Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour italie

(3286 résultats)
Il y a 2 ans et 49 jours

VINCI utilise l’IA pour le projet de construction d’un hôpital à Bournemouth avec Buildots

Pour la première fois, le système de santé publique anglais utilise l’innovation et la technologie de l’IA pour construire un hôpital. L’University Hospitals Dorset (UHD) a annoncé que le nouvel hôpital Royal Bournemouth est le premier établissement hospitalier du Royaume-Uni à être construit à l’aide d’une technologie d’IA révolutionnaire, qui accroît l’efficacité et réduit les coûts. La technologie, Buildots, analyse automatiquement les données capturées sur le site… Lire la suite VINCI utilise l’IA pour le projet de construction d’un hôpital à Bournemouth avec Buildots
Il y a 2 ans et 51 jours

Développement de l'isolation par insufflation de matières biosourcées

L'insufflation de paille hachée et de ouate de cellulose est actuellement testée sur deux chantiers expérimentaux. Un système d'isolation thermique par l'extérieur, sur construction à ossature bois, sous un bardage bois avec un isolant à base de paille hachée insufflée est expérimenté dans le cadre d'une Appréciation Technique d'Expérimentation concernant le chantier de rénovation énergétique du restaurant universitaire Champlain du Crous de Poitiers. Prélèvements et mesures de température et d'humidité seront effectués régulièrement in situ pour vérifier l'absence de développement fongique dans les matériaux biosourcés et la présence éventuelle d'eau dans la paille – ou dans son environnement sous l'effet de la condensation –, due aux transferts hygrothermiques. L'évaluation porte également sur la problématique de tassement de la paille hachée dans le temps. Un Avis Technique a également été formulé pour évaluer un procédé d'isolation thermique de murs à ossature bois par insufflation de ouate de cellulose en parois verticales préfabriquées. Le procédé est utilisé sans membrane pare-vapeur rapportée. Le caractère innovant du procédé tient à l'utilisation de la ouate de cellulose insufflée dans les cavités à la place d'un isolant traditionnel plus couramment utilisé. L'évaluation porte sur la durabilité de la ouate de cellulose, mais aussi sur son tassement dans le temps. Celle-ci étant préalablement insufflée en usine, l'impact de la vibration mécanique lors de son transport sur le chantier est aussi pris en considération lors de l'évaluation. Des matières recyclées et recyclables au service de l'isolation par l'intérieur L'innovation en isolation par l'intérieur porte de plus en plus sur l'utilisation de matières recyclées ou recyclables telles que le plastique et la mousse minérale isolante. Un procédé d'isolation thermique constitué de mousse minérale isolante et destiné à réaliser l'isolation thermique de planchers de combles non aménageables, non aménagés ou perdus fait l'objet d'une première Appréciation Technique d'Expérimentation. Entièrement recyclable et de faible densité (50 à 70 kg/m3 au lieu de 2 600 kg/m3 pour le béton traditionnel), la mousse minérale isolante est cependant plus lourde que les isolants classiques de type laine minérale de verre. L'évaluation porte ainsi sur la charge admissible sur plafond et sur la compatibilité avec un plancher bois via la réalisation de simulations hygrothermiques destinées à vérifier la durée admissible du temps de séchage. Des extensions sont envisagées sur d'autres types de supports tels que les plafonds suspendus en plaques de plâtre notamment. Un procédé d'isolation thermique de murs intérieurs constitué de fibres de polyester fabriquées à partir de bouteilles plastiques recyclées fait également l'objet d'un Avis Technique. Il est destiné à l'isolation thermique, en rénovation ou en construction neuve, des maisons individuelles isolées, des maisons jumelées ou en bande, des bâtiments d'habitation collectifs, des bâtiments à usage de bureaux, scolaires, hospitaliers, hôteliers, et de tout autre recevant du public, ainsi qu'aux locaux industriels et commerciaux. Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 51 jours

Le tunnel du Mont-Blanc fermera 15 semaines en 2023 puis en 2024 pour travaux

Le tunnel du Mont-Blanc, axe routier majeur entre la France et l'Italie, sera fermé plus de trois mois consécutifs, du 4 septembre au 18 décembre 2023, puis autant en 2024, pour de lourds travaux de rénovation qui se poursuivront les années suivantes.
Il y a 2 ans et 57 jours

La colonne de douche Ceratherm T125

La colonne de douche Ceratherm T125 Dans cette optique, Roberto Palomba, architecte et designer italien, directeur artistique de la andresudrie mer 15/03/2023 - 11:33 En savoir plus sur La colonne de douche Ceratherm T125 Partager
Il y a 2 ans et 62 jours

Trois manières de coupler solaire et pompes à chaleur

Différentes approches permettent de coupler solaire et pompes à chaleur : le programme SunHorizon, l’entreprise française FreeHeat Caleosol, et des chercheurs italiens ont chacun leur méthode.
Il y a 2 ans et 65 jours

Dans le domaine hospitalier, le modèle autoritaire est obsolète

L’architecture est d’utilité publique par la loi de 1973. L’architecture n’est pas une discipline, une prestation de service comme les autres…. Elle se doit d’avoir un regard large, bien sûr, pour répondre à une commande mais aussi pour vérifier que la réponse est conforme à l’intérêt public. Cela est d’autant plus vrai dans le domaine […] L’article Dans le domaine hospitalier, le modèle autoritaire est obsolète est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 66 jours

Dans le sud de l'Irak découverte d'une "taverne" sumérienne vieille de 5.000 ans

Un système de refroidissement faisant office de réfrigérateur, des bols contenant des restes de nourriture, des bancs : dans le sud de l'Irak, terre des "premières villes", des archéologues américains et italiens ont mis au jour une "taverne" sumérienne vieille de près de 5.000 ans.
Il y a 2 ans et 75 jours

Technologie ultra performante contre le calcaire avec garantie de résultats

Depuis plus de 30 ans, EXPERTIMA Technologies, basée à Martigues (Bouches-du-Rhône), travaille sur le traitement physique de l’eau. Après 20 ans de R&D, son fondateur et ses ingénieurs ont conçu et développé une nouvelle technologie contre l’entartrage : le Procédé NT, breveté en 2006 et le Procédé NT-F breveté en 2019.Produits depuis 16 ans en Provence, ces équipements confirment leurs qualités : performances, aucun entretien, respect de l’environnement et de la qualité sanitaire des eaux.Un nouveau brevet déposé en Octobre 2019, après 3 années d’analyse des données SAV et de recherches, permet de traiter une palette encore plus large de qualités d’eau, avec des variations de TH et de pH qui influencent fortement l’entartrage des installations, et avec des performances encore plus élevées.Cette nouvelle technologie sans zinc permet au fabricant de s’affranchir des remarques soulevées par le rapport de l’ANSES (de Janvier 2019) sur les procédés comportant des anodes ou des catalyseurs en zinc.Toutes les unités anticalcaire conçues par EXPERTIMA Technologies disposent d’une attestation de conformité sanitaire (ACS), renouvelée tous les 5 ans.Aujourd’hui, EXPERTIMA Technologies possède une expérience acquise sur un parc de plus de 30.000 appareils suivis et en fonctionnement. Ils équipent intégralement la tour CMA CGM, à Marseille, et sont utilisés dans de nombreux bâtiments hospitaliers et de santé, en industrie, en marine et en habitat collectif.EXPERTIMA Technologies s’engage pendant 5 ans renouvelables sur l’efficacité anticalcaire de ses produits, de la petite à la grande installation.Assistance Technique en Ingénierie de l’eau, Ingénierie sanitaire et process thermo-hydrauliquesEXPERTIMA Technologies propose une gamme complète d’appareils de 0,2 m3/h à 500m3/h pour maintenir des installations pérennes.EXPERTIMA Technologies accompagne les ingénieurs (hydrauliciens, thermiciens) et techniciens, des BE et des entreprises de pose et d’exploitation pour protéger efficacement leurs installations, partout en France, et même à l’international.Forte de son expérience en bâtiments collectifs et sur les grands sites tertiaires et industriels, EXPERTIMA Technologies développe sa gamme domestique sous une marque spécifique pour le logement individuel.Une gamme spécifique pour l’habitat individuel : CALCÉO
Il y a 2 ans et 76 jours

A NYC, des logements signés ADAT Studio

L’agence italienne ADAT Studio (Antonio Atripaldi et Andrea Debilio) a été désignée par le développeur Harrest pour concevoir Opera169, un immeuble résidentiel de six étages à Washington Heights, à Manhattan (Etats-Unis). L’ouvrage, situé dans un quartier vert et historique, maximise les espaces extérieurs et favorise un sentiment d’appartenance. Livraison prévue 2024. Communiqué du maître d’ouvrage. […] L’article A NYC, des logements signés ADAT Studio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 77 jours

Tony Garnier : Jusqu’au bout de ses utopies

Tony Garnier (1869-1948) est une figure emblématique de l’architecture et de l’urbanisme lyonnais. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Considéré par Le Corbusier comme un pionnier de l’architecture et de l’urbanisme modernes, Tony Garnier (1869-1948) demeure encore assez méconnu. Confronté dès son plus jeune âge aux conditions de vie des ouvriers de la soie dont ses parents sont proches, il va vouloir très tôt, au travers de sa passion, l’architecture, trouver un moyen de répondre au problème social du logement. Inventer une nouvelle façon de penser le logement sera l’une de ses préoccupations majeures. Après des études classiques couronnées par le grand prix de Rome, il élabore les plans d’une “Cité Industrielle” (1899-1904) de 35 000 habitants entièrement en béton armé et verre. “Tusculum” ainsi nommée est le prototype d’une ville imaginaire, impliquant la séparation et la dissociation des fonctions de l’habitat et du travail, ce qui le démarque des autres élèves de la Villa Médicis. Exposé en 164 plans précis, ce projet influencera par la suite les modèles théoriques d’urbanisation des premières années de l’Union soviétique. Lyon, son principal chantier L’organisation de l’hôpital Grange-Blanche Edouard Herriot (actuel Edouard Herriot) est le reflet des principes hygiénistes appliqués à l’architecture. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Exposition internationale de 1914 aux abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (actuelle Halle Tony Garnier). [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Le quartier des Etats-Unis est organisé comme une cité en miniature. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Attaché à ses racines, Tony Garnier revient à Lyon, sa ville natale, et y réalise de grands ensembles qui, semblables à des fragments de son dessein initial, optent pour des solutions industrielles, par l’emploi de structures de béton armé, voire métalliques, dans un langage épuré alliant la Méditerranée à la modernité. Lors de l’arrivée d’Edouard Herriot à la mairie de Lyon en 1905, de grands travaux sont confiés à Tony Garnier, en particulier dans l’Est lyonnais, théâtre de la principale extension urbaine de la ville à cette époque : les Abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (1909-1928), le stade de Gerland (1914-1926), l’Hôpital de Grange-Blanche (1911-1933). Pour réaliser cet ensemble hospitalier, Tony Garnier s’inspire de la disposition de l’hôpital de Copenhague et des établissements sanitaires de la “Cité Industrielle”. Il adopte le système pavillonnaire, intègre la nature et crée un réseau de souterrains destiné au transport des malades. Le terrain s’organise sur trois niveaux où sont hiérarchisés les services généraux, les pavillons, de forme simple, en béton, et le service des contagieux. Pour le quartier des Etats-Unis (1919-1933), premier ensemble “Habitations à Bon Marché (HBM)” de France, sa mission est d’ériger une cité expérimentale. L’ensemble du projet prévoit des immeubles de 5 étages en béton, entourés d’espaces verts et accueillant des commerces à leur rez-de-chaussée. L’aménagement est alors révolutionnaire pour des logements destinés aux revenus modestes : gaz, électricité, vide-ordures… La réflexion architecturale de Tony Garnier se caractérisera toujours par l’adoption de principes formels et typologiques forts, tels la recherche d’un rapport intérieur-extérieur et d’îlots dits “ouverts”, qui inspireront plus tard l’architecture et l’urbanisme. Ses maîtres mots sont le fonctionnalisme, l’espace, la lumière et la verdure. Entre 1930 et 1933, il conduit son dernier grand chantier, celui de la construction de l’Hôtel de Ville de Boulogne-Billancourt (92). Les façades révèlent les fonctions respectives des deux bâtiments avec l’utilisation de pierre de Comblanchien pour la partie réception et l’utilisation du béton bouchardé pour la partie bureaux. L’édifice n’est pas sans rappeler la tour d’horloges de la “Cité Industrielle”. Muriel Carbonnet Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 78 jours

Avec l’Italien Pmflex, Hager lance sa campagne de croissance externe

Le groupe de solutions électriques concrétise le rachat du spécialiste transalpin des gaines, en l’inscrivant dans une stratégie...-Entreprises
Il y a 2 ans et 79 jours

Icade n'introduira "probablement pas" sa filiale santé en Bourse

Dans son communiqué de résultats annuels, la foncière spécialisée dans le tertiaire et la santé explique "poursui(vre) activement ses réflexions sur la liquidité de sa filiale Icade Santé", qui possède plus de 200 établissements de santé (cliniques, maisons de retraite) en France, Allemagne, Italie, Espagne et au Portugal.Après une tentative d'introduction en Bourse en 2021, que le groupe avait alors reportée, jugeant le marché trop peu favorable, Icade Santé envisage désormais "différents scenarii" pour financer sa croissance.Cela ne se fera "pas nécessairement, et je dirais même probablement pas, sous forme d'IPO" (introduction en Bourse, NDLR), a dit à l'AFP Olivier Wigniolle."On peut faire rentrer des investisseurs sur base privée plutôt que sur base publique comme on l'avait imaginé, on peut imaginer céder une partie de notre participation, on peut imaginer se rapprocher d'autres acteurs de l'immobilier de santé...", a-t-il détaillé.Olivier Wigniolle, arrivé à la direction générale du groupe en 2015, va quitter son poste au printemps.Le nom de son successeur sera connu au plus tard lors de l'assemblée générale du groupe, le 21 avril.En 2022, le groupe Icade, dont l'activité se scinde en trois branches (promoteur, foncière tertiaire et foncière santé), a légèrement dépassé ses objectifs de résultats annuels.Son cash-flow net courant par action, indicateur qu'il utilise pour établir ses objectifs, a progressé de 5,9%, plus que les 4% de croissance attendus. Celui de la foncière santé a grimpé de 6,6%, contre 6% attendus. Le dividende proposé à ses actionnaires sera de 4,33 euros, soit 3,1% de plus qu'en 2021, une progression dans la fourchette basse de l'objectif annoncé (entre 3 et 4%).Son chiffre d'affaires a progressé de 11,4%, à 1,74 milliard d'euros, porté par la croissance de ses revenus de promoteur et des loyers perçus par la filiale santé.Le résultat net, moins représentatif des performances d'une foncière, a dégringolé de 80%, à 54,1 millions d'euros, du fait de la baisse de valeur de son patrimoine.
Il y a 2 ans et 83 jours

Klépierre atteint ses objectifs en 2022

La foncière, qui possède les centres commerciaux franciliens Val d'Europe et Créteil Soleil, Odysseum à Montpellier ou Jaude à Clermont-Ferrand, a dégagé en 2022 un chiffre d'affaires de 1,23 milliard d'euros, en hausse de 15%.L'indicateur qu'elle utilise pour établir ses objectifs annuels, le cash-flow net courant, s'est élevé à 2,62 euros par action, au-dessus des 2,45 euros fixés au début de l'année.Klépierre va proposer à ses actionnaires un dividende de 1,75 euro par action.En 2023, le groupe, présent dans une dizaine de pays d'Europe (Italie, Espagne, République tchèque, Danemark...), entend continuer à se focaliser sur ses centres les plus emblématiques, qui lui rapportent le plus de loyers. Il entend continuer à vendre des actifs, afin de continuer à alléger sa dette, de 7,48 milliards d'euros fin 2022."On a encore un petit effort de rationalisation à faire", a affirmé le président du directoire, Jean-Marc Jestin.Le groupe a bénéficié en 2022 de la fin des mesures sanitaires dans la plupart des pays, qui a fait progresser la fréquentation des centres. En décembre 2022, celle-ci atteignait 92% de son niveau de 2019. Le chiffre d'affaires des commerçants, en revanche, a retrouvé son niveau d'avant la pandémie sur les neuf derniers mois de l'année, indique Klépierre.Le portefeuille du groupe est désormais valorisé à 19,6 milliards d'euros, en baisse, du fait de l'inflation et du durcissement des conditions de crédit. Les centres situés en Europe de son principal concurrent, Unibail-Rodamco-Westfield (URW), valent eux 32,8 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 83 jours

Pietragalla : la cité troglodytique des fantastiques « Palmenti » en Italie

Le parc urbain des Palmenti de Pietragalla dans la Potenza, en Basilicate, est construit en son centre sur un court plateau en terrasses, à 839 m d’altitude, sur le côté gauche du ruisseau Cancellara. Visite d’une cité médiévale aux maisons troglodytiques si caractéristiques ! Le nom de la ville semble avoir son origine vers le […]
Il y a 2 ans et 84 jours

Retraites : le gouvernement garde l'espoir de rallier une majorité malgré le coup de semonce des LR

Malgré ce premier revers majeur à l'Assemblée sur l'article instaurant un index des seniors, "sur ce texte comme les autres, nous croyons dans la possibilité de cette majorité", a assuré mercredi lors du compte-rendu du Conseil des ministres le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, rappelant qu'elle "s'est déjà démontrée avec un vote qui supprime les régimes spéciaux"."En toute logique", les nouvelles annonces mardi de la Première ministre Elisabeth Borne sur les carrières longues "devraient rassembler une large majorité de parlementaires", a-t-il estimé, en regrettant le rejet de l'article par une "majorité de circonstance" alliant le RN et la Nupes et 38 députés LR."Le gouvernement souhaite que cet article puisse être restauré lors de l'examen du texte au Sénat", a-t-il précisé.Le patron des LR Eric Ciotti avait dans la matinée soufflé le chaud et le froid, rappelant l'appui de son parti à cette "nécessaire" réforme tout en justifiant le rejet la veille de l'article "alibi", "un espèce de machin qui allait peser sur le travail quotidien des entreprises"."Ma famille politique a voté hier une motion à la quasi unanimité disant que nous souhaitions voter cette réforme parce qu'elle est nécessaire", a-t-il néanmoins rappelé, le gouvernement misant sur un accord avec LR pour faire adopter le texte."Mentir"Face aux nombreuses demandes de clarifications, le ministre du Travail Olivier Dussopt, dont la sécurité personnelle a été renforcée à la suite de menaces de mort selon une source policière, a surtout tenté d'expliciter mercredi les nouveaux dispositifs sur les carrières longues... tout en soulignant que "dire sur un plateau +personne ne travaillera jamais plus de 43 ans jour pour jour+, ce serait mentir parce qu'il y a toujours des effets degénération".Le revers du gouvernement a requinqué les oppositions. Pour le vice-président du RN Sébastien Chenu, cela prouve qu'on "peut s'opposer à la réforme des retraites à travers le vote et pas à travers l'obstruction".De leur côté, les dirigeants de la Nupes et de plusieurs syndicats devaient se retrouver à Paris mercredi pour des discussions stratégiques concernant la bataille contre la réforme des retraites mais ils ont finalement reporté sine die leur rencontre, après des fuites dans la presse, a-t-on appris de sources concordantes.Des tensions sont en effet apparues au sein de la coalition de gauche, et entre les syndicats et les parlementaires de la Nupes, concernant la stratégie de la France insoumise de ralentir les débats avec des milliers d'amendements.Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et son homologue de la CGT, Philippe Martinez, ont tous deux souhaité que le débat et le vote puisse avoir lieu sur l'article 7, qui porte la mesure d'âge.A l'Assemblée, les députés vont redémarrer à 15H00 sur une série d'amendements de la Nupes, pour la taxation des "superprofits" ou des dividendes."Les trois jours vont être compliqués et ça va se tendre de plus en plus à l'approche de la fin", s'inquiète une cadre Renaissance."Un million de signatures"L'intersyndicale prévoit une nouvelle journée de mobilisation jeudi, et menace de mettre le pays "à l'arrêt" le 7 mars si le gouvernement ne renonce pas à reporter l'âge de la retraite à 64 ans.Lancée en janvier, la pétition des 8 syndicats (CFDT-CGT-FO-CFE-CGC-CFTC-Unsa-Solidaires-FSU) contre une réforme des retraites jugée "injuste et brutale" a atteint le cap symbolique d'un million de signatures, selon la plateforme change.org.Jeudi, les numéros un de l'intersyndicale défileront à Albi, symbole de cette France des petites villes très mobilisée contre la réforme. A Paris, la manifestation partira de Bastille en direction de la place d'Italie. Après 963.000 manifestants, selon les autorités, plus de 2,5 millions selon les syndicats samedi, l'affluence devrait être moindre jeudi. Au plan national, une source policière dit attendre entre 450 et 650.000 personnes, dont 40 à 70.000 personnes à Paris.Les perturbations s'annoncent limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Seul 1 TER sur 2 circulera dans les régions et à Paris. Le service sera partiellement perturbé sur certains trains de banlieue.De même, 30% des vols à Orly seront annulés et des aéroports en région affectés.
Il y a 2 ans et 84 jours

Retraites : premier revers du gouvernement à l'Assemblée, malgré des ouvertures de Borne

Coup de théâtre dès l'article 2: après trois jours de débats marqués par de très vifs incidents, l'Assemblée a rejeté l'"index seniors" par 256 voix contre 203, et 8 abstentions. 38 députés LR ont voté contre.Une claque pour le gouvernement, accueillie par des vivats et des chants des élus de la Nupes, vite rabroués par la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet."Ce soir, toute la gauche et le FN célèbrent" ce vote, a déploré le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui les a traités de "Tartuffe"."Si la Nupes retire ses amendements inutiles, il est encore possible de mettre en échec le gouvernement sur l'article 7 et l'allongement de l'âge légal à 64 ans avant la fin de la semaine !", a pour sa part réagi la dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen.Ce vote négatif promet encore trois jours de suspense et de tension au Palais Bourbon, où les débats s'arrêteront vendredi, avec ou sans vote global, pour un transfert du texte au Sénat. Sans garantie sur la tenue d'un vote et même d'un débat sur l'article 7, qui repousse l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.Cet épisode nocturne est une nouvelle preuve également de la grande complexité de l'équation du gouvernement, qui mise sur un accord avec LR pour faire adopter le texte au Parlement malgré la persistance du mouvement social, avec une cinquième journée d'action jeudi.Mardi après-midi, Elisabeth Borne avait lâché du lest sur le volet des carrières longues, en annonçant que les salariés éligibles à ce dispositif, c'est-à-dire ayant commencé à travailler avant 21 ans, n'auraient pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à la retraite, dès lors qu'ils auront atteint l'âge de départ anticipé requis.Matignon a ensuite précisé qu'il serait possible de partir sans décote avec ces 43 ans de cotisations.Dans le projet initial, certains salariés en carrière longue devaient cotiser 44 ans.Un nouveau geste du gouvernement envers LR, dont la direction tente de contenir les députés réfractaires à l'adoption du texte.Au premier rang desquels le vice-président du parti Aurélien Pradié, qui en séance mardi soir reprochait encore à Olivier Dussopt de "n'apporter aucune réponse aux questions des parlementaires" et l'avertissait d'un futur "problème démocratique majeur".Déposé dans la soirée, l'amendement du gouvernement prévoit un possible départ à 63 ans pour ceux ayant travaillé 4 ou 5 trimestres avant 21 ans, ainsi que de futures mesures par décret, ce qui a laissé les LR dans l'expectative.Il reste aussi "500 millions d'euros à trouver" pour financer ces mesures, a chiffré le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, sur LCI mardi soir.Les débats n'ont guère avancé, la majorité présidentielle, se sentant fragile, ayant plutôt ralenti la cadence. Dans la journée, Elisabeth Borne avait une nouvelle fois exhorté la gauche à retirer les "amendements de blocage" pour permettre "un vrai débat de fond".Plus de 14.200 amendements restent à examiner d'ici vendredi soir, et 18 articles du projet de loi.La Nupes a retiré plus de 1.000 amendements depuis lundi.Première visée par ces accusations d'obstruction: La France insoumise, fragilisée par les différents incidents de séance, le dernier en date ayant conduit le député Aurélien Saintoul à présenter ses "excuses publiques" au ministre Olivier Dussopt, traité d'"assassin"."Dernière sommation"LFI est également sous la pression de ses partenaires de la Nupes ainsi que des syndicats. Mais la présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a refusé de s'engager à retirer des amendements, défendant "une stratégie de résistance parlementaire mouvante".En parallèle, une cinquième journée d'actions attend l'exécutif jeudi, organisée à l'appel des huit principaux syndicats. Une "dernière sommation", dixit Laurent Escure (Unsa), avant une nouvelle journée le 7 mars, après les vacances scolaires, qui pourrait enclencher des grèves reconductibles.Jeudi, les numéros un de l'intersyndicale (CFDT-CGT-FO-CFE-CGC-CFTC-Unsa-Solidaires-FSU) défileront à Albi, symbole de cette France des petites villes très mobilisée contre la réforme. A Paris, la manifestation partira de Bastille en direction de la place d'Italie.Après 963.000 manifestants, selon les autorités, plus de 2,5 millions selon les syndicats samedi, l'affluence devrait être moindre jeudi. Au plan national, une source policière dit attendre entre 450 et 650.000 personnes, dont 40 à 70.000 personnes à Paris.Les perturbations s'annoncent limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Seul 1 TER sur 2 circulera en revanche dans les régions et à Paris, et le service sera partiellement perturbé sur certains trains de banlieue.De même, 30% des vols à Orly seront annulés, et des aéroports en région affectés.
Il y a 2 ans et 86 jours

Technima renforce sa présence et son périmètre dans le secteur des sprays techniques

Le groupe SOLKEM produit et distribue un large éventail de produits chimiques à usage professionnel et domestique sous la marque FAREN : produits d'entretien et pour procédés industriels (fluides de travail des métaux, lubrifiants, traitement des eaux) mais aussi produits nettoyants, désinfectants, gel lavant pour les mains, colles et produits de protection et de traitement de surface.Fabriqués par SK SOLKEM Industries dans une usine de 38 000 m2 située à Solaro (à la périphérie de Milan), ces produits sont distribués en Italie, en Espagne, en Suisse et en Grèce par des sociétés affiliées au groupe, et par des distributeurs dans d'autres pays européens.Par cette acquisition, le groupe TECHNIMA étend son offre de produits bien au-delà de son périmètre habituel de la peinture en aérosol, tout en renforçant sa présence dans le secteur des sprays techniques.TECHNIMA conçoit, produit et distribue une large gamme de peintures aérosol de marquage, de retouche, ou de décoration, ainsi que des aérosols techniques commercialisés sous ses propres marques et sous les marques de ses clients. L'entreprise a été fondée en 1962 sous le nom de SOPPEC par Christian de Maillard à Angoulême. À cette époque, l'entreprise produisait des peintures et des vernis pour la réparation et la décoration de mobilier. Dans les années 90, l'entreprise s'est réorientée vers la production de sprays de marquage dans le domaine de l'exploitation forestière et de la construction, et est devenue le leader actuel du marché européen de ce segment.À partir de 2009, SOPPEC met en place une stratégie de croissance externe, par le rachat d'entreprises européennes, puis devient le groupe TECHNIMA. TECHNIMA propose désormais des peintures de retouche en aérosol pour la décoration ou pour l'industrie ainsi que des aérosols techniques pour le nettoyage, la lubrification ou la protection de pièces pour équipements industriels ou automobiles. L'entreprise accompagne également les artistes de street-art avec ses marques LOOP et KOBRA. En 60 ans, Technima est passée d'une start-up spécialisée dans le vernis et la peinture pour bois à une entreprise qui conçoit et produit des peintures de marquage, des solutions d'entretien et de maintenance et des produits de décoration à vocation artistique.« Technima, c'est l'agilité d'une PME et la solidité d'un groupe international avec une gouvernance forte. À ce titre, nous avons pour ambition d'être le partenaire de choix de nos clients, partout dans le monde, dans le respect de la simplicité, de la confiance et de la satisfaction. » - Éric Piveteau, Directeur Général Groupe TechnimaAvec 6 sites de production en Europe, une proximité clients assurée par ses filiales commerciales en Europe et en Amérique du Nord, un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros, 400 collaborateurs et 4 centres de R&D, Technima s'impose aujourd'hui parmi les 3 plus gros acteurs du marché européen des produits chimiques fonctionnels.
Il y a 2 ans et 87 jours

Le CHU de Reims signé par les agences Pargade et Patriarche

Le groupement Pargade Architectes (Jean-Philippe Pargade et Caroline Rigaldiès) + Patriache + Haïku (signalétique) a été retenu en 2022 pour la construction de la phase 2 de la reconstruction du CHU de Reims (Marne). Les 56 000 m² doivent constitués la pièce manquante du puzzle dont la recomposition assurera l’unité du centre hospitalier livré en 2028. […] L’article Le CHU de Reims signé par les agences Pargade et Patriarche est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 92 jours

SaMoTer

SaMoTer est le seul événement en Italie où se rencontrent tous les acteurs des machines de construction. L'édition 2023 mettra en lumière le rôle clef du secteur dans la transition environnementale.
Il y a 2 ans et 93 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 96 jours

Diasen mise sur le liège

Le Diathonite Thermostep.047 de Diasen est un mortier intégrant des fibres et du liège. [©Diasen] Du côté de Diasen, on pourrait presque jouer au jeu des sept familles. En effet, l’industriel italien a su bien décliner son offre Diathonite. Nous ne sommes pas ici dans le domaine des bétons, mais plutôt dans celui des mortiers. La solution qui retient l’attention s’appelle Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 96 jours

Le Mexique invite "tous les pays" à investir dans sa transition énergétique

Plusieurs dizaines d'ambassadeurs ont été invités sur le site de Puerto Peñasco, dans un paysage désertique au bord du golfe de Californie, pour voir le déploiement de milliers de panneaux solaires fabriqués en Chine."Nous voulons inviter tous les pays du monde, toutes les entreprises du monde" à "participer, investir, faire partie de l'avenir du Mexique" a déclaré Marcelo Ebrard devant, entre autres, les représentants des États-Unis, de l'Union européenne, de la France, de l'Italie et de la Suisse.La première partie de la centrale solaire doit être inaugurée en avril par président Andres Manuel Lopez Obrador, d'après les autorités mexicaines. "Dans son étape finale" le parc aura une capacité de 1.000 mégawatts", d'après la Comission fédérale d'électricité (CFE, publique). Une fois terminée, la centrale pourra alimenter 1,6 millions d'usagers, et la CFE chiffre cet investissement à un total de 1,6 milliard de dollars.M. Ebrard et l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat John Kerry ont avaient fait des annonces communes lors de la dernière COP27 en Égypte. Le Mexique partage avec les Etats-Unis l'objectif de décarboner son économie d'ici 2035.Lors de la COP le gouvernement mexicain a présenté un "plan d'investissement préliminaire" en faveur des énergies renouvelables à hauteur de "48 milliards de dollars d'investissements".Mais les les Etats-Unis, principal partenaire du Mexique, s'opposent publiquement à la nouvelle politique énergétique du Mexique, qui prévoit de renforcer la part des entreprises publiques dans la production électrique. Cette réforme menace des milliards d'investissements privés étrangers selon les États-Unis, qui ont appelé à des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d'Amérique du Nord.
Il y a 2 ans et 98 jours

Imer, distributeur exclusif de Sermac en France

Imer assure désormais la distribution exclusive des pompes à béton Sermac sur le territoire français et les Dom-Tom. [©ACPresse] Depuis le 1er février 2023, Imer France assure la distribution exclusive des pompes à béton de la marque italienne Sermac. L’accord concerne aussi bien le territoire national que les Dom-Tom. Jusqu’à présent, c’est la société belge Bonneux qui assurait cette représentativité. Ce rapprochement commercial permet à la division Béton d’Imer France de lancer immédiatement, sur le marché français, une gamme complète de matériels. D’une part, des pompes à béton automotrices pourvues de flèches allant de 20 m à 65 m. D’autre part, des malaxeurs-pompes avec flèches de 24 à 33 m. Tous ces matériels sont produits en Italie, à Cesano Maderno, près de Milan. Là où est basé Sermac depuis 1989, année de sa fondation. Lire aussi : Imer : « Nos gammes de pompes à béton s’enrichissent en 2021 et 2022 » Les malaxeurs-pompes Sermac auront donc toute leur place dans la gamme Imer. Et pour ce qui est des matériels, ils seront distribués sous le nom de Sermac associé à celui d’Imer. La marque confirme ainsi son statut de “full-liner du béton”, en proposant une offre complète pour la production, le transport et la mise en œuvre du béton. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 99 jours

Longévité du béton romain : Le secret dévoilé

Le célèbre Panthéon de Rome, qui possède le plus grand dôme en béton romain non armé du monde et qui a été inauguré en 128 après J.-C., est toujours intact. [©Architas/Wikipédia] Si on a l’impression que le béton est une invention moderne depuis l’industrialisation du ciment au cours du XIXe siècle, il est en réalité un “vieux” matériau de l’architecture. Plus de 2 000 ans après leur édification, certaines structures antiques sont d’ailleurs là pour attester de l’efficacité de ce matériau. Les anciens Romains étaient des maîtres de l’ingénierie, construisant de vastes réseaux de routes, d’aqueducs, de ports et de bâtiments massifs. Dont les vestiges ont survécu pendant deux millénaires. Nombre de ces structures ont été construites en béton. Le célèbre Panthéon de Rome, qui possède le plus grand dôme en béton non armé du monde. Et qui a été inauguré en 128 après J.-C., est toujours intact. Et certains aqueducs romains antiques fournissent encore de l’eau à Rome aujourd’hui. Mais quel est le secret de ce béton ? L’importance des clastes de chaux C’est grâce aux recherches d’une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et d’ingénieurs européens, que le secret de la longévité est enfin dévoilé. Les scientifiques ont analysé des fragments prélevés sur un mur d’enceinte antique de la ville de Privernum, en Italie, à l’aide de techniques d’imagerie perfectionnées (spectroscopie de rayons X à dispersion d’énergie). Les chercheurs ont ainsi pu établir une précision sur la composition du béton romain. Et se sont en particulier arrêtés sur des éclats de minéraux blancs appelés “clastes de chaux”. Jusqu’alors, les experts pensaient que leur présence était due à un mortier bâclé ou de mauvaise qualité. Les analyses spectroscopiques ont permis de comprendre que ces clastes de chaux étaient en carbonate de calcium. Des tests réalisés Un composé qui ne se forme qu’à des températures extrêmes. Cet élément leur a permis de déduire la différence majeure entre béton moderne et béton romain. Ce dernier, opus caementicium, était mélangé directement avec de la chaux vive, c’est-à-dire à de très hautes températures. Les chercheurs ont fait le test. Ils ont fabriqué un bloc de béton à base de pierre volcanique et de chaux vive, l’ont fissuré et ont fait couler de l’eau dessus. En deux semaines, les fissures étaient complètement cicatrisées et l’eau ne s’infiltrait plus, contrairement à ce qui se passerait avec du béton classique. Les résultats de l’étude ont été publiées dans le journal “Science Advances”, le 6 janvier 2023. Un article intitulé “Riddle solved: Why was Roman concrete so durable?” (Enigme résolue : pourquoi le béton romain était si solide ?), publié sur le site du MIT, résume les faits. Lire aussi : Panthéon de Rome : La plus somptueuse des coupoles en béton Dmat, la start-up italienne qui développe un béton “vert ” C’est en s’inspirant de la Rome antique que la start-up Dmat, fondée en 2021 à Udine (Nord-Est de l’Italie), s’apprête à commercialiser un “béton vert” à l’extraordinaire capacité auto-génératrice. Un produit qui devrait s’avérer révolutionnaire. Son marché représente actuellement environ 650 Md€ avec une production annuelle de 33 Mdt, soit 18 fois le poids de la production globale d’acier. Ce matériau ne peut aussi pas se soustraire aux défis du changement climatique, puisque la filière qui en est à l’origine cause 7 à 8 % des émissions mondiales de CO2. « La production de notre béton affiche une réduction nette des émissions de CO2 allant jusqu’à 20 % par rapport à un béton de référence, avec des performances identiques », conclut Nicolas Chanut, co-fondateur de Damt, avec Paolo Sabatini et Carlo Andrea Guatterini. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 100 jours

Hager Group signe un accord pour acquérir la société Pmflex

Cette acquisition permet à Hager Group de devenir l’un des principaux fabricants européens de conduits vides et précâblées pour les installations électriques. Pmflex faisait partie du portefeuille de sociétés du Fonds VII de DBAG. Les deux parties ont convenu de ne pas divulguer les détails financiers de l’opération. La transaction est soumise aux approbations réglementaires et devrait être conclue au début de l'année 2023. Pmflex restera une entité juridique distincte.« Cette transaction s'inscrit dans la stratégie de croissance du groupe et renforcera notre offre existante. Grâce à sa forte position sur le marché des gaines et tubes pour les installations électriques depuis 60 ans, Pmflex est complémentaire à nos activités actuelles dans ce domaine avec Bocchiotti et Iboco », a déclaré Daniel Hager, Président du Directoire de Hager Group.Pmflex est l'un des principaux fabricants européens de gaines et tubes pour les installations électriques. La société emploie 150 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d'euros en 2021. Les produits de Pmflex sont commercialisés dans plus de 50 pays à travers le monde.La société opère depuis deux sites de production à Almenno San Bartolomeo, près de Bergame, dans le nord de l'Italie. Fondée en 1907, la société a commencé comme une entreprise familiale et a atteint sa taille actuelle grâce à une croissance continue et réussie.Gianluigi Rapizza, PDG du groupe Pmflex et président du conseil d'administration, a déclaré : « Notre mission a toujours été d'innover avec passion pour rendre la vie des installateurs plus facile, plus rapide et plus sûre. Nous nous engageons également à protéger et à prendre soin de l'environnement dans le but d'améliorer le monde dans lequel nous vivons. Au sein de Hager Group, nous voyons une grande opportunité de poursuivre cette mission avec succès. »Jonas Olsson, directeur général de Pmflex Group Northern Europe AB, a également déclaré : « Cette acquisition par Hager Group va nous permettre de continuer à développer la présence et la notoriété de Pmflex dans les pays nordiques. »Aujourd'hui, Pmflex produit des gaines et des tubes intégrant des matériaux plastiques durables, pleinement alignés avec les efforts de Hager Group pour réduire les émissions et diminuer l'empreinte carbone des installations électriques.Ces produits font partie des systèmes utilisés pour le cheminement de câbles (par exemple, entre les tableaux de distribution, les prises et les interrupteurs) mais également pour la distribution de l'énergie par le sol pour alimenter les boîtes de sol (par exemple coulées dans le béton) dans le résidentiel comme le tertiaire.
Il y a 2 ans et 101 jours

Une bibliothèque signée Carlana Mezzalira Pentimalli en Italie

Carlana Mezzalira Pentimalli (Michel Carlana, Luca Mezzalira et Curzio Pentimalli) a achevé en 2022, le « Kulturbaum, arbre de la culture », la bibliothèque publique de Brixen (Italie), une institution publique fondée en 1984 qui, avec son héritage de plus de 36 000 livres, représente un point de repère pour l’ensemble de la Vallée de […] L’article Une bibliothèque signée Carlana Mezzalira Pentimalli en Italie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 104 jours

Lille à Pau, Cherbourg en Espagne, à l'été 2022 de nombreuses villes ont changé de climat

Ce dernier a analysé les températures de villes d'Europe de l'ouest (France, Espagne, Portugal, Italie) l'an dernier et les a comparées à des températures normales sur la période 1991 à 2020.Résultat: ces villes ont subi en moyenne des températures de 1,38°C plus élevées que les normales et similaires à celles relevées normalement dans des endroits situés 425 kilomètres plus au sud.Ces données visibles sur une carte montrent que Lille a subi des températures équivalentes à celles normalement relevées à Pau, Cherbourg à celles de Gijón (Espagne), Perpignan à celles de la région d'Athènes et Strasbourg à celles de San Marin..."Ce que montrent ces comparaisons c'est l'ampleur de l'anomalie qu'on a eue en 2022 et d'autre part le travail titanesque qui va être nécessaire pour adapter les villes au changement climatique", souligne Thibault Laconde, directeur général de Callendar, entreprise spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques, basée en région parisienne."Les villes sont construites autour de leur climat historique et lorsqu'on rencontre des températures qui sont à ce point anormales, on ne peut pas du jour au lendemain transformer Perpignan en quelque chose qui ressemble à Athènes", fait-il remarquer. "Toute l'architecture, tout l'urbanisme, les infrastructures, même les habitudes des habitants sont à reprendre", souligne M. Laconde auprès de l'AFP.Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, dépassant toutes de plus d'un degré les températures de l'ère pré-industrielle, selon le dernier rapport annuel du programme européen sur le changement climatique Copernicus (C3S) publié en janvier.En Europe, continent où le réchauffement observé est le plus rapide, 2022 se classe comme la "deuxième année la plus chaude" mais les mois d'été constituent un nouveau record pour tout le continent.
Il y a 2 ans et 105 jours

Réforme des retraites : sur la pénibilité, le compte y est-il ?

Avec l'amélioration des "petites pensions", la prise en compte des "carrières longues" ou encore "l'index seniors", les mesures visant à "prévenir et réparer l'usure professionnelle" font partie des compensations sociales mises en avant par l'exécutif pour défendre son projet.Le compte professionnel de prévention (C2P) doit être déplafonné pour permettre aux salariés exposés à un ou plusieurs des six facteurs de risque listés par ce C2P (travail de nuit, répétitif, en 3x8, avec bruit, sous températures extrêmes, en milieu hyperbare) d'accumuler plus de points. Des droits qui permettent de financer des formations, de passer à temps partiel ou de valider jusqu'à huit trimestres pour un départ anticipé à la retraite: parfois dès 60 ans aujourd'hui, et donc 62 ans si l'âge légal de départ est relevé de deux ans en 2030.La valeur du point serait améliorée, ce qui permettrait d'accroître les droits à formation ou au temps partiel. Et le C2P devrait trouver un quatrième débouché avec la création d'un congé de reconversion, qui pourrait tenter des salariés souhaitant quitter des métiers pénibles.En outre les seuils d'acquisition de points seraient abaissés pour le travail nocturne (100 nuits par an contre 120 aujourd'hui) ou en "équipes successives alternantes", notamment en 3x8 (30 nuits contre 50). Ce qui ouvrirait des droits à 60.000 personnes de plus chaque année, selon le gouvernement.L'exécutif a en revanche refusé de réintégrer les trois facteurs de pénibilité dits "ergonomiques" (ports de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques) exclus du compte en 2017.Ces critères sont "extrêmement difficiles à mesurer individuellement", a fait valoir le ministre du Travail, Olivier Dussopt. Pas question, donc, de satisfaire la demande unanime des syndicats, qui exigeaient leur réintégration, alors qu'a contrario le patronat ne voulait pas en entendre parler."Usine à gaz"L'enjeu n'est pas mince car les risques ergonomiques, à l'origine des troubles musculo-squelettiques (TMS), "représentent 90% des maladies professionnelles reconnues", de l'aveu même de l'étude d'impact de la réforme.Faute de prise en compte de ces critères dans le C2P, "il faudra être malade pour partir à la retraite plus tôt", déplore Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa.Accusé d'inaction sur les risques ergonomiques, le gouvernement s'est défendu en présentant des mesures spécifiques.D'abord, un nouveau "fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle", le Fipu, sera doté d'un milliard d'euros sur cinq ans par le régime des accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP), branche excédentaire de la Sécurité sociale, pour financer notamment des actions de formation. Des accords de branche seront censés identifier les métiers les plus exposés.Ensuite, un suivi individuel sera mis en place à partir de 45 ans pour les salariés "dont l'état de santé est altéré", selon le gouvernement. Lors d'une visite médicale entre 60 et 61 ans, ils seront informés de la possibilité de bénéficier d'une pension pour inaptitude.Les soignants du public auront leur propre fonds de prévention, qui mobilisera 100 millions d'euros pour faire face à des risques particulièrement élevés: en 2021, 12% des infirmiers, 18% des aides-soignants et 25% des agents des services hospitaliers qualifiés étaient en maladie à l'heure de liquider leur retraite.Le meccano gouvernemental sur la pénibilité ressemble à "une usine à gaz", critique Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, qui a plaidé - en vain - pour "un carnet de santé tout au long de la vie professionnelle", afin de "faire reconnaître des droits plus facilement". Le compte n'y est pas, alerte la responsable syndicale, en ajoutant: "et tant qu'on reste sur un âge légal à 64 ans, le compte y est encore moins".
Il y a 2 ans et 108 jours

Au Cameroun reprise des travaux annoncée sur un grand complexe sportif après un litige

Il y a quelques jours, l'entreprise, Magil Construction Corporation, avait dénoncé les "attaques infondées" du ministère des Sports qui l'accusait dans un courrier interne de vouloir résilier unilatéralement son contrat. L'entreprise, filiale du groupe français Fayolle, accusait de son côté l'Etat de ne plus payer ses factures depuis juillet 2021.Les travaux avaient été interrompus en août dernier pendant un mois, puis avaient repris "en service minimum jusqu'à ce jour", a précisé le constructeur canadien à l'AFP.En marge d'une visite vendredi sur le site, le ministre des Sports du Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi, a réaffirmé la volonté de son gouvernement de voir ce projet aboutir "dans son entièreté" et Magil reprendre les travaux rapidement "dans le cadre du contrat" passé avec l'Etat.Il y a eu "un très grand malentendu" et "les chantiers vont reprendre", a de son côté assuré le vice-président de l'entreprise canadienne, Franck Mathière, également présent. "Ce projet arrivera au bout, c'est l'engagement qui a été renouvelé entre le gouvernement et Magil", a-t-il ajouté.Magil a indiqué à l'AFP espérer une reprise des travaux ce lundi 16 janvier. Le feuilleton du complexe du stade d'Olembé, qui a déjà largement dépassé le budget initial, est régulièrement l'objet de vifs débats dans les médias, l'opposition parlant d'un vaste "scandale financier" dû à la "corruption". Outre ce stade omnisports de 60.000 places, le projet prévoit une piscine, un gymnase ou encore des courts de tennis. Seul le stade a été achevé, in extremis, pour accueillir des matches de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2021 de football organisée par le Cameroun début 2022.Ce chantier avait été confié en 2015 au groupe italien Piccini qui avait entamé les travaux seulement 15 mois après en invoquant des "raisons administratives indépendantes" de sa volonté.Le gouvernement avait ensuite unilatéralement résilié son contrat avec Piccini, remplacé en 2020 par Magil.
Il y a 2 ans et 111 jours

Riou Glass rachète Diffuver

Après son entrée au capital du verrier italien Cappelletti & Roleri en mai, et du groupe belge Euroglas le mois dernier, RIOU Glass signe une troisième acquisition dans le cadre de sa stratégie de développement RIOU GLASS VERRE 2025. Le premier transformateur indépendant de produits verriers en France vient de réaliser le rachat de la totalité des parts du capital de l’entreprise ligérienne Diffuver, jusqu’alors détenues par son fondateur Philippe Melon et associé Rémi Maximin. L’opération de croissance externe vise à consolider le maillage territorial de l’ETI[1] en France. « Diffuver est un acteur reconnu en Auvergne-Rhône-Alpes avec lequel nous partageons un savoir-faire et les valeurs familiales communes, explique Christine Riou Feron, Présidente de RIOU Glass. Cette acquisition nous permet de parfaire notre maillage territorial déjà composé de 16 sites industriels en France. » Outre l’ancrage géographique, l’acquisition de Diffuver va également permettre de renforcer l’expertise de RIOU Glass dans la réalisation de vitrages de très grandes dimensions pour le marché de la façade, spécialité de Diffuver. Le rachat est enfin un moyen pour le groupe normand de déployer l’ensemble de sa gamme de solutions de vitrage sur le territoire. Une gamme qui s’étend du double au triple-vitrage à très hautes performances à des produits plus techniques (vitrages à store intégré, vitrages feuilletés opacifiants, pare-balles, écrans de protection sanitaire…) et design (vitrages décoratifs pour les portes d’entrée, crédences de cuisine, cloisons…). Philippe Melon continuera d’accompagner le développement de Diffuver avec à ses côtés Rémi Maximin, directeur du site de Marclopt, et les 40 collaborateurs que compte l’entreprise. « Ambition, passion et esprit de famille sont les valeurs que nous partageons avec le groupe RIOU Glass. Nous mettrons tout en oeuvre pour satisfaire leurs attentes et ainsi à travers eux, continuer cette belle aventure dans le monde du verre » conclut le fondateur de Diffuver.Diffuver, un savoir-faire de plus 35 ans dans le verreCréé en 1986, Diffuver est l’un des acteurs les plus importants de la transformation du verre plat de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Présente à Marclopt (42) et à Lyon (69), l’entreprise produit chaque année 100.000 m² de double vitrage. Sur la période 2020-2021, Diffuver a réalisé un investissement de 3 millions d’euros dans son outil de production afin de répondre à la forte demande du marché de la façade pour les verres de grandes dimensions. Un plan d’investissement qui a permis d’agrandir le site industriel de Marclopt et d’installer une table de coupe de verre feuilleté, deux centres d’usinage, ainsi qu’une ligne d’assemblage « Jumbo » de 56 mètres capable de réaliser des verres isolants de 6.000 x 3.210 mm. [1]ETI : Entreprise de Taille Intermédiaire
Il y a 2 ans et 113 jours

Cimalux : « Face à l’urgence climatique, on stoppe la production de CEM I »

Cimenterie Cimalux sur le site d’Esch, au Luxembourg. [©Cimalux] L’histoire de Cimalux débute il y a 102 ans, sous le nom des Ciments Luxembourgeois, avec la fusion entre les Ciments d’Esch et la Compagnie Générale des Ciments. Mais aussi avec la puissante industrie sidérurgique. A l’époque, la société est intimement liée à cette dernière et réemploie les laitiers de hauts fourneaux dans la fabrication de ses ciments. Au fur et à mesure, Cimalux s’en détache et devient le seul acteur du ciment au Luxembourg. L’industriel fait désormais partie du groupe italien Buzzi Unicem, compte près de 165 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 116 jours

Coldefy, chef de file de la rénovation du Parlement européen de Bruxelles

Thomas Coldefy avec les agences Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas) forment le Collectif EUROPARC, lauréat en 2022 de la consultation européenne pour la rénovation du Parlement européen à Bruxelles (Belgique) : un édifice modernisé, végétalisé et tourné vers les citoyens grâce un hémicycle directement visible depuis son […] L’article Coldefy, chef de file de la rénovation du Parlement européen de Bruxelles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 117 jours

Biennale de Venise 2023 : un pavillon sonore imaginé par Studio Muoto

Le studio Muoto (Gilles Delalex et Yves Moreau) a été choisi pour représenter la France à la 18ème biennale de Venise (Italie), avec « Ball Theater / La fête n’est pas finie », une architecture sonore spectaculaire, répondant au thème de cette édition 2023 : « The laboratory of the Future / Le laboratoire du […] L’article Biennale de Venise 2023 : un pavillon sonore imaginé par Studio Muoto est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 117 jours

Holcim acquiert l'italien Nicem

ACQUISITION. Le cimentier suisse, Holcim, annonce l'acquisition du spécialiste italien du carbonate de calcium moulu, Nicem. Cette opération vise à poursuivre la décarbonation du béton prêt à l'emploi du groupe.
Il y a 2 ans et 117 jours

Les élus locaux en première ligne pour déployer les énergies renouvelables

Où s'implanter? Comment mieux répartir les sites, aujourd'hui concentrés dans le Nord et l'Est? Comment favoriser l'adhésion locale?La loi nouvelle loi demandera aux élus de définir des "zones d'accélération" pour l'implantation d'infrastructures d'énergies renouvelables (EnR)."Nous faisons le pari de remettre les collectivités dans le siège conducteur", a expliqué à l'AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher."Pour la première fois, nous créons un système de planification mettant les élus locaux au centre du jeu, en les réunissant pour traiter concrètement le sujet de l'installation des projets EnR dans leurs territoires afin qu'ils soient mieux acceptés et qu'ils se les approprient", a-t-elle poursuivi."En revanche, si des collectivités ne proposent pas de zones d'accélération, elles ne pourront pas imposer de zones d'exclusion".En clair: les élus locaux auront intérêt à dire où ils veulent des éoliennes, sinon le marché s'imposera.L'État se donne six mois pour fournir à chaque département ses données: production, gisements de vent ou de biomasse, contraintes... Les communes ou intercommunalités auront alors six mois pour envoyer leurs propositions.Il faudra ensuite un nouveau semestre, au mieux d'ici la mi-2024, pour voir "si ces schémas départementaux collent avec" les objectifs de la France dans les renouvelables."Sinon, nous demanderons aux maires de proposer des territoires alternatifs", ajoute la ministre, qui a écrit aux préfets pour les préparer et escompte "des zones d'accélération dans tous les départements".Pour France Énergie Éolienne, la voix du secteur, c'est "un profond changement de méthode, qui place désormais les élus locaux en coresponsables de la réussite de la transition énergétique et de la sécurité d'approvisionnement" du pays.Partager les profitsAujourd'hui, pour un projet éolien terrestre, le maire est obligatoirement interrogé lors de l'enquête publique; idem pour les grands champs photovoltaïques. Le préfet n'est cependant pas obligé d'en tenir compte pour l'autorisation.Pour autant, la profession l'affirme: les projets "Far West", portés dans les années 1990 par des développeurs seulement soucieux de convaincre les propriétaires de terrains, c'est fini.Même quand il s'agit de terrains privés, "la porte d'entrée est la commune. On ne rencontre jamais les propriétaires sans voir le maire avant", explique Joseph Fonio, président France de RWE Renouvelables. "Dans la majorité des cas, nous sommes bien accueillis"."L'essentiel de nos actions vise à faire que ces projets soient soutenus localement: par la coconstruction, l'association à l'investissement, le financement d'initiatives en faveur de la biodiversité ou du patrimoine", énumère-t-il, évoquant des pratiques similaires en Italie ou en Allemagne.Mais l'élu ne peut pas tout, "si la population n'en veut pas, que fait-on?," demande Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce, principale association de collectivités sur les sujets eau, énergie, déchets, soulagé que le "droit de veto" des maires sur les projets ait pour l'instant disparu du texte: "trop de pression" sur l'élu.En revanche, on doit lui donner les moyens de susciter l'adhésion, en plus du revenu fiscal, plaide M. Garnier.Les défenseurs des renouvelables regrettent ainsi que le partage des profits avec les riverains des installations (via une baisse de la facture électrique) ait disparu du texte de loi.Autre piste souvent évoquée mais pas retenue: la vente directe d'énergie renouvelable aux communes."Comme il est fier d'attirer une usine et l'emploi, l'élu doit pouvoir assumer pleinement un site énergétique: c'est une manne et la lutte contre le changement climatique", souligne Nicolas Garnier."Jusqu'en 1946, les unités de production électrique étaient portées par les communes: barrages, turbines...", rappelle-t-il. Mais depuis, "la politique énergétique a si bien marché qu'elle a déconscientisé" l'opinion, ajoute-t-il, s'interrogeant sur la nécessité d'en arriver à des objectifs plus contraignants.En Allemagne, où les Länder ont grande latitude en matière d'énergie, certains rechignent toujours vis-à-vis des renouvelables, comme la Bavière avec l'éolien. Berlin a donc proposé une loi pour contraindre les retardataires.
Il y a 2 ans et 118 jours

le groupe hager s apprete a faire l acquisition de la societe pmflex

Le groupe Hager a signé fin décembre un accord avec le Fonds VII de Deutsche Beteiligungs AG (DBAG), une importante société de capital-investissement allemande, pour l’acquisition de Pmflex, société italienne spécialisée dans les gaines et les tubes électriques.
Il y a 2 ans et 119 jours

Hager se densifie sur le marché des gaines et tubes électriques

ACQUISITION. Le fournisseur de solutions électriques, Hager, annonce avoir signé un accord afin d'acquérir une société italienne spécialisée dans les gaines et tubes électriques.
Il y a 2 ans et 119 jours

Retraites : les Français sont-ils mieux lotis que leurs voisins ?

L'âge légal: comparaison n'est pas raisonL'âge légal est l'âge à partir duquel un travailleur a le droit de partir à la retraite. Cet âge ne garantit toutefois pas une retraite pleine et sans décote. En France, il est fixé à 62 ans et le gouvernement prépare actuellement une réforme pour le reporter.En comparaison, il s'établit à 67 ans en Allemagne, en Italie, au Danemark et bientôt en Espagne, à 66 ans au Royaume-Uni.Mais l'âge légal ne suffit pas à comparer la situation réelle d'un pays à l'autre, car les systèmes de retraite sont différents et la notion même d'âge légal varie beaucoup. Ce seuil est par ailleurs souvent assorti d'exceptions permettant de partir plus tôt, notamment pour les personnes ayant commencé à travailler très jeunes.D'autres indicateurs permettent une meilleure comparaison entre pays, comme l'âge de départ à la retraite réellement constaté.Les Français partent tôtAinsi, les Français quittent le marché du travail à 62,3 ans en moyenne, selon les dernières données de la Commission européenne (2019).Dans l'Union européenne, seuls les seniors de quatre petits pays partent plus tôt. Ce sont les Luxembourgeois qui prennent leur retraite le plus tôt, à 60,2 ans en moyenne.La France est en revanche très loin de l'Italie, pays de l'Union européenne où les travailleurs demandent leur pension le plus tard (65,5 ans), mais également de l'Allemagne (64,6 ans), le Portugal (64,3 ans), l'Espagne (64,2 ans).En moyenne, les habitants de l'UE prennent leur retraite à 63,8 ans. Dans la plupart des pays de l'Union, les femmes partent à la retraite plus tôt que les hommes. L'Espagne, l'Italie et la Belgique sont de rares exceptions. En France, la différence est minime, les femmes partant à 62,2 ans, contre 62,3 ans pour les hommes.Leurs retraites moins généreuses qu'au SudEn moyenne, les retraités français touchent une pension s'élevant à 54,4% de leur dernier salaire, selon la Commission.Ils sont mieux lotis que la moyenne des retraités de l'UE, qui en perçoivent 46,2%, ou que leurs homologues allemands, qui touchent en moyenne 39,8% de leur ancien salaire.La France est en revanche devancée par les grands pays du sud de l'Europe, comme l'Espagne, championne avec une pension de 77% du dernier salaire, le Portugal (74%) ou l'Italie (66,9%).Mais cette situation durera-t-elle ? La Commission européenne s'attend à voir les pensions baisser en France à 39,6% de l'ancien salaire en 2040 et à 34,7% à horizon 2070. Les retraités français seraient alors rétrogradés sous la moyenne européenne (40,4% en 2040 et 37,5% en 2070).Beaucoup d'argent consacré aux pensionsLa France consacre en moyenne 14,8% de son Produit intérieur brut (PIB) aux pensions, toujours selon la Commission.Dans l'Union européenne, seules la Grèce (15,7%) et l'Italie (15,4%) y consacrent plus d'argent.Ces trois pays dépensent beaucoup plus pour les retraites que la moyenne européenne (11,6%) et que des pays comme la Pologne (10,6%), l'Allemagne (10,3%) ou la Roumanie (8,1%).C'est l'Irlande qui ferme la marche, ne consacrant que 4,6% de son PIB aux retraites.
Il y a 2 ans et 120 jours

Holcim acquiert l’Italien Nicem

L’italien Nicem intègre le groupe cimentier Holcim. [©Holcim] Holcim a acquis Nicem, spécialiste du carbonate de calcium (CaCO3) moulu, basé près de Bergame, en Italie du Nord. Le carbonate de calcium ou calcite est une matière première très polyvalente et à faible teneur en carbone utilisée pour un large éventail d’applications. En particulier dans les secteurs de la construction, du plastique, du caoutchouc et de la peinture. Lire aussi : Holcim France acquiert Chrono Chape « Nicem complète nos activités existantes et nous permet de tirer davantage parti de notre expertise en matière de formulations vertes. Cela ouvre une nouvelle source de matériaux alternatifs pour décarboner nos bétons prêts à l’emploi », indique Miljan Gutovic, responsable régional Europe d’Holcim. Comme Chrono Chape, racheté début janvier 2023, l’acquisition de Nicem fait progresser la “Stratégie 2025 – Accélérer la croissance verte” du groupe cimentier suisse (maison-mère de Lafarge). Et va permettre d’alimenter les activités de granulats et de béton prêt à l’emploi en matière première alternative. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 120 jours

Des chercheurs exhument le secret de solidité du béton romain

Des chercheurs américains et européens pensent avoir enfin découvert le secret de longévité de ces merveilles d'architecture, vieilles d'environ 2.000 ans: un béton capable de se réparer lui-même.Alors que certains bâtiments modernes tombent eux en ruine après seulement quelques décennies, ces scientifiques espèrent que leur découverte pourra aider à réduire l'impact environnemental et climatique de la production de béton, qui génère d'importantes émissions de gaz à effet de serre.Jusqu'ici, la solidité du béton romain était attribuée à un ingrédient: des cendres volcaniques de la région de la baie de Naples, en Italie, qui étaient envoyées un peu partout dans l'empire romain pour servir à la construction.Mais les chercheurs ont cette fois focalisé leur attention sur la présence d'une autre caractéristique: de tout petits morceaux blancs brillants, provenant de la chaux, un autre ingrédient utilisé pour la conception du béton."Depuis que j'ai commencé à travailler sur le béton romain, j'ai toujours été fasciné" par la présence de ces morceaux, a déclaré dans un communiqué Admir Masic, co-auteur de cette étude publiée dans la revue Science Avances et professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux Etats-Unis. "Ils ne sont pas présents dans le béton moderne, alors pourquoi l'étaient-ils dans l'ancien?"Les experts pensaient jusqu'ici que ces minuscules morceaux résultaient d'un mauvais mélange de la mixture, ou de matières premières de mauvaise qualité.Mais en examinant, grâce à de techniques d'imagerie poussées, le béton d'un mur d'enceinte de la ville de Privernum en Italie, les chercheurs ont découvert que ces petits morceaux blancs étaient en réalité du carbonate de calcium, formé à de très fortes températures.Ils en ont conclu que la chaux n'était pas (ou pas seulement) incorporée en étant mélangée à de l'eau, comme on le pensait jusqu'ici, mais sous forme de chaux vive.Selon les chercheurs, c'est ce "mélange à chaud" qui donne à ce béton son étonnante solidité.En effet, lorsque des fissures apparaissent, l'eau de pluie entrant en contact avec le béton produit une solution saturée en calcium, qui se recristallise ensuite en carbonate de calcium, permettant ainsi de combler les fissures.Pour vérifier cette hypothèse, l'équipe de scientifiques a réalisé des échantillons de béton selon le même procédé, qu'ils ont ensuite délibérément fissuré et sur lequel ils ont fait couler de l'eau. Résultat: au bout de deux semaines, le béton était complètement réparé. Un autre échantillon produit sans chaux vive est lui resté fissuré.A l'avenir, les chercheurs veulent essayer de commercialiser ce béton à la composition modifiée.
Il y a 2 ans et 122 jours

Protection des réseaux d’eau potable : Watts propose une gamme complète de solutions antipollution pour répondre aux exigences de l’arrêté du 10/09/2021

Applicable dès le 1er janvier 2023, l’arrêté du 10 septembre 2021 définit les situations exigeant la mise en place de dispositifs de protection des réseaux d’adduction et de distribution d’eau potable contre les pollutions par retours d’eau. Celle-ci, de même que leur entretien, incombe à tous les acteurs des installations en eau, du concepteur aux propriétaires des réseaux intérieurs (lieux de travail, logement collectif, Etablissement Recevant du Public…). Pour aider chacun à respecter les dispositions de l’arrêté, Watts, fournisseur leader en protection anti-pollution des réseaux d’eau au travers de sa marque Socla, dispose d’une large gamme de solutions parfaitement adaptées aux contraintes de chaque installation. Parmi elles : son offre complète de clapets anti-retour et de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie. Que dit l’arrêté relatif à la protection des réseaux d’eau potable ? Distribuée au travers d’un réseau de plus en plus complexe et de canalisations maillées entre elles, l’eau potable est exposée à des variations de débit et de pression. En cas de siphonage ou de refoulement, ces phénomènes peuvent entraîner un retour d’eau. Autrement dit, une inversion du sens normal de circulation de l’eau susceptible de polluer l’eau potable par des eaux impropres à la consommation humaine ou des fluides circulant dans les réseaux intérieurs. Afin d’éviter toute contamination, l’arrêté impose que tout équipement raccordé à un circuit d’eau potable soit pourvu de dispositifs de protection correspondant au niveau de risque du fluide (classé sur une échelle de 1 à 5 selon sa dangerosité). Conformes aux exigences de sécurité sanitaire, accessibles, démontables et contrôlables, ils doivent être placés à différents points du réseau. Au plus près des équipements : une protection fiable assurée par les disconnecteurs de type BA et CA Contre les retours de fluide pollués de la catégorie 3 à la catégorie 4 présentant respectivement un certain danger pour la santé du fait de substances toxiques ou un risque toxicologique, Watts préconise les disconnecteurs à zone de pression réduites contrôlables Socla de type BA et non contrôlables de type CA. Le disconnecteur contrôlable BA2860 protège les réseaux d’eau potable en interrompant l’alimentation d’eau par auto-vidange et mise à l’égout du fluide de niveau 4 en cas de danger de retour dans la canalisation principale. Il comprend : – trois zones de pression (amont, intermédiaire et aval), – deux dispositifs de non-retour indépendants séparant la zone intermédiaire de chacune des autres zones, normalement fermés hors eau, – un dispositif de décharge à l’air libre installé avec un entonnoir muni d’une garde d’air. Situé dans la zone intermédiaire, il est normalement ouvert en situation hors eau. D’une grande fiabilité de fonctionnement, le disconnecteur contrôlable BA2860 garantit un haut niveau de sécurité dans un grand nombre de réseaux qu’il soit professionnel (chimie, agro-alimentaire…), sanitaire (milieu hospitalier, traitement de l’eau…), technique (chauffage, climatisation…) ou incendie. Le disconnecteur non contrôlable CA 2096 convient plus particulièrement pour les installations à moindres risques, en contact avec des fluides de catégorie 3 (chauffage domestique inférieur à 70 Kw, installation de pompes à chaleur, équipements de laboratoire…). Il se compose de deux clapets de non-retour séparés par une chambre communiquant avec l’atmosphère. La fermeture de cette chambre est obtenue par un obturateur lié au clapet amont. En cas de dépression à l’amont de l’appareil ou de surpression à l’aval avec fuite au deuxième clapet, la chambre intermédiaire est mise à l’atmosphère, ce qui entraîne la séparation des circuits amont et aval et interdit tout retour d’eau polluée. Au niveau des piquages : une sécurité garantie grâce aux disconnecteurs d’extrémité HA Pour éviter tout retour d’eau polluée par des fluides de catégorie 2/3 dans le réseau par disconnexion en cas de siphonage ou de surpression, le disconnecteur d’extrémité HA216 s’intercale sur tous les robinets de puisage et d’arrosage entre le flexible et le nez du robinet. A double protection, il est équipé, dans le sens de l’écoulement, d’un clapet de non-retour à ressort avec obturateur à guidage axial et d’un système casse-vide dont l’étanchéité est assurée par une membrane. C’est ce dernier qui assure une vidange de l’aval à l’arrêt du débit et évite, en cas de dépression sur le réseau d’eau potable, toute contamination par fuite éventuelle du clapet de non-retour. Non générateur de coups de bélier, il bénéficie en plus d’une grande robustesse. Au point de livraison : l’efficacité des clapets antipollution EA Recommandés pour le montage après le compteur d’eau, le clapet antipollution EA 251 protège le réseau d’eau potable de toute contamination par des liquides pollués ne représentant pas un risque toxique ou microbiologique pour la santé humaine (fluides de catégorie 2). Accompagné obligatoirement d’un robinet d’arrêt, il se compose d’un corps en laiton, d’un clapet anti-retour à ressort avec obturateur à double guidage axial et de deux prises de pression sous forme de bossage taraudés qui délimite deux zones différentes : – Amont ou d’entrée pour le contrôle de l’étanchéité du clapet ainsi que le prélèvement pour vérification de la qualité de l’eau distribuée, – Aval ou de sortie pour la vidange de l’installation et le prélèvement intérieur pour contrôle de la qualité de l’eau utilisée. Fonctionnant dans toutes les positions par des températures de -10°C à 65°C en continu (maximum 80°C pendant 1h), il s’installe au point de livraison, au niveau des piquages. Outre la mise en place de dispositifs de protection sur les réseaux d’eau intérieurs, l’arrêté du 10 septembre 2021 exige enfin leur entretien et leur maintenance par un professionnel qualifié a minima une fois par an. Une procédure simplifiée grâce au service dédié de Watts, le CRAN, ou encore son application DigiscoTM qui permet de planifier les interventions sur les disconnecteurs de type BA, CA et clapets EA à brides. De plus, l’application offre la possibilité de remplir et d’envoyer les formulaires de contrôle directement depuis son smartphone. De quoi avoir l’assurance pour tous les acteurs de l’alimentation en eau (bureaux d’études, installateurs, exploitants du réseau…) de disposer d’une installation toujours parfaitement conforme aux dispositions réglementaires en vigueur ! www.wattswater.fr
Il y a 2 ans et 128 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 131 jours

L'architecte japonais Arata Isozaki est mort à 91 ans

Il est mort de vieillesse chez lui à Okinawa (sud-ouest du Japon), et ses obsèques devaient se tenir dans l'intimité familiale, selon une brève déclaration de son bureau d'architecture transmise à l'AFP.Très prolifique et cosmopolite, Isozaki était connu pour n'avoir jamais cherché à affirmer un style particulier, se montrant plutôt soucieux d'intégrer au mieux ses constructions dans leur environnement."Mon plaisir est de créer des choses différentes, pas de répéter la même chose", expliquait-il en novembre 2017 au site spécialisé ArchDaily."Pour les médias ou l'identité et toutes ces choses, c'est très perturbant", glissait-il avec un air malicieux.Parmi ses réalisations les plus connues figurent le Musée d'art contemporain de Los Angeles (1986), qui a lancé sa carrière internationale, l'enceinte polyvalente Palau Sant Jordi à Barcelone, construite à l'occasion des Jeux olympiques de 1992, ou encore le Qatar National Convention Center (2011), un palais des congrès à Doha avec de gigantesques colonnes en forme de branches d'arbres.Passeur du concept "Ma"Il a aussi bâti de nombreux bâtiments culturels au Japon et en Chine, des tours d'habitation à Bilbao en Espagne, le très chamarré siège administratif de Disney en Floride et le gratte-ciel Allianz Tower à Milan (2015), aussi appelé la "Tour Isozaki".Né en 1931 à Oita, dans l'île méridionale de Kyushu, Isozaki a été marqué comme toute sa génération par la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la plupart des villes japonaises ont été détruites par les bombardements américains."Tout était en ruines (...). J'étais seulement entouré de baraquements et d'abris. Ma première expérience de l'architecture a ainsi été l'absence d'architecture, et j'ai commencé à réfléchir comment les gens pouvaient reconstruire leurs maisons et leurs villes", avait-il raconté.Il a grandi entre un traditionalisme japonais et l'influence de la culture américaine, apportée sur l'archipel nippon durant l'occupation d'après-guerre. Cela l'a amené à s'intéresser très tôt aux contrastes des codes esthétiques en Orient et en Occident, et à vouloir établir des ponts entre les deux.Comme Tadao Ando, autre célèbre architecte japonais de dix ans son cadet, Isozaki était très attaché au concept japonais du "Ma", qui s'intéresse à l'intervalle entre deux objets ou actions, et avait été l'un de ses premiers passeurs en Occident.Il avait été apprenti de l'architecte moderniste japonais Kenzo Tange avant de créer en 1963 sa propre agence, Arata Isozaki & Associates, qui a ouvert par la suite des bureaux en Espagne, en Italie et en Chine.