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Il y a 2 ans et 105 jours

Lancement du Palmarès RESEDA

C’est à l’ENSA de Paris Val-de-Seine que la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak a annoncé hier la création d’un nouveau prix annuel valorisant les projets de fin d’études des étudiants en architecture. La ministre l’avait annoncé lors de ses vœux le 16 janvier dernier, c’est chose faite. Le Palmarès RESEDA, c'est son nom, vise à récompenser, chaque année, un projet par école, soit les 20 PFE les plus innovants en faveur du développement durable. [Communiqué du Ministère...
Il y a 2 ans et 105 jours

"Plus personne ne peut m'intimider" : des ex-travailleurs sur les chantiers des JO régularisés

La décision qui concerne une quinzaine de personnes est "une grande victoire", s'est félicité Jean-Albert Guidou, qui accompagne pour la CGT Seine-Saint-Denis ces travailleurs dont certains sont présents depuis plus d'une décennie sur le territoire."C'est une décision politique" qui intervient sur fond de médiatisation de leur situation et qui "aurait été impossible" sans le contexte des futurs JO-2024, notamment parce que ces personnes ne "rentrent pas dans les critères" de régularisation classiques au titre de la circulaire dite "Valls" de 2012, a-t-il ajouté.Moussa, 43 ans, Malien"Je suis tellement heureux que je n'ai pas les mots", lâche Moussa (comme les autres, il ne souhaite pas donner son nom de famille), groggy avec son récépissé de titre de séjour en mains à la sortie de la préfecture de Bobigny (Seine-Saint-Denis).En quinze ans passés sans papier en France, Moussa a déjà demandé deux fois une carte de séjour. En 2017, elle lui a été refusée. Depuis la deuxième demande, en mars 2021, il n'avait "même pas obtenu un rendez-vous".Soudain, après ses témoignages sur les quatre mois travaillés sur le chantier du futur village olympique au nord de Paris, "ça été super rapide", s'étonne-t-il."Sans les JO, jamais je n'aurais été régularisé, ça c'est sûr et certain", dit-il. "Je vais pouvoir revoir ma famille restée au Mali, mes enfants que je n'ai pas vu depuis quinze ans, dont mon dernier fils que je n'ai pas vu naître, je ne le connais même pas !"Au travail, "plus personne ne peut m'intimider maintenant", poursuit-il. "Je peux aller où je veux, travailler où je veux. Tout ce passé (dans la clandestinité), je peux le laisser derrière moi".Waly, 32 ans, Malien"C'est le plus beau jour depuis que je suis en France !", assure Waly dans un large sourire."Quand tu n'as pas de papiers, tu travailles un jour, deux jours, on peut te virer n'importe quand. Maintenant ma vie va changer, je vais gagner de l'argent et avec des droits, en plus", anticipe celui qui n'a jamais retrouvé de travail depuis son dernier chantier.Après ce "soulagement" quant à son droit au séjour d'un an renouvelable, il entrevoit une première conséquence immédiate: "Depuis mon arrivée en France en 2018, je suis hébergé chez quelqu'un. Donc je vais me chercher mon propre logement maintenant. Si t'as pas de papiers, essaye de trouver un appartement !".Bah, 32 ans, Malien"Tout va devenir simple", croit aussi Bah. Pendant des années, il a dû fournir les papiers d'identité d'un tiers, souvent un proche auquel il reversait une partie de son salaire, pour décrocher un emploi. On appelle ça le travail sous "alias". "Fini les +alias+, je vais travailler sous mon propre nom. Je n'ai qu'à montrer mes papiers", se félicite-t-il."Je peux travailler tranquillement, sans peur, sans risque" d'être viré au moindre contrôle de l'inspection du travail ou de subir un accident sur un chantier qui ne serait pas pris en charge.Pour lui, "tout va changer" et ce n'est pas qu'une formule: depuis une demande d'asile rejetée, Bah faisait l'objet d'une procédure d'expulsion, après s'être vu délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en 2020.Il aura fallu trois ans et quelques mois travaillé sur un chantier olympique pour inverser le cours des choses. "Ils voulaient m'expulser, maintenant j'ai les papiers", se répète-t-il.
Il y a 2 ans et 105 jours

Après la mort de deux ouvriers sans-papiers sur un chantier en 2019, sept hommes devant la justice

On leur avait demandé de travailler exceptionnellement un samedi matin : Kamel B., 34 ans, et Omar A., 29 ans sont décédés à Epinay-sur-Seine d'une chute de plusieurs dizaines de mètres.Les deux ouvriers participaient à la réhabilitation de la cité La Source, un chantier de 478 logements dont le bailleur est Plaine Commune Habitat. Ils travaillaient à la rénovation thermique par l'extérieur d'un bâtiment lorsque la nacelle sur laquelle ils travaillaient s'est détachée. D'importantes rafales de vent avaient touché la région parisienne ce jour-là, insuffisantes toutefois pour stopper les travaux, ont jugé les chefs de chantier.Sitôt après l'accident, une enquête avait été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour déterminer ses causes.Selon un rapport d'expertise cité par un avocat de la défense, "un défaut d'ancrage" de la nacelle a été identifié. "Le procès, qui sera très technique, va déterminer qui est le responsable de la défaillance", explique cet avocat sous couvert d'anonymat.Sollicités par l'AFP, les avocats des prévenus n'ont pas souhaité s'exprimer avant l'ouverture du procès lundi à 10h00 devant le tribunal correctionnel de Bobigny, prévu jusqu'à vendredi.Sept hommes âgés de 37 à 61 ans sont poursuivis notamment pour "homicide involontaire" et "travail dissimulé". Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.Trois entreprises du BTP sont également sur le banc des prévenus en tant que personne morale.Les accidents du travail touchent des centaines de milliers de personnes chaque année en France et le bâtiment reste le secteur le plus accidentogène, selon l'Assurance maladie, qui a reconnu pendant l'année 2021 un total de 645 décès en accident du travail tous secteurs confondus.Ces dernières années, avec des chantiers d'ampleurs tels que le Grand Paris Express ou les aménagements prévus pour les Jeux olympiques de Paris 2024, plusieurs accidents mortels ont concerné des salariés d'entreprises sous-traitantes ou prestataires de services.
Il y a 2 ans et 108 jours

A Paris, une "forêt urbaine" sortira de terre place du Colonel-Fabien

Promesse d'Anne Hidalgo avant sa réélection en 2020, la création de "forêts urbaines", c'est-à-dire une plantation dense d'arbres et d'arbustes de différentes hauteurs dans un sol continu, s'est heurtée à la réalité du sous-sol déjà très encombré de la capitale.Initialement annoncés, des sites prestigieux comme celui de l'Opéra Garnier ou de la gare de Lyon ont ainsi été écartés pour des raisons techniques, le seul chantier lancé étant celui de la place de la Catalogne (XIVe).Rond-point bruyant, inadaptée aux piétons et aux cyclistes, la place du Colonel-Fabien devrait elle être métamorphosée, avec la plantation en pleine terre de 60 à 80 arbres sur sa partie ouest, libre de tout réseau dans son sol.L'aménagement représente un investissement de 6,4 millions d'euros, en-deçà des deux autres "forêts urbaines" en projet place de la Catalogne (9 millions d'euros) et à Charonne le long de la Petite Ceinture, dans le XXe arrondissement (16 millions d'euros).Ces deux dernières devraient être livrées à l'été 2024 avant les Jeux olympiques.Outre la lutte contre les îlots de chaleur urbain, le projet devrait créer un "corridor de biodiversité". "On a d'un côté le canal Saint-Martin, de l'autre le parc des Buttes Chaumont, avec entre les deux des avenues plus ou moins arborées", a précisé l'adjoint aux Espaces verts Christophe Najdovski. Le réaménagement de la place prévoit également une diminution de 60% des espaces de chaussées, avec une piste cyclable bidirectionnelle qui permettra d'en faire le tour à vélo, et une traversée possible dans le sens nord-sud pour les piétons."Sur le papier, il y a pas mal de choses positives mais la maire avait promis une réalisation en 2020 de projets qui ont depuis été jugés irréalisables", a rappelé Quentin "Divernois" (un semi pseudonyme, ndlr), membre du collectif SaccageParis."L'inquiétude qu'on a, c'est qu'une fois l'inauguration passée, il y ait peu d'entretien, alors qu'on sait que la nature en ville est extrêmement fragile et qu'il manque une cinquantaine de jardiniers à Paris", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 108 jours

Perquisitions à la métropole Nice-Côte-d'Azur visant le service des marchés publics

Des perquisitions ont eu lieu "notamment dans les locaux de Nice Métropole, dans le cadre d'une information judiciaire suivie par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), notamment des chefs de trafic d'influence, escroquerie en bande organisée, abus de biens sociaux et faux et usage de faux depuis novembre 2022", a indiqué jeudi matin le parquet de Paris.Ces perquisitions ont "trait au projet de construction d'un immeuble près de la gare", a précisé une source proche du dossier. Elles concernent l'Iconic, un vaste immeuble de 19.000 m2 en construction près de la gare de Nice, selon une autre source.D'autres perquisitions ont également eu lieu dans la journée "dans les bureaux de trois élus niçois", a indiqué à l'AFP une source porche du dossier. Une source judiciaire a par ailleurs indiqué que des perquisitions avaient également été menées au domicile de quatre personnes - à Paris, dans les Alpes-Maritimes et le Var - ainsi qu'au siège de deux sociétés à Paris et dans les Alpes-Maritimes et dans les locaux régionaux d'une société parisienne, également dans les Alpes-Maritimes. Les opérations dans le Sud étaient terminées en début de soirée selon cette source.Jury du concours "Gare Thiers-Est"Selon des sources concordantes, les trois élus visés par les perquisitions faisaient partie du jury du concours "Gare Thiers-Est", lancé par la métropole de Nice et qui a attribué en 2016 à la Compagnie de Phalsbourg la création d'un ensemble immobilier de près de 19.000 m2, baptisé "Iconic".Interrogée par l'AFP, la Métropole Nice Côte d'Azur a indiqué que "les membres du jury ont donné suite aux demandes formulées par les enquêteurs dans le cadre de leur investigation".Jeudi matin, la métropole avait confirmé qu'une "perquisition (était) en cours dans un bâtiment à l'ouest de la ville qui concernerait le projet Iconic".La ville et la métropole "ignorent tout à ce stade de la procédure sur la nature ou sur la portée des investigations", précisait un communiqué transmis à l'AFP, en soulignant qu'il a été "demandé au directeur général des services de donner suite avec célérité à toutes les demandes formulées par les enquêteurs"."S'il s'avérait qu'un agent public soit mis en cause dans cette procédure, la métropole engagerait alors des mesures de suspension", a encore indiqué la métropole.L'Iconic, ensemble immobilier de 19.000 m2 imaginé par l'architecte américain Daniel Libeskind, comprend un hôtel de prestige, des bureaux et des commerces. Sa construction a pris du retard et la livraison est prévue au printemps 2023.
Il y a 2 ans et 109 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 109 jours

paris la place du colonel fabien devrait etre transformee en foret urbaine

La mairie de Paris a annoncé ce mercredi que la place du Colonel Fabien, située entre les 10ème et 19ème arrondissements de Paris, devrait être transformée pour créer une troisième « forêt urbaine » dans la capitale. L’objectif : végétaliser pour lutter contre les îlots de chaleur et faire plus de place aux piétons et aux cyclistes.
Il y a 2 ans et 109 jours

Taxinomie européenne : Top15 et Top30 des bâtiments tertiaires 2022 et résultats du baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments

Paris, le 17 janvier 2023 – Alors que le sujet de la sobriété énergétique occupe une place croissante en France, l’OID, aux côtés de l’ADEME, présente les résultats 2022 de son Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments. Cette année, la publication calcule pour la première fois des indicateurs pour les hôtels et […]
Il y a 2 ans et 109 jours

Une troisième "forêt urbaine" va être plantée à Paris

URBANISME. Plus d'espaces pour les piétons et cyclistes, et plus d'arbres en ville, c'est ce que promet la Ville de Paris avec son nouveau projet dans le nord-est. Il devrait être livré en 2025.
Il y a 2 ans et 109 jours

L'immobilier de luxe, toujours plus cher

La guerre en Ukraine ? Les taux d'intérêt qui remontent ? Les soubresauts de la Bourse ? "Ça pour nous, ça n'existait pas." Charles-Marie Jottras, président du réseau Daniel Féau, donne le ton.En 2022, ce spécialiste parisien de l'immobilier de luxe a connu une nouvelle année historique, après 2021 qui battait déjà des records.Alors que les prix de l'immobilier à Paris s'érodent globalement depuis deux ans, ceux des biens les plus chers continuent de grimper. En 2022, le prix moyen au mètre carré chez Féau a ainsi dépassé 17.200 euros.Même constat chez Sotheby's International Realty, qui a battu en 2022 son précédent record réalisé en 2021, avec 1,61 milliard d'euros de volume de ventes. Chez Barnes, "on a fait la meilleure année qu'on n'ait jamais faite", a précisé à l'AFP Richard Tzipine, directeur général de ce réseau. Riches étrangersLes raisons de ce succès: le retour des acheteurs étrangers, avec la fin des mesures sanitaires dans beaucoup de pays.Alexander Kraft, PDG de Sotheby's pour la France et Monaco, décrit deux vagues d'arrivée en France: d'abord les Européens, puis les Américains, dont le fort pouvoir d'achat a été encore dopé par le dollar fort."Eux sont très motivés par la force du dollar en ce moment, et cet aspect investissement, parce que les Américains sont assez obsédés par l'inflation", a-t-il dit à l'AFP. Et ce dirigeant s'attend à voir "encore plus" d'acheteurs américains en 2023.A Paris, Barnes a remarqué que les quartiers les plus prisés des étrangers, comme le Marais ou les alentours de l'Arc de triomphe et de la Tour Eiffel, ont été les plus demandés."On a l'impression qu'il y a une anxiété croissante depuis des années, et on a le sentiment que l'immobilier vous protège grâce à la sécurisation de vos investissements", commente Richard Tzipine.Il a, par exemple, vu affluer des Libanais voulant échapper à la crise dans leur pays d'origine.Chez Féau, la proportion de ventes impliquant au moins un étranger a bondi en 2022, particulièrement pour les biens les plus onéreux.De plus en plus cherTous les réseaux d'immobilier de luxe interrogés par l'AFP font le même constat: plus c'est cher, plus c'est prisé.Barnes note ainsi qu'à Paris, les biens à plus de 3 millions d'euros se sont beaucoup plus vendus.Et chez Sotheby's, en France et à Monaco, "on a eu plus de 60 transactions entre 5 et 50 millions, dans une gamme très élevée", note Alexander Kraft."Plus on monte en prix et plus on est déconnectés de ce que l'on entend: +Paris perd de sa superbe+...", remarque Charles-Marie Jottras. "Sur le grand luxe, on a un volume qui explose", a aussi relevé le directeur général de Daniel Féau, Nicolas Pettex-Muffat. "Les appartements avec jardin ou terrasse s'arrachent, et s'arrachent de plus en plus cher", ajoute-t-il.Pourquoi cette bonne santé de l'immobilier de luxe, alors que le marché de l'immobilier en général commence à montrer des signes de ralentissement, sous l'effet de taux d'intérêt qui grimpent ?"Il y a une espèce de cap au-dessus duquel vous êtes moins sensible aux taux d'intérêt", explique Richard Tzipine. "Vous avez la capacité à acquérir des biens chers sans vous fragiliser, et profiter d'une situation où les autres qui sont moins fortunés et plus sensibles aux taux d'intérêt ne pourront pas les acquérir."
Il y a 2 ans et 109 jours

Édition Spéciale EnerJ-Meeting : découvrez le programme de la rédaction

ÉVÈNEMENT. À l'occasion du salon EnerJ-Meeting, qui se tiendra jeudi 9 février à Paris, la rédaction de Batiactu sera mobilisée tout au long de la journée. Vous pourrez nous suivre grâce à des interviews et des échanges filmés et retransmis sur notre site Internet le jour-même. Découvrez le programme.
Il y a 2 ans et 110 jours

Lille à Pau, Cherbourg en Espagne, à l'été 2022 de nombreuses villes ont changé de climat

Ce dernier a analysé les températures de villes d'Europe de l'ouest (France, Espagne, Portugal, Italie) l'an dernier et les a comparées à des températures normales sur la période 1991 à 2020.Résultat: ces villes ont subi en moyenne des températures de 1,38°C plus élevées que les normales et similaires à celles relevées normalement dans des endroits situés 425 kilomètres plus au sud.Ces données visibles sur une carte montrent que Lille a subi des températures équivalentes à celles normalement relevées à Pau, Cherbourg à celles de Gijón (Espagne), Perpignan à celles de la région d'Athènes et Strasbourg à celles de San Marin..."Ce que montrent ces comparaisons c'est l'ampleur de l'anomalie qu'on a eue en 2022 et d'autre part le travail titanesque qui va être nécessaire pour adapter les villes au changement climatique", souligne Thibault Laconde, directeur général de Callendar, entreprise spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques, basée en région parisienne."Les villes sont construites autour de leur climat historique et lorsqu'on rencontre des températures qui sont à ce point anormales, on ne peut pas du jour au lendemain transformer Perpignan en quelque chose qui ressemble à Athènes", fait-il remarquer. "Toute l'architecture, tout l'urbanisme, les infrastructures, même les habitudes des habitants sont à reprendre", souligne M. Laconde auprès de l'AFP.Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, dépassant toutes de plus d'un degré les températures de l'ère pré-industrielle, selon le dernier rapport annuel du programme européen sur le changement climatique Copernicus (C3S) publié en janvier.En Europe, continent où le réchauffement observé est le plus rapide, 2022 se classe comme la "deuxième année la plus chaude" mais les mois d'été constituent un nouveau record pour tout le continent.
Il y a 2 ans et 110 jours

La Cité Universitaire de Jean Prouvé à la galerie Perrotin Matignon

La galerie Perrotin Matignon à Paris (VIIIe) présente La Cité Universitaire de Jean Prouvé, réalisé en collaboration avec la Galerie Downtown/ François Laffanour. Conçues pour les résidences universitaires, les créations iconiques de Jean Prouvé exposées sont mises en regard avec un ensemble d’œuvres de second marché qui questionnent le rapport de l’académie et de son […] L’article La Cité Universitaire de Jean Prouvé à la galerie Perrotin Matignon est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 110 jours

hopital l eau vive quand l architecture contribue au bien etre

À Soisy-sur-Seine, l’agence d’architecture parisienne Tolila+Gilliland vient de terminer une remarquable réalisation. Il s’agit d’un foyer d’accueil médicalisé pour l'ASM13, Association de Santé Mentale du 13ème arrondissement de Paris. Un projet humaniste, utile et responsable que les architectes ont manié avec la plus grande précaution pour un effet apaisant.
Il y a 2 ans et 110 jours

renovation de l ecole d architecture de la ville et des territoire paris est

Dans le but de réduire son impact environnemental, l’Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires -Paris Est donne l’exemple. À travers des interventions chirurgicales, le bâtiment, qui fêtera cette année ses 25 ans, entame sa mue énergétique.
Il y a 2 ans et 110 jours

Les marchés immobiliers français : bilan et perspectives

Knight Frank dresse le bilan des marchés en 2022 et livre quelques perspectives pour 2023.Bureaux en Ile-de-France : reprise à deux vitessesHausse de 16% de la demande placéeL’année 2022 s’est achevée sur une note positive avec 616.000 m² de bureaux loués ou vendus aux utilisateurs au 4e trimestre soit une hausse de 26% par rapport au trimestre précédent.Pour Guillaume Raquillet, directeur de l’agence Bureaux chez Knight Frank France : «Ce volume porte à 2,19 millions les m² de bureaux commercialisés en 2022, un résultat supérieur de 16% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. Au nombre de 62 en 2022 contre 56 en 2021 et 22 en 2020, les prises à bail de bureaux de plus de 5.000 m² ont directement contribué à la belle performance du marché francilien. Représentant un volume de près de 710.000 m², soit une hausse de 25% sur un an, celles-ci jouent toutefois un rôle moins déterminant qu’avant le déclenchement de la crise sanitaire, confirmant l’impact sur la consommation de surfaces de bureaux du télétravail et des politiques de rationalisation immobilière des entreprises. »En 2022, la surface moyenne des prises à bail supérieures à 5.000 m² s’est ainsi réduite de 13% par rapport à celle des transactions signées lors des dix années précédant l’épidémie de Covid-19.Paris QCA impressionnePour Guillaume Raquillet : « Alors que l’activité locative tarde à se redresser dans plusieurs secteurs d’Ile-de-France, l’attractivité du quartier central des affaires n’a presque jamais été aussi élevée. 462.000 m² y ont ainsi été commercialisés en 2022, soit 6% de moins seulement que le record historique de 2006 ! »Signe fort d’attractivité, le QCA a également bénéficié de la demande d’entreprises installées en périphérie qui, déménageant dans la capitale, compensent le niveau plus élevé des coûts immobiliers par la réduction parfois drastique des surfaces prises à bail.Enfin, si la demande de bureaux des entreprises de la Tech s’est nettement essoufflée au 2nd semestre, Paris a continué de bénéficier de la demande des opérateurs de coworking.2022 a également été une bonne année pour l’immobilier d’enseignement. Ainsi, portés par la hausse constante des effectifs, les écoles de commerce et les grands groupes privés ont poursuivi leur expansion en Ile-de-France avec 5 opérations de plus de 5.000 m² recensées dans la région dont 4 dans le Croissant Ouest et à La Défense.Regain d’activité dans l’OuestA l’Ouest, Neuilly-Levallois est l’un des marchés qui a le mieux résisté à la crise sanitaire. En 2022, ce dernier a même réalisé l’une de ses meilleures performances, avec 152.000 m² de bureaux placés soit une hausse de 39% par rapport à la moyenne décennale. La Défense tire également son épingle du jeu. 208.000 m² de bureaux y ont été commercialisés en 2022 dont une part significative émanant d’entreprises originaires d’autres pôles tertiaires, comme l’Ouest avec ARKEMA (auparavant installée à Colombes) ou le QCA.Pour Guillaume Raquillet : « Paris et certains secteurs tertiaires de l’Ouest ont su capter la demande d’utilisateurs prêts à changer de secteur géographique. Dans le reste de la région, les reports d’entreprises ont été beaucoup plus rares, et la demande placée constituée très majoritairement, voire exclusivement, de mouvements d’utilisateurs endogènes. »2023, année du sursaut en 1ère couronne ?Leur capacité d’attraction encore limitée et le nombre restreint de grandes transactions (10 en 2022 contre 14 en moyenne chaque année entre 2010 et 2019) expliquent la performance médiocre des secteurs de 1ère couronne, en particulier du Sud et de l’Est dont les volumes placés en 2022 ont été inférieurs de 17 et 39% à la moyenne décennale. Le bilan est bien plus honorable dans le Nord avec 170.000 m² pris à bail.L’année qui vient de débuter pourrait-elle inverser la tendance et remettre la 1ère couronne sous les feux des projecteurs ?Pour Guillaume Raquillet : « En période de crise économique, l’immobilier constitue un levier efficace de réduction des coûts, que les entreprises n’hésitent pas à actionner en optant pour les bureaux offrant le meilleur rapport qualité-prix. Alors que de fortes turbulences économiques sont attendues en 2023, les marchés de 1ère couronne pourraient donc bénéficier d’un regain d’intérêt en raison de leurs très nombreuses opportunités de bureaux neufs, parfaitement connectés aux nouvelles lignes du métro du Grand Paris et aux loyers compétitifs. »L’offre immédiate historiquement élevéeA la fin du 4e trimestre 2022, l’offre immédiate totalise 4,3 millions de m² en Ile-de-France, soit une hausse de 6% sur un an et un volume historiquement élevé. Le dynamisme de l’activité locative constaté dans certains secteurs tertiaires n’a donc pas compensé l’importance des libérations de surfaces et des livraisons.Pour Guillaume Raquillet : « En 2021, 1,2 million de m² de bureaux avaient été livrés en Ile-de-France, volume quasi record gonflé par les livraisons initialement prévues en 2020 mais reportées en raison du premier confinement. En 2022, les livraisons ont diminué mais sont restées importantes, totalisant 900.400 m² dont 50% n’ont pas encore été pris à bail et qui entreront donc directement en concurrence avec les immeubles à livrer en 2023. »Le taux de vacance est désormais de 7,7% contre 7,3% il y a un an et 5% avant le déclenchement de la crise sanitaire.Part importante des projets incertainsSi l’année 2023 sera bien moins offreuse que 2022 avec « seulement » 770.000 m² de bureaux neufs-restructurés à livrer (dont 70% encore disponibles), le répit ne sera que de courte durée puisque le cumul des opérations attendues en 2024 et 2025 pourrait s’élever à 2,6 millions de m². Toutefois, ce volume est constitué pour moitié de projets non encore lancés, dont un certain nombre devraient être décalés, redimensionnés ou tout simplement annulés dans les secteurs tertiaires souffrant d’une vacance déjà élevée. C’est le cas de la 1ère Couronne Nord et de la 1ère Couronne Sud qui, en cumulant projets en chantier et à lancer, totalisent près d’un million de m² à livrer d’ici la fin de 2025 dont 83 % sont encore disponibles.Transformations de bureaux : des débouchés variésL’année écoulée a confirmé l’essor des changements d’usages, avec un nombre certes limité mais croissant d’opérations, dans certaines communes des Hauts-de-Seine notamment, et une hausse de la taille moyenne des surfaces de bureaux transformées.Pour Guillaume Raquillet : « Si l’on parle plus fréquemment de transformations de bureaux, les débouchés sont plus variés que les seuls logements, incluant résidences gérées et hôtellerie, locaux d’enseignement et sites de logistique urbaine pour lesquels les besoins sont élevés et l’intérêt des investisseurs de plus en plus marqué. »Commerces en France : entre expansion et rationalisationMenaces sur la consommationEn 2023, la consommation des ménages devrait stagner sous l’effet d’une inflation toujours élevée et de la détérioration de la situation économique. Le recul du pouvoir d’achat, la dégradation du marché de l’emploi et le projet de réforme des retraites devraient en outre accentuer les risques sociaux.Pour Antoine Salmon, Directeur du département Commerces locatif chez Knight Frank France : « Les tensions inflationnistes pourraient s’atténuer au fil des mois et l’activité économique repartir à la hausse en 2024 et 2025. D’ici là, les Français auront tendance à arbitrer leurs dépenses au profit de biens essentiels tels que l’énergie et les produits alimentaires. »La baisse du pouvoir d’achat et la migration des consommateurs vers le discount favorisent depuis quelques années l’expansion des enseignes à bas prix : entre 2019 et 2022, le nombre cumulé de magasins de six grandes enseignes discount (ACTION, STOKOMANI, CENTRAKOR, GIFI, B&M ET NORMAL) est ainsi passé de 1.540 à un peu plus de 2.000 en France, soit une hausse de 33% sur la période.Pour Antoine Salmon : « Les enseignes discount ne sont pas les seules à se développer. Les plans d’expansion restent dynamiques dans d’autres domaines, celui de la restauration en particulier : sur quelque 170 projets significatifs de développement recensés par Knight Frank en 2022, près d’un tiers concernent la restauration, portée par le succès de la restauration rapide et du modèle de la franchise. »Entre expansion et rationalisationParmi les secteurs dynamiques, mentionnons également celui des mobilités, qui bénéficiera en 2023 de l’extension des aides nationales à l’achat d’un vélo, du médical ou encore du sport et des loisirs. En revanche, le quick commerce, très actif en 2021, a stoppé son développement. Le nombre d’ouvertures de dark stores s’est fortement réduit : sur les quelque 220 locaux existants en France à fin 2022, une quarantaine seulement ont ouvert en 2022 dont la quasi-totalité au 1er semestre.S’il reste très exposé aux arbitrages des ménages, le secteur de l’habillement conserve quant à lui une place centrale sur le marché immobilier des commerces. Quelques grandes enseignes affichent par exemple de solides ambitions, telles PRIMARK ou MANGO.Le secteur de la mode reste toutefois chahuté, et a d’ailleurs connu en 2022, avec la disparition de CAMAIEU, la liquidation la plus importante recensée depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Jusqu’à présent, les défaillances ont été relativement limitées. Pour autant, certaines des enseignes ayant fait l’objet d’une reprise restent fragiles.Pour Antoine Salmon : « En 2023, l’impact sur le marché des commerces des diverses charges pesant sur les enseignes sera important. Celles-ci fragiliseront certains acteurs et pousseront les enseignes, dont une très large majorité ne bénéficient pas du plafonnement de l’ILC, à renégocier davantage leurs coûts immobiliers. Plus généralement, les prochains mois verront une accélération des opérations de rationalisation, ce qui se traduira sans doute par un accroissement du nombre de fermetures liées à la volonté des enseignes de réduire la voilure en se délestant des magasins les moins performants. »Le magasin conserve un rôle centralPour Antoine Salmon : « Le magasin conserve une place centrale dans les stratégies de distribution. Toutefois, face à l’alourdissement des charges et à la hausse de la part des ventes en ligne, la tendance au « moins mais mieux » gagne en importance, incitant certaines enseignes à concentrer leurs investissements sur un nombre plus réduit de magasins, plus adaptés aux nouvelles attentes des consommateurs et à la phygitalisation du commerce. »Dans ce contexte, le rôle des flagships reste déterminant. Dans un environnement de marché de plus en plus globalisé et concurrentiel, le magasin est en effet un levier essentiel de fidélisation, de connaissance client et de différenciation, qui permet en outre de proposer une offre allant bien au-delà de la seule vente de produits.Grandes manœuvres dans le centre de ParisPour Antoine Salmon : « En 2022, 38 ouvertures de boutiques de luxe ont été recensées dans la capitale, soit cinq de plus qu’en 2021 et neuf de plus qu’en 2020. Des projets emblématiques ont notamment été inaugurés à l’exemple de celui de Cartier au 13 rue de la Paix, de Dior au 30-32 avenue Montaigne ou encore de Chanel au 21 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cette tendance se prolongera en 2023 et 2024, à l’exemple des ouvertures attendues de SAINT LAURENT avenue des Champs-Elysées et avenue Montaigne, ou de GUCCI et ALEXANDER MCQUEEN rue Saint-Honoré. »La hausse du nombre d’arrivées de nouvelles enseignes étrangères témoigne également de l’attractivité du marché parisien. Sur les 44 recensées en France en 2022, 30 se sont implantées dans la capitale contre 26 l’année précédente, dans des secteurs variés comme les nouvelles mobilités, la décoration, la beauté, la restauration et surtout l’habillement (BROWNIE, ARKET, STUSSY, MACKAGE, GANNI, etc.).Pour Antoine Salmon : « La solidité du marché parisien des commerces est également illustrée par l’évolution de la vacance commerciale. Entre la fin de 2021 et la fin de 2022, le taux de vacance moyen des 12 grands axes analysés par Knight Frank a perdu près de deux points, les baisses les plus significatives concernant la rue du Faubourg Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, la rue des Francs Bourgeois, le boulevard Saint-Michel et la rue de Rivoli. »Ce constat positif peut néanmoins être nuancé : lors des six derniers mois, la vacance commerciale s’est en effet stabilisée (- 0,5 point) et reste parfois élevée, comme sur l’avenue de l’Opéra ou le boulevard Saint-Michel.Ensembles commerciaux : la fin confirmée des grands projetsPour Antoine Salmon : « Tous formats confondus, un peu moins de 350.000 m² de nouveaux ensembles commerciaux ont été livrés en 2022 en France, soit une baisse de 37% sur un an et de 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédant la crise sanitaire. Constitué de 60% de créations ex nihilo, le volume des nouveaux m² ouverts en 2022 est même inférieur de 14% au point bas de 2020, qui avait vu le report de plusieurs projets en raison du déclenchement de l’épidémie de Covid-19. »Si les ouvertures de centres commerciaux ont légèrement progressé sur un an, les volumes de nouveaux retail parks ont quant à eux reculé de 41% par rapport à 2021.Pour Antoine Salmon : « L’année 2022 semble marquer un nouveau jalon dans l’histoire du commerce de périphérie. Comme pour d’autres d’actifs, l’urgence écologique et l’évolution des modes de vie imposent ainsi de transformer le parc immobilier, même si tous les sites ne sont pas mutables en raison de contraintes parfois importantes. »Investissement en immobilier d’entreprise : le marché attend sa correctionDécrochage brutal au 4e trimestrePour Antoine Grignon, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France : « Les sommes engagées sur le marché français ont totalisé 25,4 milliards d’euros en 2022, soit un volume inférieur de 4% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. »Toutefois, après avoir progressé lors de chacun des trois premiers trimestres de 2022, les volumes ont brutalement décroché en fin d’année avec 5,1 milliards d’euros investis dans l’Hexagone au 4e trimestre, soit une baisse de 54% par rapport à la même période en 2021.Le recul de l’activité est particulièrement évident sur le segment des grandes opérations. Ainsi, sur les 65 transactions supérieures à 100 millions d’euros actées en France en 2022, seules 13 l’ont été au 4e trimestre 2022 pour un volume de 2 milliards d’euros. 24 avaient été comptabilisées au 4e trimestre 2021 pour un volume presque trois fois plus important. Fait inhabituel, seule une minorité des grandes transactions de la fin de 2022 ont été signées en Ile-de-France. Par ailleurs, si l’activité y a également ralenti au 4e trimestre, la province a mieux résisté en 2022 avec un peu moins de 10 milliards d’euros investis, volume quasi stable sur un an. Bureaux : moins bonne performance depuis 2013Les bureaux ont rassemblé 13,6 milliards d’euros en 2022 contre 16,2 milliards un an auparavant. Il s’agit aussi de leur moins bonne performance depuis 2013. Alors qu’ils rassemblaient en moyenne 67% de l’ensemble des volumes investis sur le marché français de l’investissement d’entreprise depuis dix ans, leur part est tombée à 54% l’an passé.Sur les 10,6 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux d’Ile-de-France en 2022 (- 17% sur un an), c’est dans les secteurs périphériques que la chute a été la plus forte. C’est le cas en 1ère couronne, où les sommes engagées l’an passé atteignent un peu moins d’1,5 milliard d’euros, volume inférieur de 56% à celui de 2021 et de 39% à la moyenne décennale.La solidité du marché parisien tranche avec l’essoufflement constaté dans la plupart des secteurs de périphérie. Paris accroît ainsi sa part dans les volumes investis, comptant pour près de 60% des sommes engagées en bureaux en Ile-de-France en 2022 contre 45% en moyenne depuis dix ans. Dans le quartier central des affaires, les volumes investis ont été supérieurs de 8% à ceux de 2021.Enfin, après un 3e trimestre peu animé, l’année 2022 s’est achevée sur une note positive pour le marché des bureaux en région. Les volumes y sont repartis à la hausse au 4e trimestre grâce à la finalisation de plusieurs transactions significatives, à Lyon notamment. Sur l’ensemble de 2022, un peu plus de trois milliards d’euros ont été investis sur les marchés tertiaires régionaux, soit une baisse de 16% sur un an.Troisième meilleure année de l’histoire pour les commercesPour Antoine Grignon : « 5,7 milliards d’euros ont été investis sur le marché français des commerces en 2022, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne décennale et la troisième meilleure performance de son histoire après 2014 et 2019. Ce résultat tient à un nombre élevé de grandes transactions, 16 supérieures à 100 millions d’euros ayant été recensées en France en 2022 contre quatre seulement en 2021. »Tous les formats commerciaux ont contribué au très beau résultat de 2022. Pour les parcs d’activités commerciales, l’année écoulée a même été historique, avec 1,5 milliard d’euros investis soit une hausse de 78% par rapport à la moyenne décennale.Pour Antoine Grignon : « Les parcs d’activités commerciales continueront de bénéficier en 2023 de leur positionnement « triple A » : Attractivité des rendements pour des investisseurs chahutés par la nouvelle donne financière, Attractivité des coûts d’occupation pour des enseignes accélérant la rationalisation de leur immobilier afin de préserver leur rentabilité, et enfin Attractivité des prix pour des consommateurs au pouvoir d’achat rogné par l’inflation. »Les centres commerciaux rassemblent quant à eux 1,3 milliard d’euros, montant élevé encore gonflé au 4e trimestre par la cession d’un portefeuille de galeries pour un peu plus de 100 millions d’euros et la vente à MRM par ALTAREA des centres de Flins-sur-Seine dans les Yvelines et d’Ollioules dans le Var.Enfin, la fin d’année a été plus terne pour les rues commerçantes. Ce segment de marché a tout de même rassemblé 2,1 milliards d’euros en 2022, soit 38% des volumes investis en commerces en France contre 44% en moyenne depuis dix ans. 2023 s’annonce déjà comme une bonne année, plusieurs transactions majeures étant notamment attendues sur quelques-uns des axes les plus prestigieux de la capitale.Industriel : une baisse à relativiserEn 2022, le marché des locaux industriels n’a pas suivi la tendance positive du marché des commerces. Avec près de 6 milliards d’euros l’an passé, les sommes engagées sur le marché de l’immobilier industriel ont ainsi diminué de 14% par rapport à 2021. La baisse doit néanmoins être relativisée : le résultat de 2022 est le deuxième meilleur de l’histoire et dépasse de 79% la moyenne décennale.Comme en 2021, la logistique a joué un rôle moteur l’an passé, illustré au 4e trimestre par la cession par RENAULT à ARGAN de sa plateforme de 153.000 m² de Fouchères dans l’Yonne, emblématique de l’intérêt pour les opérations de sale and leaseback. Malgré un tassement des ventes en ligne depuis la fin des mesures de restriction sanitaire, l’importance du ecommerce continue par ailleurs de soutenir l’intérêt des investisseurs pour les actifs dédiés à la livraison du dernier kilomètre. En 2022, l’engouement des investisseurs pour les data centers s’est également accentué et perdurera en 2023 compte tenu des besoins croissants en matière de stockage de données.Quelles perspectives pour 2023 ?« Depuis la fin du 2e trimestre, une correction des taux de rendement prime a certes été actée, avec une compression de 25 à 50 points de base pour les bureaux et les commerces parisiens les mieux situés, et de 100 points de base pour les meilleurs entrepôts logistiques. Or, l’activité ne retrouvera réellement de la fluidité qu’à la condition d’un ajustement encore plus franc des valeurs et d’une reconstitution de la prime de risque immobilière » indique Antoine Grignon. Le contexte financier, économique et géopolitique demeurant très incertain, il est difficile de prévoir quand pourrait survenir cette reprise. Mais si les conditions de marché devenaient plus favorables au 2nd semestre 2023, ceci ne se traduirait sans doute pas dans le total des volumes investis avant 2024 compte tenu de la sélectivité accrue des investisseurs et de l’allongement des durées de négociation. Par ailleurs, « lorsqu’elle adviendra, la reprise sera sans doute très inégale, bénéficiant en premier lieu aux classes d’actifs ayant subi la décompression la plus marquée, à ceux répondant aux stratégies de diversification des investisseurs ainsi qu’aux biens les plus adaptés à la demande des utilisateurs et performants sur le plan environnemental » conclut Antoine Grignon.
Il y a 2 ans et 111 jours

hopital l eau vive quand l architecture contribue au bien etre

À Soisy-sur-Seine, l’agence d’architecture parisienne Tolila+Gilliland vient de terminer une remarquable réalisation. Il s’agit d’un foyer d’accueil médicalisé pour l'ASM13, Association de Santé Mentale du 13ème arrondissement de Paris. Un projet humaniste, utile et responsable que les architectes ont manié avec la plus grande précaution pour un effet apaisant.
Il y a 2 ans et 111 jours

renovation de l ecole d architecture de la ville et des territoire paris est

Dans le but de réduire son impact environnemental, l’Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires -Paris Est donne l’exemple. À travers des interventions chirurgicales, le bâtiment, qui fêtera cette année ses 25 ans, entame sa mue énergétique.
Il y a 2 ans et 111 jours

Le Groupe Acorus annonce une croissance de 20% en 2022 et le rachat de quatre entreprises de bâtiment

Un contexte de marché très porteurAprès un mois de décembre record, le groupe Acorus termine 2022 avec un chiffre d'affaires de 240 millions d'euros, en croissance organique de 10% par rapport à 2021 (220 M€).Tous les segments de clientèle du groupe contribuent à la forte croissance de 2022. L'activité auprès des bailleurs sociaux est tirée par une forte demande en éco-rénovation (rénovations énergétiques globales et réemploi notamment). Les secteurs de l'hôtellerie et de la santé ont d'énormes besoins de modernisation de leurs établissements après deux années de marasme en hôtellerie et de surchauffe en santé. La demande émanant des bâtiments tertiaires est stimulée par la perspective de l'entrée en vigueur du décret tertiaire. Les copropriétés elles aussi s'engagent résolument dans des plans d'investissement massifs, après deux ans de quasi gel des votes en assemblée générale, avec des prix de l'énergie qui pénalisent lourdement les copropriétaires, et avec l'obligation de faire évoluer les étiquettes énergétiques des logements, sous peine de ne plus pouvoir les louer.Dans ce contexte de marché très porteur, Acorus complète son offre globale d'éco-rénovation en rachetant fin décembre quatre entreprises réalisant au total 25 M€ de CA. Elles permettent ainsi au groupe d'afficher une croissance totale en 2022 de 20% (moitié en organique et moitié par acquisition) en terminant l'année avec 265 M€ de CA consolidé.De nouvelles implantations en FrancePar ces acquisitions, Acorus s'implante dans deux nouvelles agglomérations en France. Après Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, Acorus sera dorénavant présent à Orléans (avec J.F. Metz et Cloisol) et Rennes (avec Les Menuiserie Rennaise). Dans tous ces territoires, Acorus ambitionne à terme d'offrir tous les métiers de son offre globale d'éco-rénovation.Des métiers nouveaux complètent l'offre globale de rénovationCes acquisitions ciblées ont aussi pour objectif d'ajouter des métiers nouveaux à l'offre globale d'Acorus. Les menuiseries extérieures à Rennes, les cloisons amovibles à Orléans et les contrats de performance énergétique en génie électrique en Ile-de-France (avec Moncelec) sont donc autant de nouveaux métiers qui viennent enrichir les savoir-faire du groupe en matière de rénovation.En 2023, grâce à ses acquisitions et une croissance organique encore très soutenue, portée par un carnet de commande historiquement élevé, le groupe Acorus devrait réaliser près de 300 M€ de CA. L'activité 2023 devrait aussi bénéficier du fort développement des offres numériques d'Acorus : Nexxio pour simplifier la gestion et le suivi des interventions d'entretien, Acofor pour le comptage individualisé de l'eau et de l'énergie et Lowit pour l'accompagnement du décret tertiaire.De plus en plus de chantiers “zéro carbone”Plus encore qu'en 2022, l'activité d'Acorus en 2023 sera décarbonée et décarbonnante ! Le carnet de commande annonce de nombreux projets ayant un fort impact sur la réduction des émissions de carbone des bâtiments après rénovation. Le réemploi de matériaux entre dans une phase d'accélération rapide, porté par la demande très forte des acteurs du logement social et des grandes foncières. La prise de participation d'Acorus dans Cycle'Up, réalisée en avril 2022, devrait donc contribuer à répondre à l'accélération de l'économie circulaire dans la rénovation des bâtiments.1.000 embauches prévues en 2023Déjà fort de 1.600 collaborateurs, Acorus prévoit le recrutement de 1.000 nouveaux talents en 2023, pour soutenir sa croissance et répondre aux demandes quotidiennes des clients (20.000 rénovations de logements par an / 180.000 interventions sur site chaque année). Acorus recherche de nombreux profils de techniciens : plombiers, chauffagistes, électriciens, peintres, carreleurs, maçons, menuisiers, serruriers… et également de commerciaux, assistants commerciaux, assistants administratifs… Ces postes seront à pourvoir sur l'ensemble territoire, en CDI. « Merci à mes équipes qui me rendent fier, elles ont fait de 2022 une année à succès pour le groupe Acorus », déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d'Acorus.
Il y a 2 ans et 111 jours

Lafarge conteste sa mise en examen pour mise en danger d'autrui concernant ses activités en Syrie

Lors d'une audience devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, la société a notamment contesté la compétence des juridictions françaises concernant sa mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui, confirmée en mai par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.Cette dernière avait également confirmé sa mise en examen pour complicité de crimes contre l'humanité.Le groupe, désormais filiale d'Holcim, est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya, alors même que le pays s'enfonçait dans la guerre.Dans ce contexte, Lafarge avait maintenu l'activité de ses salariés syriens sur le site jusqu'en septembre 2014, alors que ses employés de nationalité étrangère avaient été évacués en 2012.De ce fait, les salariés syriens étaient "exposés à différents risques", notamment d'"extorsion" et d'"enlèvements", a souligné le conseiller rapporteur lors de l'audience devant la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français.En mai, la chambre de l'instruction s'était notamment fondée sur "l'immixtion permanente de la maison-mère dans l'activité de ses filiales" pour confirmer la mise en examen du groupe pour mise en danger d'autrui.Affirmant qu'il n'y avait pas de jurisprudence sur la question, Me Patrice Spinosi, avocat du cimentier, a demandé mardi que la chambre criminelle sollicite son avis sur la question à la chambre sociale ou renvoie le litige devant une chambre mixte pour un débat contradictoire sur l'applicabilité du droit français dans ce cas de figure."La relation de travail découlait directement de l'organisation mise en place par Lafarge", qui "fixait elle-même les conditions de recrutement et de travail et encadrant les règles de sécurité", a observé pour sa part Me Catherine Bauer-Violas, avocate du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR) et de deux personnes physiques, parties civiles.Tout en soulignant que les questions de droit soulevées étaient "inédites", l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi.
Il y a 2 ans et 111 jours

Résidence Ambre à Paris, ou Tintin au pays des merveilles

Pour cet article, tout commence avec un courriel parmi les dizaines reçues chaque jour à la rédaction.« Nathalie Stefanos Bourrel a le plaisir de vous inviter à l’inauguration de la résidence Ambre, au cœur de la ville Lumière ».Signé : Nathalie Stefanos Bourrel, CEO de GestInn Group.La ville lumière ??? Nous avons l’habitude à la rédaction de ces invitations […] L’article Résidence Ambre à Paris, ou Tintin au pays des merveilles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 111 jours

Institut de France : une conversation avec Christian de Portzamparc

Tous les deux ans, la section architecture de l’Académie des beaux-arts remet le Grand Prix d’Architecture à un architecte pour saluer l’exemplarité de sa carrière. Le 11 janvier 2023, Christian de Portzamparc a reçu cet honneur sous la coupole de l’Institut de France à Paris. La cérémonie fut suivie d’une conversation. Chroniques n’a pu y […] L’article Institut de France : une conversation avec Christian de Portzamparc est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 111 jours

Deux ans après son lancement, Ma Prime Rénov’ a-t-elle permis de réaliser des économies d’énergie ?

Dans le cadre du plan France Relance, Homeys, la start-up française qui met l’IA au service de la transition énergétique des bâtiments, a analysé l’efficacité réelle des travaux.Jusqu’à présent, personne ne connaissait l’effet des travaux de rénovation énergétique des logements sur les émissions de CO2 ! Start-up experte de la data dans l’énergie, Homeys a développé pour l’État des algorithmes de machine learning, grâce aux données des compteurs communicants (Linky et Gazpar) de particuliers ayant bénéficiés de MaPrimeRénov’.Les principaux enseignements des analysesSur l’échantillon de travaux analysé par Homeys, les ménages ont réalisé en moyenne 793€ / an d’économies grâce aux travaux financés par MaPrimeRenov avec une réduction des émissions de CO2 moyenne de 3 tonnes / an, soit 3 allers-retours Paris - New York en avion.Le montant moyen des travaux réalisés par les ménages ayant participé à l’étude s'élève en moyenne à 7.500 euros. Les travaux sont ainsi rentabilisés sur une durée d’environ 10 ans.Les gains liés à l’installation de certains équipements comme les pompes à chaleur sont significatifs et permettent dans certains cas de réduire la consommation d’énergie de plus de 50%.Enfin, dernier élément, 30% des chantiers financés par MaPrimeRénov’ n’ont eu aucun impact sur la consommation d’énergie, en raison d’un fort effet rebond.Pour Henri de Noblens, co-fondateur de Homeys : « Avec toutes ces données disponibles, nous allons enfin pouvoir mesurer l’effet réel des travaux et concentrer les aides sur ceux qui permettent le plus de réduire les émissions de CO2 et améliorer l’efficacité des politiques publiques contre le réchauffement climatique. »Fondée en 2018, Homeys propose une plateforme SaaS capable de collecter et d’analyser les données énergétiques des bâtiments puis de créer des alertes en cas de dépassement d’un seuil.La start-up qui sert déjà plus de 100 clients professionnels en 2022, vise d’en servir plus de 500 d’ici fin 2023 grâce au lancement de son outil Homeys Diag. Cet outil SaaS à destination des professionnels de l’énergie leur permet de collecter et d’analyser les données énergétiques de leurs clients pour fournir des conseils personnalisés.
Il y a 2 ans et 111 jours

Des athlètes s'inquiètent de l'absence de climatisation du village olympique

L'absence de climatisation dans les chambres du village des athlètes pour les Jeux olympiques de Paris en 2024, soulève des inquiétudes de la part de certaines fédérations et athlètes.
Il y a 2 ans et 111 jours

En finir avec l’urbanisme de la boule de cristal, à Romorantin déjà…

Certes la crise climatique a été depuis longtemps annoncée mais qui saurait en prédire les effets sur telle ville de Californie, du Bassin parisien ou de la Côte d’Azur ? Pourtant, à Romorantin, dans le Loir-et-Cher… Les enchaînements climatiques inattendus appellent des réponses en termes d’aménagement urbain, nous obligeant donc à repenser l’urbanisme. L’urbanisme contemporain, […] L’article En finir avec l’urbanisme de la boule de cristal, à Romorantin déjà… est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 112 jours

Emploi des seniors : le gouvernement ouvre la porte à des mesures plus "coercitives"

L'exécutif pourrait-il muscler son projet de loi, afin de le rendre plus contraignant en matière d'emploi des seniors ? "Mais pourquoi pas", a répondu dimanche le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur BFMTV."Vous savez que nous ne sommes pas sur une ligne coercitive de but en blanc, on a plutôt tendance à faire confiance aux gens. Mais s'il faut qu'on mette en place des garde-fous pour assurer que les seniors ont toute leur place dans l'entreprise...", a-t-il poursuivi."C'est quand même fort de café que la France soit un pays dans lequel on ne reconnaîtrait pas à des gens qui ont de l'expertise, de l'expérience, du savoir faire et ont envie de bosser cette capacité à le faire valoir", a-t-il ajouté.Samedi soir, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal avait de son côté affirmé au Parisien que sur ce point l'exécutif était "très ouvert à des propositions sur l'incitation, la reconversion, et à regarder sans tabou des mesures coercitives pour les entreprises qui ne joueraient pas le jeu".Dans son projet dévoilé le 10 janvier, le gouvernement mise d'abord sur un "index seniors" destiné à faire changer les comportements des entreprises, mais qui laisse les syndicats largement dubitatifs, alors que le taux d'emploi des 55-64 ans est de 56% en France, en dessous de la moyenne européenne (60,5%).Cet index "permettra de valoriser les bonnes pratiques et de dénoncer les mauvaises", selon la Première ministre, Elisabeth Borne. Si le refus de le renseigner sera sanctionné, aucune rétorsion n'est prévue pour les entreprises où l'emploi des seniors ne progresse pas, si ce n'est l'obligation renforcée de négocier un accord social afin d'améliorer la situation.Alors que le texte doit être présenté lundi en Conseil des ministres, avant une arrivée à l'Assemblée à la fin du mois de janvier, "c'est justement un des aspects de la loi sur lequel nous disons: nous sommes ouverts aux propositions que les parlementaires pourraient faire", a insisté M. Véran.Le porte-parole du gouvernement a également mis en garde les "groupes d'opposition" à l'Assemblée, les appelant à "laisser les parlementaires débattre"."Le danger démocratique, il est si un groupe d'opposition décidait de transformer l'Assemblée nationale en ZAD, c'est-à-dire de priver les députés de pouvoir examiner, enrichir, transformer, amender ce texte de loi", a assuré M. Véran.Il faisait allusion à des propos de la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier qui avait appelé à transformer le Palais Bourbon en "zone à défendre"."C'est sûr que s'il y a un groupe qui arrive et qui vous balance des dizaines de milliers d'amendements pour vous empêcher d'examiner ce texte, alors là, si vous avez 70.000 amendements, il y aurait 4 ans de débat au Parlement, on ne ferait que ça dans le pays", a encore prévenu M. Véran.L'exécutif a toutefois fait le choix de porter cette réforme au sein d'un budget rectificatif de la Sécurité sociale (PLFSSR), qui permet de limiter les débats à 20 jours en première lecture à l'Assemblée, commission et hémicycle compris.
Il y a 2 ans et 112 jours

New York, personne n’oubliera jamais

New York ne change pas mais elle prend de la hauteur et évolue dans le temps alors que d’autres métropoles sont immuables, nous pensons à Paris… Chronique de l’architecte Jean-Pierre Heim. La vie trépidante, le bruit, les sirènes  de police, la construction, les sites de démolition, les grues, les bennes de déchargement ; la fumée […] L’article New York, personne n’oubliera jamais est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 112 jours

Six logements montés vitesse grand V par MAO à Paris Xe

L’agence MAO Architectes (Fabien Brissaud) a livré en 2022 six logements sociaux et un local d’activités (318 m²), rue Robert Blache à Paris (Xe) pour la RIVP. La petite parcelle faubourienne était propice à une conception et à un chantier très bas carbone. Le montage de la structure en panneaux de bois préfabriqués sur cinq […] L’article Six logements montés vitesse grand V par MAO à Paris Xe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 112 jours

Strasbourg acquiert un dessin médiéval de la cathédrale, "une œuvre inestimable"

D'une qualité incroyable pour un croquis datant de 1419 environ, ce dessin d'une taille de 2,05 mètres de long par 54 centimètres de large est attribué à celui qui était alors l'architecte de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, Johannes Hültz."C'est le premier dessin connu représentant la flèche de la cathédrale de Strasbourg... qui est somme toute très différent de la flèche telle qu'elle a finalement été édifiée", affirme Paul Lang, directeur des musées de Strasbourg. "C'est une grande fierté d'avoir pu acquérir cette œuvre classée +trésor national+", souligne Anne Mistler, adjointe aux Arts et à la Culture de la ville. "C'est un dessin d'une extrême importance, une œuvre inestimable. On voit l'élaboration de plus en plus précise du dessin d'architecture à cette époque, la finesse du détail, la précision."Ce dessin a été acheté 1,75 million d'euros, grâce notamment à l'important mécénat du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (1,2 million), avec également des financements de la Société des amis de la cathédrale de Strasbourg (250.000 euros), du ministère de la Culture (200.000 euros) et de la ville (100.000 euros). Plus de trois ans de démarches et de négociations acharnées ont été nécessaires pour l'acquérir."La cathédrale de Strasbourg était l'édifice le plus haut de la chrétienté médiévale, et elle le restera jusqu'au XIXe siècle", indique Paul Lang. "C'est une grande émotion, et un soulagement aussi de pouvoir faire entrer cette œuvre dans nos collections, que nous ayons pu la retenir malgré l'appétit notamment d'un grand musée nord-américain".Francis Limon, vice-président de la Société des amis de la cathédrale, a ainsi rappelé que des plans de la cathédrale de Rouen étaient partis à l'étranger il y a quelques années, les musées français n'ayant pas été en mesure de s'aligner sur le prix demandé.Ce plan figurait initialement dans les collections de la fondation de l’œuvre Notre-Dame à Strasbourg, qui conserve depuis sept siècles des dessins d'architecture médiévaux liés au chantier de la cathédrale, mais il avait disparu à la période révolutionnaire.Le précédent propriétaire l'avait racheté en 1994 sur le marché de l'art parisien.Il sera présenté au public du 21 janvier au 23 avril au Musée de l’œuvre Notre-Dame.Pour des raisons de conservation, le dessin, présenté à l'abri d'une vitrine dans une pièce à température constante, sous une lumière tamisée, ne sera visible que les samedis et les dimanches. La salle d'interprétation des dessins adjacente est quant à elle accessible pendant les horaires d'ouverture normaux du musée.
Il y a 2 ans et 112 jours

Age légal, durée de cotisation, petites pensions : les points clés de la réforme des retraites

Age légalL'âge légal de départ en retraite sera relevé de 62 à 64 ans, au rythme de 3 mois par an à partir du 1er septembre 2023 jusqu'en 2030.Cette hausse de deux ans "concernera tous les actifs, salariés, indépendants et fonctionnaires", avait insisté la Première ministre, Elisabeth Borne, en dévoilant la teneur de la réforme le 10 janvier.Néanmoins, les travailleurs handicapés pourront toujours partir en retraite à partir de 55 ans, et ceux en invalidité à 62 ans.Durée de cotisationPour obtenir une pension "à taux plein" (sans décote), la durée de cotisation requise passera de 42 ans (168 trimestres) actuellement à 43 ans (172 trimestres) d'ici 2027, au rythme d'un trimestre par an.Cet allongement était prévu par la réforme Touraine de 2014, mais sur un calendrier moins resserré, avec un trimestre supplémentaire tous les trois ans jusqu'en 2035.L'annulation de la décote restera maintenue à 67 ans pour ceux qui n'auront pas tous les trimestres requis.Petites pensionsLes pensions des futurs retraités justifiant d'une "carrière complète" (43 ans à terme) ne pourront pas être inférieures à 85% du Smic, soit environ 1.200 euros brut par mois au moment de l'entrée en vigueur de la réforme.Les retraités actuels justifiant des mêmes critères bénéficieront aussi de cette revalorisation. Cela devrait concerner près de deux millions de petites retraites, selon le gouvernement.Emploi des seniorsUn "index seniors" sera créé pour mieux connaître "la place des salariés en fin de carrière", et ainsi "valoriser les bonnes pratiques et dénoncer les mauvaises". Il sera obligatoire "dès cette année" pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, un seuil abaissé à 300 salariés en 2024. Les employeurs récalcitrants seront passibles de sanctions financières.Les règles du cumul emploi-retraite seront modifiées afin que les retraités reprenant une activité professionnelle améliorent leurs pensions, en prenant en compte les trimestres travaillés supplémentaires.La retraite progressive, qui permet de passer deux ans à temps partiel avant de partir en retraite tout en touchant une partie de sa pension, sera "assouplie" et élargie aux fonctionnaires.Carrières longuesCeux qui ont commencé à travailler tôt pourront toujours partir plus tôt. Actuellement, un début de carrière avant 20 ans peut permettre un départ anticipé de deux ans, et une entrée dans la vie active avant 16 ans peut donner droit à une retraite anticipée de quatre ans.Ce dispositif sera "adapté" avec un nouveau "niveau intermédiaire": ceux qui ont débuté avant 20 ans pourront partir deux ans plus tôt, soit 62 ans; ceux qui ont commencé avant 18 ans pourront faire valoir leur droit à la retraite quatre ans plus tôt, soit 60 ans; ceux qui ont démarré avant 16 ans pourront terminer leur carrière six ans plus tôt, soit 58 ans. De cette manière, personne ne sera "obligé de travailler plus de 44 ans", selon le gouvernement.Les périodes de congé parental seront à l'avenir prises en compte, ce qui sera "plus juste pour les femmes", selon le gouvernement. PénibilitéLe compte professionnel de prévention prenant déjà en compte le travail de nuit et d'autres critères de pénibilité pourra être utilisé pour financer un congé de reconversion professionnelle.D'autres critères comme le port de charges lourdes, les postures pénibles et les vibrations mécaniques seront eux pris en compte au moyen d'un nouveau "fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle", qui sera doté d'un milliard d'euros "sur le quinquennat". Un fonds spécifique sera créé pour les personnels des hôpitaux, maisons de retraite et autres établissements médico-sociaux.Chez les fonctionnaires, les "catégories actives" englobant notamment les policiers, pompiers et aides-soignantes conserveront leur droit à un départ anticipé, compte tenu de leur "exposition aux risques".Régimes spéciauxLa plupart des régimes spéciaux existants, dont ceux de la RATP, des industries électriques et gazières et de la Banque de France, seront mis en extinction, selon la "clause du grand-père" déjà mise en oeuvre à la SNCF: cela ne concernera que les nouveaux embauchés, qui seront affiliés au régime général de retraites.Rappel des principales dates du projet qui fait suite à une première tentative de réforme des retraites, plus ambitieuse, menée durant le premier quinquennat et stoppée par la pandémie de Covid-19.Le coup d'arrêt du CovidLe 16 mars 2020, Emmanuel Macron annonce la suspension de "toutes les réformes en cours", en raison de la pandémie de Covid-19, dont une ambitieuse réforme des retraites prévoyant un système universel par points, et qui avait suscité une forte opposition.Le 2 juillet, le chef de l'Etat dit qu'il n'y aura pas d'abandon de la réforme, mais une "transformation" après concertation.Le 13 juillet 2021, M. Macron assure que la réforme des retraites sera engagée "dès que les conditions sanitaires seront réunies". En novembre, il repousse la réforme à 2022.Âge légal à 65 ansFin 2021, Emmanuel Macron réitère sa volonté de réformer les retraites, mais évoque "un système simplifié avec trois grands régimes, un pour la fonction publique, un pour les salariés, un pour les indépendants".Réélu en 2022 après s'être engagé durant la campagne à "décaler l'âge de départ légal jusqu'à 65 ans" contre 62 jusqu'à présent, il appelle le 14 juillet à "des compromis responsables" en vue d'une entrée en vigueur à l'été 2023.ConcertationsFace à l'opposition virulente des syndicats, Emmanuel Macron demande le 22 septembre au gouvernement de "trouver la bonne manoeuvre" pour une réforme "apaisée".Début octobre, la Première ministre Elisabeth Borne engage la concertation avec les partenaires sociaux pour, espère-t-elle, une adoption "avant la fin de l'hiver".Macron "ouvert"Le 26 octobre, Emmanuel Macron se dit "ouvert" à un âge légal de départ à 64 ans, au lieu de 65 ans.Mais il insiste le 3 décembre: "travailler plus longtemps" est "le seul levier" pour faire face aux "besoins de financement massifs".La présentation de la réforme est repoussée à janvier pour laisser le temps aux partenaires sociaux et partis politiques "d'échanger" avec l'exécutif sur ce projet.Elisabeth Borne consulte tous azimuts, en décembre, pour tenter notamment de se concilier la droite et la CFDT.64 ansElisabeth Borne dévoile le 10 janvier la réforme dont la mesure phare est le report de l'âge légal de départ à la retraite, à 64 ans à horizon 2030, contre 62 jusqu'à présent.Front uni des syndicats contre le projet: les huit principales organisations appellent immédiatement à une première journée de manifestations et de grèves le 19 janvier.Mobilisation massiveDes manifestations dans toute la France, des grèves suivies à l'école, dans l'énergie ou les transports: les syndicats réussissent le 19 janvier à mobiliser massivement contre la réforme."Plus de deux millions" de personnes ont manifesté dans plus de 200 cortèges, dont environ 400.000 à Paris, selon la CGT. Le ministère de l'Intérieur comptabilise, lui, 1,12 million de manifestants, dont 80.000 dans la capitale.Les syndicats ont annoncé dans la foulée une nouvelle journée d'action, le 31 janvier, pour tenter de faire reculer le gouvernement.
Il y a 2 ans et 112 jours

Affaire Helvet Immo : le procès en appel fixé en mai-juin

BNP Paribas Personal Finance, connue en France sous la marque Cetelem, est accusée d'avoir dissimulé les risques induits par ces prêts en francs suisses mais remboursables en euros, commercialisés en 2008 et 2009, au détriment de 4.600 emprunteurs.Quand après la crise financière, l'euro avait décroché par rapport à la devise helvète, ces prêts destinés à l'investissement locatif défiscalisé étaient devenus toxiques: les emprunteurs avaient vu flamber les montants à rembourser.A l'issue d'un premier procès pénal, l'entreprise a été condamnée le 26 février 2020 pour pratique commerciale trompeuse et recel de ce délit à l'amende maximale de 187.500 euros et à payer environ 127 millions d'euros en dommages-intérêts.L'entreprise avait immédiatement fait appel."Mes clients se félicitent de l'audiencement en appel du procès pénal en mai 2023", a déclaré à l'AFP Me Charles Constantin-Vallet, avocat d'environ 1.300 parties civiles sur les 2.300 constituées au procès."Ils souhaitent que cela mette un coup d'arrêt à la fuite en avant judiciaire de BNP PPF qui refuse contre l'évidence de leur faire une proposition sérieuse de règlement amiable du litige ou de reconnaitre sa responsabilité", a-t-il ajouté.Sollicité par l'AFP, l'avocat de la banque n'a pas souhaité faire de déclaration.Après le procès, l'entreprise avait demandé la suspension de l'exécution provisoire ordonnée par le tribunal, une mesure qui imposait le versement immédiat, même en cas d'appel, des dommages-intérêts aux emprunteurs.En septembre 2020, cette demande a été rejetée par la cour d'appel.Autre décision intervenue depuis le premier procès, la Cour de justice de l'union européenne (CJUE) a donné raison aux emprunteurs le 10 juin 2021, en concluant que les contrats comportaient des "clauses abusives".Le tribunal d'instance de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) et le tribunal de grande instance de Paris avaient demandé à la CJUE de statuer sur ce sujet.En parallèle du procès pénal, les emprunteurs ont en effet engagé individuellement des procédures devant la justice civile à travers la France afin de faire annuler leur contrat.Après la décision de la CJUE, la Cour de cassation a rendu en mars et avril 2022 plusieurs décisions favorables aux emprunteurs sur le plan civil. Cours d'appel et tribunaux se prononcent désormais au fil des mois dans ces milliers de dossiers.
Il y a 2 ans et 112 jours

Marché de l'immobilier : analyse de l'année 2022 et prévisions pour 2023

2022 Le début du retour à la normal Après une année 2021 à près d'un million deux cent mille transactions immobilières, l'année 2022, considérée encore comme exceptionnelle, marque cependant le début d'un rééquilibrage du marché de l'immobilier. En effet, pour 2022, le nombre d'unités vendues en termes de volume est estimé à un peu plus d'un million d'unités, soit une potentielle baisse entre 12% et 16% par rapport à 2021. Une année 2022 marquée par une augmentation En 2022, la hausse des prix atteint les 6% sur l'année. Les maisons continuent à surperformer pour atteindre une hausse de 8% en moyenne et les appartements de 5% en moyenne. Selon les réseaux du groupe Digit Re, le prix moyen d'une transaction en France avoisine les 250.000€ environ. Cependant, la fin de l'année 2022 est marquée par un ralentissement de l'augmentation des prix. Les grandes métropoles voient même leurs prix baisser, comme à Paris, au profit des villes périphériques qui attirent de plus en plus. Le désir de la pierre toujours présent Malgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16% d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois*.Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « On constate sur la plateforme Drimki un fort trafic ce qui vient soutenir un certain appétit des Français pour l'achat et/ou la vente d'un bien immobilier. » Si la hausse des taux des crédits et le taux d'usure a un impact fort sur les Français, elles ont modifié le profil des acheteurs en faisant chuter les primo-accédants (33% novembre 2022 en contre 44% en mars 2022) et en augmentant le nombre d'investisseurs (24% ; + 9 points en novembre 2022 vs. Mars 2022).Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « Il n'est pas rare lors des périodes de crise de voir des investisseurs réduire leur exposition en bourse pour se tourner vers l'immobilier qui reste toujours un investissement rentable, ce qui peut ainsi expliquer le changement des profils des acheteurs en cette fin d'année 2022. »2023 La continuité du rééquilibragePour Olivier Colcombet : « L'année 2023 devrait suivre la tendance des trois derniers mois glissants, c'est-à-dire une légère baisse en termes de volumes. Ce qui finalement est plutôt cohérent : plus de 3 millions de biens ont changé de mains ces trois dernières années sur environ 37 millions de logements en France, soit environ 10% des logements qui ont changé de propriétaire. Ce constat vient ainsi soutenir davantage la rareté de l'offre car généralement, on ne vend pas son appartement ou sa maison tous les deux ans. » Rénovation énergétique, le challenge Depuis fin août 2022, les propriétaires des logements classés F et G selon le DPE ne peuvent plus augmenter les loyers et depuis le 1er janvier 2023, la location des pires passoires classées G (qui consomment plus de 450 kilowattheures au mètre carré par an) est interdite. Cette dernière sera étendue à tous les logements G en 2025, puis aux F en 2028. Face à ces nouvelles réglementations, de nombreux propriétaires, notamment ceux dont le loyer perçu est un revenu, auront plutôt intérêt à vendre leur bien car les parcours de rénovation énergétique sont souvent longs (plusieurs mois sans locataire), complexes et coûteux. A l'inverse, si l'on compare avec la crise de 2007, l'épargne des Français est plus élevée. On constate ainsi que les propriétaires ne sont pas dans l'urgence d'une vente et donc dans la nécessité de baisser leur prix rapidement. La dureté du financement La problématique du financement et des règles bancaires, mêlée aux conditions économiques et donc à la confiance des ménages, seront les gros freins au désir d'acheter des Français. En novembre 2022, le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers s'est établi à 2,25%** alors qu'il s'élevait à 1,06% un an plus tôt. Il s'agit du plus haut taux depuis 7 ans et rien ne laisse présager, à date, que cette tendance va s'inverser. Concernant le taux d'usure, ce dernier est passé à 3,57% pour les prêts à taux fixe de 20 ans et plus depuis janvier 2023.Pour Olivier Colcombet : « Finalement pour 2023, nous ne craignons pas la tempête, que ce soit en termes de volumes ou de prix, mais la visibilité sur l'année est incertaine. D'un côté, nous avons la rareté de l'offre qui vient tendre le marché, et côté acquéreur, nous avons les conditions financières difficiles qui sont un frein. Est-ce qu'une porte ne serait pas ouverte pour le régulateur afin que ce dernier soutienne les projets des Français en cette période tendue ? » *Étude réalisée par BVA pour DRIMKI, du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. **observatoire Crédit Logement/CSA, novembre 2022
Il y a 2 ans et 115 jours

Des logements signés Margot-Duclos à Carrières-sous-Poissy

L’agence parisienne Margot-Duclos (Gilles et Guillaume Margot-Duclos) a livré en 2020, les 142 logements locatifs sociaux et en accession du macro-lots P7 de la ZAC Nouvelle Centralité à Carrières-sous-Poissy (Yvelines) pour deux promoteurs Pitch Promotion et Semiic Promotion. Un projet (7 720 m²) de son temps qui qualifie le logement comme lieu de vie. Communiqué. […] L’article Des logements signés Margot-Duclos à Carrières-sous-Poissy est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 115 jours

Art Déco. France / Amérique du Nord à la Cité de l’architecture

Après l’exposition « 1925. Quand l’Art déco séduit le monde » présentée en 2013, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris (XVIe) poursuit l’exploration de cette période foisonnante avec Art Déco. France / Amérique du Nord et fait le récit des échanges intellectuels et artistiques transatlantiques de la fin du XIXe siècle aux […] L’article Art Déco. France / Amérique du Nord à la Cité de l’architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 115 jours

L'artiste camerounais Barthélémy Toguo choisi pour décorer des rames du tramway de Montpellier

"J'ai appelé cette œuvre +Feuille de vie+. On y trouve la tête d'un homme de profil, la bouche ouverte d'où sortent des plantes. C'est pour moi l'association de l'homme et du monde végétal, l'interaction qui existe entre l'individu et les éléments qui l'entourent", a expliqué l'artiste plasticien de 56 ans, via un communiqué.Figure montante de l'art contemporain, Barthélémy Toguo est à l'origine notamment du pilier de ballots colorés exposé sous la Pyramide du Louvre à Paris depuis octobre, une oeuvre monumentale nommée "Le Pilier des migrants disparus"."Le choix de Barthélémy Toguo a été une évidence car il nous renvoie à l'altérité du monde et retrace parfaitement l'identité de Montpellier", a expliqué le maire de Montpellier, Michaël Delafosse.Depuis le lancement du tramway à Montpellier en 2000, les quatre lignes en circulation ont toutes été décorées par des artistes, sur les thèmes de l'air, de la terre, de l'eau et du feu, dont les lignes 3 et 4 par le couturier français Christian Lacroix.La ligne 5, dont les travaux ont débuté récemment, reliera à partir de 2025 la périphérie nord-est au sud-ouest de Montpellier, en passant par le centre historique.L'usage du réseau de bus et de tram de Montpellier sera entièrement gratuit pour tous les habitants de la métropole dès la fin de cette année, comme c'est déjà le cas pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans ainsi que pendant les week-ends pour tous les habitants.
Il y a 2 ans et 115 jours

A Paris, la "promenade urbaine", symbole d'une mue difficile à La Chapelle

"En juillet 2019, on flânera sympa à La Chapelle." Cet engagement de la maire PS Anne Hidalgo, formulé en 2018, peut prêter à sourire pour quiconque déambule dans ce quartier du nord de Paris, à la limite du XVIIIe arrondissement.Dur en effet de déambuler paisiblement autour de la station homonyme: des grappes d'hommes proposent des cigarettes de contrebande ou, un peu plus loin, d'autres produits dans un marché de rue improvisé qui laisse peu de place au passant.Dans le petit square rénové et agrandi pour ce projet, pas une famille qui traîne en fin d'après-midi; quant à celui d'en face, bien entretenu par des personnes en réinsertion sous l'égide d'Emmaüs, il n'est plus accessible au public, se plaint Marie-Madeleine Petit, habitante du quartier depuis 1997.Sous le viaduc de la ligne 2 du métro, ouvrage métallique construit au début du XXe siècle, la "promenade urbaine" promise sur 1,4 km connaît plusieurs ratés: un skate park en mauvais état et donc dangereux pour la pratique, une exposition photo aux cadres tagués, des kiosques neufs mais vides...Plus que les toilettes sèches qui n'ont tenu que quelques mois avant d'être retirées, en raison de fuites d'urine sur la voie publique, l'abandon de la pépinière des Fermiers Généreux, à l'automne 2022, a été le désaveu le plus cinglant pour la mairie.Installée en février 2020 pour un budget de 265.000 euros, cette parcelle d'agriculture urbaine sur du bitume aura tenu trois ans avant d'être démontée en décembre.L'association retenue pour mener le projet, Vergers Urbains, s'est retrouvée débordée à partir de juin par des vagues de réfugiés qui y ont trouvé un abri, protégé de la pluie."On passait trop de temps sur les déchets et la réparation, on ne voyait pas le bout du tunnel", déplore Sébastien Goelzer, coordinateur de Vergers Urbains.Début juin, la mairie affirmait pourtant que l'arrêt de ce dernier n'était "pas envisagé" et prévoyait même un "renforcement des activités"..."Ambition inadaptée"Montrant le goudron et la base des piliers du métro calcinés par les feux des migrants, Loïc Guézo, président de l'association Demain La Chapelle, dit avoir prévenu la mairie contre "des usages créés ex-nihilo" et une "ambition inadaptée au quartier".Si les riverains ont participé à la concertation sur l'axe piéton, M. Guézo, 56 ans dont 22 dans ce quartier, dénonce une "poudre aux yeux: l'essentiel est décidé par les services techniques de la mairie".Interrogé par l'AFP, la mairie de Paris reconnaît que "le site ne fonctionne pas comme il devrait".Mais Alexandra Cordebard, maire (PS) du Xe arrondissement, refuse de parler d'échec : "certaines choses ont marché, d'autres pas et il y a eu des circonstances" avec le Covid et la récente vague de réfugiés, dit-elle.Dans son secteur, le réaménagement d'un rond-point végétalisé en place piétonne a entraîné le même débat entre transformation de l'espace public et entretien de l'existant. Si les opposants dénoncent son coût - 800.000 euros - et la présence d'hommes alcoolisés le soir, la mairie du Xe défend une "occupation beaucoup plus familiale en journée".Sur la promenade urbaine, le maire PS du XVIIIe arrondissement Eric Lejoindre défend lui des "acquis", comme les trottoirs élargis et les pistes cyclables. Pour quel budget ? L'élu socialiste juge "très élevé" le montant de 11 millions d'euros avancé par les associations.A défaut de nouveaux usages, Demain La Chapelle milite pour un axe "propre et éclairé, sans installation", estimant que depuis le démontage de la jardinière "les passants réinvestissent ce lieu".Philippe Girault, un autre membre de l'association, compte sur l'éclairage très attendu du viaduc par le dessous, qui doit mettre en valeur ce patrimoine de la Belle Epoque pour que les "gens s'approprient cet endroit".Et reçoit défavorablement l'idée d'un centre d'accueil évoquée par Anne Hidalgo, mi-décembre, après l'évacuation de 800 migrants.Un mois plus tard, la mairie est toujours "au stade de la réflexion", ont indiqué les élus interrogés.
Il y a 2 ans et 115 jours

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 31 janvier

Les représentants des syndicats sont réunis depuis 18h00 au siège de Solidaires, après une journée de grève et de manifestations qui a réuni selon la CGT plus de deux millions de personnes, et 1,12 million selon le ministère de l'Intérieur.Un niveau de mobilisation supérieur à celui du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait dénombré 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million.Quelques heurts, tensions ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes.La réforme, qui prévoit de passer l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, sera présenté lundi en conseil des ministres."Cette réforme est inacceptable et va à l'encontre des intérêts de la population", qui "ne s'y trompe pas", a déclaré le co-délégué général de l'union syndicale Solidaires, Simon Duteil, au nom de l'intersyndicale."Le gouvernement doit renoncer" au relèvement de l'âge légal à 64 ans en 2030 et à l'allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 ans dès 2027, ajoute le communiqué lu devant la presse.Une nouvelle manifestation, à l'appel d'organisations de jeunesse et avec le soutien de la France insoumise, est prévue samedi à Paris.Depuis Barcelone où il participait à un sommet franco-espagnol, Emmanuel Macron a assuré de la "détermination" de l'exécutif pour faire aboutir une réforme "juste et responsable".
Il y a 2 ans et 115 jours

Retraites : les chiffres des grévistes dans différents secteurs

ÉnergieLa direction d'EDF a comptabilisé 50% de grévistes sur son effectif total à la fin de cette journée de mobilisation, soit plus que la première et plus suivie des journées d'actions contre le précédent projet de réforme des retraites en 2019 (41,4%). De son côté, la CGT a avancé un taux de 57% de grévistes parmi les effectifs présents.Les électriciens ont procédé à des baisses de production électrique, dans les barrages et les centrales nucléaires, qui atteignaient jeudi à 15H30, 3.400 MW selon la direction, l'équivalent de trois ou quatre réacteurs nucléaires.Le parc nucléaire était disponible à 63% de sa capacité totale à midi, contre 72% prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.La direction d'Engie (ex-GDF Suez) a fait état de 40% de grévistes parmi les effectifs au statut des électriciens et gaziers (non affilié au régime général de retraite). Dans le secteur gazier, la direction de GRDF a recensé 41,4% de grévistes et GRTgaz dénombrait 52% de grévistes (60% des effectifs présents selon la CGT)Chez Enedis, 66% des effectifs présents ont fait grève, selon la CGT.Deux coupures volontaires et limitées de courant ont eu lieu à Chaumont (Haute-Marne) et Massy (Essonne). Cette dernière a été revendiquée par la CGT Energie.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe. Les expéditions ont été bloquées, mais il n'y a "pas de manque de carburants" dans les stations TotalEnergies, selon la direction, car des stocks existaient dans de multiples dépôts.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un type de carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP.TransportsLa grève a été très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie."La journée est extrêmement forte tous collèges confondus", a estimé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots.Le trafic régional a été quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne.Le taux de grévistes à la SNCF a été de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. En comparaison, la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites en 2019 avait été encore plus suivie: 55,6% de grévistes dont 85,7% de conducteurs.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin et le mouvement social a empêché le recours à des bus de substitution. Le trafic était revenu à la normale dans l'après-midi.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais ont fait grève, selon la CGT.ÉducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a fait état jeudi d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.Par ailleursLa fonction publique d'État (2,5 millions d'agents) comptait 28% de grévistes, selon le ministère.Les programmes des télés et radios publiques ont été largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi.A La Poste, la direction a fait état de 14,64% de grévistes.
Il y a 2 ans et 115 jours

Bureaux : les investisseurs confirment leur intérêt pour la diversification des usages

IMMOBILIER. Le conseil en immobilier Knight Frank France fait le bilan de l'année 2022 dans le secteur des bureaux. La demande dans ce type d'opérations a largement progressé à Paris intramuros.
Il y a 2 ans et 115 jours

Travail illégal sur les sites des JO : Bernard Thibault dénonce une certaine "hypocrisie"

CHANTIERS OLYMPIQUES. L'ancien responsable syndical désormais coprésident du comité de suivi de la charte sociale de Paris-2024 reconnaît la mise en place de dispositifs "plus développés qu'ailleurs" sur les chantiers des ouvrages olympiques en matière de lutte contre le travail illégal. Mais ils ne parviennent pas à empêcher totalement la présence de travailleurs sans-papier constate-t-il.
Il y a 2 ans et 116 jours

Avec l'ESPCI Paris, Anne Démians dessine l'établissement supérieur-laboratoire de demain

EN IMAGES. Au coeur du 5e arrondissement de Paris, l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris va connaître une mutation d'ampleur visant à augmenter sa surface tout en créant un espace vert en coeur d'ilot. Une vaste opération qui n'en est qu'à sa première étape.
Il y a 2 ans et 116 jours

Prix Versailles 2022 : les lauréats mondiaux

Le jury du Prix Versailles a annoncé lors d’un événement au Siège de l’UNESCO à Paris (XVe) le 19 décembre 2022, les lauréats mondiaux du Prix Versailles 2022. L’Annonce officielle a été l’occasion pour le philosophe Gilles Lipovetsky (président du jury) de revenir sur l’excellence des projets finalistes. Au croisement de différentes disciplines, le jury […] L’article Prix Versailles 2022 : les lauréats mondiaux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 116 jours

Forte mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites malgré la réserve de certaines organisations patronales

De Calais à Nice, les manifestants ont battu le pavé dans la matinée, avant que le cortège parisien ne s'ébranle vers 14H15 pour dire "non" au recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, sur fond de large mécontentement social dans un contexte d'inflation."Je trouve qu'on se fout de notre gueule. Ils ne savent pas ce que c'est que de travailler jusqu'à 64 ans dans ces conditions-là", exprimait avec véhémence Manon Marc, animatrice scolaire croisée dans la capitale.Les premiers chiffres remontés par les autorités attestent d'une mobilisation très importante: 36.000 personnes ont ainsi défilé à Toulouse, 26.000 à Marseille, 25.000 à Nantes, 19.000 à Clermont-Ferrand, 15.000 à Montpellier, 14.000 à Tours, 12.000 à Perpignan et Orléans, 6.500 à Mulhouse et Périgueux...Les pointages de la police ou des préfectures sont particulièrement significatifs dans des villes moyennes, à l'image de Pau (13.600 manifestants), Angoulême (9.000) ou Châteauroux (8.000).Globalement, les niveaux sont comparables voire supérieurs à ceux du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million."C'est énorme"Dans la foule, beaucoup de primo-manifestants, comme à Marseille, Jérôme Thevenin, cuisinier de 52 ans à la carrière "hachée", qui a longtemps travaillé comme saisonnier."Je n'ose même pas faire le calcul pour savoir quand je pourrai partir. Mais je vois la retraite approcher et je me sens davantage concerné", dit-il, en espérant que la mobilisation "fera réfléchir le gouvernement"."Je pense que le million va être dépassé", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dans le carré de tête de la manifestation à Paris, évoquant une mobilisation "réussie"."On est clairement sur une forte mobilisation, au-delà ce qu'on pensait", a abondé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, également avant le départ du défilé parisien. "C'est énorme", s'est enthousiasmé Simon Duteil, de l'union Solidaires.A Marseille, le chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que "le gouvernement a perdu sa première bataille, celle d'avoir convaincu les gens de la nécessité de sa réforme".Les Français n'ayant pas recours au télétravail, qui s'est fortement développé depuis le Covid, doivent composer avec des transports en commun au compte-goutte.A la SNCF qui affiche un taux de grévistes de 46,3%, la circulation était "très fortement perturbée": un TGV sur trois circule, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien est également "très perturbé"."Un conflit dur"De nombreux services publics font également l'objet d'appels à la grève, dont l'éducation, où le principal syndicat, la FSU, dénombre 70% d'enseignants grévistes dans les écoles et 65% dans les collèges et lycées.Le ministère chiffre pour sa part la mobilisation à 42% dans le primaire et 34% dans le secondaire. Quelques dizaines d'établissements ont été l'objet de blocus à Paris, Rennes, Tours et Toulouse notamment.Il n'y avait aucun trafic au port de Calais, premier de France pour les voyageurs, en raison d'une grève des officiers de port.Raffineries et dépôts pétroliers étaient aussi appelés à cesser leurs activités. Dans la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), où les expéditions ont été suspendues, le taux de grévistes a atteint 86%, selon la CGT.La direction d'EDF faisait part de 44,5% de grévistes sur ses effectifs totaux à la mi-journée.Pour le leader de Force ouvrière, Frédéric Souillot "on est partis pour un conflit dur" et "il faut bloquer l'économie"."Impôt sur la vie"Une réponse à Emmanuel Macron, qui a jugé mercredi qu'il fallait "faire le distinguo entre les syndicats qui appellent à manifester dans un cadre traditionnel et ceux qui sont dans une démarche délibérée de bloquer le pays".Les huit principaux syndicats présentent un front uni inédit depuis 12 ans. Les partis de gauche sont aussi vent debout contre une réforme vue comme "un impôt sur la vie", ont accusé les parlementaires socialistes.Cette première journée a valeur de test pour l'exécutif comme pour les syndicats, qui se retrouveront à partir de 18 heures pour décider d'une nouvelle date - le 26 janvier est sur la table.La CGT du pétrole veut se remettre en grève ce jour-là pour 48 heures, et le 6 février pour 72 heures.La CGT Mines-Energie a elle aussi annoncé une grève reconductible. Les baisses de production d'électricité se sont déjà fortement intensifiées jeudi, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.Avant la présentation du texte en Conseil des ministres le 23 janvier, le gouvernement continue de faire œuvre de "pédagogie", Elisabeth Borne défendant un "projet porteur de progrès social pour le pays".Des organisations patronales réservées sur la réformeA la veille d'une journée de grève nationale et unitaire des syndicats de salariés, le CJD a dénoncé dans un communiqué une réforme "profondément inéquitable"."En France, le seul moyen de sauvegarder notre système serait donc de travailler toujours plus?", fait mine de s'interroger l'organisation, qui compte bien moins d'adhérents (environ 6.000) que les trois grandes organisations patronales (Medef, CPME et U2P), plutôt favorables à la réforme."Au CJD, des chefs d'entreprise expérimentent de nouvelles formes de coopération, certains autour des 32h, d'autres autour des congés illimités, etc. Il ne s'agit pas de travailler plus, il s'agit de travailler mieux en répartissant mieux la richesse produite", avance le CJD. L'organisation patronale avance également un argument écologique. Selon elle, "le principe de travailler toujours plus pour continuer à faire croître notre économie néolibérale s'inscrit dans une vision économique et anthropologique d'un autre âge, fondée sur une croissance infinie dans un monde fini"."Même en la décarbonant complètement, en la +verdissant+, la poursuite de la croissance n'est pas tenable", insiste le CJD.Depuis l'annonce des modalités de réforme des retraites le 10 janvier, d'autres organisations patronales ont exprimé des réserves, sur un ton cependant moins virulent.L'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) a ainsi appelé le gouvernement à "largement renforcer" les mesures en faveur de l'emploi des seniors, tout en saluant le "bon équilibre" trouvé autour de l'âge légal de départ en retraite (repoussé à 64 ans d'ici 2030).La Fédération nationale des auto-entrepreneurs a déploré de son côté que les indépendants soient "oubliés injustement de certaines évolutions", citant notamment "la prise en compte de la pénibilité".Les critiques restent toutefois minoritaires au sein du patronat, le Medef ayant applaudi une réforme "indispensable" tandis que la CPME soulignait que "travailler plus longtemps était une nécessité pour sécuriser et équilibrer les finances du régime (des retraites) dans la durée."