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Il y a 3 ans et 256 jours

Le Groupe Lorillard sera exposant du 81ème Congrès de l’Union Social pour l’Habitat, les 28, 29 et 30 septembre prochains au Parc des Expositions de Bordeaux

Le Congrès de l’Union Sociale pour l’Habitat est un rendez-vous annuel auquel le Groupe Lorillard a toujours répondu présent. Le Groupe qui se positionne en partenaire historique des acteurs du marché des logements sociaux, détient une véritable légitimité en termes de compétences et d’expertise. Rappelons que Le Groupe Lorillard qui rénove ou équipe chaque jour, en France, près de 320 logements, coordonne diverses entités connues et reconnues comme des intervenants majeurs de la rénovation énergétique. Ces entités ont, à plusieurs reprises, contribué à la rénovation de logements sociaux, de copropriétés, participant à des concours de réalisations de rénovations énergétiques exemplaires, pour lesquelles ils ont été primés et récompensés. INGÉNIERIE DE CHANTIER ET CONCEPTION SUR MESURE : DEUX EXPERTISES MOTRICES Evénement incontournable pour tous les acteurs de l’habitat social, ce Congrès est un véritable lieu d’échange et de réflexion pour tous les promoteurs, bailleurs sociaux, collectivités, entreprises de travaux publics, du bâtiment, etc, qui œuvrent pour la transition énergétique, la rénovation urbaine ou encore la qualité de service. Le Groupe Lorillard disposera d’un stand de 36 m² qui lui permettra d’échanger avec les visiteurs sur ses solutions techniques ainsi que sur sa capacité et son expertise en matière d’ingénierie de chantier. En effet l’ingénierie de chantier rassemble diverses notions techniques et économiques mais s’il y a une notion particulièrement importante, c’est bien la prise en compte des problématiques d’intervention en milieu habité. Reconnu pour la qualité de sa conduite de travaux, le Groupe Lorillard est en mesure de se positionner sur les opérations les plus complexes. Une extrême attention est portée aux contraintes de sécurité. Le souci de qualité et de respect des délais est permanent. Autre notion impérative, dont le Groupe en a fait une expertise, c’est la capacité à réaliser des menuiseries sur-mesure. Pour chaque chantier, Lorillard prend en compte la globalité du bâtiment, la recherche, voire la création de profils de menuiserie ou de structures spécifiques répondant aux attentes du maître d’ouvrage et du maître d’œuvre. Cette spécificité du sur-mesure est possible grâce à la capacité de production industrielle du Groupe. C’est là un atout considérable pour le Groupe Lorillard : savoir concevoir des menuiseries exclusives et sur-mesure, et les usiner en quantité industrielle. En outre, le Groupe est capable de se positionner sur des chantiers d’envergure et d’assurer conception, fabrication et production dans des délais courts. volet roulant Réno City doté d’un coffre extérieur et d’une trappe de visite intérieure. 5 ENTITÉES ET UNE OFFRE MUTLI-MATÉRIAUX Les entités Lorillard Entreprise, Lorillard Façades, Protectéa et Lorenove Grands Comptes représenteront le Groupe Lorillard et seront entourées de plusieurs solutions particulièrement adaptées aux logements sociaux. Le volet roulant Réno City et la menuiserie PVC Design 5 Réno City est un concept breveté de volet roulant doté d’un coffre extérieur et d’une trappe de visite intérieure. Le tiroir amovible facilite les interventions de maintenance. Il est idéal pour les bâtiments collectifs ou encore le tertiaire. Le volet Réno City agit comme un bouclier thermique supplémentaire grâce à son coffre avec double paroi alvéolée équipée d’un isolant en polystyrène expansé graphité (PSE), le joint d’étanchéité placé au niveau de la trappe de visite ainsi que le joint néoprène glissé sur la lame finale. Simple à mettre en œuvre, il est adaptable sur tous les matériaux existants grâce à une paire d’embouts télescopiques et une console réglable. Il est disponible en plusieurs types de manœuvres (filaire, radio, solaire et manuelle) pour répondre aux différents usages de l’utilisateur final. La menuiserie PVC Design 5 sur laquelle est installé le volet roulant Réno City représente l’alliance parfaite tant en termes d’esthétique que de performances thermiques. La Design 5 est un produit incontournable dans le domaine de la rénovation de résidence tant individuelle que collective : elle est dotée de 5 chambres d’isolation et de 2 joints d’isolation. Par conséquent elle affiche un coefficient Uw de 1.3 W/m².K en double vitrage. Fabriquée dans un matériau naturellement isolant, personnalisable et recyclable, la Design 5 sait convaincre par la finesse de son battement central (116 mm) et ses parcloses disponibles en angles galbés ou carrés.   Le coulissant HPC Twinéa 2. Caractérisé par la finesse de ses profils et procurant un parfait équilibre entre performances thermiques, esthétisme et confort intérieur, Twinéa 2 sera présenté dans sa version seuil extra-plat. Spécialement adapté aux personnes à mobilité réduite, ce seuil assure une circulation fluide entre l’intérieur et l’extérieur, sans avoir d’obstacle à franchir. Il s’avère plus confortable pour les personnes âgées, mais aussi pour tout à chacun au quotidien. Ses rails en aluminium offrent une manœuvre optimale. Les profils renforcés en fibre de verre assurent à la fois robustesse et légèreté des ouvrants. Coulissant Twinéa 2 et son seuil extra-plat, spécialement adapté aux personnes à mobilité réduite   La menuiserie bois Léna 58 qui garantit ses finitions 10 ans ! Avec ses lignes contemporaines propices aux architectures modernes et ses ouvertures à la française (à frappe) ou coulissantes, la menuiserie bois Lena 58, disponible en plusieurs essences, a déjà tout pour plaire. Les finitions « Lena Color » garanties 10 ans viennent parfaire l’équation gagnante : esthétisme, confort et sérénité. Cette année 2021 marque la 81ème édition du Congrès USH et c’est aussi les 85 ans du Groupe Lorillard. Un âge qui en dit long sur le savoir-faire qui s’est transmis entre les hommes et femmes qui se sont succédés, et qui en ont fait un acteur majeur de la rénovation globale des bâtiments. Tout au long de ces années, ministères, investisseurs institutionnels, collectivités territoriales, promoteurs, constructeurs, offices d’HLM, banques et assureurs, entreprises publiques et privées, ont fait confiance au Groupe et ont contribué à bâtir sa légitimité. Partager la publication « Le Groupe Lorillard sera exposant du 81ème Congrès de l’Union Social pour l’Habitat, les 28, 29 et 30 septembre prochains au Parc des Expositions de Bordeaux »
Il y a 3 ans et 257 jours

Promulgation de la loi Climat & Résilience

Ce texte marque un tournant pour une société pleinement engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique et la surconsommation de ressources, au bénéfice des Français. La loi permettra notamment d'améliorer la qualité de l'air des grandes villes, de massifier les rénovations de logements en accompagnant les ménages, de lutter contre la bétonisation des sols, ou encore d'intégrer davantage de menus végétariens dans les cantines.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « Nous y sommes ! Après deux années de travail intense, la transformation écologique de notre société va s'accélérer grâce à la loi Climat & Résilience. Riche de près de 300 articles, c'est un texte complet et ambitieux qui ancre durablement l'écologie dans notre modèle de développement. Ce texte s'inscrit dans une action globale menée depuis le début du quinquennat pour être à la hauteur du défi écologique et qui a permis de réorienter notre façon de nous déplacer, de nous chauffer, de gérer nos déchets et d'investir massivement pour décarboner notre économie. Elle fait également écho à l'action internationale de la France pour faire respecter partout l'Accord de Paris. Cette loi est l'aboutissement du travail inédit des membres de la Convention citoyenne pour le climat, du Gouvernement et des parlementaires qui ont enrichi le texte au cours des différents examens. L'ensemble de mon ministère et moi-même sommes désormais concentrés sur la prochaine étape : prendre les décrets d'application au plus vite pour traduire concrètement les mesures du texte dans le quotidien des Français. »Des citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisÀ l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. À eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820.000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40.000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150.000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissionsUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électriqueIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électriqueMoins d'avion plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isolés4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à chargeTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10.000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3.000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesÀ la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250.000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.
Il y a 3 ans et 257 jours

Quels sont les principes essentiels du ramonage?

Au plus fort des longues saisons hivernales, avoir un poêle de chauffage n’est pas un luxe, c’est un besoin vital. En effet, ce dispositif de chauffage vous permet de bénéficier d’un confort thermique ambiant dans votre habitat. Cependant, avant de pouvoir en profiter pleinement, il faut entretenir périodiquement ces appareils en effectuant des travaux de ramonage de cheminée. Il s’agit d’une opération qui consiste à enlever les suies et les dépôts dans votre conduit. Pour mener à bien ces interventions de nettoyage, penser à faire appel à un ramoneur. Dans cette optique, quels sont les essentiels que vous devez connaître afin d’assurer la réussite de votre projet ? Les basiques à retenir A l’origine, les suies laissent sur vos parois des dépôts formés par la condensation de gouttelettes de goudron qui donnent naissance à une matière appelée créosote. Selon le code de prévention des incendies, l’accumulation de plus de 3 mm de créosote dans votre conduit représente une menace potentielle d’accident. D’où la nécessité d’effectuer les travaux ramonage de cheminée chaque année. C’est la raison pour laquelle il est important de faire appel à un ramoneur expérimenté pour entretenir votre dispositif. Cette opération permet ainsi d’assurer son bon fonctionnement en continuant à évacuer les gaz nocifs et la fumée. Autrement, il est également essentiel de noter que le choix des combustibles utilisés pour votre chauffage joue un rôle non négligeable. En effet, les bois durs et de forte densité comme l’eucalyptus, l’érable et le chêne possèdent un rendement calorifique assez important. De ce fait, le volume de production de créosote dépendra en conséquence du type d’essence sélectionné. Les préalables à suivre Avant de lancer vos travaux ramonage de cheminée, vous devez vous assurer que les éléments du mécanisme d’évacuation seront inspectés méticuleusement. Dans cette optique, il est crucial de faire appel à un ramoneur professionnel disposant d’une licence en systèmes de chauffage à combustible solide. Au cours de son passage, cet artisan procèdera au repérage des anomalies et d’éventuels dysfonctionnements, avant de dresser un état de lieux. Pour ce faire, il contrôlera les éléments suivants : la partie supérieure en vérifiant le chapeau ou couronnement de votre foyer, les composants qui assurent l’étanchéité et la liaison avec la couverture, le calfeutrage des solins, l’intérieur du conduit, les supports et les raccords des différentes pièces de l’installation.   Ce spécialiste ne manquera pas également d’examiner les points suivants : l’état du conduit et du manchon assemblant l’appareil à la cheminée, les espaces libres par rapport aux matériaux combustibles, le circuit de l’entrée et de la sortie d’air, l’existence d’infiltration d’eau, de corrosivité, de fissuration, des perforations, de nids d’oiseaux et d’autres objets inattendus. Ainsi, la prévision d’une inspection de façon périodique vous donnera l’assurance de disposer d’un appareil de chauffage opérationnel et sécuritaire. En fonction de son diagnostic, si les travaux ramonage de cheminée s’imposent, vous pouvez également confier à ce spécialiste le nettoyage de votre système d’évacuation. Dans la pratique, ces interventions durent en moyenne une vingtaine de minutes. Toutefois, elles peuvent varier selon la taille de votre installation. Dans tous les cas, afin de bénéficier d’une prestation de qualité pour garantir votre sécurité, ayez le réflexe de faire appel à un ramoneur confirmé.  
Il y a 3 ans et 258 jours

Pass sanitaire en entreprise, que dit la loi ?

1) Comment gérer la situation d'un salarié qui refuserait de se faire vacciner ou de présenter son pass sanitaire ?Les salariés concernés par l'obligation vaccinale ou la détention du passe sanitaire qui ne sont pas en mesure de présenter un tel justificatif ne pourront plus exercer leur activité professionnelle. La procédure qui doit être mise en place par l'employeur varie selon que le salarié est concerné par le passe sanitaire ou par l'obligation vaccinale.En effet, le texte prévoit que l'employeur d'un salarié soumis à la présentation d'un passe sanitaire devra lui notifier, par tout moyen, le jour même, la suspension de son contrat de travail et que lorsque cette suspension se prolonge au-delà de 3 jours travaillés, l'employeur convoquera le salarié pour examiner les moyens de régulariser sa situation, notamment les possibilités d'affectation, le cas échéant temporaires, au sein de l'entreprise sur un poste non soumis à cette obligation.Dans un premier temps, même si la loi n'impose aucun formalisme particulier, l'employeur devra être capable de démontrer qu'il a bien organisé cet entretien (exemples : convocation du salarié par lettre recommandée avec accusé de réception, compte-rendu de l'entretien signé par les parties…). En ce qui concerne la tenue de l'entretien en lui-même, le QR du Ministère du travail précise qu'il reste recommandé d'organiser l'entretien en présentiel, dans un lieu non soumis à l'obligation de présentation du passe sanitaire. Toutefois, si ce n'est pas possible, cet entretien peut également être organisé en visio-conférence.Dans un second temps, face à l'absence de passe sanitaire du salarié, l'employeur devra chercher loyalement des solutions permettant d'éviter la suspension du contrat de travail. L'employeur pourra envisager la mise en place d'un reclassement comme le préconise la loi ou encore d'un aménagement de poste, notamment par la mise en place du télétravail comme le préconise le QR du Ministère du travail.Il est donc possible de considérer que toute possibilité qui ne présenterait pas une contrainte excessive pour l'entreprise (en termes de coût, de réorganisation…) doit être proposée au salarié. D'autant qu'il peut s'agir d'une solution partielle. En effet, le QR précise bien que « la suspension du contrat de travail du salarié refusant de produire ses justificatifs ne vaut que pour les lieux pour lesquels ses justificatifs sont exigés, au prorata du temps de travail que le salarié aurait dû effectuer dans ces lieux ».La période de suspension constitue un véritable préjudice pour le salarié (perte de rémunération, non-acquisition de congés payés…), de sorte que si le salarié parvenait à démontrer qu'il existait des solutions qui ne lui ont pas été proposées, il pourrait vraisemblablement intenter une action contentieuse en réparation des préjudices subis (rappel de salaires, dommages et intérêts…).En ce qui concerne le salarié soumis à l'obligation vaccinale, le texte n'a pas prévu d'entretien spécifique avec le salarié au bout d'un temps donné ni de recherche d'une solution temporaire ; il prévoit uniquement que l'employeur l'informe sans délai des conséquences qu'emporte cette interdiction d'exercer un emploi (c'est-à-dire la suspension de son contrat de travail) ainsi que des moyens de régulariser sa situation. Pour autant, rien ne s'oppose à ce que, dans ce cas aussi, l'employeur organise un entretien avec le salarié. Dans son QR, le Ministère du travail le recommande aussi afin d'instaurer un dialogue avec le salarié.Dans les deux cas, les salariés peuvent en accord avec leur employeur prendre des jours de congés payés ou des jours de repos conventionnels. A défaut de solution, le contrat reste suspendu sans maintien de rémunération jusqu'à la production des justificatifs.Cette suspension n'est pas assimilée à une période de travail effectif pour l'acquisition des congés payés ainsi que pour les droits légaux conventionnels liés à l'ancienneté. Cette règle est d'ordre public ; il est donc impossible d'y déroger.Il faut noter que cette absence d'assimilation à du travail effectif au regard des congés payés et de l'ancienneté est précisée uniquement pour les salariés soumis à l'obligation vaccinale. Toutefois, à défaut d'assimilation expresse dans la loi pour les salariés soumis au passe sanitaire, la suspension du contrat n'est pas non plus assimilée à du travail effectif au regard des congés payés et de l'ancienneté.Sources :Loi n°2021-1040 du 5 août 2021, art. 1, II, C, 1. ; art. 14, II.Minist. Travail. QR “Obligation de vaccination ou de détenir un passe sanitaire pour certaines professions”2) Est-il possible de demander à un salarié de se faire vacciner ou de présenter son pass sanitaire ?Dès lors que les salariés sont concernés par l'obligation vaccinale ou la détention du passe sanitaire, deux situations sont à distinguer :Les salariés qui travaillent dans les secteurs d'activités ou lieux visés à l'article 1er de la loi pour lesquels il y a une obligation de présenter le passe sanitaire ;Les salariés qui travaillent dans les lieux ou secteurs d'activités visés à l'article 12 de la loi pour lesquels il y a une obligation vaccinale.Dans les deux situations, l'employeur ne peut pas obliger le salarié à se faire vacciner. Le choix de se faire vacciner revient au salarié lui-même. Toutefois, pour les salariés visés à l'article 12, c'est une condition pour exercer leur activité professionnelle. L'employeur doit faire respecter cette obligation. Ainsi :pour les salariés visés à l'article 1er, à partir du 30 août, l'employeur pourra demander au salarié de présenter son passe sanitaire pour pouvoir exercer son activité professionnelle ;pour les salariés visés à l'article 12, à compter du 9 août 2021, ils devront obligatoirement être vaccinés, sauf contre-indication médicale. Néanmoins, l'application de l'obligation vaccinale s'applique en plusieurs temps : Du 9 août au 14 septembre 2021 inclus, les personnels concernés pourront présenter : soit un certificat de statut vaccinal ; soit le résultat d'un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois ; soit le résultat négatif d'un test virologique datant de moins de 72 heures (examen de dépistage RT-PCR, test antigénique ou autotest réalisé sous la supervision d'un professionnel de santé).Du 15 septembre au 15 octobre inclus, une période transitoire est prévue par la loi. Lorsque le salarié a justifié d'une première dose de vaccin, il pourra continuer à exercer son activité à condition de présenter le résultat négatif d'un test virologique.A compter du 16 octobre, les personnes concernées devront justifier, auprès de leur employeur, avoir un schéma vaccinal complet ou ne pas y être soumises en raison de contre-indication médicale ou d'un rétablissement après une contamination par le COVID-19.Sources :Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021, art. 1, II, A, 2° ; art. 12, I. ; art. 13, I ; art 14, I, A et B.Minist. Travail. QR “Obligation de vaccination ou de détenir un passe sanitaire pour certaines professions”3) Comment gérer l'absence de passe sanitaire d'un salarié dans le cadre d'un séminaire ponctuel ?Le décret n° 2021-1059 prévoit la présentation d'un passe sanitaire pour les séminaires professionnels de plus de 50 personnes lorsqu'ils ont lieu dans un site extérieur à l'entreprise. Notons que seuls les séminaires hors de l'entreprise et de plus de 50 personnes sont concernés par l'obligation de présentation d'un passe sanitaire. Les employeurs ont donc deux leviers d'action pour éviter cette contrainte : organiser un séminaire avec moins de 50 personnes ou l'organiser sur le site de l'entreprise.Pour les entreprises qui organisent un séminaire de plus de 50 personnes sur un site extérieur à l'entreprise, le salarié, comme toute personne qui ne présenterait pas un passe sanitaire obligatoire dans l'exercice de son activité professionnelle, se verra appliquer les dispositions prévues par la loi du 5 août 2021 pendant la durée du séminaire (suspension du contrat de travail, prise de jours de congés… voir notre question précédente « Comment gérer la situation d'un salarié qui refuserait de se faire vacciner ou de présenter son passe sanitaire ? »)En pratique, si le salarié peut continuer son activité professionnelle durant le séminaire, il se verra refuser l'accès au séminaire mais continuera à travailler.Sources :Décret n°2021-1059 du 7 août 2021, art 1, 8°.4) Est-il possible de rompre un CDD ou un contrat de mission en l'absence de vaccination ou de présentation du pass sanitaire ?A l'instar du CDI, le CDD ou le contrat de mission d'un salarié temporaire peut être suspendu à défaut de présentation des justificatifs nécessaires. La loi avait prévu un nouveau cas de rupture anticipée du CDD ou du contrat de mission. Ces contrats pouvaient être rompus unilatéralement et de manière anticipée par l'employeur sous réserve de respecter la procédure de licenciement.Or, le Conseil Constitutionnel, dans sa décision du 5 août a censuré cette disposition du projet de loi. En effet, ce dernier décide qu'en prévoyant que le défaut de présentation d'un « passe sanitaire » constitue une cause de rupture anticipée des seuls contrats à durée déterminée ou de mission, le législateur a institué une différence de traitement entre les salariés selon la nature de leurs contrats de travail qui est sans lien avec l'objectif poursuivi.Ainsi, il reste possible pour l'employeur de suspendre le contrat à durée déterminée ou le contrat de travail temporaire, mais il ne peut plus le rompre pour le seul motif de la non présentation du passe sanitaire ou de la non satisfaction à l'obligation vaccinale par le salarié.A l'arrivée du terme du CDD ou du contrat de travail temporaire, l'indemnité de fin de contrat ou de fin de mission reste due au salarié à l'exclusion de la période de suspension.Sources :Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021, art 1, II, C, 1° ; art. 14, II.5) La présentation du pass sanitaire concerne-t-elle tous les salariés dans la restauration, y compris ceux du siège ou des établissements dédiés à la vente à emporter ? Les nouvelles mesures visent les activités de restauration commerciale, à l'exception de la restauration collective, de la vente à emporter de plats préparés et de la restauration professionnelle routière et ferroviaire.Ainsi, ne sont pas concernés par ces mesures :les salariés travaillant dans les sièges sociaux n'exerçant pas eux-mêmes une activité de restauration ;les salariés de la restauration collective ainsi que les professionnels qui s'y rendent pour déjeuner ;les salariés des établissements de restauration de vente à emporter de plats préparés ;les salariés effectuant uniquement des livraisons ;les salariés de la restauration professionnelle routière et ferroviaire.Sources :Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021, art. 1, II, A, 2°, b).Pour aller plus loin, SVP propose le téléchargement de son livre blanc reprenant les 20 questions les plus posées concernant le pass sanitaire en France
Il y a 3 ans et 262 jours

TPF Industrie, unique fabricant de polyols sur le territoire

Pour créer cette usine, MGH a investi 3,5 millions d’euros permettant le montage du site de production, la R&D et son laboratoire qualité. Le site dispose d’une capacité de stockage de 250 tonnes et produits 125 tonnes de polyols formulés chaque semaine pour ses clients, professionnels dans l’isolation intérieure et extérieure en polyuréthane projeté des sols, des murs et des toitures pour le tertiaire, l’industrie, le collectif et la maison individuelle.Les Polyols pour systèmes à cellules fermées et à cellules ouvertes : de la performance thermique à la performance acoustiqueLa nouvelle usine TPF Industrie est le seul formulateur français de polyols destinés à la projection de polyuréthane pour le Bâtiment. Elle fabrique et livre du polyol pour des applications de polyuréthane à cellules ouvertes et à cellules fermées. Une fois livrés, les clients de TPF industrie fabriquent directement sur chantier le matériau isolant en mélangeant les polyols avec un agent réactif. La gamme des procédés ainsi mis en œuvre est destinée à l’isolation thermique et acoustique de toutes les faces d’un bâtiment. Ce qui mobilise actuellement 85 % de la production, ce sont les formules à cellules fermées. Elles ont le meilleur rapport : faible épaisseur / performance thermique et vont bénéficier de caractéristiques d’incompressibilité record pour isoler tous types de sols en béton ou en bois. La couche isolante peut recevoir tous types de chapes et de revêtements. L’isolation des murs périphériques maçonnés peuvent être isolés en polyuréthane à cellules fermées pour un gain de surface habitable et assurer dans le même temps l’étanchéité à l’air imposée par les règlementations thermiques. Si les ossatures sont en bois, on préférera une isolation en cellules ouvertes des murs. Ces procédés isolants sont plus épais mais moins denses que les précédents, ils permettent ainsi une amélioration de l’ambiance sonore du logement. Enfin, pour isoler thermiquement les toitures, tout en préservant les occupants des nuisances sonores extérieures en cas de fortes pluies ou d’environnement bruyant, la solution idéale est la mise en oeuvre de formules à cellules ouvertes. Elles sont déclinées en plusieurs plages de densité, selon les supports ou les usages particuliers, à chaque paroi, sa solution d’isolation « sur-mesure ».Le lambda (λ) vieilli : la performance thermique retenue d’un isolant à cellules ferméesLe λ est l’unité de mesure de la conductivité thermique, plus sa valeur est faible, meilleure est la performance isolante. Le polyuréthane à cellules fermées s’expanse grâce à un agent gonflant pour améliorer la performance thermique et avoir une bonne tenue volumétrique dans le temps. Si le matériau dispose d’un λ de 0,020 lors de son application, celui-ci évolue au cours de la première année. L’agent gonflant qu’elle contient reste en majeure partie prisonnier des cellules et agit à l’identique de l’argon dans un double vitrage. La conductivité thermique retenue, ou lambda vieilli, sera atteinte 12 mois après l’application de l’isolant. Il varie en moyenne de 5 mW (milliwatt) par rapport à l’initial, un λ vieilli de 0,025 est le standard de ce type de formule. Tout au long de l’année, TPF Industrie teste dans son laboratoire les isolants à cellules fermées de ses clients applicateurs afin de vérifier leur conformité aux certifications dont ils dépendent. Ces contrôles attestent aussi des bons réglages de l’unité de projection et de la qualité linéaire de l’isolant qu’elle fabrique.Des polyols plus vertueuxTPF Industrie a inauguré son site de production en développant une formulation plus vertueuse que ce qui se fabriquait jusqu’alors en Europe. Les polyols dédiés au polyuréthane à cellules fermées sont désormais expansés avec un agent gonflant au HFO (HydroFluoro-Oléfines), au lieu du HFC (HydroFluoro-Carbures) qui sera interdit en 2023 dans toute industrie en Europe. TPF Industrie a ainsi anticipé la réglementation et propose des formules ne générant quasiment aucun gaz à effet de serre lors de la mise en oeuvre. Mais TPF Industrie ne s’arrête pas là. Son objectif est de proposer un isolant à impact zéro sur l’environnement, la société a investi plus d’1 million d’euros supplémentaire pour mener ses recherches. Le pôle R&D de la nouvelle usine travaille d’ores et déjà sur de nouvelles formules qui seront composées de matières premières bio-sourcées et aussi de déchets de ponçage de polyuréthane recyclés afin de proposer, d’ici dix-huit mois, des polyols totalement vertueux.Un laboratoire QualitéOutre son pôle R&D, TPF Industrie dispose également d’un laboratoire qualité. Les propriétés mécaniques et thermiques de chaque fabrication sont contrôlées (masse volumique, conductivité thermique, résistance à la compression et stabilité dimensionnelle) avant chaque livraison afin de permettre à ses clients de fabriquer un polyuréthane de qualité constante en accord avec les exigences des certifications qui encadrent les procédés. Par ailleurs, TPF Industrie s’est également équipée d’une cabine de projection ventilée permettant d’éprouver en conditions réelles les propriétés des formulations de polyols et contrôler les caractéristiques une fois mélangé à un agent réactif.TPF ambitionne 20% du marché français de l’isolation des sols en 2024L’isolation projetée représente 15% du marché de l’isolation des sols en France. Grâce à la qualité de ses polyols, TPF Industrie a su s’imposer en distribuant près la moitié du marché. A l’horizon 2024, TPF Industrie ambitionne de doubler sa pénétration de marché en se substituant peu à peu aux solutions traditionnelles en rouleaux ou en plaques. En outre, TPF Industrie est également présent sur le marché à l’export à hauteur de 2%. Cette autre ambition accompagnera l’obtention des agréments et certifications spécifiques en vigueur chez nos voisins européens.Une capacité de stockage conséquenteLa nouvelle usine de production de TPF Industrie dispose d’un espace de production et de stockage de 1.000 m² sur un site qui compte 3.000 m² de surface totale. Ce vaste espace extérieur permet aux semi-remorques de ses clients de manœuvrer autour du bâtiment. L’usine dispose d’une capacité de stockage de 250 tonnes (deux semaines de stock), elle produit et livre la moitié de sa production de polyols (125 tonnes) chaque semaine à ses clients.L’isolation des sols : une technique 2 en 1L’isolation des dalles béton et des planchers bois en polyuréthane projeté de TPF Industrie offre l’avantage de faire office de ravoirage enrobant les gaines techniques et d’une isolation thermique. Cette technique 2 en 1 permet ainsi de réduire la réservation nécessaire, plus conséquente, lorsque qu’une isolation en plaques vient se rapporter sur un ravoirage classique en béton. On s’affranchit ainsi des défauts de planéité de la dalle support, on économise financièrement et en délais de séchage et on allège énormément l’ouvrage.Des clients variés et des partenariats au service de l’innovationLa clientèle de TPF Industrie se compose d’entreprises et de réseaux d’applicateurs qui commercialisent aux professionnels (architectes, maitres d’œuvres, Cmistes...) et aux clients particuliers. Les principaux sont SYNERIS et OSEO, réseaux d’applicateurs spécialisés dans le polyuréthane projeté, BATICONFORM, constructeur national et fabricant de maisons d’architecte à ossature métallique et THERMIMUR, fabricant de systèmes constructifs à isolation intégrée. S’agissant de ce dernier, TPF Industrie a mis au point un polyuréthane coulé à cellules fermées à la demande de son client afin de mettre au point un bloc-béton isolé. Actuellement, THERMIMUR dispose d’un site de production pilote de blocs-bétons isolés.Ces parpaings permettront de construire et d’isoler, en une seule étape, une maison avec une résistance thermique R = 5 et un λ vieilli de 0,025. Véritables pionniers en la matière, TPF Industrie et THERMIMUR collaborent depuis plus d’un an sur ce projet actuellement en phase finale et fournira, à terme, un volume de 8.000 tonnes de polyol nécessaire pour la réalisation de l’âme isolante des éléments constructifs nouvelle génération de THERMIMUR.Enfin, TPF Industrie propose à son partenaire THERMIMUR, une colle polyuréthane à hautes performances d’adhésion destinée au scellement de ses blocs bétons éliminant tout pont thermique pour une maison parfaitement isolée et construite plus proprement et plus rapidement en préservant les efforts des maçons...
Il y a 3 ans et 263 jours

Monter un hangar agricole sans permis de construire

Lorsque les récoltes deviennent abondantes, il est impératif d’accroître votre capacité de stockage. Ainsi, la construction d’un hangar agricole s’avère nécessaire. A l’image de toute construction, cela doit respecter les règles établies par la loi avec une demande de permis de construire. Toutefois, il est possible de construire un hangar agricole sans permis. Découvrez les contours de cette alternative à travers cet article. Quelles sont les conditions requises pour construire un hangar sans permis de construire ? Vous avez besoin d’un petit espace de plus pour mieux contenir vos récoltes ou stocker l’alimentation de vos bêtes (foin, céréales etc..) ? Cependant, vous avez en horreur de devoir reprendre toutes les formalités administratives d’obtention d’un permis de construire. Dans le respect strict de certaines dispositions, vous serez épargné de cette corvée. En effet, selon les articles R 421-1 et le code de l’urbanisme  (en vigueur depuis le 1er janvier 2016), certains types de constructions sont exempts de permis de construire. C’est le cas d’un hangar agricole dont l’emprise au sol est inférieure à 20 m2. Si l’emprise en revanche est supérieure à 20 m² il vous faudra vous affranchir d’une déclaration au PLU et d’un permis de construire. Il est de même pour des serres de production de moins de quatre mètres de hauteur et d’une surface au sol inférieure à 2000 m2. Dans ce dernier cas et pour un hangar de moins de 800 m2 de surface du plancher, le recours à un architecte n’est nullement nécessaire (tout comme le permis). Quelles sont les dispositions légales en vigueur pour la construction de hangar agricole ? Toute nouvelle construction doit s’inscrire dans la dynamique de l’urbanisme et de la sécurité. Il existe pour cela des directives administratives à suivre et des règles de sécurité à respecter pour la construction de vos hangars agricoles. Les directives administratives Elles varient considérablement selon la superficie occupée au sol par votre hangar. Pour une surface au sol de moins de 20 m2, l’obligation avant construction se résume à une simple déclaration. Par contre, l’acquisition d’un permis de conduire s’avère indispensable pour la construction d’une surface de plus de 20 m2. Il peut être ainsi judicieux de juxtaposer plusieurs petits hangars plutôt qu’un gros. Les règles de sécurité dans un hangar agricole La question de sécurité doit faire partie intégrante de votre projet de construction. Outre le côté prudence, il est plus judicieux de l’inclure au départ que d’y penser plus tard. Pour un hangar agricole répondant aux normes de sécurité et d’hygiène, il vous faut des dispositifs adaptés. Principalement dans la prévention des incendies et le respect d’un certain nombre de mesures recommandées. Afin d’éviter l’accumulation des matières susceptibles d’interagir entre elles, il est conseillé de disposer distinctement vos unités de stockage. Il est fortement recommandé de respecter une distance d’au moins 20 m entre de hangars adjacents, ce qui permettra d’éviter la propagations des incendies. L’objectif est de circonscrire au plus vite un éventuel foyer incendiaire. En fonction de la direction et de la force des vents dits dominants, les hangars de grandes hauteurs sont plus éloignés que la marge de 20 m. Il est également conseillé d’utiliser les revêtements de murs, de plafonds, de plancher et de toitures en matière non-combustibles. Avant la mise en service de votre hangar, vous devez faire contrôler l’installation électrique par un autre professionnel. Cela permet de lutter contre les incendies dues à un sous ou surtension électrique. Comme tout bâtiment, le système de ventilation de votre hangar doit être optimal. La construction d’un hangar agricole sans permis de construire est bien possible lorsqu’il respecte les normes en matière d’urbanisme. Solutions mobiles et structures légères pour vos hangars agricoles La société Polplan est spécialisée depuis de nombreuses années dans la construction de hangars et structures mobiles de stockage. Vous pouvez consulter leur catalogue pour vous faire une idées des possibilités offerts par ces constructions légères et pratiques. Les bâtiments agricoles fournis par Polpan peut notamment faire office de : abris pour l’élevage des animaux (étables, poulaillers, porcheries) entrepôts de récoltes (chambres froides, salles de congélation) salle de tris de fruits et légumes garages d’équipement agricole Les possibilités sont multiples et de nombreuses exploitations agricoles se tournent aujourd’hui vers ce type de structures.
Il y a 3 ans et 263 jours

Atlantem accélère sa transformation

Atlantem a bien démarré l’année avec une croissance dynamique grâce, notamment, à la montée en puissance de son usine AM-X de Saint-Sauveur-des-Landes. L’industriel breton entend poursuivre sur cette lancée en misant sur l’outil de production, mais aussi la sécurité et le bien-être au travail.
Il y a 3 ans et 265 jours

Construction d’un nouveau bâtiment pour l’Hôpital Nord-Ouest-Villefranche

Avec son nouveau bâtiment de consultations de chirurgie et d’anesthésie, l’HNO souhaite sécuriser et simplifier le circuit des nombreuses personnes consultant en anesthésie et en chirurgie.Aujourd’hui installées dans le bâtiment Duquesne (1982), les consultations externes sont dispersées dans des locaux devenus exigus avec le développement de l’activité ces dernières années.Une situation inconfortable pour les patients comme pour les professionnels qui devient problématique en période de pandémie. Les mesures de distanciation physiques sont difficiles à mettre en place dans des espaces trop étroits, les locaux ne permettent pas de circuits de marche en avant et l’imbrication des espaces de consultation et des espaces d’hospitalisation limite fortement les possibilités de différenciation des flux.La construction d’un nouveau bâtiment : Une réponse au besoin de sécurité et de fluiditéLongeant l’extrémité ouest du bâtiment principal de l’hôpital, le Duquesne, cette nouvelle construction permet une meilleure gestion des flux visiteurs et répond aux préoccupations sanitaires actuelles. L’accès direct permettra aux patients de se rendre en consultations sans traverser le cœur de l’hôpital. Avec une entrée et des sorties distinctes la marche en avant sera favorisée. Les contacts entre patients entrants et sortants seront évités, limitant ainsi les risques de contamination virale.L’architecture modulaire de ce bâtiment : Rapide, propre et made in FrancePorté en moins d’un an par le groupement rassemblant Bouygues Bâtiments Sud Est, mandataire, Ossabois, CRR Ecritures Architecturales et TEM Partners, ce projet de construction mixte est composé de fondations, cages d’escaliers, ascenseurs et unité de radiologie en béton, ainsi que d’environ 200 modules en bois. Cet ensemble forme un bâtiment de 4 étages offrant plus de 5.000 m² de surface.Il s’agit de travaux exemplaires, tant sur la rapidité de prise de décision par les parties prenantes que sur le mode constructif choisi : la construction mixte bois-béton. Fortes de leur expérience en la matière dans le cadre de la réalisation de bâtiments d’hébergements pour le Ministère des Armées et d’un collège pour la Métropole deLyon, les équipes Ingénierie et Travaux de Bouygues Bâtiment Sud-Est réalisent ce bâtiment de santé dans un délai record de 9 mois de travaux. Cette performance est rendue possible grâce au choix de la construction hors site et à un pilotage optimal des entreprises partenaires assurant les prestations complémentaires (façades, toitures, finitions des modules « ouverts », VRD/parking).Chaque module bois a été fabriqué dans les usines OSSABOIS dont l’un des sites est situé à Balbigny dans la Loire. Ils ont été équipés en système de plomberie, d’électricité et de chauffage pour ensuite être assemblés et montés sur des fondations béton.OSSABOIS est aujourd’hui le leader français de la construction hors-site de bâtiment en bois, concevant les éléments sur mesure pour chaque construction dans ses 3usines en France puis les achemine et les assemble sur le chantier. Avec une maitrise des coûts et une diminution jusqu’à 60 % des délais de construction, l’architecture modulaire permet également une réduction considérable des nuisances sur le chantier et l’environnement avec, notamment, des chantiers secs, sans nuisance de poussières et d’eaux sales mais également un circuit court des matériaux et de la production.Les travaux : Prochaines étapes et livraisonAvec un démarrage des travaux en décembre 2020 et une livraison prévue pour septembre 2021, le bâtiment de consultations devrait recevoir ses premiers patients courant novembre 2021. La pose de la passerelle aérienne, reliant ce nouveau bâtiment au bâtiment Duquesne, a été finalisée dans la nuit du 22 au 23 juin dernier. Installée en 4 tronçons, celle-ci mesure 39 m de longueur et facilitera le passage des professionnels de santé d’un bâtiment à l’autre.
Il y a 3 ans et 268 jours

Les métiers du BTP et de la construction sont les plus recherchés en intérim au deuxième trimestre 2021

1 offre sur 4 en intérim concerne les métiers du BTP et de la constructionLes métiers du BTP et de la construction sont très demandés (26%) en intérim. Il en est de même pour la Production et la Maintenance industrielle (24%) et les métiers de la logistique et du transport (23%). Ces trois domaines représentent à eux seuls près de trois quarts (73%) des offres en intérim diffusées au 2e trimestre.« Nous constatons une reprise forte de l’emploi avec plus de 1 753 000 offres d’emploi mises en ligne au premier semestre 2021. L’Île-de-France n’a pas retrouvé son niveau d’avant crise, traduisant l’ampleur de l’impact de la pandémie sur les emplois en région francilienne ; les métiers du BTP, de la logistique et du transport ainsi que de la production industrielle recrutent toujours aussi fortement. Nous sommes confiants pour les prochains mois grâce aux perspectives de sortie de la crise sanitaire et aux diverses mesures de soutien à l’économie associés à un rebond de la consommation et de l’investissement des entreprises », observe David Beaurepaire, Directeur Délégué de Hellowork.Un marché de l’emploi très dynamique au 2e trimestreLe second trimestre a vu une progression de 23 % du volume d’offres d’emploi proposé par rapport au premier en lien avec les différentes étapes du déconfinement et de la reprise économique : (786 000 au T1 et 967 00 au T2).L’Auvergne-Rhône Alpes et l’Île-de-France en tête des régions qui recrutent le plusL’emploi conserve la dynamique du premier trimestre 2021. L’Auvergne-Rhône-Alpes reste ainsi à la 1ère place du classement des régions qui recrutent le plus en CDI et CDD au second trimestre et représente 18% des 317 436 offres publiées. Après un premier trimestre en décroissance, l’Île-de-France n’en demeure pas moins l’une des régions proposant le plus d’offres d’emploi CDI/CDD et se positionne à la seconde place, avec 17% du volume national.La Nouvelle Aquitaine et les Pays de la Loire occupent respectivement la 3ème et 4ème place avec 10% du volume national.Le Centre-Val de Loire, la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté, en revanche, ne représentent que 4% du volume d’offres d’emploi proposé au 2e trimestre 2021 chacune, comme c’était déjà le cas au premier trimestre.L’Auvergne-Rhône-Alpes, 1ère région du recrutement en intérimSur les 649.212 offres en intérim analysées, l’Auvergne-Rhône-Alpes occupe également la 1ère place du classement des régions qui recrutent le plus en intérim (15%). Les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine prennent respectivement la 2ème et 3ème place avec 11% du volume national. La Bourgogne-Franche-Comté et le Centre-Val de Loire sont celles qui proposent le moins d’offres de travail temporaire (5%). La 8e place de l’Île-de-France traduit quant à elle l’impact des contraintes sanitaires et des fermetures d’établissements qui ont fortement pesées sur la région francilienne notamment sur les secteurs du tourisme et de la culture.Le Grand Paris en tête des métropoles qui recrutent le plus La Métropole du Grand Paris et la Métropole de Lyon pèsent à elles deux près de la moitié des offres en CDI /CDD à pourvoir dans ce Top 10 des métropoles (46%) ; et leurs places dans le classement restent inchangées par rapport au 1er trimestre. Nantes Métropole complète ensuite le podium avec 10% du volume d’offres en CDI /CDD et ce, y compris en intérim.Les Métropoles d’Aix-Marseille et Bordeaux Métropole occupent ensuite respectivement la 4e et 5e place. Montpellier Méditerranée Métropole ne pèse que pour 3% des offres en CDI /CDD et intérim à pourvoir en France.Les villes moyennes poursuivent leur lancéeLes 10 plus grandes métropoles concentrent 34% des offres en CDI/CDD au 2e trimestre 2021, contre 36% en 2020. Depuis six mois, nous observons une baisse de l’influence des métropoles sur les emplois au profit des ville moyennes (Cholet, Angers, Vannes…). De la même façon, le top 10 des métropoles concentraient 24% des offres en intérim en 2020 et n’en concentrent plus que 19% au 2e trimestre 2021.Les fonctions commerciales toujours très demandéesLe classement des postes les plus dynamiques est composé des fonctions commerciales (16% du volume des offres mises en ligne en CDI/CDD et a pris une place par rapport au 1er trimestre 2021), suivies des métiers de la Production et de la Maintenance industrielle (15%) et des techniciens en ingénierie industrielle (13%). Ces trois métiers représentent à eux seuls près de la moitié (44%) des offres en CDI/CDD à pourvoir.A noter, les métiers de la logistique et du Transport et les postes en développement informatique montent de 2 places dans le classement au second trimestre. En revanche, ceux du BTP et de la construction en perdent 4.Méthodologie : Analyse basée sur 1.753.163 offres d’emploi diffusées du 01/01/2021 au 31/06/2021 (dont 595.367 en CDI/CDD/Alternance et 1.157.796 en intérim).*(Médiametrie//NetRatings - Mesure Internet Global)
Il y a 3 ans et 269 jours

A Hong Kong, l'agriculture dans les nuages pour reconnecter avec sa nourriture

Perchée à 150 mètres de hauteur, au sommet de la Bank of America Tower, dans le coeur financier de l'ancienne colonie britannique, cette ferme fait partie de la soixantaine de micro exploitations agricoles ayant essaimé depuis 2015 sur la canopée d'une mégapole en mal d'espace.Elles ont bourgeonné sur des héliports désaffectés, sur le toit de centres commerciaux ou des terrasses publiques, grâce à des initiatives privées comme celle de l'entreprise sociale Rooftop Republic ("La république des toits-terrasses"), qui promeut une philosophie de vie plus saine et plus verte.Andrew Tsui, l'un des cofondateurs, voit l'agriculture urbaine comme un moyen pour les citadins de renouer avec leur nourriture.Un impératif dans ce territoire du sud de la Chine, "la ville des nouilles instantanées" comme la surnomme M. Tsui en référence à l'addiction des Hongkongais pour les plats préparés à emporter qui génèrent des quantités effrayantes de déchets.Un territoire ruralIl y a "quelque chose de cassé" dans la relation que les habitants de Hong Kong entretiennent avec la nourriture, déplore l'entrepreneur de 43 ans."Cela date du moment où nous avons commencé à sous-traiter l'origine de notre nourriture en misant sur des lignes de production industrielles", avance-t-il.A en croire les statistiques officielles, Hong Kong envoie chaque jour 3.600 tonnes de nourriture dans ses décharges, soit l'équivalent de 250 bus à impériale. Moins du quart des déchets alimentaires de la ville sont recyclés.Et environ 90% de la nourriture consommée par les 7,5 millions d'habitants de la ville est importée, principalement de Chine continentale.On l'ignore parfois mais Hong Kong n'est pas qu'une forêt minérale de gratte-ciels puisque 75% de son territoire est rural. Des espaces verts composés principalement de parcs naturels mais aussi, selon des chiffres officiels de fin 2020, de 755 hectares de terres cultivées.Celles-ci se trouvent majoritairement dans les Nouveaux territoires, dans le nord, très loin du coeur urbain et financier de Hong Kong."Le défi, pour nous, est d'intégrer l'agriculture à notre quotidien", poursuit M. Tsui. "La première étape, bien sûr, c'est de la rendre accessible."Il reste de la placeEn dépit de l'extrême densité de peuplement de ses quartiers, il reste à Hong Kong de la place pour l'agriculture urbaine, assure M. Tsui.Son entreprise a identifié plus de 600 hectares disponibles sur la canopée de cette jungle urbaine. "Nous avons donc la possibilité de doubler l'espace où cultiver des aliments."Pour y parvenir, Rooftop Republic collabore étroitement avec des architectes, des urbanistes et des promoteurs immobiliers dans l'espoir d'intégrer les fermes urbaines aux plans des immeubles de bureaux.L'entreprise a aussi réussi à convaincre de grands groupes internationaux comme la banque singapourienne DBS, dont la Fondation s'est associée à Rooftop Republic pour créer une académie proposant des formations à l'agriculture urbaine.Le géant américain du conseil en immobilier JLL a ajouté l'agriculture urbaine à son portefeuille et compte même une ferme sur un bâtiment."A Hong Kong, les gens se concentrent sur la valeur commerciale des propriétés, mais nous voulons promouvoir le concept de durabilité", assure Eric Lau, l'un des dirigeants du groupe à Hong Kong.L'agriculture urbaine est, selon ses adeptes, un moyen de tisser un lien social. De plus en plus d'entreprises la proposent ainsi à leurs employés pour favoriser la cohésion."Un savoir nécessaire"Retraitée de la fonction publique, Lai Yee-man s'est tournée vers l'agriculture pour renouer avec la nature mais aussi avec ses voisins.Propriétaire d'une ferme dans les Nouveaux Territoires, la sexagénaire a appris auprès de professionnels les techniques et astuces pour développer sa parcelle.Autant de connaissances qu'elle transmet à son tour à d'autres au Sky Garden - plus grande ferme urbaine au sommet d'un centre commercial à Hong Kong - où des habitants cultivent 1.200 mètres carrés de fleurs comestibles et arbres fruitiers, dont les produits sont en majorité donnés à des associations caritatives."Les gens font davantage attention à leur santé et achètent bio", explique-t-elle. "Ici, nous leur apprenons à ne pas gaspiller et à chérir leur nourriture".
Il y a 3 ans et 269 jours

Bpifrance accompagne la transmission et le développement du groupe de construction bois Socopa

Créé en 1967, le Groupe Socopa est un acteur historique de la construction à ossature bois aussi bien sur les marchés des maisons individuelles que des immeubles résidentiels et bâtiments publics et tertiaires.Socopa construit près de 175 maisons par an (principalement en bois) à travers plusieurs marques en France (Maisons Socopa et Maisons Oxeo) et au Luxembourg (Tradilux et Maisons Georges Beaumont). Socopa développe également une très forte activité de construction d’immeubles à ossature bois auprès de promoteurs ou d’aménageurs pour de l’habitat groupé, des résidences, des bureaux ou des établissements recevant du public.Afin d’apporter une réponse rapide aux nouveaux enjeux sociétaux et règlementaires (demande d’habitat plus respectueux de l’environnement, mise en place de la Réglementation Environnementale 2020 et de la réduction de l’impact carbone dans la construction), le groupe vient également d’investir plus de 1 millions d’euros pour moderniser son site de production de Vagney, permettant d’améliorer les conditions de travail et d’accroître sa capacité de production. Grâce à son expérience et à ses nouveaux outils industriels, le Groupe a ainsi la capacité d’apporter une réponse concrète aux enjeux de la construction hors site et bas carbone.Cette opération de transmission permet à Pierre Castien et aux managers du Groupe de se renforcer au capital de la société, aux côtés du Fonds Bois et Eco-Matériaux de Bpifrance et du Groupe ILP. A cette occasion, le fonds Développement & Partenariat présent depuis 2013 cède ses parts.Pierre Castien, Président du Groupe Socopa : « Je me réjouis de cette nouvelle phase de l’aventure entrepreneuriale du groupe. Avec la présence de nouveaux partenaires financiers impliqués tant dans le développement de la filière que le développement régional, le groupe peut aborder sereinement les années charnières qui s’annoncent pour la construction hors site et bas carbone. »Vanessa Giraud, Directrice du Fonds Bois et Eco-Matériaux chez Bpifrance : « Nous nous réjouissons que le Fonds Bois & Eco-Matériaux puisse accompagner la transmission managériale et le développement du Groupe Socopa, groupe emblématique de la construction à ossature bois en France. Cette opération permettra d’assurer la pérennité d’un acteur clé de la filière. » Maxime Liegeois, Chargé d’affaires au sein du Groupe ILP : « La région Grand Est, au travers du Groupe ILP, se réjouit d’accompagner Pierre Castien et ses cadres dans la croissance de Socopa aux côtés du Fonds Bois & Eco-Matériaux. Cet investissement s’inscrit totalement dans la stratégie et les objectifs du groupe ILP qui, en participant à cette opération, permet à Socopa de maintenir son centre de décision dans les Vosges tout en renforçant l’actionnariat salariés dans l’entreprise. »Intervenants :Management : Pierre CastienCédants : Développement et PartenariatInvestisseurs :Bpifrance Investissement (Vanessa Giraud, Pierre-Eddy Sastre, Sophie Perette, Yassine Rochd, Thibaut Cambuzat)Groupe ILP (Benoît Voinot, Maxime Liegeois)Conseils Investisseurs :Conseil et Due Diligence Juridique, Sociale et Fiscale : Lexicube (Thibault Ricome)Due Diligence financière : Odéris (Aurélien Vion, Nicolas Boucher)Conseils Société :Conseil Juridique : Lamartine (Stéphane Rodriguez, Victoire Bertin)Banques :Banque CIC EstBanque Populaire Alsace Lorraine Champagne
Il y a 3 ans et 269 jours

GSE construit un bâtiment d'activité de 843 m² près de Libourne (33)

Un bâtiment d’activité mixte respectant le Lean ManagementC’est pour répondre à sa croissance dynamique et l’obsolescence de son ancien site bordelais que FAAC France a missionné GSE afin de lui livrer un nouvel ensemble immobilier, mieux adapté à son activité. Pour ce faire, une étude de LeanManagement a été menée afin de remplir le double objectif de satisfaire les clients du fabricant, et de développer le bienêtre et le confort au travail de l’ensemble des salariés. Cela se traduira, à terme, par l’amélioration des performances de l’entreprise.« Cette étude de Lean Management a permis de rechercher et de prendre en compte les conditions idéales de fonctionnement en faisant travailler ensemble les personnels, installations techniques et sites de manière à ajouter de la valeur aux différents process avec le moins de gaspillage possible » explique Damien GABORIAU, Ingénieur de Projets chez GSE.Conçu par Dumay Architecte, ce bâtiment d’activité reprend ainsi les recommandations de cette étude, afin d’assurer confort et bien-être à l’ensemble des collaborateurs, associés à un fonctionnement optimal de la chaîne de production.Le nouvel ensemble comprend ainsi un atelier et une mezzanine de 312 m², un entrepôt de stockage de 318 m² et plus de 200 m² de bureaux et locaux sociaux situés en R+1. Bâti sur un foncier de 2 000 m², ce projet offre une surface totale de 843 m² de plancher ainsi que10 places de parking et une aire de chargement/déchargement.Ce nouveau site est spécialisé à la conception et à la réalisation de systèmes automatisés pour portes et volets roulants. Plus largement, fabricant d'automatismes depuis 50 ans,FAAC conçoit une large gamme d’automatismes de fermeture (pour portails battants et coulissants, portes de garage, barrières levantes), de systèmes de contrôle d'accès (bornes escamotables, systèmes de parking et contrôle d'accès), de portes automatiques (portes piétonnes automatiques), de volets et stores (motorisations pour volets battants, volets roulants et stores).« Il s’agit pour Foncière AALTO du 6ème projet porté en partenariat avec GSE. Fort du succès de ces réalisations et du climat de confiance entre nos deux entreprises, nous avons naturellement souhaité nous tourner vers GSE pour nous accompagner sur ce projet » explique Alexandre ANDRE, Directeur Associé, chez Foncière AALTO.Une situation idéale à proximité de pôles attractifsSitué sur le parc d’activités de La Frappe, ce bâtiment d’activité bénéficie de l’attractivité de la commune de Saint-Denis-dePile et de la zone d’activité économique de La Ballastière, desservie par une gare TER. Cette zone économique majeure du Libournais est répartie sur 50 hectares, et concentre à elle seule près d’une centaine d’entreprises et plus de 2 000 emplois.Appartenant à l’aire d’attraction de Bordeaux (à 35 minutes), la commune, à 5 minutes de la sortie 10 de l’A89 (Bordeaux/Lyon), profite de ces infrastructures telles que l’aéroport international Bordeaux-Mérignac, la gare Saint-Jean et l’autoroute A10.
Il y a 3 ans et 275 jours

La boulangerie La Panière opte pour la technologie HP Latex pour sa décoration murale acoustique

Les boulangeries La Panière ont toujours accordé un soin particulier à l’architecture et à la décoration de leurs points de vente afin de perpétuer l’atmosphère conviviale et moderne qui fait le charme de l’enseigne. Pour son ouverture en septembre 2020, la boulangerie La Panière de Genay située dans le Rhône a poussé un cran plus loin cette philosophie en se dotant d’une décoration murale qui contribue à réduire les nuisances sonores. En effet, grâce à l’association de la technologie HP Latex utilisée par l’imprimeur IOC Print, et le savoir-faire en textile technique de Dickson Constant, La Panière de Genay peut désormais proposer à sa clientèle un espace chaleureux et contemporain, sans les nuisances sonores attribuées aux lieux de passage.Avec plus de 40 points de vente en France, l’enseigne La Panière incarne le savoir-faire de l’artisan moderne, de la réalisation du pain sous les yeux des clients à l’aménagement et la décoration de ses espaces. La Panière de Genay l’a bien compris : l’expérience client au sein de son point de vente doit refléter les ambitions de l’enseigne. C’est pourquoi elle a placé sa confiance dans les mains d’experts, et plus particulièrement dans la technologie HP Latex pour la réalisation d’une décoration unique en son genre, visant notamment à réduire les bruits environnants.Ce revêtement mural acoustique fabriqué en toile micro-perforée SWK6 Ink par Dickson Constant a été imprimé et posé par IOC Print sur 3 murs des 2 étages de la boulangerie. Doublée par un molleton, cette décoration de 3m20 de large offre aux différents espaces du point de vente 100% d’absorption phonique. Il s’agit d’une véritable prouesse, tant acoustiquement qu’esthétiquement.C’est en se basant sur une photographie que IOC Print a relevé le défi d’imprimer sur-mesure et en grand format une toile tissée se rapprochant le plus précisément possible de son modèle photographique. Cette ambition n’aurait pas été possible sans la technologie HP. Équipé de deux machines HP Latex vendues par Euromedia, le plus gros revendeur HP Latex en France, IOC Print a délivré une qualité d’impression haut de gamme incomparable.« Si nous avons choisi la technologie HP Latex sur notre site de production numérique de Saint Priest (69), c’est pour sa qualité d’impression grand format, mais aussi pour ses encres respectueuses de l’environnement qui assurent une précision d’impression sans égale et une polyvalence sur toutes les matières imprimables » explique Sébastien Riondet, responsable commercial chez IOC Print. »En effet, la gamme HP Latex se caractérise notamment par l’utilisation d’encres à base d’eau. Ces dernières, particulièrement respectueuses de l’environnement et de la santé, conservent l’aspect et la brillance de tous les types de supports afin de délivrer des impressions inodores aux couleurs éclatantes.Après un an de conception, de production et de mise en place, la boulangerie La Panière de Genay a significativement réduit la nuisance sonore liée à la zone de passage de son point de vente tout en habillant ce dernier d’une décoration murale contemporaine unique. Les imprimantes numériques HP Latex permettent d’effectuer des impressions grand format d’une qualité exceptionnelle à toutes les vitesses, alliant ainsi précision, productivité et rentabilité.
Il y a 3 ans et 277 jours

A Hong Kong, des modélistes reproduisent la ville d'antan en miniature

Une fois dans l'atelier de Tony Lai et Maggie Chann, le visiteur est dans une machine à remonter le temps. Dans un coin, il se retrouve au milieu d'une fête foraine, avec ses manèges et sa grande roue. De l'autre, il assiste à la danse du dragon de feu à travers la ville.Les deux modélistes ont également répliqué avec luxe de détails un immeuble d'habitation, avec du linge aux fenêtres et les légendaires néons qui autrefois éclairaient les rues de l'ex-colonie britannique.Une chose anime ces deux artistes: reproduire le Hong Kong de leur enfance et permettre de faire ressurgir des souvenirs enfouis aux plus nostalgiques."Lorsque les personnes âgées voient nos créations, des choses leur reviennent", raconte M. Lai, en pointant le parc d'attractions Kai Tak, qui n'existe plus depuis 1982."Souvent, elles se mettent à pleurer à la vue de nos maquettes", raconte-t-il.A Hong Kong, se battre pour préserver le patrimoine architectural n'est pas une mince affaire face à l'avidité des magnats de l'immobilier, désireux de construire toujours plus de tours."Gravé dans ma mémoire"Le territoire de près de 7,5 millions d'habitants, où le mètre carré est l'un des plus chers de la planète, souffre d'une pénurie de logements.De nombreux édifices, dont certains sont un héritage du passé colonial de la ville, ont donc été démolis pour laisser place à des immeubles.Né à Hong Kong, M. Lai se souvient avec émotion des excursions avec son père sur l'île de Lamma, où les pêcheurs vivaient le long de la rive, dans de simples maisons en bois.Dans leur atelier, TOMA Miniatures, les deux artistes ont représenté une scène de la vie quotidienne dans un de ces villages. "Ce souvenir est resté gravé dans ma mémoire jusqu'à aujourd'hui", confie M. Lai.Mme Chan se rappelle de cette époque dans les moindres détails.Dans leur atelier, les deux modélistes ont chacun leur spécialité, M. Lai se concentre sur les grandes structures et Mme Chan sur les reproductions demandant plus de minutie.Inspirée par le souvenir de son père qui rapportait à la maison des plats, elle a commencé par reproduire des plats hongkongais en version miniature."Un simple poster ou un bol de nouilles au bœuf peut faire ressurgir des souvenirs et émouvoir des gens", explique-t-elle.L'an passé, un cinéma qui avait ouvert ses portes en 1952 dans le quartier de North Point, a fermé après avoir été racheté par des promoteurs immobiliers.Sauvé de la démolitionAvec son toit en arches de béton qui font sa singularité, le bâtiment apparait dans le film "Le Jeu de la mort" (1978) avec le célèbre acteur hongkongais Bruce Lee.Sauvé de la démolition en mai, il sera finalement rénové par de promoteurs immobiliers pour un montant de plusieurs milliards de dollars.D'autres édifices n'ont pas eu cette chance. Les autorités ont récemment autorisé la démolition d'un immeuble de quatre étages dans le quartier de Jordan, une décision critiquée par les associations de défense du patrimoine.La poste centrale, un bâtiment moderniste de l'après-guerre, située sur le très prisé front de mer, doit laisser place à un luxueux centre commercial."Hong Kong est une grande ville, et ses richesses architecturales ou les choses liées à notre enfance ont disparu les unes après les autres", regrette M. Lai.En plus de permettre aux habitants de se replonger avec nostalgie dans leur passé, ils espèrent pouvoir reconquérir les touristes étrangers, une fois la page de la pandémie tournée."J'espère que lorsqu'ils viendront nous rendre visite, ils verront qu'il y a beaucoup de choses ici qu'ils n'ont pas encore découvertes", dit Chan. "J'espère que nos créations pourront donner une idée de ce qu'est réellement Hong Kong".
Il y a 3 ans et 278 jours

Vestack annonce l’ouverture d’une usine de construction hors-site bas-carbone en Seine-et-Marne

Vestack accélère le développement de son activité de conception et de construction de bâtiments bas-carbone en ouvrant ce nouveau site, dans lequel la production débutera à la fin de l’été 2021. La société a fait le choix de s’implanter sur une ancienne friche, en partenariat avec une société industrielle. Elle assemblera dans cette usine des modules à partir de panneaux de murs et de planchers en matériaux biosourcés, grâce à un processus industrialisé innovant. La qualité de ce système a été reconnue par de multiples labels, et la société a conclu un partenariat de recherche et développement avec l’ADEME. L’activité associée à cette ligne de production représentera dès cette année près de 30 emplois.Pour réconcilier le respect de l’environnement et la maîtrise des coûts, Vestack s’appuie sur une conception digitalisée et une fabrication industrialisée. L’entreprise permet ainsi à ses clients promoteurs de construire des bâtiments ayant une empreinte carbone 3 fois meilleure, 2 fois plus rapidement, et sans aucun surcoût par rapport à une construction traditionnelle.Vestack a fait le choix d'accroître sa présence sur le territoire francilien, qui conjugue plusieurs atouts pour son activité, en particulier la présence d’une main d'oeuvre qualifiée, la proximité des décideurs publics et la présence de clients ayant une forte ambition en matière d’urbanisme durable. L’ouverture de ce nouveau site participe à la relance de l’industrie en Ile-de-France. Il permet de relocaliser une industrie 4.0, qui s’appuie sur la convergence entre les industries de procédés et la conception digitale BIM (Building Information Modeling). La relocalisation et l’accroissement de la capacité de production de Vestack ont bénéficié d’un appui de la Région Ile-de- France au travers du Plan de Relance de l’Industrie.« La concrétisation de cette nouvelle implantation marque un tournant dans la croissance de Vestack et ouvre des opportunités ambitieuses pour nos projets de construction en Ile-de-France. Cette annonce illustre notre engagement en faveur d’un urbanisme durable et de la relance de l’industrie francilienne » déclarent les trois associés fondateurs de Vestack, Sylvain Bogeat, Nicolas Guinebretière et Jean-Christophe Pierron.Vestack travaille avec des promoteurs nationaux et des opérateurs sur des projets de conception et de construction de locaux d’activités et de bâtiments résidentiels collectifs de plusieurs milliers de mètres carrés. L’entreprise prévoit de poursuivre sa croissance en augmentant sa capacité de production en Ile-de-France, et en développant de nouveaux sites de productions afin de mailler d’autres territoires dans les années à venir.
Il y a 3 ans et 282 jours

La FNTP pointe une hausse des coûts de production

Les hausses de coûts de production observées au premier semestre 2021 risquent de fragiliser les trésoreries des TPE-PME, s'inquiète la fédération aux 8 000 sociétés adhérentes.
Il y a 3 ans et 282 jours

L'économie française retrouve la croissance avec la levée des restrictions

Au printemps, l'économie a d'abord été freinée par le troisième confinement mais l'activité s'est nettement reprise avec la levée progressive des restrictions sanitaires à partir de la mi-mai.Cette première estimation publiée vendredi par l'Insee est légèrement supérieure au +0,7% que l'Institut de la statistique anticipait. La Banque de France tablait elle sur un rebond de 1%.La France signe la plus faible croissance des grands pays de la zone euro, l'Allemagne ayant progressé de 1,5%, l'Espagne de 2,8% et l'Italie de 2,7%. Mais l'économie française n'avait pas fléchi comme ses voisines au premier trimestre (+0%, selon une nouvelle estimation de l'Insee, contre -2,1% en Allemagne par exemple).Par ailleurs, le PIB français "se rapproche de son niveau d'avant-crise", a souligné l'Institut national de la statistique, puisqu'il n'est plus inférieur que de 3,3% à son niveau du quatrième trimestre 2019."C'est une performance exceptionnelle de l'économie française", s'est félicité le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, sur France inter.Cela renforce ainsi la prévision de l'Insee, comme du gouvernement, de voir la croissance atteindre 6% cette année, une des plus élevées de la zone euro, et l'économie française retrouver quasiment son niveau d'avant-crise dès la fin 2021, après une récession record de 8% l'an dernier.La France "a encore quelques points de retard (par rapport à l'avant-crise) mais on va plus vite que prévu et ça va nous permettre d'engager maintenant rapidement le troisième temps de notre stratégie économique", avec le futur plan d'investissement, a insisté Bruno Le Maire.Enjeu: maîtriser l'épidémieL'Insee ne se prononce pas à ce stade sur l'impact potentiel de la quatrième vague de l'épidémie que connaît la France cet été.Mais début juillet, il avait considéré que même en cas de résurgence de l'épidémie, le déploiement de la vaccination pourrait empêcher l'imposition de restrictions trop contraignantes pour l'économie.C'est aussi ce que soutient le gouvernement, Bruno Le Maire ayant estimé dans une récente interview au Journal du dimanche que "le pass sanitaire ne devrait pas affecter le chiffre d'affaires des secteurs concernés", qui continuent d'être aidés par le fonds de solidarité cet été en cas de besoin.Une réunion est toutefois prévue le 30 août avec les professionnels de la culture, du tourisme, etc, pour faire le point sur d'éventuelles pertes d'activité cet été."Revanche des services"En attendant, au deuxième trimestre, la consommation a accéléré (+0,9% après +0,2% au premier trimestre), en particulier pour les services d'hébergement-restauration et de transports, du fait de la réouverture des bars et restaurants et de la reprise des déplacements.La consommation reste toutefois "nettement en deçà de son niveau d'avant-crise", précise l'Insee, les fermetures de commerces dits non essentiels ayant fait reculer les achats de biens fabriqués."C'est la revanche des services", quand l'industrie montre des signes plus contrastés, constate Selin Ozyurt, économiste chez l'assureur crédit Euler Hermes.L'investissement a aussi fortement accéléré (+1,1% après +0,4%), dépassant ainsi "largement" son niveau d'avant-crise, un élément encourageant sur la poursuite de la reprise."Il y a clairement un rebond de l'investissement des ménages, en lien avec l'accélération dans la construction, et de celui des administrations publiques, sans doute du fait de la mise en œuvre du plan de relance", détaille Emmanuel Jessua, économiste à l'Institut Rexecode.En revanche, "il y a plutôt un ralentissement de l'investissement des entreprises et carrément une baisse de l'investissement dans l'industrie manufacturière", nuance-t-il.Du côté de l'activité, les services marchands ont fortement accéléré, en particulier dans l'hôtellerie-restauration. La production de biens a rebondi, tandis que la construction poursuit son redressement.Mais le rattrapage de l'industrie manufacturière est "plus modéré", constate l'Insee."C'est peut-être lié aux problèmes de chaines de valeur, de fret maritime, qui ont finalement pesé sur notre industrie", estime Selin Ozyurt, citant notamment les pénuries de matières premières.Le commerce extérieur a lui continué de peser sur la croissance, les importations progressant toujours plus vite que les exportations.
Il y a 3 ans et 283 jours

Tuiles terre cuite : un outil de production de pointe et un marché dynamique pour Edilians

Le leader de la tuile en terre cuite en France a investi 7 millions d’euros ces 5 dernières années pour faire de son usine de Léguevin un outil de pointe. Il présente une nouvelle tuile pour la rénovation.
Il y a 3 ans et 283 jours

Un réseau de chaleur renouvelable pour trois écoquartiers de Rosny-sous-Bois et Montreuil

Mis en service en 2016, ce réseau alimenté par la géothermie s’inscrit dans la volonté commune des trois villes et du SIPPEREC (Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication) de développer l’utilisation des énergies renouvelables au Sud de la Seine-Saint-Denis. Cette centrale de production a également bénéficié du soutien financier de l’ADEME et de la Région ÎIe-de-France.L’année 2021 marque un grand pas dans le développement de ce réseau alimenté à plus de 75 % par la géothermie, une énergie locale et renouvelable. En effet, trois zones en plein essor sur ce territoire ont opté pour la chaleur décarbonée produite par la centrale YGéo :La ZAC de la Mare Huguet à Rosny-sous-Bois, dont le dernier raccordement est encours. Cette ancienne friche ferroviaire reconvertie en écoquartier affiche plusieurs atouts« verts » auquel s’ajoute le choix de la géothermie comme solution de chauffage. Cette extension permet à plus de 900 équivalents-logements de bénéficier de cette ressource naturelle et produite localement.La ZAC Coteaux-Beauclair à Rosny-sous-Bois a elle aussi fait le choix de cette chaleur renouvelable. Elle représente une extension de 95.000 m² et de près de 1.400 équivalents-logements pour le réseau de chaleur YGéo. Deux tiers des raccordements prévus dans cet écoquartier sont d’ores et déjà contractualisés pour une mise en service qui débutera en 2022 jusqu’en 2023.Enfin, la ZAC Boissière-Acacia à Montreuil finalisée en 2019 est depuis peu raccordée au réseau de chaleur YGéo. Cette zone, totalement renouvelée pour redonner du sens à un secteur enclavé, représente plus de 100.000 m² de surface et 1 500 équivalents logements desservis en chauffage et en eau chaude sanitaire par la géothermie.Le réseau de chaleur YGéo devient ainsi un véritable levier de transition énergétique pour ce territoire en plein essor. Il offre aux citoyens l’opportunité d’accéder à une énergie propre et locale, tout en constituant une solution de chauffage privilégiée pour ces nouvelles Zones d’Aménagement Concertées, conçues pour favoriser le bien-vivre en ville.
Il y a 3 ans et 284 jours

MaPrimeRénov’ : « Attention à ne pas jeter l’argent par les murs ! »

Dans l’actualité de ces derniers jours, le gouvernement, par la voix de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, s’est félicité du succès du dispositif MaPrimeRénov’.Depuis le début de l’année autant de dossiers ont été déposés que sur l’ensemble de 2020, et à ce rythme, le cap des 800.000 dossiers devrait être atteint, soit le double de l’objectif fixé. La ministre s’est d’ailleurs engagée à ce que cette prime, inscrite dans le plan de relance, soit financée à hauteur des besoins. Concrètement tous les particuliers qui la demandent, et qui sont éligibles, l’auront. Parfait : un budget illimité pour une politique d’économie d’énergie qui fonctionne.Mais si on regarde un peu plus en détails, il y a un hic par rapport aux objectifs d’amélioration de l’habitat et de lutte contre les 4,8 millions de « passoires thermiques » en France. En effet, largement plus de la moitié : 55% des aides sont consommées par les systèmes de chauffage, contre seulement 34% dans l’isolation. Donc MaPrimeRénov’ participe à l’amélioration de la production de chauffage mais cette chaleur efficiente s’échappe par une isolation largement perfectible. Si le dispositif CEE a largement amélioré les isolations des combles et des planchers, pour ce qui est des murs chacun peut constater qu’il y a encore un énorme effort à faire ! Il faut le rappeler : pour économiser l’énergie, la première étape est de faire en sorte d’éviter de la gaspiller. Il est nécessaire de travailler sur des bâtis qui assurent une température homogène hiver, comme été. C’est ce qui est le plus efficace pour apporter du confort et des factures allégées aux occupants des logements.Alors que MaPrimeRénov a déjà été généralisée à l’ensemble des ménages en janvier dernier et qu’elle le sera à l’été pour les propriétaires bailleurs, mon propos n’est pas d’opposer chauffage et isolation. L’objectif est de faire prendre conscience de la cohérence de la démarche. Les travaux d’isolation des murs par l’extérieur, s’ils sont très efficaces, prennent 5 à 10 fois plus de temps que l’isolation des combles ou le changement de mode de chauffage. Si nous ne sanctuarisons pas une enveloppe définie pour ce type de chantiers, les aides seront toutes consommées sans avoir laissé le temps aux ITE de se réaliser.Ne serait-il pas souhaitable d’allouer les enveloppes d’aides par typologie de travaux ? De privilégier la pédagogie à l’effet d’aubaine ?Sinon nous inventerons une nouvelle expression : jeter l’argent par les murs !Tribune de Sylvain Bonnot, président du groupe Myral
Il y a 3 ans et 285 jours

L'Europe autorise la France à accorder 30 milliards d'euros d'aides aux renouvelables

ÉNERGIES. La Commission européenne a donné son feu vert à la France pour mettre en oeuvre un plan d'aide de 30,5 milliards d'euros destiné aux énergies renouvelables. Une enveloppe qui doit favoriser la production d'électricité d'origine renouvelable, par le biais d'appels d'offres en soutien aux opérateurs du solaire, de l'éolien terrestre et de l'hydroélectricité.
Il y a 3 ans et 285 jours

RTE teste le stockage d'électricité renouvelable géré de manière automatique

EXPERIMENTATION. RTE lance un projet expérimental baptisé Ringo. Il s'agit de tester la gestion automatique des surplus de production d'électricité renouvelable.
Il y a 3 ans et 285 jours

Le système RTK.42, l'allié sécurité des opérations de levage sur les chantiers du Grand Paris Express

Les cadences de production des chantiers du Grand Paris Express sont très soutenues. L’utilisation des Grues Mobiles en complément des Grues à Tour sont la norme pour assurer les délais ou pour réaliser des opérations spéciales. Néanmoins, les dangers de collision entre Grues Mobiles et Grue à Tour sont importants et peuvent impacter significativement la production du chantier. Les Grues Mobiles peuvent aussi être amenées à évoluer dans des environnements contraints en termes de risque, par exemple à proximité de voies ferrées en exploitation. Fort de ce constat, la quasi-totalité des lignes du Grand Paris Express comptent au moins un chantier qui utilise le système RTK.42 pour la sécurité des biens ou des personnes pendant les opérations de levage avec des Grues Mobiles :Ligne 14 : Gare du Kremlin Bicêtre Hôpital - NGE GC et Demathieu BardLigne 15 : Gare de Bagneux - Bouygues ConstructionLigne 16 et 17 : Chantiers SMI et SMR du Centre d’Exploitation d’Aulnay - BrézillonCDG Express : Zone F - NGE fondations et Eiffage infrastructuresRER Eole, prolongement du RER E : Gare Porte Maillot - Bouygues TPRTK.42RTK.42, acronyme de Real-Time Kinematics, désigne le nouveau dispositif de CAD.42 permettant d’aider les grutiers à travailler en toute sécurité. Le dispositif sur batterie (8 jours d’autonomie) s’aimante sur un moufle de grue ou une tête de flèche de grue mobile en quelques secondes et permet de géolocaliser à 10cm de précision en 3 dimensions. Aucune infrastructure sur site n’est nécessaire. Les données sont envoyées en 3G ou 4G en temps réel au calculateur en ligne Unifield qui va alerter les grutiers en cas de danger par une la tablette fixée en cabine qui elle aussi est connectée en 3G / 4G.
Il y a 3 ans et 285 jours

Ram, 70 ans que ça fixe

Depuis 1951, RAM est présent aux côtés des électriciens et des plombiers avec des solutions astucieuses et performantes. En 2020, le fabricant français a enregistré des résultats en volume et en valeur en forte hausse. L’année 2021 s’inscrit sur une tendance similaire avec une croissance à 2 chiffres et la volonté pour l’entreprise d’aller encore plus loin.Plus de 3.000 références via la distribution professionnelleEntreprise industrielle de plasturgie reconnue pour la qualité de ses produits de fixation (chevilles, agrafes, colliers…), RAM dispose d’un large parc de presse à injecter. De son usine de production à Wissous sortent chaque année plus de 60 millions de fixations. « Nous avons fait le choix de maintenir notre système de production en France. Avec le recul, cette décision s’est révélée la bonne. RAM est une entreprise familiale attachée à ses racines, ses valeurs et à son savoir-faire », explique Bernard Fournier, Président de RAM. « Et pour autant, nous n’avons jamais cessé d’innover pour faciliter la mise en œuvre des fixations et apporter des solutions performantes ».Aux côtés des artisans pour mieux appréhender leurs besoinsPour les 70 ans de la marque, RAM a souhaité innover et entamer un virage dans sa communication pour être au plus près des artisans et de leur quotidien. Une nouvelle posture, avec du relief et des valeurs assumées mises en scène sur les packaging, les réseaux sociaux ou encore via des tutos filmés. RAM veut marquer ses différences et se montrer sans filtre : engagé, authentique, solidaire et performant.Une ambition de croissance à +20%RAM veut accroitre son développement sur un marché de plus en plus concerné par les valeurs, les circuits logistiques courts et les engagements des marques. « Nous souhaitons apporter aux artisans une alternative aux offres traditionnelles. En achetant des solutions RAM, les artisans donnent du sens à leurs achats de consommables. Par exemple, avec notre produit phare ; la cheville Fusée multimatériaux, ils font le choix de la performance mais également de favoriser une PME française engagée ! », précise Bernard Fournier.
Il y a 3 ans et 286 jours

Jean Castex annonce 100 millions d'euros supplémentaires pour soutenir la filière bois

"Dans le cadre du plan de relance, nous allons déployer 100 millions d'euros de plus pour abonder ces différents fonds (de la filière bois) dès cette année 2021-2022", a déclaré le chef du gouvernement, lors de la visite d'une scierie, Piveteaubois, un des leaders français du bois de construction."Il faut booster" la filière, a-t-il fait valoir, alors que 200 millions d'euros étaient déjà prévus dans le cadre du plan de relance, dont 150 pour l'amont, dédiés au reboisement, et 50 millions pour l'aval, afin de moderniser le secteur."Nous devons passer la surmultipliée", a-t-il lancé à l'intention de professionnels du secteur réunis aux Essarts en Bocage.Des assises se tiendront "à la rentrée": "tout le monde sera réuni sous l'égide du ministère de l'Agriculture, de l'Industrie et de la Transition écologique sur la forêt et le bois dès le mois de septembre", a indiqué M. Castex, soulignant qu'"il faut que les professionnels s'organisent et prennent leur responsabilités".Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie s'est félicité de ces moyens supplémentaires "très importants". "Ces financements additionnels ne font sens que si on arrive à faire en sorte qu'ils ne soient pas cloisonnés entre l'amont et l'aval", a relevé le ministre, présent aux côtés du ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester de la secrétaire d'Etat à la Biodiversité Bérangère Abba.Jean Castex a également précisé que la filière bois "aura sa part" dans le plan d'investissements "pour bâtir la France de 2030" annoncé pour la rentrée par Emmanuel Macron le 12 juillet.Avec un marché mondial en tension suite à la reprise économique et à la décision de certains pays comme la Russie de ne plus exporter leur bois, de nombreuses scieries françaises manquent de matière première.Le gouvernement français a saisi vendredi la Commission européenne pour qu'elle prenne "des mesures de sauvegarde au titre de la compétence commerciale, de façon à éviter le pillage de nos ressources forestières", a-t-on expliqué à Matignon.Le Premier ministre a déclaré samedi "ne pas exclure des mesures conservatoires entre-temps", si l'UE ne réagissait pas "avant le 1er janvier".Plus tôt dans la matinée, Jean Castex avait demandé à l'Office national des forêts (ONF) de développer au maximum des contrats d'approvisionnement avec les scieries françaises pour "éviter" que les productions de bois ne soient vendues aux enchères, s'exposant à l'"action de traders" exportant hors d'Europe.La filière du bois, qui représente 400.000 emplois en France, est une priorité du gouvernement et du BTP pour réduire les émissions de CO2.Piveteaubois a signé en mai un contrat de deux ans avec le géant du béton Bouygues, pour fournir jusqu'à 25.000 m2 par an de bois d'ici 2025.
Il y a 3 ans et 286 jours

Les tours Duo : une prouesse architecturale avec des contraintes structurelles exceptionnelles

Des gratte-ciel multiusages audacieux Inclinées à 5°, soit davantage que la célèbre tour pisane, les deux « sœurs » bâties sur une étroite parcelle située entre les boulevards extérieurs, le périphérique et en bordure des voies ferrées de la gare d’Austerlitz, abriteront prochainement des bureaux de Natixis / Groupe BPCE ainsi que d’autres activités. Duo 1 accueillera 69.000 m² de bureaux, un auditorium, un restaurant d’entreprise et des commerces, tandis que Duo 2 comptera 19.000 m² de bureaux, un restaurant d’entreprise, des commerces, mais également un hôtel de 139 chambres, un restaurant et un bar panoramiques. Les tours reposent sur une infrastructure de 9 niveaux de sous-sol (parking, archives et locaux techniques) d’une surface totale de 140.000 m². Duo 1, la tour la plus haute, dévie à partir du 29ème étage et différents retraits au niveau de Duo 2 contribuent à ce que les deux bâtiments, dans leur ensemble, forment un « V ».Des bétons spécifiques ultra-locauxEntre 2017 et 2020, depuis ses unités de production de Paris-Tolbiac et d’Ivry-sur-Seine situées à proximité du chantier, pour Duo 2, CEMEX aura fourni à Bateg, filiale de VINCI Construction France près de 40.000 m³ bétons prêts à l’emploi : 10.000 m³ de bétons de fondations pour les parois moulées, plus de 29.500 m³ de bétons génie civil et architectoniques pour les élévations, ainsi que des bétons hautes performances destinés au coulage d’une mégapoutre comprenant un système de refroidissement intégré et soutenant l’ensemble des tours, ces derniers ayant été conçus et livrés par l’unité de production de Paris Port-Victor. L’ensemble des bétons ont été conçus avec des formulations allégeant le bilan carbone du bâtiment, notamment pour les fondations. En 2021, 150 m³ de bétons horizontaux décoratifs noirs ont été livrés pour la réalisation des terrasses des deux tours tandis que les livraisons de chape anhydrite à séchage accéléré se poursuivent pour près de 2.000 m² de planchers chauffants en rez-de-chaussée et en étages. La plupart de ces bétons ont été pompés. Par ailleurs, durant ces trois années, grâce à son robuste dispositif logistique multimodal, CEMEX aura évacué la quasi-totalité des déblais, soit près de 42.000 tonnes.Technicité et communication Le cahier des charges pour les parois moulées des deux tours s’est avéré particulièrement exigeant : il a fallu par exemple garantir la fluidité du béton durant plus de six heures. L’exigence fut également très élevée en termes de qualité des parements. Le fort engagement des équipes techniques de CEMEX a néanmoins conduit au succès de l’opération. Par ailleurs, l’ampleur des travaux a eu pour conséquence un nombre d’interlocuteurs très important, et la qualité de la communication entre les différents départements CEMEX (commercial, technique, production) et les équipes travaux a elle aussi joué un rôle essentiel dans la fluidité des livraisons de bétons. Les coulages qui se sont régulièrement déroulés dans des amplitudes horaires très larges et parfois le week-end n’ont fait que renforcer l’implication des équipes CEMEX, ainsi que la fierté de participer à un projet aussi exigeant et renommé à travers le monde.
Il y a 3 ans et 289 jours

Commission Rebsamen : "le logement n'est pas un produit financier" (M. Hessamfar, Cnoa)

INTERVIEW. Au lendemain de la présentation des premières préconisations de la commission chargée de lever les freins à la production de logement en France, la vice-présidente de l'Ordre des architectes revient notamment sur les propositions portées par les architectes lors de leur audition par les membres de la commission.
Il y a 3 ans et 289 jours

Sébastien Nerva, directeur développement de la construction bois de Linkcity

Sébastien Nerva est nommé directeur développement de la construction bois de Linkcity. Arrivé fin avril 2021, il pilotera le volet « construction bois » de la stratégie bas carbone de Linkcity en France. Il mettra son expertise et son expérience au service des équipes afin d’atteindre l’objectif de livrer, en 2030, 50 % des opérations de Linkcity en bois. Diplômé de l’ENS d’architecture/paysage et de l’école d’urbanisme de Paris, Sébastien a démarré son parcours professionnel en 2013 à EpaMarne-EpaFrance où il a travaillé particulièrement au développement d’écoquartiers. En 2015, il est nommé référent construction bois pour accompagner la production de 600 puis 1 000 logements bois par an (de 2015 à 2021) aux côtés des promoteurs/bailleurs avec l’appui de l’Institut Technologique FCBA. Fin 2017, il rejoint la direction de la stratégie, dont il devient fin 2019 le directeur adjoint en charge de la définition et de la mise en application opérationnelle de la transition écologique. 
Il y a 3 ans et 289 jours

Module de préparation, 3D et BIM Premium de Dietrich’s France au Forum Construction Bois

Dietrich’s France présentait au Forum Construction Bois son nouveau module de préparation des chargements de camion, sa visionneuse web 3D et aussi son BIM Premium, lequel a vivement intéressé plusieurs start-ups pour la masse d’informations techniques qu’il permet de récupérer dans sa CAO-FAO de fabrication – sans aucune ressaisie – depuis les logiciels d’architecture les plus connus. Ce Forum de la filière aura été aussi l’occasion de retrouver les partenaires et clients eux-mêmes exposants.  Des partenaires qui proposent des versions fabricant gratuites de DC-Statik pour dimensionner leurs produits et des clients industriels utilisateurs des logiciels Dietrich’s pour leur production bois. Si Dietrich’s équipe de nombreuses TPE artisanales avec des solutions logicielles adaptées, son impact est aussi particulièrement important chez les grands acteurs de la filière.  Témoignage de Mathieu Piquée, responsable du bureau d’étude de POBI : « Pour produire sur notre chaine de production 600 maisons Natilia toutes différentes (2 par jour, avec des pics d’activités à 5 !), et consacrer moins d’une demi-journée à leurs études, Dietrich’s nous a permis de déployer des outils performants.  La récente connexion à notre ERP fiabilise la conception en réduisant les risques d’erreurs des projeteurs sur le choix des fenêtres. Nous testons actuellement le nouveau module de chargement de véhicules, un module attendu auquel nous avons contribué… »
Il y a 3 ans et 290 jours

Issy-les-Moulineaux mise sur la géothermie pour se rafraîchir sans climatisation

Installé dans les sous-sols, le système, conçu et réalisé par Engie Solutions, utilisera de l'eau à 15°C, puisée à 35 mètres sous terre, pour produire du froid, mais aussi de la chaleur en hiver, grâce à des machines appelées "thermofrigopompes".Un autre réseau utilisant la géothermie doit être installé à Saint-Denis, pour rafraîchir le village olympique en 2024.Dans un contexte de réchauffement climatique et de vieillissement de la population, "on ne parle pas d'un besoin de froid de confort, mais d'un besoin de froid sanitaire", soutient Aurélie Lehericy, directrice générale adjointe d'Engie Solutions Villes & Collectivités.Chaque année, des îlots de chaleur se forment en effet dans les villes: la température augmente localement à cause de la pollution, et aussi de la chaleur dégagée par les systèmes de climatisation.Le réseau de froid permettrait de limiter la formation de ces îlots, en évitant le recours à la climatisation individuelle sur les 105.000 mètres carrés d'immeubles du Coeur de Ville.70% d'énergie renouvelableAu total, le réseau de chaud et de froid du quartier utilisera un peu plus de 70% d'énergie renouvelable. Pour le reste, il faudra de l'électricité pour faire fonctionner la plupart des machines, et des chaudières au gaz seront installées en appoint pour les périodes de grand froid.Comme les climatiseurs classiques, l'installation utilise aussi des fluides frigorigènes. Sous forme gazeuse, ces fluides sont de puissants gaz à effet de serre et peuvent s'échapper lors de la construction, de la maintenance, ou à cause de fuites. Ce sont eux qui contribuent le plus fortement à la pollution des climatiseurs."Avec ce système, on utilise 90% de fluides frigorigènes en moins par rapport à une climatisation classique, ce qui revient à diviser par deux les émissions de CO2", assure Mme Lehericy.Ces fluides sont notamment utilisés dans des petites billes qui constituent la principale innovation du chantier: placées dans une grande cuve de 130 m3, elles servent à stocker du froid (à la manière de glaçons réutilisables), en particulier la nuit, afin de répondre aux fortes demandes de fraîcheur pendant l'été.Et la facture ?Pour ce nouveau quartier d'Issy-les-Moulineaux, le réseau de chaud et de froid a coûté 8 millions d'euros. 25% de cette somme a été prise en charge par le promoteur immobilier Altarea, et l'Agence de la transition écologique (Ademe) a contribué à hauteur de 532.000 euros.Dans la commune, où la géothermie est déjà utilisée dans le quartier du Fort, le maire UDI André Santini vante les mérites de l'installation pour les habitants: "Les gens sont très surpris de voir leur facture baisser", assure-t-il.En effet, l'utilisation de la géothermie permet de limiter l'impact des fluctuations du prix des énergies fossiles et de l'électricité sur le coût du chauffage et de la climatisation.Pour les futurs habitants du quartier, qui devraient arriver à l'été 2022, Engie a estimé à 700 euros par an le coût du chauffage et de la climatisation pour un appartement de 65 mètres carrés.En France, les réseaux de froid mutualisés représentent seulement 7% de la production de froid: ils n'utilisent pas tous le même fonctionnement, mais tentent de présenter une alternative plus verte à la climatisation individuelle.Entre 2016 et 2020, le recours à la climatisation a augmenté de 11% selon l'Ademe, qui estime "impératif de maîtriser cette évolution pour en limiter l'impact au maximum".
Il y a 3 ans et 290 jours

Plusieurs filières du bâtiment et de l'énergie toujours en désaccord avec le gouvernement sur le vrai impact carbone de l'électricité

Pendant des années, le calcul du contenu carbone de l'électricité a reposé sur une méthode saisonnalisée par usage conduisant à un facteur d'émission dont la dernière valeur au lancement du label E+C- était de 210gCO2/kWh. Cette méthode reconnait le caractère saisonnier de l'usage chauffage et son impact sur le facteur d'émission Carbone de l'électricité produite durant l'hiver qui nécessite le recours à des moyens pilotables utilisant des sources carbonées (les centrales à fioul, à charbon ou les cycles combinés à gaz naturel).Utilisée comme référence réglementaire dans le label E+C-, cette méthode a fait l'objet de travaux de mise à jour en 2020 au sein du GT électricité de la base carbone de l'ADEME et une nouvelle formule de calcul a été entérinée. Le facteur d'émission carbone du kWh d'électricité consommé pour l'usage chauffage passe ainsi de 210g à 132gCO2/kWh (référentiel année 2020). Invoquant l'absence de consensus sur l'ancienne méthode saisonnalisée et bien qu'elle soit le fruit d'un compromis entre les acteurs en 2016 dans le cadre des travaux d'élaboration du label E+C-, l'administration a, sans concertation avec les professionnels, imposé une méthode qui ne reconnaît plus le caractère saisonnier de l'usage chauffage. Cette méthode conduit à un facteur d'émission carbone du kWh de chauffage électrique de 79gCO2/kWh (encore en attente d'intégration dans la base carbone), valeur réglementaire qui s'appliquera pour l'instant à la RE2020 et au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Désormais deux méthodes de calcul vont donc coexister au sein de la Base Carbone de l'ADEME : la méthode mensuelle par usage retenue à dessein par les pouvoirs publics - pour servir l'objectif de décarbonation par la seule électricité et la méthode saisonnalisée par usage reconnue par la grande majorité des acteurs du GT électricité de l'ADEME comme la formule la plus représentative de l'impact réel des systèmes de chauffage électrique sur les émissions de CO2 du mix électrique en hiver pour l'usage chauffage. Tel est donc le paradoxe de la Base Carbone : la réglementation va désormais s'appuyer sur une méthode qui ne fait consensus que dans la seule filière électrique et l'administration.En fixant unilatéralement le contenu carbone de l'électricité à 79gCO2/kWh, les pouvoirs publics font le choix de la décarbonation par la seule électricité alors que l'électrification massive va mobiliser de nouveaux moyens de production et imposer le renforcement des réseaux ainsi que des moyens de production pilotables pour satisfaire la pointe hivernale. Pour le Président de Coénove, Bernard Aulagne, « Cette électrification massive ainsi poussée ne saurait pourtant constituer la seule voie vers la neutralité carbone. Ainsi que l'a déjà montré Coénove, une autre voie est possible, celle qui conjugue l'efficacité énergétique et le verdissement du gaz dont le facteur d'émission carbone du biométhane est de 44gCO2/kWh. »« Toutes les filières ont un rôle à jouer pour réussir la transition énergétique. » Conclut Bernard Aulagne.
Il y a 3 ans et 290 jours

La loi Climat-Résilience facilite la recharge des véhicules électriques dans les immeubles collectifs

Il lève ainsi une contrainte forte au développement de l'automobile zéro émission et s'inscrit pleinement dans la concrétisation du plan de relance évoqué par le président de la République dans son allocution aux Français le 12 juillet dernier.Pour Brice Lalonde, président de l’association Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement: « C’est une très bonne nouvelle, aujourd’hui, la majeure partie des freins à la recharge des véhicules électriques dans les logements est levée. Maintenant, il faut penser au coup d’après et inciter sans plus attendre les Français à s’équiper de bornes de recharge intelligentes ». Vers un équipement des immeubles en bornes de rechargeAvec près de 45% des Français vivant en logement résidentiel collectif, et la moitié d’entre eux disposant d’un parking, la question de l’équipement en bornes de recharge est essentielle pour assurer le développement du véhicule électrique. Or, malgré les lois environnementales votées ces dernières années, installer une borne de recharge dans un immeuble collectif restait un processus complexe, long et coûteux pour ceux qui souhaitaient exercer leur droit à la prise.Dans ce contexte, Équilibre des Énergies se réjouit de l’article 26 bis qui crée un mécanisme de financement pour copropriétés qui choisiront d’installer une infrastructure collective de recharge. Grâce à cette dernière, chaque occupant pourra alimenter sa borne de recharge individuelle, rapidement et quand il le souhaite. Du côté de la copropriété, le mécanisme de financement permettra d’éviter d’avancer les frais et de faire contribuer ceux qui n’ont pas besoin de borne de recharge.La recharge intelligente : un gagnant-gagnant à encouragerL’accélération sensible du déploiement de la mobilité électrique que notre pays connait depuis le premier déconfinement amènera de plus en plus de Français à acquérir une borne de recharge.Désormais, cette dernière peut être intelligente, c’est-à-dire qu’elle est en capacité d’opérer la recharge du véhicule au meilleur moment dans l’intérêt du consommateur et du système électrique. Généralement, la recharge se fera au moment du pic de production d’électricité renouvelable ou la nuit lorsque la demande est au plus bas. Ainsi, en plus de diminuer les factures des consommateurs, la recharge intelligente permet valoriser les énergies renouvelables et de réduire la puissance appelée sur le réseau.Équilibre des Énergies invite les pouvoirs publics à encourager l’équipement des Français en bornes de recharge intelligentes en augmentant, dans la prochaine loi de finances (PLF 2022), le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) alloué à ce type d’équipement.
Il y a 3 ans et 291 jours

Aux Etats-Unis, Saint-Gobain produit des systèmes de revêtements de façade en pierre

PRODUCTION. Le spécialiste des matériaux de construction, Saint-Gobain, produit désormais ses propres systèmes de revêtements de façade en pierre Stonefaçade dans sa nouvelle usine de Quakertown en Pennsylvanie, Etats-Unis.
Il y a 3 ans et 291 jours

Le Projet de loi Climat & Résilience voté à l'Assemblée nationale et au Sénat : l'écologie dans nos vies

Le Gouvernement salue le vote de cette loi qui a vocation à entrainer une transformation écologique profonde de la société française, en engageant des changements structurels par exemple en matière d'artificialisation des sols ; tout comme des mesures d'accélération de la décarbonation des logements et des transports ; ou encore des mesures d'évolutions culturelles à travers l'encadrement de la publicité, l'information pour une consommation plus responsable, l'éducation à l'environnement, le soutien à une alimentation moins carnée.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Nous faisons aujourd'hui entrer l'écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d'action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement, en passant par les déplacements, il s'agit de la plus grande loi écologique du quinquennat. Je suis fière d'avoir porté ce texte transformateur, et je tiens à remercier les parlementaires pour leur travail intense et exigeant, qui a permis d'enrichir le texte. Le ministère de la Transition écologique sera au rendez-vous pour mettre en œuvre au plus vite toutes les mesures du texte. »Rappel de quelques mesures clés qui font entrer l'écologie dans nos viesDes citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisA l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. A eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820 000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40 000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissions – Nouvel article voté par les sénateursUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électrique – Nouvel article voté par les députésIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électrique.Moins d'avion, plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isoles4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E (ajout voté par les députés) qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à charge – nouvel article voté par les députésTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10 000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3 000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesA la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250 000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.Calendrier d'application (non-exhaustif)Dès la promulgation de la loi Éducation à l'environnement dans tous les établissements scolaires.Menus végétariens hebdomadaires dans tous les établissements scolaires.Pouvoir donné aux maires d'encadrer les écrans publicitaires dans les vitrines.Renforcement des sanctions pour les atteintes au droit de l'environnement.Fin des centres commerciaux sur des territoires naturels ou agricoles.…Mars 2022 Fin des chauffages sur les terrasses.Fermetures des lignes aériennes lorsqu'il existe une alternative en train de moins de 2h30.Premiers affichages environnementaux sur les publicités de voitures et d'électroménager.Un an après la promulgation (second semestre 2022)Fin de la pub sur les énergies fossiles.Gel des loyers dans les passoires thermiques (classées G et F) et audit énergétique obligatoire2022 / 2023Premiers affichages environnementaux pour les produits alimentaires et textiles.2023Interdiction de louer des logements classés G (600000 logements).Début de l'application des interdictions de circulation des véhicules polluants dans la dizaine d'agglomérations en dépassement des seuils de pollution de l'air : crit'air 5 en 2023, 4 en 2024, 5 en 2025.Ouverture de l'expérimentation pour des prêts à taux zéro pour acheter des véhicules électriques ou hybrides dans les ZFE,Option végétarienne quotidienne dans les cantines gérées par l'État (cantines universitaires notamment).2025 Création des ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants.Audit énergétique obligatoire pour les logements classés E2028 Interdiction de louer des logements classés F (1,2 millions de logements).Interdiction de publicité sur les véhicules les plus polluants.2030 20% des surfaces des centres commerciaux dédiées au vrac.Interdiction de vente de véhicules émettant plus de 95 gCO2/km.2034 Interdiction de louer des logements classés E (2,6 millions de logements).
Il y a 3 ans et 291 jours

Wilo is SMART... avec son éco-pâturage

La responsabilité sociale d’entreprise chez WiloLe Groupe Wilo est l’un des plus grands fabricants au monde de pompes et de systèmes de pompage destinés au marché du Bâtiment résidentiel et collectif, du Cycle de l’eau et de l’Industrie. A ce titre, nous avons des responsabilités, vis-à-vis de nos clients, de nos collaborateurs, de la société et de l’environnement. Pour nous, la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) décrit avant tout un mode de gestion durable : des pratiques commerciales équitables, une politique RH centrée sur les collaborateurs, une gestion optimisée des ressources naturelles et un engagement clair pour la protection du climat.Nous avons défini en France quatre grands thèmes de Responsabilité Sociale d’Entreprise basés sur des projets précis et quantifiables mis en place sur notre site de production de Laval (53). Ces projets de développement durable répondent à deux objectifs prioritaires pour le Groupe Wilo : notre engagement pour la protection du climat et notre responsabilité vis-à-vis de nos collaborateurs.Aujourd’hui, nous développons un nouveau projet : l’éco-pâturage. L’éco-pâturage est une méthode d’entretien des espaces verts, complémentaire à l’entretien mécanique. Souvent mise en œuvre en milieu urbain, elle permet de préserver la biodiversité, de limiter le bruit, de renforcer le lien social et de promouvoir les races patrimoniales à forte adaptabilité. Ce projet est mené par Système Bêêê et soutenu par Animal&Cité."SMART SHEEP" : L’éco-pâturage du site de Laval, une solution pratique et écologiqueNos objectifs : L’éco-pâturage est une démarche écologique dans la continuité de notre centre de recyclage, bâtiment autonome en énergie. Cette action permet dans un premier temps de favoriser la biodiversité de la faune et de la flore. Puis, dans un second temps de sauvegarder deux races en voie d’extinction : le mouton d’Ouessant et la chèvre des Fossés. La topographie du terrain et notamment les talus situés autour du Centre de Recyclage rend particulièrement difficiles à son entretien. L’éco-pâturage permet de faciliter l’entretien du site.De plus, les moutons et les chèvres animent et valorisent le site. Au fil des jours ils sont devenus pour les salariés de Wilo France de vraies mascottes. D’ailleurs, 3 nouvelles naissances ont eu lieu dans le troupeau courant mars.Le budget : Ce projet permet également de réaliser une économie de 1800 € par an en diminuant les charges liées à l’entretien des zones concernées. L’investissement en clôtures et portillons pour l’éco-pâturage revient au final à près de 6000 €, soit un retour sur investissement sur 3,3 ans.L’organisation :1 à 2 passages du berger par semaineÉco-pâturage de février à novembre suivant la météoHivernage en bergerieAnimations possibles notamment lors de la tonte de la laine3 parcelles exploitables
Il y a 3 ans et 291 jours

Le Jardin des Serres d’Auteuil labellisé « Jardin remarquable »

Le 8 juin 2021, le jardin des Serres d’Auteuil a été labellisé « Jardin Remarquable » par Marc Guillaume, préfet de la région d’Ile-de-France, préfet de Paris. Ouvert au public, cet écrin de verdure magnifié par son patrimoine architectural et végétal, sa richesse botanique et son intérêt historique fait partie – avec l’Arboretum, le Parc Floral et le Parc de Bagatelle (tous trois déjà labellisés) – du Jardin Botanique de la Ville de Paris. C’est face aux prémices d’un Service des jardins qu’il était apparu nécessaire de doter la Ville de Paris d’un « fleuriste municipal », des pépinières pour approvisionner les innombrables plantations réalisées dans toute la ville mais aussi pour faire voyager le Parisien. L’architecte Camille Formigé est alors chargé, en 1898, de construire le nouveau de production horticole et les serres municipales.  Aujourd’hui, le parti des Serres d’Auteuil est de privilégier une logique qualitative et de favoriser certaines plantes en raison de leur rareté dans la nature et de leur insuffisance dans les collections nationales. Les jardiniers de la Ville sont les gardiens de ce patrimoine qu’ils ne cessent d’enrichir. Ainsi, des grainetiers à la recherche de certaines plantes disparues de leur catalogue, car passées de mode, ont-ils pu les retrouver aux Serres d’Auteuil. Le territoire francilien compte désormais 41 jardins distingués par ce label « Jardin remarquable » créé par le ministère de la Culture et géré par la Drac. Visuel : Catalogue Schwartz et Meurer, 1900 – Photo © Agnès Chauvin, Drac Île-de-France
Il y a 3 ans et 292 jours

Nouveau panneau solaire à fort rendement

REC Group annonce le lancement du REC N-Peak 2, la deuxième génération de ses panneaux solaires à base de cellules TOPCon de type n. Fort du succès de son prédécesseur, le REC N-Peak 2 améliore la densité de puissance et le rendement énergétique par m2 pour permettre aux consommateurs de réaliser des économies sur leurs factures d’électricité et leurs émissions de carbone. Ce panneau utilise 120 demi-cellules monocristallines de type N pour produire jusqu’à 375 Wc de puissance. Il possède le même cadre et les mêmes barres de support emblématiques, extrêmement résistantes et minces, que REC utilise dans ses autres panneaux solaires de pointe. Il peut supporter des charges allant jusqu’à 7 000 Pa. La production du REC N-Peak 2 devrait commencer en août 2021, et les livraisons aux clients du monde entier débuteront en octobre.
Il y a 3 ans et 292 jours

Le Sénat dote le projet de loi Climat-Résilience d'un volet énergétique plus adapté au défi climatique

Alors que le projet de texte initial était étonnamment muet sur l'énergie, le Sénat l'a doté d'un volet très substantiel, d'une quinzaine d'articles, en faveur de la décarbonation.Pour éviter les risques de black‑out, comme l'hiver dernier, le Sénat a obtenu que tout éventuel arrêt de réacteur nucléaire visant à réduire la part du nucléaire dans notre mix énergétique tienne compte, au préalable, non seulement de la sûreté nucléaire mais aussi de la sécurité d'approvisionnement et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).Pour Daniel Gremillet, « c'est une reconnaissance majeure de la nécessité et de la pertinence de l'énergie nucléaire : fournissant les trois quarts de notre mix électrique et n'émettant que 6 grammes de dioxyde de carbone par kilowattheure, elle demeurera le levier central de l'atteinte de l'objectif de "neutralité carbone" d'ici 2050 ».Autre apport important, le Sénat a fait adopter une dizaine de dispositions issues de la proposition de loi tendant à inscrire l'hydroélectricité au cœur de la transition énergétique et de la relance économique, votée par lui, à l'initiative du rapporteur, le 13 avril dernier. Notre cadre stratégique sera consolidé, avec une pleine intégration de la production et du stockage hydrauliques dans les prochaines « loi quinquennale » et programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Plusieurs procédures seront simplifiées, à commencer par les augmentations de puissance ou les sociétés d'économie mixte hydroélectriques (SEMH). Dans le même esprit, les porteurs de projets ou les gestionnaires d'installations hydrauliques bénéficieront, à leur demande, d'un portail numérique et d'un médiateur. Quant aux élus locaux, ils seront mieux associés aux comités de suivi des concessions situées sur leur territoire et informés de toute évolution dans l'organisation de ces dernières.Pour Daniel Gremillet, « couvrant un dixième de notre production d'électricité, et la moitié de celle renouvelable, l'hydroélectricité constitue notre première source d'énergie renouvelable : il est donc essentiel de rehausser les objectifs, faciliter les projets et associer les élus locaux dans ce secteur, trop souvent négligé ».Le Sénat a fait aboutir d'autres dispositifs de soutien en faveur des énergies renouvelables : s'agissant de l'hydrogène renouvelable et bas‑carbone, il sera intégré à la « loi quinquennale », pourra être promu par les sociétés de production d'énergies renouvelables locales, disposera de souplesses pour l'installation sur le domaine public de l'État et bénéficiera aux groupements de communes via les garanties d'origine ; quant au biogaz, il disposera d'un taux de réfaction de 60% et de « certificats de production » et bénéficiera également aux groupements de communes via les garanties d'origine ; pour le photovoltaïque, seront appliqués des taux de réfaction de 60 à 80% ; concernant enfin les biocarburants, ils pourront déroger à l'interdiction de la publicité sur les carburants et seront promus dans le cadre des travaux sur l'évolution de la fiscalité énergétique applicable aux transporteurs routiers et des plans d'action afférents à la réduction des émissions de GES des activités de transport[1].Complémentairement, le Sénat a prévu le rétablissement du critère du « bilan carbone » dans la sélection des projets d'énergies renouvelables soutenus par appels d'offres et l'évaluation de leur extension à ceux soutenus par guichets ouverts : c'est un dispositif essentiel pour protéger nos industriels, français et européens, du dumping environnemental.Soucieux de trouver un équilibre entre transition énergétique et acceptabilité sociale, le Sénat a obtenu que l'avis des collectivités territoriales situées sur le littoral des façades maritimes soit requis, dans le cadre du développement des projets d'éolien offshore.Pour favoriser l'implication des citoyens dans la transition énergétique, il a étendu la faculté pour les bailleurs sociaux de développer des opérations d'autoconsommation collective.Parce que la transition énergétique doit bénéficier à l'ensemble des territoires, il a prévu l'évaluation des PPE spécifiques aux zones non interconnectées tous les vingt‑quatre mois.Enfin, au‑delà des professionnels, le Sénat a veillé à protéger les consommateurs : ils seront informés des contrats à tarification dynamique, par une campagne nationale et le comparateur d'offres, et pourront porter des différends sur les opérations d'autoconsommation individuelle devant le Médiateur de l'énergie (MNE).Ce faisant, le Sénat a fait adopter une dizaine de dispositions issues du rapport d'information sur l'application de la loi « Énergie-Climat » et de la proposition tendant à conforter l'application de la loi « Énergie-Climat » et l'atteinte de son objectif de « neutralité carbone », présentés par le rapporteur, le 5 mai dernier.Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « en définitive, notre commission a nettement rehaussé l'engagement du texte en direction de la décarbonation, en mettant l'accent sur trois aspects trop souvent délaissés de la politique énergétique du Gouvernement : l'énergie nucléaire, l'hydroélectricité et l'hydrogène. Je me réjouis que nous ayons abouti, pleinement et concrètement, sur ces enjeux fondamentaux pour notre souveraineté et notre transition énergétiques ».[1] Les dispositions relatives aux sociétés de production locales pour l'hydrogène, aux certificats de production pour le biogaz et aux taux de réfaction tarifaire sur le photovoltaïque sont issues d'amendements du Gouvernement, sous‑amendés par le rapporteur. Les autres dispositions sont issues d'amendements du rapporteur.
Il y a 3 ans et 293 jours

Un appel à projets lancé pour les produits et systèmes constructifs bois et biosourcés

FILIÈRE BOIS. Pour accroître la compétitivité de la production française en bois, le gouvernement met en place un appel à projets à destination des professionnels. L'objectif ? Développer l'usage du bois et des matériaux biosourcés dans la construction.
Il y a 3 ans et 293 jours

Malgré la pénurie, le bois reste une priorité du BTP pour réduire les émissions carbone

"C'est très conjoncturel: il y a une pénurie de produits bois car c'est le contrecoup de la crise Covid. Tout a repris d'un coup avec les différents plans de relance dans le monde. Ça a créé un appel d'air énorme en termes de nombre de chantiers et de besoin en produits bois", analyse Jérôme Martinez, responsable développement du label Bois de France, présent comme de nombreux acteurs de la filière à un forum cette semaine à Paris.Cette reprise d'activité sur les chapeaux de roues se traduit par des scieries qui tournent à plein régime comme celle de Frédéric Blanc dans la Drôme, actuellement à 130% de sa production habituelle.Le prix du bois massif de construction KVH a triplé, quand celui du bois lamellé-collé a doublé, selon les professionnels du secteur.De grosses fluctuations de prix peuvent intervenir dans la même journée, assure Augustin Malavaud, chargé d'études de prix chez Eiffage Construction Bois. "C'est la course à celui qui arrivera à signer le bon de commande le plus vite pour rendre le prix ferme. Ce qui est difficile aujourd'hui, c'est d'avoir des fournisseurs qui s'engagent sur la tenue de leurs délais et la tenue de leurs prix."Des clients réticentsSi la construction bois s'avère plus rapide sur le chantier de construction, elle demande plus de temps de conception. Construire en bois coûtait donc déjà environ 30% plus cher qu'avec des matériaux traditionnels avant les pénuries. A cela s'ajoutent désormais des délais plus longs et des prix encore plus hauts, qui font naître des réticences.Hervé Ravenet, de la société Weber Saint-Gobain, redoute de ne plus pouvoir absorber les hausses de prix et les retards: "La demande est là, mais est-ce que ce n'est pas la goutte d'eau de trop qui fera que dans certains projets, au lieu d'avoir un squelette en bois, on va revenir sur une structure poteaux-poutres béton ?".Virginie Wolff, dirigeante de la société alsacienne de fabrication de structures en bois Les Bois du Ried, constate déjà des reports et des transformations de chantiers. "Des clients prévus en ossature bois passent en maison dure pour ne pas avoir ces surcoûts et ces problèmes de délais", assure-t-elle."C'est dramatique, on a des chantiers qui sont à l'arrêt", dit-elle, et certains clients ont essuyé 7.000 à 10.000 euros de coûts supplémentaires pour une maison, regrette la cheffe d'entreprise.Nouvelles normes en 2022L'impact du secteur du bâtiment sur le climat est lourd: il est responsable de 19% des émissions de gaz à effet de serre de la France.Une nouvelle réglementation environnementale, dite RE2020, plus exigeante sur les émissions, entrera en vigueur le 1er janvier 2022. En prenant en compte l'ensemble des émissions d'un bâtiment dès sa construction, elle devrait placer le liège, le chanvre, la paille et autres matériaux biosourcés avec le bois au coeur de la conception des nouveaux bâtiments. "Avec la RE2020 on peut sortir notre épingle du jeu", espère Virginie Wolff.La preuve en est que les géants du bâtiment ont désormais tous un pied dans le biosourcé, à l'instar de Vinci avec sa filiale Arbonis ou de Bouygues Construction et sa marque de construction bois WeWood, lancée en 2020.Bouygues a pour ambition d'atteindre les 30% de projets bois à l'horizon 2030, selon Fabrice Denis, de WeWood.Et le biosourcé hors bois est déjà demandé. Yves Hustache, fondateur de la Scop Karibati spécialisée dans ces matériaux, a constaté une croissance du secteur de 87% entre 2019 et 2020. Le biosourcé représente désormais 10% du marché de l'isolation.Une ossature en bois remplie par des bottes de paille, des isolants à base de chanvre, de lin ou de balle de riz: malgré les incertitudes sur les coûts, tel pourrait être le visage, plus vert, de la maison de demain.
Il y a 3 ans et 293 jours

Barbara Pompili signe un arrêté pour faciliter l'accès aux énergies renouvelables via les réseaux publics d’électricité

Par ailleurs, le ministère publie une décision prise en application du dispositif réglementaire d'expérimentation instauré par la loi relative à l’énergie et au climat du 8 novembre 2019 portant sur l’optimisation du dimensionnement des postes de transformation du courant pour le raccordement au réseau de distribution des installations de production d’énergies renouvelables. Cette décision permettra à Enedis de déroger temporairement, à titre d’expérimentation, aux règles de dimensionnement des installations de réseau électrique pour dégager de nouvelles capacités de raccordement sans modification d’infrastructure et accélérer, là encore, les raccordements.Les installations de production d’électricité sont raccordées aux réseaux publics d’électricité pour pouvoir injecter l’énergie produite dans le réseau.Les gestionnaires du réseau public d’électricité doivent proposer une offre de raccordement qui leur garantit de pouvoir injecter à tout moment la totalité de l’électricité produite. Cependant, dans certains cas, des raccordements « alternatifs » pourraient être moins chers ou plus rapides à réaliser alors sans offrir la garantie de pouvoir injecter à tout moment toute l’énergie produite. L’énergie produite pourrait, de manière très ponctuelle, être écrêtée, dans des limites prévisibles et contractualisées entre le producteur et le gestionnaire de réseau.Des expérimentations ont été menées par Enedis en lien avec des producteurs d’énergie renouvelable et ont montré un retour d’expérience positif, permettant des économies substantielles pour les producteurs et une accélération des raccordements.Les offres de raccordement alternatives sont ainsi un moyen efficace et innovant pour simplifier et accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Elles constitueront une option nouvelle pour les producteurs qui seront libres de les retenir ou d’opter pour le raccordement dit « de référence ».Le ministère de la Transition écologique estime qu’elles pourraient permettre de déployer de l’ordre de 750 MW de puissance supplémentaire de manière anticipée d’ici à 2030.La généralisation de ces offres de raccordement ne doit néanmoins pas conduire à limiter les investissements dans les réseaux, ce qui serait préjudiciable à l’atteinte des objectifs français de politique énergétique. L’arrêté fixe ainsi des limites d’écrêtement.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « Ces mesures s’inscrivent pleinement dans notre politique d’accélération du déploiement des énergies renouvelables en France, qui nous met sur la voie pour atteindre nos objectifs de politique énergétique. Elles permettent en effet de raccourcir et diminuer le coût du raccordement des installations de production d’énergie renouvelable. L’expérimentation menée par Enedis est par ailleurs l’illustration du développement des flexibilités qui nous permettront de réduire encore le coût des énergies renouvelables et de construire le système électrique de demain. » Pour en savoir plus consultez l'arrêté
Il y a 3 ans et 293 jours

Prysmian Group à l'honneur pour son rôle majeur en France

Prysmian Group investit en France pour supporter la transition énergétiqueEn tant que leader mondial de l’industrie des câbles et des systèmes pour la transmission et la distribution d’énergie et des fibres optiques pour les réseaux de télécommunications à large bande, Prysmian Group joue un rôle de premier plan pour rendre possible la transition énergétique, avec la France au cœur de son projet de développement. A ce titre, Valerio Battista Président du groupe mondial du groupe et Laurent Tardif, Président Europe du sud ont été conviés le 28 Juin à participer à Choose France, l’évènement organisé par le gouvernement français pour inciter les grands industriels internationaux à investir en France.Présent en France avec 10 sites de production, 2.700 employés et un chiffre d’affaires annuel supérieur à un milliard d’euros, le Groupe a mis en place un projet d’expansion industrielle et de nouveaux laboratoires de Recherche &développement à Gron (Bourgogne–Franche-Comté) et à Montereau (Île-de-France) afin d’intensifier la production de câbles à haute tension dans le pays.Avec une valeur initiale de 40 millions d’euros, l’investissement vise à créer de nouveaux centres R & D et à mettre en œuvre de nouveaux systèmes de production de câbles souterrains HVDC (haute tension à courant continu) de ±525 kV en cuivre isolés avec la technologie propriétaire innovante dite P-Laser, la première conception 100 % recyclable, écodurable et hautement performante, développée en utilisant le matériau HPTE (High Performance Thermoplastic Elastomer - élastomère thermoplastique haute performance). Cet investissement prévoit quarante cinq nouvelles embauches. En France, Prysmian Group développe des projets de pointe pour rendre la transition énergétique possible :Câblage de parcs éoliens offshore pour RTE et EDF RenouvelablesInterconnexions Européennes électriques terrestresInterconnexions Européennes électriques et sous-marinesLes câbles optiques à la Grande Exposition du Fabriqué en France à l’ElyséeL’usine Prysmian Group de Montereau-Fault-Yonne a été sélectionnée par la commission gouvernementale du Ministère de l'industrie pour représenter le département de Seine et Marne dans le cadre de la GrandeExposition du Fabriqué en France à l'Elysée les 3 et 4 juillet. Une distinction venue mettre un coup de projecteur sur le rôle clé du Groupe dans le déploiement de la fibre optique en France.Les câbles optiques Flextube®, dédiés aux réseaux Très Haut Débit et fabriqués à Montereau-Fault-Yonne, ont la particularité de pouvoir se déployer dans tous types d'environnements (pose en conduite, sur support aérien, en intérieur...). Cette prouesse technologique est un élément clé pour répondre aux défis opérationnels du déploiement du Plan France Très Haut Débit lancé par le Gouvernement français. C’est ainsi que le câble flextube® 144 fibres fabriqué à l’usine de Montereau a été retenu par le comité de sélection de la Grande exposition du Fabriqué enFrance à l’Elysée pour représenter le département 77 ».Dans le cadre de ce plan, Prysmian Group s’est engagé aux côtés de l’Agence du Numérique et de la Mission TrèsHaut Débit, et participe au développement des infrastructures de l’Intranet Très Haut Débit (d’ici 2022) et de la fibre optique jusqu’à l’abonné partout en France à horizon 2025.Par sa maîtrise unique de l’ensemble des processus de fabrication des câbles à fibres optiques, Prysmian Group est le seul industriel en France à proposer des solutions intégrées. Ses câbles à fibres optiques représentent à eux seuls plus de 45% du déploiement du réseau de fibre optique sur le territoire national.Pour relever ce challenge industriel national en seulement 12 ans, Prysmian Group a fait appel à quatre de ses dix usines françaises :L’usine de Douvrin (Pas-de-Calais) pour le développement et la fabrication de la fibre optique,Les usines de Calais (Pas-de-Calais) et Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) pour les câbles optiques,L’usine de Chavanoz (Isère) pour les câbles de raccordement d’abonnés et la connectivité.Au total, plus de 700 collaborateurs du Groupe sont mobilisés en France pour fournir un réseau fibre de qualité et durable aux abonnés français, qu’ils soient en zones rurales ou urbaines, à domicile ou au bureau.Laurent Tardif, Président Europe du Sud de Prysmian Group, déclare : « C’est une grande fierté pour Prysmian Group et ses équipes de contribuer à la construction et au déploiement du Plan France Très Haut Débit.»
Il y a 3 ans et 293 jours

Rebond conjoncturel inattendu en 2021 pour les matériaux de construction

Le rebond d’activité constaté en mars-avril, semble se poursuivre en mai dans les matériaux de construction. Sur les trois derniers mois connus, les productions ont retrouvé, voire dépassé, les niveaux de 2019.