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Résultats de recherche pour production

(7411 résultats)
Il y a 3 ans et 213 jours

Terreal déjà dans le futur

Industrie - Lancé depuis 2017 dans un vaste plan de numérisation de son activité, le spécialiste des tuiles tire un premier bilan positif de la modernisation de son outil de production.
Il y a 3 ans et 214 jours

La filière gaz dans le bâtiment attaque la RE2020 devant le Conseil d'État

Ce texte, qui rentrera en application le 1er janvier 2022, concernera de façon progressive les logements individuels, les logements collectifs et les bâtiments du secteur tertiaire.Devant le constat que les dispositions de la RE2020 conduisent à exclure progressivement le recours au gaz des constructions nouvelles à compter du 1er janvier 2022 sans distinction entre gaz naturel et gaz renouvelable, Coénove a déposé une requête devant le Conseil d'État le 29 septembre 2021 visant l'annulation du silence de la RE2020 sur le biométhane et demande un complément pour intégrer le gaz renouvelable dans le texte. Pour Bernard Aulagne, Président de Coénove, « l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles résultant de la RE2020 est contestable sur plusieurs aspects » :Elle méconnaît les dispositions légales et de droit européen qui imposent de favoriser le recours à toutes les énergies renouvelables dans les constructions nouvelles, sans discriminer entre les sources d'énergies renouvelables. Or, le biométhane constitue la seule énergie renouvelable qui est exclue des constructions nouvelles par la RE2020 ;Elle entre en contradiction avec les objectifs poursuivis par la RE2020 de lutte contre le changement climatique et de recours aux énergies renouvelables, le biométhane contribuant significativement à ces deux objectifs. A l'inverse, l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles est de nature à augmenter le recours au gaz naturel pour produire l'électricité nécessaire pour répondre au besoin de chauffage en hiver Elle freine considérablement le développement d'une filière de production d'une énergie renouvelable à part entière, au même titre que les énergies renouvelables électriques, avec les mêmes avantages et bénéfices pour l'environnement et lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et qui présente de plus l'intérêt de ne pas être intermittente ;Elle prive la France d'une énergie souveraine produite localement : circuits courts et production locale, disponible sur l'ensemble du territoire, participe à l'indépendance énergétique et favorise l'accès de produits d'origine asiatique sur le marché français ;Enfin, elle porte atteinte à la liberté d'entreprendre des acteurs de la filière en leur fermant de manière définitive et irréversible, pour leur activité gaz, le secteur de la construction nouvelle, alors même qu'ils ont investi et sont en mesure de proposer des solutions énergétiquement performantes recourant au biométhane.L'objectif poursuivi par l'association à travers ce recours est en cohérence avec les convictions qu'elle a défendues tout au long du processus de concertation, à savoir promouvoir la performance énergétique et environnementale des bâtiments grâce à un mix énergétique équilibré favorisant le recours aux énergies renouvelables. Et Bernard Aulagne de souligner : « Nous sommes particulièrement attachés à l'atteinte des objectifs ambitieux que la France s'est fixée pour la réussite de la transition énergétique. Notre démarche n'a rien de conflictuel et vise simplement à réparer une injustice à l'égard d'une énergie renouvelable, le biométhane, qui a toute sa place dans le mix énergétique. »
Il y a 3 ans et 214 jours

Coénove saisit le Conseil d'État sur la RE2020 pour redonner au gaz vert sa place dans la construction neuve

Ce texte, qui rentrera en application le 1er janvier 2022, concernera de façon progressive les logements individuels, les logements collectifs et les bâtiments du secteur tertiaire.Devant le constat que les dispositions de la RE2020 conduisent à exclure progressivement le recours au gaz des constructions nouvelles à compter du 1er janvier 2022 sans distinction entre gaz naturel et gaz renouvelable, Coénove a déposé une requête devant le Conseil d'État le 29 septembre 2021 visant l'annulation du silence de la RE2020 sur le biométhane et demande un complément pour intégrer le gaz renouvelable dans le texte. Pour Bernard Aulagne, Président de Coénove, « l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles résultant de la RE2020 est contestable sur plusieurs aspects » :Elle méconnaît les dispositions légales et de droit européen qui imposent de favoriser le recours à toutes les énergies renouvelables dans les constructions nouvelles, sans discriminer entre les sources d'énergies renouvelables. Or, le biométhane constitue la seule énergie renouvelable qui est exclue des constructions nouvelles par la RE2020 ;Elle entre en contradiction avec les objectifs poursuivis par la RE2020 de lutte contre le changement climatique et de recours aux énergies renouvelables, le biométhane contribuant significativement à ces deux objectifs. A l'inverse, l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles est de nature à augmenter le recours au gaz naturel pour produire l'électricité nécessaire pour répondre au besoin de chauffage en hiver Elle freine considérablement le développement d'une filière de production d'une énergie renouvelable à part entière, au même titre que les énergies renouvelables électriques, avec les mêmes avantages et bénéfices pour l'environnement et lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et qui présente de plus l'intérêt de ne pas être intermittente ;Elle prive la France d'une énergie souveraine produite localement : circuits courts et production locale, disponible sur l'ensemble du territoire, participe à l'indépendance énergétique et favorise l'accès de produits d'origine asiatique sur le marché français ;Enfin, elle porte atteinte à la liberté d'entreprendre des acteurs de la filière en leur fermant de manière définitive et irréversible, pour leur activité gaz, le secteur de la construction nouvelle, alors même qu'ils ont investi et sont en mesure de proposer des solutions énergétiquement performantes recourant au biométhane.L'objectif poursuivi par l'association à travers ce recours est en cohérence avec les convictions qu'elle a défendues tout au long du processus de concertation, à savoir promouvoir la performance énergétique et environnementale des bâtiments grâce à un mix énergétique équilibré favorisant le recours aux énergies renouvelables. Et Bernard Aulagne de souligner : « Nous sommes particulièrement attachés à l'atteinte des objectifs ambitieux que la France s'est fixée pour la réussite de la transition énergétique. Notre démarche n'a rien de conflictuel et vise simplement à réparer une injustice à l'égard d'une énergie renouvelable, le biométhane, qui a toute sa place dans le mix énergétique. »
Il y a 3 ans et 214 jours

Feu vert à la création d'une entreprise commune pour l'installation de bornes de recharge aux Antilles

L'Autorité a indiqué dans un communiqué autoriser "la création de l'entreprise commune GMOB", qui "sera active dans le secteur des bornes de recharge publiques pour véhicules électriques en Guadeloupe et, dans un second temps, en Martinique et en Guyane".L'opération n'est notamment "pas de nature à soulever des problèmes de concurrence par le biais des liens verticaux entre EDF PEI et GMOB sur le marché de la fourniture au détail d'électricité", a souligné l'Autorité.AGI est une filiale du Groupe Loret. Elle est spécialisée dans les secteurs de l'importation, de la distribution et de la location de véhicules en Guadeloupe, Guyane, Réunion et Martinique.EDF PEI est une filiale d'EDF dont le coeur de métier est la production d'électricité dans les zones insulaires.Genak est une filiale du groupe Genergies, actif dans le secteur de l'énergie solaire, photovoltaïque et thermique. SAFO est principalement active dans le secteur de la distribution alimentaire.
Il y a 3 ans et 215 jours

SALON ARTIBAT, EDILTECO® FRANCE PRÉSENTE SON NOUVEAU POLITERM® R

EDILTECO® France sera exposant du salon Artibat, au sein du Pôle Gros Œuvre, Hall 10A – Stand D52. Le fabricant y présentera notamment le nouveau Politerm® R, procédé d’agrégat isolant idéal pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques. Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et responsable. EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production. Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves. Politerm® R permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc. Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l’amélioration de l’affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol. LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (Diamètre 2 – 3 mm). La densité du mélange – 1200 kg/m3 – est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures. Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d’une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques. Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l’utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu’à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1). Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d’une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l’applicateur c’est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l’assurance d’une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d’usages multiples. Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles. Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l’utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage. Conçue dans les règles de l’art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l’ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d’excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps. Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d’un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai. Elles permettent d’atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l’attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes. DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main. Brevetée, cette solution bénéficie aujourd’hui d’un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d’isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé. Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d’assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l’isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en œuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation. Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d’une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l’économie d’éléments structurels devenus inutiles.
Il y a 3 ans et 215 jours

Face à une forte demande, Vie & Véranda agrandit son usine de Feyzin (69)

EXTENSION. Afin de répondre à une demande en forte croissance, le fabricant Vie & Véranda a décidé d'agrandir son site de production de Feyzin, siège de l'entreprise.
Il y a 3 ans et 215 jours

L'ONU appelle à mettre le paquet sur des énergies propres et accessibles à tous

"Nous avons un double impératif: mettre fin à la précarité énergétique et limiter le changement climatique", a asséné Antonio Guterres à l'occasion du Dialogue de haut niveau sur l'énergie organisé en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Et il existe une solution: les énergies propres.Plus de 35 États, des organisations et des entreprises comme TotalEnergies, Schneider Electric et Google, ont détaillé vendredi leur feuille de route dans ce domaine, dans des "Energy Compacts" dont le montant total s'élève à plus de 400 milliards de dollars.Ces engagements, déjà connus pour la plupart, visent aussi bien à travailler sur des technologies comme l'hydrogène qu'à étendre l'accès à l'électricité dans les pays émergents.Plusieurs d'entre eux, comme ceux du Malawi ou du Danemark, ont fait de l'accès à des procédés de cuisson des aliments non polluants, autres que le charbon de bois, le bois ou le kérosène, une priorité.Selon l'ONU, près de 760 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'électricité et environ 2,6 milliards ne cuisinent pas avec des énergies propres.Dans le même temps, les émissions provenant de l'énergie représentent 75% des émissions de gaz à effet de serre.Réduire les subventions au pétrole"L'an dernier, la part des énergies renouvelables dans la production mondiale d'électricité s'est hissée à 29%", a rappelé M. Guterres à l'entame de ce Dialogue de haut niveau, le premier consacré à l'énergie depuis 40 ans. Et "dans la plupart des pays, le solaire photovoltaïque est désormais la source d'énergie la moins chère".Mais les progrès sont encore trop lents. Il faudrait d'ici 2025 diviser par deux le nombre de personnes sans accès à l'électricité et apporter des solutions propres pour cuisiner à un milliard de personnes, a avancé le responsable.Pour décarboner les énergies, il faudrait multiplier par quatre les énergies solaires et éoliennes d'ici 2030 et arrêter dès cette année de construire des centrales à charbon.Autre objectif: tripler les investissements dans les énergies renouvelables et les économies d'énergies à 5.000 milliards de dollars par an, en utilisant par exemple les subventions aux énergies fossiles pour les renouvelables.Selon une étude publiée vendredi par le Fonds monétaire international (FMI), les subventions directes et indirectes aux combustibles fossiles se sont élevées à 5.900 milliards de dollars en 2020 dans le monde, soit environ 6,8% du PIB mondiale.Pour les économistes de l'organisation, ces subventions "entraînent une surconsommation de combustibles fossiles".Il faut mettre en place des prix qui reflètent "pleinement" les coûts réels de ces énergies fossiles, mais aussi les coûts environnementaux, a recommandé Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.Augmenter les coûts du carburant est "bien évidemment très difficile", a reconnu la responsable. "Mais ne rien faire va poser des problèmes bien plus importants."Afin de ne pas creuser les inégalités, les investissements dans les énergies propres doivent aussi s'accompagner de formations aux nouveaux métiers des énergies renouvelables et de protection sociale pour ceux affectés par la transition énergétique, a souligné M. Guterres.Pour Jennifer Layke de l'ONG World Resources Institute, la présentation des "Energy Compacts" permet de proposer à d'autres États et organisations un exemple sur lequel s'appuyer et "s'engager dans une action collective". Elle permet aussi à la société civile de demander plus facilement des comptes sur l'avancée des projets.Mais "pour vraiment faire une différence pour le climat", souligne-t-elle auprès de l'AFP, "on a encore un long chemin à parcourir pour atteindre le niveau de transformation nécessaire en matière de transition énergétique".
Il y a 3 ans et 215 jours

Le gouvernement annonce des mesures pour soutenir une croissance "maîtrisée" de l'éolien en France

"Les énergies renouvelables, dont l'éolien, sont vitales pour garantir la sécurité énergétique de la France et lutter contre le dérèglement climatique. Mais mon devoir est de trouver les moyens d'un développement maîtrisé et responsable", a dit lors d'une conférence de presse la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.Etat et industriels, qui expliquent vouloir "dépassionner le débat" sur cette énergie, veulent renforcer encore la "co-construction des projets": consultation obligatoire du maire, création de "comités régionaux de l'énergie", soutien à l'essor de parcs citoyens... Les préfets, chargés de produire des cartographies des zones propices, devraient commencer à remettre leurs travaux d'ici novembre. Un "médiateur de l'éolien" sera installé au ministère pour travailler sur les projets "potentiellement problématiques".Contre les nuisances, il y aura un "bridage sonore en cas de dépassement des seuils autorisés", avec "contrôles systématiques du bruit" à partir du 1er janvier.Pour réduire l'impact lumineux, l'orientation des lumières vers le ciel sera généralisée à compter de fin 2021. A partir de mi-2022, les signaux seront, comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, allumés uniquement lors du passage d'avions, le temps que parcs et aéronefs s'équipent de transpondeurs leur permettant de communiquer.La filière financera, sur ses ventes d'électricité, un "fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel" des territoires, doté de 30 à 40 millions d'euros par an.La France a accru en 2020 ses capacités de production éoliennes de 8%, avec 1,3 gigawatt (GW) et 477 éoliennes supplémentaires, portant la totalité du parc à 18 GW, selon France énergie éolienne (FEE). L'éolien a ainsi assuré 7,9% de la production électrique nationale (6,3% en 2019), ce qui en fait la 3e source derrière le nucléaire (environ 70%) et l'hydroélectricité.Néanmoins, cette croissance "marque le pas", note le secteur, loin du "rythme de croisière" espéré de 2 GW additionnels par an. En cause, pointe-t-il, les retards des procédures d'autorisation, qu'il s'agisse de recours quasi systématiques ou de blocages administratifs.La programmation de l'énergie (PPE) de la France vise entre 33,2 et 34,7 GW d'éolien terrestre en 2028.
Il y a 3 ans et 215 jours

Éolien en France : des mesures pour soutenir une croissance "maîtrisée"

"Les énergies renouvelables, dont l'éolien, sont vitales pour garantir la sécurité énergétique de la France et lutter contre le dérèglement climatique. Mais mon devoir est de trouver les moyens d'un développement maîtrisé et responsable", a dit lors d'une conférence de presse la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.Etat et industriels, qui expliquent vouloir "dépassionner le débat", veulent renforcer encore la "co-construction des projets": consultation préalable obligatoire du maire, soutien à l'essor de parcs citoyens, création de "comités régionaux de l'énergie" co-présidés par l'Etat et la région pour fixer des objectifs locaux...Les préfets, chargés de cartographier les zones propices, devraient remettre d'ici novembre leurs travaux, qui seront publics. Un "médiateur de l'éolien" sera installé au ministère pour travailler sur les projets "potentiellement problématiques".Loin du rythme de croisièreContre les nuisances, il y aura un "bridage sonore en cas de dépassement des seuils autorisés", avec "contrôles systématiques du bruit" à partir du 1er janvier.Contre l'impact lumineux, l'orientation des lumières vers le ciel sera généralisée à compter de fin 2021. A partir de mi-2022, les signaux seront, comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, allumés uniquement lors du passage d'avions, le temps que parcs et aéronefs s'équipent de transpondeurs leur permettant de communiquer.La filière financera, sur ses ventes d'électricité, un "fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel" des territoires, doté de 30 à 40 millions d'euros par an.La France a accru en 2020 ses capacités de production éoliennes de 8%, avec 1,3 gigawatt (GW) et 477 éoliennes supplémentaires, portant la totalité du parc à 18 GW, selon un bilan de France énergie éolienne (FEE) publié mardi. L'éolien a assuré 7,9% de la production électrique nationale (6,3% en 2019), 3e source derrière le nucléaire (environ 70%) et l'hydroélectricité.Mais cette croissance "marque le pas", note le secteur, loin du "rythme de croisière" espéré de 2 GW additionnels par an. En cause, pointe-t-il, les retards des procédures d'autorisations, qu'il s'agisse de recours quasi systématiques ou de blocages administratifs.La programmation de l'énergie de la France vise entre 33,2 et 34,7 GW d'éolien terrestre en 2028. La France compte faire passer à cette date la part de l'éolien dans la production électrique à 20%, l'éolien en mer représentant un quart de cet objectif.Le premier parc offshore, celui de Saint-Nazaire, devrait être mis en service en 2022, après 10 ans de retard."En France, les 2/3 de la consommation finale d'énergie reposent encore sur le pétrole et le gaz", a rappelé Mme Pompili mardi: pour décarboner, il faudra électrifier les usages (transports, chauffage...) et donc "augmenter dès maintenant notre production d'électricité renouvelable".Relevant, à l'occasion du bilan de FEE, la "virulence du débat" en cours sur l'éolien, entre "désinformation" et "préoccupations sincères de riverains", elle s'en est pris aux "contre-vérités" circulant sur cette énergie, qu'elles concernent ses matériaux (recyclables à 90%, a-t-elle pointé) ou son intermittence (maîtrisable).Elle a aussi souligné que le nucléaire ne pourrait seul, quelles que soient les décisions prises à son sujet, répondre au boom de la demande électrique attendu sur ces 10-15 ans. "Opposer renouvelables et nucléaire n'a aucun sens: pour les décennies qui viennent nous aurons besoin de toutes les sources de production d'électricité décarbonée et donc à la fois de nucléaire et de toutes les énergies renouvelables," a-t-elle dit.Alors que la campagne présidentielle s'élance, les acteurs de la filière ont mis en avant leurs propositions, jugées "responsables", et appelé à un débat "rationnel"."Nous devons réintroduire de la cohérence, de la vérité et des faits pour éviter que l'immobilisme nostalgique paralyse notre transition énergétique", a dit le président de FEE, Nicolas Wolff, rappelant aussi le vivier d'emplois de l'éolien: plus de 22.600 emplois directs, "six nouveaux par jour" en 2020.
Il y a 3 ans et 215 jours

Spie batignolles devient constructeur imprimeur de solutions 3D

« La technique de l'impression 3D s'inscrit pleinement dans notre stratégie d'innovation visant à accélérer la transformation de nos métiers. L'intégration définitive de cette brique d'innovation dans notre activité est issue de la réussite de deux POC (proof of concept). Les enjeux auxquels l'impression 3D peut répondre sont nombreux et présagent d'un marché en très forte croissance au cours des années à venir. C'est dans cette perspective que Spie batignolles a décidé de s'équiper d'une première imprimante 3D destinée à produire des éléments pour nos besoins en propre et pour le compte d'autres clients » - explique Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles.« L'acquisition d'un système industriel XtreeE par notre partenaire Spie batignolles permettra de développer rapidement l'emploi d'éléments imprimés en 3D sur des projets de construction, afin de gagner en productivité et de réduire de plus de 50% l'empreinte carbone de certains éléments massifs en béton (voussoirs, piles ou murs). Une telle réduction de l'empreinte carbone peut être atteinte en optimisant la forme des éléments, désormais fabricables à coûts maîtrisés grâce à l'impression 3D, et en utilisant des matières imprimables bas carbone » indique Jean-Daniel Kuhn, directeur général et cofondateur d'XtreeE.De la R&D à la productionFort de premiers tests concluants avec l'impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation mis en œuvre sur ses chantiers, Spie batignolles a souhaité se doter d'un système d'impression 3D en propre afin d'étendre le champ des possibles sur un marché à fort potentiel.La stratégie du groupe repose ainsi sur deux axes principaux :1er axe : le développement d'une nouvelle activité d'imprimeur au travers d'un catalogue de composants imprimables standards ou sur-mesure pour le compte de tiers.2ème axe : les gains de productivité sur les chantiers du groupe avec l'impression d'éléments facilement réplicables (boîtes de réservation par exemple).Une partie du temps robot sera également dédié à la Recherche et au Développement de nouveaux produits en lien avec XtreeE et l'écosystème de la construction.« L'impression 3D répond aussi à un enjeu environnemental car la technique permet d'économiser de la matière. C'est une véritable réponse aux enjeux de pénurie de matériaux et de délais d'approvisionnement. La technique offre de belles perspectives de développement avec l'emploi de matières recyclées par exemple. Nous n'en sommes qu'aux prémisses, notamment en matière de règlementation technique pour l'obtention d'ATEX », précise Frédéric Gaurat, directeur technique chez Spie batignolles.Un potentiel d'impression considérableLa cellule d'impression 3D béton acquise au mois de juillet dernier par Spie batignolles auprès de son partenaire XtreeE comprend un bras robotisé sur lequel vient se connecter le système d'impression issu de la technologie brevetée par la start-up. Ce système d'impression multi-matériaux peut imprimer du béton, mais pas seulement : mortiers, matériaux à base de terre, plâtre et géopolymères font également partie des possibilités.Le robot sera installé sur un piédestal de 2m de hauteur pour permettre une impression 3D à 360° sur un rayon de 5 m et offrir un large volume imprimable allant jusqu'à 5 m de hauteur.L'imprimante 3D sera livrée et installée en novembre sur la plateforme matériel de Spie batignolles située à Ollainville (91) et la production démarrera en janvier 2022 après une phase de formation et de montée en compétence des équipes.Les 2 ingénieurs dédiés à cette nouvelle activité de production s'appuieront sur le savoir-faire d'XtreeE et poursuivront ainsi le partenariat démarré en 2020 entre la start-up et Spie batignolles.Par cette acquisition et le lancement de sa nouvelle activité, Spie batignolles s'engage pleinement dans le BTP 4.0 et poursuit l'industrialisation de ses métiers au service de leur performance.
Il y a 3 ans et 215 jours

Spie batignolles : Constructeur imprimeur de solutions 3D

« La technique de l'impression 3D s'inscrit pleinement dans notre stratégie d'innovation visant à accélérer la transformation de nos métiers. L'intégration définitive de cette brique d'innovation dans notre activité est issue de la réussite de deux POC (proof of concept). Les enjeux auxquels l'impression 3D peut répondre sont nombreux et présagent d'un marché en très forte croissance au cours des années à venir. C'est dans cette perspective que Spie batignolles a décidé de s'équiper d'une première imprimante 3D destinée à produire des éléments pour nos besoins en propre et pour le compte d'autres clients » - explique Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles.« L'acquisition d'un système industriel XtreeE par notre partenaire Spie batignolles permettra de développer rapidement l'emploi d'éléments imprimés en 3D sur des projets de construction, afin de gagner en productivité et de réduire de plus de 50% l'empreinte carbone de certains éléments massifs en béton (voussoirs, piles ou murs). Une telle réduction de l'empreinte carbone peut être atteinte en optimisant la forme des éléments, désormais fabricables à coûts maîtrisés grâce à l'impression 3D, et en utilisant des matières imprimables bas carbone » indique Jean-Daniel Kuhn, directeur général et cofondateur d'XtreeE.De la R&D à la productionFort de premiers tests concluants avec l'impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation mis en œuvre sur ses chantiers, Spie batignolles a souhaité se doter d'un système d'impression 3D en propre afin d'étendre le champ des possibles sur un marché à fort potentiel.La stratégie du groupe repose ainsi sur deux axes principaux :1er axe : le développement d'une nouvelle activité d'imprimeur au travers d'un catalogue de composants imprimables standards ou sur-mesure pour le compte de tiers.2ème axe : les gains de productivité sur les chantiers du groupe avec l'impression d'éléments facilement réplicables (boîtes de réservation par exemple).Une partie du temps robot sera également dédié à la Recherche et au Développement de nouveaux produits en lien avec XtreeE et l'écosystème de la construction.« L'impression 3D répond aussi à un enjeu environnemental car la technique permet d'économiser de la matière. C'est une véritable réponse aux enjeux de pénurie de matériaux et de délais d'approvisionnement. La technique offre de belles perspectives de développement avec l'emploi de matières recyclées par exemple. Nous n'en sommes qu'aux prémisses, notamment en matière de règlementation technique pour l'obtention d'ATEX », précise Frédéric Gaurat, directeur technique chez Spie batignolles.Un potentiel d'impression considérableLa cellule d'impression 3D béton acquise au mois de juillet dernier par Spie batignolles auprès de son partenaire XtreeE comprend un bras robotisé sur lequel vient se connecter le système d'impression issu de la technologie brevetée par la start-up. Ce système d'impression multi-matériaux peut imprimer du béton, mais pas seulement : mortiers, matériaux à base de terre, plâtre et géopolymères font également partie des possibilités.Le robot sera installé sur un piédestal de 2m de hauteur pour permettre une impression 3D à 360° sur un rayon de 5 m et offrir un large volume imprimable allant jusqu'à 5 m de hauteur.L'imprimante 3D sera livrée et installée en novembre sur la plateforme matériel de Spie batignolles située à Ollainville (91) et la production démarrera en janvier 2022 après une phase de formation et de montée en compétence des équipes.Les 2 ingénieurs dédiés à cette nouvelle activité de production s'appuieront sur le savoir-faire d'XtreeE et poursuivront ainsi le partenariat démarré en 2020 entre la start-up et Spie batignolles.Par cette acquisition et le lancement de sa nouvelle activité, Spie batignolles s'engage pleinement dans le BTP 4.0 et poursuit l'industrialisation de ses métiers au service de leur performance.
Il y a 3 ans et 216 jours

Impression 3D béton : Spie batignolles passe à la vitesse supérieure

Fort de premiers tests concluants avec l&rsquo;impression de coffrage de nœuds de poutres et de boîtes de réservation aux côtés d&rsquo;XtreeE en 2020, Spie batignolles poursuit son partenariat avec la start-up et passe à la vitesse supérieure avec l&rsquo;acquisition en propre d&rsquo;une cellule d&rsquo;impression 3D béton. La stratégie du groupe repose sur deux axes principaux : le développement d&rsquo;une nouvelle activité d&rsquo;imprimeur au travers d&rsquo;un catalogue de composants imprimables standards ou sur-mesure pour le compte de tiers et les gains de productivité sur les chantiers du groupe avec l&rsquo;impression d&rsquo;éléments facilement réplicables (boîtes de réservation par exemple). Une partie du temps robot sera également dédié à la Recherche et au Développement de nouveaux produits en lien avec XtreeE et l&rsquo;écosystème de la construction. Le système d&rsquo;impression multi-matériaux peut imprimer du béton, mais pas seulement : mortiers, matériaux à base de terre, plâtre et géopolymères font également partie des possibilités. Le robot sera installé sur un piédestal de 2m de hauteur pour permettre une impression 3D à 360° sur un rayon de 5 m et offrir un large volume imprimable allant jusqu&rsquo;à 5 m de hauteur. Il sera installé en novembre sur la plateforme matériel de Spie batignolles située à Ollainville (91) et la production démarrera en janvier 2022 après une phase de formation et de montée en compétence des équipes.
Il y a 3 ans et 217 jours

Energies : percée des renouvelables et recul du nucléaire dans le monde

ÉNERGIES. La baisse des coûts de production des énergies renouvelables pourrait pousser les pays à se détourner des centrales nucléaires. En France, la première source d'électricité perd en croissance.
Il y a 3 ans et 220 jours

Le Congrès des régions s'achève par un choc entre Castex et les élus

Tout avait plutôt bien commencé: la socialiste Carole Delga, qui a pris la tête de Régions de France cet été, abordait la venue du chef du gouvernement en appelant au "pragmatisme" lors d'un congrès dont le thème était "Vers une République de la confiance".La présidente d'Occitanie a rappelé que cette région était aussi celle du Premier ministre. "Vous avez un accent. Moi aussi ! Vu d'en haut il pourrait nous valoir parfois quelques railleries. Mais à travers lui, c'est la réalité de la France qui s'exprime ! C'est notre étendard", a-t-elle assuré.Dans son discours, elle s'est toutefois insurgée contre une chute de 177 millions d'euros des recettes et dotations pour les régions prévue dans le projet de budget 2022 présenté il y a une semaine, précisant qu'elle attendait des "réponses concrètes" de la part du chef du gouvernement.Dans son intervention, il a pris la balle au bond: "Dans le projet de loi de finances pour 2022, le gouvernement tiendra son engagement de neutraliser les conséquences de la suppression des impôts de production, en compensant l'année prochaine la baisse des frais de gestion perçus au titre du financement de la formation professionnelle", a-t-il affirmé."C'est un engagement fort pour vos finances, à hauteur de 107 millions d'euros, qui portera la compensation totale à 127 millions d'euros", a-t-il ajouté, répondant ainsi partiellement à la demande de Mme Delga."Nous n'irons pas plus loin", a toutefois prévenu le chef du gouvernement, en référence aux 50 millions de dotation restants dont les régions ont dénoncé la suppression.Après son discours, Mme Delga a immédiatement organisé une réunion extraordinaire des présidents de régions.En conférence de presse, la présidente, aux côtés du LR Renaud Muselier, président délégué, a fustigé le fond et s'est insurgée contre la forme, notamment la pique envoyée par M. Castex au sujet d'un récent communiqué virulent de Régions de France."Point besoin, mesdames et messieurs les présidents de régions, de m'envoyer des communiqués de presse ou alors, si possible, après que nous nous soyons vus", a-t-il grincé, avant d'appeler les élus "au travail, au service de nos concitoyens", une injonction qui n'a pas été appréciée, selon des sources des régions."Très choqués""Nous avons été très choqués par le ton employé dans ce discours", a affirmé Mme Delga, le qualifiant "d'humiliant", et assurant qu'elle prendrait des décisions dans les prochains jours."Il n'est pas possible de recevoir des leçons sur ce ton, données de cette façon, pensant que nous n'avons pas su travailler. Nous avons autant de légitimité que les ministres", s'est-elle exclamée.La présidente de l'Occitanie a d'ailleurs reçu le soutien du président LR du Sénat Gérard Larcher: "les dotations ne sont pas des variables d'ajustement budgétaire", a-t-il déclaré lors du congrès.Dans son intervention, M. Castex a assuré que l'Etat n'avait pas "laissé tomber les collectivités territoriales" pendant la crise sanitaire.Selon lui, l'impact de la crise s'est élevé à 92 milliards d'euros en 2020 pour le budget de l'Etat, contre quatre milliards de pertes pour les collectivités.Quant aux dotations, elles "sont restées parfaitement stables" sous ce quinquennat, a-t-il souligné, rappelant qu'elles avaient diminué de 10 milliards entre 2013 et 2017.En recevant M. Castex, Mme Delga avait exhorté à "trouver les voies d'un dialogue respectueux", rappelant que les relations entre les régions et le gouvernement ont connu de nombreuses tensions depuis l'arrivée à l'Elysée d'Emmanuel Macron, surtout quand Edouard Philippe était à Matignon. Les collectivités avaient ainsi claqué la porte de la conférence nationale des territoires en juillet 2018 en dénonçant des faux-semblant de concertation."Depuis 2017, nous sommes allés parfois de difficultés en incompréhensions. La confiance est une relation et cela ne peut exister quand on est moins de deux", a-t-elle plaidé.
Il y a 3 ans et 220 jours

Poujoulat lauréat du fonds d'accélération des investissements industriels dans les territoires

Leader européen de la fabrication de conduits de cheminée pour tout type d'équipement de chauffage dans le secteur résidentiel, Poujoulat est lauréat du fonds d'accélération des investissements industriels dans les territoires dans le cadre du plan de relance.Le projet récompensé permettra à l'entreprise de :renforcer sa compétitivité et conforter sa position de leader européen en améliorant la productivité sur les biens et produits les plus techniques (conduits performants pour le raccordement des équipements de production d'énergie à partir de biocombustibles) et de diversifier sa production vers de nouveaux marchés du secteur énergétique (caches esthétiques pour pompe à chaleur et climatisation).pérenniser le haut niveau de qualification de ses opérateurs et d'anticiper la transition générationnelle (pyramide des âges). L'école de formation doit permettre d'accompagner la montée en compétences de 60 à 70 opérateurs par an notamment de jeunes.Des recrutements seront réalisés en 2021 et 2022 dans le cadre de ces investissements.accélérer la transition écologique du process industriel (chaîne de peinture plus écologique) et accentuer la performance thermique du site de production (isolation) dans un contexte où le site est d'ores et déjà chauffé à la biomasse, équipé de LED et bientôt alimenté partiellement par de l'électricité solaire photovoltaïque.Les investissements nécessaires dépasseront 6 millions d'euros sur 2021 et 2022. Le soutien de France Relance se situant à environ 10 % du montant des investissements présentés.Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du Groupe Poujoulat déclare : « Nous sommes très honorés de la reconnaissance et du soutien de l'État et de la Région Nouvelle-Aquitaine concernant ce nouveau projet d'investissements. Le groupe, à capital familial, s'inscrit dans une relation durable avec les territoires dans lesquels il opère et reste très attaché à son ancrage local. Depuis 10 ans, nous avons, en effet, investi près de 50 millions d'euros sur notre site de Granzay-Gript. Par ailleurs, ce projet porte plusieurs enjeux fondamentaux pour l'entreprise : la compétitivité industrielle d'abord, le verdissement de nos process ensuite et la pérennisation des savoir-faire les plus techniques, enfin. »
Il y a 3 ans et 221 jours

Suspension DPE : point de vue de Denis Mora, président du groupe AC Environnement

Une annonce brutale du Gouvernement en contradiction avec sa volonté au début de l’été de déployer coûte que coûte le nouveau DPE dès le 1er juillet dernier alors que pour la majorité des professionnels du diagnostic immobilier, les logiciels de calcul n’étaient pas fiables. AC Environnement était d’ailleurs favorable au report sine die de l’application de la loi au 1er juillet, estimant qu’il fallait plus de temps à la filière et surtout aux développeurs de logiciels pour mettre en place la nouvelle méthode de calcul.La décision de ce début d’automne prise par le Gouvernement pénalise ouvertement les vendeurs de logements d’avant 1975, à commencer par tous ceux qui ont mené des transactions depuis le 1er juillet. Qu’en sera-t-il de leur vente ? Verront-ils les acquéreurs la contester si le DPE ne correspond pas à la réalité des performances énergétiques du logement ?Elle démontre sa méconnaissance du métier de diagnostiqueur et de la profession qui se trouve elle aussi pénalisée. En effet, les conséquences sont colossales sur les plans juridiques (recrudescence de litiges potentiels), financières (pertes de chiffres d’affaires et de rentabilité) et économiques d’un arrêt de la production de DPE pour les biens d’avant 1975.Une fois encore, les diagnostiqueurs se retrouvent entre le marteau (le Ministère de la Transition Ecologique) et l’enclume (les clients), alors même qu’ils subissent depuis plusieurs semaines les approximations de la réforme du DPE 2021… Au cours des derniers mois, les diagnostiqueurs, les entreprises et leurs collaborateurs ont investi un temps considérable en formation, en adaptation de leur système de calcul des DPE et ont mené leurs missions de manière très professionnelle, respectant scrupuleusement toutes les directives qui leur ont été imposées, pour satisfaire au mieux leurs clients.Sur la forme, AC Environnement déplore le manque de communication et d’écoute. La profession a été prise au dépourvu et mise devant le fait accompli par cette annonce en catimini en fin de semaine, sans concertation avec les diagnostiqueurs. Or, tous les professionnels le savent : nous ne pouvons pas arrêter du jour au lendemain la production de nos rapports sous peine de mettre en difficulté nos clients, nos hommes et notre réputation. Quant à nos partenaires notaires, comment pourraient-ils suivre cette recommandation alors que cette décision n’a pas force de loi ? Nous partageons pleinement leur analyse et leur posture.Dans ce contexte, AC Environnent décide de poursuivre la production de ses DPE et proposera à ses clients une réactualisation gratuite le cas échéant.La méthode 3CL, et plus particulièrement le moteur de calcul DPE fourni par le gouvernement aux éditeurs de logiciel depuis le 1er juillet dernier, a subi de très nombreuses modifications, changeant en profondeur les résultats pour certains cas. A chaque évolution, AC environnement a su maintenir la continuité et la fiabilité du calcul malgré les évolutions. AC environnement a même actualisé les DPE réalisés antérieurement à la date du 1er juillet 2021, au prix d’efforts douloureux pour nos équipes. Chez AC environnement, nous sommes donc capables de continuer à produire des DPE, même sur les biens d’avant 1975 et de garantir au client que son DPE pourra être réactualisé gratuitement, sans déplacement, en cas d’évolution de méthode à venir (sous réserve que l’évolution de la méthode ne contienne pas de nouvelles valeurs non relevées lors de notre intervention initiale). Nous allons intégrer au plus vite dans nos rapports une phrase de réserve indiquant que, du fait de la position du Ministère de la Transition Ecologique dans son communiqué de presse, notre DPE perd son caractère opposable et n’a qu’une valeur informative. Son utilisation dans le cadre d’une vente ou d’une mise en location est de la seule responsabilité du propriétaire et/ou du notaire. Nous ajouterons aussi que nous nous tenons à disposition du client pour modifier son DPE en cas d’évolution de la méthode 3CL. Nous avons conscience que la question du DPE est une source de tensions et d’incertitudes pour l’ensemble des professionnels du diagnostic immobilier. AC Environnement et la filière du diagnostic en entier, sont déterminés à sortir rapidement de cette période instable pour tous les professionnels : diagnostiqueurs, agents immobiliers, notaires… et exploitants du bâtiment.Tribune de Denis Mora, Président du groupe AC Environnement (Linkedin)
Il y a 3 ans et 222 jours

HeidelbergCement investit dans Command Alkon

HeidelbergCement prend une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. [©ACPresse] Le groupe cimentier allemand HeidelbergCement annonce avoir pris une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. Ceci, dans le cadre d’un partenariat avec Thoma Bravo. Qui est la société d’investissements en logiciels et propriétaire de Command Alkon depuis avril 2020. Depuis cette date, Thoma Bravo a permis à Command Alkon d’élargir de son portefeuille de solutions technologiques. Pour piloter les chaînes d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec l’entrée d’HeidelbergCement, cette stratégie devrait encore s’accélérer. L’accord est, pour le moment, soumis aux approbations réglementaires, qui devraient être obtenues d’ici fin 2021&#8230; « Dans le cadre de notre stratégie “Après 2020”, notre objectif est de devenir la première entreprise de technologie industrielle de notre secteur,a déclaré Dominik von Achten, président du conseil d&rsquo;administration d’HeidelbergCement. Nous avons fait des progrès significatifs dans le domaine du numérique à travers la solution HConnect, que nous développons de manière indépendante depuis 2018. L&rsquo;investissement dans Command Alkon et le partenariat avec Thoma Bravo nous permettent désormais de monétiser le potentiel caché de nos actifs et de le traduire en une nouvelle voie de croissance pour HeidelbergCement. Ensemble, nous allons bâtir l’éco-système numérique du futur pour l’industrie des matériaux de construction. » Ce qui n’empêchera pasHeidelbergCement de poursuivre le développement de sa suite HConnect, utilisée par plus de 18 000 clients à travers le monde.   C’est notre plus important partenariat « Ce partenariat est une opportunité unique d’accélérer le changement numérique dans la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Il permettra de mieux positionner Command Alkon pour améliorer son assistance à tous les clients, d’étendre son influence géographique et d’accélérer sa transition vers le Cloud »déclare de son côté Phil Ramsey, Pdg de Command Alkon. Et A. J. Rohde, associé principal chez Thoma Bravo, de compléter :« Il s&rsquo;agit de notre partenariat le plus important avec une entreprise industrielle mondiale. Lorsque nous avons acquis Command Alkon, l’objectif était de moderniser la plate-forme progicielle, de créer un éco-système numérique de la production à la consommation et d’étendre l’influence mondiale de la marque. Le partenariat avec HeidelbergCement contribuera à accélérer toutes ces initiatives au profit de tous les clients de Command Alkon ». Quelque 2&nbsp;500 clients dans le monde Aujourd’hui, Command Alkon possède une très importante base de logiciels installés dans le secteur de la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec plus de 2 500 clients dans le monde. Son portefeuille de produits comprend des logiciels et des technologies pour l’automatisation des centrales à béton. Mais aussi la commande des matériaux et la planification de leur livraison, la gestion des stocks, la logistique et l’optimisation de la flotte, les rapports et les analyses.  Plus de 1 000 entreprises utilisent la plate-forme Connex de Command Alkon, permettant de mettre en relation tous les intervenants de la chaîne d’approvisionnement en matériaux de construction, les fournisseurs, transporteurs et les acheteurs. Et d’assurer le partage des données et des flux de travail numériques.
Il y a 3 ans et 222 jours

Le réseau des CMA s'engage à accompagner plus de 20.000 entreprises artisanales dans leur transition écologique

En lien avec le Gouvernement et l'ADEME, le réseau accompagnera ainsi plus de 20.000 entreprises artisanales dans leurs démarches de transition écologique d'ici fin 2022. Celles-ci pourront bénéficier gratuitement de diagnostics et d'accompagnements personnalisés avec les experts des CMA. Au programme : gain de productivité, diminution des coûts et développement durable !Alors que la Semaine européenne du développement durable se termine, CMA France rappelle que le secteur de l'artisanat contribue chaque jour à promouvoir l'économie circulaire avec un réseau de plus de 100.000 artisans dans les métiers de la réparation, ambassadeurs de l'économie de proximité auprès des consommateurs. Aujourd'hui, le défi est d'accélérer le mouvement en incitant les artisans à prendre le virage de leur transition écologique.« Avec la transition numérique, c'est un des enjeux phares de la relance pour les entreprises artisanales. Aujourd'hui, la transition écologique bouleverse en profondeur l'organisation de notre société, on voit apparaitre de nouveaux modes de production et de consommation. Il faut s'adapter à ces enjeux et aux attentes des consommateurs qui exigent des engagements de la part des entreprises. Avec le « Fabriqué en France », l'économie éco-responsable fait partie de l'ADN de l'artisanat. Maintenant, c'est à nous de montrer qu'il est possible de concilier l'enjeu écologique avec les intérêts économiques des entreprises artisanales : c'est l'objectif du réseau des CMA avec le dispositif Performa Environnement », indique Joël Fourny.Pour relever ce défi, les CMA lancent le dispositif « Performa environnement » et s'engagent ainsi à :Communiquer et sensibiliser les artisansRéaliser plus de 17.500 diagnostics auprès d'entreprises artisanalesAccompagner entre 5.000 et 10.000 entreprises artisanales dans leur transition écologique Quels avantages pour les artisans ?Concrètement, les chambres de métiers et de l'artisanat disposent d'un réseau de plusieurs centaines de conseillers économiques dont une centaine d'experts en environnement. Avec les CMA, les artisans s'inscrivent ainsi dans la transition écologique, au bénéfice de leur territoire et d'une économie durable. Pour cela, CMA France et son réseau ont déjà mis en place de nombreuses initiatives : le dispositif « TPE gagnantes sur tous les coûts », les Eco-défis, le réseau « Répar'acteurs » dédié aux artisans des métiers de la réparation qui souhaitent se positionner en tant qu'acteur sur la réduction des déchets et de nombreuses autres initiatives locales sur tout le territoire.
Il y a 3 ans et 223 jours

France Relance : un soutien inédit aux PME engagées pour la transition écologique

La ministre a également valorisé le bilan du guichet « tremplin pour la transition écologique des PME », créé dans le cadre de France Relance et qui a permis d'accompagner plus de 1650 entreprises dans la transformation de leur activité à hauteur de 23 millions d'euros.Enfin, le ministère de la Transition écologique publie aujourd'hui un dossier de presse de bilan sur le déploiement du plan France Relance, un peu plus d'un an après sa présentation.« 30 milliards de France Relance sont dédiés à la transition écologique. C'est la marque de la volonté du Gouvernement de préparer notre pays face au dérèglement climatique. Mais au-delà des milliards, toute la question est de savoir si ces dépenses sont efficaces, si elles aident véritablement nos entreprises à changer de modèle. C'est ce que nous voulons montrer aujourd'hui : oui, grâce à l'expertise de l'Ademe, opérateur de mon ministère, et grâce au dynamisme de dirigeants d'entreprises à travers le pays, nous transformons notre économie. Dans toutes les régions, tous les départements, des entrepreneurs se sont lancés grâce à France Relance. Et cela concerne aussi bien de jeunes entreprises qui se lancent d'emblée sur le marché de l'économie verte, par exemple dans le reconditionnement, l'écoconception, ou les énergies renouvelables, que des entreprises plus traditionnelles qui souhaitent évoluer. Certaines hésitaient à investir dans des machines moins polluantes, à mettre en place des procédures de recyclage de leurs déchets, à industrialiser une bonne idée écologique qui était encore à l'état de prototype : avec le soutien de l'Etat elles ont franchi le pas. Ce que je veux faire comprendre, c'est que la transition n'est pas réservée à des start-ups. Au contraire, la transition a besoin de toutes les entreprises pour réussir. Chacun à un rôle à jouer. » déclare Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Appel à projets « Entreprises engagées pour la transition écologique » : 9,6 millions d'euros pour accompagner 96 entreprisesCet appel à projets accompagne des petites et moyennes entreprises commercialisant des produits et solutions innovantes en lien avec la transition écologique. Il propose des aides de 100 000 euros par entreprise afin de soutenir les dépenses nécessaires à l'industrialisation et à la mise sur le marché de leur offre : conception et mise en place du processus de fabrication, investissements permettant l'industrialisation, préparation de la levée de fonds, commercialisation de la solution.Cette aide intervient à une étape déterminante où il est parfois délicat pour les entreprises de réunir les ressources nécessaires à un déploiement à grande échelle de leurs solutions, une fois la phase de développement terminée.Face au succès rencontré par la première vague de cet appel à projets, Barbara Pompili avait annoncé en mai une augmentation de 8 millions d'euros du budget dédié à ce dispositif, permettant le financement d'une deuxième vague. Au total, 96 entreprises ont été sélectionnées et recevront chacune 100 000 euros, pour un budget de 9,6 millions d'euros.Les entreprises lauréates sont basées sur l'ensemble du territoire et particulièrement en Auvergne-Rhône-Alpes et en Île-de-France. Deux projets en Outre-Mer (Guyane, Mayotte) ont également été sélectionnés. Les projets lauréats visent principalement les secteurs du Bâtiment, des Transports et de la mobilité ainsi que l'Économie circulaire, mais également les Énergies renouvelables, l'Agriculture et l'Industrie éco-efficientes. Cette deuxième vague de l'appel à projets est un véritable succès, à l'image de la première en mai dernier. Au total, près de 700 dossiers ont été reçus entre janvier et avril 2021 et 230 entreprises accompagnées dans l'industrialisation et la commercialisation de leurs solutions innovantes pour un total de 23 millions d'euros (15 millions d'euros d'enveloppe initiale, réabondée de 8 millions d'euros).Quelques exemples de projets sélectionnésProjet de l'entreprise Nenufar en Ile-de-France et Bretagne. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser sa couverture pneumatique de récupération du biogaz produit dans les fosses à lisiers, pour valorisation en autoconsommation dans les exploitations.Projet de l'entreprise Circouleur en Nouvelle-Aquitaine. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser son procédé innovant permettant de créer des peintures acryliques recyclées à partir de restes de peintures inutilisées. Projet de l'entreprise Insectosphère en Auvergne-Rhône-Alpes. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser sa production de coccinelles, vendues comme solution de biocontrôle dans le secteur agricole.Projet de l'entreprise Ciel & Terre International dans les Hauts-de-France. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser la nouvelle gamme de son système photovoltaïque flottant.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien. Appel à projets « Perfecto » : 3,1 millions d'euros engagés pour accompagner 15 entreprises, une nouvelle session à l'automne 2021Les résultats de l'appel à projets « Perfecto : Mettre en œuvre une démarche d'écoconception dans un projet de R&D pour améliorer la performance environnementale » ont également été annoncés par la ministre de la Transition écologique. Les 15 entreprises lauréates bénéficient d'un accompagnement dans la mise en œuvre d'une démarche d'écoconception basée sur l'analyse de cycle de vie, lors de l'étape de R&D visant à mettre sur le marché un produit, un procédé ou un service à haute performance environnementale. Le montant d'aide par entreprise varie entre 50 000 et 480 000 €.Au total, 42 projets ont été déposés, et 15 retenus au terme du processus de sélection. Tous ces projets se fondent sur la même méthode : l'analyse du cycle de vie, qui permet de réduire les impacts environnementaux les plus significatifs du produit et les risques de transfert d'impact associés. Ces projets permettent aux entreprises de bénéficier d'un appui technique et financier de la part de l'ADEME, de conseils pour l'écoconception de leurs prochains produits ou services afin de réduire le risque lié à l'innovation et d'améliorer leur rentabilité.Le ministère de la Transition écologique se félicite de la réussite de cet appel à projets. Forte de ce succès, l'ADEME publiera dans le cadre de France Relance une nouvelle session de l'appel à projets Perfecto dès Novembre 2021, avec une clôture prévue en février 2022. Il sera également ouvert aux grandes entreprises.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien.Guichet « Tremplin pour la transition écologique des PME » : 23 millions d'euros engagés pour accompagner plus de 1650 entreprisesCe guichet propose des aides de 5 000 à 200 000 € pour financer des études et des investissements environnementaux dans des domaines très variés : climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception. Il s'agit d'un guichet de financement simplifié et en ligne, permettant à des PME de bénéficier de subventions forfaitaires sur une liste d'actions simples qu'elles peuvent choisir dans un catalogue dans différentes thématiques (climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception).Avec plus de 1500 bénéficiaires en un semestre, il a fait preuve de son efficacité comme dispositif d'appel permettant de toucher une cible nouvelle, puisque 96% des entreprises bénéficiaires sont financées pour la première fois par l'ADEME. Parmi ces entreprises, 85% ont moins de 50 salariés. Elles sont réparties sur tout le territoire métropolitain et en Outre-Mer (40 entreprises ultramarines accompagnées). Pour moitié, ces entreprises appartiennent aux secteurs du commerce et de l'industrie (370 PME industrielles accompagnées), les autres se répartissant dans tous les secteurs d'activité.Ces 1650 projets correspondent à 3000 actions pour un investissement total de 80 M€. L'aide totale de l'ADEME s'établit à 24,5 M€, toutes les entreprises ayant déjà perçu une avance de 30%. Au final, pour 1€ de financement public, 3 € privés sont investis.Les actions tremplin plébiscitéesDes études structurantes pour que les PME puissent engager dans la durée des actions de transition écologique, qui pourront être aidées par d'autres dispositifs France Relance/ADEME. Plus de 200 entreprises ont initié un Bilan GES et plus de 30 ont initié une démarche stratégie carbone ACT beaucoup plus ambitieusePlus de 100 entreprises ont initié une démarche d'éco-conception et une dizaine se sont lancées dans la labellisation numérique responsableUne trentaine ont lancé un audit énergétique de leurs bâtiments et une quinzaine se font accompagner pour la mise en œuvre de leurs travaux d'économie d'énergieDes investissements quick-win pour s'engager concrètement dans la transition écologique :Près de 400 entreprises ont réalisé des actions de relamping LED et/ou d'éclairage naturelPlus de 300 entreprises ont amélioré ou changé leurs équipements de froid commercial, pour utiliser du liquide frigorique moins impactant sur le climat ;425 entreprises se sont dotées de matériel de gestion des déchets, dont une cinquantaine d'entreprises du BTP pour leurs déchets de chantier ;270 entreprises se sont dotées de vélos-cargo électriques pour leur logistique urbaine, correspondant à environ 800 vélos ;150 entreprises ont investi dans des véhicules électriques, majoritairement des fourgons et fourgonnettes Plus de 130 entreprises industrielles ou agricoles ont investi dans l'isolation thermique des murs et toits de leurs bâtiments, ainsi que dans leur ventilation
Il y a 3 ans et 224 jours

Le premier parc éolien offshore de France sort la tête de l'eau

En cette fin septembre clémente, les équipes s'activent pour poser 80 fondations d'acier, réparties entre 12 et 20 km au large du Pouliguen et du Croisic, sur 78 km2. A chaque bateau son rôle: câblier, finition des raccordements... Et puis ce gros navire/plateforme planté sur des "jambes" rétractables, chargé d'enfoncer les pieux dans le sol, aussi profondément que l'eau est haute (13 à 25 m selon les endroits)."C'est comme un clou sur lequel on tape avec un gros marteau hydraulique, avec beaucoup d'intelligence électronique", explique Olivier de La Laurencie, le directeur de ce projet d'EDF Renouvelables à 2 milliards d'euros, en soulignant la prouesse, sur un fond rocheux fracturé.Au milieu, la "sous-station" électrique, reliant les éoliennes et chargée de renvoyer le courant à terre via un câble semi-enterré, est en place.Restera pour le printemps la pose des éoliennes géantes de 153 m (pales comprises), d'une puissance installée de 480 mégawatts (MW) capable d'alimenter 700.000 personnes.En attendant, ces "moulins" aux extrémités rouges (obligation française) seront montés et testés dans le port, dans le hub géré par leur fabricant, General Electric (GE): "on y recrée les conditions offshore", notamment avec l'envoi de courant haute tension, décrit Emmanuel Charlopain, le directeur de projet.Objectif: commencer la production mi-mai, pour une mise en service générale fin 2022... plus de 30 ans après l'ouverture d'un premier parc au Danemark. Malgré ses 2.800 km de côtes en métropole, la France est aussi très en retard par rapport au Royaume-Uni, la Scandinavie ou l'Allemagne.Ce jour aura été longtemps attendu, puisque le chantier de ce parc offshore à Saint-Nazaire a été attribué dès 2012 à EDF et au canadien Enbridge."Apprendre à vivre avec"En 2009, la France avait décidé de se lancer, attribuant quatre premiers parcs. Mais, de procédures administratives en recours, aucun ne s'est matérialisé. Aujourd'hui, les plaintes ayant été purgées, la construction a démarré aussi pour Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. D'autres parcs sont dans les tuyaux.A Saint-Nazaire, des résidents de La Baule ont protesté, sur des arguments visuels.Une navette y surveille le chantier, mais jusqu'ici pas d'incident à signaler, contrairement à Saint-Brieuc, cible de pêcheurs en colère qui craignent pour leur activité.A Saint-Nazaire, c'est une autre pêche, pas au chalut; le tracé des câbles suit spécialement les courants, évite certains secteurs. Les industriels disent avoir tenté de répondre aux craintes en plus de 1.000 réunions, et la France a décidé de laisser les pêcheurs travailler dans les parcs. Peut-être les plaisanciers y seront-ils un jour autorisés, note M. de La Laurencie, pour qui "il faudra apprendre à vivre avec".Sur le bateau, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, a le sourire: "Cela fait dix ans qu'on travaille au développement de l'éolien offshore en France. C'est la délivrance!". "Ce parc va permettre de surmonter des appréhensions, comme sur l'impact paysager. On va voir que les pêcheurs peuvent continuer à exercer leur métier. Et puis une industrie émerge. On va pouvoir accélérer".La filière a aussi un argument massue: des prix drastiquement en baisse depuis 3-4 ans. A 60 euros le MWh (raccordement inclus), le prix de l'éolien marin est devenu compétitif.Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France veut accroître de 40% sa production électrique décarbonée d'ici 2050, selon sa "stratégie bas carbone". Le comité interministériel de la Mer a estimé de 49 à 57 GW son potentiel éolien marin à horizon 2050, soit l'équivalent d'une centaine de parcs comme celui de Saint-Nazaire.Pour parvenir à une telle montée en puissance, la fabrication d'éoliennes toujours plus grandes et le recours à l'éolien flottant, qui permettra de s'installer plus au large, pourront aider. Mais le secteur réclame avant tout de la planification."50 GW c'est beaucoup!", note M. Bal. "Si on veut le faire, il faut planifier, pour que tous les usagers de la mer continuent à exister, les pêcheurs et les autres".
Il y a 3 ans et 224 jours

Economie : Quand la reprise se heurte à la crise des matières premières

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La hausse des prix des matières premières est le résultat d’une conjoncture d’évènements.[©ACPresse] Après un grand coup d’arrêt en mars 2020, l’activité de la construction a vite su reprendre du poil de la bête. En parallèle, depuis presque un an, le secteur subit de fortes pressions de hausses des prix, voire des pénuries de matières premières, mettant ainsi en péril la reprise.&nbsp;«&nbsp;C’est arrivé progressivement, fin 2020 &#8211; début 2021, détaille Franck Bernigaud, président de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC).&nbsp;Au début, le phénomène s’est manifesté au niveau de l’acier de construction. C’est un marché assez spéculatif, donc nous n’étions pas très inquiets.&nbsp;» Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Mais voilà, au fur et à mesure, le mal a atteint plusieurs types de matériaux. Les prix du bois de construction se mettent à flamber et la matière devient une denrée rare. Dans diverses proportions, le plâtre, le polystyrène et autres résines suivent la même trajectoire.&nbsp;«&nbsp;Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes,&nbsp;expliquait Pascal Hoareau, président du Sipev1 au début de cette crise économique.&nbsp;Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes.&nbsp;»&nbsp; Dans ce contexte, la FFB estime que 30 % des chantiers pourraient stopper si le phénomène s’installe trop dans le temps. A ce jour, la fédération a déjà constaté que 15 % des entrepreneurs déclarent avoir dû arrêter ou retarder leurs chantiers faute d’approvisionnement contre 3 à 4 % en temps normal. Selon la Capeb, 76 % des entreprises artisanales du BTP déclarent une hausse des prix des matériaux et 57 % se plaignent d&rsquo;une rupture d&rsquo;approvisionnement.&nbsp;«&nbsp;Une conjoncture d’évènement a mené à cette flambée des prix, reprend Franck Bernigaud.&nbsp;Durant le premier confinement, il y a eu un ralentissement de la production. Or, en novembre/décembre 2020, des mois qui enregistrent traditionnellement une baisse d’activité, le secteur a repris très fort. Cela est venu perturber l’ordonnancement habituel. Une chose qui n’a pas été anticipée.&nbsp;» Toutes les filières sont touchées A cela s’ajoute, l’activité exponentielle de la Chine, mais aussi des Etats-Unis.&nbsp;«&nbsp;La Chine a repris très fortement, et compte entre six mois et un an d’avance », témoigne Amaury Omnès, président de l’Afipeb2. Et Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI3de compléter&nbsp;:&nbsp;« Ce pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures. Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformées ou des métaux rares… »&nbsp;A cela s’ajoutent, une hausse des prix de logistique et de fret maritime, des incidents météorologiques aux Etats-Unis et un incendie dans une grosse industrie allemande… Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Si par son aspect plus local, le béton semble résister à la tempête, le secteur est malgré tout impacté.&nbsp;«&nbsp;C’est la loi de l’offre et de la demande, observe Franck Bernigaud.&nbsp;Par capillarité, toutes les filières sont touchées.&nbsp;» Dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine, plusieurs acteurs du coffrage avaient fait état de leurs inquiétudes face à ce phénomène. De son côté, le Seimat4estime un allongement des délais de livraison de 10, voire de 20 semaines supplémentaires pour de nombreuses catégories de matériels.&nbsp;«&nbsp;C’est une crise totalement inédite. Si nous nous attendons à une situation plus calme en fin d’année, nous avons une vision incertaine sur 2022…&nbsp;»Interrogé sur la question, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, explique que&nbsp;«&nbsp;la seule réponse sur le long terme à la pénurie de matières premières, c’est notre indépendance sur certaines matières&nbsp;!&nbsp;» Sivagami Casimir 1Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.3Syndicat national des mortiers industriels.4Syndicat des entreprises Internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage, manutention. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 224 jours

Industrie cimentière : En route vers la neutralité carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Entre béton à empreinte carbone réduite et toupie à motorisation “verte”, l’impact CO2 de la construction peut être diminué de manière importante. [©ACPresse] Le changement climatique, c’est maintenant. Pour certains, il est même déjà trop tard&#8230; Il faut donc tout arrêter, tout de suite&nbsp;? Simple à dire, mais compliqué à mettre en pratique. A ce titre, l’industrie cimentière est souvent pointée du doigt. Selon les sources, elle générerait entre 5 % et 7 % des émissions de carbone de la planète. Ramené à la France, ce pourcentage est bien plus petit&#8230; Ainsi, en 2015, notre pays aurait émis environ 457 Mt de CO2éq, toutes activités confondues. Dans le même temps, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) annonce une émission de 10,3 Mt, soit tout juste 2,25 % de l’empreinte carbone de notre pays. Sans compter que depuis 1990, la même industrie cimentière a vu ses émissions déjà reculer de 40 %. Et après&nbsp;?&nbsp;«&nbsp;Nous visons la neutralité carbone pour 2050&nbsp;», rappelle François Pétry, président du Sfic (et directeur général de Lafarge France).&nbsp; Mais cette démarche s’inscrit dans un processus long et continu. En effet, il n’est pas possible de transformer une industrie lourde comme celle du ciment du jour au lendemain et d’un simple coup de baguette magique&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;En 1990, nos émissions étaient de 17,7 Mt, soit 40 % de plus qu’en 2015&#8230; D’ici à 2030, elles devraient encore baisser de 24 %, pour se situer à environ 7,8 Mt annuelles.&nbsp;» Plus de combustibles alternatifs Pour atteindre son objectif, l’industrie cimentière a établi une feuille de route dite de “neutralité carbone”. Ceci, au sein du Conseil national de l’industrie et avec les pouvoirs publics. Et trois principaux leviers d’actions y sont identifiés.&nbsp; Le premier d’entre eux consiste à avoir des actions sur les produits et les process de production. A commencer par l’amélioration de l’efficacité énergétique des cimenteries, donc de baisser leur consommation, à production constante. Il s’agit là d’investissements lourds pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. Cela s’accompagne du remplacement des carburants fossiles par des déchets énergétiques, dont la biomasse. Entre 2015 et 2030, sa part devrait passer de 400 000 t à plus de 1 Mt.&nbsp;«&nbsp;En 2019, les combustibles alternatifs représentaient déjà 41 % des apports en énergie des cimenteries,souligne François Pétry.&nbsp;Ils devraient être de 80 % en 2030, pour atteindre 85 % en 2050.&nbsp;»Pour chaque site industriel, l’investissement nécessaire est compris entre 5 et 15 M€. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l&rsquo;ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 224 jours

La Réunion : Un management de l’énergie récompensé

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les équipes de Teralta Ciment Réunion ont mené à bien, en interne, une campagne de réduction des énergies. [©Audemard] En juin dernier, le programme “&nbsp;Assure” a récompensé Teralta Ciment Réunion (groupe Audemard) pour la mise en place d’un système de management de l’énergie sur son terminal cimentier basé au Port. “Assure” est un programme qui accompagne au niveau technique et financier les industries réunionnaises désireuses de s’engager dans une démarche de maîtrise de l’énergie. Ceci, en vue d’améliorer de manière continue leur performance énergétique.&nbsp; Ainsi, Teralta Ciment Réunion a pris l&rsquo;engagement de réduire de &nbsp;10 % &nbsp;sa consommation énergétique par tonne de ciment. Afin d’accélérer sa démarche,&nbsp; l’industriel a rejoint le programme “Assure” en 2018.&nbsp; Lire aussi les autres actualités en région Pour cela, il s’est focalisé sur l’analyse et la réparation des fuites d’air, l’étude et &nbsp;le remplacement d’équipements hautement consommateurs d’énergie. Ou encore le remplacement des éclairages par des LED et des systèmes de détection de présence. &nbsp; Grâce à ses actions, &nbsp;Teralta Ciment Réunion a abaissé sa consommation énergétique totale de 15 MWh/an. Le projet de réduction énergétique est mené par les équipes production et maintenance du terminal cimentier. Pour encore plus de résultats, l’équipe a rassemblé l’ensemble des collaborateurs du terminal pour les sensibiliser aux usages responsables et les impliquer au quotidien. Pour les équipes, l’aventure continue. Cette première victoire implique de franchir une étape supplémentaire. L’industriel a déjà réduit de &nbsp;4 % sa consommation énergétique et ambitionne &nbsp;d’atteindre les 10 % en 2 ans.&nbsp;
Il y a 3 ans et 224 jours

Yvelines : SBVS rajeunit sa centrale francilienne

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Mise en place du nouveau malaxeur sur la centrale SBVS de Triel-sur-Seine. [©Orbello Baglione] La Société des bétons de la vallée de Seine (SBVS) possède trois sites de production de BPE. A Beuzeville (27), au Grand-Quevilly (76) et à Triel-sur-Seine (78). «&nbsp;Ce maillage nous permet de produire 175 000 m3/an, sur l’Ouest parisien et la Normandie. Et nous ajouterons un nouveau site de production en 2022, explique Franck Bichon, directeur général de SBVS. Nous venons aussi de moderniser notre unité de Triel-sur-Seine.&nbsp;» Conçue par Europ’Equipement, l’installation des Yvelines disposait jusqu’à présent d’un malaxeur de 3 m3 fini. Qui montrait de gros signes de fatigue&#8230; Ce dernier a donc été remplacé, courant de l’été, par un nouveau malaxeur, lui aussi, de marque Europ’Equipement et de même capacité.&nbsp; Lire aussi les autres actualités en région «&nbsp;Un deuxième petit malaxeur devrait rapidement venir compléter l’installation. Nous concevons nos centrales, en les adaptant aux marchés. Classiquement, elles ont un malaxeur de 2,5 m3 pour les bétons courants et de 1,5 m3 pour les bétons spéciaux et le “sous-centrale”. Les petits malaxeurs sont accompagnés de huit cases à granulats, et les plus gros, de cinq cases et de trois silos. Nos installations sont conçues pour être des couteaux suisses, capables de répondre aux plus petits artisans comme aux plus gros chantiers des groupes de BTP les plus importants.&nbsp;» Comme le nouveau centre d’entraînement du Paris-Saint-Germain, en construction à Poissy (78).&nbsp; Et Franck Bichon, de conclure&nbsp;: «&nbsp;Nous faisons partie du groupe Orbello Baglione, qui dispose de onze sites de production de matériaux et de cinq usines de préfabrication. Cela nous permet de nous insérer dans des chantiers d’envergure&nbsp;».
Il y a 3 ans et 224 jours

Politique QSE : Des décisions qui ont démontré leur efficacité

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’atelier de préfabrication avant/après une démarche QSE approfondie. [©Bemaco] Les risques liés aux activités de préfabrication sont classiques&nbsp;: le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, la manutention manuelle, les TMS&#8230; La diminution continue de ces risques passe par l’automatisation d’un maximum d’opérations, mais toutes ne peuvent pas l’être, comme les pièces fabriquées sur mesure, les accessoires… qui nécessitent toujours des interventions manuelles.&nbsp; Les risques potentiels peuvent aussi être importants au niveau des livraisons, lorsque les conditions d’accès et de déchargement ne sont pas optimales. Néanmoins, les opérations de déchargement sur chantier sont réalisées par les grutiers. Ce qui diminue les risques au niveau des chauffeurs, dont l’intervention se limite à retirer les sangles et à d’éventuelles situations de co-activité. Les interventions sur chantier impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles. Ces chantiers nécessitent un personnel aguerri au montage d’éléments préfabriqués et qui savent évoluer en permanence avec les grutiers, dont le rôle est ici prépondérant. En 2021, le système de management “Santé et Sécurité au travail” de Bemaco a été référencé selon le référentiel&nbsp;ISO 45001.&nbsp;«&nbsp;Cette certification confirme l’engagement de la direction et de l’ensemble du personnel dans la prévention des risques et de l’amélioration des conditions de travail&nbsp;», précise Marie De Salvador, responsable QSE.&nbsp;En quatre ans, Bemaco aura investi près de 100&nbsp;000 € en formations (management, Caces, pont roulant, sauveteur-secouriste du travail ou SST&#8230;) par le biais du centre de formation du CFA Urano, à Warcq. La prévention&nbsp; Chaque opérateur dispose d’un package d’EPI adapté à son poste de travail. [©Bemaco] Bemaco a mis en place un processus d’accueil très strict. Tout nouvel embauché est d’abord orienté vers un test en sécurité informatisé, suivi d’une évaluation. Si celui-ci est concluant, le service Qualité Sécurité Environnement (QSE) poursuit avec un accueil sécurité complet. Le tout dure environ une demi-journée. S’en suit une description du futur poste de travail par un chef d’équipe. Les nouveaux entrants sur chantier suivent aussi une évaluation de leur formation Caces “nacelle”. Le personnel arrivant reçoit son package d’EPI, adapté aux spécificités de chaque poste de travail.&nbsp;« Nous allons souvent plus loin que ce que nous impose la réglementation,indique Marie De Salvador.&nbsp;Par exemple, nous avons développé et adopté l’usage de gilets de protection, pour les collaborateurs qui sont affectés aux postes les plus contraignants. Nous avons doté notre personnel de talkies-walkies, afin de faciliter la communication dans nos ateliers et sur nos chantiers. » Toutes ces actions ont porté leurs fruits, puisqu’en 4 ans, les taux de fréquence d’accident ont été divisés par 3. La très grande majorité des arrêts de travail concernaient des blessures légères, mais leur taux élevé nécessitait d’analyser les causes et d’en déduire les actions à mener. La mise en place d’un véritable service QSE, composé de 3 personnes, a permis d’aller plus loin, en termes de méthodologies, d’ergonomie, de réduction des TMS et de diminution globale des risques. De plus, ces études ont abouti à limiter l’usage des outillages à main, causes de petites blessures, dès lors que cela est possible, voire à faire évoluer les process pour éviter leur usage. On peut aussi citer “la chasse” aux échelles, abusivement utilisées pour des interventions courtes, pour les remplacer par des gazelles.&nbsp; L’entreprise aura ainsi investi dans l’amélioration des postes de travail, le renforcement des contrôles du port des EPI, des formations pour les encadrants, des moyens digitaux, par exemple l’utilisation des tablettes pour le suivi des chantiers au niveau QSE… La préfabrication Essais d’un exosquelette. Malgré les imperfections d’un prototype, les espoirs dans ce type de matériels restent importants. [©Bemaco] Les dirigeants de Bemaco s’emploient à réduire, voire à supprimer la plupart des risques liés aux activités de préfabrication, comme le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, les manutentions manuelles… Sans surprise, la diminution continue de ces risques passe par l’automatisation et l’évolution des différents process. L’entreprise travaille en permanence à l’amélioration des postes de travail, par des collaborations permanentes avec la Carsat, l’OPPBTP, la médecine du travail…&nbsp; A titre d’exemple, une expérimentation a récemment été engagée avec Comau et Hilti, qui ont réalisé un exosquelette destiné à améliorer les conditions de travail des opérateurs affectés à la fabrication.&nbsp;Dans un premier temps, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances, les opérateurs estimant le matériel trop encombrant. Ils sont maintenant en attente d’un prototype réalisé par Hilti, destiné aux interventions sur les coffrages, les éléments fabriqués à plat… Tout ce qui impose de se pencher de façon répétitive et de multiplier les manutentions manuelles. La gestion du bruit est aussi une problématique récurrente. Bemaco réalise à intervalles réguliers des commandes de bouchons moulés, afin que la protection auditive du personnel soit en permanence optimisée. Et les opérateurs qui supportent mal ce type de protections continuent à porter des casques anti-bruits. Même automatisées, les différentes manutentions peuvent générer des risques&nbsp;: écrasement par chute de charges, mauvais élingage, manipulations inadaptées des ponts roulants… Les Caces “pontier”, officialisés depuis 2020, ont permis d’optimiser la formation d’une quarantaine d’opérateurs. Enfin, la mise en place d’une démarche participative dans les ateliers, avec l’intégration de la méthode des 5S et la création de plusieurs groupes de travail dédiés à la sécurité, a facilité l’amélioration les conditions de travail. En plaçant le personnel au cœur de ces démarches, cela a permis de mettre en place une culture forte en matière de sécurité. Le transport et les chantiers Les séances d’échauffement ont prouvé leur intérêt, entre autres vis-à-vis de la réduction des pathologies d’origine musculaire. [©Bemaco] Une flotte de 150 camions assure les livraisons sur tous les chantiers. Hormis les risques routiers traditionnels qui imposent des sensibilisations régulières et interactives (téléphone, alcool, addictions diverses, respect des limitations de vitesse), les dangers se situent au niveau des chargements et déchargements. Et concernent souvent les mains et les pieds. Toutefois, dans les faits, ils sont très réduits pour les chauffeurs, car ce sont des pontiers qui effectuent les opérations les plus délicates. En ce qui concerne le site de production, les quais de chargement sont équipés de passerelles à niveau. Ce qui aide à réduire les manutentions manuelles, ainsi que les problématiques qui y sont liées. Il faut ajouter les contraintes de chantiers. Les chemins de circulation sont parfois mal revêtus et l’état de la plate-forme peut être dégradé en raison des conditions climatiques. Ce qui pose problème vis-à-vis de l’utilisation des nacelles. Les compagnons y sont par conséquent très sensibilisés. Bemaco pratique en permanence, sur ces sujets comme sur d’autres, la remontée d’informations. Ceci permet de faire profiter des expériences, bonnes ou mauvaises, aux autres équipes. Et de proposer les éventuelles améliorations nécessaires. La mise en œuvre sur chantier est assurée par les équipes de pose. Ces interventions, assez répétitives, impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles, du levage de charges, ainsi que la manipulation de pièces plus ou moins lourdes.&nbsp;«&nbsp;Nous ne recrutons que des grutiers expérimentés», insiste Marie De Salvador. En effet, les éléments à décharger, à manutentionner et à positionner pèsent de 5 à 30 t en moyenne. Ce qui implique une expérience importante de ce type de travaux. Gérard Guérit Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 224 jours

Mecbo : Pompe des villes et pompe des champs

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Signée Mecbo, la nouvelle pompe automotrice compacte urbaine Aut Z-22 arrive sur le marché européen. [©Mecbo] Avec avoir lancé l’Aut 25 RZ au printemps dernier, Mecbo poursuit son programme de renouvellement de ses petites pompes à béton automotrices. Ainsi, l’industriel italien met aujourd’hui sur le marché son Aut Z-22. Cette machine vient remplacer une 20 m de caractéristique similaire.&nbsp;«&nbsp;C’est l’utilisation de nouveaux aciers qui nous a permet d’offrir une longueur de flèche plus importante de 2 m, tout en restant sur un porteur 4 x 2, d’un PTAC inférieur à 19 t&nbsp;», souligne Antonio Agostinho, président de Mecbo.&nbsp; La nouvelle Aut Z-22 s’inscrit dans la gamme des City Pump de la marque. Ces machines sont reconnaissables au graphisme intégré sur l’arrière de leur carrosserie&nbsp;: le dessin stylisé de plusieurs villes d’Europe, en fonction du pays de destination des machines. Pour la France, la ville est Paris, pour l’Italie, Rome, ou Londres, pour le Royaume-Uni.&nbsp;«&nbsp;Ce choix graphique rappelle le côté urbain de cette gamme de pompes.&nbsp;» Le groupe de pompage Pulsar 6, type P6.80/22, d’une capacité de 80 m3/h, équipe en standard l’Aut Z-22. Il est associé à une tuyauterie de 125 mm de diamètre.&nbsp;«&nbsp;Mais le montage de tuyaux en 100 mm de diamètre est possible sur demande&nbsp;», reprend Antonio Agostinho. De même que l’intégration d’un groupe de pompage plus puissant, jusqu’à 120/150 m3/h.&nbsp; L’allègement des flèches, grâce à l’emploi de nouveaux aciers à haute limite élastique, ne concerne pas seulement les pompes compactes urbaines. Mecbo annonce la mise en production de nouvelles versions de ses pompes à flèche de 38 m et de 51 m. Des machines à découvrir très prochainement en France&#8230;&nbsp;Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 224 jours

Ille-et-Vilaine : Des sables colorés naturellement

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les sables de la gamme SabléO obtiennent leur coloration sans adjuvantation. [©Groupe Pigeon] Le groupe Pigeon a lancé sa nouvelle gamme de sables stabilisés. Baptisée SabléO, cette gamme est composée de huit coloris teintes 100 % naturelles, grâce aux sables utilisés, naturellement colorés. Elle est le fruit d’un processus industriel, qui a associé les compétences des branches “Bétons”, “Carrières” et “Travaux publics” du groupe Pigeon. Ceci, afin de garantir les niveaux d’excellence attendus en matière de régularité et de qualité. La solution a été conçue pour aménager les pistes cyclables, les chemins pédestres, les trottoirs, les allées des parcs et des jardins, les terrains de jeux. Mais aussi les abords des maisons et des monuments historiques. Lire aussi les autres actualités en région SabléO capitalise sur les avantages intrinsèques des sables stabilisés, en termes de durabilité, d’entretien et d’esthétisme, tout en proposant une large gamme de nuances naturelles à faible teneur en carbone. La logique éco- responsable est au cœur de la gamme SabléO, du fait de la conjonction de trois caractéristiques techniques et industrielles. Déjà, une formulation sécurisée à partir de matériaux de qualité et de ciment à faible teneur en clinker. Ainsi qu’une logique de circuit court avec un approvisionnement en sables issus de carrières situées à proximité des lieux de production. Et une absence totale d’ajout de colorants. La gamme SabléO garantit ainsi une grande résistance à l’érosion, grâce aux propriétés mécaniques de la formule élaborée et des matériaux utilisés, tout en améliorant l’intégration du projet dans son environnement.
Il y a 3 ans et 224 jours

Aerolithys – Béton Mousse Technologie : Un béton mousse sur place

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le procédé Aerolithys permet de couler en place un béton mousse pour diverses applications. [©Aerolithys] Aerolithys est un béton mousse arrivé récemment sur le marché français. C’est l’entreprise Stonart qui propose cette marque, issue d’une technologie développée par l’industriel italien Isoltech. La particularité du système est d’être fabriqué dans une unité mobile de malaxage sur le site de la mise en œuvre.&nbsp;« La centrale à béton est embarquée sur un porteur 8 x 4 de 32 t. Elle offre une capacité de production de 15 à 20 m3/h », confirme Stéphane Bouix, technicien multi-compétences, en charge du pilotage de l’unité mobile. Ainsi, pour un ravoirage d’une épaisseur de 7 cm, la fabrication et le coulage de 700 m2de sol ne demandent que 3 h. Sa vocation unique est d’être coulé&nbsp;in situ, comme un béton prêt à l’emploi ou une chape fluide. Ses domaines d’application sont nombreux et vont du remblai léger à la chape de ravoirage. Ceci, en passant par l’isolation sous dallage, l’isolation des toitures-terrasses. Ou encore, le remplissage des cavités géotechniques ou l’isolation des vides sanitaires.&nbsp; Sur Artibat&nbsp;: Terrasse 1 &#8211; Stands D05 et D12 Retrouvez l&rsquo;ensemble du dossier sur Artibat
Il y a 3 ans et 224 jours

KP1 : 100 % en recyclé

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. KP1 présente un tout nouvel entrevous fabriqué sur la base de matériaux recyclés. [©KP1] KP1 dévoile un tout nouvel entrevous dédié aux planchers sur vide sanitaire. Ainsi, l’EMR a été conçu à 100 % en matières premières recyclées. La solution répond donc à la RE 2020 et à la stratégie de réduction de l’impact carbone des bâtiments. Composé de plastique recyclé, l’entrevous est le résultat du travail entre KP1 et l’entreprise CPA Recyclage. Il dispose d’un poids carbone de 1,76 kg eqCO2/m2de plancher. Soit trois fois moins qu’un entrevous classique. De plus, la chaîne de production de l’EMR a été pensée en circuit court. En effet, seuls 30 km séparent le centre de recyclage situé à Pont-d’Ain (01) du site de KP1 où sont conçus les produits. L’industriel prévoit ainsi de recycler près de 40 M de bouteilles en plastique sur une année de production.&nbsp; « Créé par KP1 il y a plus de 20 ans, le système d’entrevous légers s’est démocratisé au fil des années pour devenir aujourd’hui la norme, explique Florent Goumarre, directeur marketing, communication et innovation produits chez KP1. Nous avons mis cet esprit visionnaire et notre expertise de plus de 60 ans au service de la performance pour concevoir l’EMR. Une solution respectueuse de l’environnement, sans compromis sur sa légèreté, sa rigidité et la sécurité des femmes et des hommes sur chantier. »L’EMR est 35 fois plus léger (2,5 kg) qu’un entrevous traditionnel en béton et se découpe facilement sur chantier. Pour information, l’Avis technique et la marque NF sont en cours de validation.  Sur Artibat : Hall 10A &#8211; Stand D43 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 227 jours

Les chiffres du marché des chaudières Biomasse au 1er semestre 2021 sont satisfaisants selon le SFCB

Les chaudières bois continuent leur croissance et connaissent une augmentation de plus de 150% entre le premier semestre 2019, non touché par la crise COVID, et le premier semestre 2021 (+89% sur 2020). Une augmentation très soutenue qui continue de s'expliquer par le remplacement des chaudières au fioul encouragé par les pouvoirs publics dans le domestique comme dans le collectif.Comme l'année dernière, le SFCB appelle à un renforcement des aides pour le remplacement des chaudières à bûches non performantes, par de nouveaux équipements plus économes et plus propres afin de réduire les émissions particulaires et les consommations de bois.Pour leur part, les chaudières automatiques de moyenne à forte puissance connaissent, elles, encore les effets de la crise du covid-19. Souvent installées par des collectivités, des projets mis en attente durant la crise sanitaire peinent encore à se concrétiser.Un deuxième semestre incertain mais une filière confiante La filière s'interroge sur le deuxième semestre 2021 qui est marqué par quelques incertitudes. En effet, les usines de production des chaudières doivent faire face à une demande croissante pour de nouveaux équipements et à des problèmes de disponibilités des matières premières et de composants électroniques. Les délais ont tendance à s'allonger, repoussant les projets pour 2022.Cette situation augure une très belle année 2022 !
Il y a 3 ans et 227 jours

Fine tuile plate

Dernière innovation Wienerberger, la tuile en terre cuite Elfino de Koramic est une tuile plate (12 mm d’épaisseur) affichant le nez le plus fin du marché (4 mm) tout en garantissant une haute résistance mécanique. Son design épuré associé à des coloris modernes (ardoisé et gris clair), permet d’apporter une réponse inédite pour la réalisation de toits contemporains, en neuf comme en rénovation. Conçue pour assurer une pose aussi facile et rapide qu’une tuile plate, Elfino s’inscrit également dans une démarche durable grâce à une production à partir de matières premières locales, recyclables et naturelles. Présentant un tenon d&rsquo;accrochage continu en partie supérieure, elle assure aux couvreurs une pose facile et rapide, selon le DTU tuiles plates 40.23.
Il y a 3 ans et 227 jours

Montpellier : les travaux de construction d’une usine de production d’eau potable se poursuivent

La régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole s’est engagée dans les travaux de construction d’une usine de production d’eau potable de la ville. Le chantier durera jusqu’en 2024.
Il y a 3 ans et 227 jours

Dossier détails : grands vitrages

&nbsp; &nbsp; &nbsp; Alors que les exigences environnementales pourraient conduire &agrave; la g&eacute;n&eacute;ralisation d&#39;&eacute;paisses parois isol&eacute;es, les fa&ccedil;ades vitr&eacute;es de tr&egrave;s grande taille se multiplient sous toutes les latitudes. Les plus r&eacute;centes technologies ainsi que les aspirations architecturales ont favoris&eacute; la production et la mise&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Lire l'article
Il y a 3 ans et 227 jours

Fiscalité - Les conditions d'un dégrippage

L'Union sociale pour l'habitat préconise une remise à plat des taxes pour accompagner la production HLM.
Il y a 3 ans et 228 jours

2021, une année exceptionnelle pour le crédit et le marché immobilier

L'environnement de financement reste favorable et l'augmentation du taux maximal d'endettement à 35 % profite à tous les ménages, en particulier les moins aisés. Néanmoins, l'obligation de le respecter pousse à augmenter l'apport et la durée d'emprunt afin d'accéder au marché."Le marché immobilier en 2021 connait un très fort dynamisme. Après le premier confinement, les emprunteurs ont revu leurs projets d'achat : il est question d'acheter plus grand, plus loin, voire de changer de vie" analyse Pierre Chapon, président de Pretto.En effet, la crise sanitaire a fortement impacté les intentions d'achat. Avec l'essor du télétravail, une partie des Français s'est tournée vers les villes moyennes ou a pris la décision de s'éloigner pour devenir propriétaire. C'est le cas des Parisiens par exemple, dont les recherches hors Ile-de-France ont doublé post-confinement (de 7 à 13 %).Les investissements locatifs sont aussi concernés : de plus en plus désintéressés par la capitale aux prix élevés - et l'apport conséquent - les locataires parisiens se tournent vers les régions, leur intérêt ayant bondi de 6 %. Enfin, le marché des résidences secondaires est resté très dynamique, les Français étant toujours intéressés par ce type de biens. La demande est ainsi supérieure de 42 % à 2019."Ces mutations constatées sur le marché immobilier ont participé à son intense activité cette année. Cela se constate sur les prix qui sont en hausse; mais aussi par le nombre de transactions qui a dépassé le million sur les 12 derniers mois. 2021 pourrait bien être une nouvelle année record" déclare Pierre Chapon.Un marché dynamique propulsé par une nette amélioration des conditions d'empruntLa bonne santé du marché immobilier s'explique aussi par des conditions de financement favorables aux emprunteurs. Les taux immobiliers ont ainsi connu de nouveaux planchers historiques et ce, dès le mois de février 2021 (0,84 % sur 15 ans, 1,01 % sur 20 ans et de 1,26 % sur 25 ans selon les données Pretto). Leur baisse s'est poursuivie, jusqu'à atteindre 0,83 % sur 15 ans, 0,98 % sur 20 ans et 1,16 % sur 25 ans début septembre.Une situation favorisée par un surplus d'épargne en banque de 157 milliards d'euros depuis le premier trimestre 2020 (chiffres Banque de France). Tous les ménages profitent de cette baisse des taux, qui est de 25 % entre novembre 2019 et août 2021."Sans la politique accommodante des banques, de nombreux acheteurs n'auraient pas pu accéder à la propriété. Ce facteur a grandement contribué au dynamisme du marché immobilier cette année" explique Pierre Chapon, président de Pretto.Les assouplissements du HCSF, un avantage pour les ménages les moins aisésLa décision du Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) de déterminer un taux d'endettement de 35 % maximum, contre 33 % en 2020, a également bénéficié aux ménages français. Depuis janvier 2021, la part des dossiers entre 33 et 35 % d'endettement a doublé. Les ménages les moins aisés connaissent l'augmentation la plus forte : 20 % des profils de moins de 40 000 € sont entre 33 % et 35 % de taux d’endettement."Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce sont bien les profils les moins avantagés financièrement qui ont profité de cet assouplissement du HCSF. Ce qui a eu, par ailleurs, un impact non-négligeable sur leur capacité d'emprunt, en hausse de 6 %" déclare Pierre Chapon.En effet, un foyer aux revenus mensuels nets de 3000 € pouvait emprunter jusqu'à 254 345€ en 2020 avec un taux d'endettement à 33 %. En 2021, le budget maximum est de 269 982€. Si, au début de l'année 2021, les recommandations du HCSF n'étaient pas encore contraignantes, l'approche de l'été et les discussions autour d'un cadre réglementaire ont poussé les banques à harmoniser leurs pratiques (notamment sous le contrôle de l'ACPR). Toujours désireuses de prêter, elles ont alors plus recours à des montages alternatifs, comme le prêt palier ou lissage de prêt afin de faciliter l’accès à l’emprunt de certains emprunteurs (internes en médecine ou détenteurs de plusieurs prêts).Dans ce contexte, la finançabilité mesurée par Pretto, sur la base de toutes les simulations réalisées sur Pretto.fr et jugées réalisables, est en nette amélioration, avec un gain de 6 points depuis 2020 (68 points contre 74 en 2021). Et, au total, ce sont ainsi plus de 63 000 ménages qui ont pu revenir sur le marché immobilier."Tous ces éléments combinés favorisent une production de crédit record au 1er semestre 2021, supérieure à la même période en 2019, année record. 2021 se démarque des années précédentes" déclare Pierre Chapon, président de Pretto.Au 1er semestre 2021, la production de crédit (hors renégociations) a atteint 110,7 milliards d'euros, soit +27 % par rapport à la même période en 2020. Si l'on compare avec le 1er semestre de l'année 2019, année record, c'est +22 %. L'apport, un facteur de plus en plus discriminantBien que le taux d'endettement maximum à 35 % ait favorisé le retour des emprunteurs, les acheteurs voient leur durée d'emprunt et leur apport augmenter.Ainsi, la durée moyenne d'emprunt est passée de 21 ans en 2020 à 21,8 années en 2021. De même, l'apport est en hausse constante (+ 9000 € en 2020, + 11 360 € en 2021) pour atteindre près de 70 000 € cette année (+42 % entre 2019 et 2021).En parallèle, la finançabilité des profils avec un apport inférieur à 5 000 € reste inférieure à la finançabilité générale (62 contre 75 points), malgré une légère amélioration depuis 2020 (57 points contre 68 points)."L'apport est un élément de plus en plus discriminant pour les emprunteurs. Les banques ne financent à 110% que sous conditions, notamment pour les profils jeunes, avec une situation et revenus stables" analyse Pierre Chapon.Le financement des investissements locatifs toujours à la peineEn 2020, seul un projet d'investissement locatif sur 2 pouvait être financé. Le respect du taux d'endettement, mais aussi la fin du calcul différentiel, ont impacté ce type de projet. La tendance se poursuit cette année avec une finançabilité qui ne retrouve pas des niveaux de 2019 : 51 points en novembre 2019 contre 52 points en août 2021. A l'inverse, la finançabilité des résidences principales gagne 2 points. De forts écarts perdurent entre les différents profils malgré l'amélioration généraleMalgré la reprise de l'économie dans de nombreux secteurs, la distance entre les profils plus facilement finançables (salariés du privé, professions libérales) et difficilement finançables (indépendants, intermittents, artisans) se maintient. L'écart de finançabilité en 2021 étant identique à celui de 2020 (26 points), reflet d'une amélioration similaire pour les deux catégories (+6 points sur l'indice de finançabilité)."Le chômage partiel peut constituer un véritable frein à l'accès au crédit en particulier si l'épargne est faible ou les perspectives d'embauche compromises. Les banques regardent les dossiers au cas par cas pour les profils travaillant dans les secteurs les plus fragilisés par la crise" analyse Pierre Chapon, président de Pretto.A de nombreux titres, 2021 apparait comme une année exceptionnelle après une année 2020 perturbée par une crise sanitaire et un resserrement des conditions d'octroi. Pour Pierre Chapon, "l'année est très certainement propice à l'achat immobilier. Le seul point d'attention concerne l'activité économique, et la fin progressive des aides d'Etat, qui pourraient impacter l'emploi pour certains ménages, et donc leur accès au crédit".Consulter et télécharger la présentation complète
Il y a 3 ans et 228 jours

Arkema rachète des adhésifs à l'américain Ashland

Cette opération réalisée par Bostik, filiale d'Arkema, numéro trois mondial des adhésifs industriels, s'inscrit dans une stratégie de recentrage sur les matériaux de spécialités du groupe chimique français.Le rachat devrait être effectif "d'ici quatre à huit mois", a indiqué une porte-parole du groupe à l'AFP.Pour Arkema, l'opération "financée à 100% en cash" devrait permettre de "réviser à la hausse l'objectif de rentabilité 2024" de son segment Adhésifs "qui vise désormais une marge d'Ebitda supérieure à 17% et un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards d'euros", a indiqué le groupe dans un communiqué.Arkema estime que l'opération sera aussi "fortement créatrice de valeur" pour ses actionnaires, "avec un bénéfice net par action qui devrait augmenter de 1 euro à l'horizon 2026".Ashland Performance Adhesives qui emploie 330 personnes et exploite 6 unités de production essentiellement en Amérique du Nord, est un acteur majeur des adhésifs sensibles à la pression aux États-Unis, pour les films décoratifs, de protection et de signalisation pour l'automobile et le bâtiment. Il est aussi leader dans le collage de bois de construction, et propose une gamme d'adhésifs pour l'emballage flexible.
Il y a 3 ans et 228 jours

Tribunes et vestiaires brutalistes pour un stade de rugby, par Thibaudeau, Tocrault et Dupuy

&nbsp; &nbsp; &nbsp; Alors que les exigences environnementales pourraient conduire &agrave; la g&eacute;n&eacute;ralisation d&#39;&eacute;paisses parois isol&eacute;es, les fa&ccedil;ades vitr&eacute;es de tr&egrave;s grande taille se multiplient sous toutes les latitudes. Les plus r&eacute;centes technologies ainsi que les aspirations architecturales ont favoris&eacute; la production et la mise&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Lire l'article
Il y a 3 ans et 228 jours

Rector enregistre ses propres Fdes pour son offre bas carbone

Rector dispose désormais de Fdes pour ses Prémurs et Prédalle BA bas carbone. [©ACPresse] Avec l’arrivée de la RE 2020, les Fdes deviennent de plus en plus indispensables. Rector en a bien compris ces enjeux et a souhaité s’engager dans l’élaboration de ses propres fiches. Si des Fdes collectives existent, couvrant ce type de systèmes de façon générale, l’industriel du béton alsacien a voulu spécifier l’analyse du cycle de vie de ses Prémurs et Prédalles BA bas carbone. En effet, ces solutions ont été formulées sur la base d’un béton à impact carbone réduit et constituées d’acier recyclé au niveau des armatures. Lire aussi : &#8211; Rector lance la production de prédalles et de prémurs à Toulouse&#8211; Rector : « Les rupteurs thermiques sont comme la bonde qui permet d’éviter que la baignoire ne fuie » Les Prémurs et Prédalles BA bas carbone vont bien au-delà des objectifs de Rector. En effet, ils affichent une réduction carbone de plus de 50 % sur la totalité de leurs cycles de vie par rapport aux Fdes collectives des produits classiques du marché. Et ce, aux mêmes exigences d’efficacité structurelle que les solutions standards de l’industriel. Dans le détail, les Prémurs BA bas carbone enregistrent 18,9 kg eq CO2/m2, contre 40 kg eq CO2/m2pour les fiches collectives. Tandis que les Prédalle BA bas carbone sont à 9,87 kg eq CO2/m2 contre 24 kg eq CO2/m2. Avec l’obtention et la publication de ces Fdes, Rector réaffirme sa volonté de s’ancrer pleinement dans la RE 2020 et dans le bâtiment bas carbone.
Il y a 3 ans et 228 jours

Les propositions budgétaires de la commission Rebsamen

PRODUCTION DE LOGEMENT. La commission chargée de "lever les freins à la construction neuve de logements" vient de rendre une première série de recommandations, d'ordre budgétaire. Compensation de l'exonération de taxe foncière pour les HLM, libération de foncier par la multiplication des opérations d'aménagement et réforme structurelle de la fiscalité sont mises en avant.
Il y a 3 ans et 229 jours

Girpav implante une nouvelle usine en Pays de la Loire

SITE DE PRODUCTION. Spécialisé dans l'aménagement extérieur, notamment dans la pierre reconstituée, Girpav s'est doté d'une nouvelle usine située à Maresché (Pays de la Loire).
Il y a 3 ans et 229 jours

Ecovegetal fournit 11.000 m² de tapis végétalisés pour la ligne de Tramway T9 en Ile-de-France

70 à 80.000 voyageurs sont attendus dès 2021 et ce chiffre devrait encore augmenter en année pleine. Le chantier est financé par l’Etat, la Région Ile de France, le département du Val de Marne, la ville de Paris, l’établissement public territorial Grand Orly-Seine-Bièvres et Ile de France Mobilité.ECOVEGETAL a fourni 11.000 m² de tapis précultivés SAXATILIS®. Ces tapis, posés par la société Robert Paysage, sont situés avenue de la république et avenue de Newburn à Choisy- le- roi et voie des cosmonautes et voie des saules à Orly (94).Ces tapis précultivés à Broué (28), site de production d’ECOVEGETAL et siège social de la société, permettent une utilisation immédiate des voies dès la mise en oeuvre tout en assurant une grande diversité végétale. Les tapis précultivés SAXATILIS demandent très peu d’entretien contrairement à du gazon. L’aspect végétal évolue au cours des saisons.Les nattes SAXATILIS® sont constituées de nattes végétales biodégradables précultivées avec des espèces de sedums pour 65 à 75 % et de plantes vivaces adaptées pour 25 à 35 %. La végétalisation ne demande aucun traitement phytosanitaire et apporte une flore spontanée, visible au fil des saisons.Parmi les plantes présentes dans la natte précultivée nous noterons :
Il y a 3 ans et 230 jours

Jessica Jung est la nouvelle directrice générale de Rénovation Privée

Portrait de Jessica Jung, la directrice générale de Rénovation Privée. [©Bouygues] Unité opérationnelle de Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Rénovation Privée est le spécialiste des projets de rénovation tertiaires et résidentiels privés. L’entité sera désormais dirigée par Jessica Jung. Sa mission principale sera de développer l’entreprise sur le marché de la rénovation, en accord avec les défis climatiques. En effet, Rénovation Privée compte bien proposer des solutions innovantes pour répondre aux exigences environnementales du marché. Jessica Jung devra mettre en place un accompagnement global dans le processus de réalisation des projets immobiliers, qu’ils soient destinés à un usage professionnel ou privé.&nbsp; «&nbsp;Je suis profondément et personnellement impliquée dans la transformation de nos manières d’agir face à l’urgence climatique, souligne Jessica Jung.&nbsp;La rénovation, plus frugale en matières premières, nous offre un rôle à jouer de premier plan, pour réaliser des bâtiments plus respectueux de la planète et du bien-être des personnes.&nbsp;» De plus, Jessica Jung est fière de représenter les femmes dans le secteur du BTP. Il est important de révéler l’ensemble des talents féminins du secteur et de laisser la place à chacun de s’épanouir. Jessica Jung sera sous la tutelle de Thierry Roulet, directeur général de Bouygues Bâtiments Ile-de-France, et d’Albin Dargery, directeur général en charge du pôle tertiaire privé.&nbsp; Son parcours Diplômée de l’Ipag Business School en 2000 avec la spécialisation audit et contrôle de gestion, Jessica Jung intègre par la suite Bouygues Construction en tant que contrôleur financier. Elle évoluera au sein du groupe. Tout d’abord, au poste de chef de projet “Sap”1, puis en tant que secrétaire générale. En 2012, elle devient directrice commerciale “ouvrages fonctionnels” Rhône. Et en 2015, directrice de grands projets toujours au sein de Bouygues Bâtiment Sud-Est. Enfin, c’est en 2018 qu’elle rejoint la région Ile-de-France au poste de directrice de production. Jessica Jung a pris ses fonctions de directrice générale au sein de Rénovation Privée, le 1erjuillet 2021.&nbsp; Charline David 1Progiciel d’applications de systèmes et produits de traitement des données.
Il y a 3 ans et 230 jours

Éolien en mer : des pêcheurs français déboutés par la justice européenne

En 2011 et en 2013, la France a lancé des appels d'offres pour la réalisation de six parcs éoliens en Manche et en Atlantique, à l'intérieur de zones maritimes exploitées par des flottes bretonnes. Les travaux de forage ont débuté en baie de Saint-Brieuc.Les projets de construction et d'exploitation - d'une durée de 25 ans - de ces parcs sont subventionnés sous la forme d'une obligation d'achat d'électricité à un tarif supérieur au prix du marché, le surcoût étant intégralement compensé par l'État.Les requérants, notamment normands et bretons, étaient emmenés par la Coopérative des artisans pêcheurs associés (CAPA). Ils attaquaient une décision de juillet 2019 de la Commission européenne, qui avait considéré que ces aides de l'Etat étaient compatibles avec le marché intérieur et n'avait donc soulevé aucune objection.Le tribunal de l'UE, compétent pour les recours de particuliers ou d'un Etat membre contre des décisions de la Commission, considère que "les pêcheurs n'ont pas démontré le risque d'une incidence concrète des aides litigieuses sur leur situation", selon la décision rendue mercredi.Le juge européen estime que les pêcheurs ne sont pas, comme ils l'affirment, en "concurrence indirecte" avec les exploitants des parcs éoliens offshore, dans la mesure où ils n'exploitent pas la même "matière première": la ressource halieutique pour les premiers et la ressource cinétique du vent pour les seconds.Par ailleurs, sans exclure "par principe qu'une aide affecte concrètement les intérêts de tiers", le tribunal juge que les pêcheurs n'ont pas apporté la preuve que ces éventuels impacts "résultent de l'aide elle-même".Pour Olivier Becquet, directeur de la CAPA, basée au Tréport (Seine-Maritime), ce recours "pouvait aboutir, à condition qu'il y ait de la considération pour certaines activités dans le milieu marin. Mais le tribunal (...) n'a pas de considération".La pêche "dépend du bon état biologique du milieu marin. Si cet état n'est pas maintenu, où on va", s'est-il interrogé, citant l'exemple du parc éolien offshore de Thanet, dans le Kent (Grande-Bretagne), qui a entraîné "une situation catastrophique pour le milieu. Il n'y a plus de pêche, plus de reproduction de la ressource là-bas", a affirme M. Becquet."Si le tribunal avait la fibre maritime, je crois qu'il aurait un intérêt pour les pêcheurs. Mais le tribunal ne mange pas de poisson, donc, il ne se sent pas concerné", a estimé le directeur de la CAPA pour qui cette décision n'est qu'"une étape" dans la lutte contre l'éolien offshore sur le littoral français."Nous ne sommes pas une multinationale mais la pêche contribue à l'économie. Elle fait partie des acteurs qui permettent au moins de manger. Si on supprime cet acteur-là, évidemment, on se trompe de chemin", a ajouté M. Becquet.En France, les pêcheurs côtiers sont très mobilisés contre les projets d'éoliennes en mer, estimant que tant les chantiers que leur présence vont perturber l'écosystème local et faire chuter la qualité de la ressource.
Il y a 3 ans et 231 jours

Pénuries : "De nombreux industriels n'ont pas appliqué de hausse de prix"

CHIFFRES. Une nouvelle enquête publiée récemment révèle qu'une majorité des managers de sociétés de construction considèrent que les capacités de production n'ont pas retrouvé leur niveau normal. La crise de pénuries des matières premières et les hausses des prix qui ont découlé de ce phénomène forcent les professionnels à développer de nouvelles stratégies commerciales.