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Il y a 2 ans et 145 jours

Palmarès des secteurs du BTP et de l'immobilier qui emploient les ingénieurs des Arts et Métiers

Cet outil interne, édité semestriellement, permet d’apporter aux Alumni des Arts et Métiers, mais aussi aux élèves et à leurs enseignants, une information objective et prospective sur l’emploi dans 12 secteurs industriels où les ingénieurs Arts & Métiers sont présents et reconnus (Aéronautique, Agroalimentaire, BTP, Conseil, Défense, Énergies renouvelables, Logistique, Luxe, Nucléaire, Informatique, Santé, Transports.)Fruit du travail des Groupes Professionnels de la Soce, réalisé en partenariat avec la Junior-Entreprise AMJE Paris, cet observatoire réunit des données sur l’actualité économique et technologique, les perspectives de croissance et l'évolution des indicateurs généraux d’employabilité, accompagnés de points de vue d’ingénieurs des Arts et Métiers, experts dans leurs différents secteurs.Afin de rendre compte rapidement de l’attractivité des secteurs étudiés, les Groupes Professionnels ont créé un indice global d’attractivité se définissant comme suit :Secteur BTP - immobilier1. AttractivitéSi le secteur connaît des difficultés conjoncturelles liées au COVID ou à la guerre en Ukraine, l’impulsion donnée par le gouvernement pour verdir le bâtiment, développer de nouvelles infrastructures dans les énergies ou développer l’industrie permet d’être optimiste quant à son avenir.Les entreprises du BTP connaissent de profonds bouleversements organisationnels avec la transition numérique, qui sera source de nombreuses opportunités d’emplois. Le besoin d’ingénieurs étant croissant dans le secteur, les salaires et le nombre d’emplois suivront.Par ailleurs, la présence des groupes français Vinci, Bouygues et Eiffage dans le top 6 européen du BTP témoigne du rayonnement et du savoir-faire français dans le domaine de la construction.Au premier semestre de 2022, le secteur du BTP est classé à la 4e place sur le critère de l’attractivité parmi les 12 secteurs analysés.2. Le point de vue d’un acteur du secteurJean-Marie DOLO - Directeur technique et de l’innovation - Eiffage« De très belles perspectives se présentent pour les travaux publics en France et à l’international, notamment grâce aux projets comme le Grand Paris ou les nouveaux programmes nucléaires. Les industriels du BTP, comme la construction ou l’entretien des routes auront des difficultés de rentabilité à cause d’un volume d’affaires insuffisant. Le bâtiment est lui porté par la construction de logements et non plus par le tertiaire. La réglementation de la RE2020 incite à diminuer l’utilisation de béton et à s’orienter vers des matériaux plus chers et qui sont en difficulté d’approvisionnement, à cause d’une offre insuffisante.Le digital va révolutionner le secteur en faisant évoluer les manières de construire, vers un mode de fonctionnement plus coopératif et avec l’apparition de nouveaux métiers autour de la transition numérique. Le domaine est aujourd’hui à la pointe de la technologie et propose de beaux métiers d’avenir. Il n’y a plus aujourd’hui de parcours type pour réaliser une belle carrière dans le secteur.La hausse des prix à cause de la guerre en Ukraine ou les retards de dépôts de permis de construire n’auront qu’un effet passager. La nécessité de réindustrialiser la France, le rayonnement des majors français du BTP à l’international, ainsi que l’impossibilité de délocaliser les métiers du secteur permettent d’être confiant sur son avenir en France. »3. Le point de vue du Président du Groupe Professionnel BTP - ImmobilierJean-Yves GABON, Président du Groupes Professionnels 28 - Chef de service - Bouygues Construction« Le secteur du BTP est attractif et vaste, avec un fort besoin d’ingénieurs et de nombreuses possibilités.Le VIE (Volontariat International en Entreprise) est la voie royale pour démarrer une carrière dans le secteur, il permet d’évoluer rapidement et de découvrir de grands chantiers à l’étranger. Pour ceux qui souhaitent rester en France, le métier de la conduite de travaux est formateur et est une bonne école de management, spécialement sur les ouvrages importants. Le besoin d’ingénieurs dans ces métiers-là est stimulé par les grands projets nationaux comme les chantiers du Grand Paris, des Jeux Olympiques ou encore du canal Seine Nord Europe.Les grands groupes de BTP s’implantent de plus en plus sur le marché des énergies renouvelables, ce qui crée un besoin d’ingénieurs dans les domaines de l’éolien, du nucléaire ou encore de l’hydrogène. De même pour les ingénieurs matériaux qui travaillent dans la valorisation des déchets de chantiers.Le bilan carbone des chantiers étant un critère de plus en plus déterminant dans les appels d’offre, les entreprises du secteur recherchent des ingénieurs dans ce domaine qui est réellement un métier d’avenir. »
Il y a 2 ans et 145 jours

Le surcoût de l'inflation dans le budget des ouvrages des JO estimé à 140 millions d'euros

La maire de Paris et présidente de la Solideo, Anne Hidalgo (PS), est venue au conseil d'administration avec le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach, a-t-on appris auprès de la Solideo et de la mairie de Paris.Touchée par la hausse des prix dans la construction et des matières premières mais aussi par "la désorganisation des chaînes logistiques", la Solideo envisageait un surcoût avoisinant 150 millions d'euros. Il est donc un peu en deçà à 140,1 millions d'euros, portant la part publique à 1,711 milliard d'euros.En juillet 2021, la Solideo avait déjà revu son budget en raison de l'inflation, conduisant à augmenter la partie publique de 175 millions d'euros pour la faire passer de 1,38 milliard à 1,55 milliard d'euros.Pour éponger l'inflation de 2022, une enveloppe de 61,3 millions d'euros a été votée dans le projet de loi de Finances 2023. L'Etat prend en charge les deux tiers et les collectivités un tiers. Le département de Seine-Saint-Denis a récemment indiqué qu'il mettait une rallonge de 8,1 millions d'euros."Nous serons bien en mesure de livrer les ouvrages dans les temps impartis, dans les coûts fixés et dans les ambitions fortes que nous avons déterminées", s'est félicité le directeur général Nicolas Ferrand cité par le communiqué. Comme ces derniers mois, la Solideo a expliqué vendredi rester dans l'épure de l'enveloppe fixée "en euros constants hors taxes 2016".A la date de vendredi, le budget de la Solideo, au sens large, tourne autour de 4,4 milliards d'euros. Aux 1,7 milliard d'argent public (Etat et collectivités) s'ajoutent 2 milliards d'investissements privés (recettes de charges foncières par exemple), auxquels se greffent des investissements complémentaires qui ne transitent pas toujours par la Solideo mais liés aux JO (100 millions) ou pour leur héritage (400 millions de la part des collectivités et 200 millions de financements privés).Outre le village olympique, qui doit être livré fin 2023 et le village des médias situé au Bourget qui doit recevoir des techniciens le temps des JO, la Solideo s'occupe d'une soixantaine d'ouvrages: rénovations de gymnases et de piscines, construction de ponts et passerelles, échangeur autoroutier...Le comité d'organisation des JO (Cojo), dont le budget est à 96% privé, a lui voté le 19 décembre un budget en hausse de 10% à 4,4 milliards d'euros, une hausse dont la moitié provient de l'inflation (195 millions).
Il y a 2 ans et 145 jours

paris les loyers ont davantage depasses les plafonds en 2021

À Paris, les dépassements du loyer maximum autorisé ont augmenté en 2021 par rapport à 2020, selon un bilan publié par l'Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap). Un constat similaire dans les trois départements qui forment la petite couronne de la capitale.
Il y a 2 ans et 146 jours

Guerre de l'immobilier à Monaco : le tribunal suprême rejette une demande de récusation

Via sa société Esperanza, M. Pastor avait déposé fin novembre une requête en récusation visant Didier Linotte, président du tribunal suprême de Monaco, mettant en cause son "impartialité" dans le traitement d'un contentieux portant sur un important projet immobilier, "l'esplanade des pêcheurs".Les enjeux financiers sont considérables, le prix du m2 à Monaco étant parmi les plus élevés au monde. Et sur cette bande de terre de 2km2 déjà ultra urbanisée, qui s'étend le long de la mer, chaque surface libre est âprement disputée.Ce qui est le cas pour "l'esplanade des pêcheurs", d'une superficie d'environ 13.000 m2, enjeu d'une bataille féroce entre le groupe Caroli, qui entend y construire un complexe immobilier et culturel, et celui de M. Pastor. Pour rejeter cette demande de récusation, le tribunal suprême a jugé que les éléments présentés par Esperanza "concernant les relations entretenues par M. Linotte avec des autorités, des avocats et des entreprises monégasques, ne sont pas de nature à créer un doute légitime sur son impartialité dans la procédure".Cette requête s'appuyait sur des documents (vidéos, échanges de mails confidentiels, etc.) en lien avec des projets immobiliers diffusés à l'automne 2021 par un site internet intitulé "les dossiers du Rocher".Ces documents ciblaient quatre proches du prince Albert II, baptisés "le G4" par le site : outre Didier Linotte, il s'agit de Thierry Lacoste, son avocat et ami d'enfance, de Claude Palmero, expert-comptable et administrateur de ses biens, et de Laurent Anselmi, son chef de cabinet.Dans cette affaire des "Dossiers du Rocher", les quatre mis en cause ont déposé plainte, ainsi que Patrice Pastor, accusé d'être le commanditaire de ce site. Fin octobre, deux hommes, soupçonnés d'avoir participé à cette campagne, ont été mis en examen à Paris.Pour argumenter sa requête qui a trait à un litige concernant "l'esplanade des pêcheurs", Patrice Pastor évoquait des documents publiés par les "dossiers du Rocher" faisant état de liens entre le groupe Caroli et les membres du G4. En conséquence, le richissime homme d'affaires estimait que "l'examen serein et impartial" de son recours contre un déclassement du site était "objectivement impossible" de la part de M. Linotte.Le tribunal suprême de Monaco, qui a compétence en matière constitutionnelle et administrative, est composé de cinq membres et de deux suppléants.
Il y a 2 ans et 146 jours

L'ouverture des derniers tronçons du Grand Paris Express repoussée après 2030

RETARD. Le président du directoire de la Société du Grand Paris a indiqué à l'AFP que les 200km de lignes nouvelles de métro francilien ne seraient finalement pas totalement achevés en 2030, comme attendu.
Il y a 2 ans et 146 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. « Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force », insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. « Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage. » Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle ? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. « Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres. » L’intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses. » Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter ! « La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain. » Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] « Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques… » Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d’excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l’emploi de terre crue à l’inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur : Editions AlternativesAuteur : Delphine AboulkerPrix : 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 146 jours

Concord Equinox : la nouvelle vision du downlight par Sylvania

Expert de l’éclairage professionnel et architectural, Concord, l’une des marques de Sylvania, place depuis toujours l’innovation au cœur de ses priorités afin de proposer des solutions qui concilient qualité d’éclairage premium et élégance. Aujourd’hui, elle va encore plus loin et présente Concord Equinox, un luminaire exceptionnel qui rompt avec les codes traditionnels et réinvente le concept du downlight qui n’avait pas connu de grandes évolutions depuis sa création. CONCORD EQUINOX RENVERSE LES CODES DU DESIGN POUR MIEUX STRUCTURER ET EMBELLIR LES LIEUX Réunissant le meilleur du design et de la technologie, Concord Equinox révolutionne l’univers de l’éclairage en proposant une nouvelle vision du downlight. Faisant passer Concord Equinox d’une simple solution d’éclairage à un luminaire aussi beau que la lumière qu’il produit, Sylvania invite les architectes et concepteurs lumière à entrer dans une nouvelle ère : « The beauty of light ». Tout en délivrant une qualité d’éclairage premium (IRC>90, UGR
Il y a 2 ans et 147 jours

La Ville de Paris réclame des mesures pour aider les locataires sociaux face à la hausse des prix de l'énergie

Dans ce vœu, l'exécutif parisien demande au gouvernement une hausse "significative" de la partie "charges" des aides personnalisées au logement (APL), "pour compenser la hausse de quittance des locataires", considérant notamment que l'explosion des cours de l'énergie est la conséquence de "mouvements de spéculation liés au risque de pénurie et de la dérégulation des prix de l'énergie".Le groupe "Paris en commun" souhaite également que soient rapidement publiées les dispositions réglementaires "permettant d'étendre le bouclier tarifaire aux dépenses d'énergie liées aux parties communes".Il souhaite enfin que le chèque énergie exceptionnel de 100 à 200 euros, envoyé automatiquement aux ménages les plus modestes pour 2022, puisse être versé directement aux organismes HLM, avec déduction sur les factures des locataires bénéficiant d'un chauffage collectif."Le bouclier tarifaire mis en œuvre par le gouvernement n'évitera pas de fortes augmentations de quittances en 2023 pour les locataires du parc social", a estimé Eric Pliez, maire DVG du XXe arrondissement, rappelant que le chèque énergie "ne peut être touché par les ménages du parc social qui bénéficient du chauffage collectif". L'adjoint EELV à la Transition écologique Dan Lert a fait état de son côté de "gros trous dans la raquette dans les dispositifs de boucliers tarifaires".
Il y a 2 ans et 147 jours

Inflation : quel impact pour le budget de la Solideo

PARIS 2024. La Société de livraison des ouvrages olympiques a réévalué son budget lors du dernier conseil d'administration afin de tenir compte de la hausse des prix dans la construction et des matières premières.
Il y a 2 ans et 147 jours

Toulouse Métro B, Demathieu assure la connexion

Demathieu Bard Construction vient de remporter le lot 1 de la connexion ligne B du métro de Toulouse. [©Demathieu] Le groupe Demathieu Bard Construction vient de remporter le lot 1 de la connexion ligne B du métro de Toulouse. Ce projet consiste à relier cette ligne à la future 3e ligne, en la prolongeant. Ainsi, les villes de Ramonville et de Labège seront desservies par le métro. Ce lot présente des difficultés topographiques. Le prolongement traversera des zones urbaines et agricoles, des voies de circulation et même un lac. C’est ce dernier environnement qui pose la plus grande problématique. Une partie fondamentale du projet repose sur le respect de l’environnement. La préservation des berges et des espaces verts autour du lac est une priorité. Quant aux installations nécessaires à la construction, elles seront adaptées pour protéger les plantations. Demathieu, génie (civil) en extension Lire aussi : Des bétons pour le plus long téléphérique urbain de France Avec ce nouveau projet, Demathieu Bard Construction continue d’affirmer sa position d’acteur fort du génie civil. Le groupe de BTP est aujourd’hui engagé sur de nombreux projets du Grand Paris Express. Il participe aux chantiers des lignes 11, 15, 17, tout en continuant à être mobilisé pour la gare d’Orly. Enfin, il vient d’achever le prolongement de la ligne B du métro de Lyon. La connexion du métro B toulousain permet à Demathieu Bard Construction d’élargir son rayon d’activités. Le groupe affirme ainsi son ambition d’agir pour la dynamique des territoires et les accompagner dans leur transformation durable et environnementale. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 148 jours

Biennale de Venise : un Pavillon signé Muoto

Les deux associés de l’agence parisienne Muoto, Yves Moreau et Gilles Delalex, ont été nommés commissaires du Pavillon français de la 18ème Biennale d’architecture de Venise qui se tiendra de mai à novembre 2023, sous le commissariat général de Lesley Lokko. Ce projet sera réalisé avec l’équipe artistique composée des architectes eux-mêmes, des scénographes Clémence La Sagna et Georgi Stanishev, de Jos Auzende en tant que commissaire associée et de Anna Tardivel à la coordination...
Il y a 2 ans et 150 jours

Dix morts, dont cinq enfants, dans un incendie "effroyable" à Vaulx-en-Velin

"J'ai entendu des gens crier 'au secours, au secours, au secours, aidez-nous' ", a déclaré à l'AFP Assed Belal, un jeune habitant du quartier, arrivé sur place pendant l'incendie. "Il y avait des gens par terre, d'autres bloqués sur les balcons et les pompiers avaient du mal à intervenir à cause des arbres".Alors que la fumée s'échappe du bâtiment, des occupants de l'immeuble, prisonniers des flammes, se sont jetés dans le vide, selon des informations recueillies par l'AFP."Mes amis m'ont dit qu'ils avaient réussi à rattraper un jeune de dix ans": sa mère, réfugiée sur un balcon au troisième ou au quatrième étage, l'a "jeté pour le sauver", a ainsi expliqué Assed Belal, en précisant n'avoir pas assisté à cette scène."C'est un choc, le bilan est extrêmement grave (..) je me suis entretenu avec le président de la République", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin vendredi matin à Paris, avant de se rendre sur place en compagnie d'Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement.Le parquet de Lyon a ouvert une enquête et saisi la police judiciaire pour déterminer les causes de ce "dramatique" incendie dont il a établi le décompte des victimes. "Aucune hypothèse n'est écartée, notamment la piste criminelle", précise son communiqué.Le feu s'est déclaré peu après 03H00 dans un immeuble de sept étages situé dans une barre d'immeubles du quartier du Mas du Taureau et a mobilisé près de 170 pompiers et 65 engins, selon la préfecture. L'intervention s'est faite "dans des conditions difficiles", selon M. Darmanin.Les flammes sont parties du rez-de-chaussée pour se propager vers les étages, piégeant certains habitants chez eux, tandis que les fumées envahissaient les parties communes, selon les pompiers."C'était effroyable", a déclaré à l'AFP Mohamed, le cousin d'un habitant du 4e étage qui a réussi à s'échapper par l'escalier avec ses deux enfants.Les autorités ont évacué les habitants dans une salle municipale à proximité et des opérations de relogement sont en cours, selon les informations recueillies par l'AFP.Deux cellules d'écoute ont été déployées à l'école Jean-Vilar et au collège Simone-Lagrange, dont des élèves seraient parmi les victimes de l'incendie, selon un communiqué du recteur de l'académie de Lyon, Olivier Dugrip."Tragique"Des constatations sont en cours pour déterminer les causes du feu, selon un porte-parole de la préfecture sur place.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, "signale très souvent les immeubles de sa commune, et notamment du quartier du Mas du Taureau qui présentent des risques en terme de sécurité", a souligné le député LR Alexandre Vincendet dans un communiqué."Ce drame doit nous inciter à être plus réactifs concernant la sécurité au sein des logements collectifs", a-t-il estimé, plaidant pour qu'un diagnostic de risque incendie soit lancé sur tous les logements signalés par les élus locaux.Deux sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés lors de l'intervention, selon la préfecture. Un important dispositif de gendarmerie a également été déployé sur le terrain, a constaté l'AFP.L'incendie est survenu au Mas du Taureau, un quartier populaire en plein renouvellement urbain, après avoir été longtemps le symbole des quartiers sous tension dans la banlieue lyonnaise.La métropole a lancé au début des années 2000 un programme de 100 millions d'euros pour repenser ce qui doit devenir un "éco-quartier", en développant commerces de proximité et transports en commun.Le taux de pauvreté à Vaux-en-Velin, une commune peuplée par une population jeune (près de 50% de moins de 30 ans) s'élevait à 33% en 2019, selon les dernières statistiques de l'Insee.Les réactions de solidarité envers les victimes et leurs familles affluaient sur les réseaux sociaux. "Tristesse face au tragique incendie", a tweeté la Première ministre Elisabeth Borne. Une "horreur", pour le maire écologiste de Lyon Gregory Doucet.
Il y a 2 ans et 150 jours

L'AMF requiert plus de 3 millions d'euros contre 8 personnes et trois sociétés pour delit d'initiés

La commission des sanctions de l'AMF a débattu de l'opération autour du rachat du parc de la société immobilière Terreïs par Swiss Life, officiellement annoncé au marché le 12 février 2019. Terreïs a ensuite racheté ses propres titres pour sortir de la Bourse.Le projet avait d'abord été imaginé sous la forme d'achat de titres par Swiss Life, donnant lieu selon l'AMF à une première information privilégiée en fin d'année 2018, avant de prendre la forme du rachat des actifs immobiliers, la seconde information privilégiée début 2019.Le gendarme des marchés reproche à plusieurs personnes, via des "faisceaux d'indices graves précis et concordants", d'avoir eu connaissance des négociations et en avoir profité pour réaliser des plus-values significatives.Via sa société THD, Thierry Decré, négociant de vins et président de LD Vin, a réalisé une plus-value de 434.000 euros en ayant investi durant la première information privilégiée.Selon la représentante du collège de l'AMF, il aurait pu être mis au courant via ces liens avec des responsables de la société Ovalto, notamment son président Jacky Lorenzetti, qui contrôle Terreis et qui a investi dans sa société LD Vin.Elle a requis un million d'euros d'amendes contre THD et 200.000 euros contre M. Decret.Les liens avec Jacky Lorenzetti, pas mis en cause par l'AMF, sont aussi considérés comme pouvant établir un "circuit plausible de transmission" de l'information privilégiée avec son frère, Pascal Lorenzetti, et sa société Option 7. Pour une plus-value de 278.000 euros, l'AMF a requis 650.000 euros d'amende contre la société et 150.000 euros contre Pascal Lorenzetti.L'utilisation de l'information privilégiée est aussi reprochée à un responsable de Razier, un sous-traitant de Terreïs, Jacques-Antoine Condat. Le collège de l'AMF reproche à ce dernier d'avoir recommandé à sa partenaire, Ghania Begriche, et à son frère, Jean-Roger Condat d'investir, la première fois qu'une telle accusation est portée devant la commission. Des amendes respectivement de 300.000 euros, 75.000 euros et 125.000 euros ont été requises.Pour des faits similaires, 550.000 euros ont été requis contre Benjamin Parisielle, alors directeur administratif et financier du groupe Rougnon, qui contrôle de Razier, 40.000 euros contre un haut encadrant du club de rugby du Racing 92, propriété de Jacky Lorenzetti, Christophe Mombet, et 20.000 euros contre l'ancien gestionnaire d'actifs de Terreïs Kilian Heim. La défense des mis en cause a demandé de ne pas prendre en compte certains éléments obtenus par les enquêteurs via des fadettes, des relevés téléphoniques, ce qui est illégal dans ce type d'enquête selon elle. Elle conteste aussi l'existence de la première information privilégiée sur le projet de rachat de titres par Swiss Life et qui n'a finalement pas abouti en raison d'un prix jugé trop faible.Les avocats ont aussi tenté de justifier pour chacun de leur client que les investissements significatifs sur les actions Terreïs avaient une autre origine qu'une éventuelle connaissance des négociations.Par ailleurs, la représentante du collège de l'AMF a demandé "une sanction dissuasive", de 200.000 euros contre Terreïs pour manquement sur la tenue de la liste des initiés. C'est également la première fois que ce motif a été abordé devant la commission.La commission des sanctions doit rendre sa décision dans les prochaines semaines.
Il y a 2 ans et 150 jours

Feu vert du Conseil constitutionnel à la loi sur l'assurance chômage

Le Parlement avait définitivement adopté le 17 novembre cette loi portant des "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi".Le texte a ouvert la voie à une modulation de l'assurance chômage en fonction de la conjoncture, le gouvernement ayant depuis annoncé une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à partir du 1er février.Les députés LFI, PS, EELV et PCF avaient saisi les Sages, arguant que la loi portait atteinte "au principe de fraternité" et créait "une rupture d'égalité".Le Conseil Constitutionnel a validé les dispositions du texte sur lequel il avait été saisi, les jugeant "conformes à la Constitution".Outre la possibilité de moduler les règles de l'assurance chômage par décret, cela concerne également la disposition prévoyant que deux refus en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu et avec la même rémunération, entraînera la perte de l'indemnisation chômage.Idem pour "l'abandon de poste" qui sera désormais assimilé à une démission, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.
Il y a 2 ans et 150 jours

8 pour les ventes de logements neufs en ile de france

Comme à chaque trimestre, l’observatoire de l’Agence départementale d’information sur le logement (ADIL) de Paris publie les chiffres du logement neuf à l’échelle de la région Île-de-France.
Il y a 2 ans et 150 jours

Grand Paris Express : dans les profondeurs de la ligne 18

EN IMAGES. Sur la ligne 18 du Grand Paris Express, deux tunneliers sont en action pour creuser le tunnel en direction de l'aéroport d'Orly. Un chantier qui sert aussi de terrain d'expérimentation.
Il y a 2 ans et 150 jours

La future Cité de la gastronomie de Rungis a son lauréat

GRANDS PROJETS. La Cité internationale de la gastronomie de Paris-Rungis, deuxième du genre en France, sera construite par un groupement mené par Pitch Immo. Sur 53.000 m² et cinq espaces reliés entre eux, professionnels et particuliers seront invités à découvrir "l'excellence des métiers de la gastronomie française", inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité.
Il y a 2 ans et 150 jours

En forêt ou dans la construction, les hauts fonctionnaires formés sur le terrain à la transition écologique

Gestion des forêts ou construction de bâtiments bas carbone: l'Etat s'efforce de conclure la formation de ses hauts fonctionnaires à la transition écologique par une illustration concrète des enjeux environnementaux et des solutions. Une démarche saluée par les participants, mais à l'impact encore incertain.La forêt de Montmorency "est la seule d'Île-de-France à être classée en état de crise sanitaire", explique Michel Béal, directeur de l'agence Île-de-France Ouest de l'ONF.Depuis quelques années, les nombreux châtaigniers qui la constituent sont touchés par la maladie de l'encre, un parasite qui serait "moins virulent" si les températures ne s'étaient pas autant réchauffées, explique-t-il.D'où les coupes sur la parcelle, pour limiter la propagation de ce parasite. L'ONF compte aussi diversifier les espèces d'arbres pour mieux adapter la forêt aux effets du changement climatique.Le chêne ne représentera plus que 50 à 55% des essences que l'ONF compte replanter. "Avant, on aurait dit 80% de chêne", détaille Philippe Belchi, référent territorial de l'office.Quelques minutes plus tard, le groupe s'arrête devant un amas de bois coupé. Le but est cette fois d'illustrer une autre priorité de l'ONF: la valorisation de la filière bois."En France, il y a plus de 400.000 emplois dans la filière forêt-bois, des emplois dans les territoires ruraux", insiste Olivier Rousset, directeur général adjoint de l'ONF.Au bout de deux heures en forêt, trois membres du groupe retrouvent les quais baignés de soleil de la gare de Saint-Leu-la-Forêt - les autres sont repartis en voiture.25.000 hauts fonctionnairesL'ambition de l'Etat est de former à la transition écologique l'ensemble de ses 25.000 hauts fonctionnaires d'ici à 2024, puis les 5,7 millions d'agents publics d'ici à 2027. Le gouvernement s'attend ensuite à ce que les cadres du secteur public élaborent des plans d'action en matière de transition écologique.Venus de Bercy, du ministère de la Culture ou encore de l'Académie de Poitiers, tous s'accordent à juger intéressantes la matinée en forêt et, plus généralement, la formation proposée.Grâce à ce module pratique, doublé d'ateliers de groupe et de conférences, "on sent que (les enjeux environnementaux) infusent" dans les sphères dirigeantes de l'Etat, avance une directrice d'administration du ministère de l'Economie.Une prise de conscience déjà opérée cet été au ministère de la Culture. Avec une température de "60 degrés" mesurée dans les bâtiments vitrés de la Bibliothèque nationale de France, la canicule a eu des effets physiquement palpables, relève un responsable de la Direction du Livre.Reste à voir comment les hauts fonctionnaires partageront à leurs équipes les connaissances acquises au cours de la formation et quel impact celle-ci aura sur l'action publique.Comme le confesse un haut fonctionnaire du ministère des Armées à la sortie d'un module de sensibilisation à la construction de bâtiments bas carbone, "c'est un peu éloigné" des thématiques qui l'occupent au quotidien.Le rôle des pouvoirs publics sera pourtant crucial pour répondre aux défis du changement climatique, rappelle Guillaume Carlier à une trentaine de hauts fonctionnaires réunis lundi pour ce module dans une tour du quartier Montparnasse à Paris."D'ici 2050, on doit diviser par cinq" l'empreinte carbone moyenne de chaque Français, souligne devant eux le directeur de la stratégie Climat Ressources de Bouygues Immobilier, une entreprise membre de l'Association pour le Développement du Bâtiment Bas Carbone (BBCA)."La part individuelle (de cet effort) est évaluée à 25% et la part de l'Etat et des entreprises à 75%", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 151 jours

ile de france revalorisation salariale en vue pour les salaries du batiment

Les salariés des entreprises du bâtiment d'Île-de-France vont connaître une hausse de salaire de 5,75 % en moyenne. Cette augmentation découle de négociations entre la FFB Grand Paris Île-de-France et les organisations professionnelles d’employeurs avec les organisations syndicales de salariés. Ces hausses entreront en vigueur en 2023.
Il y a 2 ans et 151 jours

En Île-de-France, le Bâtiment consent des hausses de salaires compensant l'inflation

SOCIAL. Alors que s'ouvre la période des négociations annuelles sur les rémunérations, des organisations représentatives du secteur de la construction en région parisienne annoncent des augmentations de salaires. Celles-ci s'élèvent quasiment au même taux que l'inflation galopante observée ces derniers mois.
Il y a 2 ans et 151 jours

Le pouvoir d'achat immobilier des Français chute en 2022 selon les notaires

En moyenne, en s'endettant sur 20 ans avec une mensualité à hauteur du tiers de leur revenu disponible, les Français de métropole peuvent acquérir un logement de 80 mètres carrés. C'est 4 de moins qu'en 2021, une chute inédite depuis 15 ans.Ce chiffre stagnait depuis 2018 autour de 85 mètres carrés, après une décennie de forte augmentation - il était de 58 mètres carrés en 2008, son point le plus bas.La chute en 2022 est due au "cumul d'une augmentation des prix, qui est quand même assez forte, moins forte que l'inflation mais quasi, et de l'augmentation des taux d'intérêt", a avancé en conférence de presse Thierry Delesalle, notaire en charge des statistiques immobilières de Paris et d'Ile-de-France.L'érosion du pouvoir d'achat immobilier est très marquée pour les maisons, dont les prix se sont envolés depuis la sortie des confinements. Avec une mensualité de 1.300 euros sur 20 ans, il est possible d'acquérir une maison ancienne de 113 mètres carrés, 10 de moins qu'en 2021.Pour les appartements anciens, la surface finançable en s'acquittant d'une mensualité de 800 euros sur 20 ans est de 43 mètres carrés, un de moins qu'en 2021, estiment les notaires à partir des ventes conclues au cours des neuf premiers mois de l'année.L'effet de la loi Climat et résilience, qui va progressivement interdire à la location les logements les plus énergivores, commence à se faire sentir, ont remarqué les notaires.Les logements étiquetés F ou G, les deux pires classes du diagnostic de performance énergétique (DPE), représentaient ainsi 17% des ventes conclues au troisième trimestre 2022, contre 11% un an plus tôt.Les logements classés G seront interdits à la location en 2025, et même dès janvier 2023 pour les plus énergivores (consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an). Les F le seront en 2028 et les E en 2034."Malgré tout, attention, on est en train de comparer des choses qui ne sont pas tout à fait comparables", le mode de calcul du DPE ayant été entièrement revu en juillet 2021, a prévenu Frédéric Violeau, notaire chargé des statistiques immobilières nationales.
Il y a 2 ans et 151 jours

a paris un coup de jeune pour un immeuble ancien

À Paris, l’immeuble du 43 rue de Châteaudun vient de se doter d’une seconde vie, grâce à l’intervention toute en finesse de l’Atelier d’Architecture RAMDAM. Des espaces plus généreux, des mises aux normes conséquentes, et des agencements spécifiques, pour un projet enchanteur.
Il y a 2 ans et 151 jours

La péniche, nouveau moyen de livraison pour Ikea

PREMIÈRE. Le géant suédois du meuble, Ikea, livre désormais ses clients parisiens par voie fluviale sur la Seine. Les derniers kilomètres sont assurés par des véhicules électriques.
Il y a 2 ans et 151 jours

Le ministre des Transports défavorable au prolongement en l'état de la ligne 1 du métro

TRANSPORTS PARISIENS. Clément Beaune s'est opposé à déclarer le projet de prolongement vers l'est de la ligne d'utilité publique, compte tenu des avis négatifs rendus par l'Autorité environnementale et à l'issue de l'enquête publique.
Il y a 2 ans et 151 jours

Le CSTB lance Cible, projet d’éco-conception du bâtiment

Fort de son expérience sur les outils d’évaluation de la performance du bâtiment, le CSTB lance le projet Cible. [©ACPresse] Depuis 1974, les règlementations ont permis d’encadrer la consommation énergétique des bâtiments neufs ou rénovés. Elles garantissent aussi le confort thermique de leurs occupants. Mais aujourd’hui, les outils de calculs sont hétérogènes et souvent incomplets. Les indicateurs carbone pour les produits de construction dans l’existant ne sont pas affichés. Quant à la mesure en phase d’exploitation pour s’approcher des performances réelles, elle n’est pas prise en compte… Face à ce constat, le CSTB lance le projet Cible, en partenariat avec l’Alliance HQE-GBC et le collectif Effinergie. Lire aussi : Valérie Gourvès, nouvelle directrice opérationnelle du CSTB Rassembler l’ensemble des acteurs du bâtiment Cible consiste à mener une réflexion sur l’outil de demain concernant le calcul de la performance environnementale du bâtiment. Afin d’atteindre ce but, l’ensemble des acteurs de la construction seront mis à contribution pour définir une solution numérique. Un cahier des prescriptions sera ainsi établi. Porté sur la structure technique et organisation, il fera le lien entre les différents outils et applications (BIM). Le lancement du projet doit avoir lieu le 4 janvier 2023, au siège du CSTB, à Paris. Cet évènement sera ouvert aux professionnels de la construction qui souhaitent y contribuer. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 151 jours

GDG Investissements acquiert un immeuble de bureaux de 4.000 m² à Paris auprès de Fragonard Assurances du Groupe Allianz

A la lisière des Batignolles, du parc Martin Luther King et du boulevard des Maréchaux, l’immeuble bénéficie d’une situation privilégiée dans un environnement économique mixte, où la diversité est devenue très attractive avec une grande variété programmatique (logements, bureaux, commerces de proximité) et d’espaces publics avec les parcs.Le site est à la fois très accessible, tant en transports individuels que collectifs, depuis Paris et l’ensemble de l’Île-de-France grâce à son accès direct au boulevard périphérique et l’arrêt « Porte de Clichy » reliant les lignes du métro 13 et 14, le RER C ainsi que le tramway 3b.Réalisé en 1989, le bâtiment s’élève sur 7 étages, possède un niveau de sous-sol, une toiture terrasse ainsi que 40 places de parking (à proximité) et un local de stockage de 1.000 m2.Il sera entièrement restructuré et développera une surface de bureaux avec une capacité d’accueil de 500 personnes ou un « Campus by GDG » de 1.000 personnes, avec des plateaux fonctionnels et lumineux.Une des grandes forces de cet immeuble sera sa visibilité exceptionnelle, ses terrasses accessibles et végétalisées ainsi qu’un rooftop, l’ensemble parfaitement intégré à sa future conception architecturale reprenant les standards actuels.Grâce à son repositionnement de qualité, intégrant une forte dimension sociétale, cet ensemble immobilier séduira chaque usager afin qu’il puisse s’y épanouir tout en participant à la limitation de l’empreinte carbone. Il sera en effet labélisé avec les dernières normes environnementales et technologiques.Le projet sera conçu et réalisé par l’architecte Manal Rachdi-Agence OXO. La livraison est prévue pour le 3ème trimestre 2025.Pour cette opération, GDG INVESTISSEMENTS a été accompagné et conseillé par Haussmann Notaires. Le vendeur, FRAGONARD Assurances, a été conseillé et assisté par l’étude notariale SCREEB Notaires. Enfin, la transaction a été réalisée par BNP PARIBAS REAL ESTATE TRANSACTION et CUSHMAN & WAKEFIELD.Pour Rémi Gaston-Dreyfus, Président : « Nous sommes très heureux que le groupe Allianz, avec qui nous partageons un même niveau d’exigence, nous ait choisis pour l’acquisition de cet ensemble immobilier « entrée de ville », sur lequel nous pourrons exprimer nos ambitions, tant en matière de destination durable et flexible de l’immeuble à restructurer, qu’en matière d’intégration et de signal de ce nouvel objet dans le tissu urbain du 17ème arrondissement. »Date d'acquisition : 27 octobre 2022Surface : 4.000 m2Adresse : 2, rue Fragonard, Paris 17èmeAcquéreur : GDG INVESTISSEMENTSNotaire acquéreur : Haussmann NotairesVendeur : FRAGONARD AssurancesNotaire vendeur : SCREEB NotairesFinancement : BRED Banque PopulaireTransaction réalisée par : BNP Paribas Real Estate Transaction et CUSHMAN & WAKEFIELD
Il y a 2 ans et 152 jours

Accidents de trottinettes : des blessures spécifiques, constate l'Académie de médecine

La tête, dite "extrémité céphalique est plus souvent atteinte dans les accidents de trottinette électrique que dans les accidents de vélo où la chute se produit latéralement", constate l'Académie dans un rapport rendu fin novembre mais tout juste publié."Ces localisations des lésions résultent d'une chute en avant qui rend l'extrémité céphalique et les membres supérieurs très exposés", explique l'instance, dont les avis visent à porter le consensus du savoir médical sur un sujet donné.L'Académie s'est penchée sur le sujet des trottinettes électriques, alors que ces véhicules sont à l'origine d'un nombre croissant d'accidents, parfois mortels.Cette situation est d'abord liée à la mise en place dans plusieurs villes, dont Paris, de trottinettes en libre service, ce qui a démultiplié leur usage et facilité certaines conduites à risque.L'Académie se fait l'écho de cette hausse des accidents, sur la base de données déjà connues, pour évoquer un "enjeu de santé publique".Son rapport apporte des détails sur la nature des blessures, ainsi que sur le déroulé des accidents, à partir d'éléments recueillis dans des hôpitaux français.Ces derniers montrent que les accidents de trottinettes sont bien plus souvent dus à des chutes isolées qu'à des collisions avec d'autres véhicules.Ces chutes, qui représentent environ trois quarts des accidents sont "en rapport avec une perte du contrôle de l'engin, par défaut d'attention - utilisation d'un téléphone portable en roulant -, conduite d'une main, manque d'expérience, vitesse excessive, obstacle...", constate l'Académie.Elle recommande, entre autres mesures, de rendre obligatoire le port du casque, constatant que celui-ci réduit largement les conséquences graves des accidents, même s'il n'évite pas toutes les blessures.Chez les accidentés "le port du casque était absent dans neuf cas sur dix", souligne l'Académie, dont une partie des conclusions se basent aussi sur des études faites à l'étranger.
Il y a 2 ans et 152 jours

Un chantier d’isolation remis à neuf dans les règles de l’art grâce à l’accompagnement d’Actis pour la mise en œuvre de TRISO-TOITURE

Réaliser une isolation performante d’un bâtiment dépend de la qualité de l’isolant et de sa bonne mise en œuvre. C’est pour cela qu’ACTIS s’attache à former et à accompagner les couvreurs avant et pendant chaque chantier. Démonstration par l’exemple dans un immeuble haussmannien d’habitation du 18ème arrondissement de Paris. Suite à des malfaçons constatées par un bureau d’études et de contrôle missionné par le syndic de copropriété à l’issue de rénovation de la toiture, celle-ci a dû être totalement reprise. Spécialiste de la couverture traditionnelle et de la plomberie depuis 1944, l’entreprise parisienne Jean LUCY, qui pose les isolants alvéolaires réflecteurs Actis depuis plus de 10 ans, reprend totalement, depuis juillet dernier, le chantier à l‘identique, et dans les règles de l’art grâce à l’accompagnement de l’industriel. Dotée de nombreux ouvrages en zinc très complexes à isoler, cette toiture de 200 m2 présente une pente de 43° au niveau du brisis et une de 27° sur le terrasson, la partie supérieure. Elle a nécessité tout le savoir-faire et l’expertise des 3 salariés de l’entreprise Jean LUCY qui interviennent sur ce chantier. « Ce chantier a totalement été raté car l’entreprise qui l’a réalisé n’avait pas les compétences ni pour poser l’isolant TRISO-TOITURE d’Actis ni pour réaliser la couverture en zinc. L’isolant a été très mal mis en œuvre : l’ancienne volige n’a pas été enlevée. Les deux couches du TRISO-TOITURE ont été posées directement à plat sans lame d’air et sans contrelattage. Il n’y avait pas de ventilation au niveau du faîtage et de la gouttière. Rien n’était conforme. Nous ne pouvions rien récupérer. Tout est à refaire de A à Z. Ce chantier est l’exemple même de tout ce qu’il ne faut pas faire », explique Stéphane LUCY, dirigeant de l’entreprise Jean LUCY et membre du GCCP (syndicat des entreprises de génie climatique et couverture plomberie). « Auparavant, il y avait de la laine de verre fixée à la volige par l’intérieur, des plaques de polystyrène par-dessus et en plus l’isolant réflecteur, sans aucune lame d’air. Autant dire qu’il n’y avait aucune étanchéité ! Nous avons été obligés d’enlever tous les isolants et la volige afin de mettre à nu les chevrons » ajoute Stéphane LUCY. Après cette première étape, la mise en œuvre des deux isolants alvéolaires réflecteurs souples qui composent TRISO-TOITURE a débuté. Une première couche de Triso Hybrid’ a été posée à l’horizontale sur les chevrons en prenant soin d’agrafer les lés tous les 5 cm sur les entretoises préalablement installées et d’adhésiver la jonction à l’aide de la languette de recouvrement de l’isolant. Puis, des contre-liteaux ont été fixés au droit des chevrons. La seconde couche de Boost’R Hybrid, dotée d’une membrane HPV, a ensuite été déroulée horizontalement avant de réaliser un second contre lattage sur la volige. Une lame d’air non ventilée est ainsi créée entre les deux couches et une ventilée entre le zinc et le Boost’R Hybrid’. Les dessus de lucarnes ont été isolés et l’entreprise les a même ventilés, ce qui n’est normalement pas nécessaire. « Malgré la complexité de ce chantier et grâce aux enseignements et à l’accompagnement d’Actis, la pose de TRISOTOITURE a été simple d’autant que nous avons l’habitude de poser ce type d’isolant » conclut Stéphane LUCY. Assurant à la fois l’isolation thermique (été comme hiver) avec des performances élevées (R>6.20 m2.K/W), phonique et l’étanchéité à l’eau et à l’air, TRISO-TOITURE d’Actis va permettre aux habitants de cet immeuble de gagner en confort et de réaliser des économies d’énergie. De plus, TRISO-TOITURE participant à la rehausse minimale de la toiture contrairement à un isolant classique, ne modifie pas l’esthétique du bâtiment. Parce que le savoir-faire des professionnels tels que l’entreprise Jean LUCY contribue à la richesse et à la sauvegarde du patrimoine architectural, rappelons qu’Actis s’engage au côté du GCCP pour soutenir la candidature des couvreurs-zingueurs parisiens au Patrimoine Mondial Culturel immatériel de l’UNESCO. https://www.actis-isolation.com/
Il y a 2 ans et 152 jours

Ouverture d'une concertation autour du projet de ligne nouvelle Paris Normandie

FERROVIAIRE. Le projet de ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie entre dans une nouvelle étape, ouvrant une concertation qui se poursuivra tout au long de l'année 2023 et même au-delà.
Il y a 2 ans et 152 jours

Le Trocadéro nouvelle version loupera le rendez-vous de Paris-2024

URBANISME. Confrontée à l'opposition de l'Etat, la mairie de Paris voit l'un de ses grands projets compromis, après avoir déjà dû abandonner ses envies pour le Champ de Mars.
Il y a 2 ans et 152 jours

Essonne : un nouveau groupe scolaire sera créé dans le quartier de l’École polytechnique à Palaiseau

L’établissement public d’aménagement Paris-Saclay va lancer la construction d’ un groupe scolaire à Palaiseau (Essonne) pour...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 152 jours

« FAIRE ÉVOLUER UN TERRITOIRE NÉCESSITE DE TRAVAILLER À PARTIR DE SA MATIÈRE INFRASTRUCTURELLE », Antoine Viger-Kohler, architecte cofondateur de TVK

Entretien avec l'architecte-urbaniste Antoine Viger-Kohler, cofondateur de l'agence TVK, à propos du boulevard périphérique de Paris, ses conditions contemporaines et ses perspectives d'avenir. AMC : A la fin des années 1990, avec le collectif Tomato, vous avez posé l'hypothèse qu'il existait une « ville du […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 152 jours

Le Périphérique, futur axe structurant de la métropole parisienne ?

Construire une maison à partir de matériaux 100% franciliens, créer de l'ombre, enquêter les métiers invisibles des villes et les jardins en toiture, etc. Pour sa sixième édition, FAIRE, le programme de soutien à la recherche et l'innovation porté par le Pavillon de l'Arsenal et dédié aux architectes, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 153 jours

A Paris le réaménagement du Trocadéro avant les JO compromis

"Nous avons désormais un blocage en contentieux administratif (...). Pour la mise en œuvre avant les JO, ça paraît difficile", a dit l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire lors d'une rencontre avec les journalistes avant le conseil municipal dédié au budget 2023.Mi-octobre, le nouveau préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait indiqué devant cette assemblée maintenir l'avis défavorable de son prédécesseur Didier Lallement au projet de la mairie de réaménagement des abords de la Tour Eiffel.Ce dernier vise notamment à la réduction de la place de la voiture de part et d'autre du pont d'Iéna, appelé à devenir "le premier pont végétalisé de Paris", avec le réaménagement de la place du Trocadéro, où la circulation doit être réorganisée en demi-lune sur le modèle de la place de la Bastille.Dans un courrier daté de mai, M. Lallement avait mis en avant ses craintes liées à des "reports de circulation importants" et "des retenues" qui pourraient gêner l'intervention des secours.Malgré des "relations excellentes" avec son successeur, M. Nuñez, "nous avons clairement un différend" avec le gouvernement qui "a changé d'avis" après avoir "dit oui à toutes les phases" d'instruction, a affirmé M. Grégoire.Fin octobre, la justice administrative avait rejeté la requête en référé de la Ville contre la décision de l'ancien préfet de s'opposer aux travaux.La Ville s'est pourvue en cassation "avec peu d'espoir de changer cette décision première", a reconnu M. Grégoire, pour qui ce blocage autour d'un nouveau projet de réduction de la circulation automobile rappelle le bras de fer finalement remporté en 2018 par Anne Hidalgo pour la piétonisation des voies sur berge de la rive droite de la Seine."Il avait fallu deux ans et demi pour sortir de la procédure", a rappelé M. Grégoire.Début octobre, la mairie avait déjà dû renoncer aux petits bâtiments prévus aux pieds de la Tour Eiffel pour les touristes et les employés, après la polémique suscitée par l'abattage d'arbres qu'impliquaient ces constructions.
Il y a 2 ans et 153 jours

Les gratte-ciels ont toujours la cote en Europe

Avec 330 mètres de haut, ce sera le plus haut gratte-ciel d'Europe occidentale: la construction de la tour Madrid Norte doit débuter en 2025 dans la capitale espagnole, sans susciter de polémique. La "skyline" du nord de Madrid, déjà composée de cinq gratte-ciels très reconnaissables, y suscite plutôt la fierté.Loin des débats à Paris ou Berlin, où les projets de tours sont vivement combattus.A Paris, l'inauguration en septembre, sans grande pompe, des tours Duo, conçues par l'architecte-star Jean Nouvel, est symbolique du peu d'appétence pour les gratte-ciels.La maire Anne Hidalgo est confrontée à l'opposition de ses alliés écologistes et de la droite, qui jugent ces projets énergivores et inesthétiques, et l'ont forcée à abandonner ou redimensionner d'autres projets.Signe de la sensibilité du sujet, le quartier d'affaires de La Défense, où vient d'être inaugurée la tour Hekla - là encore dessinée par Jean Nouvel - a lancé début décembre des "Etats généraux de la transformation des tours" pour réduire leur impact carbone.A Berlin, riverains et personnalités politiques critiquent un projet de tour de bureaux de 140 mètres de haut, qui va abriter le siège allemand du géant Amazon, l'accusant entre autres de favoriser la gentrification.Polémiques"Si vous avez des débats en Allemagne, ils sont davantage sociologiques et politiques que liés à la planification", souligne Hermann Horster, responsable ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez BNP Real Estate."On va discuter sur le mode +voulons-nous encore ces tours aussi énormes issues des fantasmes d'architectes masculins ?+", détaille M. Horster."L'acceptation, aujourd'hui, des projets qui ont un impact urbain fort par les populations, est de plus en plus difficile. Et plus le projet est impactant, plus il va y avoir des oppositions, des polémiques...", juge Olivier Estève, directeur général délégué de la foncière française Covivio.Mais les gratte-ciels, ou "IGH" pour "immeubles de grande hauteur" dans le jargon de l'immobilier d'entreprise, continuent de se multiplier dans les quartiers d'affaires européens."Il n'y a qu'à voir ce qui peut se passer à Londres, où les tours sont plébiscitées, toujours parce qu'elles sont dans le centre de Londres, à la City, et parce qu'il y a un niveau de services qui est poussé à son maximum", tranche Vincent Bollaert, directeur France de Knight Frank, société britannique spécialisée dans l'immobilier d'entreprise.Restauration, salles de sport et surtout balcons, terrasses et autres espaces à l'air libre, sont particulièrement demandés."Ça, c'est une vraie révolution, parce qu'avant, le seul espace extérieur, c'était le pied de tour. Vous aviez 80 fumeurs en permanence devant", raconte Yannis de Francesco, directeur de l'agence Bureaux Ile-de-France du spécialiste de l'immobilier d'entreprise JLL.Arguments verts"On pense aussi bien-être: ce sont les services, c'est la lumière, c'est la taille des plateaux, la hauteur libre, intégrer tout ce qui est mobilités douces...", énumère Vincent Bollaert.Car les tours, malgré leur caractère énergivore, font également valoir des arguments écologiques: elles sont souvent proches des centres-villes et donc bien desservies par les transports en commun, contrairement aux "campus" en vogue dans les années 2000.Dans une époque marquée par le traumatisme des attentats du 11 septembre 2001 à New York, "il y avait vraiment la panique des grandes tours, donc on était plutôt sur la sécurité accrue et plus trop sur la tour la plus haute", se souvient Ingrid Nappi, professeure à l'Ecole des Ponts.Plus récemment, la pandémie a accru les craintes vis-à-vis des ascenseurs. "Toutes les crises remettent en cause les tours", dit-elle.Les gratte-ciels limitent aussi l'artificialisation des sols, nocive pour la ville et le climat, et les plus emblématiques collectionnent des labels de qualité environnementale plus ou moins reconnus: Leed, Well, Breeam, HQE...Ils se veulent aussi pionniers dans la mixité d'usages.Ainsi la future - et contestée - Tour Triangle au sud de Paris, qui inclut, en plus des bureaux, un hôtel, une crèche et des commerces, est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.C'est aussi le cas du projet FOUR Frankfurt dans la métropole allemande, dont quatre tours incluront aussi des logements, y compris aidés, pour donner de la vie au quartier d'affaires.
Il y a 2 ans et 153 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 153 jours

Trois mois de retard pour la livraison de la future Arena des JO de Paris 2024

L'une des rares infrastructures sportives construites pour les Jeux olympiques de Paris 2024, La future Adidas Arena sera livrée avec environ 3 mois de retard, a indiqué mercredi la mairie de Paris.
Il y a 2 ans et 153 jours

paris le projet de reamenagement du trocadero compromis

Un projet de réaménagement de la perspective entre la Tour Eiffel et le Trocadéro est fortement compromis. L’État s’oppose à ce réagencement qui devait être mis en place avant les Jeux Olympique de 2024.
Il y a 2 ans et 153 jours

Permis de construire au-dessus du périphérique,la mairie de Paris se pourvoit en cassation

La mairie de Paris a décidé de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'Etat concernant les deux projets immobiliers au-dessus du périphérique retoqués par la justice en raison des risques liés à la pollution.
Il y a 2 ans et 153 jours

En plein cœur de Paris ,NEXITY et PERL transforment un parking silo en logements sociaux

Paris, le 06 décembre 2022  Le 30 novembre 2022, Nexity opérateur global d’immobilier, et ses filiales Patrimoine & Valorisation, filiale innovante dédiée à la transformation d’usage des actifs obsolètes, et Perl, pionnier et principal acteur de l’usufruit locatif social (ULS), ont lancé le chantier inédit de réhabilitation d’un ancien parking en plein coeur de Paris, […]
Il y a 2 ans et 153 jours

Inauguration du nouveau bâtiment de Recherche de la Faculté de Médecine Paris-Saclay

Le nouveau bâtiment de Recherche de la Faculté de Médecine Paris-Saclay a été inauguré lundi 5 décembre 2022 par Sylvie Retailleau, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Olivier Capitanio, Président du Département du Val de Marne, Estelle Iacona, Présidente de l’Université Paris-Saclay et Didier Samuel, Doyen […]
Il y a 2 ans et 153 jours

À Ivry Confluences, Emmanuelle Colboc façonne une "densité aimable" pour un vaste ensemble dédié à la jeunesse

Entretien avec l'architecte-urbaniste Antoine Viger-Kohler, cofondateur de l'agence TVK, à propos du boulevard périphérique de Paris, ses conditions contemporaines et ses perspectives d'avenir. AMC : A la fin des années 1990, avec le collectif Tomato, vous avez posé l'hypothèse qu'il existait une « ville du […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 154 jours

profils systemes double laureat des 21emes trophees de la communication

C’est dans le prestigieux salon Gustave Eiffel, au premier étage de la Tour Eiffel qu’ont été remis ce vendredi 25 novembre 2022 à Paris, les 21èmes TROPHÉES DE LA COMMUNICATION. Profils Systèmes qui concourait pour la première fois à ce concours national de référence, s’est vu décerner deux prix pour ses actions de communication !
Il y a 2 ans et 154 jours

Les professionnels de l’immobilier prévoient une récession en 2022 et une baisse des valeurs en 2023

71% des professionnels de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022.Une chute des valeurs est inévitable, l’écart de prix entre l’immobilier « prime » et l’immobilier secondaire devrait s’accentuer.Premières causes d’incertitudes en 2023, le coût de la construction et la disponibilité des ressources.Les professionnels français sont beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens.Paris passe à la deuxième place des villes les plus attractives devant Berlin.La confiance des professionnels de l’immobilier et les attentes en matière de rentabilité sont tombées à un faible niveau, reflétant les préoccupations généralisées de l’industrie face aux différents indicateurs économiques, politiques et sectoriels.Coûts de la construction et disponibilité des ressources, premières sources d’inquiétude en 2023Sur la base des points de vue d’environ 900 leaders de l’immobilier de toute l’Europe, la 20eme édition de l’enquête annuelle Emerging Trends in Real Estate® Europe 2023 révèle que 91% d’entre eux sont préoccupés par l’inflation, suivi par l’évolution des taux d’intérêt (89%) et la croissance économique européenne (88%). L’incertitude politique aux niveaux mondial, régional et national contribue également à créer un climat d’incertitude recueillant respectivement 79%, 68% et 54% des réponses.A 5 ans, seuls 13% des acteurs interrogés considèrent l’inflation comme un problème, loin derrière les taux d’intérêt (73%) et la croissance (76%) qui restent des préoccupations à moyen terme. Pour 2023, les deux points noirs sont les coûts de construction et la disponibilité des ressources qui arrivent en tête de liste à 92% et 84%. Les professionnels estiment que ces problèmes devraient persister à long terme à 76% pour les coûts de construction et à 73% pour la disponibilité des ressources.L’Europe entrera en récession avant fin 2022En raison de cette incertitude, 71% des dirigeants de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022, ce qui affecterait négativement l’activité de développement, la disponibilité des financements et les volumes d’investissement, suivis par le taux d’occupation, les loyers et les valeurs.Les Français beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens, Paris deuxième ville la plus attractiveL’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas semblent peu susceptibles d’échapper à la récession, tandis que la France est plus isolée, en grande partie grâce à sa stratégie d’approvisionnement énergétique. Une récession est donc anticipée avant 2023 pour 83% des répondants en Allemagne, 82% au Royaume-Uni, 79% aux Pays-Bas et 68% en Espagne. Les Français quant à eux sont plus optimistes avec 45% qui s’attendent à une récession.Les leviers financiers sont eux aussi remis en cause. Ainsi, la confiance exprimée dans la disponibilité de la dette et des capitaux propres n’a jamais pas été aussi faible depuis 2012 s’agissant de la dette et 2009 s’agissant les capitaux propres. Les professionnels interrogés estiment que les capitaux investis en Europe en provenance de toutes les régions du monde sont plus susceptibles de diminuer que d’augmenter : 70% s’attendent à des perspectives d’endettement en baisse et 63% expriment la même tendance pour les capitaux propres.Dans ce contexte, les perspectives globales d’investissement et de développement sur les 30 villes étudiées ont diminué. Londres demeure première pour la deuxième année consécutive, suivie de Paris qui passe devant Berlin, troisième. Les villes qui ont le plus progressé dans le classement cette année sont Madrid, Lisbonne et Copenhague.Les investisseurs favorisés par la baisse de la valeur des biensCes tendances, qui devraient conduire à une baisse de la valeur des biens, pourraient favoriser les investisseurs, y compris les investisseurs en actions qui ont encore des allocations en immobilier trop faibles. Il existe un consensus pour affirmer qu’il peu probable que le niveau de la crise actuelle atteigne celui de la crise financière mondiale. Néanmoins, la hausse des taux d’intérêt créera des tensions, en particulier lorsqu’il faudra traiter les violations des clauses restrictives bancaires si les valeurs baissent, les demandes de refinancement et les réponses aux demandes de rachat de fonds ouverts cotés.Le fait que ces tensions ne soient pas aussi aiguës que pendant la crise financière mondiale pourrait inciter les banques à faire pression pour vendre plus rapidement. De telles ventes pourraient cristalliser les baisses de prix.Du point de vue du développement, les entrevues indiquent que les projets prévus pour 2023 pourraient être reportés à 2024 ou complètement mis de côté. Ce manque de nouveaux projets est considéré par certains comme positif pour les actifs existants et leurs propriétaires.Selon Lisette van Doorn, CEO d’ULI Europe, le marché a évolué rapidement au cours des derniers mois, les perspectives étant devenues plus négatives : « Depuis que nous avons réalisé l’enquête et les entretiens au cours de l’été, qui montraient déjà des préoccupations plus nombreuses et plus importantes, l’industrie est devenue encore plus inquiète. Cela dit, il y a encore beaucoup de capitaux disponibles à investir et surtout en veille, en attendant que les bonnes opportunités se présentent. La sélection de titres est essentielle, en plus d’une forte orientation ESG, de compétences opérationnelles et d’orientation client, pour résister à la tempête. »Geoffroy Schmitt, Real Estate & Hospitality leader chez PwC France & Maghreb déclare: « Paris arrive deuxième du classement des villes où il faut investir selon les professionnels de l'immobilier. Les français restent plus optimistes que leurs voisins européens, Londres arrive en tête pour la deuxième année consécutive et Berlin est troisième, échangeant sa place de second avec notre capitale française. Bien que les mêmes villes se maintiennent dans le trio de tête, les perspectives globales d’investissement et de développement ont diminué du fait d'un contexte plus incertain. Du côté des classes d'actifs, les investisseurs tiennent comptent des transitions futures : climatique, digitale et sociale. Ainsi, les infrastructures énergétiques arrivent en tête du classement sectoriel pour la seconde année consécutive. Le secteur des sciences de la vie arrive en deuxième position et les data centers en troisième place. En lien avec le développement des nouveaux usages, le top 10 est dominé par différents types de logement, allant des maisons de retraite, au coliving et au logement social.»« L'innovation et la numérisation sont des piliers essentiels pour la durabilité des biens immobiliers. L'évaluation et l'amélioration de la performance environnementale ne sont possibles qu'en déployant l'innovation pour capturer les données de performance ESG pertinentes. Les outils basés sur l'IA pour la gestion de la consommation d'énergie permettent de prendre des décisions en temps réel qui optimisent la performance d’un immeuble. Comme pour Allianz Real Estate, une stratégie de digitalisation doit soutenir la réalisation des objectifs de consommation d'énergie dans le sens d’une décarbonisation totale à l’horizon 2050. » précise Sébastien Chemouny, Président ULI France et Head of France Allianz Real Estate