Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour auvergne

(726 résultats)
Il y a 2 ans et 363 jours

Pose de fenêtres : une formation qualifiante destinée aux demandeurs d'emploi

Le CSTB a mis en place une formation opérationnelle de technicien poseur de fenêtres à destination des demandeurs d'emploi. Pour la deuxième année consécutive, l'équipe « Formation par le geste » du CSTB propose une formation certifiante de technicien poseur de fenêtres au sein de son établissement à Grenoble. Organisée en partenariat avec les Compagnons du Tour de France d'Echirolles, avec le concours de la Maison de l'Emploi du Pays Voironnais, et financée par Pôle Emploi et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette formation permet d'obtenir le CCP n°1 « Installer et équiper des menuiseries et fermetures extérieures » du Titre Professionnel « Menuisier poseur-installateur » et diverses habilitations (électrique, SST, échafaudage, geste et posture). Depuis le 7 mars, onze demandeurs d'emploi de 20 à 45 ans suivent cette formation axée sur le métier d'une durée de deux mois et demi. Au programme : apports théoriques, formation pratique (lecture de plans, moyens de fixation, mise en œuvre de fenêtres, volets roulants et portes de garage), sensibilisation commerciale et savoir-être, ainsi qu'un stage de trois semaines en entreprise préalable à leur embauche. Au total, neuf entreprises de la région grenobloise participent à cette initiative, dont l'objectif est de faciliter le recrutement de personnel formé dans un secteur en tension et permettre un retour à l'emploi durable. Lors d'un job dating organisé avant le démarrage de la formation, chacune d'entre elles a pu rencontrer et sélectionner ses futurs collaborateurs. Ces derniers disposeront ainsi d'un contrat de travail pour une durée minimale de douze mois à l'issue de leur apprentissage.
Il y a 3 ans et 0 jours

L'innovation au cœur du Carrefour International du Bois

Disponible et renouvelable, le bois trouve également sa place dans des domaines d’applications nouveaux, notamment dans la tech et l’innovation.À cet égard, le Carrefour International du Bois, qui aura lieu du 1er au 3 juin 2022 au Parc des Expositions de Nantes, fera la part belle à l’innovation au sein d’un espace dédié pour la deuxième édition consécutive. Situé dans le hall 1, l’espace innovation présentera les avancées de la filière sur les sujets de R&D ainsi que sur les nouveautés en matière de produits et de services. L’Afpia Solfi2A, Bois HD et Xylofutur, acteurs du secteur, animeront ce plateau dédié à l’échange et aux découvertes. Pour cette édition 2022, la Wood Tech, premier réseau de start-up de la filière forêt bois, rejoint les rangs et sera accompagnée par 4 de ses adhérents sur un stand.Le Carrefour International du Bois fait la part belle aux métiers d'avenirAprès 4 ans d’absence dus à la pandémie de COVID-19, la seizième édition du Carrefour International du Bois est vivement attendue par l’ensemble de la filière. Salon leader, il est dédié aux professionnels et aux produits bois sous toutes ses formes. Il rassemble sur 3 jours 563 exposants et plus de 11.500 visiteurs venus de 85 pays différents. Incontournable RDV business, le Carrefour est aussi un point de rencontre avec les métiers de demain. Tournée vers l’innovation, la filière forêt-bois s’étend parfois à des secteurs d’activités ou des domaines d’applications inattendus mais néanmoins essentiels, tant sur le plan environnemental, économique que social. Premier réseau de start-up de la forêt et du bois, la Wood Tech en est l’exemple concret : « Après un peu plus d’une année d’existence, notre regroupement compte aujourd’hui 29 jeunes structures innovantes qui évoluent dans le domaine du digital pour faciliter les interventions en forêt ou améliorer la connaissance des essences. Certaines de ces start-up travaillent aussi dans la création de plateformes pour la mise en relation directe des professionnels du bois avec les particuliers ou encore dans des applications plus orientées « produits » comme des écrans tactiles en bois ou bien un emballage alimentaire réutilisable et composé uniquement de fibres végétales », explique François VULSER, responsable de la Wood Tech. Sur les 29 adhérents que compte la Wood Tech, 4 seront présents au Carrefour International du Bois au sein de l’espace innovation. Leur participation est une formidable opportunité d’aller à la rencontre de leurs marchés, leurs partenaires, leurs fournisseurs et leurs futurs clients. François VULSER l’admet : « Le Carrefour est un indéniable accélérateur de business et une vitrine qui peut être vitale pour le lancement de leur activité ».Les start-up de la wood tech présentes au Carrefour International du BoisEPUR (Occitanie) est une start-up dont les deux co-fondateurs, tous deux charpentiers, se sont associés pour concevoir et développer un robot numérique portatif qui facilite, optimise et sécurise les travaux des charpentiers. EPUR participe à relancer l’industrialisation par la production de machines-outils labellisée Origine France Garantie et Made in France. NOIRDEBOIS (Hauts-de-France) est le 1er fabricant français de bardage et d’habillement mural de bois brûlé. Cette technique ancestrale d’origine japonaise qui consiste à brûler la surface extérieure d’une lame de bardage bois afin de la rendre plus résistante. EKWATO (Occitanie) est une solution digitale professionnelle et innovante pour piloter et maîtriser le risque sur toute la chaîne d’approvisionnement des produits bois. Il facilite le suivi de l’application d’une politique d’achat des produits bois, des exigences RSE, normatives ou réglementaires qui demandent la réalisation d’une analyse de risque, du gestionnaire forestier au distributeur. CLICOBOIS (Auvergne-Rhône-Alpes) est un service de vente en ligne de bois en click and collect, mettant en relation les industries de la filière bois et les clients finaux, utilisateurs de bois. Cette mise en relation directe permet aux particuliers d'acheter à un prix compétitif des produits venant de leur territoire (traverse, bordure, bardage, poutre, planche...). Une édition rythmée par des temps forts, marqueurs des initiatives de la filièreLa deuxième édition du concours d’innovation forêt-bois « Canopée Challenge » bat son plein. Depuis le début de l’année 2022, les nominés présentent leur projet devant un jury à l’occasion d’un tour de France. À l’issu des 7 étapes, les lauréats nationaux viendront pitcher leurs projets sur l’espace innovation. Ces différents temps forts autour de l’innovation démontrent l’engagement du Carrefour International du Bois à valoriser l’ensemble des initiatives de la filière forêt-bois tournées vers l’avenir. Vertueux et durables, le bois et les matériaux biosourcés sont de véritables alliés pour répondre aux actuels enjeux climatiques. À ce titre, les visiteurs du Carrefour pourront, pendant les 3 jours de salon, identifier les projets innovants aux impacts positifs, significatifs et mesurables.
Il y a 3 ans et 0 jours

Holcim achève l'acquisition de six carrières auprès du groupe Famy

ACQUISITION. Le cimentier, Holcim confirme avoir achevé l'acquisition de six carrières dans la région Auvergne-Rhône-Alpes auprès du groupe Famy.
Il y a 3 ans et 7 jours

Les artisans lourdement impactés par la crise, selon la Capeb Auvergne-Rhône-Alpes

31% des entreprises interrogées estiment ne pas pouvoir faire face aux difficultés engendrées par le contexte économique et géopolitique au-delà d'un an, 56% des artisans voient leur moral impacté.
Il y a 3 ans et 11 jours

En Auvergne-Rhône-Alpes, les artisans font part de leur inquiétude

CONJONCTURE. Vers la mi-avril, les remontées des entreprises artisanales de la deuxième région française en termes de contribution au Produit intérieur brut étaient loin d'être rassurantes. L'antenne locale de la Capeb propose une dizaine de mesures pour leur apporter une bouffée d'oxygène.
Il y a 3 ans et 19 jours

L’artisanat du bâtiment en danger selon une enquête de la CAPEB en région

C’est le triste constat qui résulte de l’enquête flash conduite par les CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de leurs adhérents et c’est pourquoi la CAPEB est plus que jamais mobilisée pour demander des solutions d’urgence concrètes pour sauver l’artisanat.Des remontées inquiétantes du terrainLes entreprises artisanales du Bâtiment sont confrontées depuis la crise sanitaire à des augmentations de prix ininterrompues et imprévisibles et se heurtent à des difficultés d’approvisionnement depuis un an et demi et qui s’aggravent. S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du Bâtiment qui se vérifient dans leurs réponses à l’enquête flash qu’ont conduite les CAPEB départementales auprès de leurs adhérents. C’est particulièrement le cas pour les plus petites entreprises :31% des entreprises ne pourront pas faire face aux difficultés engendrées par le contexte économique et géopolitique au-delà d’un an.18% seulement des entreprises sans salariés et 17% des entreprises entre 1 et 5 salariés pensent pouvoir résister 2 ans et plus.56% des artisans voient leur moral impacté contre 27% des entreprises de plus de 20 salariés.Des mesures insuffisantes du gouvernement – Les solutions de la CAPEBLe Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était engagé à intégrer le Bâtiment dans le plan de résilience du gouvernement. La CAPEB a pu constater que ce n’était pas le cas.Même si certaines mesures vont dans le bon sens, comme appeler une nouvelle fois les acheteurs publics à faire jouer la clause de l’imprévisibilité dans les contrats et à ne pas appliquer les pénalités de retard pour un chantier du fait de difficultés d’approvisionnement liées à la guerre en Ukraine, elles sont loin d’être suffisantes.En effet, les marchés publics ne représentent que 17 % des marchés des entreprises artisanales et faire jouer la clause d’imprévisibilité est tout sauf simple. Enfin, aucune disposition n’est prévue pour les marchés signés avec les particuliers qui représentent l’essentiel des marchés des entreprises artisanales du bâtiment.La CAPEB propose 8 mesures très concrètesVeiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs participent activement au comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement, intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation et assument les risques d’augmentation des prix avec la filière dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du Bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils garantissent leur stabilité durant au minimum trois mois. En effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours ;Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Marchés publics. Rendre enfin systématique, au profit des entreprises, l’application de pénalités en cas de retard de paiement du maître d’ouvrage ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux. Quelques-unes de ces propositions ont d’ores et déjà été entendues. Ainsi, le communiqué de presse du ministère de l’Economie du 29 mars prévoit notamment la révision accélérée des index à partir de mai 2022, la mise en place d’une aide temporaire pour les entreprises de TP, l’organisation d’un comité de crise BTP départemental et la publication d’une circulaire aux maîtres d’ouvrage publics sur la révision des prix.Ces mesures restent cependant insuffisantes au regard de la situation et la CAPEB poursuit donc sa mobilisation.La CAPEB mobiliséePartout en France, les CAPEB départementales et régionales sollicitent leur préfet pour qu’il organise une table ronde avec l’ensemble des acteurs du Bâtiment, industriels et négociants, afin de rechercher les termes d’une « solidarité économique » permettant de limiter les hausses de prix et d’éliminer les comportements anormaux. Des rendez-vous sont également pris avec leurs députés et sénateurs.De nombreuses communications auprès des médias (presse, radio et TV) sont également organisées aussi bien au niveau national que dans les départements. C’est particulièrement le cas dans notre région.La mobilisation de la CAPEB commence à porter ses fruits. L’enseigne de distribution Saint-Gobain s’est récemment engagée par écrit auprès du Président national de la CAPEB pour encadrer la hausse des prix avec des propositions concrètes comme celle de l’autoriser seulement le premier de chaque mois. A destination des entreprises, les CAPEB départementales leur apporte tout l’accompagnement et le soutien dont elles ont besoin au quotidien. Une fiche pratique a été élaborée à cet effet pour les aider à mieux résister à la crise.Pour Dominique Guiseppin, Chef d’entreprise artisanale de peinture (Savoie), Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « La situation est particulièrement inquiétante pour nos entreprises, c’est leur rentabilité et à terme la pérennité de l’artisanat qui est en jeu. Si l’activité ne manque pas pour l’instant, nous souffrons d’un manque de lisibilité sur nos approvisionnements qui ralentit considérablement nos chantiers et perturbe grandement leur organisation, sans compter l’augmentation des coûts qui a un impact très lourd sur nos marges. L’enquête flash que nous avons conduite avec les CAPEB départementales le montre bien, seulement 18 % des entreprises artisanales répercutent la hausse des prix sur leurs clients.À l’heure des élections présidentielle et législatives, il est grand temps que nos dirigeants entendent enfin la voix des entreprises artisanales et leur proposent des mesures adaptées. »
Il y a 3 ans et 21 jours

Le secteur du béton prêt à l'emploi progresse de 10% en 2021 avec 40,5 millions de m3

Un retour aux valeurs enregistrées en 2019Le secteur du BPE voit ses niveaux de production se raffermir progressivement. Avec une hausse de 10 % (données CVS-CJO) enregistrée en 2021, la production de BPE atteint 40,5 millions de m3 sur l’année retrouvant des valeurs équivalentes à celles de 2019. Zoom sur les volumes de production en régions pour le quatrième trimestre 2021Alsace : 337.489 m3Aquitaine : 638.524 m3Auvergne : 220.115 m3Bourgogne : 227.971 m3Bretagne : 709.733 m3Centre : 331.856 m3Champagne Ardenne : 182.988 m3Franche Comté : 140.272 m3IDF : 1.363.746 m3Languedoc Roussillon : 559.058 m3Limousin : 83.165 m3Lorraine : 238.191 m3Midi Pyrénées : 572.138 m3Nord : 424.176 m3Normandie : 519.753 m3Pays de la Loire : 777.934 m3Picardie : 190.766 m3Poitou Charentes : 339.061 m3PACA-Corse : 938.780 m3Rhône Alpes : 1.179.494 m3La Réunion : 115.345 m3
Il y a 3 ans et 27 jours

Mondial des métiers Auvergne-Rhône Alpes 2022

Le Mondial des métiers regroupe des professionnels de différents secteurs, notamment de la construction et du génie civil. Il permet aux jeunes de découvrir des métiers "inconnus" ou "rares", mais aussi de les orienter sur leur avenir. Des présentations par domaines professionnels sont aussi réalisées, permettant de répondre aux questions des visiteurs.
Il y a 3 ans et 28 jours

Eau et changement climatique : entre urgence et résilience

Décliné simultanément dans 16 régions de France par les délégations territoriales de l’organisation professionnelle, cet évènement national était placé sur le thème « Eau et changement climatique : entre urgence et résilience ».Interviewée en duplex par le Président des Canalisateurs Alain GRIZAUD, la célèbre hydrologue Emma HAZIZA a rappelé les impacts du changement climatique sur les ressources en eau douce française qui ont vu apparaitre en 2020 les premiers conflits d’usages. Dans cet inquiétant contexte, syndicats et régies des eaux, représentants locaux de la maitrise d’œuvre et de la maitrise d’ouvrage ont témoigné de leur engagement, pour préserver une ressource en eau de plus en plus rare, et pour maintenir impérativement la qualité des infrastructures de réseaux d’eau potable et leur pérennité.« Avec le changement climatique, l’équilibre du cycle de l’eau douce est en danger dans notre département ! Les nappes phréatiques sont fragiles, elles accusent une diminution de 20% en moyenne chaque année » alerte Régis RIQUE délégué départemental Allier des Canalisateurs Auvergne. Ce constat a été illustré par l'hydrologue Emma HAZIZA.Un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour ! « Il y a toujours eu des épisodes climatiques extrêmes dans l'histoire » rappelle en préambule la scientifique. Mais au-delà de la variabilité naturelle, Emma HAZIZA note des phénomènes nouveaux : « On est maintenant face à des paramètres qui sont de l'impensable, de l'impossible. » Des signes sont apparus à partir de 2014 jusqu'à la « cassure » de 2017 où la sécheresse a duré jusqu'à fin décembre avant de basculer en 2018, sur trois semaines de pluies provoquant une crue de la Seine, pour se prolonger en 2019 par des chaleurs historiques de 42 ºC à Paris et 46ºC dans le Gard puis par des feux de champs en Picardie en 2020 avec des premiers conflits… d’usage de l’eau ! Et 2021, marquée par des dômes de chaleur ayant provoqué épisodes pluvieux et crues dévastatrices en Allemagne et en Belgique ! Pourquoi de telles variations ? « Parce que l'eau est instable. Plus les sécheresses sont intenses, plus l'eau s'accumule dans l'atmosphère alors qu'elle n'est pas capable d'y rester », répond la scientifique. Or un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour (nourriture, hygiène, déplacements, etc.) : les besoins sont colossaux. « Derrière tout ce qu’on achète se cache de l’eau, de l’eau « indirecte ». Et quand l’eau « indirecte » commence à manquer, cela influe sur les prix ». Blé, énergie… tout dépend de l’eau. Car une calorie nécessite un litre d’eau pour être produite ! Sécuriser et renouveler les réseaux d’eauAvec les Assises de l’eau sur le petit et le grand cycle de l’eau d’août 2019, une véritable prise de conscience a été actée. Depuis la crise sanitaire, le plan de relance national de 2021 a réactivé la nécessité de la sécurisation des réseaux. Au niveau régional, c’est entre 20% et 25% de l’eau traitée qui repart dans la nature faute de renouvellement des réseaux ! » s’alarme Stéphane GRAUPNER, délégué régional Rhône-Alpes Canalisateurs du Sud-Est, en soulignant avec Jean-Luc GARCIA, président de Canalisateurs Auvergne le besoin de sécuriser la ressource en eau et ses financements.Gestion de l’eau sur les territoiresSavoir se réorganiserAvec la loi NOTRe, la gestion de l’eau est devenue compétence communautaire au 1er janvier 2020. Loire Forez Agglomération (87 communes) par exemple hérite ainsi de 1 890 km de réseau, 140 réservoirs, 22 sites de forage et 40 stations de pompage sur un territoire où cohabitaient 47 gestionnaires de l’eau, avant le transfert de compétence… « Nous avons travaillé sur les dynamiques locales, ce qui a permis de réorganiser un modèle plus collaboratif entre les territoires » souligne Patrice COUCHAUD, Vice-Président de Loire-Forez Agglomération. Avec cette nouvelle organisation, la collectivité va harmoniser le prix de l’eau d’ici 2026. « Dans cinq ans, tous les abonnés paieront légèrement plus cher leur mètre cube d’eau. Cette légère hausse financera un plan d'investissement pluriannuel pour mettre à niveau nos infrastructures ! » souligne l’élu qui prévoit d'investir 5,7 millions € pour refaire ses canalisations les plus âgées.Jouer collectif et investir« Il y a urgence ! » alerte Denis DELHOMME, administrateur de CINOV Ingénierie. « Il est nécessaire d’investir dans le renouvellement des réseaux ! Seulement 0,6%* des réseaux sont renouvelés par an en France ! Ce n’est pas suffisant. A ce rythme, il faut 150 ans pour renouveler la totalité des réseaux ! » (*sources SISPEA 2019) ajoute le représentant des maitres d’œuvre qui encourage les collectivités à signer des accords-cadres, à faire appel aux cabinets d’ingénierie pour continuer à innover, trouver de nouveaux outils, rechercher les fuites… et investir dans le renouvellement des infrastructures en eau en encourageant les élus à faire de l’eau un pilier de leur politique.Avec un taux de rendement du réseau d'eau de 84%, le département de l’Allier est au-dessus de la moyenne nationale (80%). Selon François LIPONNE, Directeur général délégué au Cycle de l'Eau à Vichy Communauté, ce « bon résultat » s’explique par la structuration très ancienne de la maîtrise d'ouvrage, surtout en secteur rural. Dès les années 50-60, les communes rurales se sont regroupées en syndicats de plusieurs dizaines de communes, ce qui leur a permis d’avoir la capacité technique de pouvoir gérer ses équipements et les maintenir en bon état.« Grâce à cette force de frappe collective, une dynamique forte de renouvellement des réseaux s’est engagée et le mouvement est bien en marche ! Le département a un rôle majeur dans l’aménagement technique » ajoute-il. Le Conseil Départemental de l’Allier prévoit en effet d’investir entre 200 à 250 millions d'€ pour les réseaux d’eau sur les 25 ans à venir : sécurisation, capacités de production supplémentaires, création de nouveaux réseaux avec gros diamètres pour amener l'eau à tout point du département avec groupes de pompage et réservoirs de secours. Du Val de Loire au Val d'Allier, du Val d'Allier au Val de Cher, le département sera interconnecté… en eau.Vichy Communauté fera des investissements marqués sur le cycle de l’eau avec 6 millions € au total pour la rive gauche de l’Allier, le Sichon et l’aménagement des bases de loisirs/tourisme de Saint-Yorre, Abrest et Saint-Germain-Billy, soit près de 15% de son budget d’investissement 2022.Plusieurs autres organisations ont lancé leur schéma directeur d'alimentation en eau potable qui a permis de bâtir un programme pluriannuel d'investissement, suite à l’étude patrimoniale de leur réseau, comme le témoigne Guillaume DAUPHANT, Vice-Président du Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable Basse Limagne, dans le Puy de Dôme.Innover et formerAméliorer la performance des réseaux et mieux gérer la ressource en eau est possible grâce à l’apport de l’innovation. « La généralisation des détecteurs de fuite avec puces RFID et l’utilisation accentuée de logiciels de gestion prédictive viennent renforcer efficacement les outils actuels de surveillance (télégestion) et de comptages sectoriels » souligne François LIPONNE qui met l’accent sur la formation des agents qui permet de les impliquer sur des « métiers passion » en les faisant monter en compétence. L’agglomération de Vichy travaille également sur des nouveaux aménagements pour réduire la pollution des sols d’origine agricole, qui passe par des procédés innovants de filtration d’eau.Faire de la pédagogie pour « rendre visible l’invisible » et agir sur les territoiresPrix de l’eau et communicationSelon le Vice-Président du SIAEP Basse Limagne, le prix de l’eau et la communication qui en découle sont au cœur des problématiques : le prix de l’eau est un indicateur important pour les collectivités locales et son impact psychologique est fort. « Mais parler de prix de gestion de l’eau plutôt que du prix de l’eau serait plus juste ! Car cela permettrait de mettre de la valeur sur l’ensemble des acteurs de l’eau, entreprises, maitrise d’œuvre, maitrise d’ouvrage, élus locaux, régies et syndicats dont le travail de qualité demeure capital et encore trop inconnu, voire… invisible ! ».Les territoires Eau-Responsables en Auvergne-Rhône-AlpesEchanger, communiquer et partager. C’est l’enjeu des nécessaires échanges d’expériences à encourager entre collectivités au niveau national qui permettent de mutualiser les pratiques. C’est aussi l’enjeu de stratégies « Eau » récemment mises en place au niveau régional par plusieurs collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes engagées pour des territoires "Eau-Responsables" dossier téléchargeable ICI coordonnés par le Groupe de Recherche, Animation technique et Information sur l'Eau (GRAIE) et l’Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (ASTEE).La maitrise d’œuvre et l’action pédagogique constituent des fondamentaux dans la connaissance du réseau d’eau par les collectivités. « La généralisation de territoires "Eau-Responsables" à l’échelle régionale permettrait par exemple de retrouver une eau durable et saine, de recharger les nappes souterraines, d’améliorer la qualité de vie en zone urbaine et de mieux gérer le risque inondation, comme c’est le cas dans la vingtaine de territoires Eau Responsables actuels » souligne Patrice COUCHAUD. Ce sont des bonnes réponses à l’urgence climatique !En cette Journée Mondiale de l’Eau et pour clôturer ces échanges, Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne Rhône-Alpes rappelle que la profession est particulièrement engagée dans la décarbonation et travaille, au niveau national, sur les projets de réutilisation des eaux usées (re-use) afin de faciliter leur mise en œuvre.En remerciant l’ensemble des intervenants pour la qualité des échanges, Michel REGUILLON , président des Canalisateurs du Sud-Est, souligne l’importance de préserver ces rendez-vous professionnels qui permettent « de dialoguer, de rester solidaire face aux problématiques que nous rencontrons, et aussi de renforcer le partenariat entre nos entreprises, les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre pour une gestion de l’eau à la hauteur des enjeux climatique actuels. »
Il y a 3 ans et 29 jours

Région par région : où les Français aimeraient-ils investir dans l’immobilier locatif ?

TOP des régions françaises privilégiées En fonction de leur position géographique, les Français ont des envies d’investissement immobilier bien différentes, mais 6 régions se distinguent clairement comme étant des destinations préférées : Auvergne Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Ile-de-France et Nouvelle Aquitaine. Ainsi, la région PACA est choisie par trois régions : Bourgogne Franche-Comté, Corse et Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Les Français qui habitent en Auvergne Rhône-Alpes, Centre - Val de Loire et Nouvelle Aquitaine sont davantage attirés par l’Auvergne Rhône-Alpes. L’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée est la région privilégiée par les habitants du Grand Est et de la Normandie. Les Franciliens et les habitants du Pays-de-Loire choisissent plutôt la région Nouvelle Aquitaine. De leur côté, la région PACA et les Hauts-de-France investissent d’abord en Ile-de-France. Enfin, la Bretagne préfère opter pour des projets immobiliers dans sa propre région. Les Français toujours en recherche… même en vacances ! D’où qu’ils viennent, les Français adorent l’immobilier. En effet, plus de 79 % déclarent qu’ils profitent de leurs congés pour se renseigner sur les investissements immobiliers locaux. Dans le détail, 56 % le font systématiquement et 23 % de façon ponctuelle. Web firstParmi tous les moyens possibles pour effectuer leurs recherches, 68 % des Français utilisent prioritairement le web. En deuxième choix, 21 % préfèrent leur entourage et le bouche-à-oreille et enfin 11 % font appel à une agence immobilière. Encore peu d’investisseurs Même si l’intérêt des Français pour l’investissement immobilier locatif n’est plus à démontrer, seulement 29 % avouent en avoir déjà réalisé un. Un contexte compliqué… mais pas pour l’immobilier !Malgré la crise sanitaire mondiale qui bouleverse énormément l’économie et la vie de tous les jours, 59 % des Français considèrent que la période est tout de même propice pour réaliser des investissements immobiliers. Pourquoi les Français veulent-ils investir dans l’immobilier locatif ? A la question « Pour quel motif principal désirez-vous investir dans l’immobilier locatif ? », la retraite arrive en tête des réponses de 33 % des Français. Elle est suivie par la volonté de générer un complément de revenus à 27 % puis d’utiliser judicieusement des fonds disponibles à 21 %. Enfin, pour 18 % des répondants, il s’agit de protéger leurs finances avec un investissement dans la pierre. * Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 458 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 17 au 23 février 2022. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 3 ans et 34 jours

Savoie : Soframat, nouveau représentant de Sipe

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Soframat assure la représentation de Sipe sur trois régions… pour le moment. [©Sipe] La société Soframat, loueur depuis 1979, a été reprise, il y a un an, par le groupe Tam. « Nous louons les centrales à béton de la marque italienne Sipe depuis plus de 20 ans sur la Savoie et la Haute-Savoie, explique Adrien Fernandez, gérant. Nous sommes désormais les représentants exclusifs pour l’Auvergne – Rhône-Alpes, la Bourgogne – Franche-Comté et le Grand Est. » Le choix a été fait par Soframat de se limiter, pour le moment, à trois régions, afin de rester à porter rapide d’intervention, si besoin. « Nous allons devenir le représentant de Sipe pour l’ensemble du territoire français dans les douze mois qui viennent. Mais nous avons décidé de temporiser pour installer notre structure, valider nos process et prendre le temps de trouver des partenaires. Nous cherchons aujourd’hui des représentants locaux, pour développer notre réseau. Dans l’idéal, un autre loueur de grues comme nous, les passerelles étant très nombreuses avec les centrales à béton… » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Sipe réalise la conception et la fabrication des centrales, Soframat gère la distribution, l’installation, le SAV et l’éventuel démontage des unités. « Le modèle qui est le plus sollicité reste la centrale à béton Torre 1700 Fast, qui possède un pré-chargement des granulats, et ne demande qu’une implantation au sol de 4 m x 4 m, hors rayon raclant. Elle offre une capacité de production de 35 m3/h. Et surtout, un malaxeur planétaire qui permet de garantir la qualité du béton.  Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 34 jours

Ain : Lafarge Granulats acquiert les carrières du groupe Famy

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Six carrières du groupe Famy viennent d’intégrer Lafarge France. [©Groupe Famy] Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières de granulats du groupe indépendant Famy. Fondé dans l’Ain en 1860, ce dernier dispose de réserves importantes de matières premières dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ainsi, cette opération coïncide avec celle réalisée en mars 2021. En effet, Lafarge France avait fait l’acquisition de 24 centrales de BPE et d’une carrière dans la même zone géographique. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes De ce fait, le groupe Lafarge renforce sa présence en Auvergne – Rhône-Alpes, cette région limitrophe de la Suisse, où la demande en matériaux est très forte. « Cette opération avec un acteur historique de l’Ain nous permet de développer notre capacité à accompagner nos clients dans ce secteur très dynamique. Elle conforte notre stratégie de renforcement de l’activité au sein de Lafarge France. Et à accompagner le secteur de la construction pour faire face aux pénuries d’approvisionnement et d’accès aux ressources minérales », déclare Pablo Libreros, directeur de Lafarge Granulats. Et François Petry, Dg de Lafarge France, de conclure : « Nous allons ainsi pouvoir étendre la disponibilité de nos solutions bas carbone et d’économie circulaire auprès de nos partenaires régionaux ». Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 40 jours

Puy-de-Dôme : un nouveau siège social pour Enedis Auvergne

Une enveloppe de 25 millions d’euros sera allouée au projet d’aménagement du nouveau siège social d’Enedis Auvergne.
Il y a 3 ans et 43 jours

Green Systèmes et Gaïa éCo Systems signent un partenariat pour proposer à l’ensemble du territoire des solutions d’optimisation énergétique

Fondée en 2022 par Arnaud Brejot, la société Gaïa éCo Systems choisit les produits Green Systèmes pour faciliter l’accès à la performance énergétique du secteur automobile et sur les bâtiments basés dans la région Auvergne Rhône-Alpes. En tant qu’élu local concerné par les sujets de transition écologique, après avoir passé plus de 20 ans dans le secteur automobile avec l’accompagnement et l’intégration de diverses solutions digitales et fort de son savoir-faire, Arnaud BRÉJOT a décidé de se lancer dans le monde de l’optimisation énergétique. Gaïa éCo Systems accompagne les entreprises dans toutes leurs démarches de transition énergétique que ce soit pour répondre à une réglementation (ISO 50 001, Dispositif Éco Énergie Tertiaire…) ou plus largement pour améliorer leur empreinte environnementale. Pour se faire, l’entreprise s’est équipée des solutions de management de l’énergie proposées par Green Systèmes. Green Systèmes, société éditrice de logiciels basée en Normandie, a su développer différents produits (logiciels, hardware) pour permettre aux professionnels de réduire efficacement et durablement leurs dépenses énergétiques. Les produits de Green Systèmes permettent notamment : De collecter l’ensemble des données de consommation provenant des capteurs, compteurs du bâtiment, D’analyser ces données au sein d’un tableau de bord intelligent permettant d’identifier les gisements d’économie d’énergie, De piloter les équipements du / des bâtiments à distance, D’effectuer les différentes déclarations relatives au Décret Tertiaire (déclaration du patrimoine, des consommations, de l’année de référence…) en quelques clics avec le configurateur. Gaïa éCo Systems proposera à ses clients de répondre à l’ensemble de leurs demandes d’optimisation énergétique. De l’accompagnement à la mise en conformité au Décret Tertiaire, en passant par la collecte et le pilotage des données de consommations jusqu’à la construction d’une stratégie d’optimisation et la maîtrise d’œuvre. Ce partenariat permet à Green Systèmes de répondre aux besoins d’optimisation énergétique des acteurs du secteur automobile et acteurs de la région Auvergne Rhône-Alpes. Benjamin Colboc, directeur de Green Systèmes déclare : “Je suis très fier de pouvoir partager cette expérience avec Monsieur BRÉJOT afin de proposer nos solutions au plus grand nombre. Nous avons une réelle volonté de travailler ensemble pour accompagner les professionnels du territoire sur leurs enjeux de transition et de performance énergétique. En intégrant nos produits à son offre, Arnaud BRÉJOT propose une solution complète d’optimisation énergétique et je remercie Gaïa éCo Systems pour sa confiance.” Avec cette collaboration, Gaïa éCo Systems peut être présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur et proposer une offre complète en matière d’amélioration de la performance énergétique. “Je suis particulièrement heureux et fier de mettre en avant le savoir-faire technologique et humain français. Gaïa éCo Systems accompagne les entreprises et collectivités de la Région Auvergne Rhône-Alpes ainsi que les acteurs de la distribution automobile de l’ensemble de la Métropole et des DOM-TOM, afin de mettre en œuvre le Décret Tertiaire et surtout, de promouvoir la transition écologique au travers de notre solution SAAS de Pilotage Énergétique face aux défis environnementaux, économiques et sociétales que nous devons relever.” Monsieur Arnaud BRÉJOT, Président fondateur Gaïa éCo Systems.
Il y a 3 ans et 47 jours

Puy-de-Dôme : la Maison du projet Cournon Cœur de Ville est désormais en place

La mairie de Cournon-d'Auvergne a créé la Maison du projet Cournon Cœur de Ville pour permettre à la population de donner sa vision du nouveau centre-ville.
Il y a 3 ans et 55 jours

La marque grand public La Vie en Pierre s’ouvre à toutes les régions, avec le soutien de l’UNICEM !

Huit ans après son lancement à l’initiative de l’Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (UNICEM) Rhône-Alpes (devenue Auvergne-Rhône-Alpes en 2017), la marque La Vie en Pierre devient une démarche nationale soutenue par l’ensemble des 12 syndicats régionaux métropolitains de l’UNICEM. L’occasion de poursuivre sa mission d’information sur les atouts de la […]
Il y a 3 ans et 56 jours

Portalp souffle ses 60 bougies en organisant dix journées d’anniversaire en région

Fondée en 1962 à Grenoble, Portalp, contraction de la « Porte des Alpes », célèbre cette année ses 60 ans d’existence. À cette occasion, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes organise dans toute la France « les Printemps Portalp », du 5 avril au 7 juin 2022. Un tour de France placé sous le signe de la convivialité Dès le 5 avril, Portalp donne le coup d’envoi des festivités. Pendant deux mois, dix événements sont prévus afin de fêter cet anniversaire et d’y associer tous les collaborateurs de l’entreprise et leur famille, mais aussi ses clients et partenaires les plus fidèles. Les « Printemps Portalp » attendent ainsi leurs invités dans chaque zone d’implantation des vingt-six agences régionales : • 5 avril à Nantes pour Portalp Centre-Ouest, • 12 avril à Bordeaux pour Portalp Sud-Ouest, • 26 avril à Strasbourg pour Portalp Nord-Est, • 3 mai à Lille pour Nord-Champagne Ardennes, • 10 mai à Caen pour Portalp Nord-Ouest, • 17 et 18 mai à Grenoble, site historique de production de l’ETI familiale, pour Portalp Rhône-Alpes-Auvergne, • 24 et 31 mai à Paris pour Portalp Ile-de-France, • 7 juin à Marseille pour Portalp Méditerranée. Dans chaque ville, Portalp prévoit un après-midi d’exception rythmé par un moment de partage autour d’activités spécifiques selon les régions. À l’issue de cette journée placée sous le signe de la convivialité, les participants assisteront alors à un dîner spectacle, fil rouge de cet anniversaire. Sous un magnifique chapiteau de cirque, des artistes de renommée internationale présenteront des numéros époustouflants. Pour annoncer et symboliser l’événement, Portalp a imaginé un logo mêlant l’infini aux étoiles scintillantes. Une image qui reflètera sans nul doute la magie de cette soirée. 60 ans d’une histoire familiale Cet anniversaire est l’occasion de retracer les grandes étapes de Portalp fondée en 1962 sous le nom de Réolon-Automation par Attilio Réolon, issu d’une famille d’origine italienne de Grenoble. Au cœur du village de Fontaine, dans la zone des Vouillants, il débute son activité alors essentiellement tournée vers l’électrotechnique et la mécanique pour les alarmes et l’interphonie. Petit à petit, le succès est au rendez-vous, soutenu par l’émergence de l’automatisation des portails, puis des portes. La société ne cesse alors d’innover pour lancer, dès 1967, la première porte automatique hydraulique, le premier modèle pneumatique en 1969 puis le premier opérateur de porte électrique en 1976. En 1977, l’entreprise prend alors le nom de Portalp SA, contraction de la Porte des Alpes, et se consacre à la conception, la fabrication et la vente de portes automatiques via un réseau de partenaires indépendants français, né en 1979, parmi lesquels Devos Automation dirigé par Daniel Duponchel. En 1987, Attilio Réolon transmet l’activité à son fils Philippe qui poursuit le développement de l’entreprise avec la création de Portalp International SA en 1989 puis, en 1992, de Portalp Agences, son propre réseau national de distribution et de pose des portes. Afin de le consolider, il fonde en 1999 Portalp France avec Daniel Duponchel, le distributeur exclusif de la marque, qui en prend la présidence. En 2017, il est temps pour Philippe Réolon de partir à la retraite. Daniel Duponchel devient alors l’unique actionnaire et le président du groupe Portalp. Tout au long de son histoire, Portalp n’a jamais cessé de se développer : • en France, par le biais de ses vingt-six agences régionales, • à l’étranger au travers de ses filiales présentes dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne, Autriche) ou de son réseau de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine, • mais aussi par l’acquisition d’entreprises complémentaires à son activité, dont la dernière en date la société Deveugle, qui lui permet de disposer d’une offre globale de produits et de services (installation, maintenance…) pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. De huit employés au temps de son fondateur Attilio Réolon à 1035 collaborateurs en 2022, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes doit sa réussite à son savoir-faire « Made In France » ainsi qu’à sa stratégie tournée depuis toujours vers l’innovation et la satisfaction de ses clients. Aujourd’hui, le flambeau de l’entreprise familiale indépendante, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros en 2020, est repris progressivement par Maxime Duponchel, son vice-président, le fils de Daniel Duponchel. http://www.portalp.com/
Il y a 3 ans et 62 jours

Elcia s’engage auprès de l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes et se mobilise face à la pénurie de développeurs

L’objectif : tisser un lien fort avec les étudiants pour répondre à ses enjeux de recrutement, tout en soutenant l’une des rares formations françaises.Interview croiséeEdouard CATRICE, Directeur Général du Groupe ELCIABenjamin TARRIER, Directeur Produit du Groupe ELCIAPour commencer, pouvez-vous nous en dire plus sur la naissance de ce partenariat ?Edouard CATRICE : « Tout commence par un constat clair : le secteur de l’édition logicielle est passionnant et extrêmement porteur mais il manque des milliers de développeurs. 6000 rien que sur la région lyonnaise ! Les éditeurs de logiciels doivent faire face à uneconcurrence extrême sur la place lyonnaise mais pas que. Avec la généralisation du télétravail, les éditeurs parisiens embauchent désormais sur toute la France en full-remote avec des salaires 20% supérieurs. Pire, de plus en plus de candidats se voient même proposer des salaires délirants pour travailler à distance pour des sociétés de la Silicon Valley.Autre difficulté : il n’existe que trop peu d’initiatives de l’Etat et de l’Education Nationale pour renforcer la filière avec des formations diplômantes. Ce qui est assez sidérant quand on sait qu’il y a des milliers de demandeurs d’emploi ! C’est très frustrant : nous sommes portés par notre croissance boostée par les besoins de nos clients mais freinés par nos difficultés à trouver des ressources. Nos RH sont constamment en alerte pour trouver de nouvelles solutions.Pour toutes ces raisons, quand Jean-Paul GENOUX, Président de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes, m’a proposé de devenir mécène de l’école, cela a sonné comme une évidence ! »Justement, pourquoi l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ? Qu’est-ce qui vous a séduit ?Edouard CATRICE : « 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes est une merveilleuse initiative qui vient répondre aux problématiques que j’ai évoquées. Sa formation est diplômante et rassure les employeurs quant à la validation des compétences techniques. Un gage de qualité dont tout le marché du logiciel a cruellement besoin.C’est un devoir pour nous, éditeur de logiciels, de soutenir cette initiative !J’ai toujours trouvé le projet remarquable, notamment l’idée que le développement était ouvert à tous. C’est le principe de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : l’école est gratuite, sans contrainte d’âge, de diplôme ou de parcours. En 2021, 30% des élèves ne savaient même pas coder à leur entrée !Mais ce qui m’a le plus séduit dans l’approche de l’école, c’est la sélection des élèves avec les fameuses piscines. Pendant un mois de compétition extrême, les candidats doivent travailler ensemble pour remplir des objectifs. C’est exactement ce que l’on retrouve en entreprise. Pour réussir, il faut de la détermination, de l’engagement, et avoir le sens de l’entraide et du partage : c’est l’aptitude qui compte, le reste s’apprend. Des valeurs qui me parlent et qui me rappellent l’esprit de mon école d’Ingénieurs. Nous sommes très enthousiasmés par ce partenariat et nous souhaitons nous impliquer pleinement ! »De quelle manière ce partenariat va-t-il vivre ?Benjamin TARRIER : « Nous souhaitons être proches des étudiants et les accompagner dans leur apprentissage. 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes s’appuie sur une logique de peer-to-peer qui s’étend aussi entre les étudiants et l’entreprise. Notre volonté est de compléter la formation de l’école en leur faisant vivre concrètement la réalité de l’entreprise. Le 17 février, nous avons par exemple passé un moment dans les locaux de l’école, durant lequel nous avons fait gagner des sessions de coaching avec nos développeurs. Bien plus que l’aspect technique, un bon développeur doit être ouvert d’esprit, savoir se remettre en question, avoir la capacité d’aider. La méthode de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes favorise l’intelligence collective, et c’est justement sur cette valeur clé que nous nous appuyons chez ELCIA pour résoudre nos problématiques de développement complexes. »Pour terminer, quels sont les recrutements ouverts chez ELCIA ?Benjamin TARRIER : « Le Groupe recrute plus de 30 nouveaux talents en 2022. Du côté de notre Service Produit, nous recherchons une dizaine de développeurs, aussi bien des profils séniors que novices. Nous partageons la même vision que l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : l’entraide et le partage. Nous regardons les soft skills et le comportement avant les compétences techniques qui peuvent s’apprendre. Nous sommes donc prêts à accueillir des profils novices avec les bonnes valeurs pour les faire grandir et contribuer à leur montée en compétence. Il est donc indispensable de travailler avec les écoles comme 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes pour être visibles et proposer aux étudiants des stages, de l’alternance et des embauches en CDI. »
Il y a 3 ans et 67 jours

Un site pour le bois local d’Auvergne-Rhône-Alpes

Fibois Auvergne-Rhône-Alpes, interprofession régionale de la filière forêt-bois, publie un site web, « boisdici.org », pour permettre à tous les utilisateurs de bois de trouver les entreprises de production et/ou de négoce en Auvergne-Rhône-Alpes qui offrent une gamme de produits en bois local ou français. Les essences de bois de la région permettent de réaliser une grande partie des produits et composants nécessaires à la construction et réhabilitation de bâtiments de toute nature, ainsi que des aménagements intérieurs et extérieurs… De nombreuses opérations réalisées en Auvergne-Rhône-Alpes et en France le démontrent et sont référencées dans le site. https://www.boisdici.org  
Il y a 3 ans et 69 jours

Restauration de la cathédrale de Valence

Bâtie au XIIe siècle et en partie reconstruite au XVIIe siècle, la cathédrale de Valence a conservé ses formes romanes. Cet aspect préservé a subi plusieurs campagnes de restaurations, assez lourdes, au cours des XIXe et XXe siècles pour compenser une faiblesse de l’édifice étroitement liée à son matériau de construction : la pierre de Châteauneuf‐sur‐Isère (la molasse), employée à l’origine sur l’ensemble de la construction. Cette pierre étant particulièrement sujette à l’altération, les interventions des deux siècles précédents ont préféré remplacer les blocs « malades » par du calcaire, plus claire que la molasse. Les façades sont alors passées d’un aspect monochrome à un aspect composite, sans régler le problème de la conservation de la pierre d’origine. L’édifice ne souffre pas de problèmes de stabilité. La dégradation des parements et moulurations est parfois tellement forte que les pertes de matière sont très importantes. Les contreforts en molasse et la galerie d’arcatures aveugles couronnant le haut de la nef sont les parties les plus lourdement érodées. La coexistence des pierres en molasse et des greffes en calcaire ou en grès n’est pas un facteur aggravant des pathologies. C’est principalement la différence de nu qui, créant des zones de rétention d’eau, accentue le processus. En 1997, Allain Tillier avait proposé la création de solins de mortier pour assurer l’interface entre la molasse abimée et les greffes. Cette solution conservatoire s’est montrée efficace et durable. La première phase du chantier débutera par la restauration des façades sud et nord. Le parti de restauration sera double, d’abord conserver un maximum de matière d’origine par la consolidation des parements de molasse en place par application d’un produit durcissseur reminéralisant. Des solins seront réalisés pour gérer l’écoulement des eaux entre les blocs sains et les blocs fortement desquamés. Certains parements en molasse, trop altérés seront remplacé par du grès des Vosges, cette pierre est parfaitement compatible puisque ses propriétés sont proches de celles de la molasse. Ensuite, redonner de la cohérence historique aux élévations en harmonisant les greffes de calcaire aux parements anciens en molasse. « Ce traitement permettra à la fois d’intégrer les surfaces trop lisses du calcaire aux surfaces irrégulières de la molasse mais aussi de garantir une meilleure accroche de l’eau‐forte d’harmonisation ». En complément, les verrières, les menuiseries et les systèmes de gestion des eaux pluviales seront restaurés. Les vitraux feront l’objet d’une restauration légère ils seront déposés et nettoyés en atelier. Leur repose sera associée avec la pose de raquettes de protection en laiton. Les couvertures en tuiles canal seront ressuivies, notamment côté nord. La couverture en plomb de la tourelle côté place des Clercs sera restaurée en totalité. Montant de l’opération Le montant total des travaux s’élève à 2 281 489 € HT est financé à 100% par l’Etat dans le cadre du plan cathédrales Durée du chantier de restauration des façades : 16 mois Maîtrise d’ouvrage : Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes – Conservation régionale des monuments historiques Maîtrise d’œuvre : Michel Trubert, architecte en chef des monuments historiques Les entreprises Maçonnerie- Pierre de Taille : Vivian et Cie Menuiserie-Bois : sarl Sud France Vitraux : Thomas Vitraux Source : Drac Auvergne-Rhône-Alpes Photo : Drac Auvergne-Rhône-Alpes – Claude Niski
Il y a 3 ans et 69 jours

Puy-de-Dôme : Clermont Auvergne Métropole poursuit le déploiement de son schéma cyclable

Pour cette année, Clermont Auvergne Métropole a programmé plusieurs opérations d’aménagements qui découlent du schéma cyclable.
Il y a 3 ans et 71 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 74 jours

Enquête judiciaire ouverte sur un distributeur local d'électricité en Savoie

La Chambre régionale des comptes (CRC) d'Auvergne-Rhône-Alpes a dénoncé de "graves irrégularités" dans la gestion passée d'un distributeur local d'électricité en Savoie, Sorea.
Il y a 3 ans et 76 jours

Les Auralpins et le Gaz Vert : Résultats de l’étude menée auprès de 2 000 habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Présentation de GRDF et GRDF en région AuRA Principal gestionnaire de réseau de distribution de gaz en France, GRDF distribue, chaque jour, le gaz à plus de 11 millions de clients pour se chauffer, cuisiner, se déplacer, quel que soit leur fournisseur. Pour cela, conformément à ses missions de service public, GRDF conçoit, construit, exploite, […]
Il y a 3 ans et 82 jours

Tryba poursuit ses objectifs de croissance pour 2022 et dévoile les résultats prometteurs de 2021

Ces résultats encourageants en 2021 vont permettre à Tryba, qui a déjà convaincu les porteurs de projet par son concept pérenne et rentable depuis 42 ans, de poursuivre son développement sur tout le territoire.Le réseau dispose cependant encore d’une trentaine de secteurs disponibles en France, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne. Forte de son expertise dans l’accompagnement de ses concessionnaires, la marque intègre aujourd’hui 80 % d’entrepreneurs qui ne sont pas issus du secteur de la menuiserie, affichant, au bout de 3 ans, une rentabilité de 8 à 10 %. Des objectifs atteints pour 2021Avec 15 ouvertures en 2021, Tryba enregistre de bonnes performances, et ce, malgré la crise sanitaire. Ce bilan met en lumière la dynamique du réseau et la confiance des Français envers la marque alsacienne.Répartis sur toute la France, les nouveaux points de vente Tryba sont venus étendre en 2021 le maillage territorial de la marque en offrant plus de proximité à ses clients grâce à l’ouverture de 7 Espaces-Conseil (zone de chalandise de 150 000 à 200 000 habitants), 7 magasins secondaires et 1 Carré Tryba. Tous ces magasins servent à renforcer la présence d’un concessionnaire sur le secteur géographique exclusif qui lui est concédé.Dorénavant, il est possible de découvrir l’enseigne dans les villes suivantes : Espace conseil : Saint Maur des Fossés (94) Lons le Saunier (39) Seclin (59) Dunkerque (59) Lille (59) Saint-Berthevin (53) Maromme (76) Magasin secondaire : Sézanne (77) Monistrol (43) Crest (26) Propriano (20) Saint-Girons (09) Les Sables d'Olonne (85) Carré Tryba : Mayenne (53)En parallèle des ouvertures de concessions, le modèle de franchise participative, dénommé « Carré Tryba » instauré en 2013 (zone de chalandise de 70 000 habitants), continue de se développer avec une ouverture à Mayenne (53) en 2021. Ainsi, depuis 2013, Tryba a développé 19 Carrés, dont 11 sont devenus concessionnaires en 3 ans.Quant aux reprises de fonds de commerce, elles sont régulières puisque la marque âgée de plus 40 ans dénombre des concessionnaires qui ont rejoint le réseau depuis de longues années et qui veulent notamment partir à la retraite après une belle carrière aux côtés de l’enseigne. Tryba leur trouve alors un successeur. Ainsi, en 2021, 4 rachats de concessions ont eu lieu dans le réseau.Une dynamique qui se poursuit en 2022Alors que les Français viennent de passer plusieurs mois chez eux, le marché de l’amélioration de l’habitat bénéficie aujourd’hui de l’effet confinement. En effet, une étude de l’institut CSA pour HomeServe révèle que 94% des Français se voient investir autant (73%), voire plus (21%) dans les postes de dépenses liés à la maison (aménagement, entretien, travaux), au détriment d’autres postes (loisirs, sorties, etc.)[1]. De fait, les 15 points de vente Tryba ouverts en 2021 connaissent un bon lancement.Tryba va également étendre son réseau au 1er semestre 2022, avec 14 magasins en cours d’ouverture dans les secteurs géographiques suivants :Espace-Conseil :Faulquemont (54)Chaumont (54)Châtellerault (86)Saint Marcel Les Valences (26)Alès (30)Sotteville-les-Rouen (76)Beaune (21)Les Lilas (93)Angoulême (16)Abbeville (80)Magasin secondaire :Langon (33)Gaillan en Médoc (33)Veigné (37)Pontcharra (38)Grâce à son réseau mature, Tryba compte actuellement le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France. Si elle confirme sa position de leader sur le marché de la rénovation des fenêtres, portes d’entrée, volets, portes de garage et accessoires, la marque garde le cap des objectifs d’implantations dans les régions suivantes, où des secteurs sont encore disponibles :Hauts-de-France : Béthune (62) et Lens (62)Normandie : Le Havre (76), Yvetot (76), Dieppe (76), Saint-Lô (50), Coutances (50) et Bayeux (14)Bretagne : Brest (29), Montfort-sur-Meu (35) et Redon (35)Pays de la Loire : Pornic (44) et Les Herbiers (85)Centre : Loches (37)Nouvelle-Aquitaine : Niort (79), Bressuire (79), Cognac (16), Villeneuve-sur-Lot (47), Agen (47) et Mont-de-Marsan (40)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Bar-le-Duc (55) et Epinal (88)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03), Moulins (03) Roanne (42) et Aurillac (15)Bourgogne – Franche-Comté : Auxerre (89), Nevers (58), Fontaine-les-Dijon (21), et Avallon (89)Corse : Bastia et AjaccioTryba offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l’hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante, avec un chiffre d’affaires établi et une équipe déjà en place.Une formation initiale et un accompagnement solideTryba a à cœur de transmettre son savoir-faire unique aux porteurs de projet, d’autant plus que 80 % de ces derniers ne sont pas issus du secteur de la menuiserie. Pour y parvenir, le franchiseur Tryba dispense auprès des nouveaux concessionnaires une formation initiale gratuite de trois semaines, indispensable pour maitriser tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatique.La marque aide et accompagne étape par étape ses nouveaux entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d’une concession, au travers de différentes actions :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter.La découverte précise du métier avec un stage « vis ma vie » sur le terrain, en concession-pilote.La recherche et la négociation de locaux adaptés.La recherche de financement.La création de la société.La formation du concessionnaire à son nouveau métier.Après ce processus d'environ 9 mois pour mener à bien leur projet personnalisé, les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif étendu.En parallèle, de nombreux outils permettent également aux concessionnaires de se former en continu : formations « produits » et pose chaque année, tutoriels ou encore programmes e-learning. Par ailleurs, ils bénéficient pendant 6 mois, d’un accompagnement soutenu par 3 formateurs techniques de la cellule ouverture . Véritable lien entre les franchiseurs Tryba et leur réseau, 9 animateurs-réseau sont répartis par grandes régions.
Il y a 3 ans et 88 jours

Rhône : Réorganisation locale chez Demathieu Bard

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Demathieu Bard rebaptise sa filiale BLB Constructions. [©Demathieu Bard] Demathieu Bard a entamé une démarche d’uniformisation de ses entités et filiales. Le groupe a ainsi rebaptisé sa filiale BLB Constructions. Une société implantée à Lyon depuis 35 ans et reprise en 2005. Forte des compétences de ses 150 collaborateurs, elle devient ainsi Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est. Réaffirmant ainsi son lien avec le groupe de construction. Les différentes expertises en conception-réalisation, entreprise générale, gros œuvre et offres globales lui ont permis d’atteindre un niveau d’activité important en réalisations neuves comme en rénovations. Pour les stratèges du groupe, cette dénomination met en valeur ses savoir-faire dans les métiers du bâtiment, son attachement et son rayonnement dans la région Auvergne – Rhône-Alpes, et au-delà. L’ex-BLB Constructions a livré, entre autres, la plate-forme photonique du CEA de Grenoble, qui a reçu, en mai 2019, le Prix national de l’innovation, lors du trophée des Clefs d’or EGF-BTP. Et livrera, en 2022, le Centre international de recherche sur le cancer, à Lyon. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Depuis le 6 décembre dernier, Demathieu Bard a concrétisé sa démarche d’uniformisation, en réunissant les entités régionales de ses activités “Infrastructures – Génie civil”, “Bâtiment” et “Immobilier” dans le nouvel immeuble de bureaux que le groupe vient d’achever à Villeurbanne. Ainsi, ce dernier regroupe Demathieu Bard Construction Infrastructures – Génie Civil agence Sud-Est, Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est, Demathieu Bard Immobilier agence Sud-Est, ainsi que la filiale d’ingénierie Chovet DB2i. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 88 jours

Rhône : Alphi sur la tour To-Lyon

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Alphi a fourni un large panel d’équipements de coffrage pour la construction de la tour To-Lyon. [©Alphi] Imaginée par l’architecte Dominique Perrault, la tour To-Lyon a été pensée comme un symbole de la mixité urbaine, en phase avec la transformation du quartier de la Part-Dieu. Placé sous la maîtrise d’ouvrage de Vinci Immobilier, ce projet mixte comprend un immeuble de grande hauteur de 170 m, composé de 66 000 m2 de bureaux. Et un hôtel 4* de nouvelle génération de 168 chambres, appuyant ainsi l’attractivité économique et touristique de Lyon. Mais aussi des commerces en pied d’immeuble pour animer le quartier et s’adapter aux différents usagers. Et enfin, une place basse, qui propose une galerie commerciale, directement connectée à la gare de La Part-Dieu. Cette même place basse a été pensée pour accueillir tout type de mobilités (parking voitures, vélos, dépose-minute…). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes La conception de cet ouvrage de 43 étages intègre une démarche environnementale et propose une performance énergétique de haute qualité. Sa façade plissée créera reliefs et profondeur. Et deviendra le prochain grand symbole architectural du paysage lyonnais. Pour réaliser ces travaux, Vinci Construction France a en particulier opté pour les équipements issus de l’offre Alphi. Au programme :  coffrages TopDalle Eco et VerticAL, étaiements TourEchaf et poutrelles AL100. De quoi permettre la réalisation les clavetages des poutres préfabriquées, la réalisation des poutres en place et le coulage des quelque 60 000 m2 de planchers béton. A noter aussi l’utilisation de 1 200 m2 du tout nouveau coffrage de dalles par panneaux proposé par Alphi : le système HorizontAL. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 88 jours

Ille-et-Vilaine : Lafarge Ciments développe son réseau en régions

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le groupe BHR vient d’intégrer le réseau Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments. [©BHR] L’offre Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments s’articule en particulier autour des ciments à l’empreinte carbone réduite EcoPlanet. Mais surtout d’une ingénierie de formulation des bétons et du bénéfice d’une marque commerciale forte. Ceci, pour répondre aussi bien aux contraintes constructives qu’aux nouvelles exigences de la RE 2020. Cette offre est aujourd’hui proposée aux acteurs indépendants du béton prêt à l’emploi. « Accompagner les producteurs de BPE est un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière, explique Lafarge Ciments. Bénéficier d’une offre Galaxim Béton Planet est un levier de développement pour devenir un acteur de la construction responsable, apte à proposer toute une gamme de solutions, notamment bas carbone. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bretagne Ainsi, Galaxim Béton Planet propose des formulations béton transparentes, en affichant une note de performance environnementale. Cette dernière prend en compte le poids carbone du ciment utilisé, allant de – 20 % à plus de – 70 % de réduction, et le pourcentage de matériaux recyclés. Durant l’année 2021, plusieurs grands noms du BPE régional ont choisi d’adopter cette offre. A commencer par le groupe BHR, implanté en Bretagne et dans les Pays de la Loire. « L’accompagnement proposé nous a permis de constituer une gamme de bétons éco-responsables qui répond aux exigences de RE 2020, avec une marque à la clef pour mieux faire connaître ce nouveau savoir-faire », explique Philippe Hamard, président de BHR. Le groupe Daniel, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, l’industriel Michel, dans le Haut-Rhin, et Sagra Bétons, en Auvergne – Rhône-Alpes, ont aussi signé ce partenariat avec Lafarge Ciments. D’autres devraient rejoindre très vite ce quatuor, le réseau Galaxim Béton Planet étant appelé à se développer sur le territoire. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 88 jours

Haute-Savoie : R-Technologies se lance dans le béton de bois

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine R-Technologies va lancer la production industrielle de murs en béton de bois. [©CCB-Greentech] Le bâtiment vient d’être acquis : 12 000 m2 couverts, sis à Viry, à quelques kilomètres de l’usine Préfa du Léman, et tout près de Genève. Ne reste plus qu’à mettre en place l’ensemble du process industriel pour pouvoir lancer la préfabrication d’éléments en béton de bois. L’aventure a débuté en 2017, avec la création de la société R-Technologies, par Paul Cheminal, déjà à la tête de Préfa du Léman… « Nous allons installer un carrousel de préfabrication pour pouvoir assurer, dès 2023, la production de murs pleins en béton de bois. Aujourd’hui, nous réalisons des éléments en petites séries, de façon manuelle, pour bien caler le process de production et pour commencer à faire connaître ce système. » C’est ainsi que 34 villas ont pu être construites dans le secteur de Saint-Etienne. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes R-Technologies exploite sous licence le brevet développé par CCB Greentech autour du béton de bois et dont le nom est TimberRoc. « CCB Greentech assure la production des copeaux de bois issus de forêts françaises labellisées PEFC. Ceux-ci sont additivés pour permettre leur utilisation comme granulats pour la production du béton. » Résultat : un matériau composite présentant un bilan carbone compris entre – 40 et – 70 kgéqCO2/m2 selon le principe constructif choisi. Les panneaux en béton de bois ainsi préfabriqués permettent la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. « Jusqu’à R + 7, précise Cédric Longin, président de CCB Greentech. Bien entendu, s’appuyant sur une ossature de type “poteaux-poutres en béton ou en bois”. » De quoi permettre une belle décarbonation du secteur du bâtiment. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 88 jours

Loire : Rapid’Béton réinvente le libre-service

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Rapid’Béton : une nouvelle approche du libre-service. [©Rapid’Béton] Le béton en libre-service. Un concept qui a le vent en poupe en ce moment. Le Stéphanois Rapid’Béton s’inscrit à 100 % dans cette démarche, mais avec une approche originale. « Nous proposons non pas une simple centrale, mais un distributeur à béton autonome, explique Stéphane Thomas, président de Rapid’Béton. Chacun peut rejoindre, dès aujourd’hui, notre réseau. » Ce qui distingue l’équipement en premier lieu est son design : il est entièrement capoté. Idem pour la fourniture du béton : un bras articulé automatique se déploie pour remplir la remorque du client particulier ou professionnel et se replie pour permettre le remplissage d’une toupie. Une livraison sans poussières ni éclaboussures. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Le distributeur Rapid’Béton ne demande qu’une surface au sol de 66 m2 (6 m x 11 m). Sa singularité vient des cases à granulats. Il s’agit d’un concept de bennes créé sur mesure, d’une capacité unitaire de 15 t, que l’on vient glisser, tels des tiroirs dans l’équipement. Une sorte de “plug & play”, ce qui permet une installation simple en ville. Quand une case est vide, il suffit de la remplacer par une case pleine. Ou de la sortir pour la remplir et la remettre à sa place. Un petit malaxeur de 500 l, ayant bénéficié d’adaptations, constitue le cœur du système. Il permet de délivrer un minimum de 80 l de béton. La première installation Rapid’Béton est aujourd’hui en cours de montage sur Saint-Etienne, avec six formulations de base en mémoire et une disponibilité express. « On choisit sa formule et la quantité, on paye sur la borne automatique et on attend 3 mn que son béton, conforme à la norme NF EN 206/CN, soit prêt », conclut Stéphane Thomas. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 88 jours

Rhône : Structuration des gammes béton pour SEBM

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine SEBM vient de structurer son offre de bétons prêts à l’emploi. [©Martel] Filiale de Martel Groupe, SEBM aura passé son année 2021 à travailler sur la structuration de son offre. « Ces dernières années, la transformation du marché de la construction nous a poussés à apporter une vision claire sur nos offres de produits, afin de répondre aux besoins de nos clients, explique Amandine Noailly, responsable technique et développement béton du groupe. Nous avons donc regroupé nos bétons usuels pour bâtiment sous la gamme Tradi. Quant à la gamme Techni, elle rassemble les bétons plus performantiels, afin de répondre aux chantiers plus techniques. Enfin, le secteur des travaux publics sera régi par notre gamme Voiri. » De son côté, la gamme Speci regroupe les bétons nécessitant des exigences spécifiques, telles que les chapes fluides ciment. La gamme Lhya est dédiée aux bétons d’aménagements décoratifs. « Elle est déclinée en trois sous-familles : Lhya Minéra, pour les bétons désactivés, sablés, Lhya Surfa, pour les bétons imprimés ou balayés, et enfin, Lhya Perméa, pour les bétons drainants et stabilisés. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Dans le même temps, Martel Groupe réaffirme sa volonté de placer le développement durable au cœur de ses activités. « L’internalisation de la chaîne de valeur nous permet de mettre en avant une économie circulaire associée à la fabrication du béton grâce à notre carrière de la Picardière – SEEM, ainsi qu’à la réutilisation de nos retours bétons pour la fabrication de granulats recyclés. » Afin de répondre aux enjeux de la RE 2020, SEBM lance ainsi le marquage CO2 Score, qui signale des réductions des émissions de CO2/m3, pouvant atteindre plus de 50 %. Celui-ci est applicable à l’ensemble des produits de la marque. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 88 jours

Auvergne – Rhône-Alpes : Relance et statistique

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Construction de la tour, au pied de la gare de La Part-Dieu, à Lyon. [©ACPresse] Le Cerc Auvergne – Rhône-Alpes a lancé une étude intéressante sur l’avancement des travaux liés au Plan de Relance. Ainsi, au 31 décembre 2021, ce plan soutenait 5 743 projets, pour un volume de 2 518 M€, répartis entre 3 219 maîtres d’ouvrage. Pour 1 479 d’entre eux, ces projets étaient déjà terminés. Près de 1 440 étaient en cours d’exécution et 647, en phase de signature des travaux. Le reste étant en phase préparatoire. Au passage, 203 d’entre eux étaient signalés en retard, notamment en raison des problèmes d’approvisionnement (102) et des aléas météorologiques (27). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes En majorité, ces chantiers proviennent des mairies, qui ont porté 4 429 projets. Suivies par l’Etat (595 projets) et les communautés de communes et d’agglomération (402 projets). Pour l’essentiel, ces opérations sont en deçà des 100 000 € (2 869 projets concernés). Quelque 1 847 sont comprises entre 100 000 et 500 000 €  et seulement 231 chantiers dépassent les 1,5 M€. Ce sont les départements de l’Isère (773), du Rhône (655) et du Puy-de-Dôme (591), qui comptent le plus de commandes. Mais en volume financier, c’est le Rhône qui truste la première place, avec 477 M€, contre 346 M€ pour l’Isère et 207 M€ pour la Haute-Savoie. Cependant, comparé à la densité de population, c’est le Cantal qui a le meilleur ratio avec 2,3 réalisations par habitant. En typologie de projets, le bâtiment (3 681) l’emporte devant les travaux publics (2 062). Pour le premier, les locaux culturels s’attribuent la plus haute marche du podium (1 242), devant les bâtiments administratifs (1 098) et les locaux d’enseignement (88). Pour les travaux publics, les réseaux d’eau (619) devancent les Zac (406) et les terrassements (247). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 92 jours

Résultats du troisième appel à projets France Relance visant à renforcer l’accompagnement à la transformation numérique des TPE et des PME

Opéré par Bpifrance, le troisième appel à projets, lancé le 14 septembre dernier, a permis de retenir 12 groupements d’opérateurs supplémentaires (liste des lauréats en annexe). Ainsi, avec 42 groupements retenus lors des trois appels à projets, ce sont au total plus de 93.000 entreprises qui pourront suivre gratuitement ces formations financées par France Relance. Les TPE et PME pourront, par exemple, bénéficier de formations leur permettant d’améliorer leur référencement en ligne, de mieux communiquer avec leurs clients, de gérer leur notoriété, d’utiliser les réseaux pour recruter ou encore de numériser la gestion de leur facturation et sécuriser les données de leur entreprise. Les sessions organisées par les opérateurs lauréats permettent d’établir un premier bilan : Parmi la variété de thématiques proposées, les plus couramment délivrées concernent la communication, la recherche et la fidélisation de clients (37%). La visibilité sur les réseaux sociaux (21%) et le développement des ventes (16%) sont également très demandés. Grâce au troisième appel à projet, des accompagnements sur la thématique de la cyber-sécurité peuvent être proposés.A ce jour, les régions les plus représentées sont l’Ile-de-France (18% des entreprises accompagnées à fin 2021), l’Auvergne-Rhône-Alpes (16%) et le Grand-Est (13%). Ce troisième appel à projet permet de renforcer l’offre dans les collectivités d’Outre-Mer, notamment à la Réunion, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.Ce dispositif a aussi pour ambition de s’adapter aux besoins des métiers et des secteurs d’activité. A ce titre, des groupements spécialisés proposent des formations spécifiquement adaptées aux secteurs suivants : artisanat, bâtiment, commerce, tourisme, hébergement et restauration, conseil et ingénierie, automobile…Deux tiers des sessions ont eu lieu à distance, en raison notamment de la situation sanitaire.Le programme des sessions de formation gratuites est publié sur le site francenum.gouv.fr.
Il y a 3 ans et 102 jours

BTP : finales nationales des WorldSkills

Le CCCA-BTP, partenaire de WorldSkills France, était présent à Lyon, du 13 au 15 janvier 2022, aux finales nationales de la 46e édition de la Compétition WorldSkills, sous la bannière de la campagne de communication « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP, mobilisé avec les professionnels de la construction, pour promouvoir l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du secteur du BTP, valoriser l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite et donner envie aux jeunes visiteurs l’envie de rejoindre une filière d’avenir. Sur le pôle BTP, le plus important en compétition avec 17 métiers représentés, 160 candidats, âgés de moins de 23 ans, se sont affrontés pendant trois jours intenses de compétition, donnant à voir le meilleur d’eux-mêmes par la maîtrise de leur savoir-faire, leur talent, leur détermination et la passion qu’ils portent à leur métier respectif. La construction digitale a fait son apparition dans la compétition avec un sujet inspiré d’un projet en cours de construction en région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant cette épreuve de 17 heures 30, les cinq candidats ont du faire appel à toutes les compétences nécessaires pour mener un projet BIM : modélisation et création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs (plafonds, cloisons, portes, sol). Le palmarès a été proclamé le 15 janvier lors de la cérémonie de clôture à Eurexpo Lyon. Ce sont 58 jeunes, dont deux binômes métiers (aménagement urbain et réseaux de canalisations / Construction béton armé) qui ont été récompensés dans les 16 métiers du BTP en compétition et pour l’épreuve Construction digitale. Ces vainqueurs auront l’honneur de concourir au niveau mondial à Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023. AMÉNAGEMENT URBAIN ET RÉSEAUX DE CANALISATIONS Médaille d’or : Ugo HUMBERT et Nicolas RENARD, région Grand Est Médaille d’argent : Léo BESANCON et Baptiste CAILLOT, région Bourgogne Franche-Comté Médaille de bronze : Baptiste CAPEL et Gaëtan CHARBONNEL, région Nouvelle-Aquitaine CARRELAGE Médaille d’or : Goulven LECOQ, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Karim DOLEDEC, région Bretagne Médaille de bronze : Marius CONNAN, région Centre Val-de-Loire CHARPENTE Médaille d’or : Charles NAVELOT, région Hauts-de-France Médaille d’argent : Romain SIMON, région Normandie Médaille de bronze : Colin LAINÉ, région Pays de La Loire ONSTRUCTION BÉTON ARMÉ Médaille d’or : Manuel GAUDIN et Anthony BOSCH, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : William ROMANO et Gabriel PIMENTA MEIRELES, région Nouvelle-Aquitaine Médaille de bronze : Florian SCHMIT / Nathan DEL-SAVIO, région Grand Est CONSTRUCTION DIGITALE Médaille d’or : Pierre LOIR, région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur Médaille d’Argent : Rémy EGEA, région Île-de-France Médaille de bronze : Sofiane IKRAM, région Île-de-France Médaille de bronze : Théo PRINCE, région Île-de-France COUVERTURE MÉTALLIQUE Médaille d’or : Pierre TAISNE, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Jordan PETIT, région Auvergne Rhône-Alpes
Médaille de bronze : Quentin BESANÇON, région Bourgogne-Franche-Comté ÉBÉNISTERIE Médaille d’or : Florentin LANCELEUR, région Île de la Réunion Médaille d’argent : Dorian GROITIER, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Alexandre SARRAZIN, région Bourgogne Franche-Comté INSTALLATION ÉLECTRIQUE Médaille d’Or : Quentin GALAIS, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Yann QUOEURNAT, région Centre Val-de-Loire
Médaille de bronze : Erwan NOEPPEL, région Bretagne MAÇONNERIE Médaille d’or : Thomas DEGRENDELE, région Normandie Médaille d’argent : Valentin COUTANT, région Centre Val-de-Loire Médaille de bronze : Guillaume DUBOURG, région Nouvelle-Aquitaine MENUISERIE (en photo) Médaille d’or : Maxime BLOQUE, région Grand Est Médaille d’argent : Tim TARBAGAYRE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Pierre TYMEN, région Normandie MÉTALLERIE Médaille d’or : Guillaume OSWALD, région Pays de La Loire Médaille d’argent : William LASSALZEDE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur Médaille de bronze : Vincent GAUTHIER, région Île-de-France MIROITERIE Médaille d’or : Lilian VALLET, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille d’argent : Remy BELLUCCI, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Téo BROHAN, région Pays de la Loire PEINTURE ET DÉCORATION Médaille d’or : Nancy MAURILLE (médaille d’excellence aux EuroSkills), région Pays de La Loire Médaille d’argent : Etienne BLANCHARD, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Mathieu LECÂBLE, région Normandie PLÂTERIE ET CONSTRUCTION SÈCHE Médaille d’or : Baptiste LAMY, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Alexis BOURGET, région Bretagne Médaille de bronze : Steven GILLET, région Hauts-de-France PLOMBERIE ET CHAUFFAGE Médaille d’or : Tom PEAN, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : Aymeric JAEGY, région Grand Est Médaille de bronze : Blaise TAUZIN, région Pays de La Loire SOLIER Médaille d’or : Florian CURUTCHET, région Nouvelle-Aquitaine Médaille d’argent : Kelyan N’KOLOBISE, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille de bronze : Benjamin HENNEBELLE, région Auvergne Rhône-Alpes TAILLE DE PIERRE Médaille d’or : Nino DELGADO, région Île-de-France Médaille d’argent : Adrien NICOLAS BUON, région Normandie Médaille de bronze : Mikael REBELO PEREIRA, région Hauts-de-France
Il y a 3 ans et 103 jours

Le crowdfunding immobilier poursuit sa forte croissance avec une collecte 2021 qui approche le milliard d'euros

Le financement participatif de l’immobilier a poursuivi sa forte croissance en 2021 pour atteindre 958 millions d’euros collectés, soit une augmentation de 90% par rapport à 2020. Pour Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo : « L’année 2021 a fait entrer le crowdfunding immobilier dans une nouvelle ère. Avec une collecte qui a quasi doublé d’une année sur l’autre pour approcher le milliard d’euros, il s’est imposé comme un levier incontournable pour les promoteurs et marchands de biens qui ont vu leurs besoins de financement fortement augmenter en fin d’année avec la hausse des délivrances de permis de construire. Cette collecte 2021, qui représente à elle seule 42% de la collecte totale du crowdfunding immobilier depuis 2015 malgré les ralentissements liés à la pandémie, s’inscrit dans une logique de croissance depuis plusieurs années. Les professionnels sont désormais largement sensibilisés et les épargnants de plus en plus nombreux à se diriger vers ce produit pour diversifier leurs placements et faire fructifier leur patrimoine. Avec un investissement moyen de 2 871€ par collecte, la démocratisation du crowdfunding immobilier se poursuit, particulièrement en Ile-de-France, Région Sud et Auvergne-Rhône-Alpes qui concentrent ensemble près des trois quarts (74%) des investissements. Mais les autres régions décollent avec notamment des collectes en hausse en Nouvelle-Aquitaine (+ 93%) et région Grand Est (+ 97%). D’évidence, l’horizon de placement de moins de 2 ans en moyenne et le rendement moyen de 9,21% par an séduisent les investisseurs et les perspectives sont encourageantes : l’entrée en vigueur fin 2021 d’un nouveau statut du crowdfunding à l’échelle européenne va permettre d’innover et de proposer des investissements dans de nouveaux produits, plus alternatifs et plus internationaux. Sur cette nouvelle base, la période qui s’ouvre permettra certainement d’identifier de nouvelles tendances, qu’il s’agisse des préférences des investisseurs en matière de typologie de projets ou d’intégration des enjeux environnementaux. Les élections qui approchent seront sans doute aussi déterminantes suivant les futures politiques publiques pour la construction immobilière. »Collecte et remboursements inégalésÀ l’image des précédentes éditions du baromètre, les indicateurs de l’année 2021 sont à leur tour à des niveaux records : 958 millions d’euros ont été collectés, contre 505 millions en 2020, soit une hausse de 90%. Cette croissance annuelle est dans la lignée des taux de croissance d’avant crise. La progression des projets financés, 1.065 en 2021 contre 589 en 2020 (+81%), illustre également le fort dynamisme du secteur.Côté remboursements, là encore les chiffres sont à la hausse : 301 millions d’euros remboursés (+67% par rapport à l’an dernier), représentant 474 projets (contre 310 en 2020).Les indicateurs moyens de performance se maintiennentEn se basant sur les données publiées par 26 plateformes, la démocratisation du crowdfunding immobilier se traduit notamment dans le nombre d’investisseurs par collecte : ils étaient 313 en moyenne en 2021, contre 177 en 2020, avec un placement moyen de 2.871 € (contre 4.711€ en 2020).Le montant moyen financé par projet s’élève à 899.933 €, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. La durée moyenne de placement est quant à elle en très légère hausse, à 21,2 mois, contre 21 mois en 2020. Le taux de rendement annuel moyen quant à lui se maintient au-dessus de 9% : il est de 9,21%/an en 2021 contre 9,3%/an en 2020. Une rémunération qui reste particulièrement attractive pour les épargnants désireux de dynamiser leur patrimoine en investissant dans la pierre, dans un marché relativement stable. L’Ile-de-France reste en tête, le résidentiel se taille la part du lionLa région Ile-de-France reste en tête du classement avec une collecte de 419 millions d’euros (contre 225 millions d’euros en 2020, soit une augmentation de 86%), suivie par la Région Sud et ses 171 millions d’euros (+191%) en deuxième position, portée par les opérations de marchands de biens de luxe notamment sur la Côte d’Azur. En troisième place, l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 118 millions d’euros collectés (+87%). À elles seules, ces trois régions concentrent près des trois quarts de la collecte nationale. À quelques exceptions près, la collecte est en hausse dans la majorité des régions.On peut souligner la croissance de la collecte notamment dans le Grand Est (+100%), en Nouvelle-Aquitaine (+93%), dans les Pays de la Loire (+79%), ou encore en Occitanie (+42%). Le marché continue à être porté principalement par les opérations immobilières en résidentiel, qui représentent 81,7% des projets financés en 2021. Suivent ensuite les bureaux (9,8%), les commerces (9,7%), l’hôtellerie (3,8%), les projets d’aménagement (2,2%) et l’activité/la logistique (1%).Autre fait à souligner : la poursuite de la croissance des opérations de marchands de biens, c’est-à-dire des achats de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value. Elles deviennent majoritaires en 2021 (53% de la collecte contre près de 39% l’an passé). En 2021, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 45 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d’affaires d’environ 11,3 millions d’euros.Une solution de financement à part entière pour les professionnelsDans un contexte d’allongement de la durée des opérations immobilières, le recours au financement participatif est devenu l’un des principaux leviers d’ajustement et d’arbitrage des fonds propres pour les professionnels de l’immobilier. Séduits par la possibilité d’optimiser leur trésorerie rapidement pour poursuivre sereinement leur activité, 1.039 opérateurs se sont laissé convaincre par ce mode de financement depuis la création du marché, dont 259 nouveaux en 2021. À ce stade, le marché du crowdfunding immobilier reste concentré autour de 7 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent plus des trois quarts de la collecte totale du marché. Suivent ensuite 9 plateformes de taille intermédiaire qui en représentent moins de 20%. Puis 10 plateformes qui représentent un peu plus de 4% de part de marché. En 2021, seules 26 plateformes ont été actives.Baisse du taux de défaut, légère hausse des taux de retardsLe taux de défaut moyen est calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012. Il est évalué à 0,09%, contre 0,16% en 2020, soit une baisse de 0,07 point.Sans surprise en raison de la crise sanitaire, les taux de retard sont en légère augmentation. Le taux de retards de moins de 6 mois s’élève à 4,76% (contre 4,4% en 2020), et celui de plus de 6 mois de 6,61% (contre 5,7% en 2020), dont 3,9 % avec un retard de 6 à 12 mois. À noter cependant : il s’agit de moyennes qui recouvrent des disparités significatives. Les investisseurs qui subissent ces retards continuent à bénéficier des intérêts additionnels correspondants. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.
Il y a 3 ans et 103 jours

Le groupe LP Promotion affiche l’ambition de tripler son chiffre d’affaires en 5 ans

Véritable promoteur des territoires, LP Promotion souhaite poursuivre un développement fort en offrant des solutions d’habitat sur mesure et ambitionne de tripler son chiffre d’affaires consolidé d’ici 2026 pour le porter à plus de 800 millions d’euros.Grandir pour aller plus loin au service des territoiresDéjà présent dans quatre grandes régions de France (Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Ile-de-France et depuis peu Auvergne-Rhône-Alpes), le Groupe s’appuie sur son expertise territoriale pour passer de 2.400 lots réservés en 2021 à près de 7.000 en 2026. Son ambition : être à l’écoute des besoins et spécificités locales.Pour Pierre Aoun, Directeur Général du Groupe LP Promotion : « Notre positionnement de promoteur des territoires a un sens. Il s’agit de nous développer localement, au cœur de nos régions d’implantation, en nous adaptant aux besoins réels des territoires, en répondant aux enjeux locaux et en offrant aux résidents des solutions d’habitat adaptées. Le but est d’aller encore plus loin dans notre maillage régional afin d’anticiper finement les besoins des collectivités et de leurs parties prenantes (riverains, élus...). »Ce changement d’échelle permet à LP Promotion de s’inscrire concrètement en tant qu’acteur de la vie locale. Cela se traduit notamment par une contribution au développement économique des tissus régionaux :Plus de 3.700 emplois seront créés en équivalent temps plein en 2021, via les chantiers,95% des entreprises impliquées sont des acteurs locaux,Des emplois durables sont créés pour la gestion des résidences de services (régisseurs...).Cette volonté d’être un acteur de la vie locale se traduit aussi par différents leviers d’implication de terrain qui participent à l’essor des territoires. Le Groupe soutient ainsi plus de 70 clubs sportifs, associations culturelles et caritatives tels que le Toulouse Football, le Club Nautique Chambéry-Le Bourget du Lac, l’Aviron Bayonnais, les Journées de l’Économie à Lyon ou encore le Spectacle Historique de la Ville de Meaux.Afin d’être encore plus proche des territoires, le Groupe a décidé, en 2021, d’associer plus de 40 managers au capital, favorisant leur implication dans le devenir de l’entreprise et assurant une relation pérenne entre le Groupe et ses partenaires locaux. Cette prise de participation a été rendue possible grâce à l’arrivée d’un nouvel actionnaire, Aermont. Il entérine la sortie d’Abénex (son partenaire durant 4 ans) et du fondateur historique, Lucien Ponsot, tout en assurant la continuité de l’équipe en place. Cette réorganisation de l’actionnariat du Groupe a permis la mise à disposition de moyens financiers importants pour soutenir ses ambitions et accélérer la mise en œuvre de nouvelles réalisations dans les territoires où il est présent.Devenir un leader du marché des résidences géréesEn 2008, le Groupe LP Promotion a fondé la filiale Privilege Services dont le rôle est d’aider à développer et concevoir des résidences de services destinées à des populations ou besoins spécifiques (étudiants, jeunes actifs, coworking, seniors), puis d’en assurer la gestion. Via sa filiale, le Groupe gère aujourd’hui 22 résidences partout en France et souhaite développer fortement cette activité. Pour atteindre ses objectifs, il prévoit, d’ici cinq ans, de multiplier par quatre le nombre de ses résidences gérées.Pour Pierre Aoun, Directeur Général du Groupe LP Promotion : « Être promoteur et gestionnaire nous permet d’être un interlocuteur unique auprès des collectivités et de les accompagner dans la durée. Nous assurons la conception, la construction, la commercialisation et la gestion. Grâce à cette maîtrise globale de la chaîne immobilière, nous pouvons concrètement répondre aux enjeux de la ville de demain et proposer des services en accord avec les attentes et les besoins de la population. Notre volonté est de créer des lieux de vie conviviaux et adaptés à tous les parcours résidentiels. »S’engager en faveur de l’eco-responsabilité et de l’innovation au service de l’habitatConscient de la nécessité d’agir pour inscrire l’habitat dans une transition écologique concrète, LP Promotion mène au quotidien une politique RSE ambitieuse et promeut un habitat durable et respectueux de l’environnement, notamment par le recours à des matériaux renouvelables et à faible empreinte carbone. Le Groupe est ainsi entré, en juillet 2021, au capital de Briques Technic Concept, une société de fabrication et de distribution de briques en terre crue compressée. Ce partenariat représente un véritable engagement pour l’entreprise qui souhaite intégrer la brique en terre crue dans 20% de ses projets d’ici trois ans. Il accompagne le développement territorial de LP Promotion et participe également à la création d’emplois non délocalisables. En effet, chaque ouverture d’unités de production générera 2 à 3 emplois directs et 20 emplois indirects.D’autre part, depuis plusieurs années, le Groupe s’appuie sur un département Recherche &Développement qui travaille quotidiennement, avec les équipes opérationnelles, à développer l’innovation technique et sociétale. Ainsi, en 2020, LP Promotion a été récompensé par une Pyramide d’Or pour son utilisation novatrice du BIM (Building Information Management) pour son projet Les Terrasses de Jade à Toulouse. En 2021, le Groupe a investi un million d’euros en R&D et souhaite maintenir ce cap, au service des territoires.
Il y a 3 ans et 104 jours

Palmarès WorldSkills : une belle moisson pour l’équipe des métiers du bâtiment et des travaux publics

Une campagne organisée par le CCCA-BTP, mobilisé avec les professionnels de la construction, pour promouvoir l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du secteur du BTP, valoriser l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite et donner envie aux jeunes visiteurs l’envie de rejoindre une filière d’avenir.160 jeunes en lice dans 17 métiers du BTP et dans la nouvelle épreuve Construction digitaleSur le pôle BTP, le plus important en compétition avec 17 métiers représentés, 160 candidats, âgés de moins de 23 ans, se sont affrontés pendant trois jours intenses de compétition, donnant à voir le meilleur d’eux-mêmes par la maîtrise de leur savoir-faire, leur talent, leur détermination et la passion qu’ils portent à leur métier respectif.La construction digitale a fait son apparition dans la compétition à l’occasion de ces finales nationales, avec un sujet inspiré d’un projet en cours de construction en région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant cette épreuve de 17 heures 30, les cinq candidats ont du faire appel à toutes les compétences nécessaires pour mener un projet BIM : modélisation et création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs (plafonds, cloisons, portes, sol).Formidables ambassadeurs des valeurs d’excellence et de réussite transmises lors de leur parcours de formation, les jeunes compétiteurs ont tous pleinement incarné l’entraide, la complémentarité et l’esprit d’équipe inhérents aux métiers du BTP, tout en symbolisant l’excellence du modèle de l’apprentissage.Visite ministérielle sur l’espace « La Construction. Demain s’invente avec nous »Le Premier ministre Jean Castex est venu le 14 janvier sur le site de la compétition à la rencontre des jeunes compétiteurs, accompagné de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et d’Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. Jean Castex s’est attardé sur l’espace du CCCA-BTP pour encourager les jeunes en compétition dans les 17 métiers du BTP. Il a échangé avec Éric Routier, président du CCCA-BTP, et Jean-Christophe Repon, vice-président du CCCA-BTP, sur la formation des jeunes aux métiers de la construction par la voie de l’apprentissage et insisté sur la nécessité de les rendre encore plus attractifs.58 jeunes vainqueurs pour le pôle BTPLe palmarès des finales nationales des 46e WorldSkills Competition a été proclamé le 15 janvier lors de la cérémonie de clôture à Eurexpo Lyon. Ce sont 58 jeunes, dont deux binômes métiers (aménagement urbain et réseaux de canalisations / Construction béton armé) qui ont été récompensés dans les 16 métiers du BTP en compétition et pour l’épreuve Construction digitale. Ces vainqueurs auront l’honneur de concourir au niveau mondial à Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023.Retrouver la liste complète du palmarès BTP sur laconstruction.fr et ccca-btp.frPour Éric Routier, président du CCCA-BTP : « Avec nos métiers du BTP, les jeunes en recherche de leur orientation professionnelle ont un avenir solide assuré dans notre secteur, qui offre de belles perspectives de carrière. La plupart des compétiteurs ont été formés par la voie de l’apprentissage, grâce à l’implication quotidienne de leur maître d’apprentissage en entreprise et de leurs formateurs en centre de formation. Les jeunes champions médaillés lors de ces finales nationales ont une nouvelle fois démontré leur talent et leur professionnalisme, ainsi que leur parfaite maîtrise dans la pratique de leur métier respectif. Il était aussi important de profiter de cet événement national pour mettre les jeunes et nos métiers du BTP à l’honneur, affirmer haut et fort que l’apprentissage est plus que jamais une voie qui conduit vers l’excellence et la réussite. Le CCCA-BTP, partenaire de longue date de WorldSkills France et partenaire de ces finales nationales, était présent au cœur du pôle BTP, sous les couleurs de la campagne de promotion des métiers et de l’apprentissage BTP « La Construction », que nous menons auprès des jeunes. Cet événement, où l’on voit combien les jeunes qui ont fait le choix de notre secteur du BTP sont heureux, a été une exceptionnelle vitrine pour valoriser nos métiers, montrer aux jeunes visiteurs qu’ils sont innovants et attractifs et leur donner envie de rejoindre de notre secteur du BTP ! »
Il y a 3 ans et 116 jours

Wavin réinvente son centre de formation Wavin Academy

Le fabricant se pose comme objectif de mettre en place des centres de formation dans l’ensemble des pays où il est implanté. Dans le cadre du déploiement de ce nouveau concept international, Wavin France a entièrement repensé son centre de formation Wavin Academy situé en Auvergne, au siège de Varennes-sur-Allier (03). Après plusieurs mois d’études et de travaux, la Wavin Academy ouvrira ses portes à l’automne2021 et permettra des sessions de formations pointues dans un cadre parfaitement adapté. Dans le prolongement des formations jusqu’alors proposées dans son centre Technopole, la Wavin Academy propose des formations théoriques et techniques dans un tout nouveau cadre où une large place est destinée à la mise en situation des solutions Wavin.Des formations sur mesure pour partager le savoir-faire WavinAvec plus de 600 m2 répartis sur 2 bâtiments, le nouveau centre Wavin Academy a été pensé pour s’adapter à toutes les configurations de formation : amphithéâtre, ateliers pratiques destinés aux solutions TP et Construction, fosses de mises en situation des solutions TP…La Wavin Academy propose des formations accessibles, claires et ludiques à l’ensemble des acteurs impliqués dans les chaînes de décision et de mises en œuvre : maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, entreprises de Travaux Publics et de la construction, distributeurs et installateurs (plombiers, chauffagistes...). Elle répond aux besoins de formation des partenaires du fabricant pour s’assurer du bon déroulement des chantiers. Wavin y apporte un enseignement concret dans des ateliers reproduisant les environnements de chantiers tels qu’ils sont pratiqués en réel.Au cœur de ce nouveau centre, un éclairage complet est proposé sur les solutions Wavin pour les Travaux Publics (tubes polypropylène, bassins de rétention, boites d’inspection et regards de visite Tegra, avaloirs de chaussée…) et pour le Bâtiment (hydrodistribution, raccords multicouches, planchers chauffants, plafonds climatiques, systèmes de régulation de chauffage, multiconnecteurs…). Les produits sont présents physiquement pour les voir et les toucher.Le déploiement de la Wavin Academy témoigne de la volonté d’accompagnement de ses partenaires par le fabricant. De la formation au suivi des chantiers, de la préconisation des produits à leur mise en œuvre, les équipes du bureau d’études et commerciales Wavin s’attachent à développer une relation de proximité avec leurs partenaires à chaque étape du chantier.Au cœur de la Wavin Academy, en situation de chantier ou à distance via Teams ou des webinars, les équipes Wavin n’ont de cesse de se consacrer à la formation des professionnels du Bâtiment et des Travaux Publics pour une mise en œuvre technique des solutions dans les règles de l’art comme dans le respect des cadres normatifs et législatifs.C’est pourquoi, chaque partenaire Wavin peut faire appel aux équipes de la Wavin Academy pour demander la mise en place de formation sur mesure au siège du fabricant voire chez le client ou encore directement sur le chantier. Idéalement situé, en plein cœur de la France en Auvergne, la Wavin Academy est très facile d’accès grâce à sa proximité avec Vichy et Clermont-Ferrand.Des formations pour les acteurs de demainParce que les étudiants constituent l’avenir du secteur, Wavin propose également des sessions de formation au sein des CFA TP tels que le CFA d’Egletons et CFA de Mallemort. En 2020, malgré un contexte sanitaire particulier, 150 étudiants ont été formés par Wavin. Ces formations sont venues compléter celles de 400 professionnels des Travaux Publics et du Bâtiment. Pour un encadrement parfait et un accompagnement idéal, les sessions de formation de la Wavin Academy sont dispensées en moyenne sur 2 jours.
Il y a 3 ans et 117 jours

Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paru

"Pour pouvoir être installé dans un bâtiment, y compris en remplacement d'un équipement existant, un équipement de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire" doit respecter un niveau d'émissions de gaz à effet de serre "inférieur à 300 gCO2eq / kWh PCI", indique le texte.Les nouvelles normes s'appliquent à compter du 1er juillet 2022, précise le décret.Ce plafond revient "à exclure l'installation d'équipements neufs fonctionnant au charbon ou au fioul, qui conduirait à pérenniser pour plusieurs années des modes de chauffage fortement émetteurs de gaz à effet de serre", indique dans un communiqué le ministère de la Transition écologique."En revanche, les propriétaires d'équipements existants fonctionnant au fioul ou au charbon pourront continuer à les utiliser sans changement de combustible, les entretenir et les faire réparer pour maintenir leur efficacité", précise-t-on de même source.Le sujet, sensible, concerne des millions de Français, notamment en zones rurales.Le fioul domestique est "la 3e énergie de chauffage en France", chauffant "près de 4 millions de bâtiments dont plus de 3 millions de maisons individuelles en résidence principale", selon un communiqué de la filière biofioul, alternative au fioul domestique fossile.Ces maisons chauffées au fioul se trouvent "principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas", selon des données de l'Ademe citées par le communiqué.L'utilisation de ce type d'énergie est particulièrement importante dans des zones où les températures hivernales sont basses, comme la façade Est, et les régions Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, entre autres.Les acteurs impliqués dans le développement du biofioul saluent un texte ambitieuxLa Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage (FF3C), organisation représentative regroupant les professionnels de la distribution des énergies hors réseaux ; la Fédération Française des Pétroliers Indépendants (FFPI) ; la Fédération Française des Producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux (FOP) ; Esterifrance, le syndicat des esterificateurs français ; Uniclima, le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques ; l’Union Nationale Artisanale Couverture Plomberie Chauffage (UNA CPC) de la CAPEB ; l’Union des Métiers du Génie Climatique, Couverture et Plomberie (UMGCCP) de la FFB saluent ce Décret amorçant une transition du fioul domestique 100 % fossile vers le biofioul, biocombustible liquide de chauffage incorporant une part croissante d’énergie renouvelable sous forme d’ester méthylique de colza (EMC).76 % des consommateurs prêts à opter pour du biofioul Un sondage a été réalisé par Opinion Way en juillet 2021 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide. Parmi les principaux enseignements de ce sondage :99 % des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace.68 % n’envisagent pas de changer d’énergie de chauffage ; 32 % y pensent mais « sans urgence », d’ici 2 à 5 ans pour 21 % d’entre eux.45 % ont déjà entendu parler du biofioul ; 76 % seraient prêts à opter pour du biofioul et 58 % se disent prêts à opter dès à présent pour une chaudière biocompatible utilisant du biofioul.Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe : 80 000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.
Il y a 3 ans et 117 jours

Vicat et Léon Grosse associent leurs expertises au service de la construction de demain

Forts d’une culture d’entreprise familiale et de valeurs communes, Léon Grosse et le groupe Vicat misent sur la complémentarité de leurs expertises. Toutes deux originaires de la région Auvergne-Rhône Alpes avec une forte implication dans le tissu industriel local, elles s’engagent dans un partenariat qui se décline autour de 3 volets :Innovation :Répondre ensemble à des projets spécifiques et innovants,Développer des projets de R&D communs (bétons bas carbone spécifiques, nouveaux process d’industrialisation, préfabrication, impression 3D...) ;Environnemental :Proposer des solutions différenciantes co-construites réduisant l’impact environnemental dans la construction, et notamment sur le “bas carbone“,Favoriser les schémas d’économie circulaire sur les territoires,Évaluer les opportunités de mise en oeuvre des solutions photovoltaïques Léon Grosse sur certains sites Vicat ;Sociétal :Construire ensemble une dynamique d’engagement territorial développant l’emploi local et les circuits courts.Contribuer à l’attractivité des métiers de la construction, notamment pour les femmes, en développant la formation et en favorisant l’inclusion, avec le support de la Fondation Louis Vicat.Ce partenariat vient concrétiser la collaboration du groupe Vicat et de Léon Grosse qui s’illustre déjà par des projets communs lancés dans la région Auvergne-Rhône Alpes :Un projet emblématique à Lyon Confluence pour lequel est utilisé un béton bas carbone fabriqué sur site, composé de matières premières régionales, notamment le ciment « DECA » Naturat CEM IV contenant des pouzzolanes naturelles ;La construction d’un établissement public pour un client historique de Léon Grosse, avec du béton prêt à l’emploi « DECA » fourni par Vicat et qui sera le premier bâtiment béton décarboné de Valence ;La fourniture de béton prêt à l’emploi pour la construction d’une importante extension d’un site industriel à Crolles, projet piloté par Léon Grosse Immobilier.L’utilisation du béton “DECA” permet une diminution de l’impact carbone de 25 à 30% par rapport à un béton dit “classique”.Guy Sidos, Président du groupe Vicat, précise : “Nous sommes fiers de nous associer à l’entreprise Léon Grosse, une organisation familiale telle que la nôtre qui s’engage en faveur des territoires et de l’environnement. Ce partenariat vient consolider notre collaboration de long terme pour construire ensemble l’habitat d’aujourd’hui et de demain.”Lionel Christolomme, Président du Directoire de Léon Grosse précise : “Notre passion pour la technique nous a toujours poussés à innover pour nos clients, notamment sur les matériaux et les structures béton. Ce partenariat entre deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs, le même ancrage régional et la même culture d’entreprise familiale vient renforcer concrètement notre volonté d’agir chaque jour en bâtisseur responsable pour faire face aux enjeux environnementaux et sociétaux.”
Il y a 3 ans et 118 jours

Lafarge Granulats acquiert les carrières du groupe Famy

Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières du groupe Famy. [©Famy] Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières de granulats du groupe indépendant Famy. Fondé dans l’Ain en 1860, ce dernier dispose de réserves importantes de matières premières dans la région Auvergne – Rhône-Alpes. Ainsi, cette opération coïncide avec celle réalisée en mars 2021. En effet, Lafarge France avait fait l’acquisition de 24 centrales de BPE et d’une carrière dans la même zone géographique. Lafarge Granulats se renforce De ce fait, le groupe Lafarge renforce sa présence sur cette région limitrophe de la Suisse. « Cette opération avec un acteur historique de l’Ain développe notre capacité à accompagner nos clients dans ce secteur très dynamique. Elle conforte notre stratégie de renforcement de l’activité au sein de Lafarge France. Lire aussi : LafargeHolcim croît en France et en Italie Et elle permettra d’accompagner le secteur de la construction pour faire face aux pénuries d’approvisionnement et d’accès aux ressources minérales », déclare Pablo Libreros, directeur de Lafarge Granulats.Et François Petry, Dg de Lafarge France, d’ajouter : « Nous allons ainsi pouvoir étendre la disponibilité de nos solutions bas carbone et d’économie circulaire auprès de nos partenaires régionaux ». La clôture de la transaction sera réalisée dans les prochaines semaines.
Il y a 3 ans et 133 jours

Qui sont les acheteurs immobiliers français en 2021 ?

Cette étude prend en considération tout type de projet : achat de résidence principale, secondaire et investissement locatif.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'année 2021 est exceptionnelle à bien des titres : tirée par une envie de changement des Français, elle a vu une production de crédit sans précédent, résultat d'un niveau record de transactions immobilières. Face à cette demande très soutenue, les assouplissements accordés en début d'année par le HCSF ont aussi joué leur rôle dans la réalisation des projets, les primo-accédants n'étant pas en reste".Dans ce contexte, Pretto a souhaité dresser le portrait-robot des acheteurs français en 2021, que ce soit pour l'achat de résidence principale, secondaire ou la réalisation d'un investissement locatif. L'étude s'intéresse également au profil de l'acheteur parisien, qui diffère sur de nombreux points (revenus, apport, prix du bien...).Un apport en hausse de 5% pour l'achat de résidence principaleEn 2021, les acquéreurs de résidence principale ont en moyenne 34 ans et sont locataires à 70%. Ils achètent seuls à 54% et gagnent en moyenne 3.700€. Leur apport représente 16% du prix du bien, soit 44.600€ pour un achat de 268.000€. Leur taux d'endettement est supérieur à 35% dans 25% des cas, et 45% de ces acheteurs ont entre 20.000 et 40.000€ de revenus nets annuels.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'achat de résidence principale a tiré le marché en 2021, les Français étant à la recherche de plus de confort dans un contexte de crise sanitaire. L'apport demandé a augmenté de 5% par rapport à 2020, mais cela ne signifie pas que la surface achetée est identique, les prix immobiliers ont augmenté. Les ménages doivent aussi ajuster leur projet en conséquence."Du côté des acheteurs parisiens, l'apport est pratiquement 2 fois plus élevé (81.000€) pour un bien de 397.000€ en moyenne, et des revenus mensuels nets de 5.000€. Les acquéreurs ont en moyenne 33 ans, sont locataires dans 75% des cas, et emprunteurs seuls à plus de 50%.70% des primo-accédants sur le marché des résidences principalesCadres à 38%, les primo-accédants, qui représentent 70% des acheteurs de résidence principale en 2021, sont 52% à acheter en couple. Le prix du bien est de 264.000€ en moyenne, pour un salaire mensuel net de 3.800€ et un apport de 43.000€. Pour moitié avec des revenus nets de moins de 40.000€ annuels, leur taux d'endettement est compris entre 30 et 35% dans 40% des cas, et dans 21% des cas, leur taux d'endettement dépasse 35%.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La moitié des primo-accédants est issue de la classe moyenne (revenus jusqu'à 40 000€ par an). L'assouplissement du HCSF a clairement bénéficié à ces ménages qui ont pu devenir propriétaires cette année, sans compter les taux bas qui ont favorisé tous les profils d'emprunteurs. Les banques restent aussi particulièrement vigilantes à privilégier l'achat de résidence principale pour cette catégorie d'emprunteurs, notamment grâce à leur marge de manœuvre."L'investissement locatif profite aux revenus élevésEn dépit de l'amour continu des Français pour la pierre, obtenir un financement pour un investissement locatif est de plus en plus difficile. Ainsi, la finançabilité de ces projets ne retrouve pas ses niveaux de 2019 : 55 points en 2021, contre 59 points en 2019. A l'inverse, la finançabilité globale a gagné 1 point, tirée par la bonne santé du crédit immobilier destiné aux résidences principales.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La fin du calcul différentiel, qui avantageait grandement les investisseurs ayant déjà un crédit, impacte les possibilités de financement. Un projet sur deux ne peut aboutir. Les conditions se sont durcies et il faut répondre aux attentes des banques sous tous les aspects : apport, épargne résiduelle, taux d'endettement..."En 2021, l'investisseur locatif, 38 ans, est seul à 54%. Avec un revenu mensuel de 4.900€, il achète un bien principalement dans l'ancien de 200.000€ en moyenne et présente un apport de 33.000€ - soit 17%. A noter que l'apport qui avait déjà bondi de 25% entre 2019 et 2020, continue d'augmenter : +10% cette année.74% des dossiers présentent un taux d'endettement inférieur à 35%, contre 26% au-delà. Les investisseurs locatifs sont avant tout propriétaires (54%), contre 30% de locataires, de plus en plus intéressés par ce type de placement, en particulier pour les locataires parisiens. Cette catégorie d'investisseurs privilégie des villes comme Marseille, Lille, Toulouse, Nantes ou encore Bordeaux.A Paris, l'investisseur locatif, cadre dans 67% des cas, est célibataire à près de 70%. Il dispose d'un apport moyen de 37.000€ pour un bien de 225.000€.La PACA, région n°1 pour une résidence secondaire en 2021L'attrait pour les résidences secondaires ne s'est pas démenti en 2021 : la finançabilité a bondi de 10 points entre 2020 et 2021, passant de 45 à 55, preuve que les banques ont traité de nombreux dossiers. Sans surprise, les acquéreurs de résidence secondaire sont plus âgés : 45 ans en moyenne. Ils achètent à 2 dans 62% des cas un bien de 212.000 €. L'apport est de 63.000€ (contre 60.000€ en 2020) et les revenus nets mensuels sont de 6.200€. 50% des acheteurs présentent des revenus au-delà de 60.000€ nets annuels. Parmi les régions les plus prisées figurent la PACA (14%), l'Occitanie (13%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (12%).A titre de comparaison, l'acheteur de résidence secondaire parisien a 41 ans et est en couple. Cadre, son foyer gagne 7.200 € nets mensuels, avec un apport de 68.000 € pour un bien à 256.000 €. Il est propriétaire dans 46 % des cas et présente un taux d'endettement de moins de 35% à 70%. Les Parisiens visent l'Ile-de-France (18%), la Normandie (16%) et la région PACA (11%) pour l'achat de leur résidence secondaire.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "Depuis le 1er confinement en 2020, les demandes de résidence secondaire ont explosé, facilitées par l'essor du télétravail. En conséquence, certains marchés immobiliers sont tendus : l'offre de biens est rare, voire inexistante, et les prix se sont envolés. Il faudra attendre 2022 pour assister à une possible accalmie."
Il y a 3 ans et 140 jours

France Color Diffusion: Le béton drainant coloré prêt à l’emploi

Installée en Auvergne Rhône-Alpes, la société France Color Diffusion, conceptrice et distributrice des produits Draincolor®, s’engage dans la démarche environnementale ! Avec notre béton drainant coloré prêt à l’emploi, nous choisissons de répondre aux exigences des enjeux sociétaux et environnementaux actuels.  L’installation d’un béton drainant comme revêtement de sol répond parfaitement aux exigences de la loi Grenelle 2. En effet, la loi autorise les collectivités territoriales qui le souhaitent à mettre en place des taxes pour chaque mètre carré en béton. L’objectif étant d’inciter les membres des communes à tendre vers un revêtement de sol plus écologique et naturel. Notre objectif ? Proposer chaque année des produits respectueux de l’environnement pour être toujours en constante évolution avec notre temps et la planète. Nous faisons de notre R&D notre force, afin de maîtriser tous les savoir-faire sur notre béton drainant coloré et pouvoir apporter conseils et formations sur nos produits pour une réussite totale des chantiers Draincolor®. Chaque année, notre béton drainant se retrouve au cœur de multiples tests, afin de toujours vous proposer des produits adaptés à vos besoins et faciles à mettre en œuvre. Nous accompagnons les usagers de Draincolor®, de la réception de leur sol à sa finition, et cela passe par la personnalisation de teintes, les kits outils, les vidéos tutoriels, les conseils ou encore les formations. L’année 2022 sera pour nous sous le signe du changement, car nous renouvelons notre charte graphique, plus moderne. N’attendez plus et participez à la protection de notre monde, en choisissant des revêtements de sols plus engageants
Il y a 3 ans et 145 jours

Auvergne-Rhône-Alpes : Soterly à l'heure des transitions

Prix national -