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Il y a 2 ans et 98 jours

Humidistop : le spécialiste français des problèmes d’humidité et d’ondes électromagnétiques

Une activité que le groupe développe également sous forme de MDD, auprès des plus grands distributeurs mondiaux. Inverseurs de polarité : l’évaporation naturelle de l’humiditéLa société Humidistop propose depuis plusieurs années maintenant des solutions innovantes permettant de résoudre les problèmes récurrents d’humidité, qu’il s’agisse de murs humides, de remontées capillaires, de moisissures, de salpêtre, et bien d’autres encore. L’entreprise française a ainsi développé deux innovations majeures, avec un inverseur de popularité électromagnétique STOP ONE prenant la forme d’un petit boitier à venir fixer directement sur une zone humide, et un inverseur de polarité géomagnétique du nom de GEOSTOP, sous forme de boitier cylindrique.Pouvant couvrir jusqu’à 200 mètres carrés, ces deux appareils peuvent être installés dans tous types de bâtiments, que ce soit des appartements, des maisons ou des bâtiments anciens, des bureaux, des bâtiments publics, ou encore des églises. Grâce à l’utilisation de ces inverseurs de polarité, les particuliers n’ont alors aucun travaux à réaliser ; soit un gain de temps considérable, et de vraies économies réalisées. ATELC 30 : le traitement des remontées capillaires électriquesFace au succès de son activité, la maison mère Humidistop a lancé une seconde filiale nommée Soft Ondes. Spécialisée dans l’amélioration de l’habitat et du bien-être, ainsi que dans les innovations à forte valeur ajoutée, cette société commercialise des appareils anti-tartre et anti-calcaire à destination des particuliers, mais aussi des appareils contre les ondes électromagnétiques présentes au sein des logements (wifi, téléphone portable), et notamment au niveau des tableaux électriques. La société commercialise depuis peu un tout nouvel appareil nommé ATELC 30 (Assistant Technique Électronique Low Cost) capable de traiter l’ensemble des remontées capillaires électriques et électroniques dans un rayon de 15 mètres, disponible à un prix défiant toute concurrence. Une marque spécialisée dans la revente d’inverseurs de polaritéHumidistop travaille également au quotidien avec des professionnels et des artisans souhaitant proposer ces technologies à leur propre clientèle. L’entreprise a ainsi créé Help Humidité : une branche entièrement dédiée aux professionnels et à la revente d’inverseur de popularité électromagnétique et d’inverseur de polarité géomagnétique.Pour William Coignard, le fondateur d’Humidistop : « Nous travaillons énormément en MDD (marque de distribution). Concrètement, les clients peuvent faire appel à nos services pour nous demander de concevoir des produits entièrement sur mesure, selon leurs demandes précises, et sous leur nom d’enseigne. Notre cabinet d’ingénierie situé à Toulouse sera alors en charge de développer ce produit de façon personnalisée, pour une production à grande échelle. »À travers cette activité, l’entreprise collabore à ce jour avec de nombreux acteurs de la grande distribution, que ce soit en France, mais aussi en Europe et dans le monde entier.Une fabrication « Made in France » et à prix d’usineL’ensemble des produits de l’entreprise Humidistop et de ses différentes filiales sont aujourd’hui conçus en France au sein de l’usine Syselec située à Castres. Cette fabrication exclusivement française offre aux clients de véritables garanties, que ce soit en termes de qualité des produits finaux, de traçabilité, ou encore de transparence.Avant même leur commercialisation, les appareils ont tous pu être testés par l’un des deux laboratoires de contrôle indépendants avec lesquels travaille la société : Nexio et Emitech.Pour William Coignard : « Cette fabrication française permet également de garantir à nos clients des produits de haute qualité disponibles à prix d’usine, à travers des tarifs très accessibles ! »Alors que près d’un logement sur deux serait concerné par des problèmes d’humidité en France, la société Humidistop fait aujourd’hui figure de référence dans ce secteur d’activité. Un haut niveau d’expertise que le groupe dirigé par William Coignard a su diversifier au fil du temps, en travaillant sur de nouvelles technologies, comme par exemple dans le domaine des ondes électromagnétiques.Grâce à la fiabilité de ses appareils « Made in France », l’entreprise touche désormais de plus en plus d’acteurs, qu’il s’agisse de particuliers ou bien de grands groupes internationaux spécialisés dans les travaux et l’aménagement d’intérieur.
Il y a 2 ans et 100 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 106 jours

Longévité du béton romain : Le secret dévoilé

Le célèbre Panthéon de Rome, qui possède le plus grand dôme en béton romain non armé du monde et qui a été inauguré en 128 après J.-C., est toujours intact. [©Architas/Wikipédia] Si on a l’impression que le béton est une invention moderne depuis l’industrialisation du ciment au cours du XIXe siècle, il est en réalité un “vieux” matériau de l’architecture. Plus de 2 000 ans après leur édification, certaines structures antiques sont d’ailleurs là pour attester de l’efficacité de ce matériau. Les anciens Romains étaient des maîtres de l’ingénierie, construisant de vastes réseaux de routes, d’aqueducs, de ports et de bâtiments massifs. Dont les vestiges ont survécu pendant deux millénaires. Nombre de ces structures ont été construites en béton. Le célèbre Panthéon de Rome, qui possède le plus grand dôme en béton non armé du monde. Et qui a été inauguré en 128 après J.-C., est toujours intact. Et certains aqueducs romains antiques fournissent encore de l’eau à Rome aujourd’hui. Mais quel est le secret de ce béton ? L’importance des clastes de chaux C’est grâce aux recherches d’une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et d’ingénieurs européens, que le secret de la longévité est enfin dévoilé. Les scientifiques ont analysé des fragments prélevés sur un mur d’enceinte antique de la ville de Privernum, en Italie, à l’aide de techniques d’imagerie perfectionnées (spectroscopie de rayons X à dispersion d’énergie). Les chercheurs ont ainsi pu établir une précision sur la composition du béton romain. Et se sont en particulier arrêtés sur des éclats de minéraux blancs appelés “clastes de chaux”. Jusqu’alors, les experts pensaient que leur présence était due à un mortier bâclé ou de mauvaise qualité. Les analyses spectroscopiques ont permis de comprendre que ces clastes de chaux étaient en carbonate de calcium. Des tests réalisés Un composé qui ne se forme qu’à des températures extrêmes. Cet élément leur a permis de déduire la différence majeure entre béton moderne et béton romain. Ce dernier, opus caementicium, était mélangé directement avec de la chaux vive, c’est-à-dire à de très hautes températures. Les chercheurs ont fait le test. Ils ont fabriqué un bloc de béton à base de pierre volcanique et de chaux vive, l’ont fissuré et ont fait couler de l’eau dessus. En deux semaines, les fissures étaient complètement cicatrisées et l’eau ne s’infiltrait plus, contrairement à ce qui se passerait avec du béton classique. Les résultats de l’étude ont été publiées dans le journal “Science Advances”, le 6 janvier 2023. Un article intitulé “Riddle solved: Why was Roman concrete so durable?” (Enigme résolue : pourquoi le béton romain était si solide ?), publié sur le site du MIT, résume les faits. Lire aussi : Panthéon de Rome : La plus somptueuse des coupoles en béton Dmat, la start-up italienne qui développe un béton “vert ” C’est en s’inspirant de la Rome antique que la start-up Dmat, fondée en 2021 à Udine (Nord-Est de l’Italie), s’apprête à commercialiser un “béton vert” à l’extraordinaire capacité auto-génératrice. Un produit qui devrait s’avérer révolutionnaire. Son marché représente actuellement environ 650 Md€ avec une production annuelle de 33 Mdt, soit 18 fois le poids de la production globale d’acier. Ce matériau ne peut aussi pas se soustraire aux défis du changement climatique, puisque la filière qui en est à l’origine cause 7 à 8 % des émissions mondiales de CO2. « La production de notre béton affiche une réduction nette des émissions de CO2 allant jusqu’à 20 % par rapport à un béton de référence, avec des performances identiques », conclut Nicolas Chanut, co-fondateur de Damt, avec Paolo Sabatini et Carlo Andrea Guatterini. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

Fort d’un savoir-faire exclusif sur le marché tertiaire, le Groupe Lorillard recrute pour ses activités chantier en forte croissance

Le Groupe Lorillard vient de mettre en ligne un court-métrage d’un chantier neuf de grande envergure. Filmée par drone, la vidéo permet de visualiser plus en détails la mise en oeuvre des éléments et le travail précautionneux des hommes sur le chantier. Sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence AMC Architectes, ce chantier situé à Chartres a été requis par le cabinet d’expert-comptable FITECO.Ce chantier est une illustration parfaite du savoir-faire en matière de chantier tertiaire neuf du Groupe Lorillard.https://youtu.be/9wEP586DqW4 ©Groupe Lorillard Ici, 20 portes techniques, 2 portes automatiques, 6 châssis de désenfumage, 5 châssis d’amenée d’air, 157 menuiseries aluminium en précadres et 560 m² de murs rideaux modulaires en aluminium ont été conçus, usinés et mis en oeuvre par les équipes.Particulièrement connu pour son expertise en matière de rénovation collective, le Groupe Lorillard possède également une activité en chantiers tertiaires neufs, prenant de plus en plus d’ampleur. De la pose de menuiseries à la conception de mur rideau, en passant par la protection solaire, le désenfumage et la ventilation, les chantiers neufs d’exception se succèdent. Au palmarès, se distinguent entre autres l’immeuble de bureaux d’Aubagne des architectes Franck Demaria et Benjamin Marc, le collège BBC de la Carrière imaginé par Rudy Ricciotti, la Maison des Services du siège social de Latécoère ou encore le collège Voltaire de Remoulins multiplement primé et pensé par l’architecte Christophe Ramonatxo. Il y a quelques années l’activité du Groupe relative aux chantiers neufs était minime. Aujourd’hui l’Entrepreneur s’érige en partenaire de choix à l’expertise éprouvée. LE MUR RIDEAU, LE BIEN AIMÉ DU TERTIAIRE De plus en plus plébiscité dans la construction de bâtiments aux activités tertiaires, le mur rideau est devenu un incontournable des chantiers du Groupe. Sa modularité architecturale et ses nombreux avantages : légèreté, apport de lumière solaire, facilité de mise en œuvre, en font un modèle de prédilection.La pose de mur rideau est une expertise du Groupe Lorillard qui conçoit et installe des murs rideaux en aluminium et en bois pour les bâtiments tertiaires en neuf comme en rénovation.Le cahier des charges détermine le choix du matériau et la technique de pose. Qu’il soit en grille, la conception la plus courante, ou en précadres, un projet de mur rideau est toujours analysé et adapté par le bureau d’étude du Groupe pour s’agencer parfaitement au bâtiment.Toute la réussite d’un tel projet repose sur le soin apporté à la pose : ici encore, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité sur le site, l’étanchéité de l’enveloppe et l’esthétique de la façade grâce à une ingénierie de chantier éprouvée. ©Groupe Lorillard LA SIGNATURE LORILLARD A mesure que les années passent le Groupe Lorillard se façonne la notoriété d’un entrepreneur, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment. La maîtrise de l’ensemble des métiers inhérents au marché de la menuiserie permet au Groupe d’en saisir toutes les problématiques et d’offrir des solutions techniques sur-mesure pour chaque spécificité.La stratégie de croissance externe opérée par le Groupe lui a permis de devenir un acteur incontournable de son marché, à l’appui d’un savoir-faire considérable et déployé mais aussi un employeur attractif.Les investissements industriels dans l’usinage du bois, des volets roulants, le laquage des menuiseries, mais aussi la réorganisation géostratégique de la production au sein des 8 sites nationaux, ou encore la formation continue des salariés jusqu’à l’audit énergétique des sites de production font partie de la stratégie d’amélioration continue du Groupe.Cette stratégie vise à se pourvoir d’une efficience technique afin d’offrir le meilleur aux salariés comme aux clients, mais aussi de rester maître de tous les processus de production. ©Groupe Lorillard Afin d’envisager sereinement l’évolution croissante de son activité tertiaire le Groupe Lorillard recrute des opérateurs de production et conducteurs de machines, des dessinateurs, des chefs de chantier, des poseurs et des conducteurs de travaux ainsi qu’un conducteur de travaux façades.Des postes qui sont à pourvoir dès à présent et dont les offres descriptives sont disponibles en ligne sur le site du Groupe, parmi bien d’autres :https://www.lorillard.fr/recrutement/nos-offres-d-emploi Il y a de l’emploi au sein du Groupe Lorillard ! Si tant est que le candidat place ses ambitions à la hauteur d’un Groupe audacieux, il y trouvera les outils et les ressources pour faire face aux mutations à venir et être accompagné sereinement dans son développement professionnel.
Il y a 2 ans et 107 jours

Nemetschek investit dans une start-up alliant datas et robotique

Digitalisation des chantiers. Nemetschek Group, fournisseur de logiciels dans les secteurs l'architecture, ingénierie, construction et exploitation, a investi dans la startup de robotique de construction, Kewazo.
Il y a 2 ans et 111 jours

EDEC des économistes de la construction et des géomètres : le ministère du Travail, la FIIAC et Atlas s’engagent pour l’attractivité de la branche

Cet Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences* doit permettre de répondre aux forts besoins en recrutement de la filière face aux mutations environnementales et technologiques, avec 3.000 postes à pourvoir d’ici 2030.Des métiers en forte tension dans la brancheLa branche professionnelle FIIAC, qui compte 4.400 entreprises et 16.500 salariés, est confrontée à d’importantes problématiques de recrutement, avec 1.300 postes actuellement à pourvoir et 3.000 postes qui le seront d’ici à 2030 sur différentes typologies de métiers : Economistes de la construction, Assistants à Maître d’Ouvrage, Métreurs vérificateurs, Maître d’œuvre, Opérateur (trice) Géomètre, Technicien (ne) Géomètre, Technicien(ne) Géomètre chargé de projets en foncier, en topographie, et en infrastructure, Ingénieur (e) Géomètre d’études.Ses professions sont directement concernées par les mutations environnementales et technologiques actuelles. L’apparition de nouveaux procédés technologiques influe sur les besoins de recrutement, les profils recherchés, l’organisation du travail et les conditions d’exercice de ces métiers. La transition écologique et la priorité donnée à la rénovation énergétique des bâtiments ont également un impact sur le niveau et la structure d’emploi de la branche et sur les compétences attendues.Pour Solange Chappelart, Directrice Branches et Partenariats, l’engagement d’Atlas était une évidence : « Nous travaillons au quotidien avec la branche des économistes et des géomètres pour répondre au mieux à ses besoins et à ses ambitions. Atlas s’engage aux côtés de l’État pour anticiper les mutations des métiers et les défis liés aux transitions numérique et écologique.Répondre aux enjeux du secteur à l’horizon 2030Cet accord vise à établir un diagnostic des besoins en recrutement et en compétences des salariés à l’horizon 2030, et à accompagner les entreprises de la branche pour diversifier leur mode de recrutement et satisfaire leur besoin de main d’œuvre.Pour Philippe Gronnier et Yves Sarrat, Coprésidents de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de la FIIAC : « Au regard des mutations de la branche, il est indispensable de mettre en place des actions concrètes pour favoriser l’attractivité des métiers, notamment auprès des jeunes qui constituent aujourd’hui 26% des salariés, et pour favoriser l’évolution des compétences de l’ensemble des collaborateurs. Certifications, expérimentations et formations innovantes sont autant de solutions à déployer pour permettre l’emploi durable des salariés. »La structuration des ressources humaines de la branche est également un axe prioritaire de cet accord pour accompagner les entreprises dans leur recrutement et les salariés dans leur gestion de carrière.Le montant global de ce projet EDEC des Économistes de la Construction – Assistance à Maîtrise d’Ouvrage et des Géomètres, s’élève à 380.000 €, avec un soutien de l’État à hauteur de 33%.Pour Bruno Lucas, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle : « Les mutations économiques engendrées par les transitions écologique et numérique ont un impact important sur les besoins en emploi et en compétences de cette filière. Avec cet EDEC, l’Etat joue pleinement son rôle en s’engageant auprès des partenaires sociaux pour permettre à la branche de mettre en œuvre les actions nécessaires afin de répondre à ses besoins de recrutement et de montée en compétences. »*L’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) est un accord annuel ou pluriannuel conclu entre l’État et une ou plusieurs organisations ou branches professionnelles pour la mise en œuvre d’un plan d’actions négocié qui a pour objectifs d’anticiper les conséquences des mutations économiques, sociales et démographiques sur les emplois et les compétences et d’adapter les formations et les certifications à ces mutations.Les EDEC ont vocation à encourager et soutenir des projets visant à sécuriser, maintenir, développer l’emploi et les compétences dans des branches professionnelles, des secteurs d’activité, des filières ou des territoires fragilisés par les évolutions économiques, devant être soutenus ou faisant l’objet d’actions publiques prioritaires. Les actions de prospective et d’ingénierie de formation et de certification qu’ils soutiennent doivent permettre d’outiller les branches professionnelles, leurs opérateurs de compétence (OPCO) et toute autre organisation professionnelle ou interprofessionnelle afin d’accompagner entreprises et salariés dans l’amélioration de leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la construction de parcours de formation et de mobilité professionnelle ainsi que dans les transformations liées aux transitions numérique et écologique.
Il y a 2 ans et 111 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 113 jours

Ingénierie publique : le Cerema réussit son crash test

526 collectivités locales ont déclaré leur intention d’adhérer au Centre d’études et d’expertises sur les risques,...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 114 jours

Passoires thermiques : Est-ce atteignable ?

Le gouvernement fait la chasse aux passoires thermiques. [DR] Xerfi Canal est l’un des leaders en France des études économiques sectorielles. Vincent Desruelles a effectué, pour le compte de l’entreprise, une étude poussée sur la rénovation de l’habitat, et notamment des passoires thermiques. Si l’ensemble de l’étude est disponible sur le site de la société, son communiqué en retrace les grandes lignes et nous en apprend un peu plus sur les perspectives du secteur. Portée par les subventions MaPrimeRénov’ et les aides directes comme les CEE ou les dispositifs complémentaires des collectivités locales, la rénovation énergétique tirera le marché de l’entretien-rénovation de bâtiments. Estimé à 114 Md€ (résidentiel et non résidentiel, avec les petits travaux), ce dernier bondira en moyenne de plus de 4 %/an de 2024 à 2025, après un ralentissement en 2023 lié au recul des ventes dans l’ancien et aux pressions sur le pouvoir d’achat, d’après les experts de Xerfi Precepta. Une forte croissance du secteur de l’entretien-rénovation Les dépenses en entretien-rénovation pour le seul habitat devraient augmenter de 4,3 %/an en moyenne d’ici 2025 pour s’établir à 100 Md€. Cette hausse est 2,5 fois supérieure à celle de la décennie 2010. Le marché profite donc bien d’un coup de pouce lié à la transition énergétique. Déjà, quelque 50 000 biens en étiquette G et dont la consommation dépasse 450 kWh/m²/an doivent sortis du marché locatif. Au total, près de 150 Md€ seront nécessaires d’ici 2034 pour supprimer les passoires thermiques du parc locatif, dont 35 à 40 Md€ avant la première grande échéance de 2025 (interdiction à la location de tous les biens étiquetés G). Les moteurs pour la rénovation des bâtiments tertiaires, industriels et commerciaux (36 Md€ en 2022) resteront, eux aussi, puissants à moyen terme. Face aux difficultés à construire des projets neufs, les opérations de reconversion-réhabilitation auront en effet la cote. Celles-ci sont d’ailleurs encouragées par les collectivités et peuvent se traduire par des associations entre promoteurs et investisseurs. Un objectif inatteignable ? Toutefois, les objectifs ambitieux d’éradication des passoires thermiques pourraient bien ne pas être atteints. De nombreux propriétaires bailleurs pourraient s’abstenir d’engager une profonde rénovation faute de rentabilité suffisante (coût des travaux par rapport à la valeur du bien). De la même façon, les opérations en copropriété seront difficiles à mener (règles de décision et de priorisation des travaux curatifs ou d’urgence). En clair, un programme associant aides directes (nationales et locales), propositions de financement du reste à charge et innovation en matière d’ingénierie patrimoniale et financière semble le seul moyen d’accélérer les opérations de rénovation de l’habitat en France. Dans le logement, les ménages sont les principaux donneurs d’ordre avec 90 % des dépenses (contre 10 % pour les bailleurs sociaux). Ils mobilisent surtout des fonds propres pour financer les travaux et ont recours aux prêts, aidés ou non, à hauteur d’un tiers des dépenses engagées. Et alors que le cadre réglementaire s’oriente vers davantage d’obligations de rénovation, les entreprises du bâtiment vont devoir pallier le manque de main-d’œuvre pour atteindre l’objectif de massification des opérations ou au moins répondre aux besoins croissants des prochaines années. Aides et accompagnements sont nécessaires Dans le même temps, il serait judicieux d’adapter les dispositifs d’aide aux besoins. Le chemin s’apparente de fait à un véritable parcours du combattant administratif et les solutions disponibles pour le reste à charge restent insuffisantes. A tel point que les dysfonctionnements recensés sur le dispositif de MaPrimeRénov’ ont conduit de nombreux ménages à renoncer aux aides. Une tendance qui a d’ailleurs fait émerger un marché de l’accompagnement. Le recours à des options alternatives de type tiers financement pourrait aussi être une piste à creuser. Parmi les différents acteurs du marché de la rénovation, plusieurs lignes directrices se dégagent, en termes de stratégies de croissance. L’accompagnement des ménages dans leurs démarches techniques et administratives est l’une d’entre elles. Les plates-formes d’intermédiation tentent ainsi de se faire une place entre les artisans et les porteurs de projet de rénovation. Les délégataires de CEE cherchent aussi à accompagner les particuliers et les entreprises. Les grands groupes de construction veulent rationaliser Pour faciliter les parcours clients désireux d’accéder aux aides, les collaborations entre acteurs et distributeurs voient également le jour. Les négoces essaient pour leur part d’apporter des solutions aux artisans en appui de leur prospection commerciale, permettant à ces derniers d’offrir une gamme complète (des travaux à leur financement). Les fabricants de matériaux et autres acteurs de la construction investissent pour se renforcer sur le marché de la rénovation. Cela passe notamment par des capacités de production étoffées, en particulier dans les produits isolants ou sur des offres destinées à la rénovation. De leur côté, les groupes de construction proposent des solutions pour gagner en efficacité dans les travaux, à travers l’industrialisation. Vinci Construction ou Bouygues Construction ont ainsi conçu des offres pour réaliser des opérations d’envergure dans des délais très courts, en ayant recours à la préfabrication de panneaux isolants. Basées sur des référentiels faciles à dupliquer, ces démarches ouvrent la voie à un financement par contrats de performance énergétique. Et constituent alors une option sérieuse pour répondre aux objectifs de massification des rénovations. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 120 jours

Setec Lerm : « Le béton ancien a été jeune, un jour…»

Mélanie Castel Beaugelin est la directrice générale de Setec Lerm, depuis le mois de juin 2021. [©ACPresse] Le Lerm a rejoint Setec il y a déjà quelques années… Mais qu’est-ce que le Lerm aujourd’hui ? Le Lerm est à la fois un bureau d’ingénierie et de conseil de la construction et un laboratoire d’analyses des matériaux. L’un étant adossé à l’autre. Par nature, le Lerm s’intéresse aux matériaux minéraux et à tous les constituants du béton et, par extension, aux bétons neufs, comme anciens. Une activité toujours en plein essor, sachant que nous sommes en train de nous équiper de nouvelles presses, afin d’augmenter la capacité de notre offre pour réaliser davantage d’essais dans le domaine de la construction. Pour autant, nous n’oublions pas les autres matériaux de construction. Ainsi, nous avons développé un pôle “chimie organique”, dont la vocation est d’effectuer des analyses de matériaux utilisés en second œuvre.   Plus dans le détail, quelles sont les différentes spécialités du Lerm ? L’expertise autour des ciments constitue notre domaine de prédilection historique. C’est l’héritage du Cérilh1, laboratoire d’origine des fondateurs du Lerm. En toute logique, nous nous intéressons Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr CAPTCHA Δdocument.getElementById( "ak_js_2" ).setAttribute( "value", ( new Date() ).getTime() ); gform.initializeOnLoaded( function() {gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;wp.a11y.speak(jQuery('#gform_confirmation_message_3').text());}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} );
Il y a 2 ans et 120 jours

Hydro rachète Hueck

Cette acquisition permettra à Hydro Extrusions d'affirmer sa position et sa présence en Europe. Cela renforcera également la position d'Hydro Building Systems et de ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA en Allemagne et sur d'autres marchés européens, consolidant ainsi sa capacité à offrir des services de qualité à ses clients, grâce à une gamme de produits encore plus large.Forte de 60 ans d'expérience dans le domaine de l'ingénierie allemande, Hueck Systems opère principalement en Allemagne, qui représente le plus grand segment du marché européen des systèmes de construction. Elle est spécialisée dans la création de solutions pour fenêtres, portes et façades pour les secteurs du bâtiment et de la construction, et dispose d'une plate-forme de distribution sur son site principal, à Lüdenscheid. Outre l'Allemagne, Hueck Systems opère également en Autriche, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, en République Tchèque et au Royaume-Uni, mais aussi sur d'autres marchés grâce à de solides partenariats comme en France.Hydro Building Systems propose des solutions innovantes en aluminium durable pour les fenêtres, portes et façades en oeuvrant pour une économie circulaire. Ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA développent et distribuent des systèmes de construction en aluminium pour tout type de bâtiment. Avec ses 3 200 collaborateurs, Hydro Building Systems vise à développer une approche pérenne avec de nouvelles solutions durables, contenant au moins 75% de matériaux recyclés et 95% de matériaux recyclables, réduisant ainsi l'impact des matériaux sur le cycle de vie d'un bâtiment.« Ensemble, formant une seule et même entreprise, Hueck et les marques d'Hydro Building Systems TECHNAL, SAPA et WICONA investiront sur la durabilité, l'implantation locale et l'expertise technique. Avec l'acquisition de Hueck, notre mission demeure la même : nous nous engageons pleinement à aider nos clients à saisir les nouvelles opportunités présentes sur le marché du bâtiment et de la construction. En disposant des meilleurs talents et en restant pleinement focalisés sur l'activité de nos clients et la qualité des produits que nous leur livrons, nous serons un partenaire indispensable pour la réalisation de leurs objectifs », explique Henri Gomez, Vice-président senior d'Hydro Building Systems.La finalisation de l'acquisition est soumise à l'approbation des autorités de concurrence allemande et autrichienne et est prévue pour la fin du premier trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 121 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 122 jours

Palmarès du Prix de l’Ingénierie du Futur : en pleine crise de l’énergie, les étudiants se mobilisent au service de la neutralité carbone

Alternative à l’huile de palme et briques bioinspirées capables de stocker du CO2… Découvrez en vidéos les 2 projets qui ont été sélectionnés par les internautes et un jury de professionnels avec en ligne de mire : la neutralité carbone.Pour Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Cette année encore, les étudiants lauréats du Prix de l’Ingénierie du Futur ont fait la démonstration que des innovations technologiques relativement simples pouvaient nous aider à changer la donne. Alors que les grands bouleversements s’accélèrent et que nous traversons une crise énergétique, la jeune génération prend sa part et nous rappelle que de nombreuses solutions sont à portée de main ! C’est d’ailleurs là tout le sens du métier d’ingénieur : apporter de l’intelligence pour répondre à la complexité du monde et accompagner les grandes transitions. »Prix du Jury : Carbon Capt’, une brique de béton recyclée, fabriquée sans chauffage et qui capte du CO2À elle seule, l’industrie du béton représente 8% des émissions de gaz à effet de serre. Pour être transformés en matériaux de construction, les matières premières sont en effet chauffées à très haute température, ce qui est très énergivore et génère de la pollution. Face à ce constat, les étudiants de Sup’Biotech ont décidé d’innover. Leur objectif ? Créer une brique de construction à la fois sobre en énergie et en matériaux.Porté par Raphaël Masse, Léa Wernette, Juliette Visconti, Julie Kahane, Amélie Sulpice et Elisa Marbeuf, le projet Carbon Capt’ repose sur 2 innovations. Tout d’abord, le stockage de CO2. Au cours de sa fabrication, le béton est naturellement capable de séquestrer du CO2. Ce processus est néanmoins relativement lent et donc peu efficace. Qu’à cela ne tienne ! Les élèves ingénieurs entendent modifier certaines conditions de réaction physico-chimiques, afin d’accélérer le processus et augmenter la quantité de CO2 capté par le matériau. La deuxième innovation est bioinspirée et consiste à utiliser des micro-organismes pour agréger le béton à température ambiante, comme le font les coraux. Résultat : une brique de construction conçue sans chauffage, capable de stocker du CO2 et qui utilise du béton recyclé ! L’équipe, qui souhaite profiter de ce prix pour développer son projet, entamera prochainement la création d’un prototype en laboratoire.Prix du Public : Oléo’Tech, une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palmeEn dépit de sa mauvaise réputation, l’huile de palme reste très largement utilisée par les industriels. Inodore, incolore, ou encore onctueuse, elle possède des propriétés uniques, qui en font un incontournable de l’industrie agroalimentaire. Face à ce qu’ils qualifient de «désastre écologique», Ryman Yamami, Lucas Facchinetti, Oxane Divaret, Célia Mlynarczyk, Adrien Lautrie Nuez et Armand Bouillon, étudiants à Sup’Biotech se sont donné une mission: proposer une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palme.Baptisée Oléo’Tech, leur solution se base sur la fermentation, processus souvent utilisé pour convertir des matières premières en produits consommables. L’équipe a identifié en laboratoire des micro-organismes vivants capables de produire de l’huile. En jouant sur la composition du milieu de culture et ses conditions, les ingénieurs en herbe souhaitent produire une huile aux mêmes propriétés que l’huile de palme traditionnelle. A noter : en utilisant des déchets organiques de matières agricoles comme source de nutriments, les étudiants intègrent leur solution dans une économie circulaire vertueuse. L’équipe d’Oléo’Tech, qui a déjà fourni une preuve de concept, souhaite désormais passer à une production en grandes quantités et contribuer activement à l’alimentation écoresponsable de demain. Le projet a recueilli près de 1.300 votes sur le site ww.avenir-ingenierie.fr.Le Prix de l’Ingénierie du FuturLe Prix de l'Ingénierie du Futur a été créé en 2006 par Syntec-Ingénierie. Il distingue des projets réalisés par des étudiants d'écoles d'ingénieurs, d'universités ou des apprentis de CFA de l’Enseignement Supérieur ayant imaginé des solutions scientifiques et technologiques pour répondre aux défis de demain. 2 prix ont été remis.le Prix du Jury ; constitué de représentants des ministères, d’entreprises d’ingénierie, d’écoles et d’organismes.le Prix du Public, qui a recueilli xx votes sur www.avenir-ingenierie.frCe concours étudiants est organisé par Syntec-Ingénierie, la fédération professionnelle de l’ingénierie, en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le ministère de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et Concepteurs d’Avenirs.Le jury 2022 était constitué de Anne De Cagny – ESTACA, Claire-Marie Chaffin – ESTP, Rémi Leconte - groupe NGen, Bertrand Martin-Monier – ERAS, Amélia Tiscornia – SCOPING, Arnaud Pacitti – Ministère de la Transition Écologique et de la cohésion des territoires, Maureen Vagneron – STEPPES et Cyril Carabot - Syndicat des Énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 128 jours

Rénovation de l’éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d’énergie qui dépassent l’objectif attendu !

Installée à Montigny le Bretonneux dans le département des Yvelines, SAIPEM en France est l’une des plus importantes sociétés d’ingénierie, d’exécution de projets et de développements technologiques offshore et onshore du Groupe SAIPEM. Dans le cadre du décret de la loi ELAN qui impose au parc tertiaire existant de réduire sa consommation énergétique de -40% en 2030 à -60% en 2050 par rapport à 2010, l’entreprise vient de remplacer son installation d’éclairage par des luminaires LED de Sylvania, associés à la solution de gestion d’éclairage intelligente SylSmart. D’une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d’un rez-de-chaussée où se trouve l’espace d’accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d’un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d’une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l’entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN. Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin – Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected. Un objectif initial de 75% d’économie d’énergie en hiverAfin d’atteindre les économies d’énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d’éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d’éclairage réalisée par le bureau d’études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer : – les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected, – les spots fluocompacts d’une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II. Pour apprécier l’efficacité de la solution d’éclairage recommandée et s’assurer qu’elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l’apport de lumière naturelle) ont d’abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l’ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022. Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d’éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 128 jours

A Brive, laboratoires de SILAB signés intramuros

En octobre 2020, le nouveau bâtiment des laboratoires de SILAB, intégrant un centre de formation interne, a été inauguré à Brive (Corrèze). Pour la façade, l’agence briviste d’architecture Intramuros s’est appuyée sur la gamme Rythmic, modèle Gota, de Gantois Architecture. Un nouveau centre de formation interne La société SILAB est leader mondial dans l’ingénierie des […] L’article A Brive, laboratoires de SILAB signés intramuros est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 133 jours

Cerema : les territoires ultra-marins ont désormais leur direction

Depuis le 1er janvier 2023, la délégation Outre-mer du centre d’études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et...-Ingénierie
Il y a 2 ans et 135 jours

Altarea annonce le renouvellement de son partenariat historique avec Habitat & Humanisme

Depuis le début de son partenariat avec Habitat & Humanisme, Altarea a participé au financement de plus de 20 projets, pensions de famille ou résidences intergénérationnelles, représentant 427 logements créés pour des familles et des personnes isolées.Dans les trois prbochaines années, Altarea poursuivra son soutien à travers l’accompagnement de projets immobiliers et le financement de trois postes permanents au sein de l’association pour participer à la lutte contre le mal logement. Conscient des enjeux de développement durable pour la société, et en particulier de l’impact carbone de l’activité immobilière, Altarea accompagnera également Habitat & Humanisme en matière d’ingénierie technique, pour améliorer la performance énergétique du parc des logements actuel et à venir. En effet, développer par la construction neuve et la rénovation un parc de logements de qualité présentant des performances énergétiques satisfaisantes reste un défi à relever.Altarea a souhaité poursuivre également son soutien sur les actions en faveur de l’habitat inclusif et intergénérationnel et ajouter une nouvelle dimension, sur l’accueil des personnes âgées et du personnel soignant, en lien avec la structure Habitat et Humanisme Soin.« Cela fait plus de 15 ans que nous accompagnons Habitat & Humanisme avec qui nous partageons des valeurs communes et la volonté de créer une ville plus inclusive, à impact positif où chacun trouve sa place. En cette journée de la solidarité internationale, et alors que 4 millions de personnes sont mal-logées ou privées de domicile en France, nous renouvelons notre partenariat pour apporter des réponses concrètes aux plus fragilisés. C’est un partenariat dont je suis particulièrement fier qui associe de nombreux collaborateurs du Groupe et qui illustre, à travers le logement, notre vision de la ville, celle d’une ville pour tous », affirme Alain Taravella, Président-Fondateur d’Altarea.« La journée internationale de la solidarité humaine est le jour retenu pour mentionner le renouvellement du mécénat qu’offre Altarea à Habitat et Humanisme. 15 ans, déjà qui témoigne de relations qui ont construit autour de la solidarité. L’accompagnement d’Altarea, notre premier mécène, n’est pas que financier, même s’il est important, il est aussi humain. Notre association est sensible à l’aide apportée par des professionnels qui ont une exigence de qualité en veillant à concevoir des lieux qui font naître des liens, d’où l’intergénérationnel qu’Altarea nous a aidés à développer. Alain Taravella, Président du Groupe, met l’accent sur la santé qui ne se réduit pas seulement à une exigence des soins, mais à une approche environnementale au sein de laquelle l’habitat doit trouver pleinement sa place. Bâtir doit se révéler un acte de réconciliation, un humanisme, celui-là même qui conduit à ce renouvellement d’un partenariat historique, non seulement pour continuer, mais pour faire du neuf. La solidarité est un appel à imaginer un autrement et à le construire », répond Bernard Devert, Président-Fondateur d’Habitat et Humanisme.
Il y a 2 ans et 135 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 136 jours

L'agence Nu Architecture & Ingénierie, en projets

Situés entre les deux collines parisiennes que constituent les parcs de Belleville et celui des Buttes-Chaumont (XXe arr.), les locaux de l’agence Nu Architecture & Ingénierie pourraient symboliser à eux seuls la démarche de ses fondateurs, lauréats du prix de la Première Œuvre 2022 pour une passerelle à Brides-les-Bains (Savoie). […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 136 jours

Hellio lance une web série pour décrypter la "Rénovation globale en copropriété"

Résultat : les copropriétés hésitent à enclencher le processus.Pour donner un coup d'accélérateur, le Gouvernement envisage de se pencher sur la question de la simplification des règles de vote de travaux de rénovation énergétique en assemblée générale, comme annoncé par Olivier Klein sur France Info le 29 novembre. La réforme consisterait à permettre de voter une rénovation énergétique en assemblée générale avec l'accord de seulement 50% des copropriétaires contre 2/3 aujourd'hui pour certains types de chantiers. Ces travaux s'imposent en effet de plus en plus dans les immeubles considérés comme des passoires énergétiques, classées F ou G, auprès de copropriétaires en quête de solutions pour réduire leurs factures d'énergie à l'heure où les prix s'envolent. Pour les propriétaires bailleurs, l'enjeu est aussi de se mettre en conformité pour éviter l'interdiction prochaine de location de leur logement. Pour accompagner les syndics et copropriétaires à franchir le pas et leur donner toutes les clés de réussite pour cette opération, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est lancé dans la production d'une web série pour suivre les grandes étapes d'une rénovation globale en cours de réalisation au sein d'une copropriété à Saint-Maur-des-Fossés (94). Une immersion au cœur d'un projet de rénovation globale dans un bâtiment collectif de Saint-Maur-des-Fossés (94) Quelles sont les formalités à remplir pour être accompagnés et obtenir une aide au financement ? Quels sont les travaux à exécuter ? Comment améliorer la classe énergétique du bâtiment ? Quels sont les équipements à privilégier ? Quelles sont les aides mobilisables ? Autant de questions posées par les membres d'un conseil syndical, désireux d'engager des travaux d'amélioration énergétique de leur bâti. Hellio, en qualité d'accompagnateur de la rénovation énergétique, propose un accompagnement poussé dans le cadre de ce type de projet. En plus des supports écrits, Hellio a choisi de s'appuyer sur le format vidéo avec un contenu immersif pour présenter les contours de sa mission auprès des syndics de copropriété. Ainsi, une caméra va suivre l'ensemble des étapes d'une rénovation globale d'un immeuble de 10 logements situé sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés, de la préconisation des travaux jusqu'à leur réalisation. Au programme : une dizaine d'épisodes pour retracer, pas à pas, toutes les démarches initiées par les copropriétaires et l'accompagnement de Hellio. Épisode 1 : l'état des lieux pour identifier les besoins Le bâtiment en R+5, livré dans les années 70, abrite 10 habitations. Classé E, c'est une véritable passoire thermique et ce malgré la réalisation de travaux d'isolation il y a quelques années. Le chauffage est loin d'être homogène dans tous les espaces.Pour Franco, président du conseil syndical de la copropriété : « Ceux qui sont au rez-de-chaussée et au dernier étage ont plus froid que les autres. On a fait du rafistolage au fil des ans, par petits bouts de travaux, qui nous reviennent finalement très chers. Il devenait urgent de faire de vrais travaux et d'arrêter de mettre des rustines à droite, à gauche. » Franco et ses voisins se sont aussi confrontés à une autre réalité : la complexité et l'ampleur des dossiers à renseigner pour engager les travaux, et le risque de tomber sur des entreprises peu rigoureuses. C'est pour toutes ces raisons que le syndic s'est rapproché des services de Hellio.Pour Tanguy Dupont, Directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif : «Hellio a à cœur de rendre la rénovation énergétique des copropriétés accessible en mettant à disposition de chaque copropriété les outils nécessaires qui lui permettront de mener son projet à bien : information et sensibilisation, assistance à maîtrise d'ouvrage, ingénierie financière, enquête sociale, aides et financements. La rénovation performante des copropriétés est possible !» Hellio, un partenaire de choix pour les copropriétés Avec 14 ans d'expériences dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, Hellio se tient aux côtés des syndics, copropriétés et gestionnaires d'immeubles collectifs pour les accompagner dans leurs projets d'amélioration énergétique de leur bâti. A la clé : des économies significatives dans le respect de l'environnement. Les équipes d'experts de Hellio proposent une prestation complète et sur-mesure pour la réalisation de rénovations globales. Hellio prend en main l'ensemble du projet : accompagnement technique (audit énergétique, préconisation de travaux, recherche d'entreprises, etc.), social et financier (mobilisation des aides MaPrimeRénov' Copropriétés et Certificats d'Économies d'Énergie). La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de taille La loi Climat et résilience votée en 2021 a marqué une étape décisive dans la prise de conscience de la maîtrise des dépenses d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du logement. Plusieurs mesures d'incitation à la rénovation énergétique des bâtiments ont été décidées pour atteindre les ambitieux objectifs de neutralité carbone en 2050 : gel des loyers des passoires thermiques depuis le 24 août 2022, interdiction progressive de location des logements classés de G à E, etc. Pour relever le défi, les regards se sont logiquement tournés vers la copropriété, qui représente 43%[1] du parc total de logements. Les copropriétaires bailleurs, et les copropriétaires occupants, se retrouvent les premiers de cordée pour gravir un Everest : respecter des échéances qui laissent perplexes nombre de professionnels du logement. L'inquiétude sur le marché des biens immobiliers se fait déjà sentir : le chemin à parcourir et les financements à obtenir sont immenses. En 2018, au regard des anciennes normes, seuls 2 millions de logements sur les 30 millions que compte le parc total étaient considérés comme très économes ou à basse consommation. Si le changement d'échelle pour massifier la rénovation énergétique globale de ces logements est indispensable, les copropriétaires ne disposent pour le moment que de peu de moyens pour faire face à leurs obligations. Concernant le volet budgétaire, Hellio croit au modèle des « opérateurs ensembliers » préconisé par France Stratégie.Pour Pierre Maillard, PDG Hellio : « Ces guichets uniques auraient notamment pour mission de financer l'opération en expérimentant un dispositif innovant de tiers investissement. Il s'agirait de faire porter le financement par l'opérateur, lequel se rembourserait et générerait la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées, dont il se porterait garant via un Contrat de Performance Énergétique (CPE). Alors que les prix de l'énergie explosent, le gain sur la facture énergétique sera d'autant plus important, permettant un remboursement relativement plus rapide et une rentabilité plus assurée. »[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3620894#:~:text=er%20janvier%202018-,Le%20parc%20de%20logements%20en%20France%20au%201er%20janvier,logements%20en%20France%20hors%20Mayotte&text=Au%201er%20janvier%202018%2C%20la%20France%20hors%20Mayotte%20compte,et%2056%20%25%20des%20
Il y a 2 ans et 136 jours

Dans l'antre de l'entre-deux : portrait de l'agence Nu, lauréate de la Première Œuvre 2022

Situés entre les deux collines parisiennes que constituent les parcs de Belleville et celui des Buttes-Chaumont (XXe arr.), les locaux de l’agence Nu Architecture & Ingénierie pourraient symboliser à eux seuls la démarche de ses fondateurs, lauréats du prix de la Première Œuvre 2022 pour une passerelle à Brides-les-Bains (Savoie). […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 139 jours

La designer d'intérieur Marion d’Antonio d’IMAO Design choisit la marque GRAFF pour son projet Black Door à Paris

Située en plein cœur du triangle d’or parisien, Black Door est une nouvelle adresse d’exception qui a récemment ouvert ses portes rue Marbeuf. Ce nouveau concept, entre un chez-soi luxueux et un service haut de gamme, fusionne deux immeubles haussmanniens en un lieu unique.A l’origine de cette rénovation, le cabinet d’architecture d’intérieur IMAO Design. Dirigé par Marion D’Antonio et Philippe Mamann, IMAO Design a imaginé des espaces confortables, cosy et intimes avec sens du détail et subtilité. Black Door est ainsi l’incarnation d’une vision de l'élégance moderne, en harmonie avec l’architecture historique des lieux. IMAO Design a porté toute son attention sur des détails gracieux et délicats qui font toute la richesse du design de Black Door. Pour parfaire la décoration des lieux, Marion D’Antonio et Philippe Mamann, ont fait appel à des marques d’exception, à l’instar du fabricant de robinetteries GRAFF.La célèbre marque américaine, qui équipe les hôtels les plus prestigieux de la planète, a été retenue pour habiller de nombreux espaces du projet Black Door, à savoir les cuisines et les salles de bains des 35 appartements, ainsi que le spa. Marion D’Antonio explique : “J’aime beaucoup travailler avec GRAFF qui possède une sélection de robinets très vaste. Nous avons choisi la collection M.E 25 pour équiper l’intégralité du programme Black Door car c’est un modèle discret qui se fond parfaitement avec le style moderne des espaces de bains et cuisines.”Le président et CEO de GRAFF, Ziggy Kulig commente également : “Nous sommes ravis d’avoir pu travailler avec IMAO Design sur ce magnifique projet. La collection M.E 25 de GRAFF s’accorde merveilleusement avec la vision esthétique d’IMAO Design pour Black Door. La qualité de service du support technique a aussi fait partie des éléments de réussite à la bonne conduite de ce projet.”Découvrez les espaces du programme Black Door : https://www.blackdoor.paris/La collection M.E 25 : la beauté minimalisteLa collection M.E. 25 est l’incarnation de la beauté minimaliste. Parmi les collections les plus versatiles présentes sur le marché, M.E. peut compter sur la disponibilité de 5 différentes hauteurs et longueurs du bec, rendant beaucoup plus aisée la personnalisation de chaque espace de bain. La collection est disponible en 21 finitions réalisées à la main : parmi elles, laiton brossé, or 24k poli et nickel poli, idéales pour compléter et sublimer des intérieurs sans aucune limite. Les produits primés de GRAFF sont reconnus pour leur riche héritage d’artisanat européen, des matériaux de grande qualité, un design d’excellence ainsi qu’une ingénierie de précision.
Il y a 2 ans et 148 jours

Ingénierie, sécurité incendie... Qui a remporté les trophées "Les Talentes" ?

PRIX. Un concours qui s'emploie à ce que les femmes soient mieux représentées dans les domaines du conseil, de l'ingénierie et du numérique vient de divulguer les noms gagnants de sa seconde édition. Dirigeantes d'entreprise ou apprenties, les profils mis en lumière sont divers.
Il y a 2 ans et 150 jours

Hydro rachète Hueck  

Hueck est une entreprise familiale, fournisseur de systèmes en aluminium et de profilés en aluminium extrudé, dont le siège social est situé à Lüdenscheid, en Allemagne.  Elle emploie 500 collaborateurs, et dispose de deux presses d’extrusion et de sa propre fonderie. Le groupe Hueck est composé de deux filiales : Hueck Extrusion et Hueck Systems.  Cette acquisition permettra à Hydro Extrusions d’affirmer sa position et sa présence en Europe. Cela renforcera également la position d’Hydro Building Systems et de ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA en Allemagne et sur d’autres marchés européens, consolidant ainsi sa capacité à offrir des services de qualité à ses clients, grâce à une gamme de produits encore plus large.  Forte de 60 ans d’expérience dans le domaine de l’ingénierie allemande, Hueck Systems opère principalement en Allemagne, qui représente le plus grand segment du marché européen des systèmes de construction. Elle est spécialisée dans la création de solutions pour fenêtres, portes  et façades pour les secteurs du bâtiment et de la construction, et dispose d’une plate-forme de distribution sur son site principal, à Lüdenscheid. Outre l’Allemagne, Hueck Systems opère également en Autriche, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, en République Tchèque et au Royaume-Uni, mais aussi sur d’autres marchés grâce à de solides partenariats comme en France.  Hydro Building Systems propose des solutions innovantes en aluminium durable pour les fenêtres, portes et façades en œuvrant pour une économie circulaire. Ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA développent et distribuent des systèmes de construction en aluminium pour tout type  de bâtiment. Avec ses 3 200 collaborateurs, Hydro Building Systems vise à développer une approche pérenne avec de nouvelles solutions durables, contenant au moins 75 % de matériaux recyclés et 95 % de matériaux recyclables, réduisant ainsi l’impact des matériaux sur le cycle de vie d’un bâtiment.   Ensemble, formant une seule et même entreprise,  Hueck et les marques d’Hydro Building Systems TECHNAL, SAPA et WICONA investiront sur la durabilité, l’implantation locale et l’expertise technique. Avec l’acquisition de Hueck, notre mission demeure la même : nous nous engageons pleinement à aider nos clients à saisir les nouvelles opportunités présentes sur le marché du bâtiment et de la construction. En disposant des meilleurs talents et en restant pleinement focalisés sur l’activité de nos clients et la qualité des produits que nous leur livrons, nous serons un partenaire indispensable pour la réalisation de leurs objectifs. Henri Gomez, Vice-président senior d’Hydro Building Systems. La finalisation de l’acquisition est soumise à l’approbation des autorités de concurrence allemande et autrichienne et est prévue pour la fin du premier trimestre 2023. 
Il y a 2 ans et 150 jours

5 solutions pour digitaliser vos projets de construction

En quête de solutions pour numériser vos projets de BTP? Que vous soyez fabricant, architecte, ingénieur, constructeur, il existe des solutions pour chaque profil des acteurs de la construction. Découvrons quelles solutions vous pouvez implémenter pour digitaliser vos projets de construction! 1) Implémenter le Building Information Modeling La méthodologie du BIM permet une représentation virtuelle des produits et des matériaux des fabricants, utilisés dans la construction. Composés de caractéristiques techniques et de modélisation 3D, les concepteurs, architectes et ingénieurs téléchargent les objets BIM pour remplir leurs maquettes numériques. Nombreux sont les avantages de cette méthodologie ! Le BIM est l’outil idéal pour anticiper la viabilité d’un bâtiment et avoir un suivi plus rigoureux d’un chantier. Cela permet aussi de réduire les erreurs de conception, ainsi que d’améliorer la productivité et la communication lors de travaux. En ayant recours au BIM, il est également plus facile de déterminer les rôles des différents acteurs d’un projet de construction. Le BIM permet d’autre part l’utilisation de données structurées et précises afin de garantir des échanges sans perte d’informations. Ces bénéfices multiplient d’ailleurs les politiques et réglementations mises en œuvre par de plus en plus de gouvernements dans le monde pour le déploiement de solutions BIM dans la construction. D’après Allied Market Research, nos voisins européens que sont le Danemark, l’Espagne et l’Italie, rendent le BIM obligatoire à respectivement 100 %, 93 % et 82 %. Maintenant que nous avons en tête les différents bénéfices de cette méthodologie, découvrons en quoi le BIM est plus particulièrement avantageux pour les fabricants. 2) Assurer la digitalisation des catalogues produits des fabricants via une plateforme publique et Cloud Les fabricants peinent parfois à digitaliser leurs produits. Et pourtant, ils ont beaucoup à y gagner ! Pourquoi ? Parce que le BIM gravite autour des données d’un bâtiment. Et ces bâtiments dépendent en grande partie des caractéristiques des produits installés.  Donc pour construire des bâtiments toujours plus performants en utilisant le BIM,  les acteurs AEC qui collaborent dans ce processus, à savoir les architectes, ingénieurs et entreprises de la construction, nécessitent grandement de l’information des produits… des fabricants.  D’après Harvard Business Review (2020), 73% des organisations du secteur de l’AEC affirment qu’avoir une relation très collaborative avec les fabricants est extrêmement ou très important pour la réussite de leurs projets de construction. Le rôle des fabricants dans ce processus est donc essentiel. Étant les plus aptes à fournir des données fiables et de qualité pour les bureaux d’études et cabinets d’architecture. C’est pourquoi en digitalisant leurs catalogues produits sous format BIM, les fabricants seront davantage susceptibles d’être contactés pour faire partie des projets d’ingénierie et d’architecture. C’est gagnant-gagnant !  Mais comment digitaliser ses produits ? Avec la plateforme publique et Cloud bimandco.com, les fabricants de tous types peuvent publier leurs produits en format 3D. De cette manière, ils sont visibles et téléchargeables gratuitement par des acteurs du bâtiment qui en ont besoin pour alimenter leurs maquettes numériques.   Découvrez en davantage sur les bénéfices du BIM pour les fabricants dans notre article : “Le BIM pour les fabricants : Une transformation numérique nécessaire pour se démarquer et vendre plus” Découvrez les autres solutions pour digitaliser vos projets de construction dans notre article complet.
Il y a 2 ans et 150 jours

Quel éclairage durable pour allier ingénierie et design au Solar Decathlon Europe

L’un des objectifs du Solar Decathlon Europe 21/22 était de réhabiliter et d’agrandir plutôt que de démolir et de construire. Le recyclage des fenêtres, l’utilisation de matériaux biodégradables pour les luminaires et la connexion de la lumière avec des capteurs représentaient quelques exemples innovants du concours international d’étudiants de niveau universitaire à Wuppertal, en Allemagne. […]
Il y a 2 ans et 154 jours

Ingérop : Conquérir le monde via l’Australie

De gauche à droite, de haut en bas : Yves Metz, président du groupe Ingérop, Christophe Blanc, directeur international d’Ingérop, Neil Kerridge, directeur de Rendel Ingérop en Australie, Frank Gatto et Richard Morgan, directeurs d’Aspec Engineering, Vardaman Jones, directeur général de Rendel Ltd, et Daniel Squires, directeur de Rendel [©Ingérop] Ingérop vient d’acquérir une participation majoritaire dans la société australienne Aspec Engineering. Réalisée via sa filiale Rendel, cette acquisition est un véritable atout stratégique pour le groupe français. L’entité australienne est spécialiste dans les domaines de la manutention de matériaux, de l’ingénierie portuaire, des mines et des infrastructures. « Je me réjouis de rejoindre le groupe Ingérop, déclare Richard Morgan, directeur général d’Aspec Engineering. A la fois pour étendre notre portée mondiale dans le domaine de la manutention et pour élargir l’étendue de notre offre en matière d’infrastructure. » Ce rapprochement s’inscrit aussi dans un objectif environnemental. Le gouvernement australien souhaite améliorer les performances de l’industrie minière sur ce sujet. « Notre engagement envers la qualité, la sécurité et l’environnement, ainsi que nos outils et systèmes de conception, viendront compléter les compétences de Rendel Ingérop en matière de génie civil et structurel. » Ingérop, une implantation australienne forte Lire aussi : Ingérop poursuit son développement à l’international Le groupe français est présent en Australie depuis 2018 à travers sa filière Rendel. Cela fait plusieurs années déjà qu’Ingérop et Aspec collaborent ensemble. Le rapprochement lui permet d’étendre son réseau australien. Il est aujourd’hui implanté dans 4 Etats du pays, avec 5 nouvelles implantations, à Brisbane, Melbourne, Newcastle, Perth et Wollongong. Ingérop a déjà participé à de nombreux projets sur le territoire australien. Il a contribué aux auto-ponts et ouvrages de franchissement de la nouvelle liaison Sydney Gatemay à proximité de l’aéroport. Ingérop a agi pour le nouveau métro de Melbourne et pour le remplacement du chargeur de navires de Hay Point Berth 2. Après l’Allemagne et l’Australie, il est évident qu’Ingérop n’a pas fini sa conquête internationale. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 155 jours

Ingérop consolide ses positions en Australie

ACQUISITION. Le groupe expert en ingénierie et conseil renforce sa présence en Australie avec une nouvelle acquisition, via l'une de ses filiales. Cet achat lui permet de renforcer son expertise dans les domaines portuaire et minier.
Il y a 2 ans et 156 jours

L'ingénierie française à l'assaut de l'Australie

Egis et Ingérop ont annoncé à quelques jours d'intervalle l'acquisition d'entreprises...-Ingénierie
Il y a 2 ans et 157 jours

Antea Group France accompagne le Domaine national de Chambord pour son projet de géothermie dans le cadre d’un partenariat de mécénat de compétences.

Acteur majeur de l’ingénierie environnementale en France, Antea Group annonce le lancement d’un mécénat de compétences* estimé à 300 jours d’ingénieurs, au profit du Domaine national de Chambord. Sur une durée de 3 ans, ce partenariat signé le 22 novembre donnera vie à 3 projets nécessitant des expertises pluridisciplinaires d’Antea Group : l’étude de faisabilité pour […]
Il y a 2 ans et 160 jours

Sogelink repositionne son offre autour d'une nouvelle identité visuelle

Avec un nouveau logo, une offre simplifiée et un nouveau site vitrine, le leader européen de la Construction Tech a souhaité́ renforcer son positionnement autour des besoins de ses clients, sur l'ensemble des processus de construction avec une promesse : « Make Construction Simple ».Créé en 2000, Sogelink a considérablement accéléré son développement ces dix dernières années avec une stratégie d'acquisitions ciblées et une croissance organique soutenue. En effet, depuis 2012, ce sont près d'une dizaine d'entreprises qui ont rejoint le groupe et presque autant de nouvelles solutions qui ont vu le jour pour répondre aux enjeux des acteurs du BTP.Leader sur l'ensemble de ses marchés, grâce à des solutions de référence telles que DICT.fr, Covadis ou encore Mensura - le groupe se développe en affirmant son expertise. Cette année, Sogelink s'est d'ailleurs hissé à la 21ème place du Truffle1001, classement des éditeurs de logiciels français, récompensant ainsi la stratégie menée par le groupe ces dernières années.C'est aujourd'hui sous un nom unique « Sogelink » et avec une offre adaptée aux besoins de ses clients à chaque étape d'un projet de construction, que le groupe franchit une nouvelle étape. Un seul nom pour le groupe et une nouvelle identité visuelleAprès plusieurs mois de travail, Sogelink dévoile sa transformation. Le groupe a opté pour un univers et des formes sobres et modernes, s'inscrivant dans les codes actuels de la Construction Tech. Il s'agit aussi pour Sogelink de réunir ses différentes entités (Sogelink, Geomedia, Geomensura, Bloc in Bloc, ILTR) sous une seule et même bannière.Pour Fatima Berral, CEO de Sogelink : « Nous voulions un logo simple et accessible mais pouvant suggérer bien plus qu'il n'en paraît, comme les solutions proposées par le groupe. Notre logo peut ainsi avoir différentes lectures. Certains retrouveront le « S » de Sogelink, d'autres verront les codes hexagonaux de Geomedia et Geomensura2 ou encore des cubes sur différents plans, en référence à nos solutions 3D et BIM. Ce logo fait finalement écho aux différentes facettes de notre groupe. Quant à la baseline « Make Construction Simple », elle vient désormais affirmer la promesse que nous faisons à nos clients depuis plus de 20 ans : simplifier leur quotidien, au bureau et sur le terrain avec des solutions logicielles innovantes, intuitives et connectées s'appuyant sur le meilleur de la donnée et de l'intelligence géographique. Le choix de l'anglais est naturel dans un contexte de développement du groupe à l'international. »Une offre répondant aux enjeux des acteurs du BTP à chaque étape du processus de constructionUne des motivations de ce rebranding est la volonté de Sogelink de simplifier l'offre et l'expérience client. Avec un site unique www.sogelink.com et une offre consolidée, le groupe adresse aussi bien les bureaux d'études, entreprises de travaux publics, géomètres, topographes, collectivités, que les exploitants de réseaux ou encore les bailleurs sociaux, établissements de santé et entreprises de désamiantage.Pour Fatima Berral : « Nous avons un portefeuille produit très riche, résultant de notre travail en R&D mais également de nos acquisitions stratégiques. Il est donc essentiel pour nous d'apporter à nos clients davantage de lisibilité sur l'accompagnement que Sogelink peut leur proposer à chaque étape de leur projet. »Les offres de Sogelink ont en effet été pensées pour couvrir les besoins des différents acteurs du secteur de la construction autour des études de projets (VRD, ingénierie, gaz, électricité, télécommunications), des déclarations de travaux (DT3, DICT4), des travaux topographiques, de la gestion du domaine public, du risque amiante, de l'exploitation des réseaux mais aussi de l'expertise de la propriété foncière ou encore du suivi des diagnostics immobiliers.Les clients historiques du groupe seront bien sûr en terrain connu car toutes les solutions phares de Sogelink comme DICT.fr, Covadis, Mensura, Amiante360, GeogexFR CAD, Littéralis, Land2Map sont bien sûr présentes à l'appel.Fort de plus de 37.000 clients, 220.000 utilisateurs et un chiffre d'affaires consolidé de 130 millions d'euros, Sogelink se positionne aujourd'hui comme le nouveau leader européen de la Construction Tech. Le groupe compte atteindre les 220 millions d'euros de chiffre d'affaires à horizon 2025 en faisant notamment levier sur ses récentes acquisitions, Locatiqs et Focus Software, respectivement aux Pays-Bas et en Norvège.
Il y a 2 ans et 169 jours

Michel Virlogeux, docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw

« Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts et un ingénieur qui enseigne la conception et la construction », a déclaré Michel Virlogeux, lors de la cérémonie de remise du titre de docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw, en Pologne. [©PWr] Le titre de docteur honoris causa a été décerné à Michel Virlogeux par l’Ecole polytechnique de Wroclaw (PWr). C’est une reconnaissance pour celui qui a conçu des ouvrages exceptionnels en France et à l’international. A l’image du viaduc de Millau ou du pont Yavuz Sultan Selim, sur le Bosphore, en Turquie. D’ailleurs en Pologne, il est intervenu sur de nombreux ponts, notamment le viaduc le long de l’A1, à Milówka ou le pont routier, actuellement en construction sur l’Oder, à Kostrzyn. Depuis des années, il coopère avec la Faculté de génie civil de l’Ecole polytechnique de Wroclaw. Il est déjà venu à l’université deux fois en 2010 et en 2013, publiant des articles clefs lors de séminaires scientifiques et techniques. Lire aussi : Michel Virlogeux, quid de l’entretien des ponts après Gênes ? « Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts. Ainsi qu’un ingénieur qui enseigne la conception et la construction, a déclaré Michel Virlogeux lors de la cérémonie. Créer et ériger des ponts est une partie spécifique de l’architecture. Mais très importante pour la qualité de vie dans la région où ils sont construits, ainsi que pour la communication et le transport dans nos communautés. » Retour sur son parcours En 1967, Michel Virlogeux est diplômé de l’Ecole polytechnique de Palaiseau, près de Paris. Et en 1970, de l’Ecole nationale des ponts et chaussées. Il obtient son doctorat en ingénierie de l’université Pierre et Marie Curie, à Paris, en 1973. Et un doctorat honorifique de l’université de Loughborough (Royaume-Uni), en 2009. De 1970 à 1973, il se rend en Tunisie pour participer à la construction du réseau routier. En janvier 1974, il entre au département du Service technique d’études des routes et autoroutes (Setra). Ceci, dans la direction de la conception des ponts en béton. En 1980, il devient chef de division responsable des ponts et, en 1987, de la division des ponts en acier et béton. Pendant vingt ans, il concevra plus de 100 ponts, y compris le Pont de Normandie. En 1995, il quitte l’administration française et assure les fonctions d’ingénieur conseil indépendant. Dans ses réalisations principales, on doit noter sa participation à la construction de la seconde traversée du pont sur le Tage (pont Vasco de Gama), à Lisbonne. Avec Norman Foster, la conception du viaduc de Millau en France, et son travail sur le double viaduc TGV d’Avignon. De nombreux ouvrages auxquels il a collaboré ont reçu des récompenses françaises ou internationales. Les travaux de Michel Virlogeux ont contribué aux directives françaises de conception des ponts en béton précontraint et des ponts à haubans. Qui sont utilisées par les ingénieurs du monde entier. Actuellement, il travaille comme expert indépendant dans le domaine de l’ingénierie des ponts, à travers le monde.
Il y a 2 ans et 170 jours

Ingérop se renforce en Allemagne

ACQUISITION. Le spécialiste de l'ingénierie et du conseil, Ingérop, annonce avoir mis la main sur une société allemande IBF Ingenieure.
Il y a 2 ans et 174 jours

Pathologie : Les réactions sulfatiques – Partie I

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Les réactions sulfatiques entraînent des désordres parfois sévères, dus à la formation d’ettringite expansive.[©Lerm Setec] 1 – Quels sont les différents types d’ettringite ? On distingue trois catégories d’ettringite selon le moment et les conditions de sa formation1: • l’ettringite de formation primaire (a), qui ne provoque pas d’expansion ; • l’ettringite de formation secondaire (b), qui peut provoquer une expansion ; • l’ettringite de formation différée (c), consécutive à une élévation de température subie par le béton pendant les premières heures ou jours après coulage, qui peut aussi provoquer une expansion. a – L’ettringite de formation primaire correspond à un produit normal issu de l’hydratation des ciments. Elle se forme par réaction entre les sulfates présents dans le régulateur de prise (gypse, hémihydrate, anhydrite) et les aluminates de calcium. De faciès aciculaire, ces cristaux précipitent à partir de la solution interstitielle dans la porosité du béton et ne provoquent pas de gonflement. Ils revêtent même un caractère bénéfique, puisqu’ils contribuent à la cohésion de la pâte de ciment au jeune âge. L’ettringite primaire constitue même l’hydrate principal de certains types de liants comme les ciments sursulfatés et sulfo-alumineux. Ettringite primaire non expansive dans la porosité de la pâte de ciment, vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] b – L’ettringite de formation secondaire correspond à une ettringite qui cristallise dans le béton durci. Il peut s’agir de l’ettringite formée par dissolution et recristallisation de l’ettringite pré-existante (notamment l’ettringite primaire). Ceci, à la faveur de circulation d’eau à l’intérieur d’un béton exposé à un environnement humide. Ce type d’ettringite, bien cristallisée, n’a pas de caractère expansif, car elle précipite aussi dans les espaces libres (porosité, bulles d’air, interfaces pâte-granulats). Elle est à distinguer de l’ettringite secondaire qui se forme en lien avec des apports externes de sulfates (sols riches en sulfates, eau de mer, ouvrages d’assainissement…), lorsque le béton est formulé avec un liant non résistant aux sulfates, souvent riche en aluminate tri-calcique (C3A). On parle alors de réaction sulfatique externe (RSE). Les sulfates peuvent toutefois aussi avoir une origine interne (granulats naturels ou artificiels riches en sulfates, forte teneur en régulateur de prise, pollution éventuelle). Ce cas s’apparente à une forme de réaction sulfatique interne (RSI). Ce type d’ettringite secondaire précipite sous forme d’amas massifs au droit des sites réactifs, dans un milieu confiné. Elles peuvent alors provoquer un gonflement à l’origine d’une fissuration et d’une perte de cohésion du matériau, plus ou moins important. Ettringite secondaire massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] c – L’ettringite de formation différée est issue d’une réaction sulfatique interne (RSI) consécutive à un échauffement du béton aux jeunes âges. Les bétons susceptibles d’être concernés sont ceux ayant subi, au jeune âge (après coulage), un échauffement à une température supérieure à 65-70 °C, non compatible avec la composition minéralogique et chimique de leur liant et avec leur exposition ultérieure à un environnement humide. De telles conditions de température peuvent se produire au cours d’étuvage d’éléments préfabriqués ou dans le cas de pièces massives coulées en place. Au-delà d’environ 65 °C, l’ettringite primaire ne peut pas se former ou alors elle se décompose. Une part importante des sulfates et des aluminates se retrouve dans les C‑S-H sous forme d’ions (SO42-) adsorbés et sous forme de nanocristaux de mono-sulfo-aluminates. L’exposition du béton à un milieu très humide favorise la remobilisation des ions sulfates qui réagissent avec les aluminates disponibles pour former de l’ettringite dans un milieu confiné au sein de la matrice hydratée, générant des pressions de gonflement élevées et des désordres pouvant être importants. Ettringite différée massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] 2 – Quelles peuvent en être les conséquences ? A – Les désordres dus à la RSE se manifestent par une (micro)fissuration, un accroissement de la porosité et une perte de cohésion du béton. Ces désordres sont évolutifs selon la progression du front de sulfates à l’intérieur du béton depuis la surface exposée. En cas de progression significative de ce front d’agression, la protection des armatures vis-à-vis du risque de corrosion peut être fortement diminuée. b – La RSI provoque un phénomène d’expansion dans la masse du béton. A l’échelle macroscopique, les désordres induits sont assez similaires à ceux causés par l’alcali-réaction2. Ils se manifestent par une fissuration sous forme de faïençage à maille décimétrique, souvent anarchique, mais parfois régulière suivant plus ou moins les mailles d’armatures. Les fissures sont superficielles, de quelques centimètres de profondeur, mais elles peuvent être plus profondes dans des structures massives. Les propriétés mécaniques du matériau sont affectées. Au niveau de la structure ou de l’élément de structure, les contraintes de gonflement, combinées aux contraintes mécaniques dues aux sollicitations normales, peuvent induire des tensions internes supérieures à la résistance à la traction du béton et des surtensions au niveau des aciers passifs ou de précontrainte. La résistance structurale (capacité portante) peut s’en retrouver impactée. En somme, la RSI peut entraîner des conséquences sur les caractéristiques du matériau, sur la résistance structurale (capacité portante), mais aussi sur la protection des armatures du fait de la fissuration. En général, les désordres apparaissent au bout de quelques années (entre 5 et 10 ans environ, parfois plus) et peuvent être plus ou moins évolutifs selon l’importance du phénomène et les conditions d’exposition de la structure. Béton de revêtement d’un tunnel soumis à une agression par les sulfates transportés via une fissure de retrait.[©Lerm Setec] Le sel de Candlot La dégradation des bétons par les sulfates, principalement liée à la formation d’ettringite, peut conduire à l’apparition de désordres sévères. Depuis plus de soixante-dix ans, de nombreux cas d’altération du béton par les sulfates ont été signalés : fondations en béton au contact de sols enrichis en sulfates, ouvrages en béton exposés au milieu marin... Vers 1890, Edouard Louis Candlot (1858 - 1922) identifie pour la première fois la présence d’ettringite dans la pâte de ciment hydratée, conduisant ainsi à sa première appellation de “sel de Candlot”. Un peu plus tard, Henri Le Châtelier écrit que l’ettringite est la cause principale, sinon exclusive, de la dégradation chimique de la pâte de ciment par l’eau de mer. Néanmoins, ce n’est qu’en 1970, que A. E. Moore et H. F. W. Taylor déterminent la structure cristalline de l’ettringite. 1Grandubé – Grandeurs associées à la durabilité des bétons – chapitre 1.4 Réactions Endogènes, Presses de l’école Nationale des Ponts et Chaussées, 2007.2Béton[s] n°101. L’alcali-réaction, juillet/août 2022. Abdelkrim AmmoucheDirecteur technique et scientifiqueLerm* (groupe Setec) *En tant que laboratoire et société d’études et conseil faisant partie de Setec, groupe d’ingénierie indépendant et pluridisciplinaire, le Lerm (laboratoire d’études et de recherches sur les matériaux) est spécialisé dans l’étude des matériaux de construction et la durabilité des ouvrages. Les réactions sulfatiques font partie des sujets étudiés et maitrisés par le laboratoire. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 174 jours

Bouygues Energies & Services complète son offre industrielle

ACQUISITION. Bouygues Energies & Services a finalisé le rachat d'une entreprise spécialisée dans les métiers de l'ingénierie de conception et de la maîtrise d'oeuvre des projets des industries de procédés.
Il y a 2 ans et 174 jours

Bouygues Energies & Services acquiert Ingenica Ingenierie Industrielle

Acteur spécialisé dans les métiers de l’ingénierie de conception et de la maîtrise d’oeuvre des projets des industries de...-Entreprises
Il y a 2 ans et 174 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 175 jours

Ville de Royan : Une nouvelle architecture en béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. [©Ville de Royan] Fin XIXe et début XXe siècle, Royan est une petite cité balnéaire de Charente-Maritime, qui doit son développement à la mode des bains de mer venue d’Angleterre. Mais aussi à l’essor de la navigation à vapeur. Une liaison s’établit d’ailleurs entre la ville et Bordeaux. Royan s’adapte au tourisme. Elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle devient une poche de résistance allemande. « Après deux vagues successives de bombardements, en janvier et avril 1945, plus de 85 % de la ville de Royan sont détruits. Seuls, les quartiers situés à l’Ouest, du côté Pontaillac, et à l’Est, le long de la Grande Conche, sont en partie épargnés », résume Charlotte de Charette, responsable du service patrimoine de Royan. Et de poursuivre : « Après sa libération en avril 1945, Royan est un champ de ruines. La question de la reconstruction à l’identique ne se pose pas ici, contrairement à Saint-Malo ou Gien. Claude Ferret est alors nommé à la fois architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de la cité balnéaire. Il est assisté de Louis Simon, de Paris et André Morisseau, un local de Pons. Venant de Bordeaux où il est le directeur de l’Ecole d’architecture, Claude Ferret emmène avec lui ses étudiants. C’est toute une effervescence… » Raoul Dautry, alors ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme nommé par la Résistance, avait reçu Claude Ferret en juillet 1945 et lui avait dit : « Vous voyez, Ferret, vous avez 3 ans pour reconstruire cette ville. Si dans 3 ans, vous n’avez pas terminé, on vous fera fusiller… » Il lui faudra 20 ans pour achever la ville ! Venu du Brésil… L’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. [©Ville de Royan] La “modernité” n’a pas été une volonté immédiate. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Il voulait une station balnéaire contemporaine : des lignes droites, des bâtiments simples et bas (il ne fallait pas cacher la mer). Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. « Ferret s’est beaucoup promené dans la ville rasée. Avant de reconstruire, il y avait les gravats à déblayer, les routes à reformer, les plages à déminer… Cela lui a laissé un temps de réflexion assez long. Les travaux ne commencèrent qu’en 1947-1948. Ses premiers projets s’inspiraient de l’esthétique des années 1930-1940. Mais en 1950-1951, ils basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer, reprend Charlotte de Charette. En effet, c’est à l’occasion de la lecture de revues d’architecture que Claude Ferret retravaille ses projets vers une “tropicalisation” à la brésilienne. Le béton tout en courbes En 1950-1951, les projets de Claude Ferret basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Ici, le front de mer. [©Ville de Royan] Le béton est donc mis à l’honneur, avec des formes ludiques courbes, une relation poussée entre intérieur et extérieur, la multiplication de terrasses, de loggias, de claustras, d’auvents… Ainsi, le front de mer mélange trois styles : Art Déco, charentais et brésilien. En effet, à Royan, la rigueur “idéologique” et militante du Mouvement moderne est adoucie pour prendre des allures “festives” et conviviales. Parmi les réalisations emblématiques de la ville, le Palais des congrès, la poste centrale, l’église du parc, l’entrée de la ville. Mais aussi la galerie Botton et son auditorium sur le front de mer, le temple, le stade, la gare routière… Et, bien sûr, l’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, qui rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. L’église utilise surtout la technique “V-Lafaille”, qui consiste en une structure auto-portante en béton armé mince. La forme de l’édifice fait penser à une immense proue de navire. Mais il y a aussi un clin d’œil à l’architecture gothique, en particulier à la cathédrale d’Albi par la hauteur de sa nef allongée. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 175 jours

Programme d’investissements d’avenir (PIA3) : Alkern lauréat de l’appel à projets « Innov Avenir Filière »

Ce projet vise à structurer la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine capable de fabriquer de nouveaux produits biosourcés et bas carbone pour le marché du bâtiment. D’un montant estimé à plus de 8 millions d’euros, il sera accompagné à parts égales par l’État et la Région à hauteur de 1 million d’euros, soit 2 millions d’euros au total, dont la moitié sous forme de subventions et la moitié sous forme d’avances récupérables.Pour M. BABRE, Préfet de l’Eure : « Ce projet s'inscrit parfaitement dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République en matière de neutralité carbone pour 2050 et d'émergence de nouveaux savoir faire, de rupture technologique. L'industrialisation d'un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction associant performance énergétique et faible empreinte environnementale, tout en favorisant le développement d'une filière d'avenir et d'un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l'Etat est heureux d'accompagner financièrement ce projet de première industrialisation après avoir accompagné la phase amont d’ingénierie du projet. »Pour mémoire, le PIA3 régionalisé filière se distingue en permettant la conduite d’actions territorialisées financées à parts égales par la Région Normandie et l’Etat. Lancé en 2018, l’appel à projets (AAP) « Innov’ Avenir Filières » vise à financer des projets de structuration de filière, en permettant à des entreprises la composant, le recours à des moyens de production ou des infrastructures de recherche partagés, l’échange de données et d’informations, le partage des visions technologiques et de marché ainsi que l’initiation de démarches commerciales partagées.À l’issue du comité de sélection régional qui s’est tenu en juillet 2022, la candidature portée par la société ALKERN, fabriquant de solutions durables d’aménagement du territoire à base de produits en béton préfabriqué, a été désignée lauréate de cet appel à projets.Au cours d’un événement organisé sur le site industriel ce jour pour célébrer cette première étape importante, les différents participants ont pu partager tous ensemble les objectifs poursuivis du projet. La construction de cette nouvelle usine (située sur la commune des 3 Lacs) équipée d’un process inédit en France permettra de fabriquer des nouveaux matériaux de construction biosourcés s’inscrivant dans la trajectoire zéro émission nette de gaz à effet de serre 2050 de la France. Il s’agit également de poser la première pierre d’une nouvelle filière à base de miscanthus qui permettra d’ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région.Grâce à ce projet, Alkern va ainsi pérenniser ainsi 22 emplois directs (dont 7 nouveaux) avec une capacité de fournir la réalisation de l’équivalent de 3000 maisons individuelles par an soit 4800 emplois indirects.Pour l’ensemble des territoires à proximité de l’usine, c’est une solution supplémentaire pour leurs futurs besoins d’éco-construction et répondant déjà aux futures évolutions réglementaires de la RE2020.En effet, grâce à une réduction d’au moins 40% du bilan carbone des blocs fabriqués dans cette nouvelle usine, l’économie annuelle s’élèvera entre 2000 et 3000 tonnes de CO2. Il convient de plus d’ajouter la diminution de 90% de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments mais également un confort été comme hiver à ses occupants.De plus, afin d’accompagner la transition vers une construction plus vertueuse, l’usine a été conçue pour alterner facilement entre la production de blocs géo-sourcés ou de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi offrir à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs) répondant aux enjeux propres de chaque projet.La création de cette filière servira également à résoudre des sujets clés pour les autres débouchés notamment un modèle économique de référence et une réponse à la gestion du stockage de miscanthus (nécessaire pour permettre de mettre en adéquation une ressource annuelle et un besoin de production régulier).Enfin, ce projet permettra de mettre en avant cette agro-ressource comme réponse pertinente aux zones à enjeux (AAC) grâce à ses très faibles besoins en entrants ; une solution pour concilier diversité agronomique, bas carbone et maîtrise de la qualité de l’eau sur ce territoire. Le projet Alkern va ainsi plus globalement permettre un effet de levier vers le développement plus large d’une filière à base de cette agro-ressource au travers d’autres applications industrielles aujourd’hui émergentes (automobile, cosmétique, chimie verte et biosourcée…). Il offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.Pour M. Morin, Président de la Région Normandie : « La Normandie bénéficie de secteurs économiques à fort potentiel, d’activités fortement créatives et novatrices avec des produits emblématiques et des filières de haute technologie, pour la plupart adossées à des pôles de recherche d’envergure internationale. Cet appel à projets remporté par Alkern témoigne du dynamisme des entreprises normandes en matière d’innovation. Il va en plus permettre de développer une toute nouvelle filière pour le secteur agricole. Dans une économie en perpétuel mouvement, marquée par les innovations et les nouveaux usages, la capacité d’un territoire à innover et expérimenter est déterminante. Ce Programme d’Investissements d’Avenir territorialisé est un véritable enjeu pour les Normands ! »
Il y a 2 ans et 178 jours

Le Projet Seine Eure, lauréat d’Innov Avenir Filière

De gauche à droite : Simon Babre, Préfet de l’Eure, Xavier Janin, président d’Alkern, Hervé Morin, président de Région Normandie, et Fabrice Rosay, secrétaire général affaires régionales – Préfecture de Normandie. [©Alkern] Lancé en 2018 dans le cadre du 3e volet du Programme d’investissements d’avenir (PIA 3), l’appel à projets Innov’Avenir Filières vise à financer des projets de structuration de filières. Lauréat de cet appel, le Projet Seine Eure d’Alkern permettra de rassembler la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine produisant des produits biosourcés et bas carbone, sur la commune des Trois Lacs (27). Alkern espère ainsi ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région. Grâce à ce projet, l’industriel va pérenniser 22 emplois directs (dont 7 nouveaux). La capacité de production de matériaux biosourcés représente l’équivalent de 3 000 maisons individuelles par an, soit 4 800 emplois indirects. 22 emplois directs et 4 800 emplois indirects D’un montant estimé à plus de 8 M€, ce projet sera accompagné à parts égales par l’Etat et la Région à hauteur de 1 M€ chacun. La future usine répondra aux besoins locaux d’éco-construction et aux évolutions réglementaires de la RE 2020. Ceci, grâce à une réduction d’au moins 40 % du bilan carbone des blocs fabriqués, l’économie annuelle s’élèvera entre 2 000 et 3 000 t de CO2. Il convient d’ajouter la diminution de 90 % de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments, mais aussi un confort été comme hiver à ses occupants. Un projet financé par la Région « Ce projet s’inscrit de façon parfaite dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République. Ceci, en matière de neutralité carbone pour 2050 et d’émergence de nouveaux savoir-faire, de rupture technologique, insiste Simon Babre, Préfet de l’Eure. L’industrialisation d’un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction. Associant performance énergétique et faible empreinte environnementale. Ces blocs favorisent le développement d’une filière d’avenir et d’un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l’Etat est heureux d’accompagner au niveau financier ce projet de première industrialisation après avoir suivi la phase amont d’ingénierie du projet ». De plus, afin d’amener à la transition vers une construction plus vertueuse, la future usine sera conçue de manière à pouvoir basculer entre la production de blocs géo-sourcés et de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi permettre à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs). Le Projet Seine Eure offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.
Il y a 2 ans et 178 jours

Innovation : bambou d’ingénierie structurelle (SEB), le matériau d’avenir ?

On en parle souvent ici, le bambou est l’un des matériaux les plus prometteurs pour l’avenir de l’industrie de la construction. En effet, il pousse très rapidement, est présent dans de nombreux pays du monde, a une section transversale très efficace et une résistance portante impressionnante. Alors qu’est-ce que le bambou d’ingénierie structurelle (SEB) ? […]
Il y a 2 ans et 182 jours

Ingérop poursuit son développement à l’international

De gauche à droite en commençant par le haut : Stephan Geiss (directeur financier Ingérop Deutschland et Codema), Yves Metz (président du groupe Ingérop), Rainer Bründel (directeur IBF Ingenieure), Christophe Blanc (directeur international groupe Ingérop), Frank Diedrichs (directeur général IBF Ingenieure), Christof Zehetmeier (directeur IBF Ingenieure), Thomas Sontag (directeur général Ingérop Deutschland et Codema), Michael Weise (directeur général IBF Ingenieure). [©Ingérop] Ingérop poursuit son développement à l’international. Le groupe d’ingénierie et de conseil vient d’acquérir la société allemande IBF Ingenieure. Cette dernière est spécialisée dans les équipements techniques des bâtiments : chauffage, ventilation, climatisation, électricité, plomberie et sécurité incendie. Elle se complémente parfaitement avec Ingérop au niveau des expertises. Cette acquisition va permettre au groupe français de développer des projets stratégiques, sur la décarbonation des bâtiments par exemple. Une implantation forte en Allemagne L’acquisition d’IBF Ingenieure permet à Ingérop de poursuivre son implantation en Allemagne. Le groupe y possède déjà 10 implantations situées à Berlin, Munich, Nuremberg et Stuttgart notamment. Le spécialiste français réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel supérieur à 30 M€ outre-Rhin. Au total, ce sont 300 personnes qui travaillent pour le groupe en Allemagne. Avec les 150 ingénieurs et techniciens français, ils pourront créer une véritable synergie. Dans le monde, près de 650 personnes collaborent avec Ingérop, qui n’en a pas fini de se développer à l’international.
Il y a 2 ans et 184 jours

Ingérop acquiert l'allemand IBF Ingenieure

Spécialisée dans les équipements techniques des bâtiments,  IBF Ingenieure est basée à Munich et opère principalement dans l’Etat de...-Ingénierie
Il y a 2 ans et 196 jours

Projet de loi énergies renouvelables : le Collectif pour l’énergie citoyenne publie un Livre blanc à l’occasion du Conseil des ministres

Le Collectif pour l’énergie citoyenne, qui regroupe 13 structures engagées pour la transition énergétique et écologique1, présente en amont son Livre blanc pour le développement des énergies renouvelables locales et citoyennes à horizon 2030. Il porte cinq mesures axées sur la participation des acteurs locaux dans les projets d’énergies renouvelables, qui permettraient de réhausser l’ambition du projet de loi ; certaines lacunes l’empêchant, selon le Collectif, d’être à la hauteur des enjeux immenses du secteur.Formidable levier d’accélération de la transition énergétique, l’énergie citoyenne doit être soutenue dans les politiques publiques. Il s’agit de redonner aux citoyens et aux collectivités un réel pouvoir d’agir, faciliter l’appropriation et la planification territoriale des énergies renouvelables, et permettre de meilleures retombées économiques dans les territoires.Pour atteindre l'objectif gouvernemental de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028, les mesures proposées dans le projet de loi demeurent insuffisantes. D'autres mesures complémentaires, proposées dans le Livre blanc, doivent être intégrées afin de parvenir à cet objectif, et le dépasser.A travers son Livre blanc, le Collectif pour l’énergie citoyenne formule des propositions et identifie des leviers concrets pour soutenir l’essor de l’énergie citoyenne et favoriser la démocratie énergétique au cours des prochaines années en France :Consolider l’objectif national de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028 et le rendre opérationnel par une feuille de route interministérielle, associant des moyens territorialisés à la hauteur et un pilotage national.Adapter les dispositifs de soutien aux projets locaux et citoyens, par l’extension du guichet ouvert, la territorialisation des dispositifs de soutien et des incitations croissantes à la gouvernance locale.Accompagner et faciliter les modèles innovants et émergents, qu’il s’agisse des contrats de gré à gré (PPA) ou de l’autoconsommation collective.Accroître le pouvoir d’agir des acteurs locaux, en renforçant les moyens humains et budgétaires alloués à l’ingénierie territoriale et aux réseaux d’accompagnement, et en levant les freins réglementaires à l’investissement des collectivités.Inciter à l’engagement citoyen et encourager la pédagogie autour de la transition énergétique, à travers des campagnes d’information et la simplification réglementaire des levées de l’épargne citoyenne.[1] Le CLER, Energie Partagée, Enercoop, le Réseau Action Climat, France Nature Environnement, Fondation pour la Nature et l’Homme, Energy Cities, Greenpeace, WWF, ESS France, Le Labo de l’ESS, FNCCR, Amorce