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Résultats de recherche pour paris

(24688 résultats)
Il y a 2 ans et 95 jours

Architect@Work Paris

Architect @Work présente les innovations produits des industriels de la construction. Il est réservé aux architectes, architectes d’intérieur et agenceurs, mais aussi aux économistes de la construction et aux bureaux d’études. Ce salon permet la rencontre de fabricants, importateurs et distributeurs nationaux français.
Il y a 2 ans et 95 jours

Le ministre expose la proposition de loi qui devrait "déclencher des chantiers massifs"

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, en a dit plus sur la nouvelle proposition de loi visant à massifier certaines rénovations énergétiques, dans une allocution diffusée sur EnerJ-meeting Paris ce 9 février 2023.
Il y a 2 ans et 96 jours

A Rouen, les énergies renouvelables s'installent sur un HLM

Sur cet immeuble d'un quartier populaire, géré par l'office HLM Rouen Habitat, huit éoliennes de toit sont en phase de test, avec une promesse : produire 20 à 30% de la consommation électrique des parties communes des 84 logements grâce à une énergie verte et (ultra) locale, selon WMR, qui commercialise ces "windbox".On ne voit rien depuis la rue, de ces huit cubes en tôle d'une tonne et six mètres-cube surmontés de panneaux solaires, installés à trente mètres du sol, à la jointure entre la façade et le toit plat de l'immeuble de 10 étages, "parce que c'est là que l'accélération du flux d'air est la plus importante", assure M. Maacha.L'ingénieur explique que "le flux d'air arrive sur la façade du bâtiment, est contraint de remonter jusqu'au toit, le vent horizontal qui souffle au sommet le guide alors vers la windbox pour faire tourner l'éolienne".A savoir un rotor horizontal, avec des pales en aluminium, relié par courroie à un générateur qui produit 1.500 watts. Les deux panneaux solaires sur le toit du cube produisent eux 750 watts, pour une emprise au sol de 4 m2. Multiplié par huit, le dispositif permettrait de produire l'équivalent de 20% à 30% de la consommation annuelle des deux ascenseurs, de l'éclairage et des VMC.C'est en moyenne 14MWh par an, "trois fois plus que la même surface occupée uniquement par des panneaux photovoltaïques", selon Yanis Maacha. Mais ces énergies sont intermittentes. "En hiver, les panneaux cessent de produire à 17h", reconnaît l'ingénieur. Toit platLes éoliennes produisent en moyenne 15 à 25% de leur capacité maximale (facteur de charge) et "quand elles produisent, le compteur de l'immeuble tire moins sur le réseau extérieur", selon lui.Pour pouvoir implanter ses windbox, WMR a un cahier des charges précis: une zone venteuse, la hauteur (8 à 10 mètres en plaine, 20 à 30 en ville), un toit plat pour cumuler vents horizontaux et ascendants, et aucun bâtiment de la même hauteur à moins de 100 mètres.Et une bonne isolation : "la toiture vient d'être refaite, nous avons veillé à l'étanchéité et l'absorption acoustique" du toit, détaille Paul Bernstein, 34 ans, chef de projet exploitation chez Rouen Habitat, le seul risque de nuisance étant les potentielles vibrations qui pourraient se transmettre au bâtiment.La start-up se veut aussi locale: "Toute l'éolienne est sourcée en France et assemblée à Saint-Nazaire, sauf le générateur, la Chine ayant le monopole des aimants permanents, les panneaux solaires viennent de Lituanie", précise M. Maacha.Fondée avec un ami rencontré à l'école des Ponts et Chaussées, sa start-up parisienne est arrivée à Rouen après une rencontre fortuite entre son associé et le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, également à la tête de la métropole, et de Rouen Habitat, qui a supporté le coût total de l'opération de 53.000 euros."C'est extrêmement important comme projet, très innovant et je crois, unique en France", a déclaré le maire à l'AFP."Nous cherchions des moyens de faire baisser les factures d'électricité avec des énergies renouvelables", se remémore l'élu, qui entend "répondre aux enjeux +fin du monde+ et +fin du mois+" avec ce projet "bon pour l'écologie et pour le pouvoir d'achat des locataires".Installées depuis novembre 2022, les windbox restent en test pendant un an, en cas de succès, quatre nouveaux bâtiments potentiels aux alentours sont sur la liste d'attente pour produire leur propre énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 96 jours

L’irrésolue au Frac Ile-de-France

Les artistes réunies dans le cadre de L’Irrésolue au Frac Ile-de-France Le Plateau (Paris XIXe) partagent entre elles une appétence pour le mystère, le secret, l’incertain et l’invisible autant que l’indicible. Jusqu’au 23 avril 2023. Photographie, film, peinture, sculpture, installation : si elles relèvent d’une diversité de médiums et de techniques, les œuvres des six […] L’article L’irrésolue au Frac Ile-de-France est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 96 jours

La rénovation globale peut-elle s'imposer face à la rénovation par gestes ?

ÉDITION SPÉCIALE. À l'occasion d'EnerJ-Meeting Paris, la Journée de l'efficacité énergétique et environnementale du bâtiment, qui a eu lieu ce jeudi 9 février, la rédaction de Batiactu a préparé une Édition Spéciale avec une table ronde autour des enjeux et des freins de la rénovation globale, ainsi qu'un zoom sur la biomasse et l'hydrogène. Découvrez notre émission en vidéo.
Il y a 2 ans et 96 jours

Réforme des retraites : les régimes spéciaux au menu de l'Assemblée entre deux mobilisations

L'intersyndicale se projette sur la prochaine journée d'action, appelant "à manifester encore plus massivement samedi" prochain. "Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire", a-t-elle intimé.Les députés vont continuer à se pencher, mercredi, sur la fin progressive des principaux régimes spéciaux (RATP, industries électriques et gazières, Banque de France...). Seuls ceux des marins-pêcheurs, de l'Opéra de Paris, et de la Comédie-Française sont épargnés dans le projet de loi du gouvernement.Mais comment vont se comporter majorité et opposition dans l'hémicycle alors que la troisième journée de mobilisation a été moins suivie que les deux précédentes ?"Il y a une mobilisation sociale qu'on regarde, qu'on écoute et qui est évidemment importante dans ce moment où au Parlement aussi s'exprime une autre légitimité", a relevé mercredi le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Franck Riester sur franceinfo, reconnaissant "une réforme difficile" qui "demande des efforts aux Français".Mardi, 757.000 personnes ont manifesté en France selon le ministère de l'Intérieur, près de deux millions selon la CGT et l'intersyndicale. Moins que les deux premières journées d'action des 19 et 31 janvier.SNCF, RATP, EDF, enseignants: les grévistes ont aussi été moins nombreux à se mobiliser."Le bilan de la semaine, on le fera samedi soir", a temporisé Simon Duteil (Solidaires). "Le débat parlementaire, c'est jusqu'à fin mars (...) On ne va pas cramer toutes nos cartouches maintenant", a renchéri le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger."Grève reconductible" ?Alors que l'exécutif reste intransigeant sur le report de l'âge de départ de 62 à 64 ans, le mouvement social pourrait se durcir.Quelques tensions ont émaillé mardi la manifestation parisienne, avec plusieurs vitrines brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. La préfecture de police a fait part de 17 interpellations à 18H00.Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves "plus dures, plus massives, plus nombreuses", "si le gouvernement persiste à ne pas écouter". "Il faudra d'autres manifs mais pour nous, c'est clair, la suite ce sera la grève reconductible, autour du 8 mars", a abondé Simon Duteil.En attendant, de nouvelles perturbations sont à prévoir mercredi sur les réseaux TGV, TER, Transilien et Intercités, deux syndicats cheminots – la CGT-Cheminots et SUD-Rail - ayant encore appelé à cesser le travail. Les grévistes de TotalEnergies ont également reconduit la grève. Soucieuses de ne pas rendre leur action impopulaire, les fédérations de cheminots n'ont en revanche pas appelé à la grève samedi, premier jour de vacances pour la zone B et mi-temps de celles de la zone A.De son côté, l'exécutif tente toujours d'arracher un compromis avec la droite, dont les voix sont cruciales pour éviter de recourir à l'article 49.3 de la Constitution (adoption d'un texte sans vote).Après les concessions accordées sur les petites pensions, puis les carrières longues, le ministre du Travail Olivier Dussopt a évoqué un "bilan d'étape" au Parlement avant la présidentielle de 2027. Il s'est dit "toujours optimiste" sur le fait de "construire une majorité"."La réforme est nécessaire pour préserver le modèle social", a insisté le président du Sénat Gérard Larcher mercredi sur France Inter, soucieux d'encourager les députés LR encore récalcitrants à la voter.L'exécutif reste intransigeant sur les 64 ans. "C'est une "réforme indispensable", a réaffirmé M. Riester mercredi."Nous souhaitons le retrait de cette réforme", a réagi de son côté sur France 2 Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée mercredi. Les Français "sont confrontés à des difficultés majeures que le gouvernement semble nier puisqu'ils passent leur vie à aller sur les plateaux dire que tout va bien, que l'économie est florissante"."On ne peut pas gouverner très longtemps contre son propre pays", a averti mardi Olivier Faure (PS) alors que la popularité d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne accuse une nouvelle baisse dans les sondages.Quant au leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, il a appelé le président de la République à devenir "raisonnable".Le gouvernement a fixé une date butoir au 17 février pour l'examen du texte au Palais Bourbon, avant sa transmission au Sénat.
Il y a 2 ans et 97 jours

Les éléments de l'Architecture II à l'Arsenal

Le Pavillon de l'Arsenal invite tous les publics à venir découvrir et comprendre les fondements de l'architecture au travers de cours de cette université populaire animée par Richard Scoffier, architecte, philosophe, professeur à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Val de Seine. Richard Scoffier développe dans une série de conférences la symbolique et le sens entendu derrière des éléments d'architecture aussi divers que la porte, la rampe ou encore le balcon. Chaque...
Il y a 2 ans et 97 jours

A Nanterre, le nouveau quartier des Groues prend forme

PROJETS. Un nouveau quartier est en train de voir le jour à Nanterre. Aménagées par Paris La Défense, les Groues comptent une opération, l'une des premières, désormais bien avancée : celle portée par les promoteurs Telamon et Bricqueville et dessinée par l'architecte Nicolas Laisné, un ensemble mixte de 30.000 m2.
Il y a 2 ans et 97 jours

À propos de Kenia Almaraz-Murillo & Elliott Causse

Depuis 2016, le duo d’artistes Kenia & Elliott se reforme par intermittence pour tisser la ville. Ensemble, ils réalisent des fresques immersives et œuvres in situ entre Paris et Santa Cruz (Bolivie), allant jusqu’à investir les 24 étages du nouveau siège d’Altarea (2020) et l’intégralité de la façade d’un bâtiment de Santa Cruz. Kenia & […] L’article À propos de Kenia Almaraz-Murillo & Elliott Causse est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 97 jours

La mairie de Paris va installer 6.000m² de panneaux solaires sur ses bâtiments publics

ÉNERGIE. La Ville de Paris lance son programme "Energiculteurs", pour dynamiser l'installation de panneaux solaires sur les toits de bâtiments publics municipaux. La municipalité compte ainsi accélérer le développement des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 97 jours

Analyse du marché immobilier au 3ème trimestre 2022 par les Notaires de France

Le ralentissement observé depuis le 4e trimestre 2021 s’accélère particulièrement ces derniers mois pour atteindre - 6% sur un an depuis août 2022, preuve que la baisse est désormais tendancielle.Certes, les évolutions enregistrées d’avril 2021 à février 2022 avaient été très fortes mais le surcroît d’activité – avec un pic à +23% sur un an en août 2021 – est maintenant bel et bien terminé : les notaires avaient déjà décelé à cette époque, outre un effet de rattrapage post-confinements, un phénomène d’anticipation des mutations immobilières à venir sur un temps d’ordinaire plus long, la crise sanitaire ayant joué un rôle de catalyseur et d’accélérateur dans la prise de décision immobilière. Le récent ajustement des volumes, auquel nous assistons, traduit cette prévision.Si la baisse des volumes est enclenchée, ce n’est pas le cas, loin de là, des prix. La tendance à la hausse observée les trimestres précédents perdure, qu’il s’agisse des appartements anciens ou des maisons anciennes. Néanmoins, on peut noter qu’au 3e trimestre 2022, l’amplitude des évolutions de prix est davantage contenue. Les notaires notent le retour de la négociation sur les prix, signe d’un assagissement de la hausse et d’un cadre plus équilibré des discussions entre les vendeurs et les acquéreurs.Les performances énergétiques entrent de plus en plus dans les argumentaires aidant à la négociation sur les prix. Le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait d’ailleurs significatif à fin février 2023, en particulier pour les maisons anciennes qui avaient augmenté de manière plus prononcée à la sortie du confinement. La « réaction psychologique » postconfinement semble doucement s’estomper. D’ailleurs, si fin 2021 la part des acquéreurs franciliens augmentait dans la majorité des départements français, le constat est différent fin 2022, où leur part s’est stabilisée ou réduite dans presque l’ensemble des départements. Les plus fortes baisses sont principalement observées dans les départements limitrophes ou proches de l’Île-de-France, là où la part des acquéreurs franciliens était la plus importante et où elle avait plus fortement augmenté il y a un an.Le marché immobilier, après avoir connu des sommets, se rééquilibre, tant par la fin de l’effet de souffle apparu par suite de la crise sanitaire que par la hausse continue des taux immobiliers qui, par leur extrême faiblesse, avait largement dopé le marché. À noter que l’inflation pourrait continuer à venir altérer la demande et donc faire baisser les volumes encore plus fortement, d’autant qu’elle est de nature à peser sur le « reste à vivre » des potentiels acquéreurs, surtout si le décalage entre hausse des salaires et hausse des prix est important. Par ailleurs, si le taux d’usure a pu susciter des crispations ces derniers mois, la prise de décision par la Banque de France, en accord avec le ministère de l’Économie et des Finances, de sa révision mensuelle à compter du 1er février et jusqu’au 1er juillet 2023 est à saluer, car elle permettra certainement de mieux garantir l’accès au crédit, si toutefois les banques sont enclines à prêter. Nonobstant cette mesure technique, la remontée continue des taux d’intérêt exclut un nombre grandissant de personnes du marché immobilier, face à une demande d’apport plus importante. Les notaires constatent d’ailleurs une augmentation du nombre de refus de prêt et notamment, comme le révèlent les chiffres de la Banque de France, une diminution de la part des primo-accédants dans la production de crédits à l’habitat pour l’acquisition d’une résidence principale depuis décembre 2021 [1].Il est de coutume de dire que l’année immobilière se fait au printemps et le mois de mars sera décisif dans la trajectoire que prendra le marché. L’amorce confirmée de la baisse actuelle des volumes et la décélération des prix ne pourraient être que le signe d’un ajustement semestriel et d’un retour à la normale, en miroir d’une année 2022 qui a connu un déroulement en deux temps avec un premier semestre très actif et un second marqué par des paramètres macroéconomiques assombris et une confiance des ménages en berne. En toute hypothèse, le marché immobilier pourrait tout aussi bien poursuivre sa décrue, au regard d’un nombre conséquent de nuages qui s’amoncellent au-dessus de lui, alors même que l’appétence des Français pour la pierre-refuge ne se dément pas.Au 3e trimestre 2022, les prix des logements anciens décélèrent légèrementAu 3e trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens en France métropolitaine se poursuit avec +1,5% par rapport au 2e trimestre 2022 (données provisoires corrigées des variations saisonnières). Sur un an, les prix décélèrent légèrement avec +6,4%. La hausse reste plus marquée pour les maisons (+8,2% sur un an) que pour les appartements (+4%) et ce depuis le 4e trimestre 2020.En province, la hausse des prix des logements anciens se poursuit à un rythme comparable aux deux derniers trimestres. Au 3e trimestre 2022, ils augmentent de +1,8%. Sur un an, les prix restent très dynamiques avec +8,1%. Depuis le début de l’année 2021, les prix des maisons en province (+8,6% sur un an au 3e trimestre 2022) augmentent plus fortement que ceux des appartements (+7,1%), alors que c’était l’inverse en 2019 et 2020.En Île-de-France, les prix des logements anciens augmentent sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec +0,6%. Sur un an, les prix augmentent également avec +2%. Cette hausse régulière est nettement plus marquée pour les maisons (+5,7% sur un an) que pour les appartements (+0,2%). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s’observe depuis le 4e trimestre 2020. À Paris, les prix des appartements restent quasi stables sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec –0,1%. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont néanmoins en baisse (–1,2%).Avant-contratsEn France métropolitaine, d’après les projections à fin février 2023 issues des avant-contrats, le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait significatif à fin février 2023 : +4,6% sur un an. Les prix des maisons anciennes augmenteraient toujours davantage que ceux des appartements anciens, mais les écarts seraient moins importants, avec respectivement +5,5% et +3,3% à fin février 2023 (contre +8,2% et +4% au 3e trimestre 2022).D’après les prix issus des avant-contrats, on attend un prix au m² des appartements de 10.500 € en février 2023 à Paris. La très légère érosion des valeurs se prolongerait donc dans la Capitale mais sans s’intensifier.La hausse des coûts du bâtiment, liée à l’inflation et particulièrement à celle des matières premières, aux nouvelles normes environnementales, à la raréfaction du foncier poussée par la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) fixée pour 2050, sans compter la perte progressive d’attractivité du dispositif Pinel, entraînent le marché du neuf dans une impasse économique.Le crédit - Données Banque de FranceEn novembre, le flux CVS des nouveaux crédits à l’habitat s’élève à 18,3 Mds€ (après 18,6 Mds€ en octobre), tandis que les taux d’intérêt continuent leur remontée, avec un taux effectif au sens étroit –TESE –, c’est-à-dire hors frais et assurances, de 1,91% en moyenne (après 1,77% en octobre). Le taux de croissance annuel de l’encours des crédits à l’habitat s’inscrit à +5,7% en novembre, après +5,9% en octobre. Le taux de croissance des crédits à la consommation s’établit à +4,0%, après +4,3% en octobre.L’estimation avancée sur décembre pour les nouveaux crédits à l’habitat indique une poursuite de la remontée du taux d’intérêt moyen, qui atteindrait 2,04%, et une production mensuelle CVS de ces crédits à 15 Mds€. Sur l’année, le taux de croissance de l’encours des crédits à l’habitat s’établirait à +5,5%. Hors renégociations, en rajoutant les toutes premières estimations pour décembre, la production de crédits nouveaux cumulée sur l’année ressortirait à 218,4 Mds€, soit un plus haut historique en dehors de l’exceptionnelle année 2021, à laquelle 2022 est inférieure de 3% seulement.Les locaux d'activité en France métropolitaine : un marché hétérogène concentré dans les aires d'attraction des villesLe marché des locaux d’activité en France métropolitaine est très hétérogène. Il se compose majoritairement de commerces, avec 45% des transactions intervenues en 2021. Viennent ensuite les bureaux (16%), les entrepôts ou garde-meubles (15%), les activités artisanales (12%) puis les activités médicales (5%). Le reste des transactions concernent aussi bien des stations-service et garages (3%) ou encore de l’hôtellerie (3%). Cette répartition selon l’usage est restée stable depuis 2017.Seulement 6% des transactions de locaux d’activité s’effectuent en dehors des aires d’attraction des villes (AAV)[1]. Comparée à 2017, la part des transactions de locaux d’activité réalisées dans les aires d’attraction des villes a légèrement diminué dans les communes centres (40% contre 43% en 2017) au profit de celles réalisées dans les couronnes (34% contre 32% en 2017). Les Sociétés civiles immobilières représentent 60% des acquéreurs de locaux d’activité.En 2021, dans les aires d’attraction des villes, 50% des bureaux sont acquis dans les communes centres (contre 43% pour l’ensemble des locaux d’activité). Comparée à 2017, la part des bureaux acquis dans les communes centres et dans le reste du pôle a légèrement diminué au profit des couronnes, à 23% en 2021 contre 20% en 2017.Par rapport à 2019, les prix des bureaux acquis en province en 2021 ont bien davantage augmenté dans les communes centres (+21%) que dans le reste des aires d’attraction des villes (+8%). Sur la même période, la surface médiane du local principal a également progressé dans les communes centres (de 106 à 113 m² en 2021), alors qu’elle est restée quasi stable dans le reste des aires d’attraction des villes.Les prix des bureaux sont davantage hétérogènes en 2021. Dans les communes centres, la moitié des bureaux étaient vendus entre 90.000 et 300.000 € environ en 2017 et 2019 contre 100.000 à 390.000 € en 2021. Ce phénomène est également constaté dans le reste des aires d’attraction des villes dès 2019.[1] Découpage défini par l’Insee (www.insee.fr/fr/information/4803954) Les communes ont été regroupées en 4 groupes à partir des catégories définies dans le zonage en Aires d’Attraction des Villes (AAV) 2020 de l’Insee:Centres: communes « Centres » (la plus peuplée au sein de chaque pôle des AAV)Reste pôle: autres communes du pôle principal et des pôles secondaires de l’AAVCouronne: communes de la couronne des pôles de l’AAVHors attraction: autres communes n’appartenant pas à une AAV
Il y a 2 ans et 98 jours

Maison&Objet

Le salon Maison&Objet, 2 fois par an, à Paris rassemble tous les acteurs de l’art de vivre – marques internationales, créateurs, artisans d’art, experts de la maison...
Il y a 2 ans et 98 jours

Manifeste : l’animisme postindustriel selon Françoise Raynaud

Au détour d’une recherche, une question : comment enrichir un lieu ou ne pas corrompre ce qu’il offre déjà ? En réponse, ce texte daté de 2012 mais redécouvert hier. Signé Françoise Raynaud, fondatrice en 2005 de Loci Anima,* il donne les éléments d’une réponse sensible. « J’ai un respect philosophique pour la nature qui nous entoure […] L’article Manifeste : l’animisme postindustriel selon Françoise Raynaud est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 99 jours

Toute la filière hydrogène était réunie au salon Hyvolution 2023 à Paris

Hyvolution 2023, le salon consacré à toute la filière de l’Hydrogène s’est tenu Porte de Versailles à Paris, les 1er et 2 février 2023 : production, distribution et utilisation en mobilité ou en statique dans les bâtiments. A court terme, le développement des usages de l’hydrogène porte avant tout sur la mobilité. Le salon Hyvolution grandit. […]
Il y a 2 ans et 99 jours

La présence de TotalEnergies en Irak crée des tensions mais Bagdad espère négocier

S'exprimant sous couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du sujet, un haut responsable gouvernemental irakien a confié à l'AFP que TotalEnergies était "mécontent et (avait) décidé de se retirer d'Irak", sans donner plus de détails.Sollicité par l'AFP, TotalEnergies n'a souhaité faire "aucun commentaire".L'entreprise française a signé en septembre 2021 un ambitieux contrat de 10 milliards de dollars avec l'Irak. Mais le partenariat tarde à se concrétiser et les médias se font régulièrement l'écho de discordes."Nous nous sommes donné du temps pour poursuivre le dialogue et arriver à une solution satisfaisante (...) au sujet de certains points de contentieux, dont le pourcentage de participation au projet", a indiqué à des journalistes le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad.Il a expliqué à l'AFP que les autorités irakiennes souhaitaient participer à hauteur de 40% aux investissements, contre 60% pour TotalEnergies.Le géant français des hydrocarbures souhaite, lui, réduire la participation irakienne, selon une source au ministère irakien du Pétrole.Concernant la durée des négociations, M. Jihad a reconnu "un délai qui pourrait durer plusieurs mois".Bagdad est "favorable" à un maintien de l'accord, a précisé M. Jihad qui n'a pas voulu commenter des informations sur le départ d'Irak d'employés de TotalEnergies. "vous pouvez poser la question à Total", a-t-il dit aux journalistes.Le contrat porte sur la construction d'unités de récupération, de collecte et de traitement de gaz pétrolier sur trois champs différents. Il prévoit aussi la construction d'une unité de grande capacité de traitement d'eau de mer, ainsi que d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW de capacité qui fournira le réseau de la région de Bassora (sud).Les tensions interviennent quelques jours après la première visite à Paris du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. Au cours de cette visite, M. Soudani avait signé avec le président français Emmanuel Macron un "traité de partenariat stratégique".
Il y a 2 ans et 99 jours

La vente d'un site du CNRS au promoteur Vinci contestée

La division technique de l'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS, située à Meudon, doit être vendue par l'organisme public de recherche au promoteur Vinci Immobilier, sur "ordre" du gouvernement, pour un prix "au rabais" de 38,7 millions d'euros au lieu des 45 millions estimés, selon un communiqué des syndicats SNTRS-CGT et SNCS-FSU.Les lieux, où travaillent plusieurs dizaines de personnes sur des programmes d'astronomie et de sciences de la Terre, doivent être libérés "pour le 15 mars au plus tard", poursuivent ces syndicats qui y voient "une expulsion brutale".En six semaines, le site "doit déménager avec, parmi le matériel à évacuer, des machines-outils de plusieurs tonnes" nécessaires notamment à l'équipement de télescopes. Les personnels de recherche seront "isolés de tout collectif de travail et même sans travail pour certains jusqu'à la réinstallation de leur service" ailleurs en région parisienne "au plus tôt fin 2023", ajoutent le SNTRS-CGT et le SNCS-FSU."Sur le plan scientifique, les travaux à réaliser dans le cadre de programmes spatiaux ou d'observation au sol se verront retardés", selon ces syndicats qui fustigent un "profond mépris du gouvernement envers les personnels et les intérêts du CNRS et, à travers eux, toute la recherche publique".Interrogée par l'AFP, la direction du CNRS dit "travailler pour préserver au maximum les conditions de travail de la quarantaine de personnes concernées ainsi que pour limiter au maximum l'impact sur les activités scientifiques et administratives concernées".Réuni en assemblée générale ce jeudi, le personnel a décidé de manifester devant le siège du CNRS à Paris le 10 février, jour où un conseil d'administration sur la vente est prévu, a précisé à l'AFP Josiane Tack du SNTRS-CGT.
Il y a 2 ans et 100 jours

Initiales BB par A2C Matériaux

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Pose d’une Dalle BB d’A2C Matériaux sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris. [©ACPresse] C’est un futur décarboné que propose A2C Matériaux avec sa Dalle BB. Cette solution constructive inédite utilise le meilleur du béton et du bois. D’où ses initiales BB ! Le premier argument est de permettre aux utilisateurs de profiter de la construction hors site. En effet, la Dalle BB est préfabriquée en usine. Elle s’articule autour d’une dalle nervurée réalisée sur mesure. Pour réduire au maximum l’empreinte carbone, l’industriel met en œuvre une formulation de béton bas carbone et des armatures en acier recyclé. Entre les nervures prend place un isolant biosourcé à base de fibres de bois : le panneau Pavawall GF d’une capacité de 130 kg/m3, issu de l’offre Pavatex (groupe Soprema). En plus d’alléger et d’isoler l’ensemble de la structure, les panneaux autorisent l’intégration de réseaux (électricité, eau…). En usine, toutes les réservations sont pré-découpées dans l’isolant. Sur chantier, il ne reste plus qu’à positionner les câbles et autres conduites, et à les connecter les uns aux autres. La Dalle BB est livrée sur camion. Il suffit juste de la reprendre et de venir la positionner à son emplacement définitif dans le bâtiment. Comme on le ferait avec m’importe quelle prédalle classique. L’opération finale est le coulage de la dalle de compression, d’une épaisseur de 5 cm. Le béton préconisé est, ici encore, une formulation bas carbone. Mais un béton standard reste aussi utilisable. Une marque sous licence L’offre de Dalles BB se décline en une gamme complète d’épaisseurs oscillant entre 20 et 35 cm (dalle de compression incluse). Sous DTA depuis juillet 2022, elle affiche un bilan carbone final intéressant, de l’ordre de 27 kg.éqCO2/m2. A comparer aux 53,5 kg d’un plancher béton de référence… D’un poids de 350 kg/m2, la Dalle BB offre une portée allant de 6 à 10 m. L’année 2022 a été un excellent cru pour son développement. Pas moins de 33 000 m2 ont été préfabriqués et posés. Dont 7 000 m2 prévus sur e chantier de construction de la tour Wood’Up, dans le quartier Massena, à Paris. Une opération à découvrir en détail dans Béton[s] le Magazine n° 105 – Mars/Avril 2023 Enfin, Dalle BB est aussi une marque, dont A2C Matériaux propose des licences. A ce jour, les industriels Capremib, Rector et Techni Préfa ont signé un accord pour en assurer la préfabrication et la commercialisation. Des offres qui devraient être opérationnelles dans les mois qui viennent, le temps d’adapter les outils de production. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 100 jours

Henry Lossier : Un ingénieur suisse sorti de l’ombre

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. [©DR] Henry Lossier (1878-1962) suit les cours de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dont il sort major de promotion en 1901. Sept ans plus tard, il s’associe avec l’ingénieur français Armand Considère pour travailler dans son bureau d’études. Il y développe les applications du béton armé. Ensemble, en 1908-1909, ils conçoivent notamment trois ponts en arc pour la ligne de tramway des Alpes-Maritimes vers Saint-Martin-Vésubie, à partir de Levens-Vésubie. Puis, le pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière (50). En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. Lire aussi : Armand Considère : Pionnier du béton, en mal de reconnaissance Comme ingénieur conseil Pont du Martinet à Lantosque, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR]Pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR] Et la Première Guerre mondiale éclate. Henri Lossier s’engage en 1914, il est blessé en 1916. En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. Ce hangar s’inscrit dans un rectangle de 150 m x 24 m, soit une surface au sol de 3 600 m2. En forme de voûte en plein cintre de 12 m de rayon, le bâtiment culmine à 32,50 m. Il est le troisième plus important ouvrage en béton armé du début du XXe siècle. Par la suite, l’ingénieur français Paul Séjourné prévoit la construction d’un pont routier au-dessus des voies ferrées à 2 km au Sud de Randan (63). Il y associe Henry Lossier, qui fait l’étude de ce pont en forme de poutre Vierendeel, de hauteur constante et à deux travées de 23 m et 17,80 m. Par la suite, il conçoit les cinq hangars aéronautiques de l’aéroport de Paris-Le Bourget, réalisés en 1921-1922. Ils sont agrandis en 1932. Endommagés en 1944, ils sont reconstruits à l’identique. Lire aussi : Le dernier hangar à dirigeables En 1921, la Compagnie de chemin de fer du Midi lui confie l’étude du pont de Castelnaudary (11) pour franchir ses voies sans appui intermédiaire. Le pont en arc sous-tendu de type bow-string est réalisé par l’entreprise Mallet en 1921-1922. Il a une portée de 41,40 m. Puis, il fait les plans du silo à céréales de la gare d’Arenc (13), comprenant 96 cellules de 100 t, réalisé entre février 1926 et août 1927. Lire aussi : Villa Hennebique : Le manifeste du béton armé Mise au point de la “précontrainte réglable” En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. [©AAHDE] En 1927, il dessine le pont Louis-Saint ou pont de Souk-el-Arba, sur l’oued Mellègue, à Jendouba, en Tunisie. C’est un pont bow-string de 92 m qui détient alors le record du monde de portée pour ce type d’ouvrages. En 1930, associé avec les Établissements Fourré et Rhodes, il présente un projet d’autostrade entre la porte Maillot et la porte de Vincennes, à Paris. En 1935-1937, il conçoit le pont de Pouilly-sous-Charlieu (42), qui comprend trois arches de 63 m de portée. Il remporte en 1935 le marché de reconstruction du pont de Villeneuve-Saint-Georges (94). En 1937, associé avec l’architecte Georges Wybo, il réalise les plans du pont Cornudet, pour franchir l’Oise entre Neuville-sur-Oise et Jouy-le-Moutier (95). Ce dernier est inauguré le 2 juillet 1939. Le 9 juin 1940, il est dynamité par le Génie français. Après les premiers brevets d’Eugène Freyssinet sur la précontrainte, Henri Lossier va mettre au point ce qu’il a appelé la “précontrainte réglable”, système proche de ce qui a été plus tard appelé la “précontrainte extérieure”. Le second pont de Villeneuve-le-Roi/Villeneuve-Saint-Georges en voit la première application, en 1948-1950. En 1950, il étudie le pont de Saint-Julien-sur-Garonne, permettant de franchir la Garonne en une seule arche de 101 m. Henri Lossier est aussi l’auteur de très nombreuses publications techniques de référence en France, dont certaines ont été traduites. M. C. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 101 jours

Sur l’île de la Réunion, Casabona signé Hub architectes

A Saint-Pierre, au sud de l’île de La Réunion, les architectes parisiens de Hub et réunionnais de DPV ont livré en 2022 un complexe commercial et tertiaire assorti d’un hôtel de 93 chambres pour la SCCV Casabona. L’ambition de ce vaste projet de 41 310 m² SHOB (31,6M€ HT) ? Créer un vaste épicentre dans un quartier en […] L’article Sur l’île de la Réunion, Casabona signé Hub architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 101 jours

Vers un réseau de cars express francilien complémentaire au Grand Paris Express ?

MOBILITÉ. La présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse a confié à l'un de ses administrateurs et président du département de l'Essonne, François Durovray, une mission concernant le potentiel déploiement d'un réseau de cars express dans la région, complémentaire au Grand Paris Express et au réseau ferré déjà existant. Un modèle qui pourrait aussi inspirer d'autres métropoles françaises.
Il y a 2 ans et 101 jours

Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit

Sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris, quelque 7 000 m2 de Dalles BB d’A2C Matériaux sont mis en œuvre pour réaliser l’ensemble des planchers de la construction. [©ACPresse] Dans le domaine des bétons, la mixité est devenue tendance. L’entrée en application de la RE 2020 n’y est sans doute pas étrangère. A cette occasion, certains ont même découvert qu’il était possible de formuler son béton autrement… Surtout – et c’est une bonne chose -, la mixité commence à devenir une réalité sur les chantiers et plus uniquement un vœu pieux qui n’aboutissait jamais. Il est vrai que l’adage clamé par la filière béton “Le bon matériau, au bon endroit” n’a jamais été autant d’actualité. D’ailleurs, les autres matériaux de construction n’hésitent plus à le reprendre, montrant que tout le monde est sur la même longueur d’onde ! Le succès grandissant de la mixité est lié au fait que cette approche permet d’agir à plusieurs niveaux. En remplaçant tel matériau par un autre, il devient possible d’agir sur l’empreinte carbone d’une construction. En même temps, on en profite pour préserver certaines ressources naturelles, tout en valorisant des co-produits qui n’auraient sans doute pas trouvé d’usage. Et, bien entendu, la démarche s’opère dans un cadre de proximité, dans le respect de l’économie circulaire. Le béton armé est un matériau mixte Les pages qui suivent permettent de se faire une idée de la richesse des solutions déjà existantes sur le marché – donc accessibles au plus grand nombre – en termes de mixité. Celle-ci peut être inhérente au matériau béton. C’est le cas dès lors que l’on remplace tout ou partie de la charge minérale par des éléments d’origine biosourcée par exemple. La mixité peut aussi être la manière de concevoir l’élément constructif. Un plancher dit “bois-béton” en est un beau représentant. De la même façon, la mixité se retrouve sur la construction en tant que telle, l’architecte ayant fait le choix d’y marier différents types de matériaux. Ce n’est d’ailleurs pas une démarche nouvelle en soi. Les constructions qui mélangent la brique ou la pierre et le béton ou l’acier sont légion dans nos villes. Enfin, est-il utile de rappeler ici qu’en soi, le béton armé est déjà et depuis toujours un matériau mixte, puisqu’il associe les minéraux de sa matrice avec l’acier de l’armature qui y est incorporé. Toujours “le bon matériau, au bon endroit”. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki ABD System : Du lin pour des fondationsAgresta : La parole d’un précurseur   Alkern : Le miscanthus, granulat alternatif pour bétonsDiasen mise sur le liègePoint.P : Et la terre devient matériau de constructionDu polystyrène dans le bétonR-Technologie démarre son outil industrielSpurgin Léonhart rajoute un béton vert à son offreVicat : Le bloc de chanvre qui respecte les habitudes       Weber : Une exclusivité dans le béton de chanvreInitiales BB par A2C matériauxCBS-CBT : Pionner de la dalle mixte bois-bétonCruard Charpente : Hybridal, concept “prêt-à-poser”      Eiffage Savare : Une mixité en kitIntégral Bois System : Façade bois à structure béton intégréeDes solutions collaborantes Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 102 jours

A Paris, un site patrimonial remarquable transformé en logements sociaux

RESTRUCTURATION. Un bâtiment Second empire, accueillant des écoles, a été transformé, sous l'égide des architectes Daniel Vaniche et Anthony Béchu, en logements sociaux et commerces, au coeur du 9e arrondissement de la capitale, pour le compte du bailleur Vilogia.
Il y a 2 ans et 102 jours

Sylvie Lupien : Soupçon de ciment et d’argent

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le magazine. Avec un soupçon de ciment coloré et une bonne dose d’argent ou d’or, les bijoux de la Québécoise Sylvie Lupien pétillent tout comme sa conceptrice. [©Sylvie Lupien] Il est 12 h 00, heure de Montréal et 18 h 00, heure de Paris, lorsque nous prenons contact avec la joaillière Sylvie Lupien. Nous découvrons tout son joyeux univers, qui pourrait très bien se résumer à la chanson “Comic strip”, interprétée par Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg, en 1967. « Viens petite fille, dans mon comic strip. Viens faire des bull’s, viens faire des wip ! Des clip ! Crap ! Des bang ! Des vlop ! Et des zip ! Shebam ! Pow ! Blop ! Whizz ! » Ludiques, colorés, enjoués, pétillants et novateurs, ses bijoux sortent vraiment de l’ordinaire. Les Françaises en raffolent ! En effet, Sylvie Lupien cherche sans cesse à repousser les frontières de la joaillerie traditionnelle. Au sein de ses créations, on trouve des fleurs, des formes arrondies, des bijoux-sculptures, des bijoux-mobiles… « Je n’aime pas ce qui est classique. J’aime explorer de nouvelles matières, de nouvelles textures, de nouvelles formes, de nouveaux coloris. Les Françaises en raffolent ! », s’exclame Sylvie Lupien. Cette dernière partage son temps entre la production de pièces de petite série et celle d’œuvres de recherche, plus sculpturales. Elle est aussi passionnée de photographie… « Ces dernières années, j’ai participé à plusieurs ateliers de formation et cette approche m’a plongée dans la création. Mais cette fois, par le biais de la peinture, puis de la photographie. Me voilà donc emportée par la couleur et habitée par le souci d’intégrer de nouvelles matières dans mes bijoux. » Lire aussi : Aurélien Grudzien : Comme une ode au ciment… Subtile mélange de ciment et de couleur « Je n’aime pas ce qui est classique. J’aime explorer de nouvelles matières, de nouvelles textures, de nouvelles formes, de nouveaux coloris. Les Françaises en raffolent ! », s’exclame Sylvie Lupien. [©Sylvie Lupien] C’est comme cela que Sylvie Lupien a introduit le ciment coloré dans ses créations. « J’ai pensé au ciment comme médium. Le colorer et lui faire place honorable sur le bijou, lui faire côtoyer or ou argent, pierres fines ou perles, laiton ou cuivre… Jouer avec des formes, des grains, des couleurs. Oser le contraste. Car, si dans la joaillerie, j’apprécie la rigueur, le bel ouvrage et le caractère noble des matériaux, j’aime aussi cette idée d’introduire quelques touches de fantaisie, de folie. » Dès lors, elle s’est rendue compte combien elle était enthousiaste à la vue de ce mélange de matières, de styles, d’approches… Muriel Carbonnet Retrouvez les créations de Sylvie Lupien sur son site Article paru dans le n°104 de Béton[s] le magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 102 jours

On plante des arbres à Paris !

Il y a 2 ans et 102 jours

"En 2023, de premiers trains rouleront sur le Grand Paris express", B.Cathelain (SGP)

ENTRETIEN. Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris, fait le point auprès de Batiactu sur les temps forts qui rythmeront l'année pour les chantiers du Grand Paris express.
Il y a 2 ans et 102 jours

Vinci Construction France : Le tunnel qui mène au bas carbone

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 104 Le tunnel du lot de la ligne 18 doit se développer sur une longueur de 11,8 km. [©ACPresse] A l’horizon 2030, il faudra à peine 30 mn pour rejoindre l’aéroport d’Orly depuis Versailles. Telle est la promesse de la ligne 18 du métro francilien réalisé dans le cadre du programme “Grand Paris Express”. Cette liaison de métro automatique de 35 km à terme, dont 14 km en aérien sur un viaduc1, est pour le moment en construction, entre Orly et le Plateau de Saclay (CEA Saint-Aubin). Soit un premier tronçon dont la mise en service doit intervenir de manière progressive entre 2026 et 2027… La réalisation de la section Saclay – Versailles (6,7 km de tunnel), elle, démarre tout juste, pour une ouverture au trafic prévue en 2030. In fine, pas moins de 110 000 voyageurs devraient emprunter chaque jour cet axe nouveau, sans se douter à quel point il intègre des innovations majeures, en termes de matériaux de construction ! « En lançant le projet de construction de la ligne 18, la Société du Grand Paris, maître d’ouvrage de l’opération, a estimé à 352 000 t l’empreinte Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 102 jours

Les Emirats s'apprêtent à démarrer l'une des plus grandes centrales solaires au monde

La centrale Al Dhafra "a commencé à produire ses premiers kilowattheures en fin d'année dernière et devrait être mise en service avant l'été", a affirmé à l'AFP Olivier Bordes, à la tête de l'entreprise pour le Moyen-Orient.Situé en plein désert, à 35 kilomètres au sud d'Abou Dhabi, le projet présenté comme "la plus grande centrale solaire à site unique au monde" est détenu à 60% par les compagnies publiques émiraties, TAQA et Masdar, le chinois Jinko Power Technologie et le français EDF se partageant les 40% restant.Les panneaux photovoltaïques, installés sur une surface totale de 20 kilomètres carrés --soit un cinquième de la superficie de Paris-- auront à terme la capacité de produire 2,1 gigawatts (GW) et pourront "proposer de l'énergie décarbonée à 160.000" foyers, a affirmé à l'AFP Olivier Bordes.En visite mardi sur le site, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire s'est félicité de la "coopération extrêmement étroite" entre la France et les Emirats arabes unis dans le domaine des énergies renouvelables.Le pays du Golfe, qui est l'un des plus grands exportateurs de pétrole au monde, accueillera fin novembre une conférence de l'ONU sur le climat, d'ores et déjà controversée.Le président de sa compagnie pétrolière nationale, désigné président de la COP28, Sultan Al Jaber, ne manque pas une occasion de souligner l'importance des hydrocarbures pour l'économie mondiale.Mais les Emirats investissent aussi massivement dans les énergies propres, avec l'ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Selon un communiqué publié mardi par Masdar, l'entreprise émiratie d'énergies renouvelables, les projets franco-émiratis ont permis d'installer plus de 6,2 GW de capacité de production d'énergies propres aux Emirats et ailleurs dans le monde, pour un montant de plus de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros).Bruno Le Maire, qui s'est rendu aussi en Arabie saoudite et au Qatar, a dit vouloir "accompagner" les pays pétroliers de la région dans la voie de la "décarbonation", en développant des projets dans les énergies renouvelables, le nucléaire, notamment en Arabie saoudite, et l'hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 102 jours

La lumière retrouvée des vitraux de la Basilique de Saint-Denis

L'heure de la renaissance pour cette vaste église située aux portes de Paris ? Restée dans l'ombre de Notre-Dame, la nécropole des rois de France - elle abrite les dépouilles de 43 d'entre eux - fait l'objet, depuis plusieurs années, d'importants travaux de rénovation.Depuis un an, les vitraux du déambulatoire sont l'objet de toutes les attentions. Ce chantier de plus de 2 millions d'euros a mis près de 25 ans à se concrétiser."Le temps du patrimoine est un temps long", souligne auprès de l'AFP Laurent Roturier, directeur de la DRAC d'Île-de-France, en charge du projet.Sur un plancher provisoire qui permet d'accéder aux voûtes de la basilique, classée parmi les monuments historiques en 1862, M. Roturier contemple la pose de plusieurs vitraux."On est au bout du chemin", glisse dans un sourire Guillaume Urvoas, vitrailliste. Un chemin long et fastidieux débuté en 1997.C'est à cette date que les plus anciens vitraux de la basilique sont mis à l'abri au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH). Datant de la moitié du XIIe siècle, ils constituent un jalon de l'histoire du vitrail, ce qui les rend exceptionnels.Copies parfaitesAbîmés par le temps, usés par les intempéries, ces vitraux sont donc retirés. A leur place, des fac-similés en polycarbonate sont installés.S'ouvre alors un débat qui durera plusieurs années: faut-il les restaurer pour les réinstaller ou créer de parfaites copies ?C'est la deuxième option qui a été choisie par les experts. Au total, ce sont près d'une vingtaine de copies qui ont été réalisées.Un projet titanesque qui a commencé par un travail de recherche et documentation sur ces vitraux. Car, rappelle l'architecte du patrimoine Thomas Clouet, ils ont été démontés au moment de la Révolution française.S'ils n'ont pas été vandalisés, reste que certains morceaux ont été dispersés. "Il y a eu un travail de veille pour les retrouver, reconstituer leur histoire, leur parcours afin de pouvoir ensuite passer à la phase copie", détaille Laurent Roturier."On est sur un travail d'une précision folle. Tantôt sur la palette des couleurs ou la composition. C'est quelque chose qu'on ne fait qu'une fois dans une vie", assure le maitre-verrier Emmanuel Putanier, également directeur de l'entreprise Vitrail France."Notre cahier des charges était lourd. Comme on ne pouvait pas sortir les originaux du laboratoire, on a mis en place un mode opératoire pour faire des relevés directement sur place", poursuit-il.Surtout, il a fallu veiller à l'harmonie de l'ensemble: au cours des siècles, la basilique a fait l'objet de vagues successives de travaux. "On a pris en compte l'altération du temps dans les copies. Il ne fallait pas qu'ils paraissent neufs ou modernes", dit Emmanuel Putanier.Les pièces sont ensuite intégrées dans des verrières qui datent pour la plupart du XIXe siècle."Le plus important pour nous était de retrouver ce rapport à la lumière car c'est là l'esprit qui a présidé à l'édification de cette basilique, comme l'ont voulu ses fondateurs", insiste Laurent Roturier.D'autres travaux de rénovation sont en cours, notamment sur les tabernacles, dans cette basilique visitée chaque année par plus de 130.000 personnes.
Il y a 2 ans et 102 jours

Le Solo Show de Chris Morin-Eitner à la Galerie W

A la Galerie W (Paris IIIe), pour son Solo Show, le photographe bien connu des lecteurs de Chroniques, Chris Morin-Eitner rêve d’un futur où la nature reprend sa place dans la ville. Jusqu’au 4 mars 2023. « A l’aube du XXIe siècle, à la suite d’événements de nature inconnue, l’humanité quitte les grandes capitales, pour laisser […] L’article Le Solo Show de Chris Morin-Eitner à la Galerie W est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 102 jours

Alkern : Le miscanthus, granulat alternatif pour bétons

Alkern va produire des blocs de miscanthus à partir de 2024. [©Alkern] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Le miscanthus est un plante herbacée vivace de la famille des graminées, originaire d’Afrique et d’Asie du sud. Aussi appelée “herbe à éléphant”, elle a la faculté de repousser tous les ans à partir des mêmes racines, sans resemage. Et d’être résistante aux fortes Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne chaleur et économe en eau. C’est pourquoi, elle rencontre un intérêt croissant dans nombres de secteurs : agricole, industriel ou de l’énergie. Fin 2017, l’Union européenne a même reconnu les cultures de miscanthus comme pouvant faire partie des surfaces d’intérêt écologique de la politique agricole commune… Ce n’est donc pas par hasard qu’un industriel du béton comme Alkern s’y soit intéressé. « Dès 2012, nous avons co-fondé l’association Biomis G3 pour étudier les possibilités d’usage du miscanthus dans notre secteur d’activité », souligne Christophe Lagrange, directeur “offres” d’Alkern. La démarche s’inscrit aussi dans la politique de l’entreprise, qui vise, comme le rappelle son précepte, à “Innover durablement ensemble”. Une des manières de le faire est de proposer une économie de la ressource pour aller vers des produits différents. A ce titre, le miscanthus constitue une matière première intéressante. Ainsi, à partir du début de l’année 2024, Alkern compte proposer une première gamme de blocs béton allégé à base de miscanthus. « Il s’agira d’un bloc non structurel destiné au remplissage de murs autour d’une ossature porteuse ». Sur le site d’une carrière Lafarge Même si ses dimensions ne sont pas encore calées, ce bloc plein devrait mesurer entre 50 et 50 cm de long, entre 30 et 35 cm de large, pour une hauteur de 20 cm. Il sera aussi rectifié pour permettre une pose à joint mince. Côté liant, les choses sont encore à l’étape de la R&D. « Avec un R de 3 m².K/W, notre bloc offre une belle performance thermique. Il est perspirant et est considéré comme un puits de carbone de par l’utilisation du miscanthus. » Le nouveau bloc doit être produit au sein de l’usine de Bernières-sur-Seine (27), implantée au cœur de la carrière appartenant à Lafarge Granulats. « Nous sommes en train de reconstruire cette usine dans son ensemble car l’ancien bâtiment n’est pas adapté à nos futurs besoins, tant en termes de capacités de production que de taille pour accueillir les nouveaux outils de production », confirme Christophe Lagrange. La proximité de la ressource végétale a aussi dicté le choix de ce site particulier. Enfin l’usine dispose d’un port compatible avec les transports par voie d’eau et il est proches des agglomérations rouennaise et parisienne. Sans compter la présence de collaborateurs qui maîtrise le process industriel du béton.  Pour Alkern, ce bloc biosourcé ne représente qu’une première étape. Même si à date, aucune diversification de l’offre n’est actée, il est évident que l’industriel n’en restera pas là. Et sachant qu’il a la volonté de développer la filière du miscanthus… Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 102 jours

A Saint-Ouen, une rénovation urbaine à plusieurs millions d'euros suscite des questions

Sous un ciel gris, les barres d'immeubles HLM rose défraîchi du Vieux Saint-Ouen voient défiler à leurs pieds un aréopage en costume."Là, c'était mon école !", indique fièrement le maire (PS) Karim Bouamrane à Catherine Vautrin, la présidente de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), avant de la mener vers la Seine, à deux pas.La promenade préfigurait la signature mardi après-midi d'une convention pour métamorphoser deux quartiers dégradés, le Vieux Saint-Ouen et la cité Cordon-La Motte-Taupin.En décrochant une enveloppe de l'ANRU à 100 millions d'euros, la Ville a bouclé ce projet de plus de 350 millions d'euros. Une première pour cette commune populaire d'environ 50.000 habitants aux portes nord de Paris.Quelque 500 logements seront détruits et environ 1.200 autres réhabilités, de nouveaux bâtiments sortiront de terre, les espaces publics seront repensés et végétalisés, avance la municipalité."Nous on met le paquet sur le beau, c'est la réhabilitation par le beau", s'extasie M. Bouamrane.L'opération vise aussi à instiller davantage de mixité là où le taux de logement social grimpe jusqu'à 80%."L'objectif c'est de redescendre un petit peu le nombre de logements sociaux mais d'avoir aussi une mixité. Ce qui va être reconstruit à la place, c'est souvent des logements dédiés aux salariés, les catégories socio-professionnelles intermédiaires, infirmiers, enseignants", détaille Adel Ziane, adjoint délégué à l'aménagement.Ces mutations s'inscrivent dans une montée en gamme de la ville, sous la pression de l'immobilier parisien."Sacrifiés"La majorité des habitants concernés vivent ici depuis plus de dix ans, selon les chiffres de la ville. Pour certains d'entre eux, rencontrés par l'AFP, un futur déménagement suscite l'inquiétude, voire le rejet."J'aime le quartier et je ne veux pas déménager ça c'est sûr", confie Maryam Niane, 68 ans.Son immeuble, au numéro 5 des tours Taupin, doit être rasé. Ses 16 logements lumineux, ses parties communes propres et sa vue dégagée sur la tour Eiffel lui confèrent pourtant un meilleur statut que son voisin, le numéro 4 à l'allure fatiguée, avec ses guetteurs dans le hall. Lui sera simplement rénové. Par sa localisation, le numéro 5 "crée une espèce d'enclave où le trafic de drogue peut se déployer", explique M. Ziane. L'idée est d'ouvrir cette cité aux allures de "souricière" pour faciliter les interventions policières, affirme-t-il."On a tout à y perdre", estime au contraire Djaouiba Mazef, enseignante, qui vit dans un 76 m2 avec ses filles. "Je n'accepte pas que pour des raisons de désenclavement et de trafic on fasse tomber un immeuble."Les habitants ont découvert par hasard le sort réservé à leur bâtiment alors que d'autres options existent, soutient Mme Mazef, qui dénonce une absence de concertation et une opération foncière visant à "gentrifier de plus en plus" à l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024.A ses yeux, les habitants de son immeuble sont "sacrifiés sur l'autel des intérêts financiers", avec "le consentement de l'Etat".La Ville a promis le "relogement sans exception de toutes les personnes concernées à Saint-Ouen et ce sans augmentation de loyer", notamment aux docks et dans les futurs logements du Village des athlètes des JO.A ce stade des négociations prévues sur plusieurs années, "une trentaine de relogements ont été effectués", comptabilise M. Ziane, plébiscitant "un travail d'accompagnement".Mais les opposants craignent d'être relégués dans des logements plus petits, aux charges plus importantes et excentrés."Ils veulent faire un truc beau et joli, mais pas pour nous. Nous on dégage", lance de son côté Leïla, assistante maternelle. Un voisin âgé, qui refuse de donner son nom, conclut la conversation: "s'ils détruisent le bâtiment, ce sera avec moi dedans !"
Il y a 2 ans et 103 jours

Acorus réalise la réhabilitation énergétique de 32 logements pour RIVP Paris 14

L’éco-rénovation au service de la sobriété énergétiqueL’éco-rénovation est un mélange de deux procédés qui permet à la fois de proposer des produits techniques dont les performances permettent de limiter les déperditions thermiques et d’améliorer les consommations énergétiques d’un bâtiment (isolation, système de chauffage, de ventilation), tout en ayant des caractéristiques de fabrication peu émissives en carbone. Et également de prendre en compte le bien-être des habitants dans leur logement.Pour illustration, Acorus s’est occupé du chantier de la RIVP (deuxième bailleur social parisien avec plus de 60.000 logements sociaux en gestion), dans le 14e arrondissement de la capitale. Le bouquet de travaux consistait en la réhabilitation thermique Plan Climat en milieu occupé d’un immeuble d’habitation R+7 (et caves) constitué de logements et ateliers d’artistes, soit environ 70 locataires. Acorus a réalisé une rénovation globale et performante permettant d’obtenir des gains énergétiques considérables de l’immeuble, en actionnant tous les leviers de corps d’état possible : Une isolation thermique extérieure, majoritairement en laine de roche, a été mise en œuvre sur l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment (murs, toitures terrasses, rampants des toitures en pente et planchers sur le sous-sol). Objectif de consommations après travaux : Cep = 103 kWhep/m2shon.an (classe C), contre 206 kWhep/m2shon.an (classe D) avant travaux. Remplacement des menuiseries extérieures par des nouvelles en double vitrage et huisseries aluminium pour les parties courantes et en bois pour les balcons. La couverture des rampants a été entièrement remplacée en ardoise naturelle. Mise en place d’un système de ventilation plus performant. Installation d’un système de chauffage plus économique avec pilotage des radiateurs.Remplacement des luminaires moins énergivores et à extinction automatique. En parallèle, d’autres travaux ont été entrepris pour améliorer le confort des locataires : Les gardes corps des balcons ont été déportés pour ne pas perdre d’espace (pris par l’ajout d’isolant) Les menuiseries ont été mises au nu extérieur du bâtiment pour libérer de l’espace intérieur dans les logements Les entrées d’air de ventilation ont été renforcées pour affaiblir les nuisances acoustiques provenant de l’extérieurRemaniement des espaces verts (hôtels à insectes, perchoirs à oiseaux)En outre, Acorus avait un AMO Environnement qui notait, entre autres, l’organisation du chantier et son impact vis-à-vis de l’environnement (consommation d’eau, d’électricité, tri des déchets, kit antipollution...).Pour Philippe Benquet, Président du Groupe Acorus : « Nous sommes très fiers de cette réhabilitation thermique Plan Climat pour la ville de Paris, qui respecte l’existant tout en étant au service d’une amélioration de l’architecture et de la qualité d’usage. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements. »
Il y a 2 ans et 103 jours

A-lab : Between The Blue And The Green à la galerie d’architecture

Comment le développement d’une agence peut-il refléter le développement d’une ville ? C’est ce que tente de démontrer A-lab, une agence d’architecture norvégienne à la galerie d’architecture (Paris), avec A-lab : Between The Blue And The Green. Reconnecting Oslo. Jusqu’au 25 février 2023. Pour permettre l’innovation, les architectes norvégiens d’A-Lab décident de mettre l’accent non […] L’article A-lab : Between The Blue And The Green à la galerie d’architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 103 jours

Les tarifs des péages autoroutiers augmentent plus fortement que les années passées

Pour les voitures (véhicule de classe 1), les tarifs augmentent en particulier de 4,526% sur le réseau Cofiroute (Atlantique), 4,620% pour Sanef (Nord et Est), 4,683% pour Escota (Côte d'Azur), 4,743% pour les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), 4,758% pour AREA (Alpes), 4,823% pour les Autoroutes du Sud de la France (ASF) et 4,806% pour SAPN (Normandie), sauf sur l'A14 dont le péage bondit de 9,89%.L'augmentation moyenne est "sensiblement inférieure" aux 6,33% d'inflation mesurée par l'Insee à fin octobre, avait souligné le ministère en décembre.Plusieurs sociétés d'autoroutes ont décidé de mesures commerciales pour limiter la hausse, par exemple pour les trajets courts ou les véhicules électriques.Les péages avaient augmenté en moyenne de 2% en 2022, 0,4% en 2021, 0,8% en 2020 et 1,9% en 2019.Les prix des péages sont revalorisés tous les ans, selon un calcul qui prend en compte au minimum 70% de l'inflation (hors tabac) sur douze mois jusqu'en octobre, et d'éventuelles augmentations en fonction des travaux prévus par les différents concessionnaires dans leurs contrats. S'ajoute cette année, pour la dernière fois, le rattrapage du gel des péages décidé en 2015 par Ségolène Royal, alors ministre."Aller chercher l'argent"Deux décrets publiés mardi approuvent des avenants aux contrats liant l'Etat aux sociétés APRR, AREA, Sanef et SAPN --critiqués l'an dernier par l'Autorité de régulation des transports (ART)--, qui prévoient de nouveaux travaux. Au passage, le domaine d'APRR s'agrandit avec la reprise de 16 km de l'autoroute A6 jusqu'à présent entretenus par l'Etat en Ile-de-France.La plupart des sociétés d'autoroutes sont contrôlées par trois groupes, les français Vinci et Eiffage ainsi que l'espagnol Abertis.Dans ce contexte, Le Canard enchaîné a récemment retrouvé un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) de 2021, qui pointerait les profits réalisés par les sociétés concessionnaires et proposerait de réduire les tarifs des péages de 60% sur près des deux tiers du réseau.L'hebdomadaire satirique a accusé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, d'avoir "étouffé" ce rapport.Le gouvernement a deux contentieux en cours avec les sociétés autoroutières, qui contestent une décision dans la loi de finances 2020 d'indexer la taxe sur l'aménagement du territoire (TAT) sur l'inflation, pour financer le canal Seine-Nord-Europe, et qui ne veulent plus payer une "contribution volontaire exceptionnelle", a expliqué mardi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.Le rapport en question "sert à préparer et accompagner les arguments du gouvernement" dans ces deux affaires, "ce qui explique qu'il n'ait pas été publié", a-t-il ajouté à l'Assemblée nationale.Il s'agit pour M. Béchu d'"obtenir davantage de fiscalité de la part des autoroutes" en "(allant) chercher l'argent dans le cadre de ces profits qui sont importants", et de mieux négocier les concessions à l'expiration des contrats actuels (entre 2031 et 2036 pour les grands groupes).La rentabilité beaucoup plus élevée que prévu des sociétés d'autoroutes, pointée dans son article par Le Canard enchaîné, ne ferait que "trois lignes" dans le rapport, a précisé Bercy à l'AFP.
Il y a 2 ans et 103 jours

Marion Waller, nouvelle directrice générale du Pavillon de l'Arsenal

CARNET-NOMINATION. Une ancienne conseillère de la mairie de Paris prend les rênes du lieu organisateur d'expositions et de conférences.
Il y a 2 ans et 104 jours

Kaufman & Broad en croissance en 2022, prêt pour des mois plus moroses

Pour son exercice 2021-2022 (décalé d'un mois, de décembre à novembre), Kaufman & Broad a dégagé un chiffre d'affaires de 1,31 milliard d'euros, en hausse de 2,5%. Soit moitié moins que l'objectif qu'il s'était fixé début 2022 (5%), avant de le revoir à la baisse en octobre.Il a livré 6.000 logements, essentiellement des appartements, un peu moins qu'en 2021 (6.200), mais pour un chiffre d'affaires supérieur (1,15 milliard contre 1,11).Pour 2023, le promoteur, qui fait construire très majoritairement en zones tendues, où les besoins de logements sont les plus élevés, table sur une hausse de son chiffre d'affaires à 1,5 milliard.Le grand chantier de réaménagement du quartier de la gare d'Austerlitz à Paris, purgé de tout recours depuis octobre après une longue bataille judiciaire, lui donne de belles perspectives.Ce "chantier complexe", dont doivent sortir des bureaux et un hôtel, devrait prendre "à peu près cinq ans", selon le PDG Nordine Hachemi. L'année devrait commencer avec une baisse des volumes de ventes, prévoit le groupe, du fait de la hausse rapide des taux d'intérêt qui provoque un "attentisme" des acheteurs."On est à une période d'incertitude, qui sera résolue quand on aura stabilisé les paramètres", a assuré à l'AFP Nordine Hachemi. Le marché de l'immobilier neuf "a très bien vécu avec des taux à 3, 4, 5%, il n'y a pas de raison que le marché s'arrête parce que les taux montent", a-t-il ajouté. "Sur le deuxième semestre, voire en fin d'année, on va avoir un retour aux fondamentaux du marché, qui sont des besoins de logements non satisfaits, et donc l'investissement reprendra", a-t-il prédit.Le groupe va proposer à ses actionnaires un dividende de 2,40 euros par action.
Il y a 2 ans et 104 jours

Les nombreux secteurs à l'arrêt ou perturbés par les manifestations contre la réforme des retraites

EducationLes syndicats enseignants ont comptabilisé au moins 50% de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée.Le ministère a pour sa part annoncé un taux d'enseignants grévistes de 25,92%, des chiffres bien en-deçà de la mobilisation du 19 janvier (38,5%). A Paris mais pas seulement, des écoles sont restées fermées. Du côté des étudiants, des rassemblements ont eu lieu mardi matin, comme sur le site Saint-Charles de l'université Aix-Marseille, où un piquet de grève a été installé avec une banderole "Réforme accablante, riposte étudiante". Sciences Po Paris a été occupé dans la nuit par une cinquantaine d'étudiants qui ont vidé les lieux dans la matinée.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui provoque des perturbations et des retards.L'annulation d'un vol sur cinq a été demandée à Paris-Orly par la direction générale de l'aviation civile pour mettre en adéquation les effectifs disponibles et le trafic attendu. A Nice, 18 rotations ont été annulées sur 90. A Ajaccio, les pompiers se sont joints au mouvement et des vols ont aussi été annulés faute de sécurité suffisante.Dans le rail, plus d'un tiers des cheminots (36,5%) ont fait grève selon une source syndicale, moins que le 19 janvier (46,3%).Le mouvement perturbe néanmoins fortement le trafic voyageurs. La SNCF ne fait circuler qu'un TGV sur trois en moyenne, presque pas d'Intercités et deux TER sur dix. En Ile-de-France, la banlieue n'est pratiquement pas desservie avec en particulier un train sur dix, en moyenne, sur les lignes C, D, E, J, L, N, P et R qui, pour la plupart d'entre elles, ne fonctionnent qu'aux heures de pointe et/ou sur une partie de leur parcours.Dans le métro parisien, le trafic est très perturbé, et seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionnent normalement, tandis que la desserte des bus et tramways est assurée à 80%.Des perturbations touchent aussi le métro de Lyon, les tramways de Bordeaux, les bus de Rennes. A Marseille, l'une des deux lignes de métro et une des trois lignes de tramway sont à l'arrêt, les autres ralenties. A Nice, aucun tramway ne circule, de même que 25 lignes de bus. En Corse, plusieurs traversées maritimes entre l'île et Marseille ont été reportées à mercredi.Fonction publique et secteur privéIl y avait 19,4% de grévistes chez les fonctionnaires d'Etat, selon le ministère de la Fonction publique, contre 28% il y a douze jours.Des mairies, comme celle de Paris, ont gardé portes closes. Les mairies communistes de Vénissieux (Rhône), Echirolles (Isère) ou Montreuil (Seine-Saint-Denis) ont fermé une demi-journée.A La Poste, 8,79% des salariés étaient en grève, selon la direction, contre 14,64% la dernière fois.EnergieLa mobilisation reste forte dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptent 75 à 100% de grévistes, selon la CGT. La direction du groupe estime pour sa part que le taux de grévistes s'élève à 55%, contre 65% le 19 janvier.Côté électricité, la mobilisation reste élevée quoique en léger repli par rapport au 19 janvier. La direction d'Engie a recensé 34,3% de grévistes et celle d'EDF 40,3% contre 44,5% le 19 janvier. Des équipes de quart ont privé l'entreprise d'une partie de sa production d'électricité, avec une perte de puissance allant jusqu'à 3.210 MW à 11h00 (l'équivalent de trois réacteurs nucléaires), la CGT assurant que la baisse de charge avait atteint 5.000 MW comme le 19 janvier.Dans la Vienne, des actions "Robin des bois" pour rebrancher l'électricité à des foyers coupés ont été revendiquées par la CGT. Dans le Sud-Ouest, la CGT du Lot-et-Garonne a revendiqué la mise hors tension de quatre radars routiers.
Il y a 2 ans et 104 jours

Aude Debreil devient présidente du directoire de Grand Paris Habitat

CARNET-NOMINATION. Aude Debreil, nouvelle présidente du directoire du groupement d'intérêt économique (GIE) Grand Paris habitat, a une longue carrière dans les institutions publiques.
Il y a 2 ans et 104 jours

À Paris, le Parc des Princes ? Certes, mais lesquels ?

L’architecture est au cœur de la société, et donc de la politique. En témoigne encore la façon dont une simple question en la matière – augmenter la capacité d’un stade vieux de 50 ans – est devenu à Paris et en France une quasi affaire d’État ! Le stade : il s’agit évidemment du Parc des Princes, […] L’article À Paris, le Parc des Princes ? Certes, mais lesquels ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 104 jours

En France, le vitrail craint d'avoir du plomb dans l'aile

Sous un arc-en-ciel de morceaux de verre colorés, quatorze personnes travaillent dans cet atelier familial du 15e arrondissement de Paris, dont Emmanuelle Andrieux, maître-verrier, tient désormais les rênes.Un temple du vitrail où l'on restaure autant que l'on crée."Du petit au monumental, d'un morceau de verre dans une cage d'escalier à la coupole des Galeries Lafayette", précise-t-elle. Et, comme du temps des bâtisseurs de cathédrales, "toujours dans les règles de l'art".Autant de techniques ancestrales que sont les maquettes à l'aquarelle, la découpe des plaques de verre, la peinture et cuisson à 630°C... et le sertissage des pièces qui consiste à les assembler sur des baguettes de plomb. "Le plomb a des propriétés extraordinaires. Il est à la fois très solide et très flexible, et peut tenir des années, voire des siècles sans se détériorer", indique Emmanuelle Andrieux.Pourtant, son utilisation pourrait à terme être interdite, s'il est intégré parmi les substances dangereuses pour la santé et l'environnement que l'UE souhaite bannir à horizon 2030, listées par le règlement "Reach"."Dommage collatéral"Selon l'OMS, "il n'existe pas de seuil au-dessous duquel l'exposition au plomb n'aurait pas d'effets nocifs". L'intoxication au plomb, le saturnisme, fait chaque année près d'un million de morts dans le monde.Dans le viseur de l'UE: l'industrie des batteries pour véhicules, à laquelle plus des trois quarts du tonnage mondial de plomb est destiné. Mais les métiers du patrimoine, des vitraillistes aux fabricants d'orgues, ne seraient pas épargnés."On nous a clairement dit que nous étions un dommage collatéral", regrette Emmanuelle Andrieux. Ce "manque à gagner énorme" aurait des conséquences "affreuses" pour les quelque 450 ateliers indépendants du vitrail en France, prévient-elle, qui sont déjà soumis à des prises de sang annuelles et portent des protections pour prévenir des maladies professionnelles."Cela signerait la mort de notre métier, notamment pour ceux qui se sont consacrés à la restauration", laquelle ne connaît encore "aucune alternative".De Notre-Dame de Paris à la Sainte-Chapelle, en passant par nombre de monuments historiques, la France abrite la plus grande surface de vitraux au monde, et 60% du patrimoine vitrail européen. Selon Emmanuelle Andrieux, seulement 15 à 20% ont jusqu'ici été restaurés.Dans son atelier, les anciens vitraux abîmés sont minutieusement opérés, dans un silence de cathédrale, sur une table rétro-éclairée qui fait ressortir couleurs et détails. Une rue plus loin, en sous-sol, un stock de 18.000 m2 de panneaux de verre attend de trouver preneur.ExceptionPour la création, il existe bien une autre méthode: la "Tiffany". Dégageant un petit vitrail contemporain bleu aux joints plus fins que d'ordinaire, la maître-verrier de 42 ans indique toutefois que "cette technique est moins solide, moins architecturale, et qu'elle n'est pas étanche".Un ruban de cuivre, une soudure à 60% d'étain... et 40% de plomb. "Passer au 100% étain nous coûterait au moins trois fois plus cher. Comment, ensuite, vendre nos vitraux ?", questionne-t-elle, lorsqu'un client débourse déjà entre 1.000 et 4.500 euros du mètre carré.Depuis plusieurs mois, certains politiques comme Catherine Dumas, présidente du groupe d'études Métiers d'art au Sénat, tentent de "sensibiliser" sur le sujet, auprès du gouvernement comme au Parlement européen.Objectif ? Que les métiers dotés d'un "vrai savoir-faire et d'un fonds patrimonial important bénéficient d'une exemption", soutient la sénatrice LR, qui parle d'une "affaire de mois" avant que la Commission européenne ne rende sa proposition de révision, initialement prévue pour fin 2022."Qu'on nous donne aussi les moyens de faire des recherches pour trouver une alternative", plaide Emmanuelle Andrieux, dont la revendication première est avant tout de "continuer à vivre de (notre) passion".
Il y a 2 ans et 104 jours

A Saint-Denis, un futur quartier autour de halles ferroviaires transformées

PROJETS. Les "cathédrales du rail", à Saint-Denis, au nord de Paris, ont leur projet : la Ville, le Territoire et la SNCF ont désigné le groupement lauréat pour construire un nouveau quartier sur des délaissés ferroviaires. Au menu : un grand équipement culturel, un parc, et 650 nouveaux logements.
Il y a 2 ans et 105 jours

A Novalaise, Patay Architectes fait le lit de la rue

Le Tour de France 2023 s’élancera de Bilbao en Espagne le samedi 1er juillet 2023 pour une arrivée à Paris le dimanche 23. Comme les équipes de coureurs reconnaissent les étapes en amont, les suiveurs du Tour de France contemporain de Chroniques d’architecture, pour leur sixième participation, en font désormais autant. Echauffement avec la découverte […] L’article A Novalaise, Patay Architectes fait le lit de la rue est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 105 jours

Les différents secteurs à l'arrêt mardi contre la réforme des retraites

Alors que l'examen du texte arrive lundi à l'Assemblée nationale, voici les prévisions dans les principaux secteurs.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui va provoquer des perturbations et des retards.Un vol sur cinq devrait être annulé à Paris-Orly. Mais à Paris-Roissy, il devrait y avoir suffisamment de personnel non gréviste pour assurer le programme prévu, selon la direction générale de l'aviation civile.Dans le métro parisien, seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionneront normalement. Les conducteurs de métros des autres lignes assureront un métro sur deux ou un sur quatre. Certaines lignes comporteront des stations fermées et ne fonctionneront qu'aux heures de pointe. Les chauffeurs de bus et de tramways assureront 80% du service.Dans les trains, la SNCF prévoit un trafic "très fortement perturbé". La mobilisation des cheminots réduira le nombre de TER à 2 sur 10 en régions, le trafic des TGV à 25% à 30% selon les axes et il n'y aura quasiment pas de trains Intercités, ni aucun train de nuit.En Ile-de-France, le mouvement s'annonce suivi, empêchant la circulation des trains régionaux Transilien et RER, à raison d'un train sur trois voire un train sur dix, selon les lignes.Côté international, la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement mais le trafic des TGV sera "fortement perturbé" entre la France et la Suisse (Lyria).Dans les grandes agglomérations: à Bordeaux, la majorité des bus fonctionneront mais une dizaine de lignes seront supprimées, sept réduites et la fréquence des tramways sera réduite sur trois lignes. Le taux de grévistes annoncé est de 16%, moins que le 19 janvier (24%).A Rennes, des dizaines de bus seront supprimés au départ en raison de la manifestation prévue le matin et d'autres lignes déviées. Les deux lignes de métro automatique doivent circuler normalement, selon la STAR.Fonction publique et secteur privéLe préavis de grève national interprofessionnel concerne dans l'ensemble de la fonction publique où la précédente journée d'action du 19 janvier avait mobilisé 28% de grévistes parmi les 2,5 millions d'agents de l'Etat, selon un chiffre du ministère.Des mairies, comme celle de Paris ou Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu'elles garderaient portes closes.Le 19 janvier, les programmes de télévisions et radios publiques avaient été largement perturbés à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).Dans le privé, des journaux n'avaient pas parus, La Poste avait recensé 14,64% de grévistes et des entreprises de l'industrie avaient enregistré des débrayages.EducationLes prévisions syndicales de taux de grévistes dans le premier degré seront connues lundi après-midi.Le 19 janvier, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, avait fait état d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes. Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.EnergieLa grève devrait être très suivie dans les raffineries, après déjà deux journées d'arrêt de travail, les 19 et 26 janvier: les raffineries ont fonctionné ces jours-là mais les expéditions de carburants ont été bloquées 24 heures à chaque fois.Les grévistes d'EDF devraient de nouveau faire baisser la production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les barrages, sans toutefois provoquer de coupures de courant, le gestionnaire du réseau RTE encadrant strictement ces actions.Dans l'électricité et le gaz, des actions "Robin des bois" ou des coupures ciblées chez EDF ou Engie pourraient également avoir lieu.