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Il y a 2 ans et 126 jours

Calixta, nouvelle application thermique 2.0 au service des professionnels du chauffage & de la climatisation

Dans le cadre de l’objectif de neutralité carbone visé par l’Accord de Paris d’ici 2050 et afin de poursuivre son ambition de lutte contre la précarité énergétique, l’État a mis à la disposition des particuliers de nombreuses aides financières pour les aider à améliorer la performance de leur habitat. Pour bénéficier de ces dispositifs, ils doivent faire appel à des artisans labellisés RGE, garants de la qualité des travaux.C’est dans ce contexte visant à professionnaliser l’approche de la rénovation énergétique que la société Wendel lance Calixta, une nouvelle solution web, tout en un, de dimensionnement et de chiffrage thermique pour les installateurs chauffagistes, climaticiens et auditeurs énergétiques. En quelques clics, cet outil leur permet de réaliser l’étude thermique, de chiffrer et comparer les différentes solutions de chauffage et de climatisation d’un projet, tout en minimisant les risques d’erreurs. Un assistant digital au service des prosLa nouvelle application en ligne Calixta, accessible depuis n’importe quel navigateur, marque une avancée majeure dans l’univers de la rénovation énergétique. Elle a été créée pour aider les professionnels à déterminer, pour chaque projet, la meilleure solution thermique pour leurs clients, en fonction de la nature de leurs logements, des aides auxquelles ils ont droit et du coût des énergies. Des fonctionnalités avancéesPensé comme une boîte à outils, tout en un, Calixta offre aux installateurs, à partir d’un plan du logement, les fonctionnalités suivantes : 1. Le calcul des déperditions thermiquesEn fonction des données relevées sur le chantier (superficie, nature des murs, isolation, etc.) et des apports de chaleur de chaque pièce, Calixta détermine les déperditions thermiques. En s’appuyant sur la norme EN 12831, le logiciel garantit un résultat de dimensionnement fiable des générateurs. 2. Le dimensionnement automatique et précis de plusieurs variantes.En simulant différents équipements de chauffage et de climatisation (chaudière hybride, pompe à chaleur, poêle à bois, VMC, etc.) pour un projet, Calixta guide le professionnel dans son choix.Elle lui donne la possibilité de comparer les propositions et sélectionner la plus performante thermiquement en fonction des spécificités du logement, des besoins de ses clients et des aides à la rénovation dont ils bénéficieront. 3. Le chiffrage completPour chaque solution, Calixta liste l’intégralité des composants nécessaires au chantier (émetteurs, accessoires, fumisterie, plomberie, etc.). 4. La réalisation du dossier completIl comprend l’étude (estimation de la consommation d’énergie annuelle des systèmes chiffrés, etc.), les dimensionnements, les devis et les fiches techniques des produits proposés ainsi que les aides de l’État rattachées au projet.Avantage indéniable, cet audit énergétique per- met à l’artisan de se prévaloir de tout recours en cas d’inspection des organismes de contrôle RGE ou de contestation de la part du client. Des tarifs adaptésAfin de s’adapter à la taille et à l’activité de ses clients, le logiciel Calixta est proposé selon différents tarifs, avec 30 jours d’essai gratuits : de 69€ à 119€ HT par mois et par utilisateur.Offre de lancement à 99€ HT / mois la première année.Prix sur demande pour des entreprises réalisant plus de 70 études par an. Bénéficiant de véritables innovations dans la conception de sa riche base de données produits et dans les algorithmes pour générer, en quelques clics, le dimensionnement et le chiffrage complet d’un projet de rénovation thermique, Calixta est aujourd’hui l’unique application en ligne sur le marché à proposer ce service qui constitue un gage de professionnalisme pour ses utilisateurs. www.calixta.net
Il y a 2 ans et 126 jours

Le gouvernement dévoile sa réforme contestée des retraites, les syndicats annoncent des manifestations

"Si Emmanuel Macron veut en faire sa mère des réformes (...) pour nous ce sera la mère des batailles", prévient le patron de FO Frédéric Souillot, opposé à cette réforme comme l'ensemble des organisations syndicales et les oppositions, hormis la droite plus conciliante.Lors d'une conférence de presse, la Première ministre Elisabeth Borne pourrait, selon plusieurs de ses interlocuteurs, proposer un report de l'âge légal de départ à 64 ans, au lieu de 62 actuellement, après avoir envisagé 65 ans.Ce report serait associé à une accélération de l'allongement de la durée de cotisation, qui passerait à 43 ans avant l'horizon 2035 fixé par la réforme Touraine.Le chef de l'Etat a vu Elisabeth Borne vendredi "pour rendre ses derniers arbitrages", selon l'entourage du président.Sans confirmer les 64 ans, on a souligné de même source dimanche que "ce serait conforme aux engagements de campagne pris par le président au lendemain du premier tour", et "aligné avec les concertations qui ont eu lieu ces derniers mois".Le gouvernement serait par ailleurs prêt à relever, lors du débat parlementaire, le minimum retraite à 1.200 euros pour l'ensemble des retraités et non seulement pour les nouveaux entrants.Sur l'emploi des seniors, un index serait mis en place, avec obligation de négocier un accord en cas d'absence de communication sur cet index.Sur la pénibilité, le ministre du Travail Olivier Dussopt assure avoir "répondu" aux syndicats réformistes, évoquant "un suivi médical renforcé" pour les "risques ergonomiques".Aurore Bergé, présidente des députés macronistes Renaissance, appelle aussi dans Le Parisien à la prise en compte des "trimestres d'apprentissage" entre 16 et 18 ans pour "un départ anticipé"."Signes" attendusLa pierre d'achoppement reste la mesure d'âge. Plus de deux tiers des Français (68%) sont défavorables au report à 64 ans, selon un sondage Ifop-Fiducial."Il n'y aura pas de deal avec la CFDT" en cas de report de l'âge légal et "on fera tout pour que le gouvernement recule", avertit son leader Laurent Berger.Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran reconnaît des désaccords sur les "solutions". La CFDT a des propositions pour relever le taux d'emploi des seniors afin de combler le déficit. Tous les syndicats défendent une hausse des cotisations patronales, piste aussi évoquée par le haut-commissaire au Plan François Bayrou, mais écartée par l'exécutif."Une très légère augmentation" de ces cotisations pourrait "garantir qu'il y a une juste répartition des efforts", a insisté dimanche auprès des Echos M. Bayrou, qui pense qu'il faut des "signes" de justice.L'ancienne ministre du Travail (2017-2020) Muriel Pénicaud prévient elle que l'emploi des seniors, particulièrement bas en France, est "le premier sujet qu'il faut traiter".Elisabeth Borne sera mardi soir l'invitée du 20H00 de France 2, avant de répondre à des questions du public sur la chaîne franceinfo."Front syndical et politique"A défaut de convaincre les syndicats, le gouvernement espère rallier les élus LR, divisés sur cette réforme pourtant proche de ce que vote chaque année le Sénat, à majorité de droite.Le patron de LR Éric Ciotti se dit prêt, dans le JDD, à "voter une réforme juste" et étalée dans le temps, avec un âge de départ relevé à 64 ans en 2032 et un minimum à 1.200 euros y compris pour les retraités actuels.Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a salué "la responsabilité" des Républicains.Un vote LR pourrait éviter le recours au 49.3 pour faire adopter la réforme qui devrait passer par un projet de loi de financement rectificative de la Sécu.Le texte sera examiné en Conseil des ministres le 23 janvier mais les syndicats, qui se réunissent mardi soir, envisagent de mobiliser avant, alors qu'à gauche la Nupes tient meeting les 10 et 17 janvier et que LFI manifeste le 21.Le projet de loi doit passer en commission à l'Assemblée nationale à partir du 30 janvier, et dans l'hémicycle le 6 février.Le patron de la CGT Philippe Martinez ironise sur l'"exploit" de l'exécutif qui rassemble les syndicats dans l'action pour la première fois depuis douze ans."Le front syndical et politique sera totalement uni dans cette bataille", a promis sur BFMTV le coordinateur de LFI Manuel Bompard. Et Marine Tondelier, numéro un d'EELV, de lancer: "Nos baskets sont prêtes".Les contre-propositions des syndicats pour combler le déficitA l'opposé du report de l'âge légal de départ en retraite, que le gouvernement devrait confirmer mardi, les syndicats préconisent de jouer sur l'emploi, les salaires et les cotisations pour combler les déficits à venir.Si l'urgence d'une réforme des retraites crée un débat, son contenu aussi. Pour Emmanuel Macron, cela ne fait pas de doute, "le seul levier que nous avons c'est de travailler plus longtemps", en l'occurrence en relevant l'âge légal de 62 à 64 voire 65 ans.L'exécutif espère ainsi réduire les dépenses de 18 à 19 milliards à l'horizon 2030, assez pour éponger un déficit à deux chiffres et financer quelques droits nouveaux comme une hausse des petites pensions.Mais les syndicats font valoir que d'autres sources de financement existent, à commencer par l'emploi. Les projections officielles en attestent: selon que le taux de chômage sera de 4,5% (soit le plein emploi visé par l'exécutif) ou de 7% comme aujourd'hui, le déficit variera de 13,5 à 19,5 milliards à la fin de la décennie.Un meilleur taux d'emploi des seniors permettrait de "traiter une partie du problème", selon le numéro deux de l'Unsa Dominique Corona. En ajoutant aux 56% des 55-64 ans actuellement en activité "10% à 15% de seniors supplémentaires qui travaillent, c'est 10 milliards qui rentrent", affirme le leader de la CFTC Cyril Chabanier.Un objectif que la hausse de l'âge légal permettrait d'atteindre mécaniquement mais qui pourrait aussi passer par davantage de formations et une meilleure gestion des fins de carrière, quitte à imposer une "obligation de négocier" dans les entreprises comme le réclame la CFDT.La solution passe également par les salaires, comme le démontrent les excédents inattendus du système de retraite en 2021 et 2022: le rebond de l'économie post-Covid, puis la flambée de l'inflation, ont tiré vers le haut les rémunérations, donc dopé les cotisations.Pour gonfler encore la manne, la CGT revendique "l'égalité professionnelle femmes-hommes", tout comme Solidaires qui assure que cela "rapporterait 14 milliards aux caisses de retraites".A défaut, ou en complément, tous les syndicats défendent une hausse des cotisations patronales. Une hausse "de l'ordre d'un point" rapporterait ainsi 7,5 milliards, selon l'Unsa. La CFTC est même prête à "discuter de la répartition entre le salarié et l'employeur", la même somme pouvant être obtenue en prélevant trois euros de plus à chacun.Certaines organisations lorgnent enfin du côté des exonérations dont bénéficient les entreprises et qui ont fortement réduit les cotisations sur les bas salaires.
Il y a 2 ans et 126 jours

Pôle de recherche urbain à Arras par Atelier Téqui

L’agence parisienne Atelier Téqui (AAT) a signé en 2022 la construction du pôle de recherche & développement agronomique et agroalimentaire du Grand Arras pour l’unité de laboratoire d’analyse des sols de l’INRAE et pour l’Université d’Artois (maîtres d’ouvrage) à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais), un édifice de 1 821 en quête d’urbanité. Communiqué. Un pôle d’excellence pour une économie […] L’article Pôle de recherche urbain à Arras par Atelier Téqui est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 127 jours

Feu vert pour la rénovation de la préfecture des Hauts-de-Seine, 50 ans après sa construction

En décembre, Matignon a rendu un arbitrage favorable sur le projet de rénovation de la deuxième cité administrative de France, a indiqué le préfet des Hauts-de-Seine Laurent Hottiaux."Il s'agit d'un projet exemplaire de transition écologique, car il permettra de diviser par quatre les consommations énergétiques de la préfecture, inaugurée en 1973", a précisé le préfet.Les marchés de travaux, dont le montant pourrait s'élever à plusieurs centaines de millions d'euros, seront prochainement lancés. La difficulté sera de rénover le bâtiment conçu par les architectes André Wogenscky, Henri Chauvet et Alain Richard, en préservant les espaces inscrits aux monuments historiques comme les façades, les grands halls, l'escalier monumental ou les bureaux du corps préfectoral.Les travaux de la cité administrative, qui comprend une dizaine de services de l'Etat, commenceront après les JO-2024 et se termineront en 2028, assure le préfet. Durant cette période, près de 1.200 agents travailleront dans des locaux intermédiaires mais la partie "public" restera sur le site.Les travaux débuteront par la construction d'un bâtiment supplémentaire, "dans le même esprit que le principal", puis par la rénovation du bâtiment principal qui domine la ville de Nanterre et compte en son sein des décors rétros typiques des années 1970.Depuis 2014, 26 tournages ont eu lieu dans ce bâtiment, reconnaissable à ses "brise-soleil" aux fenêtres.Au premier étage, à quelques mètres seulement de l'accueil du public, puits de lumière, interminable comptoir en inox et fauteuils en skaï noir côtoient une passerelle ressemblant à s'y méprendre aux couloirs de l'aéroport d'Orly.Vingt-trois étages plus haut, le bureau du préfet offre une vue imprenable sur Paris et sur la "skyline" de la Défense, décor vintage idéal de cinéma pour des scènes de réunion en entreprise.Inauguré en 1973, le centre administratif départemental devait initialement s'inscrire dans un projet beaucoup plus vaste.En 1964, la commande d'André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, prévoyait en outre la construction de quatre écoles d'art et un "musée du XXe siècle". Des projets qui ne verront finalement pas le jour.
Il y a 2 ans et 129 jours

La demande de bureaux en Ile-de-France a augmenté en 2022

La demande placée de bureaux, indicateur comptabilisant les ventes à l'occupant et les nouvelles locations, s'est élevée à 2,11 millions de mètres carrés en 2022, contre 1,92 million en 2021.Résultat de l'adaptation des entreprises à la nouvelle donne issue de la pandémie, estime Virginie Houzé, directrice recherche et études chez le géant de l'immobilier d'entreprise JLL."Les entreprises ont finalisé leurs accords télétravail, (...) et le corollaire, c'est le déploiement plus structuré du +flex+", c'est-à-dire la fin des postes de travail nominatifs."Ça entraîne le redimensionnement de certains projets immobiliers et c'est pour ça que sur les projets de grande taille, on voit une certaine érosion", dit-elle.La demande totale reste inférieure à celle des années d'avant la pandémie.Les entreprises sont aussi de plus en plus attentives à retenir leurs salariés avec des bureaux de bonne qualité et à économiser l'énergie. "Ca, c'est un sujet qui émerge de plus en plus et qui va sûrement être encore plus porté en 2023 par la crise énergétique et les inquiétudes en termes de coûts", souligne Virginie Houzé.L'offre de bureaux s'établit à un niveau record, avec 4,32 millions de mètres carrés immédiatement disponibles.Un bond porté par la première couronne parisienne et le quartier d'affaires de La Défense, où deux gratte-ciels, la tour Hekla et la tour Aurore, ont été achevés sans avoir encore trouvé preneur.En revanche, les emplacements dans Paris restent extrêmement prisés, avec des taux de vacance très faibles et des loyers toujours plus élevés : au 4e trimestre, le loyer moyen dans les quartiers du centre et de l'ouest parisien, les plus demandés, était de 692 euros par mètre carré par an. Ailleurs dans la capitale, il était de 504 euros."On a des entreprises qui vont regarder les immeubles de bonne qualité, très accessibles, très centraux, bien servis en environnement urbain, etc., donc on a un appétit pour les grands classiques du marché : le centre de Paris, les marchés matures de l'Ouest comme Neuilly-Levallois", explique Virginie Houzé.
Il y a 2 ans et 129 jours

L’art urbain de Katre de nouveau à Molitor

Dans le cadre de “Mémoire Vive”, c’est Molitor qui est le sujet d’une démarche à la fois documentaire et artistique. [©Katre] A travers l’exposition d’art urbain “Mémoire Vive” et son installation au sein du bassin extérieur, l’artiste parisien Katre signe son retour à Molitor, à partir du 27 janvier. Entre hôtel et piscine, le complexe Molitor, situé dans le XVIe arrondissement de Paris, est un lieu de vie autour du bien-être et de la gastronomie. Mais aussi de l’art. Dans le cadre de “Mémoire Vive”, c’est ce lieu qui est le sujet d’une démarche à la fois documentaire et artistique. Les œuvres de Katre s’appuient sur ses photos prises durant la période où les piscines Molitor furent laissées à l’abandon. Réhaussés par des installations fictives/formes géométriques, devenues sa marque de fabrique, les clichés photographiques traduisent son appréhension instinctive de l’espace en images magistrales. Lire aussi : Tout sur la préfabrication au centre de design de l’Uqam Sa maîtrise d’arts plastiques sur Molitor en 2003 Réhaussés par des installations fictives/formes géométriques, devenues la marque de fabrique de Katre, les clichés photographiques traduisent son appréhension instinctive de l’espace en images magistrales. [©Katre] Comme un prolongement de l’exposition, l’artiste a investi la façade et les coursives du bassin extérieur de Molitor. De nuit, les principaux éléments de l’œuvre disparaissent pour laisser apparaître des flashs lumineux et colorés, donnant une dimension plus onirique et rythmant le lieu le temps d’un hiver. Katre a débuté le graffiti au début des années 1990. Très vite fasciné par les terrains vagues et les espaces à l’abandon, l’artiste a développé une réflexion sur l’occupation des territoires en milieu urbain. C’est ainsi qu’il découvre à cette même époque les piscines Molitor et leur a consacré sa maîtrise d’arts plastiques en 2003. Cette réflexion s’appuie sur l’architecture des lieux, ainsi qu’un travail photographique et de peinture. Infos pratiques :“Mémoire Vive”Exposition de l’artiste KatreDu 27 janvier au 5 mars 202313 rue Nungesser et Coli – 75016 Paris Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 130 jours

Encadrement des loyers : Paris lance sa chasse aux loyers abusifs

Avec cette nouvelle arme contre l'inflation des loyers dans la capitale, entrée en vigueur au 1er janvier, la mairie de Paris veut "limiter au maximum les abus et arriver à terme à un encadrement des loyers totalement respecté", a résumé l'adjoint au logement Ian Brossat jeudi lors d'une conférence de presse. Première ville à avoir appliqué l'encadrement des loyers mi-2019, rejointe depuis par plusieurs communes ou communautés d'agglomération dites en zone tendue (Lille, Plaine Commune, Lyon-Villeurbanne, Est Ensemble, Montpellier, Bordeaux), Paris est "doublement pionnière" puisqu'elle est "la première ville à bénéficier de ce transfert de compétences", s'est félicité l'élu communiste. Si depuis 2019 cet encadrement a permis selon M. Brossat de "stabiliser globalement les loyers parisiens après des années de hausse exponentielle", les signalements (120) recueillis et les amendes (une dizaine) infligées par l'Etat étaient pour la mairie insuffisantes. Selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), cité par la mairie, environ un tiers des nouveaux baux signés dans la capitale en 2021 dépassait les loyers plafond, fruits de plusieurs critères (vide ou meublé, date de construction, nombre de pièces et quartier). Cela ne signifie pas forcément que les bailleurs sont hors-la-loi, des dépassements pouvant être justifiés par des caractéristiques exceptionnelles du logement. Les dépassements s'élèvent en moyenne à 161 euros et concernent surtout les "petites surfaces, studios, chambres de bonne, avec 8 annonces abusives sur 10", a détaillé Ian Brossat. Avec la nouvelle plateforme en ligne de la ville, il veut obtenir un "maximum de signalements" afin qu'un "maximum de propriétaires se conforment à l'encadrement des loyers". Concrètement, les locataires peuvent d'abord y vérifier si leur bail respecte l'encadrement, puis signaler, le cas échéant, le dépassement qui devra être confirmé par la mairie. Cette dernière mettra ensuite en demeure le propriétaire afin qu'il actualise le bail et restitue les trop-perçus, dans un délai de trois mois. Sans mise en conformité, la mairie pourra lui infliger une amende allant jusqu'à 5.000 euros pour une personne physique et 15.000 pour une personne morale. "Le simple fait que le locataire nous saisisse aura des effets dissuasifs vis-à-vis de la majorité des propriétaires", veut croire Ian Brossat qui recense déjà plus d'une dizaine de signalements, sur près de 2.000 connexions. Selon l'Olap, en 2021 dans la capitale, le loyer moyen pour un 50 m2 s'établissait à 1.200 euros par mois. Sur 1,1 million de résidences principales, 45% sont des locations dans le parc privé.
Il y a 2 ans et 130 jours

La transformation de bureaux en logements : 800 projets autorisés chaque année en France, soit plus de 1.200.000 m² convertis

Au gré des fluctuations des cycles immobiliers, la transformation des bureaux en logements a été régulièrement envisagée, mais jusqu’alors peu concrétisée. D’un phénomène de niche à une véritable question de société, le sujet est au cœur du débat à l’heure où la logique d’hybridation des modes de travail se confirme et que, parallèlement, une nouvelle crise du logement émerge. Réhabiliter l’existant est une première piste pour répondre à cette problématique. La mise en œuvre de ces projets demeure toutefois complexe à différents niveaux, notamment réglementaire.Sébastien Lorrain, Directeur Résidentiel chez CBRE France, décrypte le phénomène de la transformation des bureaux en logements et livre son analyse des enjeux et opportunités pour les investisseurs, à Paris, comme dans les territoires.Transformation de bureaux en logements, où en est-on ?Quelle dynamique en Ile-de-France et dans les territoires ?Pourquoi cette tendance est plus que jamais un véritable sujet de d’actualité ?Quel est l’intérêt des investisseurs pour le sujet ?Comment identifier la faisabilité de ce type d’opérations et les opportunités ?Les principaux enseignementsAvec plus de 4 millions de m² d’offre immédiate disponible (soit plus d’1 million de m² supplémentaire par rapport à 2019), les surfaces de bureaux vacants peuvent être un début de réponse à la crise du logement en Ile-de-France.En France, plus de 4.000 opérations de transformation de locaux en logements sont autorisées chaque année, représentant seulement 13% des autorisations de permis de construire octroyées entre 2013 et 2021. La transformation de bureaux en logements représente en moyenne 18% de ces conversions d’actifs.En France, près de 800 opérations de transformations de bureaux en logements sont autorisées chaque année, soit plus de 1.200.000 m² convertis ce qui permet la création de plus de 2.000 logements chaque année (2% des logements totaux créés chaque année).L’Ile-de-France, confrontée à des fortes pressions sur le logement, est la première région concernée par cette tendance, et représente 20% du nombre et du volume de m2 concernés par ces conversions, suivie de très près par la région Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.La compression des taux initiée depuis 10 ans a eu pour conséquence la convergence des taux de rendement entre les différentes classes d’actifs : l’écart de rendement entre le bureaux prime (Paris QCA) et le résidentiel prime (Paris) était de 120 pb fin 2012, il n’était plus que de 50 pb à fin 2021.Les transformations de bureaux en logements attirent de plus en plus les investisseurs privés : notamment des fonds value-add et des fonds dédiés au recyclage urbain (Hab'initio d'Ampère Gestion et CDC Habitat, Harvestate Office Conversion Fund I). Par ailleurs, la quasi-totalité des investisseurs se pose ou se posera la question de la transformation pour certains actifs de leur propre patrimoine. La part des opérations value-add dans les volumes investis en bureaux était de 20% en moyenne.Le contexte de marché est aujourd’hui propice au recyclage urbain et à la conversion. L’identification d’opportunités reste néanmoins difficile et complexe. CBRE a développé une cartographie interactive nommée « Office Convertor » permet d’identifier les communes où la transformation de bureaux en logements serait envisageable.Malgré un assouplissement du cadre réglementaire pour le changement d’usage avec la loi ELAN, des contraintes demeurent quant à la mutation des usages d’un bâtiment. Ces dernières n’empêchent pas pour autant des interventions publiques fortes, sur certains territoires.
Il y a 2 ans et 130 jours

Encadrement des loyers : la Ville de Paris a pris à l'Etat la compétence du contrôle

SANCTIONS. La Ville espère massifier les signalements pour dépassement du loyer maximal autorisé, avec l'ouverture de sa plateforme en ligne. Les amendes pourront atteindre 5.000 euros pour les propriétaires bailleurs, en plus du remboursement du trop-perçu sur trois ans.
Il y a 2 ans et 130 jours

En 2022, le marché immobilier a commencé à refluer

"Tout le monde sait que le marché s'est retourné à l'été", a assuré mardi Charles Marinakis, président de Century 21 France.Sur l'ensemble de 2022, le prix moyen au mètre carré a grimpé à des niveaux record, d'après les données annuelles de ce réseau d'agences. Des chiffres qui cachent cependant une cassure au mitan de l'année, moment où les prix ont commencé à baisser.D'autres professionnels observent des tendances comparables. Laforêt constate "un marché de l'immobilier ancien en deux temps", avec de fortes hausses jusqu'en juillet puis un marché plus calme ensuite. Orpi enregistre "un léger ralentissement de la hausse des prix, notamment depuis septembre, qui agit directement sur la signature des compromis". Et selon Meilleurs Agents, les prix au mètre carré ont augmenté de 3,6% entre janvier et juin, mais seulement de 1% entre juillet et décembre.Première cause: la remontée rapide des taux d'intérêt et la réglementation française sur le taux d'usure, qui ont réduit l'accès au crédit."Le moteur du moment qui cale, c'est le crédit", a expliqué à l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Il y a "des répercussions sur le marché immobilier, notamment là où il est le plus dépendant du crédit, donc dans les grandes villes".Dans plusieurs métropoles, les prix, devenus très élevés, ont ainsi reculé, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, où les acquéreurs ne peuvent plus suivre. "Quand c'est trop cher, c'est trop cher!", a résumé Charles Marinakis, qui voit cette tendance se poursuivre en 2023.Adieu prime au vert ?Tous voient s'estomper la ruée vers les maisons individuelles avec jardin, entamée à la sortie des confinements en 2020."Il y a toujours une surperformance des prix des maisons par rapport aux appartements, mais qui tend à se réduire", analyse Thomas Lefebvre.Laforêt parle même d'un "retour à la ville", poussé par des familles, des séniors ou des jeunes actifs qui se sont trop éloignés des services ou de l'emploi."On avait vu les prix des maisons en environnement rural flamber parce que tout le monde voulait son jardin et sa maison individuelle, mais il n'y avait pas de raison, comme une gare TGV sortie de terre ou un bassin d'emploi qui a fleuri", juge auprès de l'AFP le président de Laforêt, Yann Jéhanno.La montée des prix de l'énergie et des carburants a aussi, dit-il, pu faire réfléchir des familles: une maison plus grande est plus chère à chauffer et un bien éloigné de la ville augmente la dépendance à la voiture.Century 21 prédit ainsi que pour calculer les moyens d'un ménage, il faudra bientôt estimer non seulement les mensualités de crédit, les charges et les taxes, mais aussi les coûts de l'énergie et des déplacements !Mais, relève Thomas Lefebvre, "on a toujours, mine de rien, des zones rurales qui continuent à surperformer, ce qui s'explique par le fait que les prix restent relativement abordables dans ces territoires-là".Lui estime que le retour en ville de familles échaudées par les coûts énergétiques n'est pas un phénomène massif, car ce sont avant tout les ménages modestes qui achètent en périphérie.Une tendance qui s'aggrave, au risque de creuser encore les inégalités."Si dans certaines villes périphériques, le prix au mètre carré est en hausse continue, il est surtout soutenu par les transactions sur des typologies de biens plus grands et souvent plus prestigieux", note Corinne Bérec, vice-présidente d'Orpi."On observe le phénomène très nettement en Île-de-France : alors que les premières et deuxièmes couronnes présentaient de belles opportunités pour les ménages moins aisés, il n'y aura bientôt plus de biens répondant aux besoins du plus grand nombre", craint-elle.
Il y a 2 ans et 130 jours

Le réaménagement du Trocadéro avant les JO compromis, selon la mairie de Paris

Le réaménagement de la perspective entre la Tour Eiffel et le Trocadéro est compromis avant les Jeux Olympiques 2024 en raison de l'opposition de l'Etat, a reconnu le premier adjoint à la mairie de Paris le 13 décembre.
Il y a 2 ans et 130 jours

L'université de Harvard décerne le grand prix d'urbanisme au Grand Paris Express

Distingué parmi 130 projets à travers le monde, le Grand Paris Express obtient un des prix les plus importants dans le domaine de l'urbanisme, le Veroniqua Rudge Green Urban Prize.
Il y a 2 ans et 130 jours

Les salaires du BTP revalorisés de 5,75% en moyenne en Île-de-France

Suite à des négociations avec les organisations syndicales, la Fédération Française du Bâtiment Grand Paris Île-de-France a annoncé une augmentation de 5,75% en moyenne pour les salariés du BTP sur toute la zone.
Il y a 2 ans et 131 jours

Semin lance "Les talentueuses" le premier trophée dédié aux femmes du bâtiment

Devenue ETI, l’entreprise a su s’imposer comme l’un des spécialistes mondiaux des solutions pour l’aménagement intérieur de l’habitat. La société dont le cœur de métier est la fabrication d’enduits à destination des plâtriers et des peintres consacre un budget de 6,5 millions d’euros par an pour la R&D et la transition écologique.Caroline SEMIN attache une grande importance à l’égalité homme/femme. Débordante d’imagination, elle a imaginé un évènement unique, “Les talentueuses”, le premier trophée mettant à l’honneur les femmes dans le bâtiment. Cette première édition se tiendra le 15 juin 2023 dans un lieu parisien. Durant la cérémonie, six candidates réparties dans six catégories seront récompensées et une septième lauréate parmi ces catégories se verra décerner le prix “Coup de cœur”.Elles viennent du bâtiment, Elles ont du talent, Mettons-les en lumièreParce que Caroline SEMIN souhaite mettre les femmes du Bâtiment à l’honneur, SEMIN organise “LES TALENTUEUSES”, le 1er trophée dédié aux femmes du Bâtiment, bousculant les codes, bravant les idées reçues.Les femmes font aujourd’hui leurs places et apportent leurs différences. Ce trophée a pour ambition de valoriser et récompenser les plus talentueuses et les plus valeureuses d’entre elles.Un jury présidé par Caroline SEMIN accompagnée de femmes et d’hommes, toutes et tous experts dans leurs domaines aura le plaisir d’évaluer et de décerner les prix." Comme dans tous les métiers, les femmes peuvent apporter quelque chose de différent. Elles sont sources d’enrichissement quel que soit le secteur dans lequel elles évoluent. Les trophées “Les talentueuses” sont une façon de faire bouger les lignes, et en ce sens, je suis fière d’en être la 1ère Présidente du Jury ". Caroline SEMIN, Présidente Générale du Groupe SEMINDes trophées répartis selon 6 catégoriesLa première édition des Trophées “Les talentueuses” se tiendra le jeudi 15 juin 2023 à Paris. Durant l’évènement, six lauréates seront récompensées parmi les six catégories des trophées :Le trophée ACTIVE récompensera le parcours exemplaire d’une femme travaillant dans le secteur de la distribution de matériaux quelle que soit sa fonction et son à âgeLe trophée ENTREPRENEUSE sera remis à la candidate qui, par sa vision et ses qualités managériales, a su faire rayonner et réussir son entrepriseLe trophée APPRENTIE sera décerné à une jeune femme qui a osé se lancer avec courage et passion dans le bâtimentLe trophée EXPERIMENTÉE sera attribué à la lauréate ayant cumulée au moins dix ans d’expériences réussies quelque soit le secteur d’activité du bâtimentLe trophée ENGAGÉE distinguera celle qui a su s’engager avec succès pour une cause relevant de la Responsabilité Sociale de son entrepriseLe trophée INFLUENCEUSE récompensera une femme qui valorise les métiers du bâtiment sur les réseaux sociauxÀ la fin de la cérémonie, le Prix “Coup de cœur” sera remis à une candidate enregistrée parmi les six catégories représentées.Un site dédié aux inscriptionsToutes les femmes travaillant dans le bâtiment peuvent d’ores et déjà s’inscrire, et ce jusqu’au 15 mars inclus sur le site dédié de l’évènement sur les-talentueuses.semin.com. Pour prétendre à candidater, elles sont invitées à répondre à un questionnaire en mettant en avant leur implication dans le bâtiment. Une fois toutes les candidatures déposées sur le site, un jury de femmes et d’hommes, toutes et tous experts dans leurs domaines, aura le plaisir d’évaluer et décerner les prix. Enfin, chacune des lauréats recevra également une dotation de 500 euros. Notons que l’inscription des participantes est gratuite.
Il y a 2 ans et 131 jours

Sous-location illégale sur Airbnb : la responsabilité de la plateforme confirmée en appel

Dans un arrêt consulté par l'AFP, la cour est allée dans le sens d'un jugement du tribunal judiciaire de Paris du 5 juin 2020, qui retenait la responsabilité de la plateforme en cas de publication d'un contenu illicite, estimant qu'"il lui appartenait de s'assurer du caractère licite des annonces publiées sur son site".Elle a ainsi à nouveau condamné Airbnb Ireland - le siège européen de l'entreprise se trouvant à Dublin -, solidairement avec une locataire qui avait sous-loué sans autorisation son logement situé dans le quartier prisé du Marais, dans le 4e arrondissement de Paris, en 2016 et 2017, pendant 534 jours."Cette décision constitue un réel socle juridique confirmant la volonté des juridictions françaises de responsabiliser les plateformes face aux abus (…) qui sont susceptibles de s'y produire", s'est félicité Me Jonathan Bellaïche, avocat de la propriétaire, auprès de l'AFP. La décision, a-t-il relevé, rappelle "que ces géants du web disposent des moyens nécessaires pour assurer la diffusion d'un contenu respectant nos principes juridiques".La plateforme et la locataire devront verser à la propriétaire la somme de 32.399,61 euros, soit la différence entre le montant des sous-loyers encaissés frauduleusement (51.936 euros) et celui des 20 mois de location (19.540 euros) réglés à la propriétaire sur la période.Dans une déclaration à l'AFP, Airbnb France, pour qui "cette affaire relève strictement d'un litige privé entre un propriétaire et un locataire", affirme envisager "toutes les options pour contester cette décision".La cour a estimé pour sa part qu'Airbnb avait "largement contribué à la violation par la locataire de ses obligations contractuelles qui lui interdisaient de sous-louer le logement sans l'accord de la bailleresse" en "ne réclamant pas" à la locataire de prouver la légalité de cette sous-location et en lui fournissant une "aide logistique" sans laquelle le logement n'aurait pas été sous-loué "à un tel rythme". La responsabilité de la plateforme est "d'autant plus grande que cette société, par sa renommée internationale, offre à ses +hôtes+ la possibilité de diffuser leurs annonces auprès d'un très large public" et qu'elle "dispose des moyens de procéder" aux "vérifications" du caractère licite des annonces sur son site, note la cour dans son arrêt.Pour la cour, qui confirme ainsi l'appréciation du tribunal judiciaire, Airbnb est bien un "éditeur" et non un "simple hébergeur": cette société "joue un rôle actif" dans la rédaction des annonces en "imposant à ses +hôtes+ de nombreuses contraintes", "assorties de sanctions", "quant à l'utilisation de sa plateforme" et "supervise et contrôle" le contenu des annonces via des "consignes précises".
Il y a 2 ans et 131 jours

Paris-Saclay choisit le projet de JAQ pour le groupe scolaire du quartier polytechnique

LAURÉAT. L'Etablissement public d'aménagement du plateau de Saclay, au sud de Paris, a choisit un groupement mené par JAQ pour construire le groupe scolaire du quartier de l'Ecole polytechnique. Il se distingue par ses matériaux largement biosourcés et sa cour végétalisée.
Il y a 2 ans et 131 jours

Val-d’Oise : restauration du fort de Cormeilles-en-Parisis en 2023

À Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise), une partie de l’ancien fort militaire sera transformée en lieu d’accueil et...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 131 jours

Seine-Saint-Denis : plus de verdure sur l’esplanade de la Commune de Paris à Noisy-le-Grand

La Ville de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) va réaménager l’esplanade de la Commune de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 132 jours

Immobilier : Century 21 relève une "curiosité" sur le marché de l'ancien en 2022

FOCUS. Le réseau d'agences, qui vient de publier son bilan 2022 et ses perspectives 2023, confirme que les prix continuent d'augmenter bien qu'il ait observé un "retournement" du marché l'été dernier. Les professionnels insistent également de plus en plus sur les situations radicalement différentes entre Paris, les autres départements franciliens et le reste du pays.
Il y a 2 ans et 132 jours

Les lauréats des Grand Prix SIMI Habitat et Logement 2022

Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie transformationRÉSIDENCE ECLA - Noisy le Grand 93160, présenté par OceanisOu comment donner une seconde vie à un bâtiment de bureaux des années 80 devenu trop grand ou inadapté tout en respectant et valorisant l’architecture existante. La rénovation, inspirée du Kintsugi, art japonais qui permet de valoriser un objet cassé et de le sublimer, n’a pas cherché à masquer le passé de ce bâtiment. Respectueuse de ses qualités architecturales et techniques, elle s’est adaptée au bâti, sans déconstruction, ni grue, ni nuisances pour l’environnement proche.Dans le même esprit, sublimant chacun un étage, et suivant ce fil rouge du « Kintsugi », six artistes urbains ont travaillé à même les murs de béton brut, comme dans une immense galerie d’art accessible et non élitiste. Les murs sont réparés, ennoblis, les marques du temps soulignées. Le bâtiment compte désormais 708 logements, 2640 m2 d’espaces communs, des services apportant un vrai confort de vie au quotidien, des prestations de très grande qualité tout en permettant à des budgets très diversifiés de se loger, pour de courts, moyens et longs séjours.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Mixité d'usagesMAISON SAINT CHARLES Paris 75015 présenté par Vinci ImmobilierL’histoire d’une renaissance audacieuse. A la fois projet de rénovation, de construction et de déconstruction, La Maison Saint Charles réunit une résidence intergénérationnelle, des chambres d’hôtes, des espaces de travail partagés, une chapelle néogothique restaurée, ainsi qu’une résidence neuve de 35 logements aux prestations haut de gamme, la résidence Hors du Temps.Le tout s’articule autour de deux jardins paysagers et potagers, empreints de spiritualité et de sérénité. Ce projet fait revivre la vocation d’hospitalité chère à la congrégation religieuse propriétaire des lieux et mêle mixité sociale et intergénérationnelle. Autre atout de cette réalisation, celle de placer la préservation du patrimoine artistique et culturel au cœur de la rénovation.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Résidences servicesUXCO HACKER PALAISEAU 91120, PRÉSENTÉ PAR UXCO GROUPUne résidence de coliving au concept novateur, située à l’épicentre de la recherche scientifique et technologique universitaire, au cœur du plateau de Paris-Saclay. Inspiré du modèle des « Hacker Houses » aux États-Unis, le concept novateur de ce lieu de vie permet à certains résidents d’être logés dans des colocations pour startupeurs.Au total 122 logements pour 233 résidents, plus de 400 m2 d’espaces communs, et des hébergements en coliving privatifs ou partagés pour des courts, moyens et longs séjours.Imaginée et conçue comme un lieu de vie complet pour ses résidents, leur proposant à la fois un environnement de travail et de divertissement, la résidence UXCO Hacker met à disposition de grands espaces communs dédiés à la créativité, la recherche et l’innovation (espaces de coworking, salles de réunion...) ainsi qu’au bien-être et au “vivre ensemble” (cuisine partagée, espaces de détente...). Ces espaces communs d’exception sont répartis autour d’un vaste jardin paysager, faisant de cette résidence un véritable lieu de vie animé, propice aux rencontres et aux échanges.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 132 jours

Bilan 2022 des activités de la construction métallique

Pour Roger Briand : « Malgré les difficultés d’approvisionnement des premiers mois, l’impossibilité de répercuter sur le prix de vente l’intégralité des hausses des matières premières, ainsi qu’un ralentissement des prises de décisions des maîtres d’ouvrage en cette fin d’exercice, 2022 restera une bonne année pour notre profession. Le chiffre d’affaires réalisé par le secteur est en progression (+ 19%), du fait des très fortes hausses des matières premières et en particulier l’acier (+ 140%) dans un marché national inflationniste. »Ainsi, l’activité 2022 a essentiellement été assurée par l’investissement privé même si les investissements publics s’avèrent en évolution. Les travaux du Grand-Paris, des jeux olympiques et la requalification de centre-ville contribuent au développement d’une commande publique atone ces dernières années. Si la production annuelle devrait atteindre les 768.000 tonnes, soit un résultat proche de celui de 2021, notons que l’évolution des affaires conclues en 2022, est légèrement inférieure vs 2021, avec un regain de dynamisme marqué depuis août.Tendances des carnets de commandeL’évolution des carnets de commandes de la construction métallique française affiche, en moyenne, 6 mois d’activité. Notons, de plus, que le premier semestre 2023 devrait connaître une activité toujours soutenue, avec un horizon pour le second semestre demeurant incertain. Roger Briand de préciser : « Globalement, les dossiers de consultation sont nombreux, avec des disparités selon les régions. »Répartition par type d’activitéSi les bâtiments industriels demeurent l’activité principale des constructeurs métalliques (64% de parts de marché), mentionnons qu’en 2022, les bâtiments de commerces, ainsi que les bâtiments de stockage et les bureaux, connaissent également de fortes hausses. Précisons enfin que la construction de ponts et passerelles reste soutenue, en affichant des carnets de commande de plus de 6 mois.Taux des capacités de productionCe taux des capacités de production est un indicateur très suivi par la profession. Aujourd’hui celui-ci demeure, depuis 2021, très élevé, proche des 80%. Les industriels sont donc enclins à investir fortement, notamment pour la construction de bâtiments industriels. Ces extensions ou nouvelles réalisations sont en grande majorité exécutées par des constructeurs métalliques qui voient ainsi leur activité se développer.Pour Roger Briand : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité grâce notamment à des carnets de commandent qui se remplissent et à de nombreuses demandes en études et chiffrages de dossiers, en cette fin d’année. Cependant, les alertes des économistes nous obligent à la prudence pour fin 2023. »L’engagement de toute une filière pour des bilans bas carbone et le réemploi des matériauxLes constructeurs métalliques n’ont pas attendu l’application de la RE2020 pour s’engager en faveur d’une construction responsable et répondant aux enjeux environnementaux. L’acier est l’unique matériau de construction à pouvoir être recyclé à l’infini tout en conservant la totalité de ses performances. Spécificité unique pour un matériau de construction, ses propriétés magnétiques facilitent grandement le tri. Fort de toutes ces caractéristiques, l’acier constitue également le matériau le plus recyclé dans le monde, contribuant à la préservation des ressources naturelles, à l’optimisation du cycle de vie et à la vitalité de l’économie circulaire. De plus, précisons que la construction métallique utilise surtout de l’acier recyclé, les déchets métalliques sont en effet revalorisés en quasi-totalité et réintroduits dans le process. Aujourd’hui, afin de toujours améliorer les performances des bilans carbone des constructions, les constructeurs utilisent des aciers bas carbone qui peuvent réduire significativement les émissions de CO2.S’il est généralement avancé que la production d’1 kg d’acier émet 2 kg de CO2, le marché propose des aciers dont les FDES confirment des résultats bien plus performants. Ainsi, Xcarb, acier d’Arcelor, revendique seulement 0,3 kg de CO2 par Kg de construction métallique produite. Par ailleurs, soulignons que les récentes FDES du CTICM affichent également de belles performances. À titre d’exemples, pour des profils du commerce, seulement 1,3 Kg de CO2 sera généré par Kg de construction métallique produit ; pour un profil reconstitué soudé, il ne sera que de 1,4 kg de CO2.Dans la même logique, la généralisation de l’utilisation d’énergie renouvelable dans la fabrication d’ossature acier va contribuer à la réduction de cette emprunte carbone.Par ailleurs, rappelons aussi que les constructions métalliques se prêtent idéalement à la démontabilité et au réemploi, qu’il s’agisse d’un bâtiment dans son ensemble, d’éléments modulaires ou bien encore de pièces détachées. En effet, véritables mécanos géants, les éléments métalliques peuvent aisément se démonter, se transporter et se remonter dans de nouvelles constructions. Une option évitant la démolition et donc une reconstruction impactante en termes d’émissions de CO2.Pour Roger Briand Président du SCMF : « Essentiel dans la réalisation de structure antisismique, incombustible, imputrescible et insensible aux attaques de parasites, l’acier est, par définition, infiniment durable. Dans cette approche, la traçabilité du matériau et des éléments constitutifs est essentielle afin de définir ses réemplois futurs. Une banque de poutrelles, plaques, modules, peut ainsi être répertoriée selon les poids, tailles, capacités structurelles. C’est un marché de l’occasion qui verra prochainement le jour. » Parfaite illustration de cette philosophie verte, Briand va utiliser pour la construction de sa prochaine usine aux Herbiers en 2023, 100 tonnes de poutrelle d’acier provenant de l’ossature des ex-halles Alstom de Nantes dont le démontage s’est achevé en début d’automne.Pour Roger Briand : « L’acier se positionne comme un fantastique matériau circulaire. Il dispose de deux leviers fort de décarbonation. Le premier, son outil de production primaire qui largement se décarbone. Le second réside dans la possibilité d’intégrer une part de réemploi dans une construction, proche d’une émission 0 carbone, renforçant d’autant la décarbonation de l’ensemble de la structure métallique. Les bâtiments métalliques ainsi construits peuvent désormais afficher un niveau de décarbonation atteignant les objectifs futurs de 2030, 2040 ready. L’objectif de 0,5 Kg d’émission CO2 voire moindre par Kg d’acier est un objectif atteignable. »Des besoins en recrutement, en formation, une nécessité : « Faire connaître nos métiers »Alors que la semaine nationale de journées portes ouvertes des constructeurs métalliques s’est déroulée du 10 au 15 octobre 2022. La profession, en présentant ses métiers aux ateliers très automatisés et robotisés, a accueilli de très nombreux collégiens, lycéens et leurs professeurs. Une opération séduction déployée pour la troisième année et qui s’est révélée à nouveau très appréciée des jeunes comme du corps enseignant. Rappelons que les besoins en recrutement des constructeurs métalliques se chiffre à plus de 20.000 emplois sur les 4 ans à venir. Le manque de formations pour ces métiers contraint d’ailleurs les entrepreneurs à concevoir des formations internes comme à multiplier les contrats d’alternance.Enfin, autre initiative marquante de la filière construction métallique : la création des « écoles de production » comme celle mise en place par l’entreprise SERRU de Château Gonthier, accompagnée par les pouvoirs publics. Malgré ces efforts, les constructeurs métalliques attirent l’attention de l’Éducation Nationale et les Régions pour le développement de ses métiers.
Il y a 2 ans et 132 jours

Quels bénéfices pour les fermes sur le toit ? Christine Aubry, AgroParisTech

Avec l'essor de l'agriculture urbaine se développe la tendance des toitures végétalisées. En participant à la biodiversité, elles verdissent le bâtiment mais présentent certaines contraintes à prendre en compte. Entretien avec Christine Aubry, ingénieure en agronomie et chercheuse à l'Université AgroParisTech.
Il y a 2 ans et 132 jours

FAIRE 2022 : le palmarès

FAIRE 2022, 6ème édition, dévoile le palmarès du concours d’idées pensé par le Pavillon de l’Arsenal (Paris). Chacun témoigne de la multitude des défis auxquels la métropole parisienne doit faire face. Après audition des finalistes, le jury * du 6ème l’appel à idées FAIRE 2022 a retenu douze projets lauréats. La diversité des projets lauréats […] L’article FAIRE 2022 : le palmarès est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 133 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 133 jours

Face au réchauffement climatique, les bâtiments en terre crue reviennent en grâce

La technique du pisé, de la terre crue comportant une part d'argile compactée et coffrée par couches, a été utilisée aussi bien pour bâtir l'Alhambra de Grenade dans l'Espagne médiévale, que l'église de la réconciliation à Berlin en 2001. La ville saoudienne de Dariya, près de Riyad, est bâtie en briques de terre crue.Selon Hugo Houben et Hubert Guillaud, auteurs de l'ouvrage de référence "Traité de construction en terre" (2006, réédité), un tiers de l'humanité vit dans un habitat en terre, soit plus de deux milliards de personnes dans 150 pays.En France, "la terre représente environ 15% du patrimoine bâti", soulignent Emmanuel Keita, enseignant à l'école des Ponts et Antonin Fabbri, directeur de recherche, dans un article commun consacré au sujet.Il existe différents procédés d'utilisation de la terre -- pisé, torchis (terre crue coupée de paille), bauge (couches successives de torchis sans ossature), colombage (terre compactée dans une ossature bois) ou brique de terre crue. En France, on la trouve dans les maisons à colombage en Alsace, en Normandie, dans le Gers ou en région Auvergne-Rhône-Alpes. A Lyon, dans le quartier moderne de la Confluence, au milieu du béton, a poussé un immeuble de bureaux en terre crue, conçu par l'architecte Clément Vergély et le cabinet suisse Diener et Diener, avec le maçon Nicolas Meunier, formé au pisé au Mali."Le retour en grâce de la terre crue dans la construction est basé sur un constat: un kilo de ciment émet un kilo de CO2, alors qu'un kilo de terre crue émet zéro", analyse Xavier Chateau, directeur de recherche en sciences des matériaux au laboratoire Navier (CNRS-Ecole nationale des Ponts et Chaussées).Risques d'effondrementOutre qu'aucune cuisson n'est nécessaire comme pour le ciment fortement émetteur de CO2, et que la terre est une ressource locale, elle offre aussi une très bonne inertie thermique, en régulant naturellement le taux d'humidité, et elle est recyclable à 100%, font valoir ses soutiens. Elle pourrait dès lors aider à relever un énorme défi climatique. "Si on arrivait à abaisser de 25% le volume de ciment consommé dans le monde, c'est comme si on supprimait l'impact sur le climat de tous les transports en avion", calcule M. Chateau.Néanmoins, la terre a ses fragilités. Les bâtiments doivent être protégés des intempéries et des remontées capillaires. La presse locale française se fait régulièrement l'écho d'effondrements d'immeubles en pisé. A Chaponost dans le Rhône, un immeuble de quatre étages s'est effondré en novembre, et une maison à la Tour-du-Pin en Isère le 22 décembre.Certains ajoutent un adjuvant, ciment, chaux, laitier de sidérurgie (résidu de haut fourneau) ou produits biosourcés (paille ou chanvre), pour "stabiliser" la terre, la rendre hydrophobe et un peu plus résistante sur le plan mécanique pour permettre des constructions plus durables.Le géant français des matériaux Saint Gobain a même lancé une expérimentation de bétons de terre, alliant terre d'excavation issue de chantiers, déchets de sidérurgie et chanvre.Difficile à assurerInitiative vue comme une hérésie par les puristes. "Ce n'est pas du tout le même matériau", déclare à l'AFP Paul Emmanuel Loiret, architecte qui préside "La Fabrique" à Sevran, en banlieue parisienne, une usine où sont fabriqués des blocs de terre comprimée à partir des déblais des chantiers du Grand Paris. "La norme, la législation européenne, nous imposent d'avoir des matériaux 10 à 20 fois plus résistants que ce dont on a besoin", dit-il, en estimant qu'il faut "décarboner complètement et rapidement"."En Afrique, au Burkina Faso ou au Malawi, c'est devenu un savoir-faire artisanal de stabiliser la terre crue avec du ciment en pied de bâtiment pour régler le problème de l'eau", rétorque M. Chateau."C'est un matériau naturel, variable selon l'endroit d'où il est retiré, il ne va donc pas avoir des propriétés constantes dans le temps et cela va être très dur d'assurer le bâtiment", ajoute l'expert."La terre crue est un matériau génial sur le papier, sauf qu'il n'y a pratiquement pas de personnel pour le mettre en oeuvre, et que cela coûte plus cher car il faut passer par des demandes d'expérimentation (payantes) auprès du centre technique du bâtiment, c'est donc un vrai choix d'engagement" ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 133 jours

Le ministère du Logement publie sa carte des loyers en France

La connaissance du niveau des loyers au niveau local fournit des informations précieuses pour les acteurs publics et privés concernés par les marchés locatifs. Pour le ministère chargé de la Ville et du Logement, elle permet d’évaluer les dispositifs et de concevoir des outils mieux adaptés aux réalités des territoires.L’élaboration de la carte des loyers repose ainsi sur des partenariats reconduits avec leboncoin et le Groupe SeLoger. L’utilisation des données des annonces de ces plateformes permet en effet à l’ANIL de bénéficier d’une connaissance actualisée des loyers. Les indicateurs diffusés ce jour concernent ainsi le troisième trimestre 2022.En lien avec ses partenaires, l’ANIL a également apporté des évolutions méthodologiques et produit de nouveaux indicateurs, qui permettent à la carte des loyers de connaître une évolution substantielle. L’outil n’a pas vocation à servir de support de mesure à l’évolution des loyers, mais permet en revanche de connaître les écarts entre territoires.Complémentaire des informations du réseau des Observatoires locaux des loyers (OLL), qui publient chaque année les niveaux de loyers pratiqués dans une cinquantaine d’agglomérations représentant près de la moitié du parc locatif français, la carte des loyers est mise en ligne sur le site du ministère. Elle sera actualisée tous les ans par l’ANIL, en lien avec le ministère et les partenaires du projet.En France, le loyer mensuel est d'en moyenne 8,20 euros au m2 pour une maison, contre 9,38 euros pour un appartement, selon les estimations de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) sur la base des annonces publiées sur les plateformes de leboncoin et du Groupe SeLoger.Le loyer au m2 d'une maison atteint un maximum de 28,35 euros par mois dans le XVIe arrondissement de Paris ainsi que dans six communes du département des Hauts-de-Seine (92): Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Ville-d'Avray, Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt.Quarante-huit communes réparties dans les Vosges (88) et dans la Haute-Marne (52) se partagent le bas du classement des maisons avec un prix au m2 estimé à 5,18 euros.Les appartements à louer les moins chers de France se trouvent à Darney dans les Vosges (5,75 euros au m2) et les plus chers ans le 4e arrondissement de la capitale (33,07 euros). Retrouvez en ligne la carte des loyers.
Il y a 2 ans et 133 jours

L'agence Nu Architecture & Ingénierie, en projets

Situés entre les deux collines parisiennes que constituent les parcs de Belleville et celui des Buttes-Chaumont (XXe arr.), les locaux de l’agence Nu Architecture & Ingénierie pourraient symboliser à eux seuls la démarche de ses fondateurs, lauréats du prix de la Première Œuvre 2022 pour une passerelle à Brides-les-Bains (Savoie). […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 134 jours

Dans l'antre de l'entre-deux : portrait de l'agence Nu, lauréate de la Première Œuvre 2022

Situés entre les deux collines parisiennes que constituent les parcs de Belleville et celui des Buttes-Chaumont (XXe arr.), les locaux de l’agence Nu Architecture & Ingénierie pourraient symboliser à eux seuls la démarche de ses fondateurs, lauréats du prix de la Première Œuvre 2022 pour une passerelle à Brides-les-Bains (Savoie). […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 135 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2022

10 - L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050Changement climatique, transition démographique, évolutions des usages, mutations technologiques sont quelques-uns des défis qui vont transformer en profondeur la demande et l’offre immobilière dans les années à venir.Lire l'article9 - MaPrimeRénov', CEE, "coup de pouce chauffage" : les nouvelles annonces du gouvernementLa totalité des acteurs de la filière de la rénovation énergétique attendaient de l'État un geste pour redynamiser le marché des CEE, en difficulté depuis plusieurs mois. C'est maintenant chose faite avec l'annonce du Ministère de la Transition écologique qui prévoit une hausse de 25% de l'obligation en cinquième période.Lire l'article8 - MaPrimeRénov', primes CEE, retraites, prix des carburants... ce qui change au 1er juillet 2022Le 1er juillet est traditionnellement une date à laquelle des tarifs et des mesures importantes entrent en application. Nous faisons le point pour vous sur ce qui va changer cette année.Lire l'article7 - Polémique après une décision de la Cour de Cassation qui va coûter au moins 10 milliards d’euros aux copropriétairesLa 1ère chambre de la Cour de Cassation, par un arrêt du 29 juin 2022, semble vouloir réserver aux seuls géomètres-experts le marché des plans annexés aux actes de copropriété.Lire l'article6 - Poujoulat recrute 30 agents de productionFace au dynamisme du marché du chauffage au bois, Poujoulat SA cherche à accroître ses capacités de production et recrute actuellement 30 agents de production.Lire l'article5 - Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paruDe nouvelles normes environnementales entreront en vigueur en juillet, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre des équipements de chauffage et excluant ainsi notamment l'installation de nouvelles chaudières au fioul, selon un décret paru jeudi 6 janvier au Journal Officiel.Lire l'article4 - Les 5 grandes tendances du CES 2022 qui devraient impacter les secteurs du bâtiment et de la villeLancée en 2018, la démarche Construction Tech qui propose cette analyse, est une initiative inédite, portée par le salon BATIMAT, et qui a pour vocation de faire connaître et valoriser les innovations technologiques adaptées au monde du bâtiment.Lire l'article3 - Près d'1 consommateur sur 2 souhaite rester au fioul malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudièresC'est acté ! Le décret rendant impossible l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf vient de paraître au Journal Officiel le 6 janvier 2022.Lire l'article2 - Le décret Eco-Energie Tertiaire (DEET) : au-delà d'un nouveau défi à relever, une opportunité à saisirDécryptage de Marc-André Merlet, Directeur Performance Energétique chez EQUANS France et expert du Dispositif Eco-Energie Tertiaire.Lire l'article1 - Les députés votent pour un statut unique des travailleurs indépendants plus protecteurLes députés ont voté lundi en faveur d'un statut unique pour les quelque trois millions de travailleurs indépendants, prévoyant notamment la protection de leur patrimoine personnel en cas de coup dur.Lire l'article
Il y a 2 ans et 136 jours

La nouvelle gamme d’alarmes Honeywell Home R200 CO, fumée, chaleur et combinée de Resideo est désormais disponible en France

Les produits sont fournis avec une durée de vie de 10 ans et une garantie de 10 ans. Paris, 08 Décembre 2022 – Resideo, fournisseur mondial de solutions de confort et de sécurité pour la maison, a annoncé que sa nouvelle gamme d’alarmes Honeywell Home R200 CO, fumée, chaleur et combinée est désormais disponible en […]
Il y a 2 ans et 136 jours

La designer d'intérieur Marion d’Antonio d’IMAO Design choisit la marque GRAFF pour son projet Black Door à Paris

Située en plein cœur du triangle d’or parisien, Black Door est une nouvelle adresse d’exception qui a récemment ouvert ses portes rue Marbeuf. Ce nouveau concept, entre un chez-soi luxueux et un service haut de gamme, fusionne deux immeubles haussmanniens en un lieu unique.A l’origine de cette rénovation, le cabinet d’architecture d’intérieur IMAO Design. Dirigé par Marion D’Antonio et Philippe Mamann, IMAO Design a imaginé des espaces confortables, cosy et intimes avec sens du détail et subtilité. Black Door est ainsi l’incarnation d’une vision de l'élégance moderne, en harmonie avec l’architecture historique des lieux. IMAO Design a porté toute son attention sur des détails gracieux et délicats qui font toute la richesse du design de Black Door. Pour parfaire la décoration des lieux, Marion D’Antonio et Philippe Mamann, ont fait appel à des marques d’exception, à l’instar du fabricant de robinetteries GRAFF.La célèbre marque américaine, qui équipe les hôtels les plus prestigieux de la planète, a été retenue pour habiller de nombreux espaces du projet Black Door, à savoir les cuisines et les salles de bains des 35 appartements, ainsi que le spa. Marion D’Antonio explique : “J’aime beaucoup travailler avec GRAFF qui possède une sélection de robinets très vaste. Nous avons choisi la collection M.E 25 pour équiper l’intégralité du programme Black Door car c’est un modèle discret qui se fond parfaitement avec le style moderne des espaces de bains et cuisines.”Le président et CEO de GRAFF, Ziggy Kulig commente également : “Nous sommes ravis d’avoir pu travailler avec IMAO Design sur ce magnifique projet. La collection M.E 25 de GRAFF s’accorde merveilleusement avec la vision esthétique d’IMAO Design pour Black Door. La qualité de service du support technique a aussi fait partie des éléments de réussite à la bonne conduite de ce projet.”Découvrez les espaces du programme Black Door : https://www.blackdoor.paris/La collection M.E 25 : la beauté minimalisteLa collection M.E. 25 est l’incarnation de la beauté minimaliste. Parmi les collections les plus versatiles présentes sur le marché, M.E. peut compter sur la disponibilité de 5 différentes hauteurs et longueurs du bec, rendant beaucoup plus aisée la personnalisation de chaque espace de bain. La collection est disponible en 21 finitions réalisées à la main : parmi elles, laiton brossé, or 24k poli et nickel poli, idéales pour compléter et sublimer des intérieurs sans aucune limite. Les produits primés de GRAFF sont reconnus pour leur riche héritage d’artisanat européen, des matériaux de grande qualité, un design d’excellence ainsi qu’une ingénierie de précision.
Il y a 2 ans et 138 jours

"Le rêve de Catuche" : transformer un égout dangereux en rivière dans un "barrio" de Caracas

Le quartier porte le nom de la rivière ("quebrada") qui le traverse.Pendant des années, des maisons se sont empilées de manière anarchique autour du cours d'eau dans cette zone normalement inconstructible...Jusqu'au drame en 1999. Des pluies diluviennes ont fait sortir la rivière de son lit, emportant 400 maisons du quartier pour un bilan de 11 morts.200 familles ont été relogées en amont de la zone, dans des immeubles construits sur des terrains sécurisés et copiant un peu l'organisation du quartier avec passerelles et couloirs reliant les habitations. Une réussite, selon les heureux élus interrogés.Toutefois, 200 autres familles ont attendu en vain la construction d'autres édifices et ont fini, lassées d'attendre, par réoccuper les zones inconstructibles avant que d'autres le fassent avant eux.En octobre, la coulée de boue d'une rivière sortie de son lit a fait plusieurs dizaines de morts à Tejerias, à 60 kilomètres de Caracas, après des pluies diluviennes. Selon les autorités, celles-ci étaient dues au dérèglement climatique et les experts estiment que les zones à risques comme Catuche le sont plus aujourd'hui qu'hier.Le projet "Rêve de Catuche" consiste notamment à reconquérir la zone de l'égout avec des places et un chemin, créer un "corridor écologique", renforcer les berges et interdire de nouvelles constructions, le tout afin d'éviter une nouvelle catastrophe."Des gens arrivent et occupent un espace qui ne devrait pas l'être. L'eau peut monter à tout moment (...), emporter votre maison (...), Nous ne voulons pas que d'autres familles, subissent à nouveau" le même drame, explique Mercedes Perez, ancienne du quartier, qui habitait en aval de la "quebrada". Relogée avant le drame de 1999, elle se souvient d'avoir "vécu dans la peur d'être prisonnière des eaux".Elle veut notamment que les habitants "arrêtent de jeter des ordures dans la rivière". "Réfrigérateurs et matelas", selon Mercedes Perez, mais aussi d'innombrables sacs et emballages plastique, vêtements et déchets organiques sont visibles.Penser en couleurs"Cela bouche l'égout et quand les eaux montent, la rivière sort de son lit. C'est ça qu'on veut éviter".La collecte d'ordures avec des camions est impossible dans le dédale des maisons. Il n'existe qu'un seul container pour les déposer à l'extérieur du quartier.Depuis plusieurs années, des étudiants en architecture de Caracas, encadrés par des enseignants de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, participent au projet de réaménagement en concertation avec les habitants."Il faut penser en couleurs", lance l'architecte français Marc Bourdier aux étudiants regroupés sur un petit terrain près de la rivière: "Rappelez-vous : c'est un espace commun mais c'est aussi un endroit de passage"."L'idée est de proposer des solutions sur les espaces bordant la rivière afin que l'espace commun soit utilisé par tous et ne soit pas à nouveau envahi", souligne Florinda Amaya.Une gageure alors que la pression pour se loger est très forte.A moins de 100 mètres des étudiants, Teodosio Ramirez, 62 ans, lampe à souder en main, construit pour des habitants une échelle-escalier qui passe au-dessus du chemin longeant l'égout.Avec du matériel de récupération (bois et ferraille) et du ciment, ils sont en train d'ajouter un étage à leur petite maison. "La maison grandit comme la famille", confie Teodosio.Derrière le petit édifice, en montant par un escalier, apparait un grand trou dans la montagne provoqué par les pluies et le ravinement. Nul besoin d'être un expert pour comprendre pourquoi la zone est inconstructible...Ca n'émeut pas outre mesure Teodosio qui vit dans le quartier depuis 1971 et a pourtant "tout perdu le 14 décembre 1999. Ma maison est tombée". Il en a reconstruit une non loin.Un des éléments clés du projet ce sont "les berges. Il y a tout un travail pour qu'elles ne soient pas réoccupées par des maisons. Et un travail des ingénieurs et des botanistes pour les faire tenir, même lors d'une nouvelle inondation", explique l'architecte Claudio Secci, soulignant que l'enracinement de certaines plantes renforce le terrain."Il faut que (la rivière) soit une richesse pour nous", s'enthousiasme Mercedes, citant les fruits et légumes poussant le long des berges: "avocats, citrons, pamplemousses, ignames, piments...". "On veut pouvoir marcher sur le chemin vert sans salir ses chaussures. On veut vivre dans un endroit sain et beau", s'exclame-t-elle: "On veut une rivière propre pour pêcher la truite!".
Il y a 2 ans et 138 jours

Le taux maximum du crédit immobilier pour un emprunt à 20 ans dépassera les 3,5% au 1er janvier

Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur.Le calcul du taux est réalisé chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers. Il y a autant de taux d'usure que de types de crédits.Ainsi, pour un emprunt inférieur à 10 ans, le taux maximum légal d'un crédit immobilier passera en janvier à 3,41% (contre 3,03% actuellement) et celui pour un emprunt entre 10 et 20 ans passera à 3,53% (contre 3,03%). Cette hausse est jugée "de nouveau bien proportionnée, et proche" de la précédente, au 1er octobre dernier par la Banque de France, a fait savoir l'institution dans un communiqué."L'année 2022 a encore été une année favorable pour le crédit immobilier", selon la Banque de France, qui a constaté un taux de croissance des prêts immobiliers aux ménages de 5,7% en première estimation."Les conditions de taux sont demeurées les plus attractives et les plus sûres des grands pays de la zone euro", selon elle. Les taux plafonds se sont retrouvés cet été sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voyaient un frein à l'accès au crédit immobilier. Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris, pour demander à la banque centrale de faire un geste.Lors de son dernier relèvement au 1er octobre, la Banque de France n'avait jugé "ni souhaitable ni nécessaire (...) un relèvement exceptionnel" des taux plafond, dont le rôle "est de protéger les emprunteurs". Car relever le taux d'usure a pour conséquence de rendre les nouveaux crédits immobiliers plus chers pour les particuliers.La remontée des taux d'intérêt des nouveaux crédits immobiliers est sensible depuis le printemps, les banques répercutant le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), via une hausse de son taux directeur, afin de combattre l'inflation.Le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers en France (toutes durées confondues) s'est établi à 2,25% en novembre, un plus haut depuis au moins sept ans, selon le tableau de bord de l'observatoire Crédit Logement/CSA. En novembre 2021, le taux d'intérêt moyen s'élevait à 1,06%.
Il y a 2 ans et 139 jours

Dans l'immobilier de bureaux, la chasse au gaspillage est ouverte

Les achats d'énergie par les entreprises n'étant généralement pas couverts par le bouclier tarifaire, celles-ci subissent de plein fouet l'explosion des prix du fait de la guerre en Ukraine et de l'arrêt d'une partie du parc nucléaire français."Depuis que ça flambe, il y a une prise de conscience qui a été très marquée", rapporte Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.Au SIMI, il porte comme ses collègues une doudoune bordeaux, offerte aux salariés du groupe pour les inciter à travailler dans des bureaux chauffés à 19 degrés, la température de consigne nationale.Et il énumère les actions mises en place par la filiale de l'assureur, qui gère plusieurs immeubles de bureaux à Paris: réduction des horaires des cantines, détecteurs de présence pour limiter l'éclairage..."Créatifs sur les solutions""On a eu une multiplication des coûts de l'énergie entre 4 et 10 sur les derniers mois", souligne Ella Etienne-Denoy, directrice ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez le géant de l'immobilier d'entreprise CBRE."L'appel du gouvernement à la sobriété, relayé par le Medef, a joué sur le fait que les entreprises utilisatrices ressentent une urgence à agir sur la question des économies d'énergie, parce qu'on leur a expliqué que ce qui auparavant était insignifiant sur le coût allait devenir particulièrement prégnant", explique-t-elle.Elle observe, par exemple, davantage de demandes pour la production d'énergie sur site, avec des panneaux solaires ou la géothermie peu profonde."Quand ça commence à devenir une contrainte, on commence à redevenir créatifs sur les solutions", relève-t-elle.D'autres sociétés foncières, comme BNP Paribas Real Estate, ont opté pour l'intégration de l'intelligence artificielle dans la gestion technique des bâtiments, afin de gagner en efficacité.La filiale de la banque française a aussi recours au système Ecowatt, mis en place par le gestionnaire du réseau électrique RTE, qui avertit des moments de tension. Si le signal passe à l'orange ou au rouge, il est possible de désactiver automatiquement des fonctionnalités non essentielles: des salles de sport, certains ascenseurs..."Les crises font mal à court terme, mais à long terme sont très bénéfiques", juge le directeur de la gestion immobilière du groupe, Csongor Csukas."La panique"Et les entreprises demandeuses sont de plus en plus nombreuses."Les locataires qui, jusqu'à présent, s'intéressaient à la question le faisaient soit parce que ça représentait déjà un gros poste de dépense pour eux, soit parce qu'ils avaient une fibre environnementale. Là, tous types de locataires confondus se mettent sérieusement à s'y intéresser", témoigne Vincent Bryant, président de Deepki, société technologique spécialisée dans la transition énergétique de l'immobilier d'entreprise."Les entreprises ont toutes répondu à cet appel à la sobriété, mais je pense que plus qu'un mouvement d'obéissance, c'est plutôt une inquiétude face au coût", estime Odile Batsere, directrice RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de la foncière Société de la Tour Eiffel.C'est particulièrement vrai pour les PME, qui ont moins anticipé que les grands groupes l'évolution de la réglementation.Le décret tertiaire, publié en 2019, impose en effet aux entreprises d'avoir réduit de 40%, en 2030, leur consommation d'énergie par rapport à 2010 dans leurs bureaux de plus de 1.000 m2; puis de 50% en 2040 et 60% en 2050. Et dès cette année, elles doivent déclarer leurs données de consommation énergétique."Quand on a indiqué, au sortir de l'été, que les locataires avaient la responsabilité de déclarer eux-mêmes les consommations sur leurs parties privatives, c'était la panique", se souvient Anne-Claire Barberi, directrice RSE du gestionnaire d'actifs immobiliers Perial.Pour les propriétaires des bâtiments, l'enjeu est aussi financier: l'inaction risque de rendre les bureaux moins attractifs et donc de leur faire perdre de leur valeur.Et "si un utilisateur est dans un bureau où il a une facture délirante", note Ella Etienne-Denoy, "ça précipite aussi les décisions de déménagement".
Il y a 2 ans et 139 jours

Une école du BTP d’un nouveau genre s’installe à Lille

L’école Gustave, propose des formations rémunérées dans le domaine du BTP et recrute selon la personnalité. Devant le succès rencontré par l’école Gustave lancée à Paris en juillet 2021 et face à la demande criante en professionnels du BTP, l’école s'implante dans les Hauts de France, à Lille. La rentrée aura lieu le 30 janvier, pour une première promotion de 30 élèves. Gustave annonce une collaboration avec Van Marcke, le distributeur de matériel dédié à la plomberie et au chauffage.Créée en juillet 2021 par Marie Blaise en affiliation avec le groupe Rocket School fondé par Cyril Pierre de Geyer, l’école Gustave est spécialisée dans les formations des métiers du BTP. La spécificité du groupe, dont fait partie l’école, tient à la manière dont les étudiants sont recrutés. Ce sont les soft skills qui comptent dans l’admission des élèves : aucun diplôme n’est requis pour intégrer la formation : seule la motivation et la personnalité comptent. L’ouverture d’un second campus dans les Hauts de France contribue à dynamiser un secteur du BTP en tension, où la main d'œuvre est insuffisante.Construire le monde de demainL'école à pour ambition de construire le monde de demain avec plusieurs formations dans le monde du BTP. Les métiers du BTP sont souvent dévalorisés, pourtant les talents du BTP sont ultra convoités. Gustave permet ainsi à ses élèves entre 18 et 50 ans de se former pour construire le monde de demain.Selon Martin Lelong, ancien élève de l’école Gustave :“Nous apprenons les gestes de base du métier pendant 3 mois lors d’un bootcamp intensif à l’école, avant d’intégrer une alternance pendant un an. C’est une promesse de réussite pour l’entreprise accueillante et pour la suite de notre parcours professionnel.”3 programmes rémunérés pour décrocher le métier qui correspond aux étudiantsTrois formations seront proposées, elles sont financées par Pôle emploi : La formation Installateur Thermique et sanitaire : Elle permet d’acquérir une bonne autonomie professionnelle. Elle met aussi l’accent sur les règles de sécurité, le travail en équipe, la résolution méthodique des problèmes rencontrés. La formation Electricien : Elle forme l’électricien à devenir un professionnel qualifié chargé de l'installation, de l'entretien et de la maintenance des équipements et des réseaux électriques.La formation Etancheur : Après la formation, le professionnel interviendra sur toutes les parties du bâtiment qui sont particulièrement exposées au froid et à l’humidité. Il assure l’isolation et l’écoulement des eaux de pluie des bâtiments.Après ces formations, les élèves deviennent 'installateurs thermique et sanitaire, électriciens ou étancheurs. Ces métiers dont la main-d'œuvre manque cruellement contrastent avec le nombre d’offres proposées. En effet, Pôle Emploi recense plus de 400 offres dans ce domaine avec très peu de candidats pour cette région. Un partenariat avec Van Marcke a été établi pour combler ce manque et ainsi fournir aux élèves une entreprise accueillante lors de leur alternance. Cette implantation aidera la métropole de Lille à développer les emplois dans les métiers du BTP en revalorisant le métier et en formant des personnes passionnées.Selon Marie Blaise la fondatrice de l’école : “Nous avons souhaité ouvrir une seconde école après la réussite du premier campus à Paris. Le BTP est un métier technique et d’avenir, passionnant car s’inscrivant dans la maîtrise énergétique et offrant de confortables rémunérations. Cette implantation s’inscrit dans la suite logique de l’ambition que nous avons de valoriser les métiers du BTP.”A propos d’Ecole GustaveL’école Gustave a été co-fondée par Marie Blaise, Jérémy Diavet et Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris et ancien directeur général adjoint d’Epitech. L’école Gustave prépare à des diplômes de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 143 jours

JO 2024/bus : Hidalgo écrit à Borne pour demander le report de l'ouverture à la concurrence

Alors que le réseau de transports franciliens connaît actuellement "de fortes tensions", Anne Hidalgo veut "alerter sur les risques majeurs que fait peser la mise en œuvre de la concurrence du réseau de bus sur l'offre de transports et sur l'organisation de ce grand événement", dans ce courrier du 16 décembre adressé à Elisabeth Borne qui fut ministre des Transports.Elle pointe notamment le risque de "mouvements sociaux et de grèves" qui peut accompagner un processus de mise en concurrence. L'ouverture à la concurrence du réseau de bus à Paris et en petite couronne, qui découle d'un règlement européen, est prévu depuis une loi de 2009.Actuellement le réseau de bus francilien est à la peine notamment en raison d'une pénurie de chauffeurs. Attentes interminables et bus bondés, notamment en banlieue parisienne, mettent les usagers en difficulté pour leurs déplacements quotidiens."Nous ne pouvons pas nous permettre de perturber le dialogue social ni courir le risque d'une dégradation des conditions de travail, alors même que le retour à une offre à 100% n'est toujours pas effectif, que la RATP connaît des difficultés sur plus de 150 lignes de bus et qu'il manque encore 1.500 chauffeurs", écrit-elle.Le spectre d'une grève pendant les JO, sous les caméras du monde entier, est un élément très redouté tant par les organisateurs que par l'Etat et les élus. Le sujet des transports s'est depuis cet été invité en haut de la pile des préoccupations olympiques. Un comité mobilité, avec tous les acteurs concernés, se réunit régulièrement.La mise en concurrence "implique par ailleurs la réalisation d'un certain nombre d'opérations, comme la reprise des biens affectés à la RATP, qui viendront lourdement perturber IDFM et la RATP dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques", écrit encore la maire de Paris. Pour Anne Hidalgo, cette réforme "conduira à un morcellement de l'offre entre différents opérateurs et nuira à l'organisation des transports et à la qualité des services publics du quotidien indispensables aux Franciliens".Jean Castex, l'ancien Premier ministre et ex-délégué interministériel aux JO, vient de prendre les rênes de la RATP alors que celle-ci doit faire face à de nombreux défis.
Il y a 2 ans et 143 jours

Lauréats de la 19e édition des Pyramides d’Or de la FPI

Les Pyramides d’Or de la FPI sont centrées sur les sujets essentiels de la Fédération : sobriété, innovation, qualité, performances techniques, esthétique, responsabilité dans la conduite des opérations, relation-client et émergence de nouveaux talents. Cette année, le jury était présidé par Maître Frank Berton, avocat au Barreau de Lille.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Aujourd’hui, nous sommes, au travers de nos réalisations, les principaux acteurs du pouvoir d’habiter de nos concitoyens en luttant contre le réchauffement climatique, en œuvrant pour préserver la biodiversité, en produisant des bâtiments résilients. Mais surtout, celles-ci illustrent parfaitement notre raison d’être qui consiste à améliorer la ville, donc la vie. »La cérémonie nationale de remise de prix de la 19 è édition du concours s’est tenue le 13 décembre 2022 en présence de Monsieur Pascal Boulanger, Président de la FPI, et Maître Frank Berton, Président du Jury national des Pyramides d’Or de la FPI 2022.Résultats lauréats du concoursGRAND PRIX NATIONAL – PYRAMIDE D’ORSOCFIMEMERIGE :“ Morland Mixité Capitale” à Paris (75)Architecte: David Chipperfield Architects / CALQ ArchitecturePRIX DE L’INNOVATION INDUSTRIELLEGIPIMMOBEL :“Les Dryades” à Avon (77)Architecte : Mastrandreas ArchitectesPRIX DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISESMABTPAVENTIM :“ Le Mille et Un” à Marcq-En-Baroeul (59)Architecte : Boyeldieu Dehaene ArchitectesPRIX DE L’IMPACT SOCIETALKOREGRAFCOGEDIM PARIS METROPOLE :“ Le Nouvel Art” à Montreuil (93)Architecte : NRAUPRIX DE LA CONDUITE RESPONSABLE DES OPERATIONSAPAVEOGIC :“ L’Orée du Lac” au Vésinet (78)Architecte : Lambert Lenack et SOA ArchitectesPRIX DU BATIMENT BAS CARBONEEDFSOGEPROM REALISATIONS CÔTE D’AZUR :“ Intimi” à Saint-Martin du Var (06)Architecte : BDM Bronze + Écovallée QualitéPRIX DES PREMIÈRES REALISATIONSBANQUE POPULAIREAVENTIM ET SIX ARES :“Verso” à Nantes (44)Architecte : Urban MakersPRIX DU VOTE DU GRAND PUBLICGRDFLIVING PROMOTION et CITIVIA : “ Greenlofts” – à Mulhouse (68)Architecte: TOA ArchitecteGROUPE LAUNAY : “Happy” à Cesson-Sévigné (35)Architecte : JDS ArchitectsCONSTRUCTA PROMOTION PROVENCE : “La Loubière” – à Marseille (13)Architecte : Pietri ArchitectesPRIX DE LA STRATEGIE BIM & DATASOCOTECOCDL GROUPE GIBOIRE:“Miroir et siège régional Caisse des Dépôts et“Consignations” à Angers (49)Architecte : Frédéric ROLLAND & Associés
Il y a 2 ans et 143 jours

L'OID lance le Label'ID pour la reconnaissance des professionnels en immobilier durable

Avec le Label’ID, l’OID a pour ambition de créer le premier dispositif d’accréditation autorégulé des professionnels spécialisés en immobilier durable. Une initiative unique initiée conjointement par l’OID, l’Université de la Ville de Demain et l’école des Ponts Paris Tech au travers de son mastère spécialisé en Immobilier et Bâtiment Durable. Avec le soutien des grands acteurs de la ville, l’OID entend faire bénéficier de ce nouveau dispositif des centaines de professionnels dès 2023.Un nouveau dispositif pour accélérer la transition écologique dans l’immobilierDepuis 10 ans, l’OID œuvre en faveur de l’immobilier durable. Que ce soit en produisant du contenu ou en émettant des observations pour faciliter le passage à l’acte, l’OID s’applique à mettre en lumière les thématiques environnementales au sein du secteur de l’immobilier. Aujourd’hui, l’OID lance le Label’ID avec la volonté d’accélérer la prise en compte de l’ESG dans tous les métiers de l’immobilier en créant un dispositif de reconnaissance des compétences des professionnels en Immobilier Durable. L’initiative Label’ID de l’OID a été présentée à l’Université de la Ville de Demain (UVD) en juillet 2022. L’UVD est un mode inédit de coopération entre acteurs publics, acteurs privés et société civile, initié pour répondre aux grands enjeux urbains. Sur les 48 actions collectives proposées lors du sommet UVD 2022, 13 actions ont été plébiscitées par les 180 leaders présents, dont le Label’ID de l’OID.« À l’OID nous sommes persuadés que pour accélérer la transition écologique, il ne suffit pas d’avoir compris, il faut agir ! Depuis le sommet de l’Université de la Ville de Demain en juillet, l’OID avance sur la structuration du Label’ID. L’objectif est de lancer officiellement cette action collective en début d’année 2023, de la façon la plus cohérente possible, c’est à dire en prenant en considération les attentes des différents acteurs du secteur ainsi que la réalité des enjeux écologiques, sociaux et sociétaux. » souligne Loïs Moulas, Directeur Général de l’OIDObjectifs et gouvernance du Label’IDLe Label’ID a pour objectif de constituer un socle pertinent et opérationnel de savoirs et de compétences environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) adapté aux métiers de l’immobilier. Il a également vocation à diffuser ces nouvelles compétences dans tous les métiers de l’industrie immobilière ainsi que de valoriser et faire rayonner les professionnels compétents en immobilier durable dans leurs entreprises et sur le marché du travail.Pour y parvenir, la gouvernance du programme Label’ID sera constitué d’un comité stratégique et d’un comité scientifique. Le comité stratégique, en cours de construction, sera composé d’acteurs privés et publics de l’industrie immobilière. Le rôle de ce comité est de piloter le déploiement du programme et de s’investir dans la gestion du projet organisée par pôle. Le comité scientifique est également en cours de constitution, il réunit déjà des universités, de grandes écoles et des instituts de recherche.Architecture générale du Label’IDLe Label’ID se déclinera selon différents niveaux qui vont de la sensibilisation à la capacité à agir, avec des parcours métiers et thématiques. Le label’ID se veut ouvert à toutes et à tous et il s’appuiera sur les organismes de formation existants pour l’évaluation des compétences des professionnels.Les premiers professionnels seront labellisés en début 2023.
Il y a 2 ans et 144 jours

Reconvertir les bureaux et bâtiments d’activités en logements : un potentiel encore sous-exploité

Un contexte favorable Les objectifs ZAN et ZEN, l'obsolescence d'une partie des bâtiments, le télétravail, la nécessaire densification de la ville, son rééquilibrage entre emploi et logement, la recherche d'une plus grande mixité, autant d'éléments qui constituent un contexte particulièrement favorable à l'essor des transformations de bâtiments non résidentiels en logements. Une envolée de la vacance des bureaux après la crise sanitaire Les surfaces de bureaux, à l'origine de 53% des logements produits en reconversion de 2013 à 2021 constituent un enjeu spécifique et incontournable pour le développement de ces reconversions.Les évolutions récentes, télétravail, diffusion du flex office, ont été l'occasion pour les entreprises d'optimiser leurs stratégies immobilières, augmentant la vacance des bureaux : de 2,6 millions de m2 fin 2019, juste avant la crise, à 4,4 millions de m2 à la mi-2022. Une généralisation qui demande à être accompagnée Ce contexte ne saurait masquer d'importants freins à la transformation de millions de m2. Ainsi pour une collectivité un bâtiment d'activités génère davantage de recettes fiscales tout en pesant moins sur les services publics locaux. Un investisseur devra engager des études techniques plus coûteuses, auxquelles s'ajoutent des risques d'imprévus plus importants, la présence possible d'amiante, les normes différentes, la perte de surfaces, etc. autant d'aspects qui augmentent le coût de revient d'une opération. Un accompagnement, financier et technique, pourrait rapidement doubler les opérations. C'est pourquoi L'Institut Paris Region a souhaité mieux appréhender ce gisement de transformation et cerner l'apport réel à attendre, dans un avenir proche, de ce mode de production. Retrouvez ici la note rapide de l'Institut Paris Région.Un changement de paradigme de la part des acteurs de la production immobilière, l'intégration d'un potentiel de réversibilité des bâtiments dès leur conception, l'intégration de cette problématique aux documents de planification urbaine, autant de prérequis à une généralisation souhaitée. 1.900 logements autorisés par an en reconversion de bâtiments d’activités sur la période 2013- 2021, dont 53% issus de surfaces de bureaux800 opérations recensées depuis 2013 pour un total de 873.000 m² reconvertis 2/3 des reconversions à Paris et en petite couronne dont 32% dans Paris intra-muros28% des reconversions franciliennes sont le fait de bailleurs sociaux (46% dans Paris intra-muros)4,4 M de m² de surfaces de bureaux vacantes en Île-de-France à la mi-2022 dont 1,1 million de m² d'immeubles en vacance durable (+ de 2 ans)
Il y a 2 ans et 144 jours

Le bouclage du métro du Grand Paris ne sera pas achevé en 2030

"On va casser le cap de 2030, on va recaler l'échéance de mise en service des deux derniers tronçons" de la ligne 15, de Pont de Sèvres à Saint-Denis Pleyel puis à Champigny, a expliqué M. Monteils mardi.La SGP est chargée de construire 200 km de métro automatique, avec quatre lignes nouvelles, numérotées de 15 à 18, et les prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers sensibles de Seine-Saint-Denis.Les lignes sont découpées en plusieurs lots, avec chacun un calendrier. "Nous n'avons concrètement pas d'offre qui soit à mise en service 2030", pour la réalisation du lot allant de Pont de Sèvres à La Défense et Courbevoie, à l'ouest, a-t-il constaté.M. Monteils s'est refusé à avancer une date d'ouverture tant que le groupement chargé de sa construction ne sera pas choisi."La dernière échéance du Grand Paris Express ne sera pas 2030", mais "on n'est pas à deux ans" de retard, a-t-il dit, laissant deviner un objectif d'ouverture en 2031. "On décale de quelques mois, et on se sent beaucoup plus robustes sur le planning global", a-t-il souligné.Le patron de la SGP ne pense pas que les trois autres lots de la ligne 15 au nord et à l'est de Paris --les deux tronçons "15 ouest" et "15 est" de la ligne circulaire étant découpés en quatre lots, dont la réalisation sera confiée à un groupe de BTP-- prendront davantage de retard.Le planning du reste des travaux du métro du Grand Paris, actualisé en juillet 2021, est en revanche confirmé."On est parfaitement à l'heure" pour les prolongements de la ligne 14 attendus pour les Jeux olympiques de 2024, au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel et au sud à l'aéroport d'Orly, a en particulier relevé M. Monteils.C'est ensuite la "15 sud", première section de la ligne circulaire, qui doit ouvrir fin 2025 entre Pont de Sèvres, Champigny et Noisy-Champs.
Il y a 2 ans et 144 jours

Acorus ouvre son premier atelier de réemploi de matériaux de rénovation

Un atelier de reconditionnement pour les professionnels de la rénovationLe hangar de 100 m2 situé à Croissy-Beaubourg (77) abritera un atelier de nettoyage et de reconditionnement. Au lancement Acorus proposera une gamme de matériaux de réemploi restreinte de cinq produits destinés aux sanitaires : baignoires en acier, receveurs de douche, lavabos, évier en inox et packs W.C. Des produits récupérés sur des chantiers en Ile-de-France et pris en charge par un chef d’atelier dédié. A terme il sera aidé par des employés d’une entreprise de réinsertion.Une première opération verra le jour avec des blocs W.C récupérés sur un chantier de bureaux avenue de l'Opéra et qui, après un nettoyage et un reconditionnement efficace du responsable de l'atelier de réemploi, seront reposés ce mois-ci sur un chantier de logements sociaux de Paris Habitat.Un partenariat avec Cycle-UpCet atelier est monté en partenariat avec Cycle-up qui développe une solution globale d’économie circulaire pour le réemploi des matériaux de construction. Cela permet de répondre aux enjeux des déchets du bâtiment et de proposer un mode de construction bas carbone simple, pragmatique et local. Depuis le mois de janvier, où Acorus est monté au capital de Cycle-up, le Groupe accompagne les équipes de cette start-up en apportant son expertise dans la rénovation des bâtiments.“L’environnement est au cœur de notre quotidien. Réutiliser des matériaux déjà existants est une piste pour diminuer les émissions de CO2 du secteur du bâtiment. Le réemploi permet également de remédier à la raréfaction des matières premières et de réinjecter dans la filière de la construction des matériaux à l’empreinte carbone nulle, puisqu’il n’est pas besoin de les fabriquer à nouveau. Il est important de prendre en compte les données environnementales à travers nos travaux techniques mais également notre façon de les mettre en œuvre. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements”, déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d’Acorus.
Il y a 2 ans et 144 jours

Rym Mtibaa, nouvelle directrice des projets chez EndLess

Rym Mtibaa a été nommée directrice des projets chez EndLess. [©EndLess] EndLess annonce la nomination de Rym Mtibaa comme nouvelle directrice des projets. L’entreprise confirme ainsi sa dynamique de croissance. Et son ambition de devenir le partenaire de référence des éco-organismes de la Rep PMCB. En effet, Endless propose des solutions de collecte et de valorisation de tous les déchets de chantier. Elle est issue du groupe Big Bag’n Go x SOS Bennes.  « Cette filière naissante nous amène à nous réinventer et nécessite la création de méthodes, d’outils et de nouvelles pratiques concertées avec la profession. Ce recrutement est un signal fort envoyé au secteur qu’une bascule est en train de s’opérer, déclare Thibaut d’Hau Decuypere, directeur général d’EndLess. Et de poursuivre : « Les acteurs de la gestion des déchets s’entourent de compétences en lien avec la Rep, au même titre que les acteurs de la Rep s’entourent d’experts de la gestion des déchets ». Les missions de Rym Mtibaa Ainsi, Rym Mtibaa contribuera à la transformation du groupe. Interlocutrice des éco-organismes de la filière Rep PMCB. Elle aura pour mission de trouver des solutions opérationnelles au sujet d’innovations. Telles que la logistique des flux triés sur les chantiers, la mise en œuvre de la reprise gratuite, la traçabilité des déchets… qui répondra aux standards de la filière. « La Rep vient donner un cadre à une dynamique déjà présente. C’est le résultat d’une prise de conscience du sujet qui est en œuvre depuis fort longtemps. Elle apporte aux acteurs des garanties, en termes de volumes de déchets et de reprise. Cela leur permet d’investir dans les transformations nécessaires. Une dynamique dans laquelle les gestionnaires de déchets vont jouer un rôle déterminant pour la réussite de cette filière », commente Rym Mtibaa, la nouvelle directrice des projets EndLess. Avant de compléter : « Rejoindre EndLess aujourd’hui, c’est rejoindre un acteur clef de cette transformation. Le maillon entre la chaîne amont, c’est-à-dire les entreprises du bâtiment, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre… Et la chaîne aval, constituée des éco-organismes, des préparateurs matières, des industriels… Nous sommes l’acteur en contact direct des chantiers, de leurs besoins, de leur quotidien. Notre mission est d’apporter des solutions accessibles, qui intègrent les exigences des filières. Nous sommes les garants, auprès de ces dernières, de la qualité des flux qui leur seront transmis ». Lire aussi : Big Bag’n Go devient EndLess Le parcours de Rym Mtibaa Diplômée d’un master des Métiers des études, du conseil et de l’intervention de l’université Paris 7 Denis Diderot, Rym Mtibaa a débuté sa carrière au sein l’institut Cemagref. Là, elle était chargée d’études technico-économiques sur les installations de traitement des déchets durant 5 ans. Puis, elle a occupé un poste au conseil régional d’Ile-de-France, où elle s’occupait de la planification régionale de la prévention et de la gestion des déchets de chantier du BTP. Par la suite, elle a travaillé au sein de l’éco-organisme Ecosystem en qualité de directrice des projets, où elle a mis en place et coordonné la plate-forme collaborative Démoclès. En 2021, elle a intégré l’éco-organisme Eco-mobiler, pour l’élaboration de la demande d’agréments dans le cadre de la candidature de la Rep PMCB. Femme engagée, Rym Mtibaa s’est toujours investie dans le secteur de la gestion des déchets pour faire bouger les lignes. Un engagement profond pour l’économie circulaire en adéquation avec les valeurs d’EndLess. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 145 jours

Les loyers parisiens ont davantage dépassé les plafonds en 2021

En 2021, 30% des nouveaux baux non meublés recensés par l'Olap dépassaient le loyer maximum permis par l'encadrement des loyers. Ce chiffre était de 26% en 2020.Cela ne signifie pas forcément que les bailleurs sont hors-la-loi, précise l'Observatoire, des dépassements (appelés "complément de loyer") pouvant être justifiés par des caractéristiques exceptionnelles.L'Olap base ses études sur un panel d'appartements non meublés du parc locatif privé situés dans toute l'agglomération parisienne, qu'il surveille dans la durée. 574 d'entre eux, situés à Paris et remis en location en 2021, ont servi de base à l'étude sur l'encadrement des loyers.Les dépassements, révèle l'Olap, ont été plus fréquents à mesure que la surface des biens loués diminue : 30% des logements d'une pièce dépassent le plafond, contre 23% des deux-pièces, 21% des trois-pièces et 22% pour les appartements de quatre pièces ou plus. Et pour les logements de moins de 20 mètres carrés, six sur dix sont hors des clous, relève l'observatoire."Cette situation résulte de la grande hétérogénéité de surface du parc des 1 pièce composé à la fois de chambres de service et de studios. Les bailleurs peuvent alors pratiquer, pour les très petites surfaces, des loyers au m³ élevés tout en proposant un loyer mensuel accessible", avancent les auteurs de l'étude.Le montant moyen de dépassement a été de 161 euros, un niveau comparable aux années précédentes.L'encadrement des loyers, instauré en 2015 dans la capitale mais interrompu entre 2017 et 2019, fixe un loyer de référence pour les logements, variant selon l'emplacement et les caractéristiques du bien. Les bailleurs ne doivent pas, sauf exception, le dépasser de plus de 20%.Les loyers qui étaient au-dessus du plafond fixé par l'encadrement ont baissé de 4,2% en moyenne en 2021, alors que ceux dans la fourchette de l'encadrement ont augmenté de 2,3%, relève l'Olap, qui y voit "la preuve d'un effet incontestable, bien que modeste, de l'encadrement des loyers".
Il y a 2 ans et 145 jours

le metro du grand paris ne sera pas acheve en 2030

Le président de la Société du Grand Paris (SGP) Jean-François Monteils l'a confirmé. Le Grand Paris Express ne sera pas totalement terminé d'ici à 2030, comme espéré. L’ouverture complète de la ligne circulaire ayant « probablement un décalage de quelques mois ».