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Résultats de recherche pour production

(7410 résultats)
Il y a 3 ans et 337 jours

Imerys se dote d'une nouvelle usine en Inde

INVESTISSEMENT. Le groupe Imerys, spécialisé dans la production et la transformation des minéraux industriels, a ouvert une usine en Inde dédiée à l'aluminate de calcium de Visakhapatnam (Vizag), un liant utilisé dans les bétons à faible teneur de ciment.
Il y a 3 ans et 337 jours

Une usine de construction modulaire bois sera effective en septembre

Une nouvelle usine de construction modulaire en bois s’installe en Seine et Marne afin de livrer des ensembles de logements résidentiels ou du tertiaire. Début de la production prévue pour septembre.
Il y a 3 ans et 337 jours

Du bâtiment intelligent à un environnement sain

Au cours des années précédentes, NanoSources s'était concentré sur le développement commercial de produits innovants respectueux de l’environnement, centrés pour les milieux industriels, de la construction, de la rénovation du bâtiment, ou encore pour augmenter la production d'énergie du panneau photovoltaïque. Pour extérieurs et intérieurs de l’habitat, les solutions pour surfaces et matériaux se déclinent en nettoyant, démoussant, hydro-oléofuge imperméabilisant, à des produits dits «intelligents» qualifiés par la gamme SurfaShield.Ci-contre à gauche : photo d’un banc nettoyé puis traité partiellement à gauche par SurfaShield C, la partie de droite reste non traitée.Résultat après plus de deux ans, en extérieur.Sous forme liquide, applicable par pulvérisation, SurfaShield est un auto-actif qui rend en continue une surface: dépolluante (dépollue l’air extérieur et intérieur), autonettoyante, auto-stérilisante détruit toute présence de microbe, spore, bactérie…), dépourvue de traces de pollution, odeur, taches, fongiques, mousses sans modifier un mur ou tout matériau traité, le laissant totalement respirer. Dure plus d’une dizaine d’année, sans former de film.Ces produits intelligents, s’ancrent aux micropores des surfaces et s’activent par la lumière naturelle (du jour) ou artificielle agissant en continue et apportant à la surface traitée des performances multiples et durables.Photo de gauche : dépôt de bactériesPhoto de droite : bactéries désagrégées, sur une surface traitée avec SurfaShieldPour répondre à la crise du COVID-19, participer à freiner la pandémie de SRAS-CoV-2 NanoSources a été plutôt préparé ne se limitant pas uniquement aux gels antiseptiques pour les mains, mais à une série complète de préparations nettoyantes, désinfectantes, et de protections actives aux propriétés microbicides, antivirales et antiseptiques.Les boutons et les touches, les sièges utilisés quotidiennement sont parmi les surfaces les plus contaminées. Il a été démontré qu'un bouton d'ascenseur peut être près de 40 fois plus contaminé qu'un abattant de toilettes publiques. Même si la surface est désinfectée une ou deux fois par jour, la charge microbienne n'est éliminée qu'avec l'utilisation de produits intelligents, qui agissent constamment comme un bouclier de protection hygiénique de surface.Pour plus d'information consultez le site du fabricant : https://nanosources.fr/
Il y a 3 ans et 338 jours

Les Fabricants de Menuiseries dressent le bilan de l’année écoulée et préparent l'avenir

L’occasion de faire un bilan de l’année exceptionnelle écoulée et de mettre en perspective ses projets. La valorisation de la fenêtre de qualité fabriquée en France, le recyclage et le développement durable restant des enjeux au sein de l’UFME, des actions seront déployées autour de ces axes forts.Une année dense qui a vu aboutir de nouveaux projetsAprès l’arrêt brutal des productions début 2020 dû à la covid-19, puis une reprise en « stop and go » pendant quelques mois, les carnets de commandes se sont à nouveau remplis dès juin 2020. La situation s’est par la suite compliquée avec les problèmes d’approvisionnement en matières premières, engendrant notamment des hausses tarifaires. Durant cette année très dense, l’UFME a accompagné ses adhérents au quotidien. En témoignent par exemple l’achat groupé de masques, le décryptage des protocoles sanitaires et leur adaptation aux métiers tout en poursuivant les objectifs fixés avant la pandémie :le lancement de la troisième phase de sa campagne de communication dédiée à la fenêtre PVC,la participation active dans l’élaboration des futures réglementations environnementales,l’amplification de la visibilité de la Charte UFME pour le recyclage des menuiseries,la mise en place d’un prochain CQP menuisier industriel,la gestion du label qualité QualiPVC Fenêtres,la valorisation de l’efficacité de la fenêtre dans la performance thermique du bâtiment.« La mobilisation massive de la filière, le dynamisme du bâtiment placé comme un secteur de poids et l’habitat devenu une valeur refuge où les performances des menuiseries ont un rôle essentiel à jouer, nous rendent optimistes pour l’avenir. L’UFME est reconnue comme un organisme professionnel inscrit dans une dynamique constante, tournée vers l’avenir. Nous poursuivons nos missions autour de deux piliers qui nous sont chers. Tout d’abord l’environnement. Nous lançons une marque dédiée à notre Charte pour le recyclage des menuiseries : FERVAM, Filière Engagée pour le Recyclage et la VAlorisation des Menuiseries. La mise en exergue de l’efficacité réelle des fenêtres dans la performance thermique des bâtiments reste au coeur de notre démarche. La fenêtre française possède tous les atouts essentiels pour atteindre les objectifs environnementaux. Autre mission, la revalorisation de la fenêtre française de qualité. Nous mettons en marche la troisième phase de notre campagne de communication destinée aux particuliers et ouvrons un groupe de travail dédié à la défense de la fenêtre PVC vers un public institutionnel. Nous allons collaborer activement aux campagnes sur les fenêtres bois financées par le CODIFAB. ». Bruno CADUDAL, Président de l’UFMEDe nouvelles ambitions pour les trois CommissionsCommission TechniqueLa préparation des échéances règlementaires de 2022 (RE2020 et loi AGEC) a été l’une des priorités ces derniers mois, au même titre que l’accompagnement des entreprises dans la dématérialisation des échanges de données. L’UFME finalise les études en cours, notamment avec la Filière Parois Vitrées, Volet carbone, pour parfaire sa compréhension des impacts futurs de la RE2020. Elle participera également à la mise en place du futur éco-organisme de la REP Bâtiment.« Plus que jamais, notre profession a besoin de développer le sourcing de matières premières issues du recyclage pour répondre aux enjeux environnementaux et travailler son indépendance vis-à-vis des matières premières vierges. ». Hugues DE FORGES, Président de la Commission TechniqueCommission Social et FormationParmi les missions menées, la mise en place d’un nouveau CQP Menuisier industriel Fabrication de fenêtres et de portes, essentiel à l’heure où le métier a fortement évolué. Après une phase d’expérimentation menée avec des salariés d'entreprises adhérentes volontaires pour monter en compétence, la première promotion s’est vue attribuer le CQP fin 2020. Ce dernier devrait être inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) d’ici fin 2021.« Nous avons pour projet de structurer le réseau d'organismes de formation agréés en capacité de former à ce CQP. Un kit pour les candidats trop éloignés des centres par exemple, va également être élaboré. Nous souhaitons susciter des vocations et faire grandir le nombre de nos collaborateurs passionnés, pour contribuer à la pérennité de nos entreprises et de la fabrication française. ». Jean-Marc COMBES, Président de la Commission Social et FormationCommission CommunicationUne campagne de communication nationale a renforcé l’image de la fenêtre PVC vers le ménage français au travers d’une campagne pluri médias : presse, radio et surtout digital. Au total, le site choisirmafenetre.fr comptabilise 400 000 visites depuis le début de la campagne. En parallèle, le site ufme.fr dédié aux professionnels et prescripteurs, a été redynamisé.« Un Guide de la Fenêtre PVC va bientôt voir le jour pour accompagner les particuliers dans leur choix. C’est l’aboutissement d’un travail collectif dont nous sommes fiers. Nous allons également poursuivre la valorisation de la certification NF Fenêtre, et du label QualiPVC Fenêtre dont la gestion vient de nous être confiée. ». Patrick SAGE, Président de la Commission Communication
Il y a 3 ans et 338 jours

Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve

Le gouvernement a annoncé le profil des la commission Rebsamen. [©ACPresse] Le Premier ministre Jean Castex et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, annonçaient le 17 mai dernier la création d’une commission. Cette dernière a pour objet « la relance durable de la construction de logements ». Le gouvernement vient d’établir la composition de cette dernière et ses grands objectifs. Présidée par François Rebsamen, maire de Dijon, la commission rassemble près de 32 membres. Parmi lesquels, des élus, des parlementaires. Mais aussi des professionnels du secteur et des organismes, à l’image de Nexity, Bouygues Immobilier ou encore la FFB, l’USH… En effet, depuis plusieurs mois, le marché de la construction neuve enregistre une forte perte de vitesse. « Les chiffres de la construction, permis de construire, mises en vente et commercialisation, témoignent d’une forte baisse de la production de logements neufs, explique Jean Castex, dans sa lettre de relance. Près de 384 000 logements ont été autorisés au cours des douze derniers mois pour 457 000 logements autorisés en février 2020. Toute la chaîne de la construction, de l’autorisation jusqu’à la mise en vente, se trouve en repli. Et met fin à la dynamique positive qui était observée depuis plusieurs années. » Un marché en forte baisse Pour le gouvernement, le constat est particulièrement flagrant dans les zones tendues où la demande est importante. « Sans un rebond rapide, ce ralentissement aura des effets durables sur l’offre de logements disponibles pour nos concitoyens, avec un effet d’éviction des plus modestes vers des marchés de l’immobilier et de la location plus accessible. » De manière générale, la profession n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le sujet et les répercussions d’une telle dégringolade. Lire aussi : Construction neuve : 2021, péril en la demeureMaPrimeRénov, loi Pinel, construction neuve… Emmanuelle Wargon fait le point La commission Rebsamen aura pour but de proposer des mesures concrètes pour lever les barrières qui freinent la construction neuve. Tant d’un point de vue pratique que réglementaire. « Au-delà de la délivrance des permis de construire, la commission pourra aussi interroger le droit de l’urbanisme et les dispositifs concourant à la libération du foncier […] Il est aussi nécessaire de recenser les freins réglementaires qui ralentissent la chaîne de la construction au détriment du logement des Français et de proposer les mesures de simplification souhaitables […] Le travail de la commission pourra aussi intégrer les enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols, de densification du bâti existant et de conversion de bureaux en logements en zones tendues. » L’ensemble des conclusions et des propositions seront remises au plus tard le 15 septembre 2021. Les grands oubliés s’interrogent Après l’annonce des profils qui composent la commission Rebsamen, l’Union nationale des syndicats français d’architectes (Unsfa) s’est étonnée de ne pas avoir été incluse. « Le gouvernement peut-il chercher à lever les freins qui pèsent sur la construction de logements neufs sans prendre en compte leurs concepteurs ? », s’interroge l’Unsfa dans un communiqué de presse. Pour l’union, cet “oubli” cristallise un problème de coordination interministérielle entre le ministère de la Culture, dont dépendent les architectes et le ministère de la Transition écologique dans les prises de décisions. « Les 25 000 entreprises d’architecture qui établissent permis de construire/d’aménager sur l’ensemble du territoire, sont, avec les maîtres d’ouvrage, les premiers impliqués sur les sujets que doivent aborder cette commission. Leurs représentants n’ont pas encore été sollicités pour l’intégrer ! » De son côté, la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC) a fait part de sa déception. Elle constate que la commission ne représente que la promotion privée et le logement social. « Une fois n’est pas coutume, le gouvernement est tourné vers le tout métropole, en oubliant la construction de maisons individuelles qui représente 50 % de la construction neuve, ainsi que les territoires ruraux et péri-ruraux », indique la fédération dans un communiqué de presse. Et Damien Hereng, président de la FFC de conclure : « Nous ne pouvons que regretter ces choix qui vont a contrario des attentes des Français, qui souhaitent dans leur grande majorité vivre en maison individuelle. Et du soutien au développement économique de milliers d’artisans qui travaillent hors métropoles ! ».
Il y a 3 ans et 338 jours

Solaire : Le projet de baisse des tarifs d'achat d'électricité inquiète la filière

Cette mesure avait été votée en décembre par le Parlement. La filière, très remontée, a reçu mercredi le projet de texte d'application et a deux semaines pour y répondre, avant publication et entrée en vigueur en octobre: elle a d'ores et déjà exprimé mercredi sa "stupeur et son incompréhension", évoquant "l'ampleur injustifiée de la réduction tarifaire".Les députés avaient approuvé cette mesure, contrairement aux sénateurs, au regard d'une rémunération de ces contrats jugée "excessive" du fait de la chute des coûts. Elle vise les installations d'une puissance supérieure à 250 kilowatts, et dont les détenteurs ont signé un contrat avec l'Etat entre 2006 et 2010 devant leur assurer un prix de rachat fixe pendant vingt ans.Quelque 1.000 parcs sont concernés, mais tous ne devraient pas connaître une baisse de tarifs, indique-t-on au ministère de la Transition écologique et à Bercy.Le texte d'application définit la notion de rémunération "raisonnable": celle permettant à chaque installation d'atteindre un taux de rentabilité interne (entre 10 et 15% avant impôt), sur la base de ses coûts d'investissement de l'époque, charges d'exploitation, production d'énergie, etc.Chaque acteur pourra déclencher une "clause de sauvegarde", permettant examen au cas par cas: la mesure "ne doit mettre en péril aucune entreprise", assure-t-on dans les ministères.Sur les 1.000 installations entrant dans le périmètre de la réforme, "plus de 700 seront concernées par la modification du tarif de rachat", précise-t-on. Quant au niveau moyen de réduction, ce sera environ une baisse de moitié.Mais la filière s'alarme d'"une méthodologie erronée", avec "un barème de révision (qui) s'appuie sur des données théoriques éloignées de la réalité économique (...) en sous-estimant les coûts d'investissement et d'exploitation"."La clause de sauvegarde n'apporte aucune sécurité, elle ouvre une période d'incertitude de plus d'un an, correspondant à la période d'instruction par le régulateur de l'énergie et dont l'issue sera incertaine", jugent Enerplan, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Solidarité Renouvelables.Pour eux, le projet, "s'il était appliqué en l'état, mettrait en danger les producteurs concernés et aurait des impacts majeurs à la fois sur la solidité de nombreuses PME, l'emploi et l'atteinte des objectifs climatiques du pays".Le gouvernement attend de cette mesure quelque 4 voire 5 ou 6 milliards d'euros d'économies sur 10 ans (le temps restant à couvrir jusqu'à échéance de ces contrats).L'Etat a prévu sur les 20 ans à venir quelque 120 milliards d'euros de soutien aux énergies renouvelables, solaire mais aussi éolien ou biométhane, pour l'ensemble des contrats signés à fin 2020.
Il y a 3 ans et 338 jours

Produire de l’hydrogène décarboné : enjeu industriel ou véritable leurre ?

L’état des lieux de la production d’hydrogène décarboné conduirait à penser qu’il s’agit bien d’une équation impossible. Pourtant, des projets se créent et les projections indiquent une faisabilité.
Il y a 3 ans et 338 jours

MOZINOR, labellisé « Architecture contemporaine remarquable »

MOZINOR, l’emblématique cité industrielle verticale de Montreuil vient de se voir attribuer par la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France du Ministère de la Culture, le label Architecture contemporaine remarquable qui valorise et distingue les réalisations les plus significatives de la production architecturale des XXe et XXIe siècles. La cité industrielle verticale Mozinor du 2-20 avenue Salvador-Allende et de la rue Didier-Daurat, à Montreuil (93), premier ensemble industriel construit en hauteur en France, est ainsi reconnue comme édifice urbain, témoin matériel de l’évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle des réalisations architecturales du XXe siècle.Acronyme de Montreuil Zone Industrielle Nord, il est le fruit d’une volonté municipale toujours très actuelle, de préservation de l’environnement et de création d’activités et d’emplois locaux en banlieue. C’est en 1963, période marquant les prémices de la désindustrialisation de la région parisienne que ce choix « révolutionnaire » et visionnaire d’une zone industrielle verticale, plus économe en surface au sol, est pris. Mozinor, c’est le fruit d’un compromis entre la préservation du tissu pavillonnaire et horticole existant et le développement de l’emploi local. Avec son toit terrasse planté d’une prairie de 2 ha et un alignement de tilleuls, de genêts, de cerisiers et de nombreuses autres plantes, Mozinor est précurseur des conceptions architecturales les plus écologiques. Pour accompagner et concrétiser ce projet, le conseil municipal vote en 1972 la réalisation d’une ZAC et la création d’un nouvel outil, la Société anonyme d’économie mixte pour l’aménagement et le développement économique de Montreuil, la SADEMO puis confie, en 1986, la gestion des lots dont elle reste propriétaire à la Semimo-B, désormais devenue Semimo, une autre de ses sociétés d’économie mixte. L’idée est faciliter l’accès de ce cette zone industrielle verticale en l’édifiant sur une dérivation autoroutière de l’A86, l’A186 reliée au bd. périphérique par l’autoroute A3 à l’échangeur de la porte de Bagnolet, à égale distance des aéroports Roissy et Orly… La conception de ce projet atypique et innovant qui ouvre ses portes en 1975, est confié aux architectes Gilbert-Paul Bertrand (notamment urbaniste de Pierrefitte) et Claude Le Goas. Claude Le Goas (1928-2007) est le grand architecte et urbaniste de Montreuil. C’est l’homme du siège confédéral de la CGT porte de Montreuil, c’est celui qui conçoit le Conservatoire de la Croix-de-Chavaux, la Cité de l’Espoir et tant d’autres bâtiments remarquables de Montreuil. Il est l’un des premiers à mettre en œuvre le concept de construction de la ville sur la ville. Ensemble, ces deux architectes conçoivent un bâtiment industriel de 42 000 m² en béton armé (ossature en poteaux-poutres porteurs sur lesquels reposent des dalles de plancher avec façades au visuel très graphique percées de baies) sur une emprise au sol de seulement 3,2 ha, desservant, sur 4 étages, des locaux d’activités modulables de 500 à 6 000 m² et de 6 m de hauteur avec des trames de 78 m². Ces locaux conçus comme des volumes aménageables facilement sont accessibles depuis une sorte d’autoroute intérieure, la fameuse rampe hélicoïdale de Mozinor. Cette double rampe centrale à faible pente est empruntable par des poids lourds de 30 tonnes sans que ces derniers, qu’ils montent ou qu’ils descendent, n’aient jamais à se croiser. Avec cette incroyable innovation, les architectes font de Mozinor, sorte de forteresse aux tours crénelées, le lointain descendant du château de Chambord avec son fameux escalier hélicoïdale. Photo : Teknad – Wikimedia
Il y a 3 ans et 339 jours

Tryba améliore son outil de production

INVESTISSEMENT. Le spécialiste de la fenêtre, Tryba, va doter son usine de Gundershoffen, située dans le Bas-Rhin, de nouveaux équipements afin d'optimiser les process et la sécurité de son personnel.
Il y a 3 ans et 339 jours

Les hébergements d'urgence pour sans-abri ouverts pendant la crise sanitaire prolongés 10 mois

"On ne remettra personne à la rue à l'issue de la trêve hivernale", exceptionnellement prolongée cette année jusqu'au 1er juin 2021, a expliqué le ministère du Logement à l'AFP, qui a décidé de "pérenniser" ces places "jusqu'à la fin du mois de mars 2022" au moins.De quoi soulager les associations, qui craignaient un retour à la rue de ces personnes hébergées en urgence, pour moitié grâce à des accords avec une hôtellerie en mal de touristes, afin de répondre à la situation inédite provoquée par le nouveau coronavirus et l'injonction faite à chacun de se confiner.Au total, plus de 200.000 sans domicile fixe sont actuellement hébergés dans des centres d'hébergement ou des hôtels. Maintenir les places créées depuis mars 2020 va coûter 700 millions d'euros et porter le budget annuel consacré à l'hébergement d'urgence à 2,9 milliards, selon le ministère."Cette décision a du sens, c'est une façon de mettre un terme à une gestion de l'hébergement dans l'urgence", a salué Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).Pour le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert, c'est la fin d'un "mode opératoire inhumain", qui consistait à abriter les plus précaires l'hiver avant de les renvoyer chaque printemps dans la rue.Au-delà de mars 2022, "il faut que ces places soient pérennisées de manière définitive", ajoute Florent Guéguen. "Vigilant" sur cet objectif, le directeur général de la FAS s'avoue toutefois "confiant": difficile selon lui d'imaginer Emmanuel Macron remettre des milliers de personnes à la rue l'an prochain, à la veille de la présidentielle.Nouveaux pauvres et expulsionsPour lutter contre le sans-abrisme, le gouvernement compte également sur son plan pour le "Logement d'abord", qui a permis d'installer 235.000 personnes dans des logements durables depuis fin 2017.Les préfets doivent recevoir des instructions pour "accélérer l'attribution de logements très sociaux" aux sans-abri, a détaillé le ministère. Le programme favorise aussi leur sortie du système d'hébergement d'urgence vers des pensions de familles et développe le recours à l'intermédiation locative, avec des propriétaires privés louant leur logement à des associations qui le sous-louent à bas prix à une personne en difficulté, grâce à une aide complémentaire de l'État.Ces efforts restent toutefois "insuffisants", selon les associations. Car s'il est difficile de savoir précisément combien de personnes restent à la rue avant la prochaine enquête de l'Insee prévue début 2022, la situation reste tendue."Le Covid a créé de nouveaux pauvres, et malgré les efforts d'hébergements réalisés, beaucoup d'hommes seuls isolés sont restés sur le carreau", rappelle M. Guéguen, en soulignant que "des milliers" d'appels au Samu Social (115) débouchent encore sur un refus d'hébergement chaque soir.Avec la fin de la trêve hivernale au 1er juin, les associations craignent également la reprise des expulsions après les mesures exceptionnelles prises pour les limiter en 2020. Plus de 30.000 ménages sont menacés d'expulsion, soit le double d'avant la pandémie.Une situation anticipée par le ministère, qui a récemment pris une circulaire demandant aux préfets que toute expulsion soit assortie d'une proposition de relogement ou d'hébergement. Trente millions d'euros supplémentaires ont également été alloués pour les fonds de solidarité logement des départements, destinés à financer des aides pour prévenir les impayés."Nous allons (...) proposer un relogement ou un hébergement à chaque personne concernée et indemniser les propriétaires quand nous n'expulsons pas tout de suite", a promis la ministre déléguée au logement Emmanuelle Wargon vendredi sur France Inter."Les propriétaires, qui sont parfois des personnes modestes, des retraités" pourront recevoir "une somme équivalente au loyer", a-t-elle ajouté.A plus long terme, les associations soulignent également la difficulté de reloger les sans domicile fixe hors du système d'hébergement d'urgence, à cause d'une construction de logements sociaux "trop faible".Depuis le début du plan "Logement d'abord", la production de logements "très sociaux" oscille autour de 30.000 unités par an, au lieu des 40.000 souhaités par le gouvernement.
Il y a 3 ans et 340 jours

Crise du logement : c’est open-bar chez les ingés

Lundi 17 mai 2021, le Premier ministre a pris acte publiquement du « ralentissement structurel de la production de logements neufs ». Structurel, et non (pour une fois) conjoncturel. Autrement dit, quelqu’un a remarqué un mal fonctionnement dans la production de logements neufs. Les chiffres sont clairs : 366 000 logements mis en chantier en un an au lieu […] L’article Crise du logement : c’est open-bar chez les ingés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 340 jours

Tryba investit et réorganise sa production

Tryba vient d’équiper son site de production de Gundershoffen (67) de deux nouvelles machines à la pointe de la technologie et de moderniser ses techniques et process afin de gagner en fluidité et en efficacité.
Il y a 3 ans et 340 jours

Les chaussettes à béton CHAB remportent l'InnovDay TP, concours de l'innovation dans les Travaux Publics

La finale s'est déroulée mardi 25 mai 2021 à Lyon dans les locaux de la profession, en présence de Pierre Berger, Président de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes, Paul Galonnier, Président du Cluster INDURA et de Pierre Rampa, Président du Hub Innov'Infra.Les autres innovations gagnantes d'InnovDay TP sont le robot de traitement de façade PaintUP présenté par Romaric Gomart, PDG fondateur de PaintUP, basée à Villefranche-sur-Saône (69) dans l'Univers Transitions numériques et robotiques, et les Ecrans forestiers NGE Fondation présentés par Clément Bois, Directeur développement de NGE Fondations, basée à Saint-Priest (69) dans l'Univers Sobriété énergétique. Les 3 gagnants récompensés par une visibilité régionale participeront à la 6e édition du Salon Espace BTP des 1, 2, 3 et 4 juillet au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes (01). Olivier Balas sera quant à lui récompensé par une visibilité nationale lors de la Rencontre annuelle des travaux publics de la FNTP en février 2022 ainsi que l'a annoncé par visio Bruno Cavagné, Président de la FNTP.« Mariage du textile et des Travaux Publics, la solution CHAB Chaussette à Béton est née de l'union de trois industriels leader dans leur domaine, Balas Textile, CTMI et SMB Bord Côte, en collaboration avec l'INSA Lyon » Olivier Balas, Président de Balas Textile46.500 votes !Après quatre semaines d'une campagne 100% digitale et 46 500 votes du public, les 49 innovations en lice ont été sélectionnées par les internautes. Les 9 lauréats des 3 univers, Transitions numériques et robotiques, Sobriété énergétique et Green Technologies, ont ensuite été départagés par le jury d'Innov Day TP, composé d'experts économiques, universitaires et scientifiques, à l'issue d'un ultime concours de pitchs.De g à d : Pierre Berger, Président de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes, Romaric Gomart, PDG Fondateur de PaintUP, Clément Bois, Directeur développement de NGE Fondations, Olivier Balas, Président de Balas Textile et Paul Galonnier, Président du Cluster INDURAComposition du jury : Dominique Chevillard, Directeur Technique et de la Recherche FNTP, Thierry Michel, président de la Commission Développement Durable FRTP Auvergne-Rhône-Alpes, Emmanuel Bois, Secrétaire Général Coordonnateur des Ecoles des Travaux Publics d'Egletons, Jean-Louis Valentin Directeur de Centre d'Affaires BTP Banque, Virginie Willaert, Directrice stratégie et développement Egis Rail, Olivier Bedeau, Directeur général de l'Auxiliaire, Félix Darve, Président du Conseil scientifique d'INDURA, Béatrice Causse, Directrice déléguée PRO BTP.Les chaussettes à béton Chab : la solution textile qui change la donne pour les fondationsLa construction nécessite des fondations. Cela implique de forer dans le sol pour construire des pieux de béton armé, ancrés dans un sol solide en dessous. Avec la raréfaction du terrain facilement constructible, les constructeurs se tournent vers des sites où d'épaisses couches de sol instable recouvrent le sol.Pour que les pieux atteignent le substratum rocheux, profondément en dessous, jusqu'à 30 m, il faut utiliser des équipements lourds, coûteux et encombrants tels que des caissons en acier. Les pieux forés à caisson d'acier sont nécessaires lorsqu'ils sont confrontés à des couches creuses. Mais le béton peut se répandre et polluer le sol, lorsque l'eau pénètre ou que le sol grotte, ce qui entraîne des pieux défectueux qui doivent être reconstruits. Le caisson en acier présente trois inconvénients principaux :Coûteux : nécessite de la machinerie lourde spécialisée et une logistique complexe qui peut engendrer des retards ;Fort impact environnemental : empreinte carbone élevée de la production, du transport et de la manutention ;Dangereux à utiliser.« CHAB change la donne pour les fondations profondes et participe à des techniques de construction beaucoup plus propres ! » souligne Olivier BALASLes chaussettes à béton CHAB remplacent les caissons en acier par une solution textile légère et facile à utiliser, qui n'a pratiquement pas d'exigences logistiques.Cette solution offre le même niveau de qualité, réduit les coûts, les retards et les risques.Innovation : Mise en place de pieux dans des zones meubles ou en présence de cavités karstiques. Par sa capacité de déformation et sa résistance à la pression lors du coulage du béton frais, la solution Chab permet la réalisation de pieux en évitant toute pollution et ce, avec un niveau de manipulation simple et en toute sécurité. Elle permet, à coût très inférieur par rapport à la solution employant des tubes acier, une réduction importante de l'empreinte carbone et une productivité accrue quel que soit le terrain.Société basée à Saint Romain-de-Popey (69) : CHAB est née de l'union de 3 industriels leaders dans leur domaine, Balas Textile, CTMI et SMB Bord Côte, en collaboration avec l'INSA Lyon, lauréats R&D booster 2018. Leur volonté a été de créer une structure industrielle innovante régionale dans le domaine du TP à rayonnement national et international. Leur expertise et leur savoir-faire dans les techniques et l'assemblage de composite ont permis à CHAB de déposer un brevet en 2019 sur une solution « Chaussette à béton ». https://chab-solutions.com/ZOOM sur les 2 autres lauréats des Univers Sobriété Energétique & Transitions numériques et robotiquesEcrans forestiers, par NGE FondationsLes écrans forestiers permettent d'éviter la réalisation d'ancrages forés et scellés au coulis de ciment, et de réduire les travaux d'abattage et le préjudice à l'environnement associé.« L'utilisation du peuplement forestier devient l'élément structurel des ouvrages de protection pare-pierres » précise Clément Bois, Directeur développement de NGE Fondations, lauréat dans l'Univers Sobriété Energétique.Fondations porte son effort de recherche sur des solutions innovantes en lien avec ses objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre et du respect de la biodiversité.Les 780 collaborateurs de NGE FONDATIONS accompagnent depuis 30 ans leurs clients sur tous les projets de fondations, de confortements et de travaux spéciaux, pour 200 millions d'euros de chiffres d'affaires, sur l'ensemble du territoire français et à La Réunion. Leader français de l'activité de sécurisation contre les risques naturels, NGE FONDATIONS conçoit, teste et commercialise des produits : paroi AD/OC®, écrans pare-blocs et forestiers, paravalanches et solutions de protection spécifiques. https://www.ngefondations.fr/Robot PaintUP, par PaintupLe robot de traitement de façade PaintUP est capable de nettoyer, décaper et peindre grâce à un bras robotisé porté par un chariot télescopique rotatif. Au sol, un ordinateur et un laser permettent de positionner et piloter le robot avec une grande précision.« Au-delà d'une finition prémium et d'une plus grande productivité, ce système améliore la sécurité en diminuant le risque de chutes et réduit la pénibilité » souligne Romaric Gomart, PDG Fondateur de PaintUP, lauréat dans l'Univers Transitions Numériques et Robotiques.Le potentiel de la solution PaintUP va au-delà de son utilisation actuelle. Il est possible entre autres de réaliser des fresques monumentales à des prix très concurrentiels.Société basée à Villefranche-sur-Saône (69) : Après 3 ans de R&D associant une Université et des industriels, le premier prototype PaintUP est entré en production en août 2019 sur un nettoyage de façade de 1800m2. La réussite de ce premier grand chantier a montré que la technologie PaintUP était opérationnel. http://www.paintup.fr/
Il y a 3 ans et 340 jours

Saint-Gobain : petite cession verrière en Allemagne

Le groupe annonce la cession de deux sites de production outre-Rhin.
Il y a 3 ans et 341 jours

Dijon va faire fonctionner ses camions et bus avec de l'hydrogène produit sur place

Cette station, construite au nord de l'agglomération, utilisera l'énergie provenant d'une usine existante d'incinération des ordures pour fabriquer de l'hydrogène par électrolyse de l'eau.L'énergie fournie par cette usine était jusqu'ici rachetée par EDF. L'échéance du contrat a permis à la métropole de lui trouver un autre débouché, a expliqué à l'AFP le maire PS François Rebsamen, qui veut faire de Dijon une agglomération en pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique.L'unité de production d'hydrogène qui y sera accolée sera mise en service début 2022. Elle aura une capacité initiale de production de 440 kilogrammes d'hydrogène par jour, qui sera doublée à terme.Une seconde station, d'une capacité quotidienne de 880 kilos d'hydrogène, ouvrira en 2023 au sud de la ville. Elle sera alimentée "par les énergies renouvelables du territoire": une ferme photovoltaïque de 12 hectares recouvrant une ancienne décharge et une unité de méthanisation de boues d'épuration.Ces installations vont permettre à la métropole de convertir progressivement sa flotte de camions poubelles et de bus à l'hydrogène. Une benne à ordures ménagères utilise environ 20 kilogrammes d'hydrogène pour faire sa tournée quotidienne.Dès 2022, Dijon fera ainsi circuler 8 camions poubelles à hydrogène et l'année suivante 27 bus à hydrogène (ce qui sera alors la plus importante flotte de ce type dans le pays).Et d'ici 2030, l'intégralité de la flotte métropolitaine de bennes à ordures (44) et de bus (180) fonctionnera à l'hydrogène.Les futures stations ont été calibrées de manière à pouvoir aussi proposer de l'hydrogène-carburant à des entreprises et des collectivités de la région.La métropole fait valoir que son initiative permettra d'éviter, dès 2026, l'émission de 4.200 tonnes de gaz carbonique par an, soit l'équivalent de 58 millions de kilomètres en voiture.Le projet est porté par Dijon Métropole Smart EnergHY, société réunissant la métropole, la société locale Rougeot Energie et Storengy (groupe Engie).L'investissement de 100 millions d'euros servira pour 20 millions à la construction des stations d'électrolyse et pour 80 millions à l'achat des véhicules que la métropole avait de toute manière prévu de renouveler progressivement.Ces matériels sont deux fois plus chers que leurs homologues traditionnels mais Dijon espère en faire baisser les coûts en mutualisant les achats, à l'image de la commande passée pour ses premiers camion-bennes avec les villes du Mans et d'Angers.Sur l'investissement nécessaire de 100 millions d'euros, 19,5 millions ont été apportés par l'Ademe, la Région Bourgogne-Franche-Comté et l'Europe. M. Rebsamen espère un accroissement des aides qui peuvent actuellement couvrir jusqu'à 40% du surcoût de l'achat de véhicules à hydrogène.
Il y a 3 ans et 341 jours

La reprise est là mais gare aux "vents contraires", prévient l'OCDE

Tout en se félicitant de la vigueur de la reprise, l'Organisation de coopération et de développement économiques, qui compte 38 pays représentant 60% du PIB mondial, s'inquiète en particulier de la vaccination contre le Covid-19, trop lente dans les pays pauvres et de la nervosité des marchés financiers.La reprise est là: après une récession historique en 2020, qui a vu l'économie mondiale se contracter de 3,5%, l'OCDE pronostique une hausse du PIB de 5,8% en 2021, "le taux le plus élevé depuis 1973" a précisé l'économiste en chef de l'institution, Laurence Boone, lors d'une conférence de presse."Si la vaccination s'accélère et que les gens dépensent l'argent qu'ils ont épargné, la croissance pourrait être encore plus forte", a-t-elle assuré.Pour 2022, année qui devrait voir la plupart des économies retrouver leur niveau de 2019, l'OCDE table sur une croissance de 4,4%. L'organisation prévoyait en mars une croissance mondiale de 5,6% cette année, et de 4% l'an prochain."Les gouvernements ont administré près de 2 milliards de doses de vaccins" et "jamais lors d'une crise on aura vu des politiques publiques aussi rapides et efficaces, que ce soit en matière de santé, de développement d'un vaccin ou sur le plan monétaire, budgétaire et financier", a relevé la Française en présentant ce rapport-phare de l'OCDE. Hausse de la production manufacturière, forte reprise du commerce mondial de marchandises, rebond de la consommation post-confinement : nombre de signaux sont au vert."Vents contraires""Pourtant, encore trop de vents contraires persistent", met en garde l'OCDE. En particulier, "tant que la grande majorité de la population mondiale ne sera pas vaccinée, nous continuerons d'être à la merci de l'émergence de nouveaux variants".De nouveaux reconfinements lamineraient la "confiance" et nombre d'entreprises, "bien protégées jusque-là mais souvent lestées d'une forte dette, pourraient faire faillite", prévient Mme Boone."Il y a trop peu de coopération internationale et le résultat, c'est que les perspectives de reprise sont trop inégales", a regretté le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, dont c'était la dernière conférence de presse.La croissance projetée cette année est de 8,5% en Chine et de 6,9% aux Etats-Unis, deux pays qui ont déjà retrouvé leur niveau pré-pandémique, mais de seulement 2,6% au Japon ou de 3,3% en Allemagne. La projection pour la France est de 5,8%, supérieure à celle du gouvernement."L'OCDE continuera à plaider haut et fort en faveur d'une approche multilatérale pour mettre fin à la pandémie dans le monde entier", a ajouté le Mexicain, qui occupait ce poste depuis 15 ans.Sous sa mandature, l'organisation internationale, longtemps cantonnée à la production de rapports, a gagné en influence, devenant une instance multilatérale de négociations, notamment dans le domaine de la fiscalité.Après la levée du secret bancaire, elle s'est attaquée à un autre chantier titanesque: la mise en place d'un impôt minimal mondial sur leurs bénéfices des multinationales, afin de lutter contre l'optimisation fiscale qui prive les Etats de ressources fiscales cruciales.M. Gurria s'est dit confiant dans le fait que les négociations, qui impliquent plus d'une centaine de pays, aboutissent d'ici le G20 d'octobre. Son successeur, l'australo-belge Mathias Cormann prendra ses fonctions mardi.Autre risque majeur identifié par l'OCDE: la nervosité des marchés financiers, prompts à s'alarmer des poussées inflationnistes observées ici et là - mais qui, selon l'organisation internationale, sont un phénomène temporaire lié au rattrapage économique."Nous pensons que l'inflation devrait refluer en 2022 et que les goulets d'étranglement" responsables de pénuries "devraient être résorbés d'ici la fin de l'année", a assuré Laurence Boone.Elle a reconnu craindre la "volatilité des marchés financiers, qui auraient des conséquences pour les économies développées mais aussi émergentes, en entraînant des fuites de capitaux". Les prévisions de croissance de l'OCDE pour 2021 et 2022Voici un tableau récapitulatif des prévisions pour 2021 et 2022. Entre parenthèses, la différence en points de pourcentage par rapport aux projections intermédiaires publiées par l'OCDE le 9 mars.PaysPrévisions pour 2021Prévisions pour 2022Monde5,8% (+0,2)4,4% (+0,4)Zone euro4,3% (+0,4)4,4% (+0,6)Allemagne3,3% (+0,3)4,4% (+0,7)France5,8% (-0,1)4,0% (+0,2)Italie4,5% (+0,4)4,4% (+0,4)Royaume-Uni7,2% (+2,1)5,5% (+0,8)États-Unis6,9% (+0,4)3,6% (-0,4)Chine8,5% (+0,7)5,8% (+0,9)Japon2,6% (-0,1)2,0% (+0,2)Inde9,9% (-2,7)8,2% (+2,8)Brésil3,7% (=)2,5% (-0,2)Russie3,5% (+0,8)2,8% (+0,2)
Il y a 3 ans et 341 jours

Béton[s] le Magazine n° 94 explore le futur

Retrouvez le n° 94 dans la boutique acpresse.fr. Comme les voyages forment la jeunesse, Béton[s] le Magazine (in)forme les professionnels. Mais aussi les transports. D’une manière physique tout d’abord, en les amenant tout droit au cœur du quartier de La Défense, à la découverte de la dernière création de l’architecte Jean Nouvel. C’est là qu’est posée la tour Hekla, semblable à un diamant ciselé. Surtout, ce n° 94 fait voyager dans le temps. Certes, d’une manière plus modeste que Georges, le héros du roman d’anticipation La machine à explorer le temps de H.G. Wells. En effet, ici, la question est posée de savoir à quoi vont ressembler les bétons de demain ? Une des grandes tendances sera sa propension à réduire son empreinte carbone… Mais ce ne sera pas sa seule caractéristique ! Rendez-vous en terres connues et moins connues Retrouvez le n° 94 dans la boutique acpresse.fr. Le déplacement temporel s’arrête à ce niveau, pour reprendre une dimension plus contemporaine. Rendez-vous est donc pris pour se rendre en Occitanie et en Provence – Alpes – Côte d’Azur, à la rencontre des acteurs régionaux, à retrouver dans les pages éponymes. Ceci, avant de rejoindre la rubrique “Zoom sur…”, histoire de connaître les dernières innovations issues du monde de l’adjuvantation. Ou de voir ce que les toupies offrent aux entreprises de production de BPE. Le voyage peut enfin être un retour sur l’histoire et le passé. L’occasion de revivre les 50 années d’existence du Laboratoire de recherche des Monuments historiques (LRMH). Puis, de passer un moment avec l’architecte Jean Tschumi, auquel la Cité de l’architecture et du patrimoine consacre une rétrospective. Comme quoi, le béton n’a pas fini de nous faire voyager. Alors bonne lecture… Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 341 jours

Le formidable potentiel de décarbonation de la filière forêt-bois française

Pour le CNDB, l’investissement de 200 millions d’euros dans la filière forêt bois dans le cadre du Plan France Relance ainsi que l’annonce de 50 millions d’arbres plantés sur la période 2021-2022 sont les premiers pas amorçant une dynamique de développement voulue dans l’optique du Plan Ambition Bois 2030. Ce sont les prémices de l’édification d’une véritable souveraineté “forestière”. Pour conserver le potentiel d’absorption des forêts françaises, les capacités de stockage et de substitution octroyées par l’usage du bois, captant à eux seuls 25% des gaz à effet de serre nationaux, le renouvellement et l’accroissement de la ressource forestière doit dès lors devenir une priorité absolue. La forêt et l’usage du bois constituent deux compartiments indissociables garantissant une sécurité optimale en matière de capital d’absorption et de stockage de CO2. Associé à l’accroissement de la forêt via des plans de boisement, reboisement et d’adaptation,  le développement de l’usage du bois pourrait, d’ici 2050, participer à hauteur de 56% à la récolte de plus de 90 millions de m3 de GES par an. L’utilisation du bois dans la conception, la construction et l’aménagement présente donc un double intérêt : la prolongation sécurisée du cycle de stockage du CO2 et le remplacement de matériaux fortement émetteurs de GES par principe de substitution. Débutant par la plantation, la ressource suit un parcours logique d’étapes progressives en commençant par une distinction entre le bois d’œuvre, le bois de trituration, le bois industrie et le bois énergie. Bois d’œuvre, de trituration et industrie passent alors deux phases dites de première et de seconde transformation permettant d’obtenir les différents produits bois tels que des charpentes, du parquet, des meubles, etc. La nature du bois conforte le principe d’une reconversion quasiment perpétuelle de la ressource, si le produit fini est par essence recyclable, les acteurs de la transformation valorisent également les déchets de bois et produits bois connexes liés à leurs activités en les réinsérant dans le cycle de production. 
Il y a 3 ans et 344 jours

Le chauffage au granulé de bois, pourtant en phase avec les réglementations, remis en cause dans les débats publics

L’interdiction du gaz dans la construction neuve à l’horizon 2022, le non-remplacement des chaudières aussi dès 2022, ou encore la réforme du nouveau DPE entrée récemment en consultation, soulèvent de nouveaux défis.Le bois, première source d’énergie renouvelable de France, soutenu par la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie), possède de nombreux atouts pour répondre aux besoins en chaleur. Les pouvoirs publics, conscients du potentiel de la biomasse, ont fait de cette source d’énergie locale et renouvelable, un élément incontournable de la prochaine RE 2020 qui entrera en vigueur en 2022. Plus précisément, le granulé, grâce à sa densité énergétique, son excellent bilan carbone, sa combustion propre et sa flexibilité d’utilisation, a toutes les qualités pour un chauffage durable et respectueux de l’environnement.Cependant, de nombreuses interrogations demeurent dans le débat public. Elles concernent notamment le taux d’émissions de particules fines du chauffage au bois, ou encore la provenance du bois pour fabriquer du granulé, parfois associé à des pratiques de déforestation.Face à ces récentes mises en cause, Propellet souhaite rappeler deux arguments majeurs. Premièrement, un appareil moderne et performant au granulé associé à ce combustible de haute qualité n’émet qu’un taux très faible de particules fines. Par ailleurs, les granulés sont fabriqués à 100% à partir des sous-produits de la forêt et des industries du bois. Cette matière n’est pas directement issue de l’exploitation forestière puisqu’elle arrive en bout de chaine.Equipements performants et combustible certifié : La recette d’une qualité de l’air préservéeLa qualité de l’air est un enjeu majeur pour la santé publique dont les autorités se sont saisies. Des textes officiels comme le rapport parlementaire de la député Emilie Chalas sur la qualité de l’air et le chauffage au bois domestique ou encore le récent plan d’action du gouvernement pour un chauffage au bois domestique performant, soulignent tous une réalité: s’ils encouragent les appareils de chauffage au bois modernes à haut rendement, ils déplorent l’impact négatif des appareils à foyer ouvert, anciens et mal entretenus sur la qualité de l’air.Or, malheureusement, et malgré le renouvellement progressif du parc des équipements de chauffage, les foyers ouverts et équipements anciens peu performants (datant d’avant 2005) constituent encore 48% du parc des équipements et sont responsables de 82% des émissions de particules fines du chauffage au bois individuel.Propellet appelle ainsi à la sensibilisation des citoyens sur l’impact négatif sur la qualité de l’air que peut représenter un appareil inadapté et dépassé. L’association souhaite encourager le remplacement des appareils anciens par des équipements modernes, performants et à foyer fermé labelisés « Flamme Verte sept étoiles » ou équivalents. Par ailleurs, l’utilisation d’un granulé de haute qualité certifiée, permet de diminuer drastiquement les émissions de particules fines.« Le chauffage au granulé moderne, tel qu’on le connait actuellement, n’émet pratiquement pas de particules fines. Un appareil récent performant émet jusqu’à 30 fois moins de particules fines qu’un foyer fermé antérieur à 2002 et jusqu’à 30 fois moins qu’un foyer ouvert ! Malheureusement, le raccourci est encore trop facile entre une cheminée traditionnelle fortement émettrice de particules fines et une chaudière moderne ultra performante et à haut rendement. Il faut rétablir la vérité sur la réalité du chauffage au granulé en allant au-delà d’une image stéréotypée. » - Eric Vial, délégué général de Propellet.Un granulé issu des coproduits de l’industrie du bois« Nous avons récemment vu dans les médias une violente remise en cause de la biomasse pour se chauffer, associant des images de déforestation massives à la fabrication de granulé. Nous tenons à rappeler un chiffre : 100% du granulé est fabriqué à partir des coproduits des industries du bois, tels que les copeaux ou la sciure, qui sont produits lors de la première transformation du bois (pour fabriquer des charpentes, mobiliers, etc.) Le granulé a donc un rôle clef à jouer dans la valorisation de ces résidus en énergie ! » - Eric Vial, délégué général de PropelletLa fabrication de granulé de bois joue un rôle majeur dans le cycle de vie du bois, notamment lorsqu’il s’agit de réutiliser des coproduits qui ne trouveraient pas d’autres débouchés.La production de granulé est également issue de la coupe d’éclaircies ou d’entretien de la forêt. Ces coupes permettent notamment aux jeunes arbres d’obtenir davantage de lumière pour grandir. Elles assurent une sylviculture plus dynamique et permettent la régénérescence des arbres afin qu’ils captent plus de carbone.« De nombreuses inquiétudes persistent actuellement concernant la disponibilité de la ressource et beaucoup s’imaginent que la massification du chauffage au bois entraînera une surexploitation du tissu forestier. C’est faux ! La production de ces coproduits est suffisamment importante pour assurer les besoins en chauffage au granulé. D’autre part, le granulé de bois n’a pas pour vocation de répondre à l’ensemble des besoins énergétiques. La transition passe forcément par le mix énergétique » - Eric Vial, délégué général PropelletNaturellement, le renouvellement des appareils de chauffage individuels au bois, qui sont aujourd’hui beaucoup plus performants, combiné aux efforts d’efficacité thermique des bâtiments conduiront à ce qu’une même quantité de bois puisse permettre de chauffer un nombre plus important de ménages français. Par ailleurs, les besoins en construction ou mobilier, étant croissants, cela s’accompagnera par une augmentation maîtrisée des prélèvements forestiers, en tous les cas bien inférieurs à la croissance de la forêt.
Il y a 3 ans et 344 jours

Etnisi : Et les déchets deviennent de matière de création

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Etnisi transforme les déchets du BTP en des objets et des matériaux du quotidien. [©Etnisi] Quel est le point commun entre des coquilles d’huîtres de la Braderie de Lille et du béton de déconstruction ? Etnisi ! La start-up lilloise conçoit et fabrique du mobilier, du carrelage et des objets design avec au moins 75 % de matières issues du recyclage, comme les coquilles de moules ou les voiles en béton. « En 2016, j’ai quitté mon emploi dans une grosse entreprise de BTP pour trouver une solution de réutilisation des déchets de ce secteur, explique Espérance Fenzy, fondateur d’Etnisi. Le process de récupération, de transformation et de production était mis en place en septembre 2017. Depuis, nous traitons 2 t/j de matières. » Des objets et un réseau uniques Le béton est issu de la déconstruction, mais limité aux fractions les plus fines. « Il y a déjà une filière de réutilisation des fractions les plus grosses, qui finissent par exemple en remblais. Cela n’aurait pas eu de sens de nous intéresser à ce gisement-là. » Le but étant de réduire au maximum les déchets issus du BTP qui finissent en décharge. Tout en créant des objets à la personnalité à part. « La matière continue de vivre. Pour exemple, le béton de la région lilloise est riche en granulats calcaires. Alors que dans le Boulonnais, c’est l’argile qui est plus présente. Les objets créés avec le premier sont plutôt gris. Avec le second, plutôt marrons. C’est un parti pris de notre part, utiliser les aspérités et l’hétérogénéité pour créer des objets uniques. » Et un réseau unique aussi. Lire aussi : Les matériaux biosourcés au quotidien En effet, Etnisi prévoit d’essaimer son process dans les 40 plus grandes villes françaises d’ici 5 ans. Non pas pour le chiffre d’affaires, mais pour traiter localement les matières et relocaliser les emplois. « Nous travaillons avec des entreprises d’insertion pour produire  avec les gisements de matières locales. Etnisi ne sera pas une entreprise de 3 000 personnes réalisant du mobilier. Mais quelque 50 personnes qui aident à mettre en place un process, permettant de transformer n’importe quelle matière en un objet du quotidien. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

L'économie française rate la reprise au premier trimestre mais les perspectives restent bonnes

Le produit intérieur brut (PIB) s'est légèrement contracté de 0,1% au premier trimestre, selon une nouvelle estimation vendredi de l'Insee, qui a fortement revu à la baisse sa précédente évaluation d'une croissance de 0,4%.En cause, une reprise de l'activité et de l'investissement dans le secteur de la construction bien moins forte que ce qu'avait évalué l'Insee.La France rejoint donc les grandes économies européennes qui ont aussi vu leur PIB se contracter sur la période même si elle s'en sort un peu mieux (-1,8% pour l'Allemagne, -0,4% pour l'Italie, -0,5% pour l'Espagne).Mais cela ne jette aucun froid sur l'optimisme du gouvernement. Le chiffre révisé "ne change rien à notre ambition (...) d'avoir 5% de croissance en 2021", a aussitôt réagi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire auprès de l'AFP en marge d'une visite d'entreprise à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).Le ministre met d'ailleurs en avant le fait que l'Insee a légèrement amoindri l'ampleur de la récession record de l'an dernier, avec une chute du PIB ramenée à environ -8% (-7,9% sans correction des jours ouvrés), contre -8,2% précédemment estimé.Cette révision ramène par ailleurs le ratio de dette publique à 115,1% du PIB en 2020, contre 115,7% évalué jusqu'ici. Le déficit public reste lui de 9,2% l'an dernier, contre 3,1% l'année précédente."Garder son sang-froid"Cela "prouve que nous avons bien protégé l'économie française en 2020, grâce à tous les dispositifs que nous avons mis en place", a défendu Bruno Le Maire, citant la progression du pouvoir d'achat des ménages (+0,4%).Ces aides sont d'ailleurs prolongées cette année même si elles seront progressivement réduites avec 15,5 milliards d'euros supplémentaires alloués aux mesures d'urgence, auxquels s'ajouteront de nouveaux dispositifs de soutien aux entreprises pour la sortie de crise.Le gouvernement compte sur une très forte reprise cet été, à l'image du rebond spectaculaire de l'économie à l'été 2020 après le premier confinement, porté par la consommation des ménages.Appelant à "garder son sang-froid et sa constance, ne pas céder à un chiffre ou à un autre, à un indicateur ou à un autre qui peuvent tomber au fil des jours", M. Le Maire a assuré que "les indicateurs sont tous bien orientés".La confiance des ménages et des entreprises a effectivement nettement rebondi en mai, selon l'Insee."L'annonce d'ouverture de la vaccination à tous les adultes à partir du 31 mai devrait continuer d'accompagner la forte reprise d'activité" dans les services et le commerce de détail, a souligné Samuel Abettan, économiste à la banque ING."Même si les chiffres montrent maintenant que l'économie a débuté 2021 plus difficilement que ce qui était estimé précédemment, cela ne change pas la perspective globale", estime aussi Diego Iscaro, économiste au cabinet IHS Markit."Nous estimons toujours que la réouverture progressive de l'économie conduise à un fort rebond de l'activité, a-t-il indiqué à l'AFP.En 2022 au niveau d'avant criseLe ministre a également réitéré "l'objectif stratégique" fixé depuis le début de la crise qui est de "revenir au premier trimestre de 2022 au niveau de développement économique que nous avions avant la crise en 2019".L'écart à combler pour atteindre l'ambition gouvernementale se creuse toutefois un peu après la moindre performance du premier trimestre.Le PIB y restait encore 4,7% sous son niveau de fin 2019, juste avant le début de la crise sanitaire. Et l'acquis de croissance pour 2021, qui correspond à la croissance que l'on aurait si l'activité restait au niveau du premier trimestre jusqu'à la fin de l'année, se situe désormais à 3,5% contre 4,1% estimé précédemment.L'Insee ne donne pas encore de prévision pour l'ensemble de l'année, tandis que la Banque de France table sur 5,5%, l'OCDE sur 5,9% et la Commission européenne sur 5,7%.Dans le détail, au premier trimestre la consommation des ménages n'a progressé que de 0,1%, la production est restée stable (contre +0,4%) et l'investissement n'est en hausse que de 0,2% (contre +2,2%).Le revenu disponible des ménages a lui légèrement diminué au premier trimestre (-0,2%) tout en restant au-dessus de son niveau d'avant crise, selon l'Insee, tandis que la baisse des impôts de production est déjà visible dans le taux de marge des entreprises, qui a progressé à 34,8%.
Il y a 3 ans et 344 jours

La Charlotte confie à Portakabin la construction de sa boutique-usine éphémère

Le standing des installations ALTA® au service du commerce haut-de-gammeLa société La Charlotte, reconnue sur le marché des pâtisseries et glaces haut-de-gamme, produit des gâteaux artisanaux au sein de son usine de 9000 m² située à Hesdin-Labbé dans le Nord de la France. C'est dans l'optique de commercialiser ses produits via une boutique-usine éphémère que La Charlotte a souhaité faire appel à Portakabin pour ces travaux.Il aura fallu moins de trois heures aux équipes Portakabin pour monter de toutes pièces le magasin de 50 m² juxtaposant les centres industriels de la société de desserts. 4 bâtiments ALTA® en rez-de-chaussée avec une hauteur de plafond de 2 mètres 75 accueilleront pendant les 6 prochains mois les clients de la société pour leurs achats. Les spécificités techniques des bâtiments Portakabin ALTA® ont rendu possible l'intégration d'un système de climatisation indispensable à la bonne conservation des produits.Les grandes fenêtres et ouvertures ainsi que l'éclairage LED ont été un critère de choix déterminants car ils offrent la possibilité de créer un environnement de vente agréable et esthétique. Les normes de sécurité inhérentes aux bâtiments ALTA® ont quant à elles constitué l'avantage concurrentiel majeur pour La Charlotte dans le cadre de cette collaboration :« Lorsque nous avons imaginé notre boutique-usine éphémère, nous avons souhaité pouvoir l'intégrer complètement à notre site de production d'Hesdin-Labbé. Construire une installation aussi proche d'une usine implique un haut niveau de sécurité et c'est grâce à la résistance au feu de 60 minutes de la gamme de bâtiments ALTA® que les assureurs ont accepté une telle proximité. » - Gilles Ponchel, Directeur Industriel de La Charlotte« Nous sommes ravis que l'aboutissement technique de notre nouvelle gamme de bâtiments ALTA® permette de répondre aux enjeux et besoins d'entreprises telle que La Charlotte, dont l'activité nécessite des infrastructures haut-de-gamme. C'est une nouvelle preuve de la capacité d'innovation et d'adaptabilité de nos équipes et de nos produits. » - Cyril Petit-Masquelier, Président de Portakabin France
Il y a 3 ans et 344 jours

Cerc : Occitanie et Paca subissent la crise

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Les régions Occitanie et Paca sont le reflet de ce qui se passe au plan national, d’un point de vue économique… [©ACPresse] OCCITANIE – PACA. D’une manière générale, l’économie des régions Occitanie et Provence – Alpes -Côte d’Azur suit le même mouvement que l’économie nationale. Notamment en matière de perspectives du bâtiment. Ainsi sur une évolution de douze mois, les permis de construire des logements sont en recul en avril de – 17,4 % sur le plan national, selon le Cerc. L’Occitanie est à -16,4 %, alors que la région Paca est dans une situation quasi-critique, avec un recul de – 27,4 % ! L’évolution est encore plus compliquée sur le marché des locaux, puisque si la baisse des autorisations est de – 20,6 % en France, elle atteint le seuil record de – 35,3 % en Paca. Mais de – 17,6 % en Occitanie.  Dans un contexte de pandémie mondiale L’impression est la même pour la production de matériaux. Ainsi, côté BPE, pour des chiffres arrêtés en novembre 2020, lorsque la France était en recul de – 9,4 %, l’Occitanie affichait – 11,3 % et Paca, – 10,6 %. Pour les granulats, la moyenne nationale s’établissait à – 6,4 %, la région Paca était en recul de – 14,9 %, alors que l’Occitanie affichait – 8,4 %. Bien entendu, ces chiffres sont à interpréter dans un contexte de pandémie mondiale. Et alors que, sur douze mois, les chiffres sont mauvais, les indicateurs du début d’année semblent plus positifs. Lire aussi les autres actualités en région L’un des leviers attendus de relance reste la commande publique. Ainsi depuis le début de l’année, en comparaison avec le premier trimestre 2020, les appels d’offres en matière de bâtiment ont augmenté de + 29 % en Occitanie. Les appels d’offres des structures territoriales progressent même de 60 %. La région Paca ne publie pas, en revanche ce type de données… Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Sylvestre : Nouvelle centrale pour une nouvelle vie

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Sylvestre a investi dans une nouvelle centrale pour son unité de Maubec. [©Groupe Sylvestre] VAUCLUSE. A Maubec, le groupe Sylvestre possédait un site de production avec deux centrales à béton. « Nous avions une petite unité et une plus imposante, qui datait des années 1970, explique Marion Daffos, directrice d’exploitation carrière et responsable béton. Il nous fallait une modernisation de la production et une meilleure protection contre les pollutions, notamment sonores. » Le choix a donc été fait de raser la plus grosse et la plus ancienne des deux unités, et de la remplacer par une Liebherr Betomix, équipée d’un turbo-malaxeur RIM de 2,5 m3. Une nouvelle centrale et de nouvelles ambitions « En plus de ce malaxeur, nous disposons de cinq trémies à granulats de 35 m3, d’un skip d’alimentation et de cinq silos à ciment de 64 m3. Nous avons aussi opté pour une trémie sauterelle, pour avoir une alimentation directe en matières premières. L’objectif était d’obtenir une norme NF et d’avoir un gain en polyvalence. Par exemple, nous avons récemment travaillé avec des ciments PMES, pour répondre à des environnements sous attaques chimiques». Quant à la seconde centrale du site, plus modeste, elle sera affectée à la production de bétons spéciaux, dont les désactivés et de chapes fluides. Lire aussi les autres actualités en région Mise en service en novembre 2020, la centrale Liebherr a battu le record de production du groupe Sylvestre au mois de mars dernier avec 4 500 m3. « Dix-neuf toupies sont rattachées autour à ce site et à une autre, en parallèle. Cinq pompes à béton complètent le dispositif », précise Marion Daffos. Et de conclure : « Pour nous, cette nouvelle centrale est aussi le symbole de notre nouvel élan d’entreprise. Nous avons refaçonné notre image, notre communication. Nous avons modernisé notre matériel, pour plus de confort et un aspect visuel plus en phase avec nos aspirations. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Cemex : Bas carbone pour un collège

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur collège Voltaire alimenté en bétons par Cemex. [©Cemex] GARD. Accueillir 720 collégiens, en 2022, dans un nouveau bâtiment moderne et durable, telle est la volonté du conseil départemental du Gard pour le collège Voltaire de Remoulins. Le futur établissement remplacera l’ancien collège construit dans les années 1960. En partie situé en zone inondable, le nouveau bâtiment pensé par NM2A Architecture est bâti sur pilotis. Il met en scène les matériaux bois et béton. Projet issu d’une démarche environnementale ambitieuse, le futur collège de Remoulins vise à répondre à plusieurs exigences allant dans ce sens : labels Bepos et E3C1, Démarche Bâtiments durables Occitanie (niveau Or) et Bâtiments NoWatt. Pour cela, Eiffage Construction a fait appel à Cemex et à sa gamme de bétons bas carbone. Des bétons architectoniques Depuis son unité de production de Montfrin, le bétonnier a fourni près de 5 000 m3de bétons à faible teneur en carbone. Dont près de 3 000 m3de Vertua classic et 2 000 m3de Vertua plus. Affichant respectivement une diminution de l’empreinte carbone de 20 à 35 % et de 35 à 60 %. De plus, Cemex a livré des bétons architectoniques gris et blanc. Ceci, pour la réalisation des murs des couloirs du bâtiment, conçus comme de grandes avenues. Enfin, c’est l’unité de production nîmoise qui a produit les 200 m3de chape anhydrite destinés aux 4 800 m2de planchers. Et dont les caractéristiques évitent la multiplication de joints de fractionnement. Afin de préserver la sécurité des usagers du collège et de leurs accompagnants, Cemex a adapté son planning de production et de livraison aux horaires scolaires, l’ancien établissement toujours en fonctionnement étant situé à proximité immédiate du chantier.  Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Capremib équipe un pont de Vitry-sur-Seine

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur pont du quartier des Ardoines de Vitry-sur-Seine. [©Capremib] VAL – DE – MARNE. Situé dans la Zac Gare des Ardoines à Vitry-sur-Seine, le chantier des Ardoines est parmi les plus importants en cours de réalisation en France. Dans le cadre de ce vaste projet urbain couvrant un territoire de 300 ha en bord de Seine. Un nouveau pont ferroviaire de 160 m de long et 30 m de large jouera un rôle clef dans le développement du quartier. Il en desservira le futur pôle multimodal. Et facilitera l’accès à la gare. Il accueillera une voie de circulation automobile à double sens. Un couloir réservé au futur bus en site propre. Ainsi qu’une piste cyclable et deux cheminements piétons végétalisés. Sept types de dalles produites par Capremib La maîtrise d’œuvre a fait appel à Capremib pour la réalisation sur mesure des 4 800 m² du tablier en béton préfabriqué. L’usine de Cormicy, près de Reims, a conçu et fourni 474 dalles pleines. D’une épaisseur de 27 cm, représentant un volume de béton de 938 m3et 300 t d’acier. Le ciment utilisé est un Ciments Calcia CEM III.  Lire aussi les autres actualités en région Sept types de formats de dalles différents ont été réalisés pour ce chantier, dont les plus grands font 4,70 m x 1,30 m et 3,20 m x 2,50 m. Parmi les particularités, ces dalles ont été réalisées avec une sous-dalle en casquette. Dont la fonction est de supprimer la nécessité de coffrer les sous-faces du tablier. Cette technique, qui est issue de celles de fabrication des éléments pour les grands ouvrages d’art, fournit un important gain de temps sur le chantier. Capremib a aussi créé un peigne de positionnement des aciers, qui fait office d’arrêt de coulage, afin d’obtenir une longueur et un cintrage des aciers rigoureusement identique. La production a été achevée fin 2020, la livraison se fera à l’avancée du chantier. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Groupe Daniel : Le béton recyclé disponible à Pau

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Daniel lance son béton recyclé. [©Groupe Daniel] PYRENEES – ATLANTIQUES. Déjà acteur dans l’économie circulaire avec les granulats recyclés, le groupe Daniel poursuit sa logique de développement durable et de valorisation. Ceci, en proposant du béton formulé avec des granulats recyclés issus de la déconstruction. Mais aussi de la démolition ou encore des retours de chantiers. Le béton est récupéré sur les trois plates-formes de valorisation du groupe pour être réincorporées dans de nouvelles formules. La procédure de tri sélectif des déchets béton et des autres matériaux de démolition (plastique, bois, ferraille, plâtre) doit répondre à un haut niveau d’exigence, qui déterminent la régularité de la résistance du futur béton. Les bétons issus de la démolition sont ensuite concassés, avant de passer au déferraillage et au criblage.  Du béton recyclé dans des blocs décoratifs La production du béton recyclé répond ainsi à des procédures strictes de contrôles et de traçabilités. La technique d’élaboration du béton reste une étape clef. Pour cela, le laboratoire interne du groupe Daniel a mené de nombreux essais pour la création de nouvelles coupures aptes à atteindre les niveaux de régularité et de durabilité nécessaires à la formulation des bétons.  Lire aussi les autres actualités en région Des solutions d’aménagements comme les blocs décoratifs matricés effet bois ont été produits à partir de béton 100 % recyclé dans les usines de préfabrication à Abos et Tarnos. La réalisation de chantiers pour des fondations et des dallages a aussi été effectuée et sont conformes aux attentes règlementaires. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

EPCO : Une électricité bien entourée de béton

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le site de production d’EPCO à Orange. [©EPCO] VAUCLUSE. Depuis plus de trente ans, EPCO Méditerranée conçoit et préfabrique en béton des postes de transformation électrique, des locaux techniques, des shelter télécoms et des postes pour les sites éoliens et photovoltaïques. « Nous produisons environ 2 500 postes chaque année, avec un marché majeur qui est celui de la distribution publique de l’électricité, explique Jean-Charles Teyssier, dirigeant d’EPCO. Nous fabriquons et équipons nos éléments de A à Z, dans notre usine d’Orange. » L’entreprise dispose de quatre hectares d’usine, avec notamment trois halls de production équipés de quatre portiques, d’une grue à tour et d’une centrale à béton Imer dédiée. Cette dernière est notamment équipée de deux sorties de malaxeur : une pour un transporteur destiné à un premier hall, un second pour une distribution par toupies. « Nous produisons deux types de solutions. D’une part, les produits spécifiques aux marchés d’Enedis, qui respectent un cahier des charges établi. D’autre part, des pièces qui varient en longueur et en largeur, pour être capables de proposer une trentaine de références et répondre aux différents cahiers des charges. » Lire aussi les autres actualités en région En termes de béton, l’entreprise coule 1 200 à 1 500 m3par an. « Nous avons deux types de béton. D’un côté, un assez classique fortement dosé en ciment, avec des adjuvants pour résister aux phases de gel et dégel. De l’autre, un béton de type XS3, pour les travaux de bord de mer. Celui-ci est en particulier mis en œuvre dans les éléments à destination des Dom-Tom pour lesquels nous avons plusieurs partenaires. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Portée par la croissance, Portalp recrute

Grâce à l’obtention de nouveaux marchés, l’entreprise familiale Portalp, premier fabricant français de portes automatiques piétonnes, poursuit son développement. Pour faire face à cette activité soutenue, Portalp, qui a déjà intégré 170 nouveaux collaborateurs en 2020, recrute aujourd’hui de nouveaux collaborateurs pour son site de production de Saint-Égrève (Isère), son centre de développement de Fontaine (Isère) ainsi que des techniciens polyvalents pour ses 26 agences régionales qui assurent la pose et la maintenance de tous types d’automatismes. 50 postes à pourvoir : intégrer une entreprise en pleine croissance ! Portalp dispose d’une offre globale de produits et services pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. Elle bénéficie également d’une expertise dans les portes palières de quai. Ayant récemment remporté de nouveaux marchés d’envergure, l’entreprise, qui intervient depuis l’étude de projet jusqu’à sa maintenance, recrute de nouveaux collaborateurs dont : – des techniciens polyvalents poseurs, – des technicien(ne)s de maintenance portes automatiques pour renforcer les équipes de ses agences régionales de : Saint-Laurent-du-Var (06), l’Union (31), Chateaugiron (35), Fontaine (38), Saint-Herblain (44), Wavrin (59), Cournon- d’Auvergne (63), Herlisheim (67), Saint-Bonnet- de-Mure (69), Plessis-Pâté (91) et Domont (95), – ainsi que de nombreux techniciens pour assurer la pose des portes palières de quai sur les nouvelles lignes de métro en Ile-de-France. En parallèle, le centre de développement de Grenoble assure un recrutement accru d’ingénieurs pour accompagner la conception de ses nouveaux produits.   Portalp, une ETI qui place l’humain au cœur de son développement Comptant 759 collaborateurs (techniciens, commerciaux, administratifs, ingénieurs, opérateurs…) répartis sur son site de production et ses agences régionales en France, Portalp est une entreprise familiale indépendante. Elle est portée par le dynamisme et les valeurs de son vice- président Maxime Duponchel, 31 ans, très attaché à la proximité, la parité, l’égalité salariale, la réinsertion et l’intégration de personnes en situation de handicap. Dans le secteur du bâtiment, les entreprises font face à 20 % de turn-over. Pour parer à cette problématique, Portalp favorise la fidélisation de ses salariés grâce à la taille humaine de la société, de bonnes conditions de travail, l’esprit d’équipe et l’implication de ses collaborateurs dans des projets d’entreprise. Elle privilégie également leur évolution de carrière à tous les niveaux, comme en témoigne Laurent Steen, directeur des Ressources Humaines : « la plupart des managers étant issus du terrain, cela favorise leur légitimité auprès des autres collaborateurs. Portalp regroupant différents métiers et étant en véritable croissance, un salarié peut se convertir dans un domaine ou aller dans une autre agence s’il le souhaite. À titre d’exemple, sur les 300 techniciens que nous comptons, 30 d’entre-eux sont devenus conducteurs de travaux et 30 autres responsables de secteur SAV». Portalp, un centre de formation intégré Portalp parie sur la montée en compétence de ses salariés pour les fidéliser. En effet, chaque nouveau collaborateur bénéficie de formations. Les cursus liés aux spécificités du métier de technicien poseur n’existant pas, Portalp pallie ce manque grâce à son propre centre de formation et consacre un budget conséquent pour former ses collaborateurs en interne (700 000 euros en 2020) et en externe si nécessaire. Basé à Niort, il est composé de cinq formateurs, dont un se déplaçant dans chacune des agences régionales, placés sous la responsabilité d’une directrice. Portalp a créé depuis deux ans « l’Essentiel », un cycle de formation ouvert à toute personne sans expertise particulière, souhaitant intégrer l’entreprise. Le candidat est engagé en CDI, avec une clause de formation et d’engagement pour la société. Celle-ci se déroule sur trois ans, à raison de : – un mois consacré à la découverte de la technicité des produits la première année, avec passage de l’habilitation électrique et formation technique à la pose et au SAV, – un mois dédié à l’approfondissement des connaissances sur les différentes portes (hospitalières, piétonnes, industrielles…) incluant une formation avec le fournisseur allemand EFAFLEX de Portalp sur les portes à relevage rapide l’année suivante, – et enfin un mois d’apprentissage approfondi sur tous les modules essentiels du métier de technicien polyvalent en portes automatiques la troisième année. À l’issue de ces trois ans alternant enseignement et expérience acquise sur le terrain, il obtient une certification reconnue pour la maintenance et le SAV des portes automatiques piétonnes. En capitalisant sur l’humain, la formation et la fidélisation, Portalp entend ainsi attirer et ouvrir ses portes à de nouveaux talents et les faire participer à son développement. http://www.portalp.com
Il y a 3 ans et 345 jours

A quoi ressemble un bâtiment de bureaux à énergie quasi-nulle ?

Le Fraunhofer Institut ISE instrumente depuis 3 ans la nouvelle mairie de Fribourg conçue comme un bâtiment à énergie quasi-nulle : la production d’énergie sur site dépasse ses besoins annuels.
Il y a 3 ans et 345 jours

ACTIS TRISO-SUPER 12 sur les toits d’un immeuble haussmannien : quand isolation rime avec préservation du patrimoine

Véritables chefs d’œuvres architecturaux, les toitures mansardées des immeubles haussmanniens, revêtues de zinc et d’ardoise, sont classées aux monuments historiques de Paris. La rénovation de la toiture de l’une d’entre-elles, située dans le 17ème arrondissement, a fait l’objet de tout le savoir-faire de l’entreprise de couverture Le Méhauté, Compagnons du Devoir. Pour l’isoler par l’extérieur en préservant l’esthétique de l’ensemble, elle a choisi TRISO-SUPER 12 d’ACTIS, un isolant deux en un qui assure l’isolation thermique et l’étanchéité. Une solution d’isolation multicouches pour une esthétique préservée Vétuste et mal isolée, la toiture de 1200 m2 d’un immeuble haussmannien du 17ème arrondissement de Paris nécessitait une réfection totale pour apporter le confort, été comme hiver, à ses résidents. La copropriété a fait appel à l’entreprise Le Méhauté, Compagnons du Devoir, pour assurer les travaux. Celle-ci a opté pour TRISO SUPER 12 d’ACTIS, une solution d’isolation multicouches réflecteur qu’elle utilise depuis 15 ans en extérieur pour préserver l’esthétique des toitures. « A performance égale, cet isolant nous permet de ne pas trop surélever le toit comparé à un isolant plus épais. Après la pose du zinc, nous obtenons une épaisseur de 6 cm de plus que la toiture initiale » explique Cyrille Le Bris, gérant de l’entreprise. Une solution d’isolation extérieure deux en un Solution deux en un, TRISO-SUPER 12 d’ACTIS assure à la fois l’isolation thermique grâce à sa performance (R = 5,25 m2.K/W) ainsi que l’étanchéité à l’air, à l’eau et à la vapeur d’eau grâce à la membrane réfléchissante qui intègre un écran HPV. Elle permet ainsi d’économiser la pose d’un pare- vapeur, d’un écran de sous-toiture ou d’un écran pare-pluie. D’une épaisseur de 35 mm, TRISO-SUPER 12 bénéficie de 2 lames d’air naturelles créées par l’épaisseur du chevron d’une part, les liteaux de support de couverture d’autre part. TRISO-SUPER 12 est agrafé au chevron avant d’être tendu. Ses bords décalés avec languette adhésive débordant de 8 cm permettent d’effectuer un recouvrement des lés parfaitement étanche, tout en simplifiant la pose. « La performance et la mise en œuvre parfaite de cet isolant multicouches réflecteur réside dans la lame d’air qui doit être normalement de 3 cm. Pour assurer cette circulation d’air et éviter tout phénomène de condensation, nous re-chevronnons par-dessus en laissant une lame d’air d’au moins 4 cm. Nous posons également des chatières en quinconce, en partie haute de la toiture en zinc, comme le faisaient les anciens pour faire circuler l’air. Nous utilisons ce produit en isolation par l’extérieur depuis 15 ans et nous n’avons jamais rencontré de problème. Il faut simplement qu’il soit bien mis en œuvre ! » ajoute Cyrille Le Bris. Grâce aux performances de TRISO-SUPER 12 d’ACTIS, tous les résidents de ce bel immeuble du 19ème siècle, vont enfin accéder au confort de l’isolation moderne sans sacrifier au charme esthétique des toitures mansardées. A propos d’actis ACTIS est le leader européen sur le marché des isolants alvéolaires réflecteurs. Créée en 1980, ACTIS est une PME familiale française de 300 personnes, basée à Limoux en région Occitanie, qui a intégré le groupe Laurent Thierry en 2003. ACTIS possède 4 sites de production en France, certifiés ISO 9001 depuis 2005, et est présente dans 8 pays en Europe. ACTIS propose des solutions performantes et certifiées qui répondent à l’ensemble des besoins d’isolation : . pour tous les bâtiments (résidentiels et tertiaires) . pour toutes les applications (toitures, combles et murs) . en neuf comme en rénovation Les solutions ACTIS disposent de certifications délivrées par des organismes d’évaluation accrédités (ACERMI, BM Trada, CSTB, LNE…) https://www.actis-isolation.com/
Il y a 3 ans et 345 jours

Daliform Group, les solutions techniques qui révolutionnent le monde du gros œuvre

Daliform Group est l’entreprise leader dans le développement et la production de coffrages perdus en plastique recyclé pour le monde de la construction.Grâce à son équipe d’ingénieurs hautement qualifiée, l’entreprise est devenue un vivier d’innovations et de succès aux services des entreprises du bâtiment. Daliform Group fabrique des coffrages perdus pour réaliser des vides sanitaires, des bassins de rétention et/ou de dispersion des EP (Iglu’®, Système Atlantis) et des radiers et dalles en béton armé allégées (U-Boot® Beton, U-Bahn® Beton, Fit Slab). Les produits Daliform Group ont contribué à la réalisation d’ouvrages importants en France tels que les Tours Hekla, Duo, Alto, Trinity à Paris, des parkings et beaucoup d’autres ouvrages dans le monde entier. Les coffrages sont réalisés conformément aux standards de qualité les plus élevés et ils sont couverts par de nombreuses certifications et par l’Avis Technique du CSTB.
Il y a 3 ans et 346 jours

La 1ère usine au monde de panneaux photovoltaïques en pérovskites ouverte en Pologne

"On change d'échelle, on passe du laboratoire à l'industriel", a déclaré à l'AFP Olga Malinkiewicz, la fondatrice de la société, se félicitant d'ouvrir "la première usine au monde de cellules photovoltaïques en pérovskites".Les modules pérovskites permettent de fabriquer des panneaux photovoltaïques légers, souples, ayant des taux de transparence, des teintes mais aussi des formes variables et qu'on peut poser facilement sur un ordinateur portable, une voiture, un drone, un engin spatial ou un bâtiment, même à l'ombre et à l'intérieur.Les pérovskites sont des structures atomiques répandues dans la nature mais qui peuvent être facilement obtenues en laboratoire. L'efficacité de nouveaux modules est comparable à celle des panneaux traditionnels en silicium.Les coûts de leur fabrication sont réduits par rapport au procédé de simple impression à jet d'encre inventé par Olga Malinkiewicz, 38 ans, qui permet de les produire à des températures ambiantes.La chercheuse a inventé sa technologie il y a huit ans, alors qu'elle était doctorante à l'Institut des sciences moléculaires (ICMol) de l'Université de Valence, en Espagne.Sa découverte, remarquée par la revue Nature, lui a valu notamment le prestigieux prix du concours Photonics 2, organisé par la Commission européenne, et un autre de la MIT Technology Review.L'usine est située à Wroclaw, dans le sud-ouest de la Pologne. Selon Olga Malinkiewicz, d'ores et déjà "la demande dépasse les capacités de production" de la chaîne estimées initialement à 40.000 m2 par an.Petits ou grandsLes premières commandes commerciales sont venues du secteur de l'internet des objets et du bâtiment où les nouveaux modules s'intègrent facilement aux façades et surfaces différentes.La technologie de production consiste à imprimer sur des feuilles de plastique transparent des couches successives de modules photovoltaïques, dont celle de pérovskites, formant un ensemble aux paramètres techniques, formes, tailles et couleurs prédéfinis.Ces modules peuvent être très petits ou grands, ils peuvent être aussi découpés ou, au contraire, collés entre eux pour obtenir de très grandes surfaces si nécessaire."Nous utilisons des pérovskites synthétiques qui peuvent atteindre l'efficacité et la puissance considérables, et qu'on n'a pas besoin d'extraire de la nature", a précisé Mme Malinkiewicz lors de l'inauguration de son usine.Dans l'Himalaya et dans l'espaceLes modules pérovskites ont été testés, "avec d'excellents résultats", dans des simulateurs des conditions dans l'espace extra-atmosphérique, a souligné la chercheuse à l'AFP.Un module pérovskite de surface d'une double feuille A4, souple et pliant, a "fait ses preuves comme chargeur de téléphone et d'autres équipements électroniques lors d'une expédition dans l'Himalaya, dans les conditions météorologiques extrêmes", a-t-elle ajouté.La société Saule Technologies, du nom d'une déesse païenne balte régnant sur le soleil, la terre et le ciel, est contrôlée par des investisseurs privés polonais, dont Columbus Energy, leader du photovoltaïque et énergie verte dans le pays, et japonais, avec le multimillionnaire Hideo Sawada.La société, dont l'équipe compte 70 personnes de 15 pays différents, prépare sa prochaine introduction à la Bourse de Varsovie et songe déjà à la construction de nouvelles usines "en Europe ou peut-être au Japon"."Sur l'ensemble des installations photovoltaïques en Europe, seulement 4% sont fabriquées sur le continent. Nous sommes d'accord avec l'Union européenne pour dire qu'il est important de se mettre à les fabriquer" dans l'UE, a déclaré Mme Malinkiewicz.
Il y a 3 ans et 346 jours

Un chantier vert pour une énergie verte à Saint-Gervais

Un projet de développement durableLa production d'énergie verteLa commune de Saint-Gervais multiplie les projets visant à produire de l’énergie propre pour ses besoins et pour l’export.Panneaux solaires et centrale photovoltaïqueAvec ses panneaux solaires installés sur le toit de la piscine et sa centrale photovoltaïque sur celui de la patinoire qui se dotera prochainement de cellules supplémentaires pour augmenter sa production d’électricité, la commune produit de l’énergie pour faire fonctionner ses installations sportives et fournit chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 37 logements.Centrales hydroélectriquesTrois centrales hydroélectriques sont exploitées au Fayet, à Bionnay et au Râteau faisant de la commune un territoire à énergie positive puisqu’elle produit ainsi cinq fois plus d’énergie que la population saint-gervolaine n’en nécessite.Cet automne, ce sont les travaux pour la construction d’une nouvelle centrale qui turbinera les eaux du torrent de Miage qui vont démarrer avec une prise d’eau sur le torrent de Miage, une conduite forcée et un bâtiment usine. Fonctionnelle en 2023, elle sera exploitée par la SARL CH Miage.Un chantier propre et respectueux de la naturePréserver la ressource en eauAfin de ne pas perturber la ressource en eau des habitants de Miage, des agriculteurs et du bétail, la prise d’eau se fera en aval du village. Ces travaux seront aussi l’occasion de raccorder le village au réseau des eaux usées. Les habitants gagneront donc en qualité de vie et le site en propreté.Transport par câble : blondinLe Maire de Saint-Gervais et le Conseil Municipal ont été rapidement enthousiasmés par le projet proposé en 2016 saisissant l’intérêt pour leur commune et plus largement pour l’environnement de produire, grâce aux ressources locales, une énergie renouvelable qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Mais le dossier a tardé à aboutir car il était impératif pour Jean-Marc Peillex de valider le meilleur projet respectant la nature environnante : « Produire de l’énergie propre, c’est très bien, mais si ça nécessite 3.000 rotations d’hélicoptère pour y arriver, ça ne vaut pas la peine ! J’ai tenu à ce que les travaux nécessaires à ce projet de turbinage engendrent le moins de pollution possible et j’ai demandé à CH Miage de nous proposer un chantier ‘vert’ ». C’est donc une technique de transport par câble appelé « blondin » qui a été privilégiée.Intégration paysagèreLe bâtiment de la centrale hydroélectrique de Miage qui sera situé dans le secteur de la Gruvaz va se fondre de manière harmonieuse au sein de cet environnement boisé naturel à flanc de montagne. Les chemins nécessaires seront réalisés en bois ou en pierres locales, les façades seront en parties enterrées, l’ouvrage en lui-même sera dissimulé par des arbres, arbustes, plantes et fleurs afin de diminuer son impact visuel…Le blondin – Késako ?C’est un transport par câble téléphérique qui permet d’acheminer le matériel de chantier et les matériaux notamment en zone montagne où les pentes sont fortes et les obstacles à franchir nombreux. Cette solution technique est très respectueuse de l’environnement puisqu’elle ne nécessite pas de carburant.Signature du bailCe vendredi 21 mai, le bail à construction du turbinage des eaux de Miage a été signé en mairie de Saint-Gervais entre la commune et la SARL CH Miage autorisant cette dernière à construire et exploiter la centrale hydroélectrique pour une durée de 60 ans soit jusqu’en 2081.La puissance de l’usine est estimée à 3.190 KW. La SARL devra payer une redevance annuelle à la commune basée sur son chiffre d’affaires et lui verser près de 40 000 € d’indemnités foncières sur la durée de l’’exploitation pour l’occupation des terrains communaux.
Il y a 3 ans et 346 jours

En Norvège, Saint-Gobain crée sa première usine "zéro carbone"

Le géant des matériaux va investir environ 25 M€ dans son usine de plaques de plâtre de Fredrikstad pour accroître ses capacités de production d’environ 40% et installer un système innovant d’électrification du procédé de production permettant d’éliminer plus de vingt mille tonnes d’émissions de CO2 par an et de réduire les consommations d’énergie du site.
Il y a 3 ans et 346 jours

Le Groupe Apave entre en négociations exclusives avec PAI Partners

Depuis 150 ans, Apave accompagne les grandes mutations et révolutions technologiques en développant des expertises pour garantir la sécurité des hommes, des biens, des actifs de production et de l’environnement. Dans un marché des TIC (test, inspection, certification) en croissance et qui doit intégrer les enjeux liés aux transitions numérique, industrielle et énergétique, Apave a l’ambition d’accélérer son développement de façon ciblée afin d’entrer d’ici 2025 dans le Top 5 mondial des leaders sectoriels dans les Biens Industriels/Manufacturing, les Énergies, les Transports et les Infrastructures & Construction.Cette ambition est concrétisée dans le nouveau plan stratégique 2021-2025 du Groupe, annoncé en février 2021. Un programme ambitieux qui s’appuie sur plusieurs piliers fondamentaux alliant performance, croissance, innovation et digital, et qui doit permettre au Groupe Apave de devenir une référence mondiale dans les métiers de la maitrise des risques.Le soutien et l’expertise apportés par PAI Partners permettront au Groupe Apave d’accélérer son développement sur les secteurs d’activités, métiers et géographies identifiés comme prioritaires, de financer les opérations de croissance externe et de construire avec l’ensemble des équipes une transformation durable vers un groupe plus solide, plus orienté clients, plus intégré et plus innovant.« Nous nous réjouissons de la perspective d’accueillir PAI Partners au capital d’Apave, avec qui nous partageons les mêmes valeurs d’indépendance, de professionnalisme et de rigueur. Apave a une feuille de route ambitieuse et conquérante et nous sommes convaincus que PAI Partners sera le partenaire idéal pour nous accompagner sur le long terme. » a déclaré Rémi Sohier, Vice-Président du GAPAVE et Président du groupe Apave.« Je suis ravi de pouvoir entamer un nouveau chapitre de la vie du Groupe. L’arrivée de PAI Partners comme partenaire de croissance à nos côtés doit nous permettre de réussir notre ambition de développement en France et à l’international. Nous avons désormais toutes les cartes en main pour atteindre nos objectifs et devenir un des leaders mondiaux sur notre marché en étant reconnus pas nos clients pour nos savoir-faire et la qualité de nos solutions. » a ajouté Philippe Maillard, Directeur Général du groupe Apave.« Apave est la référence française dans les domaines de l’inspection et la formation technique, et un des leaders européens. Aux côtés du GAPAVE, nous sommes très heureux de pouvoir accompagner Philippe Maillard et ses équipes dans la nouvelle étape du développement du Groupe. Au-delà de notre expertise dans le domaine des services aux entreprises, nous souhaitons leur apporter notre savoir-faire et notre réseau en matière de croissance externe pour faire d’Apave un leader mondial dans un marché du TIC encore fragmenté. » a commenté Laurent Rivoire, un des Managing Partners de PAI Partners.L’opération, soumise à la consultation des instances représentatives du personnel et l’obtention d’autorisations, doit se finaliser d’ici l’été.
Il y a 3 ans et 346 jours

Entreprise : 3 astuces pour diffuser une image de marque écolo

Alors que les consommateurs s’orientent de plus en plus vers un mode de vie responsable et durable, ils font preuve d’une exigence accrue envers les marques. Aujourd’hui, le critère environnemental est bien plus important que par le passé, surtout pour les générations récentes. Si vous souhaitez les attirer, vous avez alors intérêt à diffuser une image de marque (plus) écologique. Distribuez des cadeaux écoresponsables Vos clients aiment certainement recevoir des cadeaux. Si vous souhaitez leur offrir des objets publicitaires originaux, tournez-vous vers les produits écoresponsables. En plus de valoriser votre image, ils permettront également de marquer les esprits et de renforcer la mémorisation de votre marque. Voici quelques idées de cadeaux publicitaires écologiques, que vous pouvez facilement distribuer à tous types de clients : des stylos en bois, des carnets en carton recyclé, des chargeurs à énergie solaire, des mugs isothermes ou des sacs en tissu. Pour trouver de tels cadeaux d’entreprise personnalisés, allez sur un site qui propose de nombreuses options écoresponsables. Engagez-vous auprès de causes écologiques Une autre possibilité est de vous engager activement en faveur de causes écologiques. Vous pouvez notamment faire des dons à des associations de préservation de l’environnement ou de protection des animaux. Il peut s’agir de dons d’argent (par exemple, reversez quelques centimes pour l’achat d’un produit en particulier) ou d’autres ressources (exemple : les vieux fruits et légumes d’un restaurant peuvent constituer un formidable compost). Le mécénat de compétences est également une bonne option pour aider des œuvres caritatives à visée écologique. Ici encore, vous avez plusieurs options : offrir des compétences spécifiques de manière régulière (comptabilité, design…), prêter du matériel technique ou participer à des actions eco-friendly qui requièrent du temps mais aucune compétence particulière. Et bien sûr, communiquez largement sur vos actions pour faire connaître vos engagements écologiques à vos clients ! Cela témoignera des valeurs de votre marque et incitera les personnes ayant une forte conscience environnementale à vous faire confiance. Faites des choix eco-friendly (production, communication, fonctionnement interne…) Quels que soit votre activité, vous pouvez certainement faire des choix plus écoresponsables dans vos achats professionnels. Cela concerne aussi bien les matériaux de production que le processus de fabrication et de distribution, les supports de communication, le matériel de bureau ou encore les produits d’entretien utilisés dans vos locaux. Sans oublier votre gestion des déchets ! À tous les niveaux, le moindre effort compte. Vous pourrez alors afficher fièrement votre philosophie écologique, et surtout l’illustrer avec des actions concrètes. Cela vous permettra également d’obtenir des labels et des certifications, qui renforceront l’impact de vos actions. Par exemple, ce site vous donne une liste des différents écolabels qui existent en France. Plus large, le label « Engagé RSE » de l’Afnor est une autre façon de confirmer publiquement votre engagement environnemental (mais aussi sociétal). Le mot d’ordre : sincérité Nous terminerons cet article avec un dernier conseil : soyez honnête avec vos clients. Ne prétendez pas être une marque écologique uniquement pour attirer davantage de public. À l’heure où la transparence est de mise, ce manque de sincérité pourrait fortement nuire à votre image de marque.
Il y a 3 ans et 347 jours

Saint-Gobain investit dans son usine de plaques de plâtre norvégienne

INVESTISSEMENT. Saint-Gobain investit dans son usine norvégienne de plaques de plâtre de Fredrikstad afin d'en augmenter la production de près de 40%.
Il y a 3 ans et 347 jours

Aimé Bonna : L’homme des tubes

Aima Bonna, en 1905, en Espagne : il part à la conquête de l’Europe. [©Bonna Sabla] Si l’on retrace les origines des ascendants directs d’Aimé Bonna, on peut remonter au XVIIe siècle avec Jean Bonna (1630-1701). Celui-ci était maçon, dans les Ardennes, tout comme son fils Jacques. On peut supposer que l’exercice de leur art était assez lucratif. Car il leur a permis d’amasser un pécule suffisant pour acquérir les terres qu’ont exploitées leurs descendants. C’est à Hirson, dans l’Aisne, qu’est né Aimé Bonna, en 1855. Nous sommes dans la première partie du Second Empire. Napoléon III gouverne en monarque absolu, crée des établissements financiers. Il lance des emprunts d’Etat et poursuit sa campagne de grands travaux. Les épisodes historiques s’enchaînent. Dans la plaquette publicitaire d’Aimé Bonna, éditée en 1907, on ne retrouve aucun titre universitaire. Mais toutes ses médailles, dont celle de 1872, décernée par l’Association française des sciences fusionnée avec l’Association scientifique de France. Cette décoration à caractère scientifique n’est pas commune pour l’époque. Le titre d’ingénieur est incontestablement dû à l’intéressé, même s’il n’a pas donné lieu à un diplôme. Entre 1879 et 1882, il débute au Service des eaux de la préfecture du département de la Seine. Et se confronte aux questions posées par la rémunération de la distribution de l’eau à usage domestique et industriel. L’anticipation. Entre 1894 et 1924, son entreprise aura fabriqué et posé pour la seule Ville de Paris 297 km de canalisations. [©Bonna Sabla] Aimé Bonna met à profit la période de la mise en place de l’aqueduc entre Conflans et Cormeilles (21 km) et des usines. Ceci, pour se préparer à faire face à l’inévitable accélération qui caractérisera les travaux d’épandage, entre Saint-Germain-en-Laye, Conflans-Sainte-Honorine et Paris. Le 8 mai 1893, il brevète un procédé visant à concurrencer le traditionnel tuyau en fonte. Il propose un diamètre plus important : le tuyau en béton armé “âme-tôle” est né. Convaincu que son invention peut détrôner le traditionnel tuyau en fonte, et alléché par l’ampleur du projet, il monte sa propre entreprise. Et installe une usine de production de tuyaux selon son procédé sur le territoire des communes d’Achères et de Conflans. L’avenir montrera qu’il ne s’est pas trompé. Entre 1894 et 1924, son entreprise aura fabriqué et posé pour la seule Ville de Paris 297 km de canalisations. Parmi lesquels figure l’équipement en tuyaux d’irrigation du parc agricole de la plaine d’Achères. Au-delà du marché parisien qui finit par s’épuiser, il étend son activité en province et à l’étranger (Belgique, Grande-Bretagne, Espagne). En 1924, âgé de 69 ans, il met un terme à ses activités professionnelles et vend à la Compagnie générale des eaux son entreprise qui prend le nom de Société des tuyaux Bonna. Et qui, par la suite, deviendra Bonna Sabla. le tuyau “âme-tôle” reste une référence. [©Bonna Sabla] Retraité, Aimé Bonna n’en reste pas moins inactif. Quelques années plus tard, il se lance dans une nouvelle aventure. Celle-ci lui permettra de trouver au béton armé qui a fait sa fortune une autre application, moins lucrative, mais plus spirituelle. Il s’attaque à la construction d’une église à Hirson, son village natal. Mais n’en verra pas la réalisation, mourant en 1930. Aujourd’hui, le tuyau “âme-tôle” reste une référence qu’on retrouve à travers la planète. Et son œuvre perdure grâce à Bonna Sabla, devenu leader français des solutions en béton préfabriqué au sein du groupe Consolis. L’innovation chère à Aimé Bonna est au cœur de l’entreprise qui développe en permanence de nouvelles gammes de bétons. Et accompagne les grands projets, dont on peut citer le Mucem, à Marseille, le stade Jean Bouin, à Paris, et la Fondation Louis Vuitton, à Paris aussi. Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 347 jours

Rénovation ou neuf ? Quel marché est le plus porteur ?

Aucun secteur ou presque n’a été épargné de la crise engendrée par la pandémie de covid19. Le domaine du bâtiment et travaux publics ainsi que tous les autres secteurs qui s’y apparentent ont été le plus touchés.  Vous êtes artisan ? Vous vous demandez quel marché est le plus prometteur cette année et les années qui vont suivre entre la rénovation et le neuf. Cette rubrique est pour vous. La rénovation, un marché qui promet Personne n’a prévu qu’il y aurait une maladie réussissant à bouleverser le monde vers la fin de 2019. Avec le confinement total qui a commencé en 2020, tout projet a été délaissé. Néanmoins, on peut dire que le domaine de la rénovation reste très prometteur. Il l’a toujours été et le restera certainement. En effet, de très nombreux bâtiments ont besoin d’être rénovés en France. Et ce, dans différents domaines. Cela peut être des travaux de rénovation générale. Mais, on peut aussi rénover les différentes parties séparément. On parle notamment du ravalement de façade, de la rénovation de la toiture, des menuiseries et encore d’autres. Qui plus est, ces travaux sont indispensables pour la durabilité de la construction ainsi que le confort de vie des habitants. En outre, vous pouvez comparer en ligne les différents prix de la pose dans la rénovation pour proposer un prix concurrentiel. Les travaux de rénovation énergétique, les plus florissants Pour garantir un meilleur confort dans une habitation, on ne peut pas éviter les travaux de rénovation énergétique. Cela permet aussi de réduire la consommation et donc la facture ainsi que l’impact sur l’environnement. De plus en plus de Français investissent dans ces travaux. Qui plus est, l’État encourage ces types de travaux. ·        La rénovation des isolations Ce sont les isolations qui garantissent la performance énergétique d’un bâtiment. Il est donc impératif, voire obligatoire de les rénover lorsqu’elles commencent à devenir des passoires à chaleur. Et lorsqu’on parle d’isolation, c’est du sol au plafond en passant par les murs et les menuiseries. Vous n’aurez aucun mal à trouver un client pour de tels travaux. ·        La rénovation des systèmes sanitaires Les plomberies incluant les tuyauteries et les équipements sanitaires doivent également être rénovées, lorsqu’ils vieillissent. Qui  plus est, les fuites d’eau et les canalisations bouchées peuvent être dangereuses en affaiblissant la structure d’une maison. Il est donc impossible de se passer de ces travaux de rénovation et de réparation. Cette année où pour les années à venir, il y aura toujours des travaux de rénovation à faire. Il s’agit donc d’un marché toujours en devenir. Si vous êtes artisans, vous pouvez très bien trouver du travail dans ce domaine plus facilement. Crise ou pas crise, difficulté ou non, tout le monde s’occupera toujours de leur habitation. Qu’en est-il du marché dans le neuf ? Le marché dans le neuf a été plus touché que le domaine de la rénovation cette année. En effet, cela a connu un recul de 15 % rien qu’entre 2019 et 2020. Cela est notamment à cause des périodes de confinement qui ont littéralement gelé les chantiers. Quoi qu’il en soit, l’année prochaine semble plus prometteuse pour les professionnels de la construction. ·        Une hausse prévue en 2021 S’il n’y avait plus rien à faire pour 2020 dans le secteur de la construction neuve. On prévoit un rebond de 11 % cette année. C’est déjà ça, même si cela n’est pas assez pour combler les pertes que les entreprises et les artisans ont souffertes l’année dernière. Toutefois, des doutes subsistent encore et de nombreux travailleurs dans ce secteur n’auront pas encore leur part. ·        Un revirement possible Cette année, on a déjà commencé les campagnes de vaccination. On peut donc espérer que cela retourne la situation. Outre l’ouverture des chantiers, on attend aussi le retour des investisseurs qui se sont retirés pendant les périodes de confinement. Le marché dans le neuf devrait donc redevenir plus intéressant pour les artisans. Alors, rénovation ou neuf ? Quel marché est le plus porteur ? Tel qu’on a pu le constater, la rénovation comme le neuf ont été touchés par la crise engendrée par le Covid19. Cependant, le marché dans le neuf a été plus vulnérable. Malgré le fait qu’il présente de l’espoir pour cette année et surtout pour l’année prochaine. Il est évident que le domaine de la rénovation l’emporte. En effet, en tant qu’artisan dans un domaine déterminé, vous trouverez toujours des travaux de rénovation à réaliser. Mais ce qui rend le marché de la rénovation plus florissant, c’est qu’il est soutenu par l’État. Les différents crédits d’impôt et primes octroyés pour certains travaux en sont la preuve. Professionnel dans ce domaine ? Vous pouvez donc toujours compter sur ce marché pour trouver des occupations. Et ce, en attendant que le marché dans le neuf offre plus d’occasions.
Il y a 3 ans et 347 jours

Reconnaissance de la place des résidences sociales dans la politique du logement d’abord

Elle marque une reconnaissance par le gouvernement de l’importance des résidences sociales dans la mise en œuvre de la politique du logement d’abord, « un maillon essentiel de la politique du logement d’abord » pour reprendre les termes utilisés par Emmanuelle Wargon lors de la présentation de cette feuille de route.L’Unafo a la conviction que les solutions proposées par le logement accompagné constituent des réponses adaptées à un grand nombre de situations en permettant l’accès à un logement autonome à des personnes qui, sans cette offre en logement accompagné, n’auraient d’autres solutions que la rue ou l’hébergement.Les besoins existent, mais l’offre n’est pas à la hauteur, avec aujourd’hui une production insuffisante de nouvelles résidences sociales et une offre de logement qui stagne, voire qui régresse si l’on ne prend pas en compte la transformation des foyers de travailleurs migrants, qui ne crée pas de nouvelles capacités. L’Unafo, qui a participé à la concertation préalable à la publication de cette feuille de route, se reconnaît dans les grands axes de la stratégie définie pour lever les freins à la production de résidences sociales : l’intégration à la politique du logement d’abord, l’information et la communication sur les réponses apportées aux besoins des territoires par les résidences sociales, la mobilisation du foncier disponible, la nécessité d’assurer un équilibre économique des opérations tant en investissement qu’en fonctionnement.La traduction en action de l’axe relatif au dépassement des difficultés économiques est toutefois très en deçà des attentes, avec la proposition faite d’un simple diagnostic territorial de la répartition de l’AGLS alors que cette aide est notoirement insuffisante pour permettre aux gestionnaires de réaliser les actions de gestion locative sociale, qui donnent au logement accompagné toute son utilité sociale. Les adhérents de l’Unafo entendent participer pleinement à la mise en œuvre de la stratégie définie par la feuille de route et sont résolument décidés à s’engager dans le développement de la production de nouvelles résidences sociales pour répondre à des besoins largement non couverts.Ils attendent un réel engagement sur l’AGLS pour que les résidences sociales de demain disposent des moyens humains nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.
Il y a 3 ans et 347 jours

Delphine Piquard nommée nouvelle Directrice Supply Chain du Groupe Lorillard

Arrivée en juillet 2020 au sein du Groupe Lorillard, Delphine Piquard est la nouvelle Directrice Supply Chain au niveau groupe. Diplômée de l’Ecole des Mines de Nancy, Delphine Piquard a débuté sa carrière en tant qu’ingénieure logistique sur un site d’Arcelor Mittal dans le Doubs, pour évoluer vers la division automobile, en tant que responsable de la planification et des affectations des volumes sur les différentes usines du groupe. 7 ans plus tard, elle quitte l’entreprise pour rejoindre Tarkett, en août 2010, où elle pilotera la mise en place du département Prévision et Planification de la division européenne. Puis en février 2017, elle prend le poste de Directrice Supply Chain de l’usine Sophartex, une création de poste qui lui permet de concevoir la mise en place de sa fonction avec une dimension service client. 3 ans et demi passés, elle choisit le challenge Lorillard – un poste de Directeur Supply Chain au niveau Groupe avec une gestion de flux plus complexes entre les différents sites, des entités commerciales aux besoins variés et la nécessité d’harmoniser et d’homogénéiser les offres de service pour chacune. LE CLIENT AU CENTRE DE LA LOGISTIQUE… Delphine Piquard en a fait une notion indissociable, le client est au centre de toute réflexion logistique. Un aspect prioritairement intégré dans l’approche logistique qu’elle a pensée pour les différents sites du Groupe Lorillard. L’un de ses premiers objectifs – en accord avec le Directeur Industriel, Hubert Marti – a été l’uniformisation de l’offre produit sur les différents sites du Groupe, afin de produire au plus près du client. C’est donc dans une optique de proximité qu’une approche régionale a été pensée, tout en tenant compte des contraintes d’équilibrage des charges de travail entre les différentes usines. Pour ce faire, un circuit de distribution converge entre les différents sites, notamment les 4 sites de PVC (Bourges, Pralong, Chartres, Bayonne). Ainsi, chaque client bénéficie d’un point d’ancrage grâce à des navettes qui approvisionnent des menuiseries entre chaque site en région, tenant lieu de plateforme de proximité pour les clients régionaux. Et pour mieux évaluer et maîtriser ce process de proximité, un travail avec le service HSE a permis de mettre en place des indicateurs mesurant le nombre moyen de kilomètres parcourus par les camions par rapport au nombre de menuiseries expédiées. Ainsi le service logistique est en capacité de gérer précisément les affrètements de camions pour réaliser des tournées. « Dans cette même vision de proximité, pour les livraisons dans les grandes villes, un projet est en cours de réflexion à horizon 2022 », explique Delphine Piquard, « Les transporteurs rencontrent de nombreuses contraintes de livraisons liées à la circulation, aux accès difficiles aux chantiers, etc. Notre objectif c’est de mettre en place une plateforme logistique en petite couronne ; un endroit de stockage plus proche des clients finaux pour des livraison plus fréquentes. La région parisienne, notamment le quart Nord-Est entre Gennevilliers, Pantin et Montreuil, sera notre plateforme prototype avec une flotte de véhicules électriques ou au gaz naturel, nous permettant de réaliser des plus petites livraisons et plus fréquemment ». Ces plateformes serviront également de bureaux pour les conducteurs de travaux et accueilleront un stock avancé de quincaillerie. … ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE « La nécessité d’une stratégie de management de la chaîne logistique dans l’entreprise a depuis longtemps été intégrée par les dirigeants. Mais la transformation digitale a façonné un environnement logistique de plus en plus exigeant pour les entreprises, à tel point que l’on parle aujourd’hui de l’agilité de la supply chain » constate Delphine Piquard. Au-delà de permettre au Groupe Lorillard de gagner en performance, délais et production, la transformation digitale est, pour Delphine Piquard, un moyen de maintenir un flux d’information efficace entre les différents acteurs : fournisseurs, fabricants mais aussi les clients. C’est l’une de ses missions qu’elle s’attache à déployer depuis son arrivée au sein du Groupe en juillet 2020. Cette transformation digitale a débuté par la définition du processus et des modes opératoires communs pour tous les clients du Groupe (concessions, agences, artisans, etc.) afin d’harmoniser toutes les pratiques. « Pour ce faire, le principe réside en la mise en place d’une bonne communication entre les différents interlocuteurs. On établit des flux d’information et des notifications en temps réel. On définit des alertes pour déterminer les expéditions livrées ou retardées. Une communication efficace entre toutes les parties impliquées est impérative afin que le client puisse vivre une expérience positive » explique Delphine Piquard. En relation avec les entités commerciales, dans le cadre de la rédaction des cahiers des charges, et le service informatique, pour le développement des process informatiques, le service logistique a automatisé et informatisé la gestion des délais. « Désormais quand la commande est passée, le client reçoit un accusé de réception avec date. Et depuis mars dernier, si l’on rencontre un retard, un processus automatique d’email permet d’alerter le service Administration des Ventes qui prend contact avec le client ou le conducteur de travaux pour le prévenir. La prochaine étape consistera à avoir de la visibilité sur le suivi de la commande et de la livraison. Nous travaillons ce développement avec les transporteurs afin que ce flux d’information soit efficient d’ici 2022 ». Toutes ces évolutions induisent un changement dans les méthodes de travail mais l’automatisation des processus simplifie tout. L’un des exemples les plus parlant c’est la mise en place d’un QR code sur l’ensemble des menuiseries produites dans le Groupe. Effectif depuis mars 2021, ce QR Code simplifie les flux d’informations et permet tout à la fois de recommander un vitrage s’il est cassé, d’avoir accès aux données de la menuiserie ou encore d’ouvrir directement une demande de refabrication dans le cadre d’une non-conformité. Dernier projet pour fin 2021 : le process de gestion des travaux pour les conducteurs leur permettra, selon l’avancement du chantier, de demander la livraison des menuiseries, via leur Smartphone, quand ils en ont besoin grâce à un nouvel outil de planification. Cet outil permettra d’absorber la complexité de la gestion des différents sites ; les conducteurs de travaux des différentes entités du Groupe travaillant dans toute la France. Ils se sentiront également moins isolés et auront accès directement et temps réel aux informations de planification et de suivi de leur livraison. Opérer la transformation digitale d’un Groupe multi site est un challenge que Delphine Piquard et son équipe concrétisent. Au quotidien, ils occupent un rôle à la fois transversal et central au sein du Groupe. Leur travail implique l’encadrement, la coordination et l’animation des équipes logistiques sur chaque site. Et pour s’assurer de la satisfaction client, ils doivent en interne optimiser les processus afin de réduire les temps de production, maîtriser les délais et favoriser une gestion fluide des informations. A Chartres, aux côtés de Delphine Piquard, une équipe logistique de 15 personnes est à l’œuvre. Des recrutements sont en cours pour embaucher 2 ingénieurs supply chain qui seront en charge de la bonne mise en œuvre de tous les processus, en amont et en aval, sur les différents sites du Groupe. Plus d’information sur ces recrutements via le site Internet : http://www.lorillard.fr/recrutement/offres-d-emploi Partager la publication « DELPHINE PIQUARD, nommée nouvelle Directrice Supply Chain du Groupe Lorillard »  
Il y a 3 ans et 347 jours

Ceramiche Keope : Elements Design « Paint »

Elements Design de Ceramiche Keope est la collection de surfaces mates en style minimaliste qui, s’inspirant des architectures des grandes métropoles internationales, rappelle les détails esthétiques de la résine. La proposition en grès cérame est désormais enrichie par cinq nouvelles teintes pastel inédites conçues pour des espaces architecturaux contemporains créant des ambiances harmonieuses et détendues. Les nuances pastel inédites poursuivent le chemin de la créativité de la collection, en s’harmonisant autour de cinq tons chaleureux et authentiques : Avio, Sage, Peach, Powder et Cotto, fascinantes couleurs terreuses permettant de réaliser des espaces au caractère très naturel. La modernité des surfaces Elements Design est surprenante en version mate, brillante ou structurée pour offrir une vision ultra-contemporaine des espaces, tandis que les décors et les mosaïques conçus pour la collection confèrent une touche glamour aux qualités fonctionnelles du grès cérame.Grâce à sa composition minéralogique et son processus de production, le grès cérame de Ceramiche Keope ne craint pas, en effet, les altérations et agressions telles que les coups ou les abrasions, résiste au feu, au gel, à l’humidité, tout en conservant dans le temps la couleur et l’aspect du premier jour de pose. Parfaitement en mesure de s’adapter à tout type de contexte, commercial ou résidentiel, Elements Design suggère de jouer, d’oser avec les couleurs, les finitions et les différentes inspirations, tout en conservant son cachet, vu la cohérence conceptuelle qui lie entre elles les différentes séries de la collection Elements. Du revêtement des murs et du sol, avec les nouvelles finitions délicates, au sol extérieur, réalisé dans la déclinaison d’extérieur d’Elements Design, il est possible de réaliser une harmonieuse continuité entre intérieur et extérieur, créant un véritable « total look ».L’éventail de possibilités d’utilisation est large, et les possibilités d’assortiment sont infinies, aussi bien au mur qu’au sol. La ligne se présente aussi bien en petits formats que dans les plus grandes plaques. À côté de l’épaisseur 9 mm des formats traditionnels, Elements Design propose aussi le 6 mm des grands formats. Un projet dont le caractère polyvalent permet de développer des solutions personnalisées en mesure de répondre à tout type d’exigence. Ceramiche KeopeCeramiche Keope une entreprise italienne de céramique qui étudie, conçoit et produit des revêtements de sol ou muraux en grès cérame. Son histoire, débutée en 1995 à Casalgrande (Reggio Emilia), l’a amenée à être présente dans plus de 80 pays dans le monde. Aujourd’hui, avec une production annuelle de plus de 5 millions de mètres carrés, l’entreprise offre des solutions au design raffiné et aux performances techniques élevées aussi bien pour les espaces extérieurs qu’intérieurs, les espaces commerciaux, publics et résidentiels. Les produits Ceramiche Keope n’émettent aucune substance organique, n’entraînent pas d’allergies et se nettoient simplement. La la beauté de leurs produits sont le fruit d’investissements technologiques et de sa volonté de développer des produits très performants. La philosophie de Ceramiche Keope peut se résumer dans le soin apporté aux détails, la responsabilité sociale, le respect de l’environnement et des personnes. Autant de valeurs qui ont toujours caractérisé l’entreprise en vue de diffuser la singularité du « Made in Italy » dans le monde.Pour en savoir plus, visitez le site de Ceramiche Keope.Visuels : © Ceramiche KeopeLa rédaction
Il y a 3 ans et 351 jours

Energie photovoltaïque en Pologne: du soleil au pays du charbon

Longtemps derrière les puissances européennes du solaire, les Polonais ont mis depuis peu les bouchées doubles pour équiper leurs toits d'installations PV, dans un pays qu'on associe rarement au ciel bleu, mais plutôt au smog au dessus des villes et villages chauffés au charbon, dit "l'or noir" national.Les coûts montant en flèche de l'extraction du charbon, des émissions du CO2 et, par conséquent, de l'énergie, semblent avoir commencé à peser sur les porte-monnaies et la conscience du gouvernement et des Polonais."Mieux respirer"Andrzej Machno, 74 ans, compte parmi les premiers à Skawina (sud) à avoir troqué sa vieille chaudière à charbon contre des panneaux photovoltaïques et capteurs thermiques solaires, serrés désormais sur le toit de sa maison familiale."La mairie s'y est investie et on a saisi l'occasion. D'autres ont suivi. C'était un choix excellent", dit à l'AFP l'ancien hôtelier, l'oeil vif et bonne posture, jouant avec son petit-fils dans un jardin fleuri aux premiers rayons du printemps.Même s'il doit compléter ses installations avec une chaudière à gaz, en hiver, les économies sur les factures lui suffisent déjà pour pouvoir rembourser bientôt le crédit contracté pour l'opération."On arrive maintenant à mieux respirer à Skawina", dit M. Machno qui a passé sa vie dans cette ville, symbolisée et polluée durant des décennies par une importante usine d'aluminium, fermée depuis."Ruée au photovoltaïque""On a une ruée aux micro-installations photovoltaïques en Pologne", déclare à l'AFP Ryszard Wnuk, expert en énergies renouvelables à l'Agence nationale pour l'économie d'énergie (KAPE).Et de souligner qu'environ 70% du parc solaire en Pologne est constitué d'équipements de puissance moyenne de 8 kW. L'étape de grandes centrales solaires photovoltaïques commence seulement à se dessiner.En cinq ans, ce pays de 38 millions d'habitants est passé de seulement 187 mégawatt (MW) de puissance installée en photovoltaïque, à 3.935 MW en 2020, l'année où ce chiffre a crû de 155%, selon les statistiques locales.La croissance mondiale moyenne dans ce secteur était de 22% en 2020, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)."On est loin au-delà des prévisions qui tablaient seulement sur 5.700 MW en 2030", souligne-t-il.Un système simple et avantageux de subventions publiques, environ 1.100 EUR de la part de l'Etat ou, dans certains cas, même davantage offerts par certaines communes, ainsi qu'une solution commode de stockage par opérateur du réseau du surplus d'électricité produit en autoconsommation, "sont aussi à la source du phénomène", estime l'expert.Mot difficile: photovoltaïque"Il y a dix ans, personne en Pologne ne savait prononcer correctement le mot photovoltaïque!", rappelle à l'AFP Dawid Zielinski, 36 ans, le PDG de la société Columbus Energy.Cette ancienne start-up créée il y a sept ans, compte parmi les acteurs majeurs du photovoltaïque et énergie verte en Pologne, emploie 3.500 personnes, est cotée à la Bourse de Varsovie et affiche des ambitions internationales."Aujourd'hui, tout le monde sait que le photovoltaïque, les éoliennes et d'autres énergies renouvelables sont le seul chemin juste pour ne pas payer bientôt de gigantesques factures d'électricité", souligne cet homme débordant d'énergie, rencontré au siège du groupe.Les pérovskitesC'est en quête de solutions du futur, que M. Zielinski a investi dans le lancement imminent de la première chaîne au monde de production industrielle de nouveaux modules photovoltaïques basés sur des cellules en pérovskites.Ces structures atomiques, répandues dans la nature et faciles à obtenir en laboratoire se sont avérées, au fil des recherches internationales, dotées de l'aptitude à former des cellules photovoltaïques dont l'efficacité égale celle des panneaux en silicium.Il y a huit ans, Olga Malinkiewicz, alors doctorante polonaise à l'Institut des sciences moléculaires (ICMol) de l'Université de Valence, en Espagne, a inventé la technologie bon marché de pose de couches de pérovskites par simple impression à jet d'encre.Depuis, la vision de panneaux solaires légers, souples, à taux de transparence et à teinte variables, qu'on peut poser facilement sur un ordinateur portable, une voiture, un drone, un vaisseau spatial ou un bâtiment, même à l'intérieur, anime les esprits des chercheurs entre Tokyo et Oxford, en passant par Wroclaw (sud-ouest de la Pologne) où Mme Malinkiewicz a installé sa société Saule Technologies.Sa découverte, remarquée par la revue Nature, lui vaut notamment le prestigieux prix du concours Photonics 2, organisé par la Commission européenne, et un autre du MIT.Pourtant, sourit Andrzej Machno, le photovoltaïque a aussi ses inconvénients: "avant je devais charger six tonnes de charbon par mois dans la chaudière puis décharger les cendres alors que maintenant je reste assis, je bois de la bière et j'ai pris du poids!".