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Il y a 3 ans et 196 jours

Un opérateur lancé pour accélérer la production d'énergies renouvelables le long de la Seine

"Axe Seine Energie", qui aura pour but d'"accélérer la transition énergétique" dans la vallée, sera dotée d'un capital "de plusieurs millions d'euros voire peut-être plusieurs dizaines de millions d'euros", a indiqué le maire PS de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol en annonçant un premier partenaire, la Banque des territoires, branche de la Caisse des dépôts et consignations.Son lancement est prévu pour la "fin du premier trimestre 2022", le temps de "rassembler les financements publics" et de "mobiliser des financements privés et participatifs", a déclaré le maire (Horizons, ex-LR) du Havre, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe."L'investissement public est un levier pour attirer des capitaux privés et accélérer des transitions", a soutenu Anne Hidalgo, maire de Paris et candidate du PS à l'élection présidentielle, même si la future SEM "n'est pas un instrument suffisant à lui tout seul pour porter l'ensemble des projets énergétiques", a reconnu M. Mayer-Rossignol.Les trois maires et le président de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier, qui veulent faire de la Seine "la première vallée de la décarbonation en France", ont annoncé formaliser leur collaboration avec la création d'une "Entente de l'Axe Seine".Cette association permettra de "mutualiser les ressources humaines et financières" autour de projets d'énergies renouvelables, comme des unités de production d'hydrogène.Début 2022, "un premier appel à manifestation d'intérêts sera lancé pour faire émerger des projets d'unités de production d'électricité solaire" le long du fleuve, ont-ils annoncé dans leur communiqué commun. Ces unités pourront prendre la forme de "parcs au sol, flottant, en carrières, ombrières, toitures photovoltaïques de grande taille..."La concrétisation de cette coopération entre les trois métropoles, initiée en février à Rouen, intervient au lendemain de la publication du rapport du gestionnaire du réseau électrique français RTE.Ce dernier a prôné un essor indispensable des énergies renouvelables mais souligné aussi un avantage économique à construire de nouveaux réacteurs nucléaires, replaçant le débat au centre de la campagne présidentielle.
Il y a 3 ans et 196 jours

Edycem dévoile ses bétons bas carbone Vitaliss

Edycem BPE a lancé Vitaliss, sa gamme de bétons à empreinte carbone réduite. [©Herige/Charles Marion] Vitaliss : tel est le nom de la gamme des bétons à empreinte carbone réduite. Tout juste lancée sur le marché par Edycem BPE (groupe Herige). « Vitaliss a été formulé pour offrir des réductions d’émissions de CO2allant de 20 % à plus de 50 %. Ceci, en comparaison des bétons traditionnels de résistances et de caractéristiques d’utilisations similaires », résume Olivier Collin, directeur général BPE et Préfa d’Edycem. La gamme se décline en quatre classes de réduction, identifiées par un référentiel de type “Ecoscore”. Et baptisé Vitascore dans le cas présent. Ce dispositif permet d’évaluer le niveau de baisse de l’impact environnemental des bétons. Exprimé en kg de CO2éq/m3. Ainsi, l’entrée de gamme affiche un Vitascore C, soit une réduction comprise entre 20 et 30 %. Viennent ensuite les bétons de Vitascore B (- 30 à – 40 %) et de Vitascore A (- 40 à – 50 %). Tous les bétons en Vitascore B au minimum Enfin, le Vitascore A+ identifie les bétons de la ligne Vitaliss affichant une réduction de l’impact carbone supérieure à 50 %… Pour ces derniers bétons, Edycem est en partenariat avec Hoffmann Green Cement, qui assure la fourniture du liant. Une demande d’Avis technique, faite par le cimentier, est aussi en cours pour cette application, car « nous sommes dans une technique non courante ». La gamme Vitaliss est adaptée pour permettre sa production sur chacun des sites BPE d’Edycem. Soit un accès potentiel au niveau des 33 centrales à béton de la marque. Et Didier Collin, de conclure : « Dans les trois ans qui viennent, je souhaite que l’essentiel de nos bétons commercialisés corresponde à un Vitascore B… »
Il y a 3 ans et 197 jours

Isover, Placo® et Isonat s'associent pour accompagner le développement de la construction bois

Les trois marques entendent les accompagner dans l'accélération de leurs projets de construction bois en développant des partenariats pour co-construire des solutions en réponse aux problématiques techniques de ce mode constructif.Des expertises métiers au service des enjeux de la construction boisForts de leurs connaissances techniques dans les domaines de l'efficacité énergétique, l'acoustique, la protection au feu et l'hygrométrie, quatre enjeux majeurs de la construction bois, ISOVER, Placo® et Isonat proposent une gamme complète de solutions fabriquées en France :ISOVER conçoit des solutions d'isolation durable pour répondre aux enjeux d'efficacité thermique, d'acoustique et de protection au feu. Le spécialiste s'inscrit dans une démarche continue d'optimisation de l'impact environnemental de ses produits, de l'efficacité énergétique, de la qualité de l'air intérieur et du bien-être.Placo® est engagé dans le développement de produits dédiés à l'habitat durable. Pionnier de la plaque de plâtre en France, l'expert innove en permanence afin de proposer des solutions techniques qui répondent aux exigences acoustiques, thermiques, décoratives, de qualité de l'air intérieur… des particuliers et des professionnels.Isonat, entreprise innovante, est spécialisée dans l'isolation biosourcée en fibres de bois. L'entreprise conçoit et s'approvisionne en France pour l'ensemble de ses gammes et panneaux isolants dédiés à l'isolation par l'intérieur et l'extérieur.Ces trois experts comptent à leur actif plusieurs références dans le domaine. En témoigne leur participation au projet Sensations à Strasbourg, premier programme de structure bois en France développé par l'Eurométropole de Strasbourg et réalisé par Bouygues Immobilier et KOZ Architecture. Plusieurs solutions ont été prescrites : Placoplatre BA 18S et Placoflam® qui participent à la protection feu, la laine de verre GR 32 pour la performance thermique, Placomarine® pour la résistance à l'humidité, Placo® Duo'Tech® 25 et Domisol LR pour optimiser l'acoustique, les plaques de plâtre Activ'Air® pour la qualité de l'air intérieur.Des partenariats forts pour apporter des solutions à la hauteur des attentes du marché« Nous avons pour ambition de créer des synergies avec les acteurs de la construction bois, afin de faire grandir ensemble la filière. Notre récent partenariat avec MATHIS, acteur majeur dans la conception, la fabrication et la construction de bâtiments à structure en bois, témoigne de cette volonté forte. La multiplication de ce type de synergies va nous permettre de nourrir mutuellement nos réflexions pour apporter des solutions à la hauteur des attentes du marché. ». Nicolas FERRY, Directeur Marketing ISOVER, Placo® et Isonat« ISOVER et Placo® possèdent une expertise très complémentaire à celle de MATHIS pour relever les défis liés à la construction bois, notamment en termes de feu et d'acoustique. Cela nous a permis, dans des délais courts, de développer en partenariat le système de plancher AZURTEC-Placo® qui apporte une solution haute performance au marché. Nous avons également pu nous appuyer sur les compétences de l'équipe Développement Durable d'ISOVER et de Placo® pour réaliser la FDES de ce système. ». Frank Mathis, Président Directeur Général MATHIS« Faciliter l'accélération de l'avènement de la ville durable, s'accompagne immanquablement de la démonstration massive de l'aptitude durable à l'emploi des solutions constructives bas carbone. La construction de cette démonstration par l'évaluation, permet la structuration plus rapide des filières associées, grâce à la reconnaissance de leurs procédés en technique courante. Que ce soit à l'échelle du développement des produits, comme à l'échelle de la ville, c'est le but pragmatique que nous nous sommes fixés et que nous poursuivons au travers de toutes les missions d'accompagnement à l'innovation assurées auprès des plus grands donneurs d'ordres. Les nombreuses démarches d'évaluations engagées par ISOVER, Placo® et Isonat, entrent parfaitement dans cette même stratégie. ». Eric DIBLING, Fondateur et Dirigeant d'INGENECO Technologies ; Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Ingénierie, Expertise, Recherche« ISOVER, Placo® et Isonat sont engagés depuis de nombreuses années pour promouvoir des solutions innovantes, tout en assurant l'ensemble de la filière de la qualité des solutions proposées et mises sur le marché. Ainsi, les nombreux avis techniques dont ISOVER, Placo® et Isonat disposent, validant le domaine d'emploi et la mise en oeuvre des solutions, les validations par des essais feu ou acoustiques, sont autant d'éléments de preuve à disposition de nos clients. Les concepteurs de bâtiments bois peuvent donc s'appuyer en toute confiance sur notre expertise conjointe pour les accompagner sur leurs projets. » Stéphanie ROCHE, Responsable Marketing - Pôle Marchés Bâtiments ISOVER, Placo® et IsonatDes apporteurs de solutions globales pour toutes les paroisInformer, accompagner, guider : un coffret en édition limitéeISOVER, Placo® et Isonat ont créé à l'occasion du Forum International Bois Construction un coffret en édition limitée, conçu tel un guide de la construction bois pour les logements collectifs. Il est introduit par une présentation des valeurs et des engagements des trois experts en matière de gestion durable des ressources naturelles, d'éco-innovation, de logistique et de l'analyse du cycle de vie.Cet outil didactique se compose de 43 fiches produits recto/verso couvrant les quatre parois :cloisons,façades,planchers,toitures.Pédagogiques, elles présentent les fondamentaux de chaque solution via une vue 3D, leurs champs d'application, leurs bénéfices, leurs performances une composition détaillée schématisée du système et un descriptif technique.Des engagements durables pour répondre aux enjeux de la construction boisGestion durable des ressources et des matières premièresISOVER, Placo® et Isonat ont pour valeur commune la gestion durable des ressources et des matières premières. Tout est mis en oeuvre pour respecter cet engagement majeur au coeur de leur ADN. Par exemple, les laines de verre ISOVER contiennent entre 40 % et 80 % de verre recyclé. 100 % biosourcé, le liant de sa nouvelle laine est élaboré à partir de matières premières issues des industries céréalières et sucrières. Les plaques de plâtre Placo® concernées intègrent en moyenne 20 % de matières recyclées. Le carton utilisé provient de forêts gérées de manière responsable ou de matière 100 % recyclée. Placo® réalise une exploitation responsable de ses carrières souterraines et aériennes avec suivi environnemental et remise en état. De son côté, Isonat utilise le Pin Douglas, certifié PEFC, pour la fabrication de ses isolants. Les plaquettes de bois qui composent ses produits proviennent de déchets de scieries du bassin roannais, sourcés dans un rayon maximum de 60 km autour de l'usine.Éco-innovationLes trois experts mettent tout en oeuvre pour répondre aux exigences des professionnels visant des démarches de labellisation HQE, E+C-, Bâtiment Biosourcé… Leurs produits et solutions disposent de FDES, disponibles sur la base de données INIES et calculées sur une durée de vie de 50 ans. ISOVER et Placo® sont les premiers fournisseurs de FDES en France. Autre service exemplaire : l'offre LEAN by Placo® qui permet de minimiser les déchets sur chantiers en livrant la bonne quantité prédécoupée au bon endroit.Gestion de fin de vie des produitsISOVER et Placo® n'ont pas attendu l'avènement de la loi AGEC pour s'engager dans la gestion de la fin de vie de leurs produits. La laine de verre ISOVER et les plaques de plâtre Placo® sont recyclables à 100 % et à l'infini. ISOVER a mis en place la première filière au monde de recyclage de déchets de laine de verre issus du BTP : ISOVER Recycling. Premier recycleur de plaques de plâtre en France, la filière Placo® Recycling permet depuis 13 ans un recyclage des déchets de plaques de plâtre, réintroduits dans la production de nouveaux produits.
Il y a 3 ans et 197 jours

"Le nucléaire sera le socle de notre production électrique jusqu'en 2035", Barbara Pompili

ÉNERGIES. En prenant la parole au lendemain de la publication par RTE de son rapport sur les différents scénarios de politique énergétique pour la France à l'horizon 2050, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a insisté sur le caractère urgent des choix politiques à prendre. Sans pour autant dévoiler la préférence du Gouvernement pour tel ou tel scénario.
Il y a 3 ans et 197 jours

L’objectif climatique des 1,5 degrés sera inatteignable sans l’hydrogène vert, selon un rapport de Statkraft

Statkraft, le plus grand producteur d'énergie renouvelable d'Europe, élabore chaque année son Scénario de Faibles Emissions (Low Emissions Scenario), en analysant l'évolution des marchés mondiaux de l'énergie. L'analyse est utilisée comme base pour les investissements futurs de Statkraft.Selon le rapport, l'effet combiné de la baisse des coûts des énergies renouvelables et du renforcement des politiques climatiques entraînera des émissions carbones menant à une trajectoire de 2 degrés. Pour réduire davantage le réchauffement climatique, une augmentation substantielle des ambitions politiques et du rythme de l'action mondiale sont nécessaires. En particulier, l'hydrogène propre doit passer de zéro à plus de 5% de la demande totale d'énergie, si l’on veut pouvoir se rapprocher de la trajectoire des 1,5 degré.« Le monde a été appelé à répondre présent, à travailler à l'unisson pour ralentir le réchauffement de notre planète. C'est la mission d'une vie, celle qui marquera notre génération. Avec la réouverture lente du monde, les émissions reviennent également aux niveaux prépandémiques, renforçant notre conviction que la seule voie vers une trajectoire à 1,5 degré passe par une accélération de la transition énergétique », déclare Christian Rynning-Tønnesen, PDG de Statkraft.La croissance des énergies renouvelables est « inarrêtable »Le rapport note que les investissements verts ont augmenté en 2020 malgré le ralentissement économique causé par la pandémie. En particulier, les investissements dans les énergies renouvelables ont augmenté de 7% en 2020 par rapport à 2019. Mais même si 2020 a vu un développement record de l'énergie solaire et éolienne, il faudra en installer plus du double chaque année d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés.Les coûts du renouvelable sont sur une tendance continue à la baisse. En général, pour un euro investi dans le solaire photovoltaïque et l'éolien aujourd'hui, on obtient environ quatre fois plus de rendement qu'il y a dix ans. L'énergie renouvelable est déjà dans la plupart des endroits moins chère que les combustibles fossiles lorsqu'on investit dans de nouvelles capacités.Le rapport prévoit que la demande d'électricité va plus que doubler jusqu'en 2050 et que celle-ci sera largement couverte par l'énergie renouvelable, qui devrait représenter environ les deux tiers de la production électrique mondiale.Développer massivement l’hydrogène vertL'hydrogène propre permet la décarbonation rapide de secteurs à fortes émissions dans l'industrie et les transports, et jouera un rôle clef dans le système énergétique du futur. Il sera le quatrième pilier d’un monde alimenté par l'énergie solaire, éolienne et hydraulique. Par une journée venteuse, les électrolyseurs alimentés par l'énergie éolienne peuvent produire des quantités massives d'hydrogène vert.Les coûts des électrolyseurs ont baissé de 60% au cours des cinq dernières années. Cette baisse devrait se poursuivre en raison de l'automatisation et des améliorations technologiques. Le rapport prévoit que les coûts d'investissement pour la production d'hydrogène vert diminueront de 60% supplémentaires d'ici 2050.Selon le rapport, 9,6% de la demande mondiale d'électricité proviendra de la production d'hydrogène vert en 2050, un niveau qui monte à 20% pour l'Europe.La majorité de l'hydrogène propre ira à l'industrie : à la fois pour remplacer la consommation d’hydrogène existante et pour éliminer les émissions dans les industries où l'électrification directe est impossible ou trop coûteuse, par exemple dans l'industrie sidérurgique.L'électrification réduit les émissions locales et mondialesL'électrification est le principal outil de réduction des émissions de CO2. La part de l'électricité dans la demande énergétique mondiale finale va plus que doubler pour atteindre 47% en 2050.L'électricité est plus efficace que les sources d'énergie fossiles dans la plupart des applications, selon le rapport. Par exemple, pour chauffer une maison, une pompe à chaleur n'a besoin que d’un tiers de l'énergie utilisée par une chaudière à gaz. Il en va de même pour les véhicules électriques, qui nécessitent environ un tiers de l'énergie dont les véhicules à combustibles fossiles ont besoin pour parcourir la même distance.2020 a été une bonne année pour les véhicules électriques. Les ventes mondiales de voitures électriques à batterie ont augmenté de 40%, même si les ventes totales de voitures ont chuté. Le scénario à faibles émissions estime que presque tous les nouveaux véhicules légers seront alimentés par batterie, tandis qu'environ la moitié des nouveaux véhicules plus lourds fonctionneront sur batterie ou à l’hydrogène en 2050 dans le monde.
Il y a 3 ans et 198 jours

Les six scénarios de RTE sur le futur électrique de la France

Une consommation en haussePour la consommation française, RTE retient le scénario de référence d'un niveau de 645 térawattheures (TWh) en 2050, soit une hausse de quelque 35% par rapport à l'époque actuelle.Elle suppose une électrification "progressive" des usages et une ambition forte sur l'efficacité énergétique.Mais RTE imagine aussi une trajectoire axée sur la "sobriété", où la consommation n'atteindrait que 554 TWh. Elle suppose une évolution des habitudes de vie: davantage de télétravail, moindre consommation de biens et moins de déplacements individuels.C'est le scénario privilégié par exemple par le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot.A l'inverse, une forte réindustrialisation de la France et un développement accéléré de la production d'hydrogène pourraient se traduire par une consommation électrique encore plus importante (754 TWh), selon RTE.Des scénarios sans nouveaux EPRSur les six scénarios qui imaginent le futur de la production électrique, trois se font sans nouveaux réacteurs nucléaires.Le premier scénario est 100% renouvelables en 2050: il suppose une sortie totale du nucléaire avec un rythme de développement du photovoltaïque, de l'éolien et des énergies marines "poussés à leur maximum".Dans un rapport publié fin janvier avec l'Agence internationale de l'énergie (AIE), RTE avait déjà conclu à sa faisabilité technique, à condition de remplir une série de conditions techniques strictes et cumulatives.La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, opposante au nucléaire de longue date, avait alors salué un "moment copernicien".RTE souligne lundi que les scénarios à très hautes parts de renouvelables "impliquent des paris technologiques lourds pour être au rendez-vous de la neutralité carbone en 2050".Deux autres scénarios sans nouveaux EPR conservent pour leur part une part de nucléaire provenant des réacteurs existants. L'un s'appuie sur le développement de grands parcs notamment éoliens, l'autre sur une répartition "diffuse" avec beaucoup de solaire, notamment sur les toitures.Ce dernier est le scénario le plus coûteux pour la France.Trois chemins avec de nouveaux EPRLes trois derniers scénarios de production imaginent le lancement de nouveaux réacteurs de nouvelle génération (EPR2), associés dans tous les cas à une progression des renouvelables.Deux d'entre eux imaginent une part minoritaire mais significative du nucléaire dans le bouquet français en 2050, avec respectivement 8 EPR ou 14 nouveaux EPR lancés."Un scénario conservant une capacité de production nucléaire importante associé à un développement conséquent des renouvelables est de nature à limiter le risque de non-atteinte des objectifs climatiques", souligne RTE.Autre avantage de la construction de nouveaux réacteurs: c'est un choix "pertinent" du point de vue économique même si cet avantage est soumis à la capacité à accéder à des financements compétitifs.Un dernier scénario imagine enfin 14 EPR plus des petits réacteurs et la prolongation d'une partie du parc existant au-delà de 60 ans, permettant d'avoir encore 50% de nucléaire en 2050. RTE souligne le défi technique que poserait ce dernier choix, avec beaucoup d'incertitudes associées.
Il y a 3 ans et 198 jours

Une commission du Sénat dénonce le manque d’anticipation du Gouvernement sur l’énergie

Elle rappelle que cette flambée des prix n’a pas été anticipée par le Gouvernement. Interrogée par la commission sur la nécessité de « revaloriser le chèque énergie » durant la crise de la Covid‑19, en avril 2020, l’ancienne ministre chargée de l’énergie avait estimé : « les factures ne vont pas augmenter significativement ».La commission rappelle également qu’un rééquilibrage de notre mix au bénéfice de l’énergie nucléaire n’a pas toujours été souhaité par le Gouvernement. Dans le cadre de l’examen de la loi « Climat et résilience », du 21 août 2021, l’encadrement des fermetures de réacteurs introduit par la commission – et conservé in fine dans le texte final – avait été qualifié de « ni fait ni à faire » par l’actuelle ministre chargée de l’énergie.La commission constate aujourd’hui que les revirements du Gouvernement sur ces deux sujets lui donnent, bien et trop tardivement, raison.Elle regrette l’incomplétude des annonces faites par le Premier ministre face à la flambée des prix :L’attribution de 100 euros via le « chèque énergie » ou l’« indemnité inflation » est limitée, au regard de la multiplication par 2 du prix de marché du gaz, par 3 de celui du pétrole et par 9 de celui de l’électricité, entre le printemps 2020 et l’automne 2021; Les blocages ou compensation de prix envisagés se focalisent sur les tarifs règlementés de vente du gaz (TRVG) et de l’électricité (TRVE) : ces tarifs ne concernent qu’un tiers des ménages se chauffant au gaz et que deux tiers de ceux se chauffant à l’électricité, le TRVG ayant de surcroît vocation à s’éteindre dès 2023 ;Les 4 millions de ménages, souvent ruraux et parfois précaires, se chauffant encore au fioul sont largement ignorés, ce combustible ayant pourtant dépassé la barre des 1.000 euros pour 1.000 litres ;Les entreprises, dont les industries fortement consommatrices d’énergie des secteurs de la métallurgie, de la chimie, de la papeterie ou de la cimenterie notamment, sont totalement omises, alors qu’elles sont confrontées à des risques graves et immédiats pour leur compétitivité et leur viabilité.Plus largement, la commission estime que ne pouvons pas nous satisfaire d’une politique énergétique naviguant à vue, car toute ambiguïté, toute insuffisance dans nos choix de production finit toujours par se payer, l’hiver venu, sur la facture d’énergie et notre sécurité d’approvisionnement.Il faut donc plus d’anticipation, de constance et de rigueur dans la conduite de notre politique énergétique, une énergie peu chère et peu émissive constituant une condition de la relance de notre économie, mais aussi de sa décarbonation.Pour y contribuer, la commission a décidé de plusieurs travaux de contrôle :un cycle d’auditions sur la souveraineté énergétique, au cours duquel elle reçoit un économiste, sur la flambée des prix des énergies, le Médiateur national de l’énergie, sur l’impact de cette flambée sur les consommateurs, le président-directeur général d’EDF et son directeur exécutif en charge du nouveau nucléaire, sur la filière nucléaire, le directeur général du projet ITER, sur la recherche nucléaire, et le président du directoire de RTE, sur le scenario « 100 % renouvelable » ;un rapport sur l’impact de la flambée des prix sur les ménages et les entreprises dans le cadre de l’examen des crédits « Énergie » du projet de loi de finances pour 2022 ;un rapport d’information sur les perspectives de développement de la filière française de l’énergie et de l’hydrogène nucléaires.Son groupe de travail transpartisan sur les réformes du marché de l’électricité, en charge du suivi des négociations européennes sur la réforme de l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique (Arenh), le projet de réorganisation « Hercule » – devenu « Grand EDF » – et le devenir des concessions hydroélectriques va par, ailleurs, poursuivre ses travaux.
Il y a 3 ans et 198 jours

Saint-Gobain s’implante sur le marché mexicain de la chimie

En 2020, Impac a réalisé un chiffre d’affaires de près de 50 M€. [©Impac] Saint-Gobain a signé un accord pour acquérir Impac. Qui est un acteur de référence sur le marché de la chimie de la construction au Mexique. En 2020, Impac a réalisé un chiffre d’affaires de près de 50 M€. L’entreprise gère une usine de production à Monterrey et emploie environ 630 personnes. Cette acquisition permettra au groupe Saint-Gobain de consolider sa position de leader en Amérique latine. Tout en accélérant sa dynamique de croissance dans la région. Et en étoffant son offre de solutions à destination des marchés de la construction durable. Au Mexique, Saint-Gobain emploie déjà 7 500 personnes et dispose de 11 sites industriels.  La finalisation de cette transaction est soumise à l’obtention de l’autorisation des autorités mexicaines de la concurrence et devrait avoir lieu dans les prochains mois.
Il y a 3 ans et 199 jours

La croissance française s'est tassée dans le secteur privé en octobre

L'indice Flash composite de l'activité globale s'est replié à 54,7 points en octobre, contre 55,3 points en septembre, atteignant son plus bas niveau depuis 6 mois, selon les données recueillies auprès d'un panel d'entreprises.Un indice supérieur à 50 marque une expansion de l'activité tandis qu'un indice inférieur à 50 témoigne d'une contraction.Si ce chiffre témoigne "d'un fort taux de croissance" de l'économie française, le tassement provient essentiellement des difficultés d'approvisionnements de l'industrie manufacturière, dont la production a décru en octobre, une première depuis janvier 2021."Alors que jusqu'à présent les pénuries d'intrants s'étaient principalement traduites par des hausses de prix, elles se répercutent désormais de manière tangible sur les niveaux de production et sur les carnets de commandes, les entreprises ne disposant pas de stocks nécessaires à la production de leurs biens manufacturés et les clients se trouvant obligés d'annuler ou de reporter leurs commandes", souligne Joe Hayes, économiste chez IHS markit, cité dans le communiqué.Conséquence: le taux d'inflation des coûts a atteint son plus haut niveau depuis 17 ans, du fait du renchérissement des matières premières, de la hausse des coûts de carburant et des frais salariaux.La croissance s'est aussi légèrement ralentie dans le bâtiment, tandis qu'à l'inverse, l'activité dans les services a nettement progressé en octobre, soutenant la progression générale de l'activité.Les services bénéficient de l'assouplissement des restrictions de voyage et d'une croissance du volume de nouvelles affaires dans de nombreux secteurs, même s'il reste "très vulnérable à l'introduction de nouvelles mesures sanitaires", selon le cabinet."Parmi les divers scénarios de reprise décrits par différentes lettres de l'alphabet, il semble que la France s'oriente vers une reprise en K, caractérisée par un creusement des inégalités, notamment entre les secteurs d'activités", estime Joe Hayes.
Il y a 3 ans et 199 jours

Le béton : matériau d’avenir au service de la construction

Le béton, matériau d’avenir au service de la construction. [©Techni Prefa] Pourquoi le béton n’a pas une bonne image L’utilisation massive, intensive du béton lors des cinq dernières décennies a pu générer un désenchantement vis-à-vis de ce matériau. En effet, l’employer de façon quasi-systématique dans les aménagements urbains (ronds-points, troittoirs…), privés (terrasses, mobilier de jardin…) ou de vouloir en faire le matériau de prédilection pour la construction, y compris pour les éléments non porteurs, a pu conduire à une utilisation abusive du béton, aujourd’hui décriée. En cause, la vision d’espaces totalement entourés de béton, alors que depuis de nombreuses années déjà il existe des solutions alternatives éprouvées, mettant en œuvre des matériaux plus adaptés sur les plans esthétique et écologique. « Le bois, matériau de construction écologique » : une fausse bonne idée L’engouement contemporain pour les matériaux à base de bois semble à l’inverse nous faire oublier l’importance de sa source : l’arbre. Le bois est souvent traité, collé, usiné, transporté (et parfois sur des milliers de kilomètres) pour être utilisé, quand bien même l’environnement lui serait défavorable. Mais utiliser le bois de façon intensive et non adaptée, c’est oublier l’importance de l’arbre et de nos forêts, qui, dans certains pays, sont exploités de manière de plus en plus sinistre. Or la forêt est une ressource indispensable qui abrite plus de la moitié de la biodiversité terrestre et assure la subsistance de 2 Md de personnes à travers le monde. Source majeure d’oxygène, d’eau, actrice de la dépollution et de la lutte contre le réchauffement climatique, la forêt doit être préservée. Comme pour le béton (et les autres matériaux comme l’acier et le PVC), il s’agit de bien de réfléchir à l’usage du bois, pour s’en servir en bonne quantité et là où il le faut. Vers la construction composée Face aux enjeux économiques et écologiques du XXIe siècle, il est urgent d’utiliser les matériaux de façon complémentaire en fonction de leurs spécificités propres, en faisant preuve de bon sens. Ainsi seulement, nous participerons à protéger chaque ressource sans que l’une ne soit favorisée au détriment de l’autre. « Chez Techni Prefa, explique Richard Poupart, directeur général, nous pensons que le béton armé est le matériau le plus économiquement adapté pour la structure des bâtiments et qu’il est l’un des meilleurs pour ses qualités de résistance aux chocs, au feu, à l’eau, aux agressions chimiques. Il est aussi un très bon isolant acoustique lors de son utilisation dite de « loi de masse ». Mais d’autres matériaux peuvent être employés autour de la structure d’une construction ! il faut donc savoir utiliser « le bon béton » là où il le faut, et en quantité optimisée. » Le béton, engagé dans une démarche environnementale Les producteurs de ciment se sont engagés à baisser le bilan carbone des bétons à hauteur de 30 % d’ici à 2030 avec un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050. Pour cela, de nombreux chantiers d’envergure pour la modernisation ou la reconstruction des usines voient actuellement le jour. À l’instar des cimentiers qui se sont engagés dans cette démarche volontariste, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’en récolter les fruits, en nous félicitant d’utiliser des ciments bas carbone. A notre niveau, il nous faut réfléchir à la place qu’occupe notre métier dans la filière et proposer des solutions que nous devons nous imposer, en termes de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050 « Nous pensons aussi qu’il est de notre responsabilité de faire évoluer l’utilisation du béton armé, en optimisant les calculs, la conception des modules et leurs assemblages, afin de permettre une industrialisation de la fabrication, ajoute Richard Poupart. Il ne faut pas omettre dans la démarche environnementale tout ce qui a trait à la mise en œuvre du matériau. Nous sommes soucieux de la réutilisation des moules, de la réduction des déchets et de tout composant servant à la fabrication des éléments. » Cette démarche sera longue, car elle demande de convaincre toute la filière de la construction d’un projet, de sa conception jusqu’à sa livraison, dans une logique de standardisation ou semi-standardisation de la fabrication. À terme, la production de modules de construction hors-site devrait bénéficier à l’ensemble de la profession, sous réserve d’une prise de conscience de chaque acteur dans son rôle pour des chantiers optimisés et conséquemment plus responsables. EN SAVOIR PLUS SUR TECHNI PREFA Fort de notre vision globale du secteur de la construction et de notre maîtrise totale de la fabrication hors-site, nous concevons et fabriquons en usine des éléments de structure béton pour fournir nos clients dans les secteurs du bâtiment, des TP et du génie civil. Nous imaginons des solutions techniques innovantes et investissons très largement dans la modernisation de notre outil industriel. Techni Prefa est également engagé dans une démarche de recherche et développement, que ce soit sur le plan de nos méthodes de travail (planification, pilotage, augmentation de la qualité des processus et des produits) pour utiliser de manière optimale les moyens de production et limiter les gaspillages des outils, tant sur le plan constructif (optimisation et rationalisation des profilés, études d’assemblage, outils de calculs performants…) que sur le plan de l’impact environnemental (gestion des déchets et de l’empreinte carbone…). En mettant l’accent sur l’industrialisation de notre organisation, ainsi que sur l’hygiène, la sécurité et le bien-être au travail, nous favorisons un environnement stimulant pour la montée en compétence des collaborateurs, tout en diminuant les facteurs de pénibilité. En intégrant nos partenaires dans une collaboration gagnant-gagnant et en accentuant nos efforts visant à réduire notre impact environnemental, nous entendons devenir le spécialiste de l’industrialisation de bâtiment le plus à même de répondre aux exigences du marché et de ses évolutions. TECHNI PREFA – Rue du Champ de l’Ormeau – 79 100 Thouars Tél. : 05 49 66 27 82 – beton-prefabrique.fr
Il y a 3 ans et 199 jours

Premier « Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP »

Elle permet de s’adapter aux nouveaux besoins et également de repenser les problématiques liées à la prévention et de toujours améliorer la performance des entreprises. Avoir une vision claire des tendances d’innovation est ainsi devenu une nécessité stratégique pour l’ensemble des acteurs du secteur du BTP.Dans cette optique, Impulse Partners, CCCA-BTP et l’OPPBTP, acteurs engagés au service du secteur du BTP, se sont associés pour réaliser et publier un « Observatoire des tendances d’innovation du BTP ». Celui-ci décrypte les grandes tendances d’innovation, leurs impacts sur les métiers, la sécurité, la prévention et la formation.Son objectif est de permettre à tous les acteurs de la filière, qu’ils soient industriels, constructeurs, entreprises, grandes ou petites, mais aussi centres de formation, fédérations et organisations professionnelles, de comprendre et d’appréhender au mieux les principaux champs d’innovation à l’oeuvre dans le secteur, pour en faire un vecteur de transformation positive et durable. Pour cela, il sera enrichi régulièrement et diffusé chaque année.Les objectifs majeurs de l'innovationGrâce à une étude approfondie des acteurs de l’innovation dans le BTP, l’Observatoire révèle que les grandes tendances d’innovation se concentrent autour de trois objectifs majeurs :Accroître la productivité des entreprisesTrois tendances majeures transforment les métiers du BTP : les solutions de construction hors site permettent de réaliser 80 % de la production en usine, ce qui fait évoluer massivement les métiers, les méthodes de production et les risques qui y sont associés. Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages (capteurs IoT, plateformes BOS…) offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le smart building avec une très haute valeur ajoutée pour les métiers concernés. Enfin, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique constituent l’un des leviers de la modernisation des métiers et renforcent la sécurité sur les chantiers.Réaliser des ouvrages de meilleure qualitéLa qualité des ouvrages repose sur leur conformité au cahier des charges, leur performance et l’impact environnemental des chantiers. Les solutions favorables à l’emploi du matériau bois, de plus en plus sollicité, bouleverse les chaînes de valeur traditionnelles et exigent des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…). Les plateformes et outils pour le réemploi constituent également un levier de transformation majeur, en particulier pour la filière déconstruction. Par ailleurs, les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité accompagnent les professionnels dans une démarche de lean management et de contrôle qualité continu, vecteurs de productivité et de prévention des risques.Améliorer la sécurité sur les chantiersEnfin, l’amélioration de la sécurité sur les chantiers exige une anticipation des risques en amont ainsi qu’une gestion de ceux-ci au cours des travaux. Pour y parvenir, les EPI connectés et les dispositifs de détection des accidents (capteurs, robots caméra, intelligence artificiels) mobilisent un grand nombre d’acteurs de l’innovation, du fait de leur très fort impact sur la réduction du risque d’accident. En outre, les outils digitaux pour la formation des professionnels, tels que les outils e-learning ou utilisant la réalité virtuelle, permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.Un Observatoire de l’innovation qui s’inscrit dans les missions du CCCA-BTP et de l’OPPBTPAfin de s’adapter aux évolutions majeures qui impactent le secteur (transition écologique, digitalisation…), l’innovation est au coeur des enjeux du BTP. Le CCCA-BTP et l’OPPBTP sont tous deux mobilisés pour accompagner son développement et aider l’ensemble des acteurs à s’en saisir pour en tirer tous les bénéfices. D’une part, le CCCA-BTP, premier acteur de l’apprentissage en France, a pour mission d’anticiper les métiers de demain et l’évolution des compétences pour adapter les parcours de formation et ainsi mieux répondre aux besoins des entreprises de la construction. D’autre part, en tant qu’organisme de branche, l’OPPBTP se positionne comme un moteur pour détecter, accompagner et promouvoir l’innovation au profit de l’ensemble des acteurs du secteur. L’analyse des tendances d’innovation sous l’angle de la santé-sécurité lui permet d’adapter les actions de prévention à mener au plus proche des problématiques émergentes. Dans ce cadre, l’Observatoire des tendances d’innovation du BTP représente un précieux outil de veille pour décrypter les tendances de la filière. Il permet à la fois de mettre en lumière le rôle de la formation dans l’évolution des compétences et d’apprécier les conséquences de l’innovation sur les métiers et les problématiques de sécurité. Sa promotion auprès de tous les acteurs est essentielle pour leur permettre d’évoluer collectivement vers une plus grande performance opérationnelle.Une méthodologie basée sur une étude des acteurs de l’innovation dans le BTPLe CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners ont décidé d’appuyer cet Observatoire sur les 222 start-up recensées au sein de l’écosystème d’Impulse Partners. En effet, celles-ci se développent depuis plusieurs années à un rythme accéléré et leurs champs d’action constituent un précieux révélateur des transformations en cours dans le BTP. L’ensemble des start-up a été regroupé en 41 champs d’innovation. Pour chacun de ces champs d’innovation, l’observatoire détaille les enjeux majeurs et les principaux outils et solutions développés par les innovateurs pour y répondre. La dynamique économique de chaque champ d’innovation a également été mesurée selon trois indicateurs clefs : le nombre de start-up, le chiffre d’affaires cumulé des acteurs et le volume de fonds levés par ceux-ci. Par ailleurs, l’observatoire donne une estimation du potentiel de transformation pour la filière, sur le plan des métiers, de l’impact en matière de prévention, ainsi qu’en termes de besoins nouveaux de formation pour les professionnels.Enfin, les partenaires ont également interrogé plusieurs professionnels représentant des grandes entreprises, entreprises de tailles intermédiaires, fédérations ou organisations représentatives de toute la profession :David Amadon, Directeur technique de la CAPEB Nationale ;Guillaume Bazouin, Responsable start-up et programme intrapreneuriat au sein de Leonard ;Mathieu Boussoussou, Responsable innovations durables au sein d’Eiffage Construction ;Valérie Cassous, Membre du directoire et directrice communication du groupe Cassous ;Jonathan Chemouil, Directeur innovation technique au sein de Demathieu Bard ;Dominique Chevillard, Directeur technique et de la recherche de la FNTP ;Christian Cremona, Directeur technique et R&D au sein de Bouygues Construction ;Isabelle Dubois-Brugger, R&D et Innovation Manager au sein de LafargeHolcim ;Marc Esposito, Directeur du Lab GSE ;Antoine Gibour, Directeur stratégie, marketing et innovation au sein de Léon Grosse ;Claire Guidi, Chargée de mission FFB ;Philippe Robart, Directeur technique de l’OPPBTP.Ces interviews ont largement guidé la structuration de l’observatoire et ont permis de collecter l’avis du marché sur les innovations recensées.Des tendances structurées autour de trois principaux objectifs : la productivité, la qualité et la sécuritéL’étude des 41 champs d’innovation et les échanges avec les entreprises ont permis aux trois partenaires de mettre en évidence trois objectifs majeurs à toutes démarches d’innovation dans le BTP, non exclusifs les uns des autres : atteindre un plus haut niveau de productivité, de qualité et de sécurité. Pour avancer dans chacune de ces directions, les acteurs peuvent mettre en oeuvre différents leviers d’action qui rassemblent plusieurs champs d’innovation complémentaires.Une plus grande productivité des entreprisesL’un des principaux défis pour le secteur du BTP est sa faible productivité. Il s’agit de l’un des seuls secteurs de l’économie dont la productivité n’a pas augmenté ces 20 dernières années, mais a au contraire baissé en Europe. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur, industriels, concepteurs, constructeurs, exploitants de bâtiments et d’infrastructures cherchent à réduire leurs coûts pour consolider leurs marges. La productivité est donc le premier objectif majeur qui pousse à innover dans le secteur.L’observatoire fait ressortir six principaux leviers d’action : la maîtrise des coûts du foncier, des matières premières, de la main-d’oeuvre, des frais généraux des entreprises, des coûts d’usage des ouvrages, ainsi que la réduction du poids économique des équipements et de la logistique. Il révèle également que les trois champs d’innovation en faveur d’une plus grande productivité des entreprises les plus dynamiques sur le plan économique sont :✓ Les outils d’édition et de partage du jumeau numérique, qui permettent de partager l’information entre les différentes parties prenantes d’un projet de construction et d’assurer un suivi continu de l’information sur le cycle de vie d’un ouvrage. Ils s’imposent sur les grands projets de construction depuis plusieurs années et constituent l’un des principaux leviers de la transformation digitale et industrielle du secteur.✓ Les outils digitaux collaboratifs de suivi de chantier. Simples, mobiles et adaptés aux process et méthodes actuelles, ces outils digitaux permettent de digitaliser et d’optimiser le travail du chef ou du directeur de chantier pour assurer un suivi de l’avancement des tâches et partager les informations entre tous les acteurs.✓ Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages, tels que les capteurs IoT ou les plateformes Building Operating Systems. Ces dispositifs permettent d’optimiser les consommations énergétiques, d’organiser une meilleure gestion des déchets, d’assurer un confort aux usagers et de réduire les coûts d’exploitation. Ils ont également un fort potentiel de transformation des métiers du BTP vers des métiers à très haute valeur ajoutée.✓ Par ailleurs, l’observatoire fait ressortir les solutions de construction hors site parmi les champs d’innovation à fort potentiel de transformation des métiers du secteur, puisqu’elles permettent de réaliser 80 % de la production, ce qui développe fortement la productivité.Des ouvrages de meilleure qualitéLe deuxième enjeu majeur pour le secteur est l’amélioration de son niveau global de qualité. Les exigences de la maîtrise d’ouvrage se renforçant dans de nombreux domaines, cette exigence de qualité ne s’évalue plus seulement sur la simple conformité à un cahier des charges fonctionnel, mais aussi sur un nombre croissant de critères de performance (dont l’impact environnemental). Cette qualité s’évalue bien sûr sur l’ouvrage lui-même sur toute sa durée de vie, mais aussi au travers de critères propres aux chantiers (impact sur l’environnement, nuisances…).✓ Les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité apparaissent comme étant à la fois les solutions innovantes les plus dynamiques et parmi les plus transformatrices du secteur. Elles permettent de détecter les erreurs de mise en oeuvre éventuelles, pour les corriger rapidement, afin d’en réduire les coûts et d’assurer que le construit est conforme au conçu.Parmi les champs d’innovation pour une meilleure qualité des ouvrages les plus dynamiques économiquement, on trouve également :✓ Les solutions pour la qualité de l’air : pour améliorer la santé et le confort des occupants, des capteurs IoT, des plateformes d’analyse des données et de simulation de la qualité de l’air se développent. Cette dynamique a par ailleurs été renforcée par le contexte de la crise sanitaire qui a placé cette problématique au coeur des enjeux du bâtiment.✓ Les solutions pour l’usage de nouvelles énergies sur les chantiers tels que les solutions hydrogène, les biocarburants ou l’électrification des engins et matériels, qui permettent de réduire les consommations d’énergie non renouvelables et les émissions de gaz à effet de serre.Enfin, les champs d’innovation pour la qualité au plus haut potentiel de transformation du secteur sont :✓ Les solutions favorables à l’emploi du matériaux bois, de plus en plus sollicité du fait de ses atouts écologiques et environnementaux. La construction bois est souvent synonyme de construction industrialisée et bouleverse à ce titre les chaînes de valeur traditionnelles. Le chantier bois exige par ailleurs des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…) pour des acteurs qui historiquement ont une meilleure maîtrise de la construction en béton.✓ Les plateformes et outils pour le réemploi. Le réemploi constitue un challenge important pour les fabricants de matériaux et leurs distributeurs, mais aussi un levier de transformation majeur pour la filière déconstruction, afin de permettre un démontage propre et sélectif des matériaux pouvant être réemployés.Un accroissement de la sécurité sur les chantiersLa sécurité sur les chantiers est un enjeu de progrès continu pour toutes les entreprises du BTP. Le secteur comporte en effet encore de nombreux risques contre lesquels des politiques de prévention, renforcées par l’innovation, peuvent être efficaces. Plusieurs champs d’innovation favorables à la productivité et à la qualité ont aussi un impact positif sur la sécurité. De plus, certains champs d’innovation peuvent être totalement focalisés sur ces enjeux de sécurité. Les deux leviers d’action identifiés pour accroître la sécurité sur les chantiers sont l’anticipation des risques en amont, ainsi que leur gestion pendant les travaux.L’observatoire fait ressortir trois champs d’innovation, qui sont à la fois les plus dynamiques et les plus transformateurs pour le secteur en matière de sécurité :Les EPI connectés : les équipements de protection individuelle sont de plus en plus connectés, afin de renforcer la sécurité des compagnons au-delà des protections dites classiques. Ils permettent, par exemple, d’alerter en cas de situations de danger (fuites de gaz, éboulement, etc.), de réduire les accidents Homme/machine, ou d’effectuer un suivi en temps réel des compagnons.Les dispositifs de détection des accidents : grâce à des outils tels que des capteurs, des robots caméras ou l’intelligence artificielle, de nombreux dispositifs permettent de réduire les accidents sur site en analysant les situations à risque, ou d’intervenir rapidement s’ils ont lieu.Les outils digitaux pour la formation des professionnels : on estime aujourd’hui à 430 000 les besoins annuels en formation initiale et continue. Ces nouveaux outils ont pour objectif de massifier la formation et de la rendre la plus impactante possible au travers de nouvelles méthodes pédagogiques (outils e-learning, formations en réalité virtuelle et augmentée, outils d’ancrage qui cumulent présentiel et digital…). Ils permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.« Innover aujourd’hui dans notre secteur c’est aussi repenser les enjeux de prévention et de sécurité pour en faire des atouts pour la performance des entreprises. C’est aussi intégrer très tôt les besoins de formation et d’évolution de compétences. C’est le sens de notre partenariat avec l’OPPBTP et le CCCA-BTP dans la réalisation de cet observatoire. » Antoine Thuillier, Associé Impulse Partners.« En tant qu’Organisme de prévention des risques du BTP, nous sommes convaincus que la performance des chantiers rime avec prévention et que l’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail. Sachons-nous saisir collectivement de cet observatoire des tendances d’innovation dans le BTP pour faire grandir la performance opérationnelle de nos chantiers et de nos opérateurs. » Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.« Le digital est un facilitateur, un accélérateur. Il est d’une aide précieuse dans le parcours de formation des jeunes et des professionnels qui se forment tout au long de leur vie professionnelle. Mais au-delà de la transformation intrinsèque des métiers, le digital peut être également un facilitateur de l’articulation et de la coordination dans la réalisation des projets : un catalyseur de productivité. Il favorise le décloisonnement entre les métiers, pour gagner en polyvalence et en transversalité et contribue également à une plus grande ouverture entre les sujets (smartcity, bien être, etc.) » Franck Le Nuellec, Directeur Marketing, Développement et Innovation Stratégique de CCCA-BTP.Le rapport complet de l’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP est disponible ici.
Il y a 3 ans et 199 jours

La production d’un ciment décarboné mobilise 40 M€ d’investissement sur le site lorrain de Vicat

Le groupe Vicat investit 40 millions d’euros en vue de faire de sa cimenterie de Xeuilley (Meurthe-et-Moselle) le laboratoire mondial de sa stratégie de décarbonation. Le site, qui utilise d’ores et déjà 80 % de combustibles alternatifs, mettra en service en 2023 une unité de production d’argile activées, un substitut au clinker.
Il y a 3 ans et 199 jours

Perspectives de l’immeuble bois et manque de scieries

L’Association pour le Développement des Immeubles à Vivre Bois, Adivbois, a organisé le 18 octobre un événement pour dresser le panorama du travail accompli et tracer les perspectives de l’immeuble à Vivre Bois. Animée par Anne Fraisse, administratrice d’ADIVbois et directrice d’Icade-Urbain des Bois, une table ronde a croisé les regards de « grands témoins » sur les thématiques d’avenir de l’immeuble bois et du Vivre Bois. Jean Piveteau, président de Piveteau, témoignait de la matière et des produits disponibles, Laurent Girometti, directeur général, EPAMARNE-EPAFRANCE, apportait le point de vue de l’aménageur, Jérôme Coumet, marie du 13e arrondissement de Paris, le point de vue de la ville, et Julien Pemezec, président du directoire, Woodeum, intervenait en tant que promoteur immobilier. Quelques belles idées ont été émises au cours de ces échanges : – Planter massivement et déployer deux types de forêt : des forêts de production et des forêts de biodiversité… Inutile d’arbitrer pour flécher le bois vers tel ou tel type de projets : il faut un VRAI CHOC INDUSTRIEL. Tout est réuni (en ce compris des investissements exceptionnels) pour que l’on construise davantage en bois dans les années à venir ! Jean Piveteau – Standardisation n’est pas forcément un gros mot et pas obligatoirement synonyme de laideur. Elle peut accompagner une meilleure et qualité de vie si plus d’architectes travaillent sur ce sujet. Laurent Girometti – Quand on vit dans un immeuble en bois, on a la chance de vivre une expérience sympathique. Une qualité de vie qu’il faut savoir mettre en avant. Mais aujourd’hui, l’instabilité règlementaire est très mauvaise : pour les domaines de l’immobilier comme pour l’avenir d’une vraie qualité de vie avec un environnement bois. Jérôme Coumet – La production carbonée va devenir obsolète… Aussi, les investisseurs veulent des placements verts. Résultat ? Il n’y a jamais eu autant de moyens financiers sur les marchés qu’aujourd’hui… La volonté politique est là et les retours d’expérience des habitants des 500 logements que nous avons déjà livrés démontrent une très forte envie de vivre dans le bois. Julien Pemezec Tous les quatre, ont dressé quatre priorités pour les années à venir : une réglementation claire, stable et sans excès, le besoin de formation, en particulier pour les maîtres d’oeuvre, la sensibilisation et le développement nécessaire de scieries.
Il y a 3 ans et 201 jours

En Afrique du Nord, l'énergie solaire peine à rayonner

S'ils se targuent d'accueillir quelques-uns des plus grands projets photovoltaïques au monde, les pays de la région feraient mieux de mettre l'accent sur des projets de moindre envergure aux résultats plus tangibles, estiment des entrepreneurs spécialisés dans ce domaine.Pays arabe le plus peuplé avec quelque 102 millions d'habitants, l'Egypte s'est fixé comme objectif d'atteindre 42% de son électricité provenant d'énergies renouvelables d'ici 2035.Le parc solaire de Benban est la parfaite incarnation de cette nouvelle ambition égyptienne. Installée dans une zone désertique si vaste qu'elle est visible depuis l'espace, cette installation colossale, six millions de panneaux solaires sur 37 kilomètres carrés, est née d'un projet de 4 milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) partiellement financé par la Banque mondiale.Toutefois, la production de ce parc solaire inauguré en 2019 permet d'éclairer seulement 420.000 foyers égyptiens, selon les Nations unies. Et en 2016, seuls 9% de l'électricité du pays étaient issus d'énergies renouvelables, d'après les chiffres officiels les plus récents.Mesures incitativesAinsi, si les autorités espèrent accélérer la cadence, elles devront mettre en place des mesures incitatives pour les consommateurs qui n'ont souvent pas les moyens matériels de passer à l'énergie solaire, estime le chercheur en économie verte Mohamed Abdel Raouf.S'il considère l'Egypte rurale et les complexes touristiques des littoraux méditerranéens et de la mer Rouge propices à l'expansion du photovoltaïque, le chercheur assure qu'installer des panneaux solaires au Caire risque de s'avérer délicat "parce qu'il faut beaucoup d'espace" au sommet des immeubles notamment, un véritable défi pour une ville aussi densément peuplée que la capitale égyptienne abritant environ un cinquième de la population égyptienne.Par ailleurs, les panneaux solaires ne parviendraient pas à couvrir certains besoins énergivores de la mégalopole comme "l'alimentation des climatiseurs durant l'été", précise le spécialiste du Moyen-Orient.Pour chaque foyer cairote, M. Raouf estime le coût du passage à l'énergie solaire à environ 60.000 livres égyptiennes (3.350 euros). "Pourquoi investirait-on dans une technologie respectueuse de l'environnement qui coûte cher ?", s'interroge-t-il."L'Etat doit prendre l'initiative de rendre (cette opération) attractive", dit-il.Ces dix dernières années, l'Afrique du Nord a augmenté sa production d'énergie renouvelables de 40%, selon les données de l'agence internationale de l'énergie (IEA) mais la dépendance aux énergies fossiles reste bien ancrée.Grand pays gazier et pétrolier, l'Algérie bénéficie de 3.600 heures d'ensoleillement annuelles. Pourtant, les énergies renouvelables ne représentent que 1,8% de la consommation énergétique du pays."Projets monstrueux"Parmi les pionniers de l'énergie verte dans la région, le Maroc s'enorgueillit de sa centrale Noor Ouarzazate, l'un des plus grands complexes solaires du monde, aux portes du Sahara, dans le sud du pays. Mais sa gestion se fait à perte."Depuis le début, il était clair que la stratégie était déséquilibrée. L'erreur (...) est d'avoir voulu investir dans des projets monstrueux qui sont difficiles à financer", a déclaré à l'AFP l'expert en maîtrise énergétique Saïd Guemra.Pour Ahmed Zahran, PDG de la start-up égyptienne Karm Solar, il est temps de changer le modèle commercial de la vente d'énergie à l'Etat, reposant comme à Benban sur des partenariats publics-privés."Les entreprises sont concentrées sur la vente d'électricité à leur acheteur (ndlr: l'Etat)" et ne s'intéressent pas vraiment à "contribuer aux infrastructures des pays dans lesquels elles opèrent", juge-t-il.Première entreprise privée à obtenir le permis de distribuer de l'électricité solaire en Egypte, Karm Solar conçoit des immeubles alimentés à l'énergie solaire et des systèmes de pompage d'eau pour permettre à des villages d'avoir accès à l'eau et l'électricité sans avoir besoin de recourir au réseau national ou à des énergies fossiles.Sur son site Internet, Karm Solar s'enorgueillit d'avoir permis d'éviter la consommation de 2,3 millions de litres de diesel et la production de 10.000 tonnes de dioxyde de carbone par an notamment.
Il y a 3 ans et 202 jours

Les propositions de plusieurs candidats à l’élection présidentielle pour résoudre la crise du logement

Anne Hidalgo veut décentraliser les investissements publics dans le logementLa candidate socialiste souhaite attribuer une partie des fonds du plan de relance au logement et miser sur la "décentralisation des investissements"."Si je suis présidente de la République, je reprends ce plan de relance et je mets le paquet sur l'investissement dans la construction de logements et dans la lutte contre les passoires thermiques à travers les collectivités locales", a affirmé la maire de Paris.Arnaud Montebourg: accompagner un "retour à la terre"Le candidat de la "Remontada" propose qu'un "préfet constructeur" puisse répondre, dans chaque département aux besoins en logement insatisfaits.Il souhaite également accompagner un "retour à la terre" pour "10 millions de Français qui rêvent de quitter les métropoles", d'après lui.Il propose que l'Etat acquière à faibles coûts des logements anciens pour les attribuer gratuitement à "ceux qui rêvent de quitter les métropoles", pour qu'ils puissent les rénover eux-même.Fabien Roussel: 10 milliards d'euros sur 5 ans pour la rénovation énergétiqueLe candidat du Parti communiste propose d'investir 10 milliards d'euros sur cinq ans pour engager un plan de rénovation énergétique des maisons et des logements collectifs.Il a affirmé le "droit de se loger pour tous" et notamment de construire des maisons individuelles, après une polémique en fin de semaine dernière autour de propos de la ministre du logement Emmanuelle Wargon - qui avait qualifié les maisons individuelles de "non sens écologique, économique et social"."Les mairies doivent avoir les moyens de donner des permis de construire; huit personnes sur 10 que je reçois dans ma permanence viennent pour des problèmes de logement", s'est justifié le candidat communiste pour expliquer pourquoi revenir sur l'objectif de zéro artificialisation nette des sols.Yannick Jadot: 10 milliards d'euros pour le logementLe candidat des écologistes a rappelé son programme prévoyant un plan d'investissement dont 10 milliards seraient consacrés au logement et au bâtiment.Il a également évoqué une "prise en charge globale des frais de rénovations de logements" pour 1,7 millions de familles les plus pauvres.Marine Le Pen: "priorité nationale" pour l'accès au logementLa candidate du Rassemblement national prévoit d'accorder la priorité nationale pour l'accès au logement social.Réduire la crise du logement passe par le "rétablissement de la sécurité" qui doit freiner la réticence des maires à construire des logements sociaux face au "risque de communautarisation", a-t-elle argumenté.Valérie Pécresse: "lutter contre l'enfer bureaucratique" dans le logementLa candidate à l'investiture Les Républicains a déclaré vouloir "lutter contre l'enfer bureaucratique" pour diminuer les contraintes administratives qui pèsent sur la construction."Je mettrai en place un comité de la hache qui devra réduire de moitié les codes juridiques" a-t-elle affirmé.La Présidente de la région Ile-de-France souhaite également généraliser les prêts à taux zéro pour les primo-accédants en fonction de leurs revenus et des prix de l'immobilier sur le territoire français.Xavier BertrandLe candidat à l'investiture Les Républicains souhaite revenir sur l'objectif de zéro artificialisation nette des sols et baisser les impôts sur la production.
Il y a 3 ans et 203 jours

Vicat fait pousser des micro-algues à Montalieu-Vercieu

Le démonstrateur est installé dans la cimenterie Vicat de Montalieu-Vercieu (38). [©Vicat] Le cimentier français Vicat s’est associé à AlgoSource Technologies, TotalEnergies et l’Université de Nantes. Ceci, pour accélérer le développement de la production de micro-algues à partir de CO2 et de chaleur fatale. Dans le cadre du projet de recherche industrielle “CimentAlgue”. Le démonstrateur est installé dans la cimenterie Vicat de Montalieu-Vercieu (38). Ce procédé innovant permet la valorisation d’effluents industriels en matières premières essentielles au développement de ces organismes. Et ainsi participer à la réduction des émissions de CO2 dans l’atmosphère. Zoom sur la valorisation de la spiruline La micro-algue en culture est l’Arthrospira platensis (plus communément appelée spiruline). Ce système permet de maîtriser tous les paramètres de la culture (lumière, température, CO2, nutriments) pour une croissance optimale. [©Vicat] Pour mémoire, rappelons que les micro-algues consomment 5 à 10 fois plus de CO2 au m² que les plantes terrestres. Préalablement validé à plus petite échelle par des essais au sein de la plate-forme AlgoSolis de l’université de Nantes et du CNRS, le démonstrateur CimentAlgue de 800 m² installé dans la cimenterie permet : d’atteindre les objectifs de culture de micro-algues à une échelle représentative (capacité d’environ 1 t de micro-algues sèches/an) ; d’optimiser les paramètres de culture maîtrisée des micro-algues ; de mesurer finement le bilan CO2 de la symbiose industrielle ; de définir les règles de dimensionnement d’autres installations pouvant être appliquées à d’autres sites/industries ; de réaliser des “essais grandeur nature” sur différents types de cultures de micro-algues et démontrer la viabilité industrielle et économique de leur culture ; de tester la compatibilité de ce procédé de récupération des fumées avec une application dans le domaine des biocarburants (du point du vue technique et règlementaire). Biocraburants dans la ligne de mire [©AlgoSource Technologie] Les différentes souches de micro-algues testées, comme la spiruline notamment, permettront de développer des produits vers des marchés adaptés à l’échelle industrielle des cimenteries. Les lipides, protéines ou sucres qui seront extraits pourront être utilisés en ingrédients alimentaires pour les animaux, comme biostimulants végétaux. Ou pour réaliser des matériaux biosourcés… Des souches oléagineuses à fort potentiel de croissance seront aussi testées dans le but de produire des biocarburants de 3e génération. Sur place, la culture de la spiruline a commencé cet été, avec un objectif de 1t/an pour les deux ans à venir, afin de recueillir des données en volume et qualité. Et valider le projet. Vicat prévoit aussi de cultiver une deuxième souche, une nannochloropsis, micro-algue lipidique pouvant servir de base à des biocarburants. Plus globalement pour réduire ses émissions de CO2, Vicat table en premier lieu sur le remplacement à 100 % des combustibles fossiles dans ses fours par des combustibles alternatifs d’ici à 2025. Lire aussi : Vicat s’équipe pour décarboner son usine de Montalieu-Vercieu
Il y a 3 ans et 203 jours

Saint-Gobain acquiert Impac et entre sur le marché de la chimie du bâtiment au Mexique

L’entreprise, qui a généré un chiffre d'affaires de près de 50 M€ en 2020, gère une usine de production à Monterrey et emploie environ 630 personnes.
Il y a 3 ans et 204 jours

Unilin Group présente une innovation mondiale avec le recyclage de panneaux MDF et HDF

Jusqu'à présent, il était techniquement impossible de recycler, une fois en fin de vie, les 100 millions de m3 de panneaux MDF et HDF qui sont produits chaque année à travers le monde. Unilin Group, dont le siège est basé en Flandre, a aujourd'hui mis au point une technologie innovante unique permettant de recycler les fibres de bois de ces panneaux et de les réutiliser pour la production de panneaux de fibres de qualité à l'échelle industrielle. Le chaînon manquant d'une histoire durableLes panneaux de fibres MDF (panneau de fibres à densité moyenne) et HDF (panneau de fibres à haute densité) sont couramment utilisés dans l'industrie de l'ameublement, l'aménagement intérieur et pour la production de sols stratifiés. Unilin Panels, la division d'Unilin Group chargée de la fabrication des panneaux, se lance dans l'utilisation du bois dit « de réemploi » pour sa production. Il s'agit de bois qui n'est plus utilisable ou de déchets de bois, destinés à l'incinération. De cette manière, Unilin Group évite l'abattage d'arbres pour sa production et donne une nouvelle vie aux chutes de bois par le biais d'une autre application. Aujourd'hui, le groupe va donc encore plus loin.Véronique Hoflack, présidente d'Unilin Panels, qui est elle-même à l'origine de la nouvelle technologie de recyclage, explique : « De par l'utilisation de colle comme liant pour les fibres de bois, il n'existait pas encore de méthode réalisable sur le plan industriel pour recycler les fibres des déchets de panneaux une fois en fin de vie. La majeure partie était donc brûlée après utilisation (en moyenne 14 à 20 ans). Nous sommes aujourd'hui parvenus à développer un procédé innovant afin de recycler ces fibres de bois et de les réutiliser pour produire de nouveaux panneaux. Pensez par exemple à nos panneaux décoratifs Evola ou aux sols stratifiés de Quick-Step. Nous doublons ainsi la durée de vie des fibres de bois ! Une durée de vie allongée qui permet, dans l'intervalle, à de nouveaux arbres de pousser et de stocker à leur tour du CO2. Il s'agit donc d'un grand pas en avant vers la circularité. »L'économie circulaire et la durabilité comme ADN Le développement de cette technologie révolutionnaire s'inscrit parfaitement dans la stratégie de durabilité d'Unilin Group. Dans ce contexte, l'entreprise s'engage à contribuer à l'objectif de l'Accord de Paris sur le climat visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 C. Unilin Group voit son sens de l'innovation comme une condition importante pour concrétiser ces objectifs ambitieux. Dans les deux ans à venir, elle prévoit d'investir encore 160 millions d'euros en Belgique, dans la recherche et le développement, entre autres. Bernard Thiers, CEO d'Unilin Group : « L'économie circulaire et la durabilité sont parties intégrantes de l'ADN d'Unilin Group. Nous avons débuté nos activités en 1960 en tant que fabricant de panneaux agglomérés en lin et nous avons trouvé une solution pour les déchets issus de l'industrie locale du lin. Nous voyions à l'époque les défis liés au réemploi des matériaux comme une opportunité. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Notre nouvelle technologie nous permet désormais de boucler complètement la boucle pour nos panneaux MDF et HDF (la base du stratifié Quick-Step). Ce développement est dans la droite lignée de notre stratégie relative aux matières premières durables, dans le cadre de laquelle nous n'utilisons que du bois de réemploi ou recyclé et allongeons au maximum la durée de vie de ce matériau. »Au cours d'une première phase, Unilin Group emploiera la technique pour le recyclage de matériau utilisé en interne sur le site de production de Bazeilles, où l'entreprise investit depuis des années déjà dans une technologie de pointe pour la production de panneaux MDF et HDF. Au cours d'une phase ultérieure, la capacité de recyclage sera augmentée afin de pouvoir également recycler des panneaux de fibres et des sols stratifiés d'autres acteurs de la filière. Cette technologie, qui a entre-temps été brevetée, est véritablement une exclusivité mondiale. D'ici 2030, au moins 25% du mix de matières premières d'Unilin Group devraient être remplacés par des fibres recyclées. De cette manière, 380 000 tonnes de CO2 resteront chaque année stockées dans les fibres de bois qui se verront offrir une nouvelle vie au moyen de cette technologie.
Il y a 3 ans et 204 jours

La question des énergies renouvelables et de la fin du nucléaire, s'invite dans le débat présidentiel

Le réseau d'experts, pionnier dans la réalisation de ce genre d'exercice prospectif, avance son nouveau scénario à horizon 2050 quelques jours avant que le gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE présente les siens, très attendus par les pouvoirs publics.NégaWatt constate d'abord que l'on pourrait réduire nettement les besoins énergétiques en rénovant efficacement les bâtiments : en passant de 30.000 à 800.000 rénovations thermiques globales par an d'ici 2030, avec des travaux globaux et pas par morceaux.L'électrification des voitures, complétée par de l'hybride biogaz (pour limiter le recours au lithium), le report modal, ainsi qu'une redevance pour les transports routiers permettant de financer le ferroviaire ("l'idée n'étant pas de moins partir en vacances") forment l'autre levier d'action sur la demande pour sortir des fossiles, sources du réchauffement.In fine, la consommation d'énergie se trouve divisée par deux en 2050 par rapport à aujourd'hui.L'approvisionnement, lui, repose sur les éoliennes dont il faudra doubler le nombre, à 18.500, quand l'Allemagne en compte déjà 30.000. "Ce n'est pas une invasion comme certains veulent le faire croire", commente Marc Jedliczka, un porte-parole.Mais aussi le photovoltaïque, en doublant la croissance annuelle actuelle. Le scénario table aussi sur une forte hausse du biogaz agricole.Corollaire : nul besoin de construire de réacteurs nucléaires, ni même de démarrer l'EPR de Flamanville, qualifié d'"échec industriel majeur".Et "en fermant les anciens réacteurs entre leur 40e et 50e année, le système électrique peut se passer de l'atome tout en assurant la sécurité d'approvisionnement via le stockage et le pilotage des flexibilités électriques" générées par les renouvelables, a calculé l'association."Loin du renoncement ou de l'illusion de solutions faciles", ces propositions s'ancrent dans "un réalisme opérationnel", dit le porte-parole de négaWatt, Yves Marignac.Selon l'association, la neutralité carbone du pays pourrait être atteinte dès 2047, avec des puits de carbone permis par l'agroécologie et "zéro artificialisation nette"."Une feuille de route""À rebours des injonctions à produire et consommer toujours davantage, au mépris des limites planétaires", le scénario, qui se veut "une feuille de route pour le quinquennat" à venir, prône aussi une relance industrielle "vertueuse" combinant filières d'avenir (éolien offshore, batteries, électrolyseurs...) et optimisation des ressources (recyclage, matières biosourcées, écoconception...).Cette publication quinquennale, prenant aussi en compte les besoins en minerais et les émissions de nos importations, intervient en plein débat sur l'avenir énergétique de la France, qui s'est engagée à la neutralité carbone en 2050. Comment y parvenir ?À la demande du gouvernement, RTE a travaillé plus de deux ans à imaginer la production électrique de demain, mais aussi la demande, qui pourrait être soutenue avec l'essor du véhicule électrique et de l'hydrogène.Plusieurs scénarios devraient ainsi être présentés lundi, pointant tous le nécessaire essor des renouvelables : des hypothèses allant du 100% jusqu'au renouvelable-nucléaire à 50-50.L'atome produit aujourd'hui plus de 70% du courant en France, un record mondial. Le gouvernement a choisi de le ramener à 50% d'ici 2035 pour diversifier son bouquet, mais la suite fait l'objet de rugueux débats, ravivés dans le contexte électoral.L'État devait se prononcer sur la poursuite du programme de construction d'EPR au plus tard en 2023, lorsque Flamanville aura normalement démarré.Dans l'immédiat, le président Emmanuel Macron a déjà acté du soutien à la fabrication de prototypes de "petits réacteurs" SMR, via le plan d'investissement "France 2030"."Le futur électrique de la France est-il une affaire déjà conclue?", s'est inquiété mercredi le Réseau action climat. "L'étude de RTE et les autres scénarios récents doivent permettre un débat démocratique", réclame la fédération d'ONG, pour qui l'option de nouveaux réacteurs sera "trop lente pour agir sur le climat dans la décennie".Les écologistes, avec Yannick Jadot et Matthieu Orphelin, doivent aussi tenir un point presse, accusant Emmanuel Macron de sortir "l'artillerie lourde pour tenter de démontrer que le lancement d'un nouveau programme d'EPR s'impose d'urgence".
Il y a 3 ans et 204 jours

Le projet de R&D « Quartier Energie Carbone » livre une méthode opérationnelle accessible à tous

Soutenu financièrement par l'ADEME et piloté par un consortium fédérant le CSTB, Efficacity, Elioth, l'Alliance HQE-GBC, Effinergie, Certivéa, l'Association BBCA et Atlantech, avec la participation au Comité de Pilotage du Ministère de la Transition Ecologique, il livre aujourd'hui une méthode opérationnelle accessible à tous, la méthode Quartier Energie Carbone, permettant d'évaluer par une approche en Analyse de Cycle de Vie (ACV) les impacts énergie et carbone d'un projet d'aménagement ou de rénovation urbaine.Au-delà de cette évaluation, la méthode est une véritable aide à la décision permettant d'améliorer le projet en identifiant les meilleurs leviers à mobiliser et en quantifiant leur impact carbone potentiel.Enfin, cette méthode est un outil de dialogue entre les différents acteurs de l'aménagement : elle offre aux collectivités, aux aménageurs et à leurs partenaires la possibilité de fixer des objectifs à la fois ambitieux et réalistes, d'objectiver les choix et de déterminer si leurs projets s'inscrivent en cohérence avec la trajectoire des Accords de Paris.La méthode quartier énergie carbone : un outil de performance et de dialogueDans sa phase de développement et de validation, la méthode Quartier Energie Carbone s'est appuyée sur une première implémentation dans un logiciel, UrbanPrint, codéveloppé par le CSTB et Efficacity. Cette phase de validation, menée sur 8 projets pilotes représentant une grande diversité de type d'opérations d'aménagement, a démontré le caractère opérationnel de la méthode.La plus-value de la méthode est double :La quantification rigoureuse, par une approche en ACV reconnue internationalement, des performances énergie et carbone d'un projet urbain, et la comparaison à un projet de référence permettant de déterminer les « score énergie » et « score carbone » du projet ;la prise en compte de tous les contributeurs et usages présents à l'échelle du quartier (bâtiments, systèmes énergétiques, eau, déchets, espaces extérieurs, mobilités…).La méthode se révèle être un outil efficace d'aide à la décision et de dialogue entre acteurs décideurs :en phase amont des projets, par l'identification des leviers d'actions ayant le plus d'impact carbone,en phase plus avancée, dans une optique d'évaluation des performances du projet avec un jeu de données plus précis.Mobilité, produits de construction et énergie = trois principaux contributeurs dans les émissions carbones :Sur les 8 opérations pilotes, les évaluations réalisées ont permis de dresser un premier constat : la Mobilité, les Produits de construction (bâtiments) et l'Energie (systèmes énergétiques) sont, dans l'ordre, les 3 plus importants contributeurs dans les émissions carbone totales des quartiers neufs aujourd'hui.1. La mobilitéLe secteur des transports est responsable d'une part importante des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) (29% des émissions de GES - AEE - Agence Européenne pour l'Environnement - 2018). La conception urbaine, les aménités, l'offre de transports collectifs et la promotion des modes de déplacement doux contribuent fortement à la réduction des émissions de carbone liées aux déplacements.2. Les produits de constructionLe choix des produits de construction a un impact sur l'empreinte finale du quartier Le réemploi, la réutilisation et le recyclage offrent des pistes pour réduire les émissions de carbone nécessaires à la construction de nos lieux de vie.3. L'énergieLe carbone est fortement présent dans les consommations énergétiques notamment celle liées au chauffage et à la production d'eau chaude sanitaire. La création de solutions mutualisées ou en réseaux est un axe majeur de diminution de l'empreinte carbone, en réduisant les besoins de production et en favorisant la pénétration des énergies renouvelables et de récupération. Elles apportent en outre une efficacité énergétique et une évolutivité que la production individuelle ne peut atteindre.Accroitre l’expérience pour ouvrir les perspectivesForte des premiers retours d'expérience, la méthode, testée grandeur nature, présente des atouts et un fort potentiel.Tout en permettant d'avancer sur la compréhension des leviers de l'aménagement bas carbone à l'échelle des quartiers et d'en mesurer l'efficacité, elle donne des clefs opérationnelles aux collectivités, aménageurs, promoteurs, etc. pour faire des choix en parfaite cohérence avec le défi climatique. Elle leur permet en effet d'arbitrer en tenant compte non seulement des contraintes de financement et des besoins du territoire auquel le projet répond (logements, services, emplois, inclusion, etc.) mais également des impacts énergie et carbone du projet.En s'appliquant à l'avenir à un plus grand nombre d'opérations d'aménagement de typologies différentes, elle participera, à terme, à l'élaboration de valeurs de référence au niveau des quartiers et à l'enrichissement des leviers d'action.
Il y a 3 ans et 204 jours

Le fonds Antin investit dans les renouvelables aux Etats-Unis

C'est sa première annonce de rachat depuis son entrée en Bourse le 23 septembre, opération au cours de laquelle le fonds avait levé 632,5 millions d'euros au total.Antin Infrastructure Partners indique dans un communiqué avoir racheté une partie de la participation détenue par le PDG d'Origis Energy Guy Vanderhaegen et par Global Atlantic Financial Group.M. Vanderhaegen, qui continuera à diriger l'entreprise et "en conservera une part importante", s'est félicité de pouvoir ainsi "participer à la forte croissance du marché américain des énergies renouvelables, qui bénéficie d'un environnement réglementaire porteur, de politiques d'entreprise favorables et de fondamentaux technologiques solides".La clôture de l'opération, dont le montant n'est pas précisé, est prévue pour la fin 2021, après l'obtention des autorisations réglementaires usuelles.Fondée en 2008, Origis Energy est spécialisée dans les projets solaires et le stockage d'énergie par batterie à grande échelle, ainsi que des projets de production décentralisés. L'entreprise à réalisé 130 projets solaires et de stockage.Depuis sa création, Antin gère 19,9 milliards d'euros actifs et a réalisé des investissements dans 28 entreprises.
Il y a 3 ans et 205 jours

Corsica Sole dote la Corse d'une centrale de stockage d'électricité

Mise en service en juin et inaugurée vendredi, cette centrale autonome fonctionne sur batterie et peut stocker 10 mégawattheure (MWh) d'électricité, ce qui représente "deux heures de consommation d'une ville comme Corte" et réinjecter sur un an 1,8 gigawattheures (GWh) d'électricité dans le réseau électrique lors des pics de consommation, explique l'entreprise qui présente le stockage de l'électricité comme "un enjeu prioritaire pour la transition énergétique".Connectée au réseau électrique, elle charge ses batteries aux heures creuses lorsque le coût de production est moindre, notamment la nuit, et peut mettre à disposition cette énergie "aux heures de pointe", explique la société.Cette centrale, qui est "l'une des toutes premières en France", a été distinguée par la Commission de la Régulation de l'Energie, l'autorité indépendante chargée de garantir le bon fonctionnement des marchés français de l'énergie au bénéfice du consommateur.Le 13 août dernier, EDF, gestionnaire du réseau électrique dans l'île, avait contacté l'ensemble de ses clients insulaires pour les appeler à "modérer leur consommation" qui atteignait "des pics historiques" du fait de la canicule.Cette centrale est une "roue de secours" pour le réseau électrique qui permet de palier sans délai toute insuffisance de la production, précise-t-elle encore.Elle va permettre de "faciliter le développement des énergies renouvelables", qui sont pour la plupart "intermittentes" et nécessitent donc une flexibilité du réseau public.Une autre centrale du même type a été créée par la société sur l'île de la Réunion avec également 10 MWh de capacité de stockage.
Il y a 3 ans et 205 jours

Recycler le béton au fil de la Seine pour freiner le réchauffement de la planète

La France, où sont basés plusieurs géants mondiaux du bâtiment et des routes, est "en tête des pays européens en termes de recyclage des déchets de la construction", indique à l'AFP Mathieu Hiblot, secrétaire général de l'Union nationale des producteurs de granulats, lors de la visite d'une ancienne usine en démolition.Le tiers des granulats consommés dans le pays vient du recyclage, qui fournit surtout des ouvrages routiers.Sur le chantier de "demol", les pelleteuses s'activent. 20.000 tonnes de caillasse de béton doivent sortir du site, l'équivalent d'une petite carrière de pierres.Cette pratique, qui permet d'économiser des ressources naturelles extraites de carrières, est encouragée par l'Association mondiale du ciment et du béton (GCCA) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.Le besoin de recyclage est d'autant plus fort que la fabrication du ciment - ingrédient essentiel du béton - génère trois fois plus d'émissions au niveau mondial que le transport aérien.Depuis 200 ans, pour en fabriquer, on cuit du calcaire dans des fours à 1.400°C, une cuisson qui dégage presque une tonne de CO2 par tonne de ciment fabriqué.La France s'est fixé des normes ambitieuses: à partir du 1er janvier 2022, une nouvelle réglementation intègrera l'impact carbone des bâtiments sur les trois phases de leur cycle de vie: construction, exploitation mais aussi fin de vie.Logistique des gravatsEn Ile-de-France, le recyclage est grandement facilité par le fait que la région densément urbanisée connaît de nombreux programmes de rénovation urbaine.Il bénéficie surtout d'un facteur unique: la Seine facilite le transport et la logistique des gravats. Ce qui réduit le nombre de camions sur les routes et permet de limiter le bilan carbone de la démolition.Sur le fleuve, d'immenses barges plates charrient chaque jour des milliers de tonnes de déchets de construction venus de toute la région parisienne.Des mini-ports répartis sur les berges d'est en ouest de la capitale servent de points de tri.A Saint-Denis, on charge. A Gennevilliers, on décharge. Sur le port, le site de recyclage de la filiale française du géant mexicain Cemex dispose d'une capacité de traitement de 200.000 tonnes de béton par an. Il y a 25 ans, ce recyclage a été impulsé par les géants des routes, les Vinci, Eiffage ou Colas (Bouygues).Toutes les barges ne vont pas au recyclage. Certaines filent jusqu'en Normandie, où elles sont déchargées... dans d'anciennes carrières de pierres.Mais "l'avenir, c'est démolir et réutiliser", juge le directeur adjoint de Cemex France, Francisco Aguilar, dans un nuage de poussière blanche.La "demande" en béton recyclé devient "de plus en plus forte" du côté du bâtiment, ajoute M. Hiblot.Derrière lui, une énorme concasseuse rouge avale et déchiquette les blocs qui arrivent sur un tapis roulant. Surnommé le "caviar", ce béton est issu des excédents de centrales à béton: celui qui a "pris" (séché) avant d'avoir eu le temps d'être utilisé.Le tout ressort en fin granulé. Il produira un béton très honorable.Sous son casque vert, le responsable de la centrale à béton du site Fodil Zemani affiche ses performances: son béton recyclé représente 60% de sa production totale.Le reste, pour 30%, est à base de granulat extrait de carrières, et pour 10%, un béton "ultra zéro carbone", où le liant du ciment, le clinker, particulièrement émetteur, est remplacé par des déchets de sidérurgie venant de Dunkerque.Pour l'instant, la part du béton recyclé dans les constructions neuves n'excède pas 5% en France, admet François Petry, patron du cimentier Lafarge Holcim France. Il demande une évolution des normes permettant l'incorporation de volumes plus importants de béton recyclé. L'ambition serait d'arriver à 20% pour certains types de béton.Pour Benoit Perez, responsable du concasseur de Cemex, "il y a aussi des progrès à faire côté démolition, mieux trier, enlever le bois, le plastique, le plâtre, afin de pouvoir faire du béton de qualité avec du vieux béton".
Il y a 3 ans et 205 jours

Le groupe zehnder acquiert 75% de la société française Caladair basée à mâcon (71)

Mardi 12 octobre 2021 – Le groupe Zehnder, spécialiste de la ventilation, du rafraîchissement, du chauffage et de la purification d’air, vient de prendre le contrôle de Caladair, entreprise française de ventilation, avec une prise de participation de 75%. L’acquisition permet au groupe Zehnder de renforcer sa présence dans le domaine des bâtiments collectifs et tertiaires. En effet, les centrales de traitement d’air Caladair et l’offre de plafonds chauffants et rafraîchissants Zehnder apportent une solution complète de génie climatique particulièrement pertinente en tertiaire dans le cadre de la nouvelle réglementation environnementale RE2020 pour le marché français. Fondée en 1979 et basée à Mâcon (Saône et Loire), Caladair fabrique et commercialise des centrales de traitement d’air à haut rendement énergétique et des systèmes thermodynamiques pour une meilleure qualité de l’air intérieur et un plus grand confort climatique. Avec 80 employés, l’entreprise familiale de deuxième génération a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros en 2020, dont un tiers à l’export. « Hervé Nuzzo, Président de Caladair, détient désormais une participation de 25% et continuera à déployer ses activités depuis le site de production de Mâcon » précise Zehnder. A propos de Zehnder A travers ses marques Acova et Zehnder, le groupe suisse Zehnder (618 millions d’euros de chiffre d’affaires) commercialise en France des radiateurs et des solutions de ventilation double flux pour le logement, ainsi que des plafonds chauffants et rafraîchissants et des systèmes de purification d’air pour le tertiaire et l’industrie. Acova est une marque française de radiateurs et sèche-serviettes de chauffage central et chauffage électrique destinés aux marchés de l’habitat, en neuf et rénovation. Son unité de fabrication historique est basée à Vaux Andigny dans l’Aisne (02).
Il y a 3 ans et 205 jours

Louineau dévoile ses nouveaux systèmes d'habillage et de fixation

Il développe des produits inédits sous certifications et améliore constamment ses solutions éprouvées afin d'anticiper les réglementations, de s'adapter aux normes, aux nouveaux procédés de constructions, aux enjeux environnementaux… La facilité de mise en oeuvre et la durabilité de ses systèmes performants sont également au coeur de chaque conception.Les nouveautés présentées au salon EQUIPBAIE illustrent cette philosophie, qui anime les équipes LOUINEAU, du département R&D au bureau d'études, en passant par la production, le commerce, le marketing… :L'Encadrement de baie monobloc exclusif PRECWOOD 1400, seule solution certifiée dédiée à l'étanchéité (1 400 Pa) des constructions bois,L'Encadrement de baie rapporté en kit PRECHABKIT, système d'habillage rapide à mettre en oeuvre adapté aux maisons à ossatures bois,Les Pattes à Bords Tombés (BT) pour renforcer les cornières filantes (CFIL BT) et précadres (PRECFIX BT),Le Manchon Monobloc en 200 mm de hauteur (MCHM200) intégré à l'offre standard, fixation pour murs-rideaux qui optimise la pose et simplifie le quotidien des façadiers.Solution pour l'étanchéité en constructions bois : encadrement de baie monobloc exclusif PRECWOOD 1400Le PRECWOOD 1400 est un encadrement de baie qui assure la continuité du plan d'étanchéité entre le pare-pluie et la menuiserie grâce à sa conception monobloc et à ses soudures continues dans les angles. Inédit sur le marché de la construction en ossature bois, il est certifié CTB Composants et Systèmes Bois par FCBA (catégorie Assemblages & Connexions - N° d'identification 211). Ce centre technique industriel a réalisé des tests à la pluie battante sur un banc d'essai AEV, qui a validé une résistance à 1 400 Pa. Une performance requise pour les constructions bois (COB) dont les Immeubles de Grande Hauteur (IGH) jusqu'à 60 m.Une lame d'air autour de la structure bois garantit une ventilation optimale, limitant ainsi les risques de condensation. Préfabriqué et livré prêt à poser, le PRECWOOD 1400 facilite la mise en oeuvre. Environ 30 minutes suffiront, à deux personnes, entre le déballage du précadre et la pose en applique sans retour de pare-pluie qui n'est plus nécessaire.En acier galvanisé, le PRECWOOD 1400 offre une liberté de conception tant en termes de dimensions que de thermolaquages. Il permet l'intégration de volets-roulants, brise-soleil, garde-corps ou seuils PMR dans le cadre d'une porte-fenêtre ou d'un coulissant. Il est disponible en deux finitions, avec ou sans recouvrement, et peut être doté d'un système antivibratoire. Il convient à toutes les façades (enduit, zinc, bois, brique…).Solution pour l'étanchéité des maisons à ossatures bois : nouvel encadrement de baie rapporté en kit PRECHABKITLes maisons à ossature bois (MOB) ont le vent en poupe ces dernières années ! LOUINEAU a conçu et standardisé un nouvel Encadrement de baie rapporté en kit (PRECHABKIT) qui permet de préserver une lame d'air entre le précadre et le pare-pluie. Cette solution d'habillage est conforme aux préconisations des DTU 31.2 et 31.4. Livrée en kit, elle optimise le temps de mise en oeuvre et simplifie la réalisation de l'encadrement de baie :l'assemblage est facilité par le repérage de chaque élément,la pose en applique extérieure est rapide et ne nécessite aucune découpe.L'Encadrement de baie rapporté en kit (PRECHABKIT) est fabriqué en acier galvanisé prélaqué (10/10ème). Il peut être thermolaqué à la demande pour des couleurs spécifiques et intégrer un antivibratoire afin de limiter les bruits d'impact de la pluie sur la bavette. Ses fixations sont dissimulées permettant d'obtenir un tableau épuré pour une harmonie visuelle.Solutions pour renforcer les cornières filantes et précadres : nouvelles Pattes à Bords Tombés (BT)En fonction du poids de la menuiserie, le professionnel qui réalise la pose d'une cornière filante ou d'un précadre aura besoin de renforts afin de garantir la reprise des efforts. En complément de la Patte à Gousset (PG), le département R&D LOUINEAU a imaginé un deuxième type de renfort présenté en avant-première à EQUIPBAIE : les nouvelles Pattes à Bords Tombés (BT).Intégrées aux solutions LOUINEAU, ces Pattes BT permettent de proposer en standard :Une Cornière filante renforts BT (CFIL BT)Elle assure linéarité et reprise de charges. Sa conception en forme de « C » rend aisée la mise en oeuvre. L'artisan n'est pas gêné par l'isolant et il peut ensuite installer facilement la membrane. Elle s'adapte à toutes les longueurs et à tous les types d'isolation.Un Précadre de fixation renforts BT (PRECFIX BT)Conçu avec quatre cornières filantes mécano-soudées entre elles, ce précadre monobloc PRECFIX BT facilite la mise en oeuvre des menuiseries. Les renforts, sur trois ou quatre côtés, sont mis en place en partie basse ou sur l'ensemble du support selon le poids de la menuiserie.Le [+] LOUINEAU : L'ajout de renforts n'est pas systématique ! LOUINEAU accompagne les entreprises via son logiciel de chiffrage en ligne Mes Devis. Une fois les paramètres de la pièce et le poids de la menuiserie renseignés, l'outil indique si la solution supportera ou non la charge. Dans le second cas, il faudra donc ajouter des renforts.Solution pour murs-rideaux : MCHM200, Manchon Monobloc en 200 mm de hauteurLe Manchon Monobloc en 200 mm de hauteur (MCHM200), intégré à l'offre standard LOUINEAU, est pensé pour simplifier la pose des murs-rideaux. Il possède deux atouts majeurs pour les façadiers et entreprises de pose :le trou oblong est décalé au-dessus de la traverse, afin de faciliter le passage de la vis,un point de fixation supplémentaire garantit la reprise de poids, en complément des reprises au vent et au sismique. Le professionnel aura désormais le choix d'une reprise de poids sur la pièce ou sur le gros oeuvre selon les cas de montage.Le MCHM200, de forme oméga (double), est fixé en partie haute et/ou basse des épines dans le cadre d'une pose en tableau. Intégré dans le profil aluminium, il est totalement invisible. Il s'adapte au standard de chaque mur-rideau du marché.Le [+] réglementationLOUINEAU est le seul industriel à posséder un protocole d'essais de justification des pièces d'ancrage de façades légères validé par le CSTB sous la forme d'une ETPM, n°18/0057. Ce référentiel valide les résistances admissibles aux actions du poids, du vent et des effets sismiques ainsi que la méthode de justification associée. Valide jusqu'au 30 novembre 2023, l'ETPM est complémentaire aux Eurocodes et au DTU 33.1 relatif à la pose des éléments en façade.
Il y a 3 ans et 206 jours

La recherche en agence, une production de savoirs au plus près du projet

  L'édition, la création d'expositions ou les explorations constructives occupent de plus en plus d'agences, notamment à la faveur d'une fiscalité incitative qui favorise la recherche et l'innovation dans le secteur privé. Les motivations des architectes sont plurielles : remettre un pied dans la théorie, s'ouvrir à de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 206 jours

La France reste en retard dans le développement de la chaleur renouvelable

ÉNERGIE. La part d'énergies renouvelables couvrant la consommation de chaleur de l'Hexagone n'est que de 22,8%, un chiffre encore faible en dépit de l'augmentation de la production issue de sources renouvelables en 2020. Les professionnels du secteur appellent à mettre les bouchées doubles.
Il y a 3 ans et 206 jours

Unilin booste l'intégration de bois de réemploi dans ses panneaux HDF et MDF

L'usine Unilin de Bazeilles (Ardennes) porte un projet industriel d'utilisation de bois issus du recyclage dans la production de panneaux.
Il y a 3 ans et 206 jours

Erlus lance sa nouvelle tuile E 58 SL-D en gris ardoise

La tuile universelle de la famille des pannes E 58 Avec cette version teintée dans la masse, ERLUS élargit davantage son offre E 58 SL. Elle réunit tous les avantages de la famille des pannes E 58 : universelle, économique et polyvalente. Elle est disponible avec tous les accessoires ERLUS, y compris ceux en aluminium. La tuile E 58 SL est une tuile panne galbée adaptée pour le neuf comme pour la rénovation. Bien entendu, comme toutes les tuiles de la gamme, elle se montre particulièrement robuste et résistante à la casse. Avec son pureau variable de 30 millimètres et son important jeu latéral, la tuile E 58 SL est très facile à poser. Le quadruple recouvrement à l'angle des tuiles, avec un accrochage correct, lui confère une résistance exceptionnellement élevée contre la tempête ou l'aspiration du vent. Cette tuile est particulièrement adaptée à la rénovation des toits avec des tuiles d'un pureau de 32,5 à 35,5 centimètres. Un grès bigarré Teistungen millénaire La tuile E 58 SL-D est fabriquée à l'usine Erlus de Teistungen à partir de grès bigarré de Teistungen préhistorique. Nous avons spécialement développé un procédé de préparation et de fabrication, qui donne sa surface fine et raffinée à la tuile cuite. Ce matériau de 250 millions d'années se transforme en tuile haut de gamme Karat® XXL, Hohlfalz SL, E 58 PLUS® et E 58 SL-D. Le grès bigarré de Teistungen est directement extrait sur le site de production, tout en préservant l'écosystème. Nous créons des habitats alternatifs pour les animaux s'ils sont perturbés par l'extraction. Par exemple, le lézard des souches a hérité d'un nouvel habitat adapté sur un terrain terrassé de pierres. Après l'extraction, les aires sont reboisées avec des feuillus endémiques et transformées en biotopes. Les espèces menacées y trouvent ainsi refuge et des conditions de vie idéales. Le grès est extrait de la colline par couches à l'aide d'une décapeuse sur chenilles, puis stocké. Il est ensuite réduit en poudre d'argile dans un broyeur pendulaire et mélangé à de l'eau. Afin d'obtenir une masse céramique homogène, le matériau est constamment humidifié et stocké environ 70 jours dans le bâtiment. Il obtient alors la meilleure plasticité pour les processus ultérieurs de formage, séchage et cuisson. Données techniques E 58 SL-D Groupe de pureau : 34 cm Coloris : rouge naturel, rouge vieilli, brun cuivré, anthracite, noir mat, gris basalte, marron, titane argenté, noir diamant, bourgogne et désormais en version teintée dans la masse gris graphite et gris ardoise. Dimensions : environ 29,0 x 46,5 cm Tuiles par m² : environ 11,5 pièces Pente nominale : 20° Pente minimale : 10° Classe de résistance à la grêle (HW) : 4
Il y a 3 ans et 209 jours

Saint-Gobain densifie sa production de plaques de plâtre au Brésil

STRATÉGIE. Saint-Gobain va construire une nouvelle ligne de plaques de plâtre au Brésil. Une opération qui vise à répondre aux besoins de la demande locale.
Il y a 3 ans et 209 jours

L'Urssaf simplifie les déclarations des auto-entrepreneurs

Ce dispositif repose sur une API permettant aux systèmes d’information des plateformes numériques de dialoguer en temps réel avec celui de l’Urssaf. Les plateformes ou les sites habilités pourront communiquer aux auto-entrepreneurs le montant estimé de leurs cotisations sociales, par rapport aux heures travaillées, et procéder à la mise en paiement de ces cotisations ensuite transmises automatiquement et de manière sécurisée à l’Urssaf. Aucune action ne sera nécessaire de la part des auto-entrepreneurs. Pour concevoir ce nouveau service, l’Urssaf a collaboré pendant plusieurs mois avec des plateformes numériques et des micro-entrepreneurs volontaires dans trois régions (Rhône-Alpes, Champagne-Ardenne et Ile-de-France). La généralisation de ce service capitalise sur les innovations pour fluidifier le quotidien des usagers de l’Urssaf. Dans le cadre d’une activité réalisée en dehors d’une plateforme disposant de cette API, ou si l’auto-entrepreneur ne fait pas le choix de la délégation, il pourra toujours remplir ou compléter sa déclaration via son compte en ligne sur le site www.autoentrepreneur.urssaf.fr"Cette API permet à notre outil de couvrir de A à Z l'ensemble des besoins de nos utilisateurs. La qualité des échanges avec le support technique a contribué au bon fonctionnement de l'API mais aussi à l'amélioration de notre outil grâce à leurs retours. Utiliser une API c'est bien, contribuer à son test et sa mise en production, c'est encore plus valorisant." Axel Dumalanède, CEO de KoalaME
Il y a 3 ans et 209 jours

General Electric double ses capacités de production de pales d'éoliennes en mer à Cherbourg

"Le site va recruter et former 200 nouveaux employés, portant l'effectif total de l'usine à 800", a annoncé la filiale énergies renouvelables de l'américain General Electric dans un communiqué.Ces recrutements sont prévus d'ici à 2022, a précisé le service communication de l'entreprise interrogé par l'AFP. Il n'y a pour l'heure pas d'autre vague de recrutement prévue en 2022, selon la même source.En septembre 2020, le président de GE Renewable Energy Jérôme Pécresse avait indiqué que "l'usine de pales à Cherbourg a vocation à monter à 850".Au départ, GE prévoyait un effectif de "plus de 550 personnes" à terme à Cherbourg "en période de pleine production". La première pale est sortie de l'usine de Cherbourg en août 2019."L'augmentation des effectifs de production permettra (...) de répondre à la demande croissante de l'industrie éolienne en mer", précise l'entreprise dans son communiqué.Cette vague de recrutements correspond au lancement mardi d'une deuxième ligne de production à Cherbourg, selon le communiqué.Des travaux de construction en vue de l'agrandissement de l'usine vont en outre démarrer dans les prochaines semaines, selon le service de presse. Ils devraient s'achever au premier trimestre 2022 et permettront d'agrandir d'un tiers la surface de l'usine, selon la même source.Cet agrandissement représente un investissement de 14 millions d'euros dont 2,1 millions financés par les collectivités locales, selon GE Renewable Energy.A Cherbourg, GE produit des pales de 107 mètres de long destinées à son éolienne de 12 MW, l'Haliade-X.Les pales sont produites pour des parcs au large du Maryland et du New Jersey, aux Etats-Unis, ainsi que pour ce qui doit devenir le plus grand parc éolien offshore au monde aux large des côtes Yorkshire en Angleterre.GE Renewable Energy compte près de 40.000 employés dans plus de 80 pays, selon le communiqué, contre 22.000 mi-2018.
Il y a 3 ans et 210 jours

Biosourcés et bois, le couple gagnant ?

Il ya des débats au seins des filières des matériaux biosourcés entre ceux qui veulent garder une dimension artisanale à leur production et ceux qui veulent industrialiser. Les règles professionnelles permettent de développer les filières : paille, chanvre… avec beaucoup d’innovations à la clé. Une maison bois avec des matériaux biosourcés, c’est d’abord du confort… Artibat 2021 / Intervenants : Julie Poisson, chargée de mission chez FB2 (Fédération Bretonne des Filières Biosourcées) François-Xavier Vendeville, Bois Paille et Président Collectif Paille Armoricain Interrogés par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021  
Il y a 3 ans et 210 jours

Biosourcés et bois, le couple gagnant ?

Il ya des débats au seins des filières des matériaux biosourcés entre ceux qui veulent garder une dimension artisanale à leur production et ceux qui veulent industrialiser. Les règles professionnelles…Cet article Biosourcés et bois, le couple gagnant ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 210 jours

Le rôle de l'hydrogène dans la transition énergétique en Europe

Quelle demande et quelle part importée d’hydrogène ? Depuis quels pays exportateurs ? Quelles technologies et quels coûts pour les consommateurs ? Autant de questions auxquelles cette étude apporte des réponses chiffrées, sourcées et argumentées.Le Conseil mondial de l’énergie est la principale association multi-énergies dans le monde. Pour cette réalisation, l’association a mobilisé son réseau de 3000 organisations membres (entreprises, associations, gouvernements, universités et centres de recherche) dans près de 100 pays, dont les deux-tiers sont en développement. Le Conseil mondial de l’énergie poursuit globalement l’ambition de « promouvoir la fourniture et l’utilisation durables de l’énergie pour le plus grand bien de tous ». En France, son représentant est le Conseil français de l’énergie et celui-ci regroupe les principaux acteurs français de l’énergie : entreprises (EDF, ENGIE, TotalEnergies), centres de recherche (CEA, IFPEN), organismes publics (ADEME), …Parmi les chiffres notables de cette étude, la demande d’hydrogène est évaluée à 60 millions de tonnes en 2050 (6 fois plus qu’aujourd’hui), dont la moitié devra être importée. Ces importations d’hydrogène décarboné nécessiteront elles-mêmes des investissements colossaux en infrastructures de production et de transport, de l’ordre de 900 milliards de dollars d’ici à 2050.Une présentation riche et détaillée des coûts futurs de l’hydrogène pour la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Autriche est par ailleurs fournie en fin d’étude. Leur structure des coûts y est ainsi anticipée depuis la phase de production jusqu’à la livraison chez l’utilisateur, en fonction des ressources, technologies et spécificités propres à chaque pays.Cette étude européenne s’inscrit dans une réflexion plus globale menée par le Conseil mondial de l’énergie autour de l’hydrogène. L’association entend en effet apporter sa contribution significative au débat mondial sur l’hydrogène, perçu comme l’élément phare de la transition énergétique. Dans cette optique, le Conseil a récemment publié le dossier « Hydrogène à l’horizon : à vos marques, presque prêts, partez ? », qui dresse un panorama mondial de ce vecteur énergétique. Pour ce faire, le Conseil mondial de l’énergie s’est intéressé aux différentes stratégies nationales existantes, ainsi qu’à la demande mondiale et aux coûts de l’hydrogène.
Il y a 3 ans et 211 jours

L’hydrogène, vecteur incontournable de la transition énergétique, fait son entrée à Intersolar 2021

Le Forum pour l’Hydrogène Vert met en scène à la fois les solutions de production et d’utilisation de l’hydrogène, les programmes de recherche en cours, la collaboration et les financements européens
Il y a 3 ans et 212 jours

Le marché de la clim prospère, celui des pompes à chaleur continue son expansion effrénée

Le marché des pompes à chaleur se porte extrêmement bien. Celui de la climatisation mono et multisplits marque le pas. Les DRV en tertiaire et les groupes de production d’eau glacée progressent.
Il y a 3 ans et 212 jours

Production de bois : Mutares cède Norsilk

CESSION. Le fonds d'investissement allemand, Mutares, annonce avoir vendu sa filiale Norsilk, spécialisée dans la production de bois, à Protac, filiale du groupe Rose.
Il y a 3 ans et 212 jours

La Banque de France anticipe une croissance d'environ 2,3% au troisième trimestre

La Banque centrale française estime que l'activité "se situerait en octobre presque à 100% de son niveau d'avant-crise", selon son point de conjoncture publié lundi.Les chefs d'entreprises anticipent notamment une amélioration de l'activité dans l'industrie et les services, et une stabilisation dans le secteur du bâtiment.La Banque de France a ainsi confirmé sa prévision d'une croissance de 6,3% pour l'ensemble de 2021.L'Insee table, elle, sur une croissance de 2,7% au troisième trimestre, puis de 0,5% au quatrième, et de 6,25% sur l'ensemble de l'année 2021. Le gouvernement, lui, vient de rehausser sa prévision à 6,25% également.En septembre, l'activité globale a progressé, pour atteindre 99,5% de son niveau d'avant crise, mais elle est en légère baisse dans l'industrie, souligne la Banque de France.L'industrie souffre en effet de plus en plus de difficultés d'approvisionnement, puisqu'en septembre 56% des entreprises de ce secteur disent avoir été pénalisées, contre 51% en août.C'est vrai en particulier dans l'automobile, alors que de nombreux constructeurs ont dû réduire leur production faute de composants.Le taux d'utilisation des capacités de production y est ainsi tombé à 56%, contre 69% en août, très en deçà de la moyenne de l'ensemble des sous-secteurs industriels, qui était de 77% en septembre, très proche de son niveau d'avant-crise (78%).Dans les services, une embellie se dessine dans les activités de loisirs, de service à la personne et la restauration.Le secteur du bâtiment résiste désormais mieux aux difficultés d'approvisionnement, soutenu par des carnets de commande bien garnis.Ces difficultés d'approvisionnement s'accompagnent toujours d'une hausse des prix des matières premières et des produits finis. Mais "dans certains secteurs, les hausses de prix sont moins marquées que les mois précédents", souligne la Banque de France, citant l'automobile, la métallurgie, les produits en caoutchouc et le plastique.D'ailleurs, les chefs d'entreprises anticipent une hausse un peu plus modérée en octobre.Le gouvernement relève sa prévision de croissance pour cette année à 6,25%Conséquence d'une reprise économique plus dynamique qu'anticipé, le gouvernement a relevé sa prévision de croissance pour 2021, à 6,25%, contre 6% attendu précédemment, s'alignant ainsi sur les prévisions de la plupart des grandes institutions."La croissance est forte, elle est solide, elle est dynamique. Nous réviserons donc la prévision de croissance pour 2021, de 6 à 6,25%. Nous retrouverons en décembre 2021 le niveau d'activité d'avant-crise", a annoncé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à l'Assemblée nationale, devant les députés qui entamaient lundi après-midi l'examen du dernier budget du quinquennat.Le gouvernement s'aligne ainsi sans surprise sur la prévision de l'Insee et se rapproche de celles de la Banque de France (6,3%) ou de l'OCDE (6,3%) publiées en septembre.Ce rebond de l'économie française intervient après une récession historique en 2020 du fait de la crise sanitaire, qui a provoqué une chute de 8% du produit intérieur brut (PIB).Si le gouvernement affichait une volonté de "prudence" jusqu'ici, le succès de la campagne de vaccination et la mise en place du pass sanitaire cet été, sans trop de conséquences sur l'activité, lui permettent désormais de revoir légèrement ses ambitions.Après un début 2021 atone, du fait du maintien des restrictions sanitaires, l'activité est fortement repartie depuis la mi-mai. Elle devrait désormais retrouver d'ici la fin d'année son niveau de fin 2019, avancent les économistes comme le gouvernement.Outre un rebond mécanique avec la réouverture de nombreuses activités, le ministre de l'Economie y voit aussi le succès de "la politique économique" du gouvernement, des mesures de soutien au plan de relance, en passant par les choix économiques d'avant-crise.Signe révélateur mis largement en avant par l'exécutif ces dernières semaines: l'emploi se situe à des niveaux inédits. Le taux de chômage pourrait retomber à 7,6% au troisième trimestre, du jamais-vu depuis la crise financière de 2008."Plein emploi" sous deux ansAlors que le risque sanitaire semble s'éloigner pour l'instant, Bruno Le Maire a relevé trois nouveaux dangers pour l'économie française, dont le risque de conflit "exacerbé" entre les nations, qui doit conduire la France et l'Europe à reconstruire leur "indépendance", notamment industrielle.Emmanuel Macron présentera mardi dans cette optique un plan d'investissement, baptisé "France 2030", qui vise à financer le développement de technologies d'avenir (hydrogène, biotechnologies, espace, nucléaire, etc.).Les autres risques pointés par le ministre de l'Economie sont l'inflation, dont la poussée, tirée par les prix de l'énergie, grève le pouvoir d'achat des Français, et les difficultés de recrutement croissantes dans un certain nombre de secteurs (restauration, bâtiment, etc.)."Le plein emploi, nous pouvons y arriver sous deux ans", a affirmé Bruno Le Maire devant les députés, dans un discours aux accents de campagne électorale, à six mois de l'élection présidentielle.Il a aussi défendu le sérieux budgétaire du gouvernement, malgré l'explosion de la dette publique et du déficit durant la crise.Ce dernier, attendu jusqu'ici à 4,8% du PIB l'an prochain (après 8,4% cette année), devrait finalement avoisiner les 5%, le gouvernement devant encore prendre en compte les dépenses engendrées par le plan "France 2030", le futur revenu d'engagement promis pour les jeunes, que le gouvernement peine à finaliser, et les mesures de compensation face à la hausse des prix de l'énergie.
Il y a 3 ans et 213 jours

Lhyfe lance en Vendée la première production d’hydrogène vert à partir d’électricité éolienne

Lhyfe, spécialiste de l’hydrogène vert, a inauguré son premier site à Bouin (Vendée) où il produira à échelle industrielle de l’hydrogène renouvelable à partir d’énergie éolienne.
Il y a 3 ans et 214 jours

Valérie Pécresse dénonce un surcoût de 1,7 milliard d'euros sur le chantier du RER E

Ce chantier, pour lequel le plus grand engin tunnelier de France creuse en ce moment à 35 mètres sous les rues de Paris, doit prolonger la ligne E à l'ouest de Paris jusqu'à Nanterre puis Mantes-la-Jolie. Il était estimé à 3,8 milliards mais devrait finalement coûter 5,4 milliards d'euros, a dit Valérie Pécresse au Parisien."SNCF Réseau fait ce qu'il veut et méprise ses financeurs", a lancé la présidente d'Ile-de-France Mobilités et candidate à la candidature pour présidentielle. "Nous sommes en proie à un chantage permanent de sa part, d'interruptions de travaux si on n'avance pas la trésorerie. (...) C'est inacceptable. Cette fois, nous ne pouvons plus payer!"Interrogée jeudi par l'AFP, SNCF Réseau répond que "des échanges sont en cours avec les financeurs sur le chiffrage", sans donner sa propre estimation."Des modifications de programmes externes au projet et des contraintes supplémentaires, dont des aléas et imprévus, sont intervenues depuis le début des travaux, auxquels s'ajoute la Covid 19", a indiqué SNCF Réseau. Ces aléas "demeurent aujourd'hui dans une enveloppe de 30% du chiffrage initial".La SNCF a notamment cité "deux crues significatives de la Seine ainsi que des manifestations particulièrement nombreuses, notamment lors du mouvement des Gilets jaunes, qui nous ont imposé des démontages d'installations de chantier et des arrêts de production".Objectif 2023Selon une source proche du dossier, la SNCF a annoncé ce dépassement mercredi lors d'une réunion technique avec la Ville de Paris, demandant 800 millions d'euros supplémentaires pour le premier tronçon (un tunnel reliant Paris Haussmann et Nanterre), dont 500 millions avant le 31 décembre 2021.D'importants surcoûts avaient déjà été annoncés début 2021, de l'ordre de 640 millions d'euros. SNCF Réseau s'attendait à de nouveaux surcoûts liés à la crise sanitaire.Souvent appelé Eole, le RER E relie actuellement Chelles et Tournan (Seine-et-Marne), dans la banlieue est, à la gare Saint-Lazare à Paris. Il s'agit de le prolonger jusqu'à Nanterre mi-2023, puis jusqu'à Mantes-la-Jolie (Yvelines) dans un second temps. Il doit notamment être financé par la Société du Grand Paris (1,5 milliard) et la région (1,1 milliard).La SNCF souligne que le projet est "l'un des projets d'infrastructure ferroviaire les plus complexes du monde, se situant en zone hyper dense et relevant des défis techniques hors normes", avec notamment le percement d'un tunnel de 8 km sous La Défense.Le tunnelier "Virginie", avec ses 11 mètres de diamètre, devrait arriver à Haussmann-St Lazare le 15 janvier de l'année prochaine.La présidente de la région, ainsi que les présidents des conseils départementaux des Yvelines et des Hauts-de-Seine, que dessert la ligne E, ont condamné dans un communiqué commun ce nouveau dépassement.Selon eux, SNCF Réseau est "juridiquement responsable du coût et du financement de cette opération" et c'est l'Etat qui doit "directement ou indirectement" le garantir.
Il y a 3 ans et 215 jours

Le norvégien Statkraft achète des parcs éoliens en Allemagne et en France

La transaction, dont le montant est confidentiel, porte sur 39 fermes éoliennes en Allemagne d'une capacité installée totale de 311 MW et quatre autres en France de 35 MW, 16 turbines au total, dans les régions de Normandie, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine.Ce seront ses premiers actifs éoliens du groupe détenu à 100% par l'Etat norvégien dans ces deux pays.Présent essentiellement dans l'hydroélectrique mais aussi dans le photovoltaïque, l'éolien ou encore le gaz, Statkraft revendique à ce jour une capacité de production de 65 térawattheures, dont 92% dans les énergies renouvelables.L'entreprise emploie 4.600 personnes dans 18 pays.
Il y a 3 ans et 216 jours

Le marché des matériaux de construction revient à des niveaux d'activité d'avant crise

Cette “normalisation” des tendances, en partie liée à l'atténuation des effets de base, est commune à bon nombre de matériaux et s'accompagne d'un contexte conjoncturel qui demeure porteur. Côté Bâtiment, les carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés (9,5 mois) même si les contraintes d'approvisionnement pèsent sur le bon déroulement des chantiers. La confiance des professionnels du secteur reste de mise en ce début d'automne, y compris dans TP, bien que le niveau des prises de commandes soit encore poussif. Mais les carnets actuels devraient encore alimenter l'activité de la fin 2021 et d'une partie de 2022.Atterrissage des tendancesD'après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats se serait redressée entre juillet et août (+3,3%) mais serait en repli par rapport à août 2020 et août 2019 (-4,3% et -1% respectivement, données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, la tendance se contracte de -4,2% par rapport au trimestre précédent, une baisse plus modérée si on ramène la comparaison à la même période de 2020 (-2,7%) et de 2019 (-2%). Le jeu des effets de base se régule peu à peu et la progression du cumul sur les huit premiers mois de l'année revient à +15,5%, au regard de 2020 (+9,4% en cumul sur les douze derniers mois). Ces évolutions sont en fait le reflet d'un retour des volumes d'activité aux niveaux d'avant crise (-0,2% et -0,5% en progressions respectives par rapport à 2019). Côté BPE, les constats diffèrent peu. En recul de -3,4% sur juillet, les livraisons de BPE ont cédé -13,1% par rapport à août 2020 et -3,2% sur août 2019 (données CVS-CJO). Sur les trois mois allant de juin à août, les cubages ont perdu -6,3% au regard des trois mois précédents et -7,7% comparé à ceux de l'an passé. Pour autant, ils n'affichent qu'un repli de -2% sur la même période de 2019. Au total, pour les huit premiers mois de 2021, l'activité BPE affiche une hausse de +16,6% et de +11,9% en cumul sur douze mois. Ces progressions masquent toutefois un très léger repli des niveaux d'activité en référence à 2019 (-1,2% sur huit mois et -1,4% sur douze mois). Notre indicateur matériaux décrit les mêmes freinages : après un rebond de +25,1% sur un an au premier semestre 2021 (CJO), le rythme d'activité reviendrait à +14,8% sur huit mois soit un niveau encore un peu supérieur à celui constaté sur la même période de 2019 (+1,2%).Bâtiment : une offre contrainteInterrogés en septembre par l'INSEE, les professionnels du bâtiment gardent confiance dans leur activité future et leurs carnets de commandes, les soldes d'opinion correspondants continuant de grimper, surplombant leur moyenne de long terme. Dans le même temps, leur opinion sur l'activité passé s'effrite un peu, et ce, bien que les capacités de production frôlent leur taux d'utilisation maximal (93,2% contre 87,9% en moyenne). Le maintient de tensions élevées dans le recrutement et l'approvisionnement peuvent expliquer cette érosion, plus de la moitié des entreprises du gros oeuvre (55,9%) ne pouvant produire plus, faute de personnel (pour 68% d'entre eux) ou faute de disponibilité de certains matériaux (pour 14,5% des entrepreneurs du bâtiment). Côté construction neuve, s'il est vrai que le segment du non-résidentiel peine à se relever du choc sanitaire (avec des mises en chantier qui, en cumul à fin août, sont encore -12,3% sous leur niveau des huit premiers mois de 2019, et des autorisations à -14,2%), l'activité côté résidentiel s'est quant à elle nettement raffermie. En effet, à fin août et en cumul depuis janvier, les mises en chantier dépassaient de 3,4% leur niveau de 2019 (+16,8% au regard de 2020), un constat valable dans le collectif (+4,9% comparé à 2019 et +17% comparé à 2020) comme dans l'individuel (+1,5% et +16,5% respectivement). Cette dynamique pourrait perdurer dans les mois à venir, notamment dans l'individuel si l'on en croit les dernières données sur les permis. Ainsi, sur les huit mois de 2021, les autorisations de logements grimpaient de +26,9% sur un an (+4,5% comparé à 2019), dont +36,1% dans l'individuel (+17,3%). Dans le collectif, les difficultés structurelles qui pèsent sur l'offre (pénurie de foncier, freins locaux, procédures d'urbanisme, acceptabilité sociale en zone tendue…) freinent le rebond des projets. Ainsi, les permis, en hausse de +19,9% sur un an au cours des huit premiers mois de 2020 restent en dessous des niveaux de 2019 (-4,5%), et ce, en dépit d'un besoin pérenne en logements neufs et de conditions financières qui sont historiquement attractives. Ce constat, qui rejoint les premières conclusions du Rapport Rebsamen (1er tome remis le 22 septembre) a conduit le Premier ministre à s'engager sur des pistes de relance de la construction neuve en zone tendue. L'annonce de la prise en charge par l'Etat de l'exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux pourrait inciter les maires (jusqu'ici privés de ces ressources fiscales) à délivrer plus de permis.De même le recentrage du Plan de relance sur des « contrats locaux » entre Etat et collectivités (175 millions d'euros) pourrait favoriser la construction de logements collectifs en zone tendue tandis que la mobilisation du foncier public (via le fonds friche du Plan de relance dont l'affectation sera priorisée sur la création de logements) devrait permettre la construction de 21 000 logements dès 2022 et 50 000 autres dans les années à venir selon Matignon.Prochainement inscrites dans le PLF2022, ces mesures devraient soutenir le secteur locatif social et lever certains freins à la construction de logements dans les grandes agglomérations. Enfin, côté travaux publics, la concrétisation du Plan de relance en investissements est toujours attendue. Après le rebond du premier semestre lié à l'achèvement de chantiers en cours et/ou stockés pendant la pandémie, les carnets peinent encore à se regarnir. Pour autant, les entrepreneurs demeurent plutôt optimistes sur leur activité future.Perspectives 2021-2022Les tensions d'approvisionnement devraient encore peser sur l'activité en cette fin d'année, la demande restant solide dans le bâtiment et plus modérée dans les TP. En dépit d'un second semestre en repli, la production de granulats de 2021 serait 9% supérieure à celle de 2020 mais proche de celle de 2019 (-0,5%, données brutes). Côté BPE, les livraisons gagneraient elles aussi +7,5% par rapport à 2020, mais seraient inférieures de -1,5% à celles de 2019. Le niveau actuel des carnets dans le gros oeuvre, freiné dans leur réalisation par les difficultés d'offre, permettrait au moins de stabiliser l'activité BPE en 2022 tandis que le réveil graduel de la demande publique et privée, côté TP, ainsi que la mise en place des projets du Plan de relance, pourraient soutenir un peu plus l'activité granulats.
Il y a 3 ans et 217 jours

Edilteco® France sera présent au salon Artibat, dans le Pôle Gros Œuvre

Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s'inscrit dans une démarche d'économie circulaire et responsable.EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production.Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves.Politerm® R permet d'isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l'amélioration de l'affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol.LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l'adjuvant EIA (Diamètre 2 - 3 mm).La densité du mélange - 1200 kg/m3 - est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures.Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d'une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques.Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l'utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu'à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1).Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d'une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l'applicateur c'est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l'assurance d'une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d'usages multiples.Pour la façade, les gammes « best-seller » ECAP® et EDIL-Therm® PSE dans une version sans fixatif seront exposées.Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles.Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l'utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage.Conçue dans les règles de l'art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l'ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d'excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps.Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d'un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai.Elles permettent d'atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l'attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes.DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main.Brevetée, cette solution bénéficie aujourd'hui d'un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d'isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé.Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d'assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l'isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en oeuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation.Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d'une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l'économie d'éléments structurels devenus inutiles.Artibat est depuis 31 ans le salon de référence pour les professionnels du bâtiment. Partenaire des artisans et des majors du BTP, EDILTECO® suit une politique d'innovation basée sur des objectifs apportant gain de performances aux produits, tout en augmentant la simplicité et la rapidité d'application.Ces trois journées de rencontres et d'échanges seront donc l'opportunité pour EDILTECO® de révéler le potentiel et les compétences de ses solutions et innovations.