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Résultats de recherche pour maison individuelle

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Il y a 2 ans et 83 jours

Nouveau nom et nouvelle identité visuelle, le groupe QUINOA devient le groupe EOLIANCE 

Depuis 2010, le groupe QUINOA s’est construit par l’union de sociétés ayant des savoir-faire uniques dans les métiers de la ventilation et du traitement de l’air.Chacune des sociétés qui composent le groupe porte une marque forte et une offre de produits complémentaires, ce qui a permis au groupe QUINOA de s’imposer comme un acteur majeur sur le marché. Il propose aujourd’hui une large gamme de solutions : centrales de traitement de l’air (Hydronic), protection incendie, grilles et brise-soleil (Panol), VMC résidentielles et accessoires (Autogyre et Eoliance Habitat) et réseaux aérauliques (Sotis). Le groupe intervient sur l’ensemble des segments du marché : maisons individuelles, habitat collectif, bâtiments tertiaires et bâtiments industriels.  Fort de cette large expertise dans le domaine du traitement de l’air, le groupe change de nom et devient EOLIANCE. Cette nouvelle appellation du spécialiste de l’air intérieur est assortie d’une nouvelle baseline « Penser l’air autrement ». Une alliance de compétences pour apporter une offre globale de solutions La raison d’être du groupe EOLIANCE est de contribuer au confort et à la santé des occupants dans leurs lieux de vie, et d’améliorer la qualité de l’air des bâtiments tout en réduisant leur consommation d’énergie et leur empreinte carbone.  Stéphane Nicoli Président du groupe EOLIANCE « La mission que nous nous sommes donnée, depuis 3 ans, a été de construire des produits et des services innovants qui feront, demain, la différence sur le marché. Nous sommes une communauté d’entrepreneurs solidaires aux savoir-faire incontestables, une alliance de professionnels experts des métiers du traitement de l’air aussi bien en termes de conception, de fabrication, que de pose des produits. Notre nouveau nom, EOLIANCE, incarne parfaitement les valeurs et l’identité de notre groupe. Notre nouvelle base-line, “Penser l’air autrement“, exprime notre volonté d’innover et d’apporter à nos clients des solutions d’avant-garde.»Le nouveau nom, EOLIANCE, marque à la fois le métier du groupe positionné dans le domaine de la Qualité de l’Air Intérieur, mais aussi sa volonté de tisser des alliances solides avec l’ensemble de ses clients, les installateurs en génie climatique et la distribution grand public et professionnelle. Il incarne la dynamique dans laquelle le groupe est résolument engagé, celle d’un acteur de premier rang aux compétences uniques sur son marché et qui, à travers ses solutions, met tout en œuvre pour réduire les émissions de CO2 et les consommations électriques, et contribuer à faire du bâtiment un secteur exemplaire en matière d’économie d’énergie et de confort pour les occupants. Stéphane Nicoli « .Aujourd’hui est une étape importante dans la vie de notre groupe : un nouveau nom et de nouvelles offres pour porter plus haut nos ambitions, nos valeurs et le savoir-faire de nos équipes.» www.eoliance.com
Il y a 2 ans et 83 jours

Programme PROFEEL : RESTORE poursuit la démarche RENOSTANDARD, pour une rénovation globale et performante de la maison individuelle

Après 3 années de travaux, le projet RENOSTANDARD, porté par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), se poursuit et devient RESTORE dans le cadre de la 2e phase du programme PROFEEL. Projet ambitieux, il a pour objectif de tester, développer et enrichir des solutions techniques intégrées, innovantes et réplicables pour faciliter le déploiement […]
Il y a 2 ans et 83 jours

Les produits Ubbink choisis par un auto-constructeur

Pour composer sa toiture, ce propriétaire d’une maison individuelle a demandé au couvreur d’installer un écran de sous-toiture et des terminaux de ventilation selectionnés dans le catalogue Ubbink. À la rigueur technique, s’ajoute l’esthétique. Situé dans l’Aveyron, le village de Seveyrac est à une quarantaine de kilomètres de la ville de Rodez et dispose d’un […]
Il y a 2 ans et 84 jours

maison individuelle et zan quels compromis possibles

La Fabrique de la Cité vient de publier une nouvelle note, s’intéressant cette fois-ci sur la compatibilité entre le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) des Sols et la construction de maisons individuelles. L’objectif : trouver des pistes pour concilier ces deux idéaux à l’avenir.
Il y a 2 ans et 86 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.
Il y a 2 ans et 91 jours

eco ptz copropriete la capeb appelle a la creation d un pret vert garanti

Tout comme les propriétaires de maisons individuelles, les copropriétés peuvent bénéficier d’aides financières, telles que l’éco prêt à taux zéro (PTZ), dans le but d"effectuer des travaux de rénovation énergétique. Une prime qui « ne suffit pas » selon la Capeb, qui appelle à la création d’un « prêt vert garanti », accessible à tous les particuliers.
Il y a 2 ans et 91 jours

La "Maison Sanofi" par Studios Architecture : une nouvelle ère pour les sièges d'entreprise

Dépassant la notion même de siège social, le site se définit comme un Hub : un lieu d’accueil ouvert à l’ensemble de la communauté Sanofi. Son approche révolutionne le rôle des centres névralgiques des grands groupes internationaux. A l’opposé des codes traditionnels, le bâtiment libère l’espace et les usages pour que chacun puisse s’approprier des lieux multiples, pensés pour s’épanouir, partager et innover.La communauté SANOFI est invitée à expérimenter une maison dynamique, moderne et éco- responsable, qui insuffle un état d’esprit collaboratif à tous les étages.« La Maison Sanofi » écrit une nouvelle page de l’histoire du bureau post-covid où c’est désormais l’usage qui crée le lieu. Le projet fait radicalement tomber les barrières du bureau classique pour laisser une seule et unique place à l’expérience sociale collective, à vivre pleinement dans le lieu et à partager avec les autres sites du groupe grâce au digital. L’ambition affichée par SANOFI révolutionne la conception des sièges des grands groupes, qui s’ouvrent désormais à leurs écosystèmes, passent en mode 100% flexibles et hybrides avec des nouvelles méthodes de travail innovantes. » Hidekazu Moritani, Associé Senior de STUDIOS Architecture.Un hub pensé comme un écosystème de partageL’objectif de ce nouveau site est de créer avant tout un lieu de socialisation, de collaboration et d’innovation. Une « maison » pour recevoir l’ensemble des collaborateurs de Sanofi à travers le monde, ainsi que son écosystème plus large composé de start ups, de chercheurs, de partenaires et de clients.Sur les deux niveaux du RDC, l’Agora et l’espace gradins sous l’atrium représentent le coeur actif du bâtiment. Lieu d’accueil vivant, il offre de multiples possibilités de reconfiguration au gré des évènements.Pensé pour optimiser l’ouverture à la communauté Sanofi, le hall d’accueil réinvente l’approche en matière de sécurité, en intégrant une nouvelle flexibilité : deux niveaux de contrôle d’accès ont été conçus pour pouvoir adapter le niveau d’accessibilité en fonction des évènements.Alors que 500 collaborateurs sont rattachés au site de l’avenue de la Grande-Armée, celui-ci est conçu pour recevoir également 200 visiteurs quotidiens. Les espaces facilement appropriables offrent une grande variété de configurations pour s’installer rapidement et se sentir chez soi. Marqueur fort de la transformation : 40% du bâtiment est dédié aux espaces partagés.Travail et restauration : superposition et hybridation des programmesLes espaces de partage sont conçus comme des espaces hybrides et offrent de multiples expériences tout au long de la journée. Au fil des étages, l’ensemble des espaces de rencontre et de réunion s’activent selon les usages.«The Kitchen»– un espace flexible avec de multiples types d’assises ouvert toute la journée se transforme en lieu de coworking en dehors des repas.Expériences sur mesureL’expérience utilisateur a été pensée et adaptée selon les différents profils : le collaborateur présent au quotidien, le télétravailleur plus flexible ou le visiteur d’un autre site qui vient vivre une expérience sortant de l’ordinaire.Des espaces de travail 100% flexiblesSur les 5 étages de bureaux, finie la relation binaire poste de travail / salles de réunion. Avec la mise en place du télétravail, le bureau s’adapte en mode hybride. Chaque espace est conçu pour être expérimenté avec une grande flexibilité, selon les profils et les besoins des utilisateurs. L’espace de travail distingue les zones actives des zones plus calmes, plus feutrées et propices à la concentration et aux tâches individuelles.La flexibilité est soutenue par la technologie. Les batteries mobiles permettent de « libérer » les usages. Dans la zone active, le poste de travail traditionnel fait place à des tables d’équipe avec du mobilier mobile, et les « studios » avec leurs cloisons vitrées escamotables, permettent de travailler en équipe et de passer de manière fluide en mode réunion dans le même espace.L’avènement de la communication digitale pour rassembler toute la communautéLa communication est un élément central dans l’ère post-Covid : le site accueillera un studio TV et des «blogger studios ». L’auditorium est adapté pour réaliser et diffuser des enregistrements. La multiplication de petites espaces adaptés à la visioconférence (pods pour 1, 2 ou 4 personnes) répond aux nouveaux modes de collaboration. La halle agile, quant à elle, offrira un espace propice au brainstorming et au «creative thinking», et sera connectée à d’autres sites en temps réel par le biais d’une «Vitre » comme un véritable portail spatio-temporel.Informations clésSurface : 9 000 m²Maître d’ouvrage : Sanofi, AMO JLLMaîtrise d’œuvre : STUDIOS ArchitectureCertifications : BREEAM Excellent ; HQE Excellent ; Wiredscore Gold ; WELL GoldCrédit images : ©Luc Boegly ©Stefano Candito
Il y a 2 ans et 91 jours

Udirev présente Pixis, une nouvelle collection de sols stratifiés dédiée à la promotion immobilière

La nouvelle collection Pixis d’Udirev est destinée aux pièces sèches en intérieur, en maison individuelle et logements collectifs pour la gamme 7 mm (classe 23/31), mais aussi en commercial (commerces, bureaux, hôtellerie, restauration...) pour la gamme 8 mm (classe 23/32).La collection Pixis possède de nombreux atouts :des lames de 193 x 1380 mm avec 4 chanfreins,une grande facilité de mise en œuvre grâce à une pose flottante sur sous-couche par un système de clic à plat Superloc,un entretien aisé,des accessoires (plinthes, contreplinthes et profils) assortis.Son lancement commercial est soutenu par un nuancier comprenant des échantillons de matière et un catalogue avec des photos d’ambiance sources d’inspiration.
Il y a 2 ans et 97 jours

Le marché des matériaux de construction à la peine en fin d’année 2022

Attisées en premier lieu par les fortes tensions sur l’offre puis amplifiées par la crise énergétique, les hausses de coûts et de prix se sont diffusées à l’ensemble des secteurs d’activité (n’épargnant pas au passage les matériaux de construction) et entrainant dans leur sillage le retour d’une période de resserrement de la politique monétaire. L’année 2023 devrait certes marquer un apaisement de ces tensions (sans toutefois les voir disparaître) mais portera encore, à coup sûr, les stigmates de ce double choc passé. Fin 2022, même si l’activité constructive se montre encore très résiliente, certains indicateurs de demande traduisent bien les effets du choc de solvabilité encaissé par les agents publics et privés (repli des permis de construire et des ventes de logements, atonie des investissements des collectivités locales...). Dans ce contexte perturbé, la production de granulats et de BPE peine à trouver de l’élan et la tendance baissière se stabilise un peu en dessous de -4% sur un an à fin novembre.L’activité se redresse pour les granulats, pas pour le BPEÀ la lumière des premiers résultats de l’enquête mensuelle de novembre, les productions de granulats et de BPE observent des évolutions contrastées. Ainsi, l’activité des granulats aurait progressé de +2,9% par rapport à octobre, marquant le deuxième mois consécutif de hausse (données CVS-CJO). Les productions se situent certes encore -1,9% en deçà des niveaux de novembre 2021 mais, sur les trois derniers mois, la tendance est repartie à la hausse comparée aux trois mois précédents (+2,1%). Signal d’un regain d’activité du côté de la commande TP ou résultat d’un comportement de stockage préventif (dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et de crainte des délestages) ? Difficile pour l’heure de trancher mais si ce raffermissement n’est pas confirmé ces prochains mois, il pourrait se solder par un contrecoup en début d’année 2023.La tendance sur les trois mois de septembre-novembre reste néanmoins baissière (-5,4%) rapportée à la même période de l’an passé. Au total, sur les onze mois de 2022, l’activité des granulats enregistre un repli de -3,8% sur un an. Du côté du BPE, après avoir augmenté en octobre, les livraisons du mois de novembre ont reculé par rapport au mois précédent (-2,2%) et apparaissent en net retrait (-9%) par rapport à celles de l’année dernière (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, la production de BPE a cédé -1% au regard du trimestre précédent et s’inscrit -7,4% en dessous de celle des trois mêmes mois de 2021. En cumul depuis janvier, les cubages de BPE perdent -3,7% sur un an.Après une baisse de -5,5% en octobre sur un an (données CJO), notre indicateur matériaux, encore provisoire pour novembre, décrit un repli plus modéré (-3,3%). Au troisième trimestre, il s’inscrivait en baisse de -4,7% sur un an et affiche désormais une contraction de - 3,1% au cours des onze premiers mois de l’année.Bâtiment : les tensions se modèrent, les permis «dévissent»En décembre, selon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment, le climat des affaires se maintient très au-dessus de la moyenne de longue période, à un niveau inconnu depuis 16 ans. Les entrepreneurs du gros œuvre ont perçu une amélioration de leur activité passée en cette toute fin d’année et sont également bien plus optimistes sur leur activité future. Le jugement qu’ils portent sur leurs carnets de commandes a cessé de se dégrader, le niveau de ces derniers restant confortable à 9,5 mois de chantiers en stock. Le moral des chefs d’entreprise du gros œuvre fait donc toujours preuve de résilience. Bien qu’elles demeurent importantes au regard du passé, les tensions sur l’offre se desserrent un peu. Il est toujours difficile de recruter mais les effectifs continuent de s’étoffer et la part des entreprises faisant face à une insuffisance de personnel se réduit légèrement. Quant aux difficultés d’approvisionnement, elles se modèrent mais 13% des entreprises ne peuvent produire plus pour cette raison (contre 18% en octobre dernier). Côté prix, la détente se confirme également mais très graduellement : en décembre, les entreprises étaient moins nombreuses que le mois précédent à annoncer une augmentation de leurs tarifs mais le solde d’opinion correspondant demeure encore très supérieur à la « normale ». L’activité reste donc solide dans le bâtiment si l’on en croît l’enquête.* Variation en % par rapport à la même période de l’année précédente en données corrigées du nombre de jours ouvrés - (p) Provisoire - (1) Données de production ; autres matériaux : livraisons - (2) Le volume de l’indicateur matériaux correspond à la somme des livraisons des produits suivants : ciment, BPE, granulats, produits en béton, tuiles et briques. La variation en % de l’« Indicateur Matériaux » est égale à la somme des variations de chaque produit - (3) Fin octobre.Côté construction, les données du ministère font état d’un raffermissement des mises en chantier (+1,8% sur les trois mois de septembre à novembre, comparé aux trois mois précédents – données CVS-CJO), notamment dans le segment du collectif (+7,5%) tandis que l’individuel cède du terrain (-5,2%). Pour autant, le nombre de logements commencés reste inférieur de -4,2% par rapport au même trimestre de l’an passé, atteignant 377.600 unités en cumul sur douze mois à fin novembre (soit -3,1% en glissement annuel). S’agissant des permis, leur nombre a plongé de -34,9% ces trois derniers mois (comparé aux trois mois précédents). Cette fois, c’est le segment du collectif qui dévisse (-47,8%), l’individuel perdant -6,7%. En dépit de cette chute sur les mois de septembre à novembre (-24,8% sur un an), le nombre de logements autorisés reste sur une tendance haussière en cumul sur douze mois (+5,6% à 491.200 unités). Le plongeon de la maison individuelle se constate aussi du côté des ventes avec un effondrement de -42,6% sur un an au cours du trimestre septembre-novembre, selon les données publiées par Markemétron. La demande avait été, il est vrai, particulièrement dynamique en 2021, appuyant de facto le recul constaté. Mais le nombre de ventes de janvier à novembre apparaît en net retrait, que ce soit au regard de 2021 (-31,3%) ou comparé à la moyenne de longue période (-23%) ; au total en 2022, à peine 95.000 maisons individuelles seraient vendues selon Markemétron, un niveau comparable à celui des années de crise.La détérioration des perspectives économiques, la résurgence de l’inflation, notamment énergétique, le repli du moral des ménages et l’accès au crédit plus difficile ont pesé (et pèseront encore) sur le marché immobilier en 2022 et 2023. Bien que la totalité des emprunteurs bénéficient à ce jour de crédits habitat à des taux largement inférieurs à l’inflation (2,34% en décembre pour une hausse des prix à la consommation à +5,9%, soit des taux d’intérêt réels largement négatifs, ce qui ne s’était jamais observé depuis la fin des années 50), la production de crédits se contracte. L’allongement de la durée moyenne des crédits, à un niveau record de 20,7 ans en décembre (contre 13,6 ans en 2001), ne parvient pas à compenser la hausse des prix des logements, la baisse du pouvoir d’achat des ménages et les exigences plus strictes des banques en termes de taux d’apport des emprunteurs.TP : légère embellieSelon la dernière enquête réalisée par la FNTP, l’amélioration de l’activité, amorcée en septembre, s’est poursuivie en novembre avec un volume d’activité en hausse de +1,8% sur un an. Cependant, les travaux réalisés restent en recul de -3,3% sur les trois mois de septembre à novembre, comparé à l’an passé et, en cumul depuis janvier, les facturations se contractent de -7,3% en euros constants sur un an. Cette embellie, qui se double d’une légère détente des coûts de production et d’un certain raffermissement des prises de commandes, apparaît encore fragile et trop tardive pour éviter un repli de l’activité des travaux publics en 2022 ; mais elle constitue toutefois un signal encourageant... qui reste à confirmer.
Il y a 2 ans et 98 jours

Obligation de DPE et interdiction de louer des passoires énergétiques : qui est concerné et comment y remédier ?

Cette interdiction va petit à petit concerner de plus en plus de logements. Quels sont donc les biens concernés ? Comment faire pour améliorer l’efficacité énergétique de son logement ? Et quelles sont les aides pour entreprendre des travaux ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point sur la situation.Un point sur les passoires thermiquesLe terme de passoire thermique, ou passoire énergétique, est fréquemment employé aujourd’hui. Il désigne un logement dont le DPE est de classe F ou G, énergivores, qui consomment trop de chauffage et sont mal isolés.En France, cela concerne principalement de vieux bâtiments non-rénovés qui datent d’avant 1975 c’est-à-dire avant l’instauration des premières règles sur l’isolation et de la première loi sur les économies d’énergie de 1978.Bientôt, la location de logements passoires thermiques sera interdite, parce que ces logements surconsomment en été comme en hiver. De ce fait, ils contribuent au dérèglement climatique par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.Obligation d’audit et interdiction de location : le calendrierPour résoudre les problèmes liés aux logements passoires thermiques, les propriétaires devront réaliser un audit énergétique pour la vente de leur bien à compter du 1er avril 2023 pour les biens classés F&G. Cette mesure concernera les biens classés E en 2025 et les biens classés D en 2034.De plus, depuis le 24 août 2022, les propriétaires bailleurs ont l’interdiction d’augmenter les loyers des logements classés F et G si aucun travail de rénovation n’a été effectué. Les logements doivent, en effet, être au minimum classés E.Pour vendre ou louer un appartement passoire thermique, le propriétaire devra alerter les futurs occupants du montant des factures énergétiques. En cas de vente, le propriétaire devra quantifier les dépenses que devra effectuer le prochain propriétaire pour isoler le logement.A noter :L’énergie primaire correspond à l’énergie totale pour extraire, produire, acheminer l’énergie finale jusque chez vous. C’est la somme de toutes ces énergies.L’énergie finale, désigne l’énergie réellement livrée, consommée et facturée au consommateur. C’est l’énergie disponible.En 2023, un logement consommant plus de 450 kWh/m² par an d’énergie finale sera considéré comme indécent et donc, comme impropre à la location.À partir de 2025, un logement consommant plus de 420 kWh par an d’énergie primaire par mètre carré habitable par an sera impropre à la location. Sont concernés tous les logements classés G.En 2028, il sera interdit de louer des logements classés F. Les locataires pourront exiger du bailleur qu’il réalise des travaux de rénovation et d’isolation thermique.En 2034, les logements classés E seront considérés comme indécents et donc interdits à la location.En règle générale, pour faire sortir un logement de son état de passoire thermique, plusieurs actions correctives sont à réaliser en même temps.Comment améliorer son isolation thermique ?Le premier poste d’investissement consiste à bien isoler son logement. Une mauvaise isolation provoque des déperditions de chaleur importantes.Isoler la toiture et les combles permet une économie de chauffage de 30%Isoler les murs par l’intérieur ou l’extérieur permet d’économiser 25% d’énergie.Changer ses fenêtres et passer au double-vitrage permet d’obtenir 15% de plus.Opter pour une isolation d’un plancher bas offre 10% d’économie énergétique.Il existe d’autres sources de déperditions thermiques : air renouvelé, fuites par la cheminée, ponts thermiques autour des portes…Installer un système de chauffage performantUne fois que le logement est bien isolé, il faut s’équiper d’un système de chauffage qui offre un meilleur rendement.Il existe de nombreux choix tels qu’une pompe à chaleur air-eau, des radiateurs à inertie ou un poêle à bois et/ou à granulés.Améliorer la ventilationPour améliorer l’efficacité énergétique de son logement, il peut être judicieux de revoir sa ventilation. En effet, 20 % des déperditions de chaleur sont dues à un mauvais renouvellement de l’air. La ventilation est donc importante pour améliorer son confort thermique.On peut installer une ventilation mécanique (obligatoire dans les constructions neuves), notamment car son efficacité n’est plus à prouver. Les propriétaires peuvent avoir accès à des aides à la rénovation s’ils souhaitent changer les ventilations de leur logement passoire thermique.Rénovation énergétique : quelles aides pour financer les travaux ?MaPrimeRénov’ de l’AnahCette subvention de l’État est calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux. MaPrimeRénov’ permet une prise en charge des travaux jusqu’à 90% pour les ménages modestes avec une dégressivité qui va jusqu’à 40% pour les ménages plus aisés.Le dispositif prévoit plusieurs bonus cumulables pour les passoires énergétiques si un gain énergétique d’au moins 55% est obtenu, ainsi qu’un bonus “sortie de passoire” pour les logements qui sortent des catégories F ou G, et enfin un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour les habitations qui atteignent la classe énergie A ou B.Les travaux éligibles doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Autre condition indispensable : le logement doit être une résidence principale construite depuis au moins 15 ans.Les copropriétés peuvent aussi bénéficier de cette aide pour financer des travaux globaux sous l’égide du syndicat.L’éco-prêt à taux zéroLa plupart des travaux de réhabilitation d’une passoire énergétique peuvent bénéficier de l’éco-PTZ.Il s’agit d’un prêt sans intérêts pour les projets de rénovation énergétique. Son plafond passe à 50 000 euros en 2022, remboursables sur 20 ans.Une version de l’éco-prêt est aussi disponible pour les copropriétés.Le DPE : rappel et explicationsDepuis 2006, le DPE indique la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie.L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le 1er janvier 2023, l’énergie finale est obligatoire sur les DPE.Les seuils de chaque classe énergétique sont donc déterminés sur ces deux critères. Un logement est classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.Le DPE liste les caractéristiques du logement : surface, orientation, matériaux des murs, des fenêtres, luminaires etc. ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation.Chiffres clefs sur les passoires thermiques en FranceLes statistiques du Ministère du Développement durable permettent de dresser un portrait robot des passoires thermiques. Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements seraient peu énergivores donc classés A et B.À l’opposé, environ 5,2 millions de logements soit 17% du parc de résidences principales seraient des « passoires énergétiques ».L’étiquette D est la plus fréquente soit 32% du parc immobilier.Les passoires énergétiques sont plus souvent des maisons individuelles que des logements situés dans un habitat collectif soit 19,6% contre 14,5%.Les logements les plus petits sont souvent les plus énergivores : près de 34% des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13% des logements de plus de 100 m².Les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G ce qui est logique puisque le nouveau DPE prend en compte les émissions de gaz à effet de serre du logement.20% des Français déclarent avoir eu froid chez eux pendant au moins 24h durant l’hiver 2020-2021. Plus de 10% dépensent plus de 8% de leurs revenus dans leurs factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 98 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 98 jours

Le Groupe BDR Thermea chauffe des habitations historiques grâce à des chaudières 100% hydrogène

Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à l’hydrogène. Construites dans les années 1900 et classées monuments historiques, ces maisons seront chacune équipées d’une chaudière brûlant l’hydrogène pur sans aucune émission carbone. L’hydrogène sera directement injecté dans le réseau de gaz existant situé dans une zone industrielle voisine.Né d’une collaboration entre BDR Thermea et Alliander, l’opérateur du réseau, ce projet durera trois ans. Des tests approfondis seront réalisés en hiver lorsque la demande en chauffage est la plus importante. Ces maisons ont délibérément été choisies comme parc immobilier résidentiel pour leur ancienneté mais également en raison de leur statut patrimonial.Bertrand Schmitt, PDG du groupe BDR Thermea déclare : « Le chauffage des bâtiments et de l’eau contribue de manière significative à la consommation d’énergie et aux émissions de CO2. : le chauffage des locaux représente 63,6% et le chauffage de l’eau 14,8% de la consommation d’énergie résidentielle de l’UE. La décarbonation des bâtiments est donc urgente et l’hydrogène est l’une des technologies clé pour y parvenir au même titre que les réseaux de chaleur, les pompes à chaleur électriques et les solutions hybrides qui combinent pompes à chaleur et chaudières à gaz. »Une étude récente, publiée par le cabinet de conseil Guidehouse, montre qu’un mélange de technologies de chauffage est le moyen le plus rapide pour réduire de 45% la consommation de gaz naturel en 2030. Ce mélange pourrait générer un avantage financier cumulé de plus de 520 milliards d’euros jusqu’en 2050.Les pompes à chaleur jouent un rôle clé dans la décarbonation du chauffage et conviennent parfaitement aux maisons bien isolées et aux nouvelles constructions. Les hybrides peuvent réduire rapidement les émissions de carbone dans les bâtiments existants moins isolés, en réduisant la consommation de gaz jusqu’à 70%. A terme, la consommation de gaz restante peut être réduite en utilisant des gaz renouvelables comme l’hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 100 jours

Soprofen dévoile les heureux gagnants de la 3ème édition de son concours photos

L’édition 2022 de la campagne photos organisée tous les ans par SOPROFEN a rendu son verdict fin décembre. Intitulée « soyez fiers de vos réalisations », cette opération a mis une nouvelle fois en évidence le savoir-faire de l’ensemble des clients du fabricant mais aussi la qualité de ses solutions de fermeture (volets roulants, portes de garage) et de protection solaire. Parmi la centaine de chantiers recensés en France et en Belgique, SOPROFEN a réalisé près de 25 reportages photos mettant en avant majoritairement les brise- soleil orientables, les screens, les portes de garage, les coffres extérieurs et volets traditionnels de la marque. A l’issue du concours, un tirage au sort a désigné les 10 plus belles réalisations dont les heureux gagnants ont reçu chacun l’un des nombreux cadeaux mis en jeu. Parmi eux, citons les trois premiers Grand Prix : &#8211; Transparence Conception basé à Limonest (69) pour une sublime villa contemporaine équipée de brise-soleil orientables, &#8211; Renov’Aktion situé à Bazet (65) en périphérie de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, pour l’installation de brise-soleil orientables dans une maison contemporaine, &#8211; Gangitech installé à Walcourt (Belgique) avec la mise œuvre très réussie, sur une vieille bâtisse, d’une porte de garage sectionnelle Carsec Pro grise. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition qui se tiendra du 15 mars au 15 septembre 2023. Rappelons que les participants peuvent concourir dans les trois catégories (volets roulants, portes de garage, protections solaires) et déposer jusqu’à trois visuels par chantier qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un habitat collectif ou d’un bâtiment tertiaire, en neuf comme en rénovation. Plus d’informations sur le site internet www.soprofen.fr/campagne-photo, spécialement créé pour l’occasion. www.soprofen.fr
Il y a 2 ans et 105 jours

L’industrie du béton limite la casse en 2022, avec un recul de 2,1 %

En 2022, les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment et des travaux publics affichent un résultat en retrait de – 2,1 %. [©ACPresse] A la fin du mois de novembre 2022, les données cumulées sur les 11 mois, issues de l’enquête mensuelle FibXerfi Spécific montrent une évolution baissière comparée à 2021. Ainsi, les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment et des travaux publics affichent un résultat en retrait de – 2,1 %. Pour les premiers, les situations sont variées selon les familles de produits, comparées à l’année 2021. Notons les avancées positives pour l’ensemble poutrelles (+ 4,9 %), pour les prédalles (+ 2,9 %) et pour les entrevous béton (+ 0,2 %). Seuls, les blocs et les dalles de planchers béton sont en retrait, respectivement de &#8211; 2,4 % et &#8211; 23 %. Pour les seconds, la quasi-totalité des produits sont en retrait au regard de l’année 2021. A savoir les dalles de voirie (- 16,8 %), les clôtures (- 17,6 %), les regards (- 4,2 %), les pavés (- 0,5 %). Seuls, les bordures et les tuyaux armés connaissent une hausse à + 3 %. Lire aussi&nbsp;: FFB&nbsp;: Coup de froid sur le logement neuf Une prévision de baisse de l’ordre de &#8211; 6 % à &#8211; 8 % pour 2023 Après une année 2022 marquée par les conséquences économiques des évènements internationaux, les perspectives de l’année 2023 confirment l’accentuation de la tendance baissière par rapport à l’année 2022. Les dernières données disponibles Markemétro concernent les ventes de maisons individuelles. Celles de l’Observatoire des promoteurs immobiliers celles des logements collectifs. Les deux prédisent des baisses pour ces deux segments significatives en 2023. En revanche, la construction des bâtiments non résidentiels sera en légère progression, après une année 2022 plutôt dynamique. L’évolution, en volume, des produits préfabriqués en béton destinés au secteur du bâtiment serait comprise entre &#8211; 7 % et &#8211; 9 %. En se décomposant de la façon suivante : blocs (- 9 % à &#8211; 11 %) et poutrelles de (- 8 % à &#8211; 10 %). Pour les prédalles et les dalles de planchers, les prévisions sont de l’ordre de &#8211; 4 % à &#8211; 6 %. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 112 jours

En 2022, le marché immobilier a commencé à refluer

"Tout le monde sait que le marché s'est retourné à l'été", a assuré mardi Charles Marinakis, président de Century 21 France.Sur l'ensemble de 2022, le prix moyen au mètre carré a grimpé à des niveaux record, d'après les données annuelles de ce réseau d'agences. Des chiffres qui cachent cependant une cassure au mitan de l'année, moment où les prix ont commencé à baisser.D'autres professionnels observent des tendances comparables. Laforêt constate "un marché de l'immobilier ancien en deux temps", avec de fortes hausses jusqu'en juillet puis un marché plus calme ensuite. Orpi enregistre "un léger ralentissement de la hausse des prix, notamment depuis septembre, qui agit directement sur la signature des compromis". Et selon Meilleurs Agents, les prix au mètre carré ont augmenté de 3,6% entre janvier et juin, mais seulement de 1% entre juillet et décembre.Première cause: la remontée rapide des taux d'intérêt et la réglementation française sur le taux d'usure, qui ont réduit l'accès au crédit."Le moteur du moment qui cale, c'est le crédit", a expliqué à l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Il y a "des répercussions sur le marché immobilier, notamment là où il est le plus dépendant du crédit, donc dans les grandes villes".Dans plusieurs métropoles, les prix, devenus très élevés, ont ainsi reculé, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, où les acquéreurs ne peuvent plus suivre. "Quand c'est trop cher, c'est trop cher!", a résumé Charles Marinakis, qui voit cette tendance se poursuivre en 2023.Adieu prime au vert ?Tous voient s'estomper la ruée vers les maisons individuelles avec jardin, entamée à la sortie des confinements en 2020."Il y a toujours une surperformance des prix des maisons par rapport aux appartements, mais qui tend à se réduire", analyse Thomas Lefebvre.Laforêt parle même d'un "retour à la ville", poussé par des familles, des séniors ou des jeunes actifs qui se sont trop éloignés des services ou de l'emploi."On avait vu les prix des maisons en environnement rural flamber parce que tout le monde voulait son jardin et sa maison individuelle, mais il n'y avait pas de raison, comme une gare TGV sortie de terre ou un bassin d'emploi qui a fleuri", juge auprès de l'AFP le président de Laforêt, Yann Jéhanno.La montée des prix de l'énergie et des carburants a aussi, dit-il, pu faire réfléchir des familles: une maison plus grande est plus chère à chauffer et un bien éloigné de la ville augmente la dépendance à la voiture.Century 21 prédit ainsi que pour calculer les moyens d'un ménage, il faudra bientôt estimer non seulement les mensualités de crédit, les charges et les taxes, mais aussi les coûts de l'énergie et des déplacements !Mais, relève Thomas Lefebvre, "on a toujours, mine de rien, des zones rurales qui continuent à surperformer, ce qui s'explique par le fait que les prix restent relativement abordables dans ces territoires-là".Lui estime que le retour en ville de familles échaudées par les coûts énergétiques n'est pas un phénomène massif, car ce sont avant tout les ménages modestes qui achètent en périphérie.Une tendance qui s'aggrave, au risque de creuser encore les inégalités."Si dans certaines villes périphériques, le prix au mètre carré est en hausse continue, il est surtout soutenu par les transactions sur des typologies de biens plus grands et souvent plus prestigieux", note Corinne Bérec, vice-présidente d'Orpi."On observe le phénomène très nettement en Île-de-France : alors que les premières et deuxièmes couronnes présentaient de belles opportunités pour les ménages moins aisés, il n'y aura bientôt plus de biens répondant aux besoins du plus grand nombre", craint-elle.
Il y a 2 ans et 112 jours

L'activité de l'industrie du béton en léger retrait en 2022 mais une tendance plus baissière pour 2023

Bilan 2022 : une baisse limitée à -2%Pour les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment, les situations sont variées selon les familles de produits, comparées à l’année 2021 : notons les évolutions positives pour l’ensemble poutrelles +4,9%, pour les prédalles +2,9% et pour les entrevous béton +0,2%. Seuls les blocs et les dalles de planchers béton sont en retrait, respectivement de -2,4% et -23%.Pour les produits préfabriqués en béton à destination des travaux publics, la quasi-totalité des produits sont en retrait au regard de l’année 2021 : les dalles de voirie -16,8%, les clôtures -17,6%, les regards -4,2%, les pavés -0,5%. Seuls les bordures +0,4% et les tuyaux armés +3,1% connaissent une évolution positive à +3%.Pour l’année 2022, l’activité, en volume, de l’Industrie du Béton devrait connaître une baisse autour de -2% tous produits confondus, par rapport à 2021.Perspectives 2023 : une prévision de baisse de l’ordre de -6% à -8%Dans un contexte inflationniste de progression des coûts des matières et de difficultés de recrutement de main d’œuvre dans le secteur du BTP, les perspectives des différents segments de produits en béton devraient se retrouver dans les niveaux d’activités, en volume, comparés à l’année 2022, au niveau national, sans tenir compte des disparités régionales de plus en plus impactantes.Pour le secteur du bâtimentAu regard des dernières données disponibles Markemétron concernant les ventes de maisons individuelles et de l’Observatoire des promoteurs immobiliers pour les logements collectifs, les baisses pour ces deux segments seront significatives en 2023. En revanche, la construction des bâtiments non résidentiels sera en légère progression, après une année 2022 plutôt dynamique.L’évolution, en volume, des produits préfabriqués en béton destinés au secteur du bâtiment serait comprise entre -7% et -9% en se décomposant de la façon suivante : blocs -9% à -11% et poutrelles de -8% à -10%. Pour les prédalles et les dalles de planchers, les prévisions d’évolution sont de l’ordre de -4% à -6%.Pour le secteur des travaux publicsCompte tenu du positionnement des produits en béton dans les segments de l’investissement des collectivités pour les infrastructures et les réseaux et de l’effet au ralenti d’un cycle municipal de travaux, les prévisions de la FIB restent très prudentes.L’évolution en volume des produits préfabriqués en béton destinés aux travaux publics s’inscrirait dans une fourchette comprise entre -4% et -6%, se répartissant de la manière suivante : produits d’assainissement -3% à -5% et produits de voirie et d’aménagement extérieur de -6% à -8%.En conclusion, la Commission Économie de la FIB prévoit une évolution comprise entre -6% et - 8%, en volume, tous produits confondus France entière pour l’année 2023 par rapport à 2022.Après une année 2022 marquée par la résilience du secteur de la construction face aux conséquences économiques des événements internationaux, les perspectives de l’année 2023 confirment l’accentuation de la tendance baissière pour l’Industrie du Béton par rapport à l’année 2022.La FIB poursuivra en 2023 la dynamique insufflée en 2022 pour augmenter la visibilité de l’Industrie du Béton, défendre ses intérêts auprès de son environnement professionnel et politique, notamment au regard de projets sensibles d’évolution réglementaire nationale et européenne et pour faire valoir la sobriété énergétique des solutions préfabriquées en béton.
Il y a 2 ans et 118 jours

BDR THERMEA PREMIERE MONDIALE LE GROUPE CHAUFFE DES HABITATIONS HISTORIQUES GRACE A DES CHAUDIERES 100% HYDROGENE

BDR Thermea, pionnier dans la décarbonation du chauffage grâce à l’hydrogène, lance aux Pays-Bas le premier projet pilote mondial utilisant des chaudières 100 % hydrogène pour chauffer 12 maisons habitées.&#160; Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à [&#8230;]
Il y a 2 ans et 128 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. «&nbsp;Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force&nbsp;», insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. «&nbsp;Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage.&nbsp;» Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle&nbsp;? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. «&nbsp;Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres.&nbsp;» L&rsquo;intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses.&nbsp;» Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter&nbsp;! «&nbsp;La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain.&nbsp;» Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] «&nbsp;Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques…&nbsp;» Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d&rsquo;excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l&rsquo;isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l&#8217;emploi de terre crue à l&rsquo;inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur&nbsp;: Editions AlternativesAuteur&nbsp;: Delphine AboulkerPrix&nbsp;: 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 133 jours

Le Gouvernement et les grandes enseignes font le point sur le plan de sobriété dans les commerces

Cette campagne sera mise en place dans de nombreux commerces et magasins sur tout le territoire pendant l’hiver afin de valoriser les initiatives des enseignes et d’inciter les consommateurs à en faire de même à la maison.Lancé dès le 23 juin dernier par la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le plan de sobriété a mobilisé de très nombreux secteurs professionnels. Parmi eux, la distribution et le commerce, réunis dans l’un des neuf groupes de travail lancés avec Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, ont acté dès le mois de juillet, sous l’égide de Perifem, le premier plan d’action sectoriel de sobriété énergétique. Ce dernier a été mis en place le 15 octobre dernier, soit une semaine après la présentation globale du plan.Réunis au ministère de la Transition énergétique ce mercredi 14 décembre, les adhérents de Perifem ont fait le point sur la mise en place de ce plan d’action qui devrait permettre d’économiser 1 million de MWh sur un an, soit 7% de la consommation énergétique du secteur.Au-delà de leur propre plan, les acteurs du secteur se mobilisent à nouveau à travers une campagne de communication inédite par son ampleur.Depuis la rentrée, Perifem a mis en place un groupe de travail entre le Gouvernement et les plus grandes enseignes de la distribution afin de préparer une campagne adaptée de celle des cinq gestes quotidiens d’économie d’énergie lancée par Agnès Pannier-Runacher début octobre. La campagne mettra en parallèle les gestes mis en place par les magasins dans le cadre du plan d’action énergétique avec ceux recommandés aux particuliers, autour d’un axe fort : « La distribution s’engage à vos côtés : en magasin comme à la maison, chaque geste compte pour faire des économies d’énergie. »Un message clé expliquant l’économie d’énergie réalisée par le changement des habitudes et deux visuels apparaitront en miroir autour des 5 grands gestes à adopter pour réduire le chauffage, limiter l’utilisation de l’éclairage, mettre en veille ou éteindre les appareils, conserver la chaleur ou décaler l’utilisation d’équipements énergivores :Le Gouvernement et le groupe de travail mené par Perifem ont conçu et produit 5 visuels (voir en annexe) communs qui seront adaptés et diffusés par les enseignes dans différents formats : en affichage papier, pour être intégrés dans des catalogues ou prospectus, pour les réseaux sociaux... Tous les signataires de la charte d’utilisation y ont accès librement.Les dirigeants des plus grandes enseignes alimentaires comme Michel-Edouard Leclerc (E.Leclerc), Laurent Vallée (Carrefour), Dominique Schelcher (Système U), Didier Duhaupand (Groupement Les Mousquetaires), Philippe Brochard (Auchan), Tina Schuler (Enseignes Casino - groupe Casino), Vincent Doumerc (Franprix – groupe Casino), Guillaume Sénéclauze (Monoprix – groupe Casino), Friedrich Fuchs (Lidl), Ludovic Chatelais (Cora-Match), mais également non alimentaires comme Alexandre Falck (But), Bastien Grandgeorge (Decathlon), Anne-Laure Jacquemart (Ikea), Louis Bonelli (Klepierre), ont d’ores et déjà acté la charte et déploieront la campagne dès aujourd’hui avec l’ambition de participer à l’effort collectif.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Deux mois après la présentation du plan de sobriété aux côtés de la Première ministre, il était important de faire ce point d'étape avec les grandes enseignes et de montrer que les grandes entreprises se sont mobilisées pour réduire leur consommation d’énergie. Cette journée a également permis de lancer une vaste opération de sensibilisation dans les magasins. A l'approche de l'hiver, cette campagne permettra d'encourager les enseignes mais aussi les citoyens à adopter les bons gestes pour faire la chasse au gaspillage d’énergie. Cela s'inscrit dans l'esprit de la grande campagne de communication gouvernementale : chaque geste compte ! »Thierry Cotillard, Président de Perifem, a déclaré : « Je me félicite de l’implication forte de nos plus grandes enseignes et je crois en notre capacité individuelle et collective pour garantir un comportement responsable et citoyen en termes de baisse des consommations d’énergie. Je remercie les équipes de Perifem qui se sont une nouvelle fois mobilisées au service de nos adhérents pour rendre cette communication inédite possible. Nous sommes tous solidaires et tous concernés par cette crise de l’énergie, clients comme magasins. »Plus d’infos sur www.perifem.com et www.magasinresponsable.com
Il y a 2 ans et 133 jours

Démarche RSE récompensée : le groupe RECTOR LESAGE obtient le label engagé RSE de l’AFNOR, niveau confirmé

Le groupe Rector Lesage vient d’obtenir le label Engagé RSE, au niveau confirmé (3ème niveau sur une échelle de 4), de l’AFNOR. Rector est ainsi le premier industriel du secteur du béton à s’inscrire dans cette voie. Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction. Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :&nbsp; décarboner les produits et les activités, limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité, assurer la sécurité et le bien-être au travail, maintenir son ancrage territorial. Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE. Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE. « Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSE&nbsp; Le « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en œuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …). Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entreprise La stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs. Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons : Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités. La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie. Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables. Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité Un levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box. Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton. Assurer la sécurité et le bien-être au travail En plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple). Maintenir son ancrage territorial Outre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.&nbsp; « L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là »&nbsp;conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.&nbsp; Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises &#8211; à l’exception des micro-entreprises &#8211; le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière. A propos de Rector Lesage Créée en 1953, Rector Lesage est une société familiale spécialisée dans le domaine des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, elle développe et commercialise des systèmes constructifs pour le gros oeuvre des bâtiments. Elle est leader en France dans le domaine des planchers en béton précontraint pour les maisons individuelles ou groupées. Rector Lesage est présente sur tout le territoire français et en Europe avec ses 25 implantations et près de 1 000 salariés. https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 141 jours

À la découverte du Groupe Seguin avec son Directeur Commercial, Cédric Laurent

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter le groupe Seguin ainsi que son histoire ?Cédric Laurent : Créée en 1976, Seguin est une entreprise familiale française, basée essentiellement en région Auvergne Rhône Alpes, fabriquant des chauffages au bois et granulés. Nous faisons partie du groupe Seguin comptant près de 300 salariés et constitué de marques comme Seguin, JC Bordelet, Axis et Hwam. Globalement, nous disposons de deux réseaux: Seguin une histoire de flamme, dédié aux cheministes avec 150 revendeurs et 115 magasins exclusifs à notre marque et Cheminées Artense, destiné au monde des plombiers chauffagistes où nous collaborons directement avec les professionnels via des grossistes.Notre métier est basé sur la distribution en B2B, à destination des cheministes, de la fumisterie et de la fourniture au sens large d'appareils de chauffage au bois et à la biomasse. Notre savoir-faire nous donne une place privilégiée sur le secteur du chauffage pour les maisons individuelles.Leader sur notre marché en France, nous sommes présents également dans 40 pays comme en Scandinavie, au Japon, en Grande-Bretagne, en Italie, dans le bassin méditerranéen, en Australie et d'autres. Pour résumer l'activité de nos différentes marques, je dirais que :Chez Seguin, la spécialité est la fonte et le granulé. Situé à Randan, dans le Puy-de-Dôme depuis près de 40 ans, nos 130 salariés sur ce site s'occupent de la partie administrative et logistique ainsi que de l'administration des ventes pour les différentes filiales. Sur ce site, nous sommes en pleine ruralité au cœur des bois. Nous y dispensons également des formations certifiées Qualiopi pour les installateurs, qu'ils soient clients directs ou indirects. Les formations proposées vont de quelques jours à trois mois et accueillent environ 400 stagiaires à l'année pour leur permettre une montée en compétence et favoriser la professionnalisation de notre secteur.Axis, aussi situé en région Rhône Alpes, s'occupe de la production de foyers et des poêles en acier.Thermolab est notre marque de chaudières à granulés, situé à Randan comme Seguin.Nous sommes également propriétaires d'une marque au Danemark nommée Hwam, qui fabrique des poêles à bois scandinaves. Grâce à Hwam, nous sommes aujourd'hui le seul fabricant français de poêle en acier scandinave.JC Bordelet, basé dans l'Hérault, fabrique à la main des cheminées métal design suspendues. Avec des produits reconnus, cette filiale est un vecteur important pour nous à l'étranger.Enfin, nous avons une petite diversification dans notre cœur de métier avec Vulx qui fabrique des braseros planchas, pour les particuliers mais aussi pour le milieu de l'hôtellerie restauration.Batinfo : Actuellement, où en est le groupe Seguin ?Cédric Laurent : La situation énergétique actuelle a entrainé une inversion totale de notre marché avec une explosion de la demande de poêle à bois et à bûches. Habituellement nous assurions des livraisons en moins d'une semaine, aujourd'hui les délais sont d'environ 3 mois.Entre les pénuries de gaz et de matières premières, notre filière est sous tension sur ce deuxième semestre 2022. Grâce à la taille de notre entreprise et à des partenaires fiables, nous arrivons à trouver des solutions et répondre à la demande croissante des ménages qui souhaitent pratiquer le mix énergétique afin de faire baisser leur facture cet hiver.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Cédric Laurent : Nous avons une vraie volonté de nous développer en continuant à améliorer nos produits et en concevoir de nouveaux. Nous souhaitons également explorer de nouveaux axes de marchés. Les métiers autour de la chaudière sont évidemment un secteur sur lequel nous nous développons déjà et comptons continuer dans cette direction.Notre département R&D avance également vers des produits faciles à installer et à utiliser.Nous lançons aussi notre première école de poseur avec des formations longues.Enfin, le secteur du chauffage pour des habitations en verticalité est bien sûr dans notre viseur même si je ne peux pas encore en dire plus.Concernant notre politique RSE, nous faisions déjà beaucoup de choses mais maintenant nous les mettons en avant. Nous avons donc choisi quatre piliers :L'environnement : nous essayons d'être les plus au point sur la gestion des déchets. Nous avons par exemple investit fortement pour avoir un laboratoire d'essais chez nous pour mesurer nos rejets dans l'atmosphère de manière professionnelle. Des groupes de travail ont été également mis en place avec nos revendeurs afin de cibler des formes de déchets que l'on génère et que nous pourrions réduire. Par exemple actuellement nous travaillons sur des emballages consignés que nous pourrions récupérer et réutiliser. Notre ancrage territorial : lors de nos rachats de JC Bordelet et d'Axis, il aurait été plus simple de rapatrier les équipes près de notre centre de Randan. Nous avons choisi de ne pas le faire et de plutôt réinvestir dans de nouvelles usines sur les lieux d'origines de ces entreprises afin de ne pas déraciner les salariés et de maintenir le tissu de sous-traitant que nous souhaitons conserver. Nous avons une véritable responsabilité à notre échelle locale.L'économie durable : nous sommes très vigilants de ce que l'on achète, à combien on l'achète et chez qui l'on achète. Dans la période où nous sommes, si nous n'avions pas des partenaires fiables, nous tiendrions bien plus difficilement.L'humain au centre : nous avons tous une participation au bénéfice avec une particularité: elle est égalitaire, elle ne prend pas en compte l'échelon dans l'entreprise.
Il y a 2 ans et 142 jours

La FFC craint que la politique du logement actuelle ne déclenche une "explosion sociale"

Dans une tribune ce lundi 28 novembre, la Fédération Française des constructeurs de maisons individuelles s'alarme de la crise du logement neuf et de la politique du logement menée par le Gouvernement.
Il y a 2 ans et 142 jours

Évolution dans la conception des douches à l'italienne

Suite à la parution de l'arrêté du 11 septembre 2020, relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d'habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, et en parallèle de la rédaction du Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible «&nbsp;zéro ressaut&nbsp;» dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs sur support béton, puis sur support bois, des ATEx sont en cours pour évaluer de nouvelles solutions de mise en œuvre des douches accessibles. Ces solutions concernent aussi bien la mise en œuvre maçonnée (douche à l'italienne) sur ouvrage flottant étanché lui-même sur support béton ou support bois, que la mise en œuvre de receveurs finis avec bande de raccord d'étanchéité. Développement de solutions alternatives à la pose collée Avec la rénovation massive du bâti existant, on assiste au développement de nouvelles techniques de pose semi-libre, assimilée libre et libre. La présence de sols amiantés dans les bâtiments en rénovation a d'abord conduit les fabricants à réfléchir à des techniques alternatives à la pose collée des revêtements PVC en lés. Objectif&nbsp;: ne pas dégrader la surface contenant des fils d'amiante en collant un nouveau revêtement pour éviter, lors de sa dépose, des fuites dans l'air. Les techniques de pose avec maintien périphérique, qui privilégient l'utilisation de bandes adhésives sur les côtés, se sont progressivement développées&nbsp;: on parle ici de pose semi-libre ou assimilée libre, ainsi que de pose libre. Outre le recours à des revêtements souples en lés, dont les performances mécaniques ont été renforcées, la pose semi-libre ou assimilée libre nécessite l'emploi de bandes adhésives. Les bandes adhésives ont évolué vers un maintien différencié, c'est-à-dire dont le pouvoir d'adhésion est plus important côté revêtement que côté support (pose semi-libre), puis vers un faible pouvoir d'adhésion des deux côtés (pose assimilée libre). La pose libre, sans aucun maintien ni collage, concerne les produits en lames ou dalles (notamment les produits dits «&nbsp;LVT&nbsp;») semi-rigides ou rigides avec système mécanique d'assemblage des éléments entre eux (typiquement avec rainures et languettes)&nbsp;; elle favorise le recyclage du revêtement après sa dépose. De nombreux ATec et ATEx ont progressivement accompagné le développement de ces techniques. Ils valident les performances mécaniques des revêtements de sol PVC souples en lés, par nature déformables et sensibles aux variations de température, et l'adéquation revêtement - bande adhésive pour l'usage prévu. Ils valident également le domaine d'emploi&nbsp;: auparavant réservées aux usages domestiques, les poses semi-libre, assimilée libre et libre ont été étendues aux locaux collectifs moyennement sollicités. Les revêtements de sol PVC en lames ou en dalles font également l'objet d'Avis Techniques en pose libre pour étendre leur domaine d'emploi. Rigides ou semi-rigides, ces revêtements sont naturellement plus résistants à la déformation, mais leur stabilité dimensionnelle aux variations de température doit être surveillée. Appropriés aux usages domestiques et commerciaux, grâce à leurs qualités esthétiques et à leur facilité de mise en œuvre, ils ne sont pas adaptés à l'emploi dans les locaux techniques et les locaux à exigences particulières d'hygiène. Solutions & Performances -&nbsp;Numéro&nbsp;10&nbsp;: «&nbsp;Revêtements de surfaces&nbsp;» Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF&nbsp;1.06&nbsp;Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous&nbsp;!
Il y a 2 ans et 147 jours

crise du logement la ffc appelle le gouvernement a prendre des mesures fortes

Alors que les prix des logements sont au plus haut et que l’accès au crédit immobilier se resserre, le président de la Fédération Françaises des Constructeurs de Maisons Individuelles (FFC) demande au gouvernement de prendre rapidement des mesures pour éviter une crise du logement et aider les Français à accéder à la propriété.
Il y a 2 ans et 153 jours

Le marché du chauffage : gérer la crise, préparer l’après... le compte à rebours est lancé

En 10 ans, la consommation moyenne d’énergie pour le chauffage a baissé de 30% dans le résidentiel. Signe que les efforts de rénovation thermique portent peu à peu leurs fruits, mais aussi que le réchauffement climatique est devenu, malheureusement, une réalité, avec des hivers de plus en plus doux. Derrière cette baisse, c’est un nouvel équilibre entre énergies de chauffage qui est en train de se jouer. Les ventes de gaz naturel, première énergie utilisée pour se chauffer, diminuent tendanciellement à l’instar des autres énergies fossiles (GPL, fioul). En revanche, les consommations d’électricité, de bois énergie et de chauffage urbain se maintiennent voire augmentent.Une hiérarchie bousculéeSi les transformations étaient déjà fortes, la filière du chauffage est entrée, ces derniers mois, dans un nouveau paradigme. Les enjeux de sobriété énergétique et l’envolée des prix mettent, plus que jamais, les fournisseurs sous tension. Depuis le 1er juillet 2022, les vendeurs de fioul ne peuvent plus compter sur le renouvellement du parc de chaudières puisque l’installation de ces équipements est désormais impossible. De son côté, la RE 2020 porte un coup rude au gaz naturel et au propane, en bannissant ces énergies des maisons individuelles neuves depuis le 1er janvier 2022, et des logements collectifs à partir de 2025. Certes, l’installation d’une solution hybride avec le gaz en appoint sera possible mais la donne change radicalement pour les fournisseurs de gaz naturel, qui voient disparaître l’opportunité d’imposer leur énergie dans l’habitat neuf alors qu’ils avaient largement profité de la RT 2012.Un changement de modèleL’horizon est sombre pour les fournisseurs d’énergies fossiles, en particulier pour les fournisseurs de fioul, qui doivent engager une transformation d’ampleur, au risque de disparaître. Ils peuvent prendre le virage du Biofioul, biopropane et biométhane, mais les volumes de production sont aujourd’hui marginaux et des incertitudes pèsent sur la capacité de ces nouvelles énergies à prendre réellement le relais de leur équivalent fossile. La diversification vers une autre énergie bien implantée va être une étape obligée. Contraints dans les logements neufs, les fournisseurs de gaz naturel vont miser, eux, sur le marché de la rénovation énergétique des logements. Comme pour les fournisseurs d’électricité, et même de GPL, ils sont aussi lancés dans la conquête des clients fioul à convertir.Virage vers l'électricité et les servicesPour tous les fournisseurs d’énergies fossiles, l’électricité apparaît comme un territoire à investir, s’ils ne l’ont pas déjà fait. La flambée des prix limitent pour l’instant leurs marges de manœuvre. Mais, le marché de l’électricité est aujourd’hui très difficile à cause de la flambée des prix de gros. Plusieurs fournisseurs sont sortis du marché de l’électricité contraints ou volontairement. Ils sont encore plus nombreux à avoir renoncé à conquérir de nouveaux clients. Lorsque la crise sera terminée, les velléités des uns et des autres vont se réveiller. Nombre de fournisseurs vont venir tenter leur chance, probablement d’ici 2 à 3 ans. En attendant de passer cette période de turbulence, les services (assistance, dépannage, installation d’équipements…) vont constituer l’autre axe de développement majeur de tous les fournisseurs d’énergies.
Il y a 2 ans et 154 jours

Programme d’investissements d’avenir (PIA3) : Alkern lauréat de l’appel à projets « Innov Avenir Filière »

Ce projet vise à structurer la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine capable de fabriquer de nouveaux produits biosourcés et bas carbone pour le marché du bâtiment. D’un montant estimé à plus de 8 millions d’euros, il sera accompagné à parts égales par l’État et la Région à hauteur de 1 million d’euros, soit 2 millions d’euros au total, dont la moitié sous forme de subventions et la moitié sous forme d’avances récupérables.Pour M. BABRE, Préfet de l’Eure : « Ce projet s'inscrit parfaitement dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République en matière de neutralité carbone pour 2050 et d'émergence de nouveaux savoir faire, de rupture technologique. L'industrialisation d'un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction associant performance énergétique et faible empreinte environnementale, tout en favorisant le développement d'une filière d'avenir et d'un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l'Etat est heureux d'accompagner financièrement ce projet de première industrialisation après avoir accompagné la phase amont d’ingénierie du projet. »Pour mémoire, le PIA3 régionalisé filière se distingue en permettant la conduite d’actions territorialisées financées à parts égales par la Région Normandie et l’Etat. Lancé en 2018, l’appel à projets (AAP) « Innov’ Avenir Filières » vise à financer des projets de structuration de filière, en permettant à des entreprises la composant, le recours à des moyens de production ou des infrastructures de recherche partagés, l’échange de données et d’informations, le partage des visions technologiques et de marché ainsi que l’initiation de démarches commerciales partagées.À l’issue du comité de sélection régional qui s’est tenu en juillet 2022, la candidature portée par la société ALKERN, fabriquant de solutions durables d’aménagement du territoire à base de produits en béton préfabriqué, a été désignée lauréate de cet appel à projets.Au cours d’un événement organisé sur le site industriel ce jour pour célébrer cette première étape importante, les différents participants ont pu partager tous ensemble les objectifs poursuivis du projet. La construction de cette nouvelle usine (située sur la commune des 3 Lacs) équipée d’un process inédit en France permettra de fabriquer des nouveaux matériaux de construction biosourcés s’inscrivant dans la trajectoire zéro émission nette de gaz à effet de serre 2050 de la France. Il s’agit également de poser la première pierre d’une nouvelle filière à base de miscanthus qui permettra d’ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région.Grâce à ce projet, Alkern va ainsi pérenniser ainsi 22 emplois directs (dont 7 nouveaux) avec une capacité de fournir la réalisation de l’équivalent de 3000 maisons individuelles par an soit 4800 emplois indirects.Pour l’ensemble des territoires à proximité de l’usine, c’est une solution supplémentaire pour leurs futurs besoins d’éco-construction et répondant déjà aux futures évolutions réglementaires de la RE2020.En effet, grâce à une réduction d’au moins 40% du bilan carbone des blocs fabriqués dans cette nouvelle usine, l’économie annuelle s’élèvera entre 2000 et 3000 tonnes de CO2. Il convient de plus d’ajouter la diminution de 90% de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments mais également un confort été comme hiver à ses occupants.De plus, afin d’accompagner la transition vers une construction plus vertueuse, l’usine a été conçue pour alterner facilement entre la production de blocs géo-sourcés ou de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi offrir à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs) répondant aux enjeux propres de chaque projet.La création de cette filière servira également à résoudre des sujets clés pour les autres débouchés notamment un modèle économique de référence et une réponse à la gestion du stockage de miscanthus (nécessaire pour permettre de mettre en adéquation une ressource annuelle et un besoin de production régulier).Enfin, ce projet permettra de mettre en avant cette agro-ressource comme réponse pertinente aux zones à enjeux (AAC) grâce à ses très faibles besoins en entrants ; une solution pour concilier diversité agronomique, bas carbone et maîtrise de la qualité de l’eau sur ce territoire. Le projet Alkern va ainsi plus globalement permettre un effet de levier vers le développement plus large d’une filière à base de cette agro-ressource au travers d’autres applications industrielles aujourd’hui émergentes (automobile, cosmétique, chimie verte et biosourcée…). Il offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.Pour M. Morin, Président de la Région Normandie : « La Normandie bénéficie de secteurs économiques à fort potentiel, d’activités fortement créatives et novatrices avec des produits emblématiques et des filières de haute technologie, pour la plupart adossées à des pôles de recherche d’envergure internationale. Cet appel à projets remporté par Alkern témoigne du dynamisme des entreprises normandes en matière d’innovation. Il va en plus permettre de développer une toute nouvelle filière pour le secteur agricole. Dans une économie en perpétuel mouvement, marquée par les innovations et les nouveaux usages, la capacité d’un territoire à innover et expérimenter est déterminante. Ce Programme d’Investissements d’Avenir territorialisé est un véritable enjeu pour les Normands ! »
Il y a 2 ans et 156 jours

Rénovation énergétique : qui sont les éco-délinquants, leurs victimes et comment éviter les pièges ?

Aujourd’hui, sur la base des informations collectées ces dernières années, Qualit’EnR dresse le profil type d’une entreprise et de ses représentants dont les pratiques peuvent s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un éco-délinquant démarche souvent par téléphone, ce qui est interdit depuis juillet 2020, il a une posture plus commerciale que technique et a pour objectif de faire signer un bon de commande comprenant souvent un renoncement au délai de rétractation légal. Qualit’EnR présente également le portrait type des consommateurs victimes : les propriétaires d’une maison ancienne, les personnes vivant seules, souvent vulnérables et éligibles aux aides financières les plus conséquentes. Enfin, pour lutter contre l’éco-délinquance, Qualit’EnR propose 10 conseils pratiques à appliquer avant et pendant le chantier pour éviter de se faire piéger.Qualit’EnR, organisme de qualification leader des énergies renouvelables a reçu 508 réclamations entre janvier et mi-novembre 2022, portant sur des entreprises se réclamant QualiPAC et Qualibois principalement. Pour autant, 51% des réclamations reçues concernaient effectivement une entreprise qualifiée chez Qualit’EnR, soit 1,4% des entreprises qualifiées.Éco-délinquant : un profil commercial centré sur la rentabilité de l’investissementLes données recueillies par Qualit’EnR permettent de mettre en avant que les éco-délinquants se présentent sous un nom d’entreprise racoleur et trompeur pouvant faire référence à une marque connue… Ces entités récentes s’adonnent à des pratiques commerciales « agressives », comme le démarchage téléphonique, et désormais interdites pour les travaux de rénovation énergétique.Quelques indices permettant d’identifier un potentiel écodélinquant :Il a l’allure d’un commercial et se déplace souvent avec une imprimante Il ne fait pas le tour de l’installation pour une évaluation technique Son discours est rapidement centré sur le chiffrage et la rentabilité de l’investissement Il propose un crédit de façon quasi-systématique Il invite à signer tout de suite et à renoncer au délai de rétractation en faisant état d’une promotion à saisir immédiatementLes victimes : des personnes isolées et éligibles aux aides Le plus souvent, les victimes estiment avoir été l’objet d’un discours trompeur construit à partir d’éléments plausibles et vérifiables. Elles affirment n’avoir rien vu venir.Qui sont les victimes particulièrement visées par les éco-délinquants ? Les propriétaires d’une maison individuelle dans l’ancien vivant dans un bassin de population important Les publics vulnérables : retraités, personnes isolées, handicapés Les foyers éligibles aux aides financières conséquentes, aux revenus modestes, les personnes endettées…10 conseils de Qualit’EnR pour éviter les piègesLes particuliers souhaitant changer leur installation de chauffage, d’eau chaude ou de ventilation et bénéficier des avantages et financements en faisant appel à une entreprise qualifiée RGE doivent se montrer vigilants sur quelques points essentiels.Avant de signer : Vérifier que l’installateur est qualifié RGE sur France Rénov’ ou auprès de l’organisme de qualificationFuir le démarchage direct, les discours trop commerciaux axés sur le chiffrage et la rentabilité de l’installation, les signatures de contrat précipitées ou lors de foires et se méfier des opérations spécialesVérifier que vous signez un « devis » et non un « bon de commande » et demander si l’entreprise réalise ou sous-traite les travaux Regarder la durée du chantier : une PAC s’installe entre 1 et 3 jours, pas moins Faire réaliser 3 devis minimum avant d’opter pour un installateur, des devis descriptifs détaillés et complets de la prestation, distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre »Pendant le chantier : Demander une facture descriptive détaillée (distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre ») et complète de la prestation, conforme au devis (avec désignation précise des matériels installés et références exactes de leur certification). Vérifier que la marque et modèle de l’installation correspondent aux mentions du devis et bien regarder les finitions Se faire remettre une étude thermique avant ou après le chantier Signer un PV de réception de l’installation Vérifier si un contrat de maintenance de l’installation est proposé En cas de litige, contacter une association de consommateurs et l’organisme de qualification si le différent à une portée techniqueEn 2021, Qualit’EnR chiffrait à 1% le nombre d’entreprises qualifiées concernées par une réclamation-client et à 0,12% celles dont les pratiques pourraient s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un chiffrage qui tranche avec les résultats assez alarmants de certaines études.
Il y a 2 ans et 157 jours

Réhabilitation en périmètre PPRT, le Groupe Lorillard accompagne Lyon Métropole Habitat dans la réhabilitation des menuiseries de la résidence les Hautes Roches

En 2018 Lyon Métropole Habitat lance un appel d’offre pour la réhabilitation, dans le cadre d’une mise aux normes PPRT, de 294 logements des résidences Hautes Roches à Pierre-Bénite (69).Accompagné du cabinet d’architectes « Atelier Bernard Paris & Associés », et de l’économiste de la construction « GBA&Co », le bailleur public engage dans cette mise aux normes, la réhabilitation des menuiseries des immeubles du quartier des Hautes Roches. Les immeubles 2a et 2b sont un ensemble de 66 logements de deux tours mitoyennes.Leur situation au sein du périmètre PPRT les place en rang 1 sur la zone de l’onde de choc, en cas d’explosion.Habitués des interventions en milieu occupé, spécialistes de la réhabilitation des menuiseries de logements collectifs et qualifiés pour répondre aux chantiers dont les exigences techniques sont accrues, voire hors normes, le Groupe Lorillard et son entité Lorillard Bâtiment ont été retenus (en août 2020) pour le désamiantage et la réhabilitation des menuiseries des résidences Hautes Roches. Façade durant la pose. ©Lorillard LE CONTEXTE PPRT La loi du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, a été mise en place à la suite de la catastrophe d’AZF. Mesure phare de cette loi, les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) visent à améliorer la coexistence des sites industriels à haut risque avec les riverains, en améliorant la protection de ces derniers, tout en pérennisant les premiers. Ces plans prévoient, entre autres, des travaux de renforcement des bâtiments riverains, dans les secteurs les plus exposés aux risques. En France, environ 400 bassins industriels répartis sur plus de 800 communes font l’objet d’un PPRT : 20 000 à 30 000 logements sont concernés par des prescriptions de travaux de renforcement.Dans le cas où un bâtiment d’habitations ou d’activités est situé dans un périmètre proche d’un établissement à risques – pouvant être à l’origine de phénomène dangereux d’explosion (impliquant des ondes de surpression d’intensité 20 à 50 mbar) – le règlement du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) prescrit ou recommande, dans cette zone, la tenue des fenêtres standards des maisons individuelles ou bâtiments d’activité situés dans cette zone. L’analyse des accidents passés et les expertises techniques montrent qu’un des risques prédominants de blessure en cas d’explosion est dû aux bris de vitres. Ce dernier apparaît pour des niveaux d’intensité faible (dès la vingtaine de mbar) et les fragments sont susceptibles d’être projetés dans toute la pièce. D’autres risques de blessures peuvent survenir en cas d’ouverture, d’arrachement et de projection des ouvrants ou de la fenêtre à l’intérieur de l’habitation. L’EXIGENCE SÉCURITAIRE «&nbsp;Garantir la tenue d’une fenêtre dans une zone à risque (20-50 mbar) implique une démarche exigeante pour définir les dimensions maximales pour lesquelles les différents panneaux vitrés feuilletés résistent, ou cassent sans risque de blessure dans la zone&nbsp;» explique Flavien HEYRAUD conducteur de travaux principal Lorillard Bâtiment. La définition du châssis admissible est fondée en tenant compte du matériau, des modes d’ouverture et fermeture, ainsi que du mode de pose. Ce sont des menuiseries bois en mélèze, de la gamme Tradition Trocadéro, qui ont été mise en œuvre dans un coloris gris laqué (RAL 7035).Dans le périmètre défini par le PPRT, l’utilisation de fenêtres en bois est accompagnée de différentes mesures qui impliquent que les panneaux vitrés soient montés sur châssis fixe, que les fenêtres soient munies d’ouvrants orientés vers l’intérieur avec un mode d’ouverture à la française et que les menuiseries soient posées en tunnel.« Nous avons équipé les menuiseries d’un vitrage FS 44.2. Ce sont deux verres de 4mm séparés par une feuille de 2mm. Ce sont des verres sécuritaires, dotés d’un film feuilleté adhésif qui va permettre de retenir les morceaux de verre en cas d’explosion » ajoute Bruno PONTHUS Chargé d’affaires Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes. UNE RÉSISTANCE EXCEPTIONNELLE « Nous avons effectué des calculs théoriques pour répondre aux exigences sécuritaires en matière de résistance. Nous avons opté pour une menuiserie bois car structurellement le bois est beaucoup plus résistant que le PVC avec une masse pleine, dense et rigide » explique Luc BRAVO, Chef d’agence Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes.Les menuiseries Lorillard ont donc été posées en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble.En outre, des vis, traversant la menuiserie, ont été mises en œuvre dans la maçonnerie afin d’assurer une rigidité maximale dans le cas d’une explosion pouvant provoquer l’arrachement de la fenêtre.« Nous avons doublé le nombre de vis par rapport à ce qui était recommandé, afin de garantir une parfaite rigidité. L’association de la résistance intrinsèque du bois, au collage silicone et aux vis alloue une résistance mécanique exceptionnelle à chaque menuiserie » précise Flavien HEYRAUD.En intérieur, un habillage en bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements afin d’apporter une finition élégante à l’ensemble. L’habillage bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements. ©Lorillard La menuiserie est posée en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble. ©Lorillard L’EFFET TOXIQUE Le risque provenant de l’extérieur vers l’intérieur ; le PPRT prévoit la recherche et l’identification d’une pièce comme local de confinement. «&nbsp;Cette pièce dite de confinement doit être dotée d’une fenêtre et d’une porte qui soient totalement hermétiques en cas de pollution atmosphérique&nbsp;» explique Luc BRAVO. Cette mesure de perméabilité à l’air qui vise à combattre l’effet toxique, impose que la menuiserie soit équipée d’un système de ventilation et d’un moyen d’arrêt rapide.Ainsi, Lorillard a équipé chaque logement d’une menuiserie bois dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. La menuiserie est dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. ©Lorillard INTERVENTION EN SITE OCCUPÉ L’intervention se faisant en site occupé, c’est à l’appui d’une plateforme bi-mât et de chariots télescopiques que les travaux ont été conduits. Familier de ce type d’intervention, Lorillard Bâtiment a planifié les opérations de manière à ce qu’elles soient sûres, rapides et efficaces. La première étape a consisté en l’évacuation des anciens panneaux pare-flamme et des menuiseries PVC amiantées. La plateforme bi-mât a permis de réaliser ce travail par l’extérieur, sans souiller les logements. Les logements étant traversants, un travail simultané des deux côtés du bâtiment a été effectué. Façade durant la pose avec la plateforme bi-mât. ©Lorillard Débutée en janvier 2021 la réfection des résidences 2a et 2b s’est achevée en avril 2022. Au total ce sont 272 menuiseries qui ont été réhabilitées par le Groupe Lorillard. Toutes les menuiseries bois ont été équipées de volets roulants extérieurs de son partenaire PROFALUX – auparavant attenants à la menuiserie- qui sont désormais dissociés et installés devant la menuiserie pour une meilleure étanchéité. Ce chantier à risque PPRT n’est pas le premier que le Groupe réalise. Implanté à Lyon, l’entité Lorillard Bâtiment est un acteur à proximité de la vallée de la chimie, dont l’expertise est reconnue pour répondre à ce type de chantier.Au sein du Groupe, le bureau d’étude, les équipes de fabrication et les équipes sur place œuvrent pour répondre précisément aux impératifs et objectifs de performance des chantiers PPRT. «&nbsp;Pour l’ensemble de nos chantiers mais plus encore pour ce type de projet extrêmement pointu, nous œuvrons pour que nos solutions aboutissent à des améliorations des conditions de vie, tout en tenant compte des exigences et contraintes liées au projet, afin de permettre à nos clients, bailleurs sociaux, architectes, économistes, de répondre à leurs obligations&nbsp;» conclue Bruno PONTHUS.
Il y a 2 ans et 157 jours

Le Projet Seine Eure, lauréat d’Innov Avenir Filière

De gauche à droite : Simon Babre, Préfet de l&rsquo;Eure, Xavier Janin, président d’Alkern, Hervé Morin, président de Région Normandie, et Fabrice Rosay, secrétaire général affaires régionales &#8211; Préfecture de Normandie. [©Alkern] Lancé en 2018 dans le cadre du 3e volet du Programme d&rsquo;investissements d&rsquo;avenir (PIA 3), l’appel à projets Innov’Avenir Filières vise à financer des projets de structuration de filières. Lauréat de cet appel, le Projet Seine Eure d’Alkern permettra de rassembler la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine produisant des produits biosourcés et bas carbone, sur la commune des Trois Lacs (27). Alkern espère ainsi ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région. Grâce à ce projet, l’industriel va pérenniser 22 emplois directs (dont 7 nouveaux). La capacité de production de matériaux biosourcés représente l’équivalent de 3 000 maisons individuelles par an, soit 4 800 emplois indirects. 22 emplois directs et 4 800 emplois indirects D’un montant estimé à plus de 8 M€, ce projet sera accompagné à parts égales par l’Etat et la Région à hauteur de 1 M€ chacun. La future usine répondra aux besoins locaux d’éco-construction et aux évolutions réglementaires de la RE 2020. Ceci, grâce à une réduction d’au moins 40 % du bilan carbone des blocs fabriqués, l’économie annuelle s’élèvera entre 2 000 et 3 000 t de CO2. Il convient d’ajouter la diminution de 90 % de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments, mais aussi un confort été comme hiver à ses occupants. Un projet financé par la Région « Ce projet s&rsquo;inscrit de façon parfaite dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République. Ceci, en matière de neutralité carbone pour 2050 et d&rsquo;émergence de nouveaux savoir-faire, de rupture technologique, insiste Simon Babre, Préfet de l’Eure. L&rsquo;industrialisation d&rsquo;un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction. Associant performance énergétique et faible empreinte environnementale. Ces blocs favorisent le développement d&rsquo;une filière d&rsquo;avenir et d&rsquo;un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l&rsquo;Etat est heureux d&rsquo;accompagner au niveau financier ce projet de première industrialisation après avoir suivi la phase amont d’ingénierie du projet ». De plus, afin d’amener à la transition vers une construction plus vertueuse, la future usine sera conçue de manière à pouvoir basculer entre la production de blocs géo-sourcés et de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi permettre à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs). Le Projet Seine Eure offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.
Il y a 2 ans et 157 jours

Avec sa maison autonome, il ne connaît pas la crise énergétique

Ossature bois sur pilotis, isolation naturelle en chanvre compressé, 110 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit, chauffe-eau solaire, la demeure de ce Géo Trouvetou originaire des Pyrénées dénote dans le paysage de Saint-Priest-la-Plaine, petit village de la Creuse davantage habitué aux vieilles façades de pierre.Le style importe peu pour son propriétaire, au regard des économies réalisées. "Si je compte le chauffage, l'eau chaude et l'électricité, je dois économiser près de 4.000 euros par an", évalue Jean Chappert, 66 ans. Une réduction des dépenses - et du courrier - à l'heure où beaucoup, au contraire, voient leurs factures s'alourdir. Seule l'eau le ramène encore à cette réalité. Mais à l'aide d'un forage, il pourrait bientôt se passer d'un abonnement.Pour l'heure, il produit 4,5 kilowatts (kW) d'électricité, soit bien assez pour une maison de cette taille. Et bientôt plus: "Je passerai à 9 kW quand j'aurai fait ma véranda, avec de nouveaux panneaux. Ce qui me permettra de charger ma future voiture électrique".Son pari lancé pour sa retraite dans la Creuse après une carrière professionnelle à Paris, est presque réussi. Mais tout n'a pas été simple dans l'aventure, à commencer par obtenir un permis de construire sans demander d'être raccordé au réseau public d'électricité.Conseils aux voisins"Ils me demandaient pourquoi je faisais ce choix. Ça nécessite plusieurs démarches administratives dont on se passerait bien", souligne-t-il avec le sentiment de tenir sa petite revanche, chaque fois qu'un orage provoque une coupure de courant et que des voisins lui demandent de tirer un câble...Le contexte a changé ces dernières années, de plus en plus de Français faisant le choix de l'autonomie énergétique face à la hausse des prix et aux enjeux climatiques. En 2015, Enedis dénombrait seulement 3.000 installations d'autoconsommation individuelle - raccordées au réseau - mais le gestionnaire en a recensé près de 208.000 fin septembre, un chiffre qui a doublé en 18 mois.Le néo-Creusois, dont la démarche ne passe pas inaperçu alentour, ne veut pas être "catalogué comme un écologiste à l'extrême" et revendique une démarche "surtout économique", soulignant qu'il n'a pas installé de toilettes sèches, qu'il utilise un lave-vaisselle et dispose d'une piscine...Sa situation attise la curiosité, voire les envies. Plusieurs personnes sont déjà venues le voir. "Dans le Limousin, de plus en plus d'habitants veulent faire pareil, ils cherchent des conseils, alors je leur en donne."Quitte à tempérer les ardeurs. "Tout le monde ne peut pas se permettre d'investir plusieurs dizaines de milliers d'euros dans une maison. Et il ne faut pas non plus penser que les panneaux solaires peuvent produire électricité et chauffage", affirme celui qui se chauffe au bois de coupe ou en granulés.L'ex-ingénieur thermicien préfère insister sur des principes de base, comme la qualité de l'isolation ou l'orientation de la maison, qu'il voudrait voir imposés dans la construction. "Cela permettrait d'être moins touché par les crises", estime-t-il, ajoutant toutefois que "pour cet hiver, c'est trop tard".
Il y a 2 ans et 161 jours

Maisons individuelles : le leader Hexaom opère un virage serré

Le CMIste veut se renforcer sur la rénovation. Chacune de ses 32 filiales ouvrira une cellule dédiée en...-Entreprises
Il y a 2 ans et 163 jours

Planète Bâtiment n°68 est disponible

Chers lecteurs, Le numéro 68 du magazine Planète Bâtiment est disponible. Voici le sommaire : P.06 : Actualités P.11 : Loi REP bâtiment : mise en place des outils P.16 : Décodage : Deux maisons individuelles certifiées Cradle to Cradle P.20 : Construtech club Startup innovation : Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent P.23 : Dossier : RE 2020 : un (grand) pas vers la construction bas carbone P.33 : Cahier des solutions avec Batimédia P.40 : Pont thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation P.44 : Protections solaires : le juste équilibre P.48 : Agence Qualité Construction (AQC) : Ventilation double flux en rénovation P.50 : Qualité de l&rsquo;air et efficacité énergétique, l&rsquo;inséparable duo P.52 : Maîtriser le COP pour réduire les consommations d&rsquo;énergie P.55 : Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent P.58 : Abonnement Ces articles sont extraits de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Planète Bâtiment n°68 est disponible est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 163 jours

Ventilation double flux en rénovation

Douze enseignements pour garantir la performance et la qualité de l’air Si la pandémie confirme le rôle clé des systèmes de ventilation double flux pour garantir la sécurité sanitaire des occupants, encore faut-il que l’installation soit performante. D’où l’intérêt de suivre ces recommandations issues de retours d’expériences qui concernent principalement la conception. &nbsp; Des registres motorisés et asservis au taux de CO2 modulent les débits de la ventilation selon l’occupation et favorisent la qualité de l’air et les économies d’énergie. Enseignement 5 : tester et contrôler l’asservissement de la ventilation au taux de CO2.Photos : AQC L’atout d’une VMC double flux est d’apporter un air neuf filtré, voire purifié grâce à différentes technologies, et d’extraire l’air vicié, avec une optimisation du confort thermique et une réduction des consommations énergétiques par la récupération de calories au niveau de son échangeur. Un système très efficace, dont les ventes sont en forte croissance (+ 48,7 % en maison individuelle et + 16,3 % en logements collectifs et tertiaire en 20211), mais complexe et trop souvent mal dimensionné, installé et entretenu. Des dysfonctionnements qu’il est pourtant possible de résoudre dès la conception, comme le démontre le rapport VMC double flux en rénovation de la collection « 12 enseignements à connaître ». Réalisé dans le cadre du dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC), après des audits terrain menés par des enquêteurs en France métropolitaine avec l’appui du centre de ressources CD2E, il relève les malfaçons et les non-conformités majeures, précise les impacts sur le bâti et la santé des occupants, indique leur origine et propose des solutions correctives. Bien positionner les prises d’air et de rejet Le premier conseil est de bien déterminer l’emplacement de la prise d’air extérieur. Il s’agit de l’éloigner des sources de pollution (fumées&#8230;) et de proscrire un positionnement proche du sol (poussières, obstruction…). De même, la bouche de rejet d’air vicié ne doit pas se situer à moins de 60 cm de la prise d’air neuf, de façon à éviter les risques de recirculation. En cas d’impossibilité technique, la pose d’un déflecteur entre les deux peut résoudre le problème. Revoir le dimensionnement C’est un sujet récurrent. Très souvent, les hypothèses d’occupation prises en phase de conception ne correspondent plus à l’occupation réelle ou aux volumes des pièces modifiées lors de travaux de rénovation. Les conséquences ? Dans les deux cas, un renouvellement d’air insuffisant pouvant entraîner des atteintes au bâti (humidité, moisissures) et une dégradation de la qualité de l’air. La solution corrective est d’intervenir, si possible, sur les réglages de la centrale de traitement d’air pour équilibrer les vitesses d’air d’insufflation et les débits d’extraction, de redimensionner les réseaux aérauliques ou encore de remplacer ou de repositionner les bouches d’insufflation pour adapter la portée des flux à l’usage. Piloter les débits d’air selon le taux de CO2 Compte tenu de l’importance de la qualité de l’air intérieur sur la santé, la préconisation complémentaire est d’installer des capteurs et des registres motorisés pour ajuster en continu les débits d’air neuf soufflés au taux de CO2. Le dioxyde de carbone étant un bon indicateur du risque de confinement et donc de l’ensemble des polluants de l’air, il s’agit de ne pas dépasser la valeur maximale de concentration de sécurité de 600 ppm, dans les locaux sans port de masque, indiquée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Cette régulation intelligente permet également, selon l’occupation, de booster l’apport d’air neuf si nécessaire ou de mettre en place une programmation horaire ou journalière. Il s’agit de bien définir le nombre et le positionnement des capteurs et d’en assurer l’entretien en les incluant dans les contrats de maintenance. Autre bonne pratique pour éviter les pertes de charge et la surconsommation électrique : mettre en place une mesure de pression différentielle sur la filtration de la centrale de traitement d’air, reliée à une alarme ou à la GTC (gestion technique centralisée) afin d’optimiser le changement des filtres. En dirigeant le flux d’air le long du plafond, cette bouche de soufflage à effet Coanda n’entraîne aucune gêne pour les occupants. Enseignement 4 : assurer une bonne diffusion de l’air. Limiter au maximum les passages hors volume chauffé Autre recommandation : éviter de positionner l’échangeur de la CTA (centrale de traitement d’air) à l’extérieur et limiter au maximum la longueur des gaines de soufflage et de reprise de la ventilation hors volume chauffé, source de déperditions énergétiques. En cas d’impossibilité, il s’agit de respecter la résistance thermique réglementaire pour le calorifugeage des gaines et de privilégier un calorifugeage double peau avec un capotage aluminium protecteur. Gérer les nuisances sonores Dernier enjeu de la conception et non des moindres : maîtriser le bruit de l’installation. Parmi les bonnes pratiques soulignées : installer un piège à son en sortie de CTA pour abaisser les bruits de transmission, dimensionner les bouches de soufflage et les sections des gaines en fonction du débit maximal ou encore limiter les points singuliers pour éviter les sifflements. Mise en œuvre et contrôle : quelques vérités bonnes à dire Enfin, le rapport met en évidence les malfaçons et les erreurs relevant directement de la méconnaissance des règles de l’art par l’entreprise et du manque de contrôle de la maîtrise d’œuvre. Citons le non-raccordement du réseau d’évacuation des condensats de l’échangeur au réseau d’eaux pluviales ou d’eaux usées, la multiplication des coudes inutiles des réseaux et l’écrasement des gaines souples, l’absence de protection des gaines et des terminaux de ventilation en phase chantier entraînant la présence de poussières et d’humidité ou encore la difficulté d’accéder à la CTA et le manque de place pour changer les filtres. Téléchargement du rapport complet sur le site www.qualiteconstruction.com L’écrasement des gaines souples au niveau de la CTA engendre des pertes de charge et une surconsommation énergétique. Enseignement 11 : réaliser une mise en œuvre soignée du réseau aéraulique et de la CTA. Dix ans de retours d’expériences Lancé en 2010, le dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC) aide les professionnels à s’inscrire dans la transition énergétique et environnementale. Il se base non seulement sur un audit de bâtiments précurseurs et des mesures in situ, mais aussi sur un entretien avec les acteurs qui les ont conçus ou construits. En dix ans, l’AQC a ainsi audité 1 600 bâtiments et rencontré plus de 4 000 acteurs. Objectif : identifier les dysfonctionnements et bonnes pratiques, puis restituer les enseignements à travers différents supports sur www.rexbp.qualiteconstruction.com. Pour ce qui concerne le confort d’été, le rapport dont cet article fait la synthèse propose douze enseignements à connaître, observés sur le terrain et analysés par des experts. Avec pour chacun : le constat, les impacts, les causes et les bonnes pratiques.Le tout accompagné de photos et schémas illustrant les non-qualités et bonnes pratiques. &nbsp; Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Ventilation double flux en rénovation est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 163 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à &#8211; 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com &nbsp; Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com &nbsp; Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ&#x2122;. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 163 jours

Le recul des ventes dans l'immobilier neuf se poursuit au troisième trimestre confirmant les craintes du secteur

Comme le craignait le Pôle habitat de la Fédération Française du Bâtiment au mois d'octobre dernier, le recul des ventes dans l'immobilier neuf se poursuit. Au troisième trimestre 2022, 20.400 logements neufs ont été réservés par des particuliers (étape préalable au contrat de vente, ndlr), soit 16,8% de moins qu'au troisième trimestre 2021, année de "rattrapage" après les confinements de 2020.La baisse de réservations est plus marquée pour les maisons individuelles (-26,4%) que pour les appartements collectifs (-16,2%).Les mises en vente de logements neufs destinés à des particuliers, au nombre de 21.400 pour le troisième trimestre 2022, poursuivent également leur recul avec 9,8% de moins qu'au troisième trimestre 2021.Le prix moyen des appartements neufs vendus continue en revanche d'augmenter, avec une hausse de 6,4% et un prix moyen de 4.700 euros le m2. Il augmente plus légèrement (+1,7%) pour les maisons, vendues en moyenne 340.500 euros.Un total de 17,5% des réservations se sont terminées par une annulation de la part des acquéreurs, une part en baisse de 1,5%, note le ministère. Les évolutions de la demande et de l'offre de logements neufs sont contrastées selon les régions. Les zones les plus rurales connaissent une forte progression du nombre de nouveaux logements commercialisés (+87,7% par rapport au troisième trimestre 2021), pour le deuxième trimestre consécutif, même s'il s'agit de faibles volumes, le marché étant concentré sur les zones tendues et les grandes agglomérations.Dans les zones tendues, qui regroupent Paris, une grande partie de l'Île-de-France, la Côte d'Azur et la zone frontalière avec la Suisse, les mises en vente et les réservations sont en revanche en nette baisse, de même que dans les villes de plus de 250.000 habitants.A noter que seule la région Centre-Val de Loire enregistre une hausse de 17,7% à la fois des réservations et des mises en vente. Cela s'explique notamment par la commercialisation de plusieurs programmes immobiliers de plus de 100 logements au 3e trimestre.
Il y a 2 ans et 163 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget &nbsp; &nbsp;  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. » &nbsp; En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte. &nbsp;  École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker. &nbsp; &nbsp; École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions&#8230; Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été. &nbsp; Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale. &nbsp;  Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur ! &nbsp; Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. 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Il y a 2 ans et 163 jours

Ponts thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation

Supprimer une partie des ponts thermiques linéiques de la construction, c’est le rôle des rupteurs. Et aujourd’hui, ils sont quasi incontournables pour gérer les derniers points froids de la maçonnerie, lorsque celle-ci est isolée de l’intérieur. Explications. Depuis l’entrée en application de la RT 2012, le ratio de transmission thermique linéique moyen global (ratio Ψ) des ponts thermiques du bâtiment ne doit pas excéder 0,28 W/(m2SHONrt.K). De même, le coefficient moyen de la transmission thermique linéique des liaisons entre planchers intermédiaires et murs extérieurs ou local non chauffé ne doit pas dépasser 0,6 W/(m.K). Des seuils inchangés avec la nouvelle RE2020 (voir encadré). Derniers points froids de la paroi, les ponts thermiques peuvent engendrer de nombreuses pathologies du bâti, notamment lorsque l’on isole par l’intérieur. L’un des remèdes : le rupteur de pont thermique.  Le Mouvement perpétuel à Rennes, Anthracite Architecture : 40 logements sociaux passifs labellisés Maison passive France. Rupteurs Schöck Rutherma type Q pour les liaisons avec un balcon sur appuis.Photo : Alexandre Wasilewski &nbsp; Liaison continue &nbsp; Cet outil technique rétablit la continuité de l’isolation lorsque celle-ci est interrompue pour une raison ou pour une autre. Il se distingue par la composition de son corps isolant (laine minérale, PSE, verre cellulaire, mousse polyuréthanne&#8230;) et varie dans sa forme selon la liaison à traiter (dalle/façade, dalle/balcon, dalle/refend&#8230;) et le type de structure. Dans certains cas, les rupteurs se font aussi éléments structurels. Ils autorisent alors la réalisation d’une liaison continue, par exemple entre mur et plancher, ou encore entre balcon et plancher. Dans ce cas, ils sont composés d’une bande isolante et d’armatures à effort tranchant, d’armatures en traction et en élément de compression. S’ils rétablissent la continuité thermique, ils s’avèrent également fort utiles pour gérer certains problèmes d’humidité et de condensation. Dans les bâtiments très isolés, les ponts thermiques sont, en effet, les seuls points froids. C’est donc là que se concentrent tous les risques de condensation et les pathologies potentielles qui y sont associées. Stéphane Miget « Concernant le traitement des ponts thermiques, la RE 2020 n’est pas plus contraignante que la RT2012. C’est dommage, je pense qu’il aurait fallu qu’elle soit plus exigeante en valeur de déperdition énergétique, mais aussi dans leur traitement global, notamment dans les immeubles de logements collectifs. Un des garde-fous de la RE 2020, comme celui de la RT 2012, est l’obtention d’une moyenne de déperdition énergétique correspondant au traitement d’environ 50 % des ponts thermiques, ce qui me semble insuffisant. D’où la réflexion suivante : aujourd’hui en rénovation, nous mettons en place des ITE sur des immeubles construits en ITI où, à l’origine, aucun – ou presque – pont thermique n’était traité. Résorber en moyenne la moitié des ponts thermiques, n’est-ce pas l’annonce de l’inévitable future rénovation avec ITE des immeubles construits aujourd’hui en ITI ? Ne vaudrait-il pas mieux les construire d’ores et déjà avec l’ensemble des ponts thermiques traités ? En outre, le traitement avec rupteur offre nombre d’avantages. Ainsi, limiter les déperditions par la façade revient à augmenter le pouvoir d’achat des ménages – puisqu’on leur fait économiser de l’énergie – et aussi à améliorer la qualité de l’air des logements. En effet, les rupteurs, en réduisant les différences de température entre intérieur et extérieur, évitent ainsi le point de rosée et, de fait, l’apparition de moisissures. C’est aussi une solution technique durable dans le sens où ils sont coulés dans le béton et donc efficaces tout au long de la vie du bâtiment. » Daniel Costa directeur commercial et marketing, Schöck Solution 1 Liaison planchers bas et d’étage, maison individuelle Placés en périphérie des planchers intermédiaires (vide sanitaire, étages et combles), les rupteurs diminuent considérablement les ponts thermiques linéiques des liaisons murs-planchers. Ils sont la plupart du temps associés à un système complet de plancher poutrelles. Qu’il s’agisse de rupteurs de refends transversaux ou longitudinaux, ils assurent la connexion avec les entrevous du plancher. Ils sont connectés les uns aux autres (emboîtement) ou simplement juxtaposés. Les longitudinaux sont placés perpendiculairement aux poutrelles. Il existe aussi des rupteurs de rehausse utilisés, soit sur toute la hauteur de la dalle de compression, soit partiellement. Des éléments complémentaires peuvent aussi être disposés au-dessus. Nouvelle gamme Box Rupteur Equatio de Rector en trois références (vide sanitaire, étage et toit terrasse et sous-sol et toit terrasse) pour maisons individuelles et groupées. Photo : Rector Solution 2 Liaison planchers intermédiaires/murs, immeubles de hauteur Dans ce cas, l’isolation par l’extérieur est la solution la plus simple et la plus efficace pour couper les ponts thermiques des planchers intermédiaires. Néanmoins, les habitudes constructives étant ce qu’elles sont (ITI), une offre dédiée s’est développée. Il s’agit en général de rupteurs en polystyrène moulé ou laine minérale rigide, mis en place en périphérie du plancher. Ces derniers s’intercalent entre la poutrelle et la maçonnerie, en rive et en about, avant le coulage du béton. Dans tous les cas, une attention particulière doit être apportée lors du coulage de la dalle de compression, afin que les éléments ne soient pas déplacés. Certains préfabricants proposent des prédalles en béton armé, équipées de boîtes en polymère rigide incorporées le long des rives des dalles. Une fois celles-ci en place, des blocs isolants en laine minérale compressée sont insérés dans les boîtes avant coulage de la dalle de compression.  Le rupteur Knauf Stop Therm Ultra en PSE gris se décline dans sa version Knauf Stop Therm Ultra Ch, qui est compatible avec les procédés de planchers chauffants intégrés dans la dalle de compression sur poutrelles précontraintes, ou treillis et entrevous isolants.Photo : Knauf Solution 3 Liaison plancher intermédiaire/mur avec balcon Un balcon en béton génère naturellement un pont thermique majeur qu’il faut évidemment traiter. Ici, le rupteur permet de le réduire et d’obtenir un ratio (Ψ) compris entre 0,25 et 0,50 W/m.K environ, en fonction des densités de ferraillage, et donc de la portée du balcon. Les rupteurs sont mis en place dans la maçonnerie pour assurer la continuité de l’isolation en about de dalle et, s’il y a lieu, de balcon, tout en reprenant les sollicitations de la structure. Adaptés à l’ITI comme à l’ITE, ils ne règlent pas la totalité du pont thermique. Plus la portée est importante, plus le ferraillage l’est et moins le rupteur est efficace. Une autre technique consiste à couper partiellement la dalle avec une réservation remplie d’isolant entre mur et balcon. Ce dernier reste porté par des accroches ponctuelles, lesquelles sont autant de ponts thermiques supplémentaires. &nbsp;  Les rupteurs Rutherma type DFi, DFi/VM, Ki, DB, D et RF, de Schöck, assurent les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade. Ils sont couverts par une nouvelle FDES. Impact carbone rupteur : 12,2 kg.eq. CO2/UF.Photo : Schöck  Les blocs isolants Fabtherm, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RE 2020, y compris avec des planchers dalle pleine.Photo : Fabemi Alternative planelle Pour s’affranchir de la mise en place de rupteurs de ponts thermiques, les industriels de la brique et du béton préfabriqué ont développé des systèmes constructifs complets avec planelles isolantes. Ces dernières, dotées d’un isolant face intérieure, sont mises en œuvre au droit de la dalle et dans la continuité de la maçonnerie. Simple et économique, cette solution traite le plus gros pont thermique et est aussi utilisée comme élément coffrant. 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Il y a 2 ans et 163 jours

Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle »

Ariane Constructions achève, à Bordeaux, ses deux premières maisons individuelles référencées « Cradle to Cradle ». Pour être certifié, le projet a dû utiliser des matériaux recyclables, sains et sobres en carbone. Reportage. Rien ne distingue d’un chantier traditionnel ces deux maisons en construction au numéro 141 de la rue Jude, à Bordeaux (33) : un sol boueux, des blocs béton qui attendent leur enduit de finition, des ouvriers qui s’affairent, des matériaux de construction entreposés çà et là&#8230; Et pourtant, ce chantier est unique en son genre. Fin 2022, s’élèveront ici les deux premières maisons certifiées Cradle to Cradle (C2C) en France. Sur ce marché de la maison individuelle d’ordinaire si peu concerné par la cause environnementale, le constructeur Ariane Constructions (groupe Cina &#8211; Compa­gnie immobilière Nouvelle-­Aquitaine) se distingue : « L’idée était d’envoyer un signal qui soit déterminant pour ce marché. Lequel est parfois chahuté par les pouvoirs et politiques publics qui ne l’encouragent guère… Alors que s’exprime un réel désir de maison individuelle », note Philippe Petiot, président du directoire du groupe Cina. Le signal, c’est le C2C, présenté comme un bon compromis entre les attentes des Français et les exigences environnementales de la réglementation.   Passeports circulaires &nbsp; La démarche « Cradle to Cradle », littéralement « du berceau au berceau », tire sa genèse de l’organisation du même nom. Cette dernière évalue les matériaux en fonction de leurs performances et selon des exigences scientifiques, dans cinq catégories de durabilité : réutilisation des matériaux, utilisation de matériaux sains, recours à des énergies renouvelables et à une gestion du carbone, gestion de l’eau, responsabilité sociétale. Après évaluation, une certification Cradle to Cradle Certified est délivrée en conséquence. « Le principal défi de cette démarche a été d’embarquer avec nous tout un panel d’industriels et les amener à faire certifier leurs produits, par exemple sur la non-toxicité des matériaux, leur réutilisation en fin de cycle de vie, leur bilan carbone, la consommation d’énergie (à la production et à l’usage, NDLR), etc. », détaille Pierre Philippe, directeur achats du groupe Cina. Dans cette optique, Ariane Constructions s’est associée au bureau d’études Upcyclea, spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification C2C. Sur la base d’audits, les produits des industriels sont ainsi évalués, de même leurs fournisseurs ou encore la traçabilité des matériaux. Upcyclea délivre ensuite un passeport établi selon les critères de la norme Cradle to Cradle. Passeport qui facilite le calcul de l’empreinte carbone des matériaux, leur degré de circularité et de non-toxicité. À noter, la certification C2C doit être renouvelée chaque année. Précision importante : « Tous les industriels (travaillant sur le chantier, NDLR) ne sont pas certifiés Cradle to Cradle. Mais tous ont dû remplir le passeport circulaire et communiquer sur leurs produits. Ensuite, nous avons sélectionné ceux qui étaient les mieux valorisés afin de ne pas pénaliser le projet, détaille Candie Serre, directrice d’Ariane Constructions. Un noyau dur de partenaires est certifié et nous disposons de toute une gamme d’entreprises, qui s’inscrit dans la démarche. » Concrètement, seuls cinq industriels sont certifiés Cradle to Cradle sur ce chantier : Actis pour les isolants minces Hybris, Tarkett pour les sols souples, Siniat pour les plaques de plâtre, Grohe pour l’équipement sanitaire et Schneider pour l’installation électrique. Selon Ariane, sur les soixante-quinze produits de construction utilisés pour réaliser ces deux logements, dix-sept d’entre eux sont considérés comme répondant aux exigences C2C sans pour autant être certifiés, et représentent à eux seuls 71 % de la masse de la maison. Lucien Brenet   Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription Actis « Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. » « Lorsque nous avons été sollicités par Ariane pour ce projet, nous n’étions pas certifiés Cradle to Cradle (C2C). Mais nous nous inscrivions déjà dans une démarche responsable, de la production de nos produits jusqu’à la pose, et nous étions engagés dans le processus de fabrication de l’Hybris. La certification était pour Actis une conséquence logique. Nous avons donc suivi de longues démarches, afin d’obtenir le passeport Upcyclea. Notamment plusieurs audits internes de nos fournisseurs pour s’assurer de la traçabilité de nos matériaux – Actis a lui-même été audité, NDLR. Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. Nous devons donc rechercher une amélioration perpétuelle de nos process car, l’année prochaine, nous serons une nouvelle fois audités pour déterminer si nous pouvons conserver la certification C2C. » 1/ Recyclage et réduction de l’empreinte carbone Les deux logements C2C renferment plusieurs produits recyclables, conçus en partie à base de matériaux eux-mêmes recyclés. Ainsi, les isolants Hybris d’Actis, utilisés pour les murs et les rampants, renferment 15 à 20 % de polyéthylène recyclé. « À l’intérieur de l’usine, nous récupérons toutes les chutes de produits de fabrication et les réinjectons dans le processus pour les transformer en billes de polyéthylène qui deviendront plus tard des isolants », détaille Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription chez Actis. Le produit, lui, est composé à partir de polyéthylène basse densité (PEBD), bien sûr recyclé. Bien que constitué de matière plastique, Hybris est donc recyclable à 100 % et à l’infini, assure l’industriel. Également issus du recyclage, le plâtre, à hauteur de 30 %, utilisé dans la fabrication des plaques Siniat, les plastiques (20 %) composant les entrevous (KP1). Ou encore les granulats (40 %) entrant dans la composition du béton des parpaings Airium (Lafarge Holcim). Chaque parpaing est ici rempli de mousse isolante recyclable, composée de 5 % de ciment et 95 % d’air. Dans sa recherche de matériaux plus vertueux, Ariane Constructions assure discuter avec Lafarge-Holcim sur la possible fourniture de bétons décarbonés à 70 %. À suivre. N’oublions pas les revêtements de façade Parexlanco, également recyclables et réinjectables. Les déchets de chantier sont récupérés, triés, puis réintroduits dans les circuits de production des industriels.Photo : Ariane Constructions &nbsp;  Le taux de CO2 du béton utilisé pour les fondations a été réduit de 20 %.Photo : Ariane Constructions 2/ Non-toxicité des matériaux Autre pilier de la démarche, l’innocuité des matériaux de construction. À base de produits naturels, la formule des peintures Unikalo qui sera appliquée en finition n’entraîne aucun rejet nocif ou toxique. Elle est labellisée NF environnement et attestée Zone Verte Excell. Autre exemple avec l’isolant Hybris (Actis), qui ne dégage ni COV ni particule nocive (formaldéhyde, phénol&#8230;) ou irritante. Et ce, pendant toute sa durée de vie. Le produit est d’ailleurs classé A+ pour la qualité de l’air intérieur (QAI), selon la norme NF EN ISO 16000. Tout aussi indispensable pour une bonne QAI, le système de ventilation simple flux Health Box 3.0 (Renson) est équipé d’un extracteur de CO2 dans les pièces de vie et d’un extracteur d’humidité dans les pièces techniques. Lesquels s’enclenchent lorsque les capteurs disséminés dans le logement détectent le moindre dépassement de seuils.  L’ensemble des produits et systèmes utilisés sont classé A+ ou A pour la qualité de l’air intérieur.Photo : Ariane Constructions  Les blocs béton intègrent la mousse minérale isolante Airium de Lafarge Holcim. Les parpaings sont mis en œuvre à joints minces. Atouts : facilité de pose, absence de ponts thermiques par les joints, réduction de matière et diminution de la consommation d’eau.Photo : Ariane Constructions  Le film réflecteur de l’isolant renvoie jusqu’à 95 % des rayonnements solaires vers l’extérieur en été, et permet au contraire de conserver, en hiver, la chaleur à l’intérieur.Photo : Ariane Constructions 3/ Réduire les consommations d’énergie Les logements ne sont pas autosuffisants. Mais selon les concepteurs, ils se situent entre la maison passive et un projet RE2020. Dans le cas présent, Ariane assure gagner de 5 à 6 °C en confort d’été par rapport à un chantier traditionnel. Et ce, grâce aux produits comme l’isolant Hybris (Actis) – « À lui seul, il fait gagner jusqu’à 2 °C de confort d’été », souligne le fabricant –, les plafonds rafraîchissants Plafino d’Innovert (Atlantic), les blocs béton Airium de Lafarge Holcim, la box domotique Somfy qui, équipée d’une horloge crépusculaire, gère automatiquement les ouvrants. Tous ces éléments permettent de réduire la climatisation en été et en chauffage l’hiver. La pompe à chaleur Alféa Extensa A.I R32 d’Atlantic est, quant à elle, dotée d’un régulateur de température Inverter. Ce dernier optimise la consommation de la PAC en adaptant son régime aux besoins. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 163 jours

BLUETEK lance KOMETE son premier brise-soleil design en kit et à montage rapide à destination des installateurs et des cmistes

BLUETEK, leader français du désenfumage naturel, de l’éclairement zénithal et de solutions de bardage, propose KOMETE, son nouveau brise-soleil en kit pour les installateurs et les Cmistes. Commercialisé via le négoce ou livré directement sur les chantiers de maisons individuelles neuves ou en rénovation, KOMETE est disponible en deux largeurs et deux longueurs standard, mais [&#8230;]
Il y a 2 ans et 163 jours

L’EPFA Guyane lance deux opérations d’aménagement reposant sur le principe « Habiter le paysage »

Elle comprend des logements, activités économiques et espaces publics. A Montsinéry-Tonnegrande, l’EPFA lance les travaux de la phase 1 de la tranche 2 de la ZAC « Montsinéry » avec comme parti pris : donner à voir le paysage. L'EPFA Guyane construit avec ses partenaires publics et privés « la ville amazonienne durable" selon une démarche cohérente d'ensemble qui actionne à la fois la maîtrise du foncier, la réponse aux besoins en logements, équipements et activités économiques, tout en valorisant la mosaïque de paysages et biodiversité guyanaises. Ces opérations d’aménagement visent à créer un choc de l’offre pour contribuer à résorber les squats et créer les équipements nécessaires au bien-être de la population. Pour Denis Girou, directeur général de l’EPFA Guyane : « Nous entrons dans une nouvelle phase de l’OIN pour deux opérations, celle de l’opérationnel. Après le volet pré-opérationnel, les études de conception et le choix de la maitrise d’œuvre, nous démarrons ce mois ci les travaux d’aménagement dans 2 des 24 secteurs de l’OIN, à Matoury et à Montsinéry-Tonnegrande ».Secteur OIN 8 - A Matoury, « Mélodies de Morthium », le «paysage habité » : Premier jalon-vitrine d’un projet qui va reconfigurer le secteur ; le connecter au centre-ville et valoriser l’environnement forestier Située à 12 km au sud de Cayenne, Matoury compte aujourd’hui plus de 34.000 habitants. En 2030, sa population est estimée à 36.634 habitants, soit une hausse de 3.176 habitants (9%).L’OIN de Guyane comporte 7 secteurs à Matoury. Le premier à être aménagé est le secteur Matoury-Sud-Bourg (60 ha) avec le lotissement des « Mélodies de Morthium » (4 ha). C’est au sud du bourg, que l’EPFA amorce les travaux de cette opération d’ensemble s’inscrivant dans le prolongement urbain existant en continuité de l’école élémentaire du bourg.A proximité de la crique Morthium, proche de la forêt, le programme des Mélodies se développe en agrafe urbaine autour d’ une voirie centrale se raccordant à la RN2 et au quartier voisin. Il proposera 61 logements (44 logements sociaux, 12 maisons jumelées et 5 maisons individuelles) ; 3.000 m2 de SDP d’activités économiques et de commerces de proximité; une esplanade et un parc urbain de 6.800m² permettant aussi de gérer les problématiques d’eaux pluviales. Des systèmes de noues (canaux à ciel ouvert) maillant le quartier et l’implantation des bâtiments favoriseront la mise en valeur du paysage.Secteur OIN 12 : Etapes significatives franchies pour la requalification de la friche industrielle TDF de Montsinéry-Tonnegrande et l’aménagement de la phase 1 de la tranche 2 de la ZAC « Montsinéry» au sein du secteur « Les savanes »La commune de Montsinéry-Tonnégrande (2.900 habitants [1]) est un modèle de transition écologique. Le secteur 12 de l’OIN dit « les savanes » en est l’illustration. A 35 km de Cayenne, en lisière de forêt, bordée par la rivière Montsinéry, la commune va valoriser ses atouts : la biodiversité, l’agriculture, un cadre naturel saisissant. L’opération et le pôle d’innovation axé sur les Greentech-Guyane ont érigé le paysage au rang d’outil opérationnel dans les projets d’aménagement et de développement territoriaux.L’EPFA Guyane prépare la requalification de la friche industrielle TDF pour accueillir Biostratège. L’entreprise BioStratège est spécialisée dans les domaines de l’éco-extraction du végétal, le développement d’ingrédients et de produits naturels écoresponsables. L’EPFA Guyane a acheté le foncier et l’ancien bâtiment de radio-diffusion à TDF. Les travaux de démontage des antennes par TDF sont en cours. En 2023, BioStratège devrait s’installer dans l’ensemble immobilier et disposer du foncier nécessaire pour réaliser son projet « Amazon Activ Valley » sur 2.500 m2 de SDP. L’investissement industriel de plus de 6,8 millions d’euros permettra dans un premier temps, la création de 23 nouveaux emplois directs.L’EPFA Guyane lance la tranche 2 de la ZAC de MontsinéryLa tranche 1 est livrée. Elle s’articule autour de la construction d’un groupe scolaire, de 100 logements et de commerces.Le projet de la tranche 2 (60 ha) s’appuie sur le paysage comme support de l’urbanisation. Elle se déploie en hameaux interconnectés avec le bourg et s’adosse au collège en cours de construction.3 hameaux aux ambiances paysagères différentes - hameau de la mangrove, hameau de la lagune et hameau bord accueilleront à terme plus de 600 logements dont 20% de collectifs, 34% d’intermédiaires et 46% d’individuels.Au cœur de ces hameaux à forte identité, des espaces publics diversifiés comprenant une zone « skatable », un roc d’aventures, un terrain multisports, des parcours sportifs, espaces de détente, aires de jeux et carbets d’observation.Une programmation généreuse se concentrera le long d’un axe central : équipements publics, activités économiques, collège et crèche, pôle médical et commerces.Pour Denis Girou, directeur général de l’EPFA Guyane : « Le projet développé par Atelier 2/3/4 allie habitat, biodiversité, économie-emploi. Avec l’arrivée des sociétés Green-tech, c’est un projet d’avenir ambitieux pour le territoire et ses habitants, illustrant la transition vers une économie non destructive de la biodiversité Guyanaise. »
Il y a 2 ans et 169 jours

Hexaom maintient son chiffre d'affaires, mais les commandes sont en baisse

RÉSULTATS. Le premier constructeur français de maisons individuelles affiche un CA en hausse au troisième trimestre et sur les neuf premiers mois de l'année. Les prises de commande pâtissent, en revanche, du contexte économique.
Il y a 2 ans et 174 jours

Où les Français veulent-ils vivre ? Les résultats de la 2e édition du baromètre Kantar Public­­

Alors que la crise climatique devient plus que jamais concrète aux yeux des Français, cette deuxième édition s’intéresse plus particulièrement à leurs perceptions et attentes en matière de lutte contre l’artificialisation des sols dans les territoires, mais aussi de réindustrialisation du pays.Des grandes agglomérations en crise : la revanche des petites villes et villes moyennesLa deuxième vague du baromètre confirme l’aspiration des Français à un idéal de vie au calme, dans un environnement naturel et préservé, loin de la grande ville et de ses désagréments : promiscuité, coût de la vie et insécurité… Comme nous l’observions fin 2020, l’attractivité d’un territoire est inversement proportionnelle à sa densité : l’agglomération parisienne fait figure de repoussoir (seuls 11% des Français aimeraient y vivre), tandis que 58% des Français aspirent à vivre dans un village ou un hameau.En deux ans, l’attrait des petites villes et agglomérations (moins de 20.000 habitants) se renforce encore : elles constituent un lieu de vie aspirationnel pour un Français sur deux (en progression de plus de 10 points), quel que soit leur âge. 30% de leurs habitants disent d’ailleurs davantage envisager qu’avant le Covid-19 de quitter leur lieu de vie, contre 23% des habitants des villes moyennes et seulement 13% des petites villes et zones rurales.En tête des attentes : sécurité, proximité avec la nature et accès aux services de santéLa petite ville répond aux facteurs jugés les plus importants par les Français dans le choix de leur lieu de vie : le sentiment de sécurité (cité comme déterminant par 61 %), suivi de l’accès à la santé et aux soins (57%) puis de trois dimensions proches évoquées par plus d’un Français sur deux : la proximité avec la nature (55%), la qualité de l’air (55%) et la présence d’espaces verts (54%). Sur chacune de ces dimensions (à l’exception de l’accès aux soins de santé), les habitants des zones rurales ou des petites villes se montrent davantage satisfaits que ceux des villes moyennes, eux-mêmes plus satisfaits que les habitants des grandes villes.Les petites villes sont perçues comme le territoire le plus adapté pour élever ses enfants… mais aussi pour y passer sa retraite. Selon les Français, c’est également l’échelle qui favorise le plus la qualité des relations sociales, offre des logements de meilleure qualité et où le coût de la vie est plus accessible. Ainsi, avec le village, les petites agglomérations sont pour les Français le territoire qui offre la meilleure qualité de vie. En revanche, l’emploi apparaît comme la faiblesse des petites villes et des zones rurales pour les Français, qui estiment majoritairement que les grandes et moyennes agglomérations sont les territoires qui offrent le plus d’opportunités d’emploi.Services publics, commerces et mobilité : les arguments des villes moyennesLes agglomérations moyennes (de 20 à 200.000 habitants) semblent offrir à leurs habitants un équilibre apprécié entre la qualité de vie et le calme propres aux villes à taille humaine et les services qu’elles proposent. Ainsi, six dimensions sont à la fois jugées très importantes pour les habitants des villes moyennes et suscitent une large satisfaction : la présence d’espaces verts, la proximité avec la nature et la qualité de l’air, mais aussi l’accessibilité et la variété des commerces et enfin la possibilité de se déplacer facilement à pied ou en voiture.La nécessité écologique face aux imaginaires88% des Français estiment que préserver les sols naturels et lutter contre l’artificialisation des sols est quelque chose d’important, 59% l’estiment même prioritaire. Toutefois, derrière ce consensus, les moyens pour y parvenir font l’objet d’appréciations diverses de la part des Français. En cohérence avec leurs aspirations de proximité à la nature, les Français sont avant tout favorables à la renaturation des sols artificialisés (84%). Ils soutiennent également largement l’idée de renoncer aux nouveaux projets d’infrastructures (60%) ou encore d’être incités à la rénovation de logements anciens (78%).En revanche, ils se montrent plus partagés quand il s’agit de limiter très fortement la construction de maisons isolées et de lotissements (53% y sont favorables et 31% opposés) voire de renoncer à la maison individuelle : 46% des répondants sont opposés à des incitations à vivre en appartement ou en maison mitoyenne (contre 33% qui y sont favorables). Une opposition qui grimpe à 51% chez ceux qui habitent en maison individuelle. Les Français se montrent en effet profondément attachés à l’habitat individuel : pour 79% d’entre eux, la maison est le logement idéal. Cette aspiration existe dans toutes les catégories de population, mais davantage encore chez les ménages employés et ouvriers (81%) que chez les cadres (73%).Parmi les autres actions pour lutter contre l’artificialisation des sols, la très forte limitation de la construction de nouvelles zones commerciales est majoritairement soutenue par les Français (72%). Une majorité relative de Français (46%) estime d’ailleurs que dans les années à venir il faut en priorité encourager le développement de commerces de centres-villes. Toutefois, à l’heure actuelle, 57% d’entre eux disent privilégier les zones commerciales pour leurs achats contre 27% qui préfèrent les commerces de centres-villes. Si les commerces de centres-villes sont perçus comme plus conviviaux et agréables, les zones commerciales cumulent les avantages suivants : facilement accessibles, bon marché, adaptés à des courses en famille et répondant à tous les besoins.Une réindustrialisation sous conditions : le syndrome Nimby n’est jamais loinL’idée de réindustrialiser la France est perçue positivement par les Français, et d’abord comme un moyen de créer des emplois et de garantir l’indépendance économique du pays. Ils ne sont toutefois que 4% à envisager l’installation d’une nouvelle usine près de chez eux sans condition. Les préoccupations sont nombreuses : nuisances diverses (bruits, odeurs, poussières et mauvaise qualité de l’air), sont redoutées par 1 Français sur 2. L’intégration paysagère de l’usine, la création d’emplois qu’elle génère et l’encadrement des risques industriels sont aussi des conditions souhaitées par environ 4 Français sur 10 dans la perspective d’une installation d’usine près de chez eux.Sur la question de la réindustrialisation, comme sur celle de la lutte contre l’artificialisation des sols, on observe une forte tension non-résolue entre l’aspiration des Français à vivre dans un environnement préservé et la perception d’une réindustrialisation bénéfique pour l’emploi et l’économie.Les résultats en infographie.
Il y a 2 ans et 175 jours

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