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Il y a 3 ans et 317 jours

Le gaz naturel pour les véhicule progresse en France

4.513 nouveaux véhicules roulant au GNV ont été immatriculés en France en 2020, contre 3.668 en 2019, soit une hausse de 23%, selon un baromètre publié par l'AFGNV, qui rassemble les fournisseurs de gaz, des constructeurs de véhicules ou des opérateurs de transport.44 nouvelles stations ont commencé à distribuer du gaz, portant le réseau à 136 stations fin 2020. Une centaine de nouvelles stations devraient ouvrir en 2021.Le GNV, du méthane extrait par forage, permet de réduire légèrement les émissions de CO2 par rapport au gazole, mais fortement les émissions de NOx, selon l'Ademe (Agence de la transition écologique).Bénéficiant de la vignette Crit'Air 1, plus silencieux qu'un moteur classique, il permet d'accéder aux centres-villes. Mais ses tarifs peuvent se révéler plus élevés et plus variables que ceux du gazole, même s'il est moins taxé.Pour réduire fortement ses émissions, la filière met en avant le développement du BioGNV, produit localement à partir de déchets (agricoles, industriels ou ménagers). Il ne représentait cependant que 17,5% de la consommation française en 2020."Le GNV est une énergie de transition vers le BioGNV", a souligné Caroline Maleplate, déléguée mobilité gaz chez GRDF, lors d'une conférence de presse. "Il y a beaucoup de nouveaux investissements dans le BioGNV, notamment dans des unités de production de méthanisation", a souligné Guillaume Larroque, nouveau président de l'AFGNV et président de Total Marketing France.Les poids lourds ont représenté un tiers des immatriculations en 2020, devant les bus et cars, les véhicules utilitaires légers et les véhicules de voirie comme les bennes à ordures ménagères.Le GNV accélère ainsi dans les flottes de poids lourds, même si tous les constructeurs ne le proposent pas dans leur catalogue: sa part de marché a doublé en une année pour représenter 4,2% à fin 2020.Jacky Perrenot, premier transporteur de la grande distribution en France, a progressivement fait passer au gaz 10% des 5.000 camions de sa flotte.Du côté des bus, des villes comme Toulon (Var), Dax (Landes) ou Saumur (Maine-et-Loire) se sont équipées de véhicules au gaz en 2020. En région parisienne, la RATP prévoit de disposer en 2025 de 2.200 bus biogaz et 1.500 électriques, en plus de ses 1.000 hybrides.
Il y a 3 ans et 317 jours

K-Line, 120 postes à pourvoir aux Herbiers (85)

Pour faire face à sa forte croissance, K-Line, leader de la fenêtre en France, lance un nouveau plan de recrutement sur son site vendéen des Herbiers, berceau de l’entreprise. 120 postes sont à pourvoir, principalement en production, mais aussi sur des fonctions supports.
Il y a 3 ans et 317 jours

Métrologie, une science souvent inconnue, une véritable chance pour votre entreprise

Le bien-fondé de la métrologie dans la mise en place d’un management efficace de la mesureCertes, il s’agit d’une prise de conscience tardive, mais depuis quelque temps, nombreuses sont les entreprises qui intègrent le management de la mesure dans leur manuel des procédures. À cet effet, une maîtrise de la métrologie et la manière de piloter le système de gestion de la mesure peuvent influencer positivement l’efficacité d’une entreprise, et permettre une réduction des coûts.À contrario, une négligence de la quantité des mesures effectuées, une mauvaise estimation des incertitudes de mesure, la non-maîtrise des intervalles d’étalonnage et la production des mesures erronées et non traçables sont quelques dysfonctionnements qui peuvent être constatés. Ceux-ci constituent autant de menaces pouvant être à l’origine de pertes financières pour l’entreprise.Sont concernés par ces risques aussi bien les laboratoires internes des entreprises que les laboratoires de prestation des mesures. Les secteurs d’activité dans lesquels cette problématique occupe une place de choix sont les suivants : le BTP, l’automobile, la défense, la santé, l’environnement, l’agroalimentaire, l’aéronautique, le nucléaire, la pharmacie, etc.Un changement de perception adossé sur une kyrielle de raisonsIl y a quelques années, l’on percevait la métrologie non comme une source de profit, mais davantage comme une poche de dépenses. Mais en raison des récentes évolutions, de plus en plus d’entreprises ont révisé leur point de vue sur la question. Il apparaît en effet après analyse que si elle est bien gérée, la métrologie peut permettre à votre entreprise de se créer de nouvelles opportunités.En évoluant, les normes ISO 9001 et 17025 emmènent les entreprises à plus de responsabilité et de flexibilité en matière de choix. L’objectif de ces avancées, c’est la validation des résultats de la mesure et une amélioration permanente au plan qualitatif. Il s’agit dès lors de piloter la fonction métrologie et non de la subir.D’un autre côté, la gestion des instruments de mesure par les entreprises n’est plus la même qu’auparavant. La prise de conscience s’est faite de façon progressive. Désormais, les raccordements métrologiques tiennent compte de trois critères essentiels : le moment, le niveau et le coût. La considération accordée à chaque opération ou décision doit tenir compte non seulement de son impact sur le résultat de la mesure, mais aussi sur la qualité du produit.À quelles difficultés la fonction métrologie est-elle confrontée ?Le constat fait dans la plupart des entreprises, c’est que très souvent le responsable en charge des questions métrologiques ne jouit pas vraiment d’une formation académique dans ce domaine. Bien entendu, les entreprises doivent faire face à ce paradoxe. Leur ardent désir de mettre en place un service métrologique digne de ce nom se heurte à l’absence de cadres formés pouvant occuper des postes de responsabilité dans ce département.La difficulté de trouver une main-d’œuvre spécialisée dans cette discipline est surtout inhérente à l’absence d’un véritable parcours de formation lié à ce domaine dans l’enseignement supérieur. Pour combler ce manque, ce sont les profils apparentés qui bien souvent sont désignés pour occuper les postes disponibles pour les managers. Généralement, c’est le responsable QHSE qui cumule ces fonctions.Il peut aussi s’agir d’un technicien avancé en métrologie ou d’un responsable de laboratoire. Ce sont donc de véritables autodidactes, formés dans le tas, qui sont chargés de piloter la fonction métrologie, tout un challenge. Les conséquences de ces insuffisances sont multiples tant pour les responsables de la métrologie appelés à faire preuve de compétence que pour l’entreprise.La formation, clé de voûte d’une meilleure performance des entreprises et des managersLa formation est le meilleur moyen pour vous d’occuper le poste de responsable métrologie et acquérir les compétences y relatives. Outre la maîtrise des processus de mesure, vous serez en mesure de piloter de façon optimale le système de management de la mesure. Pour y parvenir, un certain nombre d’objectifs doivent être atteints.Premièrement, vous devez fiabiliser les résultats de vos mesures. Être conforme aux exigences de la norme ISO 10012 et améliorer la prise des décisions, ce sont les principales attentes des entreprises par rapport aux résultats des mesures. C’est pourquoi les mesures que vous produisez doivent être non seulement exploitables mais sans aucune ambigüité.Deuxièmement, vous devez vulgariser et veiller à l’application des bonnes pratiques concernant le management de la mesure dans votre entreprise. Dans le cas d’espèce, le terme « bonnes pratiques » fait référence à la maîtrise du sujet, à la rigueur, à la capacité de transmission et enfin, à la maîtrise des bases de la métrologie.
Il y a 3 ans et 317 jours

Ceramiche Keope : les marbres enchanteurs de la collection 9Cento

Ceramiche Keope, entreprise figurant parmi les principaux producteurs de revêtements de sol et muraux en grès cérame, présente la collection 9Cento, une ligne de marbres et de pierres inspirée de l’architecture moderniste européenne du début du XXème siècle, avec de nouvelles significations fascinantes dans un esprit contemporain. La série 9Cento revendique une palette originale de six choix chromatiques qui rappellent les luxueuses atmosphères des villas modernes des premières années du siècle dernier. L’éclectisme actuel joue avec des assortiments de matériaux, couleurs et réinterprétations du passé, et rend les marbres extrêmement actuels avec des contaminations transversales par rapport aux diverses origines et aux modes du temps. Recherche expressive et raffinement technique se rencontrent, encore une fois, dans les six dimensions de 9Cento. Elles font toutes de 120 cm de côté, à l’exception du petit format, le carré (60 x 60 cm). La grande dalle, synthèse de résistance technique et d’excellence esthétique, offre une dimension privilégiée pour profiter des trames imprévisibles des surfaces en marbre céramique. Sous une parfaite finition demi-polie, la rigueur du design accueille l’imprévisibilité des signes naturels dans les cinq variétés de marbres qui se mélangent ensuite en une autre déclinaison décorative, la palladienne. - Ombra Moca Sur fond foncé, une tempête de rayures couleur thé ou café au lait se fondent avec des touches nuancées de terre cuite. Chaque gramme de pigment déchaîne un dialogue intense avec l’espace.- Raggio Verde Brillant comme les prés d’Irlande, changeant comme les ciels nordiques : impossible de raconter les tons de vert infinis qui se présentent en surface, entre veines candides et filaments minéraux.- Alba Oro Un Calacatta italien romantique et empreint de mémoires anciennes. Les veines, fines ou plus pleines, se ramifient comme des infiltrations dorées avec des pigments poudre ou orange, dans un parcours scénographique toujours différent.- Aurora Beige Quand les minéraux s’associent entre eux dans les règles de l’art, le marbre bréchique se teinte de lumière. Du fond remonte un beige tendre aux nuances variées, typique d’une beauté classique d’esprit méditerranéen.- Riflesso Bianco Un modèle d’élégance exotique au fond lumineux et évanescent sur lequel éclatent des paillettes d’origine granitique. De petits ruisselets de couleur et de pigments foncés s’amoncèlent et s’écartent.- MetamorfosiTransformée par la combinaison parfaite entre couleur, forme et brillance, la palladienne présente un aspect majestueux de fantaisie et de rigueur. Des marbres en blocs libèrent des géométries inattendues, presque magnétiques ; des couleurs de caractère différent célèbrent l’utilisation créative de matériaux naturels dans des contextes futuristes. Avec Metamorfosi, les espaces neufs peuvent se mesurer avec un siècle d’architectures révolutionnaires et, dans le même temps, laisser voyager les projets contemporains vers des frontières décoratives encore inconnues.Ceramiche KeopeCeramiche Keope une entreprise italienne de céramique qui étudie, conçoit et produit des revêtements de sol ou muraux en grès cérame. Son histoire, débutée en 1995 à Casalgrande (Reggio Emilia), l’a amenée à être présente dans plus de 80 pays dans le monde. Aujourd’hui, avec une production annuelle de plus de 5 millions de mètres carrés, l’entreprise offre des solutions au design raffiné et aux performances techniques élevées aussi bien pour les espaces extérieurs qu’intérieurs, les espaces commerciaux, publics et résidentiels. Les produits Ceramiche Keope n’émettent aucune substance organique, n’entraînent pas d’allergies et se nettoient simplement. La la beauté de leurs produits sont le fruit d’investissements technologiques et de sa volonté de développer des produits très performants. La philosophie de Ceramiche Keope peut se résumer dans le soin apporté aux détails, la responsabilité sociale, le respect de l’environnement et des personnes. Autant de valeurs qui ont toujours caractérisé l’entreprise en vue de diffuser la singularité du « Made in Italy » dans le monde.Pour en savoir plus, visitez le site de Ceramiche Keope. Visuels : © Keope_9CENTO_PalladianaLa rédaction
Il y a 3 ans et 318 jours

Eirich : Bien mesurer la consistance et la rhéologie dans les malaxeurs

Malaxeur Eirich installé au sein d’usines de production de liants et de ciments. [©ACPresse] La consistance du béton frais est une mesure de sa rigidité et de sa maniabilité. Dans les normes européennes, elle est divisée selon plusieurs classes : très rigide, rigide, plastique, souple, très souple, fluide et très fluide. Ces classes dites de “consistance” sont décrites en utilisant les classifications indiquant le degré de compactabilité C ou F. Dans le premier cas, il va de C0 (très rigide) à C3 (souple). Dans le second cas, on parle de classes d&rsquo;étalement, qui vont de F1 (rigide, étalement < 340 mm) à F6 (très fluide, étalement ≥ 630 mm). Aujourd’hui, F6 est suivie par la classe SCC (béton auto-plaçant), qui a un étalement > 700 mm.&nbsp; Lorsque le béton est produit au sein d’une usine de préfabrication, il est essentiel que la consistance spécifique à la recette reste constante sur une longue période. Mais lorsqu’il s’agit de mettre au point de nouveaux types de bétons, il est aussi important de comprendre l’impact relatif des additifs et des adjuvants sur le béton, par exemple. Le constructeur de malaxeurs Eirich dispose de solutions parfaites pour les deux scénarios. Evaluer les imprécisions du dosage en eau Dans un malaxeur Eirich, la cuve tourne pour ramener la matière première vers le rotor de mélange qui tourne à grande vitesse. [©ACPresse] Dans le cas de la préparation du béton dans la production de pièces préfabriquées, une consistance constante joue un rôle prépondérant. Les variations de la teneur en humidité n’affectent pas seulement l&rsquo;ouvrabilité, mais aussi l’intensité de la couleur des surfaces. Les granulats apportent souvent des quantités d’eau différentes et changeantes. Les analyseurs d’humidité peuvent être utilisés dans les systèmes de transport et les malaxeurs pour garantir que la teneur en eau du béton préparé est toujours constante. Or, cela ne peut pas compenser en totalité les variations des propriétés des granulats ou les imprécisions dans le dosage des constituants. En conséquence, le béton peut sembler avoir la bonne teneur en eau, tout en affichant une “mauvaise” consistance. C’est pourquoi, de nombreux industriels du béton utilisent la consommation d’énergie du malaxeur comme paramètre indicateur de la consistance du béton.&nbsp; Toutefois, cette méthode est très imprécise, lorsqu’elle est utilisée avec des turbo-malaxeurs (à cuve annulaire), des malaxeurs planétaires ou des malaxeurs à doubles arbres horizontaux. En effet, les outils de mélange de ce ces types de malaxeurs fonctionnent à proximité de la paroi ou du fond de la cuve. Tout matériau piégé génère un frottement et une partie de la puissance absorbée est donc perdue.&nbsp; Des analyseurs de consistance externes Avec le temps, les outils de mélange s’usent et les distances par rapport à la paroi ou au fond augmentent, ce qui modifie la proportion de la puissance absorbée perdue par frottement. Cela signifie qu’il n’est pas possible d’obtenir une consistance constante du béton à long terme, en analysant la consommation d’énergie du malaxeur. Consistance d’autant plus importante pour le béton à hautes performances&#8230; C’est pourquoi, dans des cas isolés, certains malaxeurs sont équipés d’analyseurs de consistance, tel un bras de sonde. Toutefois, ce type d’équipements ne peut être utilisé que dans les turbo-malaxeurs ou les malaxeurs planétaires. Et ne sont pas compatibles avec les malaxeurs à doubles arbres horizontaux. Les préfabricants qui travaillent avec les malaxeurs Eirich n’ont pas besoin d’installer des composants supplémentaires dans la cuve de mélange pour mesurer la consistance de leur béton. Le système de malaxage de la marque est une évolution du malaxeur annulaire et planétaire. Mais contrairement à ces outils, une cuve rotative transporte le matériau traité vers la turbine de mélange, appelée rotor. En combinaison avec un déflecteur de matériau fixe positionné le long de la paroi de la cuve, un flux de matériau tridimensionnel intensif s’établit dans la chambre de mélange. Le rotor n’a besoin que de deux petites pales de nettoyage du fond pour éviter toute accumulation de dépôts.  Les exigences particulières des mélangeurs de R&D Cela permet de minimiser la friction et l’usure par rapport aux autres systèmes de mélange. Par conséquent, il est possible d’établir une équivalence approximative entre la puissance absorbée et le travail de mélange effectué. Les zones mortes du type de celles qui peuvent se produire sur d’autres systèmes de mélange sont évitées, car chaque volume partiel de la matière à mélanger est acheminé vers le rotor. Par conséquent, sur les mélangeurs Eirich, la consommation d’énergie peut être considérée comme un paramètre de consistance, ce qui exclut la nécessité d’un équipement de mesure supplémentaire dans la cuve de mélange. Cet aspect n’est pas seulement important pour l’industrie du béton&nbsp;: il existe bien d’autres industries où les processus de mélange sont contrôlés par l’intermédiaire de la puissance absorbée.&nbsp; Les mélangeurs utilisés dans la recherche et le développement ont des exigences particulières. Ici, l’uniformité de la consistance n’est pas le seul point intéressant.&nbsp;&nbsp;Il est tout aussi important de comprendre l’impact des différents agents de liaison, des granulats et des régimes de mélange sur la consistance et la maniabilité. C’est pourquoi, des échantillons sont prélevés après le mélange afin que les données rhéologiques puissent être déterminées dans des rhéomètres à béton. Il est souvent instructif de voir ce qui se passe sur une plus longue période. Le béton est brièvement mélangé à nouveau, après un certain temps, et un autre échantillon est prélevé pour le rhéomètre. Rotor de mélange d’un malaxeur Eirich. [©Eirich] Développé avec les chercheurs des universités En 2005, Eirich a développé le “mélangeur avec automatisation des séquences et contrôle des données de processus” pour l’utiliser dans la recherche et le développement. Ce système de contrôle est actuellement proposé sous le nom de Premium Touch Control. Il enregistre, non seulement, le travail de mélange effectué, mais permet de pré-sélectionner les tâches de malaxage. Quant au “système de contrôle universitaire”, il a été développé en étroite collaboration entre les ingénieurs Eirich et les chercheurs des universités. Ce système enregistre tous les paramètres de la machine (vitesse de rotation de la cuve, du rotor, consommation d&rsquo;énergie de la cuve, du rotor, et températures du mélange). Et, en parallèle, il détermine la puissance absorbée pertinente dans le mélange. La procédure de mélange est ainsi documentée et reproductible à 100 %. En surveillant la courbe de puissance caractéristique, il est possible de savoir, visuellement, quand le béton est “prêt”. Pour les versions “Premium Touch” des mélangeurs R05, R08&nbsp;&nbsp;et R09 (de 40 à 150 l de capacité), une nouvelle mise à niveau de la commande est maintenant disponible. Cette extension du système existant facilite la collecte et l’enregistrement des données rhéologiques. En termes de conception, le mélangeur Eirich est similaire aux rhéomètres rotatifs basés sur le principe de Searle, sur lequel le récipient de mesure est fixe et l’outil de mesure tourne. Ainsi, dans le mélangeur Eirich, il est possible de déterminer la contrainte de cisaillement, via le couple d’entraînement du rotor, et le taux de cisaillement, via la vitesse circonférentielle du rotor.&nbsp; Des paramètres pertinents calculés automatiquement Malaxeur de laboratoire Eirich. [©Eirich] Les mesures sont effectuées suivant un profil en escalier ou en rampe, les charges ascendantes et descendantes étant déterminées pour chacun. La visualisation montre les paramètres rhéologiques du matériau pour les modèles rhéologiques pertinents selon Bingham et Herschel-Bulkley. Ici, le modèle de Bingham montre les valeurs caractéristiques pour la limite d&rsquo;élasticité dynamique, ainsi que pour la viscosité dynamique à partir du profil descendant. En outre, en tenant compte du profil ascendant avec le modèle Herschel-Bulkley, il est possible de tirer des conclusions sur la composition structurelle du béton et sa limite d’élasticité statique. Une évaluation combinée des profils ascendants et descendants permet une analyse de la thixotropie. Tous les paramètres pertinents sont automatiquement calculés et édités par le système de contrôle. Cela signifie qu’aucune évaluation manuelle compliquée de grands volumes de données n’est nécessaire. Dans le processus, les propriétés rhéologiques ne sont pas déterminées en valeurs absolues. Les valeurs relatives obtenues permettent cependant de tirer des conclusions sur les propriétés rhéologiques du mélange. La nouvelle technologie est déjà utilisée dans les laboratoires de R&D pour les matériaux de construction. On peut supposer que les mesures de consistance dans le mélangeur seront également intéressantes pour de nombreuses autres industries, ainsi que pour le béton.
Il y a 3 ans et 318 jours

Arkema acquiert Edge Adhesives au Texas

L'acquisition, réalisée par Bostik, la filiale d'Arkema, numéro trois mondial des adhésifs industriels, pour un montant non annoncé, devrait être effective au deuxième trimestre 2021, indique Arkema dans un communiqué.Edge Adhesives Texas, dont le site principal est à Fort Worth (Texas), emploie une cinquantaine de personnes et réalise un chiffre d'affaires de 12 millions de dollars US.Avec cette acquisition, Arkema compte étendre les activités de Bostik aux "adhésifs thermofusibles" et "rubans auto-adhésifs pour le marché des bâtiments résidentiels".Arkema, qui fait de l'activité "matériaux de spécialités" (dont font partie les adhésifs) le cœur de ses priorités, compte devenir d'ici 2024 un acteur "100% positionné sur ces produits à haute valeur ajoutée".Dans le cadre de ce recentrage, le groupe avait aussi annoncé le 3 mai la finalisation de la cession de ses activités de PMMA (plexiglas) à Trinseo, groupe spécialisé dans la production de plastiques, caoutchoucs synthétiques et latex.Le produit net de la cession de PMMA, réalisée sur la base d'une valeur d'entreprise de 1,137 milliard d'euros, prendra en compte un impôt sur la plus-value estimé à environ 15% de ce montant, avait indiqué Arkema.PMMA emploie environ 860 personnes et dispose de 7 sites de production (4 en Europe et 3 en Amérique du Nord).
Il y a 3 ans et 318 jours

Des associations demandent la restitution du Potager du roi au château de Versailles

Il y a 150 ans, l’Etat a eu la sagesse de confier la gestion du Potager du Roi au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Aujourd’hui, il doit avoir la sagesse de confier cette gestion à nouveau au domaine de Versailles. C’est l’appel lancé par les Amis du Potager du Roi, Sites & Monuments et quatre autres associations de défense du patrimoine : La Demeure Historique, Patrimoine Environnement, Les Vieilles Maisons Françaises et Yvelines Environnement. Le Potager du Roi a été détaché du château de Versailles en 1871 et confié au ministère de l’Agriculture pour le sauver de la destruction et en faire l’Ecole Nationale d’Horticulture (ENH). L’ENH a restauré le Potager et en a fait un magnifique jardin d’exposition et d’enseignement de l’horticulture et y a notamment constitué une collection unique au monde d’arbres fruitiers conduits en espaliers, contre-espaliers et autres formes en volume. Malheureusement, en 1995, elle a quitté le site et, faute de volonté stratégique, la conservation du Potager a été laissée à l’Ecole Nationale de Paysage (ENSP), une école renommée mais sans compétences (et sans ressources) en matière d’horticulture et de conservation d’un jardin historique. Depuis plus de 25 ans, le Potager du Roi se détériore et sa collection d’arbres fruitiers disparait inexorablement. Tout visiteur peut constater que le jardin est aujourd’hui au bord de l’effondrement. Il s’agit maintenant d’organiser le sauvetage d’un jardin en perdition. Un rapport du Ministère de l’Agriculture préconise d’externaliser la gestion des fonctions du Potager qui ne correspondent pas au cœur de métier de l’ENSP (production et commercialisation, événements, billetterie, chantier de restauration…), soit à peu près tout. Un changement de responsables à l’ENSP et au domaine de Versailles doit également avoir lieu, permettant de renouveler les collaborations. Les associations soutiennent la proposition d’externalisation de la gestion du Potager du Roi par un rattachement du Potager au domaine de Versailles qui a toutes les compétences requises pour conserver – et réenchanter &#8211; ce jardin historique. Cela permettrait également d’avancer de façon significative dans le remembrement du domaine de Versailles, le Potager étant d’ailleurs désigné par le décret constitutif de l’établissement public de Versailles comme devant lui revenir, à terme. Elles souhaitent que ce retour anticipé s’effectue dans le plus grand respect de toutes les parties prenantes et que le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation reste associé, dans ce nouveau cadre opérationnel, à la mise en valeur d’un jardin qui a vocation à redevenir l’expression de l’excellence horticole Française.
Il y a 3 ans et 319 jours

Forbo renforce son site de Reims

Le fabricant de revêtement de sol a implanté de nouveaux outils de production dans son usine historique dans l’Est de la France.
Il y a 3 ans et 319 jours

En Polynésie la climatisation maritime de l'hôpital bientôt achevée

Il a été installé par un remorqueur assisté d'une douzaine d'autres bateaux.La conduite, d'une longueur totale de 3,8 kilomètres, pompera à son extrémité une eau à moins de cinq degrés, à 900 mètres de profondeur.Le Sea Water Air Conditioning (SWAC), qui sera mis en service en octobre, permettra de climatiser l'ensemble de l'hôpital."Le SWAC va permettre à terme d'économiser entre 10 et 12 gigawatt/heure par an, ce qui avoisine 2% de la consommation électrique de l'ensemble de Tahiti", a expliqué à l'AFP Eléonore Parant, qui coordonne le projet pour le Service des énergies de la Polynésie française.Cette eau froide circulera dans le réseau de climatisation de l'hôpital.Le coût de ce SWAC est évalué à trente millions d'euros. Il devrait être amorti en 12 à 14 ans, car l'hôpital consomme à lui seul près de 24 GWh/an en électricité, dont environ 40% en climatisation."L'hôpital fera à peu près 30% d'économies en énergie, et par ricochet il y aura moins de production électrique d'origine thermique, donc moins de gaz à effets de serre", a expliqué Yvonnick Raffin, vice-président et ministre des Finances de la Polynésie française.Cette collectivité d'outre-mer espère une réduction de 5.000 tonnes de ses émissions annuelles de CO2, équivalente aux émissions produites par 4.000 foyers. En Polynésie, l'électricité reste majoritairement produite par du pétrole.Ce chantier est aussi un défi technologique: mardi, le dernier tronçon de la conduite, long de 2,4 km, a été posé depuis le tombant récifal jusqu'à plusieurs centaines de mètres de profondeur. "On a attendu la bonne fenêtre météo pour contrôler l'immersion et poser la conduite sur sa ligne théorique", a expliqué Roy Issa, chef de projet de l'entreprise Géocéan.Un robot sous-marin téléguidé depuis la surface, le ROV, a permis de contrôler ces opérations. Ce dernier tronçon sera maintenu au fond grâce à un système de lestage par chaîne et à des pieux d'ancrage.Deux autres SWAC, plus modestes, ont déjà été construits pour climatiser des hôtels polynésiens: l'un à Bora Bora, actuellement en panne, et l'autre sur l'atoll de Tetiaroa, pour alimenter le Brando, l'un des hôtels écologiques les plus luxueux au monde.
Il y a 3 ans et 319 jours

Une nouvelle usine pour Rockwool en France

Le groupe industriel danois, spécialisé dans la production de laine de roche, va implanter une nouvelle unité de production, à Courmelles, près de Soissons.Les travaux débuteront en 2022 pour une mise en service en 2024.
Il y a 3 ans et 319 jours

Profils Systèmes poursuit son développement et recrute

Pour accompagner son développement, la société Profils Systèmes, spécialiste de la menuiserie aluminium Made in France recrute 20 agents de production dans son usine industrielle située à Baillargues (34).
Il y a 3 ans et 320 jours

Optimiser l'exploitation et la maintenance des immeubles grâce au BIM

Le BIM-Exploitation contribue à optimiser la qualité des ouvrages, leur gestion et maintenance, tout au long de leur durée de vie. Pour déployer son usage, il est essentiel de développer des outils utilisables par tous les acteurs de la chaine exploitation et maintenance. C'est l'enjeu du partenariat engagé par SEQENS, filiale d'Action Logement, gérant un parc de plus de 100 000 logements en Île-de-France, et du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB).Les deux acteurs associent leurs expertises pour expérimenter et démontrer l'efficacité d'un nouvel environnement de collecte et de partage de données BIM, mises à jour et accessibles en temps réel par l'ensemble des intervenants, au service de l'exploitation du logement. Cet outil novateur permettra un pilotage optimisé des parcs, au bénéfice des prestataires, occupants, Maîtres d'ouvrage et bailleurs.L'enjeu du partenariat SEQENS - CSTB : expérimenter puis mettre en production un nouvel outil BIM-Gestion-Exploitation-Maintenance (GEM), au service du logementLe BIM-GEM permet d'améliorer les processus de gestion, location, entretien et maintenance des bâtiments. Pourtant, si le BIM Conception-Construction est de plus en plus utilisé, le BIM-GEM reste à développer, tout particulièrement dans le secteur du logement. L'enjeu est de taille, l'essentiel des coûts d'un bâtiment étant concentré sur cette phase.Pour permettre et accompagner le déploiement du BIM-GEM, l'élaboration d'outils opérationnels, accessibles à tous les acteurs intervenant dans la gestion des immeubles, est indispensable. Le partenariat noué par SEQENS, bailleur social francilien, et le CSTB, Établissement public au service de l'innovation dans le bâtiment, s'inscrit dans cette dynamique.Objectif : obtenir une preuve de concept pour un nouvel environnement de collecte et de partage de données BIM en temps réel (ECPD-BIM), faisant le lien entre toutes les informations-clés de la vie de l'ouvrage, de sa construction à son usage, puis le mettre en production.Développé par le CSTB, l'outil ECPD-BIM a ainsi été expérimenté durant 4 mois, dans le cadre d'un cas d'usage précis, adapté aux besoins et configurations spécifiques de logements gérés par SEQENS.Cette phase d'expérimentation a démontré l'intérêt de la solution pour les activités de SEQENS, tant dans la phase d'initialisation, qui permet de nourrir les systèmes d'informations de la société depuis des données BIM de conception, que dans la phase d'exploitation des bâtiments, où les informations de terrain sont centralisées dans un modèle unifié, pour être diffusées aux collaborateurs. L'ECPD-BIM ouvre également des opportunités à SEQENS pour imaginer de nouvelles applications de collecte et de partage des informations de terrain.Les bénéfices d'usage seront multiples :Pour les bailleurs et Maîtres d'ouvrage, optimiser les coûts de fonctionnement ;Pour les personnels intervenant sur les immeubles et les prestataires, disposer de toutes les données relatives à un parc, mises à jour en temps réel, facilitant sa gestion et sa maintenancePour les occupants, gagner en confort et optimiser les charges locatives.SEQENS et le CSTB se donnent un an à présent pour améliorer et industrialiser ce prototype ECPD-BIM, conçu pour être accessible et utilisable par l'ensemble des acteurs de la chaine Gestion-Exploitation-Maintenance.SEQENS - CSTB : des expertises complémentaires, mises au service de la transition numérique du logement2ème entreprise sociale pour l'habitat francilien, SEQENS est un bailleur social engagé, organisant notamment son développement autour :De la priorisation de logements durables et économes en énergie ;De la qualité du cadre et du confort de vie des habitants, à l'échelle du quartier comme des logements ;Du maintien du lien social et de l'implication des occupants à travers diverses démarches sociales et solidaires ;De la proximité, avec les locataires, mais aussi avec l'ensemble des parties prenantes.Dans ce contexte, SEQENS a souhaité engager une démarche innovante d'expérimentation pour optimiser la gestion de son parc. Elle s'est ainsi rapprochée du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment :"Le partenariat engagé depuis fin 2020 avec le CSTB est une chance pour Seqens, en parfaite adéquation avec la transformation numérique du groupe. Et les résultats sont déjà au rendez-vous ! Nous avons déjà pu bénéficier de leur savoir-faire et développer une solution de continuité numérique, parfaitement adaptée aux besoins d'un bailleur social. Seqens a la volonté d'être précurseur, ouvrir la voie pour les autres bailleurs mais surtout et avant tout être un pionner, notamment dans la démarche BIM-CIM. Cela s'inscrit par ailleurs dans la démarche plus globale engagée par Seqens en faveur de la digitalisation des procédures pour une meilleure connaissance et un pilotage plus performant de son parc social, et avec un seul objectif : l'amélioration du cadre de vie de ses locataires." Pascal VAN LAETHEM, Directeur général de SEQENSLe CSTB déploie ses compétences pluridisciplinaires dans une approche systémique, intégrant l'ensemble des enjeux du bâtiment, quartiers et villes, au service des acteurs, en particulier dans le domaine du numérique. Autour de cette thématique, il accompagne les Maîtres d'ouvrages, gestionnaires de patrimoine, collectivités..., dans la gestion de l'information, le développement d'outils collaboratifs multicritères, la formation, etc. Il mène ainsi de nombreux travaux de Recherche & Développement autour du BIM, en particulier en phase Exploitation (création de jumeaux numériques, développement d'outils de visualisation et d'interprétation sur mesure, services pour les gestionnaires, exploitants et occupants, etc.)Le CSTB met aujourd'hui cette expertise à disposition de SEQENS, pour l'expérimentation d'un nouvel ECPD-BIM, dédié à l'exploitation du logement :" Le CSTB est fier d'être associé à la démarche innovante de SEQENS d'expérimentation des possibilités offertes par le BIM pour l'exploitation de son parc de logements. Elle permettra à terme, de proposer cet environnement de collecte et de partage de données BIM en temps réel (ECPD-BIM) à plus grande échelle, et d'accompagner ainsi les acteurs de la construction et du logement dans la transition numérique. Ce partenariat me parait fondamental pour développer des approches et outils innovants, efficients et reproductibles, pour l'ensemble de la filière. C'est tout l'enjeu de la recherche partenariale au CSTB telle que nous l'élaborons et la mettons en œuvre avec Seqens." Etienne CREPON - Président du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
Il y a 3 ans et 320 jours

Loi Climat-Résilience : pour Équilibre des Énergies, le remplacement des chaudières au fioul ne doit pas faire oublier celui des vieux convecteurs électriques

« La rénovation thermique de plus de deux millions de logements classés « passoires thermiques » équipés de vieux convecteurs électriques représente un défi majeur à la fois pour la transition énergétique et pour l’urgence sociale. Or, le rythme de rénovation de ces logements est insuffisant. Les pouvoirs publics doivent se saisir de ce sujet au cours de l’examen du projet de loi Climat-Résilience au Sénat ». Brice Lalonde, président de l’association Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement.Remplacer les convecteurs pour atteindre les objectifs de transition énergétiqueLa réhabilitation des « passoires thermiques » est une nécessité Mais, si le remplacement des chaudières aux énergies fossiles, et en premier lieu de celles qui utilisent le fioul, est bien engagé avec des aides financières importantes, la rénovation des logements équipés de vieux convecteurs électriques rencontre d’importantes difficultés.Cette situation est préoccupante. Ces vieux convecteurs, parce qu’ils sont très robustes, sont encore présents dans de très nombreux logements. Ils engendrent des surconsommations avec des factures élevées, génèrent de l’inconfort, et ont un impact notable sur la puissance appelée à la pointe. Aujourd’hui, on évalue à entre 6 et 7 millions le nombre de logements équipés de vieux convecteurs, avec une forte prévalence dans des « passoires thermiques » où ils représentent environ 2 millions des 4,8 millions de logements classés en F ou en G dans le nouveau diagnostic de performance énergétique – DPE1.Un angle mort de la politique de rénovation Pour une grande partie de ces logements, et à plus forte raison dans les immeubles, il serait quasiment impossible, en l’absence de circuits d’eau, de remplacer les vieux convecteurs par des pompes à chaleur ou des réseaux de chaleur. Dans ces cas, la seule solution pour moderniser le système de chauffage est d’installer des radiateurs performants en les accompagnant des gestes d’isolation nécessaires.Mais aujourd’hui, même lorsqu’ils permettent d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les factures, les radiateurs performants ne sont soutenus par aucune aide publique. Les radiateurs performants restent injustement confondus avec les vieux convecteurs alors que le progrès technique a fait des radiateurs performants une solution décarbonée en adéquation avec les différents objectifs de transition énergétique (cf. annexe) 2. Lors de la vague de froid de 2018, le suivi en temps réel de 50 000 radiateurs connectés a montré qu’ils contribuaient à la maîtrise des consommations et des factures. En effet, les fonctionnalités de ces radiateurs ont permis de maintenir la température moyenne de chauffage des logements à 17C°, soit deux à trois degrés de moins que la température de consigne usuellement relevée. D’autre part, outre l’utilisation de l’électricité décarbonée, les radiateurs performants sont des compléments pertinents aux solutions utilisant les énergies renouvelables telles que le chauffage au bois, les chauffe-eau thermodynamiques ou les panneaux photovoltaïques. Équilibre des Énergies invite les pouvoirs publics à remédier à cette lacune de la politique de rénovation en mettant en place une aide financière dédiée aux radiateurs performants afin de soutenir la rénovation des deux millions de logements classés en passoires thermique équipées de vieux convecteurs. La création d’une telle aide combinée aux aides existantes, pour renforcer l’isolation ou pour moderniser le mode de production d’eau chaude, incitera les Français à engager des rénovations exemplaires tant sur les émissions de CO2 que les consommations d’énergie.1 source : Dossier de presse DPE, ministère de la Transition écologique, 20212 Voir aussi la fiche Équilibre des Énergies - Les radiateurs électriques ont leur place dans la transition énergétique
Il y a 3 ans et 320 jours

Le chauffe-eau fait peau neuve avec Malicio 3

Un chauffe-eau malinC’est ainsi, qu’a été conçu Malicio 3. Fruit d’un long travail de recherche, la gamme Malicio répond au besoin d’espace et d’esthétique sans pour autant se priver de performance.Un chauffe-eau qui fait gagner de la placeGrâce à son format extra-plat (2 fois moins profond qu’un chauffe-eau rond) ou compact (carré à faible hauteur), Malicio 3 se place malicieusement dans le placard d’un studio, d’une petite cuisine ou d’une salle de bain. Il offre ainsi un gain de place non négligeable avec ses dimensions inédites (entre 490 x 765 x 310 mm et 490 x 1210 x 516 mm pour les plus grands modèles) tout en s’intégrant la déco intérieure.Econome, ergonomique et connectéLe chauffe-eau Malicio 3 est connecté. Un atout qui permet le pilotage à distance de l’appareil via l’application Thermor Cozytouch*pour parer à toute éventualité :Un invité surprise ? La Fonction Boost permet d’augmenter rapidement la production d’eau chaudeDes vacances improvisées ? Il suffit de programmer simplement la période d’absence pour assurer une disponibilité d’eau chaude dès le retour de vacancesEt pour maitriser son budget ? L’application propose un suivi des consommations d’électricitéUne utilisation simplifiéeGrâce à ses commandes tactiles et ergonomiques, Malicio 3 permet une lecture facilitée de la quantité d’eau chaude disponible.Le chauffe-eau propose également 3 modes de consommation en fonction des besoins de chacun :Le mode ECO+ : Grâce à l’intelligence artificielle, il intègre les habitudes de l’utilisateur pour produire de l’eau chaude selon ses besoinsLe mode Manuel : Adapté aux consommations plus irrégulières, le réglage s’effectue via la commande de la quantité d’eau chaude souhaitéeLe mode Absence : Il permet de faire des économies en maintenant la température du chauffe-eau en hors-gel
Il y a 3 ans et 323 jours

La filière des matériaux de construction propose une feuille de route aux futurs exécutifs régionaux

L’UNICEM souhaite ainsi interpeller les futurs Conseils régionaux pour qu’ils inscrivent dans leur feuille de route des engagements forts vis-à-vis de la filière afin de renforcer ses leviers d’actions.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités des production Béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, favorisant les circuits courts en permettant une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande. Situées en amont de la filière du BTP, nos entreprises contribuent à maintenir et à attirer une activité industrielle au cœur des territoires. Le prix de certains de ces produits, comme les granulats, sont très sensibles au coût du transport, et la proximité de l’approvisionnement est un élément clé pour la compétitivité des entreprises situées en aval de notre activité.Par ailleurs nos implantations participent à la création et au maintien de l’emploi en dehors des villes et des métropoles, permettant ainsi la préservation, en complément de l’activité agricole, d’une population active et de villes et villages dynamiques dans les zones rurales. Elles financent également, par leur participation à la fiscalité locale, l’économie et le développement des communes. Afin de consolider le rôle de nos entreprises dans le développement de leurs territoires, les Régions, qui disposent de leviers permettant de soutenir le développement économique, doivent les soutenir par des mesures tangibles et ambitieuses. Pour ce faire, l’UNICEM sollicite les futurs conseils régionaux sur quatre thématiques prioritaires. Le transport des matériaux Les sites de proximité de la filière alimentent les chantiers de construction régionaux, et les véhicules des entreprises de la filière doivent pouvoir accéder au cœur des agglomérations. Conscients, en accompagnement de la mise en place des ZFE, de la nécessité de limiter encore davantage les émissions de CO2 liées au transport, nous demandons le soutien financier des Régions pour accompagner nos entreprises à s’équiper en nouveaux matériels et développer le maillage en réseaux de distribution d’énergies alternatives. Nous demandons que, si la mise en place d’une écotaxe régionale sur les poids lourds devait être décidée, elle ne s’applique pas aux transports de courte distance afin de ne pas pénaliser les transports de marchandises quotidiens comme les livraisons sur les derniers kilomètres qui ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’un report modal. Le respect du principe d’équité entre matériaux dans la commande publique Au vu de leur durabilité, de leurs performances thermiques, de leur capacité à intégrer des solutions alliant divers matériaux, le béton ou la pierre, matériaux locaux par excellence, sont les partenaires des solutions constructives bas-carbone. Nous plaidons pour un traitement équitable avec les matériaux biosourcés. C’est grâce à la complémentarité, la mixité que nous parviendrons collectivement à atteindre l’objectif de la neutralité carbone dans la construction. Les Régions sont maîtres d’ouvrage et apportent leur financement sur nombre de constructions ou entretiens de bâtiments ou infrastructures. Nous demandons que les Régions soutiennent les entreprises de notre filière comme elles peuvent soutenir les filières biosourcées, en utilisant le levier de la commande publique pour encourager le recours à des matériaux locaux et mieux-disants. En ce qui concerne le soutien à l’industrie de la pierre de construction, nous demandons que les Régions favorisent la commande directe en développant un allotissement adapté pour les matériaux. La formation Attirer des jeunes et des talents dans nos filières est l’une de nos priorités. En effet, le secteur recrute 1 400 collaborateurs chaque année. L’UNICEM gère trois campus de formation d’apprentis qui accueillent 1000 jeunes par an et permet aux salariés de faire évoluer leurs compétences tout en élevant leur niveau de qualification par l’obtention de plusieurs CQP dédiés aux activités des entreprises du secteur. L’UNICEM attend le soutien indispensable à ses structures de formation afin que ses entreprises puissent disposer de collaborateurs performants et adaptés à leurs évolutions technologiques. Nous souhaitons que les Régions accompagnent de nouveau les apprentis dans leur mobilité (entre le CFA et le domicile, entre le domicile et l’entreprise) et les accompagnent également dans la recherche et dans le financement de leur logement. Sur l’information et l’orientation, les Régions doivent faciliter la mise en relation des jeunes avec les CFA de la région, associer les branches professionnelles aux campagnes d’orientation, et ouvrir davantage les portes des lycées aux branches et aux entreprises afin que l’apprentissage puisse y être présenté. L’économie circulaire Le secteur bénéficie d’une large expérience dans la gestion des déchets inertes du BTP et dispose d’une expertise reconnue en faveur d’une économie circulaire. L’UNICEM souhaite être systématiquement intégrée, via les UNICEM régionales, à l’élaboration ou la révision des différents documents de planification : plan de gestion des déchets du BTP et plan d’action régional en faveur de l’économie circulaire. Elle demande également à être associée ou consultée lors de la révision des SRADDET. La filière sollicite le soutien des Régions pour accompagner la réalisation par nos entreprises d’investissements novateurs permettant d’améliorer le tri et ainsi d’augmenter les volumes et la qualité de matériaux recyclés. En matière d’environnement, les réaménagements des sites de carrières sont une véritable opportunité pour les territoires. La réhabilitation d’un écosystème qui préserve la biodiversité doit être soutenue par les Régions. Nous souhaitons que les UNICEM régionales soient associées aux travaux des offices régionaux de la biodiversité. « En amont du secteur de la construction, la filière des matériaux minéraux de construction représente une activité 100 % locale, qui extrait, transforme et met en œuvre des matériaux dans une même région économique. L’UNICEM demande aux futurs exécutifs régionaux de soutenir, par des mesures tangibles et ambitieuses, les entreprises de la filière, qui contribuent fortement à la vie économique locale et sont des acteurs-clés de la dynamisation des territoires », déclare Alain Boisselon, le président de l’UNICEM.
Il y a 3 ans et 323 jours

Lean Construction : La FFB Grand Paris IDF accompagne les entreprises du bâtiment

Afin d'accompagner les entrepreneurs dans cet environnement complexe, la Fédération Française du Bâtiment Grand Paris Île-de-France lance sa 3ème session de formation/action sur le Lean Construction à destination de ses adhérents et poursuit son engagement pour l'amélioration de la productivité des entreprises.Après s'être développée dans le domaine de l'industrie, la démarche Lean se déploie dans le monde du Bâtiment pour accompagner les dirigeants d'entreprise et les salariés à optimiser la gestion de leurs chantiers de manière collaborative. Cette méthode vise à perfectionner le processus de production, par le biais de la chasse au gaspillage et permet entre autres un gain de productivité, une réduction des délais de chantier, une amélioration de la qualité des travaux... Durant les deux précédentes sessions, en 2019 et 2020, organisées par la FFB GP IDF, les TPE et PME, de 6 à 48 salariés, exerçant dans tous corps de métiers, ont pu se former à la démarche. Au cours de ces formations, les entreprises s'approprient les outils du Lean Construction afin de mettre en place des actions concrètes au sein de leur structure. Outre les bienfaits économiques, le Lean Construction contribue également au bien-être des collaborateurs et à la prévention des risques professionnels. A cet effet, l'OPPBTP a publié un guide en mars « Lean Construction : une démarche favorable à la prévention » pour souligner les bénéfices du Lean Construction à travers plusieurs chantiers expérimentaux.Le président Dominique Zaccagnino, en charge de la formation Lean Construction pour la FFB Grand Paris IDF déclare « Nous sommes convaincus des bienfaits du Lean Construction pour les entreprises du Bâtiment car cette méthode représente un véritable avantage concurrentiel pour le développement économique et managérial des entreprises. En outre, le Lean Construction, c'est aussi un process de réflexions et d'échanges en amont pour une plus grande efficience sur le terrain et au quotidien. C'est pour toutes ces raisons que nous avons souhaité renouveler cette offre de formation/action et proposer une nouvelle fois à nos adhérents cette démarche vertueuse. »Le témoignage de Monsieur OuvrardEric Ouvrard, directeur de l’Entreprise Ouvrard SAS et participant de la session Lean Construction en 2019, nous livre les raisons qui l’ont poussé à se former : « Notre entreprise répond essentiellement à des marchés à bons de commandes, on a des centaines d’intervention par mois. En 2018, on était dans une situation où on sentait que la machine allait exploser, il fallait trouver une solution. On avait de gros problèmes de gestion des flux. A cette période, la FFB Grand Paris Île de France a lancé de nouvelles formations sur le Lean Construction. Convaincus par les bienfaits du Lean pour notre entreprise, nous décidons de nous y former. » Avant de poursuivre sur l’application concrète en entreprise :« Les premiers mois ne sont pas simples, non seulement il faut la volonté de toutes les parties prenantes mais il faut aussi un investissement total. Pour les membres cadres, il a fallu accepter de ne plus fonctionner comme avant. Quand on développe le Lean, la solution ne vient pas d’en haut, c’est l’inverse, la solution vient du terrain. ». L’important investissement pour basculer vers le Lean a vite porté ses fruits pour l’Entreprise de 50 salariés : « Tout le monde s’est approprié la démarche, c’est devenu naturel. L’apport du Lean s’est fait sentir sur un chantier où au bout de 6 mois de démarrage nous avions déjà 4 mois de retard, alors nous avons mis en place le Last Planner System et la semaine prochaine nous allons livrer le chantier dans les délais. Le Lean s’applique aussi dans la gestion de l’entreprise. Durant le premier confinement, nous avons perdu le marché de l’un de nos plus gros clients. Grâce à la démarche Lean, nous avons pu répondre à de très nombreux appels d’offres, et nous les avons tous remportés ! »
Il y a 3 ans et 324 jours

Aménagements, production, transition énergétique : Forbo saute le pas

STRATÉGIE. Bientôt centenaire, le site rémois de Forbo, spécialiste des revêtements de sols souples, a fait l'objet de nombreux investissements visant à réaménager et à moderniser ses outils de production. Les technologies numériques et les préoccupations environnementales y trouvent également leur place, le tout pour répondre à une demande en très forte croissance.
Il y a 3 ans et 324 jours

Vers un démonstrateur de la surélévation à échelle industrielle

Le constructeur métallique des Vosges Viry-Fayat porte un projet de ligne de production en série pour faire entrer dans l’ère de la massification l’extension de surfaces par le haut.
Il y a 3 ans et 325 jours

Les crédits immobiliers bientôt soumis à de nouvelles règles plus contraignantes

Fin janvier, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, avait déjà "recommandé" aux banques de limiter le taux maximum d'endettement des emprunteurs à 35% des revenus (assurance comprises) contre 33% auparavant, tout en leur permettant d'étaler, sous certaines conditions, la durée maximum d'endettement jusqu'à 27 ans contre 25 ans auparavant.En outre, cette recommandation permettait aux établissements bancaires de déroger à ces règles sur une part de leur production de crédit pouvant aller jusqu'à 20%.Comme il l'avait déjà annoncé quelques mois plus tôt, le Haut Conseil entend désormais "traduire au cours de l'été cette recommandation en une norme juridiquement contraignante, après publication d'un bilan de l'application de la recommandation", a-t-il fait savoir mardi dans un communiqué.En cas de non respect de ces normes, les établissements bancaires s'exposeront à des sanctions."La production de crédit immobilier reste dynamique tout en reposant sur des bases plus saines. La production annuelle de nouveaux crédits immobiliers a atteint un niveau record en avril et les taux d'intérêt se situent à un plus bas historique", explique le Haut Conseil.Dans le même temps, "la part de crédits présentant des taux d'effort élevés ou des maturités longues a significativement baissé. Comme attendu, les pratiques d'octroi des établissements de crédit convergent vers les critères de la recommandation du 27 janvier 2021, sans que l'accès des ménages au crédit immobilier en soit affecté", ajoute-t-il.De façon plus générale, le Haut Cnseil a également procédé à un examen des risques et des vulnérabilités affectant le secteur financier français dans son ensemble."Il juge que si les risques pour la stabilité financière restent à un niveau élevé, les perspectives se sont améliorées depuis sa séance de mars" et "la situation financière des entreprises françaises a, là encore globalement, été moins affectée que la baisse de l'activité ne pouvait le laisser craindre", explique-t-il.Les autorités ont toutefois décidé de ne pas relever les exigences de fonds propres réglementaires imposées aux banques et n'anticipent pas de modifications en la matière "avant fin 2022 au plus tôt".
Il y a 3 ans et 325 jours

Pénurie et flambée des matériaux: l’État entend les alertes du BTP et annonce de nouvelles mesures

"Nous avons pris une circulaire adressée à tous les acteurs de l'État pour leur demander de ne pas appliquer des pénalités de retard en cas de retard de livraison sur les marchés publics" liés à des pénuries de matières premières, a déclaré M. Le Maire à l'issue d'une réunion avec l'ensemble des organisations patronales et des fédérations professionnelles de la construction et des matériaux.Il a souhaité que les collectivités locales fassent de même, regrettant "l'effet de ciseaux" dans lequel sont prises les entreprises du secteur, moteur de la reprise économique.Elle sont confrontées à la fois à l'abaissement de la production des matériaux pendant la période de la pandémie et à une reprise de la construction "plus rapide que prévue"."Pour une tonne d'acier, les prix sont passés de 500 euros à 1.500 euros" a-t-il expliqué.Le gel des pénalités de retard qui est dû à un "cas de force majeure", concerne toutes les entreprises de la construction, mais surtout les TPE et PME, a lancé le ministre, répondant ainsi à la Confédération des PME (CEPME) qui lui avait demandé cette mesure "à minima jusqu'à fin 2021".En revanche, M. Le Maire n'a pas souhaité maintenir les mesures d'indemnisation du chômage partiel utilisées pendant la crise sanitaire, alors que 30% des chantiers pourraient être menacés si les pénuries continuaient, selon une partie de la profession.Lundi matin, le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux s'était lui aussi ému des "arrêts de chantiers" de certains entrepreneurs du bâtiment, qui travaillent à perte en raison des augmentations de prix.Le ministre a simplement annoncé la mise en place d'un "comité de crise" chargé de faire "remonter les cas de comportements anormaux" au sein de la filière de la construction: "la règle doit être la solidarité" a-t-il dit.Le dispositif de médiation destiné à apaiser les tensions crées par les problèmes d'approvisionnement, annoncé le 20 mai par Bercy, devrait lui, être mis en place dans quelques semaines, selon lui.Il sera piloté, ainsi que le comité de crise, par Pierre Pélouzet, médiateur national inter-entreprises chargé de régler les différends entre entreprises avant de recourir à la voie juridique, a indiqué le ministre."Nous n'avons pas de préoccupations particulière sur la poussée d'inflation, qui est cohérente avec la reprise" a ajouté M. Le Maire.La flambée et pénurie de matières premières menacent la reprise, selon les organisations patronalesLundi, les organisations patronales françaises ont une nouvelle fois alerté sur les conséquences pour les entreprises du bâtiment de la flambée des prix de l'acier et de la pénurie de bois de construction, qui se retrouvent dans l'impossibilité de répercuter ces hausses sur leurs contrats déjà signés et de respecter les délais impartis.Pour le Medef, "il s'agit d'un risque systémique pour les entreprises du secteur, puisqu'il affecte l'ensemble de leurs chantiers et [survient] dans un contexte où les marges opérationnelles dans la construction s'affichent encore en net retrait par rapport à la situation d'avant-crise"."Ces tensions risquent de peser fortement sur la reprise économique", alors que "la filière du bâtiment, fer de lance de la reprise, a embauché 64.000 salariés supplémentaires au 1er trimestre 2021 par rapport à la moyenne de 2019", met en garde cette organisation dans un communiqué.La CPME craint que "les prix élevés et la pénurie des matières premières impactent de manière non négligeable bon nombre d'activités économiques".Après une réunion mardi au ministère de l'Économie avec le Medef, la CPME, l'U2P (artisans) et des fédérations du secteur (CAPEB, FFB...), le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé avoir "pris une circulaire adressée à tous les acteurs de l'État pour leur demander de ne pas appliquer des pénalités de retard en cas de retard de livraison sur les marchés publics" liés à des pénuries de matières premières.Il a souhaité que les collectivités locales fassent de même, regrettant "l'effet de ciseaux" dans lequel sont prises les entreprises du secteur, avec notamment un prix de l'acier multiplié par trois.Le ministre a aussi annoncé la mise en place d'un "comité de crise" chargé de faire "remonter les cas de comportements anormaux" au sein de la filière de la construction: "la règle doit être la solidarité", a-t-il dit.Le dispositif de médiation destiné à apaiser les tensions créées par les problèmes d'approvisionnement, annoncé le 20 mai par Bercy, devrait lui, être mis en place dans quelques semaines, selon lui.La FFB alerte depuis février 2021La FFB alerte depuis février 2021 sur le choc brutal qui affecte les matériaux de construction. Elle a fait des propositions pour palier l’urgence : versement immédiat du carry back et crédit d’impôt proportionnel au poste « achat de matériaux » pour limiter l’impact des hausses de prix ; gel des pénalités de retard et compensation intégrale du chômage partiel en cas de rupture d’approvisionnement.La FFB reste dans l’attente d’une réponse rapide aux propositions qu’elle a faites.Olivier Salleron, président de la FFB salue « la mise en place du comité de crise annoncée par Bruno Le Maire et espérée pour les prochains jours. Il y a maintenant urgence car de plus en plus d’artisans et entrepreneurs sont contraints d’arrêter les chantiers et de mettre des salariés au chômage partiel ».Pic dépasséBruno Le Maire n'a en revanche pas souhaité maintenir les mesures d'indemnisation du chômage partiel utilisées pendant la crise sanitaire, alors que 30% des chantiers pourraient être menacés si les pénuries continuaient, selon une partie de la profession.Pourtant, la situation "est bien une suite logique du Covid", a argumenté à la sortie de la réunion le président de la Capeb (artisans du bâtiment), Jean-Christophe Repon.Selon lui, "il faut continuer à accompagner" les entreprises en difficulté, qui, sinon vont être obligées de "licencier" des salariés qu'elles "ont mis un an et demi à recruter".Le problème dépasse le secteur de la construction, s'étendant à l'électronique, l'automobile et aux industries utilisant des métaux non-ferreux."La sortie de crise sanitaire a pour nous des conséquences compliquées", a expliqué à l'AFP Georges Devesa, directeur général de Nutrisens, une entreprise lyonnaise spécialisée dans l'alimentation des personnes âgées ou hospitalisées."Viande et légumes augmentent de près de 20%, plastiques, cartons de plus de 40%, avec des délais très importants. Nos marges sont en grand danger du fait de ces hausses d'une ampleur jamais vue", détaille ce dirigeant qui dit qu'il n'aura pas d'autre choix que d'augmenter ses prix.Cette flambée des cours sera-t-elle durable? La question inflationniste hante les esprits, alors que les cours mondiaux sont tirés par les reprises économiques plus vigoureuses et précoces en Chine et aux États-Unis qu'en Europe."Nous avons une augmentation considérable de la demande au moment où les capacités d'offre sont quand même encore un peu réduites", a expliqué à l'AFP Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières.Selon lui, "le pic est derrière nous" pour l'acier et le bois, ce qui soulagerait le secteur de la construction, mais les prix du cuivre pourraient rester élevés, ce métal étant "un des bénéficiaires de la transition énergétique".
Il y a 3 ans et 325 jours

Le salon Construction Days prend ses marques

Isabelle Alfano, directrice du salon Construction Days : « Ce rendez-vous s’affiche comme l’évènement de la reprise ». [©DR] Plus que l’été à passer avant de pouvoir se retrouver. C’est un peu le message que font passer Comexposium et Seimat à propos de ses Construction Days. « Ce sera le premier évnement national d’ampleur en 2021 dédié au secteur de la construction », confirme Isabelle Alfano, directrice du salon. Et de poursuivre : « Il offrira aux exposants comme aux visiteurs l’opportunité de retisser des liens et de débattre à nouveau ». Rendez-vous est ainsi donné au Parc Eurexpo-Lyon, du 14 au 16 septembre prochain. Les Construction Days s’affichent donc comme l’évènement de la reprise. Ceci, dans un format inédit qui fera la part belle aux démonstrations. Principalement de matériels de terrassement&#8230; Dans ce contexte, tout ou presque se passera en extérieur. Le béton bénéficiera d’une zone dédiée où doivent être regroupés les exposants de la filière. Pour l’heure, peu d’entre eux ont confirmé leur présence.&nbsp;«&nbsp;Mais les inscriptions sont loin d’être closes,&nbsp;remarque Isabelle Alfano.Nous attendons quelque 200 exposants et à mi-juin, un peu plus de 100 ont signé&nbsp;».&nbsp;&nbsp; 360SmartConnect annonce deux nouveautés PL2M fait partie des participants “béton”. L’industriel a souhaité exposer pour&nbsp;«&nbsp;remplacer notre présence prévue à Intermat, pouvoir renouer des liens et présenter nos nouveautés&nbsp;». Ainsi, du côté de Lancy, c’est la nouvelle&nbsp;pompe à chape fluide TF400-G qui sera visible “en vrai”. Quant à Putzmeister, il présentera sa&nbsp;pompe à béton compacte tractable P730. Lire aussi : Lancy : Un réseau, deux marques Spécialiste de la banche métallique, Sateco fera aussi le déplacement depuis Poitiers. Il exposera ses outils coffrants et équipements de sécurité pour les chantiers. Et dévoilera un tout nouveau service&nbsp;: l’appli&nbsp;Sateco Tuto. Celle-ci est dédiée à la formation des utilisateurs de coffrage. Lire aussi : Putzmeister lance les nouvelles pompes P720 et P730 Le village “start-up” constitue un des autres temps forts des Construction Days. 360SmartConnect y a déjà confirmé sa présence. Mais surtout annoncé le lancement de deux solutions inédites. Tout d’abord, un système de traçabilité de l’empreinte carbone d’un ouvrage, de la production des matières premières jusqu’à sa livraison (plus d’informations dans Béton[s] le Magazine n° 96 &#8211; Septembre/octobre 2021). Ensuite, le 360Sérénité&Contrôle, développé pour permettre la traçabilité des équipements soumis à contrôle.&nbsp; 9 ha d’exposition et de démonstration en extérieur Le programme des conférences du Forum s’est, lui aussi, précisé.&nbsp;«&nbsp;Il y aura deux rendez-vous par jour et un, le jeudi de la clôture&nbsp;», souligne Isabelle Alfano.&nbsp; “Rationalisation des process : le chantier connecté, un choc de la simplification” est le premier d’entre eux. Suivra “Garantir un environnement de travail sécurisé grâce aux nouvelles technologies”. Le second jour verra la tenue de l’atelier “Un chantier toujours plus vertueux : les nouvelles technologies au service de la transition énergétique”, puis “Comment démarrer/améliorer la transition énergétique”. Enfin, le dernier jour, le “Focus emploi-formation : nouvelles compétences et nouveaux métiers, accompagner la digitalisation” clôturera les conférences.&nbsp; A l’heure actuelle et sur la base de son expérience d’organisateur de salon, Comexposium table une 10&nbsp;000 visiteurs, nationaux pour l’essentiel. Ces derniers auront à l’heure disposition 9 ha d’exposition et de démonstration&#8230; Ceci, autour de six secteurs d’activité. Outre le “Terrassement, démolition & manutention” et la zone “Filière béton”, il y aura celle dédiée à “Route, Industries des matériaux & fondations”. Puis, celles parlant du “Levage & manutention”, Gros œuvre du bâtiment” et enfin, aux “Nouvelles technologies”.&nbsp; En dernière minute, Comexposium a dévoilé la tenue d’une vente aux enchères de matériels d’occasion. Cette animation inédite sera opérée par Ritchies Bros.&nbsp; Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 325 jours

Pénurie des matières premières : Le gouvernement annonce trois mesures

Le gouvernement souhaite aider les entreprises à passer le cap des pénuries de matières premières. [Le gouvernement souhaite aider les entreprises à passer le cap des pénuries de matières premières. [©ACPresse] Depuis plusieurs mois, les tensions sur les matières premières mettent à rude épreuve tous les acteurs du bâtiment et des travaux publics. Pour le moment, il reste difficile d’affirmer si cette crise est structurelle ou conjoncturelle. De son côté, la Fédération française du bâtiment (FFB) estime que 30 % des chantiers pourraient être mis en pause, si la hausse des prix conjuguée à la pénurie poursuit sa course folle… En cause, la crise pandémique, bien sûr, mais aussi de multiples incidents qui ont fortement ralenti la production durant l’année 2020. En parallèle, les 6 premiers mois de 2021 ont enregistré une bonne reprise économique et donc une hausse de la demande en matières premières… Lire aussi :Hausse des matières premières : une crise à facteurs multiplesLa pénurie de matériels inquiète le SeimatPénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Depuis plusieurs mois, les différentes filières affichent leur grande inquiétude face à ce phénomène. Et n’ont pas caché leurs attentes, en termes de mesures étatiques. Le 15 juin dernier, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, et Alain Griset, ministre délégué au ministre de l’Economie, ont reçu les acteurs du BTP. Trois mesures pour les entreprises du BTP A l’issu de ce rendez-vous, le gouvernement a partagé trois mesures, afin d’accompagner les entreprises du secteur. Ainsi, le ministre de l’Economie a annoncé vouloir adresser une circulaire à tous les acteurs/acheteurs de l’Etat, afin de ne pas appliquer les pénalités de retard en cas de retard dans la livraison des marchés publics. Considérant ainsi les pénuries de matières premières comme un cas de force majeure. Si l’Etat ne peut imposer cette circulaire aux collectivités locales, Bruno Lemaire les appelle à suivre cette même politique. « La deuxième décision que nous avons prise, c’est de mettre en place un Comité de crise qui aura pour mission de faire remonter les cas particuliers en cas de comportements anormaux. » Pierre Pelouzet, le médiateur des entreprises, sera en charge d’animer ce comité, à effet immédiat. « Nous nous réservons toutes possibilités de faire du “name and shame1” en cas de comportements signalés et qui resteraient abusifs. » La FFB dans l’attente… Enfin, pour la troisième mesure, le gouvernement prévoit d’ici quelques semaines de mettre en place une médiation de filière, afin d’amortir le choc pour les entreprises du secteur. Pour le moment, l’Etat ne compte pas activer le chômage partiel. De son côté, la FFB demande à ce que les choses aillent plus vite. La fédération avait proposé plusieurs mesures avant ce rendez-vous&nbsp;: versement immédiat du carry back2. Mais aussi crédit d’impôt proportionnel au poste “achat de matériaux“ pour limiter l’impact des hausses de prix. Tout comme le gel des pénalités de retard et compensation intégrale du chômage partiel en cas de rupture d’approvisionnement. Aujourd’hui, elle reste encore dans l’attente d’une réponse rapide à ses propositions. «&nbsp;La mise en place du Comité de crise annoncée par Bruno Le Maire est espérée pour les prochains jours, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Il y a maintenant urgence, car de plus en plus d’artisans et entrepreneurs sont contraints d’arrêter les chantiers et de mettre leurs salariés au chômage partiel.&nbsp;» Sivagami Casimir 1Dénoncer publiquement et nommément. 2Reports dans le temps des déficits.
Il y a 3 ans et 327 jours

Le développement des renouvelables indispensable pour atteindre la neutralité carbone en 2050 selon RTE

A la demande du gouvernement, le gestionnaire du réseau à haute tension s'était lancé en 2019 dans une vaste étude avec pour horizon 2050, date à laquelle la France vise la neutralité carbone afin de limiter le réchauffement climatique.Après avoir reçu de nombreuses contributions (d'entreprises, ONG, syndicats etc.) dans le cadre d'une consultation publique, RTE a dévoilé mardi le "cadrage" retenu.Il en ressort six scénarios pour le mix de production, qui doivent maintenant faire l'objet d'évaluations avant publication des principaux résultats de l'étude à l'automne.Un premier scénario (dit M0) prévoit un système s'appuyant à 100% sur les renouvelables en 2050, avec une sortie complète du nucléaire d'ici là.Cela suppose un rythme d'installation des énergies renouvelables poussé à son maximum, notamment pour le solaire, dont les capacités seraient multipliées par 21, et pour l'éolien terrestre, quadruplé -- sans compter les éoliennes en mer appelées à se multiplier au large de nos côtes, alors qu'aucune ne fonctionne aujourd'hui.La faisabilité technique de ce scénario avait déjà fait l'objet d'un rapport conjoint avec l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié fin janvier. Les deux entités concluaient à sa faisabilité, à condition de remplir une série de conditions techniques strictes et cumulatives.A l'autre bout du spectre, un autre scénario (N03) retenu par RTE imagine que le nucléaire représentera encore 50% du système électrique en 2050, à parité avec les renouvelables.Le nucléaire produit aujourd'hui plus de 70% de l'électricité française, et le gouvernement a fait le choix de le ramener à 50% d'ici 2035, afin de diversifier son bouquet énergétique.Cette hypothèse N03 s'appuie sur ce que la filière, à commencer par EDF, s'estime capable de faire: la construction d'environ 14 réacteurs EPR ainsi que quelques petits réacteurs modulaires (SMR). Il suppose aussi de prolonger une partie du parc nucléaire actuel au-delà de 60 ans.Mais même ce scénario suppose un développement très volontariste du solaire et de l'éolien."Tous les scénarios supposent un effort substantiel du pays sur toutes les technologies d'ENR (énergies renouvelables), sans exception", souligne-t-on chez RTE."Relatif compromis"Entre ces deux scénarios, quatre autres, intermédiaires, panachent plus ou moins nucléaire et renouvelables.Tous feront l'objet, d'ici à l'automne, d'évaluations sur trois autres critères: économique, environnemental et sociétal.Pour sa consultation, RTE a réuni des acteurs aux points de vue souvent opposés - d'EDF à Greenpeace, du CEA à l'association Négawatt - et s'est félicité d'un "relatif compromis".La ministre de la Transiton écologique Barbara Pompili a pour sa part salué "la large concertation", a indiqué son entourage."Les évolutions proposées par RTE pour la définition des scénarios apparaissent pertinentes et permettront d'avoir un spectre large d'hypothèses", selon la même source.La question de la place du nucléaire et des renouvelables - en particulier l'éolien - fait régulièrement l'objet de débats animés en France.Les prises de positions se sont même radicalisées à l'approche des élections régionales de juin, l'opposition aux éoliennes étant alimentée par le Rassemblement national ou le candidat (ex-LR) déclaré à la présidentielle Xavier Bertrand."Nos scénarios sont neutres technologiquement", souligne RTE, qui ne souhaite pas privilégier un mode de production par rapport à un autre.Côté consommation, RTE a retenu environ 645 térawattheures par an, en nette hausse par rapport à aujourd'hui (460 TWh en 2020).L'avenir suppose en effet un recours plus important à l'électricité au détriment des énergies fossiles, par exemple pour la mobilité ainsi que pour la production d'hydrogène.RTE a cependant retenu plusieurs variantes (sobriété, réindustrialisation forte, plus d'hydrogène...), en fonction desquelles la consommation pourrait aller de 550 à 770 TWh.Cette question de la consommation soulève des interrogations importantes sur les choix de vie futurs. L'option d'une relative sobriété électrique suppose par exemple de réduire les déplacements individuels ou la consommation de biens manufacturés.Pour l'éclairer sur ses analyses, RTE a formé un conseil scientifique regroupant sept membres issus de plusieurs disciplines.
Il y a 3 ans et 327 jours

Les acteurs européens du bâtiment appellent l'UE à faire de la décarbonation de l’environnement bâti une priorité

Ce groupe, qui représente plus de 4 500 organisations du secteur du bâtiment, a signé aujourd'hui une lettre demandant à la Commission de s'assurer que la révision de dossiers législatifs clés, tels que la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD), appuiera une approche du carbone considéré tout au long du cycle de vie du bâtiment. Cette lettre ouverte s'inscrit dans le cadre du projet #BuildingLife du World Green Building Council (WorldGBC), lancé en décembre et auquel participent dix GBCs nationaux. Le projet, financé par la Fondation européenne pour le climat, la Fondation IKEA et la Fondation Laudes, travaille avec les parties prenantes du secteur pour élaborer une feuille de route européenne sur la trajectoire carbone pour le bâtiment, afin de définir les moyens appropriés pour mettre en oeuvre l'approche du cycle de vie complet du bâtiment dans le cadre politique européen. Ce processus est également reproduit au niveau national dans 10 pays européens. Le carbone émis par les produits de construction, de leur production à leur fin de vie, représente environ 10 à 20 % de l'empreinte CO2 des bâtiments dans l'UE. Comme le souligne la lettre, les signataires considèrent qu'il est essentiel que la politique européenne s'attaque à ces émissions en même temps qu'aux émissions opérationnelles - produites lorsque les bâtiments sont utilisés - afin d'atteindre la neutralité climatique d'ici 2050, conformément aux objectifs du Green Deal de l'UE.Cristina Gamboa, PDG, World Green Building Council:"Cette lettre ouverte montre un consensus clair dans le secteur du bâtiment en Europe : la politique de l'UE doit aller plus loin pour offrir un environnement bâti entièrement décarboné et circulaire.À l'approche de la COP26, il est urgent que les décideurs politiques adoptent une approche du carbone dans l'ensemble du cycle de vie des bâtiments - une approche qui englobe non seulement les émissions opérationnelles mais également le carbone émis par les produits de construction.#BuildingLife montre la voie en développant une série de feuilles de route pour l'UE et 10 pays européens, grâce à une collaboration profonde entre les leaders du secteur, les décideurs politiques et les experts.Le WorldGBC invite les hauts dirigeants de l'ensemble du secteur à rejoindre notre campagne appelant à une approche par le cycle de vie du bâtiment, et à devenir aujourd'hui un ambassadeur de #BuildingLife."Tina Paillet, Présidente de RICS Europe :"Le secteur de la construction et du bâtiment a un impact considérable sur le changement climatique, sur la raréfaction de nos ressources, sur la production de déchets et sur les possibilités d'emploi local. La construction d'un bâtiment est très émissive en carbone nous nous rapprochons rapidement du dépassement de notre budget carbone de 1,5°C.Il est temps d'agir maintenant et l'économie circulaire est la seule voie possible pour un changement significatif dans le secteur de l'environnement bâti".Lars Völkel, Vice Président de Wood Products, Stora Enso"Nous avons un besoin urgent de politiques fortes qui encouragent l'utilisation de matériaux à faible teneur en carbone pour atteindre des bâtiments à consommation zéro. Une révision de l'actuelle directive EPBD portant sur les émissions liées au cycle de vie des bâtiments est un moyen efficace d'y parvenir. Le climat ne peut pas attendre."Roland Hunziker, Directeur, Sustainable Buildings & Cities, WBCSD"Une approche du carbone sur l'ensemble du cycle de vie est essentielle pour parvenir à des émissions nettes zéro dans l'environnement bâti. Dans l'ensemble, la performance carbone doit devenir une partie intégrante de l'évaluation tout au long de la chaîne de valeur et être incorporée dans la prise de décision dès le début du projet, dans les achats et dans les réglementations. Le projet #BuildingLife vise à proposer des mesures pratiques pour y parvenir."Céline Carré, Directrice des Affaires Publiques, Saint-Gobain"Si l'on veut sérieusement décarboner le secteur des bâtiments, il faut adopter une approche basée sur l'ensemble du cycle de vie afin de créer des conditions équitables pour toutes les solutions et s'inspirer des politiques adéquates sur la voie de la neutralité climatique."Koen Coppenholle, Directeur, CEMBUREAU :"Les politiques fondées sur une analyse du cycle de vie neutre sur le plan matériau sont essentielles pour décarboner nos bâtiments, et le cadre Level(s) est l'instrument approprié."Les actions proposées à la Commission européenne dans cette lettre ouverte sont les suivantes:Reconnaître le plein potentiel du secteur du bâtiment dans la réalisation d'une Europe climatiquement neutre.Veiller à ce que la révision des principaux dossiers législatifs, y compris la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD), soutienne une approche du carbone tout au long de la vie du bâtiment, en plus de l'accélération de la rénovation, et une plus grande transparence des performances atteintes.Reconnaître le potentiel de la méthode Level(s)- le cadre de l'UE pour les bâtiments durables – qui fournit une approche multi-critère harmonisée, en développant la circularité et l'adaptabilité des bâtiments.Mettre en oeuvre la stratégie de l'UE pour un environnement bâti durable afin de garantir la cohérence des politiques et de coordonner la transition vers un environnement bâti durable dans l'UE.Travailler avec le réseau engagé des parties prenantes de #BuildingLife pour développer et mettre en oeuvre ces politiques transformatrices.
Il y a 3 ans et 327 jours

Nouvelle gamme de Climatisation Air Flux 6300 à récupération de chaleur de Bosch Thermotechnologie

Dédiée aux hôtels, bureaux, maisons de santé, cliniques, Immeubles de Grande Hauteur, salles de fitness, boutiques, etc., elle se distingue par de nombreux atouts :des puissances étendues avec 6 modèles monoblocs de22 kW à 50 kW et des cascades de 3 unités pouvantatteindre 150 kW,des plages de fonctionnement jusqu’à - 25°C en modechaud, et + 52°C en mode froid,l’ouverture vers l’Eau Chaude Sanitaire haute températurejusqu’à 80°C, avec le nouveau module hydraulique AF-HB,le plus compact et léger du marché,des performances élevées en modes réversible,récupération de chaleur et ECS (SEER jusqu’à 7,26 et SCOPjusqu’à 4,59),la possibilité de raccorder jusqu’à 36 unités intérieuresà une seule unité extérieure,une uniformité de gamme au niveau design, installation,réglages, paramétrages et maintenance, gage de confortoptimal pour l’installateur,une gamme certifiée EUROVENT.Dernières nées de la gamme Bosch VRF Air Flux, les unités extérieures Air Flux 6300 permettent de proposer une offre toujours plus complète. Elles viennent enrichir les unités extérieures réversibles Mini VRF MDCI et VRF Air Flux 5300 (entre 7 kW et 270 kW). Air Flux 6300 est compatible avec l’ensemble des unités intérieures et accessoires Air Flux. Cassettes 1, 2 ou 4 voies, gainables compacts haute ou moyenne pression statique, consoles, muraux..., toute une panoplie d’unités intérieures est proposée pour s’adapter à tous les environnements collectifs et tertiaires. Les régulations individuelles et centralisées tactiles permettent de piloter le système intégralement et facilement. Le raccordement à divers systèmes de Gestion Technique est également possible via des passerelles de communication.Une solution confortable et économe en énergieCette gamme offre, en un seul système, un fonctionnement simultané de refroidissement et de chauffage. La récupération d’énergie et de chaleur est obtenue en transférant la chaleur extraite dans certaines pièces vers les zones ayant besoin de chauffage. Elle se révèle pratique et indispensable pour le confort des occupants, particulièrement en demi-saison, lorsque les façades Nord d’un bâtiment peuvent avoir besoin de chauffage, tandis que les pièces orientées Sud sont rafraîchies.Le [+] : nouveaux boîtiers de répartition SBOX AF-SBLes boîtiers de répartition SBOX AF-SB facilitent lefonctionnement du système à récupération d’énergie. Le boîtier contrôle chaque groupe d’unités intérieures (jusqu’à 12 par SBOX), afin d’obtenir simultanément un mode chauffage et climatisation dans un système régulé par un boîtier SBOX. Les unités intérieures raccordées à un même boîtier SBOX peuvent fonctionner indépendamment, en mode refroidissement ou chauffage. Gage de sécurité, un boîtier surveille en permanence la quantité de fluide par pièce, et assure la sécurité requise par la norme EN378, notamment en ce qui concerne la détection de fuite de fluides.Le niveau sonore des unités peut être abaissé de 4 dB(A) à 8 dB(A), en ajustant la vitesse des ventilateurs et la fréquence des compresseurs. Six programmes « Silence » sont paramétrables, une source de confort supplémentaire qui favorise la concentration et le bien-être au travail.Quand Bosch Thermotechnologie accroît le champ des possiblesCompatible avec les nouvelles unités extérieures Air Flux 6300, le nouveau module hydraulique AF-HB assure la production d’Eau Chaude. Il offre une plage de température de production d’eau chaude allant de 25°C à 80°C (puissance nominale de 14 kW). Grâce au positionnement du module en amont des boîtiers de répartition (SBOX), le nombre d’unités intérieures après les SBOX peut être augmenté selon les besoins, et le foisonnement atteint jusqu’à 200 % de la puissance totale de l’unité extérieure. Sa compacité (80 cm de hauteur) et sa légèreté (58 kg) facilitent l’installation et permettent un agencement discret. Autre avantage, il peut aussi s’utiliser pour le chauffage : plancher chauffant, radiateurs et ventilo-convecteurs. Au quotidien, ses fonctions sont nombreuses : désinfection thermique, vacances, programmation hebdomadaire, mode Silence... Plusieurs modules hydrauliques peuvent être installés en cascade pour multiplier la puissance ECS disponible !Un condensé de technologieLa gamme à récupération de chaleur Air Flux 6300 se dote d’un nouveau compresseur à injection de vapeur qui optimise les performances de chauffage. Il garantit un fonctionnement stable jusqu’à - 25°C ainsi qu’un sous-refroidissement optimisé. Il offre une plage de fréquence jusqu’à 140 Hz, et une montée en température plus rapide et efficace à charge partielle (à partir de 15 Hz). En cas d’unités en cascade, cette technologie offre un équilibrage efficace entre les compresseurs. Le moteur sans balais réduit les frottements et améliore l’efficacité aux charges faibles et partielles, ainsi que la durée de vie globale de l’équipement.GarantiesCette gamme est garantie 5 pièces pour toutes les pièces détachées et 5 ans compresseurs. Si la mise en service est réalisée et validée par le Service Après-Vente Constructeur du Fournisseur, la main d’œuvre est incluse pour les deux premières années.
Il y a 3 ans et 327 jours

« ALTère NATIVE CSR » : l'alliance de Vicat et Paprec pour décarboner le ciment

Le cimentier et le spécialiste de la gestion des déchets fondent ensemble une entreprise de production de combustibles à partir de déchets non recyclables, les fameux Combustibles Solides de Récupération (CSR).
Il y a 3 ans et 327 jours

Les équipes BIMANDCO et Onfly seront présentes au BIM World 2021

Les équipes BIM&CO et Onfly sont heureuses de participer au BIM World 2021, en présentiel pour vous retrouver! Comme la première version en 2015 lors de l’annonce de la création de la plateforme publique bimandco.com, cette année nous avons prévu de frapper fort ! A cette occasion, nos équipes seront présentes sur deux stands, réaliseront trois ateliers et participeront à une conférence, dont les détails sont juste ici. &nbsp; Un événement très attendu  Comme chaque année, l’entreprise éditeur de la solution Onfly sera présente pour cet événement pour partager et échanger avec l’écosystème d’experts et de passionnés BIM en France. Initialement prévue en octobre 2020, la rencontre annuelle a été décalée pour les raisons sanitaires évidentes que nous connaissons aujourd’hui. Avec près de 12.000 participants, 320 exposants, nous avons hâte de rencontrer les visiteurs qualifiés de ce salon, qu’il s’agisse d’architectes, d’ingénieurs, de maîtrise d’ouvrage, de bureaux d’études, mais aussi de fabricants de la construction. &nbsp; Conférence avec notre CEO : “Modélisation, conception et objets – organisation de la production” Baptiste Mullie, CEO et fondateur d’Onfly, participera à une table ronde en compagnie de Claire Bruyère de Systra, Alexandre Mahfoud de Solideo ainsi que de l’un des Représentants Mba City. Cet échange sera l’opportunité pour Baptiste de partager sa vision du Design system du BIM: « Le Design system du BIM est un ensemble d’objets BIM réutilisables qui permettent de modéliser facilement une maquette structurée. »  Baptiste abordera les outils et l’organisation à mettre en place pour : optimiser la productivité des équipes de modélisation; simplifier la livraison d’une maquette de qualité, échangeable, aux informations exploitables. Retrouvez-nous à la conférence le 23 juin de 11:00 à 12:00 à l’Espace Congrès BIM World. &nbsp; Deux stands pour nos deux plateformes A cette occasion, nous serons très heureux de rencontrer nos clients actuels et futurs via deux stands. Le premier stand BIM&CO sera un lieu dédié aux échanges avec tous les utilisateurs et intéressés de la plateforme bimandco.com, dont les fabricants. Le second stand sera quant à lui dédié à Onfly, l’outil au service des architectes, ingénieurs, constructeurs et bureaux d’études. Il s’agira de deux espaces distincts, mais tous deux dédiés aux échanges, aux rencontres et à des démos autour des problématiques BIM avec les meilleurs experts francophones. Se trouver sur deux stands distincts s’inscrit dans notre volonté de différencier les solutions bimandco.com et Onfly. Nous souhaitons simplifier nos échanges avec les collaborateurs intéressés, qu’il s’agisse de fabricants ou d’acteurs de l’AEC et bureaux d’études. Valentin Malemanche, Product Manager d’Onfly, commente : “Nous souhaitons amener les personnes intéressées à des stands où l’expérience utilisateurs leur est adaptée Chacun aura les réponses dédiées à son corps de métier. » &nbsp; Atelier BIM&CO : “Retour d’expérience RE2020 : Exploitation de la donnée pour optimiser l’éclairage naturel”   Dédié aux architectes et bureaux d’études, cet atelier présentera comment appréhender au mieux l’exigence d’accès à l’éclairage naturel dans les logements neufs en exploitant les données embarquées dans les objets BIM, du générique au spécifique. Présenté par Ludivine Menez, Déléguée Technique à l’UFME et Laurent Lacroix, Business Development director chez BIM&CO, l’atelier aura lieu le 23 juin de 12:30 à 13:00 à l’atelier Violet. Vous pouvez aussi y accéder gratuitement ici ! &nbsp; Ateliers Onfly : “Gérer les niveaux de développement d’un modèle d’objet” & “Comment garantir la continuité de l’information à l’aide d’un référentiel ?” Le premier atelier portera sur comment gérer le niveau de développement du modèle d’une phase à une autre d’un projet, en ingénierie et maquette numérique. Lors de cet atelier, Rémy Maurcot présentera des exemples de solutions rapides et efficaces directement issues de l’expérience des clients d’Onfly.  Cet atelier aura lieu le 24 juin de 12:30 à 13:00 à l’atelier Violet.  Le second atelier d’Onfly, réalisé avec notre client Systra, sera dédié à tous ceux qui rencontrent des problèmes dans le déploiement, le suivi de sa démarche BIM, et la continuité de l’information tout au long de leurs projets, de la conception à l’exploitation. Louis Marie Borione, responsable programme innovation BIM, expliquera aux côtés de Valentin Malemanche, Product Manager de la marque Onfly, comment garantir cette continuité à l’aide d’un référentiel. Cet atelier aura lieu le 24 juin de 14:00 à 14:30 à l’atelier Rouge. &nbsp; Pour ne rater aucune conférence ou atelier, nous vous donnons rendez-vous les 23 et 24 juin prochains, dans le Hall 6 porte de Versailles à Paris ! On a très hâte de vous rencontrer ! Alors, vous vous êtes déjà inscrits ? Vous pouvez le faire ici pour vous assurer de participer à l’événement BIM de l’année, et profiter d’un accès gratuit à tous nos ateliers !
Il y a 3 ans et 327 jours

Bâtiments modulaires : dans quels cas privilégier l’achat à la location ?

Les bâtiments modulaires sont des modules préfabriqués qui sont ensuite assemblés pour former un bâtiment entier avec toutes les commodités et les équipements d&rsquo;une construction classique. Ils peuvent s&#8217;empiler sur plusieurs niveaux ou s&rsquo;étendre sur une grande surface selon les besoins. Ils sont surtout utilisés dans le secteur professionnel comme bureaux, salles de classe, de repos&#8230; Faciles à installer, plusieurs questions se posent quand ceux-ci ne sont plus utiles à leur commanditaire. Peuvent-ils être réutilisés à d&rsquo;autres fins ? Peut-on acheter des modulaires d&rsquo;occasion ? Faut-il préférer l&rsquo;achat de préfabriqués de réemploi à la location ? Les deux catégories de bâtiments modulaires Certaines entreprises reposant sur le modèle de l&rsquo;économie circulaire sont spécialisées dans la vente de bâtiments modulaires, en occasion ou alors reconditionnés. Si les préfabriqués neufs sont fabriqués dans une usine avant d&rsquo;être amenés sur le site où ils seront érigés, les modules de réemploi peuvent être transférés directement de site à site pour être reconditionnés sur place. D&rsquo;autre part, il existe plusieurs types de constructions modulaires, divisées en deux grandes catégories. Le bâtiment modulaire monobloc La première est dite monobloc. Il s&rsquo;agit de modules constitués d&rsquo;une seule unité, mais ayant à l&rsquo;intérieur plusieurs pièces et toutes les commodités nécessaires. Les différentes structures sont fabriquées et assemblées hors site. Le module est ensuite livré, déjà constitué, sur son lieu de destination. Elles peuvent immédiatement servir. Il n&rsquo;y a plus d&rsquo;installation à faire. Le bâtiment modulaire assemblable La seconde catégorie concerne les bâtiments assemblables, constitués de différents éléments. Ils sont faciles à monter et à démonter, et sont souvent utilisés de manière ponctuelle, comme ce fut par exemple le cas durant la crise sanitaire, au cours de laquelle il a fallu construire des centres de santé d&rsquo;urgence. Ils peuvent être également utilisés sur des chantiers pour servir de bureaux ou de lieux de stockages, sur une période limitée dans le temps. Souvent ces modules préfabriqués peuvent être superposés les uns sur les autres pour un gain de place optimal. Les usages du bâtiment préfabriqué dans différents secteurs Le type de module varie selon le secteur auquel il est destiné. Il y a ceux qui sont spécifiquement dédiés au secteur du bâtiment et du génie civil. Les bungalows ou les roulottes de chantier sont les plus connus. Les roulottes peuvent être déplacées sans difficulté. Pour le reste, le principe est le même. Ils abritent les bases de vie des ouvriers, le réfectoire ainsi que les toilettes. Les modules de stockage et d&#8217;emmagasinage font également partie des modules de chantier. Dans le secteur évènementiel, l&rsquo;utilisation de constructions modulaires s&rsquo;avère souvent nécessaire, car les événements sont éphémères par nature et se déroulent sur une durée limitée dans le temps. Les constructions sont donc provisoires et elles doivent pouvoir être montées et démontées rapidement. Dans l&rsquo;évènementiel, les sanitaires sont très importants pour les lieux où se déroulent les manifestations. Il en est de même pour les salles d&rsquo;accueil du public dans le cadre de conférences, de conventions ou de foires. Dans le secteur médical, les constructions modulaires sont surtout utilisées pour accueillir le public dans le cadre d&rsquo;une campagne d&rsquo;envergure, comme par exemple le dépistage du cancer, ou pour la mise en place de centres de vaccination, d&rsquo;hôpitaux et de laboratoires provisoires… Les avantages des constructions modulaires Les constructions modulaires offrent de nombreux avantages, sur le plan économique en premier lieu, mais pas seulement. Un coût de construction moindre Si une entreprise ou l&rsquo;administration publique préfère souvent la construction modulaire, c&rsquo;est avant tout parce que cela revient beaucoup moins cher qu&rsquo;une construction en dur. Les économies réalisées peuvent aller jusqu&rsquo;à 30 %. La rapidité d&rsquo;installation des différents modules est aussi un paramètre non négligeable, car le gain de temps est aussi synonyme d&rsquo;économies. S&rsquo;il s&rsquo;agit de bâtiments modulaires à assembler, quelques jours suffisent pour sa construction. Si le choix de l&rsquo;acquéreur porte sur un monobloc, la livraison et la pose sur site peuvent ne prendre que quelques jours. Construction de modulaires : moins de nuisances Outre la rapidité d&rsquo;installation, un chantier de bâtiments modulaires est un chantier propre, car il ne génère ni poussière ni particules fines comme c&rsquo;est souvent le cas sur un chantier classique (à cause du ciment, du sable, des va-et-vient…). Ici pas de bruit de moteur ou de marteau, les nuisances sonores sont très restreintes. Un délai de livraison raccourci pour les préfabriqués Selon la complexité des modules, la livraison est de 15 à 90 jours en moyenne. Les délais dépendent des personnalisations que le commanditaire souhaite apporter à son ou ses modules. À noter qu&rsquo;il est désormais possible d&rsquo;acquérir des bâtiments démontables respectant les normes thermiques et phoniques existantes. Une construction flexible et évolutive dans le temps La flexibilité des modules permet également les superpositions et les extensions. Les possibilités sont presque infinies. Il est en outre possible de personnaliser l&rsquo;aspect intérieur comme extérieur : on peut par exemple y ajouter des baies vitrées, jouer avec les formes et l&rsquo;équilibre des modules pour un design résolument contemporain. La flexibilité ne se situe pas uniquement au niveau des modules. Elle est aussi présente au niveau de l&rsquo;ossature. En effet, il s&rsquo;agit d&rsquo;une structure acier autoportante qui lui confère plus de légèreté et une plus grande résistance aux aléas climatiques. Une durée de vie assez longue pour les bâtiments mobiles Une construction modulaire a une durée de vie d&rsquo;environ 30 ans. L&rsquo;acheter peut présenter un intérêt certain, si l&rsquo;objectif n&rsquo;est pas d&rsquo;en faire un bâtiment provisoire qui sera ensuite démonté ou envoyé à la casse. De plus en plus de particuliers choisissent ce type de bâtiment pour construire leur maison d&rsquo;habitation, le but étant de gagner du temps et de réaliser des économies conséquentes. Les normes en vigueur pour les bâtiments modulaires Pour les fabricants de bâtiments modulaires, le challenge est de taille, car ces modules doivent se conformer aux normes BBC pour les constructions neuves. La RT 2020, qui succède à la RT 2012, place la barre encore plus haut. En effet, un bâtiment modulaire doit privilégier au maximum les énergies renouvelables afin de réduire sa consommation énergétique. Aujourd&rsquo;hui, la production des énergies renouvelables doit être supérieure à l&rsquo;énergie dépensée. Par ailleurs, l&rsquo;isolation thermique doit avoir un indice élevé. À noter que ces normes sont déjà appliquées dans les bâtiments publics depuis 2018. Ces derniers, même s&rsquo;il s&rsquo;agit de bâtiments modulaires, doivent également se plier à la norme ERT (établissement recevant des travailleurs) et ERP (établissement recevant du public), rendant obligatoire l&rsquo;usage de matériaux résistants au feu afin de garantir la sécurité incendie. La norme PMR quant à elle s&rsquo;adresse aux bâtiments destinés à accueillir du public, et inclut la mise en place d&rsquo;une rampe d&rsquo;accès pour personnes à mobilité réduite. Dans tous les cas, les bâtiments modulaires devront être dotés de blocs lumineux anti-panique, de systèmes d&rsquo;alerte en cas de sinistre et d&rsquo;issues de secours (deux a minima). Pourquoi jeter les modules quand on peut les réutiliser ? Au regard du caractère éphémère des bâtiments modulaires, la question était de savoir à quoi ils allaient servir une fois l' »événement » passé. Une députée de l&rsquo;Assemblée Nationale a d&rsquo;ailleurs pointé ce problème, rappelant que, dans l&rsquo;administration publique, ces modules constituaient après la casse des tonnes de déchets qui avaient un impact énorme sur l&rsquo;environnement. Il était étonnant, toujours selon cette députée, de devoir détruire ces bâtiments, alors qu&rsquo;ils ont une durée de vie d&rsquo;environ une trentaine d&rsquo;années. Par ailleurs, leur conception démontable aurait dû permettre leur stockage ou leur transfert à un autre endroit pour un autre événement. Il aurait suffi de les désinfecter, les remettre à neufs et les repeindre, si nécessaire, pour qu&rsquo;ils soient réutilisables. Faire le choix d&rsquo;une construction modulaire de réemploi, c&rsquo;est faire le choix de l&rsquo;économie circulaire et du développement durable. Les modulaires d&rsquo;occasion ou reconditionnés Le modulaire d&rsquo;occasion a ainsi de belles perspectives. L&rsquo;achat de modulaire d&rsquo;occasion s&rsquo;adresse aussi à ceux qui ne peuvent trop attendre pour disposer de leur commande. La fabrication de modulaire neuf prend en effet beaucoup plus de temps. Des coûts réduits à l&rsquo;achat de modulaires d&rsquo;occasion Le préfabriqué d&rsquo;occasion ou de réemploi se caractérise également par son coût plus très abordable. En effet, la plupart des modulaires que l&rsquo;on retrouve chez les vendeurs spécialisés n&rsquo;ont été utilisés que pendant de très courtes durées. Ils sont donc en excellent état, et ce pour un prix très bon marché. Le reconditionnement consiste justement à remettre à neuf les modulaires ayant déjà servi pour qu&rsquo;ils puissent de nouveau être utilisés. Moins de déchets à l&rsquo;installation du modulaire Le reconditionnement est aussi un moyen de réduire la production de déchets. Cette démarche entre dans le cadre de l&rsquo;économie circulaire. Cette solution vise en effet à réduire les distances parcourues par le module, diminuant ainsi l&#8217;empreinte environnementale liée au transport. De plus, les modules qui auraient dû être jetés sont réutilisés pour créer une nouvelle valeur. Une durée de vie rallongée pour la construction La durée de vie du modulaire est à la base assez longue grâce à des normes de fabrication strictes : elle est environ de 30 ans en moyenne. Grâce au reconditionnement, elle est rallongée et peut aller jusqu&rsquo;à 50 ans. S&rsquo;ils sont reconditionnés, la qualité ne se détériore pas. La durée de vie d&rsquo;un modulaire de chantier dépend cependant de son utilisation. S&rsquo;il est destiné à des entreprises de construction, il sera souvent transporté d&rsquo;un chantier à l&rsquo;autre. Ces déplacements fréquents auront un impact sur la longévité du module. Le démontage, le treuillage, le transport du modulaire, puis à nouveau son installation sont des opérations qui peuvent en effet éprouver la construction. Les différents éléments qui le composent peuvent subir des chocs, dans le cas des monoblocs notamment, les éléments reliés les uns aux autres peuvent bouger et fragiliser la structure. Pour autant, la durée de vie de ces modules reste d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;années, ce qui laisse une marge pour en amortir le coût d&rsquo;achat initial. Une mise aux normes pour s&rsquo;adapter aux différentes utilisations du modulaire Comme pour les constructions modulaires neuves, le modulaire de seconde main permet potentiellement de réaliser toutes les combinaisons. Qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;un bureau de chantier, d&rsquo;une base de vie, d&rsquo;une salle de classe ou d&rsquo;une crèche, les possibilités d&rsquo;agencement sont vastes. Le bâtiment en effet est doté structurellement de tous les équipements et commodités qu&rsquo;exigent les normes auxquelles sont soumis les bâtiments modulaires, qu&rsquo;ils soient neufs ou d&rsquo;occasion. Les modules d&rsquo;occasion d&rsquo;installation permanente Les modules d&rsquo;occasion peuvent être installés de manière pérenne sur un site dédié. Ils devront alors subir un entretien régulier. Qu&rsquo;ils soient destinés à des usages professionnels ou à une habitation, ils devront respecter la fréquence habituelle des ravalements de façade, du remplacement ou de la mise aux normes des équipements de chauffage et des aérations. La sécurisation des modules est une priorité lorsqu&rsquo;ils sont dédiés à des chantiers de BTP ou si des personnes doivent travailler en hauteur. Le décret 2004-924 du Code du travail précise en effet que la sécurité des travailleurs est une priorité majeure. Pour ce faire, les modules seront dotés de garde-corps ou d&rsquo;échelles à crinoline. Le but est d&rsquo;éviter que les travailleurs ne chutent ou ne se blessent au cours des travaux sur le chantier. Aux mesures de sécurité provisoires s&rsquo;ajoutent les mesures de sécurité permanentes qui seront appliquées aux installations techniques comprenant les locaux des machines ou les terrasses, comme le stipule la norme NF E 85-015. Lorsque des modules d&rsquo;occasion sont installés de manière permanente, ils offrent les mêmes avantages qu&rsquo;un bâtiment classique, il est alors plus intéressant d&rsquo;acheter que de louer ces constructions. Les charges de location, lorsqu&rsquo;on les cumule, sont en effet au final moins économiques. Le permis de construire est-il nécessaire dans le cadre d&rsquo;une installation permanente ? Avant l&rsquo;installation des modules, vous devez vous renseigner sur les règles d&rsquo;urbanisme en vigueur dans votre préfecture concernant les structures provisoires, qui sont généralement exemptes de démarches administratives. Alors qu&rsquo;il est normalement nécessaire d&rsquo;effectuer une demande de permis de construire auprès de la préfecture, celui-ci est inutile si la durée d&rsquo;implantation du bâtiment est inférieure à trois mois et si le site concerné n&rsquo;est pas dans une zone protégée ou sauvegardée. En revanche, les modulaires permanents sont soumis au même régime que les constructions classiques. Un permis de construire est exigé pour tout modulaire dont la surface de plancher est supérieure à 20 m², s&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une nouvelle construction (et cela même si vous utilisez des modules de réemploi). Si le module est destiné à une extension et que sa superficie ne dépasse pas 40 m², le dépôt d&rsquo;une déclaration préalable auprès de votre préfecture sera suffisant.
Il y a 3 ans et 330 jours

Le marché des matériaux de construction affiche un dynamisme hors norme malgré les pénuries

Bien que la crise sanitaire perdure, les signaux de reprise économique se multiplient dans un contexte où l'activité est portée à la fois par l'arsenal budgétaire des mesures de soutien et du plan de relance mais aussi par le rattrapage des dépenses des agents économiques dont les besoins ont été bridés pendant plus d'un an. Côté matériaux, la demande de granulats et de BPE des quatre premiers mois de l'année a rejoint les niveaux de 2019. Il est vrai que les carnets de commandes du bâtiment n'ont jamais été aussi remplis et que, côté Travaux Publics, le redémarrage de l'activité s'est également enclenché. Même si certains indicateurs sont encore à la traine, l'année 2021 s'annonce d'ores et déjà meilleure qu'attendu.Un mois d'avril supérieur à la moyenneLes premières estimations sur le mois d'avril traduisent une activité assez vigoureuse pour les matériaux, bien qu'en léger retrait par rapport à mars (-2,2% pour les granulats et -3,7% pour le BPE, données CVS-CJO). Certes en très forte progression par rapport à l'année dernière, effet de base oblige, la production de granulats affiche une hausse de +4,7% par rapport à avril 2019. Elle se situe environ 0,5% au-dessus de la moyenne des mois d'avril de ces vingt dernières années et +10,7% au-dessus de celle enregistrée depuis dix ans. Au cours du trimestre allant de février à avril, la production se stabilise à son niveau du trimestre précédent (-0,1%) rejoignant ainsi celui de 2019 (-0,3%). En cumul sur les quatre premiers mois de 2021, l'activité granulats enregistre ainsi une progression de +1,4% comparée à la même période de 2019 et de plus de +7% au regard de la moyenne constatée sur la même période de ces dix dernières années. Sur douze mois glissants, la progression affiche désormais +8,1%. Côté BPE, les livraisons d'avril 2021 dépassent aussi celles d'avril 2019 (+2,1%), se situant 15,6% au-dessus d'un mois d'avril moyen sur ces dix dernières années. Pour autant, les livraisons de BPE de ces trois derniers mois ont légèrement reculé au regard des trois mois précédents (-1,6%) mais aussi par rapport à la même période de 2019 (-1,7%). En cumul depuis janvier 2021, les cubages livrés ont retrouvé leur niveau de 2019 (-0,3%), soit des volumes 13% supérieurs aux cumuls moyens constatés depuis 2010 sur cette période. A fin avril, et sur douze mois glissants, la production de BPE croît ainsi de +13,2%. Notre indicateur matériaux affiche également un rebond marqué : après une hausse de +21,2% sur un an au premier trimestre (et de +2,3% rapport à 2019), la progression en cumul sur les quatre premiers mois atteint +3,1% par rapport la même période de 2019.Perspectives au beau fixe dans le bâtimentInterrogés en mai par l'INSEE, les entrepreneurs du bâtiment confirment la bonne tenue de leur activité et portent même un regard plus optimiste qu'en avril sur leur activité future. Le solde d'opinions surpasse en effet largement sa moyenne de long terme, tout comme pour les perspectives d'emploi, en redressement sensible pour le quatrième mois consécutif. Il est vrai que les carnets de commandes assurent désormais 9 mois de travaux, dont 10 mois dans le gros oeuvre, soit un point haut jamais atteint. Dans le même temps, les tensions sur l'appareil productif se renforcent, ce dernier étant utilisé à 92% de sa capacité dans le gros oeuvre (contre 87,9% en moyenne de long terme) et près d'un entrepreneur du bâtiment sur deux déclare ne pouvoir accroitre sa production. Parmi les freins identifiés, l'insuffisance d'approvisionnement connaît un vrai rebond en mai, cité dans 9,8% des cas (1,6% en moyenne de long terme). Ce sursaut est sans doute imputable aux pénuries de matériaux récemment évoquées et se retrouve aussi dans l'évolution des prix. En effet, en mai, les chefs d'entreprise sont bien plus nombreux à annoncer qu'ils augmenteront leurs tarifs au cours des prochains mois, le solde d'opinion ayant atteint un niveau jamais connu depuis juillet 2008. Côté construction, on note un fort redressement des mises en chantier de logements à fin avril (+7,6% sur les trois derniers mois comparés aux trois mois précédents, données CVS-CJO). Ce redressement vaut aussi bien pour le collectif (+11,8%) que pour l'individuel (+2%). Selon le SDES, les mises en chantier auraient été plus nombreuses en moyenne pendant cette période (+5,7%) qu'au cours des douze mois précédant la crise sanitaire. Au final, on compte 387 500 logements commencés sur une année à fin avril, soit +7% en un an. En revanche, côté permis, le redémarrage est moins marqué : s'il est plutôt vigoureux s'agissant de la maison individuelle (+6,4% au cours du trimestre allant de février à avril, au regard du trimestre précédent), il est encore hésitant sur le segment du collectif (-7,6%). A fin avril et sur douze mois, 405 700 autorisations étaient recensées, soit un repli de -6,5% sur un an. Enfin, du côté du non résidentiel, la situation reste préoccupante. Les surfaces autorisées restent en net recul sur les douze derniers mois (-8,5% à fin avril) tandis que les locaux commencés continuent de baisser (-8,6%). Si le marché du logement neuf s'est raffermi au premier trimestre, avec des ventes en hausse de +16,2% sur un an, ces dernières demeurent encore inférieures de -2,8% à celles de 2019. Dans un contexte où les taux d'intérêt des prêts habitat ont atteint un plancher historique (1,07% en avril-mai), la demande des ménages pourrait se renforcer dans les mois à venir, comme l'anticipent les promoteurs dans la dernière enquête de l'INSEE. En dépit d'une offre en progression (+12,1% au premier trimestre), les stocks de logements disponibles continuent de se réduire (-11,4%) pour atteindre son plus bas niveau des dix dernières années.TP : l'activité se ranimeDans le prolongement du redémarrage amorcé en mars, l'activité s'est raffermie en avril selon la FNTP. Les facturations de ces trois derniers mois ont grimpé de +8,3% par rapport au trimestre précédent (CVS-CJO), retrouvant un niveau comparable à celui de 2019. Ainsi, en cumul depuis janvier, les travaux réalisés progressent de +1,1% par rapport à 2019. Jusqu'ici atones, les prises de commandes retrouvent des couleurs en avril (+11% par rapport à mars) mais elles demeurent encore bien en-deçà des niveaux de 2019 (-9% et -16% en cumul sur les quatre premiers mois de l'année). Faut-il y voir les premiers signes du réveil de la commande publique et des appels d'offre liés au Plan de relance ? La dernière note de l'Observatoire de la Commande Publique de Maîtrise d'oeuvre en bâtiment et aménagement souligne en tout cas une nette croissance des opérations au premier trimestre (827, soit +41,7%), pour un volume théorique de travaux de 1,7 milliard d'euros par mois. La MIQCP* évoque même un « nouveau cycle d'activité élevée » post-crise sanitaire, lié à des effets de rattrapage/ reprise (après les élections locales) mais aussi lié au Plan de relance. Une évolution à surveiller dans les mois à venir...
Il y a 3 ans et 330 jours

Granulats, BPE : un après le confinement, le grand rebond de la production

La lettre de conjoncture pour le mois d'avril de l'Unicem traduit le dynamisme "hors norme" de l'activité par rapport à 2020 : la demande de granulats et de BPE des quatre premiers mois de l’année a en effet rejoint les niveaux de 2019. L’année 2021 s’annonce d’ores et déjà meilleure qu’attendu.
Il y a 3 ans et 331 jours

Pénurie de bois, de ferraille, de plâtre... pas facile de construire en 2021

"J'avais bien peur de ne pas pouvoir livrer mon client qui va construire une extension de maison individuelle cet été, alors j'ai anticipé la commande" explique Mikael Lopes, PDG du négoce de matériaux AP situé à Poigny en Seine-et-Marne, à une heure à l'est de Paris.Pour ses clients, candidats à la maison individuelle, Benoit Cuvelé, entrepreneur de maçonnerie à Douy-la-Ramée, à quelques kilomètres de là, résume la situation: "Ce n'est pas une année pour construire, ça va vous coûter plus cher et ça va durer plus longtemps."Car à l'exception des parpaings, "tout manque": bois, laine de verre, plaques de plâtre, ferraille, et même carrelages ou conduites d'eau et fenêtres en plastique PVC.Dans le réseau Tout Faire, qui approvisionne les artisans de la construction en France et en Belgique, les délais de livraison "se comptaient en jours avant le Covid, aujourd'hui ils sont en mois" ajoute M. Lopes. Et les prix s'envolent, d'entre 30% et 100% selon les matériaux, selon lui.Les États-Unis "achètent beaucoup de bois en Europe, plus cher et en gros volume du fait de la reprise économique là bas, et nous on manque de bastaings, de madriers, de dalles de plancher", dit-il.Côté ferraille, c'est la Chine qui rafle "tout l'acier", "alors que les Européens sont soumis à des quotas".Dans son hangar de stockage, où 200 artisans du bâtiment de la région de Meaux viennent s'approvisionner, les tas de bois s'amenuisent dangereusement."Normalement, ce stock correspond à 15 jours de réserve". Or, il va falloir qu'il tienne jusqu'à fin septembre: "les fournisseurs ne prennent même plus les commandes." M. Lopes avoue ne pas très bien savoir comment vont faire les entreprises du bâtiment pendant les gros mois de construction que sont juin et juillet.Chômage partiel sur les chantiers ?"S'il y a trop de ruptures d'approvisionnement, il va y avoir du chômage partiel" sur les chantiers, craint-il.Seule la crise financière de 2008 avait eu autant d'impact, mais pas de la même manière: "En 2008, on avait les matériaux et pas les chantiers. Là, on a les chantiers et pas les matériaux", résume l'entrepreneur Benoit Cuvelé.En ce moment, ses clients, des particuliers qui souhaitent bâtir une maison individuelle, n'ont que "deux semaines pour accepter un devis ou le refuser". "Au delà, on ne peut pas s'engager sur les prix", explique l'artisan.Les raisons de cette crise historique? Outre la razzia des achats internationaux, la baisse de la production de matériaux pendant la pandémie en raison des contraintes sanitaires dans les usines de fabrication, et les ruptures de chaînes logistiques."Il y a des pénuries de containers pour importer en Europe, ils sont tous pris d'assaut en Asie", indique à l'AFP Eric Quenet, directeur général de l'association PlasticsEurope qui regroupe les fabricants de plastiques européens.Le tout coïncide avec une forte augmentation de la demande, portée par le lancement de grands plans de rénovation ou de chantiers d'isolation thermique dans le cadre de plans de relance économique en Europe.Récemment, même les produits de base fabriqués localement, sans importation, comme les briques ou le béton ont subi des hausses de prix allant de 2% à 20%, souligne la Fédération européenne des négociants en matériaux de construction (UFEMAT).Elle veut néanmoins croire à "un changement drastique de situation à la fin de l'année et l'an prochain, lorsque les consommateurs vont recommencer à dépenser dans des activités de loisirs aux dépens de leurs investissements d'intérieur", selon une réponse écrite envoyée à l'AFP par ses deux dirigeants, Marnix Van Hoe et John Newcomb.Les grands groupes de matériaux, comme Saint-Gobain, ont profité à plein de l'engouement pour la construction et de l'envolée des prix, en affichant des résultats "record" au premier semestre.M. Lopes aussi avoue avoir eu une "excellente année" 2020, comme l'ensemble de son réseau, classé "commerce prioritaire" pendant la pandémie.
Il y a 3 ans et 331 jours

Batimat et Campus Hors-Site lancent un baromètre prospectif pour le secteur de la construction Hors-Site

Basée sur une enquête annuelle, elle a pour ambition d'identifier les leviers à actionner pour favoriser le développement de cette nouvelle approche de la construction permettant de répondre à des défis majeurs que sont la décarbonation, la digitalisation, l’évolutivité des usages et la maîtrise des coûts et des délais de production.Sujet aujourd’hui incontournable dans le domaine de la construction, le Hors-Site poursuit son développement en France mais reste encore loin des performances enregistrées dans les principaux pays européens. L’ACIM (Association des Construction Industrialisées et Modulaires) estime ainsi que le marché français représente en 2019 un chiffre d’affaires de 854 M€ et un effectif de 3.688 salariés pour un volume de 439.000 m² d’unités implantées.En 2019, pleins feux sur une révolution annoncéePrécurseur de l’innovation, BATIMAT a mis en vedette, en 2019, le secteur de la construction Hors-Site au travers d’un espace d’exposition de 1.000 m² inauguré par Julien Denormandie, alors Ministre chargé de la Ville et du Logement.Lors de cette édition, différents temps forts ont été également organisés pour favoriser des coopérations nouvelles entre les acteurs historiques du bâtiment et les acteurs industriels : un colloque international, qui a accueilli plus de 200 participants et de grands experts comme Mark Farmer, un programme de conférences et 37 ateliers proposant tous les jours différentes thématiques : la filière Hors-Site, les matériaux, l’architecture, le digital et les techniques existantes.Une étude inéditeAfin d’accompagner la filière de la construction Hors-Site et accélérer la reprise du bâtiment en France, BATIMAT et Campus Hors-Site créent un baromètre prospectif pour le secteur de la construction Hors-Site en France.Celui-ci s’appuiera chaque année sur les résultats d’une enquête d’envergure nationale pour développer une vision partagée des enjeux de la filière Hors-Site en identifiant :Le niveau de connaissance des professionnels sur le marché, les techniques, les avantages de la construction Hors-Site ;L’évolution du degré de mise en œuvre de ce procédé constructif ;Les attentes des professionnels et les freins à lever pour accélérer son développement.Débutée le 2 juin dernier, l’enquête est ouverte à tous les professionnels concernés qui peuvent répondre à un questionnaire publié en ligne et disponible via ce LIEN.Les résultats seront partagés en septembre 2021.BATIMAT 2022 : un dispositif d’envergureEn 2022, cette étude sera une nouvelle fois menée. Elle viendra enrichir le dispositif d’envergure déployé lors de la prochaine édition de BATIMAT, qui se déroulera du 3 au 6 octobre 2022.La construction Hors-Site sera en effet une nouvelle fois placée sous les projecteurs dans un espace totalement dédié, au sein du Pavillon 1 du Parc Paris Expo de la Porte de Versailles.Un nouveau "Grand Colloque" et des ateliers spécifiques seront également proposés pendant les jours du salon aux acteurs de la construction.
Il y a 3 ans et 331 jours

Bas-Rhin : Sew Usocome agrandit son usine de Brumath

L’entreprise Sew Usocome entend développer ses activités en agrandissant son site de production de Brumath.
Il y a 3 ans et 332 jours

Le nouveau siège social d’Orange révèle tout le potentiel du bambou MOSO®

Aucune parcelle architecturale du nouveau siège social d’Orange n’échappe aux solutions bambou de MOSO® International. Installées du sol au plafond en passant par les murs, la prééminence du bambou caractérise ce chantier d’envergure situé à Issy-les-Moulineaux. Idéalement placé dans la ville, le bâtiment est prêt à accueillir 3000 salariés de l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde. Ce projet aussi ambitieux que novateur est signé par l’agence VIGUIER, promu par Altarea Cogedim. Un bâtiment marqué par une identité architecturale forte mixant le minéral et le végétal Étendu sur 56 000 m², le nouveau siège d’Orange appelé « Bridge » peut difficilement passer inaperçu à Issy-les-Moulineaux. Son emplacement stratégique, à la fois proche du centre-ville, bien desservi par les transports et en bord de Seine offre une promesse de confort aux futurs occupants des lieux. Pour ce projet fortement symbolique, le cabinet d’architecture VIGUIER a tenu à sélectionner un faible nombre de matériaux afin d’aboutir à un ensemble harmonieux et cohérent entre l’architecture extérieure et intérieure. Le choix du bambou, du métal et du minéral a ainsi permis d’atteindre le résultat attendu, c’est-à-dire un ensemble unifié et clair. Le projet d’architecture d’intérieur a consisté à revêtir de bambou les zones largement ouvertes au public et aux événements, le rez-de-chaussée ou encore les lieux de passage. Découlant de ces zones prédéfinies qui constituent le cœur du projet, le cabinet a assuré une continuité du revêtement en bambou à travers les ascenseurs, leurs paliers, les sanitaires et les terrasses intérieures situées dans les étages. Dans la même logique, cette démarche a été déclinée sur les espaces paysagers extérieurs, c’est-à-dire sur la terrasse du toit, sur les balcons et le parvis. Un accompagnement sur-mesure opéré par un partenaire de confiance Le choix du matériau végétal ne s’est pas porté immédiatement sur le bambou, et ne devait concerner au départ que le parquet. L’architecte prônait initialement le chêne dont l’option semblait pertinente au vu du déploiement prévu sur des espaces larges, variés et particulièrement sollicités par les passages. Le promoteur investisseur était surtout soucieux de la pérennité que pouvait offrir le matériau choisi, considéré comme le point essentiel du projet. En premier lieu, le bambou a séduit par ses qualités techniques. Ce matériau remplissait toutes les contraintes en matière de résistance au poinçonnement, et il présentait de forts atouts en matière de durabilité et de flexibilité. Ainsi, sa souplesse autorisait toutes les audaces créatives. Il restait toutefois un dernier point à satisfaire : la tonalité du bambou devrait se rapprocher de celle du chêne. Soucieux de répondre à cette exigence esthétique, MOSO® a su faire preuve d’écoute et d’adaptabilité. La société a mobilisé les équipes de son site de production, situé en Chine, pour contretyper la teinte du revêtement sol jusqu’à l’obtention de la finition souhaitée. Convaincue, l’agence d’architecture décide alors de décliner le bambou non seulement sur les sols, mais également sur les murs et plafonds. Possibilités illimitées avec les solutions MOSO® Bambou Le bambou est un matériau flexible offrant des possibilités illimitées en termes d’application. Selon le mode de fabrication, il peut tout aussi bien être installé à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les architectes en charge du projet Bridge Pont d’Issy l’ont bien compris ; le matériau est décliné sous plusieurs formes, ajoutant dans chaque espace une touche naturelle, qualitative et chaleureuse. Des sols en bambou– intérieur et extérieur Au total, 8 600 m2 de sol BambooPlex sont installés à l’intérieur de l’édifice, dans des zones de passage et des marches d’escalier. Le sol BambooPlex, muni d’une couche d’usure en bambou Density® de 4,5 mm d’épaisseur, assure une résistance au trafic intense. MOSO® BambooPlex dispose d’une haute stabilité permettant également une installation sur sol chauffant. Enfin, il a été livré avec une certification FSC afin de répondre aux exigences environnementales du projet. En extérieur, 1 200 m2 de terrasse Bamboo X-treme® habillent le toit et les balcons, créant une continuité entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. MOSO® Bamboo X-treme® est une lame de terrasse combinant un thermo-traitement avec une compression à haute densité des lamelles de bambou. Grâce à ce procédé, la solution bénéficie de la plus haute durabilité. Elle est certifiée Classe 1 en termes de durabilité biologique (selon EN 350 / CEN/TS 15083-2, test de bois enterrés Classe 1 EN 350 / CEN/TS 15083-1) et une classe d’usage Classe 4 (selon EN 335). Panneaux, placages et carrelets en bambou L’auditorium est revêtu en extérieur et intérieur de placages en bambou et de rouleaux flexibles Flexbamboo s’adaptant parfaitement aux courbes de cet espace. Pour répondre aux exigences de performances acoustiques, le placage en bambou est appliqué sur des panneaux acoustiques. Les dossiers et tablettes des assises sont également recouverts de placage en bambou. Les carrelets MOSO® Bambou ornent les faux plafond et mur rideaux. Les industriels ont eux-mêmes opéré le travail de finition dans le même esprit que la réalisation du parquet, à partir des solutions MOSO® fournies à l’état brut. Ainsi, les teintes ont subi la variation de couleurs attendue à chaque itération. Les panneaux massifs MOSO® Bambou permettent de créer d’élégantes mains courantes, portes et huisseries. Les 3 atouts majeurs des produits MOSO® Bambou La dureté favorise la pérennité des revêtements Les produits MOSO® Bambou offrent de nombreux avantages, tels qu’une dureté exceptionnelle, grâce à un procédé de compression à haute densité des lamelles de bambou.  Celui-ci permet d’obtenir une résistance Brinell supérieure à 9.5kg/mm2 selon la norme EN1534 pour les solutions Density® et Bamboo X-treme®. Les solutions sont déclinables sans fin Les produits MOSO® Bambou se démarquent également par leur stabilité dimensionnelle considérable avec des coefficients de dilatation très faibles, comparés à toutes les essences de bois. Ils sont ainsi tout à fait adaptés à des environnements à fortes contraintes et à fort trafic. Il répond à de nombreuses applications, telles que les sols, murs, extérieurs couverts, bardage…. Le bambou possède des caractéristiques mécaniques proches des bois tropicaux, ce qui favorise sa dureté et sa résistance, y compris au feu. La durabilité en faveur des enjeux environnementaux Le bambou MOSO® est un matériau durable. Ce n’est pas un bois, mais une graminée. Cette plante présente la croissance la plus rapide au monde, pouvant aller jusqu’à 1 mètre par jour. Grâce à son système de rhizomes permettant un renouvellement des cannes de bambou très élevé, sa production n’occasionne pas de déforestation. Cet aspect essentiel participe à réduire l’impact environnemental. Les produits MOSO® Bambou permettent d’obtenir de nombreux crédits de différents écolabels comme HQE, BREEAM et LEED. L’analyse du cycle de vie des produits MOSO® Bambou, réalisée de manière indépendante par l’Université de Delft aux Pays-Bas, démontre l’empreinte carbone neutre des produits MOSO®. Plus récemment, MOSO® offre la possibilité de calculer les émissions carbone retenues dans un projet selon les produits employés. L’étroite collaboration avec MOSO® International a permis de répondre aux attentes techniques et esthétiques de ce projet architectural ambitieux. La présence du bambou a finalement donné du contraste à la tonalité blanche de l’architecture et a apporté une note chaleureuse à l’ensemble. Détails du projet Orange – Siège social Lieu : Issy-les-Moulineaux (92) Architecte : Agence VIGUIER Promoteur investisseur : Altarea Cogedim. Applications en bambou : 8600m2 sol BambooPlex Density® Naturel, certifié FSC installation sur sol chauffant (produit sur-mesure conçu pour le projet) ; Installateur : INTERSOL 3000m2 placages fins vertical pour panneaux acoustiques ; Industriel : Topakoustic ; Installateur : BOISTECH 80m3 carrelets vertical (section 20X55mm) pour plafonds acoustiques ; Industriel : Laudescher Installateur : CERTAC 20m3 carrelets Bamboo N-Finity pour murs rideaux ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) &#8212; Panneaux massifs (Vertical Caramel) et mains courantes et portes ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) &#8212; Placage fin (Vertical Caramel) pour portes ; Industriel et installateur : BOISTECH 1200m2 Terrasse Bamboo X-treme® (toit terrasse) ; Installateur : SPORTS ET PAYSAGES Légende photo : Daniel Osso et MOSO® Bambou  À propos de Moso Avec une expérience de plus de 20 ans, MOSO® international est le pionnier des solutions innovatrices en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur et le seul producteur de bambou à intervenir mondialement. Basé aux Pays-Bas, MOSO® international possède des bureaux en Espagne, en Italie, en Afrique du Sud, en Chine, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis et compte 75 collaborateurs au total. www.moso-bamboo.com/fr/
Il y a 3 ans et 332 jours

L’Industrie Magnifique : qu’est-ce qu’habiter veut dire ?

Le Groupe Vivialys, 1er constructeur alsacien de logements, est le mécène principal de la 2ème édition de L’Industrie Magnifique. Le groupe a partagé durant un an sa réflexion avec le collectif L’Ososphère autour de la question « Qu’est-ce qu’habiter veut dire, ici et maintenant, ici et demain ? ». Le fruit de leur travail est une œuvre monumentale intitulée « Cosmos District », déployée dans et autour de la Cathédrale de Strasbourg. Véritable Œuvre à habiter et à investir, Le Cosmos District est un dispositif art-chitectural à base d’installations éphémères telles que containers, architectures modulables et expérimentales, qui donnent à percevoir notre rapport au Cosmos. Le Groupe Vivialys et L’Ososphère ont ainsi créé une véritable complicité permettant de présenter des objets pour certains particulièrement spectaculaires : 12 œuvres installées à l’ombre de la Cathédrale de Strasbourg où l’art numérique interroge nos liens avec le Cosmos, la façon dont nous le percevons et dont il agit sur nous et notre habitat, 6 œuvres en réalité virtuelle, 1 œuvre monumentale dans la Cathédrale : une reproduction de la lune (7m de diamètre) grâce aux photographies HD de la surface lunaire fournies par la NASA, 1 cabinet de curiosités proposés par le Jardin des Sciences de l’Université de Strasbourg, 1 Cosmos radio, des cafés conservatoires, un artfoodlab pour explorer la nourriture et la cuisine dans le cosmos. Photo : P. Menet  &nbsp;
Il y a 3 ans et 332 jours

Explorations créatives des lauréats Agora du Design

Du 10 juin au 18 juillet, Le Pavillon de l’Arsenal accueille les lauréats des bourses décernées par Agora Design, association qui accompagne le design français émergeant autour de projets de recherche, d’écriture et d’exposition. Une récompense bisannuelle est offerte aux jeunes designers français dont les propositions re-questionnent le geste créatif et la production d’objets.  Cette année, les Bourses Agora pour la recherche sont décernées à Pablo Bras et Martin de Bie,...
Il y a 3 ans et 333 jours

Matthieu Tanguy devient directeur général de Saint-Astier

Matthieu Tanguy devient directeur général de Saint-Astier. [©Saint-Astier] Spécialiste français de chaux hydraulique naturelle destinée à la construction et à la restauration de bâti, Saint-Astier vient de nommer Matthieu Tanguy au poste de directeur général.&nbsp;« Aujourd’hui, nous avons la chance de travailler un produit noble, la chaux, que nous extrayons de notre site unique de Saint-Astier. Mon objectif est bien de cultiver la particularité qui a fait la notoriété de Saint-Astier sur le marché français et dans le monde. Ici, chacun des 135 collaborateurs entretient une passion pour la chaux, un climat galvanisant et unique »,&nbsp;explique Matthieu Tanguy. Lire aussi : “Innovation par les professionnels du BTP 2019” pour Saint-Astier Et de poursuivre&nbsp;:&nbsp;« Ce socle devrait nous permettre de perpétuer et de continuer les investissements nécessaires dans l’outil industriel. Car ce process unique demande rigueur et technicité tout au long du parcours de production, de l’extraction du calcaire, jusqu’à l’obtention des chaux hydrauliques naturelles de grande qualité. Enfin, il convient de rester à l’écoute des enjeux environnementaux actuels dans la construction, mais aussi de continuer notre développement à l’international. » Le parcours de Matthieu Tanguy Matthieu Tanguy est diplômé de l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM). Il a passé 4 ans (2004-2008) au sein d’Eurenco, filiale de la Société nationale des poudres et des explosifs. Il intègre ensuite la filière industrielle du bâtiment. Après plusieurs postes opérationnels au sein de Lafarge Plâtres, il occupe un poste de direction de site au sein de Siniat, filiale française du groupe Etex. Il se voit confier la direction industrielle de la région Sud-Ouest en France. Trois ans plus tard, il devient directeur général du site de Luzenac (talc), au sein du groupe Imerys. Puis, rejoint Fayat fin 2019, comme directeur général de la filiale Barbot CM.
Il y a 3 ans et 333 jours

Le Groupe Apave rejoint le réseau d’excellence Campus Cyber

Sans sécurité, pas de progrès durable : une conviction inscrite au cœur de la Raison d’Être du Groupe ApaveDepuis 150 ans, Apave accompagne les grandes mutations et révolutions technologiques en développant des expertises pour garantir la sécurité des hommes, des biens industriels et de l’environnement. Aujourd’hui, Apave poursuit sa mission de tiers de confiance auprès de ses clients pour s’assurer que les grandes évolutions de notre époque comme celles de la numérisation et de la digitalisation conjuguent performance et sûreté, au quotidien et dans la durée.« Dans la continuité de nos expertises en matière de maîtrise des risques techniques, humains et environnementaux, notre groupe a une ambition forte pour devenir référent dans la maîtrise des risques numériques. A l’heure où la révolution numérique transforme les modes de production et de consommation, nous devons accompagner nos clients, en tant que tiers de confiance digitale, dans leur propre transformation digitale, afin qu’ils puissent, au quotidien et dans la durée, exercer leur métier en toute sécurité. A ce titre, rejoindre le réseau d’excellence Campus Cyber nous a paru une évidence et je suis ravi que nos équipes puissent contribuer à faire émerger cette compétence plurielle française. » déclare Philippe Maillard, Directeur Général du Groupe Apave.Cette ambition forte sur les enjeux des risques numériques fait partie intégrante du nouveau plan stratégique du Groupe Apave dévoilé début 2021. Sa concrétisation avance grâce à la complémentarité des métiers historiques d’Apave (Inspection Formation, Certification et Labellisation, Conseil et Accompagnement Technique, Essais et Mesures) et des nouvelles compétences acquises à la suite d’acquisitions et de partenariats stratégiques ciblés. Les récentes acquisitions d’AxesSim et de SixFoisSept confirment cette volonté d’agir au service de la cybersécurité et de la confiance digitale.
Il y a 3 ans et 333 jours

La pénurie de matières premières pèse sur la filière des colles, adhésifs, mastics et mousses expansives

La profession constate toujours une hausse des prix des matières premières, qui a pour effet une augmentation très forte du coût de revient des produits des adhérents de l'AFICAM. De nombreux composants chimiques nécessaires à la fabrication des produits sont concernés :En à peine un an, les prix des liants vinyliques et acryliques ont augmenté de 15% en moyenne, se répercutant directement sur la fabrication de colles aqueuses.Dans le même temps, les colles solvantées et thermofusibles ont subi l'envolée des prix des isocyanates MDI et TDI, qui ont respectivement augmenté de 42% et 30%.Les solvants oxygénés ont quant à eux vu leur prix augmenter de 44% entre le premier trimestre 2020 et 2021.L'approvisionnement en emballages (métalliques, plastiques, cartonnés et en bois) n'est pas en reste avec une hausse moyenne de 8% sur un an.Ces hausses de prix semblent suivre une accélération semblable à celle des solvants constatée sur le premier trimestre 2021.Ces interruptions ou forts ralentissements de livraisons de matières premières perturbent et diminuent les capacités de production industrielle des adhérents de l'AFICAM et donc leurs possibilités de servir en quantité et en heure les utilisateurs et clients de la filière. Aujourd'hui, aucune visibilité claire n'est apportée à nos adhérents sur une amélioration de la situation à court terme.Depuis plusieurs mois, les industriels adhérents de l'AFICAM font tout leur possible pour tenir leurs engagements, éviter des situations de vente à perte, continuer à livrer les clients dans les meilleures conditions, cela d'autant plus que le contexte de la pandémie de Covid19 a déjà fragilisé le secteur.Selon Jérôme des Buttes, Président de l'AFICAM, « il est important que l'ensemble de la filière, de l'amont à l'aval, puisse rapidement bénéficier d'une vraie visibilité sur la résolution de cette crise. Sur le long terme, nous devons bâtir collectivement la meilleure réponse possible, industrielle ou logistique, pour organiser une meilleure indépendance pour l'accès à nos principales matières premières. Cela permettra à notre filière de continuer à être source d'innovation et créatrice d'emplois locaux.»
Il y a 3 ans et 334 jours

L'enquête sur Lafarge en Syrie au crible de la Cour de cassation mardi

Toujours poursuivi pour "financement du terrorisme", le groupe est soupçonné d'avoir versé près de 13 millions d'euros à des groupes jihadistes, pour maintenir son activité en Syrie jusqu'en 2014 malgré la guerre."Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie, "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI). Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Économie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité": l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR). Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut pour sa part dans son rapport que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, et le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel Christian Herrault sont mis en examen.Au total, huit cadres et dirigeants sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste et/ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.
Il y a 3 ans et 334 jours

Korodur mise sur les mortiers minéraux

Un autre champ d’application dans lequel on peut substituer les résines époxy sont les parkings à plusieurs niveaux ou parkings souterrains. Ici, avec le Neodur HE 60 Rapid de Korodur. [©Korodur] Utilisée plus de 25 ans aux Etats-Unis, la gamme de mortiers minéraux Rapid Set est désormais disponible en Europe. C’est l’industriel allemand Korodur qui en assure la distribution exclusive.&nbsp;«&nbsp;Les mortiers à base minérale permettent de réaliser des remises en état de bâtiments en tout genre, ainsi que de sols industriels,&nbsp;explique Nikola Heckmann, gérante de Korodur.&nbsp;Ceci, de manière plus avantageuse, plus rapide et plus saine.&nbsp;»&nbsp;En effet, la manipulation de mortiers minéraux est plus simple et l’air respiré, moins nocif en comparaison à des mortiers époxy. Bien entendu,&nbsp;&nbsp;il est possible d’adapter la consistance des produits selon les besoins et le domaine d’application. Les outils sont ensuite nettoyables à l’eau. Les matériaux résiduels peuvent être éliminés avec les déchets inertes de construction. Une gamme, plusieurs mortiers minéraux L’offre Rapid Set est très riche. Ainsi, le Rapid Set Cement All peut être utilisé comme mortier de réparation multi-fonctionnel, notamment pour les fissures et les écaillages du béton, ainsi que pour réaliser des ancrages.&nbsp; De son côté,&nbsp;le Mortar Mix est idéal pour l’installation, la réparation ou le relèvement des caniveaux. Avec une épaisseur possible de 10 à 150 mm, ce mortier a été conçu pour les cas requérant stabilité, durabilité et durcissement rapide.&nbsp; Dans les halles de production, les parkings à plusieurs niveaux, les ateliers ou les entrepôts à hauts rayonnages, le Rapid Set Concrete Mix constitue la réponse à privilégier. Ce matériau est destiné à la réparation du béton ou à la construction de socles de machines. Il peut être appliqué sur des épaisseurs de 50 à 600 mm et être soumis à une charge importante 1 h après sa mise en œuvre. Pour la pose de sols de grande surface, Korodur recommande le Neodur HE 60 Rapid. Enfin, pour la réalisation de couches d’usure directes, l’industriel préconise le Neodur Level. Avec des épaisseurs de 5 à 30 mm, ce revêtement auto-nivelant et à durcissement rapide est conçu pour les nouvelles constructions et l’assainissement d’entrepôts et locaux techniques, de halles de production, de garages souterrains, de surfaces de vente&#8230;
Il y a 3 ans et 334 jours

Cupa Pizarras, leader mondial de l’ardoise naturelle, acquiert 3 nouvelles carrières

Pour accompagner les couvreurs, CUPA PIZARRAS, leader mondial de l’ardoise naturelle, vient d’acquérir la carrière Pizarras Lomba (Galice, Espagne). Ce rachat permettra d’alimenter le marché français, en redistribuant de 3.000 à 5.000 tonnes chaque année.Implanté à Rennes depuis 1990, le groupe espagnol CUPA PIZARRAS exporte chaque année 80.000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur d’ardoise au monde, grâce à une longue tradition ardoisière désormais révolue. Aujourd’hui, 40% des ardoises naturelles importées dans l’Hexagone proviennent de carrières exploitées par CUPA PIZARRAS..Avec l’acquisition de la société de production Pizarras Lomba, basée à Sobradelo de Valdeorras en Galice, CUPA PIZARRAS conforte son statut de leader mondial de l’ardoise naturelle et renforce son positionnement sur le marché français.Stéphane Renard, Directeur commercial CUPA PIZARRAS en France, détaille : “Les professionnels du bâtiment sont aujourd’hui confrontés à une situation inédite. Les carnets de commande sont complets mais la pénurie de matières premières les place en situation délicate vis-à-vis de leurs clients. La crise du covid-19 a déséquilibré l’offre et la demande. Avec l’acquisition de la carrière Pizarras Lomba, nous disposons désormais d’un nouveau gisement de qualité pour approvisionner les couvreurs français. Ainsi, nous continuons notre croissance, et gardons l’objectif de franchir les 50% de parts de marché dans les années à venir.”Depuis décembre 2020, CUPA PIZARRAS a fait l’acquisition de deux autres carrières d’ardoise en Galice : Pizarras Gallegas et Proinor. Le groupe s’est également étoffé avec Rinus Roofing Supplies, réseau de distribution spécialiste au Royaume-Uni s’ajoutant à l’enseigne déjà présente dans le groupe Burton Roofing. L’ensemble de ces investissements permettent à CUPA PIZARRAS de maîtriser 45% de la production mondiale d’ardoise naturelle, avec 20 carrières à son actif.
Il y a 3 ans et 337 jours

Nouvelle usine pour la construction hors-site de bâtiments bas-carbone

Vestack, société française spécialisée dans la conception et la construction hors-site de bâtiments bas-carbone, accélère le développement de son activité en ouvrant une nouvelle ligne de production à Poincy (Seine-et-Marne),&hellip;Cet article Nouvelle usine pour la construction hors-site de bâtiments bas-carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.