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Il y a 3 ans et 231 jours

BWT devient fournisseur officiel du Stade Français Paris

Dans le cadre de ce partenariat, 17 fontaines à eau BWT ont récemment été installées dans l'enceinte du stade Jean Bouin. Les espaces sportifs et administratifs du site (salles d'entrainements, salons, vestiaires, loges, espace de vie des joueurs...) sont désormais équipés de Fontaines AQA DRINK PRO pour réduire l'impact environnemental et faire disparaitre les plastiques à usage unique.Devenir un modèle sur les thématiques sociales et environnementalesAvec ce nouveau partenariat, le Stade Français Paris, premier club sportif à avoir récemment obtenu le label engagé RSE de l'AFNOR sur la responsabilité sociétale, renforce sa volonté de transformation en faveur des engagements responsables et durables, une priorité au cœur de son projet.Cette démarche vient conforter l'engagement RSE du Stade Français Paris, étroitement lié à la politique de développement du club initiée en novembre 2019 et articulée autour de trois piliers : Former - Rassembler - Innover.Thomas Lombard, Directeur Général du Stade Français.Paris déclare : « Nous nous réjouissons de cet accord avec le groupe BWT, leader en matière de technologie de l'eau sur le marché Européen, qui traduit notre vision commune des enjeux liés à la protection de l'environnement. Ce partenariat s'inscrit parfaitement dans le déploiement de notre politique RSE, avec un esprit novateur propre à l'ADN du Club. Cette nouvelle alliance nous permettra de relever ensemble les défis de demain et d'atteindre nos objectifs de développement durable ».Les joueurs et le staff seront également équipés de gourdes BWT utilisées pendant les entrainements et séances de récupération. L'objectif à terme étant de supprimer toute utilisation de bouteilles plastiques de l'enceinte du stade Jean Bouin. L'eau distribuée par cette fontaine BWT, d'une sécurité sanitaire optimale, a l'avantage d'être enrichie en magnésium, source de bien être pour le corps grâce à ses effets avérés sur la réduction du stress, la réduction de la sensation de fatigue, l'augmentation des performances physique générales et le renforcement des défenses immunitaires.Le concept Bottle Free ZoneLa mise en place de ces fontaines à eau sur le site du stade Jean Bouin vient consolider la mission et le message porté par BWT : Change the world - Sip by Sip. Celle-ci a pour vocation de supprimer l'utilisation de plastique à usage unique, à chaque moment du quotidien, par des solutions alternatives, (fontaines, gourdes, gobelets biodégradables...).Les microplastiques et les émissions de CO2 sont deux des principaux problèmes environnementaux. Pour BWT, limiter leur production est à la fois une mission et un mandat, car elle menace l'avenir de notre planète. L'élimination des bouteilles en plastique à usage unique, permet de réduire les volumes de déchets plastiques et d'écourter les distances de transport tout en minimisant l'empreinte environnementale. Le concept de « Bottle Free Zone » (zone sans bouteilles en plastique) a pour objectif d'accompagner durablement la protection de notre planète pour les générations futures.« Nous sommes fiers d'accompagner une équipe aussi prestigieuse que le Stade Français dans ses engagements envers la planète. Chez BWT, nous sommes particulièrement attachés à la notion de développement durable et faisons tout notre possible pour défendre les valeurs de responsabilité sociale et de préservation des ressources. Notre philosophie de « Bottle Free Zone » nous permet de nous rapprocher un peu plus de cet objectif, chaque jour, gorgée par gorgée pour un monde meilleur. Grace à notre eau enrichie en magnésium nous contribuons également à la récupération des joueurs. » Ajoute Sebastien Marlier, Directeur Général de BWT France.
Il y a 3 ans et 233 jours

L'Equateur prévoit un projet photovoltaïque aux Galapagos

Le projet propose "l'installation de 14,8 MW de production photovoltaïque avec des batteries de 40,9 MWh (mégawattheures) dans les îles Santa Cruz et Baltra", a indiqué le ministre de l'Energie Juan Carlos Bermeo, cité dans un communiqué."Il sera exécuté grâce à un investissement de 63 millions de dollars, à 100% des capitaux privés", a-t-il précisé.Le gouvernement a attribué la concession du "Projet de micro-réseau d'énergies renouvelables Conolophus à l'association Gransolar Total Eren", selon le ministère.L'entreprise privée construira une sous-station d'interconnexion entre les deux îles et déploiera des lignes électriques entre les sous-stations Conolophus et Santa Cruz, a indiqué le ministère.Elle sera en charge de l'exploitation pendant 25 ans, selon le contrat de concession.Ce projet fait partie de l'initiative Zero Fossil Fuels aux Galapagos."Avec le démarrage de Conolophus, l'émission de 16.400 tonnes de CO2 par an dans l'environnement serait évitée", a affirmé le ministère.Santa Cruz, après Isabela, est la deuxième plus grande île de l'archipel des Galapagos et la plus habitée, avec environ 15.000 habitants. Baltra est séparée d'environ 150 mètres de Santa Cruz par le canal d'Itabaca.Les Galapagos, qui tirent leur nom des gigantesques tortues endémiques qui peuplent cet archipel, sont situées à 1.000 km au large de l'Équateur, dans le Pacifique Sud, et ont inspiré la théorie de l'évolution des espèces de l'Anglais Charles Darwin.
Il y a 3 ans et 234 jours

Un nouveau contrat pour renforcer les relations entre les producteurs de gaz vert, leurs partenaires et les territoires

Cette initiative est portée par sept acteurs du monde agricole et de l'énergie - l'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France (AAMF), l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA), le club biogaz ATEE, France Gaz Renouvelables (FGR), la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), CH4 Process (bureau d'étude spécialisée sur l'exploitation /maintenance) et GRDF. Elle sera proposée aux exploitants des sites de méthanisation et aux futurs porteurs de projet d'ici un an.Un nouveau contrat pour une exploitation toujours plus vertueuse des sites de méthanisationPlus de 1 000 sites de méthanisation sont en fonctionnement, la grande majorité en lien avec des activités agricoles et territoriales. Il existe aujourd'hui un label Qualimétha® né de la volonté de fiabiliser les installations de méthanisation en capitalisant les bonnes pratiques de conception et de construction. De même, la Charte de l'AAMF permet à ses adhérents de démontrer leur engagement sur des pratiques agricoles durables et raisonnées.Une démarche volontaire et évolutiveLe futur contrat « progrès méthanisation » sera un dispositif ouvert à tous les porteurs de projet et exploitants volontaires : elle les inscrira dans une optique d'amélioration continue de l'exploitation de leurs sites. Les axes de progrès pourront concerner par exemple la thématique des digestats, les pratiques autour des cultures intermédiaires, la communication aux parties prenantes externes, la formation du personnel... Dans un esprit de transparence et de clarté, les exploitants engagés présenteront chaque année un bilan des actions mises en place et leurs impacts afin de rendre compte des améliorations et de l'avancement de leurs engagements. Ce nouveau contrat aura également vocation à améliorer la compréhension des enjeux liés à cette activité.Un contrat pour accompagner durablement les acteurs de la filièreCette initiative illustre la volonté de la filière d’aller plus loin pour accompagner de façon durable l’essor de la méthanisation. Aujourd’hui, la réglementation française encadre déjà l’exploitation des sites de production de biogaz, notamment via les dispositions relatives aux Installations Classées Protection de l'Environnement (ICPE), renforcées par de nouvelles prescriptions début juillet.Le contrat « progrès méthanisation » permettra aux exploitations qui le souhaitent de s’engager sur des actions spécifiques, adaptées à leur site et à leur contexte local.
Il y a 3 ans et 234 jours

Tuiles solaires rouges Edilians : une offre complète de solutions photovoltaïques qui préserve l’identité architecturale des bâtiments

Pionnier sur le marché des tuiles photovoltaïques en terre cuite, EDILIANS développe depuis plus de 20 ans des produits solaires qui respectent l’authenticité des toitures et anticipent les démarches énergétiques environnementales. Aujourd’hui, le leader français de la tuile terre cuite, créateur de solutions toitures innovantes en faveur d’un habitat eco, affirme une nouvelle fois sa volonté d’allier technologie du futur et préservation du patrimoine grâce à une offre complète de tuiles solaires, désormais en coloris rouge. L’efficacité du solaire, l’élégance en plus ! Fabriquée en France depuis 2002 dans leur teinte ardoisée, la gamme de tuiles solaires universelles d’EDILIANS se compose de 4 modèles parfaitement adaptés aux tuiles en terre cuite emblématiques des toitures régionales : • la TUILE SOLAIRE MAX, première tuile solaire en intégration qui, grâce à son châssis unique, est parfaitement compatible avec l’ensemble des produits de couverture existants sur le marché (tuiles terre cuite, béton, ardoises), quels que soient les modèles et les fabricants, • l’ALPHA SOLAIRE, tuile double ALPHA 10 Ste Foy sur laquelle est assemblé, sans aucune surépaisseur, un capteur photovoltaïque, • la HP 10 SOLAIRE qui reprend la forme de la tuile à pureau plat HP 10 Huguenot, • la RHÔNA SOLAIRE, fidèle à l’aspect contemporain de la tuile RHÔNA 10 Ste Foy. Pour une mise en œuvre encore plus discrète et esthétique, EDILIANS les décline dans un nouveau coloris rouge. Elles se fondent ainsi aux toitures traditionnelles de cette teinte afin de préserver l’identité architecturale des bâtisses anciennes et sublimer les bâtiments plus modernes. Conciliant une parfaite intégration en toiture en rénovation et une production énergétique optimale (de 25 à 75 Wc par tuile), tous les modèles de la gamme solaire sont en plus évolutifs dans le temps. II suffit d’ajouter de nouvelles tuiles à l’installation existante afin d’augmenter la performance du bâtiment. De quoi permettre aux particuliers de réaliser jusqu’à 30% d’économie d’énergie ! Une pose simple comme solaire et une durabilité inégalée L’ensemble de la gamme solaire d’EDILIANS a été spécialement conçue pour garantir aux couvreurs une installation aussi simple que des tuiles en terre cuite, et en toute sécurité. Posées directement sur liteaux, en joints croisés ou joints droits selon modèles, leur mise en œuvre s’effectue rapidement grâce aux raccords électriques Plug & Play, tout en assurant une étanchéité irréprochable avec le reste de la couverture. Raison pour laquelle, cette dernière bénéficie d’une garantie de 20 ans, extensible jusqu’à 30 ans si les tuiles solaires sont associées à des tuiles terre cuire neuves et compatibles d’EDILIANS. Un plan de communication multi-cibles Pour soutenir la commercialisation de son offre de tuiles solaires, EDILIANS déploie un vaste plan de communication à la hauteur de ses ambitions sur le marché de la rénovation. Portée par le slogan « Simple comme Solaire », la campagne se décline par cible. Relayée par emailing ainsi que sur le site internet d’Edilians, elle met en avant les avantages de la gamme solaire pour chacune d’elle autour d’un message clé avec : • pour les couvreurs « si vous savez posez des tuiles terre cuite, alors vous savez poser des tuiles solaires ». Au travers d’une websérie testimoniale intitulée « 1, 2, 3 SOLAIRE ! » diffusée sur YouTube, EDILIANS donne la parole à ses clients couvreurs qui partagent leur expérience sur la tuile solaire rouge, l’offre de services, la simplicité de pose et les outils de vente. • pour les architectes, les Architectes des Bâtiments de France et maîtres d’œuvre « et si demain nous concilions ensemble énergie solaire et préservation du patrimoine ? ». Grâce à cette large gamme de tuiles solaires, désormais en rouge et noir, EDILIANS propose des solutions dotées de propriétés exceptionnelles en termes d’étanchéité, de modularité et de résistance. Constituant une alternative esthétique, hautement performante et d’une sécurité sans faille par rapport aux panneaux solaires, elles s’intègrent parfaitement aux toitures des bâtiments situés en zones protégées, dans le plus grand respect de leur identité architecturale.
Il y a 3 ans et 234 jours

Après des records en 2020, Chargeurs annonce un bénéfice net en baisse au premier semestre 2021

Le bénéfice net au premier semestre est en recul de 14,8% comparé à la même période l'an passé, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué. Il a toutefois quasiment triplé (+197,6%) comparé au premier semestre 2019, avec la création depuis d'une division dédiée aux produits sanitaires.Les ventes sont également en baisse par rapport à celles de 2020, avec un chiffre d'affaires à 372,4 millions d'euros, soit une chute de 28,2%.Celle-ci a été nourrie par le recul des ventes de la division Healthcare Solutions (CHS) qui avaient explosé au deuxième trimestre 2020 (253,9 millions d'euros) avec la crise sanitaire, portées par l'ouverture de lignes de production de masques."Chargeurs Healthcare Solutions enregistre un chiffre d'affaires semestriel de 71,3 millions d'euros (au premier semestre 2021, ndlr) grâce à la contribution d'importants contrats, ayant permis au métier de démontrer et renforcer son leadership dans la production d'équipements sanitaires de haute qualité", se félicite toutefois le groupe dans un communiqué.Pendant la pandémie de Covid-19, Chargeurs a ouvert des lignes de masques textiles dans le nord et en Alsace en faisant pivoter ses outils industriels de production liés à la mode et au textile. Les dernières productions sont en 100% recyclé et 100% recyclables.Les activités plus traditionnelles de Chargeurs -films de protection, entoilage et tissus techniques- ont de leur côté observé une croissance de leurs ventes, renforcées par plusieurs petites acquisitions, tandis que la division Luxury Materials (laine haut de gamme notamment) a pâti de la "baisse passée des prix de vente de la laine".Le bénéfice net par action au premier semestre s'établit à 1,06 euro, "deuxième meilleure performance semestrielle de l'histoire récente du groupe", précise ce dernier.En 2020, le groupe avait plus que doublé son bénéfice net, à 41 millions d'euros, grâce à la division CHS et à la division Chargeurs Museum Solutions, centrée sur l'aménagement intérieur et la scénographie des musées.
Il y a 3 ans et 234 jours

La filière carrières et matériaux de construction ouvre exceptionnellement ses sites au public

L’occasion pour le grand public de découvrir une filière industrielle française qui participe à l’aménagement et à la vie économique des territoires et promeut les circuits courts et l’économie circulaire. De nombreux sites ouvriront leurs portes dans toute la France !La filière minérale au rendez-vous des Journées Européennes du PatrimoinePonts, monuments, ou encore maisons, appartements, écoles et commerces font partie de notre environnement au quotidien. Il s’agit de notre patrimoine bâti et nombreux sont ceux qui les utilisent chaque jour sans connaître l’histoire des matériaux minéraux et des savoir-faire qui ont permis leur création. Ces matériaux du terroir, inscrits dans nos traditions et cultures locales, sont à l’origine des constructions les plus innovantes, performantes et durables.Les journées portes ouvertes organisées par l’UNICEM sont une véritable opportunité pour les particuliers de rencontrer les professionnels de la filière et de découvrir le monde peu connu et pourtant passionnant des carrières et des matériaux minéraux.Au programme : 3 jours de découverte au cœur de sites industrielsDurant 3 jours, les collaborateurs des entreprises guideront petits et grands à travers les visites des sites de la filière minérale. En fonction des sites ouverts à proximité de chez vous, vous pourrez :Découvrir l’activité industrielle : en visitant une carrière, une usine de transformation des matériaux, un atelier de façonnage de la pierre, une unité de production de béton prêt à l’emploi, une installation de recyclage des matériaux, etc. Découvrir l’apport de la filière aux territoires : en visitant des sites réhabilités et réaménagés, en suivant des parcours « biodiversité », en comprenant les usages des matériaux produits sur les sites de la filière. En complément des visites guidées, de nombreux ateliers seront proposés par les entreprises au public : des ateliers adaptés aux enfants, des initiations à la conduite d’engins, des démonstrations de taille de pierre, etc. Durant ces Journées Portes Ouvertes, c’est tout un pan du savoir-faire et du patrimoine français, qui sera mis en lumière par les entreprises adhérentes à l’UNICEM. La liste des sites participants sera prochainement disponible sur www.unicem.fr et sur les réseaux sociaux #JPOUNICEM2021
Il y a 3 ans et 235 jours

Un nouvel élan pour soutenir la filière des matériaux bio et géosourcés dans les bâtiments

L'objectif est de développer les filières des matériaux biosourcés et de proposer des offres de services innovantes conjointes. Cet évènement s'est accompagné de la visite du chantier d'une école à Châtenay-Malabry qui a permis de constater la pertinence de l'utilisation des matériaux biosourcés dans le bâtiment.Le secteur du bâtiment représente 43% des consommations énergétiques annuelles et produit 23% des émissions de gaz à effet de serre français. Pour réduire l'impact du secteur sur le climat, l'utilisation des matériaux biosourcés est incontournable : ils permettent de conserver le stockage de carbone permis par la biomasse et favorisent le développement économique des territoires grâce à une production de proximité. Pour la construction neuve, la nouvelle règlementation environnementale (RE2020) en fait un levier important de la décarbonation du secteur. Les matériaux biosourcés peuvent être également pertinent pour la rénovation.Pour soutenir et accélérer le développement et l'utilisation des matériaux biosourcés, la convention cadre de partenariat entre le Cerema et la société Biobuild Concept mobilisera les expertises et approches complémentaires pour :développer des outils, des méthodes, des prestations, des services au bénéfice des territoires et des acteurs de la construction des filières biosourcées,stimuler la recherche, l'innovation et la valorisation des résultats dans le domaine de la construction durable,réaliser des études et expertises sur la construction durable.Cette convention est l'aboutissement d'une collaboration déjà fructueuse: projet de valorisation des performances hygrométriques des bétons de chanvre, normalisation des granulats pour bétons biosourcés (NG2B), valorisation de la plante typha en Afrique de l'ouest (projet Tyccao), bâtiments en terre et biosourcés à Mayotte et en Guyane (TOMA).
Il y a 3 ans et 235 jours

Optimiser la gestion technique patrimoniale par l’usage de la maquette numérique

Dans le cadre de leur partenariat de Recherche & Développement (R&D) dédié au logement, CDC Habitat et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ont développé un outil facilitant la production de maquettes numériques de gestion, compatible avec l'outil de Gestion Technique de Patrimoine immobilier (GTP ABYLA®) utilisé par CDC Habitat.Cet outil prend la forme d'un plugin appelé « Adaptateur Abyla », intégré à la visionneuse de maquette eveBIM® du CSTB. Il permet aux bailleurs et gestionnaires de parc immobilier d'intégrer plus facilement les maquettes numériques à leur outil de GTP ABYLA® et ainsi optimiser la gestion de leurs parcs, via le BIM Gestion - Exploitation - Maintenance (GEM).L'approche BIM globale, axe majeur du partenariat de Recherche et Développement CDC Habitat - CSTBEn 2018, CDC Habitat et le CSTB ont engagé un ambitieux partenariat R&D, centré sur le secteur du logement dont le BIM GEM. L'essentiel des coûts d'un bâtiment après livraison étant concentré dans l'exploitation et la maintenance, la démarche BIM gagne en effet à être pensée de manière globale pour optimiser à la fois la conception et la rénovation des immeubles mais aussi leur gestion. L'intégration des maquettes numériques dans les outils de Gestion Technique de Patrimoine (GTP) constitue en cela un levier d'optimisation technique et économique important.Fort de ce constat, CDC Habitat organise sa stratégie de gestion technique patrimoniale pour les 525 000 logements gérés de son parc.Un plugin au service d'un BIM GEM facilité, développé dans le cadre du partenariat CSTB / CDC HabitatEngagé dans l'accompagnement des acteurs dans la transition numérique, le CSTB, de par son expertise pluridisciplinaire, la recherche qu'il développe en particulier dans le domaine du BIM GEM et sa capacité à déployer des outils innovants comme la visionneuse eveBIM®, a développé ce plugin expérimental dans le cadre du partenariat avec CDC Habitat. Celui-ci permet d'assurer la transmission des données de la maquette à l'outil de GTP ABYLA® qui est d'une part, déployé à CDC Habitat, à CDC Habitat Social et à Sainte-Barbe et d'autre part, exploité par la filière du logement social.Le principe : pouvoir convertir une maquette DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés), produite dans le respect de la nouvelle Charte BIM DOE de CDC Habitat standardisée plus complète, en maquette totalement compatible avec le modèle de données ABYLA®. CDC Habitat peut ainsi poursuivre sa stratégie de gestion patrimoniale via le BIM, à partir de son outil de GTP.L'enjeu était donc de faciliter l'intégration de maquettes numériques dans l'outil de GTP utilisé par CDC Habitat et ainsi, remplacer, à terme, la vectorisation à partir de plans, par un usage généralisé du BIM.Un plugin mis à disposition des bailleurs et gestionnaires de parcs immobiliersLes travaux menés par CDC Habitat et le CSTB s'inscrivent dans une volonté commune de déployer de nouvelles méthodes de construction, réhabilitation, gestion et maintenance, qui bénéficieront au parc géré par CDC Habitat, mais aussi au secteur du logement en général.Dans cette perspective, le CSTB et CDC Habitat ont décidé de mettre ce plugin à disposition de l'ensemble des bailleurs et gestionnaires de parcs immobiliers pour leur permettre d'optimiser la gestion de leur patrimoine immobilier via une maquette numérique.Le CSTB et CDC Habitat invitent les acteurs du logement social à rejoindre la démarche initiée, à partager leurs retours d'expérience, leurs attentes et propositions autour d'un BIM GEM facilité.« L'enjeu de notre partenariat avec CDC Habitat réside dans la convergence entre la recherche et la réalité de la construction, pour déployer des approches et des outils efficients, innovants et reproductibles dans d'autres contextes. C'est ce qui a été fait, notamment, avec ce plugin. C'est une première étape-clé au service d'une approche globale d'un BIM GEM. Nous souhaitons à présent aller plus loin, en ouvrant la démarche à l'ensemble des acteurs du logement, pour avancer ensemble vers un BIM GEM facilité et généralisé » indique Etienne Crépon, président du CSTB.«Compte tenu du rythme de développement élevé du groupe CDC Habitat, il est essentiel pour nous de pouvoir exploiter dans notre gestion et la maintenance de nos immeubles les données issues du BIM conception, de la maquette numérique du DOE. Les travaux menés avec le CSTB et financés par CDC Habitat ont permis de mettre au point cet adaptateur Abyla, qui assure la transmission des données de la maquette numérique dans l'outil de gestion technique du patrimoine (ABYLA). Nous avons décidé, avec le CSTB, de le mettre à disposition des bailleurs et de la filière logement. C'est une étape importante dans la transformation numérique de notre Groupe. » souligne Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat.Rendez-vous au Congrès USH 2021Le CSTB et CDC Habitat feront une démonstration du plug-in développé à l'occasion du 81ème Congrès HLM Mardi 28 septembre 2021 à 11h30 sur le stand de la Banque des Territoires (B06) Parc des Expositions de Bordeaux Lac, Cours Charles Bricaud 33000 Bordeaux
Il y a 3 ans et 236 jours

CDC Habitat et le CSTB mettent à la disposition des bailleurs un résultat majeur issu de leur partenariat R&D

Dans le cadre de leur partenariat de Recherche & Développement (R&D) dédié au logement, CDC Habitat et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ont développé un outil facilitant la production de maquettes numériques de gestion, compatible avec l'outil de Gestion Technique de Patrimoine immobilier (GTP ABYLA®) utilisé par CDC Habitat. Cet outil prend la forme d'un plugin appelé « Adaptateur Abyla », intégré à la visionneuse de maquette eveBIM® du CSTB. Il permet aux bailleurs et gestionnaires de parc immobilier d'intégrer plus facilement les maquettes numériques à leur outil de GTP ABYLA® et ainsi optimiser la gestion de leurs parcs, via le BIM Gestion – Exploitation – Maintenance (GEM). En savoir plus : Communiqué de presse
Il y a 3 ans et 236 jours

Comment ajuster ses prix face à la hausse des coûts des matières premières dans la construction ?

Depuis le début de la crise Covid-19, les prix des matières premières telles que l'acier, le bois, les produits à base de silicone, les silanes, les acrylates et les résines ont fortement augmenté ; au cours des six derniers mois seulement, des hausses de 50 à 100% ont été observées. Les entreprises de l'industrie manufacturière attribuent cette situation principalement à une forte augmentation de la demande, à des capacités de production qui n'ont pas encore été entièrement relancées et à un effet des fournisseurs qui tirent parti de leur position de force, comme le montre une récente enquête d'experts* menée par le cabinet de conseil en stratégie et marketing international Simon-Kucher & Partners.Cela pose des défis majeurs aux entreprises du secteur de la construction, d'autant plus que près de la moitié des participants à l'étude ne s'attendent pas à ce que les prix se calment et baissent avant six à douze mois ; l’autre moitié prévoit même un niveau de prix durablement élevé ou en hausse. "Les augmentations actuelles des coûts doivent conduire à des augmentations de prix si les entreprises veulent maintenir leurs marges", estime Franck Brault, Senior Partner chez Simon-Kucher. "Avec une augmentation du coût des matières premières de 15% - les matières premières représentant 60% du coût de revient - une augmentation du prix net de 9% est nécessaire pour obtenir la même marge brute. Et les coûts des matières premières ont encore augmenté de manière significative", souligne-t-il.Les entreprises de la construction ne réussissent pas assez bien les ajustements de prixSelon l'étude, les entreprises interrogées du secteur de la construction ont toutefois beaucoup de problèmes à ce niveau. Bien que les fortes augmentations de coûts exigent la mise en œuvre rapide d'une hausse des prix de vente, plus d'un tiers des entreprises n'ont pas encore augmenté leurs prix (38%). Toutefois, 21% ont au moins annoncé une hausse et 13% ont préparé la mise en œuvre. Si 62 % ont déjà augmenté leurs prix, seulement 48% ont, à date, mis en œuvre plus de 50% de l'augmentation prévue sur le marché. "Ainsi, pour au moins la moitié des entreprises (52%), les fortes augmentations de coûts se font au détriment de la marge", indique Laurent Bourgoing, Senior Director chez Simon-Kucher.Conditions du marché et frilosité interne, causes de la faible mise en œuvre des hausses de prixSelon les entreprises interrogées, les raisons de cette situation résident principalement dans une certaine frilosité du marché : pour 50% des managers interrogés, les clients ont du mal à répercuter les hausses de prix dans la chaîne de valeur et 42% pensent que le secteur n'est tout simplement pas habitué à des augmentations de prix répétées et à court terme. En outre, un quart d'entre eux pensent que leur propre équipe commerciale freine les ajustements de prix par crainte de perdre des opportunités.C'est en toute logique le point de départ des mesures les plus populaires pour des augmentations de prix plus réussies : deux tiers des participants à l'étude se concentrent sur la préparation et la communication d’une argumentation solide sur les contraintes de coûts subies afin de convaincre à la fois leur propre département commercial et leurs clients de la nécessité d'ajuster les prix. La deuxième mesure la plus importante mentionnée par 46% des managers interrogés est la différenciation de l'augmentation des prix en fonction de la hausse des coûts spécifiques à chaque produit. Cela permet aux entreprises d'indiquer clairement qu'elles n'ajusteront les prix que lorsque cela sera absolument nécessaire. "De cette manière, les entreprises s'attaquent déjà aux bonnes questions", explique Marie Verdier, Partner chez Simon-Kucher. "Toutefois, une stratégie d'ajustement des prix réussie ne se résume pas à cela. Une gestion dynamique des prix, une planification stratégique et l'introduction de mécanismes de prix judicieux tels que des prix à courte validité, des surcharges ou des clauses d'indexation des prix dans les contrats sont le moyen de réagir de manière optimale à la situation actuelle en matière d'adaptation des prix."*A propos de l'étude : L'enquête a été réalisée par Simon-Kucher & Partners en France en août 2021. 48 décideurs du secteur de la construction/technologie du bâtiment ont été interrogés sur leur évaluation de la hausse des prix des matières premières. Les résultats sont disponibles sur demande.
Il y a 3 ans et 236 jours

L'activité des matériaux de construction commence à ralentir

L'épisode d'accélération et de rattrapage, à l'œuvre depuis quelques mois, semble donc toucher à sa fin, les rythmes de production en juin-juillet s'inscrivant en retrait au regard de 2020 (qui était marqué il est vrai par une phase de net rebond à la sortie du premier confinement), mais aussi par rapport à 2019. Pour autant, les indicateurs de demande restent bien orientés en cette fin d'été : côté Bâtiment, les carnets de commandes restent accrochés à un point haut tandis que, côté Travaux publics, les entreprises ont renoué avec un certain optimisme quant à leurs perspectives d'activité. Pour autant, certains points appellent à la vigilance : les difficultés d'approvisionnement en matériaux (essentiellement importés) affectent le bon déroulement des chantiers et pèsent sur les coûts de production tandis que certains secteurs de la construction (comme le non résidentiel) peinent encore à repartir.Repli des volumes au cours de l'étéSelon les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats aurait reculé de -2,9% entre juin et juillet 2021, laissant le volume en retrait de -3,3% par rapport à 2020 et -2,2% au regard de 2019 (données CVS-CJO). Au cours des 3 derniers mois, l'activité a baissé de -3,7% par rapport au trimestre précédent mais reste encore supérieure de +4% comparée à la même période de 2020. Elle accuse toutefois une contraction si on se réfère à 2019 (-1,8%). En cumul sur les douze derniers mois glissant, l'activité des granulats affiche certes une hausse de +10,4% mais elle est stable au regard de la même période sur 2019. Ce constat vaut aussi pour le cumul sur les sept premiers mois de 2021 qui s'aligne sur celui de la même période de 2019 (+0,2%). Côté BPE, le mois de juillet a également marqué un freinage des tendances avec des cubages en repli de -3,3% par rapport à juin et de -9% et -4,1% comparé à ceux de 2020 et 2019 respectivement. Au cours du dernier trimestre connu, les livraisons de BPE ont reculé de -5,3% par rapport à février-mars-avril mais restent un peu au-dessus de celles enregistrées sur la même période de 2020 (+0,8%). Elles sont toutefois légèrement en deçà de celles de 2019 (-0,7%). Si les douze derniers mois affichent un glissement de +14,2% sur un an, ils sont un peu en dessous de celles de 2019 (-0,8%), tout comme le cumul sur les sept derniers mois de 2021 qui s'inscrit en retrait de -1% comparé à la même période de 2019 (contre +21,8% comparé à 2020). L'indicateur Matériaux confirme pour sa part cette même décélération des tendances. Après un premier semestre en forte hausse (+25% par rapport à 2020), la progression de l'activité sur les sept premiers mois de l'année revient à +19,5%, soit une hausse de +2,8% comparée à la même période de 2019 (données provisoires, CJO).Bâtiment : optimisme sur fond de tensionsL'optimisme reste de mise parmi les industriels du bâtiment. Interrogés en août par l'INSEE, les professionnels demeuraient très confiants quant à leur activité future, leur opinion sur l'activité passée diminuant un peu mais restant très au-dessus de la moyenne de long terme. Le rebond du solde d'opinions des entrepreneurs sur leurs effectifs futurs témoigne de la bonne orientation de l'activité tandis que leurs carnets de commandes, qu'ils jugent toujours bien garnis, affichent plus de 10 mois d'activité dans le gros oeuvre compte tenu de leurs effectifs, soit un nouveau point haut. Dans le même temps, les professionnels de ce secteur soulignent de fortes tensions sur l'appareil productif : plus des deux tiers d'entre eux éprouvent des difficultés de recrutement et près de 57% ne peuvent accroître leur activité. Enfin, même si la part des entreprises du bâtiment qui sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement baisse un peu en août (12,9% contre un pic à 14,3% en juillet), elle se situe à un niveau très élevé au regard de la moyenne de longue période (1,7%).Du côté de la construction, les mises en chantier ont reculé au cours des trois mois allant de mai à juillet (-5,5% en glissement trimestriel, CVS-CJO) alors qu'elles avaient rebondi les trois mois précédents (+8,5%). Ce repli, qui affecte l'individuel comme le collectif, laisse toutefois la tendance trimestrielle globale à +4,8% sur un an avec une nette avance du segment individuel pur (+10,8% contre -0,9% pour le collectif). Sur les douze derniers mois, on compte ainsi 386 300 logements commencés, soit une progression de +8,2% sur un an mais en repli de -1% comparé à la même période de 2019. Côté permis, la tendance reste haussière avec une progression de +2,8% au cours des trois derniers mois comparés aux trois mois précédents, le collectif affichant un rebond de +5%. Comparé à l'an passé, la tendance (+41,8%) est forcément flatteuse, effet confinement oblige, mais elle reste très positive si on se réfère à 2019 avec une hausse des permis de +4,2%. Ainsi, en cumul sur les douze derniers mois, à fin juillet, on dénombrait 445 100 autorisations, soit un niveau supérieur de +10,8% à celui de 2020 et à peine plus faible que celui de 2019 (-1%). Ce constat est étroitement lié à la dynamique du segment individuel dont le cumul des permis sur les six derniers mois a bondi de +17% par rapport à la même période de 2019 !Cette tendance pourrait se prolonger au second semestre si l'on en croit la hausse des prises de commandes enregistrées par les constructeurs. Il est vrai que le secteur bénéficie du fort engouement pour la maison individuelle, en période de post crise sanitaire, ainsi que des conditions de financement qui n'ont jamais été aussi attractives, et ce, en dépit des tensions inflationnistes qui pèsent sur le foncier et les coûts de construction. D'ailleurs, selon la dernière enquête menée par l'INSEE en juillet auprès des promoteurs, ces derniers se montrent plutôt confiants quant à la demande de logements neufs et sont un peu plus nombreux qu'en avril à prévoir une augmentation des mises en chantier de logements (aussi bien destinés à la vente qu'à la location). Selon les promoteurs, l'apport personnel des candidats à l'acquisition tend à augmenter et les moyens de financement consacrés à l'achat devraient s'étoffer dans les prochains mois ; en revanche, ils signalent aussi une hausse du prix moyen des biens.TP : des entreprises plus confiantesSelon l'enquête trimestrielle menée par la FNTP fin juillet, les chefs d'entreprise se montraient bien plus optimistes qu'en avril, soulignant également une nette amélioration de leur activité passée. Cette embellie concerne aussi bien la clientèle privée que publique et, pour le troisième trimestre consécutif, le solde d'opinons sur les carnets de commandes se redresse, se situant désormais audessus de sa moyenne de long terme ; parmi les obstacles limitant la réalisation des travaux, les contraintes de main-d'oeuvre talonnent désormais le manque de demande (33% et 34% respectivement). Tout comme le bâtiment, les TP doivent faire face à des hausses de prix de certains matériaux (produits en acier et plastique notamment) et à des difficultés de recrutement.
Il y a 3 ans et 236 jours

« Terreal investit de manière significative dans l'industrie du futur », Alexis de Nervaux, directeur de la Transformation digitale

En poste depuis 2018, le CDIO du fabricant de tuiles et briques détaille les innovations et les investissements faits par Terreal pour optimiser son appareil de production, diminuer son empreinte carbone et moderniser son offre commerciale.
Il y a 3 ans et 236 jours

Les règles d'octroi des crédits immobiliers rendues contraignantes, sous peine de sanctions pour les banques

Cette décision annoncée mardi n'est guère une surprise puisque le Haut Conseil à la stabilité financière (HCSF), qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, avait prévenu l'an dernier que ses recommandations en la matière allaient bientôt s'imposer, ce qui sera le cas le 1er janvier 2022.Ces règles consistent en un taux d'effort, c'est-à-dire le montant total des dépenses liées à l'habitation rapporté aux revenus, de 35% maximum, une durée d'endettement de 27 ans au plus dans certains cas et la possibilité de déroger à ces critères pour 20% des crédits.Ces dérogations devront concerner à 80% l'acquisition d'une résidence principale et à 30% des primo-accédants.La durée maximale de 27 ans concernera pour sa part les ménages qui auront par exemple des travaux à effectuer avant de pouvoir emménager. Ils auront alors la possibilité de s'endetter sur 25 ans et de différer de deux ans le début de leur remboursement.C'est le gendarme du secteur financier, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui sera chargé de la vérification et, le cas échéant, des sanctions, à partir de comptes rendus mensuels partagés par les établissements financiers.En moyenne, 20,9% des prêts accordés par les grands réseaux bancaires sont non conformes aux recommandations, selon le HCSF, qui relève donc que ces établissements "respectent aujourd'hui ce plafond (de 20%) ou sont en voie de le respecter rapidement".Pas beaucoup de monde"Nous avons été amenés à prendre des mesures sur ce qui était des risques pour les emprunteurs" avec "des prêts trop longs" et des taux d'effort au-dessus de 35%, a défendu mardi sur France 2 François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, ajoutant que "l'accès des ménages restait large au crédit immobilier"Interrogé par l'AFP, Laurent Vimont, président de Century 21 France, a également relativisé la portée de cette mesure: "ça ne va pas concerner beaucoup de monde. Les crédits de plus de 27 ans, aujourd'hui, ça n'existe quasiment plus. Et puis, sur le taux d'effort à 35%, globalement, les règles sont respectées depuis des années."La Fédération bancaire française a indiqué prendre note de ce changement, en rappelant que "les banques finançaient de façon responsable les projets de leurs clients" et qu'elles continueraient à le faire.Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier, craint tout de même que le caractère contraignant pénalise l'investissement locatif "pour ceux qui étaient déjà endettés".Du côté des courtiers, Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux, voit un "risque" de "fracture entre d'un côté les plus aisés ou plus âgés disposant d'une belle épargne, et de l'autre les plus jeunes disposant d'un apport moins important".Selon le HCSF, la production de crédit est cependant restée "dynamique" malgré les nouveaux critères d'octroi, avec "un marché de l'immobilier résidentiel robuste".En 2020, 192,7 milliards d'euros de crédits immobiliers, hors rachats et renégociations, ont été accordés, soit presque autant que le record de 2019 (193 milliards d'euros). Quant au premier semestre 2021, les chiffres font également état d'une production soutenue.Toujours selon le HCSF, la répartition par tranche de revenus de ces nouveaux prêts immobiliers est restée "stable".
Il y a 3 ans et 237 jours

Le Groupe Elcia présente ses nouveautés sur Equipbaie Hall 1 Stand G32

#1 Le nouveau module Interventions de ProDevisProDevis étoffe sa palette de fonctionnalités : le logiciel n°1 de chiffrage et gestion commerciale Menuiserie, Store, Fermeture profite d’Equipbaie pour présenter son nouveau module Interventions ! Venant s’ajouter aux 9 déjà existants, son objectif est de permettre aux 20 000 menuisiers utilisateurs de ProDevis de gérer tous types d’interventions (dépannage gratuit ou payant, SAV, fin de chantier…) de manière globale, de simplifier leur traitement, tout en bénéficiant d’une analyse fine et précise de cette activité.De son côté, ProDevis START, l’application de chiffrage et commande 100% web pour les Artisans présentera ses modules Favoris et Médias pour la 1ère fois sur un salon.#2 Le 1er configurateur 3D fenêtres 100% web pour les IndustrielsFruit de l’alliance avec l’éditeur belge Ramasoft, c’est son tout 1er configurateur 3D fenêtres 100% web à destination des particuliers qu’ELCIA présentera sur Equipbaie. Mis à disposition des Industriels du secteur, ce configurateur 3D s’intègre dans leur site web ou encore leurs bornes de showroom. Leurs clients particuliers y modélisent leur projet Menuiserie en quelques clics, simplement et rapidement via une représentation 3D fidèle et précise. Véritable outil d’aide à la vente, le configurateur permet à l’industriel de générer des leads et capter de nouveaux clients. Déployée chez un client pilote, la solution sera dévoilée sur le salon.ELCIA poursuit également son objectif de démocratiser l’usage des configurateurs 3D grâce à l’interface entre ProDevis et BatiTrade (candidate aux Trophées de l’Innovation du salon). A découvrir sur le stand ELCIA !#3 Diapason innove dans la gestion des écrans AteliersIssue du programme de co-construction entre les équipes ISIA et les utilisateurs de Diapason, la gestion des écrans ateliers prend un nouveau virage. Spécialement dédiée aux ateliers de production, son objectif est d’optimiser le pilotage de la production, d’apporter un support « 0 papier » aux opérateurs et d’assurer un suivi qualité, le tout directement depuis les écrans ateliers. 100% Web, cette nouvelle brique est facile à déployer pour un gain de productivité immédiat.Autre nouveauté : Diapason s’interface également avec Microsoft Power BI pour créer des rapports et tableaux de bord dynamiques. Au travers d’un nouveau module, Diapason mettra à disposition un puissant moteur d’extraction pour permettre à des key users sans connaissance technique d’exploiter facilement toutes les données de l’entreprise.#4 Ramasoft et ProDevis se connectent pour simplifier la gestion commercialeLogiciel de fabrication de menuiseries PVC et Alu sur-mesure, Ramasoft se connecte à ProDevis pour offrir de nouvelles possibilités aux fabricants du secteur. Grâce à cette interface, après avoir chiffré leurs menuiseries les plus complexes avec Ramasoft, ces derniers pourront importer automatiquement leurs chiffrages et ainsi piloter toute leur gestion commerciale avec ProDevis. Inversement, toutes les commandes signées dans ProDevis pourront être transférées dans Ramasoft en un clic pour lancer en fabrication.AlloTools présent sur le stand ELCIA à Equipbaie pour présenter ses nouveautés autour des configurateurs 3D Stand ELCIA - Hall 1 Stand G32Un an après l’annonce de leur partenariat, AlloTools, éditeur des solutions BatiTrade (configurateurs 2D et 3D pour les produits de menuiseries, fermetures extérieures et aménagements intérieurs) sera pour la 1ère fois co-exposant sur le stand du Groupe ELCIA - Hall 1 Stand G32.Démocratiser la 3D dans le secteur Menuiserie, Store et Fermeture pour la rendre accessible dans tous les outils de vente des installateurs : c’est chose faite grâce à l’alliance entre ELCIA et AlloTools.Avec cette nouvelle interface, plus de 20 000 menuisiers accèdent aux configurateurs 3D BatiTrade directement depuis ProDevis, le logiciel n°1 de chiffrage et gestion commerciale Menuiserie, Store, Fermeture. Plus besoin de changer de solution pour réaliser leur projet 3D de portails, clôtures, portes de garage, garde-corps, portes d’entrée, pergolas, … moins de ressaisie pour plus de temps gagné !
Il y a 3 ans et 237 jours

5 choses à savoir sur le raccordement au gaz pour les professionnels

Il n’y a pas que dans les résidences que le raccordement au gaz est nécessaire. Pour le confort de votre entreprise, il faudra également en passer par là. Et, afin de garantir la rapidité et la réussite des démarches, l’intervention d’experts en la matière est indispensable. D’ailleurs, les fournisseurs de gaz et d‘électricité proposent des formules spéciales pour les professionnels de nos jours. Voici donc les bons plans à savoir sur cette prestation. Qu’est-ce que le raccordement au gaz pour les professionnels ? Pour le dire simplement, le raccordement au gaz pour les professionnels est la réalisation des travaux d’installation au gaz au sein d’un siège d’entreprise. L’objectif étant de permettre au bâti de se raccorder au réseau de distribution de gaz local et de garantir la conformité des installations avec les normes en question. C’est une étape obligatoire avant de demander à un fournisseur de gaz de vous pourvoir en gaz naturel et ainsi assurer le bon fonctionnement de votre établissement. C’est donc une démarche tout à fait distincte que de contracter un forfait de gaz auprès d’entreprises spécialisées. Et vous devez savoir que les travaux peuvent dans ce cas prendre plusieurs semaines. Pourquoi faire un raccordement au gaz dans votre entreprise ? Le raccordement au gaz pour une entreprise est avant tout une question de confort. C’est une étape nécessaire pour le chauffage des lieux et le bon fonctionnement de certains appareils. Comme c’est le cas d’ailleurs dans les autres biens immobiliers. Cela peut également impacter sur le bon fonctionnement de votre entreprise. Il se peut que vous ayez besoin d’un raccordement au gaz pour le bon fonctionnement de certains de vos appareils de production. C’est une démarche obligatoire avant l’installation et/ou le déménagement de votre entreprise. Vous aurez en effet besoin du certificat de conformité qui dépendra de la réalisation des travaux de branchement pour pouvoir souscrire à une offre de gaz de la part des fournisseurs d’énergies de votre région. À qui s’adresser pour un raccordement au gaz pro ? Un raccordement au gaz pro se fait uniquement sur demande. Vous pouvez notamment le faire par téléphone ou via le site du professionnel. Il y a quelques travaux à prévoir avant la souscription à une offre de gaz pour professionnel. Pour ce projet, vous devez généralement vous adresser à la GRDF ou le gestionnaire du réseau de gaz basse pression. En fonction de la disponibilité ou non de ce genre de prestataire dans votre région, vous pouvez vous adresser directement à des fournisseurs de gaz professionnel pour ce faire. Attention toutefois, les devis peuvent ne pas être les mêmes. Il est possible de profiter d’une réduction de taxe lors de la réalisation des travaux. Néanmoins, dans ce cas, vous devez remplir et déposer un formulaire cerfa n°13948 lors de votre demande à la GRDF. Peu importe la manière que vous utilisez pour réaliser votre demande, elle sera prise en compte rapidement. Le devis pour un raccordement au gaz professionnel Le raccordement au gaz professionnel se fait en plusieurs étapes. Il y a énormément de travaux à faire dans certains cas. Ce qui peut impacter le prix de la prestation. Il faudra notamment commencer par une première évaluation des lieux afin d’en connaître l’état pour pouvoir proposer des solutions et un devis sur mesure. Il se peut que le simple branchement ne suffise pas. Il faudra peut-être réaliser une viabilisation du terrain. Le devis du raccordement peut également être influencé par vos besoins et votre profil d’utilisateur. Vous aurez le choix entre 3 forfaits allant de 986,74 euros TTC à 1 455,65 euros TTC. Tout dépend de si vous avez besoin d’eau chaude et que vous utilisez des appareils de cuisson à gaz ou que vous avez besoin d’un débit plus important pour la production. Le maximum dans ce cas sera de 650 Nm3/h. Comment réaliser les démarches ? Sachez qu’il n’y a pas de délai obligatoire à respecter pour réaliser les démarches de demande de raccordement de gaz professionnel. Néanmoins, il importe de souligner que la réalisation des travaux peut mettre un certain temps. Aussi, prenez-vous-y aussi tôt que possible. En cas de déménagement d’entreprise, il est possible de demander le raccordement dans votre futur siège dans les 2 mois avant le jour J. Ceci vous permettra de garantir le confort de votre équipe une fois sur place. Comme susmentionnée, pour le raccordement de gaz pro, vous pouvez faire une demande par téléphone ou par écrit. Mais attention, ces travaux ne suffisent pas. Vous devez encore vous assurer obtenir le certificat de conformité des travaux. Chose que vos installateurs vous fourniront. Puis, vous pourriez souscrire à une offre auprès des fournisseurs de gaz locaux.
Il y a 3 ans et 238 jours

La production industrielle française progresse de 0,3% en juillet

L'industrie a donc continué de rattraper son retard par rapport à son niveau d'avant la crise sanitaire, même si elle reste en retrait de 4,8% par rapport à février 2020, dernier mois avant l'explosion de l'épidémie en France, indique l'Institut national de la statistique.La production s'est en particulier redressée dans les matériels de transport (+2,9%), même si elle reste encore inférieure de 25,5% à son niveau d'avant la crise, ou encore dans les industries agroalimentaires (+1,7%), où elle a dépassé son niveau de février 2020, et les biens d'équipement (+0,7%).La construction a aussi vu sa production croître (+1,4%) sur un mois, après un repli en juin.A l'inverse, la production a régressé dans les industries extractives, l'énergie et l'eau (-0,8%) et dans la cokéfaction et le raffinage (-7,4%).Enfin, l'Insee a légèrement révisé à la hausse l'évolution de la production industrielle pour le mois de juin, à +0,6% contre +0,5% annoncé précédemment.
Il y a 3 ans et 241 jours

Soudeuses ou ingénieures, l'industrie peine encore à se féminiser

Au total, les femmes ne représentent que 30% des salariés de l'industrie et à peine plus de 15% de ses cadres dirigeants, déplorent en coeur les responsables industriels et politiques du pays à l'occasion du salon Global Industrie à Lyon."Dans les entreprises, les femmes sont souvent dans les ressources humaines ou les fonctions support comme la communication, plus on va vers les lignes de production, plus le chiffre est bas" reconnait Alexandre Saubot, président de France Industrie, l'organisme qui représente le secteur, et patron du groupe Haulotte (Matériels élévateurs).Pourtant, Ammana Kehalia, 20 ans, a trouvé sa voie: "radiologue des objets". Elle va commencer une formation pour contrôler la qualité de soudures sur des pièces de métal grâce à des machines "à rayons X". "Un métier de responsabilité, où il faut lire beaucoup d'études, ça me plait".Après une scolarité cabossée, troisième redoublée, CAP coiffure inachevé, la jeune Lyonnaise, passée par l'Ecole de la deuxième chance E2C, doit intégrer cet automne le campus Industreet à Stains (Seine-Saint-Denis)."Réparer quelque chose de cassé"Ouvert l'an passé par la Fondation Total Energies, il accueille sa deuxième promotion de jeunes âgés de 18 à 25 ans en décrochage scolaire, dans un département où le chômage des jeunes dépasse les 20%, pour des formations industrielles.Cette semaine, Ammana a rencontré la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, venue à Lyon encourager les filles scientifiques à s'orienter vers l'industrie. Ammana lui a demandé de "surtout mieux informer" les élèves très jeunes sur ces débouchés."Depuis toute petite, j'étais intéressée par le manuel, la mécanique, il y avait un garage près de chez moi à Vénissieux (banlieue de Lyon), j'y allais toute seule, j'étais passionnée par l'idée de réparer quelque chose de cassé", raconte-t-elle. Mais au moment de l'orientation, Ammana a été incitée à choisir un "métier de fille": Coiffeuse. Ce fut un échec sur toute la ligne.Inas Kaci, 21 ans, en master informatique à la Sorbonne à Paris, se dit, elle, "frappée" par "le très faible nombre de filles" dans sa promotion de matheux: 4 sur 32. Même phénomène dans beaucoup de promotions d'ingénieurs.Les stéréotypes de genre ont la vie dure, même si beaucoup a été mis en oeuvre dans l'Education nationale pour s'en affranchir dès la petite enfance. Par ailleurs, les études montrent que si elle sont meilleures élèves, les filles ont statistiquement moins confiance en elles."Ce n'est pas la fac qui fait ça, on dirait que ça se fait naturellement, mais je ne comprends pas pourquoi", dit Inas. La jeune fille milite à l'association Elles Bougent dont des représentantes ont également rencontré Mme Pannier-Runacher à Lyon."Alors que nous voulons relancer l'économie et faire de la France un pays plus écologique, compétitif et solidaire, il est impossible de faire l'impasse sur 50% de nos talents" soutient la ministre qui se dit déterminée à "faire bouger les mentalités dans le monde professionnel". Aussi bien au nom de l'égalité des chances que de la compétitivité des entreprises."La diversité donne plus de performance à toute organisation, et la plus facile à mettre en place est d'abord la féminisation", estime Mme Pannier-Runacher. "Si on prend toujours les mêmes, on finit par reproduire des erreurs".Frédéric Sanchez, président du groupe d'ingénierie Fives et responsable du Medef, présent lors de la rencontre, admet qu'il y a "des problèmes internes" dans les entreprises au moment des recrutements: "C'est sûr" dit-il."Je suis très insatisfait": Même en donnant des bonus aux chargés de recrutement pour des embauches féminines, "on n'y arrive pas". Pour lui, "c'est comme si des ingénieurs hommes de 40-50 ans étaient enclins à favoriser des hommes". Comme s'ils avaient du mal à faire confiance à des jeunes filles de 25 ans ou moins.
Il y a 3 ans et 241 jours

L'Unafo dénonce une année 2020 noire pour la production de logement social et fait des propositions

Dans ce contexte de recul marqué de la production, l’Unafo souhaite que la feuille de route pour développer la production des résidences sociales dévoilée au printemps par le gouvernement connaisse une mise en œuvre rapide et qu’elle se traduise par une relance effective de la construction.La production de résidence sociale encore en recul en 2020Le bilan publié par la DHUP fait état de 5799 logements agréés en résidences sociales en 2020, en recul de 7,4% par rapport à 2019. Au sein de cette production, 3.908 logements sont destinés aux publics jeunes ou issus du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants. La production nouvelle d’une offre « généraliste » est donc de moins de 1.900 logements.Le Plan de Traitement des FTM en fort ralentissementPour l’année 2020, le nombre de logements agréés au titre du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants (PTFTM) chute à 2.275, soit une baisse de 28% par rapport à 2019, qui repousse d’autant la perspective de voir le PTFTM (près de 20.000 logements restant à traiter) mené à son terme dans un avenir proche.Le logement jeune en hausse modesteLa production de logements relevant des « dispositifs » jeunes (FJT, résidences jeunes actifs…) est en hausse à 1.633 logements (+11%) et représente 28% de la production totale de logements en résidences sociales. Cette production reste toutefois en deçà de ce qui est indispensable à l’atteinte de l’objectif présidentiel de 80.000 logements pour étudiants et jeunes actifs sur la mandature, alors que les besoins sont patents.La production des pensions de famille bien qu’en hausse, reste insuffisanteAvec 1575 logements agréés en pensions de famille, l’année 2020 marque une hausse de 11,5% pour ce dispositif. Bien que cette hausse soit régulière, le nombre de logements agréés reste bien en deçà des 2.000 agréments par an qui auraient été nécessaires pour atteindre l’objectif de 10.000 logements supplémentaires sur le quinquennat. En outre, la part de logements agréés en résidence accueil (17%) reste très en dessous de l’objectif (33%) alors que les besoins d’accueil pour les personnes en souffrances psychiques restent importants.Le PLAI Adapté en majorité fléché vers l’habitat collectifLe PLAI Adapté, destiné à financer des logements au profit des ménages les plus précaires, poursuit son développement avec 2176 logements agréés en 2020, soit une hausse de la production de 80% par rapport à 2019. Ces agréments portent pour près de 80% sur des opérations de résidence sociale ou de pensions de famille, malgré la volonté de l’Etat de rééquilibrer le produit au bénéfice du logement social familial.Un équilibre des opérations toujours plus difficile à atteindreEnfin, les évolutions du plan de financement moyen d’un logement PLAI en dispositif collectif en 2020 ne sont pas favorables : le coût au logement est en légère hausse (+3%) à près de 82.000 € et la structure du plan de financement se dégrade avec une hausse du recours à l’emprunt qui passe à 65% (+3 pts), un recul de la part financée en subvention à 28% (-2 pts) et une quasi-stabilité de la part financée par fonds propres à 7%.Dans ce contexte de faiblesse historique de la production de logement social, l’Unafo formule 3 propositions pour relancer la construction de résidences sociales à la hauteur des besoins :Définir des objectifs nationaux de production, d’ici à 2027, de 20.000 logements en résidences sociales (hors PTFTM) et de 10.000 logements en pensions de familles, tout en concrétisant le plan de 80.000 logements pour les jeunes (foyers de jeunes travailleurs, étudiants et résidences jeunes actifs). Ces objectifs nationaux devront être déclinés en objectifs territorialisés pour garantir un maillage efficient.Accélérer le PTFTM pour le terminer d’ici à 2027 par une programmation publique volontariste avec des moyens financiers dédiés à hauteur minimum de 50 millions d’euros par an, en incluant les foyers de travailleurs migrants déjà transformés et ceux nécessitant de travaux lourds.Mobiliser l’ensemble des acteurs pour atteindre ces objectifs en lançant, par exemple, des campagnes régulières de communication et de sensibilisation auprès des élus locaux dans l’objectif de souligner la souplesse du logement accompagné pour répondre aux besoins de leurs concitoyens.
Il y a 3 ans et 241 jours

TotalEnergies signe un contrat pour 10 milliards de dollars

Le français TotalEnergies a signé un contrat avec l'Irak, non pas de 27 milliards de dollars, comme annoncé mais de 10 milliards dans la production de gaz, de pétrole et l'exploitation de l'énergie solaire
Il y a 3 ans et 241 jours

Décès de Dominique Imbert, créateur français d'iconiques cheminées suspendues

Né en 1940 à Montpellier, Dominique Imbert a d'abord été ethnologue en Alaska avant de décrocher un doctorat en sociologique à l'université parisienne de la Sorbonne, puis d'enseigner dans un lycée parisien.Il change radicalement de vie en 1967, renouant avec une passion de jeunesse."Quand j'étais adolescent, à la campagne, en vacances, je passais mon temps à me faire des meubles en fer chez le forgeron du village, à faire des formes en acier que je n'osais pas appeler sculptures. Et cette maladie m'a repris à 27 ans, brutalement. Alors, j'ai quitté Paris et j'ai créé mon atelier dans le sud de la France", dans le petit village de Viols-le-fort, dans l'Hérault, racontait-il sur le site de son entreprise."Il faisait très froid en 1967 dans ma ruine. Avec des bouts de métal récupérés à droite et à gauche, j'ai fabriqué une forme pour y faire du feu", se souvenait-il.Le jeune homme s'en inspirera un an plus tard pour créer son premier modèle commercialisé, le Gyrofocus.Le succès de ces cheminées, aux formes arrondies, modernes et douces à la fois, et qui semblent flotter au-dessus du sol, sera d'abord modeste, puisqu'il faudra attendre 1980 pour que le 100e exemplaire soit produit.La consécration internationale s'esquissera en 1988 lorsque la PME française coiffe des concurrents américains et suédois pour équiper quelque 300 résidences de luxe au Japon.Dorénavant identifiable au premier coup d'oeil, la gamme, enrichie de foyers au gaz et où le blanc a fait son apparition, compte aujourd'hui une soixantaine de modèles et le seuil des 50.000 exemplaires a été franchi en 2014.Les cheminées de Dominique Imbert ont été exposées dans les musées, dont le prestigieux Guggenheim de New-York, souligne la société."Pour moi le design est l'expression d'une tension entre la poésie et le besoin, entre l'art graphique et la fonctionnalité, entre l'affectif et le rationnel. Mais suis-je un designer, la question reste toujours posée...", disait Dominique Imbert.Son entreprise, dont il avait confié les rênes à deux collaborateurs en 2019, réalise quelque 60% de son chiffre d'affaires à l'exportation et emploie près de 100 personnes, réparties entre Viols-le-Fort et l'atelier de production de Cavaillon (Vaucluse).
Il y a 3 ans et 242 jours

Une technique de protection du bois unique : le Yakisugi

L’ATELIER BOIS NOIR, fondé en 2020, par deux amoureux du bois, Julien Chaucheprat, ébéniste diplômé en aménagement de l’habitation et Jérôme Pesant ingénieur en génie industriel, propose des créations en bois brûlé. Ils ont recours à une technique de protection du bois unique : le Yakisugi. Ce procédé ancestral nippon confère au matériau sa couleur ébène et présente de nombreux bienfaits, avec une résistance aux intempéries, aux insectes et aux UV exemplaire. Il ne nécessite aucun produit chimique de synthèse et assure une isolation performante. Les Japonais estiment que l’utilisation du Yakisugi en extérieur protège le bois pendant 1 siècle. Côté production, ATELIER BOIS NOIR a fait le choix de la transparence et de l’éco-responsabilité en installant sa manufacture au coeur d’un sanctuaire forestier en Bourgogne. Les bois utilisés pour les créations sont sélectionnés avec soin et proviennent exclusivement de plantations éco-certifiées PEFC. La dernière création de ces deux brûleurs d’art noir sera à découvrir lors des portes ouvertes des agences MRP et ASP qui se dérouleront le 16 septembre de 10h à 21h – 20 rue Léon Jouhaux – 75010 PARIS – Métro République.
Il y a 3 ans et 242 jours

Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons

Christophe Bignolas est le nouveau directeur général d’Eqiom Bétons. [©Eqiom] Spécialiste des matériaux de construction, Eqiom annonce la nomination de Christophe Bignolas à la direction générale de sa branche “Bétons”. Il succède à Régis Nivesse à ce poste. Christophe Bignolas entend amener toute son expérience dans un marché du béton prêt à l’emploi en pleine mutation. Ceci, pour répondre aux différents enjeux sociétaux. Et notamment, permettre à Eqiom de continuer de se positionner comme un acteur engagé dans la construction durable. Diplômé des Arts et Métiers et de l’Imperial Collège de Londres, Christophe Bignolas a débuté son parcours professionnel dans le ciment au sein chez Lafarge. Et ce, en occupant diverses fonctions en France et à l’international. Ingénieur procédés, puis responsable de production, il prend la direction de l’usine de Martres Tolosane (31) en 2012. En 2016, il rejoint Eqiom en tant que directeur industriel de la branche “Ciment”, qui comprend aussi l’activité Sapphire (valorisation de combustibles de substitution). Par ailleurs, il est aussi membre du conseil d’administration du Sfic, de Cembureau et de l’Atilh.
Il y a 3 ans et 243 jours

La croissance française devrait finalement dépasser les 6% cette année

L'Institut national de la statistique a légèrement relevé mardi sa prévision de croissance pour 2021 par rapport à sa précédente estimation de 6% publiée début juillet.Cette nouvelle prévision est désormais supérieure à celle du gouvernement, qui table à ce stade sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 6%, après la récession historique de 8% l'an dernier.Cette prévision "confirme la forte dynamique de l'économie française", s'est félicité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, dans une déclaration transmise à l'AFP.Elle "marque l'efficacité de la relance économique en cours" et "l'engagement des entreprises, des salariés et des consommateurs français au redémarrage de notre économie", a-t-il ajouté.Non seulement le rebond de l'activité et de l'emploi a été meilleur au premier semestre, mais "le fait notable de cet été c'est que nous avons connu une quatrième vague épidémique, et que malgré cette nouvelle vague, la reprise s'est poursuivie", a souligné Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l'Insee lors d'une conférence de presse.Même le pass sanitaire, instauré dans les cinémas, les lieux de loisirs, les centres commerciaux ou les restaurants, n'aurait que "modérément affecté" ces secteurs, même si l'impact a été légèrement plus important pour les restaurants, évalue l'Insee.De quoi conforter le gouvernement dans l'arrêt du quoi qu'il en coûte et dans sa nouvelle stratégie d'un soutien "sur mesure" aux entreprises toujours pénalisées par la pandémie.D'autant que, selon l'Insee, l'amplification de la vaccination devrait soutenir la consommation dans les secteurs soumis au pass.Plus largement, l'institut prévoit que la consommation des ménages, traditionnel moteur de la croissance française, rattrape d'ici la fin de l'année son retard par rapport à son niveau d'avant-crise.Les Français ont toujours un surplus d'épargne considérable, qui atteint 157 milliards d'euros entre le début de la crise sanitaire et la fin juin 2021, selon des données de la Banque de France publiées mardi.Inflation ponctuellement au-delà de 2%Dans l'hypothèse où la situation sanitaire n'imposerait pas de nouvelles restrictions, l'Insee table désormais sur une progression de 2,7% du PIB au troisième trimestre (après une stabilité au premier et +1,1% au deuxième), puis de 0,5% au quatrième.L'économie française retrouverait ainsi fin 2021 son niveau d'avant-crise, un niveau dont elle n'est plus très loin.Après un "pic" en juin, l'activité serait restée "relativement proche de son niveau d'avant-crise" en juillet et août, entre -1% et -0,5% en dessous du niveau du quatrième trimestre 2019, selon l'Insee.Mais ces chiffres n'effacent pas les difficultés particulières de certains secteurs, comme les transports et l'hôtellerie-restauration qui continuent de souffrir des conséquences de la pandémie, notamment la moindre fréquentation de la France par les touristes étrangers ou la réduction des voyages d'affaires.Par ailleurs, l'Insee relève les incertitudes qui pèsent encore sur la reprise, notamment du fait des tensions sur les approvisionnements des entreprises et les recrutements.De plus en plus d'entreprises font remonter des difficultés sur ces deux fronts.Si les problèmes de recrutement, qui restent encore inférieurs à leur niveau d'avant-crise, pourraient peser sur la croissance "à moyen terme", selon Julien Pouget, il en va autrement des tensions sur les approvisionnements: elle pénalisent déjà fortement certains secteurs, comme l'automobile ou la construction, via des pénuries de matières premières et une hausse des coûts de production.L'Insee reste toutefois prudent sur les risques d'une accélération de l'inflation. Elle maintient sa prévision d'une hausse "au moins ponctuellement" un peu au-dessus de 2%.
Il y a 3 ans et 243 jours

Lancement d'un débat sur la construction du plus grand parc photovoltaïque de France en Gironde

Le projet baptisé "Horizeo" est porté par les entreprises Engie, Neoen et RTE. Il prévoit la construction d'un parc solaire d'une puissance d'un gigawatt sur plus de 1.000 hectares de surface boisée sur la commune de Saucats (Gironde), à 20 km au sud de Bordeaux."On a affaire au plus gros projet photovoltaïque ou plate-forme bas-carbone de France, et même d'Europe, et parmi les 15 ou 20 grands projets à l'échelle mondiale", a estimé mardi lors d'une conférence de presse Jacques Archimbaud, qui préside la commission de débat public dédiée à Horizeo.Autour du parc sont aussi prévus des batteries de stockage d'électricité, une unité de production d'hydrogène vert, un centre de données et une surface associant cultures agricoles et production d'électricité solaire, pour un budget total d'un milliard d'euros, dont 650 millions pour la partie photovoltaïque, selon le dossier édité par les entreprises porteuses du projet.L'électricité produite sur le site devrait être équivalente à "un quart ou un cinquième de la production d'un réacteur nucléaire", a estimé M. Archimbaud, et serait destinée "à des industriels" et non des particuliers, dans le cadre de contrats de gré à gré.La construction du parc solaire nécessitera le défrichement d'environ 1.000 hectares de forêt dans une zone dédiée actuellement à l'industrie sylvicole.Ce volet devrait être "un sujet majeur" du débat public qui prendra fin en janvier, et a déjà suscité l'opposition au projet du maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic et du président PS du département Jean-Luc Gleyze.Une pétition en ligne intitulée "Non à la déforestation de 1.000 hectares de pins pour un parc solaire en Gironde" a réuni plus de 18.000 signatures en huit mois.Si Horizeo aboutit, les premiers travaux débuteraient en 2024, pour une mise en service "à partir de 2026", indiquent Engie, Neoen et RTE dans leur dossier de présentation.
Il y a 3 ans et 243 jours

ARTCHITECT AT WORK À PARIS

Rendez-vous les 23 et 24 septembre 2021 à Paris pour l’événement Architect@Work ! Cet événement atypique, fort apprécié par l’ensemble des prescripteurs -et notamment par les architectes, architectes d’intérieur et agenceurs- a sélectionné à nouveau plus de 800 nouveaux produits présentés par 248 industriels participants. Afin de garantir une visite dans un environnement sain et sécurisé, cette édition sera soumis au pas sanitaire et organisée sous le strict respect des nouvelles normes sanitaires. Architect at work- 24-septembre 2020 ’BIO-LOGIQUES’ Cette thématique sera notamment déclinée par la présentation, par le Centre de ressources INNOVATHEQUE, de la matériauthèque ’BIOM’, capter le vivant’. A travers cette exposition, l’équipe Innovathèque nous invite à venir découvrir une sélection de matières variées sur la thématique de la nature, un important panel de matériaux, procédés et systèmes bio inspirés qui puisent de manière directe ou indirecte leur genèse de notre environnement. Le monde du vivant est une source d’inspiration intarissable et un véritable levier d’innovation pour imaginer les matériaux de demain. Expositions photographiques et techniques ‘REGARD SUR 10 ANS D’ARCHITECTURE PAR LE STUDIO ERICK SAILLET’. L’exposition permet de découvrir la singularité du regard de ce studio et constitue en même temps un portrait en creux de la production architecturale de la  décennie. ’LES ETUDIANTS DES ENSA SUR LE TERRITOIRE ESSONNIEN’. Dans le cadre de cette 14ème édition, le Comité de pilotage a souhaité mettre en avant une initiative du CAUE de l’Essonne qui, pour accompagner les collectivités dans leurs projets et réflexions sur le devenir de leurs territoires, a construit des partenariats avec les Ecoles Nationales Supérieures d’Architecture. Pour les élus, cela permet une ouverture du champ des possibles, issue des riches échanges avec la jeune génération. Pour de futurs architectes, c’est l’occasion de se confronter à la réalité de la commande publique. ’L’ACCESSIBILITE POUR TOUS, LE CHALLENGE DE LA SENSES ROOM’. Les personnes en situation de handicap sont plus de 10 millions en France. Or 80% d’entre elles ont un handicap invisible…. Aujourd’hui, l’architecte doit intégrer tous ces paramètres dans ses projets et trouver des solutions techniques pour rendre nos vies inclusives et sécurisées au maximum. Depuis 2014, Francis van de Walle présente –à travers sa SENSES ROOM- des solutions pour répondre aux besoins et attentes de tous les handicaps ou maladies lourdes. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui souhaitent découvrir les solutions techniques de demain ! Plus d’informations sur le site de l’événement
Il y a 3 ans et 244 jours

Le chauffage urbain insuffisamment exploité en France, selon la Cour des comptes

Il analyse la manière dont les pouvoirs publics, État et collectivités territoriales, mettent en œuvre l'objectif national de développement des réseaux de chaleur dans un contexte de politiques d'économie d'énergie. Cet objectif vise à atteindre une production de chaleur renouvelable représentant 3,4 millions de tonnes d'équivalent pétrole en 2030[1].Un développement insuffisant de la chaleur en réseau produite à partir d'énergies renouvelablesLa Cour constate tout d'abord un développement insuffisant de la chaleur en réseau produite à partir d'énergies renouvelables par rapport à l'objectif que la France s'est fixé : multiplier par cinq entre 2012 et 2030 la quantité de chaleur et de froid renouvelables. Dans les cas de densité suffisante de bâtiments résidentiels ou tertiaires, le chauffage urbain présente en effet de nombreux avantages en terme énergétique. En France, le taux de pénétration de ces systèmes est en-deçà de la moyenne européenne. La consommation de chaleur renouvelable par les réseaux est passée de 0,68 à 1,21 Mtep[2] entre 2012 et 2019, en croissance de 10% par an, mais cette trajectoire reste insuffisante pour atteindre l'objectif fixé. Pour l'atteindre, la France doit accroitre son rythme de développement d'une part en augmentant la proportion d'énergies renouvelables approvisionnant les réseaux existants et d'autre part en développant de nouveaux réseaux.[1] La tonne d'équivalent pétrole (tep) représente la quantité d'énergie contenue dans une tonne de pétrole brut, soit 41,868 gigajoules.[2] Mtep : million de tonnes équivalent pétroleUn service public dont la planification et le pilotage par les collectivités locales doivent être améliorésLa Cour relève ensuite que la planification et le pilotage de ce service public peuvent être largement améliorés. Elle recommande davantage d'implication des collectivités locales, qui sont les principales actrices du développement de ce service public industriel et commercial. En raison du poids des investissements nécessaires pour la création d'un réseau de chaleur, la majorité des réseaux de chaleur publics (80 %) sont exploités sous la forme d'une délégation de service public par des collectivités territoriales. La Cour relève dans son rapport plusieurs exemples où les contrôles des collectivités délégantes étaient lacunaires, souvent en raison de l'absence de ressources humaines et techniques adaptées. Ces lacunes doivent être comblées par un transfert de compétences adéquat à tous les établissements publics de coopération intercommunale de plus de 20 000 habitants.Le besoin d'une meilleure information sur les données économiques du chauffage urbainPour affiner la gestion de ce service public par les collectivités locales et répondre aux insuffisances constatées, la collecte de données économiques sur le chauffage urbain doit être améliorée. Il conviendrait de faciliter l'accès à ces données utiles pour l'Etat et les collectivités territoriales, face aux différentes contraintes liées à la préservation des secrets industriels et commerciaux des exploitants de réseau qui les rendent peu accessibles (notamment les prix de vente de la chaleur). Une meilleure information des consommateurs sur les prix et la qualité du service public de chauffage urbain favoriserait également le développement de ces réseaux : il serait souhaitable que les collectivités rendent davantage accessibles ces informations essentielles pour éclairer les consommateurs sur leur choix de source d'alimentation.Des mesures de soutien au développement du chauffage urbain pouvant être rationalisées et renforcéesLes actions sont aujourd'hui essentiellement portées par trois institutions publiques : le ministère de la transition énergétique, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et le centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA). Le total des moyens consacrés par ces institutions aux réseaux de chaleur reste modeste : 20 agents à temps plein pour un coût estimé à 1,5 M€ par an, auquel s'ajoute un 1,3 M€ pour le soutien à la recherche ou à des partenaires, soit un total de 2,8 M€. Le taux réduit de TVA (5,5%) sur les réseaux alimentés par des énergies renouvelables représente une dépense fiscale de 67 M€ par an. Si elle peut présenter un risque d'incompatibilité avec la réglementation européenne, cette mesure est cependant efficace et incitative pour le développement des énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 245 jours

Castex en messager de la réindustrialisation au salon Global industrie

A huit mois de l'élection présidentielle, où le chômage et l'emploi restent des sujets essentiels, le Premier ministre a fait deux annonces sonnantes et trébuchantes lors du salon Global Industrie qui s'est ouvert à Lyon et durera jusqu'à la fin de la semaine.D'abord, la prolongation de six mois jusqu'en juin 2021 des aides du plan France Relance à l'apprentissage, ensuite, l'ajout de 150 millions d'euros au programme "Territoires d'industrie" qui permet des aides publiques pour relancer des activités dans les bassins les plus touchés par les restructurations."2,6 millions de jeunes au total ont bénéficié d'aides du plan de relance", a lancé M. Castex, avec notamment "plus de 500.000 contrats d'apprentissage ou d'alternance signés par les entreprises, un record historique".Même si le mot réindustrialisation fait partie des mots-clés de la prochaine campagne, le Premier ministre a admis l'état de "désindustrialisation" dans lequel se trouve le pays, révélé par la pandémie.La part des emplois industriels représentait "22%" du PIB en 1980, ce taux est tombé "à 13% en 2017", et le nombre de salariés de l'industrie est tombé à 3,2 millions contre 5,3 en 1980, a-t-il dit.Sa ministre de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, qu'il a fait applaudir par la salle, s'est prononcée pour "un choc de réindustrialisation"."Nous avons diminué de 40% l'empreinte CO2 de l'industrie ces dernières années en France, mais essentiellement en désindustrialisant: nous avons augmenté notre empreinte carbone globale puisque nous importons massivement des marchandises", a déploré Mme Pannier-Runacher.En attendant le futur plan d'investissement annoncé pour "courant octobre", le gouvernement utilise le salon, l'un des premiers à reprendre en présentiel, pour vanter l'effet de son plan de relance, lancé il y a tout juste un an.Près de la moitié des 100 milliards d'euros -dont 40% financés par l'Union européenne- pour endiguer la crise du Covid a été "engagé", et 70% le seront d'ici à la fin de l'année, a assuré le Premier ministre.Une entreprise industrielle sur trois en France a eu un projet financé, a résumé Mme Pannier-Runacher, avec 35 milliards pour l'industrie."Sortir de 30 ans de désindustrialisation"Des projets sont nés un peu partout, sélectionnés par des commissions locales pilotées par les préfets de régions: numérisation de PME, modernisation d'entreprises de l'agroalimentaire ou de la construction bois, aides ciblées à celles de l'aéronautique et de l'automobile pour se diversifier vers les mobilités décarbonées ou améliorer leur taux de recyclage des métaux et matériaux."La production industrielle a repris des couleurs, les carnets de commandes sont bien remplis", a acquiescé Alexandre Saubot, président de France Industrie, l'organisme qui représente l'ensemble du secteur.Mais il faudra longtemps pour "sortir de 30 ans de désindustrialisation" (...), "rembourser les dettes" de la crise et "retrouver une capacité d'investissement".Il demande la poursuite de la baisse des impôts de production, une accentuation de la simplification administrative pour les entreprises, ou encore un soutien clair et net au nucléaire pour décarboner l'industrie."On s'est aperçu de la vulnérabilité de nos chaînes de valeur pendant la pandémie, on ne pourra pas tout relocaliser mais il faut tout faire pour ramener l'activité sur le sol français, voire européen", dit à l'AFP Christel Bories, PDG du groupe minier Eramet, et membre du CNI."On ne peut pas rester dépendants des pays qui peuvent à tout moment fermer leurs frontières", ajoute-t-elle.Depuis l'an dernier, 553 projets de relocalisation ont été soutenus par France Relance, de l'installation d'une usine de bottes Aigle dans la Nièvre, à une start-up de terres rares à Lyon.Le Premier ministre se rend lundi l'après-midi dans une usine Seqens fabricant le principe actif du paracétamol, à Roussillon en Isère. La France s'est rendu compte avec effroi durant la pandémie qu'elle importait quasiment tout son paracétamol.
Il y a 3 ans et 245 jours

Recyclage des déchets plastiques en Afrique : enjeux socio-économiques et environnementaux

DOUNTIO SAHA Ursula Doriane est enseignante de formation en thermique et énergétique, entrepreneure dans le domaine de l’énergie renouvelable, dans le recyclage des déchets plus précisément en installation et entretien des bio digesteurs pour la production du Biogaz, en installation solaire, en production et vente du charbon écologique et des pavés écologiques. Son entreprise créée […]
Il y a 3 ans et 248 jours

Le salon "Global Industrie" met l'accent sur la réindustrialisation pour l'anniversaire du plan de relance

Alors que la France est plus touchée que ses voisins par un phénomène de désindustrialisation massif lié à la mondialisation et à la montée en gamme des pays développés, industriels et gouvernement souhaitent faire de ce rendez-vous une vitrine des actions menées depuis un an pour relocaliser des activités en France et développer l'innovation, dans l'espoir de reconstruire un jour des usines.Car l'industrie manufacturière ne représente plus que 11% du produit intérieur brut (PIB) français contre 16% en moyenne dans l'Union européenne, s'inquiétait en novembre 2020 France Stratégie, organisme de conseil placé auprès du Premier ministre.Parmi les causes identifiées depuis dix ans, un coût du travail mais surtout une fiscalité trop élevés qui ont conduit les entreprises à délocaliser massivement plutôt que d'investir en France pour produire et exporter.Le quasi-arrêt de l'économie durant la pandémie a jeté une lumière cruelle sur la réalité industrielle du pays.La France s'est alors rendue compte qu'elle ne fabriquait elle-même ni ses masques, ni son paracétamol, et qu'elle a été l'un des seuls grands pays dits industrialisés à ne pas inventer de vaccin contre le coronavirus: une "humiliation", selon Louis Gallois, ancien patron de grands fleurons comme Airbus, Safran, SNCF ou PSA, aujourd'hui co-président du groupe de réflexion "la fabrique de l'industrie".Pour les médicaments, entre 2005 et 2015, la part de marché des productions françaises au plan mondial a été "divisée par deux", a reconnu vendredi la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, sur Sud Radio."Pays sans usine"Emmanuel Macron, qui assure avoir "vécu de manière très précise la morsure de la désindustrialisation" dans ses villes de jeunesse, Amiens ou Bagnères-de-Bigorre, a reconnu une "erreur fondamentale" des gouvernements successifs: "nous avons pensé pouvoir faire un pays sans usines", a-t-il concédé au magazine Zadig en mai.Pour chasser cette idée, et marquer le premier anniversaire du plan de relance de 100 milliards d'euros sur trois ans, lancé avec l'aide de l'Union européenne, le gouvernement va venir en force à "Global Industrie".Outre Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher, le Premier ministre Jean Castex interviendra lundi devant le Conseil national de l'industrie, où siègent représentants de l'État et des filières industrielles, du côté du patronat comme des salariés, ainsi que des personnalités qualifiées.Dans l'après-midi, M. Castex poursuivra son périple industriel à Roussillon dans l'Isère où il doit rendre visite à un projet de réimplantation de production de paracétamol et un autre de décarbonation. Sur le seul dossier médicaments, le plan de relance finance plus d'une centaine de relocalisations de chaînes de production (médicaments, vaccins, dispositifs médicaux).Mais, alors que les experts climat de l'ONU (Giec) viennent de rappeler que la température mondiale devrait augmenter de 1,5°C ou 1,6°C par rapport à l'ère pré-industrielle autour de 2030, soit dix ans plus tôt que dans leur précédente estimation d'il y a trois ans, le défi de la réindustrialisation est immense, car il doit nécessairement s'articuler avec celui de la transition écologique.Plan de relance comme salon font d'ailleurs la part belle à la décarbonation ainsi qu'aux start-up innovantes (chimie verte, énergie, électronique, agroalimentaire, santé, biotech..).Global Industrie, créé en 2018 à Villepinte (nord de Paris), est le produit de la fusion de quatre salons sectoriels (Industrie, Midest, Tolexpo et Smart Industries).Il s'intéresse aussi bien à la mécanique qu'aux nanotechnologies, en passant par les machines-outils, la conception assistée par ordinateur, l'industrie 4.0, la tôlerie-fonderie, la gestion de l'eau ou les savoir-faire de la sous-traitance automobile ou aéronautique.Le salon se tient en alternance chaque année à Paris et à Lyon.En 2019, sa dernière édition avant la pandémie, il avait accueilli 45.000 visiteurs de 85 pays et 2.500 exposants venus d'une quarantaine de pays.
Il y a 3 ans et 248 jours

Éclipsée pendant la crise, la formation veut être un pilier de la relance

"A l'arrêt", "éclipsée", perçue comme une "variable d'ajustement": la formation professionnelle n'a pas été une priorité dans les entreprises pendant la crise du Covid-19, montre le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) dans une étude parue en juillet et portant sur l'année 2020 (*)."Les responsables interviewés ont déclaré que tenir à flot l'activité et éviter de licencier a été leur première préoccupation, former étant passé au second plan", constate le Cereq. Dans les trois quarts des entreprises interrogées, le plan de formation "a été mis entre parenthèses".Le Cereq relativise l'impact des mesures de soutien décidées par les pouvoirs publics.Le dispositif d'activité partielle devait notamment permettre aux entreprises de faire face à une réduction d'activité en réduisant le temps de travail de leurs salariés et en les formant sur les heures non travaillées grâce à l'aide pour la formation du Fonds national pour l'emploi (FNE-Formation).Or, l'étude estime que "fin 2020, 16% des entreprises du secteur privé de plus de dix salariés ont accédé à la formation, et pour seulement 6% d'entre eux cela a pu être le cas grâce à une convention FNE-Formation".Apprentissage à distanceL'étude distingue, d'une part, "les entreprises en pleine croissance pendant la crise (où) l'urgence était de fixer à leur poste les personnels afin de garantir les volumes de production pour satisfaire la demande". "Pour notre plan de formation, l'année 2020, c'est une catastrophe (...) On a tous été très occupés pendant le confinement (...) et on n'a pas eu le temps pour former", témoigne auprès du Cereq le DRH d'un gros producteur de farine.D'autre part, il y a les entreprises "frappées par la récession, les plus nombreuses, (où) le gel de leur plan annuel de formation a été la conséquence des fermetures administratives ou du fort ralentissement des affaires". Pour le responsable d'une société de commerce de détail contrainte à la fermeture pendant le confinement, "la crise pourrait être une opportunité, après, le souci ce sont les moyens".Pour maintenir une formation continue en dépit des circonstances, des entreprises ont encouragé les apprentissages à distance. "On voulait faire du chômage technique un moment positif pour nos commerciaux qui en ont profité pour se former", explique ainsi le DRH d'une entreprise de transformation charcutière.Le Cereq souligne à ce propos que "la question du coût des apprentissages en ligne, lié à l'achat d'équipements informatiques pour les personnels, a été (...) un frein à leur mise en oeuvre, surtout dans les TPE/PME" (très petites et moyennes entreprises).Pourtant, selon la Fédération de la formation professionnelle (FFP), "les investissements en compétences sont plus que jamais nécessaires afin d'anticiper la reprise économique"."Il y a un investissement fort sur la formation" parmi les priorités du second semestre 2021, confirme l'Association nationale des DRH (ANDRH).Selon des chiffres du ministère du Travail, 8.594 dossiers de formation ont été déposés en moyenne par jour en mars 2021 contre 4.548 en juillet 2020.Un "plan plus global" sur la formation pour apaiser les tensions sur le recrutement dans de nombreux secteurs est au menu des rencontres organisées entre le Premier ministre Jean Castex et les partenaires sociaux jusqu'à vendredi à Matignon.(*)https://www.cereq.fr/en-2020-la-crise-sanitaire-met-larret-la-formation-en-entreprise.La formation professionnelle doit "accompagner les transitions" (FFP)La secteur de la formation professionnelle a été "réactif" pendant la crise sanitaire et doit désormais "accompagner les transitions" vers les métiers d'avenir, insiste Pierre Courbebaisse, président de la Fédération de la formation professionnelle (FFP).Question : Quel a été l'impact de la crise sanitaire sur la formation professionnelle ?Réponse : "L'ampleur et la soudaineté de la crise, qui a été massive, n'ont pas arrangé les choses pour faire des plans de formation. De gros efforts ont été faits. Il y a eu la prime pour débloquer ou maintenir l'offre en contrats d'apprentissage. Le dispositif du Fonds national pour l'emploi FNE-Formation pour aider les salariés en activité partielle a eu un succès relatif: on n'a pas la même culture qu'en Allemagne où on fait de la formation quand on est en période de chômage, notamment en activité partielle. Il faut que ces mesures soient simples d'accès pour les entreprises, ce qui n'est pas toujours le cas."Q : La mise en place d'outils de formation à distance est-elle durable ?R : "L'activité des organismes de formation, que cela concerne l'apprentissage, les demandeurs d'emploi ou les salariés, a retrouvé son niveau d'avant la crise après une chute de 30% en moyenne. Le secteur a été très réactif et s'est déployé en formation distancielle. On s'inscrit dans une accélération de ce "digital learning". Mais vous ne pouvez pas tout faire à distance. L'avenir est aux formations hybrides."Q : En quoi la formation professionnelle peut être un pilier de la relance ?R : "La formation doit accompagner les transitions, aussi bien la transformation numérique, l'exigence de nouvelles compétences de plus en plus diversifiées, que la transformation écologique, avec l'arrivée de nouveaux métiers dans les économies d'énergie par exemple. L'enjeu est aussi d'accompagner les secteurs en pénurie de main d'oeuvre."
Il y a 3 ans et 248 jours

Teksial dévoile sa charte professionnelle d’engagement

En tant qu'acteur de la transition énergétique aux côtés des Français et des pouvoirs publics pour un marché des CEE plus efficace et plus sûr, Teksial dévoile une nouvelle charte professionnelle d'engagement inédite à destination de ses partenaires professionnels du bâtiment. Un contrat moral et administratif pensé pour sécuriser toutes les étapes du projet de travaux de rénovation énergétique et ainsi lever les freins des Français encore inquiets à l'idée de se lancer dans des travaux.Depuis plus de 30 ans, Teksial a pour vocation de faciliter les démarches des particuliers propriétaires occupants, bailleurs en habitat individuel et micro-collectif, entreprises du tertiaire, industriels et collectivités dans toutes les étapes de leur projet de rénovation. Cette nouvelle charte professionnelle d'engagement est le fruit de cette expérience de longue date au plus près des besoins et attentes des Français qui souhaitent réaliser des économies d'énergie à travers des travaux de rénovation dans leur logement.Dépasser le niveau d'exigence actuellement en vigueurDéjà signataire de la charte FAIRE, Teksial souhaite renforcer encore davantage la sécurité au sein de son réseau et la qualité de la mise en relation avec ses partenaires professionnels, en dépassant le niveau d'exigence actuellement en vigueur dans le secteur. Pour se faire, la nouvelle charte a pour vocation de valoriser l'engagement des professionnels du bâtiment « triés sur le volet » qui ont rejoint son réseau et ainsi rassurer les bénéficiaires des aides financières. En effet, renforcer le secteur est essentiel pour réussir à lever les freins de ces français encore trop souvent soucieux. Rappelons qu'ils sont aujourd'hui 85% à être convaincus de la nécessité de la rénovation énergétique selon le dernier baromètre Monexpert-Rénovation-Energie et pourtant ils ne passent toujours pas à l'acte. Et pour cause, 34% des Français n'ont pas confiance dans les artisans et entreprises*, ils ont besoin d'être mieux informés et accompagnés par un tiers de confiance ou demandent encore un label de reconnaissance.En redéfinissant des engagements forts avec les professionnels du bâtiment, Teksial souhaite contribuer à satisfaire, en toute transparence, les attentes et besoins des bénéficiaires. Les partenaires de Teksial s'engagent ainsi à assurer la parfaite réalisation des travaux de rénovation énergétique afin qu'ils correspondent parfaitement aux économies d'énergie prévues initialement, mais aussi à garantir la maîtrise des délais et des coûts sur les chantiers.Outre l'adhésion au label « Reconnu Garant de l'Environnement » (RGE), en lien avec les prestations proposées, les professionnels qui souhaitent entrer dans le réseau Teksial s'engagent notamment à :Respecter toutes les consignes réglementaires pour la constitution des dossiers de demande de prime Certificat d'Economies d'Energie (CEE).Ne pas sous-traiter plus de 30% de leur production, et uniquement avec des sous-traitants ayant le label « Reconnu Garant de l'Environnement » (RGE) dans le domaine concerné.Sensibiliser les clients à l'intérêt de réaliser une rénovation performante du bâtiment.Fournir des conseils adaptés et avoir des pratiques commerciales transparentes, et respectueuses des règles, dans l'intérêt du client et du projet.Accepter les contrôles « in situ » de leurs chantiers afin de garantir la qualité des travaux réalisés sous sa responsabilité.Des chantiers réalisés dans les règles de l'art et le respect de l'environnementLes partenaires s'engagent également sur la qualité des travaux qui doivent être réalisés dans les règles de l'art afin de garantir les économies d'énergie identifiées au départ du projet et ce en acceptant tous les contrôles mis en place par Teksial pour s'en assurer. Un service de maintenance pour chaque chantier réalisé avec un déplacement rapide chez le client si cela est nécessaire doit également être mis à disposition afin de garantir une utilisation optimale de son équipement.Enfin, pour que l'impact positif des économies d'énergie résultant des travaux se répercute autant sur la facture que sur l'environnement, il est demandé aux entreprises s'engageant dans le réseau Teksial d'assurer une bonne gestion des déchets afin de diminuer la pollution environnementale générée tout au long des travaux. En résumé, les professionnels souhaitant adhérer à la charte se doivent de trier et valoriser les déchets et de recycler les ressources naturelles utilisées sur le chantier.Alors que le dernier bilan 2020 de la DGCCRF pointe du doigt près d'un professionnel sur deux (49%) du secteur de la rénovation énergétique pour des pratiques frauduleuses, sélectionner et valoriser les professionnels qui opèrent dans les règles de l'art n'est plus une option et doit devenir un nouveau référentiel.« Aujourd'hui, le secteur doit tendre vers ces solutions qui valorisent le professionnalisme des acteurs du BTP et permettent ainsi de rassurer les particuliers. Mais aussi, cette charte permet de lutter contre la fraude et d'évincer les éco-délinquants en assurant une sélection des professionnels du BTP adhérant à cette charte d'engagement, apportant ainsi une meilleure lisibilité et sécurité du marché. L'UMGCCP ne peut que se féliciter de cette charte nécessaire au secteur pour mettre en avant le talent de nos entreprises et artisans. » explique Pascal Housset, Premier Vice-Président de l'UMGCCP, membre de la FFB.Découvrez les engagements de la charte TEKSIAL*source : baromètre Monexpert-Rénovation-Energie / OpinionWay nov 2020
Il y a 3 ans et 248 jours

Couper moins et laisser reposer : une nouvelle gestion des forêts tropicales s’impose

Depuis plusieurs décennies, les équipes du Cirad et leurs partenaires effectuent un suivi des forêts tropicales humides pour observer leur dynamique après exploitation. Les différents types de forêts dans le monde. Cirad Les forêts tropicales humides couvrent actuellement 1070 millions d’hectares (Mha) dans le monde ; plus de 90 % d’entre elles se situent dans trois régions : en Afrique centrale, dans le bassin du Congo (200 millions ha) ; en Amérique du Sud, Amazonie principalement (582 Mha) ; en Asie du Sud-Est, en Indonésie, Malaisie et Papouasie (190 Mha). On estime que 400 millions d’hectares de ces forêts sont officiellement attribués à la production de bois d’œuvre – on désigne ainsi le bois utilisé comme matériau de construction ou pour fabriquer une multiplicité de produits – par les États. Une gestion « durable » qui ne l’est pas assez Or il apparaît aujourd’hui que les règles d’exploitation de ce bois d’œuvre – règles fixées actuellement par la plupart des législations forestières sur des critères d’intensité de coupe et durée des rotations – ne permettent pas une reconstitution durable sur le long terme du stock de bois prélevé dans ces écosystèmes. Ce constat remet en question les fondements de la gestion dite « durable » qui prévaut aujourd’hui… et annonce une dégradation accrue des dernières forêts tropicales humides de production. Il devient ainsi urgent d’anticiper de nouvelles sources de bois d’œuvre : les forêts naturelles ne pourront pas, à elles seules, répondre à la demande actuelle et future. Les principes de la sylviculture tropicale et la place des forêts naturelles tropicales de production sont également à revoir complètement. Dans ce contexte, les programmes de restauration constituent une opportunité à saisir. Des rotations pour reconstituer les stocks Contrairement aux idées reçues, l’exploitation de bois d’œuvre en forêt tropicale ne concerne qu’un très faible nombre d’arbres d’intérêt commercial : un à trois arbres par hectare en Afrique, cinq à sept en Amazonie, plus de huit en Asie du Sud-est. Elle est d’ailleurs dite « sélective » : seules quelques espèces – comme l’ipé ou le cumaru en Amazonie, les mérantis en Asie du Sud-Est ou encore l’okoumé et le sapelli en Afrique centrale – sont exploitées. En pratique, seuls les arbres les plus imposants – de plus de 50 à 80 cm de diamètre – sont abattus et récoltés. La forêt est alors laissée en repos, en général entre 25 et 35 ans selon la législation du pays. Ces périodes de repos appelées « rotation » doivent théoriquement permettre à la forêt de reconstituer le stock de bois exploité. Les données de suivis de la reconstitution de ce stock montrent qu’en réalité ces périodes fixées par les législations forestières sont largement sous-estimées et dépendent essentiellement de l’intensité de prélèvement et du nombre d’espèces considérées comme commerciales (c’est-à-dire pour lesquelles il y a un marché porteur). Des temps de récupération trop courts Dès le début des années 1980, le Cirad et ses partenaires ont mis en place des dispositifs de suivi de la dynamique forestière tropicale, afin d’évaluer les effets de l’exploitation sélective sur la reconstitution du stock de bois. La plupart de ces dispositifs sont aujourd’hui réunis au sein de l’observatoire TmFO (Tropical managed Forest Observatory). Accumulées depuis plus de trente ans, ces informations permettent aujourd’hui de simuler les trajectoires des forêts tropicales humides exploitées selon l’intensité d’exploitation, mais aussi d’autres variables – comme la pluviométrie ou le type de sol. Il a été ainsi possible de calculer la reconstitution de la biomasse, du volume commercial et l’évolution de la biodiversité à l’échelle du bassin amazonien et de mettre en évidence des différences notables au sein d’une même région. Forêts de colline à Bornéo (Indonésie). Plinio Sist Ces données montrent, d’une façon générale, que les durées de rotation de 25-35 ans en vigueur dans la plupart des pays tropicaux sont largement insuffisantes pour reconstituer totalement le volume de bois prélevé, et que la reconstitution du stock de bois prélevé ne dépasse pas 50 %, 30 ans après la première exploitation. En revanche, la biodiversité et la biomasse semblent se reconstituer assez rapidement, en 20-25 ans ; la biodiversité demeure, à plus de 80 %, celle d’avant exploitation. Au Brésil, diviser la récolte par deux En Amazonie brésilienne, la législation actuelle repose sur un cycle de 35 ans, avec une intensité d’exploitation située entre 15 et 20 m3 par hectare et une proportion initiale d’espèces commerciales de 20 %. À ce rythme, et en considérant une surface d’exploitation de 35 millions d’hectares, le niveau de production ne pourra pas se maintenir au-delà d’un cycle d’exploitation, soit 35 ans, puis déclinera chaque année jusqu’à déplétion des ressources. Seule une réduction de moitié de l’intensité d’exploitation et un cycle de rotation de 65 ans permettrait une production durable et constante de bois d’œuvre ; dans cette situation toutefois, seuls 31 % de la demande actuelle pourraient être satisfaits… 40 % du stock reconstitué après 25 ans En Asie du Sud-Est, la durée de rotation est de 20 à 30 ans et les intensités d’exploitation en forêt primaire, en moyenne de 80m3/ha, peuvent dépasser 100m3/ha. Or, les données du suivi de la dynamique forestière indiquent que seule une intensité de 60m3/ha tous les 40 ans assurerait une production durable et constante au cours du temps. Enfin, en Afrique centrale, la reconstitution du stock de bois prélevé 25 ans après exploitation est de seulement 40 %, laissant présager une reconstitution d’à peine 50 % sur une durée de rotation de 30 ans. Baisser l’intensité d’exploitation, prolonger les rotations Le principal dogme de la sylviculture tropicale, bâtie il y a plus d’un demi-siècle, laisse à penser que les forêts naturelles tropicales seraient capables de produire de façon soutenue et durable du bois d’œuvre ; à la lumière de nos résultats, cette position doit être totalement révisée. En effet, le suivi des forêts tropicales après exploitation montre que celles-ci ne pourront pas à elles seules répondre à la demande de bois croissante du marché d’ici 30 ans, selon les règles établies par la plupart des législations forestières des pays tropicaux. Dans la grande majorité des cas, la durabilité exige de réduire considérablement l’intensité d’exploitation et d’augmenter significativement la durée des rotations ; ce qui compromet malheureusement, dans le système actuel, la durabilité économique de l’exploitation sélective. Valoriser les services rendus par les forêts Les forêts naturelles tropicales ne peuvent plus être perçues comme une simple source de bois d’œuvre : les services environnementaux qu’elles produisent méritent d’être également pris en compte. On pourrait, par exemple, envisager de fixer un prix du bois d’œuvre issu de forêts naturelles plus élevé que celui issu de plantations, avec des utilisations adaptées à la qualité supérieure de leur bois en comparaison avec les bois produits en plantations – et pouvant donc faire l’objet d’usages moins nobles. Ce prix plus élevé permettrait alors d’accroître la rentabilité économique de l’exploitation de bois d’œuvre en forêt naturelle. Il est ainsi urgent de mettre en œuvre dès maintenant une sylviculture tropicale diversifiée, alliant production de bois d’œuvre issue de forêts naturelles, de plantations mixtes, d’agroforêts (terme désignant des systèmes forestiers complexes créés par les humains, dotés d’une structure multistrate de la végétation et d’un fonctionnement écologique similaire aux forêts naturelles) et de forêts secondaires (se régénérant sur des zones déboisées laissées à l’abandon). Le récent engouement pour la restauration forestière dans le cadre du défi de Bonn, ou la toute récente proclamation de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030), sont autant d’opportunités à saisir pour mettre en œuvre cette nouvelle approche sylvicole en région tropicale. Cependant, aucun nouveau système de sylviculture visant une production de bois durable ne saurait être mis en place avec succès sans le déploiement de politiques volontaires et efficaces de lutte contre l’exploitation illégale et la déforestation, qui continuent à fournir le marché du bois à moindres coûts et concurrencent tout système d’exploitation visant la durabilité à long terme. Plinio Sist, Écologue des forêts tropicales, Cirad Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Photo en-tête : Transport de grumes en Amazonie brésilienne. Plinio Sist, Author provided
Il y a 3 ans et 248 jours

Sécheresse historique et crise énergétique au Brésil

"Nous sommes à la limite de la limite", a prévenu le président Jair Bolsonaro, réduit la semaine dernière à demander aux Brésiliens "d'éteindre des lumières" pour économiser l'électricité.Et ce n'est pas qu'une question de bonne volonté: à moins de réduire considérablement la voilure, la facture sera plus salée pour les ménages dans cet immense pays de 213 millions d'habitants.Mardi, le gouvernement a annoncé une augmentation de près de 7% des tarifs pour faire face à l'augmentation des coûts de production avec de nouvelles sources d'énergie et à la nécessité d'importation d'électricité."Le pays doit utiliser toutes ses sources de production pour satisfaire la demande. C'est pour ça que les coûts ont augmenté, et les factures aussi", explique Luis Barroso, du cabinet de consultants PSR Consultoria.Mardi, une centrale biomasse et trois photovoltaïques ont été mises en service pour augmenter la production d'énergie."Effort urgent"Alors que les réservoirs d'eau sont au plus bas dans le sud-est et centre-ouest du pays -- régions cruciales pour la production hydroélectrique --, le ministre des Mines et de l'Energie, Bento Albuquerque, a réclamé un "effort urgent", dans le public comme dans le privé, pour atténuer le risque de coupures de courant.Un plan d'économie d'électricité de 10% à 20% de septembre à avril a déjà été mis en place dans l'administration publique.Au-delà des problèmes d'électricité, la pire sécheresse depuis plus d'un siècle a déjà eu des conséquences importantes pour le secteur agricole, moteur de la croissance brésilienne.Les estimations de production de café ont été revues à la baisse de 25% et d'autres productions ont été affectées, aussi bien en termes de quantité que de qualité, comme le maïs, la canne à sucre, les oranges ou les haricots noirs, aliments de base de la plupart des familles brésiliennes.Cette crise intervient dans un contexte économique difficile pour le Brésil, déjà confronté à une forte poussée de l'inflation et toujours très affecté par la pandémie de coronavirus.Le spectre de 2001"Si les précipitations restent inférieures à la moyenne lors des prochains mois, il y aura un déséquilibre entre l'offre et la demande d'électricité aux heures de grande consommation dès octobre", estime Nivalde de Castro, professeur d'un groupe d'études sur le secteur électrique de l'Université Fédérale de Rio de Janeiro.En 2001, une crise similaire avait poussé le gouvernement à décréter le rationnement de l'énergie.Cette mesure drastique n'est pas à l'ordre du jour pour le moment, mais n'est pas totalement écartée par l'administration Bolsonaro, qui doit agir vite pour éviter que la situation ne se détériore de façon irréversible."Il est fondamental d'obtenir des résultats à court terme, parce que chaque jour de retard diminue l'impact de toute mesure visant à atténuer les risques de manque d'approvisionnement en électricité", dit Luis Barroso.Certaines villes de taille moyenne ont déjà commencé à rationner l'eau, comme Itu, dans l'Etat de Sao Paulo, où elle est seulement fournie un jour sur deux selon les quartiers depuis juillet.La hausse du prix de l'électricité et des aliments a provoqué une forte augmentation de l'inflation, à 8,99% sur un an en juillet, près du triple de l'objectif fixé par la Banque centrale (3,75%) pour l'année 2021."L'énergie a un poids important dans l'inflation, parce que son coût affecte l'ensemble de la chaîne de production et le budget des ménages", ce qui met un frein à la croissance économique, explique Nivalde de Castro.Mercredi, l'institut de statistiques IBGE a fait état d'un recul de 0,1% du PIB au deuxième trimestre, un résultat décevant après un premier trimestre encourageant (+1,2%).
Il y a 3 ans et 249 jours

Saint-Gobain injecte du bas carbone dans sa production de tuyaux

La branche canalisation du groupe investit 10 millions d’euros pour équiper l’usine historique de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) d’un four électrique alimenté par les rebuts de fonte et les vieux métaux.
Il y a 3 ans et 249 jours

Watts recrute sur son site de production Socla basé à Virey-le-Grand : plus de 30 postes à pourvoir en CDI !

En cette période de rentrée, de nombreux secteurs et entreprises cherchent activement à recruter. C’est le cas de l’entreprise Socla, filiale du groupe WATTS Water Technologies, qui dans le cadre d’une réorganisation de son activité, recrute plus de 30 collaborateurs sur son site de production de Virey-le-Grand. Implantée à Virey-le-Grand (71), Socla est reconnue notamment pour son savoir-faire dans la conception de vannes papillon sur-mesure utilisées dans les secteurs de l’eau, de l’industrie et du bâtiment. D’une superficie de 20.600 m2, l’usine Socla compte aujourd’hui 181 collaborateurs et fabrique chaque année près de 9,5 millions de produits dédiés au contrôle des fluides (disconnecteurs, clapets, réducteurs de pression…). Après un plan d’investissements destiné à gagner en productivité et à renforcer la sécurité de ses équipes, le site Socla de Virey-le-Grand accompagne la réorganisation de son activité par des recrutements, avec plus de 30 postes en CDI à pourvoir dans les domaines suivants : • 25 personnes en Production et Logistique, travaillant principalement en 2/8, dont notamment 15 opérateurs (montage, poudrage, régleurs des machines d’usinage…), 4 magasiniers, 1 gestionnaire de planning…, • 7 salariés dans les fonctions Support (techniciens de bureau d’études, maintenance, méthodes et qualité…). « Dans les conditions actuelles, nous avons la chance que le groupe Watts investisse et développe notre site industriel assurant ainsi sa croissance. Nous espérons que le dynamisme de notre entreprise séduira les futures recrues qui rejoindront une équipe pluridisciplinaire au sein d’un environnement moderne situé dans un écrin de verdure, à proximité du Grand Chalon » souligne Guillaume Gerbron, Directeur du site. Afin de toucher un maximum de postulants en Saône et Loire et en Côte d’Or, Socla met en place une campagne de recrutements sous forme d’offres d’emploi non seulement sur les plateformes classiques telles que LinkedIn ou Facebook, mais aussi sur le célèbre site de petites annonces leboncoin. Des flyers sont également mis à la disposition des sociétés de recrutements et des agences Pôle Emploi de la région. Pour plus d’informations sur les missions détaillées de chaque poste et pour postuler, les candidats intéressés sont invités à contacter Audrey Maufroy, Responsable Ressources Humaines du site de Virey-le-Grand, par mail à audrey.maufroy@wattswater.com http://www.wattswater.fr
Il y a 3 ans et 249 jours

L'énergie solaire rattrape peu à peu son retard en France

"Au cours des seuls six premiers mois de l'année, 1.367 mégawatts (MW) supplémentaires ont été raccordés contre 431 MW sur la même période de 2020", détaille le syndicat professionnel dans un communiqué.La France compte ainsi 12,6 gigawatts (GW) raccordés à fin juillet 2021 pour son parc photovoltaïque.La production est également en hausse de 9% sur un an au premier semestre. "Le solaire représente 3,1 % de la demande d'électricité en France, en hausse de 3% par rapport à l'année précédente", souligne le SER.La production électrique française reste toutefois encore largement dominée par le nucléaire (67,1% en 2020 selon RTE), suivi par l'hydraulique (13%), qui reste la première énergie renouvelable dans le pays. Mais l'éolien et le solaire bénéficient pour leur part d'une dynamique plus importante.Au niveau de l'Union européenne, le solaire a par ailleurs atteint un niveau inédit dans la production au cours de l'été, selon une estimation récente du cercle de réflexion Ember.Pour la première fois, les panneaux solaires ont généré 10% de l'électricité des 27 pays membres de l'Union durant les mois de juin et juillet, selon les données d'Ember. Le solaire a ainsi représenté une production de 39 térawattheure (TWh) sur ces deux mois ensoleillés, en augmentation de 5,1 TWh par rapport à juin-juillet 2020.Huit pays européens ont ainsi battu de nouveaux records pour la part du solaire dans leur production électrique sur cette période, dont l'Allemagne (17% de l'électricité) ou l'Espagne (16%). En comparaison avec ces pays, la France reste toutefois en queue de peloton avec autour de 4%.
Il y a 3 ans et 249 jours

Edycem BPE nomme Cédric Ménager comme nouveau directeur de zone

Cédric Ménager est le nouveau directeur du secteur Centre du territoire occupé par l’activité Edycem BPE. [©Herige] Cédric Ménager est le tout nouveau directeur de la zone Centre du territoire occupé par l’activité Edycem BPE (groupe Herige). Pour mémoire, l’industriel possède 33 centrales à béton réparties sur le Grand Ouest de la France, entre Quimper et Le Mans et jusqu’au Sud de Bordeaux. La nomination de Cédric Ménager constitue une création de poste, qui s’inscrit dans la stratégie mise en place par Olivier Collin, directeur général d’Edycem. Annoncée en mai dernier, cette dernière prévoyait en particulier un renforcement du maillage territorial, avec un redécoupage du dispositif BPE en trois secteurs : Nord, Sud et Centre, nouvellement créé. Lire aussi : Enquête exclusive autour du béton prêt à l’emploi en France Déjà 20 ans dans le béton Cédric Ménager est fort de près de 20 ans d’expérience dans le secteur du béton. Responsable de centre d’exploitation LafargeHolcim (Nantes – Cholet) à partir de 2003, il est devenu responsable marketing et performances commerciales de LafargeHolcim pour le Grand Ouest. Ceci, avant de rejoindre, en 2020, Unibéton au poste de Chef des ventes Pays de la Loire et Charente-Maritime. Ainsi, grâce à ses connaissances de la zone géographique, il assurera la gestion, l’exploitation et le commerce sur les départements de la Vendée (hors Bocage) et de la Loire-Atlantique. Dans son périmètre, il aura sous sa responsabilité 9 centrales, allant de Héric à Longeville, en passant par Boufféré, Challans et les Sables-d’Olonne. Et 53 collaborateurs (responsables commerce et exploitation, technico-commerciaux, centraliers, chauffeurs…). Equilibrer la couverture géographique « La satisfaction de nos clients reste la priorité d’Edycem,indique Cédric Ménager. Grâce à ce nouveau dispositif opérationnel, le renforcement de la proximité et le management de la performance permettront de consolider notre savoir-faire. A l’aube de la mise en application de la RE 2020, le déploiement de notre stratégie RSE sera l’une des clefs pour préparer l’avenir. Et pour contribuer au développement d’Edycem sur le secteur qui m’a été attribué. » Ainsi, à travers la création de ce troisième secteur Centre, c’est l’ambition d’Edycem de renforcer ses liens de proximité qui s’illustre. Lire aussi : Estelle Breillat, Alexandre Gouré et Bruno Bachaud : Nouveaux promus chez Edycem Une volonté d’autant plus forte d’équilibrer la couverture géographique après l’acquisition de six centrales à béton en Sarthe (72) et en Mayenne (53) en mars 2020.Dans le cadre de ses activités, Cédric Ménager aura donc pour principales missions de diriger les équipes commerciales et de production pour accroître la performance d’Edycem. Mais aussi de renforcer la proximité avec les parties prenantes qu’Edycem place au cœur de sa stratégie. Il rejoint Bruno Bachaud, à la tête de la zone Nord, et Wilfried Decombredet, en charge du secteur Sud d’Edycem BPE.  Lire aussi : Edycem BPE poursuit sa stratégie de développement
Il y a 3 ans et 252 jours

Les artisans sont confiants pour la rentrée

"L'artisanat va bien, mais le monde reste quand même fragile", a lancé Joël Fourny en ouverture de la conférence de presse de rentrée des CMA. "Nous entrons dans une période de transition (...) pendant laquelle nous devons être extrêmement vigilants", a-t-il ajouté.Plus des trois quarts des artisans estiment que leurs activité "va se stabiliser voire s'améliorer" dans les six prochains mois, selon un sondage Qualitest réalisé en août auprès de 2.000 artisans pour CMA France. Une progression de près de 13 points par rapport au printemps.CMA France sera "prudent" sur la fin des dispositifs d'accompagnement mis en place pour faire face à la crise liée à la pandémie: "certains secteurs restent encore fragiles et il faudra garder les dispositions nécessaires pour leur permettre de pouvoir passer cette période", a prévenu M. Fourny.D'autres freins à la reprise de l'activité sont aussi dans le radar des artisans: les risques de pénurie de main-d'oeuvre, qui perdurent et poussent CMA France à "travailler sur le recrutement et l'accompagnement au recrutement", notamment par "le biais de l'apprentissage".Les artisans dans les secteurs du bâtiment et de la production industrielle sont par ailleurs particulièrement exposés aux problèmes d'approvisionnement et de coûts des matières premières.Enfin, CMA France promet de rester vigilant sur les problèmes de trésorerie. Pas seulement sur le remboursement des prêts garantis par l'Etat, sollicités par environ 20% des entreprises artisanales, mais aussi pour celles qui n'y ont pas eu recours et ont puisé dans leurs fonds propres, "ce qui a fragilisé leur trésorerie", a souligné Joël Fourny.Les défis de la rentrée : la transmission, le numérique et la formationL’utilité des CMA est plus que jamais une réalité puisqu’il ressort très nettement que ¾ des artisans interrogés sont satisfaits de l’accompagnement de la CMA, et ceux qui ne le sont pas souhaitent d’abord avoir davantage de contacts avec leur chambre. Les attentes des artisans sont grandissantes : des contacts encore plus fréquents avec les chambres locales et un accompagnement face aux difficultés et dans la recherche de financement.« La crise a accéléré le besoin de conseil et d‘accompagnement des chefs d’entreprise artisanale. Les artisans nous disent avoir besoin de réponses encore plus pointues et adaptées à leur situation. C’est tout l’enjeu de la régionalisation, réforme majeure que le réseau a mené à son terme pour améliorer la qualité de service au plus près des artisans dans tous les territoires », précise Julien GONDARD, directeur général de CMA FranceParmi les priorités de développement des entreprises artisanales, le numérique se hisse au premier rang, car la crise a accéléré la prise de conscience sur les enjeux du numérique mais également sur l’usage pratique de ces nouveaux outils. Le développement durable continue de figurer à un niveau d’intérêt élevé, ce qui montre que beaucoup d’artisans souhaitent de plus en plus s’inscrire dans cette transition écologique.Deux autres priorités se dégagent en cette rentrée : la formation et la transmission.Les entreprises artisanales proposent des opportunités pour lutter contre le chômage des jeunes, pour former à un métier passion et redonner du sens à leur travail, voire à leur vie. L’artisanat est plus que jamais la voie royale pour devenir chef d’entreprise.Les CMA enregistrent un taux d’insertion dans l’emploi de 80% dans les 7 mois post-diplôme, et entendent faire encore mieux en 2021. 100 000 jeunes sont formés chaque année, à travers les 137 CFA du réseau des CMA, tous certifiés Qualiopi, et grâce à tous les organismes de formation partenaires. Sans oublier, les 130 000 adultes formés en 2020 dont 40 000 demandeurs d’emploi. L’apprentissage pour les CMA représente un cycle permanent, pour toutes générations confondues.« Un enjeu majeur pour cette rentrée 2021 : la formation des apprentis sur les 6 prochains mois. ¼ des entreprises artisanales se disent prêtes à accueillir un ou plusieurs apprentis. Les secteurs de l’alimentation et du bâtiment figurent en première ligne sur le sujet de la formation des apprentis », selon Joel FOURNY, président de CMA France.La formation constitue un véritable levier pour pallier le manque de main d'œuvre qualifiée que les entreprises rencontrent aujourd’hui. De nombreux métiers sont en tension, 8% des entreprises, près de 130 000 entreprises sont à reprendre dans les deux prochaines années, une situation qui paralyse le développement de certaines entreprises.
Il y a 3 ans et 255 jours

L'Europe donne son aval à la France pour soutenir les centrales solaires sur toitures

RENOUVELABLES. La Commission européenne a autorisé la France à recourir à un régime d'aides d'État pour soutenir la production d'électricité des petites installations photovoltaïques sur toitures. L'enveloppe de 5,7 milliards d'euros ainsi confirmée doit aussi permettre à l'Hexagone d'atteindre ses objectifs en matière de développement des énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 255 jours

Välinge présente Välinge Flooring, sa première collection de revêtement de sol

Utilisant une sélection de technologies développées par sa société mère, Välinge Innovation, les revêtements de sol en bois densifiés Välinge Flooring allient le toucher et la beauté uniques du bois véritable, avec la durabilité et la fonctionnalité qui lui fait habituellement défaut. La technologie de surface brevetée Woodura® est certainement l'une des plus grandes évolutions dans l’univers du sol en bois depuis des décennies et garantit 3 fois plus de résistance à l’impact. Alternative éco-responsable, elle permet également d'utiliser moins d'arbres pour obtenir beaucoup plus de revêtement de sol : en utilisant du bois tranché au lieu de bois scié, comme pour les parquets traditionnels en bois massif ou contrecollés, Woodura® permet de produire dix fois plus de revêtement de sol à partir de la même quantité de bois. La matière première provient de forêts gérées de manière responsable où le bois est transformé localement - une méthode d'exploitation et de production durable qui garantit une pérennité de la forêt pour les générations à venir.Le système d’assemblage 5G® DryTM est le plus simple et le plus rapide du marché sans compter qu’il garantit une résistance à l’eau jusqu'à 24 heures. En bois véritable et au design attrayant, les lames sont disponibles dans de grands formats, jusqu’à 27,1 cm de large et 2,38m de long avec une pose en flottant sans joint de fractionnement pouvant aller jusqu’à 625m². Les revêtements de sol Välinge flooring conviennent aussi bien aux espaces résidentiels qu’aux locaux commerciaux. Et pour couronner le tout, leurs prix abordables en font une référence incontournable du marché.
Il y a 3 ans et 256 jours

L'hydrogène bleu ne marquerait pas de points dans la lutte contre le changement climatique

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Présentée comme une alternative viable et plus respectueuse de l'environnement, la production d'hydrogène dit "propre" engendrerait pourtant des émissions de gaz à effet de serre encore plus élevées que celles du charbon, selon un article universitaire. C'est plus exactement sa version "bleue" qui est épinglée par certains scientifiques.
Il y a 3 ans et 256 jours

Kinedo met le cap sur la croissance made in France

Si le site de La Ciotat (13) se spécialise, avec 150 personnes sur 16.000 m² couverts, dans la fabrication de solutions douche/bain, balnéo, spas et coques de baignoires, Aquaproduction, avec ses deux unités implantées à Chaumes en Retz (44), s’impose comme le centre de compétence Kinedo pour la production de douches et de solutions de remplacement de baignoires et d’accessoires.Deux sites à Chaumes en Retz pour une même dynamique et un unique credo, la qualitéHistoriquement spécialisés en cabines et parois, les deux sites de Loire-Atlantique (sur 32.000 m² couverts pour 230 personnes avec une répartition femmes/hommes 40/60), au-delà d’accroître leurs capacités annuelles, se sont largement diversifiés. Ils comptent désormais de nouvelles productions en conception et fabrication (en biocryl ou biotec) de receveurs, vasques et panneaux muraux, avec une véritable expertise en découpe, perçage, cintrage et encollage des profilés aluminium pour les cabines et parois.Parfaitement maîtrisées et testées puisque Aquaproduction dispose de son propre laboratoire d’essais pour évaluer la conformité des produits (achetés en externe ou fabriqués sur site) aux normes en vigueur. Une exigence qualité poussée à l’extrême puisque Aquaproduction réalise même une batterie de tests non imposés par la réglementation.La démarche qualité s’avère omniprésente tout au long du process. Aquaproduction revendique, en effet, une véritable culture d’entreprise orientée satisfaction client qui s’incarne tant dans la conception (évaluation du produit à chaque stade), que dans la production (autocontrôle à chaque poste) ou bien encore en sortie de chaîne de production avec des audits réguliers sur la qualité des produits finis.Ainsi, 3 techniciens disposent d’un espace dédié de 350 m² et équipé de 6 automates, 9 bancs d’essais pour mener plus de 50 tests, allant de l’endurance sur receveur avec charge dynamique à 100 kg, à la résistance à la glissance, au frottement de surface, à la résistance aux chocs thermiques, en passant par la résistance aux rayures (pointe de diamant) ou encore résistance aux produits chimiques…Les techniciens Aquaproduction éprouvent également les parois verre avec le test d’impact d’un sac de 50 kg simulant une chute ou l’usure de porte avec 30.000 cycles d’ouverture/fermeture. Perfectionnistes, les validations Aquaproduction vont même jusqu’à tester les matériels en simulant leurs conditions de transport (vibration, chute)…Une politique qualité reconnue et appréciée tant des clients BtoB Aquaproduction, qu’il s’agisse des réseaux grossistes professionnels (Algorel, Comafranc, Richardson…), des GSB (Grandes surfaces de bricolage Lapeyre, Leroy-Merlin, Castorama,…) ou encore industriels (fabricants de mobilhomes ou de modules de salles de bains) que ces consommateurs BtoC qui apprécient les références de la marque Kinedo…Coté industriel, le site n°1 se spécialise dans la fabrication des receveurs de douche kinesurf et kinestart réalisés en Biotec (plaque abs/PMMA Thermoformé, renfort acier et renfort biotec) et celle des receveurs en Biolith (plaque ABS/PMMA thermo, résine PU + fibres et renfort Biolith) ainsi que le montage des colonnes et panneaux des cabines hydromassantes.Quant à la seconde unité, elle affiche une expertise pour la transformation du verre (coupage, usinage, trempe thermique et traitement anticalcaire), l’usinage et équipement des profilés aluminium ainsi que le montage et l’emballage des parois et fonds de cabines.Précisons que la partie logistique dispose d’une surface dévolue de quelque 8.500 m² pour 8.800 emplacements de palettes. L’assurance d’un stock conséquent pour toujours plus de disponibilités et de délais courts, exigés par le marché.Côté chiffres, notons que si les sites de Chaumes-en-Retz expédient annuellement aux alentours de 300.000 produits, des investissements réguliers leurs assurent une capacité encore supérieure permettant d’anticiper les croissances à venir.Coté SAV, même exigence de qualité et Service client puisque, outre une hotline en support technique, Kinedo assure un envoi rapide de la pièce adaptée et propose une intervention possible d’un technicien chez le client. D’ailleurs, le Service client peut se prévaloir d’un taux de livraison de 92 % livrés dans le délais annoncé et 85 % livrés dans les 3 jours ouvrés.Les derniers investissements industriels, d’un montant total représentant 2,50 % du CA net prévu pour 2021 ont concerné tant les chaînes de fabrication de parois de douche que celles de receveurs avec notamment une 4ème ligne utilisant un tout nouveau procédé de fabrication qui accroit de plus de la moitié la capacité de production annuelle de la ligne receveurs.Depuis plus de 2 ans, une salle de formation a vu le jour au cœur même du site 2, permettant ainsi d’accueillir les clients professionnels installateurs ou vendeurs Cette clientèle après la visite du site de production peut ainsi bénéficier d’une formation technique animée par une équipe de formateurs-monteurs dédiée.Enfin, soulignons le dernier investissement, d’un montant de 200.000 euros, qui dote le site d’un show-room Kinedo de 400 m² proposant un superbe écrin, digne reflet du savoir-faire, de l‘esprit d’innovation et de design chers à l’industriel français pour une quarantaine de solutions présentées in situ.Une découverte de toutes les possibilités Kinedo, allant des receveurs aux parois, en passant par les cabines ou encore les panneaux muraux. Et aussi une belle mise en avant de l’innovation comme l’incarne le concept Modulo, qui permet d’intégrer rapidement et sans gros travaux une salle d’eau complète n’importe où dans la maison.À défaut de pouvoir profiter pleinement de ce showroom à cause du contexte sanitaire actuel, une version virtuelle en ligne est proposée sur kinedo.com. Kinedo.com qui propose au passage de plus en plus d’expériences interactives comme par exemple le configurateur Kocoon qui offre à l’utilisateur la possibilité de définir lui-même en ligne son espace douche personnalisé en quelques clics (soit plusieurs milliers de combinaisons de parois, receveurs ou panneaux muraux possibles).
Il y a 3 ans et 256 jours

Le tunnelier Gaïa du chantier de construction de la centrale hydroélectrique CNR de la Sarenne (Isère) est baptisé

En raison d’une situation géographique complexe pour accéder au puit d’entrée située sur le village de La-Garde-en-Oisans, le tunnelier est arrivé en plusieurs pièces distinctes sur plusieurs jours du mois de juillet.Trois semaines ont été nécessaires à son assemblage avant d’entrer en fonction mi-aout.L’emploi du tunnelier Gaïa intervient dans le cadre d’un chantier de 36 mois relatif à la réalisation par CNR d’un nouvel aménagement hydroélectrique sur la rivière de la Sarenne, situé au milieu des montagnes iséroises. Il s’agit d’un tunnelier à roche dur, long de 170 m et de 4m20 de diamètre, équipé de gripper et de ski pour faciliter son avancement dans une pente à 23%.Une livraison en plusieurs phases due à un environnement contraintSon acheminement a nécessité plusieurs semaines d’organisation compte-tenu des contraintes d’accès du bourg de La Garde-en-Oisans, et s’est opéré sur plusieurs dates par convoi exceptionnel, équipé de 4 essieux directionnels pour s’assurer d’une bonne tenue de route :Le corps du tunnelier est arrivé jusqu’à la zone tampon de la base vie de Spie batignolles génie civil depuis l’Italie. Celui-ci a été déchargé le 16 juillet dernier à l’aide d’une grue de 200 tonnes.Le 19 juillet, les équipes ont réceptionné sur le chantier la grue mobile de 200 tonnes. Elle permettra d’assembler les pièces constituant l’avant du tunnelier. Au cours de la même journée, le corps du tunnelier a été acheminé jusqu’au chantier de La Garde, soit un colis de 63 tonnes sur une longueur de 12 m.Le 20 juillet, les équipes ont fait grimper deux grippers du Bourg-d’Oisans jusqu’à la plateforme de la Garde, pour un poids de 24 tonnes sur 4 m de long.Le 21 juillet, un convoi exceptionnel a transporté le convoyeur (13 m de longueur) et du matériel jusque sur la plateforme.Le 22 juillet, la roue de coupe du tunnelier, de 25 tonnes, est arrivée sur le chantier de façon quelque peu originale pour conserver un gabarit routier quasi classique. Celle-ci était tenue sur l’intégralité de sa longueur sur un attelage métallique, de façon semi-verticale. Au cours de la semaine 29, les pièces constituant l’avant du tunnelier sont arrivées en plusieurs colis directement jusqu’au site d’assemblage.Les équipes assemblent la première partie du tunnelier, à l’aide de la grue de 200 tonnes, correspondant à 110 mètres linéaires, qui sera ensuite lancée en galerie pour débuter le creusement en mode dégradé. Cette première étape devrait s’étendre sur 3 semaines (semaines 33 à 35). Lorsque le tunnelier aura atteint 80 ml, les équipes rajouteront les 7 dernières remorques et le convoyeur tunnel. L’assemblage nécessitera 3 autres semaines.Le creusement du tunnelier correspond au marché du lot 2 (sur les deux lots pilotés par Spie batignolles génie civil). Il évoluera sur un tracé de 2.3 km avec une pente de 23 %, depuis une galerie de 70 ml préalablement réalisée à l’explosif par les équipes de Spie batignolles génie civil.En fonction des caractéristiques de la roche, le soutènement sera adapté avec simple ou double boulonnage. Des voussoirs radier d’1m20 de diamètre seront positionnées au fur et à mesure de l’avancement du tunnelier. En raison de la présence de zones amiantifères, le tunnelier a été adapté pour garantir la sécurité des équipes (cabine de décontamination, etc). Les équipes de Spie batignolles génie civil ont prévu de faire fonctionner le tunnelier en condition amiante dès les premiers mètres creusés, pour s’assurer que les mesures de sécurité mises en place soient bien respectées. Fin de creusement prévue en avril 2022, sur la commune d’Huez.Un nouvel aménagement hydroélectrique pour accélérer la transition énergétique des territoiresCNR a lancé en mars 2021 le chantier de construction de la centrale hydroélectrique de la Sarenne (Isère), qui alimentera dès 2024 en électricité renouvelable l’équivalent de la consommation électrique de 16.000 habitants. La chute d’eau naturelle constituée par la cascade de la Sarenne représente un site de choix pour cet aménagement hydroélectrique dit de « haute chute » (735 m) et d’une puissance installée de 11 MW. Cet aménagement porte une attention particulière au respect de la biodiversité et à la prise en compte d’un environnement montagnard sensible.Il s’inscrit pleinement dans la stratégie de développement des activités hydroélectriques de CNR au-delà du fleuve Rhône, et représente, pour l’Isère, un nouvel actif de production d’énergie verte pour accélérer la transition énergétique du territoire.
Il y a 3 ans et 256 jours

La décoration de la façade d’une maison en bois résidentielle : les 2 types de façades les plus populaires

Si la maison en bois a longtemps été considérée comme un excellent choix pour les saisonniers, elle est également devenue de moins en moins différente des maisons qui peuvent être habitées toute l’année. En raison de l’aspect unique, de la durabilité et des propriétés du bois, la maison en bois est aujourd’hui l’un des types de construction les plus populaires sur le marché. La décoration de la façade de différents types de maisons en bois offre la possibilité de créer un style unique et moderne, dans laquelle le bois devient non pas un symbole de simplicité et de prix bas, mais de luxe et de naturel. La décoration de la façade d’une maison en bois : les avantages des façades Les murs des maisons sont constamment exposés à diverses conditions météorologiques. Par conséquent, lors de la construction d’une maison en bois, en plus de son apparence, une attention particulière doit être accordée à la qualité de la protection de ses murs, qui est généralement déterminée par le type de façade choisi et son installation. Ci-dessous, les experts de Maestro Chalet parlent des deux types de façades les plus populaires pour une maison en bois. Les façades ventilées “En raison de la variété croissante des matériaux de finition et de leurs avantages exceptionnels, les façades ventilées deviennent un choix de plus en plus courant dans la construction d’une maison en bois », déclarent les experts de Maestro Chalet. Les façades ventilées se distinguent des autres types de façades par le fait qu’au cours de leur construction, un espace d’air pour la ventilation est laissé entre l’isolation thermique de la maison en bois, qui est placée sur le mur extérieur de celle-ci, et la finition extérieure, qui est accrochée sur des profils spécialement adaptés. Grâce à cela, les façades ventilées, comparées à d’autres, présentent de nombreux avantages significatifs : une protection exceptionnelle des murs de la maison en bois et une durabilité inégalée. Dans ce cas, des panneaux de finition résistants à l’eau et au feu sont généralement utilisés pour la décoration extérieure de la maison, ce qui permet d’assurer non seulement un haut niveau de protection des structures de la maison, mais aussi une belle apparence de la maison en bois. En outre, l’un des plus grands avantages d’une façade ventilée que les experts de Maestro Chalet soulignent, est une protection contre les problèmes causés par l’excès d’humidité. L’eau qui pénètre par le mur extérieur de la façade et atteint les structures de la maison peut causer des dommages particulièrement graves. Les façades ventilées offrent une protection complète des murs d’une maison en bois contre l’humidité. Lorsqu’elle pénètre à travers la finition de la façade, l’eau qui entre dans la lame d’air s’écoule vers le bas et sort ainsi du mur de l’habitat. Sur le même principe, la lame d’air laissée dans le mur permet d’évacuer l’humidité de la maison, évitant de créer ainsi un milieu propice à la reproduction de divers micro-organismes et de moisissures, et assure le plus haut niveau de protection pour toutes les structures de la maison. Le deuxième avantage, non moins important, est que les façades ventilées ne laissent pas de ponts thermiques en raison de la lame d’air et permettent d’augmenter la résistance thermique, réduisant ainsi la consommation totale de chaleur de la maison en bois. De plus, la lame d’air entre les panneaux de façade et la couche isolante de la maison assure une ventilation naturelle de la façade, régulant ainsi la quantité optimale d’humidité dans l’habitat. Il est également important de préciser qu’en choisissant une façade ventilée, les panneaux de finition laissent en permanence les murs de la maison à l’ombre, ce qui permet de maintenir une température intérieure confortable en été. Enfin, et surtout, les façades ventilées sont constituées de matériaux incombustibles et non inflammables. En cas d’incendie, elles sont donc plus résistantes au feu, ce qui est particulièrement important lorsqu’il s’agit d’une maison composée de structures en bois. Les façades humides La deuxième type de façade d’une maison en bois est la façade humide, qui se caractérise par l’utilisation d’un matériau principal d’isolation thermique protégeant la maison des effets néfastes de l’environnement. Dans ce cas, la façade d’une maison en bois est finie à l’aide du plâtre décoratif choisi. Bien que les maisons dotées de ce type de façade ne disposent pas d’une bonne ventilation, elles permettent, grâce à leurs propriétés isolantes extrêmement élevées, de réduire considérablement les coûts de chauffage. Et leur prix est l’un des plus abordables du marché. En parlant des avantages des façades humides, les experts de Maestro Chalet soulignent l’importance de leurs exceptionnelles propriétés isolantes. En effet, ce type de façade ne laisse pas de ponts thermiques dus au plâtre et permet d’augmenter la résistance thermique, réduisant ainsi la consommation de chauffage. En outre, une bonne isolation des murs empêche la formation de condensation dans les structures internes de l’habitat. Ce processus n’affecte pas seulement la durabilité et la longévité des murs, car l’humidité qui s’y accumule crée généralement d’excellentes conditions pour le développement de moisissures et d’autres micro-organismes, qui peuvent causer plus de dégâts qu’il n’y paraît à première vue. Un autre aspect important est que ce type de façade absorbe parfaitement le bruit. Ainsi, la maison en bois bénéficie d’une excellente isolation acoustique. En raison du fait que le système de façade enduit est particulièrement imperméable à la chaleur et au froid, avec un ensoleillement intense en été et des vents forts en hiver, la façade enduite maintient une température optimale dans l’habitat. Avec ce type d’isolation thermique, les murs de la maison en bois ne sont pas non plus sujets au gel. Ainsi, la structure n’est pas affectée par d’importantes fluctuations de température. Le prix abordable des façades humides est également un avantage important. Pour en savoir plus sur les façades des maisons en bois ainsi que sur leur construction et leur entretien, vous pouvez visiter le site maestrochalet.fr.