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Il y a 3 ans et 146 jours

Granulats, pierres et béton : les industriels prudents pour 2022

Après une année 2021 "chahutée", les producteurs français de granulats, pierres ou béton prêt à l'emploi, parient sur les bons carnets de commande des constructeurs pour 2022.
Il y a 3 ans et 147 jours

Unicem : Un espoir dans la crise

« Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions », explique l’Unicem. [©ACPresse] Le secteur de la construction reprend du service. Ainsi, Alain Boisselon, président de l’Unicem, et Carole Deneuve, responsable du service économique, viennent de dresser le bilan de 2021 et les prévisions pour 2022. Après une année 2020 « atypique », 2021 le fut tout autant. « Nous sommes dans une situation consensuelle, avec une tendance positive, détaille Carole Deneuve. De manière générale, nos activités ont progressé de + 1 % par rapport à 2019. Il y a un effet post-crise sanitaire, mais pas que. La conjoncture est bien orientée. » Fin décembre, la production de granulats devrait augmenter de + 12,3 % (soit 360 Mt en global) par rapport à l’année passée. De même pour le BPE qui enregistre une hausse de + 13 ,1 % (40,7 Mm3 attendus sur l’année). Et malgré les tensions et les pénuries sur les matières premières, la profession semble avoir assuré les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers. Lire aussi :Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem « Il y a du caillou et du BPE partout, explique Alain Boisselon. Ils sont comme les tireuses à bières… Ils ne s’arrêtent jamais ! L’Unicem se bat pour conserver son maillage de proximité, en prônant une exploitation rationnelle et respectueuse de l’environnement. La France a un besoin structurel d’infrastructures et de logements, nous devons y répondre. » Mais si les permis de construire sont à la hausse, l’Unicem reste prudente. « Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions, reprend Carole Deneuve. Le non résidentiel est à la traîne et les travaux publics sont en train de se réveiller. Toutefois, nous sommes loin de retrouver une activité d’avant-crise. » Le BTP : Une année en demi-teinte De plus, les professionnels du BTP sont soumis aux tensions actuelles liées aux difficultés de recrutement et aux hausses des coûts de production. Cependant, grâce aux projets du Plan de relance, aux appels d’offres des municipalités ou encore au maintien de l’activité dans le logement, l’année 2022 reste synonyme d’espoir. « En production, le BPE et le granulat devraient être proches de 2021, poursuit Alain Boisselon. Nous avons compris que 2022 serait l’année de la stabilisation. Cela va nous permettre de nous concentrer sur d’autres sujets. » Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE En effet, l’Unicem met en avant des défis majeurs à venir : la Rep, la RE 2020, l’emploi et le label RSE sectoriel. « Nous avons pour objectif le recyclage de 90 % de nos matériaux, en 2028. C’est bien, mais insuffisant pour répondre aux futurs besoins de la construction. Les matériaux recyclés ne subviendront qu’à 30 % des nouveaux besoins à venir. Il y aura alors deux sources : les matériaux secondaires et les primaires. » Enfin, pour l’Unicem, le recrutement est un sujet très important. « Nous voulons attirer les jeunes talents et les femmes… »
Il y a 3 ans et 152 jours

RSE : Lafarge Béton et Lafarge Granulats labellisées

Le label RSE “Exemplarité” a été attribué à Lafarge Béton, Lafarge Granulats a obtenu, quant à elle, le label RSE “Maturité”. Depuis 2018, Lafarge France est adhérente de la charte RSE de l’UNICEM qui a pour thématique principale : le capital humain, l’environnement, l’ancrage local, les relations avec les clients et fournisseurs et la gouvernance. Les entreprises sont évaluées par des organismes tiers-indépendants sur leurs pratiques et leurs performances. La note globale permet d’obtenir un label valable pour une période de trois ans : label RSE Engagement, label RSE Progrès, label RSE Maturité, label RSE Exemplarité. Lafarge Granulats et Lafarge Bétons ont décidé d’engager l’ensemble de leurs sites sur le territoire français, soit 300 sites pour le béton et 149 pour le granulat. Au terme de la campagne d’audits qui a duré plusieurs mois, le Comité d’évaluation UNICEM ENTREPRISES ENGAGEES a validé les labels des deux branches de l’industriel. Pour Lafarge Bétons, les auditeurs ont tenu à souligner la forte implication des collaborateurs dans la démarche RSE, la qualité des formations en la matière et particulièrement celles de l’École Mobile des Centralistes. La cohérence de la démarche “Lafarge 360”, notamment sur les bétons bas carbone a également retenu leur attention. Pour Lafarge Granulats, ils ont salué les efforts entrepris pour faire valoir et reconnaître l’empreinte socio-économique des sites et l’avancement des démarches environnementales engagées. La qualité des formations, du dialogue social et des conditions de travail également. Enfin, la promotion par Lafarge Granulats du développement durable dans ses relations avec ses clients, ses fournisseurs et les prescripteurs a également fait forte impression.
Il y a 3 ans et 154 jours

L'activité des matériaux de construction en 2021 proche des niveaux d’avant crise

Les résultats de l’année 2021 montrent un retour aux niveaux d’activité de 2019, avec une augmentation de production prévue à + 10 % à fin décembre 2021 (vs 2020) pour les granulats et pour le béton prêt à l’emploi (BPE), portant les volumes à 360 millions de tonnes pour les granulats et à 40,7 millions de m3 pour le BPE. Au-delà des chiffres, la profession, durant cette période de crise sanitaire, a su montrer toute sa capacité de résilience face aux tensions sur les marchés en assurant les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers.Le trou d’air de l’été aura été passagerD’après les premiers résultats de l’enquête mensuelle d’octobre, les volumes de granulats auraient progressé de +2,1 % par rapport à septembre (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, l’activité gagne +0,6 % au regard des trois mois précédents mais se situe encore -1,6 % en dessous de celle de 2019. En cumul sur les dix mois de 2021, la production de granulats affiche une hausse +12,3 %, soit un niveau tout juste en dessous de celui de 2019 (-0,5 %).Concernant le BPE, la hausse enregistrée en octobre (+2,2 %) place les livraisons au-dessus de celles d’octobre 2020 mais aussi de celles d’octobre 2019 (+3,3 %). Au cours du dernier trimestre, les volumes ont quasiment cessé de baisser par rapport aux mois précédents et affichent une hausse de +0,7 % au regard de la même période de 2019. Au total, en cumul sur dix mois, la production de BPE s’inscrit en hausse de +13,1%, tutoyant là aussi les niveaux de 2019 (-0,4 %).L'indicateur matériaux de l'UNICEM, qui synthétise l'activité d'un panier de matériaux de la filière minérale, confirme ces tendances. Après un troisième trimestre en repli de -8,1 % sur un an, le mois d’octobre se redresse de +4,2 %, laissant le cumul sur dix mois des livraisons de matériaux à +11,5 % sur un an, soit +1,1 % au-dessus de 2019.Bâtiment : un climat qui restera favorableLes carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés même si des difficultés d’approvisionnement et des pénuries de main-d’œuvre affectent le bon déroulement des chantiers. Côté construction neuve, s’il est vrai que le segment du non résidentiel peine à se relever du choc induit par la crise sanitaire, l’activité du segment résidentiel s’est quant à elle nettement raffermie. Compte tenu du rythme de hausse des permis constaté en 2021, cette dynamique constructive pourrait perdurer, notamment dans le logement individuel. En effet, dans le collectif, les freins structurels (pénurie de foncier, freins locaux, problème d’acceptabilité, procédures d’urbanisme, etc.) semblent brider le rebond et la mise en place de nouveaux projets en dépit d’une forte demande immobilière exprimée par les ménages. Certaines mesures de soutien, comme l’annonce de la prise en charge par l’Etat de l’exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux, pourrait, il est vrai, réveiller les ambitions des « maires bâtisseurs », à supposer toutefois qu’elles puissent se concrétiser. Dans ce contexte, le total des mises en chantier pourrait au final se stabiliser autour des niveaux constatés en 2021, alimentant un besoin de BPE proche des volumes livrés cette année.Travaux publics : accélération attendueAprès le rebond du premier semestre lié à l’achèvement des chantiers en cours et/ou stockés pendant la période de confinement, l’activité dans les travaux publics marque un peu le pas. Le niveau des carnets de commandes peine à se regarnir même si le redressement est à l’œuvre. La concrétisation des projets du Plan de relance, couplée à un raffermissement des appels d’offre et des investissements des municipalités (dont les trésoreries sont au beau fixe) devrait soutenir un peu plus l’activité en 2022, notamment au second semestre, alimentant de facto la demande de granulats. Pour l’heure, les entreprises de travaux publics sont soumises aux mêmes tensions sur l’offre (difficultés de recrutement et renchérissement des coûts de production) et même si leur niveau d’activité est loin d’avoir retrouvé celui d’avant crise et que le montant des appels d’offres est actuellement bas, les professionnels restent plutôt confiants pour l’année à venir.Estimations 2021 et prévisions 2022Le profil conjoncturel de l’année 2021 aura finalement été assez « chahuté », entre les mouvements de rattrapage d’activité, les rebonds et les effets de base liés aux déconfinements et le trou d’air de l’été. A cela se sont ajoutées des tensions sur l’offre qui, dans un contexte de reprise économique mondiale, ont pesé sur l’approvisionnement et le bon déroulement des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Malgré tout, l’année devrait se solder par un niveau d’activité en hausse de +10 % dans les granulats et le BPE, laissant les volumes produits à des niveaux proches de ceux d’avant crise.En dehors des incertitudes liées au contexte sanitaire et à l’évolution des tensions d’approvisionnements et de leurs impacts, notre scénario pour 2022 privilégie le maintien d’une demande de matériaux encore soutenue : elle se situerait au niveau de celle de 2021 pour le BPE, voire en légère hausse pour les granulats (+1%). La dynamique constructive continuerait d’alimenter les besoins en BPE tandis que le marché des granulats serait soutenu par le raffermissement progressif de l’activité des travaux publics, via la montée en charge du Plan de relance et le retour des projets des collectivités locales (amorce du nouveau cycle électoral).Au-delà des chiffres, la filière minérale est au service de l’économie des territoires…Alors que de nombreuses entreprises de mise en œuvre se sont trouvées confrontées à d’importantes pénuries de certains matériaux, les entreprises de la filière n’ont jamais cessé d’alimenter les chantiers.En effet, la filière des matériaux minéraux de construction est une activité 100 % locale, qui extrait, transforme, transporte et met en œuvre des matériaux dans un périmètre géographique resserré.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités de production de béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients. Ce maillage territorial favorise les circuits courts avec une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande.Ce maillage industriel, générant des emplois non délocalisables, et implanté au cœur des territoires, a prouvé son efficacité » souligne Alain Boisselon.… la filière sait faire preuve d’agilité…REP : un éco-organisme dédié aux déchets inertesDans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), le régime de la responsabilité élargie du producteur (REP) est étendu aux produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2022. Afin de répondre à cette nouvelle orientation, les syndicats professionnels (FIB, Routes de France, SFIC et SNBPE, UNPG - tous deux adhérents à l’UNICEM) ont créé et participent à l’actionnariat d’un éco-organisme, ECOMINERO, pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes. ECOMINERO créé, par et pour les fabricants de produits ou matériaux de construction d’origine minérale, a pour but de simplifier la vie des entreprises, afin qu’elles remplissent leurs obligations découlant de la mise en place de la REP, et de remplir pleinement les objectifs de recyclage fixés par la loi AGEC.… et s’engage résolument dans la décarbonationRE 2020 : une réglementation biaiséeLa profession est favorable à la RE2020 en ce qu’elle prolonge et renforce la RT2012. Elle soutient évidemment une réglementation qui vise à conduire les matériaux de construction sur une trajectoire « 0 carbone » à l’horizon 2050 et pousse les ouvrages à la sobriété énergétique. Cependant la filière est fermement opposée à la méthode de calcul de l’ACV dynamique simplifiée, qui reporte la question du déstockage du CO2 en fin de vie de l’ouvrage sur les générations futures et qui favorisera l’usage de matériaux biosourcés, dont beaucoup seront importés, et ne concrétisera pas les ambitions des pouvoirs publics de voir les bâtiments devenir des puits de carbone. Ce déséquilibre se fera au détriment de matériaux locaux, non délocalisables, indéfiniment recyclables et qui participent à une véritable économie circulaire. Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, le béton « bas carbone » développe d’excellentes performances, des qualités d’usage et de durabilité, tout en émettant moins de gaz à effet de serre. L’objectif de la filière est de concourir avec les autres matériaux de construction à l’offre d’ouvrages décarbonés.
Il y a 3 ans et 160 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.  I – Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le “principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l’allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs, “d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d’application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II – Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.  La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ou recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.  Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l’environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4. 3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 160 jours

Europ’Equipement inaugure son 3e site de production

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Stéphane di Rocco, président d’Europ’Equipement.[©ACPresse] Europ’Equipement intègre aujourd’hui un nouvel outil de production. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Stéphane di Rocco :En effet, nous venons d’acquérir un bâtiment couvert, d’une superficie de 10 800 m2, implanté sur un terrain de 3 ha, sis sur la commune de Loué, dans la Sarthe. Cette halle vient compléter notre dispositif industriel qui comprend déjà notre usine historique de Guérande, en Loire-Atlantique, et celle d’Argentan, dans l’Orne.   Le nouveau bâtiment se divise en trois travées, avec une hauteur libre de 15 m, et intègre une dizaine de ponts roulants, d’une capacité allant de 10 à 25 t. Mais surtout, il permet à Europ’Equipement de bénéficier d’une cabine de peinture, qui lui manquait. Celle-ci présente une longueur de 16 m, pour une largeur et une hauteur de 6 m. Parfaite pour traiter certains sous-ensembles de nos centrales à béton.  Pourquoi avoir voulu cette acquisition ? Quels nouveaux services souhaitez-vous proposer à vos clients ?  En premier lieu, nous allons profiter d’une importante surface de stockage couverte. Aussi bien pour nos équipements neufs en attente de livraison, que pour les matériels en retour de chantier. Mais cette acquisition va nous permettre de lancer une activité connexe : celle du rétrofit sur nos centrales mobiles, comme sur celles de marques tierces. De quoi permettre de donner une seconde jeunesse à des équipements qui seront proposés en occasion… Ceci offre aussi la possibilité de nous ouvrir à la location de matériels.  L’ouverture de ce 3e site Europ’Equipement ne verra pas le déplacement d’outils de production déjà en place à Argentan ou Guérande. Nous avons fait le choix d’acquérir de nouveaux équipements comme des rouleuses, des presses plieuses, des cintreuses ou encore des postes à souder. Nous allons en particulier renforcer la production de silos et de trémies de stockage à granulats.  Par ailleurs, nous avons embauché une dizaine de nouveaux collaborateurs. Un effectif qui devrait être doublé dans les mois qui viennent. Y aura-t-il aussi des développements sur d’autres secteurs d’activité que la centrale à béton ? Lesquels ? Nous y réfléchissons, mais il est encore un peu tôt pour en dévoiler les contours… En attendant, la centrale à béton demeure notre marché cible. C’est pourquoi Europ’Equipement propose nombre d’équipements connexes, tels les doseurs à fibres. Nous savons aussi répondre aux demandes particulières – le fameux mouton à cinq pattes – ou construire des unités hors standards. Avec l’usine de Loué et son importante surface couverte disponible, les choses vont devenir plus simples.  Prévoyez-vous une augmentation générale de la production et/ou de la réduction des délais ?  Cela fait bien entendu partie des objectifs. Nous stockons déjà beaucoup de composants et sous-ensembles standards, ce qui joue sur les délais de livraison finaux. Mais cette nouvelle unité nous permettra d’aller plus loin. Par contre, l’idée d’augmenter la production sur un marché tendu en termes d’accès aux matières premières reste quelque peu compliquée en ce moment.  Peut-on imaginer une expansion en dehors des frontières nationales ? Europ’Equipement accompagne très souvent des grands groupes de BTP à l’international. A travers ce mode de fonctionnement, la part “export” a généré, certaines années, près de 50 % de notre chiffre d’affaires. Par contre, tenter l’aventure tout seul et en direct reste une affaire complexe, en particulier sur des marchés comme l’Espagne ou l’Italie, qui bénéficient d’une offre locale très diversifiée. Mais tout reste possible… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 160 jours

La Réunion : Cap sur l’océan Indien

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Centrale à béton Imer BTK 1500 E sur le chantier du multiplexe de Saint-Pierre. [©Imer] C’est bien loin de sa base iséroise de Vif qu’Imer livre ses centrales à béton. A quelque 10 000 km de distance ! « Nous avons un distributeur sur le secteur de l’océan Indien, explique William Merger, directeur de la division béton d’Imer France. Il s’agit de Grue Levage Investissement ou GLI, qui assure la commercialisation des produits Potain et de nos centrales à béton. » Presque coup sur coup, trois unités de la marque italienne ont trouvé preneur. Tout d’abord, une BTK 1500 E, acquise par SBTPC (groupe Vinci), pour permettre la construction d’un multiplexe sur la commune de Saint-Pierre. « Cette centrale est 100 % électrique et fournie dans une version à rayons raclants » Lire aussi les autres actualités en région La seconde unité est identique, utilisée par GTOI (filiale locale de Colas). Elle est installée sur le chantier de construction d’un hôpital, à Bras-Panon, dans l’Est de l’île. Enfin, la troisième centrale Imer récemment livrée est une BKT 1008. Un investissement de l’entreprise de construction locale DLC, qui l’emploie, pour l’heure, à la construction de logements, sur Saint-Denis.  « Nous avons aussi acheminé une très belle centrale chez Trans Invest, une filiale Colas installée sur l’île Maurice, reprend William Merger. Le client a souhaité une BTK 1008 équipée de trémies à granulats. L’outil assure la fourniture des bétons du terminus du tram-train à Port-Louis. » Enfin, Imer est très présent à Mayotte, travaillant aussi bien avec des groupes de BTP nationaux que des entreprises locales. Une vingtaine de centrales de chantier y sont aujourd’hui en activité… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 160 jours

Seine-Maritime : Matrice et béton apparent pour un collège

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Voile matricé sur le futur collège Romain Rolland, au Havre. [©BSM] Dans le quartier d’Aplemont, au Havre, le collège Romain Rolland a été rasé pour être reconstruit à neuf, sur une superficie de 5 470 m2. Commencé en début d’année, le chantier s’étirera jusqu’en février 2023. Elément distinctif des lieux, des voiles texturés conçus par le cabinet d’architecte CBA et dont l’Allemand Noe a produit les matrices. Celles-ci répètent une forme géométrique précise et sont réutilisables cinq à six fois. Quant au béton nécessaire à la réalisation, il est sorti de la nouvelle centrale d’Axe Seine Béton. « Notre travail consistait à proposer un béton permettant de respecter cette matrice,explique Marc Perdereau, directeur général de la filiale de Béton Solutions Mobiles. Nous avons mis au point une formule qui se rapproche d’un Bap, même si ce béton a été vibré sur chantier. C’est une recette que nous maîtrisons au sein du groupe, mais que nous avons dû adapter aux granulats, dont disposait la centrale du Havre. » Lire aussi les autres actualités en région Pour ce faire, Axe Seine Béton a d’abord réalisé des tests en laboratoire, avant d’utiliser une matrice pour des essais en grandeur réelle. Des essais concluants dès la première tentative, même si, in fine, trois voiles tests ont été coulés.  « Au total, nous aurons produit 3 500 m3de béton, en comptant ceux destinés aux fondations. Le tout mis en œuvre par l’entreprise Gagneraud », reprend Marc Perdereau. Et de conclure : « C’est un chantier que nous avons préparé longtemps en amont, ce qui nous a permis d’avoir une formule adaptée et des plannings de coulage sans surprise ». Pour ce qui est du béton, il est laissé apparent et sera lasuré dans une teinte marron mat.   Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 160 jours

Côtes-d’Armor : Perin & Cie bascule chez Marcotte

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine La centrale à béton de l’usine Perin & Cie de Saint-Maudez est la première à avoir basculé vers la solution Marcotte. [©ACPresse] Hasard du calendrier, le groupe Perin & Cie a profité des périodes de confinement pour commencer le basculement de ses centrales à béton vers un nouvel automatisme de pilotage. « Nous avons fait le choix de la solution proposée par le Canadien Marcotte », indique Dominica Lizarazu, directrice générale du groupe industriel breton. La première unité à avoir adopté le système n’est autre que l’usine de Saint-Maudez,  (dont l’ouverture est intervenue en 2019). Suivie par celle de Vern-sur-Seiche. « Nous avons profité de l’arrêt pour refaire le stockage à granulats de la centrale à béton, mission confiée à Fameto. » Noyelle-Pontivy est le site suivant sur la liste. Au total, Perin a programmé cette migration au niveau de ces six unités de production, avec la fin 2022 comme date butoir. « Nous avons bénéficié d’une aide de la région dans le cadre du Plan France Relance, sur le volet “numérisation” », reprend Dominica Lizarazu.  Lire aussi les autres actualités en région Avec le système Marcotte, le groupe Perin estime entrer dans une nouvelle dimension, en termes de modernité, de fiabilité et de précision. « Au moment du choix, l’ensemble des collaborateurs ont beaucoup apprécié l’ergonomie globale de l’application. » Les fonctions intelligentes du système Marcotte permettent d’ajuster la quantité requise de chaque constituant de lot, en temps réel, pendant l’exécution du lot. Tout en préservant les ratios clefs et le rendement volumétrique. Une de ses particularités du système est aussi d’offrir une très grosse sécurité quant à un redémarrage du système de pilotage de la centrale à béton. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 162 jours

Olivier Collin, nouveau président du SNBPE Pays de la Loire

Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est nommé à la présidence du SNBPE Pays de la Loire. [©Edycem] Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est élu à la présidence du collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à Philippe Queneau, qui fut lui aussi directeur général d’Edycem. Grâce à plus d’une vingtaine d’années d’expérience au sein de la filière béton, Olivier Collin était le meilleur candidat pour ce poste. Il a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement produits” de LafargeHolcim France. Il a ainsi acquis une très bonne connaissance et une parfaite maîtrise des domaines du béton, du ciment et des granulats.  Lire aussi : Un nouveau directeur général chez Edycem Les missions d’Olivier Collin Olivier Collin souhaite poursuivre les actions entreprises par Philippe Queneau, son prédécesseur. La sécurité sur les chantiers est l’une des missions les plus importantes aux yeux du nouveau président. Il a aussi à cœur de créer un lien avec les adhérents et de partager avec eux sa passion pour le béton. Olivier Collin a aussi comme ambition de valoriser la profession et de l’accompagner dans les défis de demain. L’un des axes d’amélioration de la profession est la performance environnementale du BPE, dans un contexte de la construction bas carbone ou zéro carbone. 
Il y a 3 ans et 163 jours

Résineo lance Résineo® Arbre en liège recyclé : une réponse complète aux enjeux des collectivités

S'appuyant sur les caractéristiques techniques de la gamme Résineo®, Résineo Arbre en liège recyclé pousse ainsi encore plus loin la démarche de respect de l'environnement portée par LRVision, au travers de l'utilisation de matériaux recyclés.Pour rappel, les granulats qui composent la gamme Résineo® ne subissent aucune transformation chimique et sont sélectionnés pour leur teinte naturelle, leur durabilité et leur résistance aux conditions extérieures. L'ensemble des revêtements Résineo® est né de travaux de Recherche et Développement pointus, menés au sein du laboratoire intégré.Résineo® Arbre en liège recyclé : une nouvelle référence respectueuse de l'environnementAu travers de son nouveau revêtement Résineo® Arbre en liège recyclé, LRVision confirme sa volonté d'innover sur des revêtements perméables, à la fois esthétiques mais également durables en favorisant la perméabilité de sols et le retour d'un cycle de l'eau pérenne dans les collectivités. « L'innovation constante de notre laboratoire permet aujourd'hui à LRVision de proposer des produits apportant des réponses concrètes aux nouveaux enjeux liés à l'urbanisation des territoires. », précise Guilaume Lemaire, Dirigeant de LRVision.Ainsi, avec le lancement de Résineo® Arbre en liège recyclé, LRVision apporte à la fois une réponse visant à développer la perméabilité des sols urbains, tout en s'appuyant sur la réutilisation de matériaux alliant liège recyclé et granulats de marbre millimétriques (récupérés lors de la fabrication de galets décoratifs).« Nous nous inscrivons dans une démarche durable intégrant la revalorisation des déchets issus du notre processus de fabrication, tout en conservant les propriétés techniques et avantages propres à notre gamme. », indique Guillaume Lemaire. « Le tout n'est pas simplement de recycler des matériaux, mais de le faire dans la continuité de la réponse technique apportée par nos produits aux problématiques rencontrées par les collectivités. »Une solution technique pour les tours d'arbre, à destination des collectivitésIssue de la gamme de revêtements de sol Résineo®, Résineo Arbre en liège recyclé répond aux besoins des collectivités grâce à une solution présentant plusieurs atouts :Drainant : évite la stagnation des eaux en surface et favorise la perméabilité des sols. Permet d'assurer une bonne alimentation des arbres et sous-sol en eau. Capacité drainante : de 15 à 25 L/seconde/m2Facile d'entretien : nettoyage au jet d'eau permet de nettoyer les déchets (mégots, etc.) et déjections animalesEsthétique : Valorisation des aménagements paysagers en combinant l'esthétisme de la pierre naturelle avec le liège recycléEn marge des propriétés techniques de ses revêtements, LRVision est attachée à des valeurs de proximité et de réactivité auprès de ses clients. Cela se traduit par le développement d'un réseau d'applicateurs agréés et formés par ses soins.Spécificité de sa gamme Résineo® Arbre : en réponse aux attentes des collectivités, sur ce produit, LRVision a développé un produit facile à mettre en œuvre.A terme, LRVision souhaite renforcer le développement de sa gamme Résineo® Arbre en matériaux recyclés en réutilisant des matières issues des spécificités géographiques locales.
Il y a 3 ans et 167 jours

Florence Boutmy nommée DG Matériaux Nord de Cemex France

Florence Boutmy devient la nouvelle directrice générale Matériaux Nord de Cemex France. [©Cemex] Le 18 novembre 2021, Cemex France annonçait la nomination de Florence Boutmy au poste de directrice générale Matériaux Nord. Cette dernière succède ainsi à Alain Plantier, en fonction depuis 2018, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Celui-ci restera tout de même président de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) jusqu’à fin 2023. « J’ai conscience de prendre mon poste de directrice générale Matériaux Nord de CEMEX France dans un contexte particulièrement riche en défis pour notre secteur d’activité, et donc pour CEMEX, déclare Florence Boutmy. Je citerais en premier lieu la transition écologique qui nous motive à poursuivre nos actions visant à réduire l’empreinte carbone de nos activités et à économiser les ressources minérales. Pour ce faire, nous continuons de miser sur l’innovation et l’éco-conception afin de désigner des produits et des solutions respectueux de l’humain et de l’environnement. » Lire aussi : Cemex, mécène d’Odyssée Diplômée de l’EDHEC en 1991, Florence Boutmy a occupé plusieurs postes au sein de Fret SNCF, notamment celui de directrice de l’agence BTP. Elle a ensuite rejoint Cemex en 2007 en tant que directrice logistique granulats. Puis, entre 2011 et 2015, elle a dirigé l’agence bétons Nord-Pas-de-Calais. Et a pris successivement la direction performance BPE, commerciale, marketing et digitale. Avant sa nouvelle prise de poste, Florence Boutmy était directrice Cemex Matériaux Ile-de-France depuis 2019. Suite à cette nomination, Samuel Béchu, directeur produits et qualité matériaux Nord, est désigné directeur Matériaux Ile-de-France. Ces prises de postes sont effectives depuis le 1er novembre 2021.
Il y a 3 ans et 169 jours

Vers une normalisation des bétons végétaux

Le projet de normalisation des granulats pour bétons biosourcés (NG2B) vise à mettre en place un cadre normatif adapté à ces matériaux afin de favoriser le développement du marché.
Il y a 3 ans et 176 jours

Après un repli au 3e trimestre, l’activité des matériaux de construction se maintient autour des niveaux de 2019

En effet, le léger rebond du mois de septembre suggère que l’atterrissage pourrait se poursuivre en douceur, les tendances ne s’éloignant guère des niveaux de production enregistrés avant le début de la pandémie. Au-delà des difficultés persistantes d’approvisionnement et des tensions sur les prix des matières premières, le climat des affaires reste très favorable dans le secteur du bâtiment et la demande ne faiblit pas. Du côté des travaux publics, l’activité a également marqué le pas au cours de l’été mais, en octobre, les professionnels se montrent plutôt confiants pour les mois à venir, même si un vrai rebond des prises de commandes se fait encore attendre.Septembre, meilleur que l’étéSelon les premiers résultats (provisoires) de l’enquête mensuelle de septembre, la production de matériaux aurait observé un rebond au regard du mois d’août (+1,1% pour les granulats et +6,5% pour le BPE, données CVS-CJO). Côté granulats, l’activité de septembre demeure toutefois un peu en dessous de celle de 2020 (-1,2%) mais aussi de 2019 (-1,4%). Sur les trois derniers mois connus (juillet à septembre), la production de granulats cède encore -3,1% au regard des trois mois précédents, “boostés” par la dynamique du premier semestre. Elle s’inscrit également en repli de -4% au regard de la même période de 2020, marquée par la sortie du premier confinement, et de -2,5% comparé aux trois mêmes mois de 2019. Au total, de janvier à septembre, l’activité des granulats se situe +13,3% au-dessus de ses niveaux d’il y a un an, mais reste proche de ceux de 2019 (-0,4%). Côté BPE, le rebond plus marqué a permis de ramener les volumes à leur niveau de septembre 2019 (+0,4%), les laissant toutefois encore un peu en-deçà de ceux de l’an dernier (-2,3%).Tout comme pour les granulats, la tendance sur les trois derniers mois demeure en repli au regard des trois mois précédents (-3,5%) mais aussi comparée aux trois mêmes mois de 2020 (-7,8%) en pleine reprise des chantiers en sortie de confinement. En cumul sur les neuf premiers mois de l’année, les livraisons de BPE se situent bien sûr nettement au-dessus de leur niveau de 2020 (+14,1%) sans trop s’éloigner de celui de 2019 (-0,9%). L’indicateur du marché des matériaux minéraux a observé le même repli d’activité au cours de l’été. En recul de -8,2% sur un an au troisième trimestre (données CJO), la tendance reste cependant très favorable puisque l’indicateur progresse de +12,5% sur les neuf premiers mois de 2021 par rapport à 2020, mais affiche aussi une hausse de +1,1% comparée à 2019.Bâtiment : les tensions persistentEn octobre, selon l’enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment, le climat des affaires demeure favorable : bien qu’en léger retrait au regard des mois précédents, la confiance des chefs d’entreprise sur leur activité future se maintient bien au dessus de sa moyenne de long terme. Dans le gros œuvre, les carnets de commandes plafonnent à 9,7 mois, tandis que les tensions sont toujours aussi prégnantes. En effet, avec des capacités de production utilisées à un niveau quasi-maximal (93,1% contre 88% en moyenne sur longue période), plus de la moitié des entreprises du gros œuvre (58,9%) ne peuvent produire plus, et 71,8% d’entre elles éprouvent des difficultés à recruter. Dans le bâtiment, 15% des entreprises sont ainsi concernées par des difficultés d’approvisionnement (soit huit fois plus qu’en moyenne) et les difficultés d’offre affectent plus de la moitié d’entre elles. Cette situation impacte donc les délais de réalisation des chantiers ainsi que leurs coûts : en octobre, les chefs d’entreprise sont bien plus nombreux que les mois précédents à annoncer qu’ils vont augmenter leurs prix. Côté construction, il est vrai que l’activité reste soutenue dans le segment du résidentiel où les mises en chantier ont renoué avec leurs niveaux d’avant crise. A la fin septembre, en cumul sur douze mois, on dénombrait 387 600 logements commencés (387 800 à fin février 2020), avec une progression de +1,6% sur les trois derniers mois connus comparés aux trois mois précédents (CVSCJO), dont +0,8% pour l’individuel et +2,1% pour le collectif.Côté permis, les dépôts ont largement dépassé ceux précédant la pandémie avec un total de 464 000 unités sur douze mois à fin septembre (contre 458 200 à fin février 2020). La dynamique reste enclenchée puisque sur le troisième trimestre, les autorisations progressent encore de +1,3%, comparé au trimestre précédent, avec cette fois un segment de l’individuel plus vigoureux que le collectif (+2% et +0,8% respectivement). Il est vrai que le marché de l’individuel fait preuve d’une étonnante santé. Selon Markemétron, à fin septembre et sur douze mois, 140 300 maisons ont été vendues (+22,8% en glissement annuel), un volume bien supérieur à celui d’avant crise. Le bas niveau des taux d’intérêt, l’expérience du confinement et une offre de crédit bancaire adaptée au resserrement des critères d’octroi (apport, durée, etc.) ont soutenu la demande immobilière des ménages et primo-accédants. La perspective de la mise en œuvre de la RE2020 (dès 2022), couplée à une hausse des prix et de moins bonnes conditions de crédit qui se profilent, contribuent aussi à doper le marché. Ce contexte, conjugué aux récentes mesures inspirées du rapport Rebsamen et à la prolongation du Pinel et du PTZ annoncée début octobre, devrait inciter les promoteurs, acquéreurs privés et bailleurs sociaux à accélérer les demandes de permis, alimentant ainsi l’activité constructive pour 2022. En revanche, la construction non résidentielle demeure en retrait. La surface totale sur douze mois des locaux commencés à fin septembre atteint 25,2 millions de m², certes en hausse de +2% par rapport aux douze mois précédents, mais bien loin des niveaux d’avant crise (28,7 Mm² à fin février 2020). Même constat du côté des surfaces autorisées qui, avec 37,3 Mm² et une hausse de +4,8% sur la même période, se situent -9,3% en dessous des niveaux observés avant le premier confinement.Travaux publics : redressement graduel et tenduSelon les dernières enquêtes menées auprès des professionnels des travaux publics, l’activité aurait subi un net freinage au cours du troisième trimestre laissant le niveau des travaux réalisés bien en dessous de celui constaté au troisième trimestre 2019 (-12,4%, en volume CVS-CJO). En cumul sur les neuf mois de 2021, l’activité cède encore -2,9% par rapport à 2019 même si elle affiche une hausse de +13,5% au regard de 2020. Côté “prises de commandes”, le rebond se fait encore attendre. En septembre, les chefs d’entreprise se montrent plus optimistes sur leur activité future et jugent leurs carnets bien mieux garnis mais on est encore loin des niveaux d’avant crise tandis que, dans le même temps, les difficultés de recrutement et les coûts de production continuent de se tendre : 37% des entreprises sont confrontées à des besoins de main-d’œuvre et leurs coûts de production ont grimpé de +3,3% sur un an depuis janvier (indice TP01).
Il y a 3 ans et 180 jours

Vent d'opposition contre des projets de carrières de sable dans les campagnes

A Saint-Colomban, deux carrières appartenant à GSM et Lafarge extraient 700.000 tonnes de sable alluvionnaire par an sur plus de 100 hectares. Les industriels envisagent d'exploiter 70 ha supplémentaires sur des terres classées "espaces agricoles pérennes", suscitant l'opposition locale."Les sablières sont éloignées de trois kilomètres, mais elles se rejoindront probablement à terme, ce qui représenterait 300 ha exploités, car il y a une forte demande en béton dans la région", s'inquiète Benjamin Boileau, membre du collectif La tête dans le sable (LTDS).Consommation de terres agricoles, assèchement des ressources en eau, hausse du prix du foncier, perte de biodiversité, paysages constellés de "gigantesques trous d'eau" entourés de merlons de terre: les griefs ne manquent pas contre les carrières. La France consomme 350 millions de tonnes de granulats par an pour la construction.Jean-Claude Camus, riverain, redoute notamment une baisse du niveau des nappes phréatiques. "Quand vous creusez un trou à 18 mètres, vous pompez l'eau environnante. GSM est déjà venu chez moi six fois pour remplir mon étang", raconte le retraité.Interrogé par l'AFP, l'industriel répond que "tout est mis en oeuvre pour maîtriser les éventuelles incidences". Lafarge assure, lui, surveiller "de près l'effet potentiel de [ses] activités sur (...) le niveau des nappes et des plans d'eau"."Davantage qu'une +consommation+ des terrains, nous considérons notre exploitation comme un +emprunt+", plaide Loïc Leuliette, directeur de la communication de Lafarge France. Une fois exploités, "les terrains sont rapidement remis en état pour leur redonner une vocation agricole à chaque fois que c'est possible", précise-t-il.Mais pour les opposants, "retrouver une terre agricole avec les qualités d'origine est illusoire"."bétonisation"Face à cette contestation, le maire de Saint-Colomban Patrick Bertin prévoit de consulter la population le 9 janvier."Si le sable vient de plus loin, on multiplie les camions. S'il est extrait en mer, on détruit l'écosystème marin. Or dans le Pays de Retz, on a programmé la construction de 1.600 logements par an, et un logement, c'est 200 à 300 tonnes de sable. Qu'on me dise comment on fait des logements sans sable?", interroge-t-il.Des collectifs anti-carrières, "contre la bétonisation", voient le jour partout en France: en Savoie, dans le Var, les Yvelines, la Loire, l'Eure, l'Ardèche... "Il y a de plus en plus d'opposants à l'ouverture de nouvelles carrières, mais c'est souvent par méconnaissance", estime Sébastien Colin, géologue au Bureau de recherches géologiques et minières.Dans son Livre blanc présenté en 2017, l'Union nationale des producteurs de granulats, qui représente la profession, en appelle à "plus de transparence et de participation du public pour améliorer l'acceptabilité de l'activité".Deuxième ressource naturelle la plus exploitée en volume après l'eau, avec une demande qui a triplé en vingt ans, selon l'ONU, le sable entre dans la composition du béton, du verre, des microprocesseurs, routes, engrais, pneus, peintures, cosmétiques, etc...En France, qui compte 2.300 carrières de granulats, il n'y a "pas de pénurie" mais "une problématique d'accès à la ressource", explique Sébastien Colin. "Certaines régions sont sous tension en raison d'un déficit de carrières, d'un épuisement des gisements ou de leur inaccessibilité avec l'urbanisation".En Loire-Atlantique, le sablage des cultures maraîchères pour favoriser la pousse et le ramassage mécanique, suscite aussi beaucoup de questionnements. Interrogée, la Fédération des maraîchers nantais évoque une consommation "ancestrale indispensable, stable et hyper optimisée" d'environ 500.000 tonnes annuelles."On consomme trop de sable dans le monde", avertit Eric Chaumillon, professeur de géologie marine joint par l'AFP. "Ce n'est pas durable pour une ressource non renouvelable qui met au minimum plusieurs millénaires à se former", poursuit-il.Pour préparer l'avenir, les carriers assurent économiser la ressource et développer le recyclage des bétons de démolition.Mais pour Jean-Christophe Gavallet, président de la FNE des Pays de la Loire, "le sable est encore trop peu coûteux pour justifier des politiques innovantes de recherche de matériaux alternatifs".
Il y a 3 ans et 187 jours

Vicat a réussi à compenser la hausse des coûts de l’énergie par l'augmentation de ses prix de vente

A 794 millions d'euros, le chiffre d'affaires réalisé sur la période juillet-septembre porte à 2,35 milliards celui sur les neuf premiers mois de 2021, soit une progression de 13,9% par rapport à la période comparable de 2020, a indiqué le cimentier dans un communiqué.Les chiffres publiés mercredi reflètent "le dynamisme" des marchés de Vicat "dans un contexte de sortie progressive de la crise sanitaire", a jugé son PDG Guy Sidos cité dans un communiqué. Le troisième trimestre est marqué par une base de comparaison "particulièrement défavorable en France, dans la zone Amérique et en Inde", puisque le 3e trimestre 2020 avait connu un effet de "rattrapage" après la crise Covid du début d'année.Sur neuf mois, les hausses les plus importantes de chiffre d'affaires sont enregistrées dans la zone Méditerrannée (+36,3% à 166 millions d'euros au 30 septembre 2021), et la zone Asie (+30,6% à 320 millions d'euros).En France, le chiffre d'affaires a progressé de 15,5% à 824 millions d'euros sur neuf mois, et en Afrique de 22,3% à 242 millions d'euros. Seule la zone Europe (hors France) recule de 4,8% à 301 millions d'euros, essentiellement en raison de la cession de l'activité de préfabrication Creabéton enregistrée le 30 juin 2021.Par activité en France, le chiffre d'affaires opérationnel de l'activité Ciment est en hausse de 10,8% à périmètre constant sur les neuf mois, malgré un recul de 9,3% au 3e trimestre, dû à la reprise "exceptionnelle" enregistrée l'an dernier à pareille époque. Les prix de vente et les volumes sont "en nette progression" sur les neuf mois.Idem pour l'activité Béton et granulats, où le chiffre d'affaires progresse de 19,5% à périmètre constant, avec des prix de vente en progression dans les granulats et stables dans le béton.Aux Etats-Unis comme au Brésil, "le secteur reste dynamique, facilitant notamment les hausses de prix".La construction d'une nouvelle ligne de cuisson de l'usine de Ragland en Alabama s'est poursuivie avec pour objectif une mise en service au premier trimestre 2022, a indiqué le groupe. Cette installation "permettra à la fois de répondre à la forte demande du marché en augmentant la capacité de l'usine, de réduire fortement les coûts de production, et contribuera à la baisse des émissions de CO2 du groupe".Sur l'ensemble de l'exercice 2021, dont les résultats seront annoncés le 15 février 2022, le groupe s'attend à une progression de son bénéfice d'exploitation Ebitda, ainsi qu'une "évolution favorable des prix de vente moyens".
Il y a 3 ans et 188 jours

Lafarge France mise sur le béton de bois

Lafarge France entre au capital de CCB Greentech, le créateur du béton de bois TimberRoc. [©Lafarge] Lafarge France entre au capital de CCB Greentech, le créateur du béton de bois TimberRoc. Les deux industriels annoncent un rapprochement capitalistique, industriel et commercial pour développer l’invention de la start-up. Cette dernière permet la préfabrication en usine de murs porteurs et de dalles en béton de bois. Ce produit bénéficie de qualités techniques, telles que la résistance au feu ou un bon déphasage thermique. D’ailleurs, cette technologie repose sur 15 ans de recherche et développement et sur 10 brevets. Ainsi, la filiale du groupe suisse a décidé de s’engager au côté de la start-up pour valoriser la construction bas carbone. Un partenariat pour la construction bas carbone En effet, le TimberRoc se positionne comme un matériau présentant un bilan carbone négatif. Ses granulats de bois forestiers labellisés PEFC permettent de construire des bâtiments, tout en répondant aux enjeux environnementaux actuels et à la RE 2020. Ainsi, Lafarge France met à disposition son laboratoire d’essai et son réseau commercial, en suivant deux objectifs. Lire aussi : Capeb et Herige : Un partenariat environnemental Tout d’abord, en promouvant ce produit auprès de ses partenaires pour déployer de nouveaux utilisateurs et de nouvelles applications. Ensuite, en développant des solutions inédites pour le chantier avec les granulats de bois. « La technologie de CCB Greentech, associée à notre savoir-faire de cimentier et de bétonnier, offre des synergies enthousiasmantes, souligne François Petry, directeur général de Lafarge France. Nous sommes prêts à le développer ensemble pour offrir à nos clients des solutions constructives biosourcées innovantes et bas carbone. »
Il y a 3 ans et 190 jours

3R : Le Cat insonorise le tamisage

Le Cat de 3R divise par 8 le niveau sonore perçu lors d’un tamisage de granulats. [©3R] Tamiser des cailloux fait partie des fondamentaux du laborantin. Pour répondre à ce besoin, 3R développe depuis de nombreuses années sa tamiseuse Sysmo. Problème, l’opération de tamisage reste plutôt bruyante : de l’ordre de 85 dB. Compliqué pour communiquer au sein du laboratoire et obligation de porter un casque anti-bruits… Afin de rendre le niveau sonore beaucoup plus acceptable, 3R vient de mettre sur le marché le Cat, son premier Caisson Antibruit pour Tamiseuse. La Sysmo rentre parfaitement dedans, tout comme les tamiseuses d’autres marques. La grande performance du Cat est d’offrir une réduction sonore de près de 30 dB, c’est-à-dire que le bruit est perçu comme 8 fois moins fort. On passe ainsi à 55 dB, soit la sonorité d’une tondeuse à gazon au milieu d’un jardin à une ambiance de bureau calme… D’un poids de 210 kg, le Cat s’appuie sur un châssis métallique mécano-soudé posé à même le sol du laboratoire. Il se manipule sans problème à l’aide d’un transpalette. Sa dimension fermée est de 75 cm x 75 cm x 1,70 m de haut. La partie supérieure prend la forme d’une armoire ou d’un coffre avec deux portes pivotantes, dont les parois sont constituées d’un matériau isolant phonique à haute performance. C’est là tout le secret du Cat. 
Il y a 3 ans et 204 jours

Recycler le béton au fil de la Seine pour freiner le réchauffement de la planète

La France, où sont basés plusieurs géants mondiaux du bâtiment et des routes, est "en tête des pays européens en termes de recyclage des déchets de la construction", indique à l'AFP Mathieu Hiblot, secrétaire général de l'Union nationale des producteurs de granulats, lors de la visite d'une ancienne usine en démolition.Le tiers des granulats consommés dans le pays vient du recyclage, qui fournit surtout des ouvrages routiers.Sur le chantier de "demol", les pelleteuses s'activent. 20.000 tonnes de caillasse de béton doivent sortir du site, l'équivalent d'une petite carrière de pierres.Cette pratique, qui permet d'économiser des ressources naturelles extraites de carrières, est encouragée par l'Association mondiale du ciment et du béton (GCCA) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.Le besoin de recyclage est d'autant plus fort que la fabrication du ciment - ingrédient essentiel du béton - génère trois fois plus d'émissions au niveau mondial que le transport aérien.Depuis 200 ans, pour en fabriquer, on cuit du calcaire dans des fours à 1.400°C, une cuisson qui dégage presque une tonne de CO2 par tonne de ciment fabriqué.La France s'est fixé des normes ambitieuses: à partir du 1er janvier 2022, une nouvelle réglementation intègrera l'impact carbone des bâtiments sur les trois phases de leur cycle de vie: construction, exploitation mais aussi fin de vie.Logistique des gravatsEn Ile-de-France, le recyclage est grandement facilité par le fait que la région densément urbanisée connaît de nombreux programmes de rénovation urbaine.Il bénéficie surtout d'un facteur unique: la Seine facilite le transport et la logistique des gravats. Ce qui réduit le nombre de camions sur les routes et permet de limiter le bilan carbone de la démolition.Sur le fleuve, d'immenses barges plates charrient chaque jour des milliers de tonnes de déchets de construction venus de toute la région parisienne.Des mini-ports répartis sur les berges d'est en ouest de la capitale servent de points de tri.A Saint-Denis, on charge. A Gennevilliers, on décharge. Sur le port, le site de recyclage de la filiale française du géant mexicain Cemex dispose d'une capacité de traitement de 200.000 tonnes de béton par an. Il y a 25 ans, ce recyclage a été impulsé par les géants des routes, les Vinci, Eiffage ou Colas (Bouygues).Toutes les barges ne vont pas au recyclage. Certaines filent jusqu'en Normandie, où elles sont déchargées... dans d'anciennes carrières de pierres.Mais "l'avenir, c'est démolir et réutiliser", juge le directeur adjoint de Cemex France, Francisco Aguilar, dans un nuage de poussière blanche.La "demande" en béton recyclé devient "de plus en plus forte" du côté du bâtiment, ajoute M. Hiblot.Derrière lui, une énorme concasseuse rouge avale et déchiquette les blocs qui arrivent sur un tapis roulant. Surnommé le "caviar", ce béton est issu des excédents de centrales à béton: celui qui a "pris" (séché) avant d'avoir eu le temps d'être utilisé.Le tout ressort en fin granulé. Il produira un béton très honorable.Sous son casque vert, le responsable de la centrale à béton du site Fodil Zemani affiche ses performances: son béton recyclé représente 60% de sa production totale.Le reste, pour 30%, est à base de granulat extrait de carrières, et pour 10%, un béton "ultra zéro carbone", où le liant du ciment, le clinker, particulièrement émetteur, est remplacé par des déchets de sidérurgie venant de Dunkerque.Pour l'instant, la part du béton recyclé dans les constructions neuves n'excède pas 5% en France, admet François Petry, patron du cimentier Lafarge Holcim France. Il demande une évolution des normes permettant l'incorporation de volumes plus importants de béton recyclé. L'ambition serait d'arriver à 20% pour certains types de béton.Pour Benoit Perez, responsable du concasseur de Cemex, "il y a aussi des progrès à faire côté démolition, mieux trier, enlever le bois, le plastique, le plâtre, afin de pouvoir faire du béton de qualité avec du vieux béton".
Il y a 3 ans et 209 jours

L’aménagement urbain sous toutes ses facettes avec Alkern

Qu’il s’agisse de réponses pour la voirie (pavés, bordures, marches jarterres…), la sécurité passive (blocs, ralentisseurs, bornes, îlots, giratoires…) ou encore pour le mobilier urbain (bancs, tables de ping-pong, jardinières…) Alkern propose ainsi une large panoplie de solutions réalisées en béton, donc particulièrement durables et résistantes. Et pour une parfaite intégration à leur environnement, les solutions Alkern sont disponibles sur une large palette de finitions, allant d’un classique aspect lisse à un rendu bois ou sablé. Précisons d’ailleurs que de nombreux coloris sont issus de granulats composant une offre 100 % minérale et recyclable. De plus, Alkern propose un service d’études de faisabilité et de design pour les demandes de mobilier urbain sur mesure, s’appuyant sur une large gamme de couleurs comme de finitions. De nombreux atouts pour les donneurs d’ordre de collectivités à la recherche de solutions esthétiques, pérennes, permettant aux concitoyens de profiter des espaces publics extérieurs et s’intégrant idéalement au paysage urbain. L’offre Alkern c’est la garantie d’une large gamme de produits d’aménagement urbain, sécurisés, valorisant la ville et son environnement.Le béton, un produit d’avenir pour la ville Pour satisfaire toutes les exigences, Alkern s’appuie sur une expertise de plus de 50 ans et les qualités reconnues du matériau béton. 100 % minéral et recyclable, d’une durée de vie de plus de 100 ans, le béton est aussi adapté aux différents climats et aux conditions d’usage de la ville : hautes températures, gel, résistance mécanique et aux agressions chimiques… Fabriqués dans une des 53 usines du groupe en France, avec des matières premières extraites en proximité et une main d’œuvre locale, les produits préfabriqués en béton Alkern favorisent de plus le développement de l’économie locale. Enfin, Alkern propose un pavé coquillage issu de l’économie circulaire, dont une partie des granulats sont remplacés par des coquilles de Saint-Jacques broyées, argument et produit séduisants pour les communes.Une offre large et facile d’accès Pour faciliter le travail des aménageurs et urbanistes, Alkern a structuré son offre autour de six thématiques. Si Aménager la ville est dédié aux éléments structurants de l’espace public et de la voirie (pavés, bordures, marches, murets, parking, zones partagées…), Protéger le public regroupe les produits pour sécuriser les déplacements et les espaces (bornes, ralentisseurs…). De son côté, Une ville verte propose jardinières, points d’eau et tout pour aménager des infrastructures de mobilité douce (pistes et bandes cyclables) et végétaliser au mieux. Une ville propre présente les réponses en bacs à papier et cendriers. Enfin, le chapitre Se reposer rassemble un large choix de bancs et tables et Se divertir fait la part belle aux tables de ping-pong et, exclusivité Alkern, à la nouvelle table Alkerball dédiée aux installations de loisirs de plein air.Alkerball, la nouvelle table de jeux de plein air Cette table, au plateau légèrement courbe, attire forcément l’attention : curiosité pour ses formes, admiration pour son design futuriste, imagination pour les potentialités de jeux que ce nouvel équipement de plein air propose. Dotés d’une balle ou d’un ballon, de raquettes ou non, à deux ou à quatre, les joueurs peuvent rivaliser d’adresse et d’inventivité pour adapter foot, volley ou ping-pong à cette table dénommée Alkerball. Proposant une nouvelle expérience collective, sportive et ludique pour tous les âges, Alkerball véhicule l’image d’une ville jeune, moderne, innovante. Précisons que le béton du plateau peut même être personnalisé aux couleurs de la commune ou de l’établissement. Livrée clé en main prête à être déchargée, avec une dalle en option si le terrain de destination s’avère trop meuble, la table Alkerball s’adapte facilement à tous les espaces par ses dimensions raisonnables (160 x 280 cm, pour une hauteur maximale de 90 cm) que ce soit en hyper centre urbain ou bien en commune rurale. Pour découvrir ce produit en vidéo : www.alkern.fr/products/alkerball/
Il y a 3 ans et 212 jours

Une histoire de béton entre ETPO et Le Voyage à Nantes

Le Pied, Le Pull-Over et Le Système digestif de Daniel Dewar et Grégory Gicquel, œuvres monumentales du port de Saint-Nazaire. Campées dans le sable et les rochers, ces gigantesques figures, constituées de blocs de béton sculpté, s’élèvent jusqu’à près de 7 m de haut. [©Franck Tomps _ LVAN] Chaque année, Le Voyage à Nantes invite des artistes du monde entier à venir sur les deux rives de la Loire réaliser leurs œuvres. Le Voyage à Nantes est avant tout une société publique locale, qui développe le tourisme à Nantes. Ceci, via l’évènement du même nom et ses créations artistiques, et ce, depuis 2012. Il propose une soixantaine d’étapes artistiques le long d’une ligne verte dessinée au sol de 22 km. On y découvre les installations permanentes qui ponctuent la ville et ses alentours, ou celles, éphémères, qui restent le temps d’un été. Cette année, le groupe ETPO a accompagné ces artistes, afin de réaliser leurs œuvres. En s’adaptant à chacune de leurs idées. Le groupe nantais est spécialisé dans les travaux maritimes, fluviaux et sous-marins, les ouvrages d’art et le génie civil, le bâtiment. Il est présent en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer. Et se développe à l’international en Afrique de l’Ouest et au Canada. Deux projets pour ETPO Pour Versus, il fallait répondre à l’architecture fin XVIIIe siècle de la place Graslin. Ceci, avec des lignes tendues et élégantes. Le béton a permis cela. [©Julien Lanoo _ LVAN]  « Nous avons participé à deux projets. Déjà, Le Pied, Le Pull-Over et Le Système digestif de Daniel Dewar et Grégory Gicquel, œuvres monumentales du port de Saint-Nazaire, explique Didier Moretti, chargé d’affaires chez ETPO. En effet, à proximité de la capitainerie, sur la plage jalonnée de pins parasols qui plonge dans le bassin de l’avant-port de Saint-Nazaire, l’œuvre se compose de trois sculptures. Campées dans le sable et les rochers, ces gigantesques figures, constituées de blocs de béton sculpté, s’élèvent jusqu’à près de 7 m de haut. « Tels des fragments de corps, d’architecture ou de monuments portuaires, elles dressent à l’échelle du paysage le portrait d’une civilisation moderne soumise à l’érosion et à la colonisation des éléments », indiquent les artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel, qui pratiquent la sculpture à quatre mains depuis 1998. Didier Moretti est chargé d’affaires chez ETPO. [©ETPO] Et Didier Moretti, de poursuivre : « Nous sommes intervenus aussi dans la piste de roller, Versus, place Graslin, à Nantes. Nous avons conçu une partie des études d’exécution. En clair, nous avons traduit les œuvres, en termes de faisabilité. Nous avons fourni le mode opératoire, structurel et réglementaire. Il a fallu concilier impératifs de construction et attentes artistiques. Nous avons utilisé des bétons résistants les agressions maritimes. Les granulats ont été choisis par les artistes avec des couleurs et des granulométries différentes. Pour la piste de roller, le béton a été livré par la centrale Lafarge de Saint-Herblain ». Un écho à l’architecture de la fin XVIIIesiècle Quelque 28 éléments préfabriqués ont été nécessaires pour les bordures. Le piste en béton auto-portant blanc a été coulé en place. Elle a été conçue très simple épurée, de 38 m de diamètre en écho, à l’architecture très efficace du théâtre. [©Martin Argyroglo _ LVAN] Romain Decroix, responsable technique du Voyage à Nantes. [©Le Voyage à Nantes] « Pour Versus, la piste devait être réversible, montable et démontable. Elle a ainsi été démontée en l’espace de 5 j. Elle sera remontée en 2023 dans un nouvel espace urbain de la ville, sur l’île de Nantes à la pointe Ouest, dans le quartier de la création », complète Romain Decroix, responsable technique du Voyage à Nantes. De plus, il fallait répondre à l’architecture fin XVIIIesiècle de la place Graslin.  « Ceci, avec des lignes tendues et élégantes. Le béton a permis cela. La piste est en forme de cercle qui épouse la place. Quelque 28 éléments préfabriqués ont été nécessaires pour les bordures. Le piste en béton auto-portant blanc a été coulé en place. On l’a conçu simple de 38 m de diamètre en écho, à l’architecture très efficace du théâtre. La glisse, c’est quelque chose de positif et de frais. Le ballet des rollers, des vélos, des piétons sur la place a ainsi créé un mouvement perpétuel et une perspective troublante », conclut Romain Pradeau, de l’agence d’architectes Titan.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 215 jours

Le marché des matériaux de construction revient à des niveaux d'activité d'avant crise

Cette “normalisation” des tendances, en partie liée à l'atténuation des effets de base, est commune à bon nombre de matériaux et s'accompagne d'un contexte conjoncturel qui demeure porteur. Côté Bâtiment, les carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés (9,5 mois) même si les contraintes d'approvisionnement pèsent sur le bon déroulement des chantiers. La confiance des professionnels du secteur reste de mise en ce début d'automne, y compris dans TP, bien que le niveau des prises de commandes soit encore poussif. Mais les carnets actuels devraient encore alimenter l'activité de la fin 2021 et d'une partie de 2022.Atterrissage des tendancesD'après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats se serait redressée entre juillet et août (+3,3%) mais serait en repli par rapport à août 2020 et août 2019 (-4,3% et -1% respectivement, données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, la tendance se contracte de -4,2% par rapport au trimestre précédent, une baisse plus modérée si on ramène la comparaison à la même période de 2020 (-2,7%) et de 2019 (-2%). Le jeu des effets de base se régule peu à peu et la progression du cumul sur les huit premiers mois de l'année revient à +15,5%, au regard de 2020 (+9,4% en cumul sur les douze derniers mois). Ces évolutions sont en fait le reflet d'un retour des volumes d'activité aux niveaux d'avant crise (-0,2% et -0,5% en progressions respectives par rapport à 2019). Côté BPE, les constats diffèrent peu. En recul de -3,4% sur juillet, les livraisons de BPE ont cédé -13,1% par rapport à août 2020 et -3,2% sur août 2019 (données CVS-CJO). Sur les trois mois allant de juin à août, les cubages ont perdu -6,3% au regard des trois mois précédents et -7,7% comparé à ceux de l'an passé. Pour autant, ils n'affichent qu'un repli de -2% sur la même période de 2019. Au total, pour les huit premiers mois de 2021, l'activité BPE affiche une hausse de +16,6% et de +11,9% en cumul sur douze mois. Ces progressions masquent toutefois un très léger repli des niveaux d'activité en référence à 2019 (-1,2% sur huit mois et -1,4% sur douze mois). Notre indicateur matériaux décrit les mêmes freinages : après un rebond de +25,1% sur un an au premier semestre 2021 (CJO), le rythme d'activité reviendrait à +14,8% sur huit mois soit un niveau encore un peu supérieur à celui constaté sur la même période de 2019 (+1,2%).Bâtiment : une offre contrainteInterrogés en septembre par l'INSEE, les professionnels du bâtiment gardent confiance dans leur activité future et leurs carnets de commandes, les soldes d'opinion correspondants continuant de grimper, surplombant leur moyenne de long terme. Dans le même temps, leur opinion sur l'activité passé s'effrite un peu, et ce, bien que les capacités de production frôlent leur taux d'utilisation maximal (93,2% contre 87,9% en moyenne). Le maintient de tensions élevées dans le recrutement et l'approvisionnement peuvent expliquer cette érosion, plus de la moitié des entreprises du gros oeuvre (55,9%) ne pouvant produire plus, faute de personnel (pour 68% d'entre eux) ou faute de disponibilité de certains matériaux (pour 14,5% des entrepreneurs du bâtiment). Côté construction neuve, s'il est vrai que le segment du non-résidentiel peine à se relever du choc sanitaire (avec des mises en chantier qui, en cumul à fin août, sont encore -12,3% sous leur niveau des huit premiers mois de 2019, et des autorisations à -14,2%), l'activité côté résidentiel s'est quant à elle nettement raffermie. En effet, à fin août et en cumul depuis janvier, les mises en chantier dépassaient de 3,4% leur niveau de 2019 (+16,8% au regard de 2020), un constat valable dans le collectif (+4,9% comparé à 2019 et +17% comparé à 2020) comme dans l'individuel (+1,5% et +16,5% respectivement). Cette dynamique pourrait perdurer dans les mois à venir, notamment dans l'individuel si l'on en croit les dernières données sur les permis. Ainsi, sur les huit mois de 2021, les autorisations de logements grimpaient de +26,9% sur un an (+4,5% comparé à 2019), dont +36,1% dans l'individuel (+17,3%). Dans le collectif, les difficultés structurelles qui pèsent sur l'offre (pénurie de foncier, freins locaux, procédures d'urbanisme, acceptabilité sociale en zone tendue…) freinent le rebond des projets. Ainsi, les permis, en hausse de +19,9% sur un an au cours des huit premiers mois de 2020 restent en dessous des niveaux de 2019 (-4,5%), et ce, en dépit d'un besoin pérenne en logements neufs et de conditions financières qui sont historiquement attractives. Ce constat, qui rejoint les premières conclusions du Rapport Rebsamen (1er tome remis le 22 septembre) a conduit le Premier ministre à s'engager sur des pistes de relance de la construction neuve en zone tendue. L'annonce de la prise en charge par l'Etat de l'exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux pourrait inciter les maires (jusqu'ici privés de ces ressources fiscales) à délivrer plus de permis.De même le recentrage du Plan de relance sur des « contrats locaux » entre Etat et collectivités (175 millions d'euros) pourrait favoriser la construction de logements collectifs en zone tendue tandis que la mobilisation du foncier public (via le fonds friche du Plan de relance dont l'affectation sera priorisée sur la création de logements) devrait permettre la construction de 21 000 logements dès 2022 et 50 000 autres dans les années à venir selon Matignon.Prochainement inscrites dans le PLF2022, ces mesures devraient soutenir le secteur locatif social et lever certains freins à la construction de logements dans les grandes agglomérations. Enfin, côté travaux publics, la concrétisation du Plan de relance en investissements est toujours attendue. Après le rebond du premier semestre lié à l'achèvement de chantiers en cours et/ou stockés pendant la pandémie, les carnets peinent encore à se regarnir. Pour autant, les entrepreneurs demeurent plutôt optimistes sur leur activité future.Perspectives 2021-2022Les tensions d'approvisionnement devraient encore peser sur l'activité en cette fin d'année, la demande restant solide dans le bâtiment et plus modérée dans les TP. En dépit d'un second semestre en repli, la production de granulats de 2021 serait 9% supérieure à celle de 2020 mais proche de celle de 2019 (-0,5%, données brutes). Côté BPE, les livraisons gagneraient elles aussi +7,5% par rapport à 2020, mais seraient inférieures de -1,5% à celles de 2019. Le niveau actuel des carnets dans le gros oeuvre, freiné dans leur réalisation par les difficultés d'offre, permettrait au moins de stabiliser l'activité BPE en 2022 tandis que le réveil graduel de la demande publique et privée, côté TP, ainsi que la mise en place des projets du Plan de relance, pourraient soutenir un peu plus l'activité granulats.
Il y a 3 ans et 222 jours

Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem

Unicem Campus lance 4 nouveaux CQP, dont celui de conducteur de centrale à béton. [©ACPresse] Evolution dans le petit monde de la formation continue. Le CFA Unicem change de nom pour adopter la marque Unicem Campus. Mais continue de dispenser des formations en alternance sur ses trois campus de Montalieu, en Auvergne-Rhône Alpes, de Louvigné-du-Désert, en Bretagne, et de Bessières, en Occitanie. Surtout, l’organisme renforce son offre avec la mise en place, dès cette rentrée 2021, de quatre nouveaux certificats de qualification professionnelle (CQP). A savoir, conducteur de centrale à béton, technicien de laboratoire, pilote d’installation granulats et chef de carrière. Des dates de formation pour ces CQP sont, d’ores et déjà, programmées dans les trois campus gérés par l’Unicem.Ces nouveaux certificats s’inscrivent dans le dispositif de formation général des salariés de la filière durant toute leur carrière professionnelle. Ainsi, quelque 9 000 collaborateurs “carrières et matériaux de construction” bénéficient, chaque année, d’actions de formation continue. 1 400 nouveaux collaborateurs chaque année De plus, afin de répondre aux besoins en formation continue des entreprises, l’Unicem va labelliser des organismes tiers qui pourront assurer des formations auprès des entreprises de la filière. Ceci, en complément des formations qu’elle assurera directement. L’objectif est de proposer une offre de formation continue de qualité, complète, et à coûts maîtrisés.« Notre industrie met un point d’honneur à former ses collaborateurs. Si une formation initiale est essentielle pour intégrer nos métiers, la formation continue permet de faire évoluer les salariés. C’est pourquoi Unicem Campus poursuit son développement, en proposant cette nouvelle offre aux entreprises de la filière », résume souligne Patrick Pittalis, secrétaire général de l’Unicem, en charge de la formation. La filière “carrières et matériaux de construction” se compose de métiers très divers : de la conduite d’engins à l’ingénierie, en passant par la géologie appliquée ou la taille de pierre. Chaque année, le secteur recrute 1 400 collaborateurs. Attirer des jeunes et des talents est donc l’une des priorités de l’Unicem. 
Il y a 3 ans et 226 jours

Eure : Une résidence d’autonomie plus responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le béton Vertua de Cemex a permis la construction d’une résidence d’autonomie, à Vernon. [©Cemex/Philippe Castaño] A Vernon, le besoin en logements pour les personnes âgées, a poussé Sécomile, Société d’économie mixte locale liée au département de l’Eure, à réaliser une résidence d’autonomie de 23 appartements. Ceci, dans des bâtiments à énergie positive. Cemex a contribué à la diminution de l’empreinte environnementale du programme immobilier. En fournissant des bétons bas carbone Vertua. Ces logements sont situés à l’emplacement d’une résidence ne répondant plus aux normes d’accessibilité et contenant de l’amiante. 750 m3 de béton Vertua Classic Très tôt, Cemex a entamé une démarche pro-active de conseils auprès de l’économiste de la construction Isabelle Desmares et de l’architecte en charge du projet, l’atelier Bellefontaine. Afin de définir les bétons les plus à même d’optimiser l’empreinte carbone du bâtiment. En effet, dans le bilan carbone de ses bétons Vertua, Cemex comptabilise l’ensemble des émissions depuis l’acheminement de ses matières premières jusqu’à la livraison des produits finis sur chantier.  Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, pour la réalisation des fondations et des dalles, Cemex a livré 750 m3 de béton Vertua Classic présentant un abaissement du bilan carbone entre 20 et 35 %. Le béton est produit à Saint-Marcel, unité située à moins de 3 kms du site, avec des granulats provenant de la carrière Cemex de Bouafles, limitant ainsi les émissions de CO2 dues au transport. Et les bâtiments sont construits par l’entreprise locale Bouquet, spécialisée dans les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre. Un projet incontestablement placé sous le signe du développement durable. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 226 jours

Brésil : Holcim s’en va…

Jan Jenisch est le directeur général d’Holcim. [©Holcim] Holcim a signé un accord avec Companhia Siderúrgica Nacional (CSN) pour la vente de la totalité de ses actifs au Brésil. L’ensemble a été valorisé à 866 M€. Ce désinvestissement du groupe suisse inclut cinq cimenteries, quatre stations de broyage. Ainsi que six exploitations de granulats et dix-neuf centrales de BPE. Ce désengagement permet à l’entreprise d’améliorer sa balance des dépenses. Et de réduire de manière significative son taux d’endettement. Holcim devrait réutiliser une partie de ces fonds pour les investir dans son projet lié à l’acquisition de Firestone.  « Ce désinvestissement est un autre pas dans notre transformation pour devenir le leader mondial des solutions pour la construction innovante et durable, se réjouit Jan Jenisch, directeur général d’Holcim. Cela nous donnera les moyens et la flexibilité pour continuer à investir dans des opportunités de développement. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé un acheteur solide avec CSN, qui va développer le marché brésilien sur le long terme. » Malgré ce désengagement au Brésil, l’Amérique latine reste, pour le groupe, un marché stratégique. Il y a peu, Holcim a investi dans une ligne de clinker additionnelle à Malagueno, en Argentine. Et aussi, dans un nouveau broyeur dans la région du Yucatan, au Mexique. 
Il y a 3 ans et 226 jours

Yvelines : SBVS rajeunit sa centrale francilienne

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Mise en place du nouveau malaxeur sur la centrale SBVS de Triel-sur-Seine. [©Orbello Baglione] La Société des bétons de la vallée de Seine (SBVS) possède trois sites de production de BPE. A Beuzeville (27), au Grand-Quevilly (76) et à Triel-sur-Seine (78). « Ce maillage nous permet de produire 175 000 m3/an, sur l’Ouest parisien et la Normandie. Et nous ajouterons un nouveau site de production en 2022, explique Franck Bichon, directeur général de SBVS. Nous venons aussi de moderniser notre unité de Triel-sur-Seine. » Conçue par Europ’Equipement, l’installation des Yvelines disposait jusqu’à présent d’un malaxeur de 3 m3 fini. Qui montrait de gros signes de fatigue… Ce dernier a donc été remplacé, courant de l’été, par un nouveau malaxeur, lui aussi, de marque Europ’Equipement et de même capacité.  Lire aussi les autres actualités en région « Un deuxième petit malaxeur devrait rapidement venir compléter l’installation. Nous concevons nos centrales, en les adaptant aux marchés. Classiquement, elles ont un malaxeur de 2,5 m3 pour les bétons courants et de 1,5 m3 pour les bétons spéciaux et le “sous-centrale”. Les petits malaxeurs sont accompagnés de huit cases à granulats, et les plus gros, de cinq cases et de trois silos. Nos installations sont conçues pour être des couteaux suisses, capables de répondre aux plus petits artisans comme aux plus gros chantiers des groupes de BTP les plus importants. » Comme le nouveau centre d’entraînement du Paris-Saint-Germain, en construction à Poissy (78).  Et Franck Bichon, de conclure : « Nous faisons partie du groupe Orbello Baglione, qui dispose de onze sites de production de matériaux et de cinq usines de préfabrication. Cela nous permet de nous insérer dans des chantiers d’envergure ».
Il y a 3 ans et 226 jours

Savoie : 3 Béton ouvre sa 4e centrale

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La nouvelle centrale MCF de 3 Béton à Saint-Julien-Mont-Denis, en Maurienne. [©3 Béton] Dans l’arc Alpin, pousse un indépendant du béton au comportement de start-up. Emmanuel Garcia, Laurent Morniroli et Patrick Sallemand ont lancé 3 Béton, avec l’ouverture de leur première centrale en avril dernier. Ils achèvent aujourd’hui la construction de la 4e à Saint-Julien-Mont-Denis (73), en Maurienne. « Nous avons un plan précis de ce que nous voulons et de ce que nous ne voulons pas faire, explique Emmanuel Garcia. Nous visons une infrastructure d’une dizaine de centrales d’ici 2023. Des centrales simples et fonctionnelles, puisque nous sommes partisans du Low Tech1. Pour l’exemple, tous nos collaborateurs n’ont pas de mail personnel, nous privilégions les contacts directs, en personne ou par téléphone. »  Lire aussi les autres actualités en région Le bas carbone avant tout Ce qui n’empêche pas l’entreprise d’être à la pointe des questions de bétons bas carbone. « Nous utilisons des granulats recyclés et baissons le plus possible la part de ciment dans nos formulations. Avec l’aide de toutes les additions que nous avons à notre disposition à l’instant T. Sur un chantier en Isère, nous avons baissé de 40 % le CO2/m3. Pour cinq cours de récréations d’écoles de l’agglomération grenobloises, nous avons conçu un système avec un béton drainant sans ciment, en utilisant un liant polymère d’INMS. » Quant à la centrale de la vallée de la Maurienne, elle a été construite et installée par MCF, autour d’un malaxeur planétaire d’une capacité de 2,5 m3, avec doubles sorties. Elle est accompagnée d’une trémie- tampon, d’une trémie à granulats et de cinq silos de 80 t unitaire. Cette centrale travaillera notamment le marché local, et surtout, les chantiers connexes à la construction de la ligne Lyon-Turin. 1Ensemble de technologies et de logiques visant la sobriété énergétique et matérielle, la durabilité forte et la résilience collective.
Il y a 3 ans et 226 jours

Pathologies des bétons fluides #1 : Comment contrer le risque de ségrégation ?

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Photo 1 : Cheminées de ressuage (“channelling”, en anglais) observées sur une paroi moulée de 6 m de hauteur. Par la suite, on a appris que les compagnons avaient vu, après la fin des opérations de bétonnage, des geysers de 50 à 60 cm de hauteur à la surface de l’ouvrage. [©DR] I – Le risque de ségrégation Tous ceux qui ont fait un peu de cuisine savent qu’un bon malaxage permet d’obtenir, en quelques minutes, un mélange homogène, même si les ingrédients sont très hétérogènes et granuleux au départ. On sait aujourd’hui qu’il y a des forces importantes qui agissent au sein du mélange : les tensions de surface. Ces forces poussent vers l’homogénéité, qui est la configuration la plus stable. Les pales du malaxeur à béton, comme la cuiller du cuisinier, cassent les frottements (ou la thixotropie) qui freinent la marche vers l’homogénéité. Dès qu’on arrête le malaxage d’un béton fluide, cependant, les forces de gravité (la poussée d’Archimède sur les grains) peuvent détruire cette homogénéité. Soit parce que les granulats ont une densité (autour de 2,7 en général) supérieure à celle du mortier qui les entoure (2,1 à 2,2). Soit l’inverse, comme les granulats légers qui remontent parfois en surface. Dans les cas les plus spectaculaires [Photo 1], cette instabilité se traduit par des geysers en surface et des cheminées de ressuage (“channelling”,en anglais). Sur des dalles ou des dallages de faible épaisseur, le ressuage peut se produire aussi par des chenaux [Photo 2]. Cependant, ce type de ségrégations peut être évité, en corrigeant la distribution granulométrique du matériau. L’idée est de faire en sorte que la sédimentation d’une classe granulaire puisse être bloquée par la classe de taille inférieure. Ce qui renvoie au calcul de la distance entre les grains d’une classe [Figure 3]. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 232 jours

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   « Toutes les idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle ».  Auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés1, Philippe Bihouix, aujourd’hui directeur général d’Arep, a travaillé en tant qu’ingénieur-conseil ou dirigeant dans différents secteurs industriels, en particulier les transports et la construction.  Philippe Bihouix ©Maxime Huriez « Grand témoin,  il ouvrira le congrès le 6 octobre avec une conférence introductive : To build or not to build Changement climatique et pénurie des ressources : (Comment) construire demain ? Sa vision risque de bousculer bien des intervenants. Les ateliers reprendrons certains des aspects de son discours. En avant-première pour Planète Bâtiment, il dévoile les grandes lignes de son intervention.  » Par Stéphane Miget  Densité, technologie, économie circulaire, éco-construction, rénovation énergétique… Vous allez dresser un constat sévère de la situation et émettre des réserves sur les capacités du secteur à relever les défis ?  De mon point de vue, les dispositifs qui se mettent en place pour réinscrire le secteur du bâtiment dans les « limites planétaires » (climat, énergie, ressources) risquent d’être insuffisants. Prenons le fantasme de la « smart city », cette ville enrichie technologiquement, où capteurs et intelligence artificielle permettraient d’optimiser les flux de personnes, son métabolisme, les dépenses énergétiques, etc. D’abord, on pourrait questionner nos capacités réelles à déployer et généraliser de tels systèmes, suffisamment rapidement ; ensuite, cela engendrerait une consommation insoutenable de ressources rares, difficilement recyclables, par la multiplication des objets connectés dans les habitations et les espaces publics ; enfin, le rapport « coûts / bénéfices » est loin d’être évident, avec le développement, en arrière-plan, des équipements numériques pour le stockage et le traitement des données. Autre exemple avec l’économie circulaire, qui est un peu la tarte à la crème. Bien sûr, il est possible de progresser dans le recyclage, le réemploi… Malheureusement, la réalité montre que le réemploi est très compliqué à mettre en œuvre, pour des raisons économiques (coût de la récupération, du stockage), organisationnelles, voire réglementaires ou assurantielles. Quant au recyclage, celui-ci est souvent limité et inefficace pour « boucler les cycles » : les mélanges de matériaux engendrent presque inévitablement un downcycling, comme pour les aciers, les verres, etc. qui rejoignent des utilisations moins nobles. Il y a quand même quelques avancées : par exemple le béton avec le projet Recybéton ? Oui, naturellement, et il faut continuer à porter l’effort sur ces sujets, mais cela reste marginal pour l’instant et il y a quand même une « dégradation » de la fonctionnalité, les granulats ne sont techniquement pas utilisables comme ceux sortant de carrière. Et lorsque le béton est broyé, deux éléments ne peuvent être récupérés : le sable et le ciment. Certes, ces démarches peuvent réduire un peu les consommations de ressources et éviter l’ouverture d’une carrière supplémentaire. Toutes ces idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle.  Un problème d’échelle que vous soulevez également dans la l’écoconstruction et la rénovation ?  La réglementation s’enrichit (RE2020 ndlr), privilégiant les bâtiments écoconstruits. Pour autant, leur réplicabilité et le passage à grande échelle vont être difficiles. Il y a un problème de ressources. Construire en bois, de plus en plus haut, c’est très bien pour économiser le carbone. Mais si nous voulons continuer à (éco)construire autant de logements, d’immeubles de bureaux, d’entrepôts… j’ai peur que le bois des forêts européennes n’y suffise pas ! Concernant la rénovation thermique, tout le monde plébiscite les grands programmes, mais suivre le rythme est une autre affaire. Si l’on doit rénover 20 millions de logements et que seuls 200 ou 300 000 le sont chaque année, il va nous falloir de l’ordre d’un siècle… Et nous n’avons pas tout ce temps !  Quant à la densification, bien sûr une ville dense consomme moins d’espace ; les transports en commun, mieux remplis, coûtent donc moins cher et s’avèrent plus rentables pour les collectivités… Mais, il y a aussi des effets pervers : par exemple plus les métropoles se densifient, plus les habitants souhaitent une résidence secondaire.  C’est-ce que vous appelez l’effet rebond ?  Oui. A chaque fois que l’on crée de l’efficacité, nous provoquons aussi une augmentation des besoins, et continuons à augmenter globalement la facture environnementale. Par exemple, dans les bâtiments rénovés et mieux isolés, les habitants augmentent inconsciemment leur température de confort, d’où une perte de tout ou partie des gains théoriques. Un rapport en Allemagne de la fédération GdW, présenté à l’été dernier, a montré des résultats assez déprimants : malgré les sommes très importantes engagées dans la rénovation (plus de 340 Mds € entre 2010 et 2018), les économies générées n’ont été que de… 1 à 2 kWh par mètre carré et par an.  Même scénario pour le numérique : les progrès unitaires sont phénoménaux… mais l’augmentation des besoins (quantité de données générées, stockées, transmises…) encore plus, conduisant à une empreinte environnementale croissante. Ce phénomène n’est pas nouveau, la trajectoire technologique de l’humanité, depuis deux siècles, atteste que cette efficacité technologique, rapidement convertie en « efficacité économique » (baisse des prix), fait augmenter les volumes consommés, et donc la facture environnementale totale.  Maintenant que le constat est posé, que faut-il faire ?  Au lieu de rester fascinés devant les perspectives de l’innovation high-tech, l’idée pourrait être d’amorcer une démarche plus « low-tech », visant à l’économie de ressources, à la sobriété à la source, aux réflexions sur le juste besoin. Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de faire preuve de « techno-discernement », de faire le tri pour utiliser les technologies – et donc les précieuses ressources qu’elles mobilisent – là où elles sont indispensables, ou là où elles apportent un avantage indiscutable.  Et pour la construction ?  D’abord, rechercher une sobriété d’usage en termes de confort thermique. Il serait bien plus rapide, efficace, bon marché, d’adapter nos habitudes et notre habillement en hiver, d’enfiler un pull et de poser un plaid sur ses genoux en télétravail ou au bureau, bref d’accepter collectivement de décaler notre référentiel de confort, que de l’appréhender seulement à travers le prisme du chauffage ou de l’isolation. Il faut aussi réfléchir en amont pour atteindre une sobriété de construction, accepter de construire moins pour construire mieux. Pour cela, entre autres, remettre en cause nos besoins, dimensionner au plus juste, intensifier l’usage des lieux existants, réinvestir les surfaces vacantes… Et déployer tout l’arsenal nécessaire à la sobriété foncière (densification légère, surélévations, transformation des zones commerciales ou des bureaux en logements…) ; mais les métropoles et les villes – quelle que soit leur échelle – ne pourront pas atteindre, seules, le zéro artificialisation. La puissance publique devra accompagner le mouvement, en renonçant à l’attractivité des « villes-monde » – qui est en train de faire long feu, depuis la crise sanitaire – et en relançant une politique de la décentralisation. 1L’Âge des low tech (Seuil, 2014 ; Points, 2021), Le Bonheur était pour demain (Seuil, 2019). 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable « To build or not to build », il est encore temps de s’inscrire ! https://www.congresbatimentdurable.com/
Il y a 3 ans et 237 jours

Un nouvel élan pour soutenir la filière des matériaux bio et géosourcés dans les bâtiments

L'objectif est de développer les filières des matériaux biosourcés et de proposer des offres de services innovantes conjointes. Cet évènement s'est accompagné de la visite du chantier d'une école à Châtenay-Malabry qui a permis de constater la pertinence de l'utilisation des matériaux biosourcés dans le bâtiment.Le secteur du bâtiment représente 43% des consommations énergétiques annuelles et produit 23% des émissions de gaz à effet de serre français. Pour réduire l'impact du secteur sur le climat, l'utilisation des matériaux biosourcés est incontournable : ils permettent de conserver le stockage de carbone permis par la biomasse et favorisent le développement économique des territoires grâce à une production de proximité. Pour la construction neuve, la nouvelle règlementation environnementale (RE2020) en fait un levier important de la décarbonation du secteur. Les matériaux biosourcés peuvent être également pertinent pour la rénovation.Pour soutenir et accélérer le développement et l'utilisation des matériaux biosourcés, la convention cadre de partenariat entre le Cerema et la société Biobuild Concept mobilisera les expertises et approches complémentaires pour :développer des outils, des méthodes, des prestations, des services au bénéfice des territoires et des acteurs de la construction des filières biosourcées,stimuler la recherche, l'innovation et la valorisation des résultats dans le domaine de la construction durable,réaliser des études et expertises sur la construction durable.Cette convention est l'aboutissement d'une collaboration déjà fructueuse: projet de valorisation des performances hygrométriques des bétons de chanvre, normalisation des granulats pour bétons biosourcés (NG2B), valorisation de la plante typha en Afrique de l'ouest (projet Tyccao), bâtiments en terre et biosourcés à Mayotte et en Guyane (TOMA).
Il y a 3 ans et 238 jours

L'activité des matériaux de construction commence à ralentir

L'épisode d'accélération et de rattrapage, à l'œuvre depuis quelques mois, semble donc toucher à sa fin, les rythmes de production en juin-juillet s'inscrivant en retrait au regard de 2020 (qui était marqué il est vrai par une phase de net rebond à la sortie du premier confinement), mais aussi par rapport à 2019. Pour autant, les indicateurs de demande restent bien orientés en cette fin d'été : côté Bâtiment, les carnets de commandes restent accrochés à un point haut tandis que, côté Travaux publics, les entreprises ont renoué avec un certain optimisme quant à leurs perspectives d'activité. Pour autant, certains points appellent à la vigilance : les difficultés d'approvisionnement en matériaux (essentiellement importés) affectent le bon déroulement des chantiers et pèsent sur les coûts de production tandis que certains secteurs de la construction (comme le non résidentiel) peinent encore à repartir.Repli des volumes au cours de l'étéSelon les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats aurait reculé de -2,9% entre juin et juillet 2021, laissant le volume en retrait de -3,3% par rapport à 2020 et -2,2% au regard de 2019 (données CVS-CJO). Au cours des 3 derniers mois, l'activité a baissé de -3,7% par rapport au trimestre précédent mais reste encore supérieure de +4% comparée à la même période de 2020. Elle accuse toutefois une contraction si on se réfère à 2019 (-1,8%). En cumul sur les douze derniers mois glissant, l'activité des granulats affiche certes une hausse de +10,4% mais elle est stable au regard de la même période sur 2019. Ce constat vaut aussi pour le cumul sur les sept premiers mois de 2021 qui s'aligne sur celui de la même période de 2019 (+0,2%). Côté BPE, le mois de juillet a également marqué un freinage des tendances avec des cubages en repli de -3,3% par rapport à juin et de -9% et -4,1% comparé à ceux de 2020 et 2019 respectivement. Au cours du dernier trimestre connu, les livraisons de BPE ont reculé de -5,3% par rapport à février-mars-avril mais restent un peu au-dessus de celles enregistrées sur la même période de 2020 (+0,8%). Elles sont toutefois légèrement en deçà de celles de 2019 (-0,7%). Si les douze derniers mois affichent un glissement de +14,2% sur un an, ils sont un peu en dessous de celles de 2019 (-0,8%), tout comme le cumul sur les sept derniers mois de 2021 qui s'inscrit en retrait de -1% comparé à la même période de 2019 (contre +21,8% comparé à 2020). L'indicateur Matériaux confirme pour sa part cette même décélération des tendances. Après un premier semestre en forte hausse (+25% par rapport à 2020), la progression de l'activité sur les sept premiers mois de l'année revient à +19,5%, soit une hausse de +2,8% comparée à la même période de 2019 (données provisoires, CJO).Bâtiment : optimisme sur fond de tensionsL'optimisme reste de mise parmi les industriels du bâtiment. Interrogés en août par l'INSEE, les professionnels demeuraient très confiants quant à leur activité future, leur opinion sur l'activité passée diminuant un peu mais restant très au-dessus de la moyenne de long terme. Le rebond du solde d'opinions des entrepreneurs sur leurs effectifs futurs témoigne de la bonne orientation de l'activité tandis que leurs carnets de commandes, qu'ils jugent toujours bien garnis, affichent plus de 10 mois d'activité dans le gros oeuvre compte tenu de leurs effectifs, soit un nouveau point haut. Dans le même temps, les professionnels de ce secteur soulignent de fortes tensions sur l'appareil productif : plus des deux tiers d'entre eux éprouvent des difficultés de recrutement et près de 57% ne peuvent accroître leur activité. Enfin, même si la part des entreprises du bâtiment qui sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement baisse un peu en août (12,9% contre un pic à 14,3% en juillet), elle se situe à un niveau très élevé au regard de la moyenne de longue période (1,7%).Du côté de la construction, les mises en chantier ont reculé au cours des trois mois allant de mai à juillet (-5,5% en glissement trimestriel, CVS-CJO) alors qu'elles avaient rebondi les trois mois précédents (+8,5%). Ce repli, qui affecte l'individuel comme le collectif, laisse toutefois la tendance trimestrielle globale à +4,8% sur un an avec une nette avance du segment individuel pur (+10,8% contre -0,9% pour le collectif). Sur les douze derniers mois, on compte ainsi 386 300 logements commencés, soit une progression de +8,2% sur un an mais en repli de -1% comparé à la même période de 2019. Côté permis, la tendance reste haussière avec une progression de +2,8% au cours des trois derniers mois comparés aux trois mois précédents, le collectif affichant un rebond de +5%. Comparé à l'an passé, la tendance (+41,8%) est forcément flatteuse, effet confinement oblige, mais elle reste très positive si on se réfère à 2019 avec une hausse des permis de +4,2%. Ainsi, en cumul sur les douze derniers mois, à fin juillet, on dénombrait 445 100 autorisations, soit un niveau supérieur de +10,8% à celui de 2020 et à peine plus faible que celui de 2019 (-1%). Ce constat est étroitement lié à la dynamique du segment individuel dont le cumul des permis sur les six derniers mois a bondi de +17% par rapport à la même période de 2019 !Cette tendance pourrait se prolonger au second semestre si l'on en croit la hausse des prises de commandes enregistrées par les constructeurs. Il est vrai que le secteur bénéficie du fort engouement pour la maison individuelle, en période de post crise sanitaire, ainsi que des conditions de financement qui n'ont jamais été aussi attractives, et ce, en dépit des tensions inflationnistes qui pèsent sur le foncier et les coûts de construction. D'ailleurs, selon la dernière enquête menée par l'INSEE en juillet auprès des promoteurs, ces derniers se montrent plutôt confiants quant à la demande de logements neufs et sont un peu plus nombreux qu'en avril à prévoir une augmentation des mises en chantier de logements (aussi bien destinés à la vente qu'à la location). Selon les promoteurs, l'apport personnel des candidats à l'acquisition tend à augmenter et les moyens de financement consacrés à l'achat devraient s'étoffer dans les prochains mois ; en revanche, ils signalent aussi une hausse du prix moyen des biens.TP : des entreprises plus confiantesSelon l'enquête trimestrielle menée par la FNTP fin juillet, les chefs d'entreprise se montraient bien plus optimistes qu'en avril, soulignant également une nette amélioration de leur activité passée. Cette embellie concerne aussi bien la clientèle privée que publique et, pour le troisième trimestre consécutif, le solde d'opinons sur les carnets de commandes se redresse, se situant désormais audessus de sa moyenne de long terme ; parmi les obstacles limitant la réalisation des travaux, les contraintes de main-d'oeuvre talonnent désormais le manque de demande (33% et 34% respectivement). Tout comme le bâtiment, les TP doivent faire face à des hausses de prix de certains matériaux (produits en acier et plastique notamment) et à des difficultés de recrutement.
Il y a 3 ans et 265 jours

Néolithe transmute les déchets en granulats

Start-up -
Il y a 3 ans et 275 jours

Le groupe de travaux publics Boisset crée une nouvelle industrie de revêtement éco-responsable

La solution de revêtement drainant Qualirain® développée par Qualis® Technologie permet de réaliser tout type de travaux de voirie légère perméables, pistes cyclables, voies vertes, cours de récréation Oasis, abords de piscines, îlots, trottoirs et entourages d'espaces verts... qui laissent passer l'eau pour son retour àla nappe phréatique. Subventionnable jusqu'à 70% par l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse au titre de la désimperméabilisation des surfaces, la solution de revêtement drainant Qualirain® est particulièrement adaptée aux collectivités et se destine très prochainement à une diffusion en grande distribution, jardineries et magasins de bricolage pour une utilisation par les particuliers, grâce à sa facilité d' application.C'est à la 3e génération, composée de Nicolas Boisset et Thomas Boisset que Luc Boisset confie le déploiement de Qualis®Technologie, dont les solutions sont déjà appliquées dans plusieurs communes de Drôme et Ardèche, mais aussi à Lyon et laMétropole de Bordeaux.Les applications écologiques de Qualirain® : cours de récréation, cimetières, roof top...Constituée d'un mélange de granulats naturels et de liant organo-minéral, la solution Qualirain® filtre plus de 325 litres d'eau/min/m² et permet son retour à la terre.« Nous avons créé un matériau recyclable avec cycle de vie infini grâce à l'exploitation brevetée d' un liant aqueux organo-minéral, qui associé à des granulats sans colorant, permet de créer des paysages avec la satisfaction de respecter notre environnement » Luc Boisset, PDG du Groupe Boisset.Les applications Qualis® Technologie sont adaptées aux zones de circulation des personnes à mobilité réduite, cheminements piétons, abords de bâtiments, zones piétonnes et parkings à vélo, mais aussi cours d' école, collège, lycée et université, hôpitaux, bornes fontaines, aires de livraison et voies d' accès de garage pour véhicules légers...Cours de récréation« Avec le réchauffement climatique, l'aménagement de cours de récréation Oasis pensées comme des îlots de fraicheur comprenant d'avantage de végétation, une meilleure gestion de l'eau de pluie et des points d'eau, revêtements drainants et clairs, jardins pédagogiques... vont se généraliser pour améliorer le bien-être des enfants. Nous sommes prêts ! » souligne Nicolas Boisset, directeur commercial Qualis® Technologie.Tout établissement recevant du public pourrait à court terme devenir des îlots de fraicheur pour les personnes vulnérables durant les vagues de chaleur... L'utilisation de couleurs claires permet de lutter contre les îlots de chaleur en ville comme dans les cours de récréation et les zones de jeux sur les aires d'autoroutes. « Notre revêtement contribue aussi à améliorer le confort acoustique car il absorbe le bruit des pas ! Sans solvant et sans émanation de chaleur, son application à froid n' émet pas de vapeurs toxiques et respecte la santé de nos compagnons et des applicateurs » préciseThomas BOISSET, Directeur des Travaux du Groupe Boisset.CimetièresAvec la particularité de s'étaler à la main, Qualirain® est adaptée aux terrains sensibles où l' utilisation d' engins de compactage est exclue, comme dans les cimetières dont les sous-sols, creux et fragiles, ne tolère pas les vibrations. Les risques d'effondrement sont alors limités, en plus de la disparition des flaques d'eau et des opérations de désherbageRoof top hydro-actifsLégère, la solution Qualirain® permet aussi la création de circulation piétonne sur les toitures qui deviennent hydro-actives avec la capacité de stocker, irriguer et réguler les eaux pluviales. De plus, l'utilisation du liant aqueux organo-minéral permet la réutilisation des eaux pluviales.Améliorer l'habitat et le cadre de vie des habitantsAvantagesRéduction de la taille et du coût des chantiers, petits conditionnements, fin des arrosages pleine-terre, lutte contre les îlots de chaleur, zéro pénibilité...Grâce au retour de l' eau à la terre, les solutions Qualis technologies permettent de réduire la taille et le coût des chantiers en raison d'utilisation de conduites d' évacuation de faible diamètre, voire même parfois la suppression totale des tuyaux. Par son application à la main, les nuisances pour les riverains sont diminuées ;« Nos solutions améliorent l'habitat et le cadre de vie des habitants. Elles permettent de lutter contre les îlots de chaleur par l' utilisation d' une solution alternative au bitume et aussi d' absorber les bruits par l' aération du revêtement. Elles permettent aussi de dessiner de nouveaux centre-ville et répondent aux enjeux des nouvelles mobilités en autorisant beaucoup de libertés avec la disparition des caniveaux et des trottoirs, voire la création de nouvelle signalétique au sol par zones identifiables selon la couleur des granulats... » Luc Boisset, Pdg Groupe BoissetPrêtes à l'emploi et livrées en petits conditionnements avec la QualiBox, les solutions Qualis Technologie ne craignent ni le sel, ni le gel. Elles évitent l'apparition de mauvaises herbes, les opérations de désherbage et donc l' utilisation de désherbant ;Zéro phyto, zéro pénibilité, zéro émanation toxique, zéro chaleur, zéro vibration lors de l'application...et lavage des outils à l' eau, les solutions sont adaptées à une utilisation pour les jardins des particuliers ; Elles permettent également de diminuer les arrosages pleine terre et font faire des économies d' eau.Le groupe BOISSET : une entreprise familiale de travaux publics tournée vers l'environnement et l'innovationL'arrivée en septembre et octobre 2020 de la 3ème génération permet d'envisager de nombreux déploiements, grâce à la dynamique nouvelle portée par Nicolas Boisset, titulaire d'un BTS Négociation et Relations Client et d' un master Commerce, passés en alternance, et de Thomas Boisset, diplômé de l'école d'ingénieurs CESI de Montpellier avec une expérience de 5 ans de direction de travaux à Grenoble, sous l'impulsion de leur père Luc Boisset qui a repris en 1991 l'entreprise familiale créée en 1967 par René Boisset.L'occasion pour l'entreprise basée à Chanos-Curson (26) spécialiste des réseaux humides et de terrassement - avec une activité carrière & recyclage de matériaux du BTP acquise en 1999 puis revendue en 2014 -, de se développer dans le domaine de l' innovation. Avec pour particularité la maîtrise de la technique de la chaux vive pour le traitement de l'argile des matériaux inertes, le groupe Boisset a reçu le prix de l'innovation en 2007.Depuis, l'entreprise « à la fibre canalisateur » travaille sans relâche, d' abord seule avec son réseau d' ingénieurs et de « chercheurs Géo Trouvetou », puis avec le Cluster INDURA d'infrastructures et de développement durable, le CERIB (Centre d'études et de recherche de l' industrie du béton) et le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), au développement de nouveaux procédés plus respectueux de l'environnement et de la maitrise de la ressource naturelle, jusqu'à la découverte du liant organo-minéral. C'est en juin 2018 que naît Qualis® Technologie, après 5 ans de bons et loyaux services de Boisset Aménagement, la branche innovation du groupe créée par Luc Boisset.
Il y a 3 ans et 295 jours

Résineo Drain, premier revêtement à base de résine haute performance et de granulats naturels à obtenir un avis technique du CSTB

Revêtement de sol décoratif et perméable, fabriqué en France, Résineo Drain est le premier revêtement de sol du marché de la « moquette de pierre » à obtenir ce niveau de certification. Cela traduit la volonté de la part de l’entreprise, engagée dans une démarche qualité stricte et leader sur son marché, d’être à l’initiative de bonnes pratiques.Dans les prochaines années, LRVision porte l’ambition de poursuivre sa croissance tout en continuant de marquer sa différence : apporter sa plus-value scientifique et technique sur un marché en cours de structuration.Le premier avis CSTB délivré pour un revêtement de sol décoratif et perméable à usage domestique privatifRésineo est une gamme complète de revêtements de sols pour l’aménagement extérieur. Son produit phare, Résineo Drain, formulé à base de granulats minéraux liés par un liant organique transparent conçu fabriqué par LRVision®, vient de recevoir un Avis Technique (ATec) délivré par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB).Un nouveau cap important pour LRVision puisque cet avis certifie pour la première fois sur le marché, le niveau de performance d’un revêtement de sol dans le domaine privatif domestique. « L’obtention de cet ATec est un véritable gage de qualité pour Résineo Drain. », précise Alexis Duployez, Directeur Technique chez LRVision. « Outre la mise en avant de qualités techniques, c’est aussi l’opportunité d’informer nos partenaires et clients (maîtres d’œuvres, architectes, contrôleurs techniques, mais aussi applicateurs) pour leur permettre de mieux appréhender notre produit en leur donnant les indications nécessaires pour sa bonne mise en œuvre. » Une volonté de la part de l’entreprise d’innover et de contribuer à la progression de son marché en étant vecteur de bonnes pratiques. Mais aussi au travers de la mise à disposition d’une offre fiable et de qualité, issue directement de son laboratoire intégré de Recherche et Développement.Un avis technique à l’image d’une entreprise pionnière sur son marchéDepuis sa création, LRVision se différencie par la qualité technique de ses produits dans le domaine des matériaux innovants. Sur le marché, l’entreprise est désormais la seule à posséder un Avis Technique du CSTB, mais aussi à proposer une gamme drainante, facile d’entretien et prétendant à des propriétés de carrossabilité.«Lorsque nous avons lancé Résineo, le marché du revêtement de sols perméable à base de résine n’était pas structuré. Il n’existait aucun référentiel, DTU ou autre norme pour encadrer la pose de ce type de produits et en évaluer les performances et la durabilité. Quelques années après, en tant que leader, nous avons la volonté d’y contribuer c’est pourquoi nous avons décidé de nous lancer dans la certification de Résineo Drain. », indique Guillaume Lemaire, Fondateur et Co-Gérant de LRVision.LRVision : un fabricant français qui place la R&D au cœur de sa démarche« En tant que fabricant, nous avons une place singulière sur le marché puisque nous sommes les seuls en France ! », déclare Erick Ringot, Fondateur et Co-Gérant de LRVision. Un positionnement qui permet à l’entreprise de se démarquer et d’occuper la place de leader sur son secteur : depuis sa création LRVision connait ainsi une croissance à deux chiffres. En 2020, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros et vise une croissance de 20% en 2021. L’entreprise compte à ce jour une quarantaine de salariés. « Le dynamisme de LRVision s’explique essentiellement par le fait que nous sommes arrivés au bon moment avec une solution technique innovante. », indique Guillaume Lemaire. « Aussi, nous évoluons sur un marché de l’aménagement extérieur très dynamique. Pour exemple, la France est le second pays au monde en termes de créations de piscines, derrière les États-Unis. »Aujourd’hui, LRVision fabricant et distributeur de la gamme Résineo tend à étendre ses ambitions à l’international. Elle travaille également sur de nouveaux produits innovants pour pousser toujours plus loin ses travaux de R&D, menés au sein de son propre laboratoire composé d’experts de haut niveau en chimie de la construction et en revêtements.LRVision est certifiée BPI Excellence, bénéficie d’un label "made in France" French Fab.
Il y a 3 ans et 296 jours

Rebond conjoncturel inattendu en 2021 pour les matériaux de construction

Le rebond d’activité constaté en mars-avril, semble se poursuivre en mai dans les matériaux de construction. Sur les trois derniers mois connus, les productions ont retrouvé, voire dépassé, les niveaux de 2019.
Il y a 3 ans et 307 jours

L’activité des matériaux de construction a quasiment retrouvé, voire dépassé, les niveaux de 2019

Il est vrai que la demande ne faiblit pas : dans le bâtiment, les carnets de commandes restent accrochés à un point haut en juin et les mises en chantier de logements ont retrouvé des couleurs, notamment dans l'individuel. Côté TP, les travaux réalisés ont repris de la vigueur et la commande privée se raffermit. Cependant, si beaucoup d'indicateurs sont au vert, il reste quelques points de vigilance : la commande publique peine encore à se réveiller, la construction non résidentielle reste atone et certaines tensions dans l'approvisionnement des matériaux (essentiellement importés) brident les entreprises dans leur capacité à répondre à la demande. Une situation à surveiller ces prochains mois…Un bon mois de mai pour les granulatsSelon les premiers résultats de l’enquête de mai, la production de granulats et de BPE aurait retrouvé ses niveaux moyens de longue période. Ainsi, l’activité des granulats, en léger repli par rapport à avril (-1,3%, données CVS-CJO), bondit de +16,6% par rapport à mai 2020 (encore perturbé par le confinement sur les dix premiers jours) et de +2,1% au regard de mai 2019.Les volumes de ces trois derniers mois progressent encore par rapport aux trois mois précédents (+0,5%) et, même s’ils surplombent fort logiquement ceux de 2020 (+66,7%), ils restent au-dessus de ceux des trois mêmes mois de 2019 (+1,4%). Sur les cinq premiers mois de l’année, l’activité des granulats ressort sur une tendance haussière de +1,1% au regard de 2019 (+29,6% comparé à 2020). Côté BPE, les livraisons de mai ont certes affiché un net rebond mécanique sur un an (+15,7%) mais se sont repliées par rapport à avril et par rapport à mai 2019 (-4,3% et -2,3% respectivement).Pour autant, sur les trois derniers mois, l’activité continue de progresser légèrement au regard des trois mois précédents (+0,6%) en dépassant celle enregistrée sur la même période de 2019 (+0,4%). En cumul depuis janvier, les livraisons de BPE ont rebondi de +37,1% sur un an, restant légèrement en deçà du niveau constaté sur les cinq premiers mois de 2019 (-1%). Notre indicateur matériaux traduit le même rebond conjoncturel sur le début d’année 2021 : l’activité du panier de matériaux affiche en effet une progression de +21,2% sur un an au premier trimestre et de +33,7% sur les cinq premiers mois (provisoire, données CJO), un rebond pas seulement lié à l’effet de base favorable du confinement puisque, comparé à 2019, la progression ressort à +2,8%.Bâtiment et TP : des tensions face à la demandeLa confiance ne faiblit pas dans l’industrie du bâtiment. En effet, lors de l’enquête menée en juin par l’INSEE, les entrepreneurs se montraient toujours très optimistes sur leur activité future. Le jugement porté sur leurs carnets de commandes continue de s’améliorer à l’instar du solde d’opinion sur les effectifs prévus qui demeure très au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans le gros oeuvre, les entrepreneurs estiment que, compte tenu de leurs effectifs actuels, 10 mois d’activité sont assurés par les carnets actuels. Cette forte demande se traduit par des tensions sur l’outil productif puisque, dans le gros oeuvre, 53% des chefs d’entreprise déclarent y être confrontés. Ces contraintes s’expliquent en partie par l’insuffisance de personnel (68% des entreprises de gros oeuvre éprouvent des difficultés de recrutement) mais aussi par l’accroissement des difficultés d’approvisionnement des chantiers.En effet, les pénuries de matériaux, notamment importés (aciers, plastiques, bois, métaux), affectent le secteur depuis quelques mois et l’enquête INSEE indique qu’à fin juin 12,3% des entreprises du bâtiment étaient confrontées à des ruptures de chaine d’approvisionnement, un chiffre en hausse depuis février et très nettement au-dessus de la moyenne de long terme (1,7%). Une situation qui déteint sur les prix, puisque les chefs d’entreprise sont plus nombreux encore que les mois précédents à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix. Côté bâtiment, le réveil des mises en chantier se confirme bien que, pour le non résidentiel, l’activité constructive reste morose. Certes, sur les cinq premiers mois de l’année, les surfaces commencées de locaux rebondissent de +16% par rapport à 2020 mais elles demeurent -12,2% en dessous du niveau de 2019. Quant aux permis, ils ont grimpé de +20,8% sur un an, mais affichent un niveau -19,2% inférieur à celui de 2019 sur la période. En revanche, s’agissant des logements, le redémarrage est réel : à fin mai, on recensait 390 600 logements mis en chantier sur douze mois et, de janvier à mai, la hausse atteint +29,7% par rapport à 2020 et de +3,6% au regard de 2019. L’individuel, comme le collectif, participent à cette reprise mais, pour le premier segment, la dynamique est aussi enclenchée sur les permis. Ces derniers ont en effet rebondi de +14,3% par rapport à 2019 (+36,7% sur 2020) tandis que, pour le collectif, la tendance se replie encore de -11,4% (+15,6% par rapport à 2020). Du côté des travaux publics, l’activité de ces quatre premiers mois de 2021 est également meilleure que prévue selon la FNTP. Le rebond des travaux réalisés (+23% par rapport à 2020, CVS-CJO) hisse ces derniers au-dessus de leur niveau déjà élevé de 2019 (+1,1%).Toutefois, en dépit d’une certaine reprise des commandes, notamment de la part de la clientèle privée, le niveau des carnets reste 9% inférieur à celui de 2019 en raison d’une commande publique qui tarde à se ranimer. Si la profession attend toujours les effets du Plan de relance, elle s’inquiète aussi des tensions inflationnistes et des risques pesant sur l’approvisionnement en matières premières.Perspectives 2021A la lumière de ces récentes évolutions, l’estimation de l’activité des matériaux pour 2021 a dû être révisée. Les meilleurs résultats de ce début d’année réhaussent mécaniquement les tendances annuelles alors même que les hypothèses initialement retenues dans le scénario du second semestre apparaissent désormais trop pessimistes. En effet, côté bâtiment, la demande apparaît bien plus solide que prévue et les conditions de financement bancaire, qui devaient se durcir dès le 1er juillet, via les réglementations du HCSF, resteront finalement plus accommodantes pour les ménages (annonce du 15 juin) avec, de plus, des taux d’intérêt habitat historiquement bas. C’est un contexte favorable pour l’activité du BPE, même si, les pénuries de certains matériaux freineront temporairement le bon déroulement des chantiers.La demande de BPE pourrait ainsi progresser de +5% entre 2020 et 2021 (données brutes) mais elle resterait en dessous de son niveau de 2019 (-3,8%). Quant aux granulats, la vigueur du début d’année constitue un bon “acquis” sur la tendance annuelle. En partie portée par la dynamique du BPE, la demande pourrait par ailleurs être soutenue par une activité TP un peu meilleure au second semestre. Elle pourrait alors progresser de +8% par rapport à 2020 mais serait, elle aussi, en deçà des volumes de 2019 (-1,4%).
Il y a 3 ans et 307 jours

Avec Mix&Flow, Sika réinvente l’adjuvantation du béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le concept Mix&Flow de Sika constitue une adjuvantation multi-critères configurable selon la nature des matériaux et les caractéristiques attendues du béton. [©ACPresse] Sur une centrale à béton, il y a en moyenne entre 4 et 7 adjuvants différents. Mais avec l’arrivée des ciments et bétons bas carbone, l’introduction de nouvelles additions ou encore l’utilisation plus massive de granulats difficiles ou recyclés, les formulations vont aller en se complexifiant. Ce qui nécessitera de multiplier les références adjuvantaires. Pour éviter cette prolifération, Sika a choisi d’ouvrir une nouvelle voie, en proposant une adjuvantation sur mesure accessible à tous. « Nous souhaitons redonner les leviers de contrôle à l’utilisateur, tout en l’accompagnant dans cette démarche inédite », résume Joachim Monge, chef de marché béton de Sika.  Mix&Flow : tel est le nom du concept. Le principe en est très simple et s’articule autour de trois produits de base. « Comme des teintes primaires en capacité de créer toute la palette des couleurs possibles… ». Le premier est un régulateur de prise, le Sika Viscoflow-200 Timer. Le deuxième est un régulateur d’ouvrabilité, le Sika Viscoflow-400 Soft. Et le dernier est un fluidifiant performant, le Sika Viscoflow-800 Power. Chaque produit peut être utilisé seul, ou en combinaison à deux ou à trois. « Mix&Flow va se substituer aux lignes de plastifiants et superplastifiants de l’offre Sika. A terme, il est censé les remplacer », dévoile Joachim Monge. Un accompagnement permanent Mix&Flow s’adresse, en premier lieu, au secteur du béton prêt à l’emploi, mais Sika proposera sans doute une version “préfabrication” de ce concept… Pour l’utilisateur, la première chose à retenir est que le basculement vers Mix&Flow ne demande aucune modification ou adaptation des équipements de la centrale à béton. Cuves de stockage et pompes de dosage restent d’actualité. Avec un avantage : on peut gagner de la place dans le local à adjuvants, car le nombre de cuves nécessaires suit une tendance baissière.  « Avec Mix&Flow, l’utilisateur définit son besoin et ajuste le dosage des différents produits en conséquence». Par exemple, en application dallages, le béton doit commencer sa prise rapidement, donc on force sur le Sika Viscoflow-800 Power et moins sur les deux autres. Mais que chacun se rassure, personne n’est laissé seul face au Mix&Flow. « Après essais préalables au sein de notre laboratoire, les solutions d’adjuvantation sont testées et ajustées au niveau de chaque centrale, reprend Joachim Monge. L’accompagnement est permanent. »Les équipes techniques de Sika disposent même d’une application numérique permettant de calibrer les dosages des produits.  Le concept Mix&Flow est né en France, troisième filiale du groupe à l’échelle internationale. Il n’est disponible que dans l’Hexagone, avant un essor possible sur d’autres marchés. De même, il devrait y avoir d’autres versions des produits de base, sans doute cinq ou six à terme. Mais le concept tournera toujours autour de trois références.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 307 jours

Hautes-Pyrénées : Une première locale en bas carbone

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Pau, le pôle Laherrère intègre des bétons bas carbone du groupe Daniel. [©Groupe Daniel] Situé au Nord de Pau, le quartier Saragosse est en pleine mutation. Menée par la ville de Pau, la construction du pôle Laherrère est réalisée par les entreprises Gallego et SN.EPC. Le projet est divisé en deux bâtiments d’une superficie totale d’environ 10 000 m2 : un R+5 comprenant 176 logements pour étudiants et jeunes actifs, des locaux d’activité et de commerces. Et un bâtiment, aussi de type R+5, avec des locaux à usage de bureaux, d’activité et commerces. Lire aussi les autres actualités en région Afin de répondre aux exigences environnementales, le choix s’est porté sur des matériaux bas carbone. Pour cela, Gallego s’est appuyé sur l’expertise du groupe Daniel, fournisseur du BPE.  « C’est une première pour Gallego de travailler avec un béton bas carbone. Nous avons sollicité les services du groupe Daniel, qui bénéficiaient de véritables atouts pour nous proposer une solution produits bas carbone et atteindre ce niveau de performance E2C2», explique Guillaume Tulsa, directeur des travaux de l’entreprise. Et Jean Cardonne, responsable commercial Béarn du groupe Daniel, de conclure : « Nous disposons de toutes les caractéristiques techniques de nos matériaux pour répondre aux exigences d’un béton bas carbone. Grâce à l’extraction de granulats naturels transformés et valorisés sur le même site de production à Lescar et à l’intégration d’un ciment bas carbone, la composition de ce béton a permis de réduire de 40 % les émissions de CO2 par rapport à un béton dit “classique”. » Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 307 jours

Pas-de-Calais : Mosaïque de béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le nouveau front de mer de Calais. [©Eqiom] Détériorée par des années de crise des migrants, l’image de la ville de Calais nécessitait un coup de neuf. La municipalité a donc décidé de rénover son front de mer, afin de le rendre plus attirant pour les touristes. Pour cela, une promenade a été aménagée, allant de la Cité gourmande au parking de Blériot. Et entourant en particulier un skatepark nouvellement créé. Ainsi, l’entreprise Sols Savoie a assuré l’application des bétons texturés des trottoirs et de la voie dite “du dragon”. Pas moins de 2 000 m3 d’Articimo Texturé C30/37 fourni par Eqiom  ont été coulés sur le front de mer. Puis, passé à l’hélicoptère et sablé pour faire apparaître les granulats calcaires du Boulonnais. A cela se sont ajoutés 1 500 m3 d’un deuxième béton Articimo C35/45, utilisés de manière spécifique pour la voie dite “du dragon”. Pour certains passages, le recours à une pompe à béton a été nécessaire. Lire aussi les autres actualités en région En parallèle, Territoire Skatepark a réalisé l’espace de glisse urbaine. Avec, là aussi, deux formulations de béton. D’une part, 150 m3 du EB Projeté par voie sèche à 350 kg/m3de ciment (un 52,5 PMES), mis en œuvre sur les parties en pente classique. Et le même volume du même béton, mais en version 400 kg/m3 pour les zones en fortes pentes. L’applicateur ajoutant du quartz dans le béton frais. Le tout transporté par tapis, notamment dans les fortes pentes. L’ensemble des bétons a été fourni par la centrale Eqiom de Calais, avec 5 à 6 toupies en rotation. La centrale d’Eqiom de Saint-Léonard a été utilisée en appoint. Le tout dans un volume journalier allant de 80 à 120 m3/j.
Il y a 3 ans et 308 jours

Loire-Atlantique : Signature tripartite

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Jean-François Plée (Plée Constructions), Max Garcia (Garcia Frères) et Nicolas Sarrasin, directeur agence de LafargeHolcim Bétons Pays de Loire, lors de la signature du partenariat. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim poursuit sa politique de développement de liens avec le tissu économique local. Ainsi, l’agence LafargeHolcim Bétons Pays de Loire a signé un partenariat tripartite avec les entreprises Plée Constructions et Garcia Frères. L’objectif est d’accélérer à la fois le développement des bétons bas carbone et celui des granulats recyclés dans la région. Ce contrat comprend aussi un accompagnement dans la formation et l’utilisation du simulateur 360Design des équipes de Plée Constructions. Ainsi qu’une assistance sur chantiers par les équipes de l’agence Bétons Pays de Loire. Il a été signé par les directeurs respectifs de chacune des entreprises : Jean-François Plée (pour Plée Constructions), Max Garcia (pour Garcia Frères) et Nicolas Sarrasin, de l’agence LafargeHolcim Bétons Pays de Loire. Lire aussi les autres actualités en région Par ailleurs, cette signature prévoit un accompagnement de l’entreprise Garcia Frères pour le développement de granulats recyclés adaptés à la formulation des bétons. Plusieurs projets sont d’ores et déjà sur les rails pour concrétiser dans les faits ce partenariat. Les entreprises ont travaillé main dans la main sur le projet de 19 logements collectifs de la Villa Matisse, à Arès (33). Mais aussi sur les Jardins d’Eden à Saint-Pierre-du-Mont (40) et ses 25 logements collectifs. Ou encore dans leur réponse au concours de l’éco-quartier La Guignardière à Chambray-lès-Tours (37), avec une réponse de Plée Constructions et la solution EcoPact pour 40 logements collectifs.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 308 jours

Haute-Garonne : Des bétons pour le plus long téléphérique urbain de France

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Toulouse, le téléphérique urbain Téléo transportera 8 000 voyageurs chaque jour.[©Cemex] D’ici fin 2021, le téléphérique urbain Sud de Toulouse Téléo reliera les stations Oncopole – Lise Enjalbert, à Université Paul Sabatier, en passant par Hôpital Rangueil – Louis Lareng. D’une longueur de 3 km, le parcours est une première en France en milieu urbain. Pas moins de 8 000 voyageurs quotidien sont attendus sur cette ligne aérienne, avec une fréquence de 1 mn 30 en heure de pointe. En amont du chantier, Cemex avait prescrit des bétons bouchardés de teinte claire, pour l’aménagement des quais des stations. Une solution retenue par l’agence d’architecture Thierry Lanctuit. Depuis septembre 2019, le bétonnier a livré 6 500 m3de bétons de génie civil pour la réalisation de ces trois stations. Et des massifs des cinq pylônes présents tout au long du parcours du téléphérique. Lire aussi les autres actualités en région Ainsi que 350 m3de bétons architectoniques blancs livrés à la station Oncopole – Lise Enjalbert pour les piles et poteaux. Et 200 m3de bétons bouchardés pour la réalisation des quais. Pour fournir en même temps les trois stations, Cemex a mobilisé pas moins de 4 unités de production locales : Larrieu (les deux sites), Montaudran et Escalquens. Les granulats entrant dans la composition des bétons prêts à l’emploi sont aussi des matériaux de proximité, en provenance des carrières de Salles-sur-Garonne et Cintegabelle. De plus, Cemex a géré la majeure partie de l’évacuation des déblais inertes des stations Université Paul Sabatier et Oncopole – Lise Enjalbert, représentant 4 500 t de matériaux de terrassement et de démolition. L’industriel a, en partie, évacué ces matériaux vers sa plate-forme de recyclage de Roques-sur-Garonne. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 308 jours

Nouvelle-Aquitaine : Une région dynamique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine En Nouvelle-Aquitaine, les carrières et matériaux de construction ont généré un chiffre d’affaires de 1,09 Md€. [©ACPresse] La région Nouvelle-Aquitaine représente 57 400 établissements travaillant dans le bâtiment, dont 24 % traitant de gros œuvre. Au total, l’ensemble du secteur pèse 12,3 Md€, soit 7,9 % du PIB régional. Un chiffre d’affaires qui se répartit à 58 % pour l’entretien-rénovation et 42 % pour la construction neuve. Du côté des effectifs, le secteur représente 99 770 personnes, auxquelles s’ajoutent 42 615 emplois non-salariés et 11 602 intérimaires en équivalent temps plein. Les effectifs de la branche sont en constante augmentation depuis 2016 et ont retrouvé le niveau qui était le leur en 2013. La locomotive de la région étant, de loin, la métropole bordelaise. En comparaison, les travaux publics génèrent “seulement” 4 Md€ de chiffre d’affaires, avec 4 751 établissements référencés sous le code NAF “Travaux publics”, et 896 entreprises adhérentes à la Caisse des congés payés des TP. Au total, ces derniers pèsent 24 104 emplois salariés, plus 2 527 emplois non-salariés et 4 017 intérimaires en équivalent temps plein. Des effectifs qui ont retrouvé un niveau quasiment similaire à celui de 2013.  Lire aussi les autres actualités en région Par ailleurs, les carrières et matériaux de construction ont généré un chiffre d’affaires de 1,09 Md€. Ceci, avec 342 entreprises représentant 761 sites de production, répartis entre 383 unités de granulats, 233 de BPE et 145 de minéraux industriels, pierres de construction et roches ornementales. Sur le milliard d’euros de chiffre d’affaires, 481 M€ proviennent des granulats, 433 M€ du BPE et 176 M€ des autres branches. Au total, 7 892 emplois dépendent des carrières et matériaux de construction.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 309 jours

"Notre éco-organisme portera uniquement sur les déchets inertes", Mathieu Hiblot (UNPG)

Le secrétaire général de l'UNPG fait le point sur la création par les entreprises de la filière minérale (pierre de construction, béton, BPE, granulats etc...) d'un éco-organisme pour les déchets inertes.
Il y a 3 ans et 310 jours

Mineralspray : fixateur de granulats