c'est un choix politique", estime-t-elle. "Est-ce que les gens préfèrent le risque d'accident et des déchets nucléaires ou bien avoir plein d'éoliennes ou de panneaux solaires ?", interroge-t-elle.D'après Mme Debrégeas, "on a les moyens de mener ce débat grâce aux travaux de RTE" et d'autres, mais "le président s'assoit dessus alors qu'il y a un vrai enjeu à impliquer les gens dans ces choix".
Il y a 3 ans et 183 jours

Equilibrio, le sèche-serviettes en acier inoxydable, alimenté par énergie électrique à bas voltage

Le sèche-serviettes et/ou sèche-peignoir électrique, en acier inoxydable, est un système modulaire composé par un ou plusieurs éléments, disponibles en deux longueurs (580 mm et 1060 mm), qui peuvent être installés à la fois verticalement et horizontalement, avec ou sans interrupteur d’allumage.Alimenté par énergie électrique à bas voltage (24 Volt), selon les principes d'économie énergétique de la production CEA, EQUILIBRIO s'adapte facilement à n'importe quelle ambiance de la maison, trouvant la bonne configuration en fonction de l'espace disponible et des besoins du projet. Le design épuré et linéaire rend EQUILIBRIO particulièrement transversal : le corps encastré universel et libre détermine sa modularité et/ou répétabilité maximale. Un élément s'ajoute à l'autre avec une liberté de création maximale, donnant vie à un produit capable de combiner de manière exemplaire fonctionnalité, durabilité et design.EQUILIBRIO est disponible dans les variantes satinées et polies et dans toutes les finitions spéciales CEA, écologiques et biocompatibles (Black Diamond, Bronze, Copper et Light Gold).
Il y a 3 ans et 184 jours

Le bureau d’études Construire innove avec la géothermie sur plan d’eau

Descriptif du système de géothermie sur plan d’eauUn lac possède en hiver des températures de 7 à 8 °C au fond. Afin de pouvoir obtenir et exploiter cette chaleur il faut déposer et recouvrir des tubes de graviers pour favoriser l’incrustation de la vase. Au bout de 2 à 3 ans, la vase s’est installée. La température de fond augmente d’année en année de 4 à 5° C au début par la fermentation organique. Pour un coût 5 fois moins élevé que le forage sur les grandes puissances, on obtient des caractéristiques d'échange bien meilleures que celles d’un forage. On peut produire plus d’énergie par mètre de sonde que dans le cas d’un forage.Le PEHD est biocompatible car complètement inerte. Il ne se dégrade pas, ce qui dément le préjugé des plastiques polluants. Étant non biodégradable (la décomposition s’étale sur des millions d'années) une utilisation sur le très long terme est sans aucun risque et totalement respectueuse de l’environnement. Elle ne génère aucun déchet. Pour les zones à température hivernale très faible il peut être nécessaire de glycoler l'eau. Dans ce cas il faut utiliser du MPEG (monopropylène glycol) et non du MEG toxique et cher.Facilité juridique de mise en œuvre La règlementation des lacs est peu contraignante car il s’agit d’espaces favorables à l'environnement. Il n’existe aucune contrainte administrative en dessous de 1.000 m2 de surface. Jusqu’à 20.000 m2, une simple déclaration suffit. Au-delà il faut une autorisation. Pour un système de 80 kW, 1.000 m3 d'eau suffisent.Un exemple de réalisation et son avantage financier Un lac de 1.000 m3 coûte entre 5 et 10 k€ HT. Les échanges thermiques dans un lac ou sur un autre plan d'eau (bras de rivière ...) sont optimisés, si bien que la quantité de tubes à installer est bien moindre que pour des forages ou autres systèmes de captage par sonde. L'eau permet d'obtenir un coefficient d'échange entre les tubes et l’eau bien meilleur que celui issus du contact avec la terre dans le cas des sondes classiques. Seul le plastique du tube est isolant (idem avec les sondes standards). Le coefficient d'échange obtenu est de l'ordre de 14 W/m/K. Pour un cours d'eau ou de l’eau en mouvement ce coefficient est encore plus élevé. Avec une température de 7 à 8° C au fond, la puissance de captage est de plus de 97 W/m alors qu’elle serait de 50W/m avec un forage classique. Un forage par système de sondes verticales est environ 10 fois plus cher qu’un système de captage sur plan d’eau à caractéristiques de captage équivalentes. La seule contrainte est la nécessité d'avoir à minima 500 m2 de terrain. C'est malgré tout beaucoup moins que l’espace nécessaire pour un système de captage par sonde horizontale traditionnel.La société SUNDERMANN & SEYS Géothermie et son bureau d'études CONSTRUIRE rendent rentable la géothermie à partir de 10 k€ HT de dépenses annuelles de chauffage /climatisation. (Retour sur investissement hors subventions en moins de 5 ans). Ce seuil est vite atteint pour une grande majorité de bureaux et de projets particuliers d’envergure. Pour le bureau d’études CONSTRUIRE, les systèmes non rentables dans la durée ne devraient pas être considérés comme écologiques. Le coût hors subventions constitue un indicateur très fiable de l’énergie consommée à la production. Il ne faut pas oublier que les moyens humains ont un coût financier et écologique élevé. La géothermie permet de diviser par 5 la dépense en énergie pour le chauffage / climatisation, soit une réduction de 40% de la dépense énergétique globale. Les Suisses et les Suédois l'on comprit, 15% de leurs systèmes de chauffage fonctionnent selon ce système, contre quelques % en France.Le retour sur investissement (hors taxes et hors subventions) est assuré en moins de 5 ans.Une première mise en œuvre : L’école maternelle, l’école primaire, le collège et des locaux associatifs à Rambouillet ( réalisation en 2022) Le projet des établissements scolaires et locaux associatifs à Rambouillet a la particularité de se faire sur une friche industrielle. Ces bâtiments seront à énergie positive sur un site industriel abandonné pendant plus de 5 ans. Sur ce projet une installation de chauffage / climatisation et eau chaude sanitaire par géothermie sur plan d'eau sera réalisée. Il s'agit d'un système de 80 kW prévu pour chauffer 2.000 m2 de locaux de type ERP catégorie 5 et 400 m2 de locaux de type salle de danse pour les associations de la ville de Rambouillet. Il est prévu d'installer 1.000 mètres de tubes PEHD permettant de capter 97.14W/m dans le bassin pour le chauffage en hivers ou pour la climatisation des locaux en été.. L’utilisation de cette technologie permettra d'économiser au maitre d'ouvrage 180 k€ HT de forage sans aucune perte en qualité du système de chauffage / climatisation et ECS.Le recours à cette technologie alternative est une aubaine car la taille du terrain ne permettait pas l'installation de capteurs horizontaux et les contraintes règlementaires interdisaient l'utilisation de la ressource nappe phréatique. La solution retenue est donc la meilleure en tous points. Le projet permettra également une rénovation généralisée de tout le réseau de chauffage du bâtiment avec le remplacement de l'ancienne tuyauterie et l’installation de radiateurs en nombre suffisant pour assurer un chauffage à eau chaude à moins de 35°C. Cette température de l'eau de chauffage relativement basse permet l’optimisation maximale du rendement des pompes à chaleurs mises en place. Celles-ci fonctionneront avec un COP de 5. Le COP système général est estimé supérieur à 4.5 en moyenne. Le système fonctionnera à plein régime pendant 2.100 heures par an pour une énergie totale utile produite de 160 MWh et une énergie couteuse (l'électricité) consommée de 35 MWh. A moyen terme il est prévu d'améliorer encore les performances thermiques et écologiques du bâti par l'installation de panneaux solaires, d’éoliennes 20kW et de batteries électriques Tesla ou équivalent sur le terrain afin de produire et pouvoir stocker l'électricité nécessaire pour faire fonctionner les pompes et les autres consommateurs du bâtiment (ordinateurs et luminaires). Le développement de la géothermie par plan d’eau permet d’améliorer le rendement énergétique et la rentabilité de l'industrie de la construction. Avec les subventions de l'ADEME pour la géothermie, le retour sur investissement de ce chantier sera obtenu en moins d'un an.
Il y a 3 ans et 184 jours

LumiNature de Sylvania, la plus naturelle des lumières artificielles

Depuis toujours, le soleil, qui rythme les journées de chacun, est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Pourtant, de l’enfance à l’âge adulte, l’être humain passe jusqu’à 90% de son temps en intérieur : écoles, bureaux, établissements de santé… Dans tous ces lieux de vie, il est le plus souvent soumis à un éclairage artificiel qui n’égale pas les bienfaits de la lumière naturelle sur la santé. Conscient que l’éclairage intérieur joue un rôle majeur sur le bien-être, le confort et la performance des usagers, Sylvania repousse les limites de l’innovation et lance à l’échelle européenne une véritable solution d’éclairage centrée sur l’humain : LumiNature, la plus naturelle des lumières artificielles. Une lumière au plus proche du spectre naturel du soleil La lumière naturelle impacte de façon significative les fonctions biologiques essentielles du corps humain. Au delà de ce qu’elle permet de percevoir, elle régule le rythme circadien qui regroupe l’ensemble des changements mentaux et comportementaux durant un cycle de 24 heures. Stimulée par la lumière du jour, cette horloge biologique interne influence les fonctions cognitives, la physiologie, l’humeur, le mode de vie mais aussi les cycles d’éveil et de sommeil. C’est durant ce dernier, en l’absence de lumière, qu’est sécrétée la mélatonine. Indispensable au bien-être, cette hormone du sommeil, dont le niveau varie en fonction de l’exposition à la lumière du jour, favorise l’endormissement. Trop de temps passé sous un éclairage artificiel peut donc perturber ce cycle. Même si les solutions d’éclairage LED « tunable white » actuelles reproduisent les différentes températures de couleur de la lumière naturelle, elles ne couvrent pas la totalité du spectre lumineux dont la courbe évolue en fonction du lieu et du moment. En début de soirée, un pic de lumière bleue, naturellement présent dans la lumière du soleil en 1ère partie de journée, persiste même dans les teintes chaudes, ce qui perturbe le rythme circadien. Cela entraîne alors une stimulation de l’organisme et retarde la sécrétion de la mélatonine. Une lumière artificielle plus naturelle peut préserver ce cycle. C’est pourquoi Sylvania, qui place le confort visuel et le bien-être des usagers au cœur de ses développements depuis plus de 100 ans, s’est intéressé à la qualité de l’éclairage artificiel, en particulier dans les lieux de vie (bureaux, crèches, EHPAD…) où le temps passé s’avère relativement long (en moyenne 8 à 10 heures par jour). Souhaitant proposer une solution qui va au-delà de la simple variation de température de couleur, Sylvania a mobilisé l’équipe Recherche & Développement de son site de production de Saint-Etienne pour travailler conjointement sur la source lumineuse et l’optique. Elle a conçu LumiNature qui reproduit au plus proche le spectre lumineux du soleil, sans ultra-violet (UV) ni infrarouge (IR), et supprime aussi le pic de lumière bleue des LED conventionnelles afin de respecter le rythme circadien. LumiNature offrant une distribution spectrale complète et équilibrée, toutes les couleurs de la lumière naturelle sont représentées de manière uniforme. Apportant la même qualité de lumière que le soleil, cette innovation centrée sur l’activité et les besoins de l’humain garantit en plus un confort optimal aux occupants grâce aux optiques anti-éblouissement (jusqu’à UGR97)(4) dans toutes les tonalités, y compris les rouges (R9>90), LumiNature offre la reproduction la plus fidèle des teintes de la lumière naturelle dans les espaces intérieurs. Idéale pour éclairer les pièces avec peu ou pas d’accès à la lumière naturelle, elle constitue la meilleure solution pour toutes les applications nécessitant une parfaite perception des nuances telles que la santé, le commerce ou encore l’industrie, dans le cadre de contrôles qualité. Une gestion d’éclairage dynamique 100% adaptée au rythme circadien Associée à la solution de gestion d’éclairage sans fil SylSmart Standalone, LumiNature reproduit à 100% l’évolution de la lumière naturelle pour accompagner au mieux les besoins du rythme circadien. De façon simultanée et en toute simplicité, grâce à une programmation qui s’effectue intégralement via l’application mobile dédiée, ce système intelligent combiné à LumiNature apporte : • la bonne lumière (contrôle personnalisé de la température de couleur et de l’intensité lumineuse, spectre complet et équilibré), • au bon endroit, grâce au réglage automatique zone par zone, • au bon moment, pour distribuer uniformément, uniquement si nécessaire, un éclairage adapté à chaque activité, au temps d’occupation et à l’ambiance recherchée. Offrant ainsi un maximum de bien-être et de confort visuel aux usagers, sa totale flexibilité lui permet de s’adapter à tous les environnements tels que : • les espaces de travail pour améliorer la productivité et la performance, • les lieux d’apprentissage pour favoriser la concentration et la créativité, • les établissements de santé pour faciliter la récupération des patients et stimuler l’humeur des occupants. Outre la version HCL SylSmart Standalone, les luminaires intégrant LumiNature se déclinent également avec une température de couleur fixe (3000K, 4000K DALI ou courant constant). Une innovation intégrée aux luminaires les plus performants Ascent 100, downlights décoratifs. Diamètres d’encastrement : 120 et 160 mm. Flux lumineux : de 1 100 à 2 650 lm. Fabriquée en Angleterre et 100 % personnalisable. Versions LumiNature disponibles : 3000 K fixe DALI, 4000 K fixe DALI, HCL SylSmart Standalone. Ratio mélanopique (MR) : 0,75 à 4 000 K ; >1,12 à 6 500 K OPTIX, un luminaire au confort visuel optimal. Disponible en version encastrée, linéaire, surface et suspendue. Dimensions : 600 x 600 et 1200 x 300 mm. Fabriquée en France et 100 % personnalisable. Versions LumiNature disponibles : 4 000 K fixe courant constant, 4 000 K fixe DALI, HCL SylSmart Standalone. Ratio mélanopique (MR) : 0,77 à 4 000 K ; >1,07 à 6 200 K. Très basse luminance : L
Il y a 3 ans et 184 jours

Oknoplast investit dans les solutions Prosperences

Les atouts du Réseau Partenaire Premium OKNOPLASTDepuis plus de 6 ans maintenant, OKNOPLAST a lancé son réseau de Partenaires Premium et compte aujourd’hui plus 220 membres premium actifs. OKNOPLAST a toujours eu la volonté d’être au plus proche de ses revendeurs afin de collaborer dans un esprit d’engagement gagnant-gagnant. La marque OKNOPLAST doit être au service du développement de ses clients et les clients contribuent au développement d’OKNOPLAST.L’objectif au travers de cet accord de partenariat est d’offrir à nos partenaires une image de marque connue, de leur permettre de bénéficier d’une communication nationale prise en charge par le groupe, de bénéficier de formations et d’un savoir-faire éprouvé constituant un avantage concurrentiel. Tout en conservant leur indépendance, sans être isolé.Un nouvel outil d’animation commercialeDepuis maintenant 2 ans, OKNOPLAST est porteur de solutions 2.0 auprès de ses clients afin de les accompagner au mieux grâce à des outils pour suivre et piloter leur activité commerciale notamment avec MyOknoplast, un CRM dédié à 100% au pilotage de leur activité (suivi des commandes, livraisons, SAV, gestion des leads, commandes des outils marketing…) ainsi que PrefWeb pour la partie chiffrage avec une transmission directe des commandes à l’usine de production.En cette fin d’année 2021, OKNOPLAST investit dans un outil d’analyse et prospective dédié au marché de la menuiserie développé par PROSPERENCES. Cette solution a pour vocation de venir accompagner les partenaires revendeurs sur les études de leurs zones de chalandises potentielles, en vue de venir développer leur présence sur leur secteur et ainsi développer leurs prises de part de marché et par conséquent leur chiffre d’affaires.Constatant également que de plus en plus de partenaires endossent une casquette d’investisseur, OKNOPLAST sera à même de les accompagner dans leurs études de marché avant implantation en tant qu’expert d’aide au développement business.Ce nouvel outil et le renforcement de ce volet collaboratif avec nos Partenaires Premium permet de venir consolider nos engagements et notre volonté de les accompagner toujours plus dans leur croissance et développement.
Il y a 3 ans et 185 jours

Analyse de la santé financière des entreprises du BTP sur l'année 2020

La productivité connait une baisse limitéeL’indicateur de productivité mesure la production propre que génère chaque collaborateur de l’entreprise. La production propre s’entend par le chiffre d’affaires d’une entreprise, déduction faite de la sous-traitance. Les évolutions traduisent une tendance à l’amélioration depuis plusieurs années et les efforts d’organisation sur les chantiers. En 2020, si nous constatons une baisse de la productivité, les niveaux restent toutefois supérieurs à ceux constatés en 2016 avec 214 k€ / ETP sur le Gros-Œuvre, 173 k€ pour le Second-Œuvre et 199 k€ pour les Travaux Publics. La valeur ajoutée se maintient en 2020La valeur ajoutée (VA) exprime l’accroissement de valeur généré par l’entreprise du fait de ses activités courantes. Elle permet de rémunérer les acteurs de l’entreprise (personnel, apporteurs de capitaux, administrations). En tendance baissière depuis 2016, l’année 2020 est cependant dans la lignée de l’année 2019 (39,2% pour les Travaux Publics, 38,9% pour le Second-Œuvre et 34,6 % pour le Gros-Œuvre), sans trop d’effet de la crise COVID sur ce ratio. Cela s’explique principalement par la capacité des entreprises d’adapter leurs politiques d’achat en adéquation avec l’évolution du CA. Cependant, l’augmentation du prix des matières premières et une activité sous tension dans certaines régions favorisant une concurrence vive entre les entreprises, continuent à peser sur la VA. Le poids de la main d’œuvre dans la VA augmente Avec la crise du COVID et malgré les aides gouvernementales, le ratio se détériore significativement en 2020 venant gommer les effets des efforts engagés ces dernières années. Les charges de personnel représentent environ 82% de la valeur ajoutée pour les activités du Gros-Œuvre (vs. 80 % en 2019), 77% pour les Travaux Publics (vs. 75% en 2019). Nous l’expliquons principalement par le maintien de l’emploi dans le secteur et des besoins importants en fin d’année, avec un recours accru à l’intérim. Le décrochage de la rentabilitéDepuis 2016, le redressement était marqué sur l’ensemble des secteurs. Sans surprise, la rentabilité décroche en 2020 mais en restant supérieure ou égale au niveau de 2016. Elle atteint respectivement, 3,0% pour le Gros-Œuvre, 3,1% pour le Second Œuvre et 3,4% pour les Travaux Publics. Malgré les aides gouvernementales, certaines charges n’ont pas pu être compressées, ayant une conséquence directe sur la rentabilité. L’accroissement de la part des entreprises en perte Conséquence directe de la chute d’activité, en 2020, la part des entreprises en perte croit sensiblement (plus de 4%) sur l’ensemble des secteurs. Des délais clients en augmentation En 2020 les délais ont tendance à s’allonger et restent élevés à 83 jours dans le Gros-Œuvre, 84 jours dans le Second-Œuvre et 90 jours dans les Travaux Publics. Ceci s’explique d’une part par une inertie plus importante de la part des maîtres d’ouvrage dans le règlement de leurs factures, mais aussi par un effet de rattrapage de certains chantiers en fin d’année, générant une facturation significative au dernier trimestre de l’année et donc la comptabilisation d’importantes créances clients au bilan. Cela peut également s’expliquer par un relâchement des entreprises dans le recouvrement de leurs créances clients, compte tenu de l’amélioration des trésoreries grâce aux PGE. A noter, la clientèle publique, les litiges sur situations de travaux, les décomptes généraux et définitifs et les retenues de garanties non cautionnées contribuent toujours à l’alourdissement du poste clients des entreprises du BTP. Une structure financière qui s’améliore De façon assez contre-intuitive, la structure financière des entreprises se renforce en 2020, avec un ratio FP/CA qui s’améliore sur l’ensemble des secteurs à un peu plus de 20% sur le Second-Œuvre et les Travaux Publics et 16,4% pour le Gros-Œuvre. Cela s’explique par la baisse du chiffre d’affaires, mais aussi par une gestion prudente de la part des dirigeants, préservant depuis plusieurs années le résultat généré par la société dans les fonds propres et dans la trésorerie. Pour Sylvie LOIRE-FABRE, Présidente du Directoire de BTP Banque : « Sur la période 2016 – 2019, d’importantes actions ont été engagées par les entreprises en matière de productivité. Tandis que les carnets de commandes élevés et des marges retrouvées auguraient d’une très belle année 2020 pour la Construction, nous avons dû faire face à une période inédite avec toutes les conséquences économiques et sociales qui s’en sont suivies. Le secteur de la construction a prouvé une nouvelle fois sa capacité de résilience comme en témoigne les premières données de notre étude qui sera complété d’ici fin 2021 avec l’analyse de plus de 30 000 bilans. »
Il y a 3 ans et 185 jours

Saint-Gobain va investir 400 millions de dollars aux États-Unis

Cet investissement, étalé sur quatre ans, concernera quatre "sites de production clés" en Californie et dans le sud-est du pays, qui produisent toitures, isolants et plaques de plâtre."Les investissements cumulés permettront de réduire les déchets de plus de 50% et les émissions de CO2 de plus de 20% par rapport aux technologies existantes", souligne Saint-Gobain.Ils s'inscrivent dans le cadre du nouveau plan stratégique "Grow & Impact" et "visent à la fois à renforcer le leadership du groupe en Amérique du nord et à accélérer sa croissance dans la région", en complétant la gamme de construction légère qui représente 45% des ventes de produits de construction en Amérique du nord.En mars, Saint-Gobain avait annoncé un accord d'achat d'énergie durable pour une période de 12 ans avec Invenergy aux Etats-Unis, visant à permettre au groupe d'atteindre son objectif de neutralité carbone d'ici à 2050.
Il y a 3 ans et 185 jours

Les petites villes réinventent l’habitat

Les Etats généraux de l’habitat placeront les lauréats du programme « Petites villes de demain » sur le devant de la scène de l’aménagement, les 25 et 26 novembre à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine. Principal organisateur de l’événement, la fédération nationale des parcs naturels régionaux ambitionne la production d’un manifeste « qui donne tout son sens au mot habiter », annonce Nicolas Sanaa, chargé de mission Aménagement du territoire.
Il y a 3 ans et 188 jours

Vicat a réussi à compenser la hausse des coûts de l’énergie par l'augmentation de ses prix de vente

A 794 millions d'euros, le chiffre d'affaires réalisé sur la période juillet-septembre porte à 2,35 milliards celui sur les neuf premiers mois de 2021, soit une progression de 13,9% par rapport à la période comparable de 2020, a indiqué le cimentier dans un communiqué.Les chiffres publiés mercredi reflètent "le dynamisme" des marchés de Vicat "dans un contexte de sortie progressive de la crise sanitaire", a jugé son PDG Guy Sidos cité dans un communiqué. Le troisième trimestre est marqué par une base de comparaison "particulièrement défavorable en France, dans la zone Amérique et en Inde", puisque le 3e trimestre 2020 avait connu un effet de "rattrapage" après la crise Covid du début d'année.Sur neuf mois, les hausses les plus importantes de chiffre d'affaires sont enregistrées dans la zone Méditerrannée (+36,3% à 166 millions d'euros au 30 septembre 2021), et la zone Asie (+30,6% à 320 millions d'euros).En France, le chiffre d'affaires a progressé de 15,5% à 824 millions d'euros sur neuf mois, et en Afrique de 22,3% à 242 millions d'euros. Seule la zone Europe (hors France) recule de 4,8% à 301 millions d'euros, essentiellement en raison de la cession de l'activité de préfabrication Creabéton enregistrée le 30 juin 2021.Par activité en France, le chiffre d'affaires opérationnel de l'activité Ciment est en hausse de 10,8% à périmètre constant sur les neuf mois, malgré un recul de 9,3% au 3e trimestre, dû à la reprise "exceptionnelle" enregistrée l'an dernier à pareille époque. Les prix de vente et les volumes sont "en nette progression" sur les neuf mois.Idem pour l'activité Béton et granulats, où le chiffre d'affaires progresse de 19,5% à périmètre constant, avec des prix de vente en progression dans les granulats et stables dans le béton.Aux Etats-Unis comme au Brésil, "le secteur reste dynamique, facilitant notamment les hausses de prix".La construction d'une nouvelle ligne de cuisson de l'usine de Ragland en Alabama s'est poursuivie avec pour objectif une mise en service au premier trimestre 2022, a indiqué le groupe. Cette installation "permettra à la fois de répondre à la forte demande du marché en augmentant la capacité de l'usine, de réduire fortement les coûts de production, et contribuera à la baisse des émissions de CO2 du groupe".Sur l'ensemble de l'exercice 2021, dont les résultats seront annoncés le 15 février 2022, le groupe s'attend à une progression de son bénéfice d'exploitation Ebitda, ainsi qu'une "évolution favorable des prix de vente moyens".
Il y a 3 ans et 189 jours

Saint-Gobain va investir plus de 400 M$ aux Etats-Unis

Le géant des matériaux va investir au cours des quatre prochaines années sur son appareil de production de toitures, isolants et plaques de plâtre sur quatre sites clés du pays, en Californie et dans le sud-est.
Il y a 3 ans et 189 jours

Saint-Gobain accélère son développement aux Etats-Unis

INVESTISSEMENT. Le spécialiste des matériaux de construction, Saint-Gobain, veut accélérer son développement aux Etats-Unis. Il annonce une enveloppe de plus de 400 millions de dollars (environ 346 millions d'euros) pour améliorer ses capacités de production dans trois domaines.
Il y a 3 ans et 189 jours

Axe Seine: un opérateur lancé pour accélérer sur le renouvelable

Une société d'économie mixte va être créée pour stimuler la production d'énergies renouvelables le long de la Seine, ont annoncé les maires de Paris, Rouen et du Havre et Patrick Ollier.
Il y a 3 ans et 189 jours

La fabrication par Lapeyre - 90 ans de savoir-faire

Un fort ancrage industriel en FranceDès 1932, Martial Lapeyre se lance dans l'aventure de la menuiserie industrielle aux côtés de Marcel Pastural. Devenu l'un des plus grands spécialistes de la menuiserie industrielle multi-matériaux (bois, aluminium, PVC …), Lapeyre dispose aujourd'hui d’outils de production modernes et performants sur ses différents sites, où sont fabriqués ou assemblés plus de la moitié des produits distribués. Ils permettent à Lapeyre de proposer des produits en standard et sur-mesure pour répondre à toutes les configurations ainsi que des produits coordonnés et/ou personnalisables pour mettre en scène son intérieur en accord avec sa personnalité.Chaque site est spécialisé dans des domaines précis de l'habitat :Pastural (Epernay, 51) : fenêtres et baies coulissantes aluminiumMenuiseries du Centre (Ydes, 15) : meubles de cuisines et de salles de bainsLagrange (La Magdelaine-sur-Tarn, 31) - portes intérieures, placards, rangementsCordier (Magenta, 51) : escaliers bois et métalPoreaux (Saint-Martin-sur-le-Pré, 51) : fenêtres, volets et portails boisAzur Production (Onville, 54) : fenêtres et portes de service PVCGiraud (Cours, 69) : baies coulissantes aluminiumCougnaud (Aizenay, 85) : fenêtres, portes et baies coulissantesOuest Production (La Chaize-Giraud, 85) : portes d’entrée bois, aluminium et acier et volets PVC et aluminium.SBL (Marcoing, 59) : vérandas aluminium et bois, portails bois et PVCL’enseigne travaille plus que jamais au maintien de son activité industrielle en France qui permet d’assurer qualité, durabilité et accessibilité avec des produits pouvant être garantis jusqu’à 30 ans.Elle dispose également d’un laboratoire de tests, situé dans la Marne, à Saint-Martin-sur-le-Pré. Au cœur de la démarche de recherche, développement, qualification et certification des produits fabriqués en France par Lapeyre, ce laboratoire de 700 m² permet de réaliser plus de 100 tests différents. Les équipes dédiées peuvent ainsi tester, entre autres, la sécurité des produits, la performance acoustique d'une fenêtre, le comportement au vieillissement du bois, la résistance à l'arrachement, la qualité des couleurs.En magasin : près de 90 prestations personnalisées dans l’Atelier LapeyreUne maîtrise des matériaux qui se vérifie aussi dans les points de vente Lapeyre avec le service Atelier. Les menuisiers accompagnent avec rapidité et fiabilité les professionnels et les particuliers dans leurs différents projets. Ils mettent à profit leur expertise à travers une large palette de prestations pour remplacer portes ou volets lors de rénovations, recouper les produits Lapeyre aux dimensions voulues, assembler et poser des accessoires :Une adaptation sur mesure : les menuisiers recoupent, ajustent, personnalisent et accessoirisent les produits standards achetés chez Lapeyre (plans de travail, plans de toilette, portes intérieures, portes de placard…) pour les faire correspondre aux caractéristiques recherchées.Un montage professionnel : ils réalisent l’assemblage et le montage des meubles de cuisines et de salles de bains, des escaliers ou encore des aménagements de placard pour une pose facilitée.Des solutions uniques de rénovation : les professionnels Lapeyre rénovent et adaptent les portes et les volets sans changer le bâti.Lapeyre : un ADN françaisLapeyre s’est associé à l’opération « #Meublez-vous français », lancée par l’Union nationale des industries de l’ameublement, et s’engage ainsi à valoriser le savoir-faire français. Cette opération permet aux clients d’identifier rapidement les meubles produits en France grâce à une signalétique dédiée, sous la forme d’un logo « #Meublez-vous français » et d’un slogan « fabriqué avec coeur dans nos régions ».Une campagne de communication spéciale AnniversaireLapeyre fête ses « 90 ans… et pour longtemps ! »Un dispositif a été spécialement mis en place afin de montrer l'évolution de la marque dans le temps, tout en se tournant vers l'avenir et en valorisant ce qui va compter encore longtemps.Au programme, des vidéos sous forme cinémagraphes pour Facebook, des stories animées et carrousels sur Instagram, un thread géant de 90 tweets sur Twitter traitant de l’histoire de l’enseigne, des projets réalisés et à venir...Des contenus prévus pour engager le public autour de l’idée créative « Il y a beaucoup de chose qui ont changé en 90 ans mais pas ce qui compte », tout en prouvant la force des fondamentaux de la marque :la qualité de nos produits et la fabrication française : « Vous avez toujours préféré acheter près de chez vous alors on s’engagera toujours à produire autant que possible en France » ;l'accompagnement : « Vous avez toujours eu des projets plein la tête alors on fera tout pour vous aider à les réaliser » ;l’accessibilité prix : « Il y a toujours eu des budgets serrés alors on fera tout pour ne pas déborder »Afin d'animer ce dispositif, un jeu concours a été déployé dès le 12 octobre avec des bons d’achat de 250 € à la clé. De quoi fêter cet anniversaire avec Lapeyre !
Il y a 3 ans et 189 jours

Produire de l’électricité décarbonée en 2050 ? Oui, avec ENR et nucléaire, dit RTE

Dans son étude « Futurs énergétiques 2050 », RTE présente six scénarios pour atteindre la neutralité carbone de la production d’électricité en 2050. Tous contiennent une très forte dose d’ENR.
Il y a 3 ans et 189 jours

L’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP voit le jour

Le CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners dévoilent le premier Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP. [©OPPBTP] Le secteur du bâtiment est en quête de nouveauté. Le CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners se sont associés pour dévoiler le premier “Observatoire des tendances d’innovation”. Celui-ci permet aux professionnels d’appréhender les principaux champs d’innovation à l’œuvre dans le secteur. L’objectif est d’en faire un vecteur de transformation positive et durable. Ainsi, cet observatoire décrypte les dernières solutions pour tous les métiers de la filière. Lire aussi : Le CCCA-BTP lance sa plateforme pour les jeunes Il regroupe des thématiques comme la sécurité, la formation et la prévention. Sa création donne une vision plus claire des nouvelles tendances dans le secteur du bâtiment. Le CCCA-BTP et ses partenaires ont décidé de s’aider des 222 start-up recensées au sein d’Impulse Partners pour réaliser cet observatoire. Celles-ci se développent et constituent un précieux révélateur des transformations dans le BTP. Après une étude approfondie, les tendances se regroupent autour de trois grandes problématiques et de leurs solutions en développement. La production : un enjeu majeur de l’Observatoire Tout d’abord, l’observatoire met en exergue l’accroissement de la productivité des entreprises. Dans cette logique, il souligne l’avènement des solutions de construction hors site. Ces dernières permettraient de réaliser 80 % de la production en usine. Cette technique constructive mènerait à une nette évolution des métiers, des méthodes et des risques associés. La question de la productivité s’étend tout autant sur les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et d’ouvrages (capteurs IoT, plate-forme BOS). Ces objets connectés offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le Smart Building. De leur côté, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique renforcent la sécurité des chantiers. Des produits de meilleures qualités Les études de l’observatoire se concentrent aussi sur la réalisation d’ouvrages de meilleures factures. En effet, un produit de bonne qualité se démarque par ses performances et son moindre impact sur l’environnement. Ainsi, les tendances actuelles et l’évolution de la réglementation font la part belle au bois. Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation Ce matériau, de plus en plus sollicité, exige de nouvelles compétences (logistique, réglage…) et propose une autre approche pour le secteur du BTP. Toujours dans cette thématique, les plates-formes et les outils favorisant le réemploi constituent aussi un levier majeur de transformation, notamment pour la filière de déconstruction. Tout comme le “lean management” (gestion sans gaspillage), avec ses outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité. La sécurité avant tout Le troisième objectif majeur réside dans l’amélioration de la sécurité sur les chantiers. Les outils digitaux comme la réalité virtuelle sont étudiés. Ils permettent de former et de sensibiliser aux différents risques du chantier. De plus, les études de l’observatoire mettent en avant les dispositifs de détection d’accidents comme les robots, les caméras ou l’intelligence artificielle. Enfin, des équipements de protections individuelles connectées sont prévus pour assurer une sécurité maximale lors des chantiers.
Il y a 3 ans et 190 jours

Logement : l’autorisation de déroger aux règles ?

Le 14 octobre 2021, la ministre de la Culture, Roselyne Narquin-Bachelot et la ministre chargée du Logement, Emmanuelle Wargon ont lancé l’appel à manifestation d’intérêt au sein du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain ». La qualité d’usage du logement, l’évolution des types d’habitation et la reconfiguration de la chaîne de production sont les enjeux saillants de cette action de recherche et d’expérimentation. Jusqu’au 17 février 2022, maîtres...
Il y a 3 ans et 190 jours

Le gouvernement veut encourager le développement du photovoltaïque

La loi climat et résilience d'août 2021 prévoit déjà d'installer des panneaux photovoltaïques sur les constructions nouvelles (bureaux, entrepôts, parcs de stationnement...) à partir d'une certaine surface. "On va le faire aussi maintenant sur des friches", a indiqué Barbara Pompili sur France Info."On a un potentiel de 8 gigawatts sur les friches qui aujourd'hui ne servent à rien sur lesquelles on peut mettre du panneau solaire", a ajouté la ministre.Un plan dévoilé mercredi doit permettre d'augmenter la part du photovoltaïque dans la production d'électricité en France, qui ne représentait qu'un peu plus de 2% en 2021."Aujourd'hui on est à 12 gigawatts. On a besoin d'ici 2028 de multiplier par trois les installations et d'ici 2050 de multiplier par au moins sept nos installations photovoltaïques", a précisé Barbara Pompili.Ce plan prévoit la publication d'un nouvel arrêté "pour attribuer un soutien public à des projets photovoltaïques de moins de 500 kW sans appel d'offres (...) afin de valoriser des terrains dégradés présentant des enjeux limités en termes de biodiversité et de paysage". "Une étude réalisée par l'Ademe et les services déconcentrés de l'Etat a permis d'identifier des friches susceptibles d'accueillir près de 8GW de panneaux photovoltaïques", précise le texte.Ce plan vise aussi à développer un millier de projets photovoltaïques sur du foncier public d'ici 2025.De plus, les procédures administratives sont allégées pour des projets de petite envergure, de moins de 300 kilowatts. "L'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments existants et les ombrières (dispositif destiné à faire de l'ombre: ndlr) de parking ne seront plus soumis à évaluation environnementale. Le seuil de cette évaluation pour les projets au sol de faible puissance sera également relevé pour tenir compte de l'évolution technologique des panneaux photovoltaïques", précise le texte.Entre 300 et 600 kilowatts l'évaluation se fera au cas par cas, a précisé le ministère."En cohérence et pour accompagner l'évolution des technologies (un projet de même surface représente une puissance beaucoup plus importante qu'il y a 10, voire 5 ans), le permis de construire ne sera plus requis pour les petits projets", selon le texte. "Une simple déclaration préalable de travaux sera nécessaire".Pour consulter le plan d'actions, cliquez ici
Il y a 3 ans et 190 jours

Nouveau module ProDevis, 3D, Diapason et Ramasoft

#1 Le nouveau module Interventions de ProDevisProDevis, le logiciel n°1 de chiffrage et gestion commerciale Menuiserie, Store, Fermeture, présente son nouveau module Interventions ! Son objectif : permettre aux 20.000 utilisateurs de gérer tous types d'interventions (dépannage gratuit ou payant, SAV, fin de chantier…) de manière globale, de simplifier leur traitement, tout en bénéficiant d'une analyse fine et précise de cette activité.De son côté, ProDevis START, l'application de chiffrage et commande 100% web pour les Artisans présente ses modules Favoris et Médias. Deux nouveaux modules, un objectif commun : toujours plus simplifier la création de leurs devis et gagner en efficacité dans leur activité quotidienne !#2 Le 1er configurateur 3D fenêtres 100% web pour les IndustrielsELCIA présente son 1er configurateur 3D fenêtres 100% web à destination des particuliers. A disposition des Industriels du secteur, ce configurateur 3D s'intègre dans leur site web ou encore leurs bornes de showroom. Leurs clients particuliers y modélisent leur projet Menuiserie simplement et rapidement via une représentation 3D fidèle et précise. Outil d'aide à la vente, le configurateur permet à l'industriel de générer des leads et capter de nouveaux clients. Déployée chez un client pilote, la solution sera dévoilée sur le salon.#3 Les configurateurs 3D BatiTrade accessibles depuis ProDevis – Elu nouveauté ARTIBAT 2021ELCIA poursuit également son objectif de démocratiser l'usage des configurateurs 3D grâce à l'interface entre ProDevis et BatiTrade ! Plus de 20.000 menuisiers peuvent désormais accéder aux configurateurs 3D BatiTrade directement depuis leur logiciel de chiffrage et gestion commerciale ProDevis, pour réaliser leur projet de portails, clôtures, portes de garage, garde-corps, portes d'entrée, pergolas, lames de terrasse ou encore placard/dressing en 3D. C'est toute l'expérience clients entre l'industriel, l'installateur et le particulier qui est révolutionnée !#4 Diapason innove dans la gestion des écrans AteliersLa gestion des écrans ateliers de Diapason prend un nouveau virage. Dédiée aux ateliers de production, son objectif est d'optimiser le pilotage de la production, d'apporter un support « 0 papier » aux opérateurs et d'assurer un suivi qualité, directement depuis les écrans ateliers. 100% Web, cette nouvelle brique est facile à déployer pour un gain de productivité immédiat.Autre nouveauté : Diapason s'interface également avec Microsoft Power BI pour créer des rapports et tableaux de bord dynamiques. Au travers d'un nouveau module, Diapason mettra à disposition un puissant moteur d'extraction pour permettre à des key users sans connaissance technique d'exploiter facilement toutes les données de l'entreprise.#5 Ramasoft et ProDevis se connectent pour simplifier la gestion commercialeLogiciel de fabrication de menuiseries PVC et Alu sur-mesure, Ramasoft se connecte à ProDevis pour offrir de nouvelles possibilités aux fabricants du secteur. Grâce à cette interface, après avoir chiffré leurs menuiseries les plus complexes avec Ramasoft, ces derniers pourront importer automatiquement leurs chiffrages et ainsi piloter toute leur gestion commerciale avec ProDevis. Inversement, toutes les commandes signées dans ProDevis pourront être transférées dans Ramasoft en un clic pour lancer en fabrication.
Il y a 3 ans et 191 jours

COP26 : comment construire et produire durablement pour le monde de demain ?

Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître. La température de la planète a déjà augmenté de 1 °C en 150 ans. Les premiers signes du changement climatique sont déjà visibles. Pour limiter les conséquences, le réchauffement de la planète doit être contenu sous 2°C. C'est l'engagement qui a été pris lors de la COP21 à Paris. Mais pour tenir cet objectif, les États doivent redoubler d'efforts.Les entreprises du monde entier ont aussi un rôle à jouer : produire, construire, fabriquer de façon éco-responsable pour assurer l'avenir des prochaines générations. Le défi ? Mettre en place des processus et des techniques durables tout en répondant à une demande sans cesse en croissante. Pour les secteurs du BTP, c'est une double problématique. Depuis 2007, les villes hébergent plus de la moitié de la population mondiale, un chiffre qui devrait atteindre 60 % d'ici 2030. De l'autre côté, en raison des préoccupations relatives au changement climatique et à l'épuisement des ressources naturelles, une pression croissante s'exerce sur les acteurs du BTP pour une construction durable et pour réduire considérablement leur impact environnemental. Le secteur industriel doit également répondre à ces enjeux.L'exemple d'Autodesk qui travaille d'ores et déjà sur des projets dans le monde entier, tels que :La création d'un « tech hub » en Chine par l'entreprise suédoise Sweco grâce au cloud et aux logiciels d'Autodesk :Les architectes et les ingénieurs utilisent Autodesk BIM 360 pour réaliser leurs maquettes numériques et les intégrer à un flux de travail unifié qui regroupe la conception, l'ingénierie et la construction. Grâce à ce mode de fonctionnement, les architectes de Sweco ont pu soumettre leurs structures les plus avant-gardistes à des essais de résistance sur la base de calculs paramétriques.La fabrication de skis à la fois plus performants et plus durables par l'entreprise WNDR Alpine grâce au logiciel Fusion 360 d'Autodesk :Les designers ont utilisé la bio-fabrication pour concevoir des skis avec des matériaux dérivés de microalgues. Ce nouveau matériau, développé par Checkerspot, l'entreprise de biotechnologie propriétaire de WNDR Alpine, offre des performances améliorées et une empreinte carbone réduite.La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris avec la technologie de pointe du BIM d'Autodesk :L'établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a décidé de se doter de cette technologie de premier plan. Cette méthode de travail collaborative et intelligente permet aux acteurs du chantier de bénéficier en temps réel d'une base de données 3D partagée et évolutive qui regroupe des informations riches et nécessaires au bon déroulement de ces opérations.En définitive l'adoption de techniques de production durable prépare les entreprises du BTP et leurs clients à l'avenir. Avec le temps, l'apprentissage sera plus aisé; les processus pour le moment marginaux s'imposeront comme les règles de l'art à mesure que les acteurs du secteur seront plus nombreux à répondre aux besoins de construction durable.
Il y a 3 ans et 191 jours

Lancement de la consultation publique destinée à définir la stratégie française pour l'énergie et le climat

Supervisée par Isabelle Jarry, cette démarche permettra de recueillir les avis du public sur les grandes orientations de la politique climatique, tout en sensibilisant aux enjeux de la transition climatique et énergétique. Une plateforme web participative sera à disposition dès le 2 novembre prochain.La SFEC constituera la feuille de route actualisée de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assurer l’adaptation de notre société aux impacts du changement climatique. Elle sera constituée de la première loi de programmation quinquennale sur l’énergie et le climat (LPEC), qui doit être adoptée avant la fin du premier semestre 2023 et déclinée par la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC 3e édition), le Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3e édition) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE 2024-2033), qui doivent être adoptés au 1er semestre 2024.La prochaine révision quinquennale de la PPE et de la SNBC sera ainsi pour la première fois précédée de l’adoption d’une loi de programmation sur l’énergie et le climat, qui fixera les priorités d’action de la politique climatique et énergétique nationale en tenant compte du rehaussement de l’objectif européen de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre à -55% d’ici 2030. La SNBC et la PPE seront actualisées pour mettre en œuvre les orientations de cette loi, dans un délai d’un an suivant son adoption, c'est-à-dire avant le 1er juillet 2024. Pour renforcer l’articulation entre les politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, le PNACC sera intégré dans ce processus.L’ampleur des travaux techniques et de concertation à mener pour concevoir une stratégie partagée par l’ensemble des parties prenantes conduit à engager dès à présent les travaux d’élaboration de la future SFEC. La lutte contre le réchauffement climatique impliquant des choix de société qui auront des effets concrets sur la vie quotidienne des Français, le ministère de la Transition écologique lance une concertation publique volontaire à partir du 2 novembre 2021.La plateforme sur laquelle le public pourra déposer sa contribution sera opérationnelle dès le 2 novembre et permettra de répondre à un panel de questions portant sur une douzaine de thèmes liés aux enjeux du réchauffement climatique. Les acteurs institutionnels et les entreprises pourront également participer, en déposant des cahiers d’acteurs sur la plateforme numérique.Le ministère de la Transition écologique procédera à l’analyse des avis, sous le contrôle de la garante. Les contributions des citoyens permettront d’alimenter les travaux d’élaboration des scénarios climatiques et énergétiques et d'identifier les leviers de politique publique privilégiés par les Français pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique a déclaré : « La France s’est fixée en 2019 l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette nouvelle donne climatique impose une accélération de la décarbonation du pays et une redéfinition de notre système énergétique encore dépendant aux deux tiers des énergies fossiles. C’est pourquoi nous devons réviser et approfondir notre stratégie de transition écologique. Une loi de programmation énergie-climat devra être votée d’ici le 1er juillet 2023 pour définir nos nouvelles orientations à l’horizon 2030 et initier une décennie de transition. Devant l’ampleur des choix de société que recouvre cet engagement, qu’il s’agisse de nos infrastructures énergétiques, de nos modes de production et consommation, de notre logement ou de nos mobilités, le Gouvernement a décidé de lancer une concertation publique pour que ces nouvelles orientations soient pleinement partagées avec les citoyens et les entreprises ».Isabelle Jarry, garante de la concertation préalable, a déclaré : « Pour moi, l’histoire a commencé il y a quatre ans. Garante de la concertation préalable en 2017 sur la Stratégie nationale bas carbone 2, j’ai pu observer depuis un éveil écologique de nos concitoyens. Aussi, je veillerai à ce que cette concertation volontaire permette d’une part d’informer le grand public avec des éléments clairs et accessibles afin que chacun puisse s’emparer de ces stratégies complexes et d’autre part de recueillir des contributions et des argumentaires visant à traduire les courants sociétaux qui sont à l’œuvre et qui devront être considérés dans la mise en pratique de la future stratégie ».
Il y a 3 ans et 191 jours

142 M€ d’aide pour 1288 communes en faveur des logements durables

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a mis en place en septembre 2020 une aide à la relance de la construction durable, répondant au double objectif de production de logements et de lutte contre l’artificialisation des sols. Le dispositif prévoit le versement d’une aide forfaitaire de 100€ par m2 de surfaces de logement construit au-delà d’un seuil de densité pour les programmes d’au moins deux logements autorisés à la construction. En complément de ce forfait, les opérations de transformation de bureaux en logements et les opérations dans des opérations d’aménagement exemplaires bénéficient d’un bonus. Un arrêté du 25 octobre 2021 fixe les montants d’aide. Ce sont ainsi près de 142 M€ qui seront versés à 1288 communes pour les accompagner dans leur effort de construction de logement, en contribuant au financement des équipements publics, infrastructures et autres aménités urbaines favorables à l’accueil de nouveaux ménages et à l’amélioration du cadre de vie des habitants. L’aide sera versée aux communes avant la fin de l’année par les services des préfets de département. Au total, ces communes ont délivré 2499 permis de construire pour des opérations de logements dépassant les seuils de densité fixés. Ces permis ont autorisé la construction de 67 450 logements au total dont plus de 1,357 millions de m² construits au-delà des seuils, soit environ 19 500 logements.
Il y a 3 ans et 192 jours

Et si l'usine du futur s'adaptait toute seule à la demande ?

Emmanuel Macron se rend lundi dans l'entreprise Sileane à Saint-Etienne, spécialisée en robotique, vision et intelligence artificielle, pour promouvoir les initiatives du récent plan d'investissements France 2030 dans ce domaine, indique-t-on au cabinet de la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.En avril 2019, les députés Bruno Bonnell et de Catherine Simon s'inquiétaient dans un rapport ("Robotique et systèmes intelligents") d'un retard français dans la robotisation des processus industriels, source de perte de compétitivité dans des secteurs-clés.L'enjeu est énorme. Car à elle-seule, la Chine, usine du monde, représente un tiers de la demande mondiale en terme de robots industriels, selon la banque d'affaires Bryan Garnier spécialisée dans les technologies.La France, qui souhaite relocaliser une partie de son industrie, est en 7e position mondiale pour le nombre de robots, derrière la Chine, le Japon, les Etats-Unis, la Corée du Sud, l'Allemagne et l'Italie, selon la Fédération Internationale de la robotique (IFR) basée à Francfort en Allemagne.Et avec des machines âgées en moyenne de 17 ans dans les PME industrielles françaises, Bercy se désole de voir qu'une partie des 8.000 projets de modernisation qui ont pu voir le jour grâce au guichet "industrie du futur" du plan de relance en 2020, n'aient pas bénéficié à des constructeurs français."Robotique adaptative"Raison pour laquelle le plan France 2030 consacre un budget pour aider à la production de robots et à la structuration de projets locaux autour de sites industriels.L'usine Sileane prise en modèle par Emmanuel Macron lundi pratique la "robotique adaptative", c'est-à-dire l'intelligence artificielle.Agée d'une vingtaine d'années et employant une centaine de personnes, elle produit notamment des robots qui conditionnent des poches de perfusion pour le domaine médical, ou qui gèrent les déchets dans le domaine nucléaire. Ils sont conçus pour gérer des situations imprévisibles, capables, si les choses ne se passent pas comme prévu, de s'ajuster et d'évoluer."Nous avons besoin d'usines plus flexibles, capables de se reconfigurer pour faire face à des brutales variations de la demande", explique Thierry Weil, conseiller au groupe de réflexion "La fabrique de l'industrie" et animateur de la chaire "Futurs de l'industrie et du travail" à Mines Paris, PSL.En clair, des "usines intelligentes" avec des chaînes d'assemblage qui "croisent intelligence artificielle, robotique et objets connectés", ajoute Stéphane Pezeril, directeur Innovation et recherche d'Ausy, cabinet de conseil du groupe Randstad, dans le livre blanc de l'industrie pour 2030 publié par Randstad."On a vu pendant la crise du Covid des constructeurs ou des équipementiers automobiles fabriquer des respirateurs. Il savent assembler des pièces de métal et de plastique, de l'électronique et des ventilateurs, mais ils faut pouvoir reconfigurer rapidement des machines polyvalentes comme les robots et réarranger les lignes de production" dit-il.Reste la lourde et délicate question de l'emploi. Est-ce que cette automatisation industrielle risque de "détruire" demain tous les emplois industriels humains? Un rapport du Sénat "demain les robots" s'en inquiétait en décembre 2019.La réponse n'est pas facile. Dans un premier temps, l'aide à la modernisation industrielle va au moins permettre une augmentation de 30% des formations en alternance, dont une partie dans la robotique.L'entreprise Technics Développement Robotique, située à Lallaing dans les Hauts-de-France (20 salariés) et spécialisée dans la robotisation des PME, a notamment bénéficié d'une aide exceptionnelle pour recruter quatre personnes dont trois apprentis en alternance issus de formations professionnelles en robotique ou en ingénierie d'automatisation et d'informatique grâce au dispositif "un jeune, une solution".
Il y a 3 ans et 195 jours

L'économie française a retrouvé son niveau d'avant-crise

"C'est un chiffre qui est au-delà nos espérances", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Économie Bruno Le Maire quelques minutes après la publication du chiffre par l'Insee vendredi, le qualifiant de "résultat exceptionnel".Alors que produit intérieur brut (PIB) n'est plus inférieur que de 0,1% à celui du quatrième trimestre 2019, l'économie française "revient à son niveau d'avant-crise", selon l'Institut national des statistiques."L'objectif que nous nous étions fixé était de retrouver ce niveau au mieux fin 2021 ou peut-être début 2022", a rappelé Bruno Le Maire. Par comparaison, l'Allemagne ou l'Italie n'ont pas encore tout-à-fait retrouvé leurs niveaux d'avant-pandémie.Le ministre a remercié "tous les Français qui ont participé à cette croissance avec leur consommation, tous les entrepreneurs qui ont investi, qui se sont remis à exporter, tous les salariés qui se sont remis au travail après cette crise".Il s'agit de la croissance la plus élevée depuis le troisième trimestre 1968, hormis le rebond de l'été 2020 (+18%) suite au premier confinement, une bonne nouvelle pour Emmanuel Macron à six mois de l'élection présidentielle, lui qui joue la carte de la compétence économique depuis le début de la crise. A fortiori avec le reflux du chômage.L'estimation de croissance pour le deuxième trimestre est par ailleurs révisée en hausse de 1,1% à 1,3%, a encore rapporté l'Insee. Au premier trimestre, elle était de 0,1%.Même si l'économie stagnait au dernier trimestre de l'année, la croissance sur l'année serait donc au minimum de 6,6%, a expliqué à l'AFP Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING... donc largement au-dessus des prévisions du gouvernement et de l'Insee, qui étaient de 6,25%.Avec la réouverture des secteurs liés aux loisirs et au tourisme, les dépenses de consommation des ménages ont notamment fortement accéléré, gagnant 5% sur un trimestre, a précisé l'Institut."Nous avons une politique économique qui a protégé la rémunération des salariés pendant la crise, ça a favorisé la consommation", a souligné Bruno Le Maire qui a expliqué que les Français avaient commencé à dépenser une partie des 160 milliards d'euros accumulés pendant la crise sanitaire."Le pass sanitaire a probablement joué favorablement, les gens se sont sentis sécurisés en sortant", a estimé Philippe Waechter, économiste du gestionnaire d'actifs Ostrum.Environnement inflationnisteL'économie a été tirée par la réouverture des services, l'activité de l'hôtellerie-restauration bondissant de 58,9% sur le trimestre.En revanche, la production de biens manufacturiers reste à 6% en dessous de son niveau d'avant-crise."Si la production manufacturière marque le pas c'est par pénurie de matériaux et également par pénurie de main d'oeuvre", explique Bruno Le Maire."Quand vous regardez dans la construction, il n'y a pas de bois, pas d'acier, pas d'aluminium", a-t-il ajouté.Au troisième trimestre, la contribution du commerce extérieur à la croissance a par ailleurs été positive de 0,6 point de PIB, les exportations accélérant de 2,3% tandis que les importations sont restées quasi-stables.Mais cette tendance pourrait s'inverser lorsque l'industrie française, grosse importatrice d'équipements, se remettra à importer davantage, a expliqué à l'AFP Selin Ozyurt, économiste de l'assureur-crédit Euler Hermes.Le rebond de l'activité a aussi fait baisser le nombre de chômeurs de 5,5% sur le trimestre, tandis que de nombreux secteurs connaissent des difficultés de recrutement.L'embellie de l'emploi pourrait atténuer les craintes qui pèsent sur le pouvoir d'achat, même si ce dernier n'a pas baissé avec la crise et a progressé de 8% depuis le début du quinquennat, selon le gouvernement.La pénurie de main d'oeuvre accroît en effet le pouvoir de négociation des salariés et devrait déboucher sur des augmentations de salaire de 1,8% à 2% cette année et de 2,5% en 2022, selon Selin Ozyurt, qui voit s'installer durablement un "environnement plus inflationniste" à 2% environ de hausse des prix.En octobre, l'indice des prix à la consommation a progressé de 2,6% sur un an, après 2,2% en septembre.