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Il y a 3 ans et 296 jours

Après la relance, la nécessité de "changer de système" pour répondre à l'urgence climatique

Une urgence en chasse une autre : pour l'économiste et directrice générale adjointe d'Engie Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".Selon Michel Frédeau, expert sur le climat pour le cabinet Boston Consulting Group (BCG), qui conseille des multinationales et la prochaine conférence mondiale sur le climat (COP 26), assurer la "transition des systèmes électriques et énergétiques" à l'échelle globale nécessiterait d'investir jusqu'à "4.000 milliards de dollars par an jusqu'en 2050".Selon lui, "avec les technologies existantes, on pourrait réduire 70 à 80% des émissions actuelles", mais la moitié de ces technologies restent aujourd'hui trop onéreuses, comme "le stockage des énergies renouvelables". Ces financements massifs permettraient de les rendre rapidement plus compétitives, explique-t-il à l'AFP à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.Prix carboneMais la solution technologique seule ne suffira pas, pour décarboner, "c'est tout le système qu'il faut changer", de "l'ensemble des chaînes de valeur" à la demande des consommateurs, alerte-t-il.La transition passe par "une transformation profonde de nos économies" note également Laurence Boone, la cheffe économiste de l'OCDE, qui propose de fixer "un prix sur le carbone" pour donner de "la visibilité" aux entreprises pour encourager leurs investissements de long terme vers l'innovation.Une mise en place de règles par la puissance publique doit aussi permettre d'interdire les modes de consommation les plus émetteurs, en "nous poussant à changer de voiture par exemple" pointe Mme Waysand. Du côté de l'offre, de nouvelles réglementations ciblées feraient prendre en compte des coûts jusqu'ici ignorés, en obligeant les entreprises à intégrer "un comptabilité carbone" dans leur bilan, comme elle le font aujourd'hui avec "des normes comptables standardisées", imagine M.Frédeau.RelanceQuant aux plans de relance actuels, leur déploiement doit mettre l'accent sur les "infrastructures" et "les secteurs bas carbone", plaide la membre du Haut Conseil pour le climat, Valérie Masson-Delmotte.Dans les pays de l'OCDE, les investissements ne sont pourtant "pas à la hauteur des enjeux", puisque la part de financement "favorable au climat" est aussi élevée que celle soutenant le recours aux énergies fossiles, très émettrices de gaz à effet de serre, estime-t-elle sur la base d'un rapport du Haut Conseil pour le climat.Sans baisse rapide des émissions de gaz à effet de serre, la trajectoire actuelle conduirait à un réchauffement de 2°C en 2050 et "autour de 3°C" en 2100, indique cette paléoclimatologue.Selon les chiffres du Global carbon project (GCP), les dernières baisses significatives des émissions mondiales sont survenues temporairement lors de périodes de crise : en 1945 - fin de la Seconde guerre mondiale et effondrement industriel des pays vaincus, en 2009 - récession liée à la crise financière - et en 2020 - crise économique provoquée par la pandémie.Pour Laurence Boone, la "décroissance" de l'économie ne peut pourtant pas être la solution à l'urgence climatique, car "si on décroit on va faire aussi décroitre le nombre d'emploi", déclare-t-elle à l'AFP.Mais si cette décarbonation de l'économie n'accélère pas, le "déclin irréversible" de la production de pétrole qui pourrait survenir dès 2030 chez les fournisseurs de l'UE, agirait comme "la voiture-balai" de ces "politiques climat", fragilisant encore plus des économies toujours pas sevrée d'énergies fossiles, avertissait une étude du think tank the Shift Project, publiée fin mai.Si la date de franchissement d'un pic de production de pétrole reste largement débattue, elle demeure "une opportunité" de changement, estime Michel Frédeau de BCG."S'il n'y pas plus de fossiles, on va accélérer les innovations". Et selon lui, comme l'ont prouvé le développement du photovoltaïque et de l'éolien, devenus compétitifs "avec 10 ans d'avance", quand "les énergies humaines se mobilisent, on y arrive plus vite, plus fort, à chaque fois" conclut-il, résolument optimiste.
Il y a 3 ans et 296 jours

Hydrogène de France fait son entrée à la Bourse de Paris

L'entreprise, valorisée jeudi 425,7 millions d'euros, a levé 132,2 millions d'euros. Le prix des actions a été fixé à 31,05 euros.Créée en 2012, Hydrogène de France ambitionne de devenir un leader mondial dans le développement de centrales de production d'électricité continue ou à la demande, à partir d'hydrogène et d'énergies solaires et éoliennes.Son introduction à la Bourse de Paris doit lui permettre de poursuivre sa stratégie de développement, axée notamment sur l'essor de ses capacités de fabrication et sur son avantage technologique dans les piles à combustible de forte puissance.Selon Euronext, l'offre a connu jeudi "un succès retentissant auprès des investisseurs institutionnels, internationaux et individuels".Le placement global adressé aux investisseurs institutionnels a été sursouscrit 1,5 fois, et l'offre destinée aux actionnaires particuliers a été sursouscrite 3,1 fois."13.000 comptes particuliers se sont inscrits, ce qui représente un nombre très important", s'est félicité Damien Havard, PDG et fondateur de Hydrogène de France, dans un entretien auprès de l'AFP.Jeudi soir au marché gris, avant la première cotation qui interviendra vendredi, les titres apparaissaient en hausse de 4,5% par rapport au prix d'introduction, a-t-il ajouté."Avec cette opération, la société s'est dotée de moyens financiers pour accélérer son développement sur le marché de l'hydrogène-électricité, en plein essor dans toutes les régions du globe", a-t-il ajouté.L'entreprise a notamment signé des "partenariats stratégiques" avec Rubis et Teréga Solutions, qui comptent désormais parmi ses actionnaires.Rubis, spécialiste des infrastructures de stockage et de distribution d'énergie, est même devenu le deuxième actionnaire de HDF (17% du capital) en investissant 78,6 millions d'euros.Il "bénéficiera, pour une durée de cinq ans, d'une priorité pour investir majoritairement dans les projets que HDF Energy envisage de développer en Afrique/océan Indien, dans les Caraïbes et en Europe", a-t-il précisé dans un communiqué distinct.Projets de piles à combustibleLe site industriel de Blanquefort dans la banlieue bordelaise, abandonné par Ford après la fermeture de son usine en 2019, doit servir de base pour la première usine de fabrication d'électricité du groupe à partir d'hydrogène vert, dès 2023."C'est la première usine au monde à faire ça, nous allons industrialiser un procédé de pile à combustible développé par le canadien Ballard Power System, notre fournisseur sous licence, qui est le leader mondial des piles à combustibles permettant de produire des énergies renouvelables non intermittentes", a ajouté M. Havard.Hydrogène de France a négocié un contrat d'exclusivité pendant sept ans avec le canadien."Nous sommes pionniers mondiaux sur le stockage longue durée, nous venons ouvrir un nouveau marché de l'énergie, celui des énergies renouvelables non intermittentes", a-t-il dit. Pour l'instant, seuls des stockages au lithium existent pour l'énergie éolienne ou solaire. "Ce sont des stockages à très court terme".M. Havard a indiqué travailler aussi sur des projets de piles à combustible pour "les bateaux, les trains et les data centers".Côté emploi, il estime que les levées de fonds vont permettre immédiatement d'employer une centaine de personnes sur le site de Blanquefort. "Ensuite, cela peut aller très vite, cela dépendra de la volonté politique de créer des emplois industriels autour de l'hydrogène, liés à l'exportation", a dit M. Havard.Au Mexique, en Australie, en Indonésie et aux Philippines notamment, le groupe travaille surtout sur l'élaboration et la construction de centrales d'énergies renouvelables stables et en continu, grâce aux piles à combustible."Grâce à des parcs photovoltaïques, et à l'électrolyse, nous produisons de l'hydrogène pendant huit heures le jour, et pendant 14 à 16 heures d'obscurité, les piles à combustible produisent de l'électricité", a expliqué M. Havard."Nous avons un modèle atypique pour la France, nous avons choisi d'industrialiser des procédés technologiques fiables plutôt que de repartir sur de la recherche et développement, il sera intéressant de voir si nous pouvons obtenir un soutien public dans le cadre des plans de relance afin de développer l'emploi industriel tourné vers l'exportation", a ajouté le dirigeant.
Il y a 3 ans et 299 jours

Lafarge accusé de crimes en Syrie: décision cruciale de la Cour de cassation jeudi

D'un côté, l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) ainsi que onze anciens salariés de Lafarge en Syrie, contestent depuis novembre 2019 l'annulation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de la mise en examen du groupe pour cette très lourde qualification pénale.Les associations se lèvent aussi contre le rejet de leurs constitutions de parties civiles, qui les empêche d'avoir accès au dossier, de demander des actes d'enquête aux juges d'instruction et d'espérer une indemnisation en cas de condamnation.De l'autre, le cimentier, qui reste mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violation d'un embargo", et deux anciens responsables du groupe, l'ex-directeur Sûreté de l'entreprise Jean-Claude Veillard et l'un des ex-directeurs de la filiale syrienne, Frédéric Jolibois, se sont pourvus contre l'ensemble des poursuites à leur encontre.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'EI, et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de son site en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes."Poursuite de l'activité"Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés". Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Lors de l'audience, le 8 juin devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, Me Patrice Spinosi, avocat au conseil de Lafarge, a souligné que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie".D'après lui, cela "suffit largement pour justifier l'absence d'adhésion de Lafarge à un plan concerté d'élimination d'un groupe de population civile par des attaques généralisées et systématiques", qui définit la complicité de crimes contre l'humanité.De son côté, l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi des ONG et des parties civiles : comme l'avait souligné la chambre de l'instruction, il a observé que l'utilisation des sommes versées à l'EI, qui aurait pu constituer l'élément matériel de la complicité, "demeurait indéterminée".En revanche, il a estimé que la société "ne pouvait ignorer le caractère terroriste des organisations bénéficiaires des versements", proposant aussi le rejet du pourvoi de Lafarge contre sa mise en examen pour "financement d'une entreprise terroriste".La Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, doit rendre ses décisions sur six pourvois au total.Les dates clés de l'affaire"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie, "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation État islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Économie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité": l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR). Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut pour sa part dans son rapport que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, et le directeur de la sûreté du groupe Jean-Claude Veillard sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel Christian Herrault sont mis en examen.Au total, huit cadres et dirigeants sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.La Cour de cassation se prononceLa Cour de cassation examine le 8 juin 2021 notamment les pourvois formulés par l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) et onze anciens salariés, pour contester l'annulation de la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité". Sa décision est attendue jeudi.
Il y a 3 ans et 299 jours

Fit®, la nouvelle gamme de chaudières murales gaz à condensation de Saunier Duval

Fit® : la nouvelle gamme de chaudières à condensation Saunier DuvalPensées à la fois pour l’installateur et le particulier, les chaudières Fit® allient performance, design et technologies innovantes. Saunier Duval fait ainsi évoluer 4 de ses chaudières existantes : Thema AS Condens, ThemaPlus Condens, IsoTwin Condens et IsoMax Condens, et complète son offre avec 4 nouveaux modèles : ThemaPlus H-Condens, ThemaFast M-Condens, ThemaPlus M-Condens et IsoTwin M-Condens.L’objectif est d’offrir aux professionnels et particuliers la solution la plus adaptée, quels que soient la configuration et les besoins : chauffage seul, mini-accumulation, accumulation dynamique, conduit individuel (C13, C33, B23p / C93) ou encore conduit collectif 3CEp (nouveauté)… Zoom sur les nouvelles technologies de la gamme.FlameFit®, la combustion optimiséeFlameFit® assure en permanence l’ajustement de la combustion de la chaudière afin de garantir aux utilisateurs une consommation minimale et une compatibilité gaz simplifiée :installation rapide : choix du gaz directement depuis l’interface de la chaudièreflamme optimisée et économies d’énergie : analyse en continu de la combustioncompatibilité avec le gaz naturel, le gaz de Groningue et le gaz propaneconfort maintenu : intégration d’un mode secours en cas de panne pour assurer aux utilisateurs du chauffage et de l’eau chaude en attendant l’intervention d’un professionnelchaudières prêtes pour le futur : compatibilité avec les gaz vertsDisponible sur les chaudières Thema AS Condens, ThemaPlus Condens, IsoTwin Condens et IsoMax Condens.IsoDyn3, le confort en eau chaude pour les plus exigeantsIsoDyn3 est l’évolution de la technologie IsoDyn2, à savoir 2 ballons de 21 litres en inox avec un rechargement en seulement 5 minutes. Si cette technologie bénéficie des avantages de l’existante, elle dispose de nouveautés qui assurent encore plus d’économies d’énergie et une longévité accrue de la chaudière à ses utilisateurs :• adaptation au rythme de vie grâce à l’apprentissage ECS (eau chaude sanitaire) : la chaudière démarre aux meilleurs moments de la journée• détection des petits puisages : à l’aide du capteur de débit ECS placé à la sortie des ballons, la chaudière ne démarre pas lors de faibles demandes en eau chaude• jusqu’à 7 fois moins de démarrages qu’une chaudière standard à ballon !Disponible sur les chaudières IsoMax Condens, IsoTwin Condens et IsoTwin M-Condens.H-Condens, la condensation sur le chauffage ET sur l’eau chaude sanitaireLe corps de chauffe en inox H-Condens offre une condensation à la fois sur le chauffage ET sur l’eau chaude sanitaire grâce à une spire supplémentaire :nouveau corps de chauffe innovant développé pour Saunier Duvalpréchauffage de l’arrivée d’eau froide entre 3 et 5 °C permettant une réduction de la consommation de gaz8 % d’économies d’énergie sur le sanitaireréduction des émissions de CO2Disponible sur la chaudière ThemaPlus H-Condens.Des fonctionnalités et des équipements pensés par et pour le professionnelLa gamme Fit®, c’est aussi un ensemble de fonctionnalités et d’équipements communs à toutes les chaudières :régulation et connectivité en un clic : technologie Clic Express avec boîtier radio et/ou de connectivité intégrables directement sous la chaudièrebouton ON / OFF intégré : protection de la carte électronique lors des interventions pour une maintenance facile et sécuriséeremplacements facilités grâce aux nouveaux kits de remplacementsinterfaces tactiles et intuitives : choix du gaz lors de l’installation, affichage des consommations, assistant intégré (IsoMax Condens)cache-tubulures magnétique et nouveau panneau acoustique anti-vibratileMiSet & MiPro Sense, les régulations connectables compatibles avec Fit®MiSet et MiPro Sense, ce sont deux régulations disponibles en versions radio et filaire. Compatibles avec toutes nos chaudières de la gamme Fit®, la première est idéale pour assurer le confort en appartement pour 1 zone de chauffage et la deuxième pour le confort de la maison avec la gestion de 1 à 3 zones.MiSet & MiPro Sense s’accordent parfaitement avec les nouvelles chaudières Fit® : interface design et tactile et assistant utilisateur de série pour la programmation des plages horaires. Ces régulations sont également connectables avec le nouveau MiLink V3 pour permettre un pilotage du chauffage à distance par les utilisateurs avec l’application MiGo Link. Pour les professionnels, un site internet et une application MiGo Xpert sont disponibles pour suivre le parc de chaudières à distance.M-Condens, les chaudières dédiées au 3CEpLa nouvelle gamme M-Condens (ThemaFast M-Condens, ThemaPlus M-Condens et IsoTwin M-Condens), dédiée aux conduits 3CEp, a été développée dans l’optique de faciliter et sécuriser la mise en œuvre et l’entretien sur ces conduits collectifs.Les avantages :données de combustion optimisées pour un dimensionnement au plus justegamme prête pour la nouvelle méthode de dimensionnement (EN 13384-2 : A1)gain de temps à l’installation avec l’assistant de démarrageadaptation automatique de la puissance de la chaudière en fonction de la configuration entrée par le professionnel, directement sur l’interfaceinstallation et entretien facilités : clapet anti-retour intégré de série au bras de mélangemaintenance simplifiée : coude avec trappe de visite permettant le blocage des retours de fuméesQuelle est la différence entre une chaudière à condensation et une chaudière non-condensation ?Dans une chaudière gaz non- condensation, le circuit d’eau de chauffage est réchauffé grâce à la combustion de gaz (naturel, propane ou de Groningue). C’est en passant dans le brûleur que ce dernier produit de la chaleur qui est ensuite transmise à l’eau ou à un fluide caloporteur. Depuis 2018, les émissions de NOx d’une chaudière non-condensation doivent être ≤ 56 mg / kWh.Dans une chaudière gaz à condensation, le circuit de chauffage est alimenté par la combustion du gaz (naturel, propane ou de Groningue) mais aussi par les fumées produites par cette dernière. Elles sont refroidies afin d’en récupérer la chaleur. Ce procédé permet ainsi d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie par rapport à une chaudière de 25 ans.Une fabrication françaiseCes nouvelles chaudières à condensation sont fabriquées en France au cœur de l’usine Saunier Duval à Nantes. Avec plusieurs lignes de production dédiées aux chaudières à condensation, la marque confirme sa volonté de promouvoir le savoir-faire français sur le territoire et à l’international.Site historique, l’usine de Nantes est labellisée « Vitrine Industrie du Futur » grâce notamment à l’automatisation de sa ligne d’assemblage de chaudières murales gaz à condensation et à sa digitalisation et utilisation en temps réel des données.
Il y a 3 ans et 300 jours

Eolien en mer : ouverture du débat public pour les projets en Méditerranée

ÉNERGIES. Pour discuter des futurs projets d'éoliennes flottantes dans le sud de la France, l'Etat lance un débat public afin que les citoyens aient leur mot à dire. Le pays espère que sa part de production d'énergies renouvelables atteigne les 40% d'ici neuf ans.
Il y a 3 ans et 300 jours

Le groupe Poujoulat poursuit sa croissance dans le bois énergie haute performance

Euro Energies, filiale du groupe Poujoulat, a acquis, le 2 juillet, 100% de la société Bois Bûche Centre Atlantique basée à Villedieu-sur-Indre en région Centre-Val de Loire. Propriété, jusqu’à ce jour, de l’Office national des forêts et de la famille Paillard, cette entreprise, qui compte une dizaine de salariés, produit aujourd’hui près de 30.000 stères de bois de chauffage à usage domestique. Elle est active dans l’exploitation forestière, complémentaire de l’approvisionnement en bois, de son activité de fabrication de bois bûche. Proche voisine de la société Bois-Factory 36, filiale d’Euro Energies, BoisBûche Centre Atlantique va compléter la production du groupe en Centre-Val de Loire et permettre de massifier l’approvisionnement du bassin francilien, gros consommateur de bois de qualité, prêt à l’emploi.La capacité totale de production du groupe Poujoulat atteindra à l’horizon 2023 près de 400.000 stères de bois certifiés NF biocombustibles solides dont plus de 40% fabriqués en Centre-Val de Loire. Soucieux de répondre aux enjeux de transition énergétique et d’amélioration de la qualité de l’air, le Groupe Poujoulat accélère ses investissements dans sa branche bois énergie pour répondre à la feuille de route gouvernementale pour un chauffage au bois domestique performant. Cette feuille de route souligne le rôle déterminant de la qualité du combustible dans les enjeux de qualité de l’air et plaide pour sa promotion notamment dans les zones urbaines et périurbaines.Frédéric COIRIER, président directeur général du groupe Poujoulat, déclare : « Je suis heureux de l’accord conclu avec les actionnaires de Bois Bûche Centre Atlantique. C’est une société que nous connaissions bien, avec laquelle nous avions eu l’occasion de travailler de façon régulière. Les équipes de Bois Bûche Centre Atlantique et de Bois-Factory 36 s’apprécient. La direction actuelle va, d’ailleurs, continuer à s’investir dans la société. Les synergies sont évidentes et répondent aux ambitions du groupe en matière de développement de notre activité bois-énergie. Nous allons, par ailleurs, amplifier notre collaboration avec l’ONF pour nos approvisionnements en bois. »Myriam CHABAGNO-LAPIE, responsable du réseau ONF Energie Bois, indique : « l’Office national des forêts a joué un rôle précurseur en ouvrant il y a plus de 10 ans, avec sa charte ONF Energie Bois, le segment de marché du bois bûche de qualité. Le bois est de loin, la première énergie renouvelable en France. L’ONF a contribué à faire émerger des professionnels du bois bûche, acteurs régionaux offrant qualité et service aux consommateurs avec des produits garantis sec séchoir. Aujourd’hui, l’ONF poursuit l’accompagnement de la filière bois bûche au travers de ses contrats d’approvisionnement. »
Il y a 3 ans et 301 jours

Bette perfectionne ses vasques à encastrer

Avec ses vasques à encastrer BetteAqua, BetteComodo et BetteOne, Bette propose des produits haut de gamme en acier titane vitrifié. Cette large collection s'accorde parfaitement avec les éléments de salle de bain apparentés ou d'un design proche. Bette a désormais optimisé et automatisé la fabrication des vasques. Le fabricant répercute d'ailleurs la baisse des coûts de production sur le prix final : une bonne nouvelle pour tous ses clients.
Il y a 3 ans et 303 jours

Le grand virage des gaz verts et renouvelables

Clap de fin annoncé pour le gaz naturelLa programmation pluriannuelle de l'énergie, qui définit le cap permettant à la France d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, est claire quant à l'avenir du gaz naturel : « Le gaz naturel est une énergie fossile qui, à ce titre, devra être supprimée du mix énergétique de 2050 ». Parallèlement à la réduction de la consommation, l'atteinte de cet objectif devra nécessairement passer par le développement des gaz renouvelables. Biogaz, biométhane, hydrogène vert… les efforts de décarbonation poussent à explorer toutes les voies. Si toutes ces technologies sont soutenues par une politique incitative (tarifs d'achat, appels à projets…), elles avancent en ordre dispersé.Le biogaz progresse à un rythme relativement régulier, notamment pour sa valorisation sous forme d'électricité, qui représente aujourd'hui l'essentiel des unités de production. Mais le nombre de sites injectant du biométhane dans les réseaux de gaz naturel explose. En un peu plus d'un an, le parc d'installations a doublé. Parallèlement, le gaz naturel véhicule (GNV), et son équivalent biosourcé (bioGNV) devient une véritable alternative aux carburants classiques pour la mobilité lourde et séduit de plus en plus transporteurs et opérateurs de la mobilité. Quant à l'hydrogène renouvelable, tout reste à faire. Son développement est pour l'instant anecdotique mais les initiatives se multiplient. Plus de 120 projets sont en phase de montage ou de construction (source VIG'HY), avec des applications principalement dans la mobilité.Changer d'échelleL'avenir de ces filières repose sur leur compétitivité prix. Et pour l'instant on n'y est pas. Tous les acteurs sont engagés dans une course de vitesse, alimentée par l'arrivée des gros énergéticiens, pour massifier leur production et réduire leurs coûts. L'objectif est de préempter le marché et d'attirer des fonds, en particulier les subventions. La CRE anticipe plus de 500 M€ d'aides à l'injection de biométhane en 2021, soit le double de 2020. Pour l'hydrogène décarboné, la stratégie nationale prévoit une enveloppe de 7 milliards d'euros d'ici 2030.Les marges de réduction de coûts sont réelles dans le biométhane, mais relativement étroites car la taille des installations est limitée. La marche est haute et le temps compté… avant un éventuel tour de vis. En revanche, pour l'hydrogène, les leviers sont bien plus importants. La fabrication d'électrolyseur n'est pas encore entrée en phase industrielle et la course aux projets de gigafactories est lancée.Risque d'emballementCette manne financière augure de prometteuses opportunités pour la multitude d'acteurs qui s'intéressent à ces filières. Pourtant, certaines ambitions pourraient bien être contrariées.Dans le biométhane, les perspectives sont très bonnes. Les objectifs de 2023 seront, vraisemblablement, largement dépassés. Mais un scénario comparable à celui du photovoltaïque n'est pas à écarter. A la phase d'emballement et d'accélération du marché que nous vivons actuellement pourrait succéder un ralentissement brutal provoqué par un durcissement du soutien public pour limiter l'inflation de l'enveloppe budgétaire.Concernant l'hydrogène, la plupart des perspectives font état d'un développement rapide et très important. Certes, c'est une énergie qui a de véritablement atouts environnementaux et les soutiens sont massifs. Mais les incertitudes et les défis à relever sont également importants. Techniquement, les technologies décarbonées sont immatures. Elles doivent faire leurs preuves. Économiquement, l'hydrogène décarboné est loin de la compétitivité. Pour certains usages, notamment pour la mobilité légère, l'hydrogène arrive tardivement…
Il y a 3 ans et 303 jours

Le village des athlètes se concrétise

Le groupement composé de Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, le groupe EDF et le Groupe Groupama a entamé le chantier du secteur E du Village des athlètes, à Saint-Ouen-sur-Seine. Le Village des athlètes est le plus grand chantier mono-site de France, réunissant plus de 4.000 travailleurs du bâtiment et répondant au double enjeu de la relance économique et de la performance  environnementale. Le secteur E du Village des athlètes recouvrira environ 58 000 m2 de surface de plancher pour 527 logements (accession libre, logements locatifs (LLI et LAC) et logements sociaux), un immeuble de bureaux, une crèche et  des locaux d’activités et commerciaux. Il accueillera environ 2.500 athlètes et para-athlètes à l’été 2024 puis  dès 2025, de futurs audoniens au sein d’un nouveau quartier mixte, à la qualité de vie augmentée. D’une grande qualité architecturale, l’ensemble a été pensé pour répondre aux défis environnementaux et sociétaux, et laisser ainsi aux habitants de Saint-Ouen, un héritage durable, grâce notamment à un mode constructif économe mixant bois et béton bas carbone. Le bois utilisé pour les structures porteuses sera à 80% d’origine de France Métropolitaine (objectif cible), aussi bien pour la ressource que pour ces lieux de transformation. Par ailleurs, la consommation d’énergie sera réduite grâce à un pilotage énergétique intelligent associé à la production d’électricité photovoltaïque en toiture à hauteur d’environ 20% des besoins générés par le quartier. En complément, une innovation sur le bâtiment tertiaire du quartier permettra de limiter les émissions de CO2 par l’intégration des batteries des véhicules comme source d’électricité pour lisser les pointes de consommation. La conception laisse également une grande place à la végétalisation et à la désartificialisation des sols (biodiversité augmentée) pour lutter activement contre les ilots de chaleur urbains et anticiper les évolutions climatiques, avec 20% de pleine terre plantée et des essences locales intégrées du sol aux toitures, et déclinées en plusieurs ambiances et strates : des plantes messicoles, une pépinière de plantes sauvages, un grand jardin partagé à l’image des jardins maraîchers traditionnels de Saint-Ouen mais aussi un paysage vertical sur de larges balcons et des terrasses végétalisées.  Architectes :  – Agence Lambert-Lénack : E1a – Agence SOA : E1b – Agence KOZ : E2a1 – Agence ATELIER GEORGES : E2a2 et E2a3 – Agence COBE : E2b – Agence DREAM – Agence KOZ – Agence Barrault-Pressaco 
Il y a 3 ans et 303 jours

3 nouvelles solutions certifiées « CTB Composants & Systèmes bois »

Lancée par l’Institut technologique FCBA en 2019, la certification CTB Composants & Systèmes bois est devenue la référence qualité dédiée aux éléments de structure bois et accessoires associés : elle compte aujourd’hui 41 solutions et produits certifiés, soit 32 acteurs engagés dans la démarche. Trois d’entre eux, Cobs, Mathis et XLAM-Industrie, viennent de voir leurs produits admis à cette certification : des solutions différentes et complémentaires, qui illustrent parfaitement le large spectre couvert par CTB Composants & Systèmes bois. Production en ossature bois – Cobs : entreprise familiale créée il y a près de 35 ans et implantée à Entrelacs (73), Cobs est déjà engagée dans la certification pour sa charpente industrielle depuis de nombreuses années. Elle continue aujourd’hui dans cette voie : l’ensemble de sa production en ossature bois est désormais certifiée CTB Composants & Systèmes bois, avec : les murs et façades des bâtiments préfabriqués intégrant l’isolation, les menuiseries et finitions extérieures. Les produits composites pour la charpente, la toiture et le plancher et, plus particulièrement les caissons de plancher et de toiture. Ils sont produits et assemblés en usine, puis mis en œuvre directement sur le chantier, permettant un gain de temps et minimisant les risques associés au chantier. Connecteurs métalliques – Mathis : les connecteurs métalliques, éléments de structures conçus, produits et mis en œuvre par Mathis, permettent d’assembler différents éléments de structures entre eux. Ce sont des pièces uniques et indispensables à la bonne réalisation du bâtiment. Mathis est une entreprise familiale, spécialiste de la construction bois, créée en 1809 et basée à Muttersholtz (67). Elle a été l’une des premières à s’engager dans la certification CTB Composants & Systèmes bois. Panneaux CLT – XLAM-Industrie : ces panneaux CLT (Cross Laminated Timber) de grandes dimensions, sont intégralement fabriqués dans l’usine jurassienne de XLAM-Industrie, à partir de bois locaux débités par la scierie Chauvin qui travaille exclusivement les résineux, sapins et épicéas d’altitude pour leurs diverses qualités. Basé à Mignovillard (39) et créé en 2018, XLAM-Industrie est un spécialiste du panneau en bois structurel de grand format.
Il y a 3 ans et 303 jours

Matterport et Facebook AI Research collaborent pour créer la plus grande base de données spatiales 3D au monde

Matterport, l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti qui a conclu un accord définitif en vue d’un regroupement d’entreprises avec Gores Holdings VI (NASDAQ : GHVI, GHVIU, et GHVIW), a annoncé aujourd’hui une collaboration avec Facebook AI Research (FAIR). Dans le cadre de cette collaboration, l’entreprise donnera accès à sa base de données d’espaces intérieurs en 3D, la plus grande au monde, pour des utilisations exclusivement universitaires et non commerciales. Habitat-Matterport 3D Research Dataset (HM3D) est une collection sans précédent de 1 000 jumeaux digitaux Matterport haute résolution issus d’espaces résidentiels, commerciaux et municipaux, générés avec précision à partir de lieux réels. HM3D jouera un rôle important dans l’avancement de la recherche sur l’intelligence artificielle incarnée, qui vise à apprendre aux robots et aux assistants virtuels à comprendre et interagir avec les complexités du monde physique.« Jusqu’à présent, ces précieuses données spatiales étaient cruellement absentes dans ce domaine, HM3D a donc tout le potentiel de changer le paysage de l’IA incarnée et de la vision par ordinateur », a déclaré Dhruv Batra, Research Scientist chez Facebook AI Research. « Nous espérons que la base de données 3D aidera les chercheurs à progresser dans la construction de machines intelligentes, afin de faire pour l’IA incarnée ce que les pionniers ont fait avant nous pour la vision par ordinateur en 2D et d’autres domaines de l’IA. »Gratuit, HM3D est disponible dès maintenant pour la recherche universitaire et non à des fins commerciales. Les chercheurs peuvent l’utiliser avec le simulateur Habitat de FAIR pour entraîner des agents incarnés, tels que des robots domestiques et des assistants IA, à grande échelle. HM3D est une étape fondamentale pour aider ces agents à naviguer dans des environnements réels et à mieux comprendre les variations des espaces tels que les chambres, les salles de bains, les cuisines et les couloirs, ainsi que les différentes configurations de ces pièces au sein de chaque structure. Il peut également aider les robots à reconnaître la manière dont les objets sont généralement disposés dans une pièce afin que les instructions soient correctement comprises. Ces recherches pourraient un jour être utilisées dans des applications de production, comme des robots capables de récupérer des médicaments sur une table de chevet ou des lunettes de réalité augmentée permettant d’aider les gens à se rappeler où ils ont laissé leurs clés.« Nous sommes ravis de collaborer avec Facebook pour offrir aux milieux universitaires et scientifiques un accès à cette base de données spatiales unique qui aura un impact considérable sur notre façon de vivre et de travailler » a déclaré Conway Chen, Vice President of Business Development and Alliances chez Matterport. « Avec plus de cinq millions d’espaces capturés via la plateforme Matterport, nous sommes la seule entreprise capable d’offrir une bibliothèque diversifiée de jumeaux digitaux haute résolution, composée d’une multitude de données de jumeaux digitaux de différents styles, tailles et complexités, provenant du monde entier. HM3D peut également être utilisé de manière plus large par le monde universitaire, et nous sommes impatients de voir les innovations qui en découleront. »« Nous avons été confrontés à un manque de données spatiales pour faire avancer l’innovation dans les domaines de l’immobilier, de la construction, de la robotique, de la réalité augmentée, et plus encore. Avec la base de données HM3D issue de la collaboration entre Matterport et Facebook AI, nous nous réjouissons à l’idée des progrès significatifs que nous allons réaliser pour faire avancer la recherche sur la reconstruction, la génération et l’analyse de scènes intérieures à l’échelle d’une maison pour la première fois, » a déclaré Yasutaka Furukawa, Associate Professor of Computing Science à la Simon Fraser University.Matterport est la référence en matière de données spatiales pour le monde bâti avec sa plateforme leader du marché qui transforme tout espace physique en un jumeau digital immersif et précis. Aujourd’hui, de nombreux secteurs utilisent les jumeaux digitaux et les informations des données spatiales de Matterport pour changer fondamentalement leur manière de travailler. Les agents immobiliers ont une compréhension plus approfondie de chaque bien numérisé et sont en mesure de déterminer ce qui est le plus important aux yeux de milliers d’acquéreurs potentiels. Les commerçants peuvent numériser plusieurs magasins pour suivre à tout moment leurs biens et leurs stocks. Les propriétaires et les promoteurs immobiliers peuvent utiliser Matterport pour documenter chaque étape de la construction et créer un système numérique solide pour consigner l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment. La plateforme de développement en pleine expansion de Matterport permet aux développeurs et partenaires de créer facilement de puissants nouveaux outils et de générer de nouvelles informations sur les biens, favorisant ainsi l’innovation dans ce secteur qui rend chaque espace plus précieux, plus accessible et plus utile.
Il y a 3 ans et 303 jours

Comment bien préfabriquer un prémur ?

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Les MCI sont produits au sein d’usines qui sont de plus en plus automatisées. [©Progress Group] 1 – Quels sont les avantages d’un MCI ? Les MCI, ou murs à coffrage intégré, sont plus connus en France sous le patronyme de prémurs. Ce sont des murs préfabriqués, livrés sur site par des camions équipés de racks à tiroirs. Là, une fois positionnés dans le bâtiment en construction, il ne reste qu’à bétonner leur noyau. C’est-à-dire l’interstice présent dans les faces interne et externe de l’élément.  Les prémurs sont un potentiel d’économie pour les entreprises, car ils réduisent la pénibilité et surtout les durées des chantiers. Ces panneaux sont prédestinés pour la réalisation d’ouvrages en sous-sol, avec cotes bloquées, de trémies d’escaliers ou d’ascenseurs. L’autre avantage du produit est la réduction des délais sur les chantiers. A vrai dire, comme son nom le laisse entendre, un prémur peut remplacer sans difficultés un voile de béton à couler en place… Les prémurs se déclinent en plusieurs types en fonction des options choisies : isolés ou non, matricés ou teintés, polis… D’un point de vue béton, les solutions bas carbone commencent à être de plus en plus populaires.  2 – Quelles sont les différentes étapes de production ? Les installations de production peuvent être modifiées et upgradées en fonction des besoins des préfabricants. [©Progress Group] L’important lorsque l’on parle de MCI est de bien comprendre que l’industrialisation de la production permet la constance de la qualité du produit. Ainsi que l’optimisation du nombre de tables traitées à l’heure. Le travail se fait sur carrousel avec des tours d’étuvages, permettant de fonctionner, selon les usines, jusqu’en 3/8. Ces unités ont des degrés d’automatisation divers et restent évolutives. La première étape de la production consiste à décoffrer la table de la précédente préfabrication. Ceci, avant de la nettoyer et de la huiler de nouveau. Dans la foulée, la table sera coffrée. Les douilles d’étaiement et les aimants pour boîtiers électriques seront posés avec précision. L’idéal est de confier ces opérations à des robots. Ce qui évite la pénibilité et assure une grande précision de pose, ainsi qu’un rythme élevé. Il existe même un concept de coffrages précis au centimètre. A l’étape suivante, les opérateurs peuvent intervenir pour assurer l’installation des réservations polystyrène, des réservations en bois et des éventuelles gaines. Si le design le nécessite.  Arrivent ensuite les armatures. Là, plusieurs solutions existent. Avec le logiciel Ebos, qui pilote le carrousel, les informations sont prises depuis le dessin 3D et transmises à chaque machine. Ainsi, que les barres soient débitées de manière automatique par une redresseuse MSR, posées à la main ou via un robot. Voire encore sous forme de treillis spécial pour les grosses unités, leur débit est complètement automatisé. Les cages d’armatures complémentaires sont produites sur place, sur un circuit parallèle spécifique avec une légère anticipation.  Les raidisseurs triangulaires peuvent désormais être produits en juste à temps dans les unités les plus modernes, directement à partir de bobines. Offrant ainsi des économies au producteur. Dernier élément, les cales d’enrobage des armatures sont, elles aussi, placées par robot, afin d’en optimiser le nombre. Que cela soit sur les barres individuelles ou sur les treillis spéciaux.  3 – Comment se déroule le bétonnage ?  Le coulage du béton se fait automatiquement, grâce à une distribution via une distributrice béton automatique équipée de vis hélicoïdales et de clapets. [©Progress Group] Avant le bétonnage, il y a un contrôle qualité. Les postes peuvent même être équipés de caméras qui prennent en photos les éléments avant bétonnage. Il est même possible de faire des contrôles qualité informatisés. Ce qui est très demandé par les clients finaux.  Le bétonnage se fait ensuite idéalementde façon automatique, à l’aide d’une distributrice béton, quivient directement s’approvisionner en béton au niveau de la centrale. A l’intérieur de cette benne béton automatique, des vis hélicoïdalespermettentde maîtriser les volumes de béton déversés. Ainsi que sa répartition sur la table de préfabrication. Un coup de vibration, en fonction de la formulation du béton, achève cette première phase de production. A l’issue de la phase de bétonnage, chaque table rejoint la zone d’étuvage où elleyséjourne durant environ8 h.  4 – Comment est finalisée la préfabrication d’un prémur ? Le logiciel de gestion permet le flux des données à toutes les machines, l’optimisation des productions et l’aide aux collaborateurs dans leurs tâches. [©Progress Group] Pour faire simple, un prémur est constitué de deux plaques de béton (tout à fait comparable à des prédalles), reliées ensemble par des éléments d’armature. Mais séparées d’un vide interstitiel rempli sur le chantier. Ainsi, lorsque la première face est sèche, prête à être retournée, on lance en production la seconde face du même mur, en suivant le même processus que celui décrit plus haut. Toutefois, lorsque l’élément quitte l’aire de bétonnage, il ne rejoint pas directement l’étuve, mais une zone dite “d’assemblage”. En parallèle, la première plaque sèchesort de l’étuve pour rejoindre cette même zone. C’est l’étape la plus spectaculaire du process de préfabrication qui débute alors, avec le retournement complet de la table qui porte la plaque de béton durci. Cette dernière est ensuite déposée sur la seconde table fraîchement bétonnée, ses armatures en attente venant se noyer dans le béton frais de la plaque tout juste coulée.  A l’issue, la première plaque est décoffrée de sa table support, qui peut être réintroduite dans le circuit de production. De son côté, la seconde table, supportant désormais un prémur reconstitué, ira finir de sécher en étuve 8 h environ.  Une fois le béton durci, cette table est dirigée vers la zone de démoulage où elle sera relevée pour permettre la prise en charge du prémur à l’aide d’un pont roulant. Durant cette phase finale, l’élément est positionné dans un rack dédié au stockage sur parc, puis au transport.  Article réalisé avec l’appui technique de Benoît Guiberteau, responsable commercial de Progress Group A propos de Progress Group Progress Group est un spécialiste de l’étude et de l’installation d’équipements et de logiciels pour les usines de préfabrication. Plusieurs marques font partie du groupe, parmi lesquelles figurent Progress Machinen & Automation, Ebawe, Progress Software Development,Echo Precast Engineering, ou Tecnocom.  Progress Group est un groupe d’entreprises actif à l’international avec des sites à Eilenburg et Francfort, en Allemagne, à Houthalen, en Belgique, à Brixen et à Udine, en Italie. Mais aussi à Winnipep, au Canada, à Qingdao, en Chine, à Chicago, aux Etats-Unis, à New Delhi, en Inde, et à Kuala Lumpur, en Malaisie. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 304 jours

L’activité des matériaux de construction a quasiment retrouvé, voire dépassé, les niveaux de 2019

Il est vrai que la demande ne faiblit pas : dans le bâtiment, les carnets de commandes restent accrochés à un point haut en juin et les mises en chantier de logements ont retrouvé des couleurs, notamment dans l'individuel. Côté TP, les travaux réalisés ont repris de la vigueur et la commande privée se raffermit. Cependant, si beaucoup d'indicateurs sont au vert, il reste quelques points de vigilance : la commande publique peine encore à se réveiller, la construction non résidentielle reste atone et certaines tensions dans l'approvisionnement des matériaux (essentiellement importés) brident les entreprises dans leur capacité à répondre à la demande. Une situation à surveiller ces prochains mois…Un bon mois de mai pour les granulatsSelon les premiers résultats de l’enquête de mai, la production de granulats et de BPE aurait retrouvé ses niveaux moyens de longue période. Ainsi, l’activité des granulats, en léger repli par rapport à avril (-1,3%, données CVS-CJO), bondit de +16,6% par rapport à mai 2020 (encore perturbé par le confinement sur les dix premiers jours) et de +2,1% au regard de mai 2019.Les volumes de ces trois derniers mois progressent encore par rapport aux trois mois précédents (+0,5%) et, même s’ils surplombent fort logiquement ceux de 2020 (+66,7%), ils restent au-dessus de ceux des trois mêmes mois de 2019 (+1,4%). Sur les cinq premiers mois de l’année, l’activité des granulats ressort sur une tendance haussière de +1,1% au regard de 2019 (+29,6% comparé à 2020). Côté BPE, les livraisons de mai ont certes affiché un net rebond mécanique sur un an (+15,7%) mais se sont repliées par rapport à avril et par rapport à mai 2019 (-4,3% et -2,3% respectivement).Pour autant, sur les trois derniers mois, l’activité continue de progresser légèrement au regard des trois mois précédents (+0,6%) en dépassant celle enregistrée sur la même période de 2019 (+0,4%). En cumul depuis janvier, les livraisons de BPE ont rebondi de +37,1% sur un an, restant légèrement en deçà du niveau constaté sur les cinq premiers mois de 2019 (-1%). Notre indicateur matériaux traduit le même rebond conjoncturel sur le début d’année 2021 : l’activité du panier de matériaux affiche en effet une progression de +21,2% sur un an au premier trimestre et de +33,7% sur les cinq premiers mois (provisoire, données CJO), un rebond pas seulement lié à l’effet de base favorable du confinement puisque, comparé à 2019, la progression ressort à +2,8%.Bâtiment et TP : des tensions face à la demandeLa confiance ne faiblit pas dans l’industrie du bâtiment. En effet, lors de l’enquête menée en juin par l’INSEE, les entrepreneurs se montraient toujours très optimistes sur leur activité future. Le jugement porté sur leurs carnets de commandes continue de s’améliorer à l’instar du solde d’opinion sur les effectifs prévus qui demeure très au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans le gros oeuvre, les entrepreneurs estiment que, compte tenu de leurs effectifs actuels, 10 mois d’activité sont assurés par les carnets actuels. Cette forte demande se traduit par des tensions sur l’outil productif puisque, dans le gros oeuvre, 53% des chefs d’entreprise déclarent y être confrontés. Ces contraintes s’expliquent en partie par l’insuffisance de personnel (68% des entreprises de gros oeuvre éprouvent des difficultés de recrutement) mais aussi par l’accroissement des difficultés d’approvisionnement des chantiers.En effet, les pénuries de matériaux, notamment importés (aciers, plastiques, bois, métaux), affectent le secteur depuis quelques mois et l’enquête INSEE indique qu’à fin juin 12,3% des entreprises du bâtiment étaient confrontées à des ruptures de chaine d’approvisionnement, un chiffre en hausse depuis février et très nettement au-dessus de la moyenne de long terme (1,7%). Une situation qui déteint sur les prix, puisque les chefs d’entreprise sont plus nombreux encore que les mois précédents à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix. Côté bâtiment, le réveil des mises en chantier se confirme bien que, pour le non résidentiel, l’activité constructive reste morose. Certes, sur les cinq premiers mois de l’année, les surfaces commencées de locaux rebondissent de +16% par rapport à 2020 mais elles demeurent -12,2% en dessous du niveau de 2019. Quant aux permis, ils ont grimpé de +20,8% sur un an, mais affichent un niveau -19,2% inférieur à celui de 2019 sur la période. En revanche, s’agissant des logements, le redémarrage est réel : à fin mai, on recensait 390 600 logements mis en chantier sur douze mois et, de janvier à mai, la hausse atteint +29,7% par rapport à 2020 et de +3,6% au regard de 2019. L’individuel, comme le collectif, participent à cette reprise mais, pour le premier segment, la dynamique est aussi enclenchée sur les permis. Ces derniers ont en effet rebondi de +14,3% par rapport à 2019 (+36,7% sur 2020) tandis que, pour le collectif, la tendance se replie encore de -11,4% (+15,6% par rapport à 2020). Du côté des travaux publics, l’activité de ces quatre premiers mois de 2021 est également meilleure que prévue selon la FNTP. Le rebond des travaux réalisés (+23% par rapport à 2020, CVS-CJO) hisse ces derniers au-dessus de leur niveau déjà élevé de 2019 (+1,1%).Toutefois, en dépit d’une certaine reprise des commandes, notamment de la part de la clientèle privée, le niveau des carnets reste 9% inférieur à celui de 2019 en raison d’une commande publique qui tarde à se ranimer. Si la profession attend toujours les effets du Plan de relance, elle s’inquiète aussi des tensions inflationnistes et des risques pesant sur l’approvisionnement en matières premières.Perspectives 2021A la lumière de ces récentes évolutions, l’estimation de l’activité des matériaux pour 2021 a dû être révisée. Les meilleurs résultats de ce début d’année réhaussent mécaniquement les tendances annuelles alors même que les hypothèses initialement retenues dans le scénario du second semestre apparaissent désormais trop pessimistes. En effet, côté bâtiment, la demande apparaît bien plus solide que prévue et les conditions de financement bancaire, qui devaient se durcir dès le 1er juillet, via les réglementations du HCSF, resteront finalement plus accommodantes pour les ménages (annonce du 15 juin) avec, de plus, des taux d’intérêt habitat historiquement bas. C’est un contexte favorable pour l’activité du BPE, même si, les pénuries de certains matériaux freineront temporairement le bon déroulement des chantiers.La demande de BPE pourrait ainsi progresser de +5% entre 2020 et 2021 (données brutes) mais elle resterait en dessous de son niveau de 2019 (-3,8%). Quant aux granulats, la vigueur du début d’année constitue un bon “acquis” sur la tendance annuelle. En partie portée par la dynamique du BPE, la demande pourrait par ailleurs être soutenue par une activité TP un peu meilleure au second semestre. Elle pourrait alors progresser de +8% par rapport à 2020 mais serait, elle aussi, en deçà des volumes de 2019 (-1,4%).
Il y a 3 ans et 304 jours

Le rebond de l'économie française plus important qu'anticipé au deuxième trimestre

Même si elle constate une augmentation des difficultés d'approvisionnement et de recrutement des entreprises, la banque centrale a maintenu sa prévision de croissance pour l'ensemble de l'année 2021 à 5,75%, jugeant l'économie française plutôt résiliente face à une éventuelle quatrième vague de l'épidémie.La Commission européenne a elle relevé mercredi sa prévision de croissance pour la France à 6% pour 2021, comme l'Insee la semaine dernière. Le gouvernement français reste, lui, sur une prévision de 5% à ce stade.La prévision de la Banque de France pour l'ensemble de l'année est "plutôt une prévision prudente", donc resterait adaptée en cas de nouvelle vague, a expliqué Olivier Garnier, le directeur général de la banque centrale française, en présentant à la presse la dernière enquête mensuelle de conjoncture de l'institution.D'autre part, "on a vu au fil des vagues épidémiques que l'impact économique était de moins en moins marqué, à la fois parce que l'économie sait mieux s'adapter (...) et puis surtout, aujourd'hui il y a la vaccination", a-t-il détaillé.En ce qui concerne le deuxième trimestre, "le mois de juin est meilleur que ce qu'attendaient les entreprises", a-t-il souligné."L'activité s'améliore dans la plupart des secteurs de l'industrie et progresse fortement dans les services marchands, avec le rebond très marqué enregistré dans l'hébergement et la restauration. Dans le secteur du bâtiment, l'activité reste bien orientée", détaille l'enquête.Dans le bâtiment, situation plus critiqueEn juin, l'activité serait ainsi 2% en dessous de son niveau d'avant crise, contre 3% prévu auparavant, et -4% en mai.Dans les services marchands, le rebond est très net, grâce à l'allègement des restrictions sanitaires.Dans la restauration, le niveau d'activité est passé de 25% de son niveau d'avant crise en mai, à près de 70% en juin, et dans l'hébergement il a augmenté de 20 points à 53%.La situation est plus contrastée dans l'industrie, avec des secteurs qui restent à la peine, comme l'aéronautique et l'automobile qui tournent aux trois quarts de leur niveau normal.La production est notamment pénalisée par les tensions sur les approvisionnements qui ont continué d'augmenter en juin, et qui s'accompagnent d'augmentations de prix des matières premières.Dans l'industrie, 47% des dirigeants déclarent avoir subi des difficultés, contre 44% en mai, et la situation est encore plus critique dans le bâtiment, où ils sont 60% à faire remonter des problèmes, après 50% en mai.Le secteur automobile est le plus pénalisé, avec 80% des entreprises concernées, selon l'enquête.Autre difficulté des entreprises: le recrutement. 44% estiment avoir des difficultés à recruter, surtout dans le bâtiment et les services, et notamment dans le secteur du travail temporaire.Pour le mois de juillet, la situation devrait s'améliorer très légèrement, prévoit la Banque de France, les chefs d'entreprise anticipant un statu quo dans l'industrie et le bâtiment, tandis que les services continueraient de progresser.
Il y a 3 ans et 304 jours

Groupe Sylvestre : « La Compagnie des Bétonniers permettra de challenger les groupes nationaux »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Rudy Sylvestre, gérant du groupe éponyme, devant l’iconique boule de toupie à l’entrée du site de Maubec, signée Namek. [©Groupe Sylvestre] Vous avez investi dans une nouvelle centrale et de nouvelles pompes. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces investissements ?  Rudy Sylvestre : Il nous fallait moderniser notre outil de production. Nous disposons de deux centrales sur notre site de Maubec, dans le Vaucluse. L’une d’elles datait des années 1970. Nous avons ainsi investi dans une centrale Liebherr, qui nous permet de produire plus et davantage “vertueux”. Nous aurons une capacité mensuelle comprise 2 500 et 3 500m3 de béton. Depuis la mise en service, nous sommes sur un cumul de près de 25 000 m3.  Nous avons aussi acquis deux nouvelles pompes à béton Schwing Stetter sur porteurs Mercedes Benz. Trois autres sont en commande. Cela va nous permettre d’être plus réactifs et de pouvoir gérer nos plannings de manière indépendante.  Vous avez aussi revu et corrigé votre site Internet ? En effet. Il s’agissait de moderniser l’image du groupe. Dans ce cadre, nous avons recruté un responsable communication. Une nouvelle identité graphique a été créée pour l’ensemble des sociétés du groupe. Puis, nous avons voulu améliorer notre présence sur Internet et les réseaux sociaux. En parallèle, nous développons une application qui permettra de présenter, dans un premier temps, l’étendue de nos services et la gamme de nos produits. Dans le futur, les clients auront accès à leur compte et pourront ainsi consulter leurs devis, régler leurs factures et communiquer avec les différents services en ligne.  Qu’est-ce que la Compagnie des Bétonniers et comment s’inscrit-elle dans le renouveau du groupe Sylvestre ? Par le passé, le groupe Sylvestre était à la tête de deux terminaux cimentiers et de treize centrales à béton. Ceci, en partenariat avec un grand bétonnier national. Mais tout s’est arrêté un jour… Aujourd’hui, nous ne sommes plus tenus par aucune clause. Nous pouvons donc repartir de l’avant. C’est pourquoi nous lançons la Compagnie des Bétonniers, afin d’unir des indépendants. L’idée est de leur proposer de devenir partenaires. Chacun apporte une part au capital, à la hauteur de ses capacités. En fédérant les indépendants, nous pourrons acheter du matériel ou des matériaux en commun. Mais aussi partager des équipements. J’ai aussi dans l’idée de créer un laboratoire aux moyens mutualisés. Un atout pour répondre à de plus gros chantiers. Nous avons déjà été rejoints par l’industriel Réseau Chape de Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône. Nous démarrons localement, mais l’idée est de créer une enseigne nationale…  Lire aussi : Pour le groupe Sylvestre, « Art is BTP »… Malgré l’engouement pour la consommation locale, n’est-il pas compliqué d’être un indépendant dans le béton ?  Oui, c’est compliqué. Il y a de plus en plus de regroupements et de rachats d’indépendants. De toute façon, une centrale a un rayon de chalandise de 30 km. Mais il y a aussi les gros chantiers. Là, le plus souvent, ce sont les bétonniers nationaux qui interviennent. La taille compte, tout comme la force de communication. Nous devons nous affirmer face à eux et nous ne pouvons le faire qu’en nous unissant au sein d’une entité comme la Compagnie des Bétonniers. Qui peut vous rejoindre ? Quelles en sont les implications ?  Vient qui veut. Même si, au niveau local, deux indépendants ne s’entendent pas, nous pouvons jouer les intermédiaires et les aider à mutualiser leurs moyens… La seule règle est d’avoir une en-tête à l’effigie de la Compagnie des Bétonniers avec son propre nom en dessous.  A la fin de chaque année, nous partagerons les bénéfices, à hauteur de la participation au capital.  C’est un discours très militant… Tout à fait. Il est temps de taper du poing sur la table et de concurrencer frontalement les groupes nationaux. Ensemble, nous sommes toujours plus forts ou plus imposants. Nous pouvons rivaliser avec tout le monde et sur n’importe quel chantier.  Propos recueillis par Yann Butillon Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 95
Il y a 3 ans et 304 jours

Hautes-Pyrénées : Une première locale en bas carbone

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Pau, le pôle Laherrère intègre des bétons bas carbone du groupe Daniel. [©Groupe Daniel] Situé au Nord de Pau, le quartier Saragosse est en pleine mutation. Menée par la ville de Pau, la construction du pôle Laherrère est réalisée par les entreprises Gallego et SN.EPC. Le projet est divisé en deux bâtiments d’une superficie totale d’environ 10 000 m2 : un R+5 comprenant 176 logements pour étudiants et jeunes actifs, des locaux d’activité et de commerces. Et un bâtiment, aussi de type R+5, avec des locaux à usage de bureaux, d’activité et commerces. Lire aussi les autres actualités en région Afin de répondre aux exigences environnementales, le choix s’est porté sur des matériaux bas carbone. Pour cela, Gallego s’est appuyé sur l’expertise du groupe Daniel, fournisseur du BPE.  « C’est une première pour Gallego de travailler avec un béton bas carbone. Nous avons sollicité les services du groupe Daniel, qui bénéficiaient de véritables atouts pour nous proposer une solution produits bas carbone et atteindre ce niveau de performance E2C2», explique Guillaume Tulsa, directeur des travaux de l’entreprise. Et Jean Cardonne, responsable commercial Béarn du groupe Daniel, de conclure : « Nous disposons de toutes les caractéristiques techniques de nos matériaux pour répondre aux exigences d’un béton bas carbone. Grâce à l’extraction de granulats naturels transformés et valorisés sur le même site de production à Lescar et à l’intégration d’un ciment bas carbone, la composition de ce béton a permis de réduire de 40 % les émissions de CO2 par rapport à un béton dit “classique”. » Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 304 jours

Alphi : Ancrage régional et ambitions nationales

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Alexandre Souvignet est le Pdg d’Alphi. [©Alphi] Comme toutes les entreprises, vous êtes touchés par la pénurie de matières premières. Quels sont vos leviers d’action ? Alexandre Souvignet : Sur le très court terme, le problème est la hausse du prix des matières premières. Lors du premier confinement, nous nous sommes interrogés sur l’opportunité de maintenir ou non le niveau de production, afin d’anticiper la reprise d’activités. Nous avons poursuivi notre production habituelle pour conserver des stocks et assurer des prix normaux pour nos clients, tout en restant très prudents.  Nous allons avoir un second sujet sur la location. Si les entreprises annulent leurs investissements et se reportent sur la location, il y aura une pénurie de matériels disponibles à la location. Nous avons le plus gros parc de France. Pour autant, tout notre matériel est déjà sur les chantiers…  Est-ce que cette crise va déboucher sur l’utilisation de nouvelles matières ?  Il ne faut jamais dire “jamais”. Mais nous avons depuis un moment fait le bilan carbone de notre activité. Et l’aluminium, qui est à la base de nombreux de nos produits, est une matière durable. Notre production a été conçue pour être réparable, voire recyclée lorsque cela est possible. Il est donc difficile de faire un autre choix de matière qui auraitun impact écologique moindre. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 304 jours

Kebony annonce sa participation au Forum Bois Construction

N’ayant pas pu se tenir en 2020, la 10e édition du Forum Bois Construction a été reportée à cet été. La marque de bois Kebony, qui utilise un processus de production breveté et respectueux de l’environnement pour améliorer les propriétés des bois résineux en leur conférant les caractéristiques des bois durs tropicaux, fera partie des exposants.Durant trois jours, le Forum accueillera plusieurs milliers de spécialistes, venus du monde entier pour s’informer sur les derniers systèmes constructifs en bois et leurs capacités de mixité avec d’autres matériaux. Conférences et plénières seront l’occasion d’échanger entre professionnels, tandis que cette année apparaît une nouveauté : le samedi sera ouvert au grand public. Une opportunité pour Kebony, qui s’adresse aussi bien aux professionnels du bâtiment et aux architectes qu’aux particuliers qui souhaitent utiliser un bois résistant, stable, élégant, sans entretien et respectueux de l’environnement pour leurs projets de construction.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 3 ans et 305 jours

A l’exposition China Flower, l’agence ECADI lançait des fleurs

Le savoir-faire du Groupe Serge Ferrari était à l’honneur à Shanghai (Chine), lors de l’exposition China Flower dont l’édition annuelle a pris fin le 4 juillet 2021 sur l’île de Chongming, réputée pour la qualité de sa production de fleurs. En effet, l’agence d’architecture de Shanghai ECADI s’est appuyée sur les qualités de la membrane […] L’article A l’exposition China Flower, l’agence ECADI lançait des fleurs est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 305 jours

Haute-Garonne : Des bétons pour le plus long téléphérique urbain de France

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Toulouse, le téléphérique urbain Téléo transportera 8 000 voyageurs chaque jour.[©Cemex] D’ici fin 2021, le téléphérique urbain Sud de Toulouse Téléo reliera les stations Oncopole – Lise Enjalbert, à Université Paul Sabatier, en passant par Hôpital Rangueil – Louis Lareng. D’une longueur de 3 km, le parcours est une première en France en milieu urbain. Pas moins de 8 000 voyageurs quotidien sont attendus sur cette ligne aérienne, avec une fréquence de 1 mn 30 en heure de pointe. En amont du chantier, Cemex avait prescrit des bétons bouchardés de teinte claire, pour l’aménagement des quais des stations. Une solution retenue par l’agence d’architecture Thierry Lanctuit. Depuis septembre 2019, le bétonnier a livré 6 500 m3de bétons de génie civil pour la réalisation de ces trois stations. Et des massifs des cinq pylônes présents tout au long du parcours du téléphérique. Lire aussi les autres actualités en région Ainsi que 350 m3de bétons architectoniques blancs livrés à la station Oncopole – Lise Enjalbert pour les piles et poteaux. Et 200 m3de bétons bouchardés pour la réalisation des quais. Pour fournir en même temps les trois stations, Cemex a mobilisé pas moins de 4 unités de production locales : Larrieu (les deux sites), Montaudran et Escalquens. Les granulats entrant dans la composition des bétons prêts à l’emploi sont aussi des matériaux de proximité, en provenance des carrières de Salles-sur-Garonne et Cintegabelle. De plus, Cemex a géré la majeure partie de l’évacuation des déblais inertes des stations Université Paul Sabatier et Oncopole – Lise Enjalbert, représentant 4 500 t de matériaux de terrassement et de démolition. L’industriel a, en partie, évacué ces matériaux vers sa plate-forme de recyclage de Roques-sur-Garonne. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 305 jours

Pim : « Les propriétés du polyuréthane, un atout pour le secteur de la préfabrication »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Christophe Ray, dirigeant de Pim : « Le marché du béton représente près de 20 % de notre chiffre d’affaires cette année. ». [©Pim] Au commencement, en 1981, Pim s’est spécialisé dans la fabrication de pièces en polyuréthane, et plus particulièrement, dans les roues et roulettes. Depuis 2012, et l’arrivée de Christophe Ray, dirigeant et repreneur de la société, l’industriel explore différents territoires. Basée à Pusignan, près de Lyon, cette PME rassemble près de 43 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 4 à 5 M€/an. « Nous réalisons 50 % de notre activité à l’export, détaille Christophe Ray. Vers l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis et vers d’autres pays frontaliers. » L’usine de production se développe sur une superficie couverte de 3 800 m2.  En 2019, Pim a subi un incendie dans son atelier principal. « Nous avons réfléchi à comment nous relancer ? Quelle stratégie adopter ? Ce sinistre a accéléré la prise de décision sur l’investissement vers de nouveaux marchés. » En effet, avec l’arrivée du nouveau dirigeant, Pim se diversifie. Tout en gardant la technique du polyuréthane coulé par gravité à chaud. « C’est un matériau particulier, mais aux très bonnes propriétés mécaniques. » Pim est présent dans différents secteurs. A l’image du monde de la neige, du transfert et de l’industrie. Et depuis l’incendie, l’industriel s’est tourné vers celui du béton.  Une nouvelle opportunité de marché « Nous réalisons des moules complets, des réservations, de l’outillage ou encore des éléments de protection. Pour le béton prêt à l’emploi, nous produisons aussi des buses pour machines à projeter. » Aujourd’hui, ce marché est porteur pour Pim. « Il représente près de 20 % de notre chiffre d’affaires cette année. »  Le polyuréthane présente plusieurs intérêts pour le monde du béton. « Le travail du polyuréthane peut être comparé à la pâtisserie, reprend Christophe Ray. Il faut respecter la recette. En changeant les proportions, nous allons modifier la dureté du matériau. Cela va nous permettre de faire des épaisseurs faibles, mais rigides, ou d’augmenter ou non la résistance à l’abrasion. » Ici, Pim utilise trois composants pour fabriquer sa matière première : une résine, un pré-polymère et  un réactif. Ces ingrédients sont mélangés à chaud.  « Ce matériau dispose d’une bonne résistance à l’abrasion. Par rapport aux solutions en acier, il est plus léger et plus facile à manipuler. Cela permet d’éviter les troubles musculo-squelettiques. Et finalement, le mode de transformation du polyuréthane est très voisin du process de production du béton préfabriqué. Nous savons faire du sur mesure. Des séries de 10 à 100 pièces. » Pim travaille en direct avec les industriels de la préfabrication. « Nous avons une équipe qui se déplace avec un technico-commercial spécialisé dans le béton. » La demande en moule se développe de plus en plus avec des clients, tels que Bonna Sabla, Libaud Préfa, Sebico  ou encore Sobemo. « En ce moment, les moules matricés sont un gros sujet pour nous. Nous mettons l’accent sur ce domaine au vu de la forte demande. Nous avons quelques clients partenaires qui testent nos produits et nous en cherchons d’autres. Nous avons plutôt orienté nos recherches autour des prémurs », détaille en conclusion Christophe Ray. Aujourd’hui, l’activité béton de Pim reste centrée sur la France. Mais l’industriel vise l’export avec, en première ligne, l’Allemagne et le Maroc. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 305 jours

Nouvelle-Aquitaine : Une région dynamique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine En Nouvelle-Aquitaine, les carrières et matériaux de construction ont généré un chiffre d’affaires de 1,09 Md€. [©ACPresse] La région Nouvelle-Aquitaine représente 57 400 établissements travaillant dans le bâtiment, dont 24 % traitant de gros œuvre. Au total, l’ensemble du secteur pèse 12,3 Md€, soit 7,9 % du PIB régional. Un chiffre d’affaires qui se répartit à 58 % pour l’entretien-rénovation et 42 % pour la construction neuve. Du côté des effectifs, le secteur représente 99 770 personnes, auxquelles s’ajoutent 42 615 emplois non-salariés et 11 602 intérimaires en équivalent temps plein. Les effectifs de la branche sont en constante augmentation depuis 2016 et ont retrouvé le niveau qui était le leur en 2013. La locomotive de la région étant, de loin, la métropole bordelaise. En comparaison, les travaux publics génèrent “seulement” 4 Md€ de chiffre d’affaires, avec 4 751 établissements référencés sous le code NAF “Travaux publics”, et 896 entreprises adhérentes à la Caisse des congés payés des TP. Au total, ces derniers pèsent 24 104 emplois salariés, plus 2 527 emplois non-salariés et 4 017 intérimaires en équivalent temps plein. Des effectifs qui ont retrouvé un niveau quasiment similaire à celui de 2013.  Lire aussi les autres actualités en région Par ailleurs, les carrières et matériaux de construction ont généré un chiffre d’affaires de 1,09 Md€. Ceci, avec 342 entreprises représentant 761 sites de production, répartis entre 383 unités de granulats, 233 de BPE et 145 de minéraux industriels, pierres de construction et roches ornementales. Sur le milliard d’euros de chiffre d’affaires, 481 M€ proviennent des granulats, 433 M€ du BPE et 176 M€ des autres branches. Au total, 7 892 emplois dépendent des carrières et matériaux de construction.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 306 jours

Les candidats à la Présidentielle doivent donner la priorité à la formation et à la jeunesse, selon le Cercle des économistes

Pour le fondateur de ce groupe de réflexion Jean-Hervé Lorenzi, la pandémie de Covid-19 "aura eu un mérite", celui de "faire apparaître aux Français leurs carences et leurs dénis", en particulier ceux sur la "faiblesse de la qualification et de la formation" et la "précarité financière" d'une partie de la jeunesse dans le pays.La priorité doit être donnée à l'éducation dès la petite enfance, "où se créent les inégalités", en formant et rémunérant mieux les enseignants, puis à la formation "tout au long de la vie" en intégrant les entreprises "dans le processus de développement des qualifications", selon un communiqué publié par le Cercle à l'issue des 21èmes Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.Cet événement a réuni plusieurs dizaines de chercheurs et de dirigeants d'entreprises, ainsi que des responsables politiques de vendredi à dimanche.Ce texte qui liste dix propositions économiques "n'a rien de révolutionnaire", indique M. Lorenzi, dont l'objectif est "de forcer les candidats à la présidentielle à sortir du bois" sur ces thématiques.La Garantie jeunes, aide mensuelle de 484 euros maximum actuellement allouée à des jeunes sans emploi, ni étude ni formation, doit être étendue à "tous les étudiants, les apprentis, les jeunes travailleurs précaires, (...) indépendants financièrement", réclame le Cercle des économistes.Son financement doit se faire par un transfert de fonds, via des économies dégagées par une réforme des retraites réalisée grâce à "l'augmentation du nombre d'annuités" travaillées, et non avec une élévation de l'âge de départ, source de freins "psychologiques et sociologiques", plaide M. Lorenzi.Les économistes veulent aussi augmenter les bas salaires des branches professionnelles en "première ligne" durant la pandémie, citant les secteurs de la distribution, la restauration, le nettoyage, la santé ou l'agroalimentaire, mais aussi de la fonction publique (soignants, enseignants et chercheurs).Autre proposition pour renforcer l'investissement productif: instaurer une garantie publique de l'épargne des ménages français lorsqu'elle va être investie dans les fonds propres des TPE et PME, sous condition de niveau de patrimoine.L'ensemble de ces mesures générera des dépenses publiques supplémentaires, préviennent les économistes, qui appellent à une "réallocation" des dépenses mais ne veulent pas augmenter le niveau des prélèvements obligatoires.Le Cercle redit enfin qu'il faut "revoir les critères de déficit et de dette de Maastricht" qui "ne correspondent plus à la réalité européenne", et se prononce pour un élargissement du marché européen des quotas d'émission de CO2 "à tous les secteurs d'activités de production", pour réussir la neutralité carbone de l'UE en 2050.
Il y a 3 ans et 306 jours

EDF revoit à la hausse sa production nucléaire pour 2021, RTE se veut rassurant pour l'été

ÉNERGIES. L'électricien national a actualisé à la hausse son estimation de production nucléaire pour la France sur l'exercice 2021. De son côté, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité affirme que l'Hexagone ne devrait pas connaître de tensions d'approvisionnement cet été, y compris en cas de canicule et de sécheresse.
Il y a 3 ans et 306 jours

Action Logement lance un deuxième AMI sur la démolition de HLM

LOGEMENT SOCIAL. Spécifiquement dédié aux territoires Action coeur de ville et d'Outre-mer, un deuxième appel à manifestation d'intérêt pour la démolition-reconstruction de logements sociaux vient d'être lancé par Action Logement. Il doit permettre la production d'"un habitat plus attractif".
Il y a 3 ans et 306 jours

Le gouvernement annonce une aide de 15 millions d'euros pour accompagner la transition écologique des PME, artisans et indépendants

L’accélération de la transition écologique, l’une des 3 priorités de France Relance, est un enjeu collectif majeur et une opportunité pour, notamment, les TPE et les PME. Afin de les accompagner dans leur transition, les TPE et PME pourront, grâce à France Relance, bénéficier d’un diagnostic individuel gratuit réalisé par un conseiller d’une Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ou d’une Chambre de commerce et d’industrie (CCI) pour mesurer la maturité écologique de l’entreprise dont découlera un plan d’actions concret que l’entreprise pourra mettre en oeuvre.Les entreprises qui souhaitent bénéficier d’une aide plus approfondie à la mise en oeuvre de ces préconisations, pourront être accompagnées pour concrétiser les actions et valoriser leurs démarches, par exemple :Dans la recherche d’un financement (investissement, étude, formation),Dans l’optimisation de leur mode de production ou de fonctionnement (énergie, locaux, matières premières, déchets, eau, mobilité)Pour engager une démarche de reconnaissance environnementale individuelle ou collective (label Envol, Imprim’vert, Eco-défis, Répar’acteurs…).Grâce aux 15 millions d’euros alloués par France Relance, les réseaux des CCI et des CMA France réaliseront 35.000 diagnostics et 10.000 actions d’accompagnement dans le cadre de ce dispositif exceptionnel. Un comité de pilotage composé de la Direction générale des entreprises, du Commissariat général au développement durable, de l’ADEME ainsi que des deux réseaux consulaires sera mis en place. Ce dispositif vient en complément des mesures pour la transition écologique des TPE et PME déjà mises en oeuvre dans le cadre de France Relance.A cette occasion, Barbara Pompili a déclaré : « Les entreprises qui réussiront demain sont celles qui auront intégré suffisamment tôt les enjeux de la transition écologique dans leur stratégie. Avec France Relance, nous accompagnons massivement les chefs d’entreprises dans cette transformation, à tous les stades de leur réflexion : diagnostic, études, soutien aux investissements. »Alain Griset a déclaré : « La transition écologique, enjeu majeur pour notre économie, s’est aussi imposée comme une nécessité pour une croissance responsable des TPE et PME. Je me réjouis de lancer ce dispositif de France Relance, qui permettra de sensibiliser mais surtout d’accompagner les chefs d’entreprise dans leur transition, avec à la clé un plan d’action individualisé et adapté à leurs activités. »Pierre Goguet, président de CCI France a déclaré : « Dessinons collectivement les contours d’une économie plus durable et responsable ! Participons ensemble à la dynamique économique du pays avec ce dispositif France Relance. Pour cela, le réseau des CCI s’engage auprès de l’État pour renforcer sa mobilisation au profit des TPE PME. En tant que partenaire de proximité dans les territoires, les CCI sont aux côtés des chefs d’entreprise pour les sensibiliser, les soutenir et les accompagner dans leur transition écologique. Ensemble, relevons le défi et bâtissons une économie plus verte ».Joël Fourny, président de CMA France a déclaré : « Beaucoup d’entreprises artisanales sont, parfois sans le savoir, des acteurs concrets et efficaces du développement durable et du respect de l’environnement. Circuit de proximité pour les approvisionnements, réduction des emballages, lutte contre le gaspillage alimentaire, rénovation énergétique des bâtiments, réduction des consommations d’énergie par la domotique, activités de réparation permettant de réduire l’achat de produits importés…, toutefois nous devons aller plus loin dans notre rôle d’ambassadeurs de l’économie verte, durable et circulaire. Grâce à ce programme ambitieux et innovant, l’objectif du réseau des CMA est bien d’accompagner sur les territoires une nouvelle dynamique vertueuse à grande échelle et ainsi démontrer qu’il est possible de concilier enjeu écologique, intérêts économiques et développement des entreprises artisanales ».
Il y a 3 ans et 306 jours

Recticel accompagne la croissance des isolants polyuréthane à Bourges

Le fabricant de panneaux en polyuréthane automatise la ligne de production de son site berrichon et renforce ses effectifs pour accompagner la progression de ses ventes d’isolants.
Il y a 3 ans et 307 jours

RTE lance le 1er réseau "au monde" de stockage d'électricité piloté par robots

Le soleil brille de tous ses feux, le vent souffle à décorner les boeufs: la production des éoliennes ou des fermes solaires connaît parfois des pics de production qui se moquent des besoins de consommation.Que faire de ce surplus d'énergie? "Aujourd'hui, il est perdu: on demande alors d'arrêter une éolienne par exemple", explique Christian Poumarède, attaché de direction chez RTE. Pourtant, à des centaines de kilomètres de l'éolienne ou des panneaux photovoltaïques, une ville a des besoins.Mais, pour y acheminer l'électricité depuis les régions rurales où sont généralement installés les champs éoliens ou solaires, il faudrait augmenter la capacité des lignes à haute tension, dont le coût, déjà élevé, serait d'autant moins justifié que ces surplus de production n'interviennent que "200 à 300 heures par an", selon M. Poumarède.La solution s'impose donc d'elle-même: il faut stocker le surplus "le temps qu'une capacité se libère dans la ligne", indique Mathieu Pafundi, chef de projet chez RTE.Bref, c'est un problème "de tuyaux", résume Christian Poumarède. "On crée comme un bassin de rétention (...) qui permet de ne pas engorger les tuyaux".D'où "Ringo", un réseau de stockage sur batteries, d'un coût de 80 millions d'euros, sur trois sites: Fontenelle (Côte d'Or), Bellac (Haute-Vienne) et Ventavon (Hautes-Alpes).Les trois centres regroupent au total 16.800 batteries, d'une capacité "cinq fois supérieure à une batterie de voiture", précise le président du directoire de RTE Xavier Piechaczyk.Ce n'est pas le plus important réseau sur la planète, mais la "première mondiale" réside dans le fait qu'il est entièrement piloté par des robots, assure le patron de RTE devant les conteneurs emplis de batteries de Fontenelle, près de Dijon, installés en plein champ, non loin d'éoliennes.Appelé NAZA (Nouveaux automates de zones adaptatifs), le robot informatique déclenche automatiquement le stockage et le déstockage de l'électricité sur les batteries de tel ou tel site.Et ce, "en moins d'une seconde", relève Franck Girard, PDG de Nidec ASI, la société du groupe nippon Nidec qui a développé le site de Fontenelle. Chaque centre de stockage a une puissance de 12 mégawatts, soit la production de 5 éoliennes ou la consommation d'une ville de 10.000 habitants pendant deux heures l'hiver.Ringo sera testé pendant trois ans, le temps nécessaire, selon le patron de RTE, d'apprendre comment "piloter mieux" les énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 307 jours

Le secteur du bâtiment entre relance économique et pénurie de matières premières

Quand le bâtiment va, tout va ! « Lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité » : cet adage de Mardin Nadaud (maçon puis député au XIXème siècle), aujourd’hui popularisé sous la forme « quand le bâtiment va, tout va », pose la construction comme un indicateur fiable de vitalité économique. Cette expression prend encore aujourd’hui tout son sens. En effet, comme après chaque crise, le secteur du bâtiment amorce la reprise économique, et ce grâce aux investissements des acheteurs publics en faveur des travaux de construction et de rénovation. Ainsi, plus que jamais en France, la commande publique (cf. marchés publics) constitue un moteur de la relance économique. Malgré les mesures et les investissements importants, le secteur du bâtiment est cependant confronté à plusieurs obstacles, entravant la reprise du secteur et plus largement du pays. La pénurie des matériaux Avec la crise sanitaire du Covid-19 et les confinements successifs, le monde entier est resté figé pendant de longs mois. La production de matières premières a donc diminué, entraînant une pénurie sans précédent à l’instar du bois, des métaux, du verre, du plastique. Ces pénuries touchent ainsi de nombreux secteurs : le bâtiment, mais aussi l’agroalimentaire, la santé, l’automobile… Alors que la production des matières peine à reprendre, le secteur du bâtiment reste très sollicité, aussi bien par les particuliers que par les acheteurs publics. Conséquences : Les prix des matériaux explosent : une hausse de 30 % à 80 % pour l’acier et l’aluminium et jusqu’à 250 % pour le bois par exemple, et ce en quelques mois seulement ; Les délais d’approvisionnement s’allongent, de plusieurs semaines à plusieurs mois pour toute nouvelle commande, engendrant des retards importants dans la construction. Les acheteurs publics face aux retards des chantiers Dans les marchés publics, les acheteurs déterminent généralement des délais d’exécution ou de livraison. Le non-respect de ces délais par les titulaires est passible de pénalités de retard, sanctions pécuniaires forfaitaires à visée dissuasive et réparatrice. Quid de l’application de pénalités dans ce contexte particulier ? A l’issue d’une réunion avec les organisations et fédérations du BTP organisée le 15 juin dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé que l’État n’appliquerait aucune pénalité de retard aux entreprises du bâtiment qui seraient en retard de livraison en raison de l’actuelle pénurie de matériaux de construction. La circulaire, adressée aux acheteurs d’État, ne concerne cependant pas les collectivités locales et les établissements publics : les pouvoirs publics tentent donc de sensibiliser les maîtres d’ouvrage publics aux problèmes de pénurie, et les invitent à adopter une posture de soutien envers les entreprises titulaires des marchés : Éviter d’appliquer une pénalité de retard lorsque les retards de livraison ou d’exécution sont liés aux envolées des prix des matières premières ou de pénuries d’approvisionnement ; Accorder, si possible, des reports de délais ; Renégocier le contrat en prenant en compte l’augmentation des prix des matériaux ou un retard de livraison ; « Réfléchir, au cas par cas, aux autres mesures d’exécution qui permettraient d’apporter une réponse à cette situation » selon les recommandations du ministère de l’Économie. Le recyclage et l’économie circulaire comme solutions aux pénuries ? La R&D devient indispensable aujourd’hui pour trouver des solutions aux pénuries, et pour s’émanciper autant que possible des pays producteurs de matières premières comme la Chine. Le recyclage et l’économie circulaire semblent ainsi être des leviers pertinents pour éviter les inflations et l’interruption de la production, et donc de la construction. Il s’agit de réduire, réemployer et recycler (règle des 3 R), à savoir : Produire des biens entièrement recyclables à partir d’intrants eux-mêmes recyclés selon le modèle « du berceau au berceau » ; Valoriser les sous-produits de l’industrie, résidus issus de la production, de la transformation ou du traitement des matières. La Ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher entend d’ailleurs développer les filières de recyclage en France pour relocaliser les secteurs les plus critiques. Le Gouvernement a ainsi déjà financé 279 projets, à hauteur de 462 millions d’euros. Finalement, appliquée au secteur du bâtiment, cette crise aura permis de révéler les failles de tout un système et d’en dégager des solutions d’avenir, tournées vers la transition écologique et l’indépendance énergétique.
Il y a 3 ans et 307 jours

Rockwool va construire un nouveau site de production à Soissons, en France

Située en périphérie de la ville de Soissons dans les Hauts-de-France, la nouvelle unité de production utilisera la technologie de pointe de fusion électrique à grande échelle de ROCKWOOL. D’un point de vue environnemental, ce choix est particulièrement pertinent en France où l’électricité est faiblement carbonée. Les autorités ont délivré le permis environnemental et la construction devrait commencer en 2022. Le début des opérations est prévu en 2024.« Cet investissement dans de nouvelles capacités contribuera à répondre à la demande croissante de nos produits destinés à l’isolation, en France. Créer des bâtiments moins énergivores est un élément essentiel pour atteindre les objectifs climatiques français, européens et mondiaux et notre produit y joue un rôle important. L'utilisation de la technologie de fusion électrique contribue également à atteindre nos propres objectifs ambitieux de décarbonisation », déclare Jens Birgersson, PDG du groupe ROCKWOOL.La technologie de fusion électrique est utilisée depuis 2020 dans l’unité de production de ROCKWOOL à Moss, en Norvège, où elle a réduit les émissions de carbone d'environ 80 %. Comme cette technologie peut utiliser de grandes quantités de matériaux recyclés, elle contribuera à créer une plus grande circularité dans le secteur de la construction. L'usine de Soissons utilisera cette même technologie mais à plus grande échelle.Tout au long de la préparation du projet de nouveau site de production, ROCKWOOL a pu travailler en étroite collaboration avec les autorités publiques, tant au niveau national que local. En particulier, la Région Hauts-de-France et la communauté d’agglomération du Grand Soissons ont été des soutiens importants et précieux à la concrétisation du projet ROCKWOOL.Le président de Business France et Ambassadeur aux investissements internationaux Pascal Cagni souligne comment le projet s'inscrit dans les plans nationaux de la France, déclarant : « La France est engagée dans une amélioration considérable de l'efficacité énergétique de son parc immobilier et à développer l’économie circulaire. Avec Business France, nous suivons le projet de nouvelle installation ROCKWOOL depuis 2018 et nous nous réjouissons de cette annonce d’investissement à Soissons qui prouve l’attractivité de nos régions et de la France en tant que nation industrielle ».Rafael Rodriguez, directeur général de ROCKWOOL France et Europe du Sud, déclare : « Nous sommes ravis que notre investissement à Soissons nous permette de mieux accompagner les efforts ambitieux du gouvernement ainsi que le développement social et économique des communautés locales. Forts de plus de 40 ans de présence industrielle en France, cette nouvelle installation est pour nous une nouvelle étape naturelle sur un marché qui ne cesse de prendre de l'importance ».
Il y a 3 ans et 309 jours

Le Togo inaugure la plus grande centrale solaire en Afrique de l'Ouest

"S'inscrivant dans notre ambition de faciliter un accès universel à l'électricité et de desservir tous les ménages togolais en énergie propre et renouvelable, cette centrale va desservir 158.333 ménages togolais et permettra d'économiser plus d'un million de tonnes d'émissions de CO2 tout au long de sa durée de vie", a déclaré mardi soir le président Faure Gnassingbé sur son compte Twitter. "Je me réjouis de cette réalisation effectuée en un temps record (18 mois, ndlr)", a-t-il ajouté.Construite par AMEA Togo Solar, une filiale d'AMEA Power, géant des Emirats arabes unis, cette centrale solaire est érigée sur une superficie de 92 hectares, se compose de 127.344 panneaux solaires pour une puissance installée de 50 MW et une production d'environ 90.255 MWh d'énergie par an. Il s'agit pour l'instant de la plus grande centrale solaire de la région, devant la centrale de Kita au Mali, et elle s'inscrit dans une série d'investissements du groupe AMEA Power en Afrique et dans la politique de développement de l'énergie solaire au Togo.Baptisée "Cheikh Mohammed Bin Zayed" (nom du prince héritier d'Abou Dabi), elle a été financée à plus de 35 milliards de francs CFA (53.356 millions d'euros) par des prêts concessionnels de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et par le fonds d'Abu Dhabi Fund pour le Développement (ADFD).20 MW supplémentaires devraient être construits sur le même site, avant la fin de l'année. Cette centrale photovoltaïque sera exploitée pendant 25 ans par AMEA Togo Solar. Le Togo, qui importe plus la moitié de l'énergie dont il a besoin du Nigeria et du Ghana, mise notamment sur le solaire pour développer avec des start-up l'accès à l'électricité de ses huit millions d'habitants jusque dans les zones les plus reculées du pays.
Il y a 3 ans et 310 jours

Palmarès du concours Les Génies de la construction

Les équipes d’élèves et d’étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur, encadrées par leur professeur, étaient réparties en quatre catégories (collège, pro, lycée, supérieur), pour réaliser un projet collectif et collaboratif de construction ou d’aménagement projeté vers un futur des territoires intelligents, durables et connectés, au travers des thématiques suivantes : le logement, la mobilité au sein des territoires et les déplacements, les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs), la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets, les énergies locales et renouvelables. Autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants étaient invités à travailler.Le concours, qui a pour objectif de mieux refléter la richesse et la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics dans toutes leurs dimensions, incarne les enjeux auxquels les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire doivent répondre, notamment en termes de transition numérique, technologique et environnementale. « Les Génies de la Construction ! » répondent aussi aux priorités du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et des professionnels de la construction, pour favoriser la promotion des voies de formation générale et professionnelle, qui sont toutes les deux des voies d’excellence et de réussite, et ainsi contribuer à une meilleure orientation scolaire et professionnelles des jeunes, donner du sens et concrétiser les enseignements.Une 17e édition « phygitale »La 17e édition des « Génies de la Construction ! » s’est de nouveau adaptée avec agilité au contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, avec la mise en place d’un dispositif exceptionnel, pour permettre aux équipes inscrites dans le concours d’aller au bout de leur projet.Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, à l’occasion d’une finale organisée en présentiel, les équipes projets ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plateforme dédiée, afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. Pour la deuxième année consécutive, des open badges ont été attribués aux lauréats et participants des catégories « lycée » et « sup ». Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Pour les organisateurs du concours, il était important de promouvoir et de reconnaître l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits. 3.000 élèves engagés dans le concoursPour cette 17e édition du concours et malgré un contexte de crise sanitaire, 22 académies ont participé. Au total, ce sont 3 000 élèves et étudiants concernés, avec 104 classes dans 57 collèges, 15 lycées, 9 SEGPA et 23 équipes dans le supérieur.Comme à chacune des éditions, les projets ont été appréciés sur leur créativité, leur faisabilité et l’interdisciplinarité, ainsi que sur leur capacité à se transposer sous une forme réalisable pour être appliqués concrètement et sur leur aptitude à répondre aux problématiques suscitées par l’évolution des territoires.Le palmarès : huit projets lauréatsPrix catégorie « Collège »Le mot du jury : « Les projets étaient particulièrement variés et aboutis. Certaines équipes ont travaillé à distance, malgré les contraintes matérielles liées à la réalisation de maquettes réelles. La richesse des projets présentés repose sur une interdisciplinarité remarquable, ainsi que sur l’intervention de professionnels du BTP. Ces derniers ont permis aux élèves d’avoir une meilleure connaissance des métiers et des solutions techniques mises en œuvre aujourd’hui. »1er prix : collège Capouchine (Nîmes, 30) | Académie de MontpellierProjet « La maison bioclimatique »Le projet a été mené à la suite de la visite d’un lieu de vie alternatif. Il présente l’optimisation de l’espace pour une maison, comprenant trois chambres et une grande pièce de vie, en l’adaptant au climat méditerranéen pour avoir un très faible besoin en énergie et en s’appuyant sur différents systèmes bioclimatiques. Les élèves ont fait appel à une élève architecte, au responsable d’Alter Éco et aux « petits débrouillards ». Le choix des solutions techniques et des matériaux mis en œuvre repose sur une démarche scientifique, qui a conduit à la réalisation d’une maquette en respectant les étapes de construction et à une modélisation 3D.2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Morez, 39) | Académie de BesançonProjet « La restauration du château de Buclans »À partir d’une étude historique et littéraire du château de Buclans (Jura), détruit par un incendie, ce projet en prévoit la restauration et la réhabilitation des locaux, en vue d’en faire, notamment, un lieu d’accueil d’une colonie et un espace culturel. Charpente, agencement, accessibilité, conception d’un escalier automatisé, gestion de l’éclairage et modélisation 3D ont été appréhendés par les élèves, en partie grâce à l’intervention de professionnels du bâtiment. L’exposé des élèves a entièrement été traduit en langue anglaise.3e prix : collège Joseph Julien Souhait (Saint-Dié-des-Vosges, 88) | Académie de NancyProjet « Le plan incliné d’Arzviller »À partir d’une étude historique et géographique, le besoin sociétal d’un plan incliné a été défini, ainsi que les fonctions auxquelles l’objet technique doit répondre. L’étude scientifique et mathématique a débouché sur la réalisation d’une maquette automatisée, intelligente et pilotée à distance, prenant notamment en compte les contraintes de fonctionnement et de sécurité.Prix catégorie « Pro » (Élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa pro)Le mot du jury :« Dans tous les projets présentés, la dimension interdisciplinaire apparaît nettement. De nombreuses solutions techniques présentes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics ont été exploitées et mises en œuvre. »1er prix : collège Lubet Barbon (Saint-Pierre-du-Mont, 40) | Académie de BordeauxProjet « Extension d’un studio en éco-matériaux »Un petit studio a été réalisé il y a plusieurs années avec des matériaux adaptés pour l’époque. Le projet consiste à réaliser une extension, en s’appuyant sur l’éco-construction. C’est aussi l’occasion pour les élèves d’analyser l’ancienne construction, d’en identifier les points faibles et de découvrir plusieurs métiers et activités du champ professionnel « habitat », tout en étant acteurs de la réalisation de cette extension. Différents matériaux sont utilisés à bon escient et de nombreuses technologies actuelles du bâtiment sont abordées.Mention des « Meilleures interdisciplinarités et pédagogies »Collège Jean Moulin (Marseille, 13) | Académie Aix-MarseilleProjet « Réalisation d’une cabine téléphonique anglaise »Mention des « Meilleures dimensions chantier et environnementales »Collège de Grazailles (Carcassonne, 11) | Académie de MontpellierProjet « Projet KOKODO pour état d'urgence en cas de séisme »Prix catégorie « Lycée »Le mot du jury :« Les différentes équipes ont présenté des projets et des études particulièrement abouties. La thématique des territoires intelligents durables et connectés, ainsi que les enjeux sociétaux et environnementaux qui s’y réfèrent ont été très bien pris en compte. »1er prix : lycée Livet (Nantes, 44) | Académie de NantesProjet « Résidence étudiante »Le projet s’appuie sur la construction d’une résidence universitaire à partir de « containers » maritimes recyclés. De l’étude du problème sociétal de logement des étudiants à l’identification du terrain, ce projet a débouché sur la conception architecturale, les calculs de structure, les choix de matériaux, des simulations (notamment thermiques), ainsi que sur la modélisation de l’ensemble du projet. Les maquettes et simulations dévoilées sont en cours de réalisation voire de finalisation. La dernière étape, qui consiste au prototypage et à l’expérimentation sera menée, par la suite.2e prix : lycée Gustave Eiffel (Armentières, 59) | Académie de LilleProjet « Réhabilitation d’un château d’eau »À partir d’une contextualisation historique, ce projet concerne la réhabilitation du château d’eau du lycée, reposant sur la préservation de la ressource en eau. Les solutions de captage, filtrage, stockage et gestion de l’eau ont été envisagées, pour aboutir à la réalisation d’une maquette didactique fonctionnelle pilotée à distance.3e prix : lycée Saint-Nicolas (Paris, 75) | Académie de ParisProjet « Incubateur rue du Lac »Ce projet concerne la création d’un incubateur ou espace de co-working. Cet espace, prévu dans un immeuble neuf, occupe les deux derniers étages débouchant sur un toit terrasse. La fonctionnalité des espaces, l’étude des façades, la simulation thermique, le choix des matériaux et les solutions pour l’éclairage ont permis la réalisation d’une maquette immotique.Mention de la « Meilleure démarche pédagogique »Lycée Aragon Picasso (Givors, 69) | Académie de LyonPrix catégorie « Sup »(Étudiants de l’enseignement supérieur : STS, IUT, université, écoles d’ingénieur, écoles d’architecture...)Le mot du jury : « Les trois projets primés répondent parfaitement aux attendus du concours : mixité, interdisciplinarité, prise en compte de problématiques environnementales liées aux enjeux de la construction et de l’aménagement des territoires. Chacune des équipes primées a su réaliser un travail collaboratif dans une approche professionnelle, avec l’utilisation d’outils numériques maîtrisés et mettant en jeux des compétences pluridisciplinaires, qui ont permis de justifier les solutions constructives proposées. »1er prix ex aequo : université Cergy (Cergy, 95) | Académie de VersaillesProjet « Bâtiment à usage aéronautique »Le projet est celui d’un bâtiment à usage aéronautique, dont la conception porte sur deux grands halls, l’un destiné au stockage de pièces, le second à l’assemblage d’avions légers, complétés par un étage de bureaux. La recherche architecturale originale a été traduite par une maquette numérique a donné lieu à une étude structurelle, complétée par un phasage des travaux détaillé ainsi qu’une simulation thermique dynamique. Le projet est articulé autour de deux axes principaux : le développement durable avec la contrainte d’auto-suffisance du bâtiment et l’innovation avec l’utilisation au maximum du BIM.1er prix ex aequo : université Technologie Compiègne (Compiègne, 60) | Académie d’AmiensProjet « Smart ville »Le projet s'appuie sur le déploiement du « Métrocâble » à Grenoble, intégrant la notion de durabilité, de connectivité et d’intelligence. Il comprend une gare avec un réaménagement des voies de circulation, dont la création d'une piste cyclable, des quais multimodaux pour bus et tramways, un parking relais, des bassins végétalisés, un mobilier urbain (installations sportives, aires de jeux, « MétroVélo box »). La recherche documentaire, l’étude géotechnique, la modélisation, l’étude des matériaux et l’analyse de leur comportement mécanique ont été particulièrement appréciées. 3e prix : IUT Chambéry (Le Bourget-du-Lac, 73) | Académie de GrenobleProjet « Le prieuré de Bourget-du-Lac »Le projet a pour objectif la rénovation d’une des trois ailes du bâtiment du Prieuré du Bourget du Lac qui fut construit au Moyen-Âge. À partir de la réalisation de scans 3D de l'intérieur du bâtiment et de l’assemblage des nuages de points, un modèle numérique a été obtenu. C’est à partir de ce modèle que les plans nécessaires au permis de construire ont été réalisés. L’étude structurelle a permis la détermination des charges et la prise en compte des actions climatiques. L’étude thermique a permis une analyse au regard de la RT 2012. L’accès aux PMR a été envisagé. Cet ensemble se complète par la production de documents exploitables dans la perspective de travaux futurs envisagés par la Municipalité.Mention de la « Meilleure implication de l’établissement »IUT Belfort Montbéliard (Belfort, 90) | Académie de Besançon* Le concours Les Génies de la Construction ! est organisé en partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’EFB (fondation École Française du Béton (EFB), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), le CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics) et en coopération avec l’ASCO-TP (Association pour la connaissance des travaux publics), ainsi qu’avec l’ASSETEC (Association nationale pour l’enseignement de la technologie), l’APMBTP (Association des professeurs des métiers du bâtiment et des travaux publics) et l’AUGC (Association universitaire de génie civil).
Il y a 3 ans et 310 jours

26 industriels créent une filière de recyclage des déchets du bâtiment pour lutter contre les décharges sauvages

La naissance de cet éco-organisme collectif, structure privée à but non lucratif, est imposée par la loi AGEC (relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire) de février 2020, qui rend obligatoire à partir du 1er janvier 2022 une filière de recyclage pour les produits et matériaux de construction du bâtiment.Comme par exemple Citeo qui encourage depuis 1992 le recyclage des emballages ménagers avec notamment l'industrie agroalimentaire, les fabricants d'emballage, les centres de tri et les collectivités locales, Valobat vise à "responsabiliser" les entreprises qui produisent et mettent sur le marché des matériaux de construction.Les 26 entreprises fondatrices et les adhérents ultérieurs verseront une éco-contribution qui financera la reprise gratuite des déchets collectés séparément, la collecte et le traitement des déchets sauvages du bâtiment, le développement de filières de recyclage et le renforcement du maillage territorial des points de collecte, indique un communiqué commun vendredi.Valobat devra gérer 46 millions de tonnes de production de déchets par an, du plâtre aux isolants en passant par les canalisations, le bois ou encore le métal et les produits à base de laines minérales, issus des revêtements, bardages, charpentes métalliques, de la quincaillerie-robinetterie, les parquets, charpentes, les parois vitrées, plâtres et mortiers, revêtements de sols ou plastiques rigides comme le PVC.Valobat gérera aussi les matériaux minéraux "inertes" comme la terre cuite, la terre crue, le ciment, la pierre, la céramique, l'ardoise, les granulats, le béton, pour lesquels une autre filière REP de récupération et de recyclage, spécialisée dans le gros oeuvre du bâtiment, est en cours de constitution aussi.Principal avantage de cette nouvelle filière, les artisans de la construction pourront bénéficier d'une reprise gratuite de leurs déchets collectés séparément, ce qui devrait éviter les problèmes de décharges sauvages dénoncés régulièrement dans les médias.Outre Saint-Gobain et Placo Saint-Gobain, les fondateurs de Valobat sont Aliasis, BMI Monier, Elydrn, Etex, L'enveloppe métallique du bâtiment, Fayat, Forbo, Gerflor, Groupe Briand, Hansgrohe, Knauf, Knauf Insulation, Isover, Legrand, Nexans, Prysmian, Rockwool, Rexel, Schneider Electric, Siniat, Soprema, Tarkett, SNFA et UFME."Ils se fixent pour défi d'industrialiser localement le recyclage afin d'intensifier les boucles d'économie circulaire et d'accueillir plus de tonnes", précise leur communiqué.
Il y a 3 ans et 311 jours

M Connect, vos échanges avec le Groupe Millet à portée de main

Conscient que le temps est précieux pour chacun et encore plus pour ses partenaires commerciaux, la société toujours en prise avec son époque, a lancé M Connect, une application pensée pour faciliter la vie de ses clients. Une solution utile, facile et globale pour leur permettre de piloter leur activité à chaque instant.Millet dans votre pocheÀ l’écoute de ses clients, le Groupe Millet réfléchit sans cesse à des solutions qui puissent faciliter la gestion de leur activité.Conscient que nous vivons aujourd’hui dans un monde où l’immédiateté de l’information est primordiale, le groupe a décidé de développer en interne un programme numérique qui permet à ses partenaires de suivre en temps réel leurs relations commerciales avec la société.C’est ainsi qu’est née M Connect, une application téléchargeable sur Android et iOS. Désormais, votre business avec le Groupe Millet se trouve à portée de main et de clic 24 h/24 et 7j/7. Plus besoin de téléphoner pour demander un devis, se renseigner de l’état d’avancement d’une commande, déclencher un SAV... Toutes ces informations sont disponibles en temps réel grâce à M Connect.M Connect : une application utile, facile, globaleM Connect, l’application UTILE.Grâce à elle, l’utilisateur pilote son business depuis son portable ou sa tablette, où il veut, quand il veut. Devis, factures, commandes, SAV, toute la relation d’une entreprise avec le Groupe Millet se retrouve compilée en une seule application. Renseignés en permanence sur les livraisons à venir, les professionnels de la menuiserie peuvent planifier leur activité, organiser leurs chantiers, rassurer leurs clients sur la progression de leur projet.M Connect, l’application FACILE.Pensée pour simplifier la vie de son utilisateur, M Connect possède une interface ergonomique. Ainsi il est possible d’accéder rapidement et aisément à l’information voulue via un module de recherche simple et intuitif. Le programme rappelle également aux professionnels les échéances en cours : livraison, devis en attente de signature, interventions...M Connect, l’application GLOBALE.M Connect est une solution complète qui au-delà de permettre de suivre l’état d’avancement d’une commande, d’un SAV, donne la faculté aux clients du Groupe Millet d’avoir une vision à 360° de sa relation avec l’entreprise. Ainsi l’utilisateur peut avoir un accès illimité et immédiat à tous les services du groupe, du commerce à la logistique en passant par la production. Il peut également obtenir d’autres informations précises sur l’ensemble de ses activités avec Millet : CA, encours clients, avoirs, taux de qualité, prélèvements à venir...Pour plus d'information, consultez le site du Groupe Millet
Il y a 3 ans et 311 jours

Nouvelle prouesse technique pour le Groupe Lorillard avec les menuiseries bois de la maison des services du siège social de Latécoère

Au cœur de Toulouse s’élève le nouveau siège social du groupe industriel Latécoère. Un projet réalisé par le promoteur Icade, qui a acheté le foncier de l’usine en 2016 à Latécoère et qui accueille aujourd’hui 11 300 m² de bâtiment pour le siège social de l’équipementier aéronautique. C’est le cabinet d’architecture parisien « Brenac et Gonzalez et Associés » qui a pensé la transformation du site historique de Latécoère avec comme point d’orgue la contemporanéité afin que le lieu exprime pleinement l’image de l’entreprise dans son époque. C’est en juillet 2019 que les deux entreprises générales en charge du projet, Demathieu Bard & Gallego, consultent le Groupe Lorillard pour la création et la mise en œuvre des menuiseries de la Maison des Services. Le challenge est conséquent à relever, de par le défi technique, aussi bien pour la conception que pour la pose des châssis de grandes hauteurs et dimensions. Une réflexion longue est menée avec le bureau d’études et l’atelier bois quant à la faisabilité. Les contraintes majeures relatives à la nécessité d’une phase de conception sur chantier, le besoin de recréer des profils spécifiques pour adapter le poids du vitrage, l’exigence des délais sur chantier, sont levées par le travail conséquent des équipes de R&D, de l’atelier Bois et des équipes de l’agence Lorillard Occitanie Toulouse. Après 2 mois de conception avec l’atelier bois et le bureau d’études à Chartres, un prototype est validé en septembre 2019 par le cabinet d’architecture Brenac et Gonzalez et Associés.   LA MAISON DES SERVICES Détachée du bâtiment principal, la Maison des Services se situe au cœur du grand parc arboré du site Latécoère à Toulouse. ICADE la désirait divergente des bâtiments de bureaux métalliques situés au sud, tel un pavillon, esquissant une liaison avec le grand parc situé au nord. La Maison des Services accueille le restaurant d’entreprise, la cafeteria, le fitness ainsi qu’un salon VIP. Eu égard à son rapport au végétal, elle est entièrement en bois (mélèze et épicéa) et a été conçue dans une démarche vertueuse de consommation locale. C’est donc l’entreprise Pyrénées Charpentes qui a usiné et mis en œuvre toute l’ossature bois et l’Agence Lorillard Occitanie qui a assemblé et posé les menuiseries bois. De forme rectangulaire, elle se déploie sur deux niveaux au-dessus du rez-de-chaussée. Elle offre à chaque niveau de larges baies vitrées dont certaines donnent sur des terrasses matérialisées par la largesse des débords de toiture. Tous les niveaux sont reliés par un réseau d’escaliers extérieurs pour une grande communication entre les espaces intérieurs et extérieurs. Le confort thermique est assuré tout à la fois par les menuiseries équipées d’un verre Planistar Sun, limitant les apports solaires et par de très larges coursives du côté des façades exposées au sud et à l’ouest. Les façades est et nord ont de très faibles débords mais la protection solaire est renforcée par un jeu graphique de verticalité et d’horizontalité avec des moucharabiehs ponctuels, fixés sur les menuiseries.   222 MENUISERIES HORS NORMES La pose initiale des menuiseries prévue pour octobre 2019, est finalement décalée en janvier 2020. Arrêtés quelques semaines durant le confinement, les travaux ont repris rapidement et 4 mois auront été nécessaires pour poser les 222 menuiseries dont 15 portes à 2 vantaux. Les dimensions exceptionnelles des menuiseries ont été étudiées et conçues par le bureau d’études Lorillard. La contrainte technique majeure étant la hauteur des menuiseries – mesurant 3 mètres de haut sur 1 mètre de large – et celle de leurs châssis, la pose a nécessité la création de dormants très épais (70 cm) pour supporter les dimensions et le poids des 3 m² de vitrage par vantail (double vitrage feuilleté). Pour renforcer l’ensemble, des épines de 10×10 cm ont été ajoutées aux jonctions en extérieur et vissées dans les dormants afin d’encadrer les menuiseries et garantir une exceptionnelle rigidité aux châssis. Les ouvrants à double enfourchement ont également été épaissis (81 cm) pour une meilleure fixation des organes de rotation et simultanément améliorer encore un peu plus la thermique. Mises en œuvre en bande filante, les menuiseries forment une trame en ossature bois de 5 mètres de large. Ainsi, chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Aboutées les unes aux autres, les 5 trames sont juxtaposées. Leur particularité dimensionnelle, engendrant un poids de 130 kg par vantail, a nécessité l’utilisation d’un robot de pose. Ce robot ventouses a permis la manipulation des ouvrants avec une grande précision : 4 ventouses permettant des poses au millimètre. Chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Elles sont aboutées les unes aux autres. Aide considérable dans le gondage des ouvrants, il a autorisé l’équipe à passer de 5 personnes à seulement 3 pour assurer la mise en œuvre des 222 menuiseries, tout en limitant le risque de blessure. L’usage du robot a également permis de gagner en rapidité de pose : l’équipe pouvait gonder jusque 25 ouvrants par jour.   Le Groupe Lorillard signe là une nouvelle prouesse technique qui n’aurait pas été possible sans l’excellence des hommes et des équipes. Ce chantier met en évidence la parfaite collaboration des équipes de l’atelier, du bureau d’études et des équipes travaux. Les délais courts, aussi bien pour la phase de conception que de réalisation, leur ont permis de démontrer et de valoriser leur très grande réactivité. La réponse fournie à ce projet singulier, compte tenu de la hauteur des châssis, émane d’un savoir-faire et d’une haute technicité. Et, la spécificité du sur-mesure n’aurait pas été possible sans la capacité de production industrielle du Groupe, avec une moyenne de 660 m² de menuiseries à produire sur ce chantier. C’est là un atout considérable pour le Groupe Lorillard : savoir concevoir des menuiseries exclusives et sur-mesure, et les usiner en quantité industrielle. En outre, ce chantier témoigne également de la capacité du Groupe à se positionner sur des chantiers neufs d’envergure, là où peu d’autres groupes le sont, et ce, aussi bien en ce qui concerne la conception, que la fabrication et la production dans des délais courts. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Livraison : janvier 2021 Client : ICADE Nombre de menuiseries : 222 Montant de l’opération : 330 000 € HT Maître d’ouvrage : ICADE PROMOTION TERRITOIRE SUD OUEST Architecte : BRENAC et GONZALEZ et ASSOCIÉS Entreprises générales en charge du projet : DEMATHIEU BARD & GALLEGO
Il y a 3 ans et 311 jours

Dény Security lance Le Club Dény Priority

Leader français de l’organigramme, Dény Security est depuis de nombreuses années l’interlocuteur privilégié des sites à forte implication sécuritaire, soucieux d’assurer une condamnation sécurisée de leurs accès. Aujourd’hui, l’entreprise met son expertise au service de tous les acteurs du secteur et crée Le Club Dény Priority, un réseau national de partenaires professionnels.   Des partenariats locaux solides Outre la création d’organigrammes de clés pour sa clientèle historique composée de grandes organisations et sites à risques, Dény Security souhaite aujourd’hui faire bénéficier de son expertise, et de sa gamme de cylindres dédiés, l’ensemble des acteurs du secteur. Telle est l’idée principale du Club Dény Priority dédié aux menuisiers et installateurs, amenés à commander des organigrammes dans le cadre, entre autres, d’appels d’offres. Pour développer ce réseau de partenaires, Dény Security s’appuie sur sa force de vente composée de 15 commerciaux répartis sur le territoire national. Afin de nouer avec chacun une relation privilégiée, de leur offrir un accompagnement personnalisé et de pouvoir les orienter sur des affaires par secteur géographique, l’objectif de Dény Security est de capitaliser sur un nombre raisonnable d’adhérents. « Afin que chacun ait l’assurance de pouvoir compter sur la présence et l’assistance du responsable de sa zone géographique, de la création d’un organigramme à la réception des produits, notre ambition est d’atteindre d’ici 2 ans, 1 à 2 partenaires par secteur commercial », explique Antoine Douville, Directeur des Ventes.   De nombreux avantages à la clé pour les adhérents Pour inciter les professionnels à rejoindre le Club Dény Priority, Dény Security s’engage à leur fournir un ensemble de services premium : • un délai de fabrication prioritaire express, pour toute création d’un nouvel organigramme, à partir de 72 heures selon le nombre de cylindres commandés, • un tarif unique particulièrement avantageux sur les cylindres et les clés. Simplifiée, cette liste de prix est garantie sans mauvaise surprise. En effet, quels que soient la complexité de l’organigramme et les besoins en terme de puissance combinatoire, le tarif reste toujours identique. Un atout non négligeable pour les adhérents qui sont ainsi parfaitement autonomes pour établir leur chiffrage au moment de répondre à des appels d’offres, • une procédure de validation de l’organigramme allégée mais toujours sécurisée, afin de faciliter son enregistrement et son lancement en production, • un interlocuteur unique dédié en charge du suivi de la commande jusqu’à l’expédition, • un système exclusif de récompense qui permet aux adhérents de cumuler des points à chaque euro dépensé et de les échanger contre des chèques cadeaux privilèges ou des prestations sur-mesure. Parmi elles, figure la possibilité de faire appel au chargé de prospection de Dény Security pour réaliser une veille du marché, à l’échelle d’un département ou sur une cible de client spécifique. Chaque année, un challenge du plus grand nombre d’organigrammes ouverts récompensera le membre du Club Dény Priority le plus actif, • une gamme de trois cylindres à profils européens (Satyx Twin, Flat Twin, cylindre D.F.). A forte technicité, ils sont spécialement conçus pour répondre aux exigences sécuritaires élevées des bâtiments tout en garantissant une forte capacité combinatoire. Tous sont systématiquement fournis avec des clés protégées, assurant ainsi la pérennité de l’organigramme.   En complément, les adhérents du Club Dény Priority peuvent également, si besoin, recourir à l’expertise technique des chefs produits Dény Security et faire bénéficier de l’accès au portail web Logiclés à leur client utilisateur final, le service associé mis en place par Dény Sécurity pour consulter et gérer son organigramme en ligne. Autant d’avantages qui ont d’ores et déjà convaincu les premiers adhérents, à l’image du fabricant de portes Doortal et de l’entreprise de menuiserie Dupré dont le Directeur Hervé Keller affirme « au-delà des outils mis à notre disposition, en particulier la veille du marché et le tarif compétitif, nous avons souhaité rejoindre le Club Dény Priority pour travailler en étroite collaboration avec un fabricant français ayant une présence locale sur le terrain. La motivation de Dény Security et son accompagnement pour nous aider à nous positionner sur des dossiers en cours marquent le début d’un véritable partenariat gagnant-gagnant ». Nul doute qu’avec un tel engouement de ses membres, le Club Dény Priority, qui compte d’ores et déjà 8 adhérents, atteindra sans difficulté son objectif de 15 partenaires d’ici à la fin de l’année. http://www.deny-security.com
Il y a 3 ans et 311 jours

Un atelier montagnard RT 2012 très lumineux

A Serre-Chevalier, non loin du Parc National des Ecrins, se trouve l’atelier d’ébénisterie Monts & Merveilles, une entreprise au carrefour de la création d’intérieur et de l’ébénisterie d’exception. Le propriétaire Clément Goudet, ébéniste menuisier de profession et originaire de la région, est revenu s’installer sur ses terres natales après 10 ans de métier et une expérience en architecture d’intérieur à Paris. Afin d’encourager ses clients à se projeter dans leurs futurs projets, il a imaginé son atelier comme un chalet haut de gamme, accueillant et chaleureux, avec une imposante charpente en mélèze et une ossature bois labellisées bois local. L’espace est organisé selon les deux savoir-faire de l’entreprise : le premier niveau est occupé par les ateliers de productions et le deuxième est réservé aux architectes d’intérieur. Grâce aux nombreuses ouvertures latérales et à la grande façade vitrée à l’arrière du bâtiment, les collaborateurs bénéficient de conditions de travail optimales, avec un fort apport en luminosité naturelle pour les ateliers de production ainsi que d’une vue imprenable sur les montagnes pour les architectes au premier étage. Clément Goudet souhaitait que la grande façade vitrée puisse assurer le lien avec l’atelier depuis l’extérieur, en se faisant oublier et en créant une perspective sur la charpente du bâtiment, que les passants peuvent apercevoir depuis la route.  Le verre ECLAZ ONE de Saint-Gobain a été sélectionné pour sa grande transmission lumineuse et son esthétique associées à des profilés en acier très fins. La grande surface vitrée de la façade sur un bâtiment implanté dans un climat très froid était un défi majeur pour cette construction. Avec un coefficient de transmission thermique amélioré de 10% par rapport au double vitrage performant habituel, le vitrage a permis de répondre à cet impératif. Grâce à son isolation thermique renforcée et à sa haute transmission lumineuse (80%) pour optimiser l’apport naturel de la chaleur solaire, il permet de réduire les frais de chauffage. Le bâtiment a été conçu selon la RT 2012 avec une étanchéité à l’air performante et une faible consommation d’énergie. La grande transparence du vitrage apporte aussi un confort visuel et une grande luminosité aux salariés de l’Atelier afin de leur permettre de travailler dans des conditions optimales.  Concepteurs : Architecture Gilles Garrigou et Clément Goudet Photo : Thibaut Blais
Il y a 3 ans et 312 jours

Qualit'EnR fête ses 15 ans et dresse un bilan de la demande en énergies renouvelables dans le bâtiment

La crise sanitaire a profondément accéléré la demande des consommateurs en faveur des solutions à énergies renouvelables pour le chauffage, l’électricité et la production d’eau chaude. Alors que les acteurs de la filière et les consommateurs ont besoin de construire une relation fondée sur la confiance et le savoir-faire, Qualit’EnR publie une nouvelle version de son annuaire des installateurs qualifiés et œuvre pour améliorer les compétences du secteur en développant les référentiels des programmes de formation et en multipliant les audits des installations.15.600 installateurs qualifiés et une demande en forte croissanceDepuis 2 ans, Qualit’EnR enregistre une très forte augmentation des demandes de qualification de lapart des installateurs : +31 %. En 2020, l’organisme de qualification a traité plus de 27.000 demandes, recevant jusqu’à 880 dossiers par semaine.« L’explosion de la demande est notable même si Qualit’EnR enregistre des hausses successives depuis 8 ans. Aujourd’hui, alors que d’un point de vue général les demandes de qualification connaissent un certain recul, les qualifications RGE, et particulièrement celles spécifiques aux énergies renouvelables, se développent. Qualit’EnR est fier de porter une offre de qualité pour les professionnels RGE engagés dans le développement des EnR », explique Teddy Puaud, DéléguéGénéral de Qualit’EnR.Dans le détail, « L’évolution des demandes de qualification RGE suit naturellement l’évolution du marché et les clients favorisent les installations éligibles aux subventions. Nous suivons de près les attentes des consommateurs et les demandes de la filière. Pour cette raison, nous lançons 2nouvelles qualifications : Ventilation + en juin, dédiée aux installations de ventilation mécanique etRecharge Elec + en juillet, consacrée à l’installation d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques hors-résidentiel », détaille Teddy Puaud.Aujourd’hui, Qualit’EnR fédère 15.600 installateurs qualifiés et compte plus de 26.000 qualifications actives, toutes certifiées RGE. « En termes de parts de marché, cette « communauté » positionneQualit'EnR comme le leader français des organismes de qualification sur les énergies renouvelables dans l’habitat », conclut Teddy Puaud.Qualit'EnR, engagé sur la qualité des installationsDepuis 15 ans, Qualit'EnR fait bouger les lignes de l’EnR et des critères RGE en élaborant, avec des experts de chaque filière, les référentiels de formation proposés aux installateurs via des organismes partenaires. À ce jour, près de 90.000 stagiaires ont été formés dans une logique de terrain et sur la base de référentiels spécifiques aux énergies renouvelables et au bâtiment, redéfinis tous les ans par l’association et son réseau d’experts.« Pour nous, c’est une grande fierté que ces stages puissent être proposés de façon uniforme partout en France car la formation constitue le point d’entrée d’une filière qui gagne en compétence », exprime Maxence Olivard, Ingénieur du pôle formation Qualit’EnR.En parallèle, Qualit'EnR a réalisé près de 50.000 audits d’installations via des organismes de contrôles partenaires. Depuis janvier 2021, la cadence s’est accélérée puisque le gouvernement et les professionnels ont défini 6 domaines de travaux dits « critiques » dans lesquels les contrôles des entreprises RGE sont désormais renforcés. En chiffres, Qualit’EnR devrait réaliser 9.000 audits d’installations en 2021 contre 5.400 en 2020. « Ces audits ont aussi une vocation pédagogique pourles installateurs qui souhaitent améliorer leurs pratiques. Avec eux, nous travaillons dans une logiquede partenariat depuis longtemps », détaille Thomas Fourmessol, Directeur technique chez Qualit’EnR.Un annuaire référence pour les consommateursL’annuaire recensant les installateurs qualifiés Qualit’EnR vient de faire peau neuve. Dédié à un usage grand public et pensé pour le consommateur qui souhaite trouver un professionnel de confiance près de chez lui en quelques clics, cet annuaire est accessible depuis le site internet deQualit’EnR.Simple, l’utilisateur est d’abord invité à renseigner le type de travaux qu’il veut effectuer (chaudière, PAC, eau chaude, installation électrique…). Il indique ensuite le numéro de son département et obtient instantanément la liste des installateurs qualifiés proches de chez lui répondant à son besoin.L’annuaire est également enrichi d’une photothèque des installations réalisées par les installateurs RGE qualifiés chez Qualit’EnR.
Il y a 3 ans et 312 jours

TPF Industrie donne ses lettres de noblesse à l’isolation en polyuréthane

Unique fabricant en France de polyols intégrés dans les systèmes d’isolation intérieure et extérieure en polyuréthane projeté, TPF Industrie, basée à Noves dans les Bouches-du-Rhône, a organisé, le 29 juin, une journée portes ouvertes pour présenter son outil de production. Mis en route en juillet 2020, il est aujourd’hui pleinement opérationnel avec une production annuelle à ce jour de 6 000 tonnes. Spécialisé dans les formulations à façon, TPF Industrie veut produire d’ici à 2023 des polyols 100 % biosourcés.
Il y a 3 ans et 312 jours

La RE 2020 tout simplement, avec bio’bric !

Les contours de la réglementation environnementale 2020 sont posés pour penser la construction dans sa globalité et attirer l’attention sur le bien-être de l’occupant, tout en préservant la planète. Des optimisations ou des changements de solutions constructives sont requis pour atteindre des niveaux de performance toujours plus exigeants. 100 % français, bio’bric propose des briques en terre cuite, à très haute performance thermique pour des murs isolants.  Une performance thermique pour un confort optimal La brique est un matériau géosourcé d’origine 100 % minérale, fabriquée à partir d’argile. En plus d’être un matériau naturellement isolant, ses propriétés sont inaltérables dans le temps pour une efficacité tout au long du cycle de vie du bâtiment. Sa forte inertie et performance thermique permettent même de limiter le recours au chauffage et à la climatisation, pour ainsi économiser les émissions de CO2 liées à cette énergie non consommée. La régulation de la température en été comme en hiver assure un confort optimal pour les occupants. Une solution constructive économique En sélectionnant les briques en terre cuite bio’bric comme éléments de petite maçonnerie pour votre construction (individuelle ou collective), vous optez pour l’intégration de la performance thermique dans les 20 cm de mur. Vous limitez alors l’augmentation de l’épaisseur d’isolant de doublage pour construire des logements plus compacts. Pour une même surface habitable vendue, la solution brique permet de limiter les surcoûts de construction, les murs étant moins épais qu’avec une solution en maçonnerie traditionnelle non isolante. En parallèle, la correction du pont thermique en about de plancher, réalisée avec la gamme de planelles isolées, évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux. Par exemple, pour les logements collectifs, la bgv’costo th+ est la brique la plus thermique du marché (R = 1.50 m².K/W). Associée à la planelle d’about de plancher supeRmax (R = 1.70 m².K/W), ce système constructif est jusqu’à 40 % moins cher sur la partie élévation des murs par rapport à une solution en béton banché. Un matériau local pour limiter les émissions de CO2 L’argile est issue de la terre, à proximité de nos 9 sites de production partout en France. En disposant de gisements, dont le stock représente plus de 20 ans de production, l’approvisionnement en matière première est maîtrisé pour garantir les livraisons au plus proche des chantiers, pour limiter les émissions de CO2 liées au transport. La stratégie énergétique ambitieuse de Bouyer Leroux (marque bio’bric) permettra, à horizon 2027, de réduire encore de 20 % les émissions de CO2 par l’utilisation de 90 % d’énergie décarbonée (biomasse, biogaz, syngaz) dans le mix-énergétique & par la compensation de 100 % des besoins électriques avec de l’électricité verte.
Il y a 3 ans et 313 jours

La plupart des énergies renouvelables plus abordables que les combustibles fossiles les moins chers

Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la part des énergies renouvelables dont le coût est inférieur à celui de l'option à base de combustibles fossiles la plus compétitive a doublé en 2020. Le coût de 62% de l'ensemble de la production d'énergie renouvelable ajoutée l'année dernière, soit 162 gigawatts (GW), était inférieur à celui des nouvelles centrales à base de combustibles fossiles les moins chères.Le rapport Coût de la production d’énergie renouvelable en 2020 montre que le coût des technologies renouvelables a continué de baisser significativement d'année en année. Le solaire thermique à concentration (CSP) a baissé de 16%, l'éolien terrestre de 13%, l'éolien offshore de 9 % et le solaire photovoltaïque de 7%. Ces niveaux de coûts rendent également les énergies renouvelables de plus en plus compétitives par rapport aux centrales au charbon existantes. Dans le contexte d'une stratégie d'économie à zéro émission nette, la rentabilité des énergies renouvelables à faible coût offre aux pays développés et en développement un solide argument en faveur de l'abandon de la filière charbon. Les nouveaux projets d'énergies renouvelables ajoutés en 2020 permettront aux pays émergents d'économiser jusqu'à 156 milliards USD sur l'ensemble de leur durée de vie.« Aujourd'hui, les énergies renouvelables sont la source d'électricité la moins chère », a affirmé le directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « Les énergies renouvelables offrent aux pays concernés la possibilité d'échapper progressivement à leur dépendance au charbon grâce à une solution économiquement attrayante leur garantissant de pouvoir répondre à la demande énergétique croissante sans renoncer à réduire les coûts, créer des emplois, stimuler la croissance et atteindre leurs objectifs en matière de climat. Je suis heureux de constater que de plus en plus de pays choisissent d'introduire les énergies renouvelables dans leurs économies, et suivent la voie de l'IRENA pour atteindre l'objectif du zéro émission nette à l'horizon 2050. »« Nous avons déjà largement dépassé le point d'inflexion pour le charbon », a ajouté M. La Camera. « Après le récent engagement du G7 à atteindre zéro émission nette et à mettre fin au financement mondial du charbon à l'étranger, il appartient désormais au G20 et aux économies émergentes d'appliquer ces mesures. Nous ne pouvons pas nous permettre une transition énergétique à deux vitesses, dans laquelle certains pays deviendraient rapidement verts tandis que d'autres resteraient prisonniers de l'ancien système à base de combustibles fossiles. En ce sens, la solidarité mondiale a un rôle essentiel à jouer, aussi bien sur le plan de la diffusion de la technologie que des stratégies financières et du soutien à l'investissement. Nous devons faire en sorte que dans la transition énergétique, personne ne soit laissé pour compte. »Les projets d'énergies renouvelables ajoutés l'année dernière réduiront les coûts du secteur de l'électricité d'au moins 6 milliards USD par an dans les pays émergents, par rapport aux combustibles fossiles à un niveau de production équivalent. Les deux tiers de ces économies proviendront de l'éolien terrestre, et dans une moindre mesure de l'hydroélectricité et du solaire photovoltaïque. À cette réduction des coûts s'ajoutent les avantages économiques et le recul des émissions de carbone. Les quelque 534 GW de capacité renouvelable ajoutés dans les pays émergents depuis 2010 à des coûts inférieurs à l'option charbon la moins chère réduisent chaque année les coûts de l'électricité d'environ 32 milliards USD. Sur la période 2010-2020, il s'est produit une amélioration spectaculaire de la compétitivité des technologies solaires et éoliennes, puisque la CSP, l'éolien offshore et le solaire photovoltaïque ont tous rejoint l'éolien terrestre dans la fourchette de coûts des nouvelles capacités à base de combustibles fossiles, lesquelles offrent une solution de moins en moins intéressante. En l'espace de dix ans, le coût de l'électricité a baissé de 85% pour le solaire photovoltaïque à échelle industrielle, 68% pour le solaire thermique à concentration (CSP), 56% pour l'éolien terrestre et 48% pour l'éolien offshore. Avec des prix d'enchères record de 1,1 à 0,03 USD/kWh aujourd'hui, le prix du solaire photovoltaïque et de l'éolien terrestre est continuellement plus bas que celui des nouvelles options au charbon les moins chères sans aucun soutien financier. Le rapport de l'IRENA montre par ailleurs que les nouvelles énergies renouvelables sont également plus performantes que les centrales au charbon existantes en termes de coûts d'exploitation, et rendent l'électricité issue du charbon de moins en moins intéressante. Aux États-Unis, par exemple, 149 GW ou 61% de la capacité totale de production à base de charbon coûte plus chère que la nouvelle capacité renouvelable. Le retrait et le remplacement de ces centrales par des énergies renouvelables réduiraient les dépenses de 5,6 milliards USD par an et économiseraient 332 millions de tonnes de CO2, atténuant ainsi d'un tiers les émissions de carbone aux États-Unis. En Inde, 141 GW de la capacité installée au charbon est plus chère que la nouvelle capacité renouvelable. En Allemagne, aucune centrale au charbon existante n'a des coûts d'exploitation inférieurs à ceux d'une nouvelle installation de production à base de solaire photovoltaïque ou d'éolien terrestre.À l'échelle mondiale, plus de 800 GW de l'ensemble des centrales au charbon existantes coûte plus chère que les nouveaux projets solaires photovoltaïques ou éoliens terrestres mis en service en 2021. Le démantèlement de ces centrales pourrait entraîner une réduction des coûts de production d'électricité de 32,3 milliards USD par an et éviter l'émission d'environ 3 Gt de CO2 par an, soit 9% des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie en 2020 ou l'équivalent de 20% de la réduction nécessaire d'ici 2030 pour limiter l'augmentation de température à 1,5 °C selon la voie décrite dans l'ouvrage Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l'IRENA.Les perspectives à l'horizon 2022 prévoient une nouvelle baisse des coûts mondiaux de l'énergie renouvelable, l'éolien terrestre devenant 20 à 27% moins cher que la nouvelle option de centrale au charbon la plus rentable. 74% de tous les nouveaux projets solaires photovoltaïques mis en service sur les deux prochaines années, et qui ont fait l'objet d'appels d'offres ou de ventes aux enchères, auront un prix d'adjudication inférieur à celui des nouvelles centrales au charbon. Cette tendance confirme que les énergies renouvelables à faible coût ne constituent pas seulement l'épine dorsale du système électrique, mais qu'elles permettront aussi l'électrification d'utilisations finales comme les transports, les bâtiments et l'industrie, et ouvriront la voie vers une électrification compétitive indirecte grâce à l'hydrogène renouvelable.
Il y a 3 ans et 314 jours

Quelle sera la place des biosourcés dans la construction horizon 2030 ?

Les récents arbitrages de la RE2020 ont mis sur le devant de la scène les matériaux biosourcés : mais quelle sera la place des biosourcés dans la construction horizon 2030 ? Les filières sont-elles suffisamment mâtures et développées pour répondre à la trajectoire attendue ? Saurons-nous faire place à ces matériaux (pour certains issus de pratiques ancestrales), dans une équation coût carbone cohérente ?Le hub des prescripteurs bas carbone a cherché à apporter des réponses à ces questionnements en analysant les enjeux de comptabilité carbone, et en dressant un panorama objectif des filières biosourcés, de leur potentiel de décarbonation et des meilleures pratiques.Un appel à innovation a par ailleurs été lancé pour proposer un véritable book innovation de filière.Les messages clés du brief de filière sur les biosourcés ainsi que les résultats de l’appel à innovations seront partagés le 29 juin de 14h30 à 16h30 lors d’un webinaire grand public. Déjà plus de 1000 inscrits.Une transformation des pratiquesLe développement des biosourcés est d’abord une affaire de pratiques. L’industrie du bâtiment s’est structurée ces dernières années principalement autour de quelques matériaux, par exemple le bois occupe aujourd'hui environ 8% des parts de marché de la construction en France. Pour faire une place aux biosourcés, c’est toute une industrie et donc l’ensemble de la chaine de valeur qui va apprendre à concevoir, réaliser et exploiter différemment. Un challenge collectif qui met en lumière l’importance de ne pas opposer les matériaux, mais plutôt de viser une performance plurielle : technique, économique et bas carbone. Les biosourcés, champions du bas carbone par effet de substitutionIssus de procédés peu intensifs en énergie et en carbone, le recours aux matériaux biosourcés dans la construction permet un bénéfice carbone très significatif par effet de substitution par rapport à des produits conventionnels (et cela sans tenir compte de l’effet de stockage du carbone, ni de l’avantage méthodologique lié à l’ACV dynamique). Leur utilisation permet en effet un moindre recours à des matériaux énergivores et des énergies fossiles.Le second bénéfice carbone associé aux matériaux biosourcés est sa séquestration temporaire de carbone. Pour exemple, le bois stocke ainsi environ 1 tCO2e/m3 de bois. Toutefois, l’impact des matériaux biosourcés sur les puits de carbone varie en fonction de la gestion de la ressource, de la durée de vie des matériaux et de l’horizon temporel étudié. Des critères sur la gestion de la ressource et sur l’usage des matériaux permettent d’optimiser l’effet puits. La réussite de la SNBC reposera sur un travail d’équipe entre les secteurs : bâtiment, industrie, forêt-bois-biomasse…La SNBC a fait le choix de mobiliser le bois énergie et les biosourcés dans le bâtiment, afin de multiplier par deux le réservoir carbone (terres et matériaux) et diviser par 6 les émissions GES. En cohérence avec cette stratégie, la RE2020 a pris des arbitrages qui induisent "un recours plus fréquent au bois et aux matériaux biosourcés ". Le hub des prescripteurs bas carbone a étudié qu’un bâtiment s’inscrivant dans une trajectoire SNBC stockera en 2030 en moyenne entre 60 et 70 kgCO2e séquestré par m² construit (logement collectif et bureaux).De multiples applications, des niveaux de maturité variablesLes matériaux biosourcés ont de multiples applications : isolants, peinture, composants de panneaux, béton... Ces matériaux présentent néanmoins des enjeux opérationnels qui doivent être pris en compte dans la prescription (coût, caractéristiques techniques, disponibilité, assurabilité).L’appel à innovation mené montre que des solutions matures, disposant de l’ensemble des documents nécessaires (Avis technique ou ATex, FDES ), sont déjà nombreuses sur le marché. A2C Préfa a par exemple conçu un plancher préfabriqué mixte en bois-béton permettant de diminuer l’empreinte carbone du plancher. Gramitherm utilise une ressource abondante pour fabriquer un isolant à base d’herbe. Vicat propose un béton alternatif intégrant du chanvre.Des ressources disponibles et un développement à accompagner1er producteur de plantes à fibres, et 3ème ressource forestière d’Europe, la France bénéficie d’un fort potentiel sur son territoire. La France est un véritable réservoir de ressources qui ne demande qu’à être encouragé et se développer. L’analyse de la disponibilité de cette ressource et du niveau de structuration des filières nécessite de distinguer deux grandes catégories : les fibres végétales et le bois.La disponibilité des ressources en fibres végétales est, à dire d’expert suffisante, pour faire face à une hausse significative ; les matériaux utilisant dans la grande majorité des cas un co-produit qui est peu voire non exploité. L’enjeu majeur de la filière bois est l’articulation entre les acteurs de la première et deuxième transformation pour un approvisionnement dans de bonnes conditions sur le territoire français (coûts, qualité et délais). L’augmentation des demandes en bois d’œuvre est également susceptible de poser des enjeux de disponibilité de la ressource. Pour limiter les importations et valoriser les ressources françaises, la filière pourrait se structurer autour du bois feuillu (représentant ¾ des essences françaises) en complément du bois résineux, et les prescripteurs devront s’orienter vers ces essences.Outre les enjeux de ressources et transformation, la question de la formation des acteurs ressort comme un axe majeur pour assurer un emploi optimal de ces matériaux. Construire en biosourcé nécessite en effet une connaissance et une maitrise de leurs spécificités, pour exploiter leurs atouts tout en assurant une conception optimisée tant sur le plan qualitatif qu’économique.Des pratiques nouvelles à assimiler pour une optimisation des coûtsPlusieurs études ont été menées par le Hub sur l’équation coût-carbone des biosourcés. Celles-ci ont permis de constater certaines tendances économiques notamment pour la construction bois : Des maisons individuelles sans tendance de surcoûts constatée (on constate néanmoins que les prestations des maisons en construction bois sont parfois avec des niveaux prestations très qualitatives, ce qui peut générer des biais dans les comparaisons), Des logements collectifs avec des surcoûts de 5 à 10 % mais pouvant aller jusqu’à 15-20% selon la hauteur du bâtiment.Des coûts en bâtiments tertiaires difficiles à extrapoler, compte tenu de la diversité des projets et de leurs caractères emblématiques ne permettant pas d’identifier des règles généralisables.Le recours à des constructions mixtes ou tout bois peut être considéré comme une pratique nouvelle, avec des parts de marchés et un nombre d’initiés encore restreint. Construire en biosourcé nécessite une connaissance et une maitrise de leurs spécificités pour exploiter leurs atouts tout en assurant une conception, une réalisation et une exploitation maitrisées. La formation des acteurs est donc un axe majeur pour assurer un emploi optimal de ces matériaux. Celle-ci est nécessaire à tout niveau : maîtres d’ouvrages, architectes, bureaux d’études, entreprises, …L’assimilation des pratiques par un nombre grandissant d’acteurs permettra d’accroître le recours à ces matériaux dans la construction, et leur compétitivité sur l’ensemble de la chaîne de valeur (économie d’échelle pour les coûts de production, optimisation de la conception et de la mise en œuvre), qui devrait permettre à la filière d’être d’autant plus compétitive sur une approche coût-carbone.Selon Christophe Rodriguez, directeur général adjoint à l’IFPEB, « La RE2020 est une réglementation inédite qui propulse la construction sur le chemin vers la neutralité carbone. Le hub des prescripteurs bas carbone est une communauté qui souhaite partager, se doter d’outils opérationnels et apprendre pour anticiper et faire de ces évolutions un succès pour toutes les filières du bâtiment. Les analyses que nous menons nous montrent que les cartes seront rebattues mais également que chaque solution, chaque matériau pourra jouer un rôle. La condition de notre transition environnementale sera la capacité d’innovation des filières. Nos prochains briefs concerneront les lots techniques et l’enveloppe du bâtiment. » Les messages clés du brief béton ainsi que les résultats de l’appel à innovations seront partagés le 29 juin de 14h30 à 16h30 lors d’un webinaire grand public.
Il y a 3 ans et 314 jours

Agora du design à l’Arsenal, à Paris

Agora du design présente des designers émergents dans leurs projets de recherche appliquée, que le design soit graphique, industriel, interactif, artisanal, numérique. Jusqu’au 18 juillet 2021. Interroger la production, l’utilisation et le recyclage de nos appareils électroniques et des technologies numériques ; chercher des micros-sources d’énergie dans l’habitat individuel ; relire une exposition oubliée de […] L’article Agora du design à l’Arsenal, à Paris est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 317 jours

Fioul domestique : la FF3C juge la position des sénateurs en faveur du biofioul « cohérente et juste »

Les sénateurs ont voté en faveur de son remplacement progressif par un biocombustible liquide – le biofioul –incorporé dès l’année prochaine, jusqu’à 30 % dans le fioul domestique: « L’État crée les conditions pour que la part renouvelable des combustibles liquides de chauffage soit au moins égale à 30 % de la consommation finale d’énergie des combustibles liquides de chauffage en 2030 » Claude Malhuret, sénateur de l’Allier, a souligné l’intérêt de « soutenir activement la mise en place d’un processus rapide de remplacement du fioul domestique fossile par un bioliquide renouvelable », lequel « permettrait de diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation du fioul domestique ». Le sénateur a également rappelé que « l’incorporation d’un bioliquide dans le fioul domestique entraînant une diminution de 50 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre, le développement de l’incorporation de ce bioliquide permettrait également de préserver le mode de chauffage des territoires les plus éloignés des grandes métropoles ». Ce vote sénatorial intervient dans la foulée du rapport du député du Vaucluse Julien Aubert, présenté en commission des finances à l’Assemblée Nationale le 3 juin dernier, appelant le gouvernement à adapter la trajectoire « d’élimination des équipements au fioul » définie en 2018 à la situation des territoires. La session plénière des Rencontres Professionnelles 2021 de la distribution des combustibles et carburants a pris connaissance de cette avancée pour la trajectoire de remplacement du fioul domestique fossile. Pour Éric Layly, Président de la Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage (FF3C), organisation professionnelle représentant 1.500 professionnels indépendants de la distribution d’énergies hors réseaux, « le Sénat a adopté une position cohérente et juste à même de favoriser la transition énergétique dans les territoires tout en tenant compte des contraintes, des inquiétudes et de la situation non seulement énergétique mais également économique des usagers des zones périurbaines et rurales. » De son côté, le gouvernement a indiqué souhaiter s’assurer de la compatibilité des chaudières avec le biofioul avant de pouvoir en approuver le développement. Préparant depuis 3 ans la transition du fioul domestique vers le biofioul, la FF3C est aujourd’hui en mesure de garantir aux professionnels du secteur comme aux consommateurs la pleine compatibilité technologique des matériels. Des essais, en voie de finalisation, devraient confirmer dès la rentrée de septembre cette compatibilité technologique. Plusieurs constructeurs ont d’ores et déjà annoncé la compatibilité de leurs matériels avec un bioliquide contenant jusqu’à 30 % d’ester de colza, matérialisée par un marquage « Biofioul ready ». La FF3C souligne également la place des agriculteurs de la filière française des huiles et protéines végétales, représentés par la Fédération française des producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux (FOP), dans la transition du fioul domestique vers le biofioul. En effet, le développement du biofioul offre un nouveau débouché aux productions de protéines végétales françaises pour l’alimentation animale grâce à la valorisation concomitante de l’huile et de la protéine contenues dans la graine de colza. Sa mise en œuvre contribuera ainsi à la souveraineté protéinique de la France dont les objectifs et moyens ont été formalisés dans le Plan Protéine présenté par le ministre de l’Agriculture le 1er décembre 2020. 3ème énergie de chauffage en France, le fioul domestique équipe 3,5 millions de résidences principales, principalement dans des territoires ruraux et périurbains non desservis par le gaz de ville. Son utilisation est particulièrement importante dans des zones où les températures hivernales sont basses (façade Est, régions Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, entre autres) et où la substitution par une pompe à chaleur (PAC) est complexe, onéreuse (15.000 euros en moyenne) et pas toujours adaptée.