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Il y a 2 ans et 116 jours

De Notre-Dame-des-Landes à Bure, les projets contestés par les défenseurs de l'environnement

Voici quelques cas emblématiques :Cigéo à BureEn 2000, le projet Cigeo est implanté à Bure dans la Meuse. Il vise à enterrer à 500 mètres sous terre 85.000 m3 des déchets les plus radioactifs du parc nucléaire français d'ici 2035-2040.Différents collectifs écologistes et anti-nucléaires combinent occupation, manifestations et batailles juridiques.En juillet 2022, le gouvernement signe la déclaration d'utilité publique pour le projet, mais des opposants déposent en septembre un recours devant le Conseil d'État.SivensLe 26 octobre 2014, le corps d'un militant écologiste de 21 ans, Rémi Fraisse, est retrouvé sur le chantier du barrage de Sivens (Tarn), après des affrontements d'opposants au projet avec les forces de l'ordre.Cinq mois plus tard, le projet est abandonné au profit d'une retenue d'eau réduite de moitié. Le gouvernement fait évacuer le site occupé pendant seize mois par des "zadistes".LGV Lyon-TurinVieux de plusieurs décennies, le chantier de LGV Lyon-Turin et son tunnel de 57,5 km, est toujours en cours et en France, la question des voies d'accès de 150 km entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne n'est toujours pas tranchée.A l'hiver 2018-2019, plusieurs manifestations réunissent successivement à Turin des dizaines de milliers de partisans et d'opposants au projet.Le projet de LGV du Sud-Ouest (GPSO), dont le chantier est prévu entre Bordeaux, Dax et Toulouse, est également critiqué par des élus et des militants en Nouvelle-Aquitaine.Europacity dans le Val-d'OiseLe projet Europacity, un mégacomplexe de commerces et de loisirs prévu à Gonesse (Val d'Oise) qui hérissait défenseurs de l'environnement, syndicats agricoles et petits commerçants, a été enterré fin 2019 par Emmanuel Macron.Mais, le devenir de 280 hectares de terres agricoles du Triangle de Gonesse avec notamment le projet de gare de métro du Grand Paris et l'extension du marché de Rungis restent un point de crispation entre les élus locaux et militants écologistes.Center ParcsFace aux interminables procédures judiciaires et à l'occupation du terrain par des "zadistes", le groupe Pierre et Vacances renonce à son projet de construction d'un Center Parcs dans la forêt de Chambaran (Isère) en 2020.En 2022, la justice bloque un projet du même type à Poligny (Jura) et refuse celui d'extension du Center Parcs Les Bois-Francs (Eure).Toujours en court, le projet du Rousset (Saône-et-Loire) est également contesté localement.Projet minier Montagne d'Or en GuyaneLe projet Montagne d'Or, porté par le consortium russo-canadien Nordgold-Orea mining, prévoit une exploitation minière de 8 km2 à ciel ouvert en forêt équatoriale.Le collectif Or de Question, qui rassemble 30 associations guyanaises et 120 ONG opposées au projet, dénonce la déforestation et les millions de tonnes de déchets générés.En février 2022, le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution une partie de l'ancien code minier, qui ne tenait pas suffisamment compte des conséquences environnementales du projet, ouvrant ainsi une voie de recours."Méga-bassines" des Deux-SèvresA l'automne 2022, plusieurs milliers d'opposants se mobilisent contre des chantiers de retenue d'eau dans les Deux-Sèvres (à Mauzé-sur-le-Mignon puis Sainte-Soline).Le vaste projet compte 16 retenues visant à stocker plusieurs centaines de milliers de m3 d'eau pour l'irrigation durant l'été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver, lorsque la ressource est abondante.Le remplissage de la réserve de Mauzé-sur-le-Mignon a démarré à la mi-décembre.
Il y a 2 ans et 116 jours

Sylvania, pari gagné par Saipem

Sylvania, pari gagné par Saipem D’une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un andresudrie jeu 19/01/2023 - 15:49 En savoir plus sur Sylvania, pari gagné par Saipem Partager
Il y a 2 ans et 116 jours

Journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites : les principaux secteurs en grève

EnergieLes agents d'EDF étaient 44,5% à faire grève jeudi. Ils ont procédé à des baisses de production d'électricité, dans les barrages et les centrales nucléaires, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.La puissance disponible sur le parc nucléaire était de 63% de la capacité à midi, contre 72% normalement prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe.Selon un premier point de la CGT, il y avait 100% de grévistes dans les équipes du matin pour la bioraffinerie de La Mède, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, et l'usine pétrochimique de Carling (Moselle). La raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) connaissait 95% de grévistes et celle de Normandie 80%, alors que les équipes de la raffinerie de Feyzin (Rhône) étaient en grève à plus de 70%, selon la CGT."Suite à l'appel à la grève, les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour mais TotalEnergies continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et ses clients", a confirmé la direction du groupe, indiquant qu'il n'y avait "pas de manque de carburants" dans ses stations.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP. Lundi, elles étaient 3,75% à être concernées, en raison d'achats de précaution avant la journée de grève.A Paris, Marc Bontemps, secrétaire général CGT de la production d'énergie en région parisienne, mettait en garde contre "un risque de tension" sur le chauffage parisien, compte tenu d'une grève dans les incinérateurs d'Ivry et Issy-les-Moulinaux.TransportsLa grève était très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie.Le trafic régional était quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne et une fréquence à peu près identique pour les lignes Transilien - les trains de banlieue parisienne - et certains RER.Le taux de gréviste à la SNCF était de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. Malgré ces perturbations, le trafic routier francilien restait fluide, selon le site Sytadin, exploité par la Direction des routes d'Ile-de-France. Au port de Calais, dans le nord de la France, il n'y avait aucun trafic en raison d'une grève des officiers de port prévue jusqu'à 17H00, a indiqué la communication du port.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin. Deux lignes avaient repris en début de matinée, mais pas les lignes automatiques B et D, auxquelles l'opérateur n'a pu substituer de bus relais à cause du mouvement social.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais se sont mis en grève, selon la CGT.EducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé jeudi un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation nationale se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées), bien en-deçà des chiffres des syndicats. Par ailleursLes programmes des télés et des radios publiques devaient être largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi. La parution de journaux régionaux a également été perturbé en région Rhône-Alpes, comme le Dauphiné Libéré.
Il y a 2 ans et 116 jours

A Paris, 12 logements de standing pour la résidence Ambre signée aEa

L’Agence Engasser & Associés (aEa) – en partenariat avec GestInn Group – a livré en 2022 la Résidence Ambre, rue d’Arsonval, à Paris (XV). Dans le quartier de Montparnasse, « Ambre » est un immeuble de standing de 12 logements (680 m² ; 2 M€ HT ; 2 900€/m² SHAB) où l’Art et les matériaux de qualité […] L’article A Paris, 12 logements de standing pour la résidence Ambre signée aEa est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 116 jours

Les métropoles ont gagné plus d'habitants entre 2013 et 2019

Au 1er janvier 2021, les 34.944 communes françaises sont regroupées en 1.248 intercommunalités -ou EPCI- de quatre types, selon leur nombre d'habitants.Parmi ces regroupements, 22 sont des métropoles (dont celle de Lyon qui a le statut de collectivité et non d'EPCI), 14 des communautés urbaines, 221 des communautés d'agglomération et 992 des communautés de communes, indique l'Insee, qui s'appuie sur les recensements de la population de 2019.Entre 2013 et 2019, la population a augmenté davantage dans les métropoles (+0,6% en moyenne par an), contre +0,4% en moyenne dans les autres EPCI."La population de toutes les métropoles augmente, mais la hausse est la plus élevée dans celles de Rennes, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Montpellier (plus de 1% par an)", précise l'étude.En revanche, l'évolution de la population est plus modérée (au plus 0,2% par an) dans les métropoles de Grenoble-Alpes, Saint-Étienne et Rouen Normandie.Durant cette période, l'augmentation a été la plus forte dans les intercommunalités situées "dans le quart sud-est de la France, sur la façade atlantique et en région parisienne", ainsi que dans quelques EPCI voisins de l'Ile-de-France.De plus, "les communautés de communes situées autour des métropoles ou à l'est de la France près des frontières avec la Belgique, l'Allemagne ou la Suisse sont celles où la croissance est la plus forte", précise encore l'Insee.Seules 3% des communes françaises constituent des métropoles - créées en 2010 et qui regroupent plus de 400.000 habitants - mais elles concentrent 29% de la population française.Les logements sont le plus suroccupés dans les métropoles (18%), qui ne concentrent que 3% de résidences secondaires contre 20% dans les communautés de communes à dominante rurale.Dans les métropoles, la population est aussi globalement plus jeune, avec près d'un tiers des habitants âgés de moins de 25 ans du fait de la présence de campus universitaires, tandis que les personnes de plus de 65 ans y sont globalement peu nombreuses (17% contre 20% sur le territoire).
Il y a 2 ans et 116 jours

Grand Prix d’Architecture de l’Académie des beaux-arts 2023

Lors de la remise du Prix Charles Abella à Christian de Portzamparc le 12 janvier 2023 sous la voûte de l’Institut de France (Paris VIe), la section d’architecture de l’Académie des beaux-arts a annoncé les modalités de son nouveau Prix. Les candidats sont invités à formuler une proposition de recherche sur le thème Écritures. Jusqu’au […] L’article Grand Prix d’Architecture de l’Académie des beaux-arts 2023 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 117 jours

Retraites : le gouvernement sous pression à la veille d'une première grève

Manifestations, écoles fermées et trains au compte-goutte: la France s'apprête à vivre une journée mouvementée. "Un jeudi de galère", comme l'a résumé le ministre des Transports, Clément Beaune. Mercredi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a appelé à la sortie du conseil des ministres à ce que la mobilisation ne se transforme pas en "blocage" du pays.La SNCF prévoit une circulation "très fortement perturbée" avec un TGV sur trois, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien sera également réduit à l'essentiel, avec trois lignes fermées, dix autres ouvertes "uniquement aux heures de pointe" et un "risque de saturation" sur les trois dernières, selon la RATP.Le ciel ne sera pas épargné, puisque 20% des vols devraient être annulés à l'aéroport d'Orly, où "des retards sont à prévoir" pour les liaisons maintenues, a prévenu la DGAC.Ceux qui opteront pour la voiture pourront encore trouver du carburant, même si les raffineries et les dépôts pétroliers sont appelés à cesser leurs activités pendant 24 heures.Beaucoup devront cependant garder leurs enfants, car 70% des enseignants du primaire seront en grève et de nombreuses écoles entièrement fermées – "au moins un tiers" à Paris - d'après leur principal syndicat, le Snuipp-FSU. Dans le secondaire aussi, "on s'oriente vers une grève très suivie", indique le Snes-FSU. Des blocus de lycées sont notamment attendus, plusieurs organisations de jeunesse appelant à rallier la journée d'action organisée par les huit grandes centrales syndicales.Quant à la mobilisation dans le privé, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a anticipé sur France 2 "dans certains grands groupes, des taux de grévistes qui vont avoisiner les 60, 70%". Il a souhaité un mouvement reconductible "partout où c'est possible".Voix discordantesUnis pour la première fois depuis douze ans, les syndicats prévoient des rassemblements dans 215 villes selon la CGT, 221 selon les autorités et même 250 selon Solidaires, et espèrent une mobilisation "massive" dépassant "le million" de manifestants. Une jauge symbolique qui donnerait de l'élan à un mouvement social appelé à s'inscrire dans la durée.La police met sans surprise la barre moins haut: des sources sécuritaires tablent sur une fourchette de 550.000 à 750.000 manifestants, dont 50.000 à 80.000 dans la capitale, mais aussi 25.000 à Marseille, 20.000 à Toulouse ou Lyon...Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que plus de 10.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés, dont 3.500 à Paris, où les autorités s'attendent à la venue de quelques centaines d'éléments violents. Elles anticipent aussi la participation de manifestants d'ultragauche dans certaines villes, comme Rennes ou Nantes.Face à cette large contestation, le gouvernement s'emploie à défendre sa réforme, à l'image de la Première ministre, Elisabeth Borne, vantant à l'Assemblée nationale "un projet de justice" et affirmant que "quatre Français sur dix, les plus fragiles, les plus modestes, ceux qui ont des métiers difficiles, pourront partir avant 64 ans".Ou de son ministre du Travail, Olivier Dussopt, prenant le relais dans l'Hémicycle pour promouvoir la hausse des petites pensions - "nous protégeons le pouvoir d'achat des plus âgés" - clé d'un accord politique avec la droite.Des arguments qui peinent à convaincre l'opinion, que les sondages montrent toujours majoritairement opposée au report de l'âge légal.Côté politique, les leaders de l'opposition de gauche ont affiché leur unité mardi soir, exhortant leurs troupes à "faire trembler les murs de l'Elysée".A l'autre extrémité du spectre politique, le député Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a indiqué qu'il participerait "pour la première fois à une manifestation à l'initiative des organisations syndicales".Même au sein de la majorité, des voix discordantes s'élèvent, comme celle du député Patrick Vignal: "Si ça n'évolue pas, je ne voterai pas cette loi". Sa collègue Barbara Pompili non plus ne "pourrai(t) pas voter pour", car "à ce stade" le projet comporte trop d'"injustices sociales".
Il y a 2 ans et 117 jours

La ville de Paris lance une assurance habitation pour les locataires modestes

Cette assurance, lancée officiellement le 9 janvier par le groupe mutualiste Vyv (Harmonie Mutuelle, MNT), concerne potentiellement 400.000 ménages parisiens et propose un prix unique, dans tous les arrondissements, en fonction du nombre de pièces, a indiqué la mairie dans un communiqué."Cela représentera pour les locataires une économie allant de 50 euros à près de 250 euros par an par rapport à la moyenne des assurances du marché", ajoute la ville, qui souhaite ainsi "redonner du pouvoir d'achat aux locataires parisiens".Outre le fait d'habiter Paris, deux conditions sont nécessaires pour pouvoir souscrire: être locataire de sa résidence principale et avoir un revenu fiscal de référence inférieur à 24.316 euros bruts pour une personne seule, et de 36.341 euros pour deux personnes."Nous sommes partis du constat que beaucoup de Parisiens sont mal assurés et nous avons lancé un appel à manifestation d'intérêt pour lequel nous avons reçu neuf offres", a précisé l'adjoint PCF au logement Ian Brossat, précisant que la ville "ne met pas la main à la poche"."Cette expérience a du sens, au-delà du pouvoir d'achat. Aujourd'hui, la classe moyenne est aussi un public fragile, il faut pouvoir les retenir dans Paris", a déclaré la maire PS Anne Hidalgo.Quelque 1.500 préinscriptions ont été d'ores et déjà enregistrées et 200 souscriptions réalisées."Notre objectif n'est pas de faire de la marge mais d'être à l'équilibre d'ici cinq ans à raison de 15.000 souscriptions par an", a expliqué Benjamin Haddad, vice-président de Vyv Conseil."Nous avons voulu proposer l'offre la plus simple possible, sans exclusion à l'entrée, et des contrats sans petites lignes comme il est souvent reproché aux assureurs", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 117 jours

La mairie de Paris et le PSG se livrent une âpre bataille concernant l'avenir du Parc des Princes

Pourquoi le PSG veut racheter son stade ?Le club parisien, dont les rencontres se jouent systématiquement à guichets fermés, veut voir plus grand que les actuelles 48.000 places du stade.Depuis son rachat par le fonds qatari QSI, il entend rivaliser avec les tout meilleurs clubs européens, majoritairement propriétaires de leur stade et qui jouent devant au moins 60.000 spectateurs.Mais pour cela, il lui faudra investir énormément d'argent. De premiers travaux achevés en 2016, qui ont permis d'installer de lucratives loges VIP, avaient déjà coûté 85 millions d'euros.Mais pour rénover complètement et agrandir le stade, le chantier coûterait plutôt 500 millions d'euros, estime le club, qui n'est pas prêt à les engager si le stade ne lui appartient pas.Car les travaux seraient ardus et coûteux, le Parc recouvrant en partie le boulevard périphérique. Impossible, donc, de creuser trop en profondeur. Pour gagner en capacité, il faudrait incliner davantage les tribunes, ce qui permettrait d'approcher une capacité de 60.000 places... mais difficilement davantage.Pourquoi la mairie s'y oppose ?"Le Parc des Princes n'est pas à vendre", a tranché Anne Hidalgo dans une interview au Parisien samedi.C'est "un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a assuré la maire, qui n'avait jusque-là pas fermé la porte à une cession.Mais les prix proposés de part et d'autre étaient très éloignés: 40 millions d'euros pour le club, 350 millions pour la mairie, selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire.Il a estimé mardi qu'une convention d'occupation du domaine public, sorte de bail de très longue durée, serait la meilleure solution, en donnant "des droits de quasi-propriétaire" au PSG.L'actuel contrat, négocié en même temps que les derniers travaux, lie jusqu'en 2043 la ville et le club, qui s'acquitte d'une redevance avoisinant les 2 millions d'euros annuels - bien moins, par exemple, qu'à Marseille, selon Emmanuel Grégoire.Les travaux du stade pourraient ainsi être amortis en concluant un nouvel accord de très longue durée, dit-il.Quel plan B ?Si le PSG se résout à déménager, le Stade de France de Saint-Denis, plus grande enceinte du pays avec plus de 80.000 places, tiendrait la corde.Mais il faudrait trouver une solution pour les nombreuses manifestations culturelles, tout comme pour les équipes de France de foot et de rugby, qui y jouent l'essentiel de leurs rencontres à domicile.Et le club devrait là aussi négocier un rachat, cette fois avec l'Etat qui en est le propriétaire... et trouver un moyen de casser son bail avec la mairie de Paris.Un nouveau stade ?Un nouveau stade en périphérie, construit à partir de rien, permettrait au PSG de voir beaucoup plus grand. Mais où ?Le club envisage plusieurs hypothèses, dont l'hippodrome de Saint-Cloud à l'ouest de Paris.Plusieurs élus de banlieue y sont également allés de leurs propositions, plus ou moins farfelues.Le député (Renaissance) Karl Olive, fan du PSG, a publié sur Twitter un montage photo de nouveau stade ultra-moderne, semblant suggérer de l'accueillir dans sa ville de Poissy où le PSG va ouvrir un centre d'entraînement.Le maire de Joinville-le-Pont, Olivier Dosne, a lui proposé de le construire... dans le bois de Vincennes. "On ne construit pas sur un espace naturel, qui plus est à l'heure du dérèglement climatique", a coupé court, dans un tweet, l'adjoint parisien aux espaces verts, Christophe Najdovski.Et pour de tels projets, "dans le meilleur des cas, il faut 15 ans", a rétorqué Emmanuel Grégoire, soulignant qu'"aucun lieu n'offre une réserve foncière disponible avec une desserte de transports en commun".Qu'en disent les supporters ?Les ultras parisiens sont farouchement opposés à un déménagement."Nous nous battrons de toutes nos forces pour que le PSG reste au Parc", a promis début décembre le Collectif Ultras Paris (CUP) dans un communiqué.Ils se sont dits partisans d'un agrandissement de leur enceinte, qui permettrait en outre de rendre les billets moins chers.
Il y a 2 ans et 117 jours

La Cour des comptes "préoccupée" par l'état des finances publiques

"Les perspectives pour 2023 sont encore plus dégradées" qu'en 2022, année marquée par la guerre en Ukraine et le choc énergétique, a-t-il déclaré en présentant ses vœux pour la nouvelle année."Nos niveaux de dette et de déficits sont très élevés" et "le contexte de financement de la dette s'est dégradé" avec l'envolée des taux d'intérêt, a-t-il constaté."Cette situation dégradée me préoccupe", une inquiétude se situant à un niveau "assez élevé", a indiqué l'ex-ministre de l'Economie.Dans ce contexte, la prévision de croissance du gouvernement - 1% pour 2023 après une anticipation à 2,7% l'année précédente -, "reste élevée", supérieure au consensus des économistes, même si, selon Pierre Moscovici, "les indicateurs avancés ne sont pas aussi négatifs qu'anticipé".Pour faire baisser durablement la dette (supérieure à 110% du PIB) et le déficit public (attendu à 5% du PIB fin 2022), le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé en janvier l'organisation dès cette année de "revues" annuelles de la dépense publique. Le gouvernement espère faire repasser le déficit public sous la limite européenne des 3% du PIB en 2027.Cet exercice de revues annuelles est "indispensable", a insisté Pierre Moscovici devant les journalistes, alors que la France est l'un des pays de la zone euro dont "la situation de finances publiques est parmi les plus dégradées" et l'une des championnes en matière de dépenses publiques (environ 57% du PIB).Il a toutefois insisté sur la nécessité de fixer "un calendrier, une méthode et des objectifs explicites".
Il y a 2 ans et 117 jours

Le sable Lafarge de Sandrancourt à la Conciergerie

Le sable Lafarge de Sandrancourt a été choisi pour réaliser les sculptures de l’artiste Théo Mercier, lors de l’exposition “The Sleeping Chapter” présentée à la Conciergerie, à Paris, en décembre dernier. [©Holcim] Le sable Lafarge de Sandrancourt (78) a été choisi pour réaliser les sculptures de l’artiste plasticien Théo Mercier, lors de l’exposition “The Sleeping Chapter” présentée à la Conciergerie, à Paris, en décembre dernier. « Lafarge souffre d’un déficit d’image. Pourtant, nous menons une politique active de décarbonation et de RSE. Ainsi, nous sommes toujours contents d’accompagner des artistes pour attirer l’attention du grand public. Lorsque nous avons été contactés par Théo Mercier, qui cherchait du sable, nous avons tout de suite répondu présents », se souvient Claude Etienne, responsable granulats pour la région Nord chez Lafarge. C’est ainsi que la carrière Sandrancourt a fourni quelque 70 t de sable, livrées entre le 22 et le 24 septembre dernier, de 23 h 00 à 6 h 00 du matin. Théo Mercier a fait découvrir des sculptures en sable qui rappellent la pierre de la Conciergerie, comme des prolongements métaphoriques de son histoire. [©Holcim] Lire aussi : Lafarge La Malle malmenée par des militants écologistes Des big bags de sable livrés en pleine nuit Quelque 70 t de sable ont été livrées à la Conciergerie. [©Holcim] « L’équipe de Théo a jugé que notre sable était le plus performant par rapport à ce qu’elle avait déjà vu. Ainsi, des big bags de 1 t ont été livrés par grue avec un mât télescopique. Nous les avons déposés dans la salle des Gens d’armes. » Ensuite, des sculpteurs sur sable ont pris le relais pour réaliser in situ la cinquantaine d’œuvres imaginées par l’artiste. « J’avais besoin d’un sable très fin avec un peu de charges argileuses. Et la proximité de la carrière était aussi fondamentale », reprend Théo Mercier. Mais pourquoi le sable ? « A la fois, parce que c’est une ressource très utilisée dans le monde et qui commence à manquer dans certains pays. Mais aussi parce qu’il a trait à l’enfance : les bacs à sable, les châteaux de sable sur la plage… » Ainsi, à la Conciergerie, sous les voûtes de la salle des Gens d’armes, gisaient une cinquantaine de sculptures de lits fraîchement défaits, veillés par une dizaine de chiens de sable. « Lafarge est fier d’avoir été le mécène de cette exposition », insiste Claude Etienne, responsable granulats pour la région Nord chez Lafarge. [©Holcim] Retour à Sandrancourt Des sculpteurs sur sable ont pris le relais pour réaliser in situ la cinquantaine d’œuvres imaginées par Théo Mercier. [©Holcim]A la Conciergerie, sous les voûtes de la salle des Gens d’armes, gisaient une cinquantaine de sculptures de lits fraîchement défaits, veillés par une dizaine de chiens de sable. [©Holcim] Dans ce paysage à la fois désert et vivant, Théo Mercier invitait le visiteur à une déambulation dans l’épaisseur de la nuit, le sommeil paradoxal et le rêve conscient. Le plasticien a fait découvrir des sculptures en sable qui rappellent la pierre du palais de la Cité, comme des prolongements métaphoriques de son histoire. Des lits défaits dont on sent encore les mouvements et les souffles à travers leurs plis. Des chiens en sable comme fidèles compagnons des dormeurs sont au centre de cette installation à la fois lumineuse et sonore autour des rêves et du sommeil. « Lafarge est fier d’avoir été le mécène de cette exposition. Et surtout d’avoir fourni la matière première des sculptures : le sable, « d’une qualité rare », selon les sculpteurs qui ont œuvré aux côtés de Théo Mercier », conclut Claude Etienne. A la fin de l’exposition, le sable a été lavé, les sculptures se sont délitées. Et les camions Lafarge sont venus récupérés cette matière première, qui est repartie dans la carrière à son emplacement initial, à Sandrancourt. La boucle était bouclée. M. C. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 117 jours

ZFE du Grand Paris : le calendrier d'application inquiète les professionnels

"On va être bloqués", explique Antony Hadjipanayotou, plombier-chauffagiste à Clamart (Hauts-de-Seine). Cinq de ses six véhicules sont classés Crit'Air 3 (diesel antérieur à 2011 et essence avant 2006) et ne pourront théoriquement plus circuler à partir de juillet.Une échéance qu'il redoute, n'étant pas en mesure de renouveler son parc automobile. "On ne pourra pas emprunter pour tous les véhicules en même temps", observe-t-il. Pour son véhicule au gaz naturel, classé Crit'Air 1, il a déjà déboursé 38.000 euros.L'interdiction du Crit'Air 3 est un pas de plus vers l'objectif "100% véhicules propres" fixé par la ville et la Métropole du Grand Paris pour 2030. Délimitée par l'autoroute A86, la ZFE francilienne concerne 77 communes, soit 5,61 millions d'habitants.Au-delà du Crit'Air 3, la crainte de devoir passer à un moteur électrique ou hybride domine.Christophe Dassonville, poissonnier, parcourt quotidiennement 240 kilomètres pour relier son entreprise, installée à La Chapelle-Moutils (Seine-et-Marne) aux marchés franciliens. Un trajet qu'il estime incompatible avec l'autonomie des utilitaires électriques, d'autant qu'"il faut y ajouter le poids des batteries qui diminue la charge utile et l'eau salée susceptible de les abîmer"."Et comment on recharge nos camions ? Il y a très peu de marchés avec des bornes électriques", appuie Maria Da Silva, charcutière à Drancy (Seine-Saint-Denis) et vice-présidente de la Fédération nationale des marchés de France.Dans le secteur réservé aux poissonniers de Rungis, il y a seulement quatre prises pour environ 5.000 camions.AlternativesMêmes tensions dans le secteur du transport de voyageurs. "Une majorité d'autocars viennent de province ou de l'étranger. Ils ne peuvent pas venir en véhicules électriques, qui n'ont qu'une autonomie maximum de 250 km", explique Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).Sur les 66.000 autocars de leur parc automobile, la FNTV en compte 69 électriques et 1.200 au gaz naturel.Ce qui semble impératif, selon lui, c'est de "sauver le véhicule diesel". En France, 52,5 % des autocars sont Crit'Air 2 (tous les diesel, et les essences d'avant 2011) et ne pourront plus rentrer dans la ZFE parisienne en 2024, selon le calendrier."Il faut un calendrier réaliste et cohérent avec la disponibilité du matériel proposé par les constructeurs, et des dérogations quand c'est nécessaire", appelle le président de la FNTV."Nous ne sommes pas à deux ans d'un régime drastique concernant les automobilistes", tempère Bruno Millienne (MoDem), député des Yvelines et rapporteur de la mission flash consacrée aux mesures d'accompagnement de la ZFE. "Il faut veiller à ce que les solutions les plus logiques puissent se mettre en place territoire par territoire"."Quand j'ai commencé à entendre parler de la ZFE, j'ai préféré anticiper", explique Sylvain Dey, gérant de la poissonnerie Vents et Marées dans le XIXe arrondissement de Paris.Depuis un an et demi il a opté pour le leasing (location) de deux camions hybrides à prolongateur d'autonomie électrique. Avec des mensualités de 600 euros et des rechargements à Rungis, Paris ou à son entreprise, cela lui revient à "bien moins cher qu'un achat direct"."L'électrification à 100% est envisageable pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires. Pour les plus conséquents, il faut miser sur les carburants de synthèse", indique Bruno Millienne."Aujourd'hui, à l'exception de l'oléo100 (qui peut bénéficier de la vignette Crit'Air 1), tous les carburants alternatifs ne sont pas reconnus", explique Jean-Sébastien Barrault. "S'ils l'étaient, ce serait une solution pour nous inscrire dans la transition énergétique, sans devoir acheter de nouveaux véhicules".
Il y a 2 ans et 117 jours

Paris 2024 : des chantiers socialement exemplaires, l'autre défi de la Solideo

EMPLOI. A moins d'un an de la livraison des ouvrages olympiques, la Solideo en charge de cette mission se félicite d'un premier bilan social encourageant. Insertion, prise en compte des TPE/PME, lutte contre le travail illégal et contre les accidents, tout n'est pas parfait, mais des dispositifs sont en place pour faire mieux.
Il y a 2 ans et 117 jours

Une "serre habitée" pour étudiants a vu le jour sur le plus petit site de Réinventer Paris

EN IMAGES. Le bailleur ICF et l'architecte Vincent Saulnier signent une résidence étudiante innovante, autant du point de vue architectural que social, sur le plus petit site de Réinventer Paris.
Il y a 2 ans et 118 jours

Retraites : vers un jeudi de grèves et de "galère"

"École fermée le 19 janvier": à Marseille comme ailleurs, des pancartes ont commencé à apparaître sur les portails. "Toute l'équipe enseignante sera en grève", précise l'une d'elles.Preuve que la réforme des retraites, qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans, "est une préoccupation majeure" pour les enseignants, selon Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, environ 70% de grévistes sont attendus dans les écoles maternelles et élémentaires.La grogne des profs, aiguisée par l'ouverture mercredi des négociations sur les revalorisations salariales dans l'Education pour lesquelles la FSU avait prévu une mobilisation symbolique mardi, ne devrait pas épargner non plus collèges et lycées.Là en revanche, pas de prévisions attendues puisque contrairement à leurs collègues du primaire, les professeurs du secondaire ne doivent pas déclarer leur intention de cesser le travail au moins 48 heures auparavant.Des blocages d'établissements par des lycéens sont également à prévoir.A la RATP et la SNCF, les grévistes sont également soumis aux 48 heures de prévenance et les prévisions de trafic seront annoncées vers 17H00. "Ce sera un jeudi de galère, (...) de fortes perturbations", a anticipé sur France 2 le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, qui invite au "télétravail quand c'est possible".Les syndicats des transports parisiens sont d'autant plus remontés que le gouvernement veut supprimer, à terme, leur régime spécial de retraite, comme il l'a déjà fait pour les cheminots.Salariés "très remontés"Le scénario d'un mouvement reconductible se dessine dans le secteur de l'énergie, où "des baisses de production d'électricité" sont à prévoir, a prévenu le leader de la FNME-CGT Sébastien Menesplier, évoquant de possibles "coupures" visant les élus "qui soutiennent la réforme".Une montée en puissance se profile aussi dans les raffineries, avec des préavis de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février. Au dépôt TotalEnergies de Dunkerque "les salariés sont très remontés" contre la réforme, affirme le secrétaire CGT Benjamin Salvino, qui table sur une activité presque à l'arrêt jeudi, mais sans conséquence immédiate dans les stations-services.Des pénuries un peu plus nombreuses que d'ordinaire étaient toutefois observées en ce début de semaine, signe d'une possible peur de manquer chez certains automobilistes.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a souhaité que la mobilisation "ne se traduise pas par un blocage du pays". Des propos tenus sur l'audiovisuel public, dont les programmes devraient être largement perturbés jeudi.Gouvernement et opposants à la réforme s'engagent en tous cas dans une course de fond avec comme horizon ultime le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte au Parlement.Pourquoi l'exécutif "n'ouvre-t-il pas un grand débat de six mois conclu par un référendum ? C'est ça, éviter le blocage du pays", a demandé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, sur France Inter.A droite de l'échiquier politique, le président des LR, Eric Ciotti, a lui formé le voeu d'une mobilisation sans "dérapage", "dans le calme", tout en redisant sur BFMTV/RMC son souhait de "pouvoir voter" une réforme "nécessaire".Les syndicats unis, eux, se préparent à l'épreuve de force, en espérant "des millions" de grévistes et de manifestants."Hier nous avons fait le tour de nos 104 unions départementales (...). Il y a très longtemps que nous n'avons pas eu une telle mobilisation", a relevé sur RFI le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.La pétition lancée la semaine dernière par les huit principales organisations de salariés frôlait mardi à la mi-journée les 450.000 signataires refusant une "réforme injuste et brutale". Des mots repris sur RTL par le président du RN, Jordan Bardella, qui dénonce un projet "d'un cynisme inouï, parce que les efforts sont injustement répartis".
Il y a 2 ans et 118 jours

L'Etat planche sur l'avenir du Stade de France au-delà de 2025

Les services de Bercy sont en effet en train de rédiger le cahier des charges d'un appel d'offres d'une nouvelle concession pour le premier trimestre 2023 avec une sélection en 2024, ont rapporté plusieurs sources proches du dossier à l'AFP.Signé à la va-vite entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1995, le contrat de concession accordé à un consortium Vinci/Bouygues, constructeurs du stade, prend fin en juillet 2025. D'ici là, la plus grande enceinte de France aura déroulé sa pelouse à la Coupe du monde de rugby, offert une nouvelle piste aux athlètes des JO, et accueilli moult concerts comme bientôt Metallica.Les récents propos du président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, en bisbilles avec la ville de Paris sur le Parc des Princes et se montrant intéressé par le SDF ont rappelé que l'avenir de l'enceinte était en suspens.Même si l'idée que le PSG joue à Saint-Denis peut sembler improbable. En réalité, l'Etat se creuse les méninges depuis déjà plusieurs années et empile les rapports pour savoir comment exploiter au mieux cette enceinte de 80.000 personnes qui va aussi avoir besoin d'un coup de neuf, 25 ans après y avoir sacré championne du monde de foot l'équipe de France de Zidane et Deschamps.Coûter moinsEn arrière plan : le modèle choisi doit coûter moins cher à l'Etat.Entre les contentieux, l'indemnité pour absence de club résident versée pendant des années, les compensations diverses comme récemment pour les travaux du RER B, le Stade a coûté cher.Quelque 778 millions de dépenses publiques pour le stade et les infrastructures associées, avait calculé la Cour des comptes en 2018, sollicitée par le Premier ministre de l'époque, Edouard Philippe. Celui-ci n'avait alors pas exclu l'hypothèse d'une vente et la Cour préconisait à l'époque que l'avenir du Stade "soit arrêté au plus tard au cours de l'année 2019".Dans un rapport dédié aux JO publié la semaine dernière, la Cour des comptes s'est ainsi ému que l'affaire traîne. Et, devant l'hypothèse d'un appel d'offres au printemps 2023, elle juge que "ce calendrier est le plus défavorable pour l'État qui, comme en 1995, va se retrouver sous la pression tant des candidats que des fédérations sportives"."Je ne sais pas s'il proposera un modèle de concession, un modèle de régie, un modèle de vente", expliquait il y a quelques mois la directrice générale du consortium Alexandra Boutelier sur Europe 1.Selon des sources proches de l'exécutif, l'hypothèse d'une vente reste "faible"."Repartir à zéro"De leur côté, que vont faire les Fédérations de football (FFF) et de rugby (FFR), qui se sont souvent plaintes de leur sort, jugeant un temps le coût trop élevé pour le foot ou projetant d'aller construire un stade ailleurs pour le rugby ?"L'occasion est donnée de repartir un peu à zéro", observe une source proche du dossier, "plutôt que de subir un concessionnaire, ils se disent +il faut s'y intéresser+, +qu'on aille les voir avant+, +qu'on intègre une concession+, etc", a-t-on ajouté de même source.Du côté des collectivités, l'idée est aussi d'être invité à la table. "J'ai dit à l'Etat que nous souhaitions que les collectivités locales soient dans la nouvelle concession et aient une place dans la gouvernance", a expliqué le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, interrogé par l'AFP, qui veut un stade "plus ouvert sur la ville".Il faudra aussi que le nouvel exploitant s'engage "sur un programme de travaux" pour que l'enceinte reste "attractive", explique une source gouvernementale.Pour l'instant, des travaux notamment d'éclairage (LED) ont été menés, pour un montant autour de 40 millions sur la facture des JO.Les relations entre le Stade de France et le comité d'organisation des Jeux (Cojo) sont d'ailleurs "tendues", a appris l'AFP de sources concordantes. Le consortium a finalement refusé de s'engager dans l'organisation des épreuves olympiques elle-mêmes, repassant la balle au Cojo.Autre sujet de discorde: le prix à payer pour dédommager le consortium en raison de la période d'immobilisation du fait des JO, plus longue que prévu (travaux, etc). Des négociations sont en cours, tant sur le montant que sur sa prise en charge -une partie pourrait l'être par l'Etat.
Il y a 2 ans et 118 jours

A la Cité de l’Architecture, un mode d’emploi Korporate

Des employé(e)s de la Cité de l’Architecture, qui brille de mille feux à Paris, menacent de faire grève ? Voilà qui n’est pas habituel ; ce serait en tout cas une première depuis l’ouverture en 2007 de ce haut-lieu de l’Architecture et du Patrimoine, trésor du Trocadéro. De fait, la Cité est depuis début janvier 2023 plus […] L’article A la Cité de l’Architecture, un mode d’emploi Korporate est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 118 jours

Dernière ligne droite avant les Jeux olympiques pour la Solideo

PARIS 2024. 2023 est en quelque sorte l'année de vérité pour la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo). D'ici au 31 décembre en effet, la plupart des équipements construits ou rénovés dans le cadre des prochains Jeux olympiques et paralympiques devront être terminés. Un timing serré, mais le directeur général exécutif de l'établissement public, Nicolas Ferrand, reste confiant.
Il y a 2 ans et 118 jours

Panelife, le panneau de coffrage de dalle universel 

Le panneau de coffrage de dalle Panelife, disponible chez Doka. [©Doka] Doka enrichit son catalogue avec Panelife, le nouveau panneau de coffrage de dalle léger, souple et lisse. Panelife est proposé en deux épaisseurs : 15 ou 18mm, les deux ayant pour dimensions 200 x 50 cm. Ce panneau de coffrage permet d’assurer des finitions lisses grâce à ses bordures en polyuréthane. De plus, le recto et le verso du panneau sont réutilisables plusieurs dizaines de fois, ce qui en fait un partenaire de choix sur vos chantiers.  Grâce à son extraordinaire durée de vie, il contribue à réduire les déchets de bois de chantiers jusqu’à 88%, et les transports d’approvisionnement jusqu’à 80%.  Panelife alie ergonomie et légèreté Panelife pèse entre 12 et 14 kg en fonction de l’épaisseur choisie. L’ergonomie est donc de mise ! Ce panneau intègre ainsi tout naturellement notre gamme ErgonomiX qui vise à améliorer les conditions de travail sur chantier et réduire les troubles musculo-squelettiques.   Enfin, Panelife se veut pratique : ce panneau multiplis est le bon compromis entre solidité et poids. Les bordures en polyuréthane préviennent la casse en cas de chute. Le préperçage aux extrémités facilite le cloutage. À l’image du Xlife, le Panelife est réutilisable plusieurs dizaines de fois et s’adapte à toutes les marques de panneaux.  Disponible à la vente et à la location, Panelife peut être utilisé pour vos coffrages de dalles dès aujourd’hui.  A propos de Doka  Doka s’investit chaque jour dans le secteur de la construction pour apporter conseils, solutions et expertises en termes de coffrage et d’étaiement. Avec plus de 160 sites de vente et de logistique dans plus de 60 pays, Doka dispose d’un réseau de distribution performant pour apporter conseils avec un service client et une assistance technique sur place. Doka emploie 7 300 personnes dans le monde et est une société du groupe Umdasch, qui est synonyme de fiabilité et d’expérience depuis plus de 150 ans. En France, c’est plus de 140 collaborateurs répartis dans 4 agences avec chacune un entrepôt à Paris, Nantes, Lyon et Marseille. 
Il y a 2 ans et 118 jours

Philippe Chiambaretta : l’avenir de Sapiens ou l’avenir de la ville

Dans son agence, PCA-STREAM, située en plein cœur du Marais, à Paris, l’architecte protéiforme Philippe Chiambaretta tente de concrétiser « le Penser avant le Faire », une philosophie au service de l’architecture. Rencontre. L’hôte des lieux  porte plusieurs casquettes, celle d’ingénieur, de manageur, de conseiller stratégique, d’architecte… Son agence lui ressemble. Les bureaux sont dispatchés autour de […] L’article Philippe Chiambaretta : l’avenir de Sapiens ou l’avenir de la ville est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 118 jours

Une plateforme web mise en place par la mairie de Paris contre les loyers abusifs

Pousser les locataires aux signalements et sanctionner les propriétaires qui ne rectifient pas le tir : la Ville de Paris entend faire respecter l'encadrement des loyers en vigueur dans la capitale.
Il y a 2 ans et 118 jours

Décès de Renée Gailhoustet, architecte spécialiste des logements sociaux

Célèbre pour ses réalisations en matière de logement social en banlieue parisienne, Renée Gailhoustet est décédée à l'âge de 93 ans, a annoncé le maire d'Ivry samedi, où l'architecte-urbaniste résidait.
Il y a 2 ans et 118 jours

Alexandre Bistes succède à Thierry Gouix en qualité de Directeur Strategic Unit Wicona France

Diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Pau et d'un Mastère marketing et communication, Alexandre Bistes commence sa carrière en 1999, en pleine bulle Internet, en tant que chef de projet au sein de l'agence de publicité DDB Paris. Passionné par la technique, il se dirige vers la vente et rejoint en 2002 le groupe Acapela, société spécialisée dans les technologies vocales en Europe et aux Etats-Unis. En 2008, il intègre le groupe Hydro en qualité de Licensee Manager. Son rôle : gérer les relations avec les entreprises autorisées à représenter les différentes marques du groupe à l'international.En près de quinze ans, Alexandre Bistes a occupé de nombreuses fonctions de management, direction commerciale, marketing, développement dans le groupe, en France et à l'international. Il a notamment travaillé en Chine pour WICONA et connaît donc parfaitement les produits et leurs capacités techniques.La transition s'est déroulée en douceur pour les équipes et les clients. Thierry Gouix et Alexandre Bistes ont en effet travaillé de concert durant plusieurs mois sur les dossiers stratégiques et commerciaux. « Je suis très heureux de rejoindre les équipes WICONA et de poursuivre le travail initié par Thierry Gouix. Parmi les chantiers qui s'ouvrent à nous, la décarbonation. WICONA est une marque écoresponsable et engagée pour réduire notre propre empreinte carbone et proposer des solutions de construction durables et responsables. C'est un sujet sur lequel j'entends aller encore plus loin. Face à l'urgence climatique, la rénovation est un champ sur lequel nous pouvons agir pour réduire les consommations énergétiques et les émissions de GES au cours des prochaines décennies, tant sur le logement que le tertiaire. Nous allons notamment explorer comment optimiser la récupération des profilés aluminium sur les chantiers en déconstruction pour un réemploi tracé afin de créer une véritable boucle circulaire vertueuse. Je me réjouis de poursuivre les rencontres avec les clients et partenaires afin d'identifier ce que nous pouvons et devons encore améliorer. La proximité, l'expertise technique et le développement de solutions sur mesure pour les projets spéciaux constituent l'ADN de la marque. » - Alexandre Bistes, nouveau Directeur Strategic Unit WICONA FranceÉvolution organisationnelle et nomination d'un directeur commercial WICONA FranceLa nomination d'Alexandre Bistes s'accompagne d'évolutions organisationnelles et de recrutements pour plus de proximité avec les clients et partenaires.Ainsi, Vincent Bes, précédemment directeur des ventes régionales Ouest, est nommé directeur commercial WICONA France au 1er janvier 2023. Les deux directions des ventes régionales sont maintenues. La région Est reste quant à elle dirigée par Pascal Forest. Un recrutement est en cours pour remplacer Vincent Bes.
Il y a 2 ans et 118 jours

La "part de rêve" d'Anne Démians, première femme architecte de l'Académie des Beaux-Arts

Mercredi, sous la Coupole du palais de l'Institut de France qui regroupe cinq Académies, cette grande femme blonde de 59 ans recevra son épée d'académicienne lors d'une cérémonie officielle.C'est Sebastião Salgado, membre de la section photographie de l'Académie des Beaux-Arts, qui prononcera le discours de son "installation", la première d'une femme dans la section d'architecture où elle a été élue le 23 juin 2021 au fauteuil précédemment occupé par Roger Taillibert (1926-2019)."C'est un grand honneur. Je ne l'ai pas recherché mais, si ça peut permettre de faciliter le devenir des jeunes architectes, ça me fait très plaisir", dit à l'AFP Mme Démians, veste et pantalon de cuir noir, dans son cabinet d'architecte du Xe arrondissement de Paris.Bois, métal, carton, dômes translucides... De singulières maquettes y voisinent avec de beaux livres et un design minimaliste baigné par la lumière du jour.BauhausA l'Académie des Beaux-Arts, elle espère "retrouver la dimension du Bauhaus, ce grand moment de l'architecture qui est la synthèse de tous les arts".L'architecture, c'est sa "vocation". "Je n'ai pas envisagé un seul instant un autre métier", dit-elle."Toute petite, je voyais ma grand-mère dessiner, elle voyageait beaucoup et j'imaginais que l'architecture, c'était dessiner, imaginer le monde, le rêver. C'est quelque chose que j'ai cherché à préserver car je crois que ça permet d'aller toujours un peu plus loin par rapport aux idées reçues", ajoute cette diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles, qui a enseigné et créé sa première agence en 1995.Elle compte aujourd'hui 30 salariés, architectes, ingénieurs et designers."Black Swans"Pour elle, l'architecture est "un art d'usage donc de confort" qui "concourt, plus que n'importe quelle discipline, à mettre en phase nos façons de vivre avec les transformations puissantes de la ville".Les paramètres techniques, climatiques, sociaux, économiques, industriels "font partie intégrante de l'acte de création et, le plus difficile, c'est de les transcender pour leur donner du sens", souligne-t-elle.Mais "sans injonctions techniques ou énergétiques trop importantes qui rendent les gens dépendants de l'économie" et en s'inspirant "de toutes les initiatives de la société civile", ajoute-t-elle.A Strasbourg, ses "Black Swans", des logements et bureaux construits sur un ancien site industriel, en sont un exemple, raconte-t-elle, expliquant leur nom par les cygnes qui vivaient à proximité du lieu et le "romantisme" du film éponyme de Darren Aronofsky avec Natalie Portman.En "résonance avec l'histoire", les bâtiments intègrent des espaces extérieurs, des toits couverts avec une lumière modulable en fonction de la température, détaille-t-elle.Elle a signé avec les architectes Francis Soler, Finn Geipel et Rudy Ricciotti un manifeste pour une construction sans écart entre le logement privé et le logement social.A Paris, son agence a été sollicitée pour la requalification d'une partie de l'Hôtel-Dieu, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame à Paris, en centre de recherche médicale, un projet qui prévoit une grande nef en son coeur.Elle travaille depuis peu à la transformation de la gare de Vilnius en Lituanie, afin de la rendre "autonome énergétiquement": dotée de "panneaux photovoltaïques verticaux" sur son toit "à cause de la neige", elle sera aussi "un repère dans la nuit", dit-elle.
Il y a 2 ans et 119 jours

Après Paris et New York, Londres veut sa propre coulée verte

Les autorités locales doivent donner le 19 janvier le feu vert officiel pour le lancement de la première section de la "Camden Highline", en référence au nom de la célèbre promenade plantée de Manhattan.Il aura fallu une demi-décennie de planification acharnée, de réflexion architecturale et de levées de fonds par les résidents, entreprises, donateurs et personnalités politiques pour que le projet voie le jour.L'ancien viaduc ferroviaire, long de 1,2 kilomètre, reliera Camden Town au quartier récemment transformé de King's Cross. Le pont, aujourd'hui envahi par la végétation à côté de lignes de chemin de fer encore opérationnelles, est amené à devenir un espace vert attirant de nombreux Londoniens."Nous espérons construire un incroyable parc dans le ciel", a affirmé à l'AFP Simon Pitkeathley, qui chapeaute le projet.Cela "va être un environnement beau et agréable pour se déplacer entre ces deux parties vibrantes de Londres", a-t-il ajouté en guidant des habitants du quartier pour leur montrer la coulée verte imaginée."Magique"Les bureaux d'architectes de vPPR et James Corner Field Operations, l'entreprise derrière la High Line de Manhattan, ont remporté l'appel d'offres pour lequel des dizaines d'entreprises s'étaient manifestées.Rappelant elle-même la coulée verte créée en 1988 dans l'est parisien, la promenade américaine, construite sur une ancienne voie ferroviaire dans l'est de Manhattan, est devenue un lieu touristique majeur depuis son ouverture en 2009 et a récemment été agrandie.Selon James Corner, sa petite soeur londonienne sera "un parc surélevé unique en son genre (...) illustrant la symbiose magique entre la nature, la culture, les arts et les habitants".Le projet a mobilisé les résidents de Camden, un quartier du nord de la capitale connu pour son marché et sa vie nocturne."On adore la High Line à New York et (on) est super enthousiastes que la même entreprise soit en charge de celle" de Londres, se réjouit Charlotte Tansey. "Il y a tellement de touristes qui viennent à Camden chaque jour, ce serait génial pour eux d'avoir une nouvelle vue, comme à Manhattan !"Toutefois, les deux coulées vertes seront "assez différentes, notamment car nous sommes juste à côté de vrais trains", explique M. Pitkeathley. D'épaisses vitres transparentes protègeront les piétons.Le viaduc, construit à l'époque victorienne mais inutilisé depuis près de 40 ans, est prêté sur le long terme à la Camden Highline par Network Rail, propriétaire des quelque 32.000 kilomètres de rail britannique.La promenade passera par la station de métro Camden Road, qui sera une des quatre ou cinq entrées envisagées pour rejoindre la coulée verte. Les architectes prévoient de laisser apparentes les structures du pont pour "célébrer" l'alliance entre nature et monuments vieillissants.Levée de fondsConstruite en plusieurs phases, la promenade devrait coûter au moins 35 millions de livres (40 millions d'euros) au total, selon les estimations.La première partie débutera au niveau du marché de Camden et pourrait ouvrir au public d'ici 2025. Les deux autres sections devraient prendre au moins deux ans de plus à être bâties.Mais avant ça, les responsables du projet doivent trouver les 14 millions de livres nécessaires pour la première étape de la construction.L'association formée pour mener à bien le projet a déjà levé -- et dépensé -- environ 1 million de livres. Elle espère intensifier ses efforts une fois que le permis de construire aura officiellement été accordé.Le projet est soutenu par le conseil municipal de Camden, le maire de Londres Sadiq Khan et des personnalités politiques comme le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, député local.M. Pitkeathley assure qu'il peut trouver les fonds. Il vise de riches donateurs, des organisations publiques et des partenaires commerciaux.Si les habitants sont enthousiastes, certains redoutent que la crise de coût de la vie au Royaume-Uni ne menace le projet.D'autres vont se demander si ces fonds n'auraient pas pu être dépensés ailleurs, souligne Naomi Craft, médecin de 58 ans. "Mais je trouve que c'est (un projet) excitant."
Il y a 2 ans et 119 jours

Hidalgo ne veut pas vendre le Parc des Princes, le Paris SG prêt "à quitter sa maison"

Impasse. "C'est une position ferme et définitive. Il s'agit d'un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a déclaré l'élue socialiste face aux lecteurs du quotidien. L'équipe municipale se disait jusqu'ici ouverte au dialogue, même si la vente n'était pas son "option prioritaire".Après cette publication, un porte-parole du club s'est dit "déçu et surpris" que la Mairie veuille "déloger le Paris Saint-Germain et ses supporters du Parc des Princes"."La maire force le PSG à quitter sa maison", regrette-t-il. Le club répète qu'il a besoin d'un stade plus grand que les 45.000 places actuelles, modeste contenance au regard de ses concurrents européens et leurs stades de propriétés entre 60.000 et 90.000 places.Depuis 2011 et le rachat du PSG par QSI (Qatar Sports Investments), le club des stars planétaires Leo Messi, Kylian Mbappé et Neymar a remporté huit championnats de France et six Coupes de France, notamment. Mais il n'a pas réussi à conquérir la Ligue des champions, son objectif principal, échouant en finale en 2020."Avidité"Le club rappelle aussi qu'il a déjà investi 85 millions d'euros dans un outil qui ne lui appartient pas et que la mairie, en refusant de le lui vendre, s'assoit sur une promesse de QSI d'injecter "500 M EUR supplémentaires" pour moderniser et agrandir l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud."Il est évident qu'un investissement aussi important ne sera réalisé par le PSG que si nous devenons propriétaires du Parc des Princes", peste le club. "En refusant notre investissement très significatif (...) la maire fait peser une charge fiscale de plusieurs millions d'euros sur les contribuables parisiens", insiste le porte-parole, "pour maintenir la structure d'un stade qui a plus 50 ans et a besoin d'une rénovation complète".Joint par l'AFP, un dirigeant du PSG pointe "l'avidité" de la maire de Paris, et ajoute que le club "ne veut pas être otage de la mairie dans cette négociations".Cette source évoque un "suicide financier", car la municipalité devrait débourser "30 millions d'euros rien que pour le mettre aux norme environnementales, le stade en l'état actuel n'est pas +vert+ du tout, si jamais Mme Hidalgo pensait séduire les élus écologistes par cette décision".Quant aux supporters, qui n'envisagent le PSG qu'au Parc, "la position de la maire les ignore complètement", peste le dirigeant."Sept à huit fois le prix"L'ex-candidate du Parti socialiste à la présidentielle n'a pas évoqué l'hypothèse d'un départ du club. "Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d'augmentation de la capacité, de modernisation du Parc", même si "une partie du stade se trouve sur le périph(érique), donc on ne peut pas creuser", dit-elle.Inauguré d'abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l'ancien vélodrome accueille le club parisien depuis 1974. Le bail actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans.Fin novembre, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet. "Ils font pression pour que nous partions", avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité. Le club a bien formulé une offre de rachat, mais selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire cité par Le Parisien, le montant proposé par le PSG était de 40 millions d'euros. "C'est moins cher que Paredes", le milieu de terrain argentin "acheté 50 millions d'euros", avait-il raillé, s'attirant les foudres de M. Al-Khelaïfi.Le dirigeant du PSG joint par l'AFP n'a pas voulu confirmer ces chiffres mais évoque un prix demandé au club "sept à huit fois supérieur aux propres évaluations faites par la mairie". "Tout le monde est perdant dans la position prise par la Maire. Le PSG est maintenant obligé de trouver des options alternatives pour relocaliser le club", conclut le porte-parole des champions de France. "Ce n'est pas l'issue que le club, ni ses supporters, espéraient".
Il y a 2 ans et 119 jours

Homeys, la start-up pour réduire la consommation énergétique des bâtiments

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. À Paris, une start-up propose une solution pour mesurer et analyser les consommations énergétiques des bâtiments. Son offre, conjuguée à la crise de l'énergie, lui permet d'étoffer son portefeuille de clients.
Il y a 2 ans et 122 jours

La rénovation et les français, une histoire qui dure et qui perdure

Peut-on pour autant dire que la rénovation est devenue une habitude ancrée dans la routine des propriétaires ? L'équipe scientifique de SeLoger décrypte ces nouveaux comportements à travers une étude* sur les habitudes rénovation des propriétaires et mesure l'impact des travaux sur la valeur des biens.La rénovation, une tendance plébiscitée par les FrançaisRénover son bien signifie réhabiliter des espaces de vie en y effectuant de gros ou de plus petits travaux, mais toujours avec un objectif : entretenir et améliorer son logement.Cette tendance à la rénovation, propulsée pendant la pandémie, est largement répandue parmi les propriétaires qui déclarent pour les 2/3 préférer rénover leur appartement plutôt que d'acheter ou de vendre. Un choix à mettre en lumière avec la durée moyenne d'amortissement puisqu'il faut désormais 8 ans pour rentabiliser l'achat de son bien en France.Face à l'inflation, ils sont par ailleurs nombreux à privilégier l'économie puisque 32% d'entre eux prévoient d'effectuer leurs travaux seuls ou avec des amis.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques de SeLoger : «On constate que les Français aiment rénover, certes, mais seulement lorsqu'ils considèrent que c'est le bon moment pour eux : lorsqu'ils ont le temps (pour 35% des interrogés) et quand ils en ont les moyens (pour 26% d'entre eux). Les rénovations sont, sans grande surprise, réalisées pour améliorer l'esthétique des logements (dans 68% des cas), mais aussi pour renforcer l'isolation dans près d'1 cas sur 2 (45%). Ce dernier choix semble particulièrement intéressant dans le contexte actuel de recherche d'économies d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone. »La rénovation et les Français : quand miser sur le présent est un pari gagné sur l'avenirLes rénovations de biens, au-delà d'une amélioration du confort quotidien, sont aussi motivées par une plus-value immobilière potentielle. En effet, en moyenne, à Paris, acquérir un appartement rénové fait augmenter le prix de ce bien de +6,1% (comparé à un bien avec des caractéristiques équivalentes et un état standard) et de +11,6% pour les 10 plus grandes villes françaises.Pour Barbara Castillo Rico : « Rénover un bien est une mise sur le présent qui peut avoir un impact majeur sur le futur. Cette réalité est visible sur tous les biens, quelle que soit leur localisation. En 2022, on constate que le prix d'un appartement standard à Paris est de 10.312€/m² en moyenne contre 10.941€/m² pour un bien rénové et 9.624€/m² pour un appartement à rénover. Ainsi, pour un appartement de 40m²**, il y a une différence de prix de 25.000€ entre un appartement rénové et un appartement standard équivalent. Rénover permet donc une belle plus-value sur la valeur du bien et c'est aussi un atout indéniable pour faciliter la revente. Attention toutefois à prendre en compte toutes les dépenses liées aux travaux, qui peuvent parfois dépasser la plusvalue. »La rénovation, une tendance qui va perdurer en 2023Rénover est une habitude désormais ancrée dans le quotidien des Français et il s'agit d'une routine qui a vocation à s'inscrire durablement. En effet, 63% des propriétaires prévoient de réaliser des travaux en 2023.Les espaces priorisés : la salle de bain tire son épingle du jeu (32% des travaux), suivie de près par la cuisine (28%), la chambre (26%), la pièce de vie (24%) et, plus surprenant, le jardin / balcon (22%). Les travaux demeurent ciblés puisque seulement 17% des travaux concernent l'ensemble du logement.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez SeLoger : « Une pièce telle que la salle de bain, souvent utilisée, parfois malmenée entre dégâts des eaux, humidité etc., doit être entretenue de façon régulière et les propriétaires l'ont compris. C'est d'ailleurs une pièce très regardée lors des visites et la rénover est un véritable atout. La surprise vient du jardin / balcon. En effet, le confinement a réveillé chez les Français l'envie d'être plus souvent dehors ou du moins de manière plus confortable. On sait aussi qu'un extérieur est un véritable « plus » pour déclencher le coup de cœur. »En termes de budget dépensé pour leurs rénovations, les ressources des Français s'avèrent disparates : si 25% des propriétaires prévoient un budget au-delà des 10.000€, plus de la moitié des Français (53%) prévoient toutefois un budget inférieur à 5.000€, et 16% en dessous de 1.000€.Pour Barbara Castillo Rico : « Avec les transformations qui sont en train de s'opérer et notamment les défis énergétiques auxquels nous sommes et serons confrontés à l'avenir, nous pouvons considérer que bon nombre de propriétaires devront passer par la case travaux en 2023. Tantôt pour embellir, tantôt pour entretenir et parfois par nécessité. Cette tendance est donc devenue une habitude pour les Français, motivés par l'envie et le besoin d'améliorer leurs conditions de vie. En 2023 elle pourrait devenir un impératif afin de pallier les mutations socio-économiques importantes que nous sommes en train de traverser et qui auront un impact considérable sur le quotidien des Français. »Sources :* Enquête OpinionWay réalisée sur 1000 propriétaires du 2 au 8 décembre 2022.** Surface médiane des annonces en 2021 à ParisMéthodologie :L'étude s'appuie sur plus de 3 millions d'annonces d'appartements et maisons publiées sur le site SeLoger entre le 1er janvier 2018 et le 1er septembre 2022.Prix SeLoger - décembre 2022Le calcul de ces impacts repose sur une approche économétrique : la méthode hédonique qui permet de "gommer" les effets des autres spécificités des logements.Un bien est considéré comme rénové si cela est renseigné dans les détails de l'annonce (champ dédié et/ou descriptif).
Il y a 2 ans et 122 jours

Propriétaires immobiliers cherchent acquéreurs... presque désespérément

A 66 ans, Fabricia Lasne et son mari cherchent un acquéreur pour leur maison de 200 mètres carrés près de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), qu'ils veulent quitter pour un logement plus petit et plus facile à entretenir.L'annonce est en ligne depuis un an et ils n'ont reçu aucune offre."Les gens qui viennent visiter sont en majorité des personnes âgées. Ils trouvent la maison très belle, le jardin impeccable, mais c'est la superficie qui les dérange, pour l'entretien quotidien", raconte Fabricia. "Il y a des jours où le moral est bien bas."Même problème pour Odile et Jacques, un couple de retraités qui, depuis un an et demi, cherche à vendre sa grande maison familiale du Périgord pour se rapprocher de ses enfants, en région parisienne.Là encore, des visites mais aucune offre pour cette propriété de 230 mètres carrés proposée à 519.000 euros, frais d'agence compris. "Si, une qui faisait une négociation à moins 70.000 euros. Donc on a dit non tout de suite !", confie Odile, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille."On ne veut pas non plus brader ce bien, et plutôt attendre quelques mois pour voir comment le marché va réagir", explique son époux, reconnaissant que "le marché n'est tout de même pas très florissant"."On négocie davantage"Après des années de hausse continue, les prix de l'immobilier commencent à stagner, voire à baisser dans certaines zones, comme en région parisienne.La remontée des taux d'intérêt, conjuguée à la réglementation sur le taux d'usure, qui interdit aux banques de prêter au-delà d'un certain taux d'endettement, y est pour beaucoup, car elle exclut des acquéreurs du marché.Conséquence : ces derniers négocient davantage avant de signer. "Les délais et les négociations sont plus longs, les discussions portent sur beaucoup de détails et les vendeurs sont restés sur une estimation immobilière qui date un peu", explique à l'AFP Elodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris."Entre le moment où le vendeur prend conscience que le prix est décalé par rapport au marché et celui où il l'ajuste, cela prend du temps", relève quant à lui le président de Century 21 France, Charles Marinakis.Selon son réseau d'agences, en Ile-de-France, les délais entre la publication d'une annonce et la signature d'un compromis de vente se sont allongés de deux jours pour les maisons et de six pour les appartements. Et nettement plus à Paris et sa petite couronne."Il y a de l'attentisme côté acquéreurs, et du coup ça se répercute sur les vendeurs", témoigne Romain Gonzalez, directeur d'une agence Guy Hoquet à Issy-les-Moulineaux."On a beau anticiper depuis août, en leur disant que ça va baisser, tant que ça n'est pas figé, écrit partout, ça ne baisse pas", dit-il."Les délais s'allongent""Pour les appartements avec défauts, les rez-de-chaussée qui donnent sur la rue, exposés au Nord... les délais s'allongent et les baisses de prix se font au fur et à mesure", affirme aussi Sandrine Lucas, directrice d'une agence Guy Hoquet à Suresnes.A cela s'ajoute la réglementation sur les passoires thermiques, dont nombre de professionnels redoutent qu'elle fasse chuter le prix des biens concernés.Depuis le 1er janvier, en métropole, les logements qui consomment plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an sont tout bonnement interdits à la location. L'ensemble des biens étiquetés G pour leur performance énergétique doit suivre en 2025, avant les F en 2028 et les E en 2034."L'effet passoires thermiques, on l'a vu énormément sur les petites surfaces, studios, deux-pièces", plus souvent voués à la location, explique Mme Frémont. Tendance qu'elle a aussi constaté sur les maisons. "Les gens sont regardants sur l'économie énergétique", dit-elle.Mais là aussi, les prix de biens ayant besoin de travaux tardent à baisser. "Les vendeurs, à date, ne sont pas encore disposés à défalquer ce coût du prix" de vente, constate Charles Marinakis.
Il y a 2 ans et 123 jours

Exposition « NUNOUS A New life for waste »

Exposition  «  NUNOUS A New life for waste »  Du 2 au 8 février 2023, de 10h à 19h Galerie Planète rouge / 25 rue Duvivier Paris, 75007 France (Métro 8 Ecole militaire) Vernissage Rencontre Créateurs le Jeudi 2 Février 2023 de 17h à 20h   Pour plus d'informations cliquez ici  NUNOUS, un matériau d’avenir NUNOUS est proposé par SEISHOKU, une entreprise japonaise qui œuvre depuis 140 ans dans le domaine du textile. L’industrie du textile et de la mode est...
Il y a 2 ans et 123 jours

Avant les JO, de nombreux chantiers pour Anne Hidalgo

Pour ses voeux mardi à l'Hôtel de Ville, l'ex-candidate du PS à l'Elysée a voulu montrer, avec humour, que la page de son échec à la présidentielle (1,75%) était tournée : "l'essentiel, c'est de participer", "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts", a-t-elle dit en citant Coubertin et Nietzsche.Son rebond porte un nom: les JO, à l'été 2024, sont censés donner un coup d'accélérateur à tous les chantiers parisiens. Malgré l'échéance, certains restent en souffrance.Urbanisme : nouveau plan...Le début d'année doit voir l'issue des négociations, au sein de la majorité de gauche, sur le futur PLU. Il y a divergence entre les communistes, qui veulent pouvoir continuer à construire, et les écologistes, qui souhaitent préserver des espaces non bâtis et s'opposent à la densification.Pour l'adjoint PCF au logement Ian Brossat, le PLU est une opportunité de créer du logement social par la coercition, pour les logements neufs, les nouveaux immeubles de bureaux ou ceux convertis en logements.L'opposante Maud Gatel (MoDem) craint que "l'obligation de consacrer une part du bien tel qu'il est à du logement" décourage les propriétaires et entraîne une "dévalorisation du bâti"....et blocages"Paris restera la plus belle ville du monde grâce aux projets d'urbanisme qui verront le jour", promet Anne Hidalgo.Ce ne sera pas, dans l'immédiat, grâce au projet "One" qui promettait de végétaliser et piétonniser l'axe majestueux entre Trocadéro et Tour Eiffel. Après l'abandon des constructions au pied de la Dame de Fer, face à l'émoi provoqué par l'abattage prévu d'une vingtaine d'arbres, c'est l'opposition de la préfecture à la fermeture de certaines voies qui bloque.Les chantiers n'ont donc pas débuté et "pour la mise en oeuvre avant les JO, ça paraît difficile", a reconnu l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire en décembre. "Nous continuerons à nous battre" sur ce dossier, a assuré mardi Anne Hidalgo, la Ville s'étant pourvue en cassation.Dans l'Est parisien, le chantier de la porte de Montreuil s'écrit aussi en pointillés, les écologistes refusant le projet décidé sous l'ancienne mandature.La réfection d'une autre porte, celle de La Chapelle où s'édifie l'Arena, seul nouvel équipement construit intramuros en vue des JO, doit en revanche débuter prochainement.ZTL a minima ?Dans le centre, la mise en place de la zone à trafic limité (ZTL), visant à interdire la circulation automobile de transit, avait été reportée de 2022 à 2024. La préfecture a sorti le frein à main, évoquant de "fortes réserves".Jeudi, l'adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard a affirmé à l'AFP qu'il n'y aurait "pas de nouveau report: la ZTL se fera avant les JO". Mais son périmètre "dépendra en partie de la préfecture de police", reconnaît-il. Les pistes cyclables, elles, sont plébiscitées. En 2023, 45 nouveaux kilomètres de pistes verront le jour à Paris, a indiqué Anne Hidalgo, annonçant des "olympistes" pour relier les sites des JO.Première "forêt urbaine"Lors de la campagne de 2020, Anne Hidalgo avait promis des "petites forêts urbaines" derrière l'Opéra Garnier, gare de Lyon et devant l'Hôtel de Ville. Exit les deux premières, face aux contraintes techniques et budgétaires. La troisième reste à l'étude.En revanche, celle en cours d'aménagement place de la Catalogne (XIVe) "sera inaugurée cette année", tandis que les travaux débuteront pour une autre dans le XXe arrondissement, selon Anne Hidalgo.En 2022, l'élue PS affirme avoir fait planter "18.000 arbres autour du périphérique, 12.000 dans les bois et 8.000 dans nos rues et nos jardins". Un bilan régulièrement contesté pour son aspect quantitatif mais pas qualitatif."Anne Hidalgo abat plus de 1.000 arbres par an (...). Le premier geste écologique est de préserver nos arbres, pas de les couper et d'en replanter après", a fustigé sur Twitter le groupe LR et apparentés."Il faut donner la priorité à l'entretien de l'existant", abonde Maud Gatel (MoDem), approuvant en revanche les "rues aux écoles" piétonnisées et végétalisées. En 2023, Anne Hidalgo prévoit d'en aménager 20 nouvelles, pour arriver à cent en fin de mandat.
Il y a 2 ans et 123 jours

Compromis en vue pour un relèvement plus régulier du taux maximum des crédits immobiliers

C'est ce qui ressort d'une réunion rassemblant le ministère de l'Economie et des finances, la Banque de France, banquiers et courtiers, tenue mercredi à Paris.Ces deux heures portaient "sur la potentielle réhausse mensuelle du taux d'usure", indique jeudi à l'AFP Bérangère Dubus, secrétaire générale de l'Union des intermédiaires de crédit (UIC).Le calcul du taux est réalisé pour l'instant chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers."Au lieu de faire cette hausse une fois en fin de trimestre avec une grosse marche... On ferait trois plus petites marches, mois par mois en regardant les trois mois précédents à chaque fois", résumait mercredi le gouverneur François Villeroy de Galhau devant la commission des finances du Sénat."Cet ajustement technique peut être justifié s'il est souhaité par les professionnels du crédit que nous consulterons à cet égard", continuait-il.Il "permet déjà de répondre à la problématique de rapidité d'adaptation" des taux auxquels empruntent les banques sur les marchés, tirés par la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, répond Mme Dubus.Ce serait "une mesure exceptionnelle qui pourrait durer un ou deux trimestres", complète un autre participant à la réunion, joint jeudi par l'AFP et qui a tenu à rester anonyme.Le taux d'usure est fixé depuis le 1er janvier à 3,57% tous frais compris pour un emprunt de 20 ans et plus.Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance-emprunteur.Le taux moyen de crédit (hors assurances et frais annexes), s'en approche : il est mesuré à 2,04% en décembre par la Banque de France et même à 2,25% en novembre par l'Observatoire CSA/Crédit logement, après une hausse très rapide ces derniers mois.Cette remontée du taux a un coût pour l'emprunteur: à titre d'exemple, lorsque le taux d'un emprunt de 150.000 euros sur 20 ans passe de 1% à 2%, le montant à rembourser in fine passe d'environ 165.500 euros à plus de 182.000 euros, soit quelque 16.500 euros supplémentaires.
Il y a 2 ans et 124 jours

La réforme des retraites dévoilée, la bataille commence

"Mobilisation" également dans les rangs du pouvoir: en Conseil des ministres mercredi, le président Emmanuel Macron a appelé le gouvernement "à expliquer aux Français très concrètement" ce "qui va changer pour eux. Et à défendre une réforme "indispensable et vitale", selon ses propos rapportés par le porte-parole Olivier Véran.Après trois mois d'atermoiements et de concertations, le gouvernement a confirmé mardi la hausse attendue de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d'ici à 2030.Moins que les 65 ans promis par Emmanuel Macron avant sa réélection. Mais assez pour "garantir l'équilibre" budgétaire à la fin de la décennie, tout en finançant "des mesures de justice", a assuré Elisabeth Borne.La Première ministre a défendu des "avancées" sur l'emploi des seniors, les "carrières longues" et la prise en compte de la pénibilité. Mais surtout une revalorisation des petites pensions, bientôt portées à 1.200 euros brut (avant CSG) par mois pour une carrière complète.La mesure concernera non seulement les futurs retraités, mais aussi près de deux millions de retraités actuels. De quoi contenter la droite, clé d'une adoption de la réforme au Parlement.Mais le groupe LR à l'Assemblée a une "ligne rouge" sur les "carrières longues". Il exige qu'une personne qui commence à cotiser à 20 ans "puisse partir quand elle a atteint l'ensemble de ses annuités (43 ans dès 2027, NDLR), c'est-à-dire non pas à 64, mais à 63 ans", a souligné mercredi sur RFI son porte-parole, Pierre-Henri Dumont.Côté patronat, c'est un satisfecit général: le Medef a salué des "décisions pragmatiques et responsables". Tout en réaffirmant son peu d'allant pour l'index mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière en cas de refus de publication.Restant sur une position de soutien critique du gouvernement, François Bayrou a jugé le projet "améliorable", en réitérant sa proposition d'inclure une hausse des cotisations patronales. Une hypothèse repoussée par le pouvoir : s'il a bien prévu une "contribution supplémentaire" des employeurs, elle sera entièrement compensée par la baisse de leur cotisation au régime "accidents du travail", une branche excédentaire de la Sécu.L'accueil est, sans surprise, beaucoup plus hostile du côté des syndicats, qui ont appelé à "une première journée de grèves et de manifestations" le 19 janvier. Appel bien reçu par les organisations de la fonction publique et de l'énergie, qui l'ont déjà relayé auprès de leur base.Cette première date est censée "donner le départ d'une puissante mobilisation dans la durée", a souhaité le leader de la CFDT, Laurent Berger, qui a dénoncé un projet bâti "sur le seul dos des travailleurs". Ce dernier a appelé à signer "massivement" une pétition mise en ligne mercredi par l'intersyndicale pour dire "non à cette réforme injuste et brutale".L'ensemble des partis de gauche s'est aussi rallié à cette première journée, y compris les Insoumis, qui prévoient aussi une "marche pour les retraites" le 21 janvier à Paris."Pilule amère entourée de miel"Les mesures de compensation de la réforme leur semblent très insuffisantes face à une "grave régression sociale", selon le mot du leader LFI, Jean-Luc Mélenchon. "Ce n'est pas parce que vous avez eu une pilule amère entourée de miel que la cuillère est agréable", a résumé le chef des députés PS à l'Assemblée, Boris Vallaud.L'affrontement débutera donc juste avant la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, le 23 janvier. Le gouvernement a choisi –fait rare-- de passer par un budget rectificatif de la Sécurité sociale, imposant ainsi un examen du texte à marche forcée en vue d'une adoption définitive fin mars, tout en se ménageant la possibilité de recourir au 49.3 en cas de blocage à l'Assemblée.L'entrée en action des syndicats peut-elle faire plier l'exécutif ? Le gouvernement "ne se projette pas dans l'idée d'une mobilisation massive", a risqué son porte-parole, Olivier Véran, lors du compte rendu du Conseil des ministres. Il avait redit un peu plus tôt : "Nous voulons aller jusqu'au bout".
Il y a 2 ans et 124 jours

Supervan nomme Salomé Halioua au poste de Directrice des Opérations

Depuis le lancement de son activité de transport et livraison express de produits lourds et volumineux, Supervan ne cesse d’innover et de développer de nouveaux services. De la livraison via un véhicule utilitaire léger à la livraison par poids lourd (Service XXL), en passant par le développement de sa marketplace de matériaux de chantier (Plateforme Breek), la startup oeuvre en continu pour le futur de la logistique. Supervan compte aujourd’hui près de 40 collaborateurs et plus de 500 chauffeurs partenaires. Salomé Halioua, le nouveau visage des Opérations chez SupervanDiplômée de l’école d’ingénieures EPF (École Polytechnique Féminine) à Cachan, Salomé commence sa carrière à Orléans en 2016 chez Amazon, au poste de Manager de Production. Elle y gère les équipes logistiques et leur fonctionnement au sein d’un entrepôt pendant plus de deux ans. Cette expérience lui offre l’opportunité de gérer le lancement du service transport d'un nouvel entrepôt Amazon en région parisienne. Lors de cette expérience, elle manage près de 150 collaborateurs (équipes 24/24 et 7j/7) et les flux de transport quotidiens de plus de 200 camions.En 2020, elle rejoint le siège d’Amazon à Paris et l’équipe Sales & Operations Planning où elle se spécialise dans l’analyse de données et la planification afin d’effectuer des prévisions et d’optimiser les flux de livraison sur le dernier kilomètre. L’année suivante, Salomé intègre la division européenne d’AVS (Amazon Vendor Services). Elle est notamment chargée d’évaluer et d’optimiser l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement pour un portefeuille de fournisseurs de renom (L’Oréal, Revlon, Reckitt ou encore PRH), et d’établir des plans d’actions pour les aider à optimiser leurs processus logistique avec Amazon.En rejoignant les équipes de Supervan, Salomé Halioua aura notamment pour mission de gérer et de renforcer les effectifs de l’équipe des opérations, qui compte aujourd’hui 15 collaborateurs. En tant que Directrice des Opérations, ses objectifs seront de garantir une expérience client et chauffeur irréprochables, et de s’assurer de l’optimisation des différents processus internes et flux de livraisons (sécurité, délais…). « Aux Opérations, nous sommes toujours au cœur de l’action. Nous faisons le lien entre les chauffeurs et les différents besoins de nos clients, et nous construisons avec tous nos interlocuteurs une relation de confiance, à la fois durable et bienveillante. Garants d’une expérience opérationnelle irréprochable, nous tenons à offrir un service sans accroc à nos clients. Je me réjouis de rejoindre cette startup en pleine croissance, et de mettre mon expertise au service de son développement. », souligne Salomé Halioua, Directrice des Opérations chez Supervan. « Nous sommes plus que ravis de pouvoir compter Salomé au sein de nos équipes. Son expertise et son expérience sont très précieuses pour la croissance de Supervan, et vont nous permettre de nous rapprocher considérablement des besoins de nos clients. Ce recrutement stratégique représente le passage d’un nouveau cap pour nous, et nous avons hâte de voir l’équipe des Opérations grandir sous sa direction. », déclare Guillaume Fournier, Fondateur et CEO de Supervan.
Il y a 2 ans et 125 jours

Face à l'exode des habitants, la mairie de Paris accélère

Entre 2014 et 2020, 12.400 habitants en moins par an: "les Parisiens sont toujours plus nombreux à déménager", et ces départs "sont notamment motivés par le coût élevé du logement" et "l'offre réduite de logements de grande taille pour les familles", affirme l'Insee dans un rapport publié fin décembre. "La situation serait bien plus difficile sans notre politique", rétorque à l'AFP Ian Brossat, l'adjoint communiste de la maire (PS) Anne Hidalgo, pour qui le logement reste une "priorité absolue".Encadrement des loyers : "serrer la vis"Nouveauté de la rentrée, la ville peut contrôler à la place du préfet l'encadrement des loyers en vigueur depuis juillet 2019 dans la capitale. Concrètement, la mairie a lancé une plateforme où les locataires pourront signaler un loyer trop élevé, ensuite instruit par la mairie qui mettra le propriétaire en demeure afin qu'il diminue le loyer et restitue les trop-perçus. Sans mise en conformité, la mairie pourra lui infliger une amende. Mais pour l'élu LR Jean-Baptiste Olivier, ce renforcement des contrôles, ajouté à la hausse de la taxe foncière et à l'interdiction progressive de louer les passoires thermiques, prévue par la loi, risque d'engendrer un "effet pervers" avec "moins de logements sur le marché".Mesures anti-Airbnb : objectif atteintDepuis janvier 2022, tout changement d'usage d'un commerce en meublé touristique est soumis à autorisation de la mairie et les logements transformés en locations touristiques doivent faire l'objet d'une double, voire d'une triple compensation en surface.Un an plus tard, M. Brossat fait le bilan d'un "effet extrêmement dissuasif", avec le rejet d'une grande majorité des demandes de changement de commerces en meublés touristiques.Les préemptions vont continuerEn décembre, le compte foncier logement de la ville pour 2023 a été abondé de 148 à 200 millions d'euros afin "d'augmenter la capacité à acquérir des immeubles et à faire du logement social par ce biais", résume Ian Brossat.Solution à la raréfaction des emprises disponibles dans la capitale, les préemptions ne sont pas du tout du goût de l'opposition de droite, Jean-Baptiste Olivier jugeant qu'il s'agit d'une "erreur politique grave" dans une ville lourdement endettée.En préemptant, "on réduit les possibilités de logements privés, (...) le prix du mètre carré va augmenter et ce sera de plus en plus la ville des très aisés", vitupère l'élu de droite. "Il faudrait mieux réhabiliter l'existant et revoir les systèmes de chauffage qui en ont bien besoin", ajoute M. Olivier. Un PLU façonné "logement public"Ayant quasiment atteint son objectif de 25% de logement social pour 2025, la mairie se fixe désormais, à l'horizon 2035, 30% de logement social et 10% de logement "abordable", c'est à dire "20% en-deçà du prix du marché, pour les classes moyennes", selon Ian Brossat.Pour cela, il compte renforcer encore l'obligation pour tout nouvel immeuble de logements d'intégrer au moins 30% de logement social.Les futurs immeubles de bureaux seraient aussi obligés d'intégrer "une part de logements (...), et sur celle-ci, une part de logements sociaux", affirme-t-il.La majorité de gauche compte aussi instituer des "zones de grand déficit de logement social": les nouveaux immeubles de logements créés dans les micro-quartiers comptant "moins de 10% de logements sociaux" devront être consacrés à 50% au logement social.L'élu communiste mise enfin sur les "réserves", des immeubles du secteur tertiaire où la mairie pourra inciter le propriétaire, à l'occasion d'un nouveau permis de construire, à "la transformation en logement, notamment social".Le BRS, balbutiant mais symboliqueAvec 90 nouveaux logements commercialisés en 2023, le bail réel solidaire (BRS), qui permet à un particulier de devenir propriétaire du bâti mais pas du foncier, n'en est qu'à ses débuts.Mais avec un millier de logements en projet, "l'idée est de monter en puissance", souligne Ian Brossat, partisan de ces logements vendus à moitié prix, et qui veut développer cette catégorie dans le nord-est parisien, excédentaire en logements sociaux.
Il y a 2 ans et 125 jours

Moins de demande pour les entrepôts en 2022

Pour des entrepôts de plus de 10.000 mètres carrés, elle a reculé de 8% en 2022 par rapport à 2021, passant de 3,68 à 3,38 millions de mètres carrés.Les entrepôts logistiques se développent rapidement sur le territoire français depuis plusieurs années, surtout aux abords des grands axes autoroutiers, du fait de l'essor de l'e-commerce et la pression du "zéro stock".En 2022, l'érosion de la demande a surtout été marquée hors région parisienne, où elle a reculé de 14,6%.En Ile-de-France, la baisse a été de 10,3%, lestée par les entrepôts de 5.000 à 10.000 mètres carrés (-36,4%), une catégorie qui n'est pas comptée dans le reste du pays. Pour les seuls entrepôts de plus de 10.000 mètres carrés, la demande a au contraire augmenté de 13,9%."Les volumes en 2022 restent particulièrement solides", a commenté dans une note René Jeannetot, directeur du pôle logistique de BNP Paribas Real Estate."Même si la livraison prochaine d'entrepôts en cours de construction devrait permettre de fluidifier temporairement certains marchés, la transformation continue de la supply-chain (chaîne d'approvisionnement ndlr), observée chez les acteurs du commerce et de l'industrie, soutiendra le bon niveau de demandes constaté actuellement sur ce marché", affirme-t-il."Les grands logisticiens et les acteurs de la grande distribution alimentaire ont poursuivi leurs prises de positions dans l'Hexagone tout au long de l'année, demeurant le principal soutien du marché. Les spécialistes du e-commerce accusent quant à eux un net repli en 2022, reflet d'une surcapacité logistique conjoncturelle", estiment de leur côté les analystes de CBRE. "La politique de sobriété foncière et la conjoncture macroéconomique limitent le potentiel de développement. Ces tensions sur l'offre orientent considérablement à la hausse les valeurs locatives sur les secteurs les plus tendus", ajoutent-ils.La mise en place progressive de la règle "zéro artificialisation nette", qui vise à limiter le grignotage des espaces naturels par la ville pour protéger l'environnement, menace la construction de nouveaux entrepôts, très gourmands en foncier.Leur installation est aussi confrontée, dans certains territoires, à l'opposition de riverains qui craignent notamment l'augmentation du trafic de camions.
Il y a 2 ans et 125 jours

Explosion de la rue de Trévise : les victimes se battent toujours pour être indemnisées

DRAME. Les associations de victimes de l'explosion de la rue de Trévise déplorent les lourdeurs et lenteurs de la procédure d'indemnisation, quatre ans après le drame dans cette rue du centre de Paris.
Il y a 2 ans et 125 jours

Les pailleux en ordre de marche

L’Assemblée générale du Réseau Français de la Construction Paille, à Paris le 9 décembre, était la dernière ligne droite avant le premier congrès de la construction paille à Poitiers en février 2023. © Mehmet Aydogdu
Il y a 2 ans et 125 jours

Jour J pour la réforme emblématique des retraites

La Première ministre a confirmé lors d'une conférence de presse l'arbitrage qui avait largement fuité ces derniers jours, après une séquence de plusieurs mois mêlant consultations, atermoiements et report-surprise de l'annonce."J'ai bien conscience que faire évoluer notre système de retraite suscite des interrogations et des craintes chez les Français. Nous voulons y répondre, et convaincre" et surtout "garantir l'équilibre du système en 2030", a déclaré la cheffe du gouvernement.Les partis de gauche, le Rassemblement national et l'ensemble des syndicats de salariés sont vent debout contre un recul de l'âge de départ.Réunis en fin d'après-midi à la Bourse du Travail à Paris, les dirigeants des huit grands syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) ont appelé à une première journée de manifestations et de grèves le 19 janvier."Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population", a déclaré, au nom de l'intersyndicale, le patron de la CFDT Laurent Berger, dont l'exécutif avait un temps espéré le soutien."Nous sommes déterminés à ce que cette réforme ne passe pas" et "on souhaite qu'il y ait le maximum de salariés en grève" le 19 janvier, a abondé son homologue de la CGT, Philippe Martinez.Le patron de Force ouvrière Frédéric Souillot a dénoncé "la réforme la plus injuste pour les salariés de la deuxième ligne et les plus précaires".A compter du 1er septembre, l'âge de départ sera "relevé progressivement de trois mois par an pour atteindre 64 ans en 2030. Nous serons donc à 63 ans et 3 mois à la fin du quinquennat" en 2027, a détaillé la Première ministre. En lieu et place des 65 ans sur lesquels Emmanuel Macron avait fait campagne. "Nous n'irons pas plus loin que les 43 ans de cotisation prévus par la réforme Touraine pour partir avec une retraite à taux plein. Mais nous atteindrons cette cible plus vite, en passant à un rythme d'un trimestre par an", a-t-elle développé. Il faudra donc avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 pour une retraite à taux plein.Pension minimumAutre mesure-phare sur laquelle le gouvernement compte pour faire accepter la réforme: le relèvement à 85% du Smic net, soit près de 1.200 euros actuellement, de la pension minimum pour les carrières complètes. Une mesure étendue aux retraités actuels. "Près de deux millions de petites retraites vont être augmentées", a fait valoir Élisabeth Borne.La réforme comprend également un dispositif "adapté" pour les carrières longues, "pour qu'aucune personne ayant commencé" à travailler tôt ne soit obligée de travailler plus de 44 ans", selon le gouvernement.Elle "actera l'extinction des principaux régimes spéciaux" subsistants: "les nouveaux embauchés à la RATP, dans la branche des industries électriques et gazières et à la Banque de France" seront notamment affiliés au régime général, a précisé Mme Borne.Sur le volet pénibilité, "un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle" sera instauré, doté d'un milliard d'euros sur le quinquennat.Le gouvernement veut en outre créer un "index" mesurant l'emploi des seniors pour les entreprises de plus de 1.000 salariés "dès cette année", et pour celles de plus de 300 salariés en 2024, que les entreprises devront renseigner sous peine de sanctions. Une mesure qui suscite l'hostilité du patronat.Élisabeth Borne assurera le service après-vente mardi soir sur France 2. Et le gouvernement devrait inscrire sa réforme dans un projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale présenté en Conseil des ministres le 23 janvier, avant examen en février à l'Assemblée."Nous sommes prêts à faire encore évoluer notre projet, et cela sera possible grâce à un débat parlementaire loyal et constructif", a souligné la Première ministre."Régression sociale"Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre: Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "grave régression sociale". Marine Le Pen a assuré de sa "détermination" à "faire barrage" à une "réforme injuste".Le président des députés LR Olivier Marleix s'est en revanche montré "satisfait d'avoir été entendu", sur le rythme de la réforme et les petites retraites.Le Medef, de son côté, a salué "les décisions responsables et pragmatiques" du gouvernement.Selon les derniers sondages, une large majorité de Français sont opposés au relèvement de l'âge légal.S'il prédit "un mouvement d'ampleur" des syndicats, le député Renaissance Marc Ferracci, proche d'Emmanuel Macron, affiche en revanche la détermination du pouvoir: "Il faut qu'on montre qu'on ira jusqu'au bout".
Il y a 2 ans et 125 jours

Jean Nouvel, compléments et omissions…

Le dimanche 11 décembre, TV5Monde diffusait un numéro de PHILOSCOPIE consacré à l’architecture et à l’urbanisme. Tom Benoit, qui dirige et présente l’émission, s’est entretenu avec Jean Nouvel. Chronique du philosophe. 11 juin 2022. Il est 14 h au Musée Guimet dans le XVIᵉ arrondissement de Paris lorsque nous attendons l’arrivée de Jean Nouvel. L’accueil […] L’article Jean Nouvel, compléments et omissions… est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 126 jours

renee gailhoustet architecte celebre pour ses logements sociaux est decedee

Célèbre pour ses travaux en matière de logement social en banlieue parisienne, l’architecte Renée Gailhoustet s’est éteinte mercredi 4 janvier, a annoncé le maire d’Ivry, où elle résidait. Un décès confirmé par le ministère de la Culture.
Il y a 2 ans et 126 jours

Décès de l'architecte Renée Gailhoustet, figure du logement social

DISPARITION. Renée Gailhoustet, architecte de logements sociaux, est décédée dans l'une de ses opérations, en région parisienne. Elle a marqué de son style le paysage de l'habitat en Île-de-France, notamment lorsqu'elle est chargée de mener la rénovation du centre-ville d'Ivry-sur-Seine.
Il y a 2 ans et 126 jours

Le gouvernement envisage un tarif garanti de l'énergie pour les copropriétés, comme pour les TPE

En 2023, les TPE (moins de dix salariés) paieront un maximum de 280 euros par mégawattheure d'électricité en moyenne sur l'année, selon une annonce gouvernementale de vendredi. C'est bien plus que le tarif historique, plutôt de l'ordre de 50 euros, mais moins que les 400 à 1.000 euros atteints au cours du second semestre 2022, ce qui évitera des hausses catastrophiques pour les boulangers, restaurateurs et autres artisans."Pour les copropriétés ou les bailleurs qui ont pris des abonnements électriques ou gaz trop chers, eh bien il y a un travail qui est mené avec les énergéticiens comme il est mené aussi pour les entreprises, pour les boulangers", a dit Olivier Klein sur Radio J dimanche."C'est le même principe, on va travailler avec les énergéticiens pour qu'ils aient des prix qui ne soient pas insupportables pour les copropriétés, pour les bailleurs."Les ménages sont couverts depuis l'hiver dernier par ce que le gouvernement appelle un bouclier tarifaire du gaz et de l'électricité, des tarifs plafonnés, qui ont été augmentés de 15% en 2023.Ce bouclier tarifaire comportait initialement de nombreux trous, par exemple pour les logements sociaux ou les copropriétés qui ne pouvaient pas en profiter. Des aides spécifiques ont été ajoutées au cours de 2022 et jusqu'au 31 décembre pour combler les derniers 1 à 2% de contrats collectifs non couverts par le bouclier tarifaire.Il n'y a plus "aucun trou dans la raquette" pour les ménages, a assuré le ministre dimanche, évoquant le chauffage collectif électrique ou les charges des parties communes.Selon lui, les boucliers couvriront l'année 2023, et seront rétroactifs: "Là où il y a eu des appels de charges trop importants, il y aura des régularisations de charges".Pour les copropriétés, un problème était que le syndic de l'immeuble ou le bailleur social devait réclamer l'aide a posteriori et que cette aide publique était de facto plafonnée.Si un tarif garanti était adopté pour les copropriétés en 2023, sur le modèle des TPE, cela irait plus loin que le système actuel, car cela permettrait de compenser davantage les contrats signés ces derniers mois à des tarifs très élevés.Et les PME? demandent les syndicats professionnelsAprès l'annonce par le gouvernement d'un tarif garanti d'électricité en 2023 pour les artisans, plusieurs organisations professionnelles réclamaient samedi un élargissement aux PME.Le dispositif annoncé vendredi prévoit qu'environ 600.000 très petites entreprises (TPE) qui consomment beaucoup d'électricité, parce qu'elles chauffent ou refroidissent beaucoup, et ne peuvent pas souscrire au tarif réglementé des ménages, ne paient pas plus de 280 euros le mégawattheure en moyenne cette année."C'est une excellente nouvelle", s'est réjoui Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), interrogé samedi par l'AFP."On peut toujours considérer que le tarif reste trop élevé, mais cela donne une vraie visibilité à ces entreprises", a-t-il ajouté.Le gouvernement veut que les fournisseurs, comme EDF, Engie et TotalEnergies, appliquent ce tarif aux très petites entreprises (moins de dix salariés) qui avaient souscrit des contrats au plus mauvais moment, quand les cours de l'énergie étaient historiquement hauts, entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022.Toutefois, ajoute Jean-Eudes du Mesnil, "on aurait souhaité que l'ensemble des PME puissent bénéficier de ce tarif plafonné". Le risque est de voir une distorsion de concurrence entre les grosses TPE et les petites PME qui exercent une même activité, selon lui.Président du principal syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration, l'Umih, le chef Thierry Marx a pour sa part affirmé que "cette avancée ne prend pas en compte l'ensemble de nos établissements"."Nous demandons que tous nos restaurants et tous nos hôtels puissent bénéficier de ce tarif encadré", a-t-il écrit dans une lettre ouverte au ministre de l'Economie Bruno Le Maire publiée vendredi soir sur le site internet du quotidien Le Parisien.Le chef se "félicite" tout de même du prix garanti annoncé vendredi.Les PME ont déjà accès à des aides pour faire face à la récente flambée des prix de l'énergie, à l'instar de l'amortisseur électricité, mais ces mesures ne couvrent qu'une partie du surcoût.