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Résultats de recherche pour ouvriers

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Il y a 4 ans et 199 jours

Les carrières de pierre vont rouvrir pour Notre-Dame

Le gouvernement a présenté une ordonnance qui permettra de "se dispenser d'un certain nombre de procédures et d'obligations pour rouvrir ou étendre de nouvelles carrières de pierre", ce qui "facilitera considérablement les travaux de restauration de Notre-Dame" qui a "un besoin important de pierre de taille", a-t-il précisé."Cet engagement est une nouvelle preuve de notre volonté de faire tout ce qui est nécessaire pour faciliter les travaux de restauration et atteindre l'objectif fixé par le président de la République d'achever le chantier de reconstruction de cette cathédrale si chère aux Français en cinq ans", a-t-il conclu.Actuellement, des ouvriers perchés à des dizaines de mètres de hauteur démontent le gigantesque échafaudage métallique et ses 35.000 tubes de métal, un délicat travail de fourmi qui devrait être terminé à Noël et permettra de lancer la reconstruction.Après l'incendie survenu dans la soirée du 15 avril 2019, le chef de l’État avait annoncé vouloir une reconstruction en cinq ans avec une réouverture en 2024.
Il y a 4 ans et 207 jours

De bonnes raisons de confier ses travaux de construction à un professionnel

Contrairement aux idées reçues, construire soi-même sa maison est loin d’être une solution économique. Particulièrement risquée, cette idée peut, au contraire, présenter de nombreux inconvénients. Pour éviter les éventuels accidents et les erreurs de construction, il vaut mieux faire appel à une agence de construction professionnelle. Disposant d’une équipe qualifiée, elle saura répondre aux demandes et aux exigences du client. Un gage de qualité et de professionnalisme L’un des plus grands avantages de faire appel à une agence de construction, c’est la qualité de service qu’elle fournit. Celle-ci sélectionne, en effet, les meilleurs ouvriers et artisans afin de garantir la réussite du projet de construction de maison. Tout au long des travaux, son équipe fait preuve de compétence, de sérieux et de professionnalisme pour mener à bien les missions qui lui sont confiées. En confiant la construction de sa maison à un professionnel, le propriétaire a l’assurance de bénéficier d’un travail soigné et de qualité. De l’élaboration du plan à la remise des clés, l’agence travaille dans les règles de l’art et selon le strict respect des normes en vigueur. Recourir à une société à Angers, c’est aussi éviter les erreurs et les désordres qui surviennent au cours de la construction. Il faut dire que construire une nouvelle maison implique un grand nombre d’interventions qui ne s’improvisent pas. Il ne suffit donc pas d’avoir du matériel pour assurer la préparation du terrain et pour réaliser les travaux de maçonnerie. Encore faut-il disposer d’une solide compétence et d’une expérience avérée dans le domaine. D’où l’importance de faire appel à un expert de la construction de maison neuve comme Les Maisons Batibat. Que le client souhaite construire un bâtiment traditionnel, contemporain, avant-gardiste ou de plain-pied, il saura réaliser son rêve. Un seul et unique interlocuteur De nombreux particuliers ont recours aux services de l’agence de construction pour trouver des programmes immobiliers neufs. Les expériences acquises lui permettent, en effet, de proposer des offres adaptées à tous les budgets. En tant que principal partenaire du client, l’agence va prendre en main la construction de A à Z de la maison, depuis la phase de conception jusqu’à la livraison du chantier. Elle va, pour cela, réunir tous les corps de métier du BTP, notamment les maçons, les plombiers, les peintres en bâtiment, les électriciens, les spécialistes en isolation et en ravalement de façade. Au lieu de faire appel à plusieurs prestataires, le propriétaire n’aura affaire qu’avec un seul interlocuteur. La construction d’une maison neuve requiert généralement un investissement colossal que bon nombre de clients particuliers ne disposent pas. Que ce soit au niveau des gros œuvres ou au niveau de la finition, le propriétaire doit trouver les fonds nécessaires pour terminer en temps et en heure les travaux. Pour être sûr d’obtenir la maison de ses rêves, le mieux est de confier les travaux à une entreprise de bâtiment professionnelle. En plus des avantages cités ci-dessus, l’investissement immobilier neuf permet aussi de bénéficier d’une aide financière importante et d’un suivi rigoureux des travaux.
Il y a 4 ans et 212 jours

Le télétravail fait beaucoup moins recette pour ce deuxième confinement

"Tous ceux qui ont des tâches télétravaillables, et il y en a beaucoup, doivent télétravailler cinq jours sur cinq", a encore rappelé mardi la ministre du Travail Elisabeth Borne sur Europe 1.Une injonction que Sofia*, salariée d'un cabinet de conseil en région parisienne, aimerait voir son employeur respecter.Dans un mail adressé aux quelque 500 salariés de la société, la direction affirme souhaiter "le maintien de nos activités en mode +normal+", soit un jour télétravaillé par semaine maximum."C'est très choquant, on a l'impression qu'on ne vit pas dans le même pays. C'est juste une stratégie de contrôle des gens", déplore Sofia, qui souhaiterait éviter de prendre les transports pour se rendre en banlieue parisienne. "Pour travailler on a besoin d'un ordinateur et d'une connexion internet", assure-t-elle.Même constat pour Bertrand*, qui travaille au Crédit Agricole. Sa direction lui a adressé un message lui annonçant un maximum de deux jours de télétravail par semaine."Nos postes étaient 100% en télétravail en mars", rappelle Bertrand, qui a du mal à comprendre.Comme lui, des salariés d'offices HLM, de sociétés de dépannage informatique en ligne ou de location d'engins de BTP ont raconté à l'AFP avoir travaillé uniquement depuis leur domicile en mars-avril dernier, ce qui ne leur est aujourd'hui plus permis.Tous avancent le même argument: le refus du télétravail est lié à "une peur de perte de contrôle du salarié, avec une baisse de productivité".Chez LCL, filiale du Crédit Agricole, FO s'est ému d'un "0% télétravail" imposé à tout le réseau commercial. La branche banques du syndicat a dénoncé dans un communiqué une situation propre à ce secteur. "La profession, à de rares exceptions, exclut toujours de recourir massivement au travail à distance en particulier pour les salariés des réseaux et en contact direct du public", dénonce FO.Un protocole flouAlors que syndicats et patronat ont entamé des discussions mardi sur le télétravail, la négociatrice de la CFDT Catherine Pinchaut a évoqué "de fortes remontées" venant d'entreprises qui refusent le télétravail.Le nouveau protocole national dans les entreprises, mis en ligne jeudi par le ministère du Travail, "laisse libre court à de nombreuses interprétations", a-t-elle dénoncé. "C'est à l'appréciation pure de l'employeur, qui décide que le poste de M. ou Mme Dupont est télétravaillable ou pas", sans discussion avec le salarié, a déploré Mme Pinchaut."On voit bien qu'il y a une boulette dans la rédaction du protocole", a-t-elle regretté.De son côté, Mme Borne a relevé des "signaux positifs" comme la fréquentation en baisse des transports en commun en Ile-de-France lundi (entre 25 et 40% en moins par rapport à la normale)."Je vais continuer toute cette semaine à mobiliser les entreprises, j'ai plusieurs visioconférences avec des directeurs de ressources humaines", a-t-elle assuré, affirmant qu'une enquête allait être diligentée en fin de semaine pour "mesurer la façon" dont le télétravail a été mis en oeuvre.En attendant, Thibault*, qui travaille pour une entreprise de dépannage informatique à distance dans la région de Nantes, note une différence de taille par rapport à la situation du printemps: "contrairement au premier confinement, notre client n'a pas arrêté sa production donc il y a autant de travail, voire plus, avec plein de problèmes techniques", explique-t-il, rendant le travail à distance plus compliqué cette fois-ci.Chez Dassault Aviation, certains salariés se sont plaints de ne pouvoir travailler à 100% depuis chez eux, pour "des raisons de performance économique" selon la CFDT. Mais comme le rappelle Bernard Mathieu, délégué syndical CFE-CGC, "le président de la République a dit que les usines devaient tourner" donc "le 100% télétravail est impossible", et pas seulement pour les ouvriers.
Il y a 4 ans et 214 jours

XtreeE remporte de nouveaux projets et accélère le développement de son réseau d'unités d'impression 3D

Un partenariat d'innovation pour la conception d'une passerelle en béton imprimé en 3D - une première mondialeEn prévision des Jeux Olympiques de 2024, Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim la conception et la réalisation d'une passerelle piétonne de 40 mètres dont le tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel.Ce projet, qui combine des expertises technologiques complémentaires, ouvre la voie à la réalisation d'éléments architecturaux et structurels complexes en béton et au développement de solutions personnalisées sur mesure, à coûts et délais maîtrisés.Pour cette première mondiale, avec l'impression en 3D de béton structurel, la construction entre pleinement dans l'ère de l'industrialisation 4.0. La conception numérique de l'ouvrage, la réalisation dans des conditions industrielles des éléments de la passerelle et leur assemblage rapide sur le chantier apportent agilité et frugalité : moins de transport, suppression des coffrages, donc moins de matière consommée (objectif de réduction de 60% comparé aux ouvrages en béton) et une grande liberté dans les formes pour les architectes, dans un budget maîtrisé.Cet ouvrage, qui combine la conception numérique et la construction par impression 3D, sera précurseur d'une nouvelle typologie de conception, pouvant être déclinée en France et dans le monde… et valide pleinement le procédé d'impression 3D mis au point par XtreeE depuis 2015, date de sa création.Une technologie d'impression 3D hors site éprouvée offrant de multiples débouchésContrairement à la grande majorité des systèmes existants, le système d'impression « ouvert » développé par la startup permet d'imprimer non seulement divers types de béton - lui ayant permis de collaborer étroitement avec divers partenaires industriels (LafargeHolcim, Vicat, Heidelberg…) - mais aussi d'autres matériaux tels que les plâtres, les argiles et les géopolymères.Combinée à la préfabrication hors site, cette technologie protégée par plusieurs brevets internationaux permet d'accroître de manière significative la qualité garantie du rendu, d'abaisser les coûts, de diminuer les nuisances pour les riverains, d'augmenter la sécurité sur les chantiers et de réduire la pénibilité pour les ouvriers. XtreeE a ainsi été en mesure de démontrer la viabilité de l'impression 3D en prenant part à plus d'une quarantaine de réalisations et projets en cours, qu'il s'agisse d'éléments architecturaux, d'infrastructures ou encore de mobilier intérieur et extérieur. Parmi les plus emblématiques, on pourra notamment citer les pylônes télécoms conçus sur mesure par Art & Fact Innovation, la conception des murs porteurs des cinq maisons individuelles du projet « Viliaprint© » porté par le bailleur social Plurial Novilia, ou encore celui d'aménagement et de mobilier urbain, piloté par le Groupe Saint-Léonard et réalisé pour le compte de la ville d'Istres.La somme de ces réalisations témoigne non seulement de la croissance du marché de l'impression 3D pour la construction - estimé à près de 40 milliards de dollars US en 2027 à l'échelle mondiale - mais aussi et surtout de la maturité de la technologie développée par XtreeE, qui démontre sa capacité à passer à une dimension industrielle et internationale.L'ouverture prochaine de deux nouvelles unités d'impression 3D connectées aux États-Unis et au Japon en est la matérialisation. Elles lui permettent en outre de consolider son modèle de développement et conforte l'objectif qu'elle s'est fixé : structurer un réseau de 50 unités à l'horizon 2025.Un réseau d'unités d'impression 3D connectées pour une meilleure collaborationEn effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l'École des Ponts ParisTech (France) et l'ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d'une deuxième unité de production, opérée par Concreative, XtreeE accélère son déploiement pour atteindre cinq unités opérationnelles d'ici fin 2020, et en prévoit l'ouverture de deux autres dès le 1er trimestre 2021, en France notamment.Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie. « En se dotant d'une unité d'impression 3D connectée, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi celle de maîtriser la chaine numérique de conception de leurs réalisations en collaborant au sein du réseau que nous sommes actuellement en train d'étendre », conclut Alban Mallet.
Il y a 4 ans et 222 jours

Coffrage Schöck ASE, le chantier exemplaire de la Tour Ycone à Lyon

Cette solution innovante, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu'île de Lyon. Signée de l'architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L'ossature bois, la façade en béton habillée d'aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette "flottante" à Ycone. Une légèreté qui s'appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50.Un chantier facilité par une préfabrication elle-même ultra simplifiéeAlors que pour un chantier type, le coffrage traditionnel sur site s'avère une étape fastidieuse, chronophage et parfois risquée, notamment quand les ouvriers sont amenés à coffrer sur des grandes hauteurs, la solution préfabriquée POUTRÉKO® évite nombre de manutentions et apporte une sécurité optimale.L'intégration des Schöck ASE en usine permet d'obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d'être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s'avèrent plus facile à décharger et à manipuler, autant de valeurs ajoutées fort appréciées des compagnons. Quant au clavetage entre poutres, là-encore la simplicité prévaut : il suffit de découper les coffrages ASE pour couler nœuds et têtes de poteaux en une seule fois. La large gamme des ASE proposée a ainsi permis l'utilisation de 6 hauteurs d'ASE différentes (tous d'une longueur de 270 cm, mais variantes en hauteur : 18 / 20 / 25 / 30 / 35 / 40 cm) pour s'adapter aux diverses configurations rencontrées sur le chantier de la Tour Ycone ! Ces modèles ASE 0DW, dépourvus de joints d'étanchéité, ont ainsi fait la différence, leur profil chanfreiné séduisant les utilisateurs et assurant une finition irréprochable.Rappelons, par ailleurs, que les coffrages Schöck ASE se caractérisent par leur résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries.Soulignons, enfin, que cette solution ne génère aucun déchet en usine de préfabrication comme sur chantier par rapport aux systèmes traditionnels et amoindrit également la gêne occasionnée aux riverains (puisqu'elle réduit la longue et sonore étape du coffrage et coulage sur site).PrixGrand Prix régional au concours des Pyramides d'argent 2018Prix innovation Industriel 2018Pyramide bas carbone 2017Fiche chantier Tour YconeMaître d'ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈREArchitecte : ATELIERS JEAN NOUVELEntreprise de construction : FONTANEL SAEntreprise de préfabrication : PLATTARD SAS
Il y a 4 ans et 236 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 242 jours

Opération de secours pour un ovni architectural communiste en Bulgarie

"C'est une course contre la montre. Il faut agir vite car il n'y aura plus de mosaïques si nous attendons une décision" des autorités sur son avenir, lance l'architecte bulgare Dora Ivanova, qui s'est prise de passion pour cet édifice de Bouzloudja.Erigé en 1981 à 1.400 mètres d'altitude sur la chaîne des Balkans, cette enceinte circulaire en béton et acier, de style brutaliste, style architectural qui a connu une grande popularité à partir des années 1950, côtoie deux piliers hauts de 70 mètres. A son faîte, l'étoile rouge, aujourd'hui décrépie, était jadis visible par temps clair jusqu'en Roumanie et en Grèce.Dépouillé au fil du temps de ses parures en bronze et cuivre, sa toiture percée de trous béants, le monument, qualifié de "prouesse architecturale", abrite des panneaux monumentaux de mosaïques à la gloire du communisme: scènes des combats "antifascistes", de l'Armée rouge ou encore de la femme dans la société socialiste.Au plafond trônent toujours la faucille et le marteau, symboles de l'unité entre ouvriers et paysans, tandis que s'affiche sur la façade le célèbre slogan marxiste: "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!".Garder les graffiti aussiA l'origine, les mosaïques s'étendaient sur près de 1.000 mètres carrés, mêlant techniques byzantines et nouveaux matériaux et procédés. Un tiers a disparu, victime des intempéries ou de malfaiteurs. Un graffiti maladroit de l'ex-dictateur communiste Todor Jivkov limogé en 1989 a remplacé la mosaïque avec son portrait."L'objectif n'est pas de restaurer le monument dans sa splendeur ancienne", assure le professeur Thomas Danzl, de l'université technique de Munich.L'équipe, de toute façon, n'en a pas les moyens. L'opération a été financée par un don de 185.000 dollars (158.000 euros) de la part de la fondation américaine Getty, qui suffira tout juste à préserver une partie des mosaïques."Nous allons conserver (le monument) tel que nous le trouvons en ce moment. Nous gardons aussi les graffiti comme un signe du temps, des 30 dernières années", explique M. Danzl, spécialiste de l'héritage de l'ex-RDA.Dix-huit experts et étudiants allemands, grecs, bulgares et suisses se sont consacrés aux travaux minutieux de conservation des mosaïques, réalisés notamment à l'aide de seringues."Nous traitons les zones critiques en utilisant un minimum de matériaux invasifs" pour maintenir les mosaïques jusqu'à ce que les autorités se prononcent, explique le chef technique de l'opération, Nikifor Haralampiev, de l'Académie des beaux arts à Sofia."Préserver la mémoire"Réfractaire au débat toujours vif sur les monuments communistes, assimilés en Bulgarie à un régime honni, le gouvernement tarde à accorder à l'édifice de Bouzloudja un statut qui lui permettrait de réunir les fonds nécessaires à sa restauration."C'est la société qui doit décider de la fonctionnalité du monument. Il y a toujours eu des voix pour et contre, un débat est donc nécessaire", se borne à dire, évasive, la présidente du Conseil régional Gergana Mihova sous le regard austère de Marx, Engels et Lénine en mosaïques.A Kazanlak, ville située au pied du mont Bouzloudja, Stoïanka Dimova se montre réservée face aux efforts de sauver le monument. "Ces dons de l'étranger devraient d'abord aider les gens du pays le plus pauvre de l'Union européenne", estime cette institutrice de 52 ans.Mais pour Thomas Danzl, "préserver les mosaïques, c'est préserver une sorte de mémoire". "Il faut connaître le passé pour s'assurer un meilleur avenir", insiste-t-il.L'édifice, à l'époque instrument de propagande, puis prisé des amateurs de lieux insolites, pourrait devenir un lieu à visées éducatives et touristiques où l'histoire de la Bulgarie à travers les siècles serait retracée, imagine Dora Ivanova.
Il y a 4 ans et 255 jours

Culture : le patrimoine toujours plébiscité par les Français

Menée tout au long de l’année 2018 auprès d’un échantillon de plus de 9 200 personnes en France métropolitaine, l’enquête sur les pratiques culturelles est la sixième édition d’une série commencée au début des années 1970 et destinée à mesurer la participation de la population aux loisirs et à la vie culturelle. Selon l’étude, le secteur du patrimoine séduit toujours autant les Français : 44 % des Français âgés de 15 ans et plus ont visité un lieu patrimonial en 2018, que ce soit un musée, une exposition ou un monument historique selon l’enquête sur les « Pratiques culturelles des Français » du ministère de la culture. Depuis 1973, la part des Français ayant déclaré une visite patrimoniale au cours de l’année a progressé de quelques points. L’enquête nous apprend aussi que les visiteurs de sites patrimoniaux ont intensifié la fréquence annuelle de leurs pratiques. On le mesure aussi avec l’augmentation du nombre d’entrées dans les sites patrimoniaux. La fréquentation des lieux patrimoniaux se caractérise par une réduction modérée des écarts d’âge et de lieux de résidence depuis cinquante ans. Elle voit en revanche les écarts sociaux se creuser : ce sont de plus en plus les cadres et les plus diplômés qui fréquentent ces lieux, un constat qui s’applique de la même façon aux musées, aux expositions et aux monuments historiques. Si 80 % des cadres ont visité un site patrimonial en 2018, seuls 32 % des employés et ouvriers déclarent l’avoir fait cette année-là, contre respectivement 75 % et 28 % en 2008, 70 % et 44 % en 1973. Avec l’essor des pratiques numériques qui caractérise en particulier la décennie 2008-2018, la question se pose de savoir comment les opportunités ouvertes par les visites virtuelles ont pu transformer les publics du patrimoine. Premier constat : la visite des sites patrimoniaux est une pratique largement plus fréquente dans sa modalité physique que virtuelle. Deuxième constat : plus de la moitié des publics virtuels se rendent également in situ. Graphique : Fréquentation des sites patrimoniaux selon la catégorie socioprofessionnelle, 1973-2018
Il y a 4 ans et 262 jours

Quels sont les métiers du BTP les plus demandés à Nantes ?

Le milieu de la construction n’a jamais connu un aussi incroyable essor. Depuis quelques années, le secteur devient de plus en plus prospère, dans l’hexagone. Voici un top 7 des métiers du BTP qui recrutent le plus à Nantes. Le directeur ou Manager en BTP Le poste de directeur/manager en BTP est à la tête d’une agence spécialisée dans le BTP, que ce soit pour la maîtrise d’œuvre (travaux) ou pour la maîtrise d’ouvrage (ingénieurs, architectes). Cette personne coordonne tout ce qui est gestion et développement de l’agence, mais aussi les opérations menées par la structure, sans oublier le management d’équipes. Ce poste s’adresse aux cadres confirmés, avec au moins 10 ans d’expériences. Le plombier Le terme « plombier » est tiré du mot « plomb », qui a longtemps été le matériau principal dans la fabrication des canalisations. Bien que le matériau ait été interdit pour ses propriétés néfastes pour la santé, la désignation « plombier » demeure. Aujourd’hui, un plombier Nantes peut aussi être appelé « installateur sanitaire » ou encore « installateur thermique » dans le cas où il est chauffagiste. Sa clientèle peut être très variée et comprend les particuliers, les commerces de proximité, les promoteurs immobiliers, les gestionnaires de biens, les bailleurs sociaux, le tertiaire ou encore l’industrie. En général, les entreprises de plomberie se spécialisent en dépannage et en rénovation sur les chantiers. L’architecte L’architecte est celui qui construit un hôpital, un immeuble d’habitation, un local commercial ou encore une maison. C’est le maître d’œuvre sur le chantier, dès la conception des plans, le choix des matériaux, jusqu’au suivi de la construction et enfin la livraison du bien. Les architectes sont pour la plupart en exercice libéral, mais ils peuvent aussi être salariés en agence ou dans le secteur public. Le coordonnateur OPC Le chantier est soumis à un grand nombre de contraintes : délai à respecter, date de livraison à ne pas dépasser, présence de la main d’œuvre à faire intervenir au bon moment, au bon endroit. Pour gérer et organiser tout cela, les maîtres d’œuvre engagent des coordonnateurs ordonnancement, pilotage et coordination (OPC). Pour réussir à ce poste, passion pour le travail d’équipe et autonomie sont nécessaires. L’agenceur Les métiers d’agenceur et décorateur sont presque similaires, au détail près que l’agenceur est spécialisé dans la décoration et la finition. Dans le secteur du bâtiment, ce poste s’occupe la conception de l’organisation, du mobilier ou encore de la décoration intérieure. L’agenceur oriente surtout ses services dans la réalisation des locaux professionnels : immeubles de bureaux, local commercial, jusqu’aux paquebots. Le conducteur d’engins Le secteur du BTP est indissociable aux gros engins comme le tractopelle, le bulldozer ou encore la chargeuse. Dirigé par le chef de chantier, le conducteur d’engin est en charge de la préparation du terrain qui va accueillir le chantier, que ce soit pour des travaux de déblaiement, de nivellement ou de terrassement. Ce métier doit être exercé par quelqu’un de rigoureux, mais surtout quelqu’un de prudent, pour éviter les accidents. Le conducteur de travaux Souvent confondu avec le métier de coordonnateur OPC, le conducteur de travaux, pourtant, se charge de l’organisation, du  contrôle, de la planification et  veille au respect des délais lors d’un chantier. Il se présente comme étant le « responsable » du chantier de construction. Il est présent depuis le début jusqu’à sa livraison, notamment dans l’examen des plans de l’architecte, le recrutement des ouvriers, le choix des matériaux, les sous-traitants et les fournisseurs.
Il y a 4 ans et 262 jours

Bétons & lieux insolites : Notre sélection pour les journées du Patrimoine

Après une année difficile et exceptionnelle due à la crise sanitaire, que diriez-vous d’un week-end placé sous le signe de l’évasion ? Partage et transmission seront les maîtres-mots de ces belles journées du Patrimoine. Le thème de cette année ? “Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie !”. Mais comment choisir les lieux dédiés aux secteurs du bâtiment, des matériaux et de l’isolation ? L’équipe d’ACPresse l’a fait pour vous ! Roulez jeunesse ! Affiche « Les Enfants du Patrimoine ». [©CAUE IDF] Démarrons par un tour d’horizon de France. Les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (Caue), ainsi que leurs partenaires se mobilisent pour la jeunesse. Ainsi, les petits, comme les plus grands, seront au centre du week-end du Patrimoine à travers le projet “Les Enfants du Patrimoine”. Le but étant de découvrir le patrimoine de proximité, de s’immerger dans l’histoire locale et de sensibiliser à l’urbanisme, l’architecture et l’environnement. Le petit plus ? Un programme chargé, basé sur l’apprentissage avec de multiples activités culturelles et artistiques. Entre promenades architecturales, visites commentées, jeux de piste, parcours urbains et ateliers, il y en aura pour tous les goûts. “Les Enfants du Patrimoine”, c’est le vendredi 18 septembre dans toute la France ! Retrouvez toutes les informations ici Une expérience souterraine immersive unique ! Poste de commandement du colonel Rol-Tanguy. [©Pierre Antoine] Le patrimoine de notre pays est riche, à commercer par celui de notre belle capitale. Inauguré il y a tout juste un an à Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur une période forte : l’exode des Parisiens vers le Sud du pays.  Printemps 1940 : 8 M de Parisiens fuient l’avancée des armées allemandes. Près de 80 ans plus tard, l’exposition “1940 : l’exode des Parisiens” permet de lever le voile sur cette tragique page de notre histoire. A travers des témoignages, des documents originaux, des photographies, ainsi que des vidéos d’archives.  Le petit plus ? Une visite en réalité mixte dans le sous-sol du musée, montrant des scènes virtuelles dans un monde réel. Partez à la découverte d’un abri de défense, dont les murs nus sont faits de béton. Cet abri fut, à l’origine, construit pour accueillir des services publics de l’administration parisienne en cas d’attaque. Finalement, il servira de quartier général au colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI d’Ile-de-France, pour diriger les opérations de la Libération de Paris. Oui rien que ça… Retrouvez toutes les informations ici Une visite culturelle familiale Musée des Arts et Métiers, à Paris. [©Musée des Arts et Métiers] Continuons notre tour parisien, en nous arrêtons au cœur du IIIe arrondissement, au détour de la rue Réaumur et du square du général Morin. Le musée des Arts et des Métiers, labellisé “Musée de France“ en 2002, offre plusieurs activités. Des visites, des démonstrations et même des ateliers gratuits grand public. De quoi ravir toute la famille ! Le petit plus ? L’opportunité de voyager dans le temps grâce aux trésors du musée, qui retrace l’histoire des plus grandes inventions et techniques, dans sept domaines, dont les matériaux et la construction.  De nombreuses activités vous attendent pour apprendre de manière ludique et conviviale… Retrouvez toutes les informations ici Le géant de béton Le barrage de Guerlédan et son usine hydroélectrique. [©Electrothèque De Guerlédan]Construction d’un des premiers barrages en béton en France, en 1928. [©Ernest Blat]Travaux de rénovation et d’entretien du barrage de Guerlédan en 2015. [©NicolasCharles_EDF] Et si nous allions voir ce qui se passe dans l’Ouest de l’Hexagone ? Guerlédan, c’est l’histoire d’un des premiers barrages construits en béton en France. Ce barrage hydroélectrique de type poids-béton a engendré la création d’un lac artificiel. Près de 45 m de haut et 210 m de long, voilà les dimensions du géant de béton. A deux pas, vous tomberez sur le musée de l’Electrothèque, qui conserve et transmet avec passion l’histoire de la fée électricité.  Le petit plus ? Des animations hautes en couleur ! Escape games, ateliers et visites historiques vous seront proposés, mais uniquement sur réservation. Préparez-vous à finir la journée avec des yeux émerveillés par tant de bétons ! Retrouvez toutes les informations ici La dame de béton flamboyant ! L’église Notre-Dame de Royan, inaugurée en 1958. [©DR]Souvent prise pour une cathédrale, l’église peut accueillir 2 000 fidèles. [©DR]L’architecte de l’église Notre-Dame de Royan, Guillaume Gillet (1912-1987). [©DR] Passionnés de chefs-d’œuvre de l’art sacré du XXe siècle ? Allez faire un tour du côté de Royan (17). Vous pourrez y découvrir la dame en béton brut de décoffrage de la ville balnéaire. Elle a été édifiée par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs Bernard Laffaille, René Sarger et Ou Tseng. Notre-Dame de Royan est une cathédrale de béton restaurée comme une église en pierre. Sa construction est survenue dans les années 1950 et s’est inspirée de l’esthétisme des grandes cathédrales gothiques.  Le petit plus ? Il s’agit d’une visite guidée. Tous les secrets de Notre-Dame de Royan seront à votre portée. Mais attention, c’est seulement sur réservation. Alors, rendez-vous samedi 19 septembre sur le parvis de l’église ! Retrouvez toutes les informations ici Un maximum de bunkers en un minimum de temps Bunker d’Hitler sur la commune de Margival, dans l’Aisne. [©Didier Ledé]Bunker de transmission. [©Didier Ledé] Saviez-vous qu’une commune française d’environ 350 habitants a accueilli le plus grand quartier général de la Seconde Guerre mondiale ? En 1942, Adolf Hitler fait construire, en secret, un immense centre de commandement en France. Et c’est à Margival, dans l’Aisne, qu’il décide de s’établir. Cette base fixe devait servir à repousser ses ennemis en cas de débarquement allié. En seulement 18 mois, 22 000 ouvriers vont construire 475 bunkers en béton armé sur une zone militarisée de 90 km2. Près de 250 000 m3 de béton ont été coulés pour réaliser cette infrastructure. Du jamais vu pour l’époque.  Le petit plus ? Une visite guidée sur un parcours de routes en béton et chemins aménagés permet de pénétrer dans deux bunkers de combat remis en état. Retrouvez toutes les informations ici L’exposition transmédia de l’Hermitage  Chantier du manoir de Boberil, ouvert exceptionnellement au public pendant le week-end du Patrimoine. [©Studio Sherlock]  A 15 km de Rennes (35) se trouve le plus ancien manoir de Bretagne. Habituellement fermé au public, le manoir de Boberil sera exceptionnellement ouvert à la visite lors des journées du Patrimoine 2020. En restauration depuis plus de trois ans, le chantier s’arrêtera le temps d’un week-end. L’occasion pour les curieux de découvrir l’histoire du manoir et de pénétrer dans les coulisses de sa restauration.  Le petit plus ? La diffusion d’une nouvelle vidéo du chantier focalisée sur le travail du bois et une maquette 3D de l’édifice. Bref, une installation innovante et originale pour un monument historique et unique. Retrouvez toutes les informations ici
Il y a 4 ans et 270 jours

Covid-19 : l'OPPBTP actualise son guide en cette rentrée 2020

SANTÉ. Le guide de précautions sanitaires de l'OPPBTP a été mis à jour ce 7 septembre 2020 au soir pour prendre en compte le protocole du Gouvernement, qui a lui-même été actualisé fin août. La nouvelle version définit notamment les lieux collectifs clos appliqués aux chantiers, et précise les dispositions du port du masque pour les ouvriers du bâtiment.
Il y a 4 ans et 282 jours

Bruno Le Maire appelle les entreprises du bâtiment à embaucher des jeunes plutôt que des travailleurs détachés

"Nous allons vous soutenir massivement (...) mais je vous en supplie, limitez au strict minimum le recours aux travailleurs détachés. Faites travailler les ouvriers français, engagez des jeunes", a demandé Bruno Le Maire lors d'une table ronde à l'université d'été du Medef."De cela, dépend le succès de la relance", a-t-il insisté.Le plan de relance de 100 milliards d'euros que le gouvernement dévoilera en détail jeudi prochain prévoit "plusieurs milliards d'euros" de soutien à la rénovation énergétique des bâtiments privés et publics, a-t-il rappelé.Le gouvernement espère que ces aides permettront d'engager des chantiers immédiatement, afin d'accélérer la reprise de l'activité.Le ministre a toutefois été interpellé par Cécile Mazaud, dirigeante du groupe familial Mazaud spécialisé dans la construction, sur les difficultés à faire venir des jeunes vers les métiers du bâtiment.C'est "un combat culturel que nous devons mener", pour inciter les jeunes à aller vers ces métiers, a-t-il convenu.Plus largement, il a indiqué que le plan de relance instaurerait un dispositif de "gestion prévisionnelle des effectifs au niveau national", et décliné "région par région", pour "adapter" les cursus de formation aux besoins des entreprises.Le ministre a par ailleurs jugé que les délocalisations d'usines de ces dernières décennies avaient permis au Front national de s'installer dans les territoires."Nous avons laissé partir des pans entier de notre industrie par manque de courage, par manque de lucidité, par manque d'investissement et de volonté", a-t-il regretté.Cela s'est fait au prix d'"une flambée du Front national (devenu le Rassemblement national) partout où les entreprises ont fermé". "Quand une entreprise ferme, une permanence du Front national ouvre. Voila la réalité et c'est bien ça que je combats", a affirmé le ministre.Il a toutefois prévenu que les relocalisations qui pourront se faire en France dans les prochaines années porteraient sur "des marchés industriels à haute valeur ajoutée", par exemple les batteries électriques.
Il y a 4 ans et 285 jours

La nouvelle ligne du métro londonien encore retardée à cause de la crise sanitaire

La ligne devait initialement être mise en service fin 2018 mais ses promoteurs n'ont cessé d'annoncer des retards bien avant la pandémie. Ils prévoyaient jusqu'à présent une ouverture à l'été 2021.Le chantier, lancé en 2009 et l'un des plus vastes en Europe, a été suspendu un temps pendant le confinement et la reprise du travail n'a pu se faire qu'à un rythme réduit en raison du nombre limité d'ouvriers présents pour respecter la distanciation physique.Quelque 2.000 personnes travaillent sur l'ensemble des sites, soit 50% de moins qu'avant la pandémie.Les travaux concernant les stations et les tunnels avancent en outre moins vite que prévu.Il faudra donc attendre le premier semestre 2022 au mieux pour l'ouverture du premier tronçon de la Elizabeth Line, section centrale qui reliera Londres d'est en ouest entre Abbey Wood et la gare de Paddington.La ligne doit à terme permettre de relier plus rapidement l'aéroport d'Heathrow dans l'ouest de la capitale à la banlieue est, via le quartier des affaires de la City.Son budget ne cesse d'augmenter, avec un coût supplémentaire de 1,1 milliard de livres en raison du nouveau retard, ce qui porte le total de la facture à 18,9 milliards de livres."La livraison de la ligne Elizabeth intervient à un moment de grande incertitude en raison du risque et de l'impact potentiel de nouvelles vagues du Covid", souligne Mark Wild, directeur général de Crossrail.Les Londoniens sont d'ailleurs peu pressés de reprendre les transports en commun et ont encore massivement recours au télétravail, surtout dans les quartiers d'affaires de la capitale britannique.Ces nouvelles habitudes pourraient plomber durablement l'activité du métro londonien.Le maire de Londres Sadiq Khan a dit, selon un porte-parole, être "profondément déçu" par le nouveau délai sur lequel vont se pencher l'autorité des transports londoniens (TfL) et le ministère des Transports.
Il y a 4 ans et 297 jours

Pose rapide de 19 poutres précontraintes très grandes portées sur le chantier du CREPS des Pays de la Loire

Convois exceptionnels et pose « commando »À l'été 2021, le CREPS (Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive) pour la région des Pays De La Loire quittera ses locaux du parc de Broussais à Nantes pour s'installer, sur 5 hectares, sur le site de la Babinière à la Chapelle-sur-Erdre (44).Sur une surface de 11.700 m², le nouveau CREPS disposera de quatre pôles stratégiques : Administratif, Sportif, Formation et Innovation.En cours de construction par GCC Nantes, le bâtiment du pôle Sportif se composera d'un pas de tir à l'arc, d'une salle de tennis de table, une autre de musculation et deux salles multisports. Couvrant une surface au sol de plus de 5.700 m² (chaque salle représente 1.500 m²), il a nécessité 4.700 m3 de béton pour la réalisation des fondations, voiles verticaux, planchers et dallages.Une des particularités du chantier consiste en la réalisation du pas de tir à l'arc en surplomb de la salle de tennis de table. Pour concevoir la dalle qui accueillera cette discipline sportive, GCC Nantes a réalisé la pose de 19 poutres précontraintes de 14 tonnes et d'une portée de 21 mètres.Difficulté : la pose des poutres nécessite l'emploi temporaire d'une grue automotrice de 230 T placée dans le rayon d'action de l'une des deux grues fixes du site, entravant son utilisation et impactant de fait la productivité du chantier.Pour résoudre cette difficulté, GCC Nantes s'est associé à KP1, le leader français des systèmes constructifs préfabriqués en béton précontraint, pour à la fois assurer la production des 19 poutres de grandes dimensions et optimiser ensemble la logistique de leur livraison et leur pose.Grâce à des convois exceptionnels, les poutres précontraintes ont été ainsi délivrées sur le site et posées sans étaiement sur le bâtiment dans un temps record de 3 jours, entre le 15 juillet et le 17 juillet 2020. Pour permettre aux convois d'accéder au site sans difficulté et réduire au maximum les nuisances, une entrée sécurisée a été spécialement créée pour l'occasion.Une planification optimaleKP1 a relevé le défi de livrer l'ensemble des poutres XXL sous trois jours en réponse au cahier des charges de l'entreprise. Un flux tendu qui a nécessité la mobilisation de deux de ses usines, l'une à Limay (78) et la seconde à Camarsac (33). Au total dix convois* exceptionnels de 2ème catégorie, transportant chacun deux poutres d'un poids total de 28 tonnes, sont partis de ces sites.Lien essentiel entre le conducteur de travaux GCC et le service logistique KP1, le responsable de la planification et de l'ordonnancement KP1 s'est assuré du respect des délais avec, chaque jour, l'arrivée des camions à deux heures d'intervalle. Un timing nécessaire pour décharger et mettre en œuvre directement les poutres sur le chantier.* Le dernier camion transportait une seule poutre. Une conception et une fabrication sur-mesure« Choisir KP1 signifiait faire appel à un seul industriel à la fois pour ces poutres XXL mais également pour les prédalles dont certaines devaient être renforcées. Un réel avantage dans l'organisation du chantier car nous avions un unique interlocuteur pour l'ensemble du plancher. », souligne Chloé GUILLOU, conductrice de travaux de GCC Nantes.Le bureau d'études KP1 et l'entreprise GCC ont collaboré de concert en amont afin de valider tous les plans d'exécution de la structure en béton préfabriquée. Au-delà du dimensionnement des poutres en « I » (L. 21 m x l. 45 cm x h. 95 cm), un soin particulier a été apporté à la conception des prédalles positionnées en R+3 à près de 10 m de haut. Mises en œuvre sans étaiement, elles devaient supporter des charges plus importantes. Elles ont été renforcées avec des ferraillages et des épaisseurs plus importantes, variant entre 6 et 12 cm selon les portées (2,15 à 5,90 m). Un savoir-faire technique, maîtrisé par peu d'industriels, qui permet de supprimer les appuis supplémentaires et les échafaudages. Un véritable gain de temps et une économie pour l'agence GCC Nantes. Un gage de sécurité également pour les ouvriers. Ils n'ont plus besoin de monter à plus de 10 m de hauteur.Les poutres ont été fabriquées dans les usines KP1 possédant les outils de production adéquats pour ce type de structure hors-norme. Une fois les cadres de poutres mis en forme, assemblés et montés à l'aide d'une machine spécifique, ils étaient envoyés à l'atelier de fabrication. Une équipe réalisait la mise en place des aciers précontraints dans les cages d'armatures et les réservations si besoin avant de débuter le coulage du béton autoplaçant dans un moule de 90 m de long. Cette longueur de banc permettait ainsi de réaliser quatre poutres en simultané après l'opération d'étuvage. Prêtes en moyenne en 2 jours 1/2, les poutres ont été fabriquées seulement quelques jours avant la livraison.
Il y a 4 ans et 302 jours

Beepiz, le dispositif d'alarme pour travailleurs isolés (DATI) dépasse les 15.000 téléchargements

Ils permettent d'aviser les secours lorsqu'un salarié fait face à un danger (agression, chute, immobilité prolongée, perte de verticalité…). Ces derniers mois, le confinement et le chômage partiel ont vidé les locaux des entreprises et généré une forte hausse des sollicitations pour Beepiz. Son application a franchi le cap des 15 000 téléchargements.La protection des travailleurs isolés : une obligation légale pour les entreprises Selon l'article R 4543-19 du Code du travail, « un travailleur isolé doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais. »Cette disposition concerne, en France, plus de 3 millions d'employés qui travaillent hors de vue et de voix : ouvriers, techniciens, personnel d'entretien, agents de maintenance, de sécurité, chauffeurs routiers… Pourtant, ce ont seulement de 5% à 10% de ces collaborateurs qui sont équipés d'unDispositif d'Alarme pour les Travailleurs Isolés (DATI). En cause : le coût lié aux équipements et la difficile appropriation d'un appareil encombrant par les salariés.En 2017, Beepiz se positionne en précurseur avec la première application qui transforme le smartphone en dispositif d'alerteL'application comporte 5 modes d'alerte : 2 modes manuels (SOS & Agression) et 3 modes automatiques (détection de chute, d'immobilité prolongée ou de perte de verticalité). En cas de danger, une alerte enrichie comportant les informations nécessaires aux secours (identité, heure, date, type de danger, localisation extérieure, localisation intérieure…) est envoyée aux personnes préalablement définies. Les encadrants disposent quant à eux d'un portail web en ligne leur permettant de gérer et superviser les applications DATI. Ils peuvent ainsi paramétrer les alertes, la localisation intérieure ou vérifier que tous les collaborateurs se portent bien. Une nette croissance des sollicitations durant la crise sanitaireDisponible en version gratuite, standard ou premium, Beepiz a été développée pour répondre aux besoins de clients de taille et d'univers très différents (usines, services à la personne, entretien, sociétés de services, collectivités territoriales, BTP, Établissements de santé…)Cette flexibilité, inhérente à la solution, a été le mot d'ordre de son éditeur dans le contexte particulier de la crise sanitaire. Objectif : accompagner au mieux les entreprises durant cette période inédite.Julien Rousseau, dirigeant de Beepiz indique :« Pour faire face au Covid-19, les entreprises ont dû se réorganiser dans l'urgence. Nous avons ainsi connu une forte hausse des sollicitations. Beaucoup de structures devaient en effet sécuriser les collaborateurs qui continuaient de se rendre sur les sites parfois presque vides du fait du recours prioritaire au télétravail et du chômage partiel. Au regard du contexte et pour accompagner au mieux ces dernières ainsi que leurs salariés, nous nous sommes engagés sur un déploiement accéléré : activation de la licence sous 2h et formation à la prise en main sous 6h.Sur la période, nous avons enregistré 76 nouveaux clients, soit + 150 % par rapport à l'année précédente, (et même 850% d'augmentation de licences vendues sur les 6 premiers mois 2020 par rapport à la même période en 2019) et plus de 2300 téléchargements de l'application avec des pics à 100 téléchargements par jour. Notre leitmotiv est de gagner du temps pour sauver des vies et nous sommes particulièrement fiers d'avoir pu mettre notre savoir-faire au service de ceux qui n'avaient pas la possibilité de rester chez eux. »Forte de cette expérience et convaincue de sa capacité d'adaptation, Beepiz - qui a réalisé une progression de 90 % de ses ventes entre 2018 et 2019 - se projette désormais sur son déploiement en France mais aussi à l'international, en ciblant, dans un premier temps, la Belgique, la Suisse et l'Italie. L'entreprise compte ainsi se renforcer avec l'intégration d'un Business Developer International et l'ouverture de 13 postes de commerciaux, de techniciens et de développeurs à pourvoir sur la période fin août/début septembre.
Il y a 4 ans et 303 jours

De Notre-Dame aux HLM, les alpinistes ouvriers à l'assaut du vide

"La vue est magnifique et le monument aussi. Toutes ces sculptures, aussi hautes alors que personne ne vient jamais les voir, c'est impressionnant", s'étonne Gaétan Perrier.Grand sourire et yeux pétillants, ce menuisier de formation a choisi à 23 ans un métier qui allie sa passion pour la montagne: cordiste.Équipé d'un casque, harnais et descendeur, il porte 20 mousquetons et plus de 150 mètres de cordes, soit 20 à 25 kg de matériel, dix de plus que pour les autres chantiers."Dans ce métier, la difficulté, c'est de se sécuriser, ça prend du temps, et de travailler avec du matériel constamment accroché comme des tôles ou des velux", explique celui qui a "toujours envie de monter plus haut."Tel un alpiniste, mais avec du matériel proche de la spéléologie davantage adapté au travail, ce Bordelais aide son binôme de la société Adrenaline, Christophe Jolly, à vérifier les fissures de la flèche Saint-Michel avant les travaux."L'ascension est assez physique et l'accès ne se fait que par l'extérieur", explique Christophe, 45 ans, soulignant qu'avec ses 114 mètres, ce clocher campanile du XVe siècle est bien plus haut que Notre-Dame où des collègues sont à l'oeuvre."Faire appel à des cordistes à Notre-Dame, c'est une reconnaissance de notre métier, c'est une fierté. L'intérêt principal de notre travail, c'est l'accès et la sécurité. A n'importe quel endroit, on s'accroche et tout le monde doit être en sécurité", souligne-t-il."La corde, ça reste une liberté qu'aucun engin ne peut remplacer!", résume cet alpiniste du bâtiment.Ouvrier polyvalent, il se forme depuis 18 ans à tous les métiers: couvreur, carreleur, menuisier, maçon, tailleur de pierre, peintre, laveur de vitres... au gré des chantiers."Préservation de l'éternité""Le fait de travailler aussi sur du neuf, on apprend plein de choses. Pour le patrimoine, nous voyons les techniques anciennes comme le taillage de la pierre. On doit pouvoir tout faire, c'est ce qui est intéressant dans notre métier, on apprend tout. On ne s'en lasse pas", dit Christophe qui a fait toute sa carrière à Bordeaux.Il a voltigé au dessus du vide depuis des HLM, des ponts, des châteaux, des éoliennes avec une vue à 360°degrés et dans des lieux aussi chargés d'histoire que le phare de Cordouan, à l'embouchure de la Gironde, ou les cathédrales de Reims et Chartres.Ce vétéran compte continuer jusqu'à ce que le physique ne suive plus dans un métier où la reconversion peut s'avérer difficile, les compétences acquises au bout des cordes n'étant pas validées.Ancien moniteur de ski, originaire de Chamonix, Christophe fait partie de l'ancienne génération ayant appris sur le tas, contrairement à Gaétan qui vient du bâtiment et a suivi une formation de cinq semaines dans le Vercors (Drôme)."Il faut être très attentif pour éviter tout accident, avoir une bonne notion en 3 D, penser beaucoup aux autres et à soi. Il faut être conscient des autres entreprises qui travaillent aussi sur le chantier", explique ce travailleur sur cordes pour qui la sécurité s'est fortement améliorée."Ce n'est plus les têtes brûlées. Les mentalités ont évolué, il y a eu des couacs et les normes ont changé, merci l'Europe!", précise-t-il.Selon son responsable Nicolas Gaudé, la profession déplore un mort par an sur environ 10.000 cordistes en France.Contrairement aux gros chantiers avec échafaudages, "nous, on est la petite maintenance comme à Notre-Dame. On est léger", résume ce chef d'agence d'Adrenaline chargé du Sud-Ouest. Pendant 20 ans, il est monté régulièrement tout en haut de la flèche Saint-Michel pour vérifier l'évolution des fissures: "on participe à la préservation de l'éternité, ça donne un sens à la vie."
Il y a 4 ans et 316 jours

Contrat de 220 millions d'euros à Vinci pour la réalisation des puits de ventilation du tunnel de la ligne Lyon-Turin

Les travaux prévus pour durer 36 mois emploieront jusqu'à 250 personnes, ouvriers et personnel d'encadrement compris, précise Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) dans un communiqué.Le contrat porte sur la réalisation de quatre puits verticaux excavés depuis le pied de la descenderie de Villarodin-Bourget-Modane.D'une profondeur de 500 mètres et avec un diamètre de 5,2 mètres, ils seront réalisés avec des tunneliers de type Raise Boring Machine, une technologie développée par l'industrie minière pour l'excavation verticale de petits diamètres.Cette technique est particulièrement efficace pour la sécurité des travailleurs et permet de minimiser l'impact sur le territoire grâce à une zone de travaux réduite en surface, explique TELT.Les matériaux d'excavation seront acheminés vers l'extérieur par la descenderie existante.Le marché prévoit également la réalisation de tous les ouvrages nécessaires pour le bon fonctionnement des puits avec notamment l'excavation de sept cavernes mesurant jusqu'à 22 mètres de haut et 23 de large, qui permettront, par la suite, de monter les tunneliers qui perceront le tunnel de base en direction de l'Italie.En parallèle, les activités se poursuivent sur les six chantiers de l'ouvrage actifs, ajoute TELT.Le groupement d'entreprises est composé de Vinci Construction Grands Projets, Dodin Campenon Bernard, Vinci Construction France, filiales de Vinci Construction (65 %), ainsi que de Webuild (33 %) et de Bergteamet (2%).La future ligne ferroviaire entre Lyon et Turin a pour objectif de réduire le transport de marchandises par camions à travers les Alpes au profit du rail et de diviser par deux le temps de trajet pour les passagers, en mettant la capitale piémontaise à deux heures de Lyon. La date de sa mise en service a été fixée à 2030.
Il y a 4 ans et 316 jours

Le port obligatoire d’ÉPI pour assurer la protection de vos ouvriers

Chutes de hauteur ou manutention d’outils et d’engins, tels sont les principaux risques susceptibles d’engendrer des accidents de travail dans le monde du BTP, certains étant même des accidents mortels. Dans la lutte pour la prévention des risques encourus par les ouvriers, les mesures de protection collective sont légions mais pour une efficacité renforcée, il faut les coupler avec des mesures de protection individuelle. La responsabilité du maître d’ouvrage Les risques professionnels sur un chantier sont avant tout la responsabilité du maître d’ouvrage. En effet, ce dernier a la responsabilité de la protection chantier, et donc de l’entretien des engins et machines utilisés par les ouvriers. Il doit donc s’assurer que chacun puisse exécuter ses tâches en toute sécurité. Un principe général vaut : il est plus facile de prévenir les risques liés aux accidents de chantier que de gérer les conséquences d’un tel accident. Il est donc essentiel pour un entrepreneur de procéder à une évaluation des risques propres à chaque chantier (risques mécaniques, risques physiques, risques électriques) et mettre en œuvre toutes les mesures de protection nécessaires. La sécurité individuelle de chaque travailleur passe avant tout par des mesures collectives. Par exemple, autant que possible éviter les travaux en hauteur et privilégier le travail au sol et installer des dispositifs de protection anti-chute (filet, barrière ou autre). Et en complément de ces installations prévoir des équipements de protection individuelle (EPI), par exemple un casque et un harnais. Les EPI pour accroitre la protection sur votre chantier Pour garantir la protection chantier, le maître d’ouvrage est tenu de dresser une liste de ces EPI qui sont obligatoires suivant les différents postes de travail. En effet, outre les risques généraux du chantier, chaque poste présente des risques spécifiques à l’exercice de cette profession que ce soit en raison de l’utilisation d’une machine particulière ou en raison des matériaux et produits utilisés. Si les EPI doivent être portés en permanence sur un chantier, elles peuvent entraîner une certaine gêne pour l’ouvrier qui le porte. Il est donc important de penser au confort du matériel de protection afin d’éviter qu’il ne soit tenté de les retirer. Les équipements de sécurité sont divisés en trois catégories : Les EPI contre les risques mineurs ou les agressions superficielles tels que des petits chocs ou des vibrations (chaussures de sécurité, bouchons d’oreille) ; Les EPI contre les agressions graves susceptibles d’entrainer des lésions irréversibles (casques, masques…) ; Les EPI protégeant des risques les plus graves et des dangers de mort (harnais, cordes…) Vous en saurez plus chez Acet Protection. Un équipement adapté à chaque partie du corps L’équipement porté par chacun dépendra des risques inhérents à son poste. Le marché propose de nombreux produits pour vous aider dans la protection chantier. A commencer par tous les dispositifs de sécurité qui se portent sur la tête et qui ont différents buts : La protection de la tête à proprement parler : protéger en cas de chutes de hauteur ou en cas de chute d’objets, attention néanmoins à en choisir un qui respecte les normes européennes. La protection des yeux : protéger contre les projections de produits chimiques ou les vapeurs (lunettes de protection) ou encore pour les ouvriers réalisant des travaux de soudure. La protection auditive : les nuisances auditives sur un chantier sont multiples et de différentes intensités, suivant les machines utilisées ou les travaux réalisés, dans un environnement calme les bouchons d’oreilles suffiront mais sinon opter pour des casques anti bruit. La protection des voies respiratoires : l’inhalation de poussières, de matières irritantes ou de vapeurs potentiellement dangereuses doivent être évitées en faisant porter des masques. Puis il y a les autres équipements parmi lesquels on retrouve les vêtements de travail, les gants de protection et chaussures de sécurité. Le choix des modèles dépendra également des risques encourus.
Il y a 4 ans et 324 jours

Accords et désaccords sur Notre-Dame de Paris

La flècheSymbole parmi les symboles, parce que sa chute fut l'image marquante de la soirée du 15 avril 2019, le devenir de la flèche de Notre-Dame a électrisé le débat pendant de longs mois. Au final, elle retrouvera la même forme, basée sur les plans de l'architecte Viollet-le-Duc."Cette flèche était complètement constitutive du paysage parisien, tous les spécialistes vous le disent et reconnaissent que c'est un chef d'oeuvre absolu", a argué le général Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter la reconstruction de l'édifice, vendredi sur LCI, au lendemain de l'annonce du président Macron qu'il se ralliait à une reconstruction à l'identique.Certains comme l'architecte Jean-Michel Wilmotte ont toutefois déploré une occasion manquée de concevoir une flèche moderne, avec "un système d'éclairage exceptionnel", par exemple.La charpenteSurnommée "la forêt", la charpente de Notre-Dame, joyau de l'architecture médiévale qui a été dévorée par les flammes, sera finalement reconstruite en chêne et non en béton, comme la cathédrale de Reims, ou en métal comme le Parlement de Bretagne, deux options un temps avancées.Ce choix a fait débat au sein de la commission du patrimoine et d'architecture (CNPA) qui s'est réunie jeudi et a fini par choisir cette option, dans son avis suivi par le président Macron.Plusieurs questions ont été abordées: est-il judicieux de reconstruire la charpente en chêne, après un incendie qui a failli détruire totalement la cathédrale? Quelles mesures vont être prises pour éviter un nouveau drame ?Les défenseurs du bois, depuis le début, ont toujours fait valoir qu'une charpente à l'identique permettrait d'aller plus vite et de tenir les délais imposés par le président."Pour la charpente en chêne, nous avons demandé que le dessin soit étudié et précisé dans la future étude de diagnostic", a affirmé à l'AFP le sénateur Jean-Pierre Leleux à la tête de cette commission. Le résultat ne sera pas entièrement "à l'identique", a-t-il précisé: "on peut imaginer quelques changements avec des dispositifs incendie plus fiables".La couvertureQui dit reconstruction "dans le respect des matériaux d'origine", comme souhaitée par la CNPA, dit plomb pour la toiture de la cathédrale, ou "la couverture", constituée de 1.326 tables de 5 mm d'épaisseur pesant au total plus de 200 tonnes."Je m'attends à des combats assez difficiles" sur ce point, a admis le général Georgelin, alors que les risques de contamination liés aux particules de plomb qui s'étaient répandues dans l'atmosphère et au sol, après l'incendie du 15 avril, ont empoisonné le début des travaux, nécessitant des suspensions puis la mise en place de protocoles très stricts pour que les ouvriers reprennent le travail.Le calendrierDepuis l'incendie de la cathédrale, l'objectif du président Macron est le même: la rebâtir en cinq ans. "Nous rendrons la cathédrale au culte en 2024", a assuré le général Georgelin, mais "ça ne veut pas dire que tout sera terminé, peut-être que la flèche ne sera pas terminée".Après de multiples aléas, du plomb à la crise du coronavirus, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, devrait être achevé "au plus tard fin septembre". Il conditionne le démarrage des travaux de restauration à proprement parler. Une étude de diagnostic sera lancée dans les semaines qui viennent, pour "définir le programme précis de travaux permettant la réouverture au culte et à la visite", prévue en avril 2024. Rendu des travaux attendu cet automne.
Il y a 4 ans et 340 jours

Le pape met de l'ordre dans "la Fabrique de Saint-Pierre"

Cette décision survient après un signalement interne qui a conduit la justice vaticane à saisir des documents et des ordinateurs dans les bureaux de la Fabrique de Saint-Pierre, précise un communiqué du Saint-Siège publié mardi.Le 1er juin, le Saint-Siège s'était doté d'une nouvelle loi encadrant les appels d'offres pour ses dépenses internes, du jamais vu destiné à prévenir la corruption et faire des économies en pleine crise financière liée à la pandémie.C'est dans ce cadre que le pape François a nommé un nonce apostolique (ambassadeur du Saint-Siège), Mgr Mario Giordana, au poste de commissaire extraordinaire.Il sera chargé de "mettre à jour les statuts, clarifier l'administration et réorganiser les bureaux administratifs et techniques de la Fabrique", précise le texte du Saint-Siège. Il sera en outre assisté par un comité pour mener à bien cette "tâche délicate".La discrète Fabrique de Saint-Pierre, composée aujourd'hui d'une petite armée d'ouvriers spécialisés, a été créée au XVIème siècle, après la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre, pour laquelle ont été sollicités Bramante, Michel-Ange ou encore Raphaël.
Il y a 4 ans et 341 jours

Une entreprise du BTP de la Marne condamnée pour homicide involontaire

Le parquet avait requis 20.000 euros d'amende contre l'entreprise Pieux Ouest, experte en fondations spéciales, qui, interrogée par l'AFP vendredi, ne savait pas encore si elle ferait appel ou non de ce jugement rendu mercredi."Les poursuites devant le tribunal avaient été engagées par le parquet estimant que l'employeur avait commis une faute caractérisée en ne mettant pas à la disposition des ouvriers un équipement de travail conforme aux règles de sécurité, en n'établissant pas de mode opératoire adapté (...) alors que les risques professionnels au démontage d'une foreuse étaient importants et connus de l'entreprise, et en omettant de dispenser à ses travailleurs des formations adaptées", a expliqué à l'AFP la procureure de Châlons, Ombeline Mahuzier.La victime, âgée de 53 ans, avait eu la tête broyée entre un bras dépliant et un engin de chantier alors que, malgré le protocole établi, l'homme ne se trouvait pas du bon côté d'une foreuse pendant son démontage. L'ouvrier ne portait pas de casque au moment de l'accident.C'est pourquoi, durant l'audience du 27 mai, la défense de la société, filiale du groupe Spie-Batignoles depuis 2019, avait rejeté une partie de la responsabilité de l'accident sur le chef de chantier et le salarié lui-même."La victime avait en effet commis une faute qui n'était pas toutefois la seule cause de l'accident", précise Mme Mahuzier.
Il y a 4 ans et 344 jours

Le vélo progresse fortement en centre-ville mais baisse presque partout ailleurs

Ces derniers mois, les contraintes liées au coronavirus ont amené beaucoup de citadins à enfourcher une bicyclette pour aller au boulot.Et nombre de candidats aux municipales ont vanté les vertus environnementales de ce mode de transport. Sans "plan vélo", mâtiné d'"urbanisme tactique" depuis le déconfinement, impossible de faire campagne dans les grandes villes...Rejoindre son lieu de travail à coups de pédale reste un phénomène "très urbain": en 2015, à l'échelle nationale, il ne concernait que 1,9% des actifs ayant un emploi, selon l'Insee. Contre 6% à Lyon et de 12% à 16% à Bordeaux, Grenoble ou Strasbourg - agglomération la plus cyclable de France.La forte progression de la pratique en centre-ville est "un trompe-l'œil qui cache une baisse presque partout ailleurs ces dix dernières années", nuance une vaste étude sur les usages du vélo en France, publiée en avril sous l'égide de l'Ademe et de la Direction générale des entreprises.Cette "fracture territoriale majeure" en recoupe une autre, d'ordre social: "ceux qui refont du vélo, ce sont surtout les cadres et professions intermédiaires, alors qu'avant c'étaient les ouvriers et les employés", souligne Francis Papon, chercheur à l'Institut français des sciences et technologies des transports (Ifsttar).Des années 30 à l'après-guerre, on pouvait voir en effet des flots de cyclistes sortir chaque jour des usines, en région parisienne comme dans les grandes cités de province. Puis vint l'ère de la "bagnole".En 1958, le constructeur de camions Berliet, qui employait 12.000 personnes à Vénissieux, aux portes de Lyon, avait déjà réduit "des trois-quarts" ses abris à bicyclettes et son patron anticipait "une extension rapide et considérable des quatre roues". Il ne croyait pas si bien dire."Essaimer"Soixante ans plus tard, à quelques hectomètres de là, la Société d'équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon (SERL) réindustrialise une friche de 11 hectares, voisine de gros axes routiers mais très bien reliée aux transports en commun. L'occasion rêvée d'un site sans parking ?L'idée a séduit... tant que les entreprises accueillies fonctionnaient en mode start-up: leurs dirigeants venaient à vélo ou en trottinette électrique. "Mais il a fallu se rendre à l'évidence: en phase de production, leurs opérateurs viendraient de plus loin en voiture", raconte Audrey Delaloy, qui pilote le projet.Au-delà des périphériques, les aménagements cyclables font souvent défaut, surtout de banlieue à banlieue. Le nombre des adeptes s'en ressent: plus de 5.500 Lyonnais (soit 1,1% de la population) ont participé en 2019 au "Baromètre des villes cyclables", contre seulement une soixantaine de personnes à Vaulx-en-Velin (0,1%) par exemple.Dans cette commune, "des axes importants restent dépourvus de tout aménagement", constate Pierre Crepel, un militant du vélo qui y habite depuis 30 ans. "Des gens disent qu'ils s'y mettraient bien mais que c'est trop dangereux et qu'il y a trop de vols. Et que la voiture reste plus commode."Joseph d'Halluin, secrétaire général de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), veut croire que "ce n'est pas une fatalité: en faisant du vélo un sujet des municipales, on espère que ça va essaimer au-delà des coeurs de ville".L'assistance électrique permettant d'allonger les distances, "les marges de progression sont fabuleuses en première et deuxième couronnes", abonde Nicolas Frasie, administrateur de "La Ville à Vélo".Pour augmenter la part modale du cycle dans l'agglomération à 20% en 2030 - contre 3% en 2015 - cette association lyonnaise réclame notamment un "réseau express" reliant 30 communes de la Métropole et ses points névralgiques.Des structures proposent des séances de vélo-école en périphérie pour inciter à s'y mettre en selle. Comme Janus France, dont le local d'Oullins est installé dans un quartier enclavé par une voie rapide et le Rhône.De là, seul un pont surchargé de voitures, doté récemment d'un couloir malaisé pour les cyclistes, permet de rejoindre le centre de Lyon. "Alors qu'une passerelle dédiée donnerait beaucoup plus envie d'y aller à vélo", estime le fondateur de l'association, Rodrigue Yao Ogoubi.
Il y a 4 ans et 347 jours

Une étude pointe les "inégalités de destin" des familles modestes selon les régions

Plutôt qu'une opposition - couramment évoquée - entre territoires ruraux et urbains, ou entre centres-villes et "France périphérique", cette étude réalisée par France Stratégie met en évidence des "inégalités de destin" entre régions."Avoir grandi dans une zone rurale ou périurbaine ne réduit pas les perspectives de niveau de vie des enfants d'origine modeste", concluent les auteurs, Clément Dherbécourt et Gustave Kenedi.En revanche, "les territoires à faibles perspectives de niveau de vie sont concentrés dans le Nord et au Sud du pays: anciennes régions Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de-Calais, Corse, départements de l'Aisne, des Ardennes, du Var et du Vaucluse", détaillent-ils.Pour répondre à la question "dans quelle mesure le niveau de vie d'une personne dépend-il du lieu où elle a grandi ?", les deux économistes ont étudié des données statistiques concernant 80.000 personnes, enfant d'ouvriers ou d'employés, nés entre 1970 et 1988. Ils ont croisé le niveau de vie actuel de ces personnes avec le lieu où elles ont passé leur adolescence - qu'elles y habitent toujours ou pas.Résultat: les "perspectives de revenus à l'âge adulte augmentent avec le niveau de richesse du territoire d'origine". Ainsi, les personnes d'origine modeste ayant grandi en Ile-de-France ont un niveau de vie médian à l'âge adulte de 1.730 euros, contre 1.474 euros pour ceux ayant grandi dans le Nord-Pas-de-Calais.Cela s'explique par les différences de richesse entre régions et aussi par le fait que, partout, les ménages modestes sont nettement moins mobiles que les familles aisées.Or, "ce qui distingue vraiment les régions à faibles perspectives de niveau de vie des autres, c'est le niveau de vie très faible des non-diplômés du supérieur qui n'ont pas émigré" dans d'autres régions, observent les auteurs.Pour tenter de résorber ces disparités, les pouvoirs publics devraient donc réfléchir à des "incitations à la mobilité" pour aider certains ménages à "rejoindre des régions à meilleure perspective d'emploi", suggèrent-ils.Cependant, cela ne doit pas être selon eux la seule piste d'action car changer de région peut avoir un "coût important sur le bien-être des individus".Pour les économistes, il convient donc également d'envisager dans ces territoires les plus défavorisés des "incitations socio-fiscales à la relocalisation de postes de travail de qualité", mais aussi d'y développer des emplois publics.
Il y a 4 ans et 351 jours

Malgré le report, contre-la-montre à Dubaï pour finir le chantier de l'Expo universelle

Dubaï a investi 8,2 milliards de dollars pour assurer le succès, durant six mois, de l'exposition universelle présentée comme le plus grand événement jamais organisé dans un pays arabe. Voulue comme un moyen de stimuler l'attractivité de la ville, l'exposition affiche déjà son logo partout dans l'émirat.Aussi, malgré le report à octobre 2021, Dubaï semble vouloir mettre un point d'honneur à livrer dans les délais les principales infrastructures dédiée à l'événement.Pourtant, les organisateurs font eux-mêmes face à des vents contraires, comme l'apparition de cas d'infections au nouveau coronavirus sur des chantiers."Le Covid-19 a affecté bien sûr la logistique et les processus de livraison de certains travaux", reconnaît auprès de l'AFP Ahmed al-Khatib, responsable du développement et des livraisons.Mais ceux-ci "se poursuivent et certains pavillons ont atteint un stade final. 2020 est l'année de livraison", insiste-t-il.25 millions de visiteurs ?Sur le site de 4,5 km2, les pavillons ont commencé à prendre forme. Celui des Emirats arabes unis, en forme de faucon volant, est en voie d'achèvement. Le pavillon adjacent de l'Arabie saoudite ressemble maintenant à une immense fenêtre à ciel ouvert.Sous le thème "connecter les esprits, créer le futur", l'Expo, qui visait les 25 millions de visiteurs, verra la participation de 192 pays, dont Israël, qui n'a pourtant pas de relations avec les Émirats arabes unis.Servi par une importante campagne de promotion avec des vedettes comme le footballeur Lionel Messi, l'événement avait vocation à servir de planche d'appel pour les secteurs de l'immobilier, du tourisme et du commerce, atones ces dernières années.Mais la situation a au contraire été aggravée par le ralentissement de l'économie mondiale provoqué par le Covid-19.Manal AlBayat, chargée de mission à l'Expo 2020 Dubai, veut rester optimiste: le report n'a pas eu d'impact sur "l'engagement à réaliser une exposition qui inspire le monde", assure-t-elle."Fort malheureusement, un certain nombre d'employés vont nous quitter. La décision a été très difficile à prendre", ajoute la responsable, en allusion à une vague de licenciements parmi le personnel de l'Expo 2020 Dubai car les budgets ne seront pas augmentés à la suite du report, approuvé en mai par le Bureau international des Expositions (BIE) basé à Paris.InfectionsSur les chantiers, dans le sud de Dubaï, le Covid-19 n'a pas épargné un certain nombre d'employés et les Emirats arabes unis annoncent encore des centaines de nouvelles infections chaque jour.Mais des tunnels ont été creusés, des routes pavées, un système de sonorisation et des antennes 5G installés. Et les manguiers et oliviers plantés continuent eux aussi de pousser sous un soleil brûlant.Parmi les mesures de précaution prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie figure la création de centres de tests sur le site et le lancement d'une campagne de sensibilisation, selon Mme AlBayat.Là encore, si elle reconnaît "quelques cas positifs" au sein des ouvriers et parmi le personnel de l'Expo, aucun chiffre ne filtre. Toute personne infectée n'est acceptée sur le site qu'une fois totalement rétablie, enchaîne-t-elle.Plus de la moitié des cas de coronavirus enregistrés dans les six pays arabes du Golfe, qui dépassent aujourd'hui les 355.000, concernent des travailleurs étrangers, lesquels vivent souvent dans des conditions d'exiguïté.Pour contenir la pandémie, Dubaï s'est fermée en mars mais veut rouvrir ses portes avant le début de la saison touristique en septembre. L'an dernier, l'émirat avait accueilli 16,7 millions de visiteurs et visait les 20 millions en 2020.Dans le "monde d'après", Dubaï devra-t-il revoir à la baisse ses objectifs de fréquentation pour son exposition universelle?"Nous travaillerons pour atteindre la meilleure fréquentation possible. (...) Un an de report signifie plus de marge de manoeuvre pour améliorer les choses", veut croire Ahmed al-Khatib.
Il y a 4 ans et 362 jours

Notre-Dame de Paris : le délicat démontage de l'échafaudage commence

Deux équipes de cinq cordistes vont bientôt descendre au plus près des parties calcinées. Leur mission: découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques soudés entre en eux par la chaleur. Cet échafaudage avait été installé avant l'incendie pour rénover une flèche désormais disparue."Quand tout cela sera réglé, on sera très soulagés car la cathédrale sera sauvée", estime Christophe Rousselot, délégué général de la fondation Notre-Dame, à propos de cette "opération très sensible, très compliquée, avec un facteur de risque non négligeable". Et dont le succès apparaît crucial pour tenir le délai d'une reconstruction en cinq ans de la cathédrale comme le souhaite le président Emmanuel Macron."Il peut y avoir des morceaux qui tombent de l'échafaudage et fragilisent telle ou telle partie des murs de la cathédrale", explique encore le responsable de la fondation Notre-Dame.L'échafaudage constitué de 40.000 pièces, de 200 tonnes dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut, a résisté à l'effondrement de la flèche, mais a été déformé par la chaleur, au point de ressembler à une vaste toile d'araignée.Pour préparer cette opération périlleuse, outre l'installation d'une grue géante, un ceinturage de l'échafaudage avec des poutres métalliques a été réalisé il y a plusieurs mois, sur trois niveaux pour empêcher un éventuel écroulement. Un deuxième échafaudage léger s'élève de part et d'autre de l'ancien. Des nacelles ont également été mises en place pour cette opération.Geste architectural ou à l'identique ?Lundi matin, des ouvriers munis de casques de chantier ont commencé à monter à l'intérieur de l'échafaudage, via un ascenseur, pour des vérifications avant l'arrivée des cordistes, les "écureuils", mardi. Une sorte de "+check-up+, comme dans une fusée avant le décollage", souligne M. Rousselot.Cette opération, prévue initialement pour durer quatre mois, doit se dérouler tout au long de l'été. Elle a été maintes fois repoussée avec les nombreux aléas et contretemps subis par le chantier de Notre-Dame, entre l'instauration de mesures contre la contamination au plomb, des intempéries fin 2019 et la crise du coronavirus. Il a repris progressivement fin avril.Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020. Après le démontage de l'échafaudage viendra le temps des choix architecturaux et des appels d'offres. La phase de reconstruction pourrait alors débuter en 2021.La reconstruction de la flèche est un des points sensibles du chantier, entre le souhait du président Macron d'inscrire un "geste contemporain" sur la cathédrale et les tenants d'une continuité architecturale avec une restauration à l'identique.Certains ont proposé une flèche en verre, ou de créer sur le toit un parc-jardin bio, voire une terrasse panoramique pour les touristes...L'architecte Philippe Villeneuve plaide lui pour la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par l'architecte Viollet-le-Duc, dont sont conservés les plans. Il a estimé qu'une reconstruction à l'identique permettrait de mieux de tenir les délais d'une reconstruction dans le délai de cinq ans souhaité par Emmanuel Macron.
Il y a 5 ans et 2 jours

Covid-19 : le chantier du CHU de Guadeloupe a repris

Le chantier du futur C.H.U. de la Guadeloupe a repris avec 150 ouvriers et bientôt 300 tout en assurant des mesures de sécurité face au Covid-19.
Il y a 5 ans et 23 jours

Le plus grand chantier autoroutier de France reprend son cours à Strasbourg

Interrompu le 17 mars par l'épidémie de Covid-19 alors qu'il employait 800 personnes, le chantier du "Contournement ouest de Strasbourg" (COS) en compte à nouveau près de 400 et les effectifs monteront à "450 à 480" ouvriers à la fin de la semaine, a précisé un porte-parole d'Arcos, la filiale du groupe de BTP Vinci chargée de sa construction puis de son exploitation.Le retour "quasiment" au niveau d'activité d'avant le confinement est "espéré d'ici à une quinzaine de jours", a ajouté le porte-parole.Les travaux avaient repris de manière très partielle le 28 avril, avec une centaine de personnes, a-t-on précisé à Arcos. Auparavant, le mois d'avril avait été consacré à préparer puis à mettre en place les mesures de protection sanitaire des personnels de chantier, en application du guide de préconisations sur la gestion du Covid-19 édité le 2 avril pour le BTP, a ajouté la filiale de Vinci.Le projet du COS consiste à construire une nouvelle autoroute payante de 24 kilomètres qui prendra le nom d'A355 en périphérie de la capitale alsacienne, afin de soulager le trafic régulièrement engorgé sur l'actuelle autoroute A35 gratuite, dans sa section qui longe Strasbourg.Il représente un investissement de 550 millions d'euros qui en fait le plus grand chantier autoroutier de France.L'épidémie de Covid-19 entraîne un nouveau contretemps dans son calendrier, après un retard de plusieurs mois au démarrage des travaux causé par la multiplication des recours contre le projet. Ceux-ci ont principalement émané d'associations de protection de l'environnement, mais ils ont échoué à empêcher la construction, qui a finalement débuté en octobre 2018.La mise en service de la nouvelle autoroute est prévue en décembre 2021."Il est trop tôt" pour savoir si le nouveau retard pourra être comblé de façon à respecter l'échéance, a indiqué le porte-parole d'Arcos.
Il y a 5 ans et 23 jours

Rencontre avec : Alexia Chevrollier

Après avoir obtenu son DNSEP à l'École Nationale Supérieure d'Art de Dijon (2012), l’artiste Alexia Chevrollier a étudié la philosophie à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (2014-16), puis l’esthétique à l'université Paris-Sorbonne (2016-18). Alexia Chevrollier mêle depuis pratique artistique et réflexions théoriques. Rencontre avec une jeune plasticienne qui « met en scène » les matières. Muuuz : Quand je vous ai rencontrée, j’ai découvert des peintures, des sculptures, des vidéos, des photographies, où il est toujours question de matières. Pouvez-vous nous parler un peu de votre pratique éclectique ?Alexia Chevrollier : Mon travail peut être défini par la notion de mouvement. Il n’est pas figé dans le temps ni dans une seule et même pratique. Je refuse de répondre à une technicité car je privilégie les matériaux. J’aime me définir comme une metteuse en scène de matières plutôt que comme une artiste plasticienne. Dans mes œuvres, je mets en scène les matières comme un metteur en scène dirige les corps. Je cherche toujours à révéler toutes les qualités des matériaux. Pour décrire votre processus de création, vous parlez d’une « déréalisation de la matière ». Qu’est-ce que cela signifie ? J’emploie l’expression « déréalisation de la matière » pour décrire mon travail autour de la rouille, qui est à la fois pictural et sculptural. Quand on est sculpteur, on utilise souvent des matériaux qui doivent être pérennes, car il y a une notion d’élévation et de construction. À partir de ce constat, je me suis demandée comment un matériau robuste comme le métal pouvait s’exprimer autrement, et j’ai choisi de déconstruire les propriétés mêmes de la matière en la rendant liquide. La « déréalisation de la matière » permet ainsi de détourner la robustesse première du métal. Comment sont nées vos peintures qui « déréalisent la matière » ? Mon désir de « déréaliser de la matière » vient de plusieurs cheminements de pensée. L’idée est d’abord d’inverser la qualité propre d’un matériau. Mais il y a aussi une part de hasard. Un jour, les jus d’oxyde de fer que je conservais dans des boîtes métalliques ont attaqué leurs contenants et se sont répandus sur le sol de mon atelier. J’ai alors pris des feuilles et des chutes de toile pour éponger le liquide. Les œuvres issues de cet événement fortuit sont à la fois métalliques et organiques. J’ai depuis développé cette pratique de peinture de rouille. Je me suis aussi inspirée des usines abandonnées. J’aime pouvoir imaginer les vies antérieures d’un lieu. Le métal est très présent dans les anciennes usines, des casiers aux tableaux électriques. Dans les usines en friche, on observe souvent des coulures de rouille qui évoquent le passage du temps. Mes peintures réalisées avec du jus de rouille sont des faux-semblants d’acier Corten, un acier auto-patiné utilisé par l’artiste Richard Serra dans ses sculptures, mais elles ne sont pas vraiment des peintures. Ce sont des œuvres de sculptrice plutôt que de peintre. Elles évoluent car elles s’oxydent en fonction de la teneur en oxygène et du taux d’humidité du lieu. Ces toiles réagissent constamment avec leur environnement, ce qui les rapproche encore une fois de la sculpture. À l’inverse, dans mon travail de jus de rouille sur toile libre, on s’éloigne des toiles de métal semblables à des plaques d’acier Corten. J’aime peindre ces toiles désincarnées par terre dans mon atelier. En les peignant au sol, je ne mets pas de distance entre mon corps et la toile. Une fois que la toile est sèche, je la mets en scène en la pendant au mur, ou en la plaçant sur des barres métalliques. J’aime inscrire le sol de mon atelier dans ma toile. L’atelier est le lieu caché de l’artiste, le support de toutes ses erreurs et de toutes ses réussites. Je laisse une empreinte, celle de mon atelier, mais aussi toutes celles des ouvriers et des artistes qui ont travaillé dans ce lieu avant moi. J’aime évoquer les histoires des espaces vécus dans mes peintures. Dans votre œuvre, l’artisan occupe une place centrale. Pouvez-vous nous expliquez votre démarche ? L’artisan occupe effectivement une place très importante dans mon œuvre. Je suis fascinée par les artisans. Je valorise la collaboration avec l’artisan car je refuse d’être commanditaire d’un savoir-faire. Je suis plus intéressée par la réaction de la matière que par le geste de l’artisan. Lorsque je travaille avec un artisan, je lui demande de sortir de son savoir-faire contrôlé en l’emmenant vers des positions d’inconfort. Je deviens alors « chorégraphe » de sa gestuelle. Que signifie pour vous ce travail collectif ? Ce travail collectif est très important pour moi. Je ne prétends pas apprendre un nouveau savoir-faire. J’ai envie d’être surprise et de rester assez naïve devant une matière. J’aime conduire l’artisan vers un terrain qu’il ne connaît pas, une situation qu’il ne maîtrise pas. J’ose espérer que mon intervention marque aussi les artisans. Quelle relation entretenez-vous avec les artisans avec lesquels vous collaborez ? Les considérez-vous comme des artistes ? L’artisan n’est pas à mon service. Nous sommes tous les deux au service de la matière. J’aime le hasard de la rencontre avec chaque artisan. Par exemple, quand j’ai commencé à travailler avec le maître verrier Stéphane Pelletier de l’Atelier Gamil, il y a tout de suite eu une complicité. J’ai d’ailleurs réalisé de nombreuses œuvres avec lui, notamment Souffle, Soulèvement, The Breath of fountain, Entropie et Lulu. Une relation de confiance doit exister entre l’artisan et moi pour que la collaboration soit possible. Tout l’enjeu de mon film Contre Taylor sur le travail d’un maître charbonnier est de montrer le passage de la construction à la déconstruction de la matière à travers le geste de l’artisan. Je pense que la différence entre l’artisan et l’artiste se cristallise autour de la sphère marchande. L’artiste est autant producteur que l’artisan, mais l’artiste est sans doute un mauvais artisan. L’artiste contemporain explore souvent différents médiums mais il ne les maîtrise pas forcément, tandis que l’artisan connaît et maîtrise très bien un seul savoir-faire. Certains artisans ont marqué durablement mon parcours. Pourquoi les matières vous fascinent-elles ? Les matières racontent des histoires. J’entretiens un relation très sincère avec elles. En 2017, j’ai réalisé Condition (structure), une sculpture éphémère constituée d’une structure en bois de charpente sur laquelle était posée une petite sculpture en terre crue. Je joue ici sur l’équilibre entre la robustesse des éléments en bois et la petite sculpture en terre cuite, mais je m’intéresse surtout aux histoires de ces matériaux. Les fragments de charpente utilisés dans mon œuvre avaient été récupérés par une architecte dans une veille maison pour construire un escalier. L’architecte m’a prêté ces fragments de bois le temps de mon exposition personnelle « La fabrique des possibles. Paysages crus » à la Chapelle du Carmel de Chalon-sur-Saône en 2017. En mettant en scène ces morceaux de bois, je dialogue avec les matières. Certaines de vos œuvres sont immersives, d’autres s’inscrivent dans l’espace. Que souhaitez-vous provoquer chez le regardeur ? Je cherche toujours à parler au regardeur. Dans ma dernière exposition personnelle « À force égale » au CRAC de Champigny-sur-Marne en 2019, j’ai choisi de créer un jeu entre extérieur et intérieur pour intégrer le visiteur à l’espace. Je prends toujours en compte le corps du spectateur. L’œuvre fonctionne en elle-même, mais le spectateur a son importance dans la logique de l’œuvre. Avec le temps, mes sculptures et mes peintures évoluent. Si le visiteur vient se confronter plusieurs fois à mes œuvres, il peut découvrir les transformations visibles de mes travaux, des « inframouvements » perceptibles dans le temps. Le regardeur se situe au centre de ma pratique. Dans mes œuvres, je viens contrarier la vitesse et le rendement qui nous sont imposés par la société capitaliste en confrontant le spectateur au rythme de la matière. Je l’invite en effet à se questionner. Tant mieux si le spectateur s’ennuie devant mes œuvres car ce hors-temps lui permet d’accéder à un autre monde. Aujourd’hui, prendre le temps est devenu un acte de résistance car chaque minute est rentabilisée.Dans un texte récent, vous racontez déjà l’impact du confinement sur votre travail. Pouvez-vous nous en parler ?La crise sanitaire actuelle causée par le Covid-19 m’a permis de mettre à l’épreuve ma pratique artistique. Avec ce printemps 2020, l’humanité est obligée de se mettre en pause, et peut alors choisir de se reconnecter à des activités essentielles. Durant le confinement, j’ai décidé de réfléchir sur la création post-confinement. Comment créer après la crise sanitaire ? Comment s’adapter à la situation actuelle ? J’ai imaginé un espace avec plusieurs œuvres, que les visiteurs peuvent caresser. Ce projet en devenir serait à la fois une invitation à recréer du lien et une invitation à produire une installation collective. Chaque visiteur pourrait venir modifier mes créations et introduire sa propre énergie. J’aimerais produire des œuvres interrelationnelles, et conférer ainsi à mon travail une dimension collective. Cette installation serait mon appel à sortir de l’individualité. Pour en savoir plus, visitez le site de l’artiste Alexia Chevrollier. Photographies : Portait, vues des expositions « À force égale » et« La fabrique des possibles. Paysages crus » © Nicolas Briet, Vue de l’atelier © Marie Docher, Extrait de la vidéo Contre Taylor, 2014-2017, film, 1h45 min © Alexia Chevrollier.Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 32 jours

Comment le chantier du Campus Sud des métiers reprend du service

A Nice, l’activité reprend progressivement dans la Plaine du Var où, depuis le 20 avril, quarante-cinq ouvriers ont réinvesti le chantier du Campus Sud des métiers selon des procédures et mesures sanitaires mises en place par Fayat Bâtiment.
Il y a 5 ans et 38 jours

Le chantier de Notre-Dame, en sommeil depuis la mi-mars, reprend progressivement

L'architecte en chef, Philippe Villeneuve, et une dizaine de responsables de la maîtrise d'ouvrage, se sont réunis lundi matin dans les bureaux de la base-vie au chevet de la cathédrale pour examiner des options complexes: après le plomb, le coronavirus exige de nouvelles mesures drastiques de distanciation et d'hygiène.Sur le chantier mis en sommeil mi-mars rien ne bougeait encore: le démontage de l'immense échafaudage ne devrait pas démarrer avant une semaine ou deux, le temps d'optimiser les mesures anti-contamination et de retenir les meilleurs options pour le travail des cordistes dans les airs.Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a répété sur Europe 1 l'objectif des cinq ans fixé par Emmanuel Macron: "nous ferons tout pour que les délais soient respectés. Cela veut dire être en mesure de rendre la cathédrale au culte". "Cela ne veut pas dire que tout sera terminé", a-t-il remarqué.Retardé par l'alerte au plomb et les intempéries, le démontage -- véritable chantier dans le chantier -- de 10.000 tubes de métal tordus et soudés de l'ancien échafaudage, devait enfin reprendre le 23 mars. Las, le coronavirus en a décidé autrement. "Il y a un vrai ras-le bol, ils veulent tous se débarrasser de cet énorme machin", soulignait lundi à l'AFP un familier du chantier.Un documentaire diffusé sur France 2, "Sauver Notre-Dame", a montré la grande cohésion des équipes pour ce "chantier du siècle" d'une complexité inouïe et aussi l'exaspération de nombreux intervenants quant aux retards provoqués par les mesures sanitaires imposées avant le coronavirus.Lente montée en puissanceLa reprise a été décidée après consultation des entreprises et conformément aux "préconisations de sécurité sanitaire".L'ancien chef d'État-major des armées a prévu "trois étapes" au fil de la montée en puissance des effectifs en mai: 1/remise en fonctionnement de la base-vie, 2/achèvement des travaux qui étaient en cours mi-mars, concernant notamment les nouvelles installations de décontamination, 3/ lancement de la dépose de l'échafaudage sinistré (qui devrait prendre quatre mois)."Pour les cordistes, la distanciation sociale est évidente", avait expliqué en avril le général Georgelin à l'AFP, en plaidant déjà pour la reprise partielle.Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) devait se tenir lundi après-midi en présence de l'Inspection du travail."Il est extrêmement important d'assurer à chacun en amont des conditions sûres face à la pandémie", a encore insisté lundi Jean-Louis Georgelin.Le découpage pourra se faire à partir de nacelles, ou de la poutre métallique montée au-dessus de l'échafaudage. La grue géante déposera ensuite au sol chaque pièce découpée.Les compagnons disposeront de masques et de gel hydroalcoolique.Une extension de la base-vie doit être ouverte d'ici 3 semaines dans des baraquements sur le bord de la Seine. Il s'agit surtout d'installer de nouvelles douches à distance les unes des autres, préservant mieux de la décontamination, alors que le nombre d'ouvriers sera accru.Avant mi-mars, le chantier mobilisait entre 60 et 70 ouvriers chaque jour.Sodexo et Accor, partenaires de la Fondation du patrimoine (FdP), ont apporté leurs soutiens logistiques.Alors que la chaîne d'hôtels logera à prix coûtant des compagnons venant souvent de province, une convention signée avec la FdP prévoit que Sodexo livrera, à titre gracieux, des repas chauds pour le déjeuner et des repas à emporter pour le dîner."Il faut faire en sorte que l'activité économique puisse redémarrer", a martelé lundi le général Georgelin, rejoignant la préoccupation de la Fondation de faciliter en France des chantiers du patrimoine pourvoyeurs de nombreux emplois pour les PME.Le chef de l'Établissement public a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : la construction des stades pour le Mondial-2022 au Qatar se poursuit malgré la pandémie

Des dizaines d'ouvriers en bleu de travail et aux visages recouverts de bandes de tissus plus ou moins improvisées s'affairaient sur l'ossature du stade Lusail qui accueillera la finale de la Coupe du monde de football, selon les journalistes de l'AFP.Tous gardaient une certaine distance entre eux sur le chantier de ce stade qui doit devenir le plus grand du pays, avec au total 80.000 places, d'après la même source.Le comité en charge de l'organisation du tournoi a affirmé dans un communiqué "réexaminer la situation en continu et prêt à prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et la sécurité de tous les ouvriers et du personnel"."Ces mesures peuvent inclure la suspension temporaire du travail (sur les chantiers) si nécessaire", ont-ils ajouté.Jusqu'à présent, les organisateurs du Mondial-2022 ont affirmé avoir enregistré huit cas de contamination au nouveau coronavirus sur les chantiers de trois stades. Aucun bilan n'a été donné par les organisateurs depuis six jours.Les autorités qataries ont déclaré officiellement pour leur part 7.764 cas de personnes infectées par la maladie Covid-19, dont dix décès.A partir de dimanche, le port de masque sera obligatoire pour toute personne travaillant dans le secteur de la construction, ont annoncé les autorités du pays.Et les bus acheminant les employés depuis leur lieu de travail jusqu'à leur domicile doivent aussi veiller à ce que leurs passagers s'assoient de manière suffisamment espacée pour limiter les risques de propagation du virus.Selon des ONG, les conditions de vie et de travail des travailleurs immigrés dans le Golfe les exposent davantage au risque d'infection au nouveau coronavirus.
Il y a 5 ans et 42 jours

Reprise progressive du chantier de Notre-Dame à partir de lundi

"Dans le cadre de la reprise progressive de l'activité à partir de lundi, j'ai veillé à ce que les mesures et procédures adaptées soient mises en œuvre, afin de garantir le respect des gestes barrières et le maintien de la distanciation sociale", souligne dans un communiqué Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter la restauration de l'édifice."Trois étapes" sont prévues à partir de lundi, "avec une montée en puissance des effectifs tout au long du mois de mai", précise l'Établissement public.Il s'agira d'abord de la "remise en fonctionnement de la base vie du chantier", puis d'une "reprise et achèvement des travaux" en cours à la mi-mars, et qui concernent notamment les "nouvelles installations de décontamination". Enfin, d'une "reprise des travaux complexes de sécurisation", dont la dépose de l'échafaudage sinistré et le montage d'un "échafaudage pour la dépose du grand orgue".La décision de relancer l'activité sur le chantier, suspendue depuis la mi-mars, "a été prise après instruction approfondie des conditions de reprise" avec notamment la maîtrise d'œuvre, les entreprises concernées et sur la base des "préconisations de sécurité sanitaire" élaborées par le gouvernement.Les compagnons travaillant sur le site auront des masques, l'accès à des distributeurs de gel hydroalcoolique et bénéficieront de "solutions d'hébergement" et de livraison de repas, précise l'Établissement public."Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) se tiendra lundi après-midi en présence des organismes de contrôle (Inspection du travail et Caisse régionale d'assurance maladie d'Ile-de-France)", précise l'organisme dans son communiqué.A l'occasion du premier anniversaire de l'incendie, le 15 avril, le président Emmanuel Macron a confirmé son objectif de reconstruire la cathédrale en cinq ans.Avant d'être suspendu en raison de la pandémie de coronavirus, le chantier avait déjà été brièvement arrêté l'été dernier, pour améliorer la protection des ouvriers vis-à-vis du plomb.
Il y a 5 ans et 42 jours

Covid-19 : reprise progressive du chantier de Notre-Dame à partir de lundi

"Dans le cadre de la reprise progressive de l'activité à partir de lundi, j'ai veillé à ce que les mesures et procédures adaptées soient mises en œuvre, afin de garantir le respect des gestes barrières et le maintien de la distanciation sociale", souligne dans un communiqué Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter la restauration de l'édifice."Trois étapes" sont prévues à partir de lundi, "avec une montée en puissance des effectifs tout au long du mois de mai", précise l'Établissement public.Il s'agira d'abord de la "remise en fonctionnement de la base vie du chantier", puis d'une "reprise et achèvement des travaux" en cours à la mi-mars, et qui concernent notamment les "nouvelles installations de décontamination". Enfin, d'une "reprise des travaux complexes de sécurisation", dont la dépose de l'échafaudage sinistré et le montage d'un "échafaudage pour la dépose du grand orgue".La décision de relancer l'activité sur le chantier, suspendue depuis la mi-mars, "a été prise après instruction approfondie des conditions de reprise" avec notamment la maîtrise d'œuvre, les entreprises concernées et sur la base des "préconisations de sécurité sanitaire" élaborées par le gouvernement.Les compagnons travaillant sur le site auront des masques, l'accès à des distributeurs de gel hydroalcoolique et bénéficieront de "solutions d'hébergement" et de livraison de repas, précise l'Établissement public."Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) se tiendra lundi après-midi en présence des organismes de contrôle (Inspection du travail et Caisse régionale d'assurance maladie d'Ile-de-France)", précise l'organisme dans son communiqué.A l'occasion du premier anniversaire de l'incendie, le 15 avril, le président Emmanuel Macron a confirmé son objectif de reconstruire la cathédrale en cinq ans.Avant d'être suspendu en raison de la pandémie de coronavirus, le chantier avait déjà été brièvement arrêté l'été dernier, pour améliorer la protection des ouvriers vis-à-vis du plomb.
Il y a 5 ans et 43 jours

Des activités de petits bâtisseurs

Le jeu Archifrise permet de se confronter à des questions d’architecture de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. [©DR] En ces temps de confinement, le Réseau des maisons de l’architecture (RMA) propose des activités de petits bâtisseurs aux plus jeunes. Ceci, via ArchipedagogiE, sa plate-forme Internet, qui donne accès à une base de données et d’outils pédagogiques. A télécharger gratuitement. Tout pour permettre d’occuper les enfants à la maison avec des jeux et de les sensibiliser à l’architecture.  On y découvre une série d’idées d’activités ludiques autour de l’univers de la construction et de l’urbanisme. Et ce, pour tous les âges et réalisables à la maison. Tels le Jeu de 7 Familles sur des villes imaginaires, des albums à colorier, Triviale Cité, le jeu Archifrise, le Kifékoi du chantier… De futurs architectes en herbe Ateliers permettant aux enfants de jouer, tout en apprenant. [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] [©Vincent Jacques] Le Jeu de 7 familles a été revisité. Ces familles correspondent aux grands archétypes urbains présents dans des œuvres variées de la mythologie, du folklore, du cinéma, de la littérature… Quant aux plus jeunes, ils peuvent laisser aller leur talent artistique avec des albums à colorier. Pour les plus âgés, Triviale Cité est une course sur fond d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. Répartis en groupes, les joueurs doivent arriver en premier à la case finale du plateau. Pour cela, ils doivent répondre à des questions réparties en cinq thèmes : Habiter, Construire, Se déplacer, Se rencontrer et Respecter la nature. Les questions feront appel à la réflexion, voire à l’argumentation des joueurs. Le château de Chambord est-il plus vieux ou plus récent que le Panthéon de Paris ? Quel bâtiment a été construit entre la première et la seconde guerre mondiale ?  Le jeu Archifrise permet de se confronter à ces questions de façon ludique, en parcourant le temps depuis la préhistoire jusqu’aux années 2010. Le Kifékoi du chantier est un jeu pour faire deviner par déduction un acteur/ouvrier intervenant sur un chantier de construction. Le jeu possède 19 cartes acteurs/ouvriers d’un chantier et permet ainsi de découvrir ces métiers et leurs caractéristiques.  L’occasion d’occuper les plus petits et les plus grands et de faire naître, peut-être, de futures vocations dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme ou de la construction. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 43 jours

Covid-19 : Moscou inaugure un hôpital inspiré de l'expérience chinoise

Situé à Golokhvastovo, un village à 70 km au sud-ouest de la capitale russe, le projet s'est inspiré de la construction en Chine d'hôpitaux en des délais record pour endiguer l'épidémie."A la différence d'établissements similaires qui ouvrent dans beaucoup de pays en période de lutte contre la maladie Covid-19, ce centre va fonctionner à titre permanent", a souligné la mairie de Moscou dans un communiqué."Après la fin de la pandémie, toutes sortes d'infection seront traitées ici", a-t-elle précisé.Plus de 500 personnes ont déjà commencé à travailler dans cet hôpital d'une capacité de 800 lits ayant accueilli ses 20 premiers patients lors des dernières 24 heures, selon la même source.Au total, l'établissement, dont la capacité pourrait être élargie à 900 lits, prévoit d'employer plus d'un millier de spécialistes médicaux.Des travaux sont toujours en cours d'achèvement sur le site, qui dispose d'un laboratoire et d'un foyer pour le personnel, selon un journaliste de l'AFP qui a visité l'hôpital lundi.Plus de 3.000 ouvriers ont participé à la construction de cet hôpital, entamée à la mi-mars.La propagation du nouveau coronavirus a mis à l'épreuve les hôpitaux de la capitale russe, épicentre de l'épidémie en Russie avec 29.433 cas recensés mardi.Au total, 52.763 cas et 456 décès du coronavirus ont été officiellement enregistrés dans le pays, qui n'a pas encore atteint son pic épidémique.
Il y a 5 ans et 45 jours

Quand le drone plane sur les chantiers

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Il y a 5 ans et 48 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 49 jours

Progression du chantier du Lyon-Turin : les effectifs diminués de moitié

Le chantier Lyon et Turin connaît un ralentissement "modéré" estime le maître d'ouvrage franco-italien TELT, qui a diminué de moitié les effectifs pour assurer la sécurité sanitaire des ouvriers.
Il y a 5 ans et 52 jours

Covid-19 : Montreuil (93) prolonge la suspension de tous les chantiers relevant de sa responsabilité

En cette période d'épidémie et de confinement généralisé, la Ville de Montreuil a pris la décision de prolonger la suspension de tous les chantiers dont elle est maître d'ouvrage pour protéger la santé des ouvriers du BTP.
Il y a 5 ans et 52 jours

Montreuil prolonge la suspension de tous les chantiers

Montreuil considère que le seul guide de « recommandations sanitaires pour poursuivre les chantiers » de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics, prescrivant les mesures générales mises en œuvre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, n’est pas une garantie suffisante de protection effective de la santé des ouvriers, salariés et riverains de ces chantiers. Les constats effectués sur le terrain, démontrent : la faiblesse des moyens mis en œuvre pour permettre aux ouvriers d’exercer leurs missions en toute sécurité ; le peu de moyens de contrôle et de répression mis à la disposition des préfets pour les infractions aux mesures sanitaires. Ainsi, depuis le premier jour de confinement, tous les chantiers d’espaces publics et ceux menés au sein des bâtiments communaux et du patrimoine de la ville sont interrompus et ne reprendront qu’avec la levée du confinement ou avec la garantie de conditions de sécurité sanitaire satisfaisantes pour les salariés concernés ainsi que les habitants riverains de ces chantiers. Les travaux de construction ou de réhabilitation du patrimoine locatif social, sous maîtrise d’ouvrage de l’OPHM dont le Maire est président, seront également suspendus à l’exception des chantiers d’étanchéité ou d’enduits ne pouvant supporter d’interruption. En revanche, les chantiers privés de ravalement ou de construction d’immeuble, placés sous le contrôle des préfets, restent autorisés conformément au décret gouvernemental du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales mises en œuvre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. La sécurité de ces chantiers et des ouvriers qui y œuvrent, relèvent de la responsabilité de la maîtrise d’ouvrage privée et des entreprises de travaux. Photo : Wikimédia
Il y a 5 ans et 56 jours

A Montreuil, les chantiers de la Ville ne reprendront pas

La commune de Seine-Saint-Denis a annoncé la prolongation de la suspension de tous les chantiers relevant de sa responsabilité "pour protéger la santé des ouvriers du BTP".
Il y a 5 ans et 57 jours

Covid-19 : impact "modéré" de la crise sanitaire sur la progression du chantier du Lyon-Turin

Le chantier de la liaison ferroviaire contestée entre Lyon et Turin connaît un ralentissement "modéré" en raison du coronavirus, estime le maître d'ouvrage franco-italien TELT, qui a diminué de moitié les effectifs pour assurer la sécurité sanitaire des ouvriers.
Il y a 5 ans et 58 jours

Chantier du Lyon-Turin : TELT prévoit un impact modéré du coronavirus

Le maître d'ouvrage franco-italien TELT a diminué de moitié les effectifs pour assurer la sécurité sanitaire des ouvriers et espère une reprise "normale" du travail fin avril.