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Il y a 2 ans et 218 jours

MaPrimeRénov' : de graves dysfonctionnements techniques et des centaines de plaintes selon la Défenseure des droits

Mise en place en 2020 et pilotée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah), MaPrimeRénov' vise à aider les Français modestes à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.Dans son projet de budget 2023, le gouvernement a prévu de porter à 2,5 milliards d'euros l'enveloppe consacrée à cette aide-phare.Mais les démarches pour l'obtenir sont émaillées de "graves dysfonctionnements techniques récurrents", souligne l'autorité indépendante dirigée par Claire Hédon, qui indique avoir reçu près de 500 réclamations en deux ans.Le problème majeur, souligne-t-elle, vient du portail informatique où les usagers doivent impérativement créer un compte pour faire leurs démarches."Des heures face à un mur"L'obligation de passer par internet crée une "rupture d'égalité devant le service public", alerte l'autorité indépendante.Et même pour des usagers à l'aise avec l'informatique, le site présente des dysfonctionnements récurrents. Avec parfois des conséquences dans le versement de l'aide, qui peuvent plonger dans la précarité les demandeurs.C'est le cas de Pauline Blanckaert. Cette comptable a déposé en décembre dernier une demande d'aide pour des travaux de rénovation d'un montant proche de 50.000 euros pour une maison qu'elle vient d'acquérir dans l'Oise.Mais lorsqu'elle a demandé, en septembre, le paiement de l'aide de 7.450 euros promise par l'Anah, on lui a notifié qu'elle n'avait plus droit à rien, notamment au motif d'un "changement de zone géographique"."Je suis perdue, j'en ai ras-le-bol", confie-t-elle à l'AFP. "Ca nous met en difficulté, dans la précarité, et moralement, c'est compliqué".Mélanie Fleurier, qui avait engagé 15.000 euros en septembre 2020 pour installer une pompe à chaleur chez elle, dans le Var, devait avoir droit à une aide de 4.000 euros. Elle n'a rien reçu pendant un an et demi, jusqu'à obtenir, en mai 2022, un versement de... 355 euros."La différence, elle est énorme", s'exclame cette auxiliaire de puériculture. Elle raconte avoir téléphoné "un nombre incalculable de fois" à l'Anah pour obtenir révision de son dossier, sans succès. "C'est des heures face à un mur".Son recours devant l'Anah resté sans réponse, elle s'est résolue à saisir la justice.ImpuissanceLa difficulté pour modifier des éléments d'un dossier déjà déposé, l'impuissance ressentie au téléphone avec les conseillers, les délais de versement de la prime sont des témoignages récurrents recueillis par l'AFP.La Défenseure des droits pointe les "délais de traitement extrêmement longs". Certains ménages qui ne parvenaient pas à se créer un compte et n'ont pu constituer leur dossier avant d'engager leurs travaux ont également vu leur demande refusée au motif... qu'elle avait été faite trop tard."Refuser la prime à ces demandeurs revient à ce que l'Anah les sanctionne pour ses propres carences", estime la Défenseure des droits qui demande la mise en place d'un canal ne passant pas par le portail en ligne.Elle lui réclame des comptes dans un délai de trois mois.Contactée par l'AFP, l'Anah "prend acte" des recommandations tout en assurant qu'une "immense majorité des dossiers se déroule sans encombre". Selon l'agence, le dispositif a rencontré "un fort succès" avec plus d'1,25 million de bénéficiaires.Elle assure par ailleurs que le délai moyen d'instruction des dossiers complets est "de 15 jours ouvrés".Le ministre délégué au Logement Olivier Klein a également jugé "très marginal" le nombre de dossiers en souffrance."MaPrimRénov représente un grand progrès pour les citoyens", a ajouté le ministre en soulignant qu'auparavant, il pouvait s'écouler "plus d'une année" entre la réalisation des travaux et le versement du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), nom du précédent dispositif d'aide."En 2021, les 2,1 milliards d'euros de budget de MaPrimRénov' ont bénéficié à 80% à des ménages modestes et très modestes", poursuit encore Olivier Klein.
Il y a 2 ans et 218 jours

MaPrimeRénov' : de "graves dysfonctionnements techniques" selon la défenseure des droits

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Impossibilité de créer un compte ou un dossier, de déposer en ligne les pièces justificatives, de modifier les éléments du dossier et finalement d'engager les travaux... devant les "effets pervers" du tout dématérialisé, notamment, la défenseure des droits enjoint l'Anah de modifier ses pratiques.
Il y a 2 ans et 219 jours

Avec 8.950 défaillances enregistrées au troisième trimestre 2022, la barre des 38.000 défaillances sur 12 mois est franchie

Avec 8.950 procédures collectives ouvertes entre le 1er juillet et le 30 septembre, le niveau des défaillances augmente de 69% comparé à l’été 2021, un taux jamais observé depuis 25 ans. Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 défauts a été franchie. Avec 10.000 procédures de plus sur un an (+34%), la France renoue avec les niveaux de défaillances de l’été 2020, mais reste encore loin des 53.500 procédures observées fin septembre 2019.Dans le détail des secteurs, les activités B2C (commerce de détail, restauration, services à la personne) sont toujours durement fragilisées. Des signaux préoccupants émergent dans le bâtiment (second œuvre, fabrication et négoce de matériaux). Du côté des régions, si tous les territoires sont dans le rouge, la région PACA semble le mieux résister. A l’inverse, les Hauts-de-France - où les défauts ont doublé durant l’été - retrouvent une situation équivalente à 2019. Enfin, la hausse de la sinistralité chez les PME de moins de 50 salariés fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le nombre des défaillances d’entreprises augmente très vite. Les difficultés, qui se concentraient ces derniers mois sur les activités B2C se propagent et n’épargnent plus les PME. Le contexte économique très tendu mine la confiance des acheteurs et la montée des risques fait trembler les directions financières. Les mauvais chiffres du mois d’août (+ 98% vs. Août 2021), période pourtant traditionnellement plus calme, témoignent de l’urgence de certaines situations. Nous sommes encore loin des 50.000 procédures annuelles mais l’accélération très forte de ces derniers mois pourrait impacter les fournisseurs qui peineraient à gérer la démultiplication soudaine des défauts de clients, a fortiori de PME. 10.000 défaillances de plus sur un an, ce sont aussi de nombreuses factures qui resteront impayées. »Le nombre de défaillances en hausse de 69%, un taux jamais observé en plus de 25 ansLes records se suivent d’une année à l’autre, mais pour des raisons diamétralement opposées. Avec moins de 5500 défaillances, le niveau de sinistralité du 3ème trimestre 2021 était le plus bas jamais observé en 25 ans. Cet été 2022, 8950 entreprises ont défailli entre le 1er juillet et le 30 septembre 2022, c’est 68,5% de plus qu’un an plus tôt. Une hausse record, jamais observée jusqu’à aujourd’hui. Si l’on ne franchit pas encore le seuil des 10.000 procédures de l’été 2019, le retour aux standards d’avant Covid s’accélère.A titre de référence, au cours des 25 dernières années, des hausses de plus de 20% n’ont été observées qu’à trois autres reprises : lors de la crise financière de 2008 (+ 22% au 4ème trimestre 2008 et au 1er trimestre 2009) et au 1er trimestre 2002 (+25%) en comparaison d’un 1er trimestre 2001 perturbé par la grève des juges des tribunaux de commerce.Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 ouvertures de procédure collective est dépassée pour la première fois depuis l’été 2020. Une augmentation de 10.000 défaillances sur un an, qui ne ramène pas pour autant la France à ses niveaux de défauts de septembre 2019 (53.500).Les procédures de sauvegarde restent toujours peu nombreuses (229) au regard de l’ensemble des ouvertures mais en ce 3e trimestre 2022, leur nombre dépasse les seuils d’avant crise. C’est même la valeur estivale la plus haute depuis 2016.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) sont en hausse rapide de 63,2% avec 2109 jugements prononcés. Elles représentent toujours moins d’un jugement sur quatre (24%), un taux inférieur aux 30% relevés avant Covid.Les liquidations judiciaires directes (LJ), concentrent encore près des trois quarts (74%) des jugements d’ouverture. Ce taux est nettement supérieur à celui constaté avant la crise sanitaire (68%). Elles ont concerné 6612 entreprises, soit une augmentation de 71,3%.Les entreprises les plus jeunes de plus en plus vulnérablesLes entreprises âgées de zéro à cinq ans concentrent 45% de l’ensemble des ouvertures de procédure. Parmi elles, celles de moins de trois ans, nées avec la crise sanitaire sont durement impactées (+70,6%), un phénomène encore plus marqué chez les entreprises de trois à cinq ans (+81,6%). L’essentiel (86%) des jeunes entreprises défaillantes sont des sociétés commerciales créées sous le statut de SARL ou, de plus en plus, de SAS (dont SASU) peu capitalisées (capital social médian de 2000 euros). Les défaillances de PME accélèrent et retrouvent les seuils de 2019 Les trois quarts des procédures concernent des TPE de moins de trois salariés (6720 sur un total de 8950). Les TPE de trois à neuf salariés comptent 1500 défaillances. Ce sont donc elles qui donnent la tendance trimestrielle. La situation se complique pour les PME de moins de cinquante salariés. 439 PME de dix à dix-neuf salariés ont défailli cet été, c’est 77% de plus qu’il y a un an et désormais plus qu’à l’été 2019 (381). Les PME de vingt à quarante-neuf salariés font face à une accélération encore plus marquée. Ce trimestre, le nombre de défauts a plus que doublé (+111%) pour atteindre 186 ouvertures, soit un niveau approchant celui de l’été 2019 (193). Ces PME défaillantes se situent dans de nombreux secteurs, en particulier le BTP, le transport, la restauration, l’industrie ou le commerce automobile. La plus forte vulnérabilité de ces PME fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000. A l’opposé, les sociétés défaillantes de plus de cinquante salariés sont relativement peu nombreuses (55) et tentent de résister (+22%). Les défaillances en hausse dans tous les secteursToutes les régions « dans le rouge » : la PACA résiste mieux, les Hauts de France à la peineLes Hauts de France, seule région à retrouver la sinistralité de 2019 La région enregistre son douzième mois consécutif de hausse du nombre de défaillances d’entreprises et les mois de cet été n’ont pas donné de signes d’amélioration. Les ouvertures de procédure ont plus que doublé (+116%) et dépassent désormais le niveau du 3e trimestre 2019 (875 vs 828).La Corse accuse la plus forte augmentation du nombre de défautsLa région compte 54 entreprises en défaillance ce 3e trimestre contre 21 un an plus tôt soit une augmentation de +157%. Aucune autre région ne présente une dégradation aussi rapide.Dans quatre autres régions, l’augmentation des défaillances d’entreprises dépasse + 80%En Occitanie, les ouvertures de procédure sont en hausse continue depuis neuf mois. L’été marque même une accélération avec un bond de plus de 130% en août. Sur le trimestre ; la région enregistre 814 défauts (+91%).En Auvergne-Rhône-Alpes, la hausse des défaillances, ininterrompue depuis novembre 2021, est plus forte encore cet été 2022 (+87%). La région compte 1050 ouvertures de procédures.En Pays de la Loire, les défauts ont explosé de 314% en août. Sur trois mois la hausse est de 87% (360 procédures).La Normandie a enregistré un mois de juillet très dégradé (+138%) qui a pesé sur la tendance trimestrielle (82%).Trois régions enregistrent une dégradation comprise entre +60% et +80%La Bretagne a enregistré une augmentation de 103% du nombre de défaillances d’entreprises en juillet et 206% en août. A la faveur d’un bien meilleur mois de septembre, la région limite la hausse trimestrielle à +77% ;Le Centre Val de Loire a stabilisé les ouvertures de procédures en septembre mais sur le trimestre l’augmentation reste sensible (+71%).La Bourgogne-Franche-Comté fait à peine mieux que la moyenne nationale (+64%).Trois régions passent juste sous 60% En Nouvelle-Aquitaine, Ile-de-France et Grand Est, l’évolution du nombre de défaillances est comprise entre 58 et 59%.Provence-Alpes-Côte d’Azur, la meilleure performance régionale La région a contenu la hausse des défauts à 31% en août et sous les 5% en septembre. Dans ces conditions, sur trois mois, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur contient l’augmentation à « seulement » 37%. Pour Thierry Millon : « L’hypothèse d’un volume de défaillances d’entreprises contenu sous la barre symbolique des 40.000 en 2022 reste à ce stade plausible mais compromise. Le risque de pénurie d’énergie et l’envolée des prix complexifient fortement l’équation budgétaire des prochains mois pour de très nombreuses entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. D’autant qu’au-delà des factures qui flambent, s’ajoute la problématique du remboursement des dettes (classiques et/ou PGE) ou auprès des Urssaf. Ces dernières ont joué un rôle tampon durant la crise mais, à l’instar du reste de l’économie, le retour à la normale prévaut et avec lui les échéances de règlement qu’il va falloir tenir. Par conséquent, en début d’année prochaine, les tribunaux pourraient retrouver davantage d’assignations déposées par l’organisme en action en recouvrement. La remontée des défaillances d’entreprises qui semble donc bien irréversible se poursuivra en 2023. Anticipation et prévention, resteront les mots d’ordre. »
Il y a 2 ans et 219 jours

Rénovation énergétique : l'Assemblée vote un crédit d'impôt contre l'avis du gouvernement

L'aide actuellement proposée aux propriétaires n'a pas permis d'atteindre son objectif, la Cour des Comptes ayant notamment indiqué qu'il n'avait permis en 2021 de faire changer de niveau de performance énergétique que de 2.500 logements, alors que son objectif était de rénover 80.000 passoires thermiques. Le gouvernement en convient mais ne souhaitait pas rétablir un système passant par un crédit d'impôt, jugé inefficace. "Je pense qu'il faut garder la prime mais l'améliorer, la rendre plus attractive", a estimé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal devant les députés. Le camp présidentiel a cependant été battu d'une courte tête par les oppositions (92 pour, 88 contre) lors du vote d'un amendement déposé par Les Républicains, soutenu par les groupes de la Nupes (LFI, PS, EELV, PCF) et par le RN. Cet amendement demande au gouvernement de "revoir le dispositif MaPrimeRenov", pour qu'il finance davantage des rénovations globales plutôt que de petits travaux. Et, il prévoit la création d'un crédit d'impôt, sans fixer de seuil ni de taux. Il "ne supprime pas la prime existante, il demande la création d'un crédit d'impôt en plus", a fait valoir Véronique Louwagie, au nom du groupe de droite. Le deuxième amendement adopté vendredi, là aussi malgré un avis défavorable de l'exécutif, concerne les bénévoles. Il vise à transformer en crédit d'impôt une réduction d'impôt déjà existante pour les frais kilométriques qu'ils engagent dans le cadre de leur engagement associatif. Le gouvernement aura tout loisir d'inclure ou non ces amendements adoptés par l'Assemblée dans la version du projet de loi de finances qu'il devrait soumettre la semaine prochaine à la procédure de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote, sauf motion de censure. Cette semaine, faute de majorité absolue, le camp présidentiel a subi une série de défaites lors de votes d'amendements au cours de l'examen du PLF. Avec en revanche l'aval du gouvernement, les députés ont porté à 3.500 euros par enfant à charge le plafond du crédit d'impôt pour frais de garde des moins de six ans, contre 2.300 euros aujourd'hui. L'Assemblée a ensuite rejeté, suivant l'avis du gouvernement, des amendements de divers bords prévoyant une déductibilité des intérêts d'emprunt de primo-acquérants d'un logement, dès lors que celui-ci répondait aux exigences de construction environnementale. Plus tôt, les députés avaient rejeté des amendements LR, soutenus par Marine Le Pen (RN), qui visaient à créer un crédit d'impôt pour les frais de stérilisation des chats. "Je ne pense pas qu'il faut une niche pour les chats", a lancé dans un sourire le ministre, tout en soulignant l'intérêt du sujet.
Il y a 2 ans et 225 jours

Lancement du concours des rubans du Patrimoine 2023 et remise des prix nationaux de l’édition 2022

Elles mettent en valeur le dynamisme des communes et de leurs groupements et les savoir-faire des artisans et entrepreneurs du bâtiment ainsi que de leurs compagnons.Vous trouverez toutes les informations et le formulaire de participation sur le site www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr. Les dossiers devront être déposés au plus tard le 31 janvier 2023.Par ailleurs, la cérémonie de remise des prix nationaux 2022 se tiendra le vendredi 28 octobre à 10h30 au Studio Théâtre de la Comédie-Française (Carrousel du Louvre) lors du Salon international du Patrimoine culturel.Les communes de Brétigny (Eure), Epernay (Marne), Soulomès (Lot), La Flèche (Sarthe) et la communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne (Marne) se verront remettre leur prix par les représentants des cinq partenaires organisateurs : l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la Fondation du patrimoine, la Fédération nationale des Caisses d'Épargne, le Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques et la Fédération Française du Bâtiment.
Il y a 2 ans et 226 jours

Le Pinel va-t-il prendre fin l'année prochaine ?

LOI DE FINANCES. Un amendement au projet de loi de finances, déposé par des députés de la majorité, met fin au dispositif fiscal sur l'investissement locatif un an plus tôt. Un autre amendement des mêmes auteurs rabote le prêt à taux zéro. Six fédérations professionnelles poussent un cri d'alarme.
Il y a 2 ans et 226 jours

PLF 2023 : trois députés Renaissance, risquent d’accentuer la crise actuelle du logement

Dont acte ! Cette légitime réflexion aurait dû s’accompagner d’un intérêt tout aussi important porté aux entreprises impactées par chacune des décisions fiscales qui pourraient être proposées.Pour mémoire, la FPI rappelle que produire des logements collectifs neufs en PINEL présente les avantages suivants :Les logements PINEL produits à compter de janvier 2022 respectent la réglementation environnementale RE 2020 la plus exigeante au niveau européen voire mondial ;La construction de logements PINEL est pourvoyeuse d’emplois locaux (120.000 emplois par an) non délocalisables ;La vente des logements PINEL génère des ressources importantes de TVA pour l’Etat ;En accroissant le parc de logements locatifs, la production de logements PINEL participe à la mobilité nécessaire des salariés ;Être propriétaire d’un logement PINEL procure un complément de revenus non négligeable pour de nombreux ménages lors de la retraite.Or, un amendement a été déposé par les 3 députés de cette task force en vue de son examen en séance publique : il prévoit la fin du dispositif d’investissement locatif PINEL au 31 décembre 2023 au lieu du 31 décembre 2024, alors même que les évolutions apportées à ce dispositif par la précédente loi de finances pour 2022 ne sont pas encore entrées en vigueur et que les dernières modifications, par décret, datent de mars 2022.La FPI alerte sur cette initiative, qui prise sans concertation avec les professionnels du secteur et sur la base d’a priori déconnectés de la réalité, pourrait être lourde de conséquences :Elle introduit, une fois de plus, une insécurité fiscale préjudiciable au bon fonctionnement des entreprises qui ont besoin de stabilité : lancer un programme immobilier demande du temps et, en conséquence, de la visibilité que ne permet plus l’agitation fiscale actuelle.Cette insécurité fiscale est également pénalisante pour les particuliers, qui ont prévu, parfois de longue date, d’investir dans un bien de ce type en vue de le louer à un ascendant ou un descendant, faculté supprimée par l’amendement.Elle intervient au plus mauvais moment : sur le premier trimestre 2022, le nombre de logements proposés à la vente a chuté de 15% par rapport à 2021. L’effondrement que l’on constate depuis 2019 ne fait que s’accentuer en 2022. L’offre de logements neufs collectifs, aux performances énergétiques élevées, sobres en foncier et répondant aux attentes de nos concitoyens, va se réduire encore plus et amplifier une crise du logement annoncée sur l’ensemble du parcours résidentiel.Pour qu’un pays puisse se développer, il faut qu’une frange de la population soit mobile. Une offre satisfaisante sur le marché locatif permet d’y répondre et le dispositif PINEL y contribue fortement avec des logements de qualité. A l’heure où l’on parle de la réforme des retraites, la majorité des investisseurs en PINEL bénéficient d’un accroissement de revenus le jour de la retraite. Alors même que nos concitoyens peinent à se loger avec des loyers adaptés à leur budget, ce sont ainsi près de 60.000 logements destinés à être loués, sous plafonds de ressources et de loyers, par exemple à des jeunes actifs ou à des ménages à revenus intermédiaires aux activités professionnelles pourtant essentielles (infirmiers, enseignants, policiers...) qui ne verraient pas le jour si cet amendement était adopté.Outre les investisseurs et locataires directement concernés par les logements « PINEL », l’impact de cet amendement, s’il était adopté, serait encore plus massif : aujourd’hui, on retrouve en effet dans un même programme immobilier des logements PINEL, des logements en accession, des logements sociaux. Faire disparaître prématurément le dispositif PINEL empêcherait, par effet collatéral, la réalisation des programmes prévus et donc les autres logements, tels les logements sociaux que nous produisons massivement et ceux destinés au parcours résidentiel des Français.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « cet amendement va à l’encontre de la stabilité fiscale tant souhaitée par tous les acteurs économiques. Je rappelle que le dispositif actuel a été modifié il y a à peine un peu plus de six mois. Comment voulez-vous que nos entreprises s’organisent dans de telles conditions et que les Français conservent leur confiance dans le pouvoir politique ? Le logement mérite mieux que de sombres tentatives de rabotage fiscal, dont les conséquences, non évaluées sur le plan économique et social, aggraveront le pouvoir d’habiter de nos concitoyens. »
Il y a 2 ans et 230 jours

Assurance chômage : "L'abandon de poste" assimilé à une démission, vote l'Assemblée national

"Le salarié qui a abandonné volontairement son poste et ne reprend pas le travail après avoir été mis en demeure à cette fin (...) est présumé démissionnaire", stipulent les amendements adoptés par 219 voix contre 68 dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi de réforme de l'assurance chômage.Le gouvernement, par la voix de la ministre déléguée Carole Grandjean, s'est dit favorable à cette mesure sur les abandons de poste, "un phénomène en augmentation constante". Ces salariés ne viennent plus travailler, sans justification, et finissent par être licenciés par leur employeur. Ils peuvent alors toucher l'assurance chômage.La gauche s'est inscrite en faux sur ce phénomène, évoquant des cas "marginaux" et plaidant pour ne pas "affaiblir la protection des salariés". "Quelle est la cause de ces abandons de poste?", a demandé le communiste Pierre Dharréville, suggérant un lien avec les conditions de travail.A l'inverse, Dominique Da Silva (Renaissance), sur la même ligne qu'Horizons et MoDem, a fait valoir que les abandons de poste désorganisaient les entreprises et qu'il s'agissait de prévoir une mesure "claire et juste" pour chacun."Nous ne privons les salariés d'aucun droit. Ils ont toujours la possibilité d'un recours" devant le conseil de prud'hommes, a aussi souligné Jean-Louis Thiériot (LR), critiquant chez certains à gauche "le choix du droit à la paresse".Dans une ambiance à nouveau houleuse, les socialistes ont assuré que la mesure adoptée était inconstitutionnelle, et non compatible avec les normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).L'assurance chômage est en principe réservée aux personnes qui sont privées involontairement d'emploi. Pour les démissionnaires, il y a quelques exceptions limitées.Mais un licenciement pour abandon de poste constitue un licenciement pour faute et ne prive actuellement pas le licencié de son droit à bénéficier de l'assurance chômage, bien que l'abandon de poste soit "volontaire".Un amendement porté par Marine Le Pen (RN) a, en revanche, été rejeté: il prévoyait que soit considéré comme une démission le refus d'accepter un contrat à durée indéterminée à la fin d'un contrat à durée déterminée."Il y a une partie des gens qui fraudent" en alternant CDD et allocations chômage, et en refusant des CDI, a avancé la présidente du groupe d'extrême droite.La majorité s'était aussi intéressée au sujet, et des amendements prévoyant la même mesure, après trois refus de CDI, avaient été déposés par des députés Horizons et MoDem. Mais ils ont été retirés par leurs auteurs, à la demande du gouvernement qui souhaite retravailler une telle disposition.Marine Le Pen a épinglé les "pudeurs de vierge du gouvernement" en la matière.
Il y a 2 ans et 231 jours

Solution « dépose totale » Louineau pour la rénovation de menuiseries

La dépose totale est la technique qui possède le plus d’avantages pour les particuliers. Se rapprochant d’une pose en neuf, elle consiste à démonter entièrement l’ancien cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre ou baie coulissante y compris les systèmes de fixation, pour retrouver le support initial.Apporteur de solutions avant-gardistes et certifiées, LOUINEAU a développé des systèmes de fixation uniques pour ce procédé : Patte de Rénovation, Patte Renforcée de Rénovation et Cornière Filante de Rénovation en Dépose Totale. Conformes au DTU 36.5, ils maintiennent les dormants des menuiseries Aluminium, Bois et PVC dans l’isolant en applique intérieure. Ils peuvent être fixés sur tous les types de supports constructifs (parpaing, brique...) et dans des épaisseurs d’isolation de 60 à 200 mm. Les travaux sont concentrés uniquement sur les ouvertures sans avoir besoin de reprendre les finitions et la décoration des murs. Conçue pour répondre aux dimensions toujours plus importantes et aux vitrages toujours plus lourds, l’offre « Dépose Totale » LOUINEAU contribue au gain de lumière naturelle et au confort intérieur des occupants. Les nouvelles menuiseries fixées avec les solutions LOUINEAU sont sous garantie décennale.Des travaux réduits, des coûts maîtrisésLes systèmes de fixation LOUINEAU, conformes au DTU 36.5, assurent un perçage de biais directement dans le doublage isolant. Plus besoin de réaliser des saignées dans la plaque de plâtre synonyme par la suite d’enduit de finition, de peinture ou de papier peint. Coûts maîtrisés et aucun dommage intérieur !Des pièces inondées de lumière naturelleÀ l’inverse d’une rénovation partielle ou sur cadre existant, pour laquelle le vitrage sera nécessairement plus petit pour s’adapter à l’ancien cadre, la dépose totale permet, elle, de conserver des dimensions identiques voire supérieures. Par exemple, pour une fenêtre aluminium L. 1,6 x h. 2 m, le clair de vitrage sera de 2,08 m2 en rénovation partielle ou sur cadre existant alors qu’il atteindra 2,53 m2 en dépose totale. L’offre « Dépose Totale » de LOUINEAU renforce cet apport de lumière dans les pièces de vie en garantissant l’intégration de menuiseries aux dimensions XXL. Les propriétaires ne sont plus contraints par des tailles prédéfinies et peuvent profiter pleinement d’une source lumineuse naturelle et généreuse.Le bien-être intérieur en toute saisonLes solutions « Dépose Totale » LOUINEAU assurent une mise en œuvre fiable et durable. Conçues pour maintenir des ouvertures possédant des vitrages de plus en plus lourds et performants, elles participent au confort thermique et acoustique de l’habitat. En hiver, les factures énergétiques sont réduites, en été petits et grands peuvent dormir paisiblement sans être ennuyés par la chaleur de la journée. Toute l’année ils profitent d’un intérieur où la quiétude est de mise...À l’instar d’une pose en neuf, la dépose totale permet de reprendre totalement l’étanchéité. L’isolation à l’air et à l’eau est maximisée, les risques d’infiltration ou de pont thermique sont supprimés. Les menuiseries conservent leur finesse esthétique en s’affranchissant d’un large couvre-joint grâce au vissage en biais et non de face des fixations LOUINEAU.Les + LouineauDans le respect des normes de construction pour l'accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR), LOUINEAU a développé une patte à clipper permettant de fixer la traverse basse d'une porte d'entrée ou d'une baie coulissante adaptée au passage d'un fauteuil roulant (respect du DTU 36.5).
Il y a 2 ans et 237 jours

L'exécutif temporise mais veut une réforme des retraites "avant la fin de l'hiver"

Il n'y aura donc pas de passage en force sur ce sujet hautement inflammable, comme cela était redouté au sein même de la majorité alors qu'est organisée jeudi une journée de grèves et de manifestations concernant les salaires mais également les retraites.A l'issue d'un dîner à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron mercredi soir réunissant les cadres de la macronie, "le choix du dialogue et de la concertation" a prévalu, a déclaré la Première ministre, en détaillant un calendrier relativement souple, mais aussi cramponné à la promesse présidentielle d'une application de la réforme à l'été 2023.La cheffe du gouvernement souhaite présenter "un bilan" de ces discussions avec les partenaires sociaux et forces politiques "avant Noël", laissant ainsi quasiment trois mois de pourparlers potentiels autour d'une réforme déjà en gestation lors du précédent quinquennat, avant d'être interrompue par la pandémie de Covid-19.Dans cette perspective, Mme Borne a demandé au ministre du Travail Olivier Dussopt "d'engager dès la semaine prochaine" des négociations avec les organisations patronales et syndicales, ainsi qu'avec les "groupes parlementaires" pour discuter carrières longues, pénibilité, usure au travail, ou encore emploi des seniors, régimes spéciaux, et petites retraites."Convergence"Cette décision, qui repose sur une "convergence totale entre les différentes composantes de la majorité", selon Mme Borne, dont l'allié récalcitrant du MoDem, met fin à plusieurs jours d'atermoiements sur la façon d'engager cette réforme des retraites, qui prévoit de reporter progressivement l'âge de départ à 65 ans.Trois pistes étaient en débat: un simple amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) examiné en octobre, hypothèse la plus controversée, un PLFSS rectificatif en janvier, et un projet de loi ad hoc.Cette dernière option semble donc privilégiée à ce stade par l'exécutif... à condition de parvenir à ouvrir les concertations, alors que syndicats et une grande partie des oppositions politiques sont vent debout contre le fond même de cette réforme.Un projet de loi dédié présente cependant un risque pour l'exécutif, qui ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée: il pourrait l'obliger à dégainer l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote sauf motion de censure, mais n'est utilisable qu'une fois par session parlementaire.En revanche le gouvernement peut utiliser le 49.3 à volonté sur les textes budgétaires tels que les PLFSS."On se place dans une hypothèse où l'on peut mener une concertation", a souligné Mme Borne, sans écarter la possibilité d'un amendement au PLFSS."Intimidations"Comme pour faire pression sur LR, favorable à une réforme mais hostile à la voie d'un amendement, tout comme l'allié MoDem, le président Emmanuel Macron n'a pas exclu à ce dîner de dissoudre l'Assemblée nationale si les oppositions "se coalisaient pour adopter une motion de censure et faire tomber le gouvernement", a rapporté M. Dussopt.Un cadre de la majorité proche du Modem a jugé "positive" la relance des discussions.Pour Olivier Marleix, chef de file des députés LR, relancer des concertations est "un progrès" mais "il ne peut pas y avoir de réforme sans un minimum de confiance" et il est "hors de question de donner un chèque en blanc".Sur la menace d'une dissolution pour éviter la "chienlit", selon des propos rapportés d'Emmanuel Macron, il a estimé que "celui qui met le feu aux poudres en disant +on va faire la réforme en trois jours+ c'est lui".Signe d'ouverture, le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a jugé cette réforme "indispensable", et estimé que "l'inspiration (de l'exécutif) n'est pas très éloignée de celle" du Sénat, dominé par la droite, qui chaque année dépose un amendement réformant les retraites."Chiche" à la dissolution, a lancé Marine Le Pen, à la tête d'un groupe inédit de 89 députés."Sa petite entreprise (à Marine Le Pen) se nourrit du blocage. Nous, nous faisons le pari du meilleur : la concertation pour avancer", a rétorqué le ministre des Relations avec le parlement Franck Riester, qui participera aux concertations politiques."Nous ne céderons pas aux intimidations puériles", a réagi à gauche le patron du PS Olivier Faure."C'est moins pire qu'un amendement, (..) mais trois mois, c'est court, on va se battre, projet contre projet", a prévenu le patron du PCF Fabien Roussel. "Ce gouvernement minoritaire (...) veut attaquer les travailleurs", a réagi le député LFI Alexis Corbière.Le patron des patrons Geoffroy Roux de Bézieux a lui jugé "raisonnable" la concertation prévue, à laquelle le Medef "évidemment" participera.
Il y a 2 ans et 238 jours

Dussopt prêt à durcir l'accès à l'indemnisation du chômage pour "abandon de poste"

"Il y a une faille: un salarié qui procède à un abandon de poste a accès à des conditions d'indemnisation plus favorables qu'un salarié qui démissionne", a relevé le ministre devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée qui examine son projet de loi sur l'assurance chômage."Nous sommes ouverts à ce que ces conditions soient alignées", a-t-il ajouté, alors qu'un amendement LR a été déposé dans ce sens, tout en veillant "à ce que les salariés qui abandonnent leur poste pour des raisons de sécurité ne soient pas pénalisés".L'assurance chômage est en principe réservée aux personnes qui sont privées involontairement d'emploi. Pour les démissionnaires, il y a quelques exceptions limitées. Parmi elles, le fait de suivre un conjoint a concerné 14.000 cas en 2021 selon l'Unédic. Depuis 2019, la possibilité est également ouverte une fois tous les 5 ans à ceux qui ont un projet professionnel (12.000 cas en 2021).Mais un licenciement pour abandon de poste constitue un licenciement pour faute et ne prive pas le licencié de son droit à bénéficier de l'assurance chômage, bien que l'abandon de poste soit "volontaire".Cependant, s'il est licencié pour faute grave, le salarié ne percevra pas d'indemnité de licenciement ni d'indemnité compensatrice de préavis et congés payés.Il n'existe pas de statistiques sur ces abandons de postes mais les députés LR assurent dans leur amendement que "c'est un phénomène de plus en palpable par les milieux professionnels"."Le salarié qui veut quitter son emploi (...) pour se retirer du marché du travail tout en ayant pour objectif de conserver un revenu ne va pas démissionner mais simplement ne plus revenir au travail afin que l'employeur, de guerre lasse, procède à son licenciement", avancent-ils."Alors que le démissionnaire est tenu par un préavis qui permet à l'employeur de s'organiser, l'employé fantôme, en abandonnant son poste du jour au lendemain, perturbe le bon fonctionnement de l'entreprise", ajoutent-ils.Pour lutter contre les tensions de recrutement, M. Dussopt s'est en revanche montré plus réservé sur la volonté de certains députés de durcir l'accès au chômage pour un CDD refusant un CDI.Le ministre a rappelé que lorsqu'un salarié refuse un CDI proposé dans les mêmes conditions que son CDD, alors la prime de précarité de 10% n'est pas due par l'employeur, une disposition méconnue selon lui.
Il y a 2 ans et 238 jours

Résultats à fin août 2022 de la construction de logements et de locaux

Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est très supérieur (+20,1%) à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020). L’effet du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021 est dépassé depuis fin mars pour les logements individuels purs, s’estompe progressivement pour les logements individuels groupés mais reste très élevé pour les logements collectifs ou en résidence.Au cours des trois derniers mois, on estime que les logements commencés ont diminué (-2,4%) de manière plus marquée que lors des trois mois précédents (-0,6%), en données CVS-CJO. Au cours de ces trois mois, on estime que les mises en chantier de logements ont été inférieures (-2,9%) à leur moyenne des 12 mois précédant le premier confinement.De septembre 2021 à août 2022, 523.100 logements ont été autorisés à la construction, soit 64.200 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+14,0%). Dans le même temps, on estime que 384.900 logements ont été mis en chantier, soit 1.800 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (septembre 2020 à août 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 13,8% et 0,4%.Logements autorisésDe septembre 2021 à août 2022, 523.100 logements ont été autorisés à la construction, soit 64.200 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+14,0%).Les autorisations de logements en résidence (+24,3%) ont connu la plus forte progression, devant celles des logements collectifs ordinaires (+21,9%), des logements individuels groupés (+20,8%). Les logements individuels purs sont en baisse (-1,9%).Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 384.900 logements ont été mis en chantier, soit 1.800 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (août 2020 à juillet 2021).Les logements individuels purs (+11,4%) auraient connu une forte progression. En revanche, les logements individuels groupés (-1,9%), les logements collectifs ordinaires (-4,6%) et les logements en résidence (-6,0%) auraient diminué.
Il y a 2 ans et 238 jours

Rencontre avec Dominique Rey, Directeur de Solarlux France

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de Solarlux France ?Dominique Rey : SOLARLUX GmbH a été fondée il y a 39 ans en Allemagne. Cette entreprise a eu une stratégie de développement inédite en choisissant de se développer, dès sa création, autour d’un produit atypique : la baie accordéon. Elle en est devenue l’acteur incontournable en Europe. A ce produit iconique, est venu s’ajouter une gamme riche de systèmes en mouvement qui ont fait des termes de transparence, de technicité et d’ouverture, les maîtres mots de la vision de l’entreprise. J’ai créé la filiale française en 2017 afin de distribuer ces solutions innovantes sur le marché français. D’ailleurs, nous allons fêter les 5 ans de SOLARLUX France lors du salon Batimat avec les acteurs majeurs qui nous accompagnent dans notre croissance depuis cette date.Nous connaissons grâce au caractère unique et singulier des produits SOLARLUX, une dynamique constante de notre présence marquée par l’ouverture de notre second showroom sur Paris et le recrutement chaque année de nouveaux collaborateurs afin d’apporter un accompagnement toujours plus efficace à nos partenaires.Cette dynamique se caractérise également par un réseau de distributeurs toujours plus large sur le territoire français. Une des clés de cette réussite est notre positionnement, sur un marché déjà occupé par des acteurs connus, avec des produits innovants et différenciants.Nous sommes le spécialiste des menuiseries de grandes dimensions. La baie accordéon Solarlux en est l’illustration. Notre expertise technique nous permet de proposer une solution avec une ouverture totale vers l’extérieur, une hauteur allant jusqu’à 4.5m sans aucune contrainte de largeur. Une prouesse technique, validée par de nombreux brevets déposés, que nous sommes les seuls à pouvoir proposer avec les profils les plus fins du marché. La baie accordéon est disponible en différents matériaux, en aluminium (Ecoline, Highline et Megaline), en bois (Woodline) et en bois capotage-aluminium (Combiline). Cela est possible car nous maitrisons l’ensemble du process de fabrication grâce à nos ateliers d’aluminium et de bois intégrés. Nous disposons également de notre propre unité de thermolaquage pour l’aluminium avec 30 couleurs RAL standards et une unité de peinture pour le bois afin d’offrir une expérience client personnalisée sur-mesure.A contre-courant de ce qui se fait sur le marché, nous avons opté pour une pergola bioclimatique vitrée parfaitement étanche que nous pouvons doter d’un store pour la protection solaire. Nos utilisateurs peuvent ainsi profiter de la lumière du soleil tout en étant protégés de la pluie. Batinfo : Pourquoi avoir choisi cette différenciation et ce secteur de niche ?Dominique Rey : L’entreprise est née du concept de la baie accordéon, c’est l’ADN de SOLARLUX. L’idée même de différenciation est au cœur de la culture de notre société. Le choix a été fait dès le départ de proposer, sur un marché fortement compétitif, des solutions décalées avec une grande exigence de qualité et d’esthétique. L’axe de développement repose sur la synergie entre la parfaite maitrise technique et une envie de toujours dépasser les limites du conventionnel.Cette stratégie nous place dans un marché de niche en pleine croissance à l’abri de la concurrence que connait le marché de la menuiserie classique. SOLARLUX vient compléter la gamme de produits chez les distributeurs, et leur permet de proposer une offre différenciante atypique et audacieuse.C’est ce qui m’a motivé à développer la baie accordéon en France, où la solution n’est pas très connue du grand public. Il y’a tout à faire et à construire, le challenge est passionnant et les projet que nous réalisons sont tout aussi extraordinaires !SOLARLUX, c’est avant tout du prêt à poser sur mesure, chaque projet est unique. L’envergure de nos réalisations demande de l’exigence et nous accordons une grande importance à l’accompagnement, la formation et au savoir-faire de nos partenaires distributeurs-installateurs.C’est la compilation de ces expertises qui a permis, dernièrement, la réalisation d’une baie accordéon de 14 vantaux sur 3 mètres de hauteur, pour l’école Badinter à Asnière-sur-Seine. Notre offre compte également le coulissant minimaliste CERO, un profilé minimaliste allié à une technologie breveté qui permet de proposer des menuiseries jusqu’à 6 mètres de haut, avec un vantail pouvant atteindre une tonne. Pour ce type de projet, le directeur technique de SOLARLUX travaille en étroite collaboration avec tous les intervenants du projet, de l’architecte, en passant par le maçon et l’installateur. La combinaison de ces critères : innovation, produit atypique, exigence et accompagnement nous permet d’avancer sereinement dans ce marché de niche, avec un réel succès quant à la satisfaction de nos clients et des utilisateurs finaux.Batinfo : Quels sont vos projets à venir ?Dominique Rey : À l’occasion du prochain Salon Batimat, nous allons présenter notre nouvelle gamme de baie accordéon : « Megaline », avec une hauteur jusqu’à 4.5m , lancé au début de l’année 2022. C’est un nouveau produit, aux dimensions XXL tout en maintenant une exigence extrêmement élevée quant aux performances thermiques, qui n’a aucun équivalent sur le marché.SOLARLUX, c’est également des récompenses reçues par les professionnels du secteur qui reconnaissent à la fois nos innovations techniques avec le SL 23, un système de fermeture de balcon testé à 7.000 Pa, et notre travail sur le design avec le SDL Avalis. SDL Avalis pour lequel, nous avons reçu l’ « Award de l’Innovation » cette année. Il s’agit d’une toiture plate en lamellé collé croisé, respectant la RE2020, avec une parfaite intégration de puits de lumière ou encore de nos coulissants minimalistes grandes dimensions.Ces solutions incroyables seront présentées, parmi de nombreux autres systèmes de SOLARLUX, lors du salon Batimat 2022 . Nous allons par ailleurs continuer notre développement avec l’agrandissement de notre showroom d’Aix-en-Provence afin de présenter les nouvelles solutions SOLARLUX et en avant-première les innovations 2023. Et continuer à renforcer nos équipes afin d’accompagner nos partenaires dans leur développement à travers une présence encore plus complète et de nombreuses formations sur nos produits et les outils que nous mettons à disposition de nos clients dont l’application de réalité augmentée.
Il y a 2 ans et 238 jours

Grande restauration simultanée de 22 tableaux de Notre-Dame de Paris

22 des 25 tableaux de Notre-Dame de Paris, dont 13 Mays, sont entrés en restauration en octobre 2021 pour deux ans. En plus d’être des toiles de grands maîtres, ils sont pour la plupart des tableaux de grande taille allant jusqu’à 4,5 m de haut et 3,5 m de large. Dès le 15 avril 2019, deux tableaux ont été évacués vers le musée du Louvre, La Nativité de la Vierge des frères Le Nain et La Vierge de Pitié de Lubin Baugin. Le 16 avril 2019, trois petits tableaux accrochés dans le trésor ont été évacués vers le musée du Louvre qui représentent le Chanoine de La Porte, le Chanoine Guillot et le Cardinal de Noailles. Ces œuvre sont en bon état et ne nécessitent pas de restauration. Le 19 avril 2019, 15 autres tableaux ont été sortis, ceux de Baugin, Blanchard, Bourdon, Chéron, Élias, Francken, La Hyre, Le Brun, Loir, Poërson, Testelin, Vien et Vouet. 3 tableaux de Carrache, Jeaurat et Van Loo quittent la cathédrale le 24 avril. Enfin, les 2 dernières œuvres, de Reni et La Hyre, difficilement accessibles, sont évacuées en août 2020. Tous les tableaux ont été dépoussiérés face et revers et ont bénéficié chacun d’un constat d’état. Le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) est venu en appui de la DRAC pour organiser l’évacuation et la conservation des tableaux. Il a notamment mis en œuvre les opérations de dépoussiérage (face et revers) et de constats d’état détaillés effectués par des restaurateurs. Cette restauration exceptionnelle, minutieuse et scientifique est rendue nécessaire par le vieillissement naturel des matériaux et non en raison de l’incendie, qui n’a, heureusement, pas détérioré les tableaux. Les techniques de restauration anciennes ont permis une bonne conservation des œuvres dans le temps. La restauration des tableaux s’effectue en 4 étapes dans des ateliers conçus spécifiquement, celle-ci terminée, les tableaux sont remontés avec leur cadre et entreposés dans la réserve en attente d’être raccrochés dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris, quand les conditions le permettront. À l’issue de cet examens, des tests de restauration sont réalisés sur les tableaux, et une commission scientifique se réunit pour valider les proposition d’intervention. Les œuvres entrent alors dans les étapes de restauration à proprement parler. De la dépose à la restauration, en cours, de l’ensemble exceptionnel de 22 tableaux de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la CRMH de la DRAC Île-de-France, pilote des opérations, a pu s’appuyer sur l’expertise du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), service de référence du ministère de la Culture. Pour permettre la restauration simultanée des tableaux, la DRAC a décidé de réaliser l’opération dans un lieu unique permettant d’accueillir ces grands formats. Un site unique, mis à disposition par l’entreprise Bovis Fine Art, situé dans le sud de l’Île-de-France a été choisi. Des travaux d’aménagement de seulement 6 semaines ont été nécessaires pour concevoir des lieux conformes aux attentes de la DRAC et permettant des conditions de conservation et de sécurité. La campagne de restauration doit durer deux ans, afin que les toiles puissent retrouver la cathédrale pour sa réouverture, en 2024. Photo : Déplacement d’oeuvre par Bovis Fine Art © DRAC Île-de-France
Il y a 2 ans et 238 jours

Le déambulatoire de la basilique Saint-Denis retrouve ses vitraux

Les vitraux du déambulatoire de la basilique cathédrale Saint-Denis, datant de la moitié du XIIe siècle, constituent un véritable jalon de l’histoire du vitrail et leur valeur est, à ce titre, exceptionnelle. Très fragiles, les plus anciens vitraux de la basilique (au nombre de 31) ont été déposés en 1997, mis en conservation au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), à Champs-sur-Marne, et remplacés par des fac-similés en polycarbonate. Depuis janvier 2022, la DRAC Île-de-France a entrepris une première opération de restauration de ces vitraux d’un an, accompagnée d’une remise en état du déambulatoire et des chapelles. Afin de remplacer les fac-similés, de redonner une harmonie à l’ensemble du déambulatoire et de consolider le reste des verrières, une première phase de restauration des verrières portant sur les cinq chapelles centrales (verrières 1 à 10) a été décidée par la DRAC d’Île-de-France, sous la maîtrise d’œuvre de Jacques MOULIN, architecte en chef des monuments historiques (ACMH). Les panneaux anciens déposés en 1997 au LRMH doivent être copiés strictement à l’identique. Cette décision a été motivée par la constatation de l’évolution permanente des connaissances et la temporalité des recherches sur les vitraux. Les panneaux encore en place, essentiellement du XIXe siècle, seront restaurés sans être modifiés et sans recomposition. La création de vitraux pour les baies 8 et 10 dans un esprit de reconstitution archéologique et sur la base de la documentation rassemblée. Des cartons d’exécution à l’échelle 1 et des prototypes des différents verres choisis seront fournis. Dans le cadre du contrôle scientifique et technique il a été mis en place un comité de suivi formé de personnalités spécialisées en histoire des vitraux, en histoire de l’art médiéval, de l’architecte en chef, d’un représentant de l’inspection des patrimoines et des personnes chargées du dossier à la DRAC Île-de-France. Vitrail France, localisés dans la Sarthe et dirigés par Monsieur Emmanuel PUTANIER, ont gagné l’appel d’offre et ont démontré leur savoir-faire lors de l’appel à candidature en réalisant une copie d’essai d’un panneau médiéval conservé au LRMH.Ces travaux de vitraux seront accompagnés d’une remise en état de l’ensemble des parements intérieurs du déambulatoire et des chapelles, d’un nettoyage des tabernacles des chapelles centrales et de la repose des grilles conçues par Eugène VIOLLET-LE-DUC pour la chapelle axiale. Photo : Dépose des vitraux de la baie 10 – verrière combinée – © DRAC Île-de-France/Nicolas THOUVENIN
Il y a 2 ans et 238 jours

Le déambulatoire de la basilique Saint-Denis retrouve ses vitraux

Les vitraux du déambulatoire de la basilique cathédrale Saint-Denis, datant de la moitié du XIIe siècle, constituent un véritable jalon de l’histoire du vitrail et leur valeur est, à ce titre, exceptionnelle. Très fragiles, les plus anciens vitraux de la basilique (au nombre de 31) ont été déposés en 1997, mis en conservation au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), à Champs-sur-Marne, et remplacés par des fac-similés en polycarbonate. Depuis janvier 2022, la DRAC Île-de-France a entrepris une première opération de restauration de ces vitraux d’un an, accompagnée d’une remise en état du déambulatoire et des chapelles. Afin de remplacer les fac-similés, de redonner une harmonie à l’ensemble du déambulatoire et de consolider le reste des verrières, une première phase de restauration des verrières portant sur les cinq chapelles centrales (verrières 1 à 10) a été décidée par la DRAC d’Île-de-France, sous la maîtrise d’œuvre de Jacques MOULIN, architecte en chef des monuments historiques (ACMH). Les panneaux anciens déposés en 1997 au LRMH doivent être copiés strictement à l’identique. Cette décision a été motivée par la constatation de l’évolution permanente des connaissances et la temporalité des recherches sur les vitraux. Les panneaux encore en place, essentiellement du XIXe siècle, seront restaurés sans être modifiés et sans recomposition. La création de vitraux pour les baies 8 et 10 dans un esprit de reconstitution archéologique et sur la base de la documentation rassemblée. Des cartons d’exécution à l’échelle 1 et des prototypes des différents verres choisis seront fournis. Dans le cadre du contrôle scientifique et technique il a été mis en place un comité de suivi formé de personnalités spécialisées en histoire des vitraux, en histoire de l’art médiéval, de l’architecte en chef, d’un représentant de l’inspection des patrimoines et des personnes chargées du dossier à la DRAC Île-de-France. Vitrail France, localisés dans la Sarthe et dirigés par Monsieur Emmanuel PUTANIER, ont gagné l’appel d’offre et ont démontré leur savoir-faire lors de l’appel à candidature en réalisant une copie d’essai d’un panneau médiéval conservé au LRMH.Ces travaux de vitraux seront accompagnés d’une remise en état de l’ensemble des parements intérieurs du déambulatoire et des chapelles, d’un nettoyage des tabernacles des chapelles centrales et de la repose des grilles conçues par Eugène VIOLLET-LE-DUC pour la chapelle axiale. Photo : Dépose des vitraux de la baie 10 – verrière combinée – © DRAC Île-de-France/Nicolas THOUVENIN
Il y a 2 ans et 240 jours

Plus d'éolien et de nucléaire : Macron fixe le cap

"Jour heureux, jour glorieux!", a-t-il lancé après avoir découvert depuis un bateau le champ de 80 éoliennes, déployées de 12 à 20 km des côtes, qui va produire de l'électricité pour 700.000 personnes."Mais tout cela arrive dans un temps compliqué et prend encore trop de temps", a-t-il noté en référence à l'envolée des prix énergétiques et aux risques de pénurie induits par la guerre en Ukraine, qui nécessite plus que jamais une "diversifcation".Pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, "il faut produire plus d'électricité", "40% de plus d'ici 2050", a-t-il dit. La France va devoir aller "au moins deux fois plus vite" sur les projets d'énergies renouvelables", éolien et solaire en particulier, a souligné le chef de l'Etat.Cette accélération doit passer par une réduction de "trois à six mois" des "délais d'enquêtes publiques et autorisations gouvernementales", a-t-t-il détaillé.Les délais de contentieux doivent aussi être ramenés à deux ans et demi au maximum, contre jusqu'à quatre ans aujourd'hui, a-t-il souligné. "Il faut créer du consensus au départ et essayer de bloquer le recours dilatoire", a-t-il insisté.Aujourd'hui, il faut en moyenne dix ans pour qu'un site offshore entre en service en France, contre cinq en Allemagne, six au Royaume-Uni. Pour l'éolien terrestre, c'est sept ans, deux fois plus qu'en Espagne ou en Allemagne, et le photovoltaïque n'est guère mieux loti.Ces mesures seront inscrites dans le projet de loi sur l'accélération des énergies renouvelables qui sera présenté lundi en Conseil des ministres ainsi que dans des décrets et amendements gouvernementaux. De l'éolien terrestre aussiLe 10 février à Belfort, Emmanuel Macron a fixé comme objectif l'installation d'une cinquantaine de parcs éoliens offshore en France d'ici 2050 pour une capacité de 40 gigawatts.A ce jour, sept parcs ont été attribués à des opérateurs mais la concrétisation des projets est freinée par nombreux recours, et la France accumule du retard par rapport aux pays voisins.Après Saint-Nazaire, la construction a commencé à Saint-Brieuc, objet de frictions avec les pêcheurs, Courseulles-sur-Mer et Fécamp. A Oléron, des recours ont été déposés pour repousser le projet plus au large."On devra faire de l'éolien sur terre", a-t-il également plaidé après avoir annoncé à Belfort un doublement de sa capacité non plus sur 10 mais 30 ans. "L'éolien terrestre est concentré sur très peu de territoires", a-t-il déploré en appelant à "ouvrir le jeu" en la matière.Parmi les pistes de développement du solaire, le chef de l'État a évoqué "la libération du foncier" pour installer plus de panneaux sur les friches, en citant les bords d'autoroutes et de voies ferrées, mais aussi certaines terres agricoles avec l'agrovoltaïsme.Sur le nucléaire, "l'approche sera la même", il faut qu'on "aille beaucoup plus vite" en "simplifiant les choses", a insisté Emmanuel Macron."On n'a pas investi"A Belfort, le chef de l'Etat a aussi annoncé la relance du nucléaire avec la construction de six réacteurs EPR2 à l'horizon 2035. Un audit publié en février évoquait l'horizon 2037 pour les premières mises en service. Comme sur les énergies renouvelables, un texte de loi va permettre d'"adapter les procédures existantes en matière d'urbanisme pour favoriser le développement des premiers sites identifiés" et de lancer "dès maintenant le programme pour ne pas perdre de temps", a-t-il souligné.Emmanuel Macron a aussi promis un meilleur "partage de la valeur" pour les projets renouvelables avec les collectivités et les riverains, ce qui concernera en premier lieu les éoliennes en mer, souvent contestées.Jean-louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), a salué un "discours tonique" et le "besoin d'éolien terrestre" de nouveau mis en avant par le chef de l'Etat.Pour Amandine Lebreton, directrice du plaidoyer à la Fondation pour la Nature et l'Homme en revanche, "ce n'est pas vrai de dire que le retard est dû aux blocages locaux ou administratifs". "On n'a pas investi", estime-t-elle.Devant le chef de l'Etat, Jean-Christophe Gavalet, président de France Nature Environnement, a mis en garde contre une concertation trop limitée du public qui serait totalement "contreproductive" selon lui. "On va aboutir à une radicalisation des positions", avec un risque de réactions "plus violentes", a-t-il averti.
Il y a 2 ans et 240 jours

Plus d'éolien et de nucléaire : Macron fixe le cap

"Jour heureux, jour glorieux!", a-t-il lancé après avoir découvert depuis un bateau le champ de 80 éoliennes, déployées de 12 à 20 km des côtes, qui va produire de l'électricité pour 700.000 personnes."Mais tout cela arrive dans un temps compliqué et prend encore trop de temps", a-t-il noté en référence à l'envolée des prix énergétiques et aux risques de pénurie induits par la guerre en Ukraine, qui nécessite plus que jamais une "diversifcation".Pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, "il faut produire plus d'électricité", "40% de plus d'ici 2050", a-t-il dit. La France va devoir aller "au moins deux fois plus vite" sur les projets d'énergies renouvelables", éolien et solaire en particulier, a souligné le chef de l'Etat.Cette accélération doit passer par une réduction de "trois à six mois" des "délais d'enquêtes publiques et autorisations gouvernementales", a-t-t-il détaillé.Les délais de contentieux doivent aussi être ramenés à deux ans et demi au maximum, contre jusqu'à quatre ans aujourd'hui, a-t-il souligné. "Il faut créer du consensus au départ et essayer de bloquer le recours dilatoire", a-t-il insisté.Aujourd'hui, il faut en moyenne dix ans pour qu'un site offshore entre en service en France, contre cinq en Allemagne, six au Royaume-Uni. Pour l'éolien terrestre, c'est sept ans, deux fois plus qu'en Espagne ou en Allemagne, et le photovoltaïque n'est guère mieux loti.Ces mesures seront inscrites dans le projet de loi sur l'accélération des énergies renouvelables qui sera présenté lundi en Conseil des ministres ainsi que dans des décrets et amendements gouvernementaux. De l'éolien terrestre aussiLe 10 février à Belfort, Emmanuel Macron a fixé comme objectif l'installation d'une cinquantaine de parcs éoliens offshore en France d'ici 2050 pour une capacité de 40 gigawatts.A ce jour, sept parcs ont été attribués à des opérateurs mais la concrétisation des projets est freinée par nombreux recours, et la France accumule du retard par rapport aux pays voisins.Après Saint-Nazaire, la construction a commencé à Saint-Brieuc, objet de frictions avec les pêcheurs, Courseulles-sur-Mer et Fécamp. A Oléron, des recours ont été déposés pour repousser le projet plus au large."On devra faire de l'éolien sur terre", a-t-il également plaidé après avoir annoncé à Belfort un doublement de sa capacité non plus sur 10 mais 30 ans. "L'éolien terrestre est concentré sur très peu de territoires", a-t-il déploré en appelant à "ouvrir le jeu" en la matière.Parmi les pistes de développement du solaire, le chef de l'État a évoqué "la libération du foncier" pour installer plus de panneaux sur les friches, en citant les bords d'autoroutes et de voies ferrées, mais aussi certaines terres agricoles avec l'agrovoltaïsme.Sur le nucléaire, "l'approche sera la même", il faut qu'on "aille beaucoup plus vite" en "simplifiant les choses", a insisté Emmanuel Macron."On n'a pas investi"A Belfort, le chef de l'Etat a aussi annoncé la relance du nucléaire avec la construction de six réacteurs EPR2 à l'horizon 2035. Un audit publié en février évoquait l'horizon 2037 pour les premières mises en service. Comme sur les énergies renouvelables, un texte de loi va permettre d'"adapter les procédures existantes en matière d'urbanisme pour favoriser le développement des premiers sites identifiés" et de lancer "dès maintenant le programme pour ne pas perdre de temps", a-t-il souligné.Emmanuel Macron a aussi promis un meilleur "partage de la valeur" pour les projets renouvelables avec les collectivités et les riverains, ce qui concernera en premier lieu les éoliennes en mer, souvent contestées.Jean-louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), a salué un "discours tonique" et le "besoin d'éolien terrestre" de nouveau mis en avant par le chef de l'Etat.Pour Amandine Lebreton, directrice du plaidoyer à la Fondation pour la Nature et l'Homme en revanche, "ce n'est pas vrai de dire que le retard est dû aux blocages locaux ou administratifs". "On n'a pas investi", estime-t-elle.Devant le chef de l'Etat, Jean-Christophe Gavalet, président de France Nature Environnement, a mis en garde contre une concertation trop limitée du public qui serait totalement "contreproductive" selon lui. "On va aboutir à une radicalisation des positions", avec un risque de réactions "plus violentes", a-t-il averti.
Il y a 2 ans et 240 jours

Elematic : L’automatisation comme invitée vedette

Nouveau robot de positionnement des pièces de coffrage signé Elematic. [©Elematic] Le Finlandais Elematic met l’automatisation des usines de préfabrication en haut de l’affiche. Le premier à entrer en scène est le robot de positionnement des pièces de coffrage. Ceci, pour la production de murs pleins, de prémurs ou d’éléments plats. Ce robot est présenté comme le “chaînon manquant” de l’offre technologique complète d’Elematic en matière d’automatisation des process de production. Il entre aussi dans le champ d’utilisation de la suite de logiciels Plant Control. Cet élément central du passage à l’automatisation et des process de production sans papier rationalise, en effet, les opérations et les flux de travail, tout en minimisant les erreurs. Le second rôle de cette présentation est tenu par le Sawpreparer S5. Cette nouvelle famille de scies pour dalles ne se contente pas de nettoyer l’élément avant la coupe, il sait aussi tirer les torons de précontrainte, réduisant d’autant les interventions manuelles. Sa capacité de coupe va de 100 à 500 mm en profondeur et selon plusieurs angles possibles. Un carter télescopique protège la lame, ce qui réduit le bruit et bloque la projection de débris. Semi-automatique, la scie P7 constitue l’autre nouveauté dans la même famille. Elle offre une profondeur de coupe similaire.  Vient ensuite le Drillbeam E9. Cet outil de forage offre plusieurs fonctions. Non seulement il peut soulever les dalles pour les déposer sur les wagons de transport, mais ses trois forets intégrés peuvent percer en même temps et avec une précision tous les trous d’évacuation requis dans les planchers à âme creuse… Compagne du Drillbeam, le Wagon E9 est 100 % automatique et autonome, grâce à une alimentation par batterie. Des radars en assurent le guidage à travers l’usine. Bauma – Hall B1 – Stand 232 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 245 jours

Le top 5 des plus beaux escaliers de France et de Monaco

Auparavant considéré comme un élément de service, l'escalier tient aujourd'hui de plus en plus souvent le rôle principal à l'intérieur d'un bâtiment. Il permet aux architectes de déposer leur signature artistique grâce au savoir-faire très haut de gamme du fabricant néerlandais EeStairs.
Il y a 2 ans et 246 jours

L’activité des matériaux de construction est restée en retrait cet été

Les matériaux n’échappent pas à cette spirale, confrontés à des hausses de coûts d’un côté et, de l’autre, à des difficultés pour répondre à des carnets, gonflés par les anciennes commandes mais dont les nouvelles entrées tendent à se raréfier au fil du temps. Le deuxième semestre s’ouvre ainsi sur des tendances en repli pour les granulats et le BPE (-3,3 % et -2,4 % en volume respectivement, à fin juillet sur un an) tandis que les indicateurs de demande, bien que donnant des premiers signes d’essoufflement, se maintiennent encore à des niveaux corrects, notamment dans le bâtiment.Repli des productions en juillet, plus modérée dans les granulatsSelon les premiers résultats encore provisoires, les volumes de granulats produits en juillet auraient baissé de -1,6% par rapport à juin, déjà en repli de -3,2% par rapport à mai (données CVS-CJO) ; comparée à juillet 2021, l’activité cède -6,8% et, sur les trois derniers mois connus, affiche un recul de -8,3% par rapport au trimestre précédent et -6,6% par rapport au même trimestre d’il y a un an. En cumul sur les sept premiers mois de l’année, et en dépit d’un bon début d’année, les volumes de granulats ont perdu -3,3% sur un an, ce qui laisse la tendance sur douze mois glissants à -2,8%.Côté BPE, les cubages auraient connu une quasi-stabilisation en juin (+0,4% par rapport à mai) mais se seraient repliés de -1% en juillet par rapport à juin, ce qui laisse l’activité de juillet en retrait de -2,4% par rapport à l’an passé (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, les volumes de BPE produits cèdent -2,6% au regard des trois mois précédents et -3,1% sur un an. De janvier à juillet, l’activité du béton perd ainsi -2,4% sur un an et, en cumul glissant sur douze mois, le repli atteint -2,9%.L’évolution de notre indicateur Matériaux traduit aussi la rupture à mi-semestre avec une progression de l’activité de +1,4% sur un an au premier trimestre suivie d’un recul de -5,2% au deuxième trimestre, laissant le glissement sur un an à -2,3% pour les sept premiers mois de 2022 (données CJO, provisoires). Quasiment tous les matériaux termineraient le semestre en repli, hormis les tuiles et briques dont la vigueur du premier trimestre, portée par la bonne conjoncture de la maison individuelle, parviendrait à compenser le repli des mois suivants.BTP : les signaux de fragilisation de la demande se multiplientLes derniers indicateurs disponibles pour le bâtiment soufflent le chaud et le froid sur une conjoncture très perturbée par les chocs exogènes. Selon la dernière enquête INSEE menée en août auprès des professionnels du gros œuvre, le climat des affaires demeure bien orienté à haut niveau. Si l’opinion sur leur activité passée s’est légèrement dégradée, en revanche, leurs perspectives pour les mois futurs se redressent de même que leur jugement sur les carnets de commandes. Ces derniers atteignent désormais 10,3 mois soit un point haut jamais atteint par le passé. Les contraintes qui pèsent sur l’outil de production demeurent importantes mais elles ont amorcé un repli depuis le début de l’été, notamment s’agissant des difficultés d’approvisionnement et des obstacles matériels. En revanche, les entreprises restent confrontées à des insuffisances de personnel ainsi qu’à des difficultés de recrutement et les entrepreneurs envisagent toujours d’accroître leurs effectifs dans les prochains mois. Côté construction, les mises en chantier de logements marquent le pas ces derniers mois, sans doute en raison des contraintes d’offre que connaît le secteur. Avec 385.000 logements commencés ces douze derniers mois à fin juillet (+0,4% sur un an), les chantiers ont connu un repli de -3,8% ces trois derniers mois, comparé à la même période de l’an passé. Surtout marqué dans le segment du collectif, ce recul contraste avec le dynamisme des autorisations.En effet, bien qu’en repli par rapport à leur niveau exceptionnel de fin 2021-début 2022 (lié à l’effet d’anticipation de l’entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020 au 1er janvier), le niveau des permis reste élevé en juillet. Compte tenu des délais d’instruction plus ou moins longs selon la nature du logement (2-3 mois dans l’individuel pur, davantage pour l’individuel groupé et le collectif), on estime que cet effet d’anticipation est désormais quasiment absorbé dans le segment de l’individuel. Cependant, côté logements collectifs et résidences, le nombre de permis a atteint un niveau très élevé en juillet, de plus de 31% au-dessus de sa moyenne de 2021, dont 69 % auraient été déposés en 2021 selon le ministère. A fin juillet et sur douze mois, on dénombrait ainsi 507 000 autorisations (+11,8% sur un an) dont 135.900 ces trois derniers mois (+5,7%), un stock important de chantiers à réaliser dont 57% concernent le logement collectif et en résidence. Mais du côté du marché de la maison individuelle, les dernières données de Markemetron confirment que la demande s’essouffle. Sur les sept premiers mois de 2022, les ventes ont reculé de 27,3% sur un an, certes après une année 2021 assez exceptionnelle. Et la dégradation de l’environnement économique (remontée des taux d’intérêt, inflation qui rogne le pouvoir d’achat et l’épargne des ménages, hausse des prix immobiliers...), ne laisse guère entrevoir d’amélioration à court terme. D’ailleurs, côté promoteurs, les ventes du deuxième trimestre ont également reculé, de -13% par rapport à la même période de l’an passé (-12,2% pour les appartements et -23,4% pour les maisons selon le ministère). Globalement, les stocks de logements poursuivent leur décrue, l’offre des promoteurs s’étant elle-même sensiblement ajustée à la baisse, et les prix continuent de progresser au cours de ce deuxième trimestre : +4,9% sur un an (à 4.621 € le m2 pour un appartement) et +5,2% (à 349.572 € en moyenne pour une maison). Si le tableau apparaît donc mitigé côté résidentiel, côté non résidentiel, l’horizon semble un peu s’éclaircir. Les surfaces de locaux commencés ont gagné +7,8% sur un an au cours des trois derniers mois de mai à juillet, laissant le cumul sur douze mois en hausse de +12,1% sur un an. Quant aux permis, ils restent orientés à la hausse sur le dernier trimestre, (+8,6% sur douze mois), les locaux commerciaux ou industriels affichant les plus fortes progressions.TP : très léger « mieux » côté carnetsL’activité des travaux publics reste pénalisée par l’atonie des prises de commandes et les hausses de coûts. En cumul, de janvier à juillet, les travaux réalisés affichent une stagnation en valeur par rapport à la même période de l’an passé (+0,3%) mais l’estimation en volume, déflatée par l’indice TP01, laisse la tendance fortement négative (-9%). Interrogés cet été par l’INSEE, les chefs d’entreprise n’anticipaient pas d’amélioration dans les prochains mois, leurs carnets peinant encore à s’étoffer. En juillet, les marchés conclus se sont, il est vrai, redressés (+13,7% en valeur, +2,1% en volume, par rapport à juillet 2021) mais l’évolution des heures travaillées (-0,9% sur un an de janvier à juillet) traduit une activité qui manque véritablement de ressort.
Il y a 2 ans et 250 jours

La solution « Dépose totale » Louineau pour la rénovation de menuiseries

Changer des anciennes ouvertures par des versions épurées qui baignent de lumière les pièces de sa maison ? La dépose totale est la technique qui possède le plus d’avantages pour les particuliers. Se rapprochant d’une pose en neuf, elle consiste à démonter entièrement l’ancien cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre ou baie coulissante y compris les systèmes de fixation, pour retrouver le support initial. LOUINEAU a développé des systèmes de fixation uniques pour ce procédé : Patte de Rénovation, Patte Renforcée de Rénovation et Cornière Filante de Rénovation en Dépose Totale. Conformes au DTU 36.5, ils maintiennent les dormants des menuiseries Aluminium, Bois et PVC dans l’isolant en applique intérieure. Ils peuvent être fixés sur tous les types de supports constructifs (parpaing, brique…) et dans des épaisseurs d’isolation de 60 à 200 mm. Les travaux sont concentrés uniquement sur les ouvertures sans avoir besoin de reprendre les finitions et la décoration des murs. Conçue pour répondre aux dimensions toujours plus importantes et aux vitrages toujours plus lourds, l’offre « Dépose Totale » LOUINEAU contribue au gain de lumière naturelle et au confort intérieur des occupants. Les nouvelles menuiseries fixées avec les solutions LOUINEAU sont sous garantie décennale. Photo : Louineau Cet article La solution « Dépose totale » Louineau pour la rénovation de menuiseries est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 254 jours

Deux recours déposés contre le projet de parc éolien au large de l'île d'Oléron

ENVIRONNEMENT. Préoccupées par la conservation des oiseaux et les capacités de pêche locale, des organisations non gouvernementales et la mairie de Saint-Pierre-d'Oléron ont annoncé avoir déposé deux recours gracieux pour faire modifier un projet de parc éolien prévu au large de l'île d'Oléron.
Il y a 2 ans et 254 jours

La CAPEB dénonce la limitation à 5 ans du statut de conjoint collaborateur

C’est ainsi qu’en 2005, avec la création du statut de « conjoint collaborateur », le choix d’un statut est devenu obligatoire, permettant ainsi aux conjointes d’adhérer au régime vieillesse et leur assurant une protection sociale pleine et entière.Dans le plan d’action en faveur des travailleurs indépendants du gouvernement et la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2022, le statut de conjoint collaborateur a été revu dans une optique de « modernisation et simplification ».Si certaines mesures vont dans le bon sens, comme l’ouverture du statut aux concubins, la CAPEB se mobilise contre la limitation à 5 ans de l’exercice de ce statut. Une mesure entrée en vigueur au 1er janvier 2022 contre laquelle la CAPEB s’est battue en présentant plusieurs amendements qui n’ont malheureusement pas été adoptés.Mais la CAPEB entend bien porter à nouveau ce dossier auprès des Pouvoirs Publics au cours de cette année, considérant que le choix du statut doit se faire en prenant en compte avant tout ce qui lie déjà les deux époux, c’est-à-dire le régime matrimonial, mais également la capacité financière des entreprises à proposer ou non un statut de conjoint salarié.Une mobilisation des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-AlpesPour peser dans les négociations et agrémenter les amendements déposés, la commission régionale des femmes de l’artisanat d’Auvergne-Rhône-Alpes a demandé à la CAPEB AuRA de conduire une enquête auprès des entreprises adhérentes dans la région. Dans 61% des entreprises interrogées, le conjoint ou la conjointe travaille au sein de l’entreprise. Le statut de conjoint collaborateur est choisi par 37% d’entre eux. 69% des entreprises interrogées se disent défavorables à la limitation à 5 ans du statut collaborateur.Sont appréciés : la souplesse du statut, la protection sociale que celui-ci offre lorsque l’entreprise n’a pas les moyens d’embaucher son ou sa conjointe.4e édition du séminaire de la commission régionale des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-AlpesLa question du statut des conjoints collaborateurs sera largement évoquée lors de la 4e édition du séminaire de la commission régionale des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-Alpes avec notamment l’intervention d’Igor Brenner, d’AG2R La Mondiale, sur le volet retraite.Reporté à 2 reprises en raison de l’épidémie de Covid, la 4e édition du séminaire de la commission régionale des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-Alpes s’est déroulé ce jeudi et vendredi 8 et 9 septembre à l’Hôtel Les Négociants à Lamastre en Ardèche.
Il y a 2 ans et 257 jours

Recours déposé auprès du Conseil d'Etat contre le projet Cigéo, à Bure

JUSTICE. Des associations et des habitants opposés au projet d'enfouissement de déchets radioactifs, à Bure, dans la Meuse, ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat, le 7 septembre 2022, contre deux décrets publiés durant l'été.
Il y a 2 ans et 258 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 261 jours

Zéro artificialisation nette : le Sénat à l'offensive, le ministre temporise

AMÉNAGEMENT. Les sénateurs de droite ont déposé une proposition de loi visant à donner un an de plus aux acteurs pour inscrire la réduction de l'artificialisation dans les documents de planification. Le ministre a demandé, cet été, aux préfets de ne pas anticiper le calendrier, alors que les décrets d'application sont attaqués devant le juge administratif.
Il y a 2 ans et 265 jours

AMI « Résilience énergétique » : financer et accompagner des projets à potentiel de développement économique

Visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques et à optimiser les procédés de production d’énergies renouvelables, les propositions seront examinées par des jurys territoriaux et sont à déposer avant le 15 octobre. Un webinaire de présentation sera également organisé le 8 septembre.Dans le contexte actuel de changement climatique et de crise en Ukraine, la sortie de la dépendance aux énergies fossiles est à la fois un impératif climatique et un enjeu de souveraineté énergétique. L’enjeu est double : sécuriser l’approvisionnement énergétique de la France et accélérer la sortie des énergies fossiles. Par son positionnement en aval de la recherche et son pilotage par les SATT, l’AMI « Résilience énergétique » vise à capter des innovations ayant passé le stade de la preuve de concept en laboratoire et à accélérer leur transfert vers le monde économique au travers de la création de startups ou un développement industriel. Co-élaborées par les deux partenaires, les thématiques portent sur trois axes prioritaires.Développement d’innovations ou d’évolutions technologiques visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques ainsi que la complémentarité des vecteurs énergétiques face aux aléas de fourniture. Sont concernés les différents vecteurs énergétiques – gaz, électricité, chaleur – ainsi que les différentes échelles de déploiement – régional / national, ville / campagne, quartier / ilôt. La production d’hydrogène par électrolyse, la production de froid ou de chaud par pompe à chaleur ou la production d’électricité à partir de biogaz, hydrogène ou par cogénération sont quelques-uns des couplages de vecteurs énergétiques identifiés.Développement ou l’optimisation de procédés de production d’énergies renouvelables : hydrogène décarboné, éolien, photovoltaïque, biogaz...Développement de solutions pour accompagner les évolutions de comportements vers plus de sobriété énergétique.Les chercheurs sont invités à proposer des approches systémiques et à imaginer des solutions favorisant une plus forte compétitivité de ces énergies d’avenir tout en veillant à réduire leurs impacts sanitaires ou environnementaux.Des soutiens complémentaires du réseau SATT et l’ADEMECette collaboration nouvelle entre le Réseau SATT et l’ADEME permettra notamment d’assurer un continuum de financement et d’accompagnement pour l’ensemble des projets sélectionnés.Également ouvert aux doctorants bénéficiant d’une thèse financée par l’ADEME, cet AMI établira notamment un pont entre les programmes de recherche initiés par l’ADEME et les programmes de maturation accompagnés par les SATT. Par ailleurs, il s’inscrit dans les objectifs du plan France 2030, dont l’ADEME est un des opérateurs.Les lauréats se verront ainsi proposer un accompagnement complet : analyse approfondie des dimensions marché, propriété intellectuelle, juridique et stratégie de transfert, possibilité d’un financement en pré-maturation et/ou en maturation technologique, sur fonds propre des SATT, renforcé potentiellement par le soutien financier issu de l’AAP Prématuration/Maturation, et soutien à la création d’entreprises. Suite à ces programmes de maturation l’ADEME pourrait assurer une suite de financement via les appels à projets qu’elle initie dans le cadre de France 2030, notamment pour accompagner l’industrialisation des technologies.Des jurys territoriauxLes équipes des 13 SATT ainsi que les experts de l’ADEME étudieront les dossiers soumis dans le cadre de jurys territoriaux dédiés. Parmi les critères de sélection : un projet visant une valorisation et de transfert vers le monde socio-économique, la possibilité de constituer une propriété intellectuelle solide ou encore une visée applicative à horizon 2030.Les SATT se coordonneront au niveau national afin d’identifier d’éventuelles synergies entre projets, ou avec une technologie en cours de maturation, ou préalablement transférée. L’objectif est de consolider des briques technologiques complémentaires et de développer des technologies à fort potentiel. Une première pour un dispositif de cette envergure !Date d’ouverture : 30 août 2022 Webinar de présentation : 8 septembre 2022 Date de clôture : 30 octobre 2022 Contact : ami.energie@satt.fr Pour en savoir plus et dépôt sur :www.satt.fr/ami-energiePour Fabrice LEEFEBVRE, Président de la SATT Nord : « Comment contribuer, en tant que Réseau SATT, à ces objectifs de transition et de souveraineté énergétique ? C’est l’ambition qui a motivé le lancement de cet AMI d’ampleur exceptionnelle puisqu’il mobilise l’ensemble de nos 13 SATT. Sa vocation : interpeller la communauté scientifique autour de ces enjeux citoyens. Dans cette optique, le partenariat avec l’ADEME était pour nous une évidence, du fait de son expertise sur le sujet et de son rayonnement auprès de la communauté des chercheurs. Pour donner aux propositions issues de cet AMI toutes les chances d’un impact fort sur notre société dans les prochaines années, nous allons faire appel aux experts de l’ADEME, et mutualiser les compétences des 13 SATT, qui ont déjà permis le transfert de nombreuses technologies dans le domaine énergétique, auprès d’entreprises ou via la création de start-ups. Citons en exemple la startup H2SYS, qui conçoit et réalise des systèmes hybrides qui génèrent électricité et chaleur à partir d’hydrogène, le projet METHAMAG®, nouveau procédé de méthanation basé sur l’utilisation de l’induction magnétique, ou encore la startup H2PULSE, qui favorise le déploiement de solutions industrielles pour la transition vers l’hydrogène énergie. »Pour Anne VARET, Directrice scientifique de l’ADEME : « Cet AMI offre aux SATT et à l’ADEME, présents dans chacune des régions de France, une formidable opportunité de travailler ensemble, et aux côtés de nombreux partenaires territoriaux, au cœur d’écosystèmes régionaux de recherche. Il marque, nous l’espérons, le début d’une collaboration durable et ancrée au cœur des territoires. Car ne l’oublions pas, la transition écologique et énergétique s’inscrit bien au sein des territoires. »
Il y a 2 ans et 266 jours

En Corrèze, Velux a testé le recyclage local

La marque a mis en place des partenariats locaux pour la revalorisation de 300 fenêtres de toit usagées, déposées par l'entreprise artisanale Bambou.
Il y a 2 ans et 267 jours

Résultats de la construction de logements et de locaux à fin juillet 2022

Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois reste cependant bien supérieur (+ 9,4%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020). L'effet du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021 est dépassé depuis fin mars pour les logements individuels purs, s'estompe progressivement pour les logements individuels groupés mais reste très élevé pour les logements collectifs ou en résidence.Au cours des trois derniers mois, on estime que les logements commencés ont diminué (- 2,1%), de manière similaire aux trois mois précédents (- 1,9%), en données CVS-CJO. Au cours de ces trois mois, on estime que les mises en chantier de logements ont été inférieures (- 2,7%) à leur moyenne des douze mois précédant le premier confinement.D'août 2021 à juillet 2022, 507.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 53.400 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+ 11,8%). Dans le même temps, on estime que 385 200 logements ont été mis en chantier, soit 1.400 de plus (+ 0,4%) que lors des 12 mois précédents (août 2020 à juillet 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 10,3% et 0,5%.Logements autorisésD'août 2021 à juillet 2022, 507.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 53.400 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+ 11,8%).Les autorisations de logements individuels groupés (+ 22,1%) ont connu la plus forte progression, devant celles des logements collectifs ordinaires (+ 15,2%), des logements en résidence (+ 14,0%) et des logements individuels purs (+ 2,7%).Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 385.200 logements ont été mis en chantier, soit 1.400 de plus (+ 0,4%) que lors des 12 mois précédents (août 2020 à juillet 2021).Les logements individuels purs (+ 10,6%) auraient connu une forte progression. Les logements individuels groupés (+ 1,2%) auraient légèrement augmenté. En revanche, les logements collectifs ordinaires (- 4,5%) et les logements en résidence (- 8,3%) auraient diminué.
Il y a 2 ans et 288 jours

A Paris, des feuilles mortes se ramassent déjà à la pelle

Depuis mi-juillet la capitale vit, comme d'autres territoires de France, un automne anticipé causé par les vagues de chaleur à répétition et la sécheresse.Avec un mois d'avance sur le calendrier, les platanes et les marronniers, sont les premiers feuillus a avoir perdu leurs feuilles.Au pied d'un marronnier du parc aux feuilles raréfiées et flétries, Tim Peiger, 28 ans, bûcheron de la Direction des espaces verts et de l'environnement (Deve) de Paris, grimace : "il a pris cher"."Le feuillage devrait être bien vert. Les branches retombent avec le poids des feuilles. Et quand les feuilles tombent, il n'y a plus de photosynthèse, le bois n'est plus nourri, il sèche et fait du bois mort", diagnostique M. Peiger.Pourtant, ce phénomène spectaculaire lié à la sécheresse reste sans gravité à ce stade, estiment les experts de la ville."Ces arbres sont loin d'être stupides, même s'ils affolent tout le monde, ils se mettent simplement en mode survie", se débarrassant de leurs verdure pour économiser leurs réserves, assure Béatrice Rizzo, chargée de la cellule expertise Arbres et bois à la Deve.Si les conditions météorologiques sont favorables, ces arbres séchés dès l'été "peuvent réenclencher une pousse" avant l'automne, assure Mme Rizzo, qui n'y voit rien d'anormal et célèbre leur "résilience".Mais d'autres pathologies liées aux chaleurs extrêmes, inquiète la patronne des arbres parisiens.Comme les "brûlures solaires", ces coups de soleil sur l'écorce, qui creusent une plaie au bois et va faciliter son parasitage, menaçant l'arbre à long terme."C'est nouveau et c'est lié au climat", souligne l'experte.Platanes de Napoléon IIILorsque le "grand jardinier" du Paris de Napoléon III, Adolphe Alphand s'attaque dans les années 1860 au chantier des parcs et jardins de Paris, créant quasi ex nihilo les Bois de Boulogne, Vincennes, les Buttes-Chaumont et les principaux "alignements" verts des avenues, les essences indigènes s'imposent, notamment le platane réputé à la fois robuste et ombrageant."C'est une essence très résistante, qui résiste bien à la sécheresse et puis c'est emblématique de la ville de Paris", affirme le jeune bûcheron des Buttes-Chaumont à propos de l'arbre fétiche de Napoléon, qui compose 38% des plantations de rue et borde par exemple les Champs-Elysées.Entre les périodes 1873-1902 et 2000-2019, la température moyenne de la capitale mesurée à la station du Parc Montsouris a augmenté de 2,3° contre 1° au niveau mondial, selon l'Agence parisienne du climat.Le climat de Paris change, mais les arbres d'Alphand, patrimoine iconique de la ville, resteront tant qu'ils tiennent.La municipalité s'est néanmoins dotée d'outils pour introduire de nouvelles essences plus adaptées à ce réchauffement parmi les 170.000 plantations planifiées dans les prochaines années.Les essences dites méditerranéennes, comme le micocoulier de Provence et même le pin commencent à être privilégiées à Paris.BrûluresDans ces nouvelles conditions climatiques, les jardiniers de Paris ont aussi adapté leur routine d'entretien.Malgré les restrictions d'eau "il n'y a plus un endroit qu'on n'arrose pas", explique Irène Henriques, la responsable des jardiniers municipaux aux Buttes-Chaumont. Son équipe finalise ainsi sur une application la programmation d'un arrosage automatique de nuit, recommandé par la Mairie.La pratique de la "taille" a aussi été modifiée. "On taille moins mais plus régulièrement pour garder plus de branches", renseigne la jardinière.Le "paillage", technique qui consiste à déposer aux pieds des arbres un tapis composé de branches broyées pour limiter l'évaporation est privilégiée.La surveillance, au pied comme en cime, pour repérer brûlures et branches prêtes à céder est renforcée.Et les habitués du parc s'y mettent aussi. En témoigne les mots plus ou moins doux reçus par les jardiniers de la part des vigies citoyennes du quartier."Aujourd'hui, on remarque pas encore de choses dramatique", reconnaît Daniel Ollivier, 78 ans, à la tête d'un groupe de randonneurs de marche nordique, peu affolé par l'automne anticipé."Mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas venir très prochainement", conclue-t-il en pointant son bâton de marche vers le ciel.
Il y a 2 ans et 293 jours

L'architecte français Thomas Coldefy remporte le Concours International d'Architecture pour la reconstruction du Parlement européen à Bruxelles

Sur les 132 candidatures internationales déposées auprès du Parlement européen dont celles de Renzo Piano, Shigeru Ban et Snøhetta, Coldefy et Associés Architectes Urbanistes a réussi à séduire le jury du Parlement européen en présentant un projet innovant, pensé et réfléchi avec quatre autres partenaires et co-lauréats : Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas). Dans son projet, Thomas Coldefy et ses partenaires ont exprimé la volonté de faire de cet édifice emblématique un modèle d'architecture vertueuse, écologique, ouverte sur la ville et qui reconnecte l'urbain et la nature.Le budget prévu pour la "régénération" de cette édifice de 84.000 mètres carrés – surnommé "le Caprice des Dieux" – est évalué à près de 500 millions d'euros.Thomas Coldefy compte plusieurs réalisations internationales majeures à son palmarès comme le mémorial de la tuerie d'Orlando aux Etats-Unis, le Hong Kong Design Institute à Hong Kong (déjà été livré), le méga centre culturel culturel et artistique de Bao-Han à Shenzhen en Chine (en cours de chantier). Il fait aussi partie du classement "The Good Life Magazine" des architectes qui font rayonner la France dans le monde.Cette annonce du Parlement européen vient renforcer la renommée du savoir-faire architectural français et son rayonnement à travers le monde, à l'instar d'autres grands noms de l'architecture hexagonale comme Jean Nouvel ou Jean-Michel Wilmotte.
Il y a 2 ans et 295 jours

Equans, TF1-M6 : Bouygues maintient le cap sur ses opérations de fusion-acquisition malgré leurs coûts

Bouygues a annoncé pour le 1er semestre un résultat d'exploitation courant en amélioration de 21 millions d'euros par rapport au 1er semestre, à 492 millions d'euros, mais un résultat net part du groupe de 147 millions d'euros, divisé par trois par rapport à celui de début 2021.Celui-ci intègre une charge exceptionnelle de 44 millions d'euros comprenant surtout des frais d'avocats et d'économistes liés aux deux grosses opérations structurantes dans lesquelles il est engagé : l'acquisition d'Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et le rapprochement entre TF1 et M6.La fusion-acquisition "c'est un sport de riche" a commenté le directeur général Olivier Roussat en annonçant lors d'un entretien téléphonique que le second semestre comportera encore "45 millions d'euros" de coûts exceptionnels : un tiers pour le dossier TF1-M6, et deux-tiers pour l'opération Equans. Le 19 juillet, Bouygues a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat d'Equans pour 7,1 milliards d'euros, sous réserve de la cession d'une filiale Colas Rail Belgium qui risquait de détenir une position dominante en Belgique.Mais le même jour, au Royaume-Uni, l'autorité de concurrence britannique CMA a considéré que l'opération était susceptible de conduire à un affaiblissement de la concurrence sur un appel d'offres en cours pour une ligne à grand vitesse en construction.Le groupe a déposé le 26 juillet des propositions de remèdes "sur lesquelles la CMA devrait statuer très prochainement" a indiqué Bouygues. Le bouclage du rachat d'Equans, regroupant des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, annoncé le 12 mai, reste toujours attendu au 2e semestre 2022, a indiqué Bouygues, se disant "assez serein" sur ce calendrier projeté.Logement : demande de mesures incitativesPour ce qui est de la fusion envisagée entre TF1 et M6, le groupe espère convaincre le collège de l'autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre de revenir sur les réserves émises par ses propres services d'instruction considérant que l'opération soulève des problèmes de concurrence significatifs sur le marché de la publicité."On a un certain nombre d'arguments à faire valoir" notamment pour demander que les marchés pertinents à prendre en compte pour jauger de la concurrence ne se cantonnent pas aux seules télévisions, mais intègrent aussi les plateformes "où la publicité est en train de naître", a dit M. Roussat."Netflix a annoncé qu'il mettait de la pub dans son offre, cela n'existait pas il y a encore un an" a-t-il fait valoir, citant aussi Amazon qui a diffusé des matches importants de Roland Garros. "Le monde a changé" a-t-il dit.Globalement pour l'ensemble de 2022, le groupe a confirmé ses ambitions : il attend une "nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant", ainsi que la validation par le Science Based Target Initiative (SBTI) de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il a relevé ses objectifs financiers pour sa filiale telecoms, qui a lancé des partenariats stratégiques avec Ericsson ou Nokia concernant des réseaux d'entreprise 5G.Au 1er semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires total de 18,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2021.L'activité de construction, tirée par Colas et l'international, a vu ses ventes progresser de 7% à 13,7 milliards d'euros, malgré un recul de 11% de Bouygues immobilier. Le chiffre d'affaires de TF1 a progressé de 5% à 1,18 milliard d'euros, ainsi que celui de Bouygues Telecom, à 3,63 milliards d'euros.Bouygues souligne que le marché de la construction de logements résidentiel est "sous-offreur en France". "Globalement, il faudrait faire 500.000 logements, et on en fait un peu moins de 300.000, il y a un besoin assez important" a commenté le groupe qui demande des "mesures incitatives" notamment pour transformer des bureaux en logements.Peu avant 12H00, le titre Bouygues, qui a perdu 7% depuis le 1er janvier, progressait de 0,65% à la bourse de Paris, à 29,47 euros.
Il y a 2 ans et 295 jours

Husqvarna Constructions France présente sa nouvelle gamme de préparation de surface de sols

Grâce à l’intégration de l’offre Blastrac et HTC sous la marque Husqvarna, Husqvarna Construction France propose, aujourd’hui, la plus large gamme d’équipements pour la préparation de surface en s’appuyant sur le meilleur savoir-faire du marché. Cette triple expertise technique, associée à de nombreux services, permet à Husqvarna Construction France de répondre aux besoins des professionnels quels que soient les marchés (décontamination, sols industriels, sols décoratifs, routes et aéroports...).Avec sa nouvelle gamme élargie de machines et équipements dédiée à la rénovation, à la préparation et au polissage de surface des sols en béton, Husqvarna Construction France offre une réponse adaptée à toutes les demandes.Des rectifieuses pour niveler les sols irréguliers et enlever les revêtements mincesDe différentes tailles, la large gamme de ponceuses/ rectifieuses mono-disque d’Husqvarna Construction France (BG 250, BGS 250, PG 280, PG 400, HTC 270 EG et BB 700) convient aux supports en béton, pierre, asphalte et matériaux souples. Elles utilisent des disques à rotation horizontale pour effectuer une multitude de tâches, de la texturation légère pour ouvrir les pores de la surface à l’élimination des peintures et des revêtements.Compactes, faciles à transporter et à manœuvrer, elles sont idéales pour des chantiers de petite et grande taille.Véritable référence dans le désamiantage, la ponceuse mono- disque BG 250 est dotée d’un faible niveau de vibrations (moins de 2,5 m/s2) pour un confort idéal d’utilisation. Equipée d’un système d’entraînement spécial pour une répartition optimale de la charge, elle dispose aussi d’un système de captation à la source pour une extraction optimisée des poussières. Husqvarna Construction France propose, en option, différents disques de ponçage de diamètre 250 mm pour des applications spécifiques.Des surfaceuses pour le ponçage et le polissage de grandes surfacesLa préparation, le ponçage et le polissage des sols en béton, ainsi que la réparation et le polissage du terrazzo et d’autres pierres naturelles, constituent des tâches exigeantes. Que ce soient pour les sols industriels et décoratifs ou pour les marchés de la décontamination (retrait d’amiante ou de peinture au plomb) et de la démolition, la large gamme de surfaceuses à trois têtes, de différentes tailles, d’Husqvarna Construction France garantit des résultats parfaits, reconnus des professionnels.Elles sont, pour certaines, équipées de trois plateaux porte- outils, ce qui permet à la tête de ponçage de suivre en douceur les irrégularités des sols.Conçue pour réaliser la finition de surfaces horizontales de grandes dimensions, la surfaceuse à trois têtes BMG 780RC est télécommandée. Elle est équipée en standard d’un variateur de vitesse. La poignée de direction réglable (4 positions) comprend un panneau de commande indiquant toutes les informations pertinentes (Ampères, Volt, ...). Elle possède un pack batterie 24 V et deux moteurs électriques intégrés pour un déplacement autonome sur le chantier.Des raboteuses pour niveler les grandes surfaces ou enlever des revêtements épaisPour la mise à niveau de surfaces inégales en béton, asphalte et pierre ou pour enlever d’anciens revêtements épais, la gamme est composée de 8 raboteuses de différentes tailles dont une scieuse rainureuse électrique, première machine télécommandée du marché. Le principe de fonctionnement des raboteuses est simple : l’utilisation d’un tambour rotatif sur lequel une variété de différents outils (molettes, fraises) sont fixés sur des axes. Situé à l’intérieur du châssis, le tambour génère, une fois la machine en marche, une force centrifuge qui «projette l’outil sur la surface à traiter induisant ainsi une action coupante mécanique. Manuelles ou télécommandées, toutes les raboteuses Husqvarna Construction France sont équipées d’un système de réglage précis de la profondeur de rainurage.La BMP 335 est une nouvelle fraiseuse électrique à usage intensif. Elle est parfaitement adaptée aux besoins de rabotage les plus exigeants. Son poids élevé (430 kg sans le tambour) lui permet de générer une meilleure efficacité de travail. Grâce à un système d’entraînement électrique, elle évite à l’opérateur d’avoir un contact permanent avec la poignée, ce qui la rend facilement manœuvrable. De plus, le carter du tambour, cerné de joints anti-poussière, est monté dans le châssis par des silent blocs pour réduire le niveau de vibration (3,1 m/s2).Des décolleuses de sol pour l’enlèvement de revêtements posés ou collésHusqvarna Construction France propose une gamme complète de 4 machines, dont 3 modèles totalement électriques (BS 75, BS 110, BSM 150) et 1 avec batterie (BMS 220ADB), ainsi que des outils de curage pour la dépose des revêtements de sol collés et souples (linoléum, moquette, dalles vinyle, carrelage, parquet, revêtement bitumineux, ...). De la petite mais puissante décolleuse à pied à l’unité autoportée à usage intensif, il existe une solution Husqvarna pour répondre à tous les besoins des locaux commerciaux, industriels ou privés. Toutes les lames Husqvarna sont fabriquées à partir de matériaux et de composants de la meilleure qualité pour assurer une durée de vie et des performances optimales aux décolleuses.La décolleuse de sol BMS 150 autoportée est parfaitement adaptée aux chantiers de taille moyenne à importante. Totalement électrique, elle est dotée d’un câble d’alimentation auto-rétractable de 25 mètres et dispose d’un bras porte-câble rotatif. Facile à manœuvrer grâce à un joystick de contrôle à portée de main, un réglage de l’angle de la lame et des pneus non marquants, elle est en plus très compacte.Des chantiers propres et sûrsAfin de garantir un chantier propre et réduire l’exposition des opérateurs à d’éventuelles substances nocives telles que la silice cristalline, toutes les machines dédiées à la préparation de surface des sols peuvent être raccordées à un aspirateur Husqvarna qui capte la poussière à la source.Des services associésPartenaire de confiance des professionnels de la préparation de surface des sols, Husqvarna Construction France met à leur disposition, en complément de sa gamme élargie d’équipements, une série de services destinés à faciliter leur quotidien :Husqvarna Fleet ServicesTM, système de connectivité embarquée qui collecte et affiche des analyses de données détaillées sur l’état de la machine : temps d’utilisation, suivi entretien, ... autant d’indicateurs permettant de gérer facilement et à distance la maintenance de l’appareil.Upcare, contrat d’entretien à prix fixe.TotalCare, combine les solutions Husqvarna Fleet Service et Upcare avec une solution de financement Husqvarna Financial Services pour être certain de travailler en toute tranquillité.Grâce à ses centres services Husqvarna et son réseau de partenaires distributeurs réparateurs agréés sur l’ensemble du territoire national, Husqvarna Construction France assure, en plus, la mise en service, l’assistance technique et la maintenance.Avec cette nouvelle offre étendue dédiée à la préparation de surface des sols qui inclut également des solutions pour le grenaillage, Husqvarna Construction France entre dans une nouvelle dimension en proposant la plus large gamme de solutions et services et le meilleur savoir-faire du secteur.
Il y a 2 ans et 299 jours

Logement neuf : vers un atterrissage des autorisations

CHIFFRES DE LA CONSTRUCTION. L'effet du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021 est désormais dépassé, depuis fin mars, mais uniquement pour les logements individuels purs, estime le service des statistiques, qui publie les chiffres de la construction.
Il y a 2 ans et 300 jours

Le tribunal administratif saisi contre le transfert près de Rouen de déchets du Grand Paris

Le TA de Rouen a confirmé mardi à un correspondant de l'AFP que "la requête contre l'arrêté du préfet de la Seine-Maritime pris le 25 avril 2022 a été enregistrée ce jour".Selon ce recours que l'AFP a pu consulter, les requérants sont notamment une association, Les Pieds dans l'eau, les gérants d'un hôtel-restaurant voisin du site, ainsi que des habitants de la commune de Bardouville, proche du site où doivent être stockés ces déchets.Ils reprochent notamment à l'Etat "l'illégalité de l'arrêté du 25 avril 2022", ainsi que des "insuffisances" en matière de "publicité" ou de "motivation de l'arrêté". Ils contestent également une "insuffisance de la description des incidences notables du projet sur l'environnement et la santé humaine".La semaine dernière, plusieurs habitants avaient déposé plainte pour "faux en écriture" contre la société porteuse du projet, trois mois après la décision du préfet de Seine-Maritime d'autoriser le stockage à proximité de Rouen de ces déchets.Le projet, contesté localement depuis des mois, consiste à stocker, dans une ancienne carrière abandonnée depuis 1992 et située sur la commune de Mauny, 383.500 tonnes de déchets inertes provenant de chantiers d'Ile-de-France.Ces déchets seront acheminés par barge sur la Seine, avant d'être transportés par camion jusqu'au site retenu à Mauny, une commune appartenant au Parc naturel régional des Boucles de la Seine, située en lisière de la Métropole de Rouen qu'elle souhaite intégrer.Début avril, le président de la métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol (PS), ainsi que d'autres élus, avaient adressé un courrier au préfet dans lequel ils exprimaient un "avis défavorable" à un tel projet. Les élus rappelaient également que "le parc naturel des Boucles de la Seine avait rendu un avis similaire".
Il y a 2 ans et 302 jours

Le parquet financier ouvre une enquête sur les biens d'oligarques russes en France

Cette enquête a été ouverte le 1er juillet pour "blanchiment en bande organisée des délits de corruption, de détournements de fonds publics et fraude fiscale aggravée", a indiqué à l'AFP le PNF, confirmant une information du Parisien.Les investigations ont été confiées à l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).L'ouverture de cette enquête survient après la plainte déposée fin mai à Paris par l'ONG anticorruption, notamment pour des faits de "blanchiment" visant de possibles biens mal acquis en France par "des hommes d'affaires et hauts fonctionnaires proches de Vladimir Poutine".La plainte contre X de l'ONG visait, outre le blanchiment, la non justification de ressources, Transparency expliquant ainsi "dénoncer le système de capture de l'Etat russe et de la richesse nationale par" des proches de M. Poutine.Selon l'ONG, qui ne donnait pas les noms des personnes visées pour "éviter des représailles", le système élaboré "étend(ait) ses ramifications jusqu'en France, dans le secteur de l'immobilier notamment, du fait d'un manque de vigilance des intermédiaires"."L'ambition des mesures de sanctions contre la Russie et les premières annonces de gel se heurtent aux difficultés d'identifier le patrimoine des personnes sanctionnées", avait relevé Transparency International."En France, comme ailleurs, la traque des avoirs des oligarques et des proches du régime russe piétine", avait ajouté l'ONG, en insistant sur les "intermédiaires, prête-noms, sociétés-écran ou trusts dans des paradis fiscaux ou judiciaires".Propriétés luxueusesGrâce à diverses sources, "nous avons pu dresser un inventaire du patrimoine immobilier en France de plusieurs oligarques et proches du régime russe, identifier les chaînes de propriétés mises en place à cet effet, et réunir un faisceau d'indices sur l'origine illicite des ressources ayant permis l'acquisition de ce patrimoine", avait alors affirmé Patrick Lefas, président de TIF.Selon les avocats de l'ONG, Mes William Bourdon, Apolline Cagnat et Amélie Lefebvre, "le développement de cette plainte s'est fait avec la rigueur qu'imposent les enjeux.""Certains oligarques de premier plan pourraient devoir rendre des comptes sur des faits qui nous apparaissent très documentés. On peut former des vœux qu'un jour la question de la restitution de ces biens mal acquis, dans le respect de l'intérêt général du peuple russe, sera sur la table", ont-ils ajouté.Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la communauté internationale a dressé une liste d'oligarques russes dont les avoirs ont été gelés.En France, plusieurs propriétés (villas, domaines, appartements) ont été recensées sur la côte d'Azur, en région Rhône-Alpes, à Paris mais aussi dans le Sud-Ouest.A la fin avril, la France avait immobilisé 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire, dont des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions.Parmi ces biens figurent quatre cargos, quatre yachts pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d’œuvres d'art.Le cap d'Antibes, le cap Ferrat, Courchevel, la Corse sont depuis plusieurs années des destinations prisées des milliardaires russes, qui ont parfois fait flamber les prix par les montants de leurs acquisitions.Dans une enquête de l'AFP diffusée en avril, une directrice d'agence immobilière faisait état d'achat de maisons à "50 millions d'euros" au Cap Ferrat, entre Nice et Monaco.Parmi les biens possédés par des milliardaires russes figurent de vastes chalets luxueux à Courchevel au dans d'autres stations de skis, dont les prix avoisinent les 100 millions d'euros.Les propriétaires se cachent souvent derrière des sociétés écrans domiciliées aux Bahamas ou à Guernesey.Les enquêteurs soupçonnent l'usage de prête-noms afin que l'on ne puisse pas remonter jusqu'au véritable propriétaire du bien.
Il y a 2 ans et 302 jours

JO-2024 : des travailleurs migrants victimes collatérales des travaux du village olympique

Dans son logement modulaire de 18 m2 tapissé de tôles d'acier, Famara Ndeo "étouffe" sous la vague de chaleur des derniers jours, après y avoir grelotté l'hiver dernier."On nous a dégagés avec les JO (...), on est abandonnés", déclare, amer, le Mauritanien de 32 ans, agent de quai à l'aéroport de Roissy, qui assure ne pas avoir vu depuis décembre un représentant d'Adef, le gestionnaire des logements. Ventilation et plaques de cuisson en panne, cafards, toilettes bouchées... : la liste des réclamations s'allonge au fil des mois.Sollicité par l'AFP, l'organisme n'a pas souhaité s'exprimer. Depuis mars 2021, quelque 300 ouvriers, principalement africains, vivent comme M. Ndeo dans une résidence temporaire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) financée par la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Ces travailleurs migrants ont été expulsés de leur foyer pour permettre la construction du village qui doit accueillir 14.500 sportifs et entraîneurs."Le foyer de l'époque était en très mauvais état et ne répondait plus aux normes des résidences sociales, avec des fuites d'eau en permanence, des fenêtres cassées", assure Adel Ziane, deuxième adjoint au maire de Saint-Ouen en charge de l'aménagement urbain.417 euros par mois"On est fiers de pouvoir permettre à des travailleurs étrangers de venir en France, et c'est de notre responsabilité de les loger dans des conditions décentes", poursuit l'élu, assurant qu'ils occupent "une résidence temporaire de bonne qualité".La municipalité de gauche soutient "sans faille" ces migrants, qui resteront dans cette ville de première couronne de Paris desservie par deux lignes de métro : après un long bras de fer, les occupants du foyer ont obtenu la construction de deux nouvelles résidences sociales de 150 logements chacune à Saint-Ouen.Un premier foyer doit sortir de terre début 2023, dans l'écoquartier des Docks. En revanche, le second, situé dans le centre-ville, subit un important retard et ne sera pas livré avant les Jeux, indique le sous-préfet de Saint-Denis Vincent Lagoguey.Des riverains ont déposé un recours en annulation de son permis de construire mais le Conseil d'Etat les a déboutés fin avril, ouvrant la voie à la reprise des travaux.En attendant ces locaux flambant neufs, chaque ouvrier doit s'acquitter de 417 euros par mois pour loger dans cette résidence temporaire de quatre étages, qui ressemble à s'y méprendre à un immeuble classique d'habitation.Mais nombre d'entre eux regrettent l'ancien foyer et sa vie en collectivité. "On avait une grande cuisine partagée", se souvient Diarra Samba, qui doit désormais préparer ses plats sur deux petites plaques chauffantes."C'est de la ferraille""Avec la chaleur et les odeurs, c'est la merde, on est obligés d'ouvrir la fenêtre et la porte" du studio, déplore le Malien, arrivé en France il y a vingt-cinq ans comme commis dans un restaurant du quartier d'affaires de la Défense.Ce père de famille pieux regrette également de ne plus pouvoir prier avec ses voisins dans "une salle commune", comme il en avait pris l'habitude.Après leur journée de travail, durant laquelle la plupart de ces hommes effectuent des tâches pénibles avec des horaires décalés, beaucoup se retrouvent autour de quelques bancs à l'entrée du foyer.Pack de six bouteilles d'eau à la main, Moussa Coulibaly, agent de nettoyage malien, retarde au maximum le retour dans son logement afin d'échapper à la fournaise."Certains restent jusqu'à 3-4h00 du matin à l'extérieur. On ne peut pas dormir. Ici c'est un bungalow, ce ne sont pas des vrais murs, c'est de la ferraille", regrette M. Coulibaly en montrant la structure métallique de la façade. "Mon lit, c'est une plaque chauffante", souligne un autre résident.A quelques centaines de mètres, les travaux du village olympique se poursuivent. Avec un objectif affiché par le comité d'organisation de Paris-2024 : "Fournir un accueil optimal" aux futurs champions.
Il y a 2 ans et 303 jours

Les députés approuvent le rachat des RTT, une promesse des Républicains

Les députés ont approuvé la mesure par 154 voix contre 55 lors la discussion sur le projet de loi de finances rectificatives.Au départ, le groupe Les Républicains avait déposé une série d'amendements afin de "mieux récompenser le travail et le mérite et d'augmenter les salaires nets des Français", ce rachat étant exonéré d'impôts et de cotisations.La majorité présidentielle, par l'intermédiaire de Marc Ferracci (LREM), a présenté son propre amendement pour limiter la mesure dans le temps, entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023.Cette limite dans le temps "doit permettre une réflexion et une concertation sur un dispositif encore plus ambitieux", a-t-il expliqué.LR a dès lors déposé "un amendement de repli" pour limiter à son tour la mesure dans le temps, comme le souhaitait la majorité.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a demandé que la mesure soit plafonnée à 7.500 euros.La mesure a été soutenue par le Rassemblement national: "Nous disons oui sans hésitation", a affirmé Laurent Jacobelli.A gauche, les députés se sont insurgés contre cette mesure : "Encore un moyen de contourner les augmentations de salaire", selon le communiste Jean-Marc Tellier.Le dispositif de Réduction du temps de travail (RTT) alloue des journées ou demi-journées de repos aux salariés dont le temps de travail est supérieur à 35 heures par semaine, qui disparaissent actuellement si elles ne sont pas prises.
Il y a 2 ans et 303 jours

Les Trophées des artisans du patrimoine et environnement en Auvergne-Rhône-Alpes

Cette année, le concours comporte cinq catégories et un prix spécial. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 septembre. Pour la première fois, associations et collectivités peuvent également déposer un dossier.
Il y a 2 ans et 306 jours

A Paris, les écologistes demandent l'arrêt des travaux de la Tour Triangle

"Sans préjuger des suites de l'information judiciaire, il apparaît urgent de suspendre préventivement les travaux de construction avant que ceux-ci ne soient trop avancés", estiment-ils dans deux lettres adressées jeudi à Mme Hidalgo et au procureur national financier Jean-François Bohnert.Menée jusque dans le bureau de la maire, alors absente, la perquisition fait suite à l'information judiciaire ouverte en mars par le parquet national financier (PNF) pour des soupçons de favoritisme dans le contrat d'exploitation du Parc des expositions, dans le sud de Paris.La Ville de Paris avait résilié le contrat de concession attribué à la société Viparis, puis lui avait à nouveau confié l'exploitation du complexe événementiel via un bail emphytéotique d'une durée de cinquante ans."Si la justice devait conclure à l'illégalité du marché public d'exploitation et prononcer sa nullité, cela voudrait dire que la Tour Triangle aurait été construite sur le fondement d'une infraction pénale", estiment les écologistes, qui s'opposent à cette tour controversée dont la construction a débuté en février, sept ans après le feu vert du Conseil de Paris.Fin 2021, les Verts s'étaient alliés à l'opposition de droite et du centre pour tenter d'empêcher le début des travaux, mais les textes votés à la majorité du Conseil n'étaient pas contraignants.La cheffe de l'opposition LR, Rachida Dati, avait signalé à la justice en juillet 2020 le projet de construction de la tour, qui doit s'étirer sur 42 étages et 180 m de haut, dans le périmètre du Parc des expositions.L'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021.Personne à la mairie n'est à ce stade "mis en cause, encore moins mis en examen", avait souligné mercredi le cabinet de la maire, dans ce dossier qui remonte aux années 2010.A cette époque, Bertrand Delanoë était maire de Paris, Anne Hidalgo sa première adjointe en charge de l'urbanisme et la Première ministre Elisabeth Borne directrice à l'urbanisme.
Il y a 2 ans et 308 jours

L'Hôtel de Ville de Paris perquisitionné dans le dossier de la Tour Triangle

La perquisition, révélée par le Parisien, était terminée mercredi en début d'après-midi, a précisé l'entourage de la maire Anne Hidalgo.Le parquet national financier (PNF) a confirmé "qu'une perquisition (avait) eu lieu (mercredi) matin dans les locaux de l'Hôtel de Ville de Paris".Menée par deux magistrats instructeurs, selon l'entourage de la maire, la perquisition fait suite à l'information judiciaire ouverte en mars par le PNF pour des soupçons de favoritisme dans le contrat d'exploitation du Parc des expositions dans le sud de Paris, où la construction de la tour a débuté en février.Les juges étaient accompagnés des gendarmes de la section de recherches de Paris, selon une source proche."C'est la suite logique et cohérente de l'information judiciaire", a commenté l'entourage d'Anne Hidalgo qui se dit "à disposition de la justice" et pour qui la perquisition s'est déroulée "de manière très calme, sans panique". Des techniciens ont fouillé des ordinateurs pour y saisir des documents à la direction de l'urbanisme, celle des affaires judiciaires, des affaires financières, aux services généraux et au cabinet de la maire, a précisé l'entourage de Mme Hidalgo. Les enquêteurs sont entrés dans le bureau d'Anne Hidalgo, où ils "sont restés un quart d'heure", a-t-on précisé. La maire, en déplacement à Avignon pour le festival, était absente mais rentrera mercredi soir pour la passation de pouvoirs à la préfecture de police entre Didier Lallement et Laurent Nuñez. Personne à la mairie n'est "mis en cause, encore moins mis en examen", souligne le cabinet de la maire, dans ce dossier qui remonte au début des années 2010, quand Bertrand Delanoë était maire, Anne Hidalgo première adjointe à l'urbanisme et la Première ministre Elisabeth Borne directrice à l'urbanisme. Accusations contestées Le PNF avait ouvert une enquête préliminaire pour "favoritisme" et "recel de favoritisme" en juin 2021, puis une information judiciaire en mars. La Ville de Paris avait résilié le contrat de concession attribué à la société Viparis, puis lui avait à nouveau confié l'exploitation du complexe événementiel via un bail emphytéotique (d'une durée de 50 ans) à l'issue d'un appel d'offres jugé contestable. Les délais de dépôt d'offres ont été notamment considérés comme trop courts, compte tenu de la complexité du projet. De plus, la Ville avait accepté que Viparis ne s'acquitte pas du droit d'entrée de 263 millions d'euros demandé aux candidats. En échange, cette filiale d'Unibail-Rodamco-Westfield devait renoncer à l'indemnité de résiliation anticipée du contrat initial. "Nous sommes très satisfaits que l'instruction permette une avancée dans ce dossier", a réagi Elise Van Beneden, présidente de l'association Anticor qui avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021. La maire LR du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, avait également signalé à la justice en juillet 2020 le projet de construction de la tour, qui doit s'étirer sur 42 étages et 180 m de haut, dans le périmètre du Parc des expositions. Mme Dati et Anticor s'appuyaient sur un rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France de juillet 2020, qui estimait notamment que le projet de la Tour Triangle avait été "inséré de façon critiquable dans l'enceinte du Parc des expositions". La Ville de Paris, Unibail-Rodamco Westfield et Viparis rejettent les accusations, assurant avoir respecté les règles de l'appel d'offres.
Il y a 2 ans et 308 jours

Débouchage canalisations : 5 astuces pour réussir l’opération !

Une canalisation bouchée peut entraîner de multiples désagréments (remontée de mauvaises odeurs, toilettes qui débordent, eau stagnante). En utilisant les bonnes méthodes, vous n’aurez pas besoin de recourir aux services d’un professionnel dans l’immédiat. Découvrez ici 5 astuces pour venir à bout des bouchons dans vos tuyauteries. Nettoyer le siphon Une solution efficace pour déboucher les canalisations est de nettoyer le siphon. En effet, cet élément joue un rôle essentiel dans le système de tuyauterie. Il retient les résidus solides afin qu’ils ne se déposent pas dans les conduits. Alors, lorsqu’il est plein, les amas de cheveux (dans la baignoire ou la douche) ou les restes de nourriture (dans l’évier) se déversent dans les canalisations et créent des bouchons. Ainsi, pour le nettoyer, vous aurez besoin de vous munir d’une paire de gants et d’un seau ou d’une bassine. Mettez le récipient sous le siphon afin de recueillir l’eau et les déchets avant de le dévisser. Pensez à maintenir correctement la partie supérieure pendant que vous dévissez la région inférieure, surtout, lorsque le siphon est en plastique. En revanche, si le dispositif est en métal, vous devez vous servir d’une clé à molette. Utilisez une brosse à dents usée, un écouvillon ou un cintre pour avoir l’assurance de retirer toute la saleté. Faites couler de l’eau pour rincer la tuyauterie avant de tout revisser. Assurez-vous que vous avez remis tous les éléments à leur place initiale, principalement le joint qui peut tomber dans le seau. Cependant, si l’eau a toujours du mal à couler librement, cela voudra dire que le dysfonctionnement est plus grave et nécessite l’intervention d’un expert. En faisant appel à une entreprise spécialisée dans le domaine comme Proxi-Débouchage, vous pourrez bénéficier d’un travail de professionnel et de conseils pour mieux entretenir vos canalisations. Utiliser des recettes naturelles Au fil du temps, les déchets (résidus alimentaires, matières grasses, cheveux ou poils) s’entassent dans vos canalisations de manière à former un bouchon qui empêche l’eau de s’écouler. De ce fait, à défaut d’utiliser des produits chimiques pour régler la situation, vous pouvez vous servir de recettes naturelles sans danger pour vous et pour l’environnement. La casserole d’eau bouillante Généralement, une canalisation bouchée peut être le résultat de la présence de gras ou de savon dans la tuyauterie. Ainsi, pour la désencombrer, vous pouvez simplement y verser une casserole d’eau bouillante. Pour un meilleur résultat, il convient de répéter l’opération au moins deux fois. Par ailleurs, il faut faire attention à ne pas vous ne brûler, car l’eau doit être portée à ébullition et versée aussitôt dans la canalisation. Le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude Parmi les solutions écologiques qui s’offrent à vous pour résoudre vos problèmes de canalisations bouchées, vous avez également le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc. La procédure d’utilisation est relativement simple. Tout d’abord, versez le bicarbonate de soude (environ 200 g) directement dans votre évier, votre lavabo ou encore vos toilettes. Par la suite, ajoutez une quantité égale de gros sel et 20 cl de vinaigre blanc. Laissez le tout agir une demi-heure avant de verser de l’eau bouillante et le tour est joué. Si vous n’avez pas du bicarbonate de soude sous la main, vous pouvez utiliser du soda. À cet effet, mélangez dans un récipient une quantité égale de soda, de vinaigre blanc et de gros sel. Versez ensuite le mélange dans votre canalisation et attendez quelques minutes, le temps que ça agisse avant d’ajouter l’eau bouillante. La réaction acide que produit le soda au contact des autres ingrédients permet de tuer les bactéries et d’éliminer les bouchons. La soude caustique L’hydroxyde de sodium, encore appelé soude, constitue également un moyen efficace pour déboucher les canalisations. Toutefois, cet élément est à manipuler avec beaucoup de précautions : vous devez vous munir d’une paire de gants et de lunettes. Une fois les mesures de sécurité prises, versez dans un récipient trois tasses de soude caustique dans ¾ de litre d’eau froide. Servez-vous d’un bâton ou de tout autre objet en bois que vous n’utilisez plus et remuez le contenu du récipient jusqu’à l’émulsion. Versez ensuite le mélange dans la canalisation et laissez-le agir pendant trente minutes approximativement avant d’ajouter de l’eau bouillante. Cependant, si vous constatez que l’eau a toujours du mal à s’écouler, répétez l’opération. Se servir d’un furet de plomberie Le furet est un instrument de la plomberie qui se présente sous la forme d’un fil métallique qui peut dépasser trois mètres de longueur avec un foret à son extrémité. Cet outil est très efficace pour venir à bout des bouchons dans la tuyauterie. De plus, son utilisation est relativement simple. Pour commencer, vous devez verser de l’eau dans la canalisation et y introduire le bout de l’instrument. Faites-le progresser en actionnant la manivelle. Dès que le furet atteint l’amas de résidus, il peut facilement la transpercer grâce à la mèche à son extrémité. Toutefois, si l’opération semble un peu complexe, vous pouvez effectuer des mouvements de va-et-vient pour faciliter le processus. L’eau versée dans la tuyauterie va permettre une meilleure évacuation des débris. Utiliser une ventouse L’utilisation de la ventouse constitue un moyen à la fois économique et écologique pour déboucher une canalisation. Pour vous en servir, il faut d’abord mettre de l’eau dans votre lavabo ou votre évier. Placez ensuite la cloche en caoutchouc de l’accessoire à l’entrée de la tuyauterie après avoir retiré la bonde. En vous appuyant sur la manche en bois de l’outil, effectuer des mouvements du bas vers le haut pour aider l’eau à s’écouler. Poursuivez l’opération jusqu’à ce que toute l’eau s’écoule. Utiliser un nettoyeur à haute pression Si la canalisation reste toujours bouchée en dépit de tous vos essais, vous pouvez essayer de régler le problème avec un nettoyeur à haute pression avec flexible de vidange. Pour cela, vous devez placer le tuyau sur l’appareil afin de propulser la pression à travers le conduit pour enlever et désintégrer le bouchon. Ensuite, mettez l’embout à l’intérieur de l’ouverture de la canalisation et envoyez l’eau sous pression. Normalement, cette astuce devrait régler le problème, mais s’il persiste, vous devez faire appel à un professionnel.
Il y a 2 ans et 316 jours

Ouverture du guichet d'aide "gaz et électricité" destinée aux entreprises

A compter du 4 juillet 2022, les entreprises peuvent déposer leurs demandes d'aide d'urgence "gaz et électricité".