Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour monuments

(931 résultats)
Il y a 4 ans et 36 jours

Monuments historiques de Charente-Maritime : vidéos, expositions et livre

La Drac de Nouvelle-Aquitaine et Le Centre des monuments nationaux présentent, en partenariat avec les Éditions Hervé Chopin, l’exposition « Monuments historiques de Charente-Maritime », avec une vingtaine de clichés grands formats de la photographe Anne Chopin. Le département de la Charente-Maritime est riche de 849 Monuments historiques protégés à partir de 1840. Les plus anciens sont des dolmens qui remontent au Néolithique et les plus récents sont des maisons des années 1960-1970 construites à Royan. Si les églises, châteaux et halles émaillent le territoire, sur le littoral s’offrent à la vue des édifices à l’architecture diversifiée et parfois surprenante : d’originales villas balnéaires, des citadelles ou des phares. L’exposition propose à travers 27 clichés un panorama de ces architectures. Cette exposition sera visible jusqu’au 30 septembre 2021, dans la tour de la Lanterne. Dans l’attente de son ouverture, des vidéos présentent certains des monuments. Cette exposition accompagne la publication Monuments historiques de Charente-Maritime  dont les textes ont été rédigés par les agents des services patrimoniaux de la Drac. Cet ouvrage est publié par les Éditions Hervé Chopin et fait suite à celui sur les Monuments historiques en Charente. Photo : Cozes – Halles – Anne Chopin  
Il y a 4 ans et 48 jours

Chapelle royale et cabinet d'angle: deux joyaux restaurés à Versailles

"Vous contemplez la chapelle telle que voulue par (l'architecte Jules) Hardouin-Mansart, telle que Louis XIV a pu la contempler, à l'exception du grand lanternon, supprimé en 1765", se félicite auprès de l'AFP Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques qui pilote le chantier depuis quatre ans.Un chantier de restauration de l'extérieur de la chapelle qui a nécessité plus de 16 millions d'euros d'investisements, financés notamment grâce à la Fondation suisse Philanthropia et plusieurs mécènes, dont Saint-Gobain et LVMH. "C'est éblouissant, cette toiture irradie la ville, l'ensemble Versailles est rééquilibré", s'enflamme Catherine Pégard, présidente de l'Etablissement public, relevant qu'il s'agit de "travaux de même ampleur que ceux de la Galerie des glaces en 2007".Frédéric Didier accompagne l'AFP sous la charpente datant de 1705: une "forêt" de chêne de couleur blonde, comme l'était celle de Notre-Dame détruite par l'incendie de 2019. "On a pu restaurer à l'identique en conservant les bois anciens", dit-il.La quasi totalité des sabliers, pièces horizontales de plusieurs tonnes soutenant la charpente, ont dû être remplacés. Les infiltrations avaient provoqué des affaissements de 20 cm."Des bébés de 200 kg"La présence d'amiante dans le mastic des vitraux a obligé à les déposer et à les décontaminer. Et pour la première fois depuis l'Ancien Régime, les dorures sur tous les plombs devenus ternes, ont été refaites et étincellent.Des bas-reliefs abîmés ont été restaurés en modelage. Les statues n'ont pas été remplacées mais seulement restaurées. "Ces grands anges, de beaux bébés de 200 kg, on a dû les démonter, les gruter, les restaurer en atelier, remplacer les armatures internes et les replacer", raconte l'architecte. Cette chapelle royale est "le seul édifice des XVIIe-XVIIIe siècles encore intact avec toute sa statuaire d'origine", souligne-t-il.Le chantier a mobilisé une centaine d'ouvriers de nombreux métiers d'art, permettant la formation d'apprentis. Des recoins n'étaient documentés que par des photos noir et blanc des années 50."Certains historiens considèrent que c'est ce qu'il y a de plus abouti dans le palais. Cette fin du règne de Louis XIV, c'est un moment de perfection", souligne Laurent Salomé, directeur du musée.A 40 mètres de haut, "elle émerge de la ligne horizontale des toitures et brouille la symétrie, représente un élan vertical. Elle a été voulue pour symboliser l'idée que la maison de Dieu domine la demeure des hommes", explique l'architecte.Tiroirs secretsChef-d'oeuvre de l'art rocaille, le cabinet d'angle du Roi, salle de travail de Louis XV, a retrouvé lui aussi son éclat, financé notamment par le mécénat de Rolex. Avec en son centre le génial bureau à cylindre, muni de tiroirs secrets et dont la réalisation a pris neuf ans."Ce cabinet est une de pièces emblématiques du château par cette dualité d'un lieu de pouvoir et d'un lieu très intime", où les rois gardaient leurs collections de médailles, note Catherine Pégard.La dorure ancienne des glaces et des boiseries a été complétée. Et la peinture à la colle en "blanc de Roi", couleur froide et contrastée, a été retrouvée à l'identique, explique Laurent Salomé."Au XXe siècle, on croyait qu'un blanc crème était plus juste historiquement, on le trouvait plus élégant", s'amuse-t-il, en comparant le cabinet d'angle avec les salles voisines beaucoup plus ternes."Ces réalisations, dans cette période Covid, manifestent l'engagement de Versailles pour tous les métiers d'art et l'emploi", souligne la présidente de l'Établissement public et les restaurations ne cessent jamais: l'un, celle du cabinet du Dauphin, est en cours, celle des appartements de Madame du Barry, favorite de Louis XV, vient de débuter. Son achèvement coïncidera avec une grande exposition inédite à Versailles consacrée à Louis XV, pour l'automne 2022, révèle à l'AFP Mme Pégard.
Il y a 4 ans et 50 jours

Emmanuel Macron visitera le chantier de Notre-Dame jeudi, deux ans après l'incendie

"Cette visite sera l'occasion pour le chef de l'État de remercier à nouveau tous ceux qui ont permis de sauver la cathédrale des flammes, tous ceux qui œuvrent à sa reconstruction (charpentiers, échafaudeurs, cordistes, grutiers, facteurs d'orgue, maîtres-verriers, restaurateurs en peinture et sculpture, tailleurs de pierre, archéologues et chercheurs), ainsi que les 340.000 donateurs du monde entier qui rendent ce chantier possible", précise la présidence.Peu après la destruction de la toiture et de la flèche par les flammes le 15 avril 2019, le président Macron avait annoncé vouloir la reconstruire en cinq ans. Un an plus tard, dans un message vidéo, il avait renouvelé cette promesse malgré l'interruption du chantier pendant le premier confinement.Ce jour-là, le gros bourdon "Emmanuel" de la Tour Sud avait résonné à 20H00, comme un symbole de résilience.Le chef de l'État se rendra jeudi sur les planchers hauts de Notre-Dame et dans les voûtes du chœur avant de rencontrer les équipes mobilisées sur la phase de sécurisation, préalable indispensable à sa reconstruction à l'identique.Il sera accompagné de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de la maire de Paris Anne Hidalgo, de son représentant spécial pour la reconstruction le général Jean-Louis Georgelin, de l'architecte en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve, de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, de Mgr Eric Aumonier, représentant le diocèse de Paris et du recteur de la cathédrale Mgr Patrick Chauvet.Mais le chantier ne sera pas achevé en cinq ans. En revanche le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une première messe dans la nef, a annoncé en décembre 2020 le général Georgelin.Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale.
Il y a 4 ans et 50 jours

Découvrez les lauréats de la Mission Patrimoine 2021 (1/2)

DIAPORAMA. Batiactu fait le tour des monuments et sites historiques retenus par la Mission Patrimoine. Cette année est riche en découverte de lieux insolites, d'un ancien pénitencier pour enfants à l'écurie du duc de Richelieu.
Il y a 4 ans et 50 jours

La restauration du décor exceptionnel de la Villa Laurens

Élevée sur le domaine de Belle-Ile à Agde, bordée par le fleuve Hérault et le canal du Midi, la villa est un véritable palais des mille et une nuits imaginé dans les années 1900 par son propriétaire Emmanuel Laurens. Le monument est fascinant par l’amplitude de son décor qui embrasse tout, reflet du goût Emmanuel Laurens pour les voyages en Orient et pour l’Art nouveau. Un ambitieux programme de restauration a permis de redécouvrir un décor foisonnant, multicolore et lumineux, d’en parfaire la connaissance et de le restituer. Un collège d’expert associant l’Inspection générale des monuments historiques et la DRAC a permis d’orienter les choix de restauration. La réflexion collégiale a été déterminante pour le choix du traitement à effectuer et la définition du parti pris de restauration. Toute intervention doit rester fidèle à la conception initiale du monument. 
Il y a 4 ans et 50 jours

Restauration de la salle des Etats du château de Ravel

Forteresse féodale, puis royale, offerte par Philippe le Bel à son chancelier Pierre Flote, demeure des familles d’Amboise, de la Rochefoucauld, puis de la famille d’Estaing, le château de Ravel, dans le Puy-de-Dôme, a conservé ses caractéristiques médiévales, adaptées aux exigences d’une demeure seigneuriale classique. Le château de Ravel, propriété privée, est classé au titre des monuments historiques. La pièce maîtresse du château, la salle des Etats d’Auvergne abrite une importante frise représentants les blasons d’une cinquantaine de provinces françaises, exécutée afin d’accueillir les Etats généraux d’Auvergne. Cet événement n’aura finalement jamais lieu, en raison du décès de Pierre Flote, tué à la bataille de Courtrai en 1302. Cette frise héraldique unique en France, aurait pu disparaître lors de l’incendie qui a ravagé 400m² dans la partie nord-ouest du château en juin 2016. S’ensuit alors un chantier de restauration en plusieurs étapes, exécuté sous la maîtrise d’oeuvre de Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques, permettant de dégager des dispositions du XIIIe siècle et de les remettre en place dans cette partie du château : la grande chambre royale au 1er étage, la façade ouest et la tour nord-ouest, par exemple, retrouvent leur physionomie médiévale. Par chance, l’incendie n’a pas endommagé les peintures murales de la salle des Etats, situées pourtant au-rez-de-chaussée, directement sous les étages touchés par les flammes. Suite au sinistre, l’entresol crée tardivement est déposé et la salle des États a d’ores et déjà retrouvé ses volumes d’origine. Sur le chantier, le travail des restaurateurs consiste dans un premier temps à dégager les enduits dissimulant les peintures et à consolider ces dernières. Puis dans une seconde étape, ils procéderont à leur restauration, sous le contrôle scientifique et technique de la conservation régionale des monuments historiques. L’enjeu notamment sera de définir, en lien avec les propriétaires, l’architecte en chef des monuments historiques et les restaurateurs, jusqu’à quel point les parties disparues ou fanées seront restituées. La restauration de la salle des États a été sélectionnée parmi les opérations financées au titre du plan de relance dans le cadre de la mesure qui vise à conforter les opérations de restauration de monuments historiques relevant des collectivités ou de propriétaires privés. Le chantier a débuté fin 2020 et se poursuivra jusqu’en juillet 2021. Le montant total des travaux s’élève à 336 590 € dont une participation financière de 168 295 € dans le cadre de France Relance. Photo : salle des Etats pendant les travaux – 2BDM Architectes  
Il y a 4 ans et 51 jours

Le Musée de la Chaussure retrouve son charme d’antan grâce aux tuiles Edilians

En juin 2019, un violent orage de grêle traverse le département de la Drôme provoquant d’importants dégâts dans de nombreuses communes parmi lesquelles Romans-sur-Isère. La ville voit un grand nombre de ses monuments historiques endommagés, les toits abîmés. Classée en état de catastrophe naturelle, elle entreprend alors d’importants travaux de réparation de ses bâtiments emblématiques dont la rénovation globale des toitures du Musée de la chaussure avec les tuiles Delta 10 Ste Foy et Canal 50 Restauration Poudenx d’Edilians.   Un patrimoine à préserver Située entre Grenoble et Valence, Romans est chargée d’histoire. Le cœur de la vieille ville abrite des ruelles étroites et nombre de patrimoines tels que la collégiale Saint-Barnard, élevée à l’emplacement d’une abbaye fondée en 838 sur les bords de l’Isère, ou encore son Musée international de la chaussure, installé dans l’écrin prestigieux de l’ancien couvent de la Visitation. Après la tempête de grêle de juin 2019, le Musée de la chaussure, qui expose une exceptionnelle collection de 16.500 souliers en tout genre, se retrouve contraint de fermer ses portes au public. Deux mois plus tard, la mairie lance un appel d’offres pour réparer non seulement les dommages subis par le musée mais également par l’ensemble des édifices sinistrés, classés à l’inventaire des monuments historiques, en commençant par la collégiale. Les Architectes des Bâtiments de France sollicitent alors Eric Sirvent, responsable commercial d’Edilians en charge de ce secteur, pour leur présenter différents modèles de tuiles Canal destinées à la couverture de l’église. Séduits par l’esthétique de la Canal 50 Restauration Poudenx, ils décident finalement de l’utiliser plutôt pour restaurer une partie des toitures du Musée de la chaussure. Rappelant les véritables tuiles d’autrefois, elle leur permet, en plus, de respecter l’une des clauses du cahier des charges de la ville : une reconstruction à l’identique afin de pouvoir bénéficier des indemnités prévues par les assurances dans le cadre d’une catastrophe naturelle.   Restaurer tout en respectant l’histoire Spécialisée dans la rénovation et partenaire d’Edilians depuis plus de 30 ans, l’entreprise Chovin remporte l’appel d’offres de la ville de Romans-sur-Isère et se voit confier la rénovation de la totalité de la charpente du Musée de la chaussure avec pour mission de respecter l’esthétique d’origine de ce patrimoine ancien. Pour ce faire, les architectes des Bâtiments de France ainsi que ceux de la commune valident deux types de tuiles terre cuite d’Edilians. Avec son grand moule faiblement galbé à relief, la tuile à emboîtement Delta 10 Ste Foy, en coloris rouge, remplace fidèlement les tuiles plates Saint-Vallier de la structure centrale du Musée. Une fois enlevées les plaques de fibrociment revêtues d’amiante découvertes en sous-toiture, la tuile Canal 50 Restauration Poudenx recouvre les deux autres ailes à 4 pans du site, dotées d’une pente de toiture de 36% environ. Issue de la Sélection Patrimoine, cette tuile canal à tenons a été posée dessus/dessous afin d’épouser parfaitement la forme des nouvelles plaques ondulées et ainsi renforcer l‘étanchéité. « Choisie en coloris Antique, elle se marie à la perfection avec les bâtiments environnants » souligne Nicolas Robin, gérant de l’entreprise Chovin. Au total, 2.865 m2 de tuiles terre cuite Edilians dont 1.910 m2 de Canal 50 Restauration Poudenx et 955 m2 de Delta 10 Ste Foy ont été mises en œuvre par trois charpentiers couvreurs de l’entreprise Chovin, à raison de 50 m2 par jour. Frontons, rives, faîtières et closoirs d’étanchéité complètent cet ensemble composé de plus de 30.000 tuiles.   Après plus de 6 mois de travaux, le Musée de la chaussure qui a pu ouvrir ses portes en temps et en heure en juillet 2020, attend désormais la fin de la crise sanitaire pour accueillir à nouveau des visiteurs. Nul doute qu’ils seront charmés par la qualité de la restauration à l’identique des toitures, à l’image de la ville de Romans-sur-Isère qui envisage de rénover la chapelle du musée ainsi qu’un monastère situé à proximité avec les mêmes prescriptions. http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 56 jours

Noyon : création d’un comité de pilotage pour l’entretien des monuments historiques

La Ville de Noyon compte sur son tout nouveau comité de pilotage pour gérer l’entretien des monuments historiques.
Il y a 4 ans et 56 jours

Promotion des métiers de la métallerie au prochain MÉTALEXPO

MÉTALEXPO veut mettre l’accent sur la formation et la promotion des métiers de la métallerie auprès des jeunes publics. Du 21 au 24 septembre, porte de Versailles,  les visiteurs auront l’occasion de découvrir toute la diversité et la richesse de ces métiers à travers des rencontres, des démonstrations et des conférences qui prouveront tout le dynamisme de ce secteur. Par ailleurs, reporté en raison de la crise sanitaire, le Concours Métal Jeunes conserve la thématique des « Monuments détournés » pour son édition 2021. Ce concours a lieu au niveau national et s’adresse aux jeunes formés aux métiers du métal dans le Bâtiment (métalliers, métalu-verriers, métalliers ROCSM…) dans les classes de niveau V (CAP) et IV (BP, Bac Pro). Les œuvres réalisées seront évaluées par un jury d’experts en fonction de leur qualité technique, de leur esthétisme et de la qualité de leurs finitions. Les œuvres ainsi primées seront exposées sur le stand de l’Union des Métalliers. Les visiteurs seront invités à choisir leur œuvre préférée dans le cadre d’un vote du public dont le résultat sera dévoilé le jeudi 23 septembre.  ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO – 21 au 24 septembre 2021 à Paris Expo Porte de Versailles – Hall 1   
Il y a 4 ans et 64 jours

Gestion unifiée du Mont-Saint-Michel

Un accord sur le financement du démarrage de l’établissement public national du Mont-Saint-Michel a été trouvé. Ce site exceptionnel sera désormais géré de manière unifiée, en partenariat étroit avec les collectivités territoriales et le Centre des monuments nationaux. Le nouvel établissement public national aura désormais la charge non seulement de la gestion de l’abbaye mais également celle du barrage, des parkings et des navettes reliant le Mont au continent, et sera en pleine capacité de remplir sa mission de valorisation et de développement du Mont et de son territoire. Le conseil d’administration de l’établissement public est appelé à se réunir prochainement pour approuver formellement cette étape. A terme, l’objectif est que l’établissement puisse atteindre une autonomie de financement. Après les travaux de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, terminés en 2015, et ceux concernant l’abbaye et les remparts, qui se poursuivent aujourd’hui, dans le cadre du plan de relance, par la restauration du bâtiment de la Merveille. Photo : Amaustan – Wikimedia  
Il y a 4 ans et 64 jours

Les Journées Européennes des Métiers d’Art en réel et en virtuel

Face à la crise sanitaire, l’Institut National des Métiers d’Art a tout mis en oeuvre pour maintenir la 15e édition des Journées Européennes des Métiers d’Art à travers toute la France, afin de manifester son soutien aux professionnels du secteur. L’édition 2021 se déroulera du mardi 6 au dimanche 11 avril autour du thème « Matières à l’œuvre ». Elle offrira avant tout l’opportunité, pour le public, d’échanger avec des professionnels des métiers d’art et du patrimoine vivant, que ce soit par des ouvertures d’atelier à destination de tous, pendant lesquels les visiteurs auront le privilège de se retrouver au cœur des espaces de création, de Rendez-vous d’Exception, sous forme de visites et de rencontres exclusives dans des chantiers, monuments patrimoniaux et lieux emblématiques des métiers d’art et du patrimoine vivant habituellement pas, ou peu, accessibles, une exposition digitale à la Galerie des Gobelins du Mobilier national, intitulée « Matières à l’œuvre – matière à penser, manière de faire », organisée par l’INMA du vendredi 9 avril au dimanche 9 mai 2021. En complément de la programmation physique, l’Institut National des Métiers d’Art a souhaité donner, pour la première fois, la possibilité au public de rencontrer les professionnels virtuellement. Loin de se substituer à la programmation classique, ce volet digital est véritablement pensé comme une offre supplémentaire, afin de redécouvrir les professionnels de la région ou d’interagir avec des créateurs éloignés géographiquement. www.journeesdesmetiersdart.fr  
Il y a 4 ans et 66 jours

Patrimoine : Décès de Jean-Loup Bouvier, passeur de pierres et d'art

DISPARITION. Sculpteur sur pierre en restauration de monuments historiques, Jean-Loup Bouvier est décédé ce jeudi 25 mars au matin. Cet amoureux du patrimoine a marqué la discipline par son savoir-faire d'excellence. Un savoir-faire indispensable transmis avec passion dans son Atelier, qui rayonne désormais dans le monde entier.
Il y a 4 ans et 69 jours

Accord de financement pour l'établissement public national du Mont-Saint-Michel

C'est le résultat de plusieurs mois de travail et de discussions entre l'Etat (ministères, services déconcentrés et direction générale de l'établissement public), le Centre des monuments nationaux et les collectivités territoriales parties prenantes (département de la Manche, région Normandie, région Bretagne)Toutes les conditions sont désormais réunies pour que le nouvel établissement soit pleinement opérationnel d'ici quelques semaines, une fois la dissolution du syndicat mixte mise en œuvre.Ce site exceptionnel sera désormais géré de manière unifiée, en partenariat étroit avec les collectivités territoriales et le Centre des monuments nationaux. En effet, le nouvel établissement public national du Mont-Saint-Michel aura désormais la charge non seulement de la gestion de l'abbaye mais également celle du barrage, des parkings et des navettes reliant le Mont au continent, et sera en pleine capacité de remplir sa mission de valorisation et de développement du Mont et de son territoire. Le conseil d'administration de l'établissement public est appelé à se réunir prochainement pour approuver formellement cette étape. A terme, l'objectif est que l'établissement puisse atteindre une autonomie de financement.Les ministres adressent leurs remerciements aux élus et acteurs territoriaux qui ont fait preuve d'un grand sens de l'intérêt général pour faire aboutir cette démarche. Ils saluent également l'engagement du directeur général de l'établissement public national du Mont-Saint-Michel et de ses équipes, ainsi que du président du CMN. Après les travaux de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, terminés en 2015, et ceux concernant l'abbaye et les remparts, qui se poursuivent aujourd'hui, dans le cadre du plan de relance, par la restauration du bâtiment de la Merveille, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour ce joyau du patrimoine national, l'un des plus visités de France.
Il y a 4 ans et 71 jours

Pose de la flèche des Grands Moulins de Paris

Depuis plus d’un an, les équipes du groupe MAES Architectes Urbanistes et d’Histoire & Patrimoine associées à Rabot Dutilleul Construction, s’affairent à la réhabilitation des Grands Moulins de Paris, minoterie datant de 1921, Iaissée à I’abandon depuis 1989. Ce château industriel, fleuron régional du Patrimoine du 20ème siècle, inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 2001, a retrouvé, le 19 mars 2021, Ia flèche en bois de son ancien moulin, dans sa forme et sa volumétrie originelle. A I’époque, se trouvait dans cette flèche un réservoir d’eau en béton destiné à servir en cas d’incendie. Demain, eIIe accueillera des nichoirs des pipistrelles et un nid pour Ie faucon crécelle dans Ie but de conserver Ia biodiversité du site, où la nature a repris ses droits depuis 30 ans. L’installation de la flèche a nécessité plusieurs semaines de montage et une dizaine de personnes pour assurer la pose à plus de 40 mètres de haut. Réalisée et prémontée dans les ateliers de CPS BOIS, la flèche d’une hauteur de 16 mètres, pèse environ 10 tonnes et a été levée au moyen d’une grue rehaussée pour l’occasion. MOA : Histoire & Patrimoine, Vilogia et Sigla Neuf MAES Architectes Urbanistes MODUO BET TCE Photo : MAES Architectes Urbanistes  
Il y a 4 ans et 73 jours

Nora® by Interface lance deux nouvelles collections de revêtements de sol

Norament Castello : un design intemporel et élégantEn architecture, un design de qualité résiste au temps. Les monuments architecturaux parviennent à se réinventer au fil de l’évolution des styles et s’érigent en passerelle entre les époques. De façon similaire, norament 926 castello (revêtement de sol de 3,5 millimètres d’épaisseur) a été conçu pour offrir un design intemporel. Ses marbrures font écho aux élégantes surfaces en pierre calcaire, ce qui confère une touche de luxe classique à son environnement. Chaque dalle se veut unique et arbore une surface à deux tons et deux niveaux de brillance. La palette raffinée comporte huit teintes chaudes de gris et de beige.« Outre sa robustesse, norament 926 castello offre une absorption sonore et une ergonomie exceptionnelles. Notre matériau durablement élastique réduit les bruits d’impacts par rapport à d’autres surfaces souples ou sols durs. Cela permet de minimiser les bruits parasites et d’améliorer l’acoustique dans les intérieurs, ce qui représente un formidable avantage, en particulier dans les zones à fort passage. Par ailleurs, le sol offre un confort nettement plus élevé, aussi bien en position statique qu’en mouvement », explique Dirk Oswald, responsable de la gestion des produits et de la marque pour les gammes de nora. Norament 926 castello peut être installé de manière traditionnelle, à l’aide d’une colle liquide, mais existe aussi en version nTx (le revêtement est préencollé en usine) avec simplement un film de protection à enlever pour une pose encore plus rapide.Nora Kivo, un produit à l’esprit industriel et urbainLes plus belles idées architecturales puisent leur source dans des éléments authentiques et originaux. Les lieux de travail très créatifs ont tendance à préférer les hommages au passé industriel, selon la devise minimaliste « moins, c’est plus ». Une ambiance moderne et classique avec laquelle s’accorde norament 926 kivo. Son design aux grains irréguliers avec une surface à deux niveaux de brillance légèrement structurée est inspiré du béton et confère aux intérieurs un véritable esprit urbain et industriel. Le revêtement de sol s’adapte harmonieusement à tous les mélanges d’acier, de bois, de brique apparente et constitue un terreau fertile où germent librement des idées de décoration créatives. Le revêtement de sol de 2,7 millimètres d’épaisseur se décline en huit couleurs, du beige chaud aux tons gris-bleu froids.« Ce nouveau revêtement de sol en caoutchouc apporte de nombreux avantages et convient parfaitement aux espaces professionnels, comme les bureaux, les salles de conférence et les cafétérias. La qualité reconnue de nora et son apparence moderne s’associent ici pour créer un rendu industriel fonctionnel et spectaculaire », indique Dirk Oswald. À l’instar de tous les revêtements de sol commercialisés par Interface (moquette, LVT, rouleaux et dalles en caoutchouc), norament 926 castello et norament 926 kivo sont certifiés neutres en carbone grâce au programme Carbon Neutral FloorsTM, et cela sans aucun coût supplémentaire pour le client. L’usine de caoutchouc de Weinheim s’efforce en permanence de supprimer ou de réduire les émissions de CO2 et ainsi de diminuer davantage sa propre empreinte carbone. Les inévitables émissions de CO2 sont compensées par l’acquisition de certificats de réduction d’émissions, qui servent à financer des projets en faveur de la protection du climat.
Il y a 4 ans et 78 jours

Le château de Monts-sur-Guesnes transformé en historial du Poitou

Le château de Monts-sur-Guesnes, dans la Vienne, a fait l’objet de nombreux travaux de restauration dans les années 1990 et 2000 notamment pour y installer la mairie dans l’aile Sud. Actuellement, il connaît une nouvelle et importante phase de travaux liée à l’installation de l’historial du Poitou, créé à l’initiative du Conseil départemental de la Vienne et réalisé par la SAS Aliénor qui est maître d’ouvrage. Il est en effet prévu que l’historial se déploie dans les ailes nord-ouest et nord-est, cette dernière en ruine étant à restituer dans sa volumétrie. Ce projet s’étend, aujourd’hui, également hors des murs du château, à la ferme Deram, ancienne ferme du château qui formait une basse-cour du côté de l’aile nord-ouest. Une nouvelle jonction devra être trouvée entre ces deux ensembles bâtis, actuellement séparés par une route départementale. La maîtrise d’œuvre concernant la restauration du château a été confiée à l’agence Michel Goutal, architecte en chef des monuments historiques. Le coût total du projet s’élève à 3 360 000€ avec la création d’une scénographie. Le montant de la restauration du château est quant à lui de 1 554 010 €, dont plus de la moitié, 800 000 € sont subventionnés par la DRAC Nouvelle-Aquitaine. L’étude sur la création de l’historial du Poitou à Monts-sur-Guesnes réalisée par le cabinet « In Extenso », avait envisagé une variante avec l’implantation de l’historial dans le château de Monts-sur-Guesnes suite à un premier projet visant à la réalisation d’une construction neuve aux abords du château. Cela nécessitait la construction d’un bâti de 240m2 sur deux niveaux dans l’aile nord-est qui serait donc à restituer car à l’état de ruine, l’occupation des tours nord-est sur deux niveaux et l’excavation à -4m (sans certitude) pour la construction en sous-sol dans la cour du château, d’un espace d’exposition permanente de 700m2. Ce parti, retenu, a fait l’objet d’une première autorisation de travaux qui a reçu un avis favorable en date du 27 avril 2020. La volumétrie de l’aile nord-est est attestée par les vestiges des maçonneries encore en place et par les photographies d’archives qui montrent la façade sur cour et la couverture avant leur destruction. Un projet de restitution au plus proche de ces volumes originels est proposé afin de réinscrire ces aménagements de manière pérenne et sans connotation d’époque dans la volumétrie générale du château. Pour ce faire, la façade principale sur cour sera rétablie en pierre de taille massive en évoquant par des défoncés l’emplacement des anciennes ouvertures. La corniche serait restituée pour recevoir la couverture en tuile plate et relier les deux extrémités existantes.  La sous-face de la charpente sera habillée pour augmenter l’espace et permettre de disposer de surfaces de projections plus importantes. À l’intérieur, la façade en pierre sera confortée par une contre structure poteaux-poutres en béton ou des contreforts intérieurs en pierre qui recevront également les appuis de la nouvelle charpente.  Parallèlement, des prescriptions de fouilles ont été émises au niveau de deux secteurs du château le 9 mars 2020 (arrêté n°75-2020-03-04), notamment dans le fossé de l’aile nord-est. Les sondages menés par l’INRAP ont révélé la présence de silos creusés dans la roche. La maîtrise d’ouvrage a donc décidé d’abandonner la construction de cette salle en sous-œuvre et une nouvelle demande d’autorisation de travaux a été déposée en septembre 2020 concernant un projet modifié. L’aménagement de l’historial du Poitou est donc finalement fixé dans une partie du château de Monts-sur-Guesnes ainsi qu’au sein de la ferme Deram et des bâtiments annexes situés en face du château.  Les aménagements situés hors château sont l’objet d’un autre programme confié à un autre maître d’œuvre, l’architecte Umberto Tumino, tandis que la maîtrise d’ouvrage est assurée par la SEML Patrimoniale de la Vienne, propriétaire et actionnaire majoritaire de la SAS Aliénor en charge du projet de l’historial.  Afin de relier la ferme au château il est prévu la construction d’un souterrain passant sous la route séparant les bâtiments. Le souterrain déboucherait côté château au niveau du fossé dégagé le long de la façade nord-ouest. Des fouilles archéologiques sont donc programmées en 2021 pour dégager l’ancien fossé au pied de la façade nord-ouest du château au niveau de l’ancien pont d’accès. Le projet reste à être finalisé en fonction des découvertes des vestiges archéologiques de l’ancien pont qui pourront avoir lieu, mais il prévoit la mise en valeur de cette façade d’entrée du château. 
Il y a 4 ans et 80 jours

La campagne de peinture de la Tour Eiffel suspendue à cause du plomb

"Malgré toutes les précautions prises dès la conception du chantier (protections collectives et individuelles, procédures renforcées de séparation des espaces, mesures permanentes), la Sete a constaté le 3 février une récurrence de prélèvements indiquant une augmentation des taux de plomb présents en surface, dans l'enceinte du monument, et a ordonné, à titre de précaution, aux entreprises en charge des travaux de suspendre le chantier de peinture", a indiqué la Sete à l'issue de son conseil d'administration.Actuellement en train de "réétudier le mode opératoire, les mécanismes de protection individuelle et collective, les techniques d'entretien et de peinture", l'exploitant n'a pas encore fixé de calendrier de reprise des travaux.La Sete a augmenté le nombre de points de contrôle - 70 au lieu de 50 auparavant - ainsi que leur fréquence, désormais hebdomadaire. Suivant l'exemple de Notre-Dame, elle a demandé que "les résultats de ses prélèvements aux abords du monument soient publiés en open data sur le site de l'Agence régionale de santé (ARS)".Pour la 20e campagne de peinture de la célèbre dame de fer, l'un des monuments les plus fréquentés au monde dans l'ère pré-Covid, il a été choisi de retirer les couches de peinture détériorées de près de 30% de la surface de l'édifice, là où les campagnes précédentes n'en prévoyaient que 5%, afin "d'améliorer l'adhérence de la peinture sur la structure". C'est ce décapage qui a fait ressortir la présence de plomb présent dans les couches précédentes.Débutée en 2019 pour une fin initialement programmée en novembre 2022, l'opération, chiffrée à l'origine à 50 millions d'euros, vise à redonner pour les Jeux olympiques de 2024 la couleur "jaune-brun" voulue par Gustave Eiffel en 1907. Mais la suspension des travaux aura un impact sur leur durée et leur coût, prévient l'exploitant sans pouvoir encore les quantifier.En raison de la crise sanitaire, la Sete a par ailleurs annoncé un déficit de 52 millions d'euros au titre de l'année 2020.Fermée lors des deux confinements, de mi-mars à fin juin puis à partir de fin octobre, la Tour Eiffel, inaugurée il y a 132 ans, n'a été accessible que la moitié de l'année. Le site, qui compte environ 340 salariés, a recours à l'activité partielle.
Il y a 4 ans et 85 jours

Que faut-il retenir sur les travaux de ravalement de façade?

Nous décidons de ravaler la façade de notre habitation pour diverses raisons. Le ravalement de façade se définit comme la remise en bon état des murs extérieurs d’une maison ou d’un immeuble. À ce titre, il n’a pas pour vocation de modifier l’aspect originel de ceux-ci. Malgré cela, leur réalisation doit obéir à certaines règles. Justement, nous allons partager avec vous dans cet article tout ce que vous devez retenir sur ce procédé. Pourquoi procéder au ravalement de la façade de son logement ? La façade est une pièce maitresse de l’habitation. Elle supporte l’ensemble de la toiture et met les habitants à l’abri des intempéries. Pourtant, elle est constamment exposée aux différentes agressions. Des travaux de ravalement sont donc entrepris afin de la maintenir en bon état. Ils impliquent la réparation des imperfections des murs (fissures, décollement de la peinture, joints endommagés, etc.). Parfois, les travaux sont exécutés dans un but purement esthétique. Grâce à ceux-ci, nous procurons une nouvelle jeunesse à notre bâtisse. Dans tous les cas, il est conseillé de solliciter les services d’un façadier pour avoir un résultat irréprochable. En outre, il faut savoir que le ravalement de façade est une obligation légale. Aux termes de l’article L132-1 du Code de la construction et de l’habitation, tout propriétaire d’immeuble doit réaliser des travaux une fois au moins tous les 10 ans. Cette loi vise particulièrement à préserver la sécurité d’autrui. Effectivement, une façade en mauvais état peut s’effondrer à tout moment. Par conséquent, l’omission à cette obligation est punissable d’une peine pécuniaire qui s’élève à 3 750 €. Faut-il obtenir une autorisation préalable avant de ravaler sa façade ? Généralement, aucune autorisation préalable n’est requise pour remettre à neuf une façade. Pour éviter les mauvaises surprises, il est cependant plus prudent de s’informer sur les démarches administratives à suivre. Dans la majorité des cas, une déclaration préalable des travaux devra être déposée en mairie avant le ravalement de la façade. C’est surtout le cas si votre commune est assujettie à un Plan Local d’Urbanisme (PLU). Il est essentiel de consulter ce document. Il est fréquent qu’il impose ou interdise l’utilisation de certains matériaux de construction. Par ailleurs, si votre immeuble se trouve dans un espace protégé ou s’il a été classifié parmi les monuments historiques, il faudra obtenir un permis de construire. La même règle s’applique en cas de changement significatif de l’aspect extérieur du bâtiment ou de création d’une ouverture. Comment s’opèrent les travaux de ravalement de façade ? En raison de leur complexité, ces travaux ne peuvent être pris à la légère. C’est pourquoi il est préférable de les confier à un façadier professionnel comme https://www.facadier-93.fr/  . Le recours aux services de cet artisan constitue d’ailleurs une garantie de la solidité et de la durabilité de la structure. Pour ce qui est de leur déroulement, ils sont impérativement précédés d’un diagnostic approfondi de la façade. Ceci permet de détecter ses éventuels problèmes et de définir, par conséquent, la solution à adopter pour y remédier. À l’issue de cette première intervention, le façadier procède au nettoyage de la façade. C’est ce qui va lui donner un meilleur aperçu des défauts du mur dissimulés par les souillures. Pour ce faire, il peut choisir entre différentes techniques de nettoyage. Le plus courant demeure néanmoins le nettoyage à haute pression. Une fois bien propres, il passe à la réparation des murs. On peut également appliquer un traitement spécial sur leur surface afin de lutter contre le développement des algues et des mousses. Il réalise enfin les travaux de finition. Ces derniers se matérialisent par l’habillage des murs, en l’occurrence la pose d’un bardage, l’application d’une peinture ou d’un crépi. En plus d’enjoliver la façade, ces travaux offrent une protection optimale à celle-ci.
Il y a 4 ans et 87 jours

Paris : lancement des travaux du Grand Palais

MONUMENTS. Finis les foires, défilés et expositions: le Grand Palais, haut lieu des arts et des sciences depuis 120 ans au coeur de Paris, entame sa rénovation de fond en comble.
Il y a 4 ans et 87 jours

Les premiers chênes destinés à reconstruire la flèche de Notre-Dame ont été sélectionnés

PATRIMOINE. C'est en compagnie de plusieurs ministres que les architectes en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve et Rémi Fromont ont sélectionné le 5 mars dernier les premiers chênes qui serviront à reconstruire la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les arbres en question proviennent de la forêt de Bercé, dans la Sarthe, mais c'est tout un écosystème qui se mobilise aux quatre coins du pays pour rebâtir l'édifice.
Il y a 4 ans et 87 jours

De la forêt à la charpente, la longue marche des chênes pour la reconstruction de Notre-Dame

Huit arbres d'exception repérés dans cette futaie - plus de vingt mètres de tronc utile et un mètre de diamètre - ont été sélectionnés vendredi par Philippe Villeneuve et Rémi Fromont, architectes en chef des monuments historiques.Destinés au tabouret de la flèche détruite dans l'incendie du 15 avril 2019, ainsi qu'aux charpentes du transept et travées adjacentes, ils assureront l'assise d'une structure de quelque 300 tonnes.Ici, tel chêne immense, marqué d'un chiffre 8 peint en rouge, sera épargné, car on y a découvert un noeud. Là, un autre géant porte la pancarte "arbre numéro un" et sera bientôt à terre."Un drone a fait des profils en 3D pour vérifier ceux qui convenaient", raconte à l'AFP Aymeric Albert, chef du département commercial de l'Office national des forêts (ONF). Ils doivent en effet être légèrement courbés, pour que les futures poutres suivent la courbure des voûtes, en reliant les piliers de la croisée du transept.Un millier de chênes de l'Hexagone ont été offerts. Ils sont issus pour moitié de forêts publiques, pour moitié de quelque 150 forêts privées. Et de nouvelles offres continuent d'affluer.Dans une phase ultérieure, il faudra refaire les charpentes médiévales de la nef et du choeur. Des milliers d'autres arbres, plus jeunes cette fois, seront sélectionnés. Des chênes ont déjà été aussi proposés par des donateurs étrangers."Récolte"La "récolte" de ces mille arbres, comme on nomme l'abattage en langue forestière, était déjà prévue pour 2021. Afin de permettre aux futaies de se régénérer naturellement.L'opération va s'achever ces prochains jours, plus vite que prévu, avant la montée de sève.Pendant six mois, les troncs seront laissés sur place "car l'arbre peut réagir, avec des vrilles, des courbures. Quand il a vrillé, alors on sait qu'il ne bougera plus", explique Aymeric Albert.Chaque arbre est identifié par un numéro permettant sa traçabilité.D'avril à juin, les troncs seront "débardés" (amenés au bord des chemins), puis au deuxième semestre, ils seront débités et transportés dans une vingtaine de scieries.Leur temps de séchage sera de 12 à 18 mois, jusqu'à ce qu'un taux d'humidité de moins de 30% soit atteint.Début 2023, ils seront transportés vers les ateliers des charpentiers, qui suivront les plans de l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc qui avait restauré Notre-Dame au 19e siècle, pour une reconstruction à l'identique.Répondant aux inquiétudes d'associations dénonçant l'abattage d'arbres centenaires, la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot, venue assister à ce moment symbolique, s'insurge: "Comment défendre la filière bois sans procéder à des coupes prévues en tout état de cause! Il n'y a aucune flibuste, aucun piratage, aucune amputation du patrimoine. Une forêt, ça se gère".Selon l'ONF, ces mille chênes représentent 0,1% de la récolte annuelle de bois de chêne destiné à la construction ou l'ameublement."Il pousse plus de chênes qu'on en récolte: 3 millions de mètres cubes, contre 2 millions, chaque année", estime Aymeric Albert.Leur sélection, s'est félicité l'architecte en chef Villeneuve, "est le début de la renaissance réelle de la cathédrale. On entre dans une phase où on va voir renaître des choses neuves". Même si la restauration ne débutera formellement qu'en septembre.Interrogé sur les risques d'un dépassement des délais de cinq ans du chantier, le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame, les balaie: "nous sommes dans les temps pour rendre la cathédrale au culte en 2024. Même s'il restera "encore beaucoup de travail".Et de poursuivre : "En 2024, vous verrez dans le ciel de Paris briller la flèche qui ne sera plus la flèche de Viollet-Le-Duc mais de Philippe Villeneuve!".
Il y a 4 ans et 92 jours

Le Sénat a modifié, en deuxième lecture, la proposition de loi visant à moderniser les outils et la gouvernance de la Fondation du Patrimoine

Adoptée à l’unanimité le 23 octobre 2019 par le Sénat, en première lecture, cette proposition de loi a été modifiée par l’Assemblée nationale le 30 janvier 2020.La commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a examiné ce texte, en deuxième lecture, le 17 février 2021, en suivant la procédure de législation en commission (selon laquelle le droit d'amendement des sénateurs et du Gouvernement s'exerce en commission, tandis que la séance plénière est centrée sur les explications de vote et le vote).Sur le rapport de Mme Sabine Drexler, la commission a adopté des amendements de coordination légistique ayant pour effet de :supprimer l’article 1er du texte, dont les dispositions sont entrées en vigueur le 1er août dernier à la suite de leur intégration dans la loi du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 (amt COM-2) ;remplacer les références obsolètes aux immeubles inscrits à l’« inventaire supplémentaire » des monuments historiques, à l’article L. 143-2-1 du code du patrimoine et dans d’autres codes (amt COM-3).En séance, le 2 mars 2021, le Sénat a adopté la proposition de loi ainsi modifiée.
Il y a 4 ans et 92 jours

Château médiéval disparu et jeu de paume à Villers-Cotterêts

Destiné à accueillir la future Cité internationale de la langue française, le château de Villers-Cotterêts fait l’objet depuis 2019 d’un chantier de restauration d’envergure. Au cours de l’été 2020, une première fouille menée par les archéologues de l’Inrap et du service archéologique de l’Aisne a porté sur les abords du logis royal et la cour du jeu de paume. Une deuxième fouille se déploie actuellement dans la Cour des Offices, sur une surface de 3700 m². Une des principales problématiques des archéologues concerne le château médiéval, arasé au début du XVIe siècle, dont ni le plan, ni l’évolution au cours du Moyen Âge ne sont documentés par des archives. Les fouilles archéologiques menées entre mai et août 2020 ont permis de reconstituer en grande partie son plan. Les archéologues ont ainsi montré que le logis Renaissance prenait appui à son arrière (nord) sur la semelle du château médiéval et qu’il a été construit avec les pierres retaillées de ce dernier. Ils ont également mis au jour les vestiges d’une tour carrée, un grand fossé défensif (large de 13-14 m et profond de 6,5 m) ainsi qu’un réseau de canalisations. Un autre grand fossé protégeait la basse-cour médiévale. Les archéologues y ont mis au jour de nombreuses fosses, un puisard et des latrines mais aussi, au centre, un grand bâtiment. De plan rectangulaire, long de 18 m et large de 5 m, il comprend au moins trois pièces. Il est daté de la fin du Moyen Âge mais sa fonction reste pour l’instant inconnue. À Villers-Cotterêts, François Ier érige une demeure royale au cœur du Valois et de la forêt giboyeuse de Retz, dans le cadre d’un vaste programme de construction de châteaux royaux. Afin d’ériger les deux grandes ailes des Offices, le fossé sud de la basse-cour est comblé et le grand bâtiment est arasé. La fouille a remis au jour les murets soutenant des galeries connues par des plans et gravures des XVIe et XVIIe siècles et situées le long des murs des Offices. Les archéologues ont également exhumé une canalisation en terre cuite glaçurée participant du système d’adduction d’eau et qui, venant de la forêt, alimentait le château, les fontaines et son fossé sec. La fontaine apparaît sur les plans anciens mais il n’en reste plus que le socle et la cuve centrale. La cour de l’ancien logis de François Ier accueillait un jeu de paume, connu grâce au plan réalisé par Jacques Androuet du Cerceau vers 1570. L’âge d’or de ce jeu de balle, très prisé par François Ier et par la Cour, s’étend de la fin du XVe au premier tiers du XVIIe siècle. Celui de Villers-Cotterêts est ceinturé par les façades de la cour centrale, bordées de galeries. Les rebonds spectaculaires des esteufs (balles) sur ces parois, exigeaient de la part des participants une grande dextérité qui « épate la galerie ». Les archéologues ont mis au jour le radier de pierre, initialement couvert par un dallage de terre cuite que l’on appelle le « carreau » (d’où l’expression « rester sur le carreau »). Au centre de la façade est, le mur présente un biseau, nommé tambour, qui permet de surprendre l’adversaire en produisant des rebonds aléatoires. Parmi les cinq jeux de paume ayant fait l’objet d’une fouille archéologique en France, celui de Villers-Cotterêts est le plus ancien. Il appartient à une époque où les règles et l’architecture du jeu commencent à se fixer. Les trois jeux de paume précédemment mis au jour par l’Inrap à Versailles (celui de Louis XIII), Marseille et Rennes datent du XVIIe et XVIIIe siècles. Aménagement : Centre des Monuments Nationaux Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Drac Hauts-de-France) Recherche archéologique : Inrap/service archéologique de l’Aisne Responsables scientifiques : Bénédicte Guillot, Inrap ; Thierry Galmiche (département de l’Aisne) Responsable scientifique jeu de paume : Aurélie Raffin, Inrap Photo : Fosse latrine rectangulaire construite en pierres de taille. Le conduit d’alimentation est creusé dans le contrefort (front nord). M. Poux, Inrap  
Il y a 4 ans et 92 jours

Construction d’un Antiquarium de verre à Ajaccio pour valoriser les vestiges du Baptistère San Ghjuvà

Le projet conduit par la Ville consiste en la réalisation d’un Antiquarium de verre pour mettre en lumière un patrimoine archéologique et historique exceptionnel, classé au titre des Monuments historiques en 2013.Les objectifs du projetLe site du baptistère paléochrétien a été mis au jour il y a plus de 10 ans par une équipe de l’Institut National de recherches archéologiques préventives (INRAP). Identifié dans un état de conservation exceptionnel, l’ensemble architectural dévoile une abside au centre de laquelle se trouve une grande cuve baptismale cruciforme, associé à un bassin cylindrique de moindre dimension.La municipalité a orienté son projet de valorisation et de conservation des vestiges archéologiques vers la création d’un petit Antiquarium, inspiré de celui de Séville.L’opération revêt plusieurs objectifs :Créer des espaces de médiations intérieurs et extérieurs pour favoriser la tenue de conférences, ouvrir ce patrimoine aux visites, favoriser la présentation des objets archéologiques et du sarcophage, situé à proximité et découvert en 1938 ;Créer un espace public apaisé, au cœur d’un quartier en pleine mutation, où beaucoup de projets urbains sont menés simultanément (un nouvel hôtel, les futurs locaux du CIAS, ou la construction du nouveau CampusPlex).Proposer un lieu ouvert, qui offrira un nouvel accès piéton entre le quartier Saint-Jean et le cours Napoléon.Les aménagements prévusLe projet, qui a été confié au groupement « Orma Achitettura-CGZ Architecte- Beaumeco-Sinetic-Ingenia », prévoit deux grands aménagements. Une salle de médiation patrimoniale et de conférence verra le jour au rez-de-chaussée de l’immeuble ALBAN, qui accueille déjà les locaux de la CAPA. À l’extérieur, l’ouvrage ouvert prévoit de mettre en valeur le baptistère et les vestiges, de jour comme de nuit, grâce à un éclairage spécifique. La structure qui viendra abriter les vestiges sera constituée d’une sous-face réalisée à partir de terre du Mont Gozzi, située dans la région ajaccienne. Par cette touche minérale, le but est de donner l’impression que la couverture est extraite du sol pour mieux mettre en valeur les vestiges antiques de la ville. Le site archéologique sera protégé par un revêtement en verre courbé, afin de pouvoir l’apprécier « à 360° ». Aux abords, des gradins positionnés à l’antique permettront d’ouvrir l’espace, avec la volonté de proposer un lieu de vie et d’échanges favorisant les rencontres culturelles et la contemplation du site archéologique.La fin des travaux est prévue pour le printemps 2022Le coût des travaux est évalué à 1,3 millions d’eurosFinancement :Dotation de soutien à l’investissement (Etat) : 60%Ville d’Ajaccio : 27%Agence de Tourisme de la Corse (ATC) : 13%
Il y a 4 ans et 93 jours

En banlieue de Paris, un "joyau" de l'habitat social au coeur d'une polémique

Emblème des cités-jardins, imaginées pour loger les ouvriers de Paris, la Butte Rouge à Châtenay-Malabry fait l'objet d'un vaste plan contesté par des urbanistes, qui souhaitent préserver ce "joyau de l'habitat social".Les petits immeubles couleurs pastel édifiés dans un style inspiré du Bauhaus dans les années 1930 et entourés de jardins renvoient l'image de cité idéale de ses créateurs, les architectes Joseph Bassompierre, Paul Sirvin, Paul de Rutté et André Arfvidson.Une rénovation controversée et insuffisante avait été menée en 1985, et la cité s'est abîmée.La municipalité LR de Chatenay-Malabry dirigée par Carl Ségaud s'est félicitée de "l'avis favorable sans réserve" vendredi du commissaire enquêteur à son plan, à l'issue d'une enquête publique qui a collecté quelque 1.600 avis, du 10 décembre au 11 janvier."Gentrification"Le bras de fer est aussi socio-économique, entre majorité de droite et opposition de gauche qui redoute la "gentrification" du quartier."C'est un ensemble d'habitat social parmi les plus exceptionnels de France, modèle au niveau international. Il n'est pas imaginable de la voir disparaître sous les pelleteuses de la spéculation immobilière", écrivent, dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de grands architectes dont Jean Nouvel et Christian de Portzamparc.Le quartier est actuellement composé à 100% de logements sociaux, avec des loyers très modestes.Mme Bachelot, qui exige son classement comme "site patrimonial et remarquable", assure vouloir préserver "un ensemble urbanistique de tout premier plan". Elle a reçu le 18 février le maire Carl Segaud, accompagné de Georges Siffredi, son prédécesseur, qui avait lancé ce projet de "Cité-jardin du 21e siècle" et qui est aujourd'hui président du Conseil des Hauts-de-Seine.Carl Ségaud s'est engagé devant elle à lancer ce classement au prochain conseil municipal. C'est après ce classement --cela peut prendre des mois-- que pourra être engagé un "plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine" (PVAP) permettant d'assurer la protection du site, assure-t-on rue de Valois."On va construire ensemble un document protecteur", ajoute-t-on, soulignant la vigilance des autorités publiques.Des jardinets"Les habitants de la Cité Jardin qui se sont exprimés dans leur très grande majorité sont favorables au projet", a affirmé le commissaire-enquêteur. Car la Butte Rouge "est passée du projet utopiste originel à un état de +cité+ de banlieue" dégradée, a-t-il jugé, rejoignant la mairie, qui pointe des problèmes d'insalubrité.La rénovation est "attendue avec impatience par les 9.900 habitants", assure le maire, qui dit "respecter son engagement pris lors de la campagne électorale".Sur les 1.606 avis déposés pendant l'enquête publique, près de 74%, pour la plupart défavorables, "émanaient d'associations et personnes extérieures", selon la mairie."A quoi sert cette enquête publique?", s'est insurgée l'Association Châtenay Patrimoine Environnement, selon laquelle seule une minorité d'habitants ont rendu leur avis. Selon elle, le projet ne laissera en état que 15% de la Butte historique, chassant les personnes à faible revenu."Le pourcentage de 15% ne repose sur rien", réagit le maire auprès de l'AFP. "43% des immeubles seront conservés pour leur caractéristiques remarquables, 18% seront démolis et reconstruits, et pour 39%, le mode de rénovation sera déterminé en fonction de divers critères comme le bilan carbone"."C'est se payer de mots, on fait disparaître tous les petits jardinets, et les bâtiments sont traités comme de la matière première", rétorque Julien Lacaze de Sites et Monuments.
Il y a 4 ans et 99 jours

Reconversion du site de Clairvaux : ambitions partagées des acteurs

Le départ progressif de l’administration pénitentiaire et la fermeture annoncée de la maison centrale en 2023 ont conduit l’Etat à s’engager dans un projet de reconversion global de l’abbaye de Clairvaux pour assurer la conservation de ce monument historique mais aussi pour redynamiser son bassin de vie et construire avec les collectivités locales un devenir pour ce site implanté dans un territoire en grande difficulté sur le plan socio-économique. A l’issue du comité de pilotage réunissant, le 12 février 2021, l’État, les parlementaires, les collectivités territoriales et l’association Renaissance de l’Abbaye de Clairvaux, l’État et les collectivités font le point de l’avancement des études et des travaux du groupe projet visant à préparer la reconversion du site de Clairvaux. Un appel à idées a permis de dégager des pistes de développement de Clairvaux pour en faire non seulement un lieu de visite culturelle et touristique mais aussi un véritable écosystème économique innovant. Avant de passer à la consultation pour choisir le(s) porteur(s) de projets, il est nécessaire de mener un certain nombre d’études : Étude patrimoniale, véritable état des lieux (état de conservation) des bâtiments au titre des monuments historiques et définition des travaux envisageables : finalisée en décembre 2020. Étude d’impact touristique, état des lieux de l’attractivité touristique du site, identification des potentiels à valoriser : finalisée en janvier 2021. Étude environnementale, paysagère et hydraulique : finalisation 1er semestre 2021. Étude juridique pour élaborer une matrice des possibilités d’occupation du site : finalisation 1er semestre 2021. Étude sur le vannage du cours d’eau alimentant le site visant à définir la nature des travaux à réaliser et le dimensionnement des ouvrages. Études en 2021 et travaux dans la foulée en 2021/2022.   Source : DRAC Grand-Est Photo : Prosopee –  Wikimedia  
Il y a 4 ans et 106 jours

Le BRGM recherche les meilleures pierres pour restaurer Notre-Dame de Paris

La restauration de Notre-Dame de Paris, suite à l’incendie, réclame des pierres neuves, compatibles avec le monument, dans des quantités importantes par rapport à ce qu’entraînent les travaux ordinaires d’entretien et de restauration des monuments historiques. Pour répondre à ce besoin, l’établissement public et le BRGM ont défini un programme de recherche et développement portant sur l’identification, la caractérisation et la sélection de nouvelles pierres esthétiquement et physiquement compatibles avec les pierres endommagées. Ce programme débouchera sur un guide méthodologique de référence applicable à la cathédrale mais aussi à d’autres édifices de la région parisienne. La méthodologie de recherche prévoit notamment des investigations géologiques en carrières et des essais en laboratoire sur échantillons de pierres. Lancé en juillet 2020, le programme fait intervenir des géologues, des sédimentologues, des géomaticiens et des techniciens de laboratoire du BRGM. Il associe le Laboratoire de recherches des monuments historiques (LRMH) du ministère de la Culture pour sa connaissance approfondie des pierres de la cathédrale. Les pierres d’origine ont été initialement extraites du sous-sol de Paris. Il s’agit de roches calcaires d’âge lutétien, une couche géologique qui s’est formée il y a 41 à 48 millions d’années. De tels terrains affleurent en de nombreux secteurs du « bassin parisien » – plus grand des trois bassins sédimentaires français, qui couvre la majorité de la moitié Nord de la France avec une superficie de 110 000 km2 environ – et se trouvent encore exploités aujourd’hui pour la fourniture de pierres de construction dans une dizaine de carrières au nord de Paris, dans les départements de l’Oise et de l’Aisne. Ces calcaires lutétiens sont le fruit d’un processus complexe de sédimentation, que le programme signé entre l’établissement public et le BRGM prévoit d’étudier afin d’identifier les caractéristiques de pierres adaptées à la restauration de la cathédrale. Prévu pour s’achever mi-2021, ce programme d’études s’intéressera en priorité aux carrières en activité, puis aux gisements non exploités susceptibles si nécessaire de fournir au chantier les pierres compatibles avec celles de l’édifice. Photo : Front de taille d’une carrière extrayant de la pierre calcaire. © BRGM – S.Andrieu  
Il y a 4 ans et 107 jours

La chapelle de Ronchamp en Haute-Saône conçue par Le Corbusier va être restaurée

Les travaux vont principalement consister à colmater les fissures qui affectent l'édifice construit en pierre et en béton en 1955, a décrit Jean-Jacques Virot, président de l'Association Œuvre Notre-Dame-du-Haut (AONDH), propriétaire du site.Ils porteront aussi sur l'étanchéité, les vitraux et le parement dans le but de retrouver la blancheur mate d'origine, a complété M. Virot.Les travaux se dérouleront en cinq phases pendant trois ans, dont la plus importante s'achèvera dès octobre prochain, a-t-il ajouté au cours d'un point de presse.Ils représentent un montant de 2,3 millions d'euros, apporté à 90% par les pouvoirs publics (État, Région Bourgogne-Franche-Comté, département de la Haute-Saône) et à 10% par l'AONDH, selon le communiqué de l'association.Pour financer sa contribution, celle-ci a lancé un appel au mécénat d'entreprises et aux dons de particuliers, selon un objectif de collecte de 75.000 euros cette année, ont exposé ses responsables."Depuis sa construction, elle n'a pas fait l'objet d'une reprise globale de ses pathologies subies par les bétons au cours du temps", a également rappelé M. Virot.La chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp est classée monument historique depuis 1967 et est inscrite depuis 2016 au patrimoine mondial de l'Unesco, parmi 17 sites œuvres de Le Corbusier. Elle est considérée comme l'une des réalisations majeures de l'architecte français d'origine suisse (1887-1965), qui révolutionna sa discipline au XXème siècle."Ce n'est pas un monument en péril, mais c'est un monument malade quand même", a commenté Richard Duplat, architecte en chef des monuments historiques en charge de la chapelle.Les travaux permettront de "fermer le robinet de ce qui l'agresse, pour faire durer" la chapelle, a-t-il ajouté lors du point de presse. Avant le Covid-19, la chapelle était fréquentée par 70.000 visiteurs chaque année, a indiqué l'association.
Il y a 4 ans et 113 jours

La métamorphose du Musée des tissus de Lyon a commencé

Le Musée des Tissus de Lyon va être complètement métamorphosé sous la direction de l’architecte Rudy Ricciotti, dont le projet a été retenu en janvier 2021. Un nouveau bâtiment censée rappeler un tissu flottant au vent permettra de créer un nouvel espace d’exposition de 2000 m², dont 1000 m² d’expositions temporaires.  Le patrimoine existant, axé autour des deux hôtels particuliers Villeroy et Lacroix-Laval sera préservé et embelli. Perle architecturale du XVIIIe siècle, l’hôtel de Lacroix-Laval va être entièrement restauré et mis en valeur : rénovation des façades et toiture, renforcement des planchers, mise aux normes du bâtiment dont l’accessibilité, pour ensuite travailler dans le cadre du projet global sur le parcours scénographique. L’hôtel de Villeroy, bâtiment non protégé au titre des monuments historiques, qui a déjà connu plusieurs modifications au cours des siècles, va également être restauré. Une construction reliera les deux hôtels XVIIIe et servira d’accueil et de distribution de l’ensemble du nouveau musée. Les travaux dits de de clos et couvert ont démarré pour assurer l’étanchéité à l’eau et à l’air de l’hôtel de Lacroix-Laval. Façade et la toiture seront concernées par ces interventions. Les derniers aménagements remontent aux années 1960. L’ensemble de ces actions vise à préparer l’édifice aux futurs aménagements du projet global. La deuxième phase du projet, avec la construction de nouveaux espaces reliant l’hôtel de Villeroy à celui de Lacroix-Laval, devrait débuter en 2023. Visuel : Agence Rudy Ricciotti  
Il y a 4 ans et 113 jours

Vaste restauration de l’orgue de la cathédrale de Reims

La DRAC Grand Est va lancer la restauration de l’orgue de tribune de la cathédrale de Reims. Il s’agira de conserver l’esthétique musicale de l’instrument, tout en améliorant les performances sonores et en préservant l’intégrité de la tribune et des buffets anciens classés au titre des Monuments historiques. L’orgue étant destiné à être joué lors de manifestations importantes, cette restauration s’accompagne de la réalisation d’une console mobile. La partie instrumentale, de facture néoclassique, a été conçue par Victor Gonzalez en 1937, pour s’adapter aux buffets anciens, dont les dispositions sont héritées de remaniements successifs, les plus importants étant datés des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Malgré un entretien régulier durant le XXe siècle, l’instrument devient difficilement jouable dès les années 1990, sa mécanique révélant ses faiblesses. Si une campagne mineure a été réalisée en 2010-2011 pour que l’orgue puisse être entendu lors des célébrations du 800e anniversaire de la cathédrale, l’instrument a beaucoup souffert de la sécheresse de 2018 et n’est aujourd’hui presque plus utilisé. 6 000 tuyaux sont à restaurer en 30 000 heures de travail et 42 mois de chantier. Les premiers mois du chantier seront consacrés aux études complémentaires destinées à préciser l’implantation de l’échafaudage et les descentes de charge. L’installation de ce dernier devrait débuter courant avril, s’en suivront des tests acoustiques, puis la dépose de la partie instrumentale, qui sera restaurée pendant plus d’un an et demi dans l’atelier du facteur d’orgues Pascal Quoirin, situé dans le Vaucluse. Sur place, le chantier ne sera pas pour autant inactif : les voûtes et les maçonneries environnantes feront l’objet d’un nettoyage, puis les buffets et la tribune d’un traitement sur place. Maîtrise d’ouvrage : Direction régionale des affaires culturelles Grand Est Maîtrise d’œuvre : Eric Brottier Restauration de la partie instrumentale : SARL Orgues Quoirin Restauration du buffet : Groupement EURL Atelier Gabriel Quoirin ; EI Alice Quoirin Photo : Michel Feck – Direction régionale des affaires culturelles Grand Est  
Il y a 4 ans et 115 jours

Un musée d'art moderne livré à l'Abbaye royale de Fontevraud

"Ce mélange d'époques, ce mélange de styles, ce voyage à travers tous les continents, il va y en avoir pour tous les goûts", s'enthousiasme Bruno Retailleau qui a initié le projet lorsqu'il était président de la région Pays de la Loire."Cet éclectisme est un atout", fait valoir l'homme politique au sujet de la collection de Martine et Léon Cligman. Le couple, qui vit à Paris, a rassemblé au fil des ans plus de 500 oeuvres, datant de 2.000 ans avant JC pour les plus anciennes et produites dans les années 1960 pour les plus récentes."Les biens immatériels, les oeuvres de l'esprit sont essentiels à notre vie sociale", souligne M. Retailleau. Les visiteurs, précise-t-il, ne pourront pas venir à partir du 19 décembre, comme prévu initialement, mais seront les bienvenus à Fontevraud dès que la situation sanitaire le permettra.Le musée rassemble des peintures, dessins et sculptures. Il permet également de découvrir l'histoire de l'Abbaye royale inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, ainsi que la vie des époux Cligman, un industriel et une artiste qui ont donné leur collection privée à l'Etat et à la région."C'est une abbaye qui dans sa dimension est assez exceptionnelle à l'échelle européenne; ensuite, c'est une nécropole des souverains anglais; donc, de fait, on a un public ici qui est à forte connotation britannique", résume Christophe Batard, architecte en chef des Monuments historiques qui a réhabilité les lieux.Construite à partir du XIIe siècle, l'abbaye a été transformée en prison en 1814 et l'univers carcéral est très présent dans l'architecture du musée où le choix du mobilier et de l'éclairage a été étudié avec beaucoup de soin.Rodin, Delaunay et jumeaux ibejiLe bâtiment du musée a "un côté très austère, très brut, qui était très intéressant à exploiter pour nous", explique Christophe Batard. Près de l'édifice se trouvent l'église où repose Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, et sa mère, Aliénor d'Aquitaine, ainsi qu'un restaurant étoilé.Le musée n'est organisé ni en fonction des époques ni de la géographie car les oeuvres viennent des cinq continents, mais, au fil des salles, de magnifiques pièces sont mises en valeur.On peut notamment admirer un autoportrait d'Henri de Toulouse-Lautrec, peint en 1884, un buste de Balzac réalisé par Auguste Rodin, une toile de Robert Delaunay et des antiquités trouvées sur l'île de Chypre comme dans l'archipel des Cyclades.Les amateurs d'Egypte ancienne et d'art premier seront fascinés par plusieurs masques funéraires qui sont exposés non loin de statuettes de jumeaux ibeji du Nigeria."Né de la générosité de Martine et Léon Cligman,(...) ce nouveau musée est un remarquable témoignage de l'enrichissement des collections publiques par une collection privée", souligne la ministre de la culture, Roselyne Bachelot-Narquin, dans la brochure présentant le projet.Aujourd'hui âgés de 100 ans et 88 ans et mariés depuis six décennies, Martine et Léon Cligman ont expliqué avoir "voulu rendre à la France ce qu'elle nous a donné".Lui a fait fortune dans le domaine du textile avec des usines implantées à Tours, Angers ou Cholet. Elle est artiste et fille d'un couple de collectionneurs: Pierre et Denise Lévy qui sont à l'origine du musée d'Art moderne de Troyes (Aube).
Il y a 4 ans et 120 jours

Une dizaine de millions d'euros du Plan de relance sera fléchée vers les sites historiques

PATRIMOINE. Les sites et monuments historiques, publics comme privés, font aussi les frais de la crise sanitaire et économique du Covid, qui gèle leurs rentrées d'argent. Afin d'assurer le financement de leurs opérations de réhabilitation et d'entretien, les pouvoirs publics misent sur plusieurs dispositifs locaux et nationaux, dont le Plan de relance.
Il y a 4 ans et 122 jours

Le n° 2 de “Monuments & Patrimoine” est sorti

La nouvelle revue “Monuments & Patrimoine” fait la part belle à tous les édifices, connus ou méconnus de France. Le n° 2 vient de sortir. [©DR] Les monuments sont un lien entre les générations, une trace dans l’histoire. Certains sont si emblématiques qu’ils sont associés à un lieu, une ville ou même un pays. Ils ont indéniablement un attrait touristique. La nouvelle revue “Monuments & Patrimoine” fait la part belle à tous ces édifices, connus ou méconnus de France. On trouve aussi bien de monuments (château de Cheverny, tour Eiffel) que contemporains (Cité du Vin, à Bordeaux, Opéra de Lyon). Pour ce qui concerne notre thématique “béton”, la 2e édition de “Monuments & Patrimoine” est l’occasion de découvrir un portrait de Le Corbusier, le projet fou de la construction du Palais idéal du facteur Cheval ou la visite de l’église Notre-Dame-des-malades, à Vichy, temple de l’Art déco où domine le béton… Un nouveau magazine à soutenir… En kiosque, 6,90 €
Il y a 4 ans et 125 jours

Podcast #4 – Le rêve naïf du Facteur Cheval

ACPresse – Le Facteur Cheval – Raconté par Mazarine Mazouyer ACPresse · Le rêve naïf du Facteur Cheval Au fin fond de la Drôme, le créateur d’un monde extraordinaire, Joseph Ferdinand Cheval (1836-1924), dit Facteur Cheval, s’est mis à construire un palais, sans aucune formation artistique. Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, il a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. Tour à tour boulanger, ouvrier agricole, il se présente au concours de facteur et entre dans l’administration des Postes en juillet 1867. A sa demande, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, Charmes-sur-l’Herbasse, ayant en charge la “tournée de Tersanne”, une randonnée pédestre quotidienne de 33 km. Sa seconde épouse lui apporte en dot, notamment, une petite propriété, qui lui permet d’acquérir un lopin de terre à Hauterives et de faire vivre son rêve éveillé. Lors de ses longues tournées, Joseph Ferdinand Cheval imagine un « palais féerique ». Selon ses souvenirs, en avril 1879, « son pied bute sur une pierre, manquant de le faire tomber. Son œil est attiré par sa forme curieuse. Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. » Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, le Facteur Cheval a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. [©Emmanuel Georges] Quand le songe devient réalité… Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien « lui-même se faire architecte, maître d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un “Palais idéal” ». Durant les 33 années qui suivent, le Facteur Cheval ne cesse de ramasser des pierres (surtout des molasses), des coquillages et des fossiles. Il passe ensuite de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Assemblant le tout à l’aide de mortier de chaux et de béton de mâchefer. Il est alors considéré comme un excentrique par ses contemporains, avant d’être célébré par le mouvement surréaliste.Le Facteur Cheval construit ainsi un édifice majestueux inhabitable (12 m de haut sur 23 m de long), peuplé d’un bestiaire incroyable : pieuvres, caïmans, éléphants, ours, oiseaux… Mais aussi de géants, de fées, d’architectures de tous les continents. Car, il ne faut pas oublier que Joseph Ferdinand Cheval est facteur, à une époque où se développent les voyages et la carte postale, apparue en France, en 1873. Retrouvez le film sensible de Nils Tavernier sur le Facteur Cheval et deux grands interprètes : Jacques Gamblin et Laetitia Casta. De bric et de broc Joseph Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade Est du Temple de la Nature, le terme de Palais idéal n’ayant été donné qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. Il commence par creuser un bassin et à former autour une cascade, la Source de vie. Puis, il construit une seconde cascade, la Source de la sagesse. Vient ensuite le Monument égyptien, un grand temple aux colonnes boursouflées décorées de boules de grès et qui deviendra le Temple de la nature. A partir de 1891, le Facteur Cheval s’attaque à l’édification du Temple hindou, qui finira… gardé par trois Géants.En 1969, le Palais idéal a été classé Monument historique par André Malraux, alors ministre de la Culture, qui déclare à l’époque qu’il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l’art naïf ». Il deviendra totalement propriété de la commune de Hauterives, en 1994. Nils Tavernier nous offre la première biographie sur le Facteur Cheval. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas visiter le Palis idéal, le réalisateur et écrivain Nils Tavernier a publié un livre sur le Facteur Cheval et a sorti un film sur son histoire merveilleuse le 16 janvier dernier. L’occasion de découvrir la première biographie à travers les lignes des 345 pages ou sur le grand écran de ce « remarquable homme du terroir, qui se voyait comme un artiste – et agit toujours comme tel« . Jacques Gamblin interprète avec brio et tendresse ce fils de paysan qu’était Ferdinand Cheval, qui ira jusqu’au bout de se rêves artistiques. Autour du Palais Une programmation spéciale, entre art contemporain et hommages artistiques, marque le 50e anniversaire du classement au titre des monuments historiques du palais du Facteur Cheval. Le Palais rêvé du Facteur Cheval ne prendra le nom de Palais idéal qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. [©Emmanuel Georges] En septembre 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme) a inauguré une nouvelle programmation culturelle, sous l’impulsion de son nouveau directeur Frédéric Legros. Elle s’articule autour de deux axes complémentaires et indissociables : la création contemporaine associée à des hommages d’artistes à la figure créatrice de Ferdinand Cheval. Le contexte de l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions est particulièrement important, puisqu’il s’inscrit dans le 50e anniversaire du classement au titre des Monuments historiques de l’œuvre architecturale du Facteur Cheval (voulu par André Malraux en 1969) – célébrée à partir du 21 septembre 2019 au travers d’une série d’événements pour les Journées européennes du Patrimoine et pour la date anniversaire du classement le 23 septembre 2019. Tout au long de l’année à venir, se succèderont des projets d’exposition qui rendront hommage à l’esprit et à l’œuvre du Facteur Cheval, ce “Temple de la Nature” comme il aimait l’appeler, avec la présence d’œuvres de grandes figures de l’art moderne comme Pablo Picasso, mais également d’artistes contemporain comme Agnès Varda, Aurélien Froment… Toujours présente au Palais Idéal du facteur Cheval, la question du rêve, de la “construction de son rêve” constituera une partie essentielle du programme dédié à la création contemporaine. Carte blanche à Fabrice Hyber : À l’occasion du 50e anniversaire du classement du Palais Idéal du Facteur Cheval au titre des Monuments historiques, l’artiste plasticien Fabrice Hyber (né en 1961) a réalisé une fresque inédite en hommage au Facteur Cheval. Cette nouvelle œuvre a été dévoilée au public le 23 septembre, jour de l’anniversaire du classement. [©Origins-Studio] Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 126 jours

Attaqué par les embruns, le Mont-Saint-Michel en travaux pour trois ans

"Le Mont-Saint-Michel, dans toute son histoire, ça a toujours été une lutte incessante contre les effets météorologiques. Il y a toujours eu des infiltrations. On va essayer à nouveau de les limiter et puis dans 50 ans, dans 100 ans, il faudra recommencer parce que c'est un éternel recommencement pour conserver et transmettre ce magnifique édifice à nos générations futures", explique François Jeanneau, architecte en chef des Monuments historiques, interrogé par l'AFP sur l'échafaudage 46 mètres de haut.L'abbaye française classée au patrimoine mondial de l'Unesco ne perd rien de sa superbe quand on l'approche depuis la côte, l'essentiel des travaux ayant lieu au nord, côté mer, sur un échafaudage qui va se déplacer au fil du temps.Il s'agit avant tout de "nettoyer les façades très encrassées par les lichens, les mousses, les algues qui attaquent la pierre" et de "remplacer des blocs de pierre qui sont en mauvaise état et pourraient chuter", précise M. Jeanneau.Il était donc "urgent d'intervenir", résume le haut fonctionnaire, qui date les derniers travaux de restauration de la deuxième moitié du XIXe, entre 1862 et 1885.Leur lancement a été presque aussi pharaonique que dût l'être l'édification de l'abbaye sur un rocher qui redevient une île lors des grandes marées. Il a fallu déjà 600 allers-retours en hélicoptère entre la côte et le Mont pour acheminer, de début novembre à fin décembre, les 90 tonnes d'échafaudage."Gigantisme"Ces travaux "sont exceptionnels par leur gigantisme. On est sur un rocher. Sur ce rocher a été construite une abbaye et contre cette abbaye, on a un échafaudage de la hauteur de l'Arc de Triomphe", souligne Thomas Velter, administrateur du monument le plus visité de France, hors région parisienne.Au total près de 100 m3 de pierres seront remplacés et 8.500 m2 de façade nettoyés.Depuis deux semaines, les maçons-tailleurs de pierre ont en toute discrétion commencé à redonner au granit sa couleur sable d'origine. Mais dans les rues quasi désertes d'un Mont-Saint-Michel aux devantures closes en raison du Covid-19, le silence continue à dominer.Il faut prendre l'ascenseur monté dans l'échafaudage et s'élever jusqu'au quasi sommet de la Merveille pour commencer à percevoir le son des travaux."On passe l'Algimousse, un produit à la fois curatif et préventif. On laisse agir normalement 12h et après on amène de l'eau avec les brosses et on arrive à décaper. Après on rejointe", explique Philippe Besnard, chef du chantier de nettoyage mené par Degaine, filiale de Vinci.Les pierres les plus attaquées sont marquées d'une tache rouge avant d'être changées. "C'est au nettoyage qu'on voit si c'est vraiment sableux, s'il y a beaucoup de grain qui s'en va. Et quand on tape si ça sonne un peu creux", précise M. Besnard alors qu'une dizaine d'ouvriers s'affairent autour des hauteurs du monument. 25 pierres ont déjà été enlevées, dit-il."Ce n'est pas un granit très dur. Ce n'est pas un granit des profondeurs c'est un granit de surface, de décomposition, qui pour beaucoup venait des îles Chausey qui ne sont pas loin", précise François Jeanneau.Outre le nettoyage des pierres, des travaux de charpente sont également prévus. Des ardoises de l'une des dernières carrières d'ardoises françaises, à Travassac, seront acheminées de Corrèze. Et quelques vitraux seront aussi restaurés.Fermée depuis octobre en raison du Covid-19, l'abbaye sera ouverte au public pendant les travaux, dès que les mesures sanitaires liées à l'épidémie le permettront.
Il y a 4 ans et 136 jours

Les riverains de la Butte Rouge de Châtenay-Malabry opposés à sa transformation

Près de 87% d'avis défavorables (riverains, associations...) ont été enregistrés concernant la modification du plan local d'urbanisme élaboré par la mairie LR de Châtenay, a indiqué l'association Châtenay Patrimoine environnement.Construite à partir des années 30 dans un style minimaliste Bauhaus pour loger les ouvriers, la Butte Rouge, dans les Hauts-de-Seine, fait l'objet d'un vaste plan de réhabilitation contesté depuis dix ans par des urbanistes.Dans une volonté de densification, certaines maisons seront détruites, d'autres surélevées, agrandies, reliées aux maisons voisines. Selon la mairie, les normes des années 30 sont obsolètes, les appartements trop exigus. Et le quartier, actuellement composé de 100% de logements sociaux où vivent 10.000 personnes, doit s'ouvrir au secteur privé. "Seulement 15% de la Butte Rouge (17 bâtiments sur 233) sera préservé" si le projet est entériné par l'Établissement public territorial, dénoncent les associations.Au ministère de la Culture, on assure que le site sera protégé, "y compris, si nécessaire, par un classement d'office": "depuis le début, nous disons qu'il s'agit d'un site exceptionnel. Le classement en site patrimonial remarquable (SPR) permettra de protéger un certain type d'urbanisme, en y respectant la place de la nature". "Il s'agit d'une protection d'un ensemble et non bâtiment par bâtiment", précise-t-on.La mairie s'était engagée, selon le ministère, sur un classement SPR en octobre, mais le processus se fait de moins en moins à l'amiable. "Nous n'avons pas de nouvelles et cela commence à nous inquiéter", ajoute-t-on, relevant que le préfet a écrit fin décembre au maire.Les autorisations préfectorales ne seront pas données s'il n'y a pas de SPR et "si le maire n'est pas prêt à classer le site, la ministre (Roselyne Bachelot) prendra la décision de créer un SPR par décret en conseil d'État", souligne-t-on encore au ministère.Selon Julien Lacaze, président de l'association Sites et monuments, "le préfet est favorable au projet, l'État abandonne la Butte rouge aux promoteurs et le ministère se paye de mots en brandissant une protection forte. Il préfère manifestement accompagner les promoteurs déjà si actifs dans le Grand Paris".L'Établissement public "Vallée Sud Grand Paris" doit délibérer d'ici à un mois sur les conclusions du commissaire-enquêteur qui aura fait la synthèse de l'enquête publique.
Il y a 4 ans et 139 jours

Abos : une subvention pour les travaux de l’ancienne abbaye laïque

La Mission Stéphane Bern a précisé le montant des aides octroyées aux 101 monuments répartis sur tout le territoire français.
Il y a 4 ans et 141 jours

Ancienne Abbaye de Clairvaux : restauration de la couverture de la Chapelle-réfectoire

Un chantier d’envergure, mené depuis plusieurs années à l’ancienne Abbaye de Clairvaux s’achève. Il s’agit de la dernière phase de restauration de la couverture de la Chapelle-réfectoire, dont la première phase avait été réalisée de 2014 à 2015. Cette restauration s’inscrit dans l’histoire des nombreuses interventions menées sur le site de Clairvaux, sous la conduite des architectes en chef des Monuments historiques, Jacques Laurent (1966-1978), Jean-Michel Musso (1978-1996), puis Eric Pallot (1998-2020) et désormais Michel Trubert. Si les premiers travaux réalisés sur le site tenaient d’une stratégie de « sauvetage » et avaient pour objectifs d’éviter aux différents bâtiments l’état de ruine, les opérations récentes permettent également la restitution d’un état historique, en plus d’une sauvegarde de l’intégrité de l’édifice. La restauration qui s’achève porte sur la couverture du corps de bâtiment qui abrite la Chapelle-réfectoire et la cuisine, en prolongement de l’aile sud du cloître, édifiée entre 1774 et 1777. Les proportions de cette salle (36m/15m), la seule salle à avoir conservé ses lambris du XVIIIe siècle, offrent un espace lumineux, éclairés par deux niveaux de baies. On remarque également des médaillons peints sur toile, représentant les différentes Vertus. Les éléments qui composent les corniches ont été restaurés ou remplacés par tiroir, après réalisation d’un calpinage précis des pièces. Celles-ci ont également été retaillées pour accueillir les descentes d’eau pluviale en cuivre. Un ajout nécessaire à la pérennité de l’édifice qui a été réalisé avec précision et savoir-faire. La couverture et la charpente ont été restaurées dans le respect de l’existant. Toutefois, les limites du chantier n’incluaient pas la restauration des retours des ailes qui clôturent le bâtiment, c’est pourquoi un tôlage a été installé, dans l’attente d’une prochaine campagne de travaux à mener. Les quatre entreprises (lot maçonnerie, entreprise Léon Noël; lot couverture, entreprise Didier Glais; lot charpente, entreprise Valentin; lot électricité, entreprise Santerne) ont réussi à rester actives et à poursuivre le chantier malgré les contretemps liés à la crise sanitaire et une interruption du 17 mars au 11 mai 2020. Photo : Ancienne abbaye de Clairvaux, restauration des couvertures du réfectoire-chapelle – Drac Grand-est  
Il y a 4 ans et 141 jours

La lente restauration des Bas-reliefs de la Roche-Guyon

Après bientôt deux siècles, la terre cuite des bas-reliefs du château de La Roche-Guyon était rongée par la cristallisation des sels, principalement le gypse. Pour conserver ces œuvres, il a fallu extraire les sels de la terre cuite et la protéger contre une nouvelle contamination. Les quatre bas-reliefs ont été restaurés par Olivier Rolland, sous le contrôle scientifique et technique de la conservation régionale des monuments historiques (Serge Pitiot puis Colette Aymard, puis Marie Monfort) et du conservateur des antiquités et objets d’art Christian Olivereau. Deux premiers reliefs, dans les murs de la nef, ont été déposés fin 2010. En 2011, des tests prudents, par étapes, sur des fragments de taille croissante, ont montré que cette terre cuite supportait un séjour prolongé dans l’eau, ce qui a permis son dessalement par bains successifs de longue durée en 2012 et 2013. Les deux reliefs dessalés et restaurés, montés de manière réversible et sécurisée sur un support étanche, ont été reposés au printemps 2014. Fin 2016, les deux derniers reliefs, dans l’abside, ont été déposés à leur tour. La dépose mit à jour des restes d’esquisses des mêmes reliefs peintes à l’huile sur le fond de plâtre qui devaient servir de modèles avant exécution car elles sont conformes aux bas-reliefs réalisés. Les reliefs ont été dessalés par bains en 2017 et 2018 et doivent être prochainement reposés en respectant les restes d’esquisse qu’ils couvriront à nouveau. La DRAC Île-de-France a fait le choix de recouvrir les peintures de mise en place qui ne sont en rien comparable à l’œuvre originale. Il s’agit d’une simple mise en place très littérale qui reproduit l’emplacement et le contour des personnages des bas-reliefs. Contrairement aux sculptures, elles ne sont pas dégradées, ce qui montre que l’œuvre a trouvé un équilibre mécanique physique et chimique avec la paroi qu’il serait risqué de perturber par une dépose. Déposer une peinture murale n’est pas du tout un acte anodin mais une opération si risquée qu’elle n’est pratiquée qu’en cas de destruction ou de dégradation trop grande du support, ce qui n’est pas le cas ici. En effet, il s’agit quelle que soit la technique retenue d’un arrachement de la couche picturale du support qui occasionne systématiquement des pertes de matières (le support étant cassant et friable) et met en péril sa conservation à long terme. Le fait qu’elle soit gorgée de sels plaide d’autant plus pour un maintien en place qui évite de perturber l’équilibre dans lequel elle se trouve. La transposer sur un support après arrachement tout en la conservant dans la chapelle humide présenterait d’énormes risque pour la conservation des peintures à long terme. Ici, la DRAC a donc appliqué le principe de précaution qui consiste à la maintenir en place au prix d’un recouvrement, selon sa structure initiale telle qu’elle a été conçue. Le procédé adopté est totalement réversible et protecteur. Photo : Bas-reliefs restaurés, Clair et Pience, futurs martyrs, mettent en terre le corps de Saint Nicaise – DRAC Île-de-France  
Il y a 4 ans et 148 jours

Découverte du corps exceptionnellement conservé d’un abbé du XIIIe siècle

Des fouilles archéologiques menées sur autorisation de l’État (préfet de région) sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Médard de Soissons dans l’Aisne, dont la crypte est classée au titre des Monuments historiques depuis 1875 ont permis la découverte du corps d’un abbé. Sous la dalle funéraire de l’abbé Albéric de Braine, décédé le 3 mai 1206, la tombe a été découverte dans un exceptionnel état de conservation. En ouvrant ce caveau, le 28 octobre 2020, l’équipe de fouille a constaté que la hampe de la crosse, le grand manteau brodé qui enveloppait le corps de cet homme d’église et ses chaussures étaient conservés. Un mystère pour les archéologues : le visage était recouvert par une tôle de plomb et la tête reposait sur un oreiller également en plomb. ARC-Nucléart, atelier de recherche et de conservation au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives de Grenoble, a réalisé un prélèvement de cette sépulture, son traitement par irradiation gamma et son stockage. Le prélèvement a été réalisé mardi 15 décembre 2020, le transport et le traitement ont été engagés dès le lendemain. En 2021 la phase 2, sera consacrée à la fouille , à l’étude et à la restauration de cet ensemble afin d’identifier précisément cet individu et les rituels funéraires, qui caractérisent cette inhumation. Une analyse ADN et une datation par mesure de radiocarbone seront réalisées. Une étude de l’histoire d’Albéric de Braine et de sa famille, très présente dans le Soissonnais aux XIIe et XIIIe siècles, sera également engagée aux Archives nationales de France. Une grande exposition, du type « de la fouille au musée », est dès à présent envisagée. Pour le financement de cette importante phase 2, il sera fait appel au mécénat. L’association « Abbaye Royale Saint-Médard de Soissons », qui a en charge, aux côtés de la Ville de Soissons, la sauvegarde et la valorisation du site, sera également associée à cette opération. Photo : Drac Hauts-de-France  
Il y a 4 ans et 148 jours

La nef de la cathédrale de Montauban fissurée

Le 30 octobre 2020, les agents de l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP) du Tarn-et-Garonne ont noté, à l’occasion d’une visite de contrôle, l’apparition d’importantes fissures à l’extrémité occidentale de la nef de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Montauban. Les agents ont immédiatement informé la Conservation régionale des monuments historiques de la Drac Occitanie. Au regard des lézardes constatées, particulièrement visibles entre les fenêtres hautes et les grandes arcades de la première travée du monument, il semble que le massif occidental – comprenant la façade, la tribune d’orgue et les deux clochers – a connu très récemment un important mouvement structurel qui l’a désolidarisé du reste de l’édifice. L’entreprise Relano, missionnée par l’architecte des bâtiments de France, a commencé à poser une dizaine de témoins en plâtre pour vérifier si les désordres sont stabilisés ou s’ils sont toujours actifs. La CRMH a commandé une mission en urgence à l’architecte en chef des Monuments historiques, maître d’œuvre afin que la cathédrale soit appareillée (capteurs, fissuromètres, etc.), qu’un système d’alerte soit mis en œuvre et qu’un diagnostic structurel soit établi. En fonction de l’analyse de l’ACMH, une stabilisation en urgence pourrait être prescrite. Photo : Drac Occitanie  
Il y a 4 ans et 153 jours

Trump ordonne que les futurs bâtiments fédéraux soient "beaux"

Le décret présidentiel qui vise à promouvoir "une magnifique architecture fédérale citoyenne" spécifie que le style "classique" et les autres styles architecturaux "traditionnels" devront être "privilégiés plutôt que déconseillés" dans la construction de nouveaux bâtiments fédéraux.C'est notamment le style des plus célèbres monuments de la capitale américaine comme la Maison Blanche, le Capitole où siège le Congrès ou encore le Lincoln Memorial.Le gouvernement américain a "en grande partie arrêté de bâtir de beaux bâtiments" assure le décret, critiquant "le mélange disparate" de constructions publiques observable à Washington notamment celles édifiées après 1950.Dans sa première version, le texte prévoyait d'interdire la construction de bâtiments dans un autre style architectural que le style gréco-romain, provoquant un tollé chez certaines associations d'architectes. Bien que plus flexible, l'initiative a été vivement critiquée par l'association d'architectes de l'American Institute, qui s'est dite "consternée"."Les habitants devraient avoir le droit et le devoir de décider eux-mêmes du style d'architecture qui correspond le mieux à leurs besoins", a indiqué le directeur de l'organisation, Robert Ivy, dans un communiqué.Donald Trump, qui était promoteur immobilier avant de devenir président des Etats-Unis, s'est paradoxalement fait connaître par sa construction de bâtiments modernes faits de verre, d'acier et de moult moulures dorées.
Il y a 4 ans et 160 jours

Les défenseurs de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry dénoncent sa "destruction programmée"

Construite à partir des années 30 dans un style minimaliste Bauhaus pour loger les ouvriers de Paris, la Butte Rouge, dans les Hauts-de-Seine, fait l'objet d'un vaste plan de réhabilitation contesté depuis dix ans par les urbanistes."Aujourd'hui, il y a un passage à l'acte. Une modification du PLU (plan local d'urbanisme) vient d'être soumise à l'enquête publique, sans concertation préalable avec la population" a dénoncé l'association Châtenay Patrimoine Environnement."Nous demandons à la ministre de la Culture que la Butte Rouge soit classée comme site patrimonial remarquable", a déclaré à l'AFP Julien Lacaze, président de l'association Sites et Monuments, selon lequel cette décision est attendue d'urgence. Selon les défenseurs de ce site emblématique de l'habitat ouvrier, seulement 15 % de la Butte Rouge (17 bâtiments sur 233) sera préservé à terme si le projet de réhabilitation promu par le maire Carl Segaud (LR) est entériné début janvier par l'Établissement public territorial.Dans une volonté de densification, certaines maisons seront détruites, d'autres surélevées, agrandies à l'arrière, reliées aux maisons voisines, des bâtiments et parkings seront construits, "rompant l'équilibre actuel entre habitat et parc arboré qui fait le charme du site", a expliqué Julien Lacaze.L'ancien maire LR de Châtenay, Georges Siffredi (LR), devenu président du Conseil général des Hauts-de-Seine, avait lancé ce projet afin d'édifier "une cité-jardin du 21e siècle". Selon M. Siffredi et son successeur Carl Segaud, les normes des années 30 ne correspondent plus à celles d'aujourd'hui, des appartements sont trop exigus pour loger les familles nombreuses. Et le quartier, actuellement réservé à 100% de logements sociaux où vivent 10.000 personnes, doit s'ouvrir au secteur privé.Selon l'association Châtenay Patrimoine Environnement, la Butte Rouge va devenir "un quartier de promotion immobilière classique". Il est urgent, pour stopper le projet, que la proposition de classement de la Butte Rouge comme "site patrimonial remarquable" soit acceptée par Roselyne Bachelot, souligne-t-elle.
Il y a 4 ans et 175 jours

Château de Pierrefonds : des travaux de rénovation jusqu’en 2023

Le château de Pierrefonds fait partie des 14 éléments du patrimoine retenus par le Centre des monuments nationaux sur le territoire français. Le chantier débutera en 2021.