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Résultats de recherche pour ossature

(947 résultats)
Il y a 3 ans et 227 jours

Quand l’isolation paille s’industrialise

La maison paille, désormais on connaît. Rares sont ceux qui en ont vue “en vrai” et moins nombreux encore ceux qui y vivent ou y travaillent, mais de plus en plus en ont au moins “entendu parler”. C’est que, avec la prise de conscience de la disparition progressive des énergies fossiles et de la nécessité […]
Il y a 3 ans et 231 jours

Des façades plus contemporaines et performantes pour une résidence des années 60

La résidence de la Saussaie, à Thiais (Val-de-Marne), vient de connaître une rénovation énergétique qui apporte à ses locataires plus de confort et la satisfaction d'habiter un immeuble à l'aspect redynamisé et plus contemporain.Propriété du bailleur social francilien Immobilière du Moulin Vert (SAIMV), cet immeuble R+4 abrite soixante logements desservis par quatre cages d'escaliers. Construit dans les années 1960 en pierre naturelle, il a déjà bénéficié du remplacement de ses menuiseries extérieures mais aucune isolation des murs de façade n'a été réalisée. Il présente une étiquette énergétique E (consommation de 231 à 330 kWh/m2 an). L'objectif est d'atteindre le niveau C (91 à 150 kWh/m2 an).Objectif énergétique ambitieuxCette intervention est réalisée dans le cadre d'un plan lancé en 2014 par cette entreprise sociale pour l'habitat. « L'objectif était d'amener l'ensemble de notre parc de 9 000 logements à l'étiquette énergétique C, explique Pierre Bainson, responsable patrimoine et proximité de SAIMV. Le but est aujourd'hui atteint à 90% ».Le programme des travaux comprend la réalisation d'une isolation thermique par l'extérieur, le remplacement des chauffe-eaux individuels par le raccordement à la chaufferie collective et la réfection des systèmes de ventilation dans les logements.Un jeu de teintes subtilC'est à ECI Management, dirigée par Alexandrin Chorao, qu'est confiée la maîtrise d'œuvre de l'opération. Pour donner une image plus contemporaine au bâtiment, l'architecte propose de réaliser une isolation thermique extérieure revêtue d'un enduit lisse beige clair. Les fenêtres sont soulignées par des cadres en tôle d'aluminium laqué pliée de teinte grise ou, aléatoirement, de couleur rouge. « Ces pastilles de couleur viennent dynamiser la façade », expose Alexandrin Chorao. Les façades des halls d'entrée, en décrochement, sont marquées par une couleur grise qui se prolonge sur le soubassement, lui-même séparé de l'enduit beige par une large bande blanche.Assistance au démarrage de chantierLorsqu'elle se voit attribuer le lot façades, la société FPRS Maillard se tourne vers Sto, son fournisseur favori, pour l'aider à choisir les produits les mieux adaptés. Les solutions préconisées par la chargée d'affaires de Sto sont l'ITE StoTherm Mineral 1 avec finition Stolit K1 teinté (référence 31437) pour les parties courantes et le système de bardage StoVentec R avec finition Stolit Milano poncé à l'aspect béton pour les halls d'entrée. Avant de démarrer le chantier, des tests d'arrachement sur la pierre sont effectués afin de choisir les chevilles les mieux adaptées à ce support.Des témoins des deux types de revêtements sont réalisés et validés par l'architecte. Les travaux peuvent ensuite commencer, avec l'assistance d'un technicien Sto. L'opération est réalisée en deux tranches, d'abord une moitié d'immeuble sur ses deux faces puis l'autre moitié pour gêner le moins longtemps possible les locataires des logements traversants.Enduit aspect bétonLes panneaux de laine de roche de 140 mm d'épaisseur de l'ITE sont calés et chevillés sur le mur de façade. L'enduit de base StoLevell Uni blanc est posé manuellement, à la taloche, et une trame en fibre de verre est marouflée dans cet enduit. L'enduit de parement teinté Stolit K1 est ensuite appliqué avec une finition talochée. Les garde-corps existants, conservés, ont été déposés avant la réalisation de l'ITE et leurs pattes de fixation rallongées avant de les refixer sur la façade.L'habillage des avancées des halls d'entrée est réalisé au moyen du bardage ventilé StoVentec R. Les panneaux de billes de verre expansé supports de l'enduit sont fixés sur une ossature verticale en chevrons de bois eux-mêmes chevillés directement sur le support en béton. Les panneaux reçoivent après leur pose un sous-enduit mince à base de liant organique ou minéral, armé d'un treillis de fibre de verre. La finition est assurée par un enduit à l'aspect de béton. Il s'agit du Stolit Milano, appliqué à la spatule en plusieurs étapes, à la manière d'un stucco. Une couche de Stolit K1 est d'abord appliquée. Après séchage, l'enduit Stolit Milano est à son tour posé en raclant légèrement dans toutes les directions. Les jours suivants, lorsque la surface est bien sèche, on procède au ponçage.Les locataires sont aujourd'hui satisfaits. Ils habitent un immeuble aux façades plus contemporaines et ils vont voir leurs charges de chauffage réduites. Quant à l'architecte, il estime avoir réussi à réaliser une façade esthétique et performante pour un budget limité : « Nous avons uniformisé la façade qui comporte de nombreuses baies tout en la dynamisant avec les encadrements de fenêtres en relief et colorées de rouge aléatoirement. Le tout avec assez peu de moyens. » Fiche techniqueType de bâtiment : réhabilitation de logements collectifsLocalisation : 103-107 rue de la Saussaie, 94320 ThiaisSurface de façade traitée : environ 2 000 m2 Maître d'ouvrage : Société Immobilière du Moulin Vert (SAIMV)Maître d'œuvre : ECI Management, Alexandrin ChoraoEntreprise applicatrice : FPRS MaillardDate de livraison : 2021Solutions utilisées : ITE StoTherm Mineral 1 finition Stolit K1 teinté, bardage ventilé StoVentec R finition Stolit Milano aspect béton, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 3 ans et 233 jours

Gramitherm : un isolant écologique pertinent pour la rénovation et l’ossature bois BGT #013

L’offre des isolants biosourcés, alternative aux isolants minéraux, pétro-chimiques et aluminium se renforce en France. Réalisé à partir d’une ressource présente partout, l’herbe, ce matériau industriel, Gramitherm®, à bilan carbone négatif, présente de nombreux intérêts et se positionne comme l’un des plus pertinents dans la rénovation ou le remplissage d’ossature bois. Impact carbone positif Et on ne […]
Il y a 3 ans et 235 jours

Une sinistralité importante depuis des années

Effets de la rétention d'eau sous l'isolant en technique ITELes menuiseries extérieures constituent un élément central de la performance du bâtiment : éclairage, ventilation, étanchéité à l'air, à l'eau... Or les désordres qui les affectent pointent depuis plusieurs années dans le « Flop 10 » du rapport annuel de l'Observatoire de la qualité de la construction de l'Agence Qualité Construction. On distingue 3 grandes familles de désordres, tous matériaux confondus. Premièrement, les désordres liés à l'interface fenêtre/support sont principalement des défauts de calfeutrement à la liaison menuiserie/gros-œuvre ou menuiserie/ossature. Citons la non-continuité du calfeutrement dans les angles inférieurs de la fenêtre, un calfeutrement non accessible et non visitable (présence fréquente d'une bavette non démontable), un choix inapproprié de produit de calfeutrement (attention aux mousses imprégnées à adapter en fonction de l'épaisseur du joint), ou encore une rétention d'eau permanente au droit du calfeutrement traverse/support. Ce dernier défaut est plus systématiquement relevé en ITE car l'eau qui s'infiltre jusqu'en pied de fenêtre est plus difficilement évacuée. Deuxième famille, les désordres intrinsèques à la fenêtre englobent les défauts de fabrication – principalement des assemblages montants/traverses – et de conception de la fenêtre. Pour la performance d'étanchéité à l'eau des fenêtres, il est important de prévoir les cheminements de l'eau à travers les profilés de fenêtres avec des gardes à l'eau suffisamment dimensionnées afin d'assurer la performance d'étanchéité à l'eau dans le temps. Enfin et dans une moindre mesure, les désordres liés à l'environnement de la fenêtre concernent surtout un défaut de réalisation du rejingot béton qui assure la garde à l'eau. Aujourd'hui, en particulier dans le cas d'une ITE, l'appui rapporté classique est supprimé et c'est la réservation de la baie qui forme l'appui. Le rejingot n'est rapporté qu'après réalisation du cadre de la baie, et à l'interface rejingot/appui, une fissuration apparaît de manière quasi-inévitable, permettant à l'eau de s'infiltrer. Cette pathologie semble progresser au même rythme que la généralisation de l'ITE... Tous ces désordres pourraient être évités par la bonne connaissance et le respect du DTU, ainsi qu'une maîtrise des performances et conditions d'utilisation des produits assurant le lien entre le dormant et la paroi. Solutions & Performances - Numéro 5 : « Menuiseries extérieures » PDF 1.56 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 236 jours

Avec son nouveau bloc-baie Chrono One, Soprofen repousse les limites de la performance

Produit de référence en logement neuf individuel et collectif, le bloc-baie représente 44 % des volets roulants installés en France. Marqué par l’évolution constante des normes, parmi lesquelles la future RE 2020, ce marché de la construction voit les exigences de performances des bâtiments renforcées. Concepteur gammiste depuis 1984 et titulaire du 1er avis technique sur le bloc-baie, Soprofen conçoit en permanence des solutions inédites qui répondent aux directives réglementaires. Aujourd’hui, l’expert du volet roulant innove une nouvelle fois et présente Chrono One, un coffre intégré qui concentre tous les avantages attendus par les menuisiers. Plus de performances pour encore plus de confort Plaçant le client au cœur de sa stratégie d’innovation, Soprofen a consulté une vingtaine de menuisiers industriels référents dans toute la France pour recueillir leurs attentes quant à la conception d’un nouveau bloc-baie. Résultat de 3 ans de Recherche & Développement, le Chrono One additionne ainsi tous les avantages en termes de performance, fiabilité, simplicité et rapport qualité-prix. De quoi répondre aux exigences des chantiers de construction neuve et de rénovation ! Dans une volonté de proposer une solution aux performances exceptionnelles, Soprofen a équipé le Chrono One d’une sous-face en nid d’abeilles obtenue grâce à une technologie exclusive brevetée. Complétée par l’ajout d’isolants en polystyrène situés dans les joues et le coffre ainsi que par un joint sur la première lame, le Chrono One offre ainsi une excellente isolation thermique (jusqu’à Uc < 0,7 W/m2K selon calcul interne) et phonique (jusqu’à 57 dB Dne Atr). Un important travail a également été réalisé au niveau de : • la perméabilité à l’air afin d’atteindre une certification classe 4* par l’intégration de joints co-extrudés au niveau de la trappe et d’un joint mousse sur la périphérie de la joue, • l’étanchéité entre le coffre et la menuiserie par l’ajout d’un joint d’étanchéité au niveau du profilé alvéolé et d’un profil de finition doté d’un joint côté intérieur et d’un double face sur l’adaptateur. Bénéficiant de l’innovation Goodnight qui offre une occultation optimale, le nouveau bloc-baie de Soprofen est en plus réalisable dans de grandes dimensions. En effet, la mise en place de crochets pare-tempête permet d’aller jusqu’à 3 mètres ou 3,50 mètres en un seul tablier, selon les lames (ALU de 37 ou 50 mm), quelle que soit la taille du coffre (200 ou 230 mm). Plus facile à installer pour un véritable gain de temps Le nouveau bloc-baie Chrono One réunit tous les ingrédients pour offrir jusqu’à 40% de gain de temps à l’assemblage du volet en atelier, grâce à : • une étanchéité facilitée par la présence de joints réduisant l’utilisation du silicone, • un adaptateur en aluminium rigide pré-percé vissé dans le dormant qui facilite la fixation, • deux modes de montage possibles (sur dormant monobloc ou avec tapées rapportées) pour s’adapter à toutes les configurations (ITI neuf, rénovation, ITE, ossature bois, brique isolante), • une large gamme de coulisses ALU et PVC, avec plaquette d’étanchéité en partie basse, faciles et rapides à positionner grâce à un support d’indexation au niveau de la tulipe, • des brides de fixation latérales surmoulées dans la joue qui réduisent les opérations au niveau du coffre et du dormant et permettent d’avoir une surface parfaitement plane, Autant d’éléments qui permettent une rapidité de montage du coffre sur la fenêtre en moins de 8 minutes top chrono ! Ainsi qu’une grande simplicité de mise en œuvre sur le chantier grâce à : • des embouts de trappe fixes, pensés pour les poses en tunnel sous dalle, qui laissent accessible la trappe de visite après enduisage, • une possibilité de croquage du coffre pour s’adapter à toutes les poses. Une grande robustesse pour une fiabilité à toute épreuve En complément, au niveau de la liaison mécanique entre le coffre et la menuiserie, le Chrono One dispose d’un adaptateur en aluminium, de renforts d’inertie complémentaires à la traverse haute et, en option, de brides de reprise au linteau pour faciliter la fixation du coffre sur les grandes largeurs. Autant d’éléments qui, en plus d’une excellente inertie, assurent à l’ensemble une plus grande rigidité, stabilité et durabilité. Un bloc-baie éco-conçu et esthétique « Made in France » Fabriqué en France en PVC recyclé (à hauteur de 60 %), le Chrono One joue la carte de la discrétion d’un point de vue esthétique. Avec sa trappe de visite au design rectiligne et sa large palette de finitions plaxées, dont près de 50 sous Avis Technique, il s’intègre harmonieusement dans tous les intérieurs. Pour répondre aux demandes les plus courantes, le nouveau bloc-baie de Soprofen est également disponible, en option, avec un thermolaquage       « bord de mer » du coffre, des coulisses, de la lame finale et de la face extérieure en aluminium du tablier. Spécialement développé pour les régions les plus exposées, il assure ainsi une haute résistance anti-corrosion à l’ensemble qui bénéficie alors de 5 ans de garantie pour les habitations situées de 0 à 10 km du bord de mer et jusqu’à 7 ans au-delà de 10 km**. Avec Chrono One, Soprofen propose aux professionnels le meilleur du bloc-baie en alliant hautes performances, facilité de montage, adaptabilité et esthétique. Le fabricant prend ainsi une longueur d’avance qui devrait lui permettre d’être fidèle à son ambition : rester le leader français de la fermeture. *essai interne, certification en cours **selon les conditions précisées dans le carnet d’assistance et de garanties Soprofen
Il y a 3 ans et 238 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme »&nbsp;qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton.&nbsp;Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements.&nbsp;Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.&nbsp; L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.&nbsp; Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines&nbsp;! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350&nbsp;000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi&nbsp;: &#8211;&nbsp;“Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS&nbsp;: Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 244 jours

LCA Construction Bois arbore de bois une nouvelle résidence à Nantes

L'entreprise vendéenne spécialisée dans le gros oeuvre bois et l'enveloppe extérieure s'est investie durant 11 mois dans la construction et la rénovation de 20 logements biosourcés en démarche participative. Au programme : charpente, bardage, menuiseries... et pour la première fois des murs ossatures bois isolés en paille.« Les champs libres », une résidence en accord avec son tempsLe Clos Toreau, quartier situé au sud de Nantes compte un nouvel ensemble de logements biosourcés : « Les Champs Libres ». Respectivement maître d’ouvrage et maître d’œuvre du projet, les travaux ont été dirigés par Atlantique Habitations et Tica architectes & urbanistes. La livraison a été réalisée en juin 2021.En RDC et R + 1, et d’une surface totale de 1.482 m² au sol, le projet propose différents types d’habitations. Il compte ainsi treize logements en accession abordable PSLA (Prêt Social de Location-Accession) : un T2, deux T2bis, six T3, trois T4 et un T5. Le complexe immobilier dispose également de six logements locatifs sociaux allant du T2 au T4 et d’une maison déjà existante, rénovée pendant les travaux, qui sera mise en vente par la suite.tout en préservant le site et ses espèces végétales. Dans cette logique de préservation de l’environnement, l’ensemble des logements est muni de panneaux photovoltaïques sur les toitures et est constitué de matériaux biosourcés. Les habitations sont ainsi isolées de paille et en grande partie composées de bois et ce, à l’aide du savoir-faire de LCA Construction Bois.LCA, l'atout bois pour un projet biosourcéLCA Construction Bois, spécialiste de la construction du gros œuvre bois, est intervenu pour la première fois dans le projet « Les Champs Libres » à l’été 2020 après avoir remporté un appel d’offre public. En juin 2021, soit 11 mois plus tard, l’entreprise, achevait l’ensemble des réalisations bois du chantier : la charpente, l’ossature bois, le bardage, les menuiseries extérieures mais également l’isolation en paille des habitations grâce à une matière première fournie par Profibres, entreprise spécialisée dans l’isolation en botte de paille.« Nous avons obtenu la formation pro-paille en mars 2019. Au programme, 5 jours d’apprentissage théorique et pratique avec un diplôme à la clé. C’est grâce à cette formation que nous avons pu concevoir et réaliser ce premier projet en MOB avec isolant paille. » précise Edouard Bonnin, directeur général et commercial de LCA Construction Bois.Pour LCA Construction Bois, le projet « Les Champs Libres » aura nécessité 600 heures de travail en bureau d’études, 900 heures de préfabrication dans les ateliers et 3.500 heures de mise en œuvre.En tout l’entreprise aura utilisé :40 m³ de pin / épicéa950 m² de bardage bois douglas800 m² de MOB en douglas avec isolant paille106 menuiseries extérieures bois/aluLes habitant au coeur du processus de constructionLes Champs Libres se veut être un projet participatif. Bien avant les premiers coups de pioches, les futurs habitants ont participé à l’élaboration de leur prochain lieu de vie et ce via une série d’ateliers, dès février 2017 avec le cabinet Wigwam et Tica architectes & urbanistes. Ces moments d’échanges ont permis aux propriétaires de se rencontrer et de prendre des décisions conjointes quant à leur nouveau chez eux. Esquissé par l’agence d’architectes Tica, le projet de départ a pu légèrement évoluer en fonction des besoins et attentes de chacun.
Il y a 3 ans et 249 jours

Le SNFA publie les nouvelles règles professionnelles vérandas à ossature aluminium

Ces règles professionnelles ont été acceptées par la C2P (Commission Prévention Produits) de l'Agence Qualité Construction et sont intégrées dans sa publication trimestrielle page 8.Ce document rappelle particulièrement qu'une Véranda constitue un espace largement vitré, accolé à la maison, chauffé ou non, qui crée une pièce supplémentaire et se distingue des ouvrages d'aménagement de terrasse de type Pergolas, même si celles-ci peuvent prévoir des systèmes de fermeture.Le terme « véranda » désigne un volume dont la destination peut être très variable allant d'une extension du séjour, avec toutes les exigences d'une pièce à vivre, à un jardin d'hiver non chauffé ou à un sas d'entrée destiné à une simple mise hors d'eau de cet espace. Les performances attendues de ces vérandas ne seront pas les mêmes et nécessiteront de faire appel à des conceptions et des produits ou composants adaptés, selon l'utilisation désirée, surtout, en termes de confort et d'habitabilité.L'utilisation du terme « véranda » implique ainsi :Des systèmes conformes aux Règles Professionnelles en vigueurDes espaces très vitrés complémentaires à la maison et respectant les règles d'urbanismesDes ouvrages de construction soumis à la garantie décennaleCes Règles professionnelles ont pour but d'accompagner l'ensemble des acteurs de la chaîne tels que les maîtres d'œuvre, architectes, bureaux d'études, entreprises, en vue d'orienter au mieux les choix techniques en phase conception, de bien appréhender les solutions techniques proposées par les entreprises et enfin, de suivre la réalisation en phase chantier.Verandas et pergolasLes systémes de PERGOLAS à ossature aluminium sont également couvert par leurs propres Règles Professionnelles.Même possédant une toiture et des fermetures verticales, les PERGOLAS ne revendiquent pas de performance de clos et couvert. Dans la très grande majorité des cas, une véranda est construite sur un habitat déjà existant. Il est donc nécessaire, avant de procéder à l'étude, à la commande et à la réalisation de cette véranda :D'avoir une réflexion approfondie sur la destination attendue de cette nouvelle pièce ;De faire un examen attentif de l'état de l'existant sur lequel va venir s'implanter cette nouvelle véranda ;De réfléchir aux conséquences éventuelles sur l'habitat existant, par exemple sur sa ventilation, du fait de l'implantation de ce nouvel espace.Dans cet esprit ce document a été scindé en deux parties :Une première partie appelée « Règles de définition du projet » ayant pour but d'aider à la réflexion préalable sur l'objet véranda-pièce désiré et permettant d'écrire le cahier des charges de la réalisation envisagée.Une deuxième partie dénommée « Règles de réalisation du projet » qui fixe les règles à respecter lors de la réalisation de la véranda à partir du cahier des charges préétabli. Cette partie ne traite pas de la conception de la véranda-pièce ni de l'intégration sur l'existant, fruit de la première partie.Des règles et des outils pratiquesLes Règles Professionnelles Vérandas établies par le SNFA ont vu le jour en 2004 et ont évolué au fil des changements d'usage et d'offre sur le marché. Pour accompagner les professionnels et les maitres d'ouvrage dans la définition et la réalisation du projet, elles intègrent des outils pratiques : y figurent les incontournables, les bonnes questions, les réflexions communes afin d'aboutir à un projet techniquement réalisable et conforme aux attentes du maître d'ouvrage.Elles comportent les informations essentielles avec de nombreux schémas et exemples rendant accessibles les problématiques classiques, mais également, les évolutions notamment sur deux sujets majeurs que sont l'aléas sismique et la ventilation (annexes J et K).Concernant les dispositions sur le sismique, la nouvelle règlementation de 2014 a amené les professionnels du secteur à travailler pour y répondre et apporter des dispositions constructives. En effet, cette règlementation a redéfini les zones de sismicité et a classifié les bâtiments en 4 catégories d'importance croissante.A cela s'ajoute le fait que les vérandas, accolées à une maison individuelle pour leur grande majorité, sont considérée en catégorie II, comme la maison.Concernant la ventilation, les nouvelles préconisations des Règles Professionnelles tiennent compte des systèmes de ventilation de la maison existante pour dimensionner ceux de la véranda et obtenir un ensemble de renouvellement d'air qui ne dégradera pas la situation initiale. Plusieurs cas de figure illustrent les configurations et les solutions, tout en tenant compte des usages de la véranda.De plus, à cette ventilation d'hygiène, l'annexe ajoute la notion de ventilation de rafraichissement (sur-ventilation).La ventilation hygiénique consiste à amener de l'air extérieur neuf et évacuer l'air viciéLa sur-ventilation et le rafraichissement nocturne consistent à augmenter le renouvellement d'air afin d'abaisser la température intérieureLes Règles Professionnelles, dans le traitement du confort été considèrent également la protection solaire, moyen complémentaire à la sur-ventilation pour la gestion des apports de chaleur et de lumière.Ventilation d’hygiène, sur-ventilation et protection solaire extérieure
Il y a 3 ans et 251 jours

De nouvelles règles professionnelles pour les vérandas à ossature aluminium

PUBLICATION. De nouvelles règles professionnelles viennent d'être éditées pour la construction de vérandas à ossature aluminium.
Il y a 3 ans et 254 jours

Découverte du 1er immeuble en ossature bois sur 6 niveaux à Montreuil (FR-93) #BGT 010

Stéphane Cochet, architecte chez A003architectes, nous a fait l&#8217;honneur de nous accueillir dans le cadre du Build Green Tour à une présentation d&#8217;un immeuble réalisé en ossature bois en R+5  de niveau passif, le « Bois DeBout », la Résidence Girard à Montreuil (FR-93). Cet immeuble est idéalement situé en banlieue proche Est de Paris près d&#8217;une station métro [&#8230;]
Il y a 3 ans et 255 jours

Guide « Acoustique et Bois »

Dix mois après la parution du Guide de Préconisations pour Maisons Ossature Bois, Simpson Strong-Tie publie « Acoustique et Bois ». Cet ouvrage vient répondre aux interrogations des professionnels en matière de normes, de réglementations et de bonnes pratiques autour de la gestion de l&rsquo;acoustique dans les bâtiments bois. Il est disponible gratuitement en ligne : https://www.simpson.fr/fr-FR/brochures &nbsp;
Il y a 3 ans et 255 jours

Une maison familiale à ossature bois qui joue à cache-cache

LUMINEUX. Grâce à un travail astucieux sur l'orientation et l'agencement de la bâtisse, les architectes ont relevé un double défi : construire une maison familiale au profil éco-durable dans un environnement urbain dense et contraint, dont l'aspect extérieur, plutôt compact, contraste avec un intérieur lumineux qui multiplie les ouvertures.
Il y a 3 ans et 256 jours

Les premières fiches pratiques PROFEEL pour l'autocontrôle des travaux de rénovation énergétique disponibles gratuitement

Cinq premières fiches disponiblesCes cinq premières fiches d’autocontrôle disponibles gratuitement sur le site du programme PROFEEL couvrent les solutions techniques d’isolation par l’intérieur et d’isolation par l’extérieur. Pour chaque solution technique, une fiche dédiée :Fiche d’autocontrôle PROFEEL : ITI par doublageFiche d’autocontrôle PROFEEL : ITI sur ossatureFiche d’autocontrôle PROFEEL : ITI par enduit en mortier de chanvreFiche d’autocontrôle PROFEEL : ITE avec enduit sur isolantFiche d’autocontrôle PROFEEL : ITE avec isolant sous bardageDes fiches utiles à chaque étape du chantierL’autocontrôle se fait sur toutes les étapes du chantier. Les artisans et entreprises du bâtiment retrouveront ainsi pour chaque typologie de travaux les principaux points de contrôle à vérifier pour réaliser une bonne conception, pour bien préparer son chantier puis, lors des travaux, pour garantir une mise en oeuvre de qualité. Sur chaque fiche, les points d’autocontrôle listés n’ont pas vocation à être exhaustifs.Les points-clés identifiés permettent cependant à l’artisan ou entreprise de s’assurer avec sérénité que la mise en oeuvre de l’ouvrage est conforme aux règles de l’art. Les non conformités majeures et mineures des grilles RGE sont identifiées afin de permettre aux professionnels de mieux préparer les audits.Ces fiches ont été élaborées de manière concertée avec les organisations professionnelles du bâtiment (CAPEB et FFB) sous le pilotage de l’Agence Qualité Construction (AQC).Un service numérique et une collection complète à la rentrée 2021Au total, 49 fiches pratiques d’autocontrôle seront mises à disposition des professionnels du bâtiment d’ici la fin du mois de septembre 2021. Elles couvrent l’ensemble des lots de travaux éligibles aux aides à la rénovation énergétique.L’ensemble de ces fiches seront alors également accessibles depuis l’application numérique Chek’Réno. Cet outil gratuit permettra aux artisans et entreprises du bâtiment une gestion dématérialisée de leurs pratiques d’autocontrôle tout au long de leurs chantiers.Un service numérique et une collection complète à la rentrée 2021Au total, 49 fiches pratiques d’autocontrôle seront mises à disposition des professionnels du bâtiment d’ici la fin du mois de septembre 2021. Elles couvrent l’ensemble des lots de travaux éligibles aux aides à la rénovation énergétique.L’ensemble de ces fiches seront alors également accessibles depuis l’application numérique Chek’Réno. Cet outil gratuit permettra aux artisans et entreprises du bâtiment une gestion dématérialisée de leurs pratiques d’autocontrôle tout au long de leurs chantiers.
Il y a 3 ans et 268 jours

Visite d’une maison bois passive à Fréhel (FR-22) – #BGT 008

Non loin du cap Fréhel, connu pour son phare et le fort La Latte dans les côtes d&#8217;Armor, et à quelques encablures de la baie de St Malo, l&#8217;entreprise Maisons Ekohé y a construit une maison témoin en ossature bois et de niveau passif, à deux pas de ses ateliers et bureaux. Et cette maison [&#8230;]
Il y a 3 ans et 277 jours

TPF Industrie, unique fabricant de polyols sur le territoire

Pour créer cette usine, MGH a investi 3,5 millions d’euros permettant le montage du site de production, la R&D et son laboratoire qualité. Le site dispose d’une capacité de stockage de 250 tonnes et produits 125 tonnes de polyols formulés chaque semaine pour ses clients, professionnels dans l’isolation intérieure et extérieure en polyuréthane projeté des sols, des murs et des toitures pour le tertiaire, l’industrie, le collectif et la maison individuelle.Les Polyols pour systèmes à cellules fermées et à cellules ouvertes : de la performance thermique à la performance acoustiqueLa nouvelle usine TPF Industrie est le seul formulateur français de polyols destinés à la projection de polyuréthane pour le Bâtiment. Elle fabrique et livre du polyol pour des applications de polyuréthane à cellules ouvertes et à cellules fermées. Une fois livrés, les clients de TPF industrie fabriquent directement sur chantier le matériau isolant en mélangeant les polyols avec un agent réactif. La gamme des procédés ainsi mis en œuvre est destinée à l’isolation thermique et acoustique de toutes les faces d’un bâtiment. Ce qui mobilise actuellement 85 % de la production, ce sont les formules à cellules fermées. Elles ont le meilleur rapport : faible épaisseur / performance thermique et vont bénéficier de caractéristiques d’incompressibilité record pour isoler tous types de sols en béton ou en bois. La couche isolante peut recevoir tous types de chapes et de revêtements. L’isolation des murs périphériques maçonnés peuvent être isolés en polyuréthane à cellules fermées pour un gain de surface habitable et assurer dans le même temps l’étanchéité à l’air imposée par les règlementations thermiques. Si les ossatures sont en bois, on préférera une isolation en cellules ouvertes des murs. Ces procédés isolants sont plus épais mais moins denses que les précédents, ils permettent ainsi une amélioration de l’ambiance sonore du logement. Enfin, pour isoler thermiquement les toitures, tout en préservant les occupants des nuisances sonores extérieures en cas de fortes pluies ou d’environnement bruyant, la solution idéale est la mise en oeuvre de formules à cellules ouvertes. Elles sont déclinées en plusieurs plages de densité, selon les supports ou les usages particuliers, à chaque paroi, sa solution d’isolation « sur-mesure ».Le lambda (λ) vieilli : la performance thermique retenue d’un isolant à cellules ferméesLe λ est l’unité de mesure de la conductivité thermique, plus sa valeur est faible, meilleure est la performance isolante. Le polyuréthane à cellules fermées s’expanse grâce à un agent gonflant pour améliorer la performance thermique et avoir une bonne tenue volumétrique dans le temps. Si le matériau dispose d’un λ de 0,020 lors de son application, celui-ci évolue au cours de la première année. L’agent gonflant qu’elle contient reste en majeure partie prisonnier des cellules et agit à l’identique de l’argon dans un double vitrage. La conductivité thermique retenue, ou lambda vieilli, sera atteinte 12 mois après l’application de l’isolant. Il varie en moyenne de 5 mW (milliwatt) par rapport à l’initial, un λ vieilli de 0,025 est le standard de ce type de formule. Tout au long de l’année, TPF Industrie teste dans son laboratoire les isolants à cellules fermées de ses clients applicateurs afin de vérifier leur conformité aux certifications dont ils dépendent. Ces contrôles attestent aussi des bons réglages de l’unité de projection et de la qualité linéaire de l’isolant qu’elle fabrique.Des polyols plus vertueuxTPF Industrie a inauguré son site de production en développant une formulation plus vertueuse que ce qui se fabriquait jusqu’alors en Europe. Les polyols dédiés au polyuréthane à cellules fermées sont désormais expansés avec un agent gonflant au HFO (HydroFluoro-Oléfines), au lieu du HFC (HydroFluoro-Carbures) qui sera interdit en 2023 dans toute industrie en Europe. TPF Industrie a ainsi anticipé la réglementation et propose des formules ne générant quasiment aucun gaz à effet de serre lors de la mise en oeuvre. Mais TPF Industrie ne s’arrête pas là. Son objectif est de proposer un isolant à impact zéro sur l’environnement, la société a investi plus d’1 million d’euros supplémentaire pour mener ses recherches. Le pôle R&D de la nouvelle usine travaille d’ores et déjà sur de nouvelles formules qui seront composées de matières premières bio-sourcées et aussi de déchets de ponçage de polyuréthane recyclés afin de proposer, d’ici dix-huit mois, des polyols totalement vertueux.Un laboratoire QualitéOutre son pôle R&D, TPF Industrie dispose également d’un laboratoire qualité. Les propriétés mécaniques et thermiques de chaque fabrication sont contrôlées (masse volumique, conductivité thermique, résistance à la compression et stabilité dimensionnelle) avant chaque livraison afin de permettre à ses clients de fabriquer un polyuréthane de qualité constante en accord avec les exigences des certifications qui encadrent les procédés. Par ailleurs, TPF Industrie s’est également équipée d’une cabine de projection ventilée permettant d’éprouver en conditions réelles les propriétés des formulations de polyols et contrôler les caractéristiques une fois mélangé à un agent réactif.TPF ambitionne 20% du marché français de l’isolation des sols en 2024L’isolation projetée représente 15% du marché de l’isolation des sols en France. Grâce à la qualité de ses polyols, TPF Industrie a su s’imposer en distribuant près la moitié du marché. A l’horizon 2024, TPF Industrie ambitionne de doubler sa pénétration de marché en se substituant peu à peu aux solutions traditionnelles en rouleaux ou en plaques. En outre, TPF Industrie est également présent sur le marché à l’export à hauteur de 2%. Cette autre ambition accompagnera l’obtention des agréments et certifications spécifiques en vigueur chez nos voisins européens.Une capacité de stockage conséquenteLa nouvelle usine de production de TPF Industrie dispose d’un espace de production et de stockage de 1.000 m² sur un site qui compte 3.000 m² de surface totale. Ce vaste espace extérieur permet aux semi-remorques de ses clients de manœuvrer autour du bâtiment. L’usine dispose d’une capacité de stockage de 250 tonnes (deux semaines de stock), elle produit et livre la moitié de sa production de polyols (125 tonnes) chaque semaine à ses clients.L’isolation des sols : une technique 2 en 1L’isolation des dalles béton et des planchers bois en polyuréthane projeté de TPF Industrie offre l’avantage de faire office de ravoirage enrobant les gaines techniques et d’une isolation thermique. Cette technique 2 en 1 permet ainsi de réduire la réservation nécessaire, plus conséquente, lorsque qu’une isolation en plaques vient se rapporter sur un ravoirage classique en béton. On s’affranchit ainsi des défauts de planéité de la dalle support, on économise financièrement et en délais de séchage et on allège énormément l’ouvrage.Des clients variés et des partenariats au service de l’innovationLa clientèle de TPF Industrie se compose d’entreprises et de réseaux d’applicateurs qui commercialisent aux professionnels (architectes, maitres d’œuvres, Cmistes...) et aux clients particuliers. Les principaux sont SYNERIS et OSEO, réseaux d’applicateurs spécialisés dans le polyuréthane projeté, BATICONFORM, constructeur national et fabricant de maisons d’architecte à ossature métallique et THERMIMUR, fabricant de systèmes constructifs à isolation intégrée. S’agissant de ce dernier, TPF Industrie a mis au point un polyuréthane coulé à cellules fermées à la demande de son client afin de mettre au point un bloc-béton isolé. Actuellement, THERMIMUR dispose d’un site de production pilote de blocs-bétons isolés.Ces parpaings permettront de construire et d’isoler, en une seule étape, une maison avec une résistance thermique R = 5 et un λ vieilli de 0,025. Véritables pionniers en la matière, TPF Industrie et THERMIMUR collaborent depuis plus d’un an sur ce projet actuellement en phase finale et fournira, à terme, un volume de 8.000 tonnes de polyol nécessaire pour la réalisation de l’âme isolante des éléments constructifs nouvelle génération de THERMIMUR.Enfin, TPF Industrie propose à son partenaire THERMIMUR, une colle polyuréthane à hautes performances d’adhésion destinée au scellement de ses blocs bétons éliminant tout pont thermique pour une maison parfaitement isolée et construite plus proprement et plus rapidement en préservant les efforts des maçons...
Il y a 3 ans et 282 jours

Travaux de construction : quelle est l’importance de la maçonnerie?

On ne peut envisager la construction ou la rénovation d’une maison sans réaliser des travaux de maçonnerie. On y a également recours dans le cadre de la restauration d’un bâtiment ancien et de démolition d’immeubles. Quand on parle de maçonnerie, la distinction est faite entre les gros œuvres et les seconds œuvres. Dans les deux cas, leur réalisation doit se faire avec une grande minutie, car la solidité et l’habitation de la bâtisse en dépendent. Pour savoir exactement en quoi consistent les travaux de maçonnerie, nous allons parler de leur importance. Découvrez ! Quels sont les avantages que confère la maçonnerie ? Dans le cadre de sa mise en œuvre, les professionnels du domaine utilisent différentes sortes de matériaux tels que la brique, le béton ou encore la pierre naturelle. À ce titre, la maçonnerie offre d’innombrables avantages en termes de durabilité, de sécurité et de performance. À la différence des ossatures en bois, la maçonnerie ne craint ni les aléas climatiques ni l’humidité, encore moins les dommages que peuvent occasionner les insectes ravageurs (ex. : Termites, capricorne, etc.). On peut ainsi dire que l’investissement dans la maçonnerie est durable. En outre, celle-ci présente des avantages incontestables en termes de sécurité. Les murs en briques et les poutres en acier ne risquent pas de s’effondrer rapidement en cas d’incendie. Ce qui laisse le temps aux occupants du bâtiment d’évacuer les lieux, car ce sont des matériaux qui ont une excellente résistance à de fortes chaleurs et à la combustion. Elle est également prisée pour ses capacités d’atténuer le transfert des bruits entre les murs. À côté de l’isolation phonique, les matériaux comme le béton, la brique et la pierre ont des performances énergétiques et thermiques remarquables. Ces dernières ont évidemment un impact sur le confort des résidents et la consommation énergétique du foyer. Pour bénéficier des avantages qu’offre la maçonnerie, il est toutefois conseillé de faire appel à un maçon professionnel pour sa réalisation. Pourquoi contacter un maçon pour la réalisation des travaux de maçonnerie ? Sans aucun doute, ce professionnel est le plus apte à garantir la qualité de l’ouvrage. Comme il intervient en premier sur le chantier, il est en charge du peaufinage des différentes tâches. La durabilité de l’ouvrage dépend de son travail, car il s’occupe de la structure générale et des travaux de gros œuvres. Il dispose d’ailleurs des compétences nécessaires pour effectuer des travaux de maçonnerie dans le respect des normes de la construction. De surcroît, le maçon maitrise parfaitement l’utilisation des différents matériaux de construction (le béton, les liants, les moellons, la brique, etc.) en fonction du plan de la construction. Par conséquent, les matériels performants qu’il dispose lui permettent de réaliser des ouvrages solides qui répondent aux normes de la construction. En bref, l’intervention d’un professionnel en travaux de maçonnerie constitue une garantie de la sécurité dans la construction et de la résistance de celle-ci. Pour que vous ayez une idée du coût de son intervention, demandez à ce professionnel d’établir un devis de vos travaux. Quelle est l’importance du devis ? Le maçon professionnel délivre un devis à son client après avoir procédé à l’étude du chantier. Il s’agit d’un document détaillé des différentes prestations de cet artisan ainsi que leur montant. Autrement dit, le devis est une liste détaillée des matériaux nécessaires à la mise en œuvre des travaux et le prix de leur pose. Le devis doit éventuellement faire mention du montant de la taxe et des frais divers tels que le déplacement du professionnel, l’évacuation des déchets de chantier ou encore la location des matériels. Le fait de demander le devis ne vous engage en rien.
Il y a 3 ans et 284 jours

Bpifrance accompagne la transmission et le développement du groupe de construction bois Socopa

Créé en 1967, le Groupe Socopa est un acteur historique de la construction à ossature bois aussi bien sur les marchés des maisons individuelles que des immeubles résidentiels et bâtiments publics et tertiaires.Socopa construit près de 175 maisons par an (principalement en bois) à travers plusieurs marques en France (Maisons Socopa et Maisons Oxeo) et au Luxembourg (Tradilux et Maisons Georges Beaumont). Socopa développe également une très forte activité de construction d’immeubles à ossature bois auprès de promoteurs ou d’aménageurs pour de l’habitat groupé, des résidences, des bureaux ou des établissements recevant du public.Afin d’apporter une réponse rapide aux nouveaux enjeux sociétaux et règlementaires (demande d’habitat plus respectueux de l’environnement, mise en place de la Réglementation Environnementale 2020 et de la réduction de l’impact carbone dans la construction), le groupe vient également d’investir plus de 1 millions d’euros pour moderniser son site de production de Vagney, permettant d’améliorer les conditions de travail et d’accroître sa capacité de production. Grâce à son expérience et à ses nouveaux outils industriels, le Groupe a ainsi la capacité d’apporter une réponse concrète aux enjeux de la construction hors site et bas carbone.Cette opération de transmission permet à Pierre Castien et aux managers du Groupe de se renforcer au capital de la société, aux côtés du Fonds Bois et Eco-Matériaux de Bpifrance et du Groupe ILP. A cette occasion, le fonds Développement & Partenariat présent depuis 2013 cède ses parts.Pierre Castien, Président du Groupe Socopa : « Je me réjouis de cette nouvelle phase de l’aventure entrepreneuriale du groupe. Avec la présence de nouveaux partenaires financiers impliqués tant dans le développement de la filière que le développement régional, le groupe peut aborder sereinement les années charnières qui s’annoncent pour la construction hors site et bas carbone. »Vanessa Giraud, Directrice du Fonds Bois et Eco-Matériaux chez Bpifrance : « Nous nous réjouissons que le Fonds Bois & Eco-Matériaux puisse accompagner la transmission managériale et le développement du Groupe Socopa, groupe emblématique de la construction à ossature bois en France. Cette opération permettra d’assurer la pérennité d’un acteur clé de la filière. » Maxime Liegeois, Chargé d’affaires au sein du Groupe ILP : « La région Grand Est, au travers du Groupe ILP, se réjouit d’accompagner Pierre Castien et ses cadres dans la croissance de Socopa aux côtés du Fonds Bois & Eco-Matériaux. Cet investissement s’inscrit totalement dans la stratégie et les objectifs du groupe ILP qui, en participant à cette opération, permet à Socopa de maintenir son centre de décision dans les Vosges tout en renforçant l’actionnariat salariés dans l’entreprise. »Intervenants :Management : Pierre CastienCédants : Développement et PartenariatInvestisseurs :Bpifrance Investissement (Vanessa Giraud, Pierre-Eddy Sastre, Sophie Perette, Yassine Rochd, Thibaut Cambuzat)Groupe ILP (Benoît Voinot, Maxime Liegeois)Conseils Investisseurs :Conseil et Due Diligence Juridique, Sociale et Fiscale : Lexicube (Thibault Ricome)Due Diligence financière : Odéris (Aurélien Vion, Nicolas Boucher)Conseils Société :Conseil Juridique : Lamartine (Stéphane Rodriguez, Victoire Bertin)Banques :Banque CIC EstBanque Populaire Alsace Lorraine Champagne
Il y a 3 ans et 299 jours

La première opération d'hébergement UNIK de Bouygues pour le Ministère des Armées va voir le jour à Saint-Maixent-l'École

Ce vaste plan d’hébergement de 247 M€ destiné à améliorer la qualité de vie des troupes militaires françaises se distingue par le choix d’une construction industrialisée hors site et une solution performante et durable alliant confort, maîtrise des coûts et délais optimisés. Baptisé UNIK, ce projet ambitieux fédérant 5 entités de Bouygues Bâtiment France Europe entame aujourd’hui une nouvelle étape avec le démarrage des travaux de la première opération à Saint-Maixent-l’Ecole, dans les Deux-Sèvres, pour l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active. Ces 2 bâtiments de 50 chambres seront livrés en mars 2022. Ce nouvel accord-cadre s’inscrit dans le cadre du plan d’hébergement lancé par la ministre des Armées le 17 octobre 2019 au 3ème RPIMa de Carcassonne. Il concerne la conception, la construction, l’aménagement, l’entretien et la maintenance sur deux ans de 3 lots géographiques de bâtiments d’hébergement répartis sur le territoire avec une concentration en Bretagne, dans le Grand-Est et en région méditerranéenne. Véritable programme multi-sites, il illustre la capacité de Bouygues Bâtiment France Europe à développer des projets collaboratifs fédérant ses différentes entités. Le programme UNIK compte en effet 46 opérations qui seront progressivement réalisées d’ici 2024 - dont 15 en 2021.« Bouygues Bâtiment France Europe est honoré de poursuivre son partenariat avec le ministère des Armées au travers de l’accord-cadre Unik. Ce programme ambitieux de construction modulaire se déploie sur toute la France et allie industrialisation et confort des usagers pour une solution personnalisée et sur mesure. La réalisation hors site et l’assemblage d’éléments préfabriqués sur le chantier permettent d’optimiser les délais de construction, de limiter l’impact carbone du projet, tout en conservant un chantier propre et en limitant les nuisances. Je suis fier de voir que nos équipes se réinventent chaque jour pour proposer à nos clients des modes constructifs plus sobres en énergie et offrir des bâtiments plus vertueux réalisés avec des partenaires locaux », déclare Nicolas BORIT, Directeur général délégué de Bouygues Construction en charge de Bouygues Bâtiment France Europe.« La loi de programmation militaire 2019-2025, c’est 295 milliards d’euros, sur 7 ans, dédiés à la rénovation et à la modernisation des infrastructures et des équipements des forces armées. A hauteur d’homme, la LPM porte des objectifs d’amélioration du quotidien des combattants qui se traduit par la mise à disposition d’infrastructures d’hébergement répondant aux standards modernes. Au-delà du contrat, c’est un vrai partenariat qui lie pour les prochaines années le ministère des Armées et Bouygues Bâtiment France Europe pour répondre à ce programme ambitieux au profit de l’ensemble du territoire » déclare le Commandant Nicolas, en charge du pilotage de ce contrat pour le ministère des Armées.Pour mener à bien l’ensemble de ces opérations, qui totalisent 120.000 m² de surface de planchers, 13 types de bâtiments d’hébergement ont été conçus pour être réalisés dans un délai optimal de 7 à 10,5 mois : des bâtiments en chambres individuelles, en chambres doubles et en chambres quadruples (pour les engagés volontaires de l’Armée de Terre) en fonction des sites et des besoins. Ces hébergements mettront l’accent sur le confort d’usage et la qualité de vie des militaires à travers une organisation des espaces en lieux de vie avec une zone de jour et une zone de nuit, un éclairage à la lumière naturelle, du mobilier de gamme hôtelière avec de grandes capacités de rangement... Une construction industrialisée hors siteLa particularité du programme UNIK repose également sur le choix d’une construction industrialisée en 2D mixant bois et béton. Tous les éléments constitutifs du bâtiment sont préfabriqués hors site, en usine et atelier. Ils sont ensuite assemblés sur le chantier. Cette démarche s’applique à l’extérieur des bâtiments (prémurs et prédalles, murs à ossature bois…) comme à l’intérieur (salles de bain préfabriquées, mobiliers préassemblés…). Cette solution standardisée permet à la fois de maîtriser les coûts, d’optimiser les délais de construction, de réduire notablement les nuisances sur site, mais aussi d’améliorer la qualité de la construction et d’anticiper la future réutilisation des matériaux.Romain Vondière, Directeur UNIK précise : « L’objectif de ces démarches de standardisation et d’industrialisation est de répondre au mieux aux attentes de notre client sur la qualité délivrée et l’ambiance intérieure proposée aux militaires ».« UNIK est un projet architectural, pensé par l’agence VLAU, comme un nouveau modèle d’architecture militaire, alliant standardisation, patrimoine et habitabilité. La conception optimisée de chaque élément permet de répondre aux principaux enjeux du cahier des charges : pérennité, performance environnementale, confort et efficience constructive. L’adaptation aux contextes géographiques et urbains renforcent l’identité de chacune des constructions tout en respectant l’héritage des sites dans lesquels elles s’inscrivent. Enfin, l’usager bénéficie d’espaces privatifs reposants et de qualité, ainsi que de véritables espaces de convivialité et de rencontre, tant intérieurs qu’extérieurs par l’aménagement de loggias et d’espaces publics. ». déclare Pierre Maurette, Vincent Lavergne Architecture UrbanismeUNIK se concrétise à Saint-Maixent-l’École (79)La première opération UNIK se concrétise à Saint-Maixent-l’Ecole dans les Deux-Sèvres, sur le site de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active. Les travaux se poursuivront jusqu’en mars 2022 et concernent la construction de 2 bâtiments de 50 chambres individuelles. Ces deux bâtiments de type BCC (Bâtiment pour Cadres Célibataires) d’une capacité de 50 lits avec tuiles en toiture et enduit clair en façade s’organiseront autour d’une placette et d’aménagements paysagers. L’industrialisation des façades MOB (Murs à ossature Bois), des murs de refend, des dalles et des salles de bains va permettre une mise en œuvre simple et rapide de ces bâtiments tout en alliant robustesse et durabilité. Pour ce chantier, les partenaires locaux et régionaux sont privilégiés avec déjà plus d’une quinzaine d’entreprises partenaires désignées.
Il y a 3 ans et 306 jours

Voir les 16 statues de la flèche de Notre-Dame de Paris

Les 16 statues des apôtres et des évangélistes qui avaient été déposées quelques jours à peine avant l&rsquo;incendie de Notre-Dame ont fait l&rsquo;objet d&rsquo;une restauration minutieuse ces deux dernières années, sous la maîtrise d&rsquo;ouvrage de la DRAC Île-de-France. Elles seront désormais visibles à la Cité de l&rsquo;architecture & du patrimoine jusqu&rsquo;à leur réinstallation sur la flèche rebâtie. Suite au concours de la restauration de la cathédrale remporté par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, la construction de la flèche est autorisée en 1858. Les statues des apôtres sont installées en 1861. Dessinées par Viollet-le-Duc, elles sont modelées par son sculpteur attitré Adolphe Geoffroy-Dechaume. Quatre types de corps sont retenus pour les apôtres. Seules les mains, les attributs et les têtes changent. Geoffroy-Dechaume réalise un modèle en plâtre à l’échelle 1, divisé en plusieurs fragments. Ensuite, l’atelier de fonderie Durand (puis Monduit) moule et coule chaque partie en fonte de fer. Une plaque de cuivre est appliquée sur la forme en fonte et frappée avec des maillets pour en épouser complètement le relief.  Les morceaux sont soudés entre eux.  Une ossature en fer assure le maintien et la solidité de l&rsquo;ensemble fiché sur un axe assurant la liaison avec l’édifice. Si les étapes de la restauration de la flèche depuis sa conception sont connues, celles des statues restent énigmatiques car non mentionnées dans les archives.  Lors de la restauration des crêtes de faitages en 2010, la statue du lion, symbole de l’évangéliste Marc, avait été déposée depuis l’échafaudage en place. Confiée au Laboratoire de recherche des monuments historiques pour analyses, ces dernières montrèrent une corrosion des armatures intérieures en fer et un début de dislocation et d’ouverture des feuilles de cuivre. L’eau pénétrant par l’enveloppe déchirée attaquait inexorablement l’armature de fer, la transformant en rouille. A cela s’ajoutait une altération chimique par électrolyse entre le cuivre et le fer. Quelques réparations inesthétiques étaient visibles. Une première étude fut menée sur la restauration des statues en 2013 par Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques.  En 2014, le diagnostic de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, mit en lumière le mauvais état de la couverture en plomb de la flèche observé lors de la réfection du paratonnerre. La décision fut prise de restaurer l’intégralité de la flèche. Si la charpente bois était en bon état, de nombreuses altérations mécaniques du plomb étaient révélées, fissures, déchirures, casses, impacts, déformations, dislocation des assemblages, ouvertures des pinces, défauts de fixation et de fabrication. Les statues sont déposées le 11 avril 2019 par l’entreprise Socra chargée de la restauration, sous la maîtrise d’œuvre de Philippe Villeneuve et sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France. Chaque grande statue pèse à peu près 150 kg et mesure environ 3,40 m.  Etêtées quelques jours auparavant, afin d’accrocher des sangles à leur structure interne, elles sont déboulonnées sans difficulté. En atelier, la restauration suit un protocole précis. Un berceau est fabriqué pour coucher chaque statue et éviter toute déformation. Les feuilles de cuivre sont désassemblées en partie afin d’extraire l’armature.  Celle-ci est dessinée dans ses moindres détails, puis révisée. Les parties les plus altérées ou disparues sont remplacées à l’identique par des pièces forgées. La structure doit épouser parfaitement la forme de la sculpture. Certaines armatures sont substituées en totalité.  Tous les éléments sont métallisés et peints pour les rendre plus pérennes. Ils sont isolés du cuivre par du téflon, supprimant tout risque d’électrolyse. L’armature est fixée à l’intérieur de la statue par des petites pattes telles qu’elles existaient auparavant, en augmentant leur nombre pour plus de sécurité. Les enveloppes de cuivre désassemblées sont relevées avec précision. Un décapage complet est opéré par microgommage à la poudre de noyau d’abricot afin d’ôter l’oxydation vert-de-gris et remettre le métal à nu. Les déformations sont reprises au marteau. Les quelques trous sont bouchés par des rustines, même technique que précédemment. Les feuilles intégralement conservées, sont ensuite soudées entre elles au millimètre près. Pour la patine finale, le souhait était de retrouver la couleur d’origine des statues au moment de leur pose. Le projet de reconstruction de la flèche d’Eugène Viollet-le-Duc et les photographies prises peu de temps après par Mieusement ou Marville montrent parfaitement cette couleur brune, des sculptures plus sombres que la toiture. L’examen des photographies précise un changement de teinte au début du XXe siècle. Le rapport s’est inversé, des statues claires devant une toiture foncée. Lors de la restauration des années 1935-1937, seul moment où les statues pouvaient être atteintes, des rustines furent installées par endroits et une sorte de patine, découverte sur l’échafaudage, appliquée pour uniformiser l’état de surface. La nouvelle patine couleur bronze a fait l’objet de plusieurs essais à froid ou à chaud. La technique choisie est celle de l’application d’une première couche de dichromate de sodium puis de barège, un produit soufré, au pinceau et chauffé au chalumeau.  Les soudures s’effacent alors. Une cire protectrice est appliquée sur toute la surface. Cette patine vibrante préserve des reflets sous-jacents. Source et photo : Drac Ile-de-France
Il y a 3 ans et 308 jours

Malgré la pénurie, le bois reste une priorité du BTP pour réduire les émissions carbone

"C'est très conjoncturel: il y a une pénurie de produits bois car c'est le contrecoup de la crise Covid. Tout a repris d'un coup avec les différents plans de relance dans le monde. Ça a créé un appel d'air énorme en termes de nombre de chantiers et de besoin en produits bois", analyse Jérôme Martinez, responsable développement du label Bois de France, présent comme de nombreux acteurs de la filière à un forum cette semaine à Paris.Cette reprise d'activité sur les chapeaux de roues se traduit par des scieries qui tournent à plein régime comme celle de Frédéric Blanc dans la Drôme, actuellement à 130% de sa production habituelle.Le prix du bois massif de construction KVH a triplé, quand celui du bois lamellé-collé a doublé, selon les professionnels du secteur.De grosses fluctuations de prix peuvent intervenir dans la même journée, assure Augustin Malavaud, chargé d'études de prix chez Eiffage Construction Bois. "C'est la course à celui qui arrivera à signer le bon de commande le plus vite pour rendre le prix ferme. Ce qui est difficile aujourd'hui, c'est d'avoir des fournisseurs qui s'engagent sur la tenue de leurs délais et la tenue de leurs prix."Des clients réticentsSi la construction bois s'avère plus rapide sur le chantier de construction, elle demande plus de temps de conception. Construire en bois coûtait donc déjà environ 30% plus cher qu'avec des matériaux traditionnels avant les pénuries. A cela s'ajoutent désormais des délais plus longs et des prix encore plus hauts, qui font naître des réticences.Hervé Ravenet, de la société Weber Saint-Gobain, redoute de ne plus pouvoir absorber les hausses de prix et les retards: "La demande est là, mais est-ce que ce n'est pas la goutte d'eau de trop qui fera que dans certains projets, au lieu d'avoir un squelette en bois, on va revenir sur une structure poteaux-poutres béton ?".Virginie Wolff, dirigeante de la société alsacienne de fabrication de structures en bois Les Bois du Ried, constate déjà des reports et des transformations de chantiers. "Des clients prévus en ossature bois passent en maison dure pour ne pas avoir ces surcoûts et ces problèmes de délais", assure-t-elle."C'est dramatique, on a des chantiers qui sont à l'arrêt", dit-elle, et certains clients ont essuyé 7.000 à 10.000 euros de coûts supplémentaires pour une maison, regrette la cheffe d'entreprise.Nouvelles normes en 2022L'impact du secteur du bâtiment sur le climat est lourd: il est responsable de 19% des émissions de gaz à effet de serre de la France.Une nouvelle réglementation environnementale, dite RE2020, plus exigeante sur les émissions, entrera en vigueur le 1er janvier 2022. En prenant en compte l'ensemble des émissions d'un bâtiment dès sa construction, elle devrait placer le liège, le chanvre, la paille et autres matériaux biosourcés avec le bois au coeur de la conception des nouveaux bâtiments. "Avec la RE2020 on peut sortir notre épingle du jeu", espère Virginie Wolff.La preuve en est que les géants du bâtiment ont désormais tous un pied dans le biosourcé, à l'instar de Vinci avec sa filiale Arbonis ou de Bouygues Construction et sa marque de construction bois WeWood, lancée en 2020.Bouygues a pour ambition d'atteindre les 30% de projets bois à l'horizon 2030, selon Fabrice Denis, de WeWood.Et le biosourcé hors bois est déjà demandé. Yves Hustache, fondateur de la Scop Karibati spécialisée dans ces matériaux, a constaté une croissance du secteur de 87% entre 2019 et 2020. Le biosourcé représente désormais 10% du marché de l'isolation.Une ossature en bois remplie par des bottes de paille, des isolants à base de chanvre, de lin ou de balle de riz: malgré les incertitudes sur les coûts, tel pourrait être le visage, plus vert, de la maison de demain.
Il y a 3 ans et 312 jours

Gérard Sénior : « Nous souhaitons accompagner la digitalisation de la filière »

Gérard Sénior a été élu à la présidence de Qualibat.[©ACPresse] Vous venez d’être élu président de Qualibat. Pouvez-nous nous rappeler ce qu’est cette association&nbsp;?&nbsp; Gérard Sénior : Qualibat est un organisme de qualification et de certification, qui a pour mission de valoriser les entreprises disposant d’un savoir-faire et de compétences. Ceci, afin que la confiance soit de mise dans chaque projet de construction et de rénovation. L’objectif principal de Qualibat est de promouvoir la fiabilité dans le bâtiment, en identifiant les acteurs de confiance du secteur. Aujourd’hui, près de 70 % des chantiers réalisés sur notre territoire le sont par des entreprises qualifiées ou certifiées. Nous sommes présents partout en France auprès des professionnels. Par nos permanents d’abord, répartis dans 10 délégations régionales et plus de 35 agences, mais aussi au travers de nos commissions d’examen, qui rassemblent près de 3 000 professionnels bénévoles, dans chaque département de l’Hexagone.  L’association comprend 26 organismes, tels que l’AQC, la Capeb, le CSTB, la FFB, l’Unsfa&#8230;. Aujourd’hui, elle recense 58 000 clients, dont 48 000 qualifiés RGE. Cette certification concerne les travaux liés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables. Les différentes commissions attribuent plus de 100 000 qualifications par an dans 124 000 catégories de travaux. Les commissions nationales attribuent&nbsp;plus&nbsp;particulièrement de sujets “technicités” de haut niveau, comme le béton armé, l’ossature bois, le bas carbone, l’amiante, les Monuments historiques… Alors que les catégories de travaux, dites “critiques”, bénéficient davantage d’audits dans le cycle d’attribution de la qualification. Ainsi, les experts Qualibat réalisent plus de contrôle sur les chantiers. C’est sont entre 16 000 et 26 000 audits qui sont réalisés par an. Prenant à cœur la certification de nos clients, nous nous employons à accompagner les entreprises dans ce processus de certification.&nbsp;Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 312 jours

Sto au Forum Bois Construction du 15 au 17 juillet 2021 au Grand Palais Ephémère

Durant 3 jours, Sto aura le plaisir de présenter son offre complète de solutions d'isolation thermique par l'extérieur, avec enduit sur isolant et façade ventilée, spécialement dédiée à la construction bois sur son stand HB 22. La force de Sto ? Disposer d'une palette variée de finitions esthétiques, tout en répondant à tous les critères techniques (grande hauteur, sécurité incendie, etc.) grâce à ses systèmes StoTherm et StoVentec sous avis techniques. Informations pratiquesHorairesJeudi 15 juillet : 13h30 - 19hVendredi 16 juillet : 8h - 20hSamedi 17 juillet : 8h - 20hAccèsGrand Palais Éphémère - avenue Pierre Loti, 75007 ParisRERLigne C : Champs de Mars – Tour EiffelMétrosLigne 8 : Ecole MilitaireLignes 6 et 10 : La Motte Piquet GrenelleBusLignes 28, 69, 82, 92ParkingsIndigo Joffre Ecole Militaire, 2 place Joffre, 75007 ParisOnepark.fr parking public Parc Saint Dominique, 133 rue Saint Dominique, 75007 ParisParking ONG Go Castorama Grenelle, 15 boulevard de Grenelle, 75015 ParisUn certificat sanitaire sera demandé à l'entrée du Forum : une preuve de vaccination complète, d'une guérison du Covid ou d'un test récent négatif de moins de 72h (antigénique ou RT-PCR).Photo du projet en une de l'article :Ecole Chevalier de Saint-George au Blanc Mesnil (93)Maître d'ouvrage : Ville du Blanc-MesnilGroupement de conception-réalisation : A5A Architectes et OBM Entreprise GénéraleSolution utilisée : système de bardage ventilé StoVentec SCM sur construction à ossature bois (COB) avec finition en revêtements collés StoBrick 360, pierre naturelle StoFossil Bavaria couleur crème et surface sablée et Bavaria Nussbraun, StoDéco ProfilCrédit photo : Manuel Panaget
Il y a 3 ans et 314 jours

Quelles conditions au réemploi de l'acier ?

Référent technique national structures métalliques et génie parasismique de Qualiconsult, Andrei Balgiu décrit les avancées relatives au réemploi des éléments d'ossature en acier dans la construction.
Il y a 3 ans et 315 jours

A Paris, 15 logements sociaux en béton de chanvre selon Barrault Pressacco

A Paris (XVIIIe), rue Marx Dormoy, dans un paysage urbain hétérogène et varié, l&#8217;agence Barrault Pressacco a livré en mai 2021 pour Paris Habitat un bâtiment en ossature bois et béton de chanvre accueillant quinze logements sociaux et deux commerces. L’ouvrage de 1 300 m² (SP) (coût travaux&#160;: 2,58 M€ HT) interroge la tradition de [&#8230;] L’article A Paris, 15 logements sociaux en béton de chanvre selon Barrault Pressacco est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 318 jours

3 nouvelles solutions certifiées « CTB Composants & Systèmes bois »

Lancée par l’Institut technologique FCBA en 2019, la certification CTB Composants & Systèmes bois est devenue la référence qualité dédiée aux éléments de structure bois et accessoires associés : elle compte aujourd’hui 41 solutions et produits certifiés, soit 32 acteurs engagés dans la démarche. Trois d’entre eux, Cobs, Mathis et XLAM-Industrie, viennent de voir leurs produits admis à cette certification : des solutions différentes et complémentaires, qui illustrent parfaitement le large spectre couvert par CTB Composants & Systèmes bois. Production en ossature bois &#8211; Cobs : entreprise familiale créée il y a près de 35 ans et implantée à Entrelacs (73), Cobs est déjà engagée dans la certification pour sa charpente industrielle depuis de nombreuses années. Elle continue aujourd&rsquo;hui dans cette voie : l&rsquo;ensemble de sa production en ossature bois est désormais certifiée CTB Composants & Systèmes bois, avec : les murs et façades des bâtiments préfabriqués intégrant l&rsquo;isolation, les menuiseries et finitions extérieures. Les produits composites pour la charpente, la toiture et le plancher et, plus particulièrement les caissons de plancher et de toiture. Ils sont produits et assemblés en usine, puis mis en œuvre directement sur le chantier, permettant un gain de temps et minimisant les risques associés au chantier. Connecteurs métalliques &#8211; Mathis : les connecteurs métalliques, éléments de structures conçus, produits et mis en œuvre par Mathis, permettent d&rsquo;assembler différents éléments de structures entre eux. Ce sont des pièces uniques et indispensables à la bonne réalisation du bâtiment. Mathis est une entreprise familiale, spécialiste de la construction bois, créée en 1809 et basée à Muttersholtz (67). Elle a été l&rsquo;une des premières à s&rsquo;engager dans la certification CTB Composants & Systèmes bois. Panneaux CLT &#8211; XLAM-Industrie : ces panneaux CLT (Cross Laminated Timber) de grandes dimensions, sont intégralement fabriqués dans l&rsquo;usine jurassienne de XLAM-Industrie, à partir de bois locaux débités par la scierie Chauvin qui travaille exclusivement les résineux, sapins et épicéas d&rsquo;altitude pour leurs diverses qualités. Basé à Mignovillard (39) et créé en 2018, XLAM-Industrie est un spécialiste du panneau en bois structurel de grand format.
Il y a 3 ans et 320 jours

Raupur Acoustic, la plaque isolante associant confort thermique et isolation acoustique

57 % des français s’estiment aujourd’hui plus sensibles à la qualité de l’environnement sonore qu’auparavant*. Déjà en 2017, 77 % des Parisiens déclaraient avoir été réveillés la nuit par des bruits de voisinage**.C’est pourquoi REHAU a mis au point un produit unique qui associe le confort thermique et le confort acoustique lors de l’installation de plancher chauffant-rafraîchissant : la plaque isolante RAUPUR ACOUSTIC. La sous-couche acoustique mince de 3 mm (SCAM) est directement intégrée sous la plaque REHAU classique en polyuréthane RAUPUR. Le poids reste léger, la plaque maniable et la hauteur de réservation inchangée.Faisant partie des produits les plus performants du marché, RAUPUR ACOUSTIC assure une atténuation de 23 dB aux bruits de chocs entre étages, c’est-à-dire principalement les bruits de pas et de chute d’objets.En allant plus loin que les exigences actuellement demandées dans la construction de logements collectifs et individuels accolés (généralement de l’ordre de 20-21 dB d’atténuation), RAUPUR ACOUSTIC contribue donc au confort des utilisateurs en réduisant les nuisances sonores et les bruits de voisinage.« Lorsqu’un objet tombe, les ondes vont se transmettre jusqu’à l’ossature du bâtiment par les murs.L’intérêt de poser une sous-couche acoustique, est d’étouffer ce bruit avant qu’il n’atteigne les parois » commente Franck Delaboissière, délégué technico-commercial REHAU pour les régionsRhône Alpes et Languedoc Roussillon.* Source : Centre d’information et de documentation sur le bruit, juillet 2020.** Source : Baromètre Qualitel.Destinée à la construction neuve et à la rénovation, la plaque isolante RAUPUR ACOUSTIC est idéale pour les logements collectifs, mais aussi les hôtels, les immeubles de bureaux, les établissements de santé ou d’enseignement où elle contribue à réduire les bruits de chocs et de pas liés aux allées et venues constantes. Enfin, en maison individuelle, RAUPUR ACOUSTIC s’avère être un allié pour limiter les bruits et favoriser la tranquillité à chaque niveau de l’habitation.« RAUPUR ACOUSTIC séduit les bureaux d’études, les architectes et les constructeurs par sa facilité d’utilisation et sa multi-compatibilité. Ce produit tout en un leur permet de garantir une pose parfaite de la sous-couche acoustique sur la totalité du sol et de gagner du temps sur les chantiers. » complète Franck Delaboissière.Combinant une large palette de bénéfices dont des économies de transport, de manutention et de temps de pose grâce à sa fonction 2 en 1,RAUPUR ACOUSTIC est un matériau idéal tant pour les professionnels qui le mettent en œuvre que pour le consommateur final au quotidien.
Il y a 3 ans et 322 jours

A Paris, la Poste du Louvre se transforme en morceau de ville

Passé le gros œuvre, quelques poignées d'ouvriers réalisent encore les dernières finitions avant l'arrivée progressive des futurs locataires.Propriété du groupe La Poste, l'édifice sera loué à la fin du chantier à une multitude d'utilisateurs: hôtel 5 étoiles, logements sociaux, commissariat, brasserie, halte-garderie, commerces... Au dernier étage, un bar en terrasse offrira une vue imprenable sur le centre de Paris."Les différents locataires finissent leurs travaux d'aménagement (...) en fonction de chacun, ça prend plus ou moins de temps", explique pendant la visite du chantier Camille Gehin, directrice des projets de Poste Immo, filiale immobilière du groupe public."Mais l'enjeu, c'est que la poste ouvre en janvier 2022", ajoute-t-elle.Quelque 140 millions d'euros auront été nécessaires pour restructurer le bâtiment, imaginé dès sa création par l'architecte Julien Guadet en 1886 comme un édifice "transformable".Derrière sa façade en pierre de taille, l'édifice caractéristique de la IIIe République dissimule une ossature métallique entièrement porteuse, propice à la transformation.Cette charpente de type Eiffel permet notamment de dégager de larges volumes, à l'image des deux premiers étages et de leurs 9 mètres de hauteur sous plafond.L'immeuble se déploie désormais sur neuf niveaux (quatre étages, deux sous-sols, deux entresols et une terrasse) pour un total de 32.000 m2 de surface de plancher."L'une des complexités a été de creuser un deuxième niveau de sous-sol", précise Mme. Gehin. Les travaux de ce nouvel étage souterrain, dédié à la réception et la livraison de colis, ont été retardés par la découverte d'une pollution au plomb."Boutiques conceptuelles""Un hôtel des postes (...) est par définition un édifice provisoire, en tout cas transformable", expliquait, visionnaire, Julien Guadet en 1888, bien avant l'émergence du numérique et la baisse du volume du courrier.Ce bâtiment "est un outil. (...) Il durera tant qu'il correspondra aux besoins industriels à satisfaire", écrivait-il déjà.Plus de 120 ans après, le projet de reconversion remporté par l'architecte Dominique Perrault en 2012 s'inscrit en continuité avec cette philosophie.Un travail sur les luminaires, déclinés en mâts, lustres et néons permettra de mettre en valeur les moulures et détails de ferronnerie de l'immeuble, et de ses 13 nouveaux commerces.Si le nom des futurs locataires est encore tenu secret, la Poste souhaite y accueillir une dizaine de boutiques de mode, de "fooding" et quelques "boutiques conceptuelles", profitant de l'emplacement privilégié à deux pas des Halles.Le bureau de poste historique a été conservé, "pas uniquement pour le symbole" mais pour "continuer à assurer le service" postal dans le quartier, précise Mme Gehin."C'est pour nous naturel que ce bureau de poste très emblématique qui existait depuis 1888 retrouve sa place dans le nouveau projet architectural", indique Marie-Frédérique Naud, directrice générale adjointe du Réseau La Poste."Nous souhaitons en faire une vitrine de nos projets d'innovation et de services au coeur de Paris", insiste-t-elle.Destination prisée des Parisiens le dernier jour des déclarations d'impôts, la poste de la rue du Louvre, ouverte 7 jours sur 7 y compris la nuit, permettait aux retardataires d'envoyer du courrier jusqu'à tard dans la nuit, "le cachet de la poste faisant foi".Mais les horaires d'ouverture du futur bureau de poste ne sont pas encore arrêtés. "C'est en cours de réflexion", a précisé la directrice des projets de Poste Immo.L'architecture d'origine du bureau a en tout cas été préservée: depuis le péristyle et ses deux horloges massives, jusqu'à sa cour intérieure --qui accueillait des chevaux à l'origine-- et ses voûtains en briques blanches. Cette cour sera ouverte au public, le bâtiment étant conçu comme un morceau de ville qu'on pourra traverser.
Il y a 3 ans et 322 jours

Juridique : Les garanties d’un ouvrage livré

Cet article est à retrouver dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine. Un ouvrage construit et livré bénéficie de différentes garanties couvrant le bon achèvement, le fonctionnement, les vices cachées ou encore de droit commun&#8230; [©ACPresse] Il existe trois garanties spécifiques au droit de la construction et deux garanties de droit commun, qui s’appliquent aux ouvrages livrés. Il peut être délicat de les distinguer. Les voici en conséquence détaillées. Ces dernières ne couvrent pas nécessairement les mêmes désordres, et le régime de preuve en découlant varie. La garantie de parfait achèvement (1 an) La garantie de parfait achèvement est prévue par l’article 1792-6 du Code civil et concerne uniquement les désordres signalés par le maître d&rsquo;ouvrage par des réserves mentionnées par écrit sur le procès-verbal de réception. Ou signalés par écrit postérieurement à la réception, dans le cas où ils seraient apparus à postériori. Pour mémoire, la réception peut être tacite, par prise de possession des lieux et paiement de l’intégralité du prix. Lire aussi : Juridique : L’obligation de sécurité-résultat de l’employeur Cette garantie court pendant un délai de 1 an à compter de la réception. Elle est soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. C’est à lui que reviendra d’apporter la preuve, si des désordres apparaissent, qu’ils ne proviennent pas d’une mauvaise réalisation. La garantie de bon fonctionnement (2 ans) La garantie de bon fonctionnement est prévue par l’article 1792-3 du Code civil. Et concerne les éléments d’équipement qui peuvent être enlevés, démontés ou remplacés sans détériorer l’ouvrage ou lui enlever de la matière : par exemple, un ballon d&rsquo;eau chaude, des volets, un interphone ou des cloisons mobiles. Elle court pendant un délai de 2 ans à compter de la réception des travaux. Elle aussi, est soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. La garantie décennale (10 ans) La garantie décennale est prévue par les articles 1792 à 1792-2 du Code civil. Elle concerne :• Les dommages qui compromettent la solidité de l&rsquo;ouvrage construit ou réalisé : par exemple, des effondrements partiels ou totaux, des fissures importantes.• Les dommages qui rendent l’ouvrage construit ou réalisé impropre à sa destination, en l&rsquo;affectant dans l&rsquo;un de ses éléments constitutifs ou l&rsquo;un de ses éléments d&rsquo;équipement. Par exemple, des : défauts d’étanchéité ou des fuites de canalisations encastrées. • Les dommages qui affectent la solidité des éléments d&rsquo;équipement d&rsquo;un bâtiment, lorsque ceux-ci font indissociablement corps avec les ouvrages de viabilité (eau, électricité, gaz, eaux usées), de fondation, d&rsquo;ossature, de clos ou de couvert. Il s’agit donc des cas où la dépose, le démontage ou le remplacement d’un élément d’équipement ne peut s&rsquo;effectuer sans détérioration ou enlèvement de matière de l’ouvrage : par exemple, une installation électrique non conforme ou une pompe à chaleur défaillante. Cette garantie court pendant 10 années à compter de la réception des travaux. Elle est aussi soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. La garantie de droit commun (5 ans) La garantie de droit commun est prévue par les articles 1221 et 1231-1 du Code civil. Elle est de droit commun en ce qu’elle est applicable à toutes les situations contractuelles où les trois garanties précitées ne peuvent être appliquées. Elle n’est donc pas spécifique aux opérations de BTP. Lire aussi : Juridique : La gestion environnementale des chantiers Elle couvre les désordres non apparents à la réception (ou apparents, mais non-signalés dans un délai d’un an), qui ne portent atteinte ni à la solidité, ni à la destination de l&rsquo;ouvrage. Elle ne concerne pas les éléments d&rsquo;équipement pouvant être enlevés, démontés ou remplacés. Et ce, sans détériorer l’ouvrage, comme par exemple, des fissures ponctuelles et des infiltrations mineures. Il s’agit d’une responsabilité pour faute. Ce qui signifie que ce sera au commanditaire &#8211; maître de l’ouvrage, maître d’œuvre dans certains cas, entreprise ayant sous-traité &#8211; de démontrer en quoi les travaux ont été mal réalisés. Elle court pendant 5 années, à compter de la réception des travaux, comme toute action de droit commun portant sur un bien. La garantie au titre de l’obligation de conseil et d’information (5 ans) L’obligation de conseil et d’information est une création jurisprudentielle qui impose à de nombreux professionnels, y compris les maîtres d’œuvre ou les intervenants, de conseiller leur client quant à la prestation demandée. Ceci notamment sur sa faisabilité, sa solidité, ses potentiels effets sur l’existant, sur le choix des matériaux et sur les techniques de soin et d’entretien auxquelles il faudra avoir recours. Comme la garantie de droit commun, cette responsabilité relève des articles 1221 et 1231-1 du Code civil. Elle constitue néanmoins une source autonome de responsabilité, de sorte que l&rsquo;échec d&rsquo;une action en réparation des désordres de construction ne préjuge aucunement de celui de la demande formée du fait d&rsquo;un manquement à l’obligation de conseil et d&rsquo;information. C’est la personne sur qui pèse cette obligation qui doit démontrer qu’il y a bien satisfait. Et le fait que le commanditaire ou le maître de l’ouvrage soient des professionnels ne la dispense pas de son obligation. Cette garantie court pendant 5 années à compter de la réception des travaux. Pierre LacoinAvocat à la Cour Cabinet 1792 Avocats Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 325 jours

Menuiseries bois hors normes pour la maison des services de Latecoere

Au cœur de Toulouse s’élève le nouveau siège social du groupe industriel Latécoère. Un projet réalisé par le promoteur Icade, qui a acheté le foncier de l’usine en 2016 à Latécoère et qui accueille aujourd’hui 11 300 m2 de bâtiment pour le siège social de l’équipementier aéronautique. C’est le cabinet d’architecture parisien « Brenac et Gonzalez et Associés » qui a pensé la transformation du site historique de Latécoère avec comme point d’orgue la contemporanéité afin que le lieu exprime pleinement l’image de l’entreprise dans son époque. Demathieu Bard & Gallego, les deux entreprises générales en charge du projet de la Maison des Services, ont choisi le Groupe Lorillard pour la création et la mise en œuvre des menuiseries. Détachée du bâtiment principal, la Maison des Services se situe au cœur du grand parc arboré du site Latécoère à Toulouse. ICADE la désirait divergente des bâtiments de bureaux métalliques situés au sud, tel un pavillon, esquissant une liaison avec le grand parc situé au nord. Eu égard à son rapport au végétal, elle est entièrement en bois (mélèze et épicéa) et a été conçue dans une démarche vertueuse de consommation locale. C’est donc l’entreprise Pyrénées Charpentes qui a usiné et mis en œuvre toute l’ossature bois et l’Agence Lorillard Occitanie qui a assemblé et posé les menuiseries bois. De forme rectangulaire, elle se déploie sur deux niveaux au-dessus du rez-de-chaussée. Elle offre à chaque niveau de larges baies vitrées dont certaines donnent sur des terrasses matérialisées par la largesse des débords de toiture. Tous les niveaux sont reliés par un réseau d’escaliers extérieurs pour une grande communication entre les espaces intérieurs et extérieurs. Le confort thermique est assuré tout à la fois par les menuiseries équipées d’un verre Planistar Sun, limitant les apports solaires et par de très larges coursives du côté des façades exposées au sud et à l’ouest. Les façades est et nord ont de très faibles débords mais la protection solaire est renforcée par un jeu graphique de verticalité et d’horizontalité avec des moucharabiehs ponctuels, fixés sur les menuiseries. Quatre mois ont été nécessaires pour poser les 222 menuiseries dont 15 portes à 2 vantaux. Les dimensions exceptionnelles des menuiseries ont été étudiées et conçues par le bureau d’études Lorillard. La contrainte technique majeure étant la hauteur &#8211; mesurant 3 mètres de haut sur 1 mètre de large &#8211; et celle de leurs châssis, la pose a nécessité la création de dormants très épais (70 cm) pour supporter les dimensions et le poids des 3 m2 de vitrage par vantail (double vitrage feuilleté). Pour renforcer l’ensemble, des épines de 10&#215;10 cm ont été ajoutées aux jonctions en extérieur et vissées dans les dormants afin d’encadrer les menuiseries et garantir une exceptionnelle rigidité aux châssis. Les ouvrants à double enfourchement ont également été épaissis (81 cm) pour une meilleure fixation des organes de rotation et simultanément améliorer encore un peu plus la thermique. Mises en œuvre en bande filante, les menuiseries forment une trame en ossature bois de 5 mètres de large. Ainsi, chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Aboutées les unes aux autres, les 5 trames sont juxtaposées. Leur particularité dimensionnelle, engendrant un poids de 130 kg par vantail, a nécessité l’utilisation d’un robot de pose. Ce robot ventouses a permis la manipulation des ouvrants avec une grande précision : 4 ventouses permettant des poses au millimètre.
Il y a 3 ans et 326 jours

Nouvelle prouesse technique pour le Groupe Lorillard avec les menuiseries bois de la maison des services du siège social de Latécoère

Au cœur de Toulouse s’élève le nouveau siège social du groupe industriel Latécoère. Un projet réalisé par le promoteur Icade, qui a acheté le foncier de l’usine en 2016 à Latécoère et qui accueille aujourd’hui 11 300 m² de bâtiment pour le siège social de l’équipementier aéronautique. C’est le cabinet d’architecture parisien « Brenac et Gonzalez et Associés » qui a pensé la transformation du site historique de Latécoère avec comme point d’orgue la contemporanéité afin que le lieu exprime pleinement l’image de l’entreprise dans son époque. C’est en juillet 2019 que les deux entreprises générales en charge du projet, Demathieu Bard & Gallego, consultent le Groupe Lorillard pour la création et la mise en œuvre des menuiseries de la Maison des Services. Le challenge est conséquent à relever, de par le défi technique, aussi bien pour la conception que pour la pose des châssis de grandes hauteurs et dimensions. Une réflexion longue est menée avec le bureau d’études et l’atelier bois quant à la faisabilité. Les contraintes majeures relatives à la nécessité d’une phase de conception sur chantier, le besoin de recréer des profils spécifiques pour adapter le poids du vitrage, l’exigence des délais sur chantier, sont levées par le travail conséquent des équipes de R&D, de l’atelier Bois et des équipes de l’agence Lorillard Occitanie Toulouse. Après 2 mois de conception avec l’atelier bois et le bureau d’études à Chartres, un prototype est validé en septembre 2019 par le cabinet d’architecture Brenac et Gonzalez et Associés. &nbsp; LA MAISON DES SERVICES Détachée du bâtiment principal, la Maison des Services se situe au cœur du grand parc arboré du site Latécoère à Toulouse. ICADE la désirait divergente des bâtiments de bureaux métalliques situés au sud, tel un pavillon, esquissant une liaison avec le grand parc situé au nord. La Maison des Services accueille le restaurant d’entreprise, la cafeteria, le fitness ainsi qu’un salon VIP. Eu égard à son rapport au végétal, elle est entièrement en bois (mélèze et épicéa) et a été conçue dans une démarche vertueuse de consommation locale. C’est donc l’entreprise Pyrénées Charpentes qui a usiné et mis en œuvre toute l’ossature bois et l’Agence Lorillard Occitanie qui a assemblé et posé les menuiseries bois. De forme rectangulaire, elle se déploie sur deux niveaux au-dessus du rez-de-chaussée. Elle offre à chaque niveau de larges baies vitrées dont certaines donnent sur des terrasses matérialisées par la largesse des débords de toiture. Tous les niveaux sont reliés par un réseau d’escaliers extérieurs pour une grande communication entre les espaces intérieurs et extérieurs. Le confort thermique est assuré tout à la fois par les menuiseries équipées d’un verre Planistar Sun, limitant les apports solaires et par de très larges coursives du côté des façades exposées au sud et à l’ouest. Les façades est et nord ont de très faibles débords mais la protection solaire est renforcée par un jeu graphique de verticalité et d’horizontalité avec des moucharabiehs ponctuels, fixés sur les menuiseries. &nbsp; 222 MENUISERIES HORS NORMES La pose initiale des menuiseries prévue pour octobre 2019, est finalement décalée en janvier 2020. Arrêtés quelques semaines durant le confinement, les travaux ont repris rapidement et 4 mois auront été nécessaires pour poser les 222 menuiseries dont 15 portes à 2 vantaux. Les dimensions exceptionnelles des menuiseries ont été étudiées et conçues par le bureau d’études Lorillard. La contrainte technique majeure étant la hauteur des menuiseries – mesurant 3 mètres de haut sur 1 mètre de large – et celle de leurs châssis, la pose a nécessité la création de dormants très épais (70 cm) pour supporter les dimensions et le poids des 3 m² de vitrage par vantail (double vitrage feuilleté). Pour renforcer l’ensemble, des épines de 10×10 cm ont été ajoutées aux jonctions en extérieur et vissées dans les dormants afin d’encadrer les menuiseries et garantir une exceptionnelle rigidité aux châssis. Les ouvrants à double enfourchement ont également été épaissis (81 cm) pour une meilleure fixation des organes de rotation et simultanément améliorer encore un peu plus la thermique. Mises en œuvre en bande filante, les menuiseries forment une trame en ossature bois de 5 mètres de large. Ainsi, chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Aboutées les unes aux autres, les 5 trames sont juxtaposées. Leur particularité dimensionnelle, engendrant un poids de 130 kg par vantail, a nécessité l’utilisation d’un robot de pose. Ce robot ventouses a permis la manipulation des ouvrants avec une grande précision : 4 ventouses permettant des poses au millimètre. Chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Elles sont aboutées les unes aux autres. Aide considérable dans le gondage des ouvrants, il a autorisé l’équipe à passer de 5 personnes à seulement 3 pour assurer la mise en œuvre des 222 menuiseries, tout en limitant le risque de blessure. L’usage du robot a également permis de gagner en rapidité de pose : l’équipe pouvait gonder jusque 25 ouvrants par jour. &nbsp; Le Groupe Lorillard signe là une nouvelle prouesse technique qui n’aurait pas été possible sans l’excellence des hommes et des équipes. Ce chantier met en évidence la parfaite collaboration des équipes de l’atelier, du bureau d’études et des équipes travaux. Les délais courts, aussi bien pour la phase de conception que de réalisation, leur ont permis de démontrer et de valoriser leur très grande réactivité. La réponse fournie à ce projet singulier, compte tenu de la hauteur des châssis, émane d’un savoir-faire et d’une haute technicité. Et, la spécificité du sur-mesure n’aurait pas été possible sans la capacité de production industrielle du Groupe, avec une moyenne de 660 m² de menuiseries à produire sur ce chantier. C’est là un atout considérable pour le Groupe Lorillard : savoir concevoir des menuiseries exclusives et sur-mesure, et les usiner en quantité industrielle. En outre, ce chantier témoigne également de la capacité du Groupe à se positionner sur des chantiers neufs d’envergure, là où peu d’autres groupes le sont, et ce, aussi bien en ce qui concerne la conception, que la fabrication et la production dans des délais courts. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Livraison : janvier 2021 Client : ICADE Nombre de menuiseries : 222 Montant de l’opération : 330 000 € HT Maître d’ouvrage : ICADE PROMOTION TERRITOIRE SUD OUEST Architecte : BRENAC et GONZALEZ et ASSOCIÉS Entreprises générales en charge du projet : DEMATHIEU BARD & GALLEGO
Il y a 3 ans et 326 jours

Un atelier montagnard RT 2012 très lumineux

A Serre-Chevalier, non loin du Parc National des Ecrins, se trouve l’atelier d’ébénisterie Monts & Merveilles, une entreprise au carrefour de la création d’intérieur et de l’ébénisterie d’exception. Le propriétaire Clément Goudet, ébéniste menuisier de profession et originaire de la région, est revenu s’installer sur ses terres natales après 10 ans de métier et une expérience en architecture d’intérieur à Paris. Afin d’encourager ses clients à se projeter dans leurs futurs projets, il a imaginé son atelier comme un chalet haut de gamme, accueillant et chaleureux, avec une imposante charpente en mélèze et une ossature bois labellisées bois local. L’espace est organisé selon les deux savoir-faire de l’entreprise : le premier niveau est occupé par les ateliers de productions et le deuxième est réservé aux architectes d’intérieur. Grâce aux nombreuses ouvertures latérales et à la grande façade vitrée à l’arrière du bâtiment, les collaborateurs bénéficient de conditions de travail optimales, avec un fort apport en luminosité naturelle pour les ateliers de production ainsi que d’une vue imprenable sur les montagnes pour les architectes au premier étage. Clément Goudet souhaitait que la grande façade vitrée puisse assurer le lien avec l’atelier depuis l’extérieur, en se faisant oublier et en créant une perspective sur la charpente du bâtiment, que les passants peuvent apercevoir depuis la route.  Le verre ECLAZ ONE de Saint-Gobain a été sélectionné pour sa grande transmission lumineuse et son esthétique associées à des profilés en acier très fins. La grande surface vitrée de la façade sur un bâtiment implanté dans un climat très froid était un défi majeur pour cette construction. Avec un coefficient de transmission thermique amélioré de 10% par rapport au double vitrage performant habituel, le vitrage a permis de répondre à cet impératif. Grâce à son isolation thermique renforcée et à sa haute transmission lumineuse (80%) pour optimiser l’apport naturel de la chaleur solaire, il permet de réduire les frais de chauffage. Le bâtiment a été conçu selon la RT 2012 avec une étanchéité à l&rsquo;air performante et une faible consommation d’énergie. La grande transparence du vitrage apporte aussi un confort visuel et une grande luminosité aux salariés de l’Atelier afin de leur permettre de travailler dans des conditions optimales.  Concepteurs : Architecture Gilles Garrigou et Clément Goudet Photo : Thibaut Blais
Il y a 3 ans et 332 jours

Mozinor, l'audacieux et précurseur immeuble industriel de Montreuil labellisé « Architecture contemporaine remarquable »

La cité industrielle verticale Mozinor du 2-20 avenue Salvador-Allende et de la rue Didier-Daurat, à Montreuil (93), premier ensemble industriel construit en hauteur en France, est ainsi reconnue comme édifice urbain, témoin matériel de l'évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle des réalisations architecturales du XXe siècle.Pour Gaylord Le Chequer, président de la Semimo, « ce label souligne la qualité de l'esthétique brutaliste associée à une écriture graphique des façades, le travail de préservation mené par la Ville de Montreuil, la Semimo et les entreprises copropriétaires. L'évolution réussie du site en une cité industrielle moderne accueillant aujourd'hui plus de 50 entreprises aux activités diversifiées participe de l'attractivité et du rayonnement culturel et économique de Montreuil »..Une réponse innovante aux mutations industrielles et aux enjeux environnement aux MOZINOR, acronyme de Montreuil Zone Industrielle Nord est le fruit d'une volonté municipale toujours très actuelle, de préservation de l'environnement et de création d'activités et d'emplois locaux en banlieue. C'est en 1963, période marquant les prémices de la désindustrialisation de la région parisienne que ce choix « révolutionnaire » et visionnaire d'une zone industrielle verticale, plus économe en surface au sol, est pris. Mozinor, c'est le fruit d'un compromis entre la préservation du tissu pavillonnaire et horticole existant et le développement de l'emploi local. Avec son toit terrasse planté d'une prairie de 2 ha et un alignement de tilleuls, de genêts, de cerisiers et de nombreuses autres plantes, Mozinor est précurseur des conceptions architecturales les plus écologiques.Pour accompagner et concrétiser ce projet, le conseil municipal vote en 1972 la réalisation d'une ZAC et la création d'un nouvel outil, la Société anonyme d'économie mixte pour l'aménagement et le développement économique de Montreuil, la SADEMO puis confie, en 1986, la gestion des lots dont elle reste propriétaire à la Semimo-B, désormais devenue Semimo, une autre de ses sociétés d’économie mixte. L'idée est faciliter l'accès de ce cette zone industrielle verticale en l'édifiant sur une dérivation autoroutière de l'A86, l'A186 reliée au bd. périphérique par l'autoroute A3 à l'échangeur de la porte de Bagnolet, à égale distance des aéroports Roissy et Orly…La conception de ce projet atypique et innovant qui ouvre ses portes en 1975, est confié aux architectes Gilbert-Paul Bertrand (notamment urbaniste de Pierrette) et Claude Le Goas. Claude Le Goas (1928-2007) est le grand architecte et urbaniste de Montreuil. C'est l'homme du siège confédéral de la CGT porte de Montreuil, c'est celui qui conçoit le Conservatoire de la Croix-de-Chavaux, la Cité de l'Espoir et tant d'autres bâtiments remarquables de Montreuil. Il est l'un des premiers à mettre en œuvre le concept de construction de la ville sur la ville.Ensemble, ces deux architectes conçoivent un bâtiment industriel de 42 000 m² en béton armé (ossature en poteaux-poutres porteurs sur lesquels reposent des dalles de plancher avec façades au visuel très graphique percées de baies) sur une emprise au sol de seulement 3,2 ha, desservant, sur4 étages, des locaux d'activités modulables de 500 à 6 000 m² et de 6 m de hauteur avec des trames de 78 m².Une monumentale double rampe hélicoïdale en béton précontraintCes locaux conçus comme des volumes aménageables facilement sont accessibles depuis une sorte d'autoroute intérieure, la fameuse rampe hélicoïdale de Mozinor. Cette double rampe centrale à faible pente est empruntable par des poids lourds de 30 tonnes sans que ces derniers, qu'ils montent ou qu'ils descendent, n'aient jamais à se croiser.Avec cette incroyable innovation, les architectes font de Mozinor, sorte de forteresse aux tours crénelées, le lointain descendant du château de Chambord avec son fameux escalier hélicoïdale.Un acteur de la résilience économique urbainePour Patrice Bessac, président d'Est Ensemble et maire de Montreuil, « cette audace architecturale et politique d'une offre industrielle d'entreprises ne souhaitant pas se délocaliser, voulant rester en proximité de Paris, est plus que jamais d'actualité. Grace à ses qualités de conception : économie d’espaces, végétalisation des terrasses mais aussi modularité des volumes, intégration fonctionnelle de services communs, cette zone industrielle verticale présente une adaptabilité exceptionnelle aux évolutions du monde économique comme à celles de son environnement urbain. Véritable outil de la résilience urbaine à Montreuil, Mozinor se prépare à accueillir prochainement à ses pieds le tramway T1, dont le chantier est en cours, et à prendre toute sa place dans un environnement plus urbain. »Mozinor ce sont aujourd'hui 50 entreprises et 500 salariés, faisant vivre une communauté économique originale par la diversité de ses activités diversifiée : activités industrielles, art et design, événementiel, fooding, loisirs et culture, métiers de l’imprimerie. Ces entreprises font aussi communauté par le partage de valeurs et d’ambitions, en matière d’innovation sociale, d’impact environnemental et d’excellence professionnelle Trois d’entre elles ont notamment été distinguées par l’attribution du Label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) qui permet de récompenser les sociétés françaises ayant un savoir-faire rare, renommé ou ancestral dans le domaine de l’artisanat et de l’industrie.Mozinor c'est aussi l'exemple qui conduit Montreuil à imaginer au milieu des années 80, la création de Centres d'Activités de Pointe, ces fameux CAP qui redonnent vie aux usines fermées en les transformant sous l'action de la SEMIMO-B, devenue désormais SEMIMO, en hôtels industriels. Une petite quarantaine de CAP verront le jour, assurant la reconquête des friches industrielles avec l'implantation de 450 entreprises, PME et PMI et le maintien ou l'implantation de 4 000 emplois locaux.
Il y a 3 ans et 333 jours

Trois centrales au secours de Tchernobyl

En 2010, Imer installe une 3e centrale OneDay, installée à 20 m de deux précédentes. [©Imer] A la suite de la catastrophe du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, le 26 avril 1986, un sarcophage en béton avait été construit dans l’urgence. Puis, les travaux se sont poursuivis à 2 km de l’explosion, sur un terrain viabilisé de 147 000 m2 duquel ont été retirés 2 m de terre irradiée, remplacés par du sable. Là, près de 650 personnes sont intervenues pour le compte du groupement de génie civil formé par Vinci Construction Grands Projets et Bouygues Travaux Publics. Objectif&nbsp;: concevoir et construire une usine de préfabrication des conteneurs destinés à conditionner les éléments de combustibles radioactifs, qui alimentaient les différents réacteurs de la centrale… C’est dans ce cadre particulier et parce qu’il garantissait le respect de la norme ISO 9001 de la fabrication à l’installation que l’industriel Imer a été en charge, en 2000, de l’installation et de la mise en service de deux centrales à béton de type Rome CZ3, équipées de malaxeurs Oru MS 1500/1000, d’une capacité unitaire de 40 m3/h de béton. 58 conteneurs à combustible irradié. Devant durer cent ans, les blocs de stockage ont été réalisés avec un béton conçu pour résister à de nombreux cycles de gel-dégel. [abonnés]Ainsi, il fallait limiter les éventuelles formations de bulles d’air dans la matrice, via une formulation adaptée. Les deux centrales Imer ont produit près de 20 000 m3 de béton. De quoi réaliser les 58 conteneurs en béton. Ces éléments cubiques de 6,18 m de côté intégraient un radier de 75 cm d’épaisseur et des cloisons préfabriquées de 30 cm, formant les casiers destinés à recevoir le combustible irradié. Ce dernier est conditionné pour la forme de cylindres en acier inoxydable appelé “canisters”. Quatre sont insérés dans un conteneur avant la pose du couvercle, élément constitué par une prédalle doublée d’une couche de béton également coulée en place. Pour contrôler la non-radioactivité de l’atmosphère, le chantier était doté d’une station d’analyse spécifique, ainsi que d’une antenne météorologique. «&nbsp;La sécurité était très contraignante et devait correspondre pour le chantier aux normes russes&nbsp;», explique Mirk Fugier-Garrel, responsable SAV centrale à béton chez Imer. Un nouveau sarcophage. Imer a été en charge, en 2000, de l’installation et de la mise en service de deux centrales à béton de type Rome CZ3. [©Imer] En 2010, Imer a été rappelé à Tchernobyl pour remettre en service les deux centrales à béton activées dix ans plus tôt. Et surtout pour en installer une troisième, à 20 m des précédentes. Une unité OneDay cette fois-ci, équipée d’un malaxeur Oru MS 2250/15000, capable de produire jusqu’à 60 m3/h de béton. Son utilisation&nbsp;? Fabriquer les bétons &#8211; quelque 60 000 m3 &#8211; devant servir à consolider le sarcophage de la centrale nucléaire. «&nbsp;Cette installation a été conçue pour produire des bétons de haute qualité&nbsp;», reprend Mirk Fugier-Garrel. Depuis deux ans maintenant, elle participe au nouveau chantier, qui voit s’élever un dôme au-dessus du sarcophage fissuré. Une sorte de couvercle étanche supplémentaire. Fondée sur deux longrines en béton, cette arche à ossature métallique a été assemblée à l’Ouest du réacteur accidenté avant d’être positionné au-dessus du sarcophage existant. Les fondations définitives du nouvel ouvrage représentent à elles seules 20 000 m3 de béton, également issus des trois centrales Imer. L’achèvement de l’ouvrage est prévu à la fin de 2017 pour un appel d’offres remporté par Novarka, joint venture à parité entre Vinci Construction Grands Projets et Bouygues Travaux Publics.[/abonnés]
Il y a 3 ans et 336 jours

Ravalement, ITE, bardage : la triple expertise de Sto pour la réhabilitation des façades du Président au Touquet

Au programme des 12 prochains mois : une isolation thermique par l’extérieur, un ravalement et la réhabilitation de 477 balcons. Au total, ce sont 3 000 m² de façades qui seront traitées en ravalement et 2 600 m² en ITE. La résistance thermique visée par cette rénovation est R = 3,70 m².K/W.Au Touquet Paris Plage, dans le Pas-de-Calais, la résidence « Le Président » s’apprête à bénéficier d’un profond lifting. Situé sur le littoral, aux abords dela mer, ce bâtiment historique de la station balnéaire construit dans les années 70 subit régulièrement les assauts de la pluie, du vent, du sable, du sel et des embruns. Résultat : ses façades sont soumises à rude épreuve et se dégradent plus rapidement qu’en circonstances ordinaires. Il y a 10 ans, l’immeuble fait l’objet d’une première rénovation avec des pierres agrafées et collées mais celles-ci se détériorent très vite. En 2017, le conseil syndical décide de prévoir une nouvelle rénovation.À la genèse du projet : le bardage StoVentec Glass pour reproduire la mosaïque existanteLa copropriété se met alors en quête d’une solution rapide à mettre en œuvre et pérenne, capable de se rapprocher des mosaïques en pâte de verre existantes. En effet, les Architectes des Bâtiments de France (ABF) veulent reprendre certains codes historiques de la station balnéaire et avoir au moins un rappel de ces mosaïques. Le service prescription de Sto intervient alors pour proposer sa solution de bardage StoVentec Glass qui offre toutes les qualités requises : une souplesse graphique à souhait qui lui permet de reproduire n’importe quel dessin et une grande durabilité.Trois choix esthétiques successifs sont proposés : le 3ème sera le bon, validé par la copropriété et les ABF.La première idée était de reproduire la Grande Vague japonaise de Kanagawa.La 2ème proposition, issue d’un concours de designers, dont l’un a été épaulé par le service StoDesign, consistait en un dégradé de couleurs.Le choix final se porte sur le projet imaginé par l'architecte Pascal Morchain, à l’origine de la 1ère idée : un modèle qui reprend les basiques de son dessin de la vague et ceux du dégradé de couleurs bleu, la couleur du Touquet, avec une impression d’ondulation dans l'horizontalité et des variations de hauteur. Un important travail de recherche esthétique est mené quant à l'agencement des carreaux afin d'éviter une répétition successive identique.« Il y a eu un gros travail pour rassurer la copropriété sur la pertinence du système StoVentec Glass, cette dernière ayant été un peu échaudée par la rénovation précédente. Il a fallu faire preuve de beaucoup de pédagogie et démontrer que cette solution réunissait toutes les qualités en termes de vitrage, de tenue et garantie dans le temps, d'émaillage, de sérigraphie, de pérennité du collage et de protections périphériques (encollage). Nous avons monté un dossier technique qui a été remis au bureau de contrôle APAVE pour valider notre système complet en front de mer, avec la prise en compte du risque d'érosion (sable et vent projetés sur le StoVentec Glass), de corrosion des rails... Tout a été passé à la loupe ! », raconte Lionel Guerin, chargé de prescription du secteur des Hauts-de-France chez Sto.Le choix de la solution, et donc du fabricant, s'est appuyé sur des prototypes. Sto a proposé une solution en verre émaillé en face interne d'un vitrage. Le verre émaillé en face interne du vitrage a fait la différence tant en termes de rendu esthétique que de pérennité dans le temps.Avec le soutien du service technique, un prototype a été conçu : celui-ci a été mis en place sur l’un des balcons, faisant office de façade témoin. À souligner que chaque panneau est fabriqué sur-mesure : il n'y a pas de dimension standard ni de découpe répétée égale de balcon à balcon, en raison de la conception originelle.Avril 2021 : coup d’envoi du ravalement et de la pose de l’ITEL’une des forces de Sto est de pouvoir proposer une triple expertise en façade, soit, en plus du bardage, des solutions pour le ravalement et l’ITE.Démarré en février 2021, le chantier devrait durer un an. Après la dépose de l’existant en février 2021, le chantier est entré dans sa première phase : depuis début avril 2021 et pour environ 6 mois, plusieurs opérations seront menées de front, sur les 216 mètres de longueur et les 11 étages de l’immeuble.L’entreprise spécialisée en rénovation énergétique, les ECO-Isolateurs Pro, en sous-traitance de l’entreprise générale Cabre, œuvre actuellement à la préparation des supports, à la réhabilitation des bétons et à la décontamination pour éliminer les couches de peintures existantes. Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix d’utiliser Sto-Décap Protect, un décapant qui agit en profondeur tout en étant très respectueux des applicateurs et de l’environnement.Une isolation thermique par l’extérieur sera en parallèle retenue sur les pignons et les fonds de loggias, de manière à améliorer la performance énergétique de la résidence. Les pignons seront isolés à l’aide du systèmeStoTherm Mineral 1, utilisant comme isolant des panneaux en laine de roche mono-densité ininflammable Sto-Panneau Minéral (λ de 0,036 W/m.K) pour garantir la bonne résistance au feu de ce bâtiment R+11. Les panneaux seront calés-chevillés et fixés mécaniquement par chevilles sur le support en béton. Le sous enduit hydraulique mince armé StoLevell Uni, produit de calage et de marouflage, sera appliqué directement sur les panneaux isolant.La finition sera ensuite assurée par un enduit grésé ignifugé StoSilco K 1,5, à base de résines micro-siloxanes en phase aqueuse, appliqué à la taloche, de couleur bleu ciel, toujours dans le respect des codes du Touquet. En fonds de balcons, pour éviter une emprise trop importante du complexe isolant et offrir un gain de place maximal, le système StoTherm Minéral 1 est remplacé par StoTherm Resol. Au lieu de la laine de roche, ce sont des panneaux rigides de mousse phénolique qui assurent l’isolation. La conductivité thermique λ certifiée par Acermi de ce matériau est de 0,022W/m.K, ce qui en fait l’isolant le plus performant du marché. On atteint la même résistance thermique avec une épaisseur d’isolant moins importante.Le même enduit de finition StoSilco K 1,5 sera également mis en œuvre pour le ravalement du reste des façades pour une homogénéité parfaite avec les parties traitées en ITE.Depuis mi-avril, l’entreprise générale Cabre, a également démarré la mise en œuvre des ossatures métalliques qui serviront à fixer le bardage StoVentec Glass. En juin, les panneaux du StoVentec Glass seront livrés et la grande partie du chantier sera entamée.
Il y a 3 ans et 343 jours

Bâtiments modulaires : dans quels cas privilégier l’achat à la location ?

Les bâtiments modulaires sont des modules préfabriqués qui sont ensuite assemblés pour former un bâtiment entier avec toutes les commodités et les équipements d&rsquo;une construction classique. Ils peuvent s&#8217;empiler sur plusieurs niveaux ou s&rsquo;étendre sur une grande surface selon les besoins. Ils sont surtout utilisés dans le secteur professionnel comme bureaux, salles de classe, de repos&#8230; Faciles à installer, plusieurs questions se posent quand ceux-ci ne sont plus utiles à leur commanditaire. Peuvent-ils être réutilisés à d&rsquo;autres fins ? Peut-on acheter des modulaires d&rsquo;occasion ? Faut-il préférer l&rsquo;achat de préfabriqués de réemploi à la location ? Les deux catégories de bâtiments modulaires Certaines entreprises reposant sur le modèle de l&rsquo;économie circulaire sont spécialisées dans la vente de bâtiments modulaires, en occasion ou alors reconditionnés. Si les préfabriqués neufs sont fabriqués dans une usine avant d&rsquo;être amenés sur le site où ils seront érigés, les modules de réemploi peuvent être transférés directement de site à site pour être reconditionnés sur place. D&rsquo;autre part, il existe plusieurs types de constructions modulaires, divisées en deux grandes catégories. Le bâtiment modulaire monobloc La première est dite monobloc. Il s&rsquo;agit de modules constitués d&rsquo;une seule unité, mais ayant à l&rsquo;intérieur plusieurs pièces et toutes les commodités nécessaires. Les différentes structures sont fabriquées et assemblées hors site. Le module est ensuite livré, déjà constitué, sur son lieu de destination. Elles peuvent immédiatement servir. Il n&rsquo;y a plus d&rsquo;installation à faire. Le bâtiment modulaire assemblable La seconde catégorie concerne les bâtiments assemblables, constitués de différents éléments. Ils sont faciles à monter et à démonter, et sont souvent utilisés de manière ponctuelle, comme ce fut par exemple le cas durant la crise sanitaire, au cours de laquelle il a fallu construire des centres de santé d&rsquo;urgence. Ils peuvent être également utilisés sur des chantiers pour servir de bureaux ou de lieux de stockages, sur une période limitée dans le temps. Souvent ces modules préfabriqués peuvent être superposés les uns sur les autres pour un gain de place optimal. Les usages du bâtiment préfabriqué dans différents secteurs Le type de module varie selon le secteur auquel il est destiné. Il y a ceux qui sont spécifiquement dédiés au secteur du bâtiment et du génie civil. Les bungalows ou les roulottes de chantier sont les plus connus. Les roulottes peuvent être déplacées sans difficulté. Pour le reste, le principe est le même. Ils abritent les bases de vie des ouvriers, le réfectoire ainsi que les toilettes. Les modules de stockage et d&#8217;emmagasinage font également partie des modules de chantier. Dans le secteur évènementiel, l&rsquo;utilisation de constructions modulaires s&rsquo;avère souvent nécessaire, car les événements sont éphémères par nature et se déroulent sur une durée limitée dans le temps. Les constructions sont donc provisoires et elles doivent pouvoir être montées et démontées rapidement. Dans l&rsquo;évènementiel, les sanitaires sont très importants pour les lieux où se déroulent les manifestations. Il en est de même pour les salles d&rsquo;accueil du public dans le cadre de conférences, de conventions ou de foires. Dans le secteur médical, les constructions modulaires sont surtout utilisées pour accueillir le public dans le cadre d&rsquo;une campagne d&rsquo;envergure, comme par exemple le dépistage du cancer, ou pour la mise en place de centres de vaccination, d&rsquo;hôpitaux et de laboratoires provisoires… Les avantages des constructions modulaires Les constructions modulaires offrent de nombreux avantages, sur le plan économique en premier lieu, mais pas seulement. Un coût de construction moindre Si une entreprise ou l&rsquo;administration publique préfère souvent la construction modulaire, c&rsquo;est avant tout parce que cela revient beaucoup moins cher qu&rsquo;une construction en dur. Les économies réalisées peuvent aller jusqu&rsquo;à 30 %. La rapidité d&rsquo;installation des différents modules est aussi un paramètre non négligeable, car le gain de temps est aussi synonyme d&rsquo;économies. S&rsquo;il s&rsquo;agit de bâtiments modulaires à assembler, quelques jours suffisent pour sa construction. Si le choix de l&rsquo;acquéreur porte sur un monobloc, la livraison et la pose sur site peuvent ne prendre que quelques jours. Construction de modulaires : moins de nuisances Outre la rapidité d&rsquo;installation, un chantier de bâtiments modulaires est un chantier propre, car il ne génère ni poussière ni particules fines comme c&rsquo;est souvent le cas sur un chantier classique (à cause du ciment, du sable, des va-et-vient…). Ici pas de bruit de moteur ou de marteau, les nuisances sonores sont très restreintes. Un délai de livraison raccourci pour les préfabriqués Selon la complexité des modules, la livraison est de 15 à 90 jours en moyenne. Les délais dépendent des personnalisations que le commanditaire souhaite apporter à son ou ses modules. À noter qu&rsquo;il est désormais possible d&rsquo;acquérir des bâtiments démontables respectant les normes thermiques et phoniques existantes. Une construction flexible et évolutive dans le temps La flexibilité des modules permet également les superpositions et les extensions. Les possibilités sont presque infinies. Il est en outre possible de personnaliser l&rsquo;aspect intérieur comme extérieur : on peut par exemple y ajouter des baies vitrées, jouer avec les formes et l&rsquo;équilibre des modules pour un design résolument contemporain. La flexibilité ne se situe pas uniquement au niveau des modules. Elle est aussi présente au niveau de l&rsquo;ossature. En effet, il s&rsquo;agit d&rsquo;une structure acier autoportante qui lui confère plus de légèreté et une plus grande résistance aux aléas climatiques. Une durée de vie assez longue pour les bâtiments mobiles Une construction modulaire a une durée de vie d&rsquo;environ 30 ans. L&rsquo;acheter peut présenter un intérêt certain, si l&rsquo;objectif n&rsquo;est pas d&rsquo;en faire un bâtiment provisoire qui sera ensuite démonté ou envoyé à la casse. De plus en plus de particuliers choisissent ce type de bâtiment pour construire leur maison d&rsquo;habitation, le but étant de gagner du temps et de réaliser des économies conséquentes. Les normes en vigueur pour les bâtiments modulaires Pour les fabricants de bâtiments modulaires, le challenge est de taille, car ces modules doivent se conformer aux normes BBC pour les constructions neuves. La RT 2020, qui succède à la RT 2012, place la barre encore plus haut. En effet, un bâtiment modulaire doit privilégier au maximum les énergies renouvelables afin de réduire sa consommation énergétique. Aujourd&rsquo;hui, la production des énergies renouvelables doit être supérieure à l&rsquo;énergie dépensée. Par ailleurs, l&rsquo;isolation thermique doit avoir un indice élevé. À noter que ces normes sont déjà appliquées dans les bâtiments publics depuis 2018. Ces derniers, même s&rsquo;il s&rsquo;agit de bâtiments modulaires, doivent également se plier à la norme ERT (établissement recevant des travailleurs) et ERP (établissement recevant du public), rendant obligatoire l&rsquo;usage de matériaux résistants au feu afin de garantir la sécurité incendie. La norme PMR quant à elle s&rsquo;adresse aux bâtiments destinés à accueillir du public, et inclut la mise en place d&rsquo;une rampe d&rsquo;accès pour personnes à mobilité réduite. Dans tous les cas, les bâtiments modulaires devront être dotés de blocs lumineux anti-panique, de systèmes d&rsquo;alerte en cas de sinistre et d&rsquo;issues de secours (deux a minima). Pourquoi jeter les modules quand on peut les réutiliser ? Au regard du caractère éphémère des bâtiments modulaires, la question était de savoir à quoi ils allaient servir une fois l' »événement » passé. Une députée de l&rsquo;Assemblée Nationale a d&rsquo;ailleurs pointé ce problème, rappelant que, dans l&rsquo;administration publique, ces modules constituaient après la casse des tonnes de déchets qui avaient un impact énorme sur l&rsquo;environnement. Il était étonnant, toujours selon cette députée, de devoir détruire ces bâtiments, alors qu&rsquo;ils ont une durée de vie d&rsquo;environ une trentaine d&rsquo;années. Par ailleurs, leur conception démontable aurait dû permettre leur stockage ou leur transfert à un autre endroit pour un autre événement. Il aurait suffi de les désinfecter, les remettre à neufs et les repeindre, si nécessaire, pour qu&rsquo;ils soient réutilisables. Faire le choix d&rsquo;une construction modulaire de réemploi, c&rsquo;est faire le choix de l&rsquo;économie circulaire et du développement durable. Les modulaires d&rsquo;occasion ou reconditionnés Le modulaire d&rsquo;occasion a ainsi de belles perspectives. L&rsquo;achat de modulaire d&rsquo;occasion s&rsquo;adresse aussi à ceux qui ne peuvent trop attendre pour disposer de leur commande. La fabrication de modulaire neuf prend en effet beaucoup plus de temps. Des coûts réduits à l&rsquo;achat de modulaires d&rsquo;occasion Le préfabriqué d&rsquo;occasion ou de réemploi se caractérise également par son coût plus très abordable. En effet, la plupart des modulaires que l&rsquo;on retrouve chez les vendeurs spécialisés n&rsquo;ont été utilisés que pendant de très courtes durées. Ils sont donc en excellent état, et ce pour un prix très bon marché. Le reconditionnement consiste justement à remettre à neuf les modulaires ayant déjà servi pour qu&rsquo;ils puissent de nouveau être utilisés. Moins de déchets à l&rsquo;installation du modulaire Le reconditionnement est aussi un moyen de réduire la production de déchets. Cette démarche entre dans le cadre de l&rsquo;économie circulaire. Cette solution vise en effet à réduire les distances parcourues par le module, diminuant ainsi l&#8217;empreinte environnementale liée au transport. De plus, les modules qui auraient dû être jetés sont réutilisés pour créer une nouvelle valeur. Une durée de vie rallongée pour la construction La durée de vie du modulaire est à la base assez longue grâce à des normes de fabrication strictes : elle est environ de 30 ans en moyenne. Grâce au reconditionnement, elle est rallongée et peut aller jusqu&rsquo;à 50 ans. S&rsquo;ils sont reconditionnés, la qualité ne se détériore pas. La durée de vie d&rsquo;un modulaire de chantier dépend cependant de son utilisation. S&rsquo;il est destiné à des entreprises de construction, il sera souvent transporté d&rsquo;un chantier à l&rsquo;autre. Ces déplacements fréquents auront un impact sur la longévité du module. Le démontage, le treuillage, le transport du modulaire, puis à nouveau son installation sont des opérations qui peuvent en effet éprouver la construction. Les différents éléments qui le composent peuvent subir des chocs, dans le cas des monoblocs notamment, les éléments reliés les uns aux autres peuvent bouger et fragiliser la structure. Pour autant, la durée de vie de ces modules reste d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;années, ce qui laisse une marge pour en amortir le coût d&rsquo;achat initial. Une mise aux normes pour s&rsquo;adapter aux différentes utilisations du modulaire Comme pour les constructions modulaires neuves, le modulaire de seconde main permet potentiellement de réaliser toutes les combinaisons. Qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;un bureau de chantier, d&rsquo;une base de vie, d&rsquo;une salle de classe ou d&rsquo;une crèche, les possibilités d&rsquo;agencement sont vastes. Le bâtiment en effet est doté structurellement de tous les équipements et commodités qu&rsquo;exigent les normes auxquelles sont soumis les bâtiments modulaires, qu&rsquo;ils soient neufs ou d&rsquo;occasion. Les modules d&rsquo;occasion d&rsquo;installation permanente Les modules d&rsquo;occasion peuvent être installés de manière pérenne sur un site dédié. Ils devront alors subir un entretien régulier. Qu&rsquo;ils soient destinés à des usages professionnels ou à une habitation, ils devront respecter la fréquence habituelle des ravalements de façade, du remplacement ou de la mise aux normes des équipements de chauffage et des aérations. La sécurisation des modules est une priorité lorsqu&rsquo;ils sont dédiés à des chantiers de BTP ou si des personnes doivent travailler en hauteur. Le décret 2004-924 du Code du travail précise en effet que la sécurité des travailleurs est une priorité majeure. Pour ce faire, les modules seront dotés de garde-corps ou d&rsquo;échelles à crinoline. Le but est d&rsquo;éviter que les travailleurs ne chutent ou ne se blessent au cours des travaux sur le chantier. Aux mesures de sécurité provisoires s&rsquo;ajoutent les mesures de sécurité permanentes qui seront appliquées aux installations techniques comprenant les locaux des machines ou les terrasses, comme le stipule la norme NF E 85-015. Lorsque des modules d&rsquo;occasion sont installés de manière permanente, ils offrent les mêmes avantages qu&rsquo;un bâtiment classique, il est alors plus intéressant d&rsquo;acheter que de louer ces constructions. Les charges de location, lorsqu&rsquo;on les cumule, sont en effet au final moins économiques. Le permis de construire est-il nécessaire dans le cadre d&rsquo;une installation permanente ? Avant l&rsquo;installation des modules, vous devez vous renseigner sur les règles d&rsquo;urbanisme en vigueur dans votre préfecture concernant les structures provisoires, qui sont généralement exemptes de démarches administratives. Alors qu&rsquo;il est normalement nécessaire d&rsquo;effectuer une demande de permis de construire auprès de la préfecture, celui-ci est inutile si la durée d&rsquo;implantation du bâtiment est inférieure à trois mois et si le site concerné n&rsquo;est pas dans une zone protégée ou sauvegardée. En revanche, les modulaires permanents sont soumis au même régime que les constructions classiques. Un permis de construire est exigé pour tout modulaire dont la surface de plancher est supérieure à 20 m², s&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une nouvelle construction (et cela même si vous utilisez des modules de réemploi). Si le module est destiné à une extension et que sa superficie ne dépasse pas 40 m², le dépôt d&rsquo;une déclaration préalable auprès de votre préfecture sera suffisant.
Il y a 3 ans et 347 jours

Immeuble bas carbone en bois et terre cuite

A Toulouse, cette opération de grande envergure, composée notamment d’une tour de 30 mètres en R+10 : le complexe immobilier Wood’Art / La Canopée, signé Dietrich | Untertrifaller Architectes en collaboration avec Seuil Architecture, en R+10 (31 mètres de haut) réalisée à 76% bois (ossature et plancher) représente l’un des plus importants projets grande hauteur édifié en bois à ce jour en France. Initié par ADIVBOIS et opéré par OPPIDEA, ce complexe immobilier ultra performant au plan environnemental ne constitue pas uniquement une démonstration technique : son modèle constructif innovant réunit tous les ingrédients pour être reproductible. Construit sur 100% de sa parcelle, ce projet aux volumes compacts aurait pu laisser craindre une massivité écrasante et brutale. Grâce à l’imagination débordante de ses concepteurs, c’est au contraire avec une légèreté déconcertante et une fantaisie savamment dosée que l’opération s’inscrit dans son environnement. Une prouesse architecturale obtenue à travers un ingénieux jeu de découpage et d’épannelage des bâtiments en R+5, R+8 et R+10, ainsi qu’à une audacieuse écriture en façade. “Nous avons imaginé une seconde peau de lamelles de terre cuite qui apporte un effet rassurant, enveloppant, protecteur en même temps qu’elle offre une image vivante et vibrante aux bâtiments”, explique l’architecte autrichien Michael Untertrifaller. “La terre cuite collait parfaitement à la variation que nous recherchions”, ajoute Philippe Goncalves de Seuil Architecture. “Il a fallu relever de nombreux défis techniques, se souvient Philippe Bontemps, responsable R&D, bois et bas carbone au bureau d’étude Terrell. La maîtrise de la sécurité incendie, la stabilisation des tours ou encore l&rsquo;étanchéité à l’eau font partie des sujets qui nous ont beaucoup mobilisés.” Car il y a peu de références réglementaires sur lesquelles s’appuyer pour mener à bien ce projet bois XXL très novateur. “A titre d&rsquo;exemple, lors de la conception en 2017, le DTU 31-4 qui encadre la mise en œuvre des façades à ossature bois n&rsquo;existait pas encore”, indique l’ingénieur. Il a donc été nécessaire de multiplier les avis de chantier. ”Terreal a été identifié très tôt dans le projet, dès la phase concours afin de pré-valider les hypothèses techniques, notamment sur la mise en œuvre des panneaux de terre cuite en façade qui dépassent les hauteurs réglementaires.”
Il y a 3 ans et 348 jours

Barda’Clean : des plaques de parement auto-nettoyantes signées Perin & Cie

Le Barda’Clean est issu de la préfabrication en béton, il est conçu en partenariat avec Ciments Calcia. [©Perin & Cie] Les maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre recherchent avant tout des aspects environnementaux, durables et esthétiques pour leur projet de façades. Désormais, Barda’Clean est une marque de bardages issue de la préfabrication en béton. Ce produit a été développé par Perin & Cie, qui se positionne comme un nouvel acteur dans le domaine de la façade. Barda’Clean protège&nbsp;la structure et son isolation des intempéries, mais aussi de la chaleur du soleil.&nbsp;Il évacue la condensation pour améliorer dans le temps la qualité et le confort thermique du bâtiment. De plus, ce bardage préfabriqué s’adapte à toutes les structures et peut devenir un plafond ou une couverture. Il est idéal pour les projets de rénovation. Enfin, il permet un traitement graphique des façades. Un partenariat gagnant Barda’Clean est issu d’un partenariat avec le cimentier Ciments Calcia, qui a mis au point un ciment dépolluant par catalyse et auto-nettoyant. Garantissant une façade propre sans entretien. L’Avis technique utilisé pour ce produit est celui Fe l’Effix de Ciments Calcia. Les plaques de bardage peuvent se développer sur une surface maximum de 2 m2 pour une épaisseur Fe 2 cm. Elles sont ensuite accrochées par des agrafes selon le procédé VetiClip de Vetisol à une ossature métallique ou bois. Ce système de bardage rapporté ventilé se met en œuvre en neuf, en rénovation, pour le tertiaire ou le résidentiel collectif. Mise en œuvre du bardage dans une crèche à Issy-les-Moulineaux. [©Perin & Cie]
Il y a 3 ans et 354 jours

MOZINOR, labellisé « Architecture contemporaine remarquable »

MOZINOR, l&#8217;emblématique cité industrielle verticale de Montreuil vient de se voir attribuer par la Direction régionale des affaires culturelles d&rsquo;Île-de-France du Ministère de la Culture, le label Architecture contemporaine remarquable qui valorise et distingue les réalisations les plus significatives de la production architecturale des XXe et XXIe siècles. La cité industrielle verticale Mozinor du 2-20 avenue Salvador-Allende et de la rue Didier-Daurat, à Montreuil (93), premier ensemble industriel construit en hauteur en France, est ainsi reconnue comme édifice urbain, témoin matériel de l&rsquo;évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle des réalisations architecturales du XXe siècle.Acronyme de Montreuil Zone Industrielle Nord, il est le fruit d&rsquo;une volonté municipale toujours très actuelle, de préservation de l&rsquo;environnement et de création d&rsquo;activités et d&#8217;emplois locaux en banlieue. C&rsquo;est en 1963, période marquant les prémices de la désindustrialisation de la région parisienne que ce choix « révolutionnaire » et visionnaire d&rsquo;une zone industrielle verticale, plus économe en surface au sol, est pris. Mozinor, c&rsquo;est le fruit d&rsquo;un compromis entre la préservation du tissu pavillonnaire et horticole existant et le développement de l&#8217;emploi local. Avec son toit terrasse planté d&rsquo;une prairie de 2 ha et un alignement de tilleuls, de genêts, de cerisiers et de nombreuses autres plantes, Mozinor est précurseur des conceptions architecturales les plus écologiques. Pour accompagner et concrétiser ce projet, le conseil municipal vote en 1972 la réalisation d&rsquo;une ZAC et la création d&rsquo;un nouvel outil, la Société anonyme d&rsquo;économie mixte pour l&rsquo;aménagement et le développement économique de Montreuil, la SADEMO puis confie, en 1986, la gestion des lots dont elle reste propriétaire à la Semimo-B, désormais devenue Semimo, une autre de ses sociétés d’économie mixte. L&rsquo;idée est faciliter l&rsquo;accès de ce cette zone industrielle verticale en l&rsquo;édifiant sur une dérivation autoroutière de l&rsquo;A86, l&rsquo;A186 reliée au bd. périphérique par l&rsquo;autoroute A3 à l&rsquo;échangeur de la porte de Bagnolet, à égale distance des aéroports Roissy et Orly… La conception de ce projet atypique et innovant qui ouvre ses portes en 1975, est confié aux architectes Gilbert-Paul Bertrand (notamment urbaniste de Pierrefitte) et Claude Le Goas. Claude Le Goas (1928-2007) est le grand architecte et urbaniste de Montreuil. C&rsquo;est l&rsquo;homme du siège confédéral de la CGT porte de Montreuil, c&rsquo;est celui qui conçoit le Conservatoire de la Croix-de-Chavaux, la Cité de l&rsquo;Espoir et tant d&rsquo;autres bâtiments remarquables de Montreuil. Il est l&rsquo;un des premiers à mettre en œuvre le concept de construction de la ville sur la ville. Ensemble, ces deux architectes conçoivent un bâtiment industriel de 42 000 m² en béton armé (ossature en poteaux-poutres porteurs sur lesquels reposent des dalles de plancher avec façades au visuel très graphique percées de baies) sur une emprise au sol de seulement 3,2 ha, desservant, sur 4 étages, des locaux d&rsquo;activités modulables de 500 à 6 000 m² et de 6 m de hauteur avec des trames de 78 m². Ces locaux conçus comme des volumes aménageables facilement sont accessibles depuis une sorte d&rsquo;autoroute intérieure, la fameuse rampe hélicoïdale de Mozinor. Cette double rampe centrale à faible pente est empruntable par des poids lourds de 30 tonnes sans que ces derniers, qu&rsquo;ils montent ou qu&rsquo;ils descendent, n&rsquo;aient jamais à se croiser. Avec cette incroyable innovation, les architectes font de Mozinor, sorte de forteresse aux tours crénelées, le lointain descendant du château de Chambord avec son fameux escalier hélicoïdale. Photo : Teknad &#8211; Wikimedia
Il y a 3 ans et 359 jours

Visite d’une maison bois bioclimatique en Anjou – LMB Martin Frères #BGT001

David et Séverine nous font découvrir au travers de ce reportage leur maison bois construite par LMB Martin Frères de Montilliers (FR-49), dans une petite commune du Maine & Loire. Ce couple, parent de 2 jeunes garçons au moment de leur projet, a fait le choix d&#8217;une maison ossature bois pour leur première construction. Et [&#8230;]
Il y a 4 ans et 2 jours

Une géométrie bien supportée

La mise en œuvre de l'enveloppe complexe de cet édifice multifonction a requis une méthode de pose précise des ossatures acier de support de la surtoiture, qui suivent les variations d'inclinaisons liées à la volumétrie du projet.
Il y a 4 ans et 6 jours

Le bardage ventilé StoVentec habille une école en bois de brique et de pierre

Le 4 janvier 2021, au retour des vacances de Noël, les enfants du quartier Nord du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis, faisaient leur rentrée dans une école toute neuve. Toute neuve mais l'école Chevalier de Saint-George semble être là depuis des lustres tant elle ressemble aux écoles de Jules Ferry construites à la fin du XIXe siècle. Façade de brique et de pierre, corniches, symétrie du long bâtiment de part et d'autre d'un clocher : cette architecture néoclassique répond à la volonté du maire Thierry Meignen de donner à sa ville une nouvelle identité.« Depuis son arrivée à la tête de la commune en 2014, il impose ce style architectural aux nouvelles constructions, explique son chef de cabinet Nicolas Rondepierre. C'est une démarche qui plaît aux habitants. »Une autre école en centre-ville, un centre municipal de santé et un campus trilingue de la maternelle au lycée, actuellement en projet, adopteront aussi ce style classique emprunté au XIXe siècle.La construction de ce nouvel établissement de 23 classes a été décidée pour regrouper l'école primaire voisine vétuste, condamnée à la démolition, et une école maternelle située de l'autre côté de l'avenue. « Nous voulions offrir aux habitants de ce quartier le plus pauvre de la ville une belle école qui constitue un signal », poursuit Nicolas Rondepierre. Le programme est généreux : l'établissement dédié à l'enseignement de la musique est doté de vastes volumes.Aspect classique et construction innovante Suite au concours de conception-réalisation lancé en 2017, quatre équipes finalistes sont sélectionnées. Parmi elles, le groupement constitué de l'agence A5A Architectes et de l'entreprise générale de construction bois et industrialisée OBM Construction sera le lauréat. Pierre Durand-Perdriel, architecte gérant de A5A Architectes, apprécie les donneurs d'ordre qui savent ce qu'ils veulent et il a bien compris les attentes de la ville. Si l'agence a une centaine d'écoles et de bâtiments publics à son actif, c'est la première fois qu'elle conçoit une école « Jules Ferry ».« J'ai été intéressé par cette recherche d'expression », confie l'architecte qui propose de réaliser le corps de bâtiment en brique et en pierre, matériaux traditionnels et pérennes, renforçant l'effet de signal et marquant l'identité de l'établissement.Les deux écoles, maternelle et élémentaire, de part et d'autre d'un volume central abritant la bibliothèque, sont traitées de façon classique, avec des jeux de modénatures et un travail sur les proportions des fenêtres. Mais l'aspect classique des façades n'interdit pas l'innovation dans la construction. L'entreprise partenaire de l'architecte étant spécialisée dans la construction bois, l'édifice sera entièrement réalisé en ossature bois. A l'exception des fondations et du sous-sol en béton, tout est en bois : les murs, les planchers, les escaliers.Un système de bardage complet avec finition en revêtements collésL'architecte et l'entreprise mènent de concert les études de conception de l'ouvrage. La solution qui s'impose pour réaliser la façade est le bardage ventilé StoVentec SCM.La plaque support de bardage est a base de panneaux en billes de verre recyclé expansé fixés sur une ossature verticale en tasseaux de bois elle-même fixée au droit des montants de la construction à ossature bois de façon à réserver une lame d'air de 20 mm minimum entre le mur et le revêtement extérieur.Une fois posés sur l'ossature, les panneaux reçoivent un sous-enduit mince à base de liant hydraulique, le StoLevell Uni, armé d'un treillis de fibre de verre. « La finition est assurée par un revêtement collé conformément au DTU 52.2 », précise l'Avis Technique du système.Dans le cas de l'école, ce sera de la pierre naturelle StoFossil Bavaria associée à des bandes de briquette de terre cuite StoBrick 360. Deux teintes de pierres sont retenues : un ton crème sable pour la partie centrale du bâtiment surmontée du clocher ainsi que l'ensemble du soubassement sur une hauteur de 60 cm, le ton Nussbraun (brun noix) plus soutenu pour les deux ailes de l'édifice abritant les deux écoles. La pierre comme la brique sont collées au mortier-colle fourni par Sto puis jointoyées.Seule la façade principale de l'édifice est revêtue de pierre et de brique. Les pignons et la façade arrière sont habillées du même bardage StoVentec, mais dans sa version enduit.« La vaste gamme de produits Sto, tous compatibles entre eux, nous a permis de réaliser cette façade sans faire appel à de multiples fournisseurs », souligne Pierre Durand-Perdriel. Ce qui a facilité les approvisionnements en cette période compliquée de pandémie du Covid-19.Tous convaincus par la construction bois revêtue de brique et de pierreL'entreprise retenue pour la mise en œuvre de ce bardage est la société Spebi, spécialiste du ravalement et de la peinture depuis une quarantaine d'années.OBM livre à l'équipe d'une quinzaine de compagnons des façades bois revêtues de l'isolation extérieure et d'un pare-pluie. Grégory Ferreira, conducteur de travaux bardage chez Spebi, n'en est pas à sa première expérience de pose du bardage StoVentec mais c'est la première fois qu'il le pose sur une ossature bois.Les règles de construction imposent des précautions supplémentaires en termes de sécurité incendie : « Des bavettes coupe-feu doivent être posées à chaque niveau et non tous les deux niveaux ». Avec l'aide des techniciens d'OBM, il surmonte cette difficulté réglementaire. Son équipe applique avec minutie le revêtement collé selon le calepinage de l'architecte, en n'oubliant pas de jointoyer la brique et la pierre en deux couleurs différentes.La touche finale est apportée par les corniches dessinées sur mesure. Réalisées en StoDéco Profil, des éléments de modénatures de charge légère à base de perlite expansée, elles sont collées avant d'être peintes.L'ensemble du chantier de bardage, avec revêtement collé et enduit, soit près de 2.000 m² au total, sera bouclé en à peine six mois, de mai à octobre 2020.« Les intervenants du chantier, parfois dubitatifs de voir associer une façade classique à une ossature bois, se sont finalement approprié le projet et ont souvent été force de proposition, manifestant de la curiosité et du plaisir de travailler ensemble sur un tel projet », conclut l'architecte Pierre Durand-Perdriel.
Il y a 4 ans et 16 jours

Bâtiments modulaires en site occupé à Sartrouville

Lancé en mars 2021, le chantier de rénovation du foyer Saint-Exupéry à Sartrouville pour le bailleur social Adoma a lieu dans un site qui reste occupé. Il est donc indispensable que les nuisances soient réduites au minimum. Pour cela, il est réalisé en plusieurs étapes et comprend la mise en place de modules en bois réalisés par la société Ossabois, partenaire de GCC sur ce projet. Deux bâtiments en R+3 dessinés par l’agence ITAR Architecture pour un total de 283 logements viennent en remplacement de deux anciens bâtiments qui seront l’un et l’autre démolis.  Le chantier a été découpé en deux phases distinctes. Une première étape en cours de réalisation qui comprend un bâtiment R+3 de 136 logements et une seconde en fin d’année 2021 qui interviendra après le désamiantage et la démolition des bâtiments existants. La problématique des nuisances sonores a été résolue en mettant en œuvre des modules en ossature bois. Ossabois réalise ainsi, dans son usine vosgienne, 244 logements en éléments bois modulaires 3D et 39 logements en modules 2D. Les modules 3D sont assemblés en usine et livrés sur site totalement équipés. Pour les modules 2D, les lots techniques et de finition incombent à GCC. Les modules intègrent l’isolation et les films d’étanchéité à l’air et à l’eau pour une parfaite performance énergétique du bâtiment. Ils sont livrés par camion chaque jour pour pouvoir être posés directement par les équipes Ossabois grâce aux moyens de levage mis en place par les équipes GCC présentes à Sartrouville. 8 modules de 17 m2 sont ainsi installés quotidiennement. Trente minutes suffisent pour poser un module.  &nbsp; &nbsp; Photo : KOALA STUDIO
Il y a 4 ans et 23 jours

Nouvelle agrafeuse pneumatique

ALSAFIX, spécialiste dans la fixation professionnelle depuis plus de 40 ans, complète sa gamme par la nouvelle agrafeuse pneumatique pour agrafes larges avec des agrafes de 38 à 75 mm. Ce modèle fait le lien entre les agrafeuses pour agrafes larges (75 à 160 mm) et les petites (15 à 50 mm), déjà présentes dans l’offre.  Avec un dos large, elles ont une très bonne tenue à l’arrachement et sont idéales pour fixer, par exemple, des panneaux isolants ou coupe-feu dans une maison à ossature bois ou bien encore dans des maisons préfabriquées. 
Il y a 4 ans et 25 jours

Livraison du pôle résidentiel de l’ensemble immobilier Treed It à Champs-sur-Marne

ADIM Paris Île-de-France, filiale de développement immobilier de VINCI Construction France, a livré le dernier bâtiment d’habitation de l’opération Treed It à Champs-sur-Marne (77), début mars. Au sein de la Cité Descartes, qui regroupe 25 % de la R&D française dédiée à la ville durable, cet îlot mixte de 23.000 m2 offre 624 logements étudiants, des commerces, un parking ainsi qu’une future maison de santé. Point culminant et saillant de l’opération, sa tour en ossature bois qui s’élève à 37 mètres, l’une des plus hautes de France. Les travaux, qui avaient débuté en mars 2019 ont été menés par Sicra Île-de-France et Arbonis, toutes deux filiales de VINCI Construction France également.Treed It, une réalisation qui mixe les usages au cœur de la Cité DescartesL’aménageur du territoire, EpaMarne, pionnier de la construction décarbonée, est engagé en faveur d’une ville résiliante et durable et mobilise sa capacité d’innovation pour de nouvelles pratiques urbaines. Développé par ADIM Paris Île-de-France, le programme Treed It s’inscrit dans cette dynamique portée par EpaMarne et contribue à renforcer l’attractivité du territoire en proposant des logements et des commerces dans un cadre de vie agréable. Il bénéficiera d’une connexion renforcée à Paris intramuros dès 2025 avec la ligne 15 du Grand Paris Express. Conçu par Saison Menu Architectes Urbanistes et Art’Ur architectes, l’ensemble immobilier mixte de 23.000 m2 est composé de trois bâtiments de logements, d’un parking silo, de commerces en pied d’immeubles et d’un bâtiment à réversibilité d’usages :Une résidence étudiante sociale de 284 logements réalisée pour le compte de 3F Résidences et gérée par ARPEJ.Une résidence foyer de 120 jeunes travailleurs, construite pour le compte d’Arcade dont la gestion a été confiée aux Apprentis d’Auteuil.La plus haute tour bois d’Île-de-France, tour en ossature bois de onze étages avec un noyau béton, érigée pour le compte de l’investisseur Kley et qui offre 220 logements étudiants avec des espaces communs de détente, de cuisine et de coworking.Un parking silo en bois-béton de trois étages, mutualisé pour le stationnement de tout l’ensemble immobilier.Un bâtiment à réversibilité d’usages, qui sera livré en 2022 et abritera une maison de santé d’environ 3.000 m2 ainsi que 1.250 m2 de bureaux.Une construction durable avec l’emploi du mix-matériau bois/béton La tour à ossature bois de onze étages et le parking silo à structure bois également ont été érigés par Arbonis, filiale de VINCI Construction France spécialisée dans la conception construction bois. Les équipes ont mis en œuvre une structure bois-béton, des planchers bois-béton grâce à leur procédé constructif innovant Arbodal® ainsi que des murs à ossature bois préfabriqués en atelier. La combinaison du bois et du béton, utilisé chacun dans leur domaine optimal de performance, a permis d’obtenir la meilleure empreinte environnementale sur la durée de vie des bâtis.Un projet innovant à haute performance énergétiqueLes résidences de logements de Treed It ont obtenu un très haut niveau de performance environnementale avec la certification NF Habitat HQE niveau « Très performant » et affichent un niveau RT2012 amélioré de 20 %. La tour bois est par ailleurs labellisée Bâtiment biosourcé niveau 2. La résidence étudiante sociale et le foyer de jeunes travailleurs sont ainsi équipés d’un système de récupération de chaleur sur les eaux grises (eaux usées domestiques), nommé Power Pipe. Grâce à ce système, 20 % de l’eau chaude sanitaire et du chauffage sont produits par de l’énergie renouvelable avec la chaleur contenue dans les eaux grises transférée vers l’eau froide d’alimentation. Un procédé vertueux qui permet de réduire la consommation d’énergie pour la production d’eau chaude.Un immeuble de bureaux évolutif, transformé en maison de santéL’immeuble de bureaux qui a été conçu selon un procédé innovant de réversibilité, propre à groupe VINCI Construction France, fait l’objet d’une transformation. L’emplacement des noyaux béton, l’épaisseur du bâtiment, la trame structurelle et la réalisation de gaines verticales ont permis de transformer sans modification lourde les bureaux en une maison de santé pluriprofessionnelle. Elle regroupera une pharmacie, un laboratoire, des box de consultations, un cabinet dentaire, un service de kinésithérapie, un centre de cardiologie et un centre ophtalmologique. Le mode constructif évolutif garantit ainsi une grande pérennité à l’ouvrage qui pourra à tout moment changer de destination et s’adapter aux usages de demain.