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Il y a 4 ans et 283 jours

Les artisans et entreprises de proximité peuvent compter sur la confiance des Français pour la relance

Cette année, l'U2P, qui représente 3,2 millions d'entreprises françaises, ouvre les portes de ses Rencontres annuelles dans un contexte inédit : alors que la crise sanitaire a frappé de plein fouet les secteurs de proximité, et avec, l'économie du pays, les Français affichent leur soutien et leur attachement sans faille aux artisans, commerces et services de proximité. Ces derniers, temporairement soulagés par les mesures d'aide d'urgence, joueront un rôle déterminant dans la relance économique du pays… A la condition du bon déploiement du Plan de relance sur le territoire.Des secteurs clés durement touchés par la criseLa crise sanitaire a lourdement pesé sur l'activité des entreprises de proximité représentées par l'U2P. Entre mars et août 2020, près d'une entreprise sur deux a dû stopper son activité, de quelques jours à plusieurs semaines, dont 594.000 entreprises fermées par décision administrative, selon la nouvelle étude U2P/ISM(1).Ainsi, le chiffre d'affaires de l'ensemble des entreprises de proximité est en recul de 28% au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Un choc sans précédent quand on sait que la crise financière fin 2008 avait été suivie d'une baisse de chiffre d'affaires de 4 à 6% dans ces secteurs.Cet affaissement touche presque tous les secteurs. Les traiteurs et les HCR (hôtels, cafés et restaurants) sont les plus durement touchés : on observe un recul du chiffre d'affaires de 88% dans ce secteur au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Les artisans du TP et du bâtiment s'en sortent mieux mais accusent tout de même une baisse respectivement de 28% et 23%.Dans ce contexte singulier, les Français renouvellent leur confiance et leur attachement aux entreprises de proximité. Selon une étude Yougov commandée par l'U2P(2), 1 Français sur 3 déclare se rendre plus fréquemment dans les entreprises de proximité de son quartier depuis le printemps, en particulier les CSP+ avec enfants, habitant dans les grandes villes. Les raisons les plus souvent évoquées sont, pour près de la moitié d'entre eux, la volonté de soutenir ces entreprises en période de crise, et pour l'autre moitié les nouvelles habitudes prises pendant le confinement.Les entreprises de proximité sont plus que jamais au cœur du quotidien des Français : 58% déclarent les fréquenter une à plusieurs fois par semaine, 17% plusieurs fois par mois et 7% les fréquentent tous les jours. Seuls 13% des Français s'y rendent moins d'une fois par mois.Cette relation quotidienne resserre les liens : 81% des Français se déclarent attachés aux entreprises de proximité qu'ils fréquentent.Parmi les principaux avantages à consommer près de chez soi, les Français citent avant tout le soutien à l'emploi et aux entreprises locales (60%), le maintien de l'activité en centre-ville et de la vie de quartier (54%), et la commodité d'avoir accès à ces commerces, services et professions libérales près de chez soi (50%). A noter également que pour 35% des personnes interrogées, l'argument environnemental prime. Par nature, les entreprises de proximité contribuent au développement des productions et des marchés locaux, et réduisent tous les impacts liés aux transports des personnes et des marchandises.« Cette étude souligne l'attachement et la confiance que les Français portent aux entreprises de proximité. Cœur battant de l'économie du pays, nos entreprises sont résilientes, et seront un point d'appui indispensable pour relancer la croissance. Si nous en sommes convaincus, les Français ne s'y trompent pas non plus : ils sont 83% à estimer que les entreprises de proximité devront jouer un rôle clé dans la relance de l'économie française. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PDes aides d'urgence plébiscitées par des entreprises en première lignePour tenter d'endiguer des pertes considérables, 55% des entreprises de proximité ont sollicité au moins une mesure d'aide entre mars et août 2020. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un travail quotidien de l'U2P auprès des pouvoirs publics, pour que les mesures gouvernementales soutiennent le plus efficacement et le plus concrètement possible toutes les entreprises de proximité, en prenant en compte les spécificités des métiers.Si le taux de mobilisation des aides d'urgence a varié selon les secteurs, l'hôtellerie-restauration a été le plus en demande de soutien : 92% des entreprises du secteur ont sollicité un dispositif d'aide, contre seulement 19% des entreprises artisanales de l'alimentation.Destiné exclusivement aux TPE, le Fonds de solidarité (volet 1) a été le principal dispositif mobilisé (47%), suivi par le report des charges (43%) et le Prêt garanti par l'État (18%). 335.000 prêts garantis par l'État ont en effet été accordés aux entreprises de proximité entre mars et août 2020, représentant 58% du total des dossiers et 25% du montant attribué.« Pour palier la baisse d'activité inédite de ces derniers mois, les mesures de soutien sollicitées par l'U2P, ont permis de limiter et parfois même d'éviter le tsunami économique et social qui se profilait à l'horizon. C'est pourquoi j'invite le gouvernement à maintenir ces dispositifs pour les entreprises les plus fragilisées. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PEnfin, les entreprises de proximité ont massivement eu recours à l'activité partielle : 65 % des établissements employeurs y ont fait appel au plus fort de la crise (soit 572.000 entreprises), permettant ainsi l'indemnisation de plus d'un salarié sur deux travaillant dans les entreprises de proximité (soit 2 millions de salariés au total).En juin 2020, seules 147.500 entreprises y avaient encore recours, représentant 609.000 salariés, principalement issus du secteur de l'hôtellerie-restauration (47%). Cette baisse significative montre qu'un rebond de l'activité s'est amorcé au début de l'été.France Relance : attention au déploiement territorial !« Si nous avons certains signes annonciateurs d'une reprise de l'activité, à l'inverse on peut craindre que les 15% d'entreprises déjà en situation financière critique avant la crise sanitaire ne surmontent pas la crise sur le long terme. En ce sens, le plan de relance en faveur du commerce de proximité, de l'artisanat et des professions libérales, sera déterminant. Nous veillerons à ce qu'il soit déployé jusqu'aux plus petites entreprises et au plus profond des territoires »-Laurent Munerot, Président de l'U2P(1) Etude ISM / U2P 2020(2) Sondage réalisé en ligne en septembre 2020 par l'institut YouGov pour l'U2P auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française.
Il y a 4 ans et 286 jours

Le réseau Tryba poursuit sa croissance

D'ores et déjà, Tryba a en cours : 14 ouvertures et 7 reprises de fonds de commerce, pour le deuxième semestre 2020. 36 secteurs géographiques sont encore disponibles sur toute la France, en concessions classiques ou en “Carré”.Tryba, marque nationale, stable et pérenne, affiche une dynamique d'expansion forte, depuis sa création, il y a 40 ans. Le réseau, forgé sur les 4 valeurs fondamentales de la marque (l'excellence, la performance, le respect mutuel et l'engagement), compte plus de 300 Espaces-conseil, répartis sur toute la France. S'appuyant sur la puissance industrielle du Groupe Atrya, groupe familial alsacien, qui figure parmi les leaders européens dans le domaine de la fabrication et de la distribution de menuiseries PVC, bois et aluminium, Tryba est la fois concepteur, fabricant, et installateur. Au final, ces 3 métiers constituent bien 3 expertises au service des clients de la marque.Pour répondre davantage encore aux attentes des consommateurs en quête de fabrication française, de durabilité et d'éco-performance, Tryba a continué d'étoffer son maillage territorial en ouvrant 12 Espaces-conseil en France au premier semestre 2020.Très bon démarrage en 2020 : 12 ouvertures au 1er semestre 2020Tryba souhaite être au plus près des consommateurs et rendre ses magasins accessibles à tous. Les 12 ouvertures du premier semestre 2020 viennent donc renforcer la proximité locale de la marque sur des secteurs jusque-là disponibles et trop éloignés des autres magasins du réseau.Répartis sur toute la France, au travers de 10 régions et 12 départements, les 12 ouvertures de ce début d'année, malgré un contexte imprévu dû au confinement de début 2020, sont en parfaite corrélation avec les ambitions de croissance de la marque, et vont permettre de dépasser les objectifs de développement fixés pour l'année 2020. Preuve que l'enseigne Tryba attire toujours et encore de nouveaux chefs d'entreprise !Dorénavant, les clients pourront aller à la rencontre de Tryba dans les villes suivantes : En magasin principal :Vernon (27),Pontivy (56),Saint-Nazaire (44),Vierzon (18),Cannes (06)En magasin secondaire :Dol-de-Bretagne (35),Riom (63),Marignane (13),Fargues-Saint Hilaire (33),Lannemezan (65),Champagne-au-Mont-d'Or (69),Boulogne-sur-Mer (59)En conclusion, pour ce premier semestre 2020, malgré le contexte particulier du début de l'année, Tryba a créé 5 Espaces-conseil à titre de magasin principal, et 7 magasins secondaires. La fin d'année devrait être toute aussi dynamique, puisqu'au total ce seront 25 nouveaux Espaces-conseil qui devraient ouvrir sur la totalité de l'année 2020.36 villes encore disponibles sur toute la France :Cependant, Tryba, en tant que réseau mature comptant le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France, ne souhaite pas s'arrêter là ! Avec 36 secteurs géographiques encore disponibles sur 9 régions, la marque au célèbre Sumo ambitionne de s'implanter, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne.Elle souhaite installer un Espace-conseil dans les zones de chalandise de 150000 à 200000 habitants, comme à Laval ou Nevers, ou un « Carré Tryba », dans des zones de chalandises de 70000 habitants, comme à Aurillac ou Châtellerault.En effet, le modèle de franchise participative, instauré en 2013, dénommé « Carré Tryba », continue de se développer. On en compte aujourd'hui 18, dont 10 sont devenus concessionnaires, en 3 ans maximum.Véritables opportunités, ces secteurs géographiques exclusifs ont pour but de permettre à des entrepreneurs motivés de devenir leur propre patron tout en étant formés et accompagnés par un réseau solide, qui a prouvé sa pérennité, sa rentabilité et sa notoriété.Secteurs exclusifs disponibles pour l'implantation d'espaces-conseil en 2020 – 2021:Hauts-de-France : Lille (59) et Abbeville (80)Normandie : Cherbourg (50), Saint Lô (50), Dieppe (76) et Rouen Sud (76)Bretagne : Rennes (35)Pays de la Loire : Laval (53) et Les Herbiers (85)Nouvelle-Aquitaine : Bressuire (79), Niort (79), Agen (47), Villeneuve sur Lot (47), Mont-de-Marsan (40) et Angoulême (16)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Epinal (88), Chaumont (52) et Bar-le-Duc (55)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03) et Roanne (42)Bourgogne - Franche-Comté : Nevers (58) et Beaune (21)Secteurs disponibles pour l'implantation de "Carré" Tryba :Normandie : Coutances (50)Bretagne : Redon (35)Pays de la Loire : Mayenne (53) et Pornic (44)Centre : Loches (37), Chinon (37) et Châtellerault (86)Nouvelle-Aquitaine : Cognacq (16)Grand Est : Boulay-Moselle (57)Auvergne - Rhône-Alpes : Moulins (03) et Aurillac (15)Bourgogne - Franche-Comté : Fontaine-les-Dijon (21) et Avallon (89)La marque offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l'hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante. En effet, les reprises de fonds de commerce ont le vent en poupe dans le réseau Tryba, avec 11 rachats de concessions ayant eu lieu en 2019, et autant prévues en 2020. Avec 40 ans d'existence pour la marque, certains concessionnaires ont rejoint le réseau il y a longtemps, et la marque trouve alors un repreneur à celui qui quitte le réseau, notamment pour cause de départ à la retraite, après une belle carrière aux côtés de l'enseigne.Des concessions avec une rentabilité de 8 à 10% Un espace-conseil Tryba réalise, au bout de 3 ans, un chiffre d'affaires de 1350000 euros, pour un revenu net à disposition du concessionnaire à hauteur de 8 à 10% du chiffre d'affaires. Les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif et étendu. Chaque nouvelle concession ouvre un magasin ayant pignon sur rue, avec un showroom permettant de mettre en valeur les produits Tryba et de faire la différence sur la qualité de produits proposés et fabriqués sur mesure en France par les usines Tryba.Un accompagnement fort pour se lancer dans une aventure maitriséeGrâce à un accompagnement important et constant, l'un des points forts de Tryba, la marque intègre aujourd'hui 80% d'entrepreneurs qui ne sont pas issu du secteur de la menuiserie. La formation poussée, voulue et dispensée par le franchiseur, est donc essentielle pour que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.La marque accompagne donc les entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d'une concession, au travers de toutes les étapes du projet, que ce soit :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter,Des informations transparentes sur l'enseigne de franchise Tryba, ses méthodes et son expérienceLa découverte du métier avec un stage de découverte « vismavie » en concession pilote,La recherche et la négociation de locaux adaptés,La recherche de financement,La création de la société,La formation du concessionnaire à son nouveau métier.A chaque nouvel arrivant, Tryba dispense dès son arrivée dans le réseau, une formation initiale gratuite de trois semaines sur tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatiques… Il bénéficie également de l'accompagnement soutenu et gratuit sur le terrain de la cellule ouverture, composée de 4 formateurs. Ceux-ci se déplacent sans frais chez le nouvel entrepreneur, pendant 6 mois, avec l'organisation de rendez-vous bi-mensuels en agence, pour lui transmettre dans la durée, tout le savoir-faire de Tryba, et lui permettre de se perfectionner à son rythme. Par la suite, un animateur technico-commercial prend le relais et rend visite toutes les 3 semaines au concessionnaire.L'équipe d'animateurs réseau a été renforcée et en compte désormais 9, répartis par grandes régions. Véritable lien entre Tryba et le terrain, il s'occupe en moyenne de 20 concessionnaires.En parallèle, de nombreux outils permettent également de se former en continu : formations produits et pose chaque année, programmes e-learning …Un réseau qui se digitalise en 20202020 c'est l'année d'une grande dynamique digitale dans le réseau Tryba. Alors que le déploiement de la nouvelle solution intégrée CRM Métier démarre en Septembre, c'est aussi l'occasion pour les équipes de ventes de se digitaliser : Nouveau PC-tablette vendeur intégrant la signature électronique et réunissant tous les outils digitaux en un seul ; nouvelle application mobile pour prendre en photos ses réalisations et les publier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Avec le Pack Digital lancé en début d'année, tout est également fait par Tryba pour booster la visibilité web locale des concessions : gestion du référencement web de la concession, campagnes e-marketing, accompagnement réseaux sociaux. Et les résultats sont au rendez-vous : +30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.
Il y a 4 ans et 290 jours

Depuis la fin du confinement, la province et la grande couronne attirent plus que jamais

La tendance observée depuis mai 2020 d'explosion des recherches de biens à acquérir, se confirme et se renforce même dans la plupart des secteurs, aussi bien en Ile-de-France qu'en régions. Les urbains veulent désormais acheter des biens plus grands, avec une terrasse ou un jardin, quitte à laisser les cœurs de ville des métropoles.L'Ile-de-France s'étend au-delà de ses frontièresPAP.fr a constaté sur son site du 1er au 31 août 2020, une hausse des recherches de biens à acheter de + 60% par rapport à août 2019 en Ile-de-France et dans les départements limitrophes. C'est encore plus que les +46% de hausse constatés en mai 2020 !Paris n'a plus la cote !Tous les départements d'Ile-de-France, de même que l'Eure, l'Eure et Loir, le Loiret, l'Yonne et l'Oise connaissent une forte hausse de recherches de biens à acheter. Sauf Paris, qui pour la première fois, est en baisse par rapport au mois d'août 2019 : - 5%*.Les trois départements de la Petite couronne progressent, mais moins que le reste de la région. En moyenne, ils sont à +32%, ce qui est bien inférieur aux progressions de la Grande Couronne et des départements limitrophes à l'Ile-de-France.Les franciliens s'éloignent de ParisLa Grande Couronne progresse en moyenne de 83%, et la Seine-et-Marne en particulier voit son attrait exploser : +118% de recherches par rapport à août 2019 !Et le mouvement s'étend au-delà des frontières administratives de l'Ile-de-France. Ainsi, les départements limitrophes à l'Ile-de-France progressent également de 83% en moyenne, vers le Nord dans l'Oise (+78%), vers l'Ouest dans l'Eure (+102%) et l'Eure et Loir (+65%), ou vers le Sud dans le Loiret (+82%) ou l'Yonne (+88%).En régions aussi, on s'éloigne des villesEn août 2020, PAP.fr a constaté une moyenne nationale de 46% de recherches d'achat de plus que l'année dernière à l'échelle nationale sur son site. Les autres grandes villes s'en sortent mieux que Paris, mais restent malgré tout dans l'ensemble en dessous de la moyenne nationale.Sortir des centres-villesPartout, les recherches autour des villes progressent plus que dans les villes elles-mêmes. Ainsi, quand Bordeaux progresse de 21%, la Gironde progresse de 70%. Quand Lyon progresse de 37%, le Rhône progresse de 86%. Les recherches des Français s'éloignent donc des centres-villes. Vive les zones moins denses !Pour trouver les plus fortes progressions, il faut aller encore plus loin. Ainsi, le nombre d'acheteurs a plus que doublé dans plusieurs départements. La qualité de vie semble désormais la priorité n°1 des acheteurs, et cela inclut souvent la proximité du littoral ou de la montagne. Le télétravail leur permet d'envisager de s'éloigner des villes jugées trop stressantes.Résidence principale ou secondaire ?On pourrait croire qu'il s'agit essentiellement de recherches de résidences secondaires : il n'en est rien. Le taux de recherches de résidences secondaires a peu progressé : il est de 8.8% en août 2020 contre 8.2% en août 2019. Les acheteurs veulent bien s'installer ailleurs!39% des acheteurs prêts à signerQuelle est la situation des acheteurs en août 2020 ? 39% d'entre eux ont déjà bouclé leur financement ** :18% des acheteurs ont les fonds nécessaires à l'achat de leur bien et indiquent ne pas avoir besoin de condition suspensive d'obtention de crédit. Il s'agit majoritairement d'acheteurs qui ont déjà vendu leur propre bien, ou qui ont reçu un héritage.21% des acheteurs ont recours à un crédit immobilier et ont déjà obtenu l'accord de principe de leur banque. Leur apport personnel moyen est de 35%. Méthodologie* Résultats d'une étude menée sur l'audience de 3 994 846 utilisateurs sur PAP.fr entre le 1er et le 31 août 2020, comparée à l'audience du 1er et le 31 août 2019.** Étude menée sur 10.729 acheteurs actifs entre le 1er et le 31 août 2020.
Il y a 4 ans et 299 jours

Le gouvernement veut faire des villes moyennes "la figure de proue" du plan de relance

"Nos villes moyennes ont été très actives durant la crise de la Covid et nos compatriotes se reconnaissent de plus en plus dans ces villes à taille humaine", a affirmé Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires, au terme des troisièmes rencontres d'Action coeur de ville (ACV).Lancé à la fin 2017 et doté d'une enveloppe de cinq milliards sur cinq ans, ce programme a pour objectif de revitaliser les centres des villes intermédiaires qui comptent entre 10.000 et 100.000 habitants, désertés pour beaucoup d'entre elles depuis des décennies.Face à des maires qui s'inquiètent des pertes de revenus avec la baisse prévue des taxes sur les entreprises, le gouvernement a envoyé pas moins de cinq ministres aux rencontres d'ACV pour expliquer que le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans "faisait la part belle aux collectivités", comme l'a assuré Mme Gourault."Aujourd'hui, non seulement les villes dites moyennes ne sont plus les oubliées des politiques d'aménagement, mais je dirais qu'elles en sont les figures de proue", a-t-elle souligné."Il y a une très grande opportunité: on redécouvre que notre pays a un très grand atout grâce aux villes moyennes," a affirmé à l'AFP Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme ACV.Selon ses chiffres, plus de 1.200 projets sont "prêts à démarrer" et peuvent bénéficier des différents dispositifs prévus dans le plan de relance.D'autant que le confinement a suscité un regain d'intérêt pour les villes intermédiaires, comme l'a confirmé un sondage Ifop, publié à l'occasion des rencontres d'ACV, qui révèle que 50% des Français choisiraient de vivre dans une ville moyenne s'ils en avaient le choix.Selon cette enquête, ces villes sont aussi devenues attractives pour les jeunes actifs de moins de 35 ans qui vivent dans les métropoles, dont 36% souhaiteraient y déménager."Le sondage montre un nouveau regard porté par nos compatriotes sur ces villes qu'ils avaient eu tendance à négliger un peu", a commenté M.Mouchel-Blaisot."Attractivité culturelle"A Senlis (Oise), ville de 15.000 habitants, qui en a perdu un millier depuis dix ans, la maire (sans étiquette) Pascale Loiseleur, a perçu ce regain d'intérêt depuis le déconfinement."Les habitants des métropoles et des grandes villes se rendent compte que l'on vit probablement mieux dans une petite ville où l'on peut tout faire à pied", a-t-elle affirmé à l'AFP.Même tendance à Douai, ville du Nord de près de 40.000 habitants: "Il y a une fenêtre de tir pour les villes qui sont prêtes avec un projet cohérent", a expliqué à l'AFP le maire (PS) Frédéric Chéreau, reconduit lors des municipales à la tête d'une majorité rose-verte.Il n'écarte pas la possibilité d'attirer des Lillois à Douai, "qui n'est distante que de 20 minutes, mais où les appartements sont deux fois plus grands pour le même prix".Au cours des rencontres auxquelles a participé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, M. Mouchel-Blaisot a aussi exprimé sa volonté de "renforcer la contribution ACV à la transition écologique"."Le programme vise à remettre des habitants, des commerces, des services et des équipements dans le coeur de nos villes qui étaient désertées, à lutter contre l'étalement urbain et à mieux maîtriser l'urbanisme commercial périphérique", a-t-il indiqué.Pour sa part, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a annoncé le prochain lancement d'un nouveau label qui sera attribué tous les deux ans à des villes moyennes ou un groupement de collectivités pour "distinguer" leur "attractivité culturelle".
Il y a 4 ans et 304 jours

L'État sort le chéquier pour que les maires construisent des logements

Il faut construire des logements "là où on en a besoin", en premier lieu les grandes agglomérations où "il est impossible de trouver un logement à un loyer correct", résumait en août la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon.Et, comme ces villes ne regorgent pas de terrains disponibles, "il faut qu'on accepte de construire avec quelques étages", ajoutait-elle.C'est, en effet, l'une des principales causes de la hausse persistante des prix de l'immobilier dans ces zones dites "tendues", dont la plus emblématique est Paris - et son mètre carré à plus de 10.000 euros - ainsi que son agglomération.La construction de logements neufs, au premier chef les immeubles, n'y avance pas assez vite pour répondre à la demande des habitants.La tendance a été accentuée par la crise sanitaire, qui a mis à l'arrêt les chantiers comme l'examen des permis de construire pendant des semaines. Mais elle était là avant.Les promoteurs immobiliers français, secteur qui construit les immeubles, pointaient déjà depuis des mois la timidité des élus à octroyer des permis de construire.Seulement, que peut faire le gouvernement pour infléchir une situation largement dans la main des élus locaux? Après avoir tenté un "appel" aux maires cet été, le ministère du Logement tente une autre méthode, cette fois financière.A l'occasion du plan de relance présenté jeudi, et par ailleurs bien plus axé sur la rénovation des logements que leur construction, le ministère a présenté une aide financière destinée à récompenser les élus qui construisent au-dessus d'un certain seuil.Celui-ci reste encore à fixer et dépendra de la situation selon les villes, mais l'enveloppe est chiffrée: 350 millions d'euros, qui seront versés fin 2021 sur la base des permis octroyés pendant l'année écoulée.Vaincre les "réticences"C'est un tournant pour le gouvernement actuel. Même si le président Emmanuel Macron avait dès le début du quinquennat affiché son intention de faire construire plus de logements, l'exécutif avait surtout misé sur la simplification des normes de construction.Pour autant, "ce n'est pas révolutionnaire", note auprès de l'AFP l'urbaniste Jean-Claude Driant.Lors du précédent quinquennat, celui de François Hollande, l'Etat avait effectivement déjà conçu une aide aux "maires bâtisseurs" sur le même principe. Quelque 500 communes en avaient bénéficié.Mais, depuis, le contexte a changé et "on a l'impression que cette nouvelle aide vient à contre-temps", s'étonne M. Driant.Conclues fin juin, "les élections municipales ont vu beaucoup d'argumentaires sur +Arrêtez de bétonner+", détaille-t-il.Il évoque une "convergence" entre le discours des candidats écologistes, dont plusieurs ont été élus dans de grandes villes comme Lyon, et un phénomène aux racines différentes, le "not in my backyard" ("pas de ça chez moi") qui pousse les riverains d'un quartier à s'opposer à la construction de logements près de chez eux."C'est: Je suis bien dans le cadre de vie où j'habite, ce n'est pas souhaitable qu'il y ait plus de pression sur les écoles, les équipements publics, donc ne changeons rien et surtout pas mes voisins", détaille M. Driant.Les enjeux électoraux sont évidents. L'urbaniste avance par exemple que l'édile sortant de Champigny, au sud-est immédiat de Paris, le communiste Christian Fautré, a perdu son fauteuil à cause d'une "dynamique immobilière" trop rapide.Mais c'est tout le problème, assume-t-on au gouvernement. Puisque les maires font face à des blocages locaux, il faut bien leur trouver un intérêt, en l'occurrence financier, à laisser construire."Il y a besoin de vaincre cette réticence" des élus, explique le ministère, qui espère faire émerger à terme 50.000 logements neufs à l'aide de cette prime.
Il y a 4 ans et 319 jours

Face aux îlots de chaleur urbains, la géothermie de proximité est une solution probante

Tout comme en 2019, l’année 2020 est marquée par les fortes chaleurs. Durant les épisodes caniculaires, le phénomène d’îlots de chaleur est accentué et entraîne des températures difficilement supportables et du stress thermique au sein des villes. De plus, l’usage grandissant de la climatisation par aérothermie empire le réchauffement de l’air extérieur. L’Association Française des Professionnels de la Géothermie communique pour réaffirmer les qualités intrinsèques de la géothermie de proximité en réponse aux enjeux climatiques, économiques et sociaux actuels. Moins coûteuse en fonctionnement et plus pérenne, cette énergie renouvelable et responsable contribue particulièrement à l’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain et dense. La géothermie de surface est une technologie simple et maîtrisée. Elle consiste à capter la chaleur de la terre à l’aide de sondes de faible profondeur, pour la diffuser dans les habitations ou installations de toutes natures, sous forme d’énergie de chauffage ou de refroidissement. Elle s’inscrit parmi les atouts majeurs de la transition énergétique de la France, particulièrement dans les grandes villes Cette énergie renouvelable est la seule capable d’apporter des solutions thermiques en toute saison, en chaud et en froid, sans provoquer pour autant d’élévation de température dans l’atmosphère en été. Soit un avantage considérable pour faire face au défi de la production de froid en milieu urbain durant les mois les plus chauds. En cela, elle permet de diviser par 10 l’empreinte carbone des bâtiments et de répondre à 70% de leurs besoins énergétiques, tout en créant des emplois non délocalisables. Sur toute sa durée de vie, le fonctionnement d’une pompe à chaleur géothermique est 3 à 4 fois moins émetteur qu’une chaudière à gaz et 5 à 6 fois moins qu’une chaudière à fioul pour la production de chaleur. En production de froid passif (ou rafraîchissement), soit moins 3 à 4 degrés par rapport à la température ambiante, la géothermie ne consomme que très peu d’énergie. Dans ce cas, ses performances sont exceptionnelles : un kWh d’électricité produit 50 à 70 kWh de froid (frigories). Illustration : Système de pieux géothermiques -Zac Etoile – Strasbourg-Neudorf (67) Le besoin énergétique total de 136MWh est couvert à 77% par géothermie Maîtrise d’œuvre : Pierre & Territoires Alsace Autres acteurs du projet : Ecome La ZAC Etoile de Strasbourg est un îlot à énergie positive comportant un ensemble de 6 bâtiments. Le système de pieux géothermiques a pour objectif le chauffage et le rafraîchissement des bâtiments SIRIUS et GREEN ONE par leurs planchers.
Il y a 4 ans et 328 jours

Après la crise, les géants des centres commerciaux restent dans le flou

"Il y a encore pas mal d'incertitudes", a résumé à l'AFP Christophe Cuvillier, patron du géant français des centres commerciaux URW qui, comme son grand concurrent Klépierre, présentait mercredi ses comptes semestriels.Tous deux ont dû fermer plusieurs semaines leurs centres dans de nombreux pays suite aux mesures de confinement face au coronavirus.Klépierre, notamment détenteur de Créteil Soleil, et URW, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, sont basés en France, mais leurs centres sont disséminés à travers l'Europe et, pour le second, les Etats-Unis.Les revenus semestriels d'URW ont chuté de 14,2% à 1,07 milliard d'euros et son bénéfice récurrent, indicateur de référence de l'immobilier, de 27,2% à 667 millions.Plus résistants, les revenus et le bénéfice de Klépierre ont respectivement baissé de 7,8% à 616 millions et de 4,3% à 392,1 millions.Et maintenant? Le secteur reste en pleine incertitude même si les deux géants français ne sont pas dans la situation de leur homologue britannique Intu, qui vient de déposer le bilan.Les deux groupes français avaient renoncé à leurs prévisions au début de la crise. Ils n'en donnent pas de nouvelles, quand bien même leurs centres ont tous (chez Klépierre) ou largement (chez URW) rouvert, avec un redémarrage qu'ils s'accordent à juger meilleur qu'attendu."Il est préférable d'attendre d'avoir un peu plus de visibilité", a admis M. Cuvillier. "On vient de sortir du confinement dans certains pays; pour l'Angleterre c'était le 15 juin. Et aux USA, on a un centre qui n'a toujours pas pu rouvrir (à New York)."L'ironie, c'est que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont justement les pays où l'ancien Unibail-Rodamco s'est implanté récemment avec l'acquisition massive du groupe Westfield, une opération d'une vingtaine de milliards d'euros qui peinait à séduire les investisseurs avant même la crise.Le spectre du moratoireKlépierre, essentiellement présent en Europe, n'a pas ce souci et signe donc de meilleurs résultats. Mais les deux groupes partagent un avenir d'autant plus flou qu'ils sont en pleine négociation avec leurs locataires, les enseignes elles-mêmes, dont beaucoup désirent annuler des semaines ou des mois de loyers.Les tensions étaient telles, en plein confinement, que le gouvernement français a forcé les deux secteurs à la discussion. Conclue début juin, celle-ci a plutôt tourné à l'avantage des propriétaires, aucune annulation générale n'étant décrétée.Désormais, "la plupart des négociations se passent de manière très cordiale et très efficace", a assuré M. Cuvillier, même si son groupe estime n'en avoir mené à bien qu'un quart.Un nouvel écueil menace le secteur avec les succès électoraux des écologistes aux municipales de juin. Plusieurs grandes villes, comme Lyon et Bordeaux, ont élu des maires verts sur un programme généralement défavorable au gigantisme commercial incarné par les grands centres.Plus largement, le discours écologiste, également mis en avant par l'écho donné début juillet aux conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, infuse dans le reste de la classe politique jusqu'au chef de l'Etat lui-même, Emmanuel Macron."Nos concitoyens ne veulent plus de nouvelles grandes surfaces en périphérie", proclamait-il début juillet. "Ils veulent retrouver des commerces de centre-ville."Au nom de la lutte contre l'"artificialisation des sols", le gouvernement promet en particulier un moratoire sur les nouvelles zones commerciales à la périphérie des villes, même si l'application de cette mesure reste floue dans l'attente d'une loi annoncée pour 2021."Il est important que la préservation du souci écologique ne se fasse pas au détriment de la modernisation du commerce et la création d'emplois", a prévenu M. Cuvillier, assurant pour autant d'une différence "entre ce que l'on peut entendre dans les discours et la réalité du terrain"."Quand vous parlez aux maires des villes dans lesquelles on est, ils ont tout à fait conscience de l'importance du commerce et de l'investissement dans ces centres", a-t-il rapporté.
Il y a 4 ans et 341 jours

Le marché du logement ancien entame un été crucial

"L'activité sur juillet, août et septembre, ça va être crucial pour savoir si on est à même de gommer le retard pris sur l'ensemble du mois d'avril", a résumé à l'AFP Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt.Comme tous les étés, les grands réseaux français - Orpi et ses 1.300 agences, Century 21 et ses 900 agences, Laforêt et ses 700 agences - font un bilan de l'année à mi-chemin, en matière de prix et de nombres de transactions. Ces chiffres sont très parcellaires, mais donnent une première idée du marché avant les indicateurs plus fiables des notaires, fin août.Seulement, cette année n'est comme aucune autre. Tel de nombreux autres secteurs, l'immobilier s'est largement arrêté pendant presque deux mois à cause du strict confinement décrété entre mi-mars et début mai en France contre la propagation du coronavirus.Le nombre de transactions a donc chuté, alors que le marché était en plein essor depuis des années. Sur tout le premier semestre, Century 21 et Laforêt font respectivement état d'un recul de 27% et environ 20% de leurs ventes, Orpi ne détaillant pas ce chiffre.Mais les réseaux s'accordent aussi à dire que le marché est reparti à toute vitesse depuis que les visites ont pu reprendre début mai. Les transactions se sont multipliées au-delà d'un simple rattrapage des projets interrompus."On avait vu venir le redémarrage de l'activité", a détaillé M. Jéhanno. "La surprise, c'est la proportion des nouveaux projets qui sont venus. Ca nous donne un peu d'optimisme."Ce rebond compensera-t-il la chute observée lors du confinement ? Le patron de Laforêt a beau estimer que le confinement a permis à de nombreux Français de "mûrir" leur projet et de passer ensuite à l'acte, il reste prudent."Si la dynamique se poursuit, oui, on pourra combler une très forte partie du retard accumulé", résume-t-il. "Si les obstacles se multiplient à partir de la rentrée, ça sera plus difficile."Les prix montentCette prudence est partagée par ses confrères qui évitent les prévisions trop avancées, à l'entame d'une crise économique probablement historique et bien plus vaste que le seul marché du logement."Il est trop tôt pour mesurer les conséquences qu'aura la crise de la Covid-19 sur les entreprises, le taux de chômage en France et par ricochet, sur l'immobilier", souligne dans un communiqué Laurent Vimont, président de Century 21.Il relativise au passage l'idée d'un bouleversement du marché à cause des envies nées du confinement.Ruée vers la province de Parisiens dégoûtés de leur enfermement dans la capitale ? "Marginal", répond M. Vimont."Les rêves exprimés en période de confinement ne se sont pas traduits dans la réalité", insiste-t-il.De même, le confinement n'a pas, dans l'immédiat, poussé ses clients à acheter des logements plus grands. Au contraire, la taille moyenne s'est encore réduite même si ce n'est pas franchement une affaire de préférence personnelle."Le principal obstacle à acquérir plus grand tient sans aucun doute au prix", admet M. Vimont.Car les prix, eux, ne se calment guère après déjà des années de hausse générale en France, malgré des situations contrastées entre grandes métropoles, comme Paris et son mètre carré à plus de 10.000 euros, et plus petites villes.Chez tous les grands réseaux, ils ont encore monté par rapport à un an plus tôt: +3,6% chez Orpi, +2,3% pour les maisons et +3,1% pour les appartements chez Century 21, +1,2% pour la seule capitale chez Laforêt qui ne détaille pas l'évolution hors Paris mais évoque une augmentation générale.Mais qu'en tirer comme conclusion ? Pas grand-chose dans l'immédiat, pour les professionnels."Les prix poursuivent leur ascension car l'offre est toujours inférieure à la demande, mais nous devons être prudents sur les projections", prévient dans un communiqué Christine Fumagalli, présidente d'Orpi."Ce sont des prix moyens sur un semestre qui a totalement été chamboulé dès mi-mars", conclut-elle. "En septembre, nous serons capables de donner une vision plus juste du marché"
Il y a 4 ans et 342 jours

La crise sanitaire démultiplie les demandes de locations de logements

Le rush a démarré dès le déconfinementDès le début du déconfinement, la location a repris très rapidement sur PAP.fr : les recherches ont progressé de +50% au mois de mai. « Nous avons immédiatement constaté un afflux d'offres et de demandes, mais nous pensions qu'il s'agissait d'une conséquence d'un rattrapage des mois précédents pendant lesquels le marché locatif avait été complètement bloqué. » explique Corinne Jolly.Mais au fil des semaines, loin de se tasser, la hausse des recherches s'est amplifiée : +75% en moyenne en juin 2020*. « Là, il n'y a pas de doute, on est au-delà du rattrapage : c'est la saison estivale qui démarre en avance pour les locations. » poursuit la Présidente de PAP.fr.Les étudiants ont démarré leurs recherches dès le mois de Juin 2020, ils représentent aujourd'hui 29% des dossiers déposés sur PAP.fr, contre 21% en mai 2019. Mais ils sont fortement concurrencés par les travailleurs, qui veulent également déménager cet été et qui représentent encore 71% des dossiers*.* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches de location réalisées sur son site du 1er au 30 juin 2020 comparé au 1er au 30 juin 2019Un afflux d'offres, notamment en location meubléeDeuxième grande tendance, les offres de logements proposées à la location sont plus nombreuses : +39% d'annonces en juin 2020 *, par rapport à juin 2019.De nombreux logements ont été libérés plus tôt par les étudiants cette année, notamment lorsqu'il a été annoncé que les études supérieures se dérouleraient à distance jusqu'à la prochaine rentrée.D'autre part, on observe que les locations meublées représentent, en ce moment, 56% de l'offre des locations, alors qu'elle ne représentait que 47% de l'offre avant le confinement. Deux phénomènes peuvent l'expliquer :Les logements libérés en avance sont surtout des logements étudiants, et donc des logements meublés.Les propriétaires de logements en location vacances ont décidé de passer leur logement en location meublée, au moins le temps de voir comment évolue la situation.Les recherches évoluent aussi : + de demandes, + d'espaces verts + de maisonsComme pour l'achat, la tendance est à la recherche de biens avec espaces verts. Les recherches de maison progressent de 96%, tandis que les recherches d'appartement de 68%.Malgré cela, le phénomène est moins marqué et moins significatif que pour les acquisitions. En effet, les recherches de maison ne représentent encore que 15% des recherches de location.En Ile-de-France : Explosion des recherches de location surtout pour la Grande CouronneTous les départements d'Ile-de-France, comme pour l'achat, connaissent une forte hausse de recherches de biens à louer. La hausse de recherches de locations des départements de la Grande Couronne est également plus importante que celle de la petite Couronne et Paris a la progression la plus faible : + 63%.*La Seine-et-Marne connaît la plus forte hausse : +140%, suivie du Val d'Oise : +113%, des Yvelines : +110%, de l'Essonne : +104%.L'Oise, département limitrophe de l'Ile-de-France progresse également fortement avec +97%*.On constate donc également pour la location, une demande des franciliens de s'éloigner de la petite couronne pour bénéficier de logements avec plus de superficie, si possible d'espaces verts et de maisons. Les locataires cherchent, comme les propriétaires, plus de verdure et plus d'espace. Ces nouvelles recherches sont le résultat du confinement passé dans des appartements trop étroits sans extérieur. Les aspirations des franciliens évoluent même en location.En Province : Ruée vers les demandes de location : +117% à Grenoble, +101% à Rennes !En Province, ce phénomène d'éloignement des métropoles est moins visible, probablement car les prix Immobiliers permettent de mieux se loger tout en restant en ville. Mais toutes les grandes métropoles françaises voient leurs recherches de biens à louer exploser. Grenoble et Rennes sont à + de 100%, Poitiers, Bordeaux, Nantes, à + de 70%. Il va être dur de se loger cet été. Les familles avec enfants qui ont été mutées cet été, les jeunes travailleurs qui cherchent leur premier logement et les étudiants, vont devoir jouer des coudes pour trouver leur cocon.On constate cependant que la situation est très disparate selon les différentes villes. Ainsi, Toulouse enregistre la progression la plus faible, certainement en raison des difficultés liées au secteur aéronautique qui commencent à se faire sentir sur le marché Immobilier.* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches de location réalisées sur son site du 1er au 30 juin 2020 comparé au 1er au 30 juin 2019
Il y a 4 ans et 342 jours

Malgré la pandémie, le marché du crowdfunding immobilier poursuit sa progression

Principaux indicateurs184 millions d'euros collectés (+43% par rapport au S1 2019) pour financer 229 projets (+7%)76,6 millions d'euros remboursés (+82% par rapport au S1 2019) concernant 139 projets (+48%)9,4% de rendement annuel moyen, pour des investissements d'une durée de 21 mois en moyenneUne forte concentration des projets dans le résidentiel (86% des projets financés)Une polarisation régionale des investissements. L'Ile-de-France capte près de 50% de la collecte.Un taux de retard de moins de 6 mois de 9,48% (+ 3,07 points par rapport à l'année 2019) et un taux de retard de plus de 6 mois de 10,10% (+2,41 points par rapport à l'année 2019). Le taux de défaut reste quasi stable à 0,74% (+0,17 point).Un volume de collecte et de remboursement en forte hausse sur un anAvec 184 millions d'euros collectés sur les six premiers mois de l'année, le secteur du crowdfunding immobilier poursuit sa croissance continue (+43% par rapport à la même période l'an dernier). Même tendance du côté des remboursements, qui ont représenté 76,6 millions d'euros, contre 42 millions l'an passé (+82%).La répartition mensuelle de la collecte révèle une certaine stabilité du marché, avec près de 94M€ d'investissements au T1 contre plus de 90M€ au T2. Ces chiffres démontrent que malgré la crise sanitaire, le marché est resté particulièrement actif notamment grâce à la digitalisation du secteur ayant favorisé la continuité de l'activité.Une nette accélération de la collecte a été enregistrée sur la fin du mois de mai et le mois de juin, illustrant un retour des investisseurs sur les plateformes de crowdfunding immobilier.On remarque également que malgré la forte hausse des montants collectés, le nombre de projets financés est lui en légère progression (+7%), s'expliquant par une plus grande taille des opérations financées (803 570€ en moyenne, en hausse de +16,6% par rapport à l'année 2019). Un signal positif pour le marché, alors que 2019 avait déjà connu une progression de +27,8% du montant moyen des opérations, s'expliquant en partie par le relèvement du plafond de collecte pour les plateformes de crowdfunding à 8 millions d'euros au lieu de 2,5 millions par opération dans le cadre de la loi Pacte.Une forte polarisation régionale des investissementsIle-de-France (89,2M€), Auvergne-Rhône-Alpes (23,4M€), Région Sud (15M€). A elles seules, ces trois régions - qui constituaient déjà le TOP 3 régional du marché en 2019 - ont concentré près de 70% de la collecte totale du marché français du crowdfunding immobilier au premier semestre.Les autres régions particulièrement actives sur la période ont été la Nouvelle Aquitaine (14M€), l'Occitanie (11,7M€) et dans une moindre mesure les Pays de la Loire (8,7M€) et le Grand Est (6,6M€). Un rendement annuel moyen de 9,4%, la durée moyenne d'investissement en baisseIndicateur scruté par les investisseurs, le rendement annuel moyen proposé pour les opérations financées au premier semestre était de 9,4%. En légère hausse par rapport au rendement du premier semestre 2019 (+0,2 point), il devrait a minima se stabiliser sur l'année 2020. Alors que les promoteurs ont vu certains de leurs chantiers se prolonger en raison des mesures sanitaires, cela va de fait entraîner un blocage plus long de leurs fonds propres sur ces projets. Pour dégager de nouveaux fonds propres afin de se positionner sur d'autres opérations, ils pourraient être amenés à proposer des rendements plus élevés afin d'accélérer leurs levées de fonds.Si l'on se fie aux données communiquées par plusieurs plateformes, représentant 50% de la collecte totale du marché, les projets ont attiré en moyenne 490 investisseurs qui ont placé 1640€. Combiné au rendement et à la durée moyenne de placement, ces chiffres permettent de calculer un gain moyen de 270€ brut par projet dans lesquels les épargnants ont investi.Le résidentiel monte en puissance et représente la majorité des projets financésParmi les 229 opérations immobilières financées au premier semestre, 86% d'entre elles concernaient des opérations résidentielles. C'est nettement plus qu'au premier semestre 2019 (79%). Plusieurs explications à cette hausse, d'une part l'augmentation constante des projets marchands de biens sur le marché dont la proportion a quasi doublé par rapport à l'an dernier passant de 24 à 38% des projets. D'autre part, on constate depuis 2019 l'émergence de nouveaux projets de co-living, une diversification qui préfigure une évolution intéressante pour le marché. Le crowdfunding immobilier se démocratise également en tant qu'outil de financement de nouvelles formes d'habitats urbains, renforçant le lien social, en adéquation avec les aspirations des nouvelles générations notamment.Les autres classes d'actifs enregistrent toutes une légère baisse sur les 6 premiers mois de l'année par rapport à la même période l'an dernier.Le « projet moyen » financé durant le premier semestre était une opération résidentielle de 40 logements en Ile-de-France, réalisée par un opérateur réalisant un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros. Les retards de remboursement en légère hausse, le taux de défaut moyen reste stableLe taux de retard moyen, qui prend en compte uniquement les dépassements de l'échéance contractuelle maximum depuis 2012, est en hausse de 3,07 points sur les retards de moins de 6 mois, et de 2,41 points pour les retards de plus de 6 mois par rapport à l'année 2019. Ils s'élèvent respectivement à 9,48% et 10,10%. Dans le détail, on remarque que seulement quelques acteurs concentrent des retards conséquents.Quant au taux de défaut moyen, calculé sur la base des projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,74%, en hausse de 0,17 points. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets Hello Crowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.Etude réalisée auprès de 26 plateformes ouvertes ou ayant financé des projets immobiliers, et immatriculées auprès de l'AMF ou de l'ACPR (données analysées sur la période de janvier à juin 2020) : Anaxago, Beefordeal, Clubfunding, Euroraiser, Finple, Fundimmo, Gwenneg, Homunity, Immocratie, Immovesting, Inidev, Koregraf, La première brique, Look and fin, Lendopolis, Lymo, Monego, My Capital immo, October, Pret-up, Raizers, Upstone, Vatel Direct, Weeximmo, Wesharebonds, Wiseed.Analyse des résultatsPar Jérémie Benmoussa, Président du directoire de FUNDIMMOAprès un 1er trimestre très dynamique, nous pouvions nous interroger sur la réaction des épargnants et des promoteursaprès l'annonce du confinement, et nos activités ont repris un rythme soutenu. C'est un enseignement fort de la période compliquée que nous avons traversé, le crowdfunding immobilier est installé dans le paysage à la fois en tant que produit d'épargne et de financement pour les promoteurs. Sans préjuger de la suite, les chiffres globaux de ce 1er semestre qui atteignent de nouveaux records, nous rendent confiants pour les prochains mois.Du côté des promoteurs, les mesures sanitaires ont provoqué un arrêt ponctuel des chantiers qui ont aujourd'hui quasi-intégralement repris. Quelques retards administratifs ont également été enregistrés en lien avec le décalage des élections municipales, qui sont désormais derrière nous. Le résultat de ces dernières dans quelques grandes villes pourraient avoirdes effets à long terme sur la conception des opérations immobilières pour répondre à la volonté citoyenne d'une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Pour autant ce serait plus une accentuation d'une tendance de fond qui préexistait bien avant les élections qu'un changement radical, ce mouvement est déjà en marche chez les opérateurs immobiliers. Qu'ils s'agissent d'immobiliers de bureaux ou de logements, la valeur verte a désormais un véritable sens, notamment pour les investisseurs.Ces ralentissements pourraient avoir deux principaux effets dans les mois à venir. D'une part, un retard de quelques mois des projets, durant lesquels, et c'est important de le souligner, les intérêts des investisseurs - définis contractuellement - continueront à courir. D'autre part, l'allongement des chantiers va bloquer les fonds propres des promoteurs sur les projets durant des périodes plus longues. Ces-derniers devront donc nécessairement trouver des leviers pour dégager de nouveaux fonds propres indispensables au lancement de toute nouvelle opération.In fine, cette situation peut constituer un levier de croissance additionnel pour le marché du crowdfunding immobilier, d'autant que le besoin important et rapide de liquidité pourrait inciter les promoteurs à mieux rémunérer les investissements. Reste également à analyser l'évolution des comportements des épargnants dans les prochains mois, eux qui auraient mis quelques 60 milliards d'euros de côté durant le confinement. Le succès des dernières levées de fonds réalisées depuis mi-mai, malgré un délai de collecte parfois un peu allongé, semble confirmer l'attrait des investisseurs vers ce produit désormais connu par plus d'1/3 des Français*.*Étude OpinionWay pour FUNDIMMO, Janvier 2020
Il y a 4 ans et 342 jours

Rockwool innove pour accélérer le développement de la rénovation énergétique des logements

Signataire de la charte FAIRE, ROCKWOOL participe activement à débloquer les freins qui subsistent et contribue à réaliser les économies d'énergie nécessaires à l'atteinte des objectifs environnementaux nationaux. Dans ce contexte de massification de la rénovation énergétique et devant la complexité des dispositifs d'aides, ROCKWOOL propose aux professionnels et aux particuliers des solutions pour mieux comprendre la réglementation et les opportunités de financement. Un acteur industriel au service de la préservation de l'environnementLe parc immobilier français, résidentiel et tertiaire, contribue à lui seul à l'émission de 16% des émissions de gaz à effet de serre en France. Pour atteindre les objectifs gouvernementaux de neutralité carbone d'ici 2050, les émissions devraient être réduites par 10. Un défi ambitieux qui passe notamment par la rénovation de 500 000 logements par an jusqu'à 2050. En effet, 7 millions de logements sont encore mal isolés et un Français sur cinq se trouve en situation de précarité énergétique. Autre enjeu, offrir à chacun une meilleure compréhension des dispositifs d'aides au financement et des solutions disponibles. ROCKWOOL, présent en France depuis 40 ans et un des acteurs industriels incontournables de la rénovation énergétique, est pleinement engagé dans ce combat pour préserver de la planète.Garantissant l'efficacité et la pérennité des travaux engagés, leur durabilité et le confort des occupants, l'isolation thermique se présente comme l'investissement le plus rentable, à condition de choisir des matériaux de qualité. La laine de roche ROCKWOOL, ressource naturelle, inépuisable, résistante et recyclable à l'infini est l'une des solutions les plus efficaces et durables en matière d'isolation thermo-acoustique. Elle possède également d'excellentes propriétés en protection incendie et conserve ses performances pendant plus de 55 ans. Grâce à leur recyclabilité à l'infini, les produits ROCKWOOL sont respectueux de l'environnement.ROCKWOOL engagé dans l'innovation continue de ses produits pour réduire la consommation énergétiqueÀ travers la charte FAIRE, ROCKWOOL s'est engagé à soutenir le Plan de Rénovation énergétique des bâtiments qui vise à faire baisser la consommation énergétique et à éradiquer la précarité énergétique en 10 ans. Un engagement également basé sur une politique d'innovation continue de ses produits et son adhésion à des organismes collectifs français et internationaux tel le C40 Cities Climate Leadership Group qui regroupe les 96 des plus grandes villes du monde.« Lors du confinement, les Français ont redécouvert l'importance du confort thermique et pris conscience des enjeux environnementaux. C'est pourquoi les industriels comme ROCKWOOL se doivent de souscrire pleinement à une politique de rénovation énergétique efficace et pérenne qui prend aussi en compte la lutte contre la précarité énergétique de nombre de nos concitoyens. La rénovation énergétique des bâtiments doit permettre d'enrayer à termes le nombre de passoires énergétiques dans notre pays tout en réduisant les factures d'énergie et en améliorant le bien-être des foyers ».- Rafael Rodriguez, DG de ROCKWOOL FranceDes services et des solutions pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétiquePour accompagner au plus près ses clients et répondre aux besoins d'informations des particuliers comme des professionnels sur les dispositifs d'aides et sur le choix des produits, ROCKWOOL développe au quotidien des services et des solutions pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétique et participer ainsi au développement économique de la filière :Des outils de simulation en ligne et de visualisation 3D pour permettre aux particuliers comme aux professionnels d'évaluer leurs besoins. Grâce à son système de visualisation 3D, ROCKWOOL aide les particuliers à mieux comprendre la rénovation par l'isolation de façon très visuelle : l'outil 3D permet de visualiser toutes les applications possibles en maison individuelle pièce par pièce (certaines applications sont également valables pour les appartements, comme l'isolation des cloisons ou des murs par l'intérieur) et découvrir également les produits adaptés à chaque application.Un outil de calcul pour combles et toitures inclinées pour trouver la solution ROCKWOOL la plus adaptée à votre comble ou toiture inclinée.Des webinaires pour permettre aux artisans de mieux maîtriser les propriétés des produits et solutions.Des campus formation pour les artisans afin de les aider dans une mise en œuvre rapide et efficace des travaux.Des formations pour permettre aux professionnels de mieux comprendre la charte réglementaire et obtenir le label RGE, les accompagner dans les meilleures solutions en laine de roche.Des brochures accessibles à tous depuis le site pour découvrir les aides disponibles au financement de son projet
Il y a 4 ans et 347 jours

Installer un portail coulissant : comment prendre les mesures ?

Pour sécuriser les terrains de leurs maisons, les particuliers décident d’installer une clôture avec portail. A ce stade, les menuisiers proposent plusieurs types de portails et systèmes d’ouverture, dont le portail coulissant s’avère être un des modèles les plus pratiques pour gagner de la place. Dans cet article, vous allez découvrir comment prendre les mesure en vue d’installation de votre portail et comment choisir la hauteur optimale. Comment les règles d’urbanisme peuvent impacter l’installation de votre portail ? La plupart des travaux importants que vous envisagez de réaliser à l’extérieur de votre maison, notamment au niveau de la façade, de la clôture u du portail, doivent être préparés en tenant compte du Plan Local d’Urbanisme. Il s’agit de plusieurs règles au sujets des travaux d’agencement extérieur, qui risquent de vous imposer des contraintes dans certains cas. Ainsi, un portail de peut pas avoir plus de 3,20 m dans les grandes villes et 2,60 m dans les petites villes. Si vous souhaitez avoir des informations précises en ce qui concerne votre ville, mieux vaut vous renseigner directement auprès de la Mairie. Les enjeux de l’installation d’un portail coulissant La plupart des particuliers qui décident de poser un portail coulissant le font pour sécuriser leur maison. Ils privilégient les modèles les plus adaptés à la configuration de leurs terrains, de manière à pouvoir entrer et sortir leur voiture facilement. Si vous avez besoin d’une solution ergonomique, qui vous permette de gagner du temps chaque jour, les professionnels de la menuiserie vous recommandent les modèles motorisés. En plus de l’aspect pratique et de protection, le portail coulissant représente également un choix de décoration extérieure. Ainsi, il convient d’opter pour un modèle et une couleur qui correspondent au style architecturale de votre maison. De nombreux propriétaires de maisons optent pour un portail de minimum 2 mètres haut pour avoir plus d’intimité dans leurs jardins et se protéger des regards des passants. En revanche, si vous voulez mettre en valeur l’architecture de votre maison et les plantes de votre jardin, mieux vaut opter pour un portail plutôt bas. Comment vous assurer d’avoir pris les mesures correctement ? De nombreux particuliers ont peur de se tromper dans la prise de mesures, ce qui est normal si la configuration de votre terrain est complexe. Pour éviter ce piège, il est conseillé de prendre les mesures deux ou trois fois, éventuellement le faire avec un ami ou quelqu’un de votre famille. Notez les dimensions sur un bloc-notes, de préférence en millimètres. Mesurez ainsi la distance entre les deux piliers en haut, en bas et au milieu, afin de retenir la largeur la plus importante. Si vous avez opté pour un portail coulissant, celui-ci va glisser le long de la clôture lorsqu’il est ouvert. Il est donc important de mesure également l’espace disponible le long de la clôture. Cela vous aidera à choisir le côté le plus adapté pour la pose des rails et le sens d’ouverture. Si vous n’avez pas encore de piliers, il va falloir prendre les mesures en tenant compte de leur futur emplacement. Dans tous les cas, il est important de travailler avec un professionnel, qui vous aidera dans toutes les démarches et vous recommandera la solution la plus adaptée par rapport à vos critères.
Il y a 4 ans et 347 jours

Plombé par la crise dans les hôtels, Covivo réduit fortement ses objectifs

"L'hôtellerie est clairement impactée par la crise, c'est une année noire et historique pour ce secteur", a noté auprès de l'AFP Christophe Kullmann, directeur général du groupe, à l'occasion des résultats semestriels.Ces derniers s'inscrivent en nette baisse. Par rapport à la même période de l'an dernier, les revenus reculent de 7,5% à 302 millions d'euros et le bénéfice récurrent, indicateur de référence du secteur, de 12,4% à 192 millions.Covivio, qui n'avait pas redonné de prévisions depuis l'arrivée du coronavirus, s'attend donc désormais à une nette baisse de son bénéfice en 2020.Il table sur 380 millions d'euros, soit une centaine de millions en moins que ses précédents objectifs. Ce serait un recul de plus de 15% par rapport à 2019, alors qu'il prévoyait à l'origine une hausse.Covivio souffre principalement de sa présence dans les hôtels. C'est l'un des grands secteurs du groupe, qui détient également des bureaux et des logements à travers plusieurs grandes villes européennes.Or, la crise sanitaire a été catastrophique pour le secteur du tourisme. De nombreux pays ont fermé leurs frontières pendant plusieurs semaines au printemps et, parallèlement, interdit à beaucoup d'établissements d'accueillir du public.C'est surtout au Royaume-Uni que Covivio a été affecté par la fermeture obligatoire des hôtels jusqu'à juillet.Pour autant, tout en soulignant que les hôtels ne représentent qu'un sixième de son portefeuille, le groupe ne compte pas réduire son exposition à ce secteur."On est persuadé que ça reprendra" car les hôtels répondent au "besoin primaire" de se déplacer, a assuré M. Kullmann, prévoyant néanmoins une année 2021 toujours difficile dans ce secteur.Le groupe signe des résultats nettement plus favorables dans les bureaux et les logements, avec une progression de ses revenus semestriels dans les deux cas et un taux très faible d'impayés face à la crise.Dans les bureaux, "les seuls impayés importants que l'on a, ce sont les entreprises qui travaillent dans l'événementiel", a remarqué M. Kullmann, soulignant que les locataires de Covivio sont généralement de grands groupes.
Il y a 4 ans et 347 jours

Plombé par la crise dans les hôtels, Covivio réduit fortement ses objectifs

"L'hôtellerie est clairement impactée par la crise, c'est une année noire et historique pour ce secteur", a noté auprès de l'AFP Christophe Kullmann, directeur général du groupe, à l'occasion des résultats semestriels.Ces derniers s'inscrivent en nette baisse. Par rapport à la même période de l'an dernier, les revenus reculent de 7,5% à 302 millions d'euros et le bénéfice récurrent, indicateur de référence du secteur, de 12,4% à 192 millions.Covivio, qui n'avait pas redonné de prévisions depuis l'arrivée du coronavirus, s'attend donc désormais à une nette baisse de son bénéfice en 2020.Il table sur 380 millions d'euros, soit une centaine de millions en moins que ses précédents objectifs. Ce serait un recul de plus de 15% par rapport à 2019, alors qu'il prévoyait à l'origine une hausse.Covivio souffre principalement de sa présence dans les hôtels. C'est l'un des grands secteurs du groupe, qui détient également des bureaux et des logements à travers plusieurs grandes villes européennes.Or, la crise sanitaire a été catastrophique pour le secteur du tourisme. De nombreux pays ont fermé leurs frontières pendant plusieurs semaines au printemps et, parallèlement, interdit à beaucoup d'établissements d'accueillir du public.C'est surtout au Royaume-Uni que Covivio a été affecté par la fermeture obligatoire des hôtels jusqu'à juillet.Pour autant, tout en soulignant que les hôtels ne représentent qu'un sixième de son portefeuille, le groupe ne compte pas réduire son exposition à ce secteur."On est persuadé que ça reprendra" car les hôtels répondent au "besoin primaire" de se déplacer, a assuré M. Kullmann, prévoyant néanmoins une année 2021 toujours difficile dans ce secteur.Le groupe signe des résultats nettement plus favorables dans les bureaux et les logements, avec une progression de ses revenus semestriels dans les deux cas et un taux très faible d'impayés face à la crise.Dans les bureaux, "les seuls impayés importants que l'on a, ce sont les entreprises qui travaillent dans l'événementiel", a remarqué M. Kullmann, soulignant que les locataires de Covivio sont généralement de grands groupes.
Il y a 4 ans et 348 jours

Commerce en ligne : Pompili propose un moratoire sur les projets de nouveaux entrepôts

La proposition portée par Mme Pompili, qui avait signé une tribune en ce sens il y a quelques semaines avant de prendre ses fonctions, n'a pas été tranchée encore au niveau gouvernemental, précise-t-on, confirmant une information de RTL.Dans son discours de politique générale mercredi, le Premier ministre Jean Castex a promis la mise en place d'un moratoire pour l'installation de nouveaux centres commerciaux dans les zones périurbaines, "pour lutter contre l'artificialisation des sols".La proposition de Mme Pompili, qui ne se veut "pas anti e-commerce" dit-on au ministère, est liée à des raisons de "cohérence des politiques publiques", afin de lutter contre cet étalement urbain et revitaliser les centres-bourgs.La nouvelle ministre suggère le lancement d'une mission parlementaire, "en lien avec Bercy", pour dresser un état des lieux de l'impact économique et environnemental de l'essor des entrepôts logistiques en France. Un moratoire sur les installations nouvelles, dont la durée reste à préciser, serait imposé en attendant ses résultats.Interrogé par l'AFP, Amazon a indiqué vendredi ne pas avoir "d'information spécifique sur un potentiel moratoire" concernant ces dépôts et n'a pas souhaité commenter.Le géant américain défend son rôle en matière d'emploi (30.000 emplois directs et indirects en France, dont 9.300 directs sur les 200.000 du commerce en ligne, selon une porte-parole).Le Syndicat des indépendants (SDI), qui représente notamment les commerçants de proximité, a pour sa part "accueilli favorablement" cette proposition qui permettrait "un rééquilibrage" entre commerces de centre-ville, grandes surfaces de périphérie et commerce en ligne."Cette proposition, si elle est appuyée par le gouvernement, permettra de revitaliser les centres-villes et de soutenir la relance des commerces de proximité. Ces derniers ont été durement touchés par la crise sanitaire et les mouvements sociaux qui ont précédé, et ils sont aujourd'hui dans une détresse économique qui les laisse sans armes face à la concurrence des acteurs du e-commerce", a commenté Marc Sanchez, secrétaire général du SDI.Pour les Amis de la Terre, "l'annonce de Barbara Pompili crée de l'espoir mais la bataille au gouvernement est loin d'être gagnée".Pour l'ONG, "une différence de traitement" entre les entrepôts de commerce en ligne et les zones commerciales serait "injustifiée d'un point de vue juridique, économique et environnemental".
Il y a 4 ans et 354 jours

Chute historique de l’activité dans l’artisanat du bâtiment au 2e trimestre

"La crise du Covid-19 a provoqué un choc inédit bien supérieur à celui de la crise de 2009. La violence de cette pandémie se chiffre en effet à 24% de perte d'activité", affirme Jean-Christophe Repon, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), cité dans un communiqué.Pour le second semestre, "les artisans se veulent optimistes et espèrent garder leurs salariés et maintenir toutes les compétences dans leurs entreprises", affirme M. Repon.Mais le scénario envisagé par la confédération "fait état d'une baisse d'activité sur l'année 2020 comprise entre 15 et 17%, soit une perte de 20.000 à 30.000 emplois", anticipe son président.Car si l'activité du secteur reprend, elle est toutefois ralentie "par des problèmes d'approvisionnement pour 31% des entreprises artisanales mais aussi par le refus d'une partie de la clientèle privée d'engager des travaux" et par la difficulté d'appliquer les préconisations sanitaires en vigueur pour les artisans du bâtiments.Entre avril et juin, la chute d'activité a concerné l'ensemble des corps de métiers, l'aménagement-décoration-plâtrerie en tête (-28 % par rapport à la même période l'an dernier).Cet impact a également été ressenti différemment sur le territoire, l'activité ayant moins baissé dans les zones rurales que dans les grandes villes, indique M. Repon.Les entreprises artisanales implantées en Ile-de-France accusent la plus forte baisse d'activité (-30%) suivies par celles des Hauts-de-France. La baisse d'activité est plus limitée sur la façade atlantique avec une baisse entre 21 et 22%, ainsi que dans le grand Est, en Bourgogne-France-Comté et en Occitanie.La construction neuve est, elle, "gravement touchée", avec une contraction de 22% sur ce deuxième trimestre s'ajoutant au recul de 14% au premier trimestre. Sur la période de douze mois achevée fin mai 2020, 409.600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39.600 de moins que dans les douze mois précédents.Même tendance sur les bâtiments anciens avec un recul significatif de 25% en entretien-rénovation , après une baisse de 10,5% sur le premier trimestre.En juillet, la Capeb évalue le montant moyen des besoins de trésorerie à 23.000 euros contre 22.000 euros un an auparavant. "De nombreuses entreprises ont ainsi fait des demandes de Prêt garanti par l'État (PGE) durant cette période", souligne la Capeb.
Il y a 4 ans et 362 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 5 ans et 3 jours

La vague écologiste préoccupe le monde du logement

"On craint un coup d'arrêt ou en tout cas un ralentissement", reconnaît auprès de l'AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB).Les résultats des municipales sont sans précédent. Jusqu'alors, Grenoble était la seule métropole française dirigée par un élu vert. Lyon, Strasbourg et Marseille l'ont rejointe, et de plus petites villes comme Besançon et Poitiers.Ces nouveaux maires écologistes ont souvent fait campagne sur une franche opposition aux projets de construction immobilière, au nom de la défense de l'environnement.A Bordeaux, Pierre Hurmic promet ainsi de "geler les programmes immobiliers" pour lutter contre la "bétonisation" supposée de la ville."On s'attend toujours à ce que des villes basculent d'un côté ou de l'autre", explique M. Salleron. "Mais là, on crée une idée nouvelle, celle qu'il faut vivre d'une façon différente"."Aujourd'hui sont arrivées des personnes qui ont vraiment des idées bien arrêtées et je pense qu'il va y avoir un sacré blocage".De telles frictions interviendraient alors que le besoin de logements est pressant dans plusieurs grandes villes gagnées par les écologistes, comme en témoigne une hausse marquée des prix ces dernières années à Bordeaux et, plus récemment, à Lyon.Surtout, la construction a été brutalement interrompue plusieurs mois par la crise du coronavirus, au point de menacer le marché d'un déficit de plusieurs dizaines de milliers de logements neufs cette année.Or, les maires détiennent une responsabilité cruciale dans la politique du logement en décidant ou non d'octroyer la plupart des permis de construire."Si ces élus veulent que la ville soit vraiment écologiste, il ne faut pas qu'ils imposent des choses à des fins électorales et populistes", estime auprès de l'AFP Marc Villand, un responsable de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI)."Sinon, qu'est-ce qui va se passer? Il n'y aura plus de projets nouveaux et les prix de l'ancien vont flamber", insiste-t-il, s'attendant néanmoins à ce que les nouveaux maires écologistes adoucissent leurs discours.Programmes nuancés"Il y a une vertu du pragmatisme dans l'exercice du pouvoir", assure-t-il. "Je connais quelques élus écologistes, ils ne sont pas anti-construction. Enfin, pas toujours".Certains nouveaux maires verts ont effectivement un discours nuancé. Celui de Lyon, Grégory Doucet, veut limiter les immeubles de bureaux dans le quartier d'affaires de la Part-Dieu, mais au profit de nouveaux logements.Comment deviner ce que feront vraiment les mairies vertes?On peut regarder celle déjà en place à Grenoble, dont le maire Eric Piolle a été réélu largement dimanche. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, le nombre de permis de construire des logements y a chuté de près de 40%. Sur la même période, il a aussi décliné en France mais de manière bien moins marquée.Ces chiffres annoncent-il un effondrement dans toutes les nouvelles villes vertes? Difficile d'en juger et certains professionnels refusent d'ailleurs de restreindre leurs inquiétudes aux seuls élus verts.Ils remarquent que certaines thématiques écologistes dominent désormais largement le débat public, comme la lutte contre l'étalement urbain.Avec cette idée, selon laquelle les villes grandissent trop vite au détriment des zones rurales, et son corollaire, l'"artificialisation" des sols, ce sont surtout les constructeurs de maisons qui se sentent menacés."On déconne complètement. Si on ne fait plus de maisons et qu'on ne fait plus d'immeubles, qu'est-ce qu'on va faire?", regrette auprès de l'AFP Patrick Vandromme, patron d'Hexaom, premier constructeur de maisons en France.Il vise surtout la Convention citoyenne pour le climat. Ces citoyens tirés au sort viennent de rendre leurs conclusions et demandent, entre autres, de limiter drastiquement l'artificialisation des sols."C'est inquiétant pour l'avenir du logement et pour la (sortie) de la crise économique", conclut M. Vandromme. "C'est bien gentil de planter de la lavande mais ce n'est pas ça qui va faire repartir la machine."
Il y a 5 ans et 3 jours

Le logement neuf subit un violent coup d'arrêt en France avec une chute de 44% par rapport à 2019

Entre mars et mai, soit en gros la période de confinement décrétée en France contre la propagation du coronavirus, la construction de 53.900 logements a débuté en France, selon les chiffres donnés jeudi par le gouvernement.Il s'agit d'une chute de 44%, par rapport à un an plus tôt, sans surprise alors que de multiples chantiers ont dû s'arrêter pendant des semaines, le temps de mettre en place des mesures sanitaires.Pire encore pour l'avenir, les mairies ont largement cessé l'examen des projets immobiliers. Les permis de construire ont chuté de 40% à 65.700 unités.C'est donc un déficit durable de nouveaux logements qui s'annonce, une tendance préoccupante car il faut maintenir une offre solide pour contenir des prix qui augmentent déjà depuis des années en France, en particulier dans plusieurs grandes villes.Le sujet est d'autant plus crucial que le logement représente une grande part des dépenses des ménages et que ces derniers vont être confrontés à une récession économique d'une ampleur historique: -11% cette année en France, selon les dernières estimations.Est-il encore temps de rattraper le retard pris en matière de logements neufs? Le gouvernement a pris des mesures pour que l'examen des permis reprenne rapidement après la fin du confinement, mais les professionnels sont pessimistes.Le mois dernier, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) estimait que le nombre d'immeubles autorisés allait reculer de 100.000 logements cette année. Et cela ne comprend même pas les maisons individuelles, l'autre pilier du marché.Restrictions sur les empruntsLes inquiétudes du secteur sont multiples car elles concernent à la fois l'offre et la demande.Sur le premier plan, le logement neuf fait face depuis près d'un an à un enchaînement de situations néfastes à l'octroi de permis de construire.Il y a d'abord eu la perspective des élections municipales avec un phénomène systématique, selon les professionnels: les maires sont timides à autoriser des projets potentiellement impopulaires.Là-dessus est arrivée la crise du virus qui a non seulement bloqué l'examen des permis de construire mais aussi prolongé cette période électorale de plusieurs mois, avant que le second tour se tienne enfin fin juin."Ensuite, à la sortie de ça, on a des majorités compliquées, qui regroupent des gens qui ont des divergences", estime auprès de l'AFP Marc Villand, un dirigeant de la FPI.Il estime qu'un certain nombre de nouvelles équipes ont été élues par "dégagisme" et risquent de peiner à s'accorder sur une politique cohérente.Côté demande, les promoteurs et les constructeurs de maisons regrettent que les autorités financières maintiennent des restrictions sur les crédits immobiliers.Ces limites ont été mises en place fin 2019 par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui regroupe entre autres Banque de France et ministère de l'Economie, par crainte que l'essor des emprunts immobiliers finisse par aboutir à des situations difficiles pour les ménages les plus modestes.Les banques ont notamment été invitées à ne plus accepter des remboursements supérieurs à un tiers des revenus d'un ménage.Le secteur immobilier espérait que la crise du virus infléchisse l'attitude des autorités, dans l'idée de ne pas freiner la reprise du marché du logement à la sortie de la crise. Mais il n'en a rien été.Le marché immobilier connaît "une reprise d'activité rapide", a jugé le conseil en juin, maintenant ces mesures et suscitant les critiques de plusieurs acteurs du monde du logement.Les conclusions des autorités financières sont "hors sol", a estimé dans un communiqué Alain Dinin, PDG de Nexity, premier promoteur français."Il n'y a (...) pas de reprise rapide de l'immobilier", mais "il y a pénurie d'offre et il y a +désolvabilisation+ de la demande", a-t-il conclu, annonçant lui aussi une chute durable des nouveaux logements.
Il y a 5 ans et 4 jours

Ces métropoles qui passent au vert, quels changements pour le secteur ? (3/3)

SERIE. A l'issue du second tour des élections municipales, le 28 juin, Batiactu propose une série de décryptages sur les enjeux auxquels seront particulièrement attentifs les acteurs du BTP dans les métropoles. Et plus particulièrement dans les 6 grandes villes qui devraient être désormais dirigées par des maires écologistes. Dernier focus sur Strasbourg et Tours.
Il y a 5 ans et 5 jours

Ces métropoles qui passent au vert, quels changements pour le secteur ? (2/3)

SÉRIE. A l'issue du second tour des élections municipales, le 28 juin, Batiactu propose une série de décryptages sur les enjeux auxquels seront particulièrement attentifs les acteurs du BTP dans les métropoles. Et plus particulièrement dans les 6 grandes villes qui devraient être désormais dirigées par des maires écologistes. Après Grenoble et Lyon, notre deuxième étape nous emmène à Bordeaux et Marseille.
Il y a 5 ans et 5 jours

La Caisse des Dépôts récompense 12 projets « pour la recherche en architecture et paysage »

Ouvert aux doctorants, aux enseignants-chercheurs et aux professionnels, cet appel à candidatures vise à distinguer pour la cinquième année consécutive des projets de recherche qui s’inscrivent dans l’une des thématiques suivantes : Agir pour préserver les équilibres climatiques et écologiques ; Accompagner la transformation territoriale ; Renforcer la cohésion sociale. Les chercheurs lauréats poursuivront leurs travaux grâce à une dotation annuelle de 15 000 € accordée par la Caisse des Dépôts. Par cet accompagnement, la Caisse des Dépôts entend valoriser les pratiques de recherche et d'innovation portées par les diplômés au sein des écoles, par les enseignants et par les agences, collectifs ou autres structures professionnelles. Les résultats de ces recherches constitueront un foyer de réflexion pour mieux anticiper les évolutions futures en matière d'architecture et de paysage. Les 12 projets lauréats ont été distingués par un jury composé d’universitaires, de professionnels et de représentants des pouvoirs publics. Les 12 lauréats poursuivront leurs travaux de recherche à partir de septembre 2020. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’une thèse académique, d’un rapport d’étude sur des projets expérimentaux ou de livrables à destination du grand public. Les lauréats s’engagent à présenter chaque année un état d’avancement de leur projet de recherche qui conditionne le renouvellement de ce soutien. Les 12 lauréats de l’appel à candidatures 2020Nom(s) du/des lauréat(s)Titre du projet de rechercheÉtablissement de rattachementType de candidatureBARRAULT ThibautMELONI GiaimePRESSACCO CyrilL'épaisseur de l’architecture, Études sur les formes contemporaines de l’isolation.ENSA Paris-EstProfessionnelsBENABDELJELIL MeryamLa « Smart City », une transition du concept à la pratique. Quel(s) avenir(s) pour la mobilité ?ENSA Paris La VilletteThèse de doctoratCAMPEDEL SimonLe patrimoine des maisons de ville en midi toulousain face à la transition écologique. Manuel rétroactif de construction durable.ENSA ToulouseThèse de doctoratEMERY MarionLa contestation des projets d’autoroutes urbaines - 1956-1973. Paris en regard des grandes villes étasuniennes et européennes, San Francisco et Londres.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratFONTAINE AmélieAgriculture en territoires habités : matrice et conflits – Construire des outils de cohabitationENSAP LilleThèse de doctoratKERAVEL SoniaLes enjeux de la représentation photographique dans la pratique des paysagistes concepteursENSP Versailles MarseilleHDRLENOIR AstridConstructions de l'urgence, architectures du provisoire face au temps longENSA Paris Val-de-SeineThèse de doctoratMIHAYLOVA Katerina FIORI SandraFermes U+ : faire architecture pour l’agriculture paysanneENSA LyonProfessionnelsPERRON AntoineLa machine contre le métier. Les architectes et la critique de l'industrialisation du bâtiment (France, 1940-1980).ENSA Paris BellevilleThèse de doctoratPETKOVA NataliaForm follows material. Le cas de l'architecture contemporaine en pierre massive.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratSERRE MarionSALVIA GabrieleLe tiers foncier, une ressource pour les centres anciensENSA MarseilleProfessionnelsRUE Mathilde L’agroforesterie comme processus d’élaboration paysagère. Des agriculteurs-habitants engagés dans la transition écologique ?ENSP Versailles MarseilleThèse de doctorat
Il y a 5 ans et 6 jours

Ces métropoles qui passent au vert, quels changements pour le secteur ? (1/3)

SÉRIE. A l'issue du second tour des élections municipales, le 28 juin, Batiactu propose une série de décryptages sur les enjeux auxquels seront particulièrement attentifs les acteurs du BTP dans les métropoles. Et plus particulièrement dans les 6 grandes villes qui seront désormais dirigées par des maires écologistes. Premier épisode : Grenoble et Lyon.
Il y a 5 ans et 9 jours

Le vélo progresse fortement en centre-ville mais baisse presque partout ailleurs

Ces derniers mois, les contraintes liées au coronavirus ont amené beaucoup de citadins à enfourcher une bicyclette pour aller au boulot.Et nombre de candidats aux municipales ont vanté les vertus environnementales de ce mode de transport. Sans "plan vélo", mâtiné d'"urbanisme tactique" depuis le déconfinement, impossible de faire campagne dans les grandes villes...Rejoindre son lieu de travail à coups de pédale reste un phénomène "très urbain": en 2015, à l'échelle nationale, il ne concernait que 1,9% des actifs ayant un emploi, selon l'Insee. Contre 6% à Lyon et de 12% à 16% à Bordeaux, Grenoble ou Strasbourg - agglomération la plus cyclable de France.La forte progression de la pratique en centre-ville est "un trompe-l'œil qui cache une baisse presque partout ailleurs ces dix dernières années", nuance une vaste étude sur les usages du vélo en France, publiée en avril sous l'égide de l'Ademe et de la Direction générale des entreprises.Cette "fracture territoriale majeure" en recoupe une autre, d'ordre social: "ceux qui refont du vélo, ce sont surtout les cadres et professions intermédiaires, alors qu'avant c'étaient les ouvriers et les employés", souligne Francis Papon, chercheur à l'Institut français des sciences et technologies des transports (Ifsttar).Des années 30 à l'après-guerre, on pouvait voir en effet des flots de cyclistes sortir chaque jour des usines, en région parisienne comme dans les grandes cités de province. Puis vint l'ère de la "bagnole".En 1958, le constructeur de camions Berliet, qui employait 12.000 personnes à Vénissieux, aux portes de Lyon, avait déjà réduit "des trois-quarts" ses abris à bicyclettes et son patron anticipait "une extension rapide et considérable des quatre roues". Il ne croyait pas si bien dire."Essaimer"Soixante ans plus tard, à quelques hectomètres de là, la Société d'équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon (SERL) réindustrialise une friche de 11 hectares, voisine de gros axes routiers mais très bien reliée aux transports en commun. L'occasion rêvée d'un site sans parking ?L'idée a séduit... tant que les entreprises accueillies fonctionnaient en mode start-up: leurs dirigeants venaient à vélo ou en trottinette électrique. "Mais il a fallu se rendre à l'évidence: en phase de production, leurs opérateurs viendraient de plus loin en voiture", raconte Audrey Delaloy, qui pilote le projet.Au-delà des périphériques, les aménagements cyclables font souvent défaut, surtout de banlieue à banlieue. Le nombre des adeptes s'en ressent: plus de 5.500 Lyonnais (soit 1,1% de la population) ont participé en 2019 au "Baromètre des villes cyclables", contre seulement une soixantaine de personnes à Vaulx-en-Velin (0,1%) par exemple.Dans cette commune, "des axes importants restent dépourvus de tout aménagement", constate Pierre Crepel, un militant du vélo qui y habite depuis 30 ans. "Des gens disent qu'ils s'y mettraient bien mais que c'est trop dangereux et qu'il y a trop de vols. Et que la voiture reste plus commode."Joseph d'Halluin, secrétaire général de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), veut croire que "ce n'est pas une fatalité: en faisant du vélo un sujet des municipales, on espère que ça va essaimer au-delà des coeurs de ville".L'assistance électrique permettant d'allonger les distances, "les marges de progression sont fabuleuses en première et deuxième couronnes", abonde Nicolas Frasie, administrateur de "La Ville à Vélo".Pour augmenter la part modale du cycle dans l'agglomération à 20% en 2030 - contre 3% en 2015 - cette association lyonnaise réclame notamment un "réseau express" reliant 30 communes de la Métropole et ses points névralgiques.Des structures proposent des séances de vélo-école en périphérie pour inciter à s'y mettre en selle. Comme Janus France, dont le local d'Oullins est installé dans un quartier enclavé par une voie rapide et le Rhône.De là, seul un pont surchargé de voitures, doté récemment d'un couloir malaisé pour les cyclistes, permet de rejoindre le centre de Lyon. "Alors qu'une passerelle dédiée donnerait beaucoup plus envie d'y aller à vélo", estime le fondateur de l'association, Rodrigue Yao Ogoubi.
Il y a 5 ans et 11 jours

Geberit présente SuperTube, le nouveau système d'évacuation adapté aux IGH

Bien entendu, le système d'évacuation d'un immeuble IGH est infiniment plus complexe que celui d'une maison individuelle car il doit gérer des volumes d'eaux-vannes et d'eaux usées beaucoup plus importants. Dans cette perspective, tous les éléments techniques comme les colonnes de chutes sont à repenser entièrement. En effet les systèmes d'évacuation habituels sont très contraignants : les principales difficultés rencontrées dans les systèmes conventionnels sont liées à la largeur des diamètres de colonnes de chute qui doivent également recevoir une conduite de ventilation secondaire. S'ajoutent à cela les conduits horizontaux, en dévoiement ou dans les collecteurs qui doivent être installés avec une pente. Geberit SuperTube abolit ces deux contraintesAvec son écoulement optimisé et ses raccords innovants, le nouveau système d'évacuation Geberit SuperTube permet de créer une colonne d'air continue dans la conduite d'évacuation. Le résultat ? Toutes les ventilations parallèles deviennent superflues et l'on gagne en outre de précieux mètres carrés.L'espace de vie est une ressource rare dans les régions densément peuplées, comme les grandes villes indiennes. Depuis 2009, un nouveau district hyper moderne est en construction à la périphérie de la ville indienne de Pune : l'Amanora Town Park au sein duquel les Gateway Towers – un projet ambitieux comprenant deux bâtiments résidentiels de grande hauteur – sont en cours de réalisation. La structure en béton de la tour Gateway Towers 100 a atteint sa hauteur finale à la mi-2019 : avec ses 45 étages et culminant à 150m, cette tour est actuellement le bâtiment le plus haut de Pune. Son architecture en cascade n'est pas la seule particularité qui la distingue des autres constructions de l'Amanora Town Park : la tour sera également le premier immeuble de grande hauteur au monde à être équipé de la technologie SuperTube développée par Geberit.Geberit SuperTube, une solution fiable pour ce projet ambitieux « L'architecture spécifique et les logements de tailles différentes ont rendu nécessaire l'installation de plusieurs colonnes verticales et déports horizontaux. Grâce à SuperTube, nous avons été en mesure de proposer une solution fiable et moins encombrante au propriétaire du complexe. » selon Michael Allenspach, responsable des services techniques chez Geberit India.Les premiers bénéfices de Geberit SuperTube : une optimisation de l'espace dans les gaines et une réduction sensible des coûts en termes de matériaux et d'installation (aucune conduite de ventilation n'est en effet nécessaire).Geberit SuperTube, une super alternativeLe principe La technologie Geberit SuperTube se compose de quatre éléments distincts, en parfaite interaction. La conduite d'évacuation est associée à trois raccords particulièrement ingénieux qui créent une solution hydraulique innovante et dotée d'atouts hors du commun. Parmi ces raccords, le coude Geberit PE BottomTurn et le coude Geberit PE BackFlip (voir détails ci-après). Ces innovations Geberit permettent de maintenir la colonne d'air dans une colonne de chute même en cas de changement de direction de 90°.Les (super) raccords Le coude Geberit PE Bottom/TurnLe coude BottomTurn est installé lors d'un changement de direction : verticale à horizontale. Le coude garantit la transformation du flux annulaire dans la colonne de chute en flux laminé avant le changement de direction. Grâce à ce procédé, la colonne d'air est également maintenue dans un tronçon de conduite horizontal. L'eau est ensuite à nouveau guidée vers un flux annulaire par le coude Geberit BackFlip. Sa forme permet aux eaux usées d'adopter le mouvement de rotation requis pour être transformées de nouveau en flux annulaire sans interrompre la colonne d'air.Le coude Geberit PE BackflipL'intérieur torsadé du coude Geberit PE BackFlip retransforme le flux laminaire en flux annulaire. Cela garantit le maintien de la colonne d'air dans la colonne de chute.
Il y a 5 ans et 13 jours

Réenchanter le monde – Architecture, villes, transitions

Réenchanter le monde – Architecture, villes, transitions : Exposition Manifeste. A la Maison de l’architecture de Normandie, à Rouen. Jusqu’au 19 septembre 2020. Cette exposition conçue avec les 40 lauréats (2007-2014) du Global Award for Sustainable Architecture interroge la mission de l’architecte à l’ère des grandes transitions : démographique, urbaine, écologique, énergétique, industrielle… Ces architectes viennent […] L’article Réenchanter le monde – Architecture, villes, transitions est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 23 jours

Les français veulent s'éloigner des grandes villes

La crise du coranavirus a touché et confiné 67 millions de français, obligés de rester chez eux du 13 Mars au 11 Mai 2020 puis en déconfinement progressif jusqu'à ce jour. Les familles avec enfants, les célibataires et les personnes âgées ont dû s'habituer à rester au sein de leur logement pendant plus de 2 mois et n'ont plus du tout les mêmes envies après cette crise sanitaire sans précédent. Pendant la crise, PAP.fr, l'acteur qui réalise le plus de transactions sur le marché de l'ancien en France avec plus de 9 millions de visites par mois sur son site (Chiffres Médiamétrie) et des centaines de milliers d'annonces publiées chaque année, avait constaté une explosion du nombre de recherches de biens en Grande Couronne et en province sur certains départements mais ne savait pas si ces tendances allaient se poursuivre après le confinement. C'est pourquoi, PAP.fr a mené une étude sur les recherches réalisées sur son site du 11 au 25 Mai 2020 par rapport à la même période en 2019 et les résultats surprenants, renforcent ces nouvelles aspirations.Est-ce l'avènement du télétravail qui permet aux français d'envisager une autre manière de vivre ? Est-ce les frustrations du confinement qui leur donnent envie d'espaces plus grands mais plus loin ? Ils veulent vivre mieux, quitte à être plus éloignés de leur lieu de travail.1/ Un volume d'acheteurs en nette progression : +38%Les français sont plus nombreux qu'en mai 2019 à vouloir acheter un bien !Sur les 2 premières semaines de déconfinement, PAP.fr a constaté +38% d'acheteurs potentiels par rapport aux mêmes semaines de l'année dernière.PAP.fr a même connu un record historique de trafic le lundi 25 Mai 2020 avec 410.000 visites (c'est la 1ère fois que PAP.fr dépasse le seuil des 400.000 visites en une journée), en plus de 40 ans !* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches réalisées sur son site du 11 au 25 mai 2020 par rapport au 11 au 25 mai 20192/ La recherche de biens en Ile-de-France explose... sauf à Paris !Tous les départements d'Ile-de-France connaissent une forte hausse de recherches : de +15% pour les Hauts-de-Seine à +112% pour la Seine-et-Marne.La tendance d'envie de Grande Couronne se confirme nettement, et Paris reste le dernier département en baisse avec -12% par rapport à la même période en 2019.Les franciliens rêvent d'espace, de jardin et cherchent des biens avec ce potentiel, quitte à être plus éloignés de leur lieu de travail. L'avènement et la poursuite du télétravail leur permettra peut-être de se rendre à leur bureau que 2 ou 3 jours par semaine et de pouvoir profiter ainsi d'un cadre de vie plus agréable.3/ Une très forte progression des recherches sur les départements limitrophes des plus grandes métropoles françaises !Les départements autour de l'Ile-de-France, comme l'Eure et le Loiret, font une nette percée, ce sont certainement des franciliens qui envisagent de vivre dans un département autour de l'Ile-de-France.Les départements propices aux résidences secondaires sont toujours présents, mais ils ne sont désormais plus les seuls en haut du classement.Mais surtout, d'autres départements français sont désormais extrêmement recherchés, 2 fois plus que l'année dernière !Comme par exemple, l'Ain, avec +117%, pour les lyonnais en manque de verdure ou de biens plus grands ; le Pas-de-Calais et le Nord pour les Lillois ou certains franciliens, tentés de venir travailler à Paris 1 ou 2 jours par semaine en train ou à la recherche d'une maison de campagne ; l'Yonne pour les franciliens travaillant dans le sud de l'Ile-de-France ou comme résidences secondaires mais aussi les Alpes de Haute Provence, la Drôme, les Landes, la Savoie, le Loiret, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Savoie, l'Isère, le Calvados, la Dordogne....la ruée vers des maisons ou biens spacieux, aérés et à la campagne est bel est bien là !
Il y a 5 ans et 34 jours

LIPPI fait confiance à BIMobject et à Polantis pour le développement et la publication de ses objets BIM

Pierre-Yves Laurent, Responsable de Marque chez LIPPI, fabricant français de portails et clôtures, revient sur les innovations produits et la démarche BIM de LIPPI. Du choix des matériaux à une proximité clients Créateur français d’Univers d’aménagements extérieurs innovants et inspirants à destination des professionnels, des particuliers et des collectivités, LIPPI conçoit et fabrique, depuis 1963, des portails, clôtures, mobiliers et accessoires colorés et modulables pour profiter des espaces en toute liberté . LIPPI a une politique de commercialisation omnicanale : Prescripteurs (architectes, bureaux d’études…), donneurs d’ordres Professionnels de la pose Paysagistes Clients sous enseignes (marchands de matériaux, grandes surfaces spécialisées) Réseaux de concessionnaire sous enseigne Lippi UniversZ Lippi LIPPI propose à la fois des gammes classiques de portails et clôtures, mais a su se démarquer avec des gammes plus sélectives et innovantes. LIPPI a défini une véritable stratégie de différenciation à forte valeur ajoutée pour ses clients suivant plusieurs axes : Être précurseur dans le BIM. LIPPI a été l’un des premiers fabricants de portails et clôtures à modéliser une partie de son portefeuille produits en BIM Avoir une véritable conscience environnementale, nous sommes un partenaire « éco-responsable » disposant de la triple certification ISO Qualité, Sécurité, Environnement, RSE (label Lucie). 17 gammes de nos produits sont labellisées « Origine France Garantie », label qui s’obtient difficilement auprès d’un organisme indépendant pour certifier l’origine française d’un produit. Cette responsabilité est pensée à chaque instant : la fabrication des produits est propre, le choix des matériaux, les emplois sont locaux, moins de rejets, moins de chutes, réduction des emballages… Proposer une forte personnalisation des produits les clôtures et portails sont fabriqués à la demande avec une palette de couleurs élargie de 30 couleurs. Les couleurs proposées par son partenaire AkzoNobel sont choisies par une designer interne et suivent les tendances pour illuminer les espaces. Lippi colors Proposer des services de qualité autour des produits, services clients, services après-vente BIM, un levier de performance et de mise en relation S’intéresser au BIM fut une évidence pour LIPPI. Il y a quelques années, les autres fabricants de clôtures ne disposaient pas de fichiers BIM, nous avons su être précurseur, nous démarquer en développant nos fichiers BIM. En effet, les clôtures et les portails font partie intégrante d’un bâtiment et de son environnement. L’objectif de LIPPI est d’embellir les extérieurs et créer un écrin pour les bâtiments.  Nous avons créé deux gammes de produits spécifiques, plus innovantes et adaptées aux besoins des prescripteurs.  Ces derniers sont attentifs à nos produits et nos solutions leur plaisent beaucoup. La volonté de LIPPI est à la fois d’embellir un bâtiment mais également la ville. Nous souhaitons développer la visibilité de nos produits, qu’ils soient connus, achetés et posés. Nous offrons des produits complémentaires, plus innovants à la clôture classique. En effet, les villes demandent des produits modernes, esthétiques, colorés tout en gardant des fonctionnalités techniques, sécuritaires et modulables de l’unicité visuelle et stylistique. Cela fait écho à notre raison d’être « Vivre heureux ensemble » C’est une fierté pour l’entreprise de voir les produits LIPPI dans des réalisations car les portails s’intègrent parfaitement au design, à l’esthétique du bâtiment. Le BIM renvoie une image moderne de nos produits. Nous avons choisi de développer une partie de notre gamme en BIM, les produits à forte valeur ajoutée esthétique et technique et notamment ceux qui intéressent le plus les architectes. Une fois nos produits en BIM, nous les avons publiés sur la plateforme Polantis et aujourd’hui sur BIMobject (Polantis appartient à BIMobject). Nous avons été très vite surpris par l’adoption de nos produits par les architectes, par le nombre de téléchargements et de vues de nos produits.  Nous avons gagné des marchés, des chantiers grâce au BIM : du fait de proposer des obejets BIM et d’être présent sur la plateforme Polantis et BIMobject. Les architectes nous contactent pour des demandes de prix. Polantis a su relayer une demande d’un architecte et nous avons conclu un important marché. En effet, proposer une bibliothèque d’objets BIM sur ces plateformes, permet à nos produits d’être au bon endroit, au bon moment. Tous les prescripteurs qui consultent BIMobject et Polantis peuvent nous contacter pour avoir des informations complémentaires sur nos produits. Nos produits gagnent en visibilité sur ces plateformes. Les plateformes de contenu BIM sont des vitrines de nos produits. Cette présence réduit l’action de prescription fastidieuse et souvent appliquée au mauvais moment avec les bureaux d’architectes. Maintenant, ils ont accès à notre bibliothèque quand ils en ont besoin. Cela est beaucoup plus efficient.  LIPPI sur le salon BIM World les 7 et 8 octobre ! Cette année, LIPPI participe au salon BIM World aux côtés de BIMobject et Polantis pour échanger directement avec les prescripteurs, donneurs d’ordre, collectivités et mieux comprendre leurs besoins. Une démonstration des produits BIM LIPPI aura lieu sur le stand BIMobject, stand G21/H20. BIMobject et LIPPI vous offrent l’entrée sur le salon avec le code : EXH-VIS-585275. Nouvelles dates pour le salon BIM World Paris cette année ! Découvrez les produits LIPPI disponibles pour  ARCHICAD, Revit, SketchUp et en IFC sur BIMobject; En savoir plus sur les produits LIPPI en visitant leur site internet.
Il y a 5 ans et 37 jours

Après le confinement, ces citadins qui veulent changer de vie

Avant le Covid-19, Olivier et sa compagne pensaient déjà à quitter le centre de Paris "pour s'agrandir". Après deux mois de confinement, ils ne cherchent plus un appartement: ce sera "une maison avec jardin"."On cherche vraiment avec un espace extérieur, quitte à aller un peu plus loin": la proximité d'un métro "n'est plus une obsession", dit-il.Pierre, 40 ans, avait "depuis cinq ans" le projet de "se rapprocher de la nature" et la crise va "précipiter un peu les choses"."Sans tomber dans la collapsologie pure et dure, il nous arrive quelque chose que je pressentais. Je voudrais y être préparé: avoir au moins un lopin de terre pour pouvoir faire un peu d'agriculture et faire en sorte que nous soyons autonomes avec mon épouse", explique-t-il.Cadre dans l'informatique, il faisait déjà "pas mal de télétravail" et l'activité de sa femme, couturière, ne lui semble "pas incompatible" avec ce nouveau mode de vie.Pour Anaïs*, journaliste de 29 ans et son compagnon, "le confinement a été un vrai déclic". A deux, ils vont "changer de mode de vie" d'ici la fin de l'année pour gérer un gîte en Drôme-Ardèche."A Paris, on n'a pas le temps de vivre. On court à droite à gauche et surtout, on sur-consomme", estime-t-elle. "Ça nous a fait nous rendre compte qu'on avait plus du tout envie de cette vie-là. Qu'on avait envie d'espace, d'air, de nature et de changer vraiment de rythme"."Vivre différemment""La pollution", "le manque de nature" sont aussi évoqués par Jana, qui s'installe avec sa famille près de Lorient (Morbihan). "Le confinement a permis d'en faire un projet familial, d'en discuter avec les enfants, ce dont ils rêvaient et ce qu'on pouvait réellement se permettre", raconte cette intermittente du spectacle.Paris ? "On n'y reviendra pas", assure-t-elle.Ces aspirations sont sensibles dans les recherches immobilières. Pendant le confinement, le site Leboncoin a noté une hausse de 30% des recherches en zones rurales et de 20% dans les zones urbaines moins denses, par rapport à la même période de 2019.Sur Seloger.com, "plus de recherches ont été effectuées en province qu'avant le confinement", avec "une appétence accentuée pour les maisons", indique le site.Dans son agence des Herbiers, commune de 16.000 habitants en Vendée, Fabrice Abraham a constaté depuis le déconfinement une augmentation des demandes venant de "grandes villes", notamment d'Ile-de-France."Ce sont des personnes qui sont en télétravail et qui peuvent profiter d'une surface de 100, 120 mètres carrés, pour un prix de vente moyen de 200.000 euros", décrit-il. "C'est ce qui a vraiment changé: ça sent l'envie d'avoir plus grand, d'avoir un bout de jardin et de vivre différemment"."Feu de paille ?"Le phénomène n'est pas nouveau: depuis les années 1980, de plus en plus d'actifs quittent les grandes agglomérations, indique Pascal Chevalier, géographe à l'université de Montpellier. "Ce sont en général des cadres qui étaient dans le tertiaire" et partent pour "retrouver une qualité de vie".S'il y a 10-15 ans, ces départs s'effectuaient vers les espaces ruraux plutôt isolés, "aujourd'hui, les gagnants de cette mobilité sont les petites villes, les bourgs", qui "associent qualité de vie et services", souligne M. Chevalier."Il y a un critère presque paradoxal qui est la proximité du rural avec des axes de circulation", confirme Cédric Szabo, directeur de l'Association des maires ruraux de France. "L'autre paramètre devenu incontournable, c'est la qualité du débit internet" - ce qui exclut certains territoires.De façon générale, il est "beaucoup trop tôt" pour savoir si ces envies entraineront un réel "exode", souligne Thomas Lefebvre, de la plateforme immobilière MeilleursAgents. "Est-ce un feu de paille ou une vraie volonté ?" Ces projets sont "conditionnés à beaucoup de choses", ajoute-t-il, notamment "l'emploi" et le "crédit".*prénom modifié
Il y a 5 ans et 38 jours

Le confinement fait chuter les ventes de logements anciens mais pas les prix

"Il ne s'est rien passé pendant deux mois, (...) on ne pourra pas rattraper ces deux mois", a résumé jeudi le notaire parisien Thierry Delesalle, à l'occasion des chiffres trimestriels sur le marché, établis de concert par la profession avec l'Insee.Pour 2020, "on peut s'attendre à une baisse de 150.000 transactions sur l'ensemble de la France", a-t-il avancé, ce qui représenterait une chute de 15%.Comme tous les secteurs économiques, l'immobilier français s'est heurté à la crise sanitaire et économique du coronavirus, en particulier le strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai pour éviter la propagation de la maladie.Il a été impossible de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Les chiffres nationaux de l'Insee ne donnent pas encore la pleine mesure de ce coup d'arrêt. Non seulement ils s'arrêtent seulement à fin mars, mais ils courent sur l'ensemble des douze mois écoulés à cette date, ce qui atténue considérablement les variations.Les ventes demeurent donc pour l'heure au-dessus de la barre du million annuel. Sur la période de douze mois achevée fin mars, 1,04 million de transactions avaient été effectuées, un léger ralentissement par rapport au niveau observé sur l'ensemble de l'année 2019 à 1,07 million.Chute de 22% en Ile-de-FrancePour réellement mesurer l'ampleur de la chute du marché, il faut regarder les chiffres établis par les seuls notaires d'Île-de-France qui se concentrent sur le premier trimestre. Là, c'est un recul de 22% en région parisienne et ce n'est qu'un début."On peut penser qu'il y a une baisse de 90% (...) des actes de vente" pendant le confinement, a rapporté M. Delesalle.Avant ce brusque coup d'arrêt, le marché était florissant. Les prix, notamment, ne cessaient d'augmenter chaque année, passant même les 10.000 euros le mètre carré à Paris.Si la chute des ventes est une certitude, l'évolution des prix reste justement une inconnue majeure. Ils ont, pour l'heure, poursuivi leur hausse et l'ont même accélérée.Entre janvier et mars, leur niveau moyen a progressé de 5% par rapport à un an plus tôt, une progression générale entre maisons et appartements, comme entre Île-de-France et province.Mais ces variations ne disent rien des effets potentiels du confinement et, au-delà, de la crise. Ils traduisent des négociations effectuées bien en amont entre acheteurs et vendeurs.Même actuellement, "les promesses que nous signons en ce moment, c'est encore le rattrapage de (négociations) qui étaient faites en mars", a prévenu M. Delesalle. "On est encore un peu sur les anciens prix. Les nouveaux prix, ça sera plus sur le troisième trimestre."Les banques surveilléesLe secteur peut donc s'attendre à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre, ou d'espérer, un recul des prix.Pour d'autres, l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique majeure."Si vous avez deux millions de chômeurs en plus, il y aura un impact sur le marché immobilier, c'est évident", a appuyé M. Delesalle.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?"Les banques aujourd'hui resserrent le robinet", a rapporté M. Delesalle, craignant que cela pâtisse d'abord aux particuliers, souvent jeunes et peu fortunés, qui achètent leur premier logement."La sélection des dossiers commence à être un peu inquiétante", a-t-il noté, s'abstenant pour le reste de jouer la "boule de cristal" sur l'évolution des prix.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : les prix de l'immobilier neuf ne subissent pas la crise, bien au contraire

Pour les prix de l'immobilier neuf, la tendance est toujours largement haussière dans les grandes villes, selon le spécialiste de l'immobilier neuf sur Internet, Trouver-un-logement-neuf.com. Pour l'heure, la baisse des prix ne semble pas être d'actualité…Avec le télétravail testé à très grande échelle pendant le confinement, en marge de la fin de la métropolisation, d'un retour à la campagne de citadins des très grandes villes de France... certains tablent sur une diminution des prix de l'immobilier. Et pourtant, pour l'heure, aucune tendance à la baisse des prix de l'immobilier neuf n'est visible, bien au contraire. D'après le baromètre des prix de l'immobilier neuf du site de référence, Trouver-un-logement-neuf.com, on observe plutôt une nouvelle forte hausse sur le prix du trois-pièces, surface de référence, dans la quasi-totalité des 10 plus grandes villes de France, lors des six derniers mois. Tendance presque identique avec un mois de recul.Hausse dans 8 grandes villes sur 10Le prix de l'immobilier neuf a progressé dans 8 grandes villes sur 10 lors des six derniers mois, selon les derniers chiffres du baromètre de Trouver-un-logement-neuf.com. Une hausse quasi généralisée qui va jusqu'à +8,7% à Lille en comparaison des prix moyens pratiqués pour un trois-pièces en novembre 2019. Lille qui devient ainsi la 6ème grande ville la plus chère devant Montpellier : +5,6% et Strasbourg : +3,3%. Toulouse, malgré une hausse de 4,2% en un semestre, reste la grande ville la plus abordable à 250.000 € pour un trois-pièces.Parmi les fortes hausses observées, on note également Lyon : +3,4%, au-delà des 366.000 € pour acheter un T3 neuf, ainsi que Bordeaux : +4,6% où les prix repartent franchement à la hausse pour atteindre un prix moyen de 332.300 € pour un trois-pièces.Des hausses limitées ailleurs, comme à ParisDans certaines localités, la hausse reste plus limitée : stabilité parfaite lors des six derniers mois à Marseille où il faut compter 261.000 € pour acheter un T3. Légère hausse à Nice : +0,6% à 354.600 €. La capitale de la Côte d'Azur est ainsi sur le podium des trois grandes villes les plus chères, quand Paris, avec un prix en progression de 0,7% depuis novembre 2019, reste la ville la plus chère de l'hexagone dans l'immobilier neuf avec un prix moyen de 818.000 € pour un trois-pièces.L'exception nantaiseSeule exception parmi les grandes villes : Nantes où le prix moyen d'un trois-pièces diminue de 2,6% en six mois. Il est donc de nouveau possible d'acquérir un appartement neuf à moins de 300.000 € dans la cité des ducs de Bretagne.Fin du confinement : quelles conséquences ?En parallèle, en un mois, c'est-à-dire à cheval avant et après le déconfinement, on note également peu de reculs des prix. Seules trois grandes villes affichent des prix des logements neufs en baisse en un mois : Nantes encore : -0,7% ; mais également Toulouse : -0,8% et surtout, Strasbourg qui enregistre une baisse de 2,4% en 30 jours.A l'inverse, cela augmente fort dans certaines localités en un mois : +2,3% à Lyon, +2,6% à Montpellier, +6,5% à Paris.Conclusion :Pour l'heure et comme l'ont dit déjà plusieurs grands promoteurs, face à la pénurie de logements neufs disponibles avant l'épidémie de coronavirus, face au ralentissement de la délivrance des permis de construire pendant le confinement, en attendant le verdict du second tour des élections municipales, les prix de l'immobilier neuf ne devraient pas diminuer, à plus forte raison dans les grandes villes. D'autant que la demande y est restée bien présente durant le confinement. Les logements neufs avec de larges terrasses, voire jardins privatifs, déjà réputés pour être plus chers, y ayant d'ailleurs tirés leur épingle du jeu.Consulter ici le prix de l'immobilier neuf ville par villeMéthodologie : une méthode de calcul en temps réelLe prix moyen actuel de l'immobilier neuf dans les 10 plus grandes villes françaises a été calculé le lundi 25 mai 2020 par type de surface, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 5 ans et 40 jours

« L’été sera utile pour préparer les projets », Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine

Le second tour des élections municipales place France urbaine en première ligne à deux titres : 80 % de ses maires restent à élire, et ses membres pèsent d’un poids majeur, dans la commande publique du bloc local. Président de l’association qui regroupe les plus grandes villes et intercommunalités de France, mais aussi maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc détaille les enjeux.
Il y a 5 ans et 40 jours

Le marché du logement va évaluer les dégâts du coronavirus

Les notaires donneront jeudi leurs chiffres, établis avec l'Insee, sur le nombre de ventes de logements anciens en France et l'évolution de leurs prix au premier trimestre.Ces chiffres commenceront à dessiner l'ampleur d'une paralysie probablement jamais vue de l'immobilier français. Après des années de hausse incessante des prix, le marché s'est heurté au strict confinement décrété entre la mi-mars et le début mai pour éviter la propagation du coronavirus.Alors que plus d'un million de ventes avaient été conclues l'an dernier, il a été impossible pendant presque deux mois de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Mais désormais "il y a une véritable envie, une véritable confiance des Français dans leur projet immobilier", assurait la semaine dernière Julien Denormandie, ministre du Logement, sur Sud Radio. "Depuis la sortie du confinement", le 11 mai, "énormément de Français sont retournés dans les agences immobilières."C'est ce que rapportent aussi plusieurs acteurs, comme le réseau Century 21 ou la Fnaim, première organisation du secteur: les clients sont revenus en masse et n'ont, globalement, pas renoncé à leurs projets."On est rassuré sur le fait qu'il y a de l'activité", résumait mi-mai Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, sur Europe 1. "Notre crainte naturellement c'est de savoir si elle va durer dans le temps."Optimistes et pessimistesSimple rattrapage ou reprise durable ? C'est la grande question et les chiffres des notaires, jeudi, seront bien trop obsolètes pour y répondre. Clos fin mars, ils ne couvrent même pas toute la période du confinement.Le secteur ne peut donc s'attendre qu'à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre ou d'espérer un recul des prix.De nombreux acteurs estiment néanmoins que l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique qui s'annonce majeure.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?Les réponses ne viendront pas avant des mois car, même si la reprise ressentie par les agents se traduit finalement en chiffres, ce rebond risquera lui-même d'être en trompe-l'oeil."Il y a des gens qui sont obligés d'avancer dans leur projet immobilier, c'est ce à quoi on assiste", avance auprès de l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site MeilleursAgents, qui rassemble des données recueillies auprès d'une bonne partie des agents français. "Est ce que ça va être durable? Ca, on va plutôt le voir à partir de septembre."Reste le cas particulier du logement neuf, dont les enjeux sont cruciaux pour l'ensemble du marché car une chute de la construction alimenterait un manque durable de logements, une situation favorable à la hausse des prix.Cet effondrement ne fait guère de doute, le confinement ayant mis à l'arrêt de nombreux chantiers et gelé l'examen des permis.Prévus vendredi pour la période comprise entre février et avril, des chiffres auraient dû en donner une idée, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date, en raison des difficultés à établir des statistiques dans la période actuelle.
Il y a 5 ans et 44 jours

Second tour des municipales le 28 juin : un soulagement pour le BTP

La tenue du second tour des élections municipales le 28 juin prochain soulagera le secteur de la construction. Annoncée ce 22 mai par le Premier ministre Edouard Philippe, cette décision concerne en effet surtout les plus grands donneurs d’ordre du bloc local : les grandes villes de France vont pouvoir relancer leurs commandes avant la fin de l’année. Dans leur sillage, les métropoles et communautés urbaines leur emboîteront le pas.
Il y a 5 ans et 53 jours

Covid-19 : l'immobilier à l'épreuve ?

Pour Pierre Mattei, Président de Keys REIM et Claire Flurin, Directrice R&D de Keys AM, le développement des tendances people-centric, à l'œuvre avant la crise, devraient se poursuivre.Au sein de son véhicule R&D « Curiosity is Key(s) » notamment, le groupe Keys AM travaille à mieux comprendre les utilisateurs et leurs usages. Il tente ainsi d'anticiper les façons que nous aurons d'habiter, de travailler, d'apprendre, de nous déplacer, pour inventer des formules immobilières qui créent plus de valeurs, plus de performances. Des missions qui apparaissent essentielles aujourd'hui.Le groupe Keys AM livre ainsi son analyse sur les marchés des bureaux et commerces, de l'hôtellerie et de l'habitat.1. De nouvelles façons de travailler, produire et consommer pour l'immobilier en général ?Cette crise sanitaire démontre plus que jamais notre intérêt à observer et comprendre les comportements humains, afin de faire évoluer avec justesse et coordonner bâti en besoins des utilisateurs. Cela semble évident mais il faut le rappeler : dans l'immobilier le client final est bien l'humain.Plus de télétravailleurs à l'avenirL'expérimentation actuelle du télétravail en masse influencera probablement la demande en bureaux post Covid-19. Déjà en 2017, la France comptait en moyenne 5 à 6 % de travailleurs à distance quand le Luxembourg en totalisait 10 %. Des chiffres qui semblent croître de 20 % tous les cinq ans selon Eurostat. En revanche, les salariés sont plus nombreux à télétravailler occasionnellement : 25 % en 2017 et 29 % en 2019 selon une enquête Ifop pour Malakoff Médéric Humanis.La pandémie et le confinement à l'œuvre devraient confirmer cette tendance : il est désormais raisonnable de penser qu'à court terme une part plus importante de Français auront recours au télétravail, en particulier ceux qui travaillent loin de leur domicile.Cette donne, incitera sans doute les employeurs à ajuster leurs besoins en surface locative dans la période d'après crise sanitaire. A court terme au moins, on peut s'attendre à ce que de plus en plus de bureaux se composent de moins d'un poste physique par salarié.De manière générale, on peut s'attendre à un renforcement des typologies d'aménagement de type co-working ou flex-working. Mais attention, tout le monde n'est pas en capacité de travailler de façon flexible, encore moins à distance, ces évolutions ne sonneront donc pas la fin du bureau plus traditionnel.Cela renforce les exigences d'investissement des fonds gérés par Keys REIM, société de gestion de portefeuille du groupe Keys AM en matière de localisation évidemment, mais aussi de capacités et d'adaptabilité à des besoins différents, et donc de réversibilité des actifs. Plus que jamais nos immeubles doivent devenir des lieux de destination dans lesquels on a envie de se rendre.Inclure dans les attentes ESG de nouveaux critèresLe groupe Keys AM anticipe une réflexion plus poussée de la part de tous les professionnels de l'immobilier sur la qualité « sociale » des bâtiments, et donc sur la manière dont ils sont exploités, ou dont ils facilitent, ou protègent, les interactions par exemple. En matière environnementale, on pourrait imaginer que les métiers de l'immobilier intègrent des mesures systématiques de l'empreinte carbone de leurs actifs par exemple. Nous évaluerons peut-être aussi l'impact direct de la centralisation de notre économie sur la capitale et les grandes villes. A ce sujet, l'économiste de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI) Carmen Cantuarias, pointe le lien causal entre l'exode urbain durant la crise sanitaire et la perte de la biodiversité.Enfin, l'impact des actifs sur la santé, l'environnement, l'économie locale va certainement préoccuper les utilisateurs finaux et donc les investisseurs. Le secteur de l' « impact investing », explicite et concret, pourrait ainsi gagner en attractivité.D'autres façons de construire l'immobilier ?En matière de production du parc immobilier lui-même, il faut se projeter mais nuancer : oui la construction modulaire, hors-site et le bois vont continuer à se développer car ils présentent des qualités intrinsèques importantes. Et selon Radmila Pineau, également économiste à l'ESPI, ces secteurs bénéficieront sûrement de la crise car ils sont porteurs de résilience pour le secteur de la construction dans le contexte actuel. On peut donc s'attendre à une montée en puissance du bâti réversible ou modulable. Néanmoins, tous les bâtiments ne seront pas demain imprimés en 3D, ni construits par des robots.Et les typologies commerciales ?Déjà en 2019, quelques pure players « online », comme Casper, Warby Parker, AMPM ou Made.com, avaient décidé d'ouvrir des magasins physiques pour une expérience de marque plus palpable. Cette tendance du « retour au street retail » pourrait se confirmer voire même s'accélérer. Le marché espère donc un regain d'intérêt pour le commerce « brick & mortar » en sortie de crise.2. Le segment hôtelier : des valeurs qui rassurentRebond escompté pour le tourisme d'affairesCertains affirment que les déplacements professionnels pourraient bien être impactés par le déploiement rapide et généralisé des technologies de visioconférence, engendrant une baisse des réservations hôtelières. Il faut néanmoins nuancer cette déclaration, car si les milieux des affaires s'organisent, en 2018 et 2019, le marché des business travelers était en plein boom alors que les solutions de visioconférence existaient déjà. Selon l'édition 2019 du Baromètre + Européen du Voyage d'Affaires réalisé par American Express Global Business Travel, les dépenses liées aux voyages d'affaires ont crû de 3,4% en 2018, après avoir augmenté de 3,1% en 2017.A ce jour encore, la rencontre humaine reste un accélérateur de business, en particulier entre entreprises de cultures différentes. Le contact direct reste essentiel pour finaliser un projet ou un contrat. Dans les prochaines années, la demande en hôtellerie pour les voyages d'affaires connaîtra donc quelques évolutions, mais le groupe Keys AM reste confiant sur le maintien d'une bonne dynamique.Les enseignes hôtelières reconnues seront plus résilientes face à cette crise sanitaireLa démocratisation du télétravail associée à la modernisation récente des concepts d'hébergement moyens et longs séjours devrait contribuer à booster le mouvement nomade en France, déjà développé chez les anglo-saxons. Un fonds conseillé par Keys REIM a d'ailleurs investi dans Outsite un opérateur d'hébergements de co-living et co-working dédiés aux travailleurs mobiles et digital nomades, dont les réservations reprennent déjà leur cours, avec, certes, une clientèle plus locale qu'internationale pendant cette phase de confinement généralisé.La crise met en valeur l'importance et le pouvoir des marques qui donnent confiance et affichent des valeurs auxquelles les utilisateurs se raccrochent. A cet égard les particuliers qui louent ou sous-louent leurs biens sur des plateformes comme Airbnb souffrent durement de la période de confinement, car beaucoup ont peu de moyens de rassurer le client voyageur sur leur capacité à mettre en œuvre des règles d'hygiène strictes. Les hôtels reconnus et leur politique sanitaire pourraient rassurer davantage les clients. A court terme, on imagine que ces locations meublées en « peer-to-peer » muscleront leurs standards de gestion et insisteront sur la richesse des possibilités de rencontres qu'elles proposent. Entretemps, les résidences de tourisme et appart-hôtels pourraient permettre de maintenir la distanciation sociale en vacances.Une industrie du voyage plus écolo ?On peut enfin se demander si la prise de conscience environnementale généralisée en 2019 ancrera des habitudes de voyage plus écologiques : voyager moins et moins loin, privilégier des hôtels engagés en matière d'ESG, décarboner ses voyages, etc. A ce stade, tout est imaginable.3. Le marché de l'habitat : vers une plus grande diversification de l'offreUne chose est sûre : la crise sanitaire souligne l'importance d'un habitat de qualité, dans sa forme spatiale mais aussi sociale. Et parce que, dans le sillon du progrès technologique, les usages évoluent et ce de plus en plus vite, la diversification de l'offre « habitat » se faisait déjà ressentir ces dernières années. Deux constats majeurs valent le coup d'être soulignés : (i) la problématique grave de l'accessibilité au logement face aux prix en hausse, et (ii) la grande rigidité de l'offre disponible face aux exigences de mobilité de notre époque.L'opportunité de développer de nouveaux produitsCes marqueurs et la crise sanitaire en cours créent donc une réelle opportunité pour développer de nouveaux produits. Le groupe Keys AM porte son attention sur quatre gammes de produits très concrètes, qui si elles réussissent le pari de l'accessibilité à tous, sauront vraisemblablement répondre aux trois enjeux phares de coût, flexibilité et lien humain :les typologies partagées dans le résidentiel, de type co-living, résiliente à la crise et donc que l'on attend renforcées en sortie de crise;les solutions d'hébergement mixtes où l'on vit, travaille et se divertit, avec, par exemple, un café co-working au rez-de-rue et une crèche ou salle de sport au rez-de-jardin; les solutions contractuelles qui ne sont ni des baux résidentiels ni des actes de propriété mais qui donne accès à un usufruit plus flexible, comme la dissociation de propriété, le co-investissement, le crédit-bail logement, ou le viager collaboratif.les résidences locatives gérés comme les built-to-rent ou PRS anglosaxons qui allient offre servicielle et qualité du bâti pour une expérience résidentielle réussie.Développement des zones rurales : vers un renforcement de la demande ?Beaucoup s'expriment sur l'exode urbain qui suivrait cette crise du Covid-19. Conduira-t-elle vraiment certains citadins à quitter les grandes villes et leurs logements parfois étroits pour aller vivre en milieu plus rural ? Peut-être, mais dans quelle proportion ? La crise renforcera-t-elle l'attractivité des métropoles régionales ? Beaucoup plus probable, d'autant plus que déjà en 2011, l'INSEE recensait 29% de jeunes Parisiens et 27% des plus de 60 ans de la capitale comme pratiquant la double résidence.Selon l'économiste de l'ESPI Carmen Cantuarias, la demande sociale de « néo-ruraux » génère des difficultés environnementales, car la population se déplace avec les mêmes habitudes de consommation et crée des pressions dans les milieux ruraux. Il faudra donc veiller à ne pas céder à la tentation de développer, en milieu rural, des morceaux de villes à la façon « éco-quartiers ». Car même si ces derniers présentent beaucoup de qualités, l'artificialisation accrue des sols non urbanisés français aurait des conséquences graves sur notre biodiversité.Quoiqu'il en soit, les politiques de développement urbain comme les formes d'habitat devront demain prendre en compte les apprentissages ou les failles que nous révèlent aujourd'hui la crise sanitaire.
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : les maires s'engagent pour la relance économique

Le groupe de villes membres du C40 a publié une déclaration de principes afin de structurer la relance suite à la crise du COVID-19. Les maires s'engagent à « construire une société meilleure, plus juste et plus durable dans le cadre de la relance post-COVID-19 ».Ces principes ont été adoptés lors de la première réunion de la Global Mayors COVID-19 Recovery Task Force du C40, soutenue par le Président du C40, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, et ont été approuvés par des dizaines de dirigeants de villes telles que Los Angeles, Athènes, Austin, Barcelone, Bogotá, Boston, Buenos Aires, Chicago, Curitiba, Durban, Freetown, Hong Kong, Houston, Lima, Lisbonne, Londres, Medellín, Melbourne, Mexico, Milan, Montréal, la Nouvelle-Orléans, New York, Oslo, Portland, Quezon City, Rotterdam, Salvador, San Francisco, Sao Paulo, Santiago du Chili, Seattle, Séoul, Sydney, Tel Aviv-Yafo et Vancouver.L'annonce d'aujourd'hui fait suite à une série de réunions virtuelles auxquelles ont participé plus de 40 maires, montrant la voie avec cette collaboration à l'échelle mondiale pour surmonter la crise du coronavirus et celle du changement climatique.Déclaration de principes :La pandémie de COVID-19 a profondément marqué les villes du monde entier. Il ne s'agit pas simplement d'une crise sanitaire d'envergure mondiale, mais d'une crise sociale et économique, dont les effets se feront ressentir pendant des années. À bien des égards, il s'agit également d'un phénomène urbain, dont on trouve l'origine dans la destruction de l'environnement et la relation entre l'humanité et la nature. En tant que maires, nous nous sommes engagés à soutenir les habitants de nos villes et à protéger leur santé, en nous fondant sur les conseils et avis d'experts. En tant que membres du C40 Cities, nous partageons ce que nous avons appris au cours des derniers mois, ainsi que les connaissances que nous avons acquises en répondant à d'autres crises – sanitaires, économiques et environnementales.Il est clair que les dommages causés par le COVID-19 n'ont pas été équitables. Ce sont les personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées qui souffrent le plus des impacts sanitaires et économiques du COVID-19. Il s'avère aussi que le monde n'était pas entièrement préparé à cette crise, malgré les enseignements tirés du SARS, du MERS, d'Ebola et d'autres urgences sanitaires et climatiques récentes. Cela est dû en partie à l'ébranlement des institutions et mécanismes internationaux qui ont été mis en place pour apporter la paix et la prospérité à tous. Et ce problème est aussi dû en partie au fait que nous ne tenons aucun compte des connaissances scientifiques. En tant que dirigeants de grandes villes du monde entier, nous affirmons ne pas souhaiter un retour « à la normale » – notre objectif est de construire une société meilleure, plus durable, plus résiliente et plus juste dans le cadre de la relance suite à la crise du COVID-19. Par conséquent, notre stratégie commune visant à soutenir la relance de nos villes et le rétablissement de leurs habitants suite au COVID-19 sera régie par les principes suivants :La relance ne doit pas être un retour aux « activités normales », car nous vivons dans un monde en voie d'atteindre un réchauffement de 3 °C ou plus.La relance doit être guidée avant tout par une confiance dans l'expertise scientifique et en santé publique, afin d'assurer la sécurité de ceux qui vivent dans nos villes. D'excellents services publics, un investissement public et une résilience communautaire accrue fourniront la base la plus efficace de la relance. La relance doit répondre aux questions d'égalité qui ont été soulevées par l'impact de la crise – par exemple, il faut rendre hommage aux travailleurs désormais reconnus comme essentiels qui doivent être indemnisés en conséquence, et les politiques doivent soutenir les personnes vivant dans des zones d'habitation informelles.La relance doit renforcer la résilience de nos villes et de nos collectivités. Des investissements doivent donc être réalisés pour protéger contre les menaces futures – notamment la crise climatique – et soutenir les personnes touchées par les risques climatiques et sanitaires.Les mesures en faveur du climat peuvent contribuer à accélérer la relance économique et améliorer l'équité sociale grâce aux nouvelles technologies et la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois. Ceux-ci permettront d'offrir des avantages plus larges à nos habitants, travailleurs, étudiants, entreprises et visiteurs. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, ainsi que dans le pouvoir de nos municipalités, pour garantir que la relance suite au COVID-19 est solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les gouvernements nationaux soutiennent les villes et les investissements nécessaires dans les villes afin de permettre une relance économique qui soit solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les institutions internationales et régionales investissent directement dans les villes afin de soutenir une relance économique qui soit solide, équitable et durable.
Il y a 5 ans et 60 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 72 jours

Association Mémo : « Féminiser la maîtrise d’œuvre est un atout pour la ville inclusive »

A gauche, Rossella Gotti, architecte urbaniste indépendante à la tête de sa propre agence. A droite, Anne Labroille, maîtresse d’ouvrage à l’Office HLM de Pantin et maîtresse de conférences associée au Master d’urbanisme de Nanterre. [©DR] Qu’est-ce qu’un “plafond de béton” ? Anne Labroille : C’est comme un plafond de verre, mais on ne voit pas au-dessus… Concrètement, il y a peu de femmes nommées aux postes de grande direction. Et peu de femmes qui créent leurs agences d’architecture. Les femmes représentent plus de 60 % des inscrits aux écoles d’architecture, mais seulement 28 % des inscrits à l’Ordre des architectes. Par ailleurs, il n’y a aucune agence dirigée par une femme dans le top 100 des agences d’architecture françaises ! Rossella Gotti : Les femmes architectes sont aussi beaucoup moins payées que leurs homologues masculins. Quand elles sont salariées, la différence est comparable à celle des autres professions. Mais en libéral, elle se creuse, atteignant 41 % de différence de revenus… Comment expliquez-vous ces inégalités ? Anne Labroille : Il y a peu de femmes à la tête d’agence d’architecture. Peu d’enseignantes dans les écoles d’architecture où, par ailleurs, on ne leur parle pas des femmes architectes de l’histoire ou contemporaines. Les prix d’architecture ne sont quasiment jamais décernés à des femmes. On les voit rarement dans les magazines professionnels… Les jeunes femmes architectes manquent de modèles à qui s’identifier. Rossella Gotti : Pour les femmes qui se sont installées en libéral, il y a ensuite une vraie difficulté d’accès aux grandes commandes. Comme il y a beaucoup d’hommes dans nos métiers, les commanditaires ont souvent tendance à penser à la figure de l’architecte homme. On fera appel aux femmes non pour un stade ou un pont, mais pour l’aménagement d’intérieur, avec de petites commandes.  Anne Labroille : Il y a aussi un problème d’accès aux réseaux d’influence. Les contrats sont souvent discutés lors d’évènements plutôt masculins, comme des compétitions de golf, de voile, de rugby… Qui plus est, le soir ou le week-end. C’est compliqué pour une femme d’y être invitée, de s’y faire une place et de se libérer pour y assister. Notre association Mouvement pour l’équité dans la maîtrise d’œuvre (Mémo) est d’ailleurs née d’une rencontre en 2016 au cours de laquelle les femmes présentes ont toutes fait le même constat : “Nous pouvions avoir un bon poste dans une grande agence, mais une fois à notre compte, nous devenions précaires”. Quelles sont les conséquences de l’absence des femmes sur notre environnement architectural ? Rossella Gotti : Déjà, la méconnaissance du travail passé des femmes architectes appauvrit l’histoire de l’architecture. C’étaient des architectes très souvent novatrices, car borderline.  Anne Labroille : D’autre part, nous concevons l’espace comme nous le vivons et comme nous l’avons étudié. Des bâtiments, des villes, des territoires conçus à égalité par des femmes et par des hommes seront mieux pensés pour tou-t-es. La féminisation de la maîtrise d’œuvre est un atout pour la construction de ville inclusive. De manière concrète, que fait votre association pour obtenir plus d’égalité ? Anne Labroille et Rossella Gotti présentent une surélévation sur une maison particulière lors d’une journée portes ouvertes des agences d’architecture. [©DR] Rossella Gotti : Nous menons plusieurs types d’action. Nous créons des données sur la visibilité des femmes architectes dans les prix, les médias, les publications, les expositions… Nous animons des conférences sur les inégalités professionnelles dans le monde de l’architecture et des visites de bâtiments construits par des femmes lors des “Journées du Matrimoine”.  Anne Labroille : En outre, nous promouvons une politique des quotas en faveur des femmes architectes dans les concours d’architecture, pour que celles-ci puissent au moins y participer. En effet, pour être présélectionné, il faut souvent avoir un chiffre d’affaires minimum, avoir déjà construit… Cela bloque les femmes qui sont déjà plus précaires, c’est un cercle vicieux.  Propos recueillis par Caroline Kim-Morange
Il y a 5 ans et 75 jours

Top 10 des meilleures villes où investir dans l'immobilier neuf selon son profil d'acquéreur

Les meilleures opportunités d'investissement dans l'immobilier neuf se trouvent actuellement dans les périphéries de grandes villes particulièrement dynamiques : Grenoble, Annecy, Genève, Paris, Toulouse, Marseille et Aix-en-Provence, Bordeaux. Les prix du neuf sont souvent supérieurs aux prix de l'ancien. Ce surcoût, justifié par la qualité des constructions et, dans de nombreux cas, compensé par les avantages fiscaux attachés au neuf, est bien moindre lorsqu'on s'éloigne (mais pas trop) des grandes agglomérations. Il y a donc de nombreuses pépites à découvrir lorsqu'on analyse systématiquement toutes les villes françaises où des biens neufs sont proposés. « Les villes mises en lumière par ce double classement proposent un environnement plus apaisé, plus vert, bien moins cher, et bien plus rentable que les métropoles qu'elles bordent. La méthodologie suivie dans cette étude a permis de ne sélectionner que des opportunités équilibrées d'investissement en veillant, au-delà de la rentabilité ou de la plus-value attendue, à ce que les risques (non location, impayé de loyer, éloignement des transports ou des services de base) soient également bien maîtrisés. » Commente Mathieu Morio, fondateur de GridkyClassement profil rentabilitéA seulement 2 km de Grenoble, Saint-Martin-le-Vinoux (38) arrive en tête de classement. La rentabilité locative brute des investissements y est de 6,5% (en prenant en compte l'avantage fiscal Pinel, et 4,5% sans cet avantage). Cette ville bénéfice à plein du dynamisme économique et éducatif de Grenoble (5ème ville la plus innovante du monde), tout en présentant des prix plus attractifs. Elle se situe au cœur du Parc naturel régional de Chartreuse tout en étant à 3 arrêts de tram de la métropole. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année à Saint-Martin-le-Vinoux représente 35% contre 3,7% en moyenne nationale. La population a ainsi augmenté de 19% sur 5 ans sur cette zone.Arrive en seconde position du classement Allonzier-la-Caille (74), petite ville de 2.000 habitants située à 10 minutes d'Annecy et 20 min de Genève, placée en pleine nature tout en bénéficiant de la proximité avec 2 centres économiques majeurs. La rentabilité locative atteint 5,7% (avec levier fiscal). Reflétant cette situation privilégiée, le taux de logements vacants y est particulièrement bas, à 4,9% contre 7,1% au national.On retrouve en troisième place la commune d'Asnières-sur-Seine (92), qui figure régulièrement dans les classements des villes de banlieue les plus courues par les parisiens. Commune de l'ouest parisien située à moins de 15 min de la Défense, Asnières-sur-Seine bénéficie d'un cadre paisible et du charme des bords de Seine. La rentabilité locative dans le neuf, notamment dans le nouvel écoquartier Seine Ouest, est de 5,6% (avec levier fiscal). Ville aisée, le taux de cadres y atteint 33% contre 25% au niveau national.La Bouilladisse (13) est la quatrième ville où l'investissement d'un bien neuf est le plus rentable avec 5,5% (avec levier fiscal). La commune de 6.000 habitants bénéficie d'une position stratégique entre Marseille, Aix en Provence et Aubagne (accessibles en moins de 30 min). Reflétant ces avantages, la part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 7,6% contre 3,7% en moyenne nationale. Par ailleurs, le taux de logements vacants y est particulièrement bas à 5,5%, et les cadres, 27% des habitants, y sont fortement représentés.Balma (31), aux portes de Toulouse (accessible en 20 min par le métro A et plusieurs lignes de bus), arrive en cinquième position du classement avec une rentabilité de 5,5% (avec levier fiscal). Balma propose un bassin d'emplois sur place avec par exemple AG2R La Mondiale et plusieurs sièges de banques implantées localement. Il s'agit de l'une des communes les plus intéressantes en première couronne de Toulouse. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 35% contre 3,8% en moyenne nationale, et la population a augmenté de 19% sur 5 ans sur cette zone.Pontault-Combault (77), idéalement placée entre les pôles d'emplois de Créteil et de Marne-la-Vallée, et à seulement 30 min du centre de Paris en transports, Pontault-Combault est la sixième ville dans le classement Gridky. La rentabilité locative brute de l'investissement dans un bien neuf y est de 6% (avec levier fiscal), notamment en raison d'une forte demande locative. Il n'y a que 4,1% de logements vacants (presque deux fois moins que la moyenne nationale), et la balance démographique est de +5,1% sur 5 ans. Pontault-Combault est légèrement moins bien classée que les villes qui la précèdent en dépit d'une meilleure rentabilité, car le risque locatif y est un peu plus fort (tout en restant néanmoins excellent), avec un poids des loyers dans les revenus des habitants à 17% (au même niveau que la moyenne nationale).A 15 km de Perpignan, Saint-Cyprien (66) se place à la 7ème position du classement. Ville à la fois moderne et ayant gardé son atmosphère de village, Saint-Cyprien est située à 5 min de la mer. La rentabilité locative d'un appartement neuf y est de 6% (avec levier fiscal). La tension locative y est maximale avec seulement 0,2% de logements vacants. Il n'y a donc quasiment aucun logement disponible à la location sur la commune. Saint-Cyprien n'est toutefois pas classée plus haut en dépit de son excellent taux de rentabilité, car la croissance démographique, à 1,9% sur 5 ans, y est légèrement moins élevée que sur les villes mieux classées.Tournefeuille (31), commune de 27.000 habitants située à l'ouest de Toulouse, arrive en 8ème place. La proximité avec la ville rose, et ses nombreuses lignes de bus la reliant en 20 min, lui permettent de bénéficier de l'afflux démographique que connaît la région depuis plusieurs années : Tournefeuille a vu sa population croître de 2,6% sur les 5 dernières années, et l'arrivée de 12% de nouveaux ménages chaque année. Vous pouvez y espérer une rentabilité locative de 5,3% (avec levier fiscal).En 9ème position du classement, on retrouve Clamart (92). La rentabilité locative atteint 5,3%. Déjà à moins de 30 min de Paris en voiture, la commune va bénéficier du Grand Paris avec l'arrivée en 2024 de la ligne 15. Cette position privilégiée dans le sud-ouest parisien motive de nombreux nouveaux ménages à y emménager (+9,4% chaque année). Enfin, Clamart est en pleine mutation, avec l'émergence de nouveaux quartiers (le Panorama par exemple) offrant une haute qualité de vie.Gradignan (33), à seulement 9 km de Bordeaux, est à la 10ème place du classement. La rentabilité locative atteint 5%. La ville bénéficie d'un boom démographique avec une augmentation de 9,5% de sa population sur les 5 dernières années. La commune a vu son besoin en logements bondir, ce que reflète le très faible pourcentage de logements vacants (3%).Classement profil « plus value »Allonzier-la-Caille (74) passe en première position. Il existe sur cette ville certains biens neufs ayant un prix au m² de 3 760 €, ce qui est inférieur aux prix de l'ancien (qui se situent actuellement entre 2 826 € et 5 291 €), avec un prix moyen de 3 919 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 54%.Balma (31) arrive en seconde place. Le prix au m² des biens neufs est de 3 276 € face à un prix au m² dans l'ancien qui se situe actuellement entre 2 177 € et 4 124 € (avec un prix moyen de 2 973 €). L'écart de prix au m² des biens neufs par rapport au prix moyen dans l'ancien sur cette zone n'est ainsi que de 10%. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 53%.Asnières-sur-Seine est toujours troisième du classement. Le prix au m² de certains biens neufs est de 5 549 €, très proche du prix au m² dans l'ancien (qui se situe actuellement entre 3 563 € et 7 093 € sur cette zone, avec un prix moyen de 5 054 €). Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 60%.Fait son apparition en quatrième position du classement, la ville de Bruges (33), située au nord de Bordeaux. Le prix au m² des biens neufs est de 3 917 € en regard d'un prix dans l'ancien allant de 2 574 € à 4 771 € sur cette zone, avec un prix moyen de 3 524 €. Le neuf y est donc à peine 11% plus cher que l'ancien, ce qui est tout à fait attractif. Par ailleurs, si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 45%. La population a augmenté de 16% sur 5 ans sur cette zone, et le taux de logements vacants n'y est que de 3,2% (contre 6,9% au national).Saint-Martin-le-Vinoux se place en cinquième position. Avec des biens neufs accessibles dès 2 555 € alors que le prix au m² dans l'ancien se situe actuellement entre 1 757 € et 3 554 € sur cette zone, (avec une moyenne de 2 491 €), le prix de ce bien neuf est inférieur au prix maximum observé actuellement sur le marché de l'ancien, ce qui est tout à fait attractif. De plus, l'écart de prix au m² de ce bien neuf par rapport au prix moyen dans l'ancien sur cette zone est de 2,6%, alors que l'écart moyen entre le neuf et l'ancien est de 44% sur l'ensemble du marché. Ce lot est donc sensiblement moins cher au m² par rapport aux prix dans l'ancien que les autres biens neufs actuellement en vente. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 52% sur cette ville.Frontalière avec la Suisse (à moins de 30 min du centre-ville de Genève), la ville d'Etrembières (74) arrive en sixième place des villes où investir dans le neuf pour maximiser sa plusvalue. Le prix au m² des biens neufs est de 4 221 €, soit quasiment au même niveau que les prix de l'ancien qui se situent entre 2 924 € et 5 789 € sur cette zone, avec un prix moyen de 4 010 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 44%. La population a augmenté de 29% sur 5 ans sur cette zone.Autre ville frontalière avec nos voisins helvétiques, Gex (01) se place en septième position. Le prix au m² des biens neufs est de 3 685 € quasiment au niveau de l'ancien qui se situe actuellement entre 2 844 € et 5 595 € sur cette zone, avec un prix moyen de 3 574 €. De plus, si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 42%. La population a par ailleurs augmenté de 21% sur 5 ans à Gex.Première métropole du classement, Bordeaux (33) est la 8ème ville où il est le plus intéressant d'acheter un bien neuf pour espérer obtenir une belle plus-value. Le prix au m² des biens neufs les plus intéressants est de 4 449 €, ce qui n'est pas très cher en comparaison d'un dans l'ancien qui se situe entre 3 131 € et 5 845 €, avec un prix moyen de 4 307 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 49%.On retrouve la ville de Bouilladisse en 9ème place du classement. Le prix au m² des biens neufs est de 3 169 €, très proche du prix de l'ancien qui se situe entre 2 162 € et 4 362 €, avec un prix moyen de 3 011 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 45%. La population a augmenté de 2,3% sur 5 ans sur cette zone. La part des cadres dans les actifs sur cette zone (27%) reflète un environnement plutôt aisé.Biscarrosse (40) est 10ème .Le prix au m² des biens neufs est de 3 280 €, ce qui est inférieur à la moyenne du prix dans l'ancien : 3 442 €, avec un min de 2 530 € et un max de 4 651 € sur cette zone. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 50%. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 14% contre 3,7% en moyenne nationale. La population a augmenté de 13% sur 5 ans sur cette zone.
Il y a 5 ans et 80 jours

Vinci va construire avec Balfour Beatty une partie de la nouvelle LGV britannique

Ce gigantesque projet doit donner naissance à la première ligne au nord de Londres en 150 ans et sera la deuxième ligne à grande vitesse du pays après HS1, celle empruntée dans le sud de l'Angleterre par l'Eurostar. Elle doit relier la capitale britannique aux grandes villes du centre et du nord de l'Angleterre.S'étendant sur environ 90 km, les travaux du groupement entre Vinci et Balfour Beatty "comprennent un nombre important d'ouvrages d'art, de tunnels et de chantiers de terrassement", a précisé Vinci dans un communiqué.Le chantier sera implanté près de Birmingham (centre de l'Angleterre) "entre le tunnel Long Itchington Wood Green et Delta Junction/Birmingham Spur d'une part, et entre Delta Junction et la West Coast Main Line d'autre part", a détaillé le groupe français de BTP.Il débutera "à l'été 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires requises en raison de l'épidémie de Covid-19", et devrait s'étaler sur 74 mois, a-t-il souligné, tandis que les travaux devraient employer quelque 10.000 personnes "au plus fort de l'activité".L'annonce de ce contrat intervient le jour même où le gouvernement britannique annonce lancer formellement les travaux de construction, après le feu vert donné en février à ce projet par le Premier ministre Boris Johnson, malgré son coût exorbitant qui pourrait dépasser les 100 milliards de livres (environ 115 milliards d'euros).Le premier tronçon vers Birmingham pourrait ne pas voir le jour avant 2031 et il faudra peut-être attendre 2040 pour que la deuxième phase vers le nord de l'Angleterre soit opérationnelle."Même si la première priorité du gouvernement est de combattre l'épidémie de coronavirus (...) nous ne pouvons pas retarder les travaux de long terme qui doivent permettre au pays de passer à la vitesse supérieure", a souligné mercredi Andrew Stephenson, secrétaire d'Etat responsable du projet HS2.
Il y a 5 ans et 93 jours

Dossier : 8 photographes qui subliment le monde extérieur à travers leur fenêtre

En cette période exceptionnelle de confinement causée par la pandémie de Covid-19, la fenêtre devient la seule ouverture sur l'extérieur, une issue symbolique, voire une échappatoire propice au rêve. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous proposer de voyager sans même quitter votre canapé grâce à une sélection des plus belles photographies réalisées depuis les lucarnes des artistes. De Willy Ronis à Gail Albert Halaban, en passant par Helmut Newton, voici huit clichés de fenêtres avec vue.   Gail Albert Halaban, Out of My Window, « Paris views », 2012 Pour nous, parisiens aux appartements étroits, ouvrir sa fenêtre signifie aussi bien faire entrer un peu l’extérieur chez nous que visiter le logement de nos voisins d’en face. Une proximité caractéristique des grandes villes exploitée par la photographe américaine de 50 ans Gail Albert Halaban dans sa série Out My Window, débutée il y a près de 10 ans. A travers ses clichés pris depuis des fenêtres du monde entier, l’artiste explore la tension entre vie privée et espace publique, mettant en scène des protagonistes dans leur quotidien. Un travail qui place l’humain au coeur de son habitat et qui prouve qu’il y a de la vie partout, même entre quatre murs. . Laurent Kronental, Les yeux des tours, 2017 Petit chouchou de la rédaction, Laurent Kronental capture les édifices emblématiques de la cité Picasso de Nanterre (92) dans sa série Les Yeux des Tours. Depuis les appartements des locataires, le photographe propose un ensemble de clichés onirique où les contours uniques des fenêtres – en goûte d’eau, en cercle ou en carré – encadrent des vues sur un quartier des Hauts de Seine à l’identité marquée. Une ode aux ouvrages architecturaux érigés par Emile Aillaud entre 1973 et 1981. . Jordi Huisman, Rear Window, 2014 A travers sa série Rear Window, le photographe néerlandais de 38 ans Jordi Huisman porte son attention sur la vue depuis l’arrière des bâtiments résidentiels, mettant ainsi en lumière l’influence de l’homme sur son environnement. Alors qu’à son inauguration, un bâtiment est un ensemble homogène et uniforme, une fois investi par ses habitants, les balcons évoluent en fonction de l’occupant. Tantôt abritant une antenne parabolique, tantôt zone de stockage ou bien même petit jardin, ces espaces extérieurs en disent long sur leurs propriétaires. Une exposition de petits détails, non sans importance. . André Vicente Gonçalves, Windows of the World, « Paris », 2016 Si les yeux sont les fenêtres de l’âme, pour le photographe André Vicente Gonçalves, les fenêtres sont sans doute les yeux de l’architecture. Eléments aussi essentiels qu’ornementaux, les lucarnes et autres baies vitrées deviennent, derrière son objectif, les stars de la série Windows of the World, ensemble photographique mettant en scène des ouvertures aussi diverses que variées provenant des quatre coins du monde. Traversant les époques et rassemblant les cultures, le travail de l’artiste portugais rend hommage à des éléments marqueurs d’une histoire et d’une esthétique. Une mise en lumière poétique. . Willy Ronis, Vincent aéromodéliste, Gordes, Vaucluse, 1952 Figure de proue de la photographie dite humaniste, le photographe français Willy Ronis pose un regard sensible sur la condition ouvrière, la banalité du quotidien, les autres, la rue, la ville, mais aussi sur les paysages solaires du Luberon, où il s’installe en 1972. Dans Vincent aéromodéliste, Gordes, Vaucluse, pris depuis une fenêtre de sa maison familiale de Gordes, il immortalise à la fois l’insouciance de l’enfance et l’atmosphère si particulière de ses séjours en Provence. . Luigi Ghirri, L'Île Rousse, « Kodachrome », 1976 « Kodachrome », série emblématique du style poétique de Luigi Ghirri, rassemble un corpus de photographies couleur prises dans les années 1970. Ces images, qui subliment un quotidien volontiers banal, résument parfaitement la démarche du maître de la couleur italien : « Je m’intéresse à l’architecture éphémère, à l’univers de la province, aux objets considérés comme de mauvais goût, kitsch, mais qui, pour moi, ne l’ont jamais été, aux objets chargés de désirs, de rêves, de souvenirs collectifs […] fenêtres, miroirs, étoiles, palmiers, atlas, globes, livres, musées et êtres humains vus par l’image. » . Helmut Newton, Bergstrom over Paris, 1976 Le très célèbre photographe australien Helmut Newton s’est forgé un nom dans le milieu de la mode en travaillant pour des magazines et des marques prestigieuses. Dans Bergstrom over Paris, il photographie son modèle – une jeune femme nue se regardant dans un miroir – dans une chambre avec une vue imprenable sur Paris. Ici, Helmut Newton joue avec les codes du voyeurisme : le cadrage, le reflet dans le miroir et la vue plongeante confèrent à la photographie une forte dimension érotique. . Elina Brotherus, Hôtel de Sebald 2, « Sebaldiana. Memento Mori », 2019 Diplômée en art et en chimie analytique, l’artiste finlandaise Elina Brotherus mène une exploration minutieuse du monde à travers des autoportraits singuliers. Dans sa série intitulée « Sebaldiana. Memento Mori », elle s’inspire des écrits de l’écrivain allemand Winfried Georg Sebald sur la Corse et se met en scène en contemplatrice de la nature dans un hôtel et dans les paysages désertés de l’île. Elle rend ainsi hommage à l'Île de Beauté et à son écrivain préféré, mais aussi à sa mère, Ulla Brita Brotherus, née la même année que W. G. Sebald en 1944.  La Rédaction
Il y a 5 ans et 106 jours

Que faire des parkings souterrains dans les grandes villes ?

Indigo et Dominique Perrault veulent transformer les parkings en fermes urbaines, salles de concert, lieux de services, avec force éclairage naturel et ENR à tous les étages.
Il y a 5 ans et 121 jours

Municipales 2020: 10 grandes villes au crible

Entre problèmes globaux (lutte contre le changement climatique, logement, mobilité) et dossiers ultra-locaux, Paris, Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Nantes, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Nice se voient confrontées à des enjeux similaires.
Il y a 5 ans et 128 jours

Système de fixation pour façades ventilées – Le système fischer A | C | T (Advanced Curtain wall Technic) pour la fixation des pierres naturelles est sous Avis Technique du CSTB

Le système fischer A | C | T offre aux architectes et aux concepteurs un système complet, innovant et de grande qualité pour la fixation des façades ventilées. En plus des avantages techniques et économiques relatifs au montage, il offre une incroyable liberté de formes architecturales. Il est la clé d’une nouvelle esthétique des façades en pierre. Un vaste champs d’applications pour la conception architecturale Le système fischer A | C | T est compatible avec un grand nombre de matériaux et permet l’utilisation de panneaux de façades en pierre naturelle de 20 mm jusqu’à 70 mm d’épaisseur. Il est possible d’utiliser de grands formats de pierres jusqu’à 3 m2, positionnées en portrait, paysage ou avec un angle, tout en conservant un remplacement individuel aisé et rapide des pierres. Grâce à la technologie de forage tronconique à l’arrière du panneau associée à l’ancrage fischer FZP II, le système fischer A | C | T garantit qu’aucun élément de fixation ne soit visible au niveau du joint. Résultat, l’esthétisme de la façade est préservé et, à contrario des systèmes aggrafés, il n’y a aucun risque d’apparition de coulures sur la façade ou d’éclatements des pierres engendrés par les contraintes dans les chants. Le système A | C | T garantit également des façades parfaitement alignées. Au-delà du domaine d’application de l’avis technique, d’autres matériaux de parement peuvent être fixés tels que le verre, la céramique ou les panneaux en HPL. Un système d’ancrage évalué par le CSTB Le système fischer A | C | T est évalué pour les pierres naturelles par un Avis Technique délivré par le CSTB. Par ailleurs, l’ancrage FZP II pour les pierres naturelles fait l’objet d’une Evaluation Technique Européenne (ETA-11/0145). Une sécurité en toutes circonstances Rapide et facile à mettre en œuvre, tant dans la pose et que le remplacement des pierres, le système fischer A | C | T permet de réduire le temps de construction des façades et de transférer une grande partie des travaux vers l’atelier, ce qui en fait un système économique. Il garantit un ancrage parfaitement sécurisé : • pour les bâtiments situés en zones sismiques, • pour les bâtiments de grandes hauteurs, • pour des variations de températures importantes, • pour des charges élevées dues au vent ou au poids propre. L’ancrage par l’arrière de la pierre augmente considérablement la tenue mécanique de la fixation par rapport à un système d’accrochage au niveau du chant de la plaque. Le positionnement de ces ancrages permet d’optimiser le comportement à la flexion, d’assurer une absence de sinistralité et de réduire les épaisseurs de presque 30 %. La réduction de la masse de parement ainsi obtenue permet de diminuer le chargement de la structure, la quantité de matériaux à acheter et à transporter et, les efforts de manutention pour les équipes de pose. La technologie innovante de forage fischer consiste en un perçage tronconique, réalisé soit sur site, soit en atelier, qui permet l’expansion de l’ancrage FZP II, sans contraindre la pierre. Un service complet dédié au système fischer A | C | T Le système fischer A | C | T ne se limite pas aux produits de fixation innovants. En effet, fischer propose un vaste choix de machines industrielles pour le perçage des pierres naturelles et l’équipe fischer A | C | T apporte aux architectes, aux concepteurs et aux profesionnels de la pose, une assistance complète allant de la phase d’études jusqu’à l’exécution. Cette assistance s’étend de la formation des ingénieurs au dimensionnement jusqu’à la pose des panneaux sur chantier. Système fischer A | C | T : un savoir-faire reconnu à travers des chantiers références Centre des Congrès Robert Schuman de Metz D’une superficie de 15 300 m2, le Centre de Congrès de Metz a ouvert ses portes en septembre 2018. Pour ce projet, le cabinet Wilmotte & Associés a imaginé une façade animée de lames élancées en pierre de Jaumont, une pierre jaune caractéristique de la ville, sur toute la hauteur du bâtiment. Ce rideau de pierre confère une allure aérienne et offre un véritable jeu d’ombre et de lumière. Pour assurer un ancrage, sans contrainte d’expansion et parfaitement invisible de cette façade en pierre, le système de fixation fischer A | C | T a été retenu. Ce sont 40 000 ancrages à verrouillage de forme FZPII 13X26 M8/SO/10 CARBON qui ont été utilisés. Grande Arche de la Défense Construite dans les années 80, la Grande Arche de la Défense est devenue un monument emblématique du quartier d’affaires. Prouesse architecturale, ce cube évidé de verre et de marbre, de 300 000 tonnes, 110 m de largeur, hauteur et profondeur, a pourtant mal résisté aux intempéries et à l’usure du temps. C’est pourquoi, cet édifice a connu d’importants travaux de rénovation. Les sociétés EDM – Ateliers de France et UNIMARBRES, spécialisées dans la réalisation d’ouvrages prestigieux, complexes ou originaux en pierre, ont été en charge du remplacement du marbre de Carrare de la façade et des tympans. Partenaires de fischer sur de nombreux chantiers, elles ont choisis le système de fixation fischer A | C | T pour l’ancrage des nouvelles plaques de granit américain Bethel White. Il répond parfaitement aux besoins architecturaux de l’ouvrage, tout en permettant de préserver son esthétisme. Les spécialistes du Service Technique fischer ont élaboré une solution sur mesure en utilisant le système fischer A | C | T avec les ancrages FZP II à verrouillage de forme à dépouille arrière, pour offrir un ancrage invisible. Au total, près de 50 000 pièces ont été nécessaires pour la fixation des nouvelles plaques de granit. FRAC de Marseille fischer a participé au projet de construction du nouveau bâtiment du Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Marseille. Ce bâtiment revêt un habit de verre, avec une façade de 1700 panneaux en verre émaillé sur 5 étages, qui laisse entrevoir la vie intérieure du site. Suspendus par une ossature en acier galvanisé innovante, montée en applique sur des parois en béton, ces panneaux constituent un brise-soleil moderne et unique. Pour la fixation de ce rideau de verre flottant devant le bâtiment, fischer, en collaboration avec la société Hefi, avait été choisi avec ses chevilles invisibles à expansion FZP-G-Z et son système d’injection FIS V. Pour ce projet, les panneaux de verre émaillé devaient bénéficier d’une fixation invisible, les inserts FZP-G-Z de fischer, qui sont des ancrages non-traversant spécialement dédiés au verre de sécurité trempé et au verre de sécurité feuilleté, ont donc été retenus. Au total, pas moins de 6 750 ancrages sur l’ensemble du bâtiment ont été utilisés pour la fixation des panneaux en verre. De plus, ce chantier a fait l’objet d’une Appréciation Technique d’Expérimentation réalisé avec le support du service technique fischer. Enfin, l’utilisation des inserts FZP-G-Z a permis de préserver l‘esthétisme de la façade.   LEGENDE PHOTO : Pour le gratte-ciel au 99 Hudson Street dans le New Jersey aux États-Unis, 90 000 ancrages Fischer Zykon FZP II fixent les 25 000 m2 de dalles en pierre naturelle de la façade.