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Résultats de recherche pour passerelle

(719 résultats)
Il y a 4 ans et 172 jours

Dumez Île-de France transforme la tour KupkA-A dans le quartier d'affaires de Paris La Défense

Les travaux menés par les équipes de Dumez Île-de-France ont porté sur la restructuration lourde de l'IGH (Immeuble de Grande Hauteur) de 19 niveaux afin de lui offrir une nouvelle vie en adéquation aux nouveaux usages de travail. 21 mois de travaux auront été nécessaires à la transformation complète de ce bâtiment qui se destine à accueillir près de 20.000 m2 de bureaux de grand standing.L'ensemble architectural a été imaginé par Yrieix Martineau Architecture (YMA) avec des bureaux organisés en plateaux afin de permettre une flexibilité des usages. Des espaces collaboratifs et de convivialité ont également été aménagés. La création de deux atriums en façade, ouvrant les espaces intérieurs offrent une vue panoramique sur La Défense. Le site intègre un centre de fitness et un restaurant inter-entreprises de plus de 600 couverts.La restructuration de KupkA-A a également permis d'améliorer son accessibilité avec l'entrée principale qui prend désormais la forme d'un hall triple hauteur, connecté à une nouvelle passerelle donnant sur le parvis de La Défense et reliée à celle du « Couchant ». Un jardin et un rooftop végétalisé, totalisant près de 550 m2 d'espaces verts accessibles, ont été aménagés.Le bâtiment KupkA-A vise l'obtention des certifications environnementales Breeam et HQE Excellent. Par ailleurs, afin de faciliter la connectivité et la qualité de vie professionnelle de ses futurs occupants, l'immeuble souhaite intégrer les labels Well Gold et Wired Score Gold.
Il y a 4 ans et 173 jours

Calista, propriétée de CDC Habitat, revisite la résidence pour personnes âgées valides

Douze météoritesOuverts sur la lumière et dotés de jardins suspendus ou d'espaces privés extérieurs, les logements de la résidence Calista de Jacou jouent la carte de l'originalité.« J'ai souhaité créer comme des cabanes perchées sur des toiture-terrasse, et casser le monolithisme d'un immeuble classique, en fractionnant les volumes. On se situe entre la villa individuelle et le logement collectif », ajoute l'architecte.Chacune des douze « boîtes », « comme des météorites tombées de façon aléatoire », se caractérise par une variété spécifique de matériaux – parements en pierre, zinc ou bois.« Les résidents se sentent repérés. Ils peuvent dire, de l'extérieur, ‘j'habite là'. Les échos sont très positifs », explique joliment Jean-Luc Martineau. Tout en restant dans des coûts raisonnables de construction, car certains résidents bénéficient de loyers modérés.« Avec Amétis, nous avons beaucoup échangé pour trouver des systèmes techniques efficaces de construction. »Résidence Calista : un écrin accueillantUn salon commun offre la possibilité aux habitants d'échanger, autour d'une partie de cartes, ou de visionner ensemble la télévision. L'habitat se structure autour d'une ruelle intérieure piétonne et végétalisée.Les passerelles et coursives offrent des effets de contreplongées d'une qualité presque cinématographique. On est loin des batteries de logements exigus, destinés à des personnes âgées seules. Calista propose par exemple des T3, pour l'accueil de familles ou d'amis, ou, tout simplement, pour la vie de couple.Le secteur est par ailleurs bien équipé, avec un collège, des équipements sportifs, des espaces verts, des voies dédiées à la mobilité douce, des services publics et la proximité de la ligne 2 du tramway de la métropole montpelliéraine.Des châssis de très grands formatsProfils Systèmes a réalisé les menuiseries aluminium en partie haute. Ces grands châssis (8 mètres sur 3) ont été installés par la société Alutech, également située à Jacou. « Il ne s'agit pas de formats standard. Amétis nous a contacté, car ils ne trouvaient pas d'entreprises pour ce type de prestation. Les échanges ont débuté un an et demi avant le début du chantier, pour déterminer, entre autres, un type de verre rejetant les UV du soleil, et pour harmoniser le châssis par rapport aux traverses et aux meneaux. »De plus, des stores intérieurs motorisés à bandes verticales, parachèvent la bonne protection solaire des logements, tout en laissant pénétrer généreusement la lumière.« Les douze ensembles de la résidence Calista de Jacou ont été équipés de ces grands châssis, mais pas de façon identique. La prise de cote a été à chaque fois différente, avec des prises d'angles inédites, vu les formes trapézoïdales de la construction », souligne Josian Laux, responsable commercial d'Alutech.Les châssis ont chacun été posés d'un seul tenant, à chaque fois au second étage, après un transport très court (environ 1 kilomètre) entre le lieu de fabrication et le chantier. Le chantier ayant pris du retard, seulement trois sur douze ont pu être hissés à l'aide d'une grue. Neuf autres l'ont été avec des cordes, à la force des bras, « et avec le risque de frottement sur la façade », rembobine Josian Laux.Compliqué, mais gagné. Au final, Bruno Bidault, gérant d'Alutech, encense l'esthétique de Calista, « que l'on reconnaîtrait entre mille, avec ses habillages différents de façade».
Il y a 4 ans et 173 jours

Le Parlement adopte la proposition de loi "zéro chômeur longue durée"

Députés et sénateurs s'étaient mis d'accord sur un texte commun, en commission mixte paritaire, le 28 octobre. L'idée du dispositif est de mobiliser les sommes destinées à l'indemnisation du chômage pour financer des entreprises à but d'emploi (EBE) qui recrutent en CDI des chômeurs de longue durée, payés au Smic pour des activités utiles socialement et non concurrentes des emplois existants.Votée à l'unanimité par 79 voix pour et 0 contre, la proposition de loi vise à étendre à 50 nouveaux territoires, pour cinq ans, une expérimentation lancée début 2017 et menée aujourd'hui dans dix "territoires" de 5.000 à 10.000 habitants, de Loos (Nord) à Jouques (Bouches-du-Rhône) en passant par Pipriac (Ille-et-Vilaine) ou Villeurbanne (métropole de Lyon).Ils accueillent 13 EBE employant plus de 800 salariés dans des activités de maraîchage, bûcheronnage, recyclage de métaux ou réparation de vélos.L'État contribue largement au financement de l'expérimentation, à hauteur de 18.000 euros par an, par emploi, alors que la part des départements est de l'ordre de 1.500 euros.La proposition de loi comprend par ailleurs d'autres mesures pour simplifier l'insertion par l'activité économique (IAE), comme la suppression d'un agrément obligatoire auprès de Pôle Emploi.Elle crée un "CDI inclusion" pour des personnes de plus de 57 ans en difficulté ou met en place l'expérimentation d'un "contrat passerelle", afin de faciliter le recrutement en entreprises classiques de personnes en fin de parcours d'insertion.En CMP, les parlementaires ont acté une augmentation "dérogatoire" du nombre de territoires habilités pour l'expérimentation, qui sera possible par décret en Conseil d'État.L'accord du président du conseil départemental sera également une condition requise pour qu'un territoire puisse se porter candidat à l'expérimentation.Le texte avait été voté en première lecture à main levée au Sénat, avec les voix des groupes LR, centriste, RDPI (ex LREM), RDSE à majorité radicale et Indépendants. Il avait été adopté à l'unanimité à l'Assemblée nationale.En 2019, le nombre de personnes au chômage depuis un an ou plus était de 1,004 million, dont 518.000 depuis deux ans ou plus, selon l'Insee. Si on ajoute celles qui ne sont pas ou plus inscrites à Pôle emploi, on estime à quelque 2,5 millions les personnes privées durablement de travail.
Il y a 4 ans et 174 jours

Passerelle piétonne pour laisser sa voiture, par Cobe

Fondée à Paris en 1996 par François Decoster, Djamel Klouche et Caroline Poulin, rejoints en 2020 par Alessandro Gess, l'AUC s'intéresse aux problématiques urbaines dans toutes leurs dimensions : visions stratégiques métropolitaines, régénérations, espaces publics et architecturaux. Lauréate de la consultation du […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 178 jours

Plaisir : une passerelle dédiée aux circulations douces sur la route départementale 30 en 2021

Surplombant la RD 30, une passerelle piétons-cycles verra le jour à Plaisir au cours du 1er trimestre 2021.
Il y a 4 ans et 179 jours

La Passerelle de l’Aiguille Rouge signée SG-Architecte tutoie les sommets

La Passerelle de l’Aiguille Rouge, conçue à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) par l’agence SG-Architecte (Sylvain Giachino) est lauréate des trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Franchir ». Ligne de crête ? Au sommet de l’Aiguille Rouge, aux Arcs, sur la ligne de crête, à 3 226 m d’altitude, l’équipe SG-Architecte a conçu une passerelle panoramique dans […] L’article La Passerelle de l’Aiguille Rouge signée SG-Architecte tutoie les sommets est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 180 jours

Demathieu Bard livre le Pôle d’Echanges Multimodal de Nantes

La naissance d’un Pôle d’Echanges Multimodal régionalUne gare modernisée pour plus de servicesSous la maîtrise d’ouvrage de SNCF Mobilités – Gares & Connexions, le projet comportait la construction d’une passerelle-mezzanine de 160 mètres de longueur et culminant à 18 mètres de hauteur afin de relier la gare Nord avec la gare Sud. Il comportait également la rénovation d’une partie des bâtiments voyageurs Nord et Sud de la gare ainsi que des espaces dédiés au public afin d’augmenter le confort des usagers. Ce projet est central pour le développement de la métropole et de la région.La gare de Nantes est la première gare régionale en termes de fréquentation et de trafic. Elle est également la porte d’entrée qui assure la desserte de l’ensemble de la région et est la sixième gare de France. En 2009, elle accueillait 11 millions de voyageurs par an : à l’horizon 2030, elle devrait en accueillir 25 millions.La mobilité est au cœur des défis du territoire des Pays de la Loire : recherche d’équilibre entre les territoires urbains et ruraux, raccordements aux dynamiques territoriales, amélioration de l’accessibilité, et des déplacements de seshabitants au quotidien.Le nouveau Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) dote la Métropole d’une infrastructure moderne de transport ferroviaire en mesure de répondre à tous ses futurs enjeux et ainsi, insuffler une nouvelle dynamique territoriale.Avant travauxUne gare Nord datant de 1967 et une gare Sud de 1989Reliées par deux souterrains avec des accès aux quaisAprès travauxUne gare unique et moderne avec une mezzanine surplombant les voies et assurant des accès aux quaisVolume d’accueil augmentéAjout de commercesUn projet architectural à la signature internationaleLa passerelle-mezzanine, pièce emblématique de la nouvelle gare, a été imaginée par Rudy Ricciotti, architecte de renommée mondiale (MuCEM de Marseille, Passerelle pour la Paix de Séoul, département des arts de l’islam au Musée du Louvre...).Le projet architectural repose sur une utilisation massive du béton, matériau signature des réalisations de Rudy Ricciotti. La passerelle est en forme de parallélépipède en béton posé sur d’immenses piles organiques de formes variables qui font office d’arbres qui portent la structure. Dans le prolongement de la charpente, à l’extérieur, se déploient des ombrières horizontales en Béton Fibré à Ultra-Haute Performance (BFUP), œuvres de Méditerranée Préfabrication, qui collabore régulièrement avec Rudy Ricciotti. Ces fines langues de dentelle renvoient à l’allégorie du branchage et font songer à celles du MuCEM de Marseille.Le projet architectural a été mené en collaboration avec un architecte associé, l’agence nantaise Forma6.Les synergies DEMATHIEU BARD au service d’un projet à haute technicitéLe projet de la gare de Nantes est une opération multi-métiers qui a combinél’ensemble des expertises et des savoir-faire DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION dans le domaine du Génie Civil et du bâtiment. En effet, le chantier a constitué un réel défi technique par sa conception, un ouvrage d’art couvert construit sur des bâtiments existants.Il a été supervisé par les équipes Infrastructures - Génie Civil et Bâtiment Ouest DEMATHIEU BARD, ainsi que par une filiale du Groupe, André BTP. Dès la phase conception, les équipes ont combiné leurs expertises en ingénierie et en travaux internes pour répondre aux multiples enjeux du projet. Le travail de conception a été réalisé en collaboration des Bureaux d’Études techniques, regroupant l’ensemble des compétences en bâtiment et ouvrages d’art : Lamoureux & Ricciotti Ingénierie (structure), BERIM (TCE) et AGID2D (HQE).Pour les missions de sous-traitance, les équipes DEMATHIEU BARD se sont appuyées sur l’expertise et le savoir-faire d’entreprises issues en majorité du tissu local.Chantier d’envergure, la construction de la nouvelle gare de Nantes a participé au dynamisme économique de la métropole nantaise et du marché de l’emploi. Ce sont 11.000 heures d’insertion professionnelle qui ont été réalisées sur ce projet.Elles ont permis à des personnes éloignées de l’emploi de se former aux métiers du Génie Civil et du bâtiment.Un environnement contraint pour une opération multi-métiersL’environnement du chantier a constitué l’un des enjeux principaux pour les équipes DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION. Située en cœur de ville, la gare accueille chaque jour 40 000 voyageurs. Durant les travaux, la gare a été maintenue en totale exploitation. Cela a concerné aussi bien le trafic ferroviaire que les services annexes (commerces, services...). Pour réaliser les phases de travaux spécifiques, telle que la pose des poutres du tablier de la future mezzanine, les équipes sont intervenues de nuit avec une consignation ferroviaire d’une courte durée (5 heures).Les principaux défis du chantier :Travaux réalisés en site occupé : utilisation de matériel limitant les encombrementsDésamiantage, gestion du plomb et de la dépollution des solsDémolition partielle et restructuration des Bâtiments VoyageursRespect de l’architecture : choix de bétons clairs ou bétons blancs avec de fortes exigences sur les élévationsDimensions hors normes de la charpente métallique et des murs rideaux de la mezzanineJeux de déplacement sur les piles arborescentes en béton blancConception sismique d’un bâtiment conçu comme un pont500 nuits de travail nécessaires durant les 3 ans de chantierLe projet en quelques chiffres :2015 : lancement du projet2016 : conception de l’ouvrage2017 : démarrage des travaux en juin2020 : livraison de la nouvelle gare132 M€ : montant du projet global du PEM36 mois : durée des travaux110.000 heures travaillées par les équipes DEMATHIEU BARD550.000 heures travaillées y compris travaux sous-traités60 collaborateurs : effectif de pointe500 nuits travaillées4.300 m3 de béton (hors préfabrication)18 piles de 10 mètres de hauteur10 mois de démolition et désamiantage4.000 m² : surface totale de la mezzanine
Il y a 4 ans et 183 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.  Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre. « La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier », explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical ! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes. « Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. « Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet. La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération. » Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé. [©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25 327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages. « Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe », reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.  Le béton à l’honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40 000 t sur un total de 46 000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.  Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. [©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. « Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal. Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ». Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales. « Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox. » Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités. « Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins », conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.  Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées. [©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 185 jours

L’incontournable XTreeE

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Fondée en 2015, la start-up XtreeE s’est spécialisée dans la conception de systèmes d’impression en usine. « Le hors site est une évolution majeure dans la construction, déclare Alain Guillen, co-fondateur d’XTreeE. Nous nous inscrivons dans ce monde, dans l’idée d’industrialisation et de l’utilisation du bon matériau au bon endroit. Le but n’est pas de concurrencer les préfabricants, mais de les accompagner, ainsi que les constructeurs, à intégrer cette technologie dans leur production. » XTreeE dispose d’une usine pilote à Rungis (92) et de plusieurs unités opérationnelles, notamment aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis et au Japon. « Nous visons une cinquantaine de systèmes installés, d’ici 2025. » Pour la start-up, l’impression 3D s’inscrit aussi dans la transition écologique du bâtiment. « Cette technologie peut nous permettre d’économiser de 30 à 70 % de matière selon les projets. Et puis, si nous voulons être vertueux, il faut travailler avec des matériaux locaux. Nous développons des systèmes de têtes d’impression “ouverts”. » Ainsi, les solutions de XtreeE s’adaptent à tous types de bétons, mais aussi à l’argile, au plâtre ou encore aux géopolymères… Une passerelle piétonne de 40 m XtreeE va réaliser une passerelle piétonne de 40 m en béton imprimé 3D structurel. [©Lavigne & Chéron Architectes] La start-up travaille principalement sur l’impression 3D “bi-composants”. C’est-à-dire, que la transformation et l’adjuvantation des matériaux se réalisent dans une tête d’impression dotée d’un malaxeur secondaire. Engagé dans plusieurs programmes, à l’image de Viliaprint, l’industriel va faire une nouvelle démonstration du potentiel de l’impression 3D. En effet, en vue des JO de 2024, la Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet, en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim, la conception et la réalisation d’une passerelle piétonne de 40 m. Son tablier sera réalisé en béton imprimé 3D structurel. Une première dans la discipline ! Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 185 jours

Projet Eole Ouest : Le “saut-de-mouton” de Bezons

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le “saut-de-mouton” de Bezons se développe sur près de 1 km de long et compte six ouvrages d’art. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Au sortir de Paris, la Seine s’étire en une succession de méandres. Son parcours essaime nombre d’îles naturelles. Saint-Martin est l’une d’entre elles, rattachée à la commune de Bezons, mais regardant encore la ville de Nanterre. C’est là que le prolongement Ouest de la ligne RER Eole doit venir se connecter sur les voies du réseau ferré existant. Le programme est ambitieux : franchissement de la ligne reliant Paris à Cergy-Pontoise (95). Puis, passage au-dessus des deux bras de la Seine, ceinturant l’île Saint-Martin. Un “saut-de-mouton” se développant sur près de 1 km de long.  L’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. Au centre, on distingue la pile portique Est. [©ACPresse] Destiné à enjamber les voies ferrées, le pont bow-string est sans doute l’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet mené par Eiffage Génie Civil.  « Entièrement métallique, d’un poids de 1 600 t, il a été assemblé au sol. Puis translaté et levé jusqu’à son emplacement définitif »,explique Matthieu Carry, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil. Particularité, sa pile Est (P 10) aurait dû se situer au milieu des voies existantes qui tangentent la ligne nouvelle. Une contrainte qui a obligé à la diviser en deux pour créer un portique.  Le béton est omniprésent sur le projet, mais y cohabite en harmonie avec l’acier. “Le bon matériau au bon endroit” : la maxime est ici une vérité absolue. Ainsi, tous les ouvrages verticaux – fondations, piles, culées et autres murs de soutènement – s’affichent en béton. Quant aux éléments horizontaux, ils intègrent l’acier comme structure porteuse. Mais le béton n’est pas loin, venant s’insinuer entre les poutres métalliques. Afin de former les tabliers, les dalles de compression, les coques d’habillage.  Des bétons fournis par Eqiom Sur le site, sept formules principales sont mises en œuvre, dont quatre “génie civil”. Qui sont déclinables en version “temps froid” par utilisation d’eau chaude. Deux d’entre elles peuvent aussi inclure un retardateur de prise pour les pompages grandes distances (400 m). C’est une des contraintes du site, pour laquelle une explication s’impose. Le franchissement de la Seine nécessite la construction d’un viaduc de 348 m de long. Posé sur neuf piles : six dans l’eau et trois sur l’île Saint-Martin. Ces piles s’inscrivent dans l’exact alignement de celles supportant les voies ferrées de la ligne existante. Dans ce contexte, le groupement a pu profiter du pont SNCF comme cheminement piétons entre les deux rives de la Seine et vers l’île centrale. « Nous avons eu aussi l’autorisation d’utiliser le pont comme support des tuyaux de pompage nécessaires au bétonnage des piles », reprend Matthieu Carry. Une aubaine qui a beaucoup simplifié la logistique.  Bétonnage à la pompe de l’un des neuf piles du viaduc en Seine. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Les piles du viaduc en Seine supporte aussi une passerelle de circulation douce, maintenue en porte-à-faux. A gauche, la ligne ferroviaire existante. [©ACPresse]Des goujons sont disposés la structure métallique du tablier du viaduc en Seine pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. [©ACPresse] Les piles en Seine rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partie arrière. Les structures porteuses d’une passerelle de circulation douce y sont fixées. [©ACPresse] « L’ensemble des bétons fournis répond au cahier des clauses techniques particulières remis par l’entreprise au moment de l’appel d’offres », détaille Tayeb Ferroudj, responsable marché secteur Nord-Ouest pour Eqiom Ile-de-France. CCTP affiné avec le service technique d’Eiffage. « Outre les caractéristiques intrinsèques des bétons, nous avions besoin de connaître les contraintes de mises en œuvre. Mais aussi les spécificités de certaines phases de travaux pour affiner les rhéologies. »L’introduction d’un retardateur de prise sur les bétons pompés est le résultat de ces échanges.  Trois profils de piles différents Aux formules “génie civil” s’ajoutent deux bétons pour la réalisation des pieux de fondation et un béton immergé, pour les coulages en Seine. « La maîtrise d’ouvrage a validé la totalité des formules de béton. A savoir, la SNCF », confirme Tayeb Ferroudj. L’une des originalités du “saut-de-mouton” de Bezons est la variété architecturale des piles. Trois profils différents s’y côtoient. Celles en Seine (piles P 15 à P 23) rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partir arrière. Une nécessité géométrique liée à la proximité avec les piles du pont ferroviaire existant. En même temps, le fût devait rester vertical sur sa partie supérieure et au niveau du chevêtre. En effet, la structure porteuse métallique d’une passerelle de circulation douce doit y être fixée [lire plus bas].  D’une largeur de 5 m, la passerelle de circulation douce (droite) présente une ossature métallique comparable à celle du viaduc, mais allégée. [©ACPresse]Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. [©ACPresse]Le tablier du viaduc de transition s’articule autour de huit poutrelles métalliques HEM 900, contre sept pour l’estacade Est. [©ACPresse]Les fûts des piles de l’estacade Est présentent des hauteurs variables, passant de 3,80 m à 5,21 m, avant de finir à 25 cm.Le chevêtre des piles de l’Estacade Est rappelle un berlingot géant L’élément consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site. [©Eiffage] Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. Elle prend place sur la berge, côté Nanterre. Elle est un marqueur qui permet le passage du tablier à méga-poutres métalliques franchissant le fleuve. Vers celui, habillé de béton assurant la continuité au-dessus de la terre ferme.  Entre pré-assemblage et préfabrication En poursuivant le trajet vers la culée C0, les piles arborent un 3e profil, plus simple : un fût rectangulaire avec bossage, surmonté d’un chevêtre rappelant un berlingot géant (la comparaison reste audacieuse, mais l’image est assez juste, la couleur acidulée en moins). L’élément est conséquent, puisqu’il affiche une hauteur moyenne de 2,75 m. Il consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site, avant d’être posées sur les fûts. Ces derniers présentent des dimensions variables, passant de 3,80 m (P 13) à 5,21 m (P 9) avant de finir à 25 cm (P 1). Le tablier de l’estacade d’accès Est vers le pont bow-string bénéficie d’une conception s’articulant autour de sept poutrelles métalliques de type HEM 900 de 1 m de haut. Ces dernières sont reliées entre elles à l’aide de croix de Saint-André. En partie inférieure, des panneaux en fibres-ciment font office de fond de coffrage perdu. Enfin, un habillage préfabriqué en béton constitue les joues latérales du tablier. Ces éléments ont été réalisés par l’industriel ardennais Acciome 08. « Nous avons pré-assemblé au sol le tablier par demi-travées, avant d’installer chaque segment en haut des piles », explique Matthieu Carry. L’estacade Est se développe sur une longueur de 227 m et se divise en trois travées hyper-statiques de 69 m, complétées par une travée isostatique de 20 m (à gauche). [©ACPresse] Sur trois travées à chaque fois, le tablier de l’estacade est hyper-statique, soit 3 x 69 m. A cela s’ajoute la travée isostatique de liaison (20 m) avec le pont bow-string. Le tablier du viaduc de transition reprend le même principe constructif. La seule différence réside dans le nombre de poutrelles métalliques HEM 900 : huit dans le cas présent, contre sept pour l’estacade… Une passerelle piétonne en porte-à-faux Pour sa part, le tablier du viaduc en Seine prend une forme assez différente. Le métal y est dominant. Deux méga-poutres latérales inclinées de 1,76 m de haut en constituent l’ossature porteuse. Elles sont connectées entre elles par une série de pièces de pont de 29 cm de haut, en partie courante. Entre chacun de ces éléments sont disposés des panneaux en fibres-ciment. Un lit d’armatures habille la partie basse du tablier et les relevés latéraux, le long des âmes des méga-poutres. Des goujons sont aussi disposés dans ces zones pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. Celui-ci est mis en œuvre à la pompe : d’abord sur le radier, puis au niveau des relevés latéraux.  Vue en grande partie, une structure en “U” en béton armé assure le soutènement de la voie ferrée existante et bénéficie d’un traitement architectonique matricé. [©ACPresse] Installée en porte-à-faux sur les piles du viaduc en Seine, une passerelle de circulation douce est dédiée aux piétons et aux cyclistes. Côté Bezons, le cheminement se poursuit sur une plate-forme qui s’inscrit sur un remblai maintenu en place à l’aide d’un double mur. En fait, une structure en “U” de 155 m de long, dont l’une des missions est de maintenir le talus de la voie ferrée existante. En fin de parcours, elle s’en éloigne peu à peu pour permettre l’insertion d’une route d’accès réservée aux équipes de maintenance du réseau ferroviaire. Ce qui oblige à la création complémentaire d’un mur de soutènement arrière de près de 54 m de long. Un ouvrage en béton armé de 8 m de haut au maximum, pour 80 cm d’épaisseur… Vue en grande partie, la structure en “U” bénéficie d’un traitement architectonique. En l’occurrence, un matriçage du béton en forme des cannelures aspect éclaté, issu du catalogue Reckli. Classique et efficace. Repère Maîtrise d’ouvrage : SNCF RéseauMaîtrise d’œuvre : SNCF RéseauConception architecturale : Strates-OAGroupement : Eiffage Génie Civil - Eiffage - ETMF - Spie FondationsArmatures : Lambda et FerreliaBétons : EqiomCoffrages : Coffrage&quipage et CMLDélai : fin 2017 - fin 2021 Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 202 jours

Passerelle d’Holzarte : réouverture prévue début 2021

Selon le Département des Pyrénées-Atlantiques, la réouverture du pont d’Holzarte devrait être possible au « tout début de l’année prochaine ».
Il y a 4 ans et 202 jours

XtreeE remporte de nouveaux projets et accélère le développement de son réseau d'unités d'impression 3D

Un partenariat d'innovation pour la conception d'une passerelle en béton imprimé en 3D - une première mondialeEn prévision des Jeux Olympiques de 2024, Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim la conception et la réalisation d'une passerelle piétonne de 40 mètres dont le tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel.Ce projet, qui combine des expertises technologiques complémentaires, ouvre la voie à la réalisation d'éléments architecturaux et structurels complexes en béton et au développement de solutions personnalisées sur mesure, à coûts et délais maîtrisés.Pour cette première mondiale, avec l'impression en 3D de béton structurel, la construction entre pleinement dans l'ère de l'industrialisation 4.0. La conception numérique de l'ouvrage, la réalisation dans des conditions industrielles des éléments de la passerelle et leur assemblage rapide sur le chantier apportent agilité et frugalité : moins de transport, suppression des coffrages, donc moins de matière consommée (objectif de réduction de 60% comparé aux ouvrages en béton) et une grande liberté dans les formes pour les architectes, dans un budget maîtrisé.Cet ouvrage, qui combine la conception numérique et la construction par impression 3D, sera précurseur d'une nouvelle typologie de conception, pouvant être déclinée en France et dans le monde… et valide pleinement le procédé d'impression 3D mis au point par XtreeE depuis 2015, date de sa création.Une technologie d'impression 3D hors site éprouvée offrant de multiples débouchésContrairement à la grande majorité des systèmes existants, le système d'impression « ouvert » développé par la startup permet d'imprimer non seulement divers types de béton - lui ayant permis de collaborer étroitement avec divers partenaires industriels (LafargeHolcim, Vicat, Heidelberg…) - mais aussi d'autres matériaux tels que les plâtres, les argiles et les géopolymères.Combinée à la préfabrication hors site, cette technologie protégée par plusieurs brevets internationaux permet d'accroître de manière significative la qualité garantie du rendu, d'abaisser les coûts, de diminuer les nuisances pour les riverains, d'augmenter la sécurité sur les chantiers et de réduire la pénibilité pour les ouvriers. XtreeE a ainsi été en mesure de démontrer la viabilité de l'impression 3D en prenant part à plus d'une quarantaine de réalisations et projets en cours, qu'il s'agisse d'éléments architecturaux, d'infrastructures ou encore de mobilier intérieur et extérieur. Parmi les plus emblématiques, on pourra notamment citer les pylônes télécoms conçus sur mesure par Art & Fact Innovation, la conception des murs porteurs des cinq maisons individuelles du projet « Viliaprint© » porté par le bailleur social Plurial Novilia, ou encore celui d'aménagement et de mobilier urbain, piloté par le Groupe Saint-Léonard et réalisé pour le compte de la ville d'Istres.La somme de ces réalisations témoigne non seulement de la croissance du marché de l'impression 3D pour la construction - estimé à près de 40 milliards de dollars US en 2027 à l'échelle mondiale - mais aussi et surtout de la maturité de la technologie développée par XtreeE, qui démontre sa capacité à passer à une dimension industrielle et internationale.L'ouverture prochaine de deux nouvelles unités d'impression 3D connectées aux États-Unis et au Japon en est la matérialisation. Elles lui permettent en outre de consolider son modèle de développement et conforte l'objectif qu'elle s'est fixé : structurer un réseau de 50 unités à l'horizon 2025.Un réseau d'unités d'impression 3D connectées pour une meilleure collaborationEn effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l'École des Ponts ParisTech (France) et l'ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d'une deuxième unité de production, opérée par Concreative, XtreeE accélère son déploiement pour atteindre cinq unités opérationnelles d'ici fin 2020, et en prévoit l'ouverture de deux autres dès le 1er trimestre 2021, en France notamment.Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie. « En se dotant d'une unité d'impression 3D connectée, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi celle de maîtriser la chaine numérique de conception de leurs réalisations en collaborant au sein du réseau que nous sommes actuellement en train d'étendre », conclut Alban Mallet.
Il y a 4 ans et 203 jours

Le diagnostiqueur immobilier, pivot de la relance

Une démarche dont le diagnostiqueur devient le pivot incontournable pour évaluer les chantiers, optimiser leurs coûts et aboutir aux meilleures performances. Mais le diagnostiqueur immobilier est-il un métier de rappel à l'ordre, de sanction, de contrainte ou bien un allié de la transformation des bâtis et des mentalités de leurs occupants ?En première ligne de tout chantier de rénovation, le diagnostiqueur immobilier doit être considéré comme un « passeur » vers la transition énergétique. Moteur, facilitateur et conseil, il n'est pas régulateur, encore moins redresseur de tort. Son travail consiste à produire pour ses clients une information technique et objective quant à l'état de santé d'un logement ou d'un bâtiment. Une telle information sert à éclairer les décisions prises par les ménages, les bailleurs privés ou publics, les syndics de copropriété s'agissant des chantiers de rénovation notamment. À ce titre, le diagnostiqueur doit endosser et assumer la responsabilité d'orienter les travaux de rénovation énergétique vers une meilleure performance et durabilité. Ce qui permettra d'éviter les effets d'aubaine financiers et in fine de proposer aux ménages comme aux gros bailleurs, un accompagnement positif et concret, faisant de chaque contrainte réglementaire (en cours ou à venir) une opportunité d'améliorer ses factures mais aussi son confort et sa qualité de vie.Une alerte en provenance d'AllemagneDans ce domaine, d'ailleurs, s'oriente-t-on dans la bonne direction en privilégiant les travaux d'amélioration de la seule performance énergétique ? Ne devrait-on pas aussi destiner ces travaux à limiter des émissions des gaz à effet de serre des bâtiments et logements et lutter ainsi contre le dérèglement climatique ? L'expérience et le recul de ce qui a été mené en Allemagne depuis 2010 devraient nous interpeller : la rénovation énergétique massive des bâtiments, à grands renforts d'aides publiques, n'a pas fait diminuer la consommation d'énergie. Elle a incité une partie de la population à consommer plus, à coûts constants, pour satisfaire un plus grand confort. Seuls les ménages les plus modestes ont réellement subi la facture des rénovations dans l'alourdissement de leurs charges locatives, sans disposer ensuite du revenu disponible pour ajuster leurs consommations à leur confort. Des inégalités sociales concrètes ont été générées par une politique pourtant généreuse et innovante.Adopter une approche globaleNous devons rester mobiliser fortement pour réussir ce plan de relance via la rénovation énergétique du bâtiment et ceci en appréhendant systématiquement ces rénovations selon une approche globale. Considérer conjointement les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre d'un bâtiment permet d'aboutir à une stratégie de rénovation durablement efficace et rentable. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de bâtiments anciens, conçus en leur temps en mode ouvert, avec des systèmes d'aération naturelle ou construits avec des matériaux, tels de vieux granits, qui ont besoin de respirer pour durer et sur lesquels il serait inepte de plaquer un isolant extérieur. Le remède peut s'avérer être pire que le mal !Cette démarche globale, qu'il nous faut insuffler, va au-delà du seul diagnostic technique sur le bâti. Elle passe aussi par l'écoute des occupants et des ménages pour comprendre leurs attentes contemporaines et anticiper celles de demain, dans 25 ans, si on les met à l'échelle du cycle de vie d'un bâtiment. À quoi bon modifier les éléments d'isolation, de chauffage et tout autre levier de performance énergétique sans tenir compte des évolutions des normes de confort des habitants qui évoluent avec leur environnement, leur mode de vie, leur génération ? L'exemple allemand démontre cependant que cette équation n'est pas si simple à résoudre…Compréhension, écoute, conseil et accompagnement sont les rôles du diagnostiqueur moderne, par le décryptage des enjeux, des techniques et des solutions techniques disponibles tout en conservant une dimension humaine et sociale. Apporter au propriétaire (actuel ou futur), au bailleur privé ou social, au syndic de copropriété une information qualifiée, fiable, experte, intégrée dans le rapport de diagnostic, c'est oser s'engager et se projeter grâce à un Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) plus complet. Le DPE de demain doit préciser de quelle manière et avec quelle ampleur les travaux envisagés amélioreront la performance énergétique mais aussi indiquer ses émissions de gaz à effet de serre. C'est ouvrir de nouveaux champs au métier de diagnostiqueur immobilier qui deviendrait ainsi un « assistant à maitrise d'usage » (AMU).Penser local et renforcer la filièrePour réussir, premièrement, adaptons nos pratiques au sein de nos filières lorsque l'on évalue un projet de rénovation d'un bâtiment ou d'un logement.Sur des chantiers complexes et coûteux, le retour sur investissement se mesure aujourd'hui sur le temps long grâce à des calculs d'amortissement tenant compte quasi-exclusivement de la soutenabilité des travaux, même aidés. Ne faut-il pas aller plus loin en intégrant mieux les gains de performance réalisés en termes économiques, énergétiques, climatiques et même sociaux ? Mieux penser son investissement et comment le répartir, avant même le début du chantier, peut s'avérer plus efficace sur le moyen et long terme tant individuellement que collectivement.La relance économique par la performance énergétique est œuvre de salut public et climatique. À condition toutefois que sa mise en œuvre nationale permette de considérer toutes les particularités : le type et la nature des bâtiments, et des logements, leur localisation, leur emplacement, leur orientation, leurs matériaux de construction, etc. Cet esprit planificateur et centralisé ne doit pas entraver l'expertise, le bon sens, l'analyse et par conséquent l'élaboration concertée de solutions sur mesure, issues du terrain. Nous devons pour ce faire, prendre le temps nécessaire.Deuxième condition du succès, la qualité des analyses et des expertises produites par les diagnostiqueurs immobiliers est centrale. Le nombre de DPE réalisé chaque semaine en France s'élève à 35.000 : un chiffre énorme, pourtant loin de satisfaire les besoins. Une insuffisance qui n'est pas vouée à se résorber malgré sa réforme prévue pour 2021. D'où l'impérieuse nécessité d'accélérer la professionnalisation et l'extension du métier : en développant des formations initiales de bac +2 à bac +5 ; avec des passerelles entre les filières de l'immobilier et du BTP pour devenir diagnostiqueur en validant ses acquis professionnels ; en ouvrant des formations croisées avec les métiers de l'ingénierie du BTP, de la data, de l'informatique et des nouvelles technologies. Une professionnalisation d'autant plus indispensable lorsque l'on a conscience des millions de données traitées par les diagnostiqueurs à l'année. Des données qui peuvent aujourd'hui être modélisées, stockées et partagées avec tous dans le cadre du carnet numérique du bâti et grâce aux technologies du BIM appliquées en gestion-exploitation maintenance.Cette pluridisciplinarité mérite que nous tous, acteurs du diagnostic immobilier, du logement, de l'énergie, du BTP et pouvoirs publics, travaillions de concert à rendre concret ce plan de relance gouvernementale et à le traduire rapidement en résultats tangibles. Nous le devons à nos concitoyens, pour leur santé, pour leur qualité de vie, leur droit à un logement décent et enfin pour transmettre aux générations futures un avenir plus radieux et plus apaisé.
Il y a 4 ans et 209 jours

Rénovation du pont d’Holzarte fin 2020

Les travaux de rénovation de la passerelle d’Holzarte devraient débuter à la fin de l’année.
Il y a 4 ans et 216 jours

Adecco lance "le CDI apprenant", avec à la clé 15.000 recrutements

En France, "il y a un immense paradoxe: d'un côté, 700.000 à un million de chômeurs de plus cette année et d'un autre, 400.000 emplois non pourvus", souligne à l'AFP Alexandre Viros, le président France du groupe spécialisé dans le travail intérimaire.Ce nouveau dispositif s'appuie sur le socle juridique et sécurisé du CDI intérimaire qui existe depuis 2014. Son atout ? Se former à un métier pour lequel il existe des besoins de recrutement, tout en bénéficiant d'une sécurité d'emploi, en étant salarié à temps plein par Adecco.Le groupe prévoit de recruter grâce à ce dispositif 15.000 personnes d'ici fin 2021, dont 3.000 d'ici fin 2020.Dans le contexte de crise économique générée par le coronavirus, "la formation est plus que jamais primordiale", insiste M. Viros. Avec le CDI apprenant, la formation débutera "dès le premier jour". Au bout, un diplôme ou une certification.Ce sera le moyen de "créer des passerelles entre les secteurs les plus touchés par la crise et les entreprises qui recrutent", que ce soit dans les métiers de l'e-commerce, du BTP ou du secteur médical, relève le dirigeant, en invitant les candidats potentiels à se rendre en agence et à postuler.Ce peut être aussi un technicien de l'aéronautique à Toulouse qui subit un plan de restructuration. "En face de cela, explique M. Viros, il y a des besoins en fibre optique. On va le former à la fibre optique, un métier d'avenir".
Il y a 4 ans et 216 jours

J1 La Passerelle : signature de la promesse de convention d'occupation temporaire

Une nouvelle étape vers la réalisation du projet a été franchie avec la signature par les parties prenantes de la promesse de convention d'occupation temporaire d'une durée de 70 ans.Le projet « J1 - La Passerelle », dessiné par l'agence d'architectes Reichen et Robert, a été guidé par le souhait de renouer du lien entre la ville et le port, et l'ambition partagée de rendre l'accès à la mer aux Marseillais. Ce projet urbain propose ainsi de développer une grande esplanade entièrement ouverte à tous de plus de 12 000 m² abritée par une vaste canopée. Le choix architectural a été de conserver l'esprit du lieu : une grande halle, objet de collection, témoin de l'histoire de la ville et mémoire collective vivante. Ce parti-pris vise à faire du J1 un emblème iconique de Marseille et un incontournable lieu de destination. Le bâtiment réhabilité contribuera au rayonnement de Marseille par une diversité des activités et des programmes : culture, loisirs, activités tertiaires, formation, restauration ou encore hôtellerie.De gauche à droite : Jean-Luc Brial - Directeur général adjoint VINCI Construction France, Annaïg Velay - Directrice ADIM Provence, Hervé Martel - résident du directoire du Port de Marseille Fos, Richard Curnier, Directeur régional de la Banque des Territoires en Provence-Alpes Côte d'Azur, Olivier Betoux - Directeur délégué Provence - VINCI Construction France. Les prochains mois seront consacrés notamment à la finalisation des études de conception et au dépôt du permis de construire de l'ouvrage, pour un démarrage des travaux début 2022 et une livraison prévisionnelle en 2024.
Il y a 4 ans et 217 jours

Kiloutou crée une nouvelle filiale spécialisée dans la signalisation & la protection des chantiers

De la demande administrative d'emprise sur voie publique au démontage des installations, les différentes étapes liées à l'organisation d'un chantier ou d'un évènement nécessitent, à la fois, des équipements spécifiques, de la flexibilité et de la réactivité.Fort de ce constat auprès des acteurs du BTP, des collectivités territoriales et des entreprises organisatrices d'évènements, KILOUTOU Signalisation a ouvert sa première agence à Génicourt (95) pour servir notamment l'Ile-de-France et les chantiers du Grand Paris.L'offre de produits la plus large du marchéAvec un catalogue de plus de 250 références, KILOUTOU SIGNALISATION propose l'offre la plus large du marché des dispositifs de signalisation routière, d'équipements d'affichage et de matériels pour sécuriser et protéger les chantiers et toutes manifestations publiques ou privées :Matériels pour le franchissement des sols : tunnel pour piéton, passerelle véhicule ou piéton, plaque de protection des sols ou passage de câbles, plaque de franchissement acier et résine…Séparateurs de voies et de protection en béton ou en PVC, plots anti-intrusion...Barrières de police, de Travaux Publics en acier ou PVC, grillagées, rampes canaliseur de foule…Panneaux de signalisation (danger/interdiction/indication/chantier), cônes et balisage (balises, feux de signalisation fixes et temporaires) avec possibilité de personnalisationMarquage au sol fixe ou temporaireProtections, clôtures et bardages de chantier : clôture bardée, palissade et portail de chantier, clôture ville de Paris… avec possibilité de personnalisation des façadesÉquipements de chantier : guérite, conteneur, WC chimique, WC PMR, toilette sèche, urinoir…Des services complémentairesKILOUTOU SIGNALISATION s'impose comme un véritable partenaire du BTP, des collectivités territoriales et de l'événementiel en proposant une gamme de services répondant concrètement aux besoins d'agilité et de réactivité :Une gestion et traitement des autorisations administratives d'emprise sur la voie publiqueLes demandes administratives permettant la pose d'éléments sur la voie publique peuvent être prises en charge par KILOUTOU SIGNALISATION en amont du montage.Un service de livraison, d'installation et de reprise assuré 24h/24, 7j/7Une reconfiguration des installations pour un suivi au plus près des différentes phases des chantiersLes équipes de KILOUTOU SIGNALISATION suivent les différentes étapes des travaux et réadaptent la disposition des éléments, tout en préservant la sécurité des installations et des personnes.Une maintenance et/ou un remplacement en cas d'éléments cassés ou manquantsIl est possible de bénéficier d'une maintenance préventive et curative des installations durant toute la durée de la location. Une équipe de monteurs dédiée intervient en cas de casse ou de vol des éléments.Une prestation pour le marquage au solPour les passages piétons temporaires ou pour des marquages de déviations de voies, KILOUTOU SIGNALISATION dispose du matériel nécessaire pour produire les réalisations demandées, y compris la pose d'éléments podotactiles.Des impressions à la demande de panneaux de communication ou de signalisationKILOUTOU SIGNALISATION propose la réalisation de panneaux de communication, telle que la signalétique évènementielle de grande taille ou des panneaux de chantiers.
Il y a 4 ans et 221 jours

"Zéro chômeur longue durée": feu vert du Sénat avec des modifications

Le texte a été voté en première lecture à main levée, avec les voix des groupes LR, centriste, RDPI (ex LREM), RDSE à majorité radicale et Indépendants. Il avait été adopté à l'unanimité à l'Assemblée nationale.Bien que soutenant l'expérimentation, la gauche a voté contre. Le PS a regretté de ne pas avoir obtenu "toutes les garanties souhaitées", tandis que le CRCE à majorité communiste et les écologistes déploraient une proposition de loi "éloignée de l'esprit originel" de l'expérimentation.Députés et sénateurs vont maintenant tenter de se mettre d'accord sur un texte commun, faute de quoi une nouvelle lecture sera organisée dans chacune des chambres, le dernier mot revenant à l'Assemblée.La ministre du Travail Elisabeth Borne a défendu "un texte nécessaire dans cette période d'incertitude et de difficultés accrues pour les plus précaires", souhaitant le voir "aboutir au plus vite".L'idée des "TZCLD" est de mobiliser les sommes destinées à l'indemnisation du chômage pour financer des entreprises à but d'emploi (EBE) qui recrutent en CDI des chômeurs de longue durée, payés au Smic pour des activités utiles socialement et non concurrentes des emplois existants.La proposition de loi vise à étendre à 50 nouveaux territoires, pour 5 ans, une expérimentation lancée début 2017 et menée aujourd'hui dans dix "territoires" de 5.000 à 10.000 habitants. Ils accueillent 13 EBE employant plus de 800 salariés dans des activités de maraîchage, bûcheronnage, recyclage de métaux ou réparation de vélos.Le Sénat n'a touché ni à la durée, ni au champ de l'expérimentation, malgré la mobilisation des élus PS qui souhaitaient aller au-delà des 50 nouveaux territoires."Aucun territoire prêt ne doit être laissé de côté", a souligné pour sa part Elisabeth Borne, affirmant sa volonté de parvenir d'ici la CMP "à une rédaction offrant le plus de flexibilité possible".Les sénateurs se sont en revanche opposés à un financement obligatoire par les départements, prévu par la proposition de loi.Cette modification, fustigée à gauche, constitue le principal point d'achoppement avec le gouvernement. "Aucun projet d'expérimentation ne se fera contre la volonté des départements, mais la mobilisation d'un département doit logiquement se traduire par sa contribution au financement de l'expérimentation", a affirmé Mme Borne.L'Etat contribue largement au financement de l'expérimentation, à hauteur de 18.000 euros par an, par emploi, alors que la part des départements est de l'ordre de 1.500 euros.La proposition de loi comprend par ailleurs d'autres mesures pour simplifier l'insertion par l'activité économique (IAE), comme la suppression d'un agrément obligatoire auprès de Pôle Emploi.Elle crée un "CDI inclusion" pour des personnes de plus de 57 ans en difficulté, ou met en place l'expérimentation d'un "contrat passerelle", afin de faciliter le recrutement en entreprises classiques de personnes en fin de parcours d'insertion.Les sénateurs ont en outre créé, avec le soutien du gouvernement, un dispositif "temps cumulé", visant à permettre le cumul d'un contrat d'insertion avec un autre contrat de travail à temps partiel. La gauche s'y est opposée, craignant "une dérive".Le Sénat a enfin adopté un amendement de dernière minute du gouvernement visant à permettre, à titre expérimental, la mise en place d'une instance de dialogue social spécifique aux Structures de l'insertion par l'activité économique et aux salariés en insertion.
Il y a 4 ans et 223 jours

ConstruirAcier récompense 10 projets d'architecture en acier aux échelles variées et expressions fortes

« Ce palmarès témoigne et exprime à quel point l'acier est bien cet outil indispensable à la fabrication d'immeubles dont la destination ne se résume pas au monde industriel mais s'élargit aux ouvrages dont l'usage est domestique, le contenu technique ou la dimension publique accomplie. »-Francis Soler, Président des 6e Trophées Eiffel Déléguée générale et directrice de la communication de ConstruirAcier, Charlotte Flores a salué l'audace architecturale des réalisations primées et rappelé que la filière acier-construction s'inscrit bien dans cette dynamique créative. « Le matériau acier propose aujourd'hui des solutions innovantes pour construire bien, fiable, rapide, responsable, durable, résilient, économique et performant, a-t-elle souligné. La crise sanitaire et économique que traverse le monde et la France pousse aujourd'hui à reconsidérer les schémas d'action et de pensée dans la construction. Patrimoniale, industrielle et architecturale, pleinement ancrée dans les territoires avec ses 175 000 emplois, dotée d'une forte capacité de production, la filière acier-construction est prête pour apporter le meilleur dans la construction française et participer aux grands chantiers des métropoles ». Les 10 lauréats des 6e Trophées Eiffel dans 10 catégories sont…Catégorie APPRENDRE - regroupe tous les lieux d'enseignement publics ou privés, centres de formation, crèches Lycée Léonard de Vinci, St Germain en LayeMaître d'ouvrage : Région Ile-de-France, Maîtrise d'ouvrage déléguée : IDF Construction DurableArchitecte : TANK Architectes & COSABET : Bollinger + GrohmannConstructeur métallique : Baudin-ChâteauneufConstructeur : Colas Catégorie ARCHITECTURE ET INGENIERIE (nouvelle catégorie 2020)Hippodrome PARIS LONGCHAMPMaître d'ouvrage : France GALOPArchitecte : Dominique Perrault ArchitecteBET : TRACTEBELBE METAL : JAILLET-ROUBYCatégorie DIVERTIR -regroupe stades, gymnases, salles de sport, équipements culturels...Halle multifonctionnelle - Le forûm, Soults-sous-ForêtsMaître d'ouvrage : Commune de Soultz-Sous-Forêts, HohwillerArchitecte : RHB ArchitectesBET : ALEC STRUCTUREConstructeur métallique : WILHELM SACatégorie FRANCHIR - regroupe viaducs, ponts, passerelles et tout ouvrage de franchissement Passerelle de l'Aiguille Rouge, Bourg-Saint-MauriceMaître d'ouvrage : ADSArchitecte : SG ArchitecteBET : KEOPSConstructeur métallique : Bellet IndustrieCatégorie HABITER - regroupe logements collectifs ou individuelsVilla Rohan, BordeauxMaître d'ouvrage : Natcha COSTAArchitecte : Atelier CambiumBET : C3Constructeur métallique : C2BCatégorie TRAVAILLER - regroupe immeubles de bureaux, bâtiments de production, de logistiques, de commerce... BT6 – Réhabilitation d'un entrepôt et surélévation du bureaux, BèglesMaître d'ouvrage. SCI Terres NeuvesArchitecte : Nadau Architecture / Faye Architectes et AssociésBET : IBCConstructeur métallique : SOBLACOCatégorie INNOVATION - présente une innovation architecturale et environnementale majeureSuper Pausée, PloemelMaître d'ouvrage : La Belle FolieArchitecte : vous architectureBET : Yohann LesléConstructeur métallique : BfactoryCatégorie PRIX SPECIAL RESTRUCTURATION (nouvelle catégorie 2020 souhaitée par Francis Soler). Carré Michelet, la DéfenseMaître d'ouvrage : Gecina (Eurosic)Architecte : Cro&Co ArchitectureBET : CE IngénierieConstructeur métallique : Gagne Catégorie VOYAGER - regroupe gares, aéroports, pôles de transport, parkings, téléphériques...Nouveau Terminal T1, Aéroport de Lyon-Saint ExupéryMaître d'ouvrage : Aéroports de LyonArchitecte : Rogers Stirk Harbour – Partners / ChabanneBET : Technip TPS Catégorie INTERNATIONAL - présente un projet architectural internationalDen Blå Planet, l'aquarium national du Danemark, CopenhagueArchitecte : 3XNMaître d'ouvrage : The Building Foundation, Den Blå PlanetComposition du jury des Trophées Eiffel 2020Président du Jury :Francis Soler, architecteJacques Sebbag, architecte, archi5Olivier Leclercq, architecte, vice-président de la maison d'architecture, Île-de-FranceMitsu Edwards, ingénieure directrice adjointe, Eckersley O'CallaghanAmélie Luquain, architecte et journaliste spécialisée, Le MoniteurNadège Mével, rédactrice en chef EXEGilles Davoine, rédacteur en chef de AMCChristophe Leray, rédacteur en chef de Chroniques d'architectureDavid Abittan, rédacteur en chef de tema.archiChristine Le Nouy, secrétaire générale SCMFPour Stéphane Herbin, architecte, Directeur du département Innovation au CTICM (centre technique et industriel de la construction métallique), présent lors de la remise des Trophées Eiffel « Il faut construire, encore plus aujourd’hui, en s’interrogeant sur « le bon matériau au bon endroit ». « A travers ces trophées, nous en avons une belle illustration. Au-delà de ses propriétés de protection anti-feu, de légèreté et de solidité, l’acier permet de répondre aux préoccupations environnementales et aux enjeux de l’économie circulaire. Les solutions constructives de l’acier sont propices à l’économie de ressources et au réemploi. Elles permettent de s’associer à tout autre matériau pour aborder la construction neuve et la rénovation. Grâce à la poutre cellulaire, il est possible de gagner un étage en plus tous les sept niveaux. Les produits de construction en acier sont aussi recyclés jusqu’à 98 % pour les poutres.Engagée dans le Comité Stratégique de Filière « Industries pour la construction », la filière place l’innovation au cœur de ses priorités : transition numérique et industrie du futur, fabrication additive, BIM, traçabilité et modularité grâce à la préfabrication, déconstruction programmée, prévention de la production de déchets… Dans l’analyse du cycle de vie qui prend en compte 26 indicateurs, l’acier a des résultats très significatifs concernant 25 critères en matière d’impact de zone photochimique, de déchets, d’eau…Le critère carbone, quant à lui, est un sujet de recherche avancée pour limiter son impact. L’acier est un matériau démontable, évolutif, qui favorise la réhabilitation, la surélévation et la mixité des matériaux. Ces atouts sont à prendre en compte aujourd’hui. »
Il y a 4 ans et 227 jours

Jardin d’Eden surréaliste de Las Pozas

Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. Au beau milieu d’une végétation luxuriante, il comprend un réseau de cascades naturelles et de bassins qui ont donné leur nom au site. Rien de bien extraordinaire, mais c’était sans compter sur la présence saugrenue, d’un ensemble en béton, composé de 36 folies, sculptures, constructions, piliers solitaires, rampes, escaliers… Au fil des ans dans la forêt tropicale mexicaine, les sculptures de béton du jardin de Las Pozas ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville oubliée. [©Kent Eckert] Un véritable Eden surréaliste parsemé de sentiers sinueux et de passerelles étroites. Mais à qui doit-on cela ? C’est l’œuvre de l’excentrique Sir Edward James (1907-1984) qui rêvait d’autre chose que d’Angleterre ou d’Etats-Unis, de non-conformisme, de surréalisme et qui avait la fortune pour réaliser un tel dessein entre 1962 et 1984. Un parc aux merveilles allait apparaître tout au long de cette période. Et le béton, matériau de prédilection du site, allait faire naître un monde étrange. Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. [©Commons wikimedia] L’énigmatique James Edward James est surtout connu pour avoir été un amateur et un mécène précoce du mouvement surréaliste. Il tourne ainsi le dos aux cercles aristocratiques rigides de l’Angleterre édouardienne et se lie d’amitié avec des artistes qui deviendront des noms familiers dans les années ultérieures. James sponsorise Salvador Dali. Il est également peint par Magritte. En plus de ces deux artistes, sa collection inclut, entre autres, des œuvres de Jérôme Bosch, Giorgio Di Chirico, Paul Klee, Pablo Picasso, Alberto Giacometti, Max Ernst… Edward James rénove sa demeure de Monkton Hall (Kent), dans le style surréaliste en collaboration avec Syrie Maugham, pionnier de ce mouvement au Royaume-Uni. Son but était d’apporter le merveilleux dans sa vie quotidienne. Rendez-vous au Mexique Un escalier s’élève vers nulle part… [©Rod Waddington] Au début des années 1940 après un divorce douloureux, Edward James s’installe aux Etats-Unis. Il « désire créer un Jardin d’Eden » et se rend compte « que le Mexique est nettement plus romantique » et dispose « bien plus de place qu’il n’y en a dans le Sud surpeuplé de la Californie ». A Hollywood en 1941, son amie et cousine, la peintre Bridget Bate Tichenor, l’encourage à chercher un lieu “surréaliste” au Mexique. A Cuernavaca, il engage Plutarco Gastélum Esquer, un indien yaqui, comme guide. Ils découvrent Xilitla en novembre 1945. En 1947, Edward James acquiert une plantation de café au lieu-dit “Las Pozas”. Il y plante des orchidées – jusqu’à 29 000 à un moment – et y élève des animaux exotiques. En 1962, un gel exceptionnel détruit la plupart des fleurs. A partir de ce moment, notre excentrique Anglais érige une multitude de structures en béton, d’inspiration surréaliste, aux noms comme “la Maison sur trois étages qui en aura en fait cinq, ou quatre, ou six”, “la Maison avec un toit comme une baleine”, “le Temple des canards” ou “l’Escalier vers le paradis”. La construction de Las Pozas coûte plus de 5 M$ (l’équivalent de 20 M$ actuels). En 2007, la Fundación Pedro y Elena Hernández, le cimentier Cemex et le gouvernement de l’Etat de San Luis Potosí achètent Las Pozas et créent Fondo Xilitla, une fondation dédiée à la préservation et à la restauration du site. A la découverte de Las Pozas Face à l’entrée du domaine, des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des cactus de béton de plus de 6 m, une plate-forme champignon ou encore des escaliers en spirale qui s’enroulent autour d’un grand arbre et disparaissent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées tout autour. Et côtoient des mosaïques colorées, de grandes portes encadrées d’étoiles en fer forgé. La végétation laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de fleurs bulbeuses. Le tout multicolore, entouré d’immenses fougères, de lianes, d’arbres trapus, entrelacés avec les constructions, si bien qu’il est impossible de dire où la jungle et les sculptures commencent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées dans la végétation qui laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de sentiers et d’escaliers. [©Rod Waddington] Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des fleurs multicolores et des pilastres en béton. [©Bernado Bolanos] Des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. [©www.atlasobscura.com] Et là, au détour d’une passerelle, une main de pierre presque aussi grande qu’un homme se dresse. A côté d’elle, un dôme de 24 m de hauteur, presque une tête olmèque. Les chutes d’eau sont ornées de plates-formes, de murs courbes, d’arcs-boutants. De petites proues mystérieuses s’avancent dans les bassins. Les piscines inférieures comportent des plongeoirs et des petites plages de sable. En 1979, lorsque l’endroit semblait presque achevé, Edward James fit amener des lignes électriques de Xilitla pour illuminer la montagne chaque nuit. On peut encore l’imaginer errer, dans ce dédale surréaliste, «  dans sa maison de la jungle avec un perroquet perché sur son épaule ». Soudain, emberlificoté dans des grands arbres, c’est un assemblage de piliers sculptés, de pilastres hétéroclites. Un Angkor américain. Le long d’une autre passerelle surélevée, apparaît un effrayant obélisque appelé “la Colonne stégosaure”. Plus loin, un étang à poissons revêt la forme d’un œil humain.Au fil des ans, les sculptures ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville désordonnée. Retrouvez “Edward dans sa jungle”, éditions Fayard, Anne Vallaeys, 2010, qui raconte avec délicatesse « l’extravagante existence » d’un ami des arts. Cet article est à retrouver prochainement en podcast.
Il y a 4 ans et 227 jours

Les opérateurs immobiliers du village des médias pour les JO-Paris 2024 désignés

En septembre, les élus de Seine-Saint-Denis s'étaient fortement mobilisés autour de ce projet destiné à profiter aux habitants de ce département déshérité, craignant en effet qu'il ne soit raboté du fait de mesures d'économies rendues nécessaires pour l'organisation des JO.Finalement, au terme de discussions entre l'Etat et les collectivités locales, il a été décidé que ce village, situé sur les communes de Dugny, La Courneuve et Le Bourget, et comprendra à terme 1.300 logements ainsi que des équipements publics (gymnase, crèche et école) et des commerces, soit construit en deux étapes.Il y aura d'abord 700 logements puis 600 après les JO à horizon 2025, avec au total 20% de logements sociaux , représentant 90.000 mètres carrés, sur lesquels se grefferont 1.000 mètres carrés de commerces et services.Pour cette première phase, l'Etat donne un coup de pouce financier, via le plan de relance, pour la construction d'un gymnase, avaient indiqué la semaine dernière à l'AFP des élus du département.Une passerelle piétons-vélos doit aussi être construite autour de l'autoroute A1 et cette première phase comprend également "l'aménagement du terrain des Essences à La Courneuve et l'aménagement du Parc des Sports du Bourget", a précisé la Solideo dans un communiqué.Cette première partie sera prête à accueillir la presse du monde entier à l'été 2024 pour les 15 jours d'épreuves olympiques. Des travaux de dépollution ont déjà commencé.Le lot A, B et C ("Aire des vents") a donc été attribué au groupement Sogeprom, Demathieu & Bard Immobilier, au détriment du groupement Bouygues Immobilier, Kaufman&Broad et CDC Habitat. Le lot D (Plateau) a été attribué à Ametis, Ideom et Gaïa Promotion.La Solideo a bien précisé et clarifié le fait que ces opérateurs avaient été désignés pour les deux étapes."Cité-jardin"Le choix de ce comité de sélection, réuni mercredi et présidé par Michel Cadot, le délégué interministériel aux Jeux Olympiques, sera validé au conseil d'administration de la Solideo du 13 octobre.La Solideo, qui a un budget d'environ 3 milliards d'euros, dont 1,4 milliard d'euros d'argent public, est chargée des constructions et aménagements pérennes faits dans le cadre des JO.Le dépôt des permis de construire se fera "au 1er trimestre 2021" et les chantiers pourront démarrer au 3e trimestre 2021, pour une mise à disposition au 1er trimestre 2024.A terme, la Solideo maintient son ambition de faire de cette opération d'aménagement du territoire, une "cité-jardin" du XXIe siècle, en lien avec le parc Georges Valbon, sur 70 hectares.Le prochain conseil d'administration de la Solideo se penchera aussi sur quelques petites évolutions comme la construction d'un mur d'escalade pérenne en Seine-Saint-Denis, qui n'était pas prévu au départ.L'autre grande opération d'aménagement du territoire liés aux JO, le village des athlètes, qui se trouve à cheval sur trois communes (Saint-Ouen, Saint-Denis, Ile-Saint-Denis) est prise en charge depuis un an par la Caisse des dépôts et sa filiale Icade, d'un côté, et les groupes immobiliers Nexity et Eiffage, de l'autre.
Il y a 4 ans et 233 jours

A Angers Saint-Laud, une passerelle signée Dietmar Feichtinger

L’agence Dietmar Feichtinger Architectes a livré en janvier 2020 un nouveau pont pour piétons et cyclistes à la gare d’Angers Saint-Laud (Maine-et-Loire). Elégante et légère, cette passerelle de 150 m de long (6M€ coût des travaux) fait le lien entre de grandes étendues. Communiqué. Le pont se caractérise par un arc doux et large qui […] L’article A Angers Saint-Laud, une passerelle signée Dietmar Feichtinger est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 234 jours

Le chantier d'une église controversée en Ardèche reste suspendu jusqu'à l'été

La réalisation de cette étude "approfondie", déjà en cours à l'initiative des porteurs du projet, "doit se poursuivre jusqu'en juillet 2021", a-t-elle précisé dans un communiqué.D'ici là, la préfecture ne saurait tolérer une reprise des travaux sur le site de Saint-Pierre-de-Colombier, ce qu'elle a rappelé au maître d'ouvrage, la Famille missionnaire de Notre-Dame, lundi lors d'une réunion."Dans le cadre de cet entretien", le représentant de l'Etat Françoise Souliman "a informé le maître d'ouvrage qu'il projette de prendre un arrêté préfectoral de suspension des travaux sur l'ensemble du site de construction"."Le préfet mettra en oeuvre cet arrêté de suspension totale du chantier si le maître d'ouvrage persiste avant cette échéance (juillet 2021, ndlr) dans sa volonté de continuer des travaux sur tout ou partie du site".L'étude en question doit clarifier "les éventuels impacts du projet sur les espèces protégées". En fonction de ses conclusions, l'administration pourra réévaluer sa décision de suspension des travaux en juillet 2021.La Famille missionnaire de Notre-Dame est installée à Saint-Pierre-de-Colombier depuis un demi-siècle. Son projet prévoit la construction d'une imposante église de 3.500 places, d'un parvis, de logements, d'un parking et d'une passerelle sur la rivière de la Bourges. Le chantier, chiffré à environ 18 millions d'euros, a débuté en mai 2019.Il a été stoppé en juin après l'occupation du site par des opposants qui dénonçaient notamment l'absence d'étude environnementale approfondie. La préfecture avait alors annoncé une suspension des travaux jusqu'en octobre, le temps de trouver "une solution acceptable par tous".Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'était prononcé contre la construction en début d'année.
Il y a 4 ans et 235 jours

Paris-2024 : sur les sites olympiques de Dugny et du Bourget, l'espoir se mue en "grand flou"

Au Bourget, aucun signe n'indique encore que la commune fait partie d'une "Terre de Jeux 2024". C'est "encore loin", déclare Asfour Mabrouk, qui y possède deux boulangeries. Mais il y voit "une aubaine", "les jeunes vont avoir du travail", se réjouit l'entrepreneur."C'est une bonne pub pour le département qui est un peu sinistré", estime Abdenour Bellache, un Bourgetin de 31 ans.Pour Zouina Ould'Ali, gérante depuis vingt ans d'un salon de coiffure, les JO-2024 "vont montrer une image positive de la Seine-Saint-Denis. C'est un beau département, on y vit bien", assure cette élégante femme de 52 ans, pour qui des JO sans la Seine-Saint-Denis seraient "une déception".Paris-2024 est "un vecteur d'espoir pour les habitants parce qu'on finance des équipements que moi je ne peux pas financer", explique le maire DVD du Bourget, Jean-Baptiste Borsali, à qui on a promis un nouveau gymnase, des courts de tennis, une piscine, une école et une passerelle qui doit relier sa commune à Dugny.IncertitudesLe vieux complexe sportif municipal doit être aussi remodelé pour accueillir une épreuve.Pour le référent JO de la ville, Kamel Ouarti, le temps presse. "On aimerait bien que les choses soient figées. Les Bourgetins et les associations sportives de la ville sont inquiets", affirme le vice-champion du monde vétéran de judo.La présidente du Bourget Tennis Club Martine Pasquier a le sentiment d'être "abandonnée". "On a pleuré de joie quand on a eu les JO et là on pleure de tristesse". "Un coup vous avez le volley-ball puis l'escalade. On vous promet un terrain de tennis et puis plus rien", fulmine la présidente, qui gère 400 adhérents dont 200 enfants.Des panneaux annonçant des destructions bordent ses installations composées de 11 courts."On doit m'en raboter sept pendant les travaux et je n'ai plus la certitude de les récupérer", indique Mme Pasquier. "Je ne bouge pas de mon terrain quitte à m'enchaîner tant que je n'ai pas de réponse ferme de la Solideo", l'établissement public chargé des grands chantiers, affirme-t-elle.Le boulodrome jouxtant le club de tennis va disparaître, assure Benoît Picout, président de l'association de pétanque. "Pour l'instant, c'est le grand flou, on ne sait pas où on va nous mettre", constate-t-il, "on parle d'un terrain provisoire dans un parc du centre-ville en attendant peut-être un nouveau terrain dans quatre ans".'Ligne rouge'"On ne pourra plus organiser des tournois, c'est un manque à gagner pour le club", regrette ce natif de Seine-Saint-Denis. "On nous a promis un nouveau boulodrome, j'espère que la promesse sera tenue. Les JO c'est bien si on nous laisse des équipements".A Dugny, des lettres géantes aux couleurs olympiques marquent l'entrée de cette petite ville pauvre située à moins de 13 km au nord de Paris.Elle doit accueillir le village des médias voué à être transformé en un millier de logements, commerces et écoles. "C'est le flou", confie le maire Quentin Gesell (DVD) qui essaie de négocier "600-700 logements" pour l'après-JO, sans garantie pour le reste des équipements.Le "cluster" des médias doit héberger près de 2.800 journalistes sur 70 hectares aux abords du "poumon vert" du département, le parc Georges-Valbon.Pour l'heure, cette grande pelouse qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, est en friche."Le village des médias constitue la principale ligne rouge à ne pas franchir pour la Seine-Saint-Denis", avertit Stéphane Troussel, président PS du département. Il a intimé à "l'Etat de prendre ses responsabilités pour financer le projet" à la place du comité d'organisation.Avec le village des athlètes situé aussi dans le département, c'est l'autre grande opération d'aménagement. Il "est au cœur de l'héritage matériel" pour les habitants, déclare M. Troussel.
Il y a 4 ans et 238 jours

Louis Natter devient le nouveau Président de l'association UNICEM entreprises engagées

Géographe de formation, Louis Natter débute sa carrière au sein de la fédération UNICEM en 2003, où il exerce plusieurs missions dans les domaines de l'environnement et du développement durable. En 2013, il rejoint le Groupe CEMEX. Il participe à différents projets de l'entreprise en matière de développement, d'innovation, de marketing, de RSE et d'affaires publiques, avant d'être nommé début 2020 directeur du développement durable et des affaires publiques pour les activités de CEMEX en France.Une association pour piloter l'environnement et la RSE« UNICEM entreprises engagées » est l'association créée en 2017 par l'UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) pour piloter les démarches Charte environnement et Charte RSE. Ses objectifs principaux : encourager les entreprises à intégrer le développement durable au sein de leurs activités grâce à des référentiels pragmatiques et solides et les accompagner dans cette démarche.Les moyens mis en œuvre par l'association pour atteindre ces objectifs, sous la présidence dynamique de Sylvie Lebreton, lui ont valu d'être sélectionnée pour participer à l'expérimentation nationale sur les labels RSE sectoriels, en 2018. On compte aujourd'hui 273 entreprises et 682 sites industriels engagés à la Charte Environnement. 85 entreprises et 810 sites industriels sont engagés à la Charte RSE, créée en 2017, qui entend faciliter et favoriser l'intégration de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière. Une évolution progressive et constante, depuis 2017, à l'origine de progrès considérables au sein de la profession.Louis Natter souhaite poursuivre la dynamique impulsée sous la présidence de Sylvie Lebreton et continuer à faire grandir l'association, en y intégrant davantage de TPE / PME. La reconnaissance des démarches de l'association, auprès de tous les acteurs, lui tient particulièrement à cœur :« Il est indispensable de faire rayonner les actions de l'association auprès de ces différents interlocuteurs : les salariés des entreprises, les clients qui demandent et demanderont de plus en plus de preuves des engagements responsables, les pouvoirs publics qui devront compter sur les actions des entreprises du secteur pour atteindre leurs objectifs en matière environnemental et sociétal et les associations de protection de la nature qui évalueront les adhérents et qui auront besoin de preuves de leurs engagements ».« De nombreux outils se développent dans le monde de l'évaluation RSE (clients, banques, assurances…) car chacun a besoin de solidifier son organisation et de réduire les risques en maîtrisant parfaitement sa performance environnementale et/ou RSE. Avec notre démarche sectorielle RSE, nous disposons déjà des moyens nécessaires pour maîtriser nos risques. Il est désormais nécessaire d'établir des passerelles entre les démarches d'évaluation des uns et des autres, pour plus de lisibilité et de reconnaissance. Le label sectoriel RSE et la gestion de ce label est un chantier important qui répondra à ce besoin »-Louis Natter, nouveau Président de l'association UNICEM entreprises engagées
Il y a 4 ans et 243 jours

Louis Natter élu à la présidence de l’Unicem entreprises engagées

Directeur du développement durable et des affaires publiques de Cemex France, Louis Natter a été élu président de l’association Unicem entreprises engagées. [©Unicem] Directeur du développement durable et des affaires publiques de Cemex France, Louis Natter a été élu président de l’association Unicem entreprises engagées. Il succède à Sylvie Lebreton qui assurait cette fonction depuis 2017. Louis Natter souhaite poursuivre la dynamique impulsée sous l’ancienne présidence et continuer à faire grandir l’association. En y intégrant davantage de PME/TPE. « Il est indispensable de faire rayonner les actions de l’association auprès de ces différents interlocuteurs. […] Ceci, pour atteindre leurs objectifs en matière environnementale et sociétale », souligne Louis Natter.  Son parcours Et de poursuivre : « De nombreux outils se développent dans le monde de l’évaluation RSE, car chacun a besoin de solidifier son organisation et de réduire les risques. En maîtrisant sa performance environnementale et/ou RSE. Avec notre démarche sectorielle RSE, nous disposons déjà des moyens importants pour maîtriser nos risques. Il est désormais nécessaire d’établir des passerelles entre les démarches d’évaluation des uns et des autres. Et ce, pour plus de lisibilité et de reconnaissance. Le label sectoriel RSE et la gestion de ce dernier sont des chantiers importants qui répondront à ce besoin ». Géographe de formation, Louis Natter débute sa carrière au sein de la Unicem en 2003, où il exerce plusieurs missions dans les domaines de l’environnement et du développement durable. En 2013, il rejoint Cemex. Il participe à différents projets de l’entreprise en matière de développement, d’innovation, de marketing, de RSE et d’affaires publiques.
Il y a 4 ans et 249 jours

50 nouveaux territoires pourront expérimenter le dispositif "zéro chômeur longue durée"

Examiné en première lecture au Palais Bourbon, ce texte est ensuite attendu au Sénat, a priori début octobre.Il proposait initialement d'étendre l'expérimentation "zéro chômeur longue durée" à 30 nouveaux territoires volontaires: des communes ou des quartiers de 5.000 à 10.000 habitants. Mais des députés, dont la rapporteure LREM Marie-Christine Verdier-Jouclas, ont pesé pour aller au-delà, surtout dans un contexte de hausse du chômage."50 nouveaux territoires", en plus des 10 existants, "c'est un nombre et une durée adaptés car le temps est aujourd'hui à l'évaluation et à l'optimisation", a estimé la ministre du Travail Elisabeth Borne à l'Assemblée.A gauche comme à droite, plusieurs parlementaires d'opposition ont toutefois jugé que le texte "ne va pas assez loin" et ont réclamé, en vain, un "autre seuil", voire d'enlever tout plafond.Portée initialement par ATD Quart Monde, puis par l'ex-député PS Laurent Grandguillaume, cette expérimentation est menée actuellement dans dix territoires, mêlant communes rurales et quartiers de la politique de la ville, de Colombelles (Calvados) à Villeurbanne (Rhône).La philosophie générale est d'affirmer que personne n'est inemployable et qu'en subventionnant la reprise d'emploi, l'Éqtat économisera autant en prestations sociales et coûts indirects du chômage.Ont ainsi été créées 13 entreprises à but d'emploi (EBE), qui embauchent, sur la base d'un Smic en CDI et sans sélection, des personnes privées d'emploi depuis plus d'un an, pour des activités utiles à la société mais censées ne pas concurrencer le secteur privé.L'État contribue à hauteur de 18.000 euros par an par emploi, ce qui correspond aux économies attendues pour les finances publiques (arrêt du versement du RSA ou des indemnités chômage...)Le reste du budget doit venir de la croissance du chiffre d'affaires des EBE, de subventions ou de concours bancaires.Depuis 2017, 1.112 personnes "sont sorties de la privation d'emploi, soit directement (770), soit de manière indirecte", selon la proposition de loi LREM.De nouvelles villes voudraient tenter l'expérience comme Bordeaux, pour le quartier Grand Parc, une zone de logements sociaux durement touchée par le chômage.Mais le coût et le ciblage du dispositif font débat, la plupart des entreprises à but d'emploi restant déficitaires.En novembre 2019, un rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales et de celle des finances soulignait que le "modèle économique des EBE n'est pas stabilisé" et que les publics visés sont moins éloignés de l'emploi qu'attendu, puisque certains touchaient déjà auparavant un revenu d'activité.La proposition de loi de la majorité vise à prolonger l'expérimentation pendant cinq ans. Elle comprend d'autres mesures pour simplifier l'insertion par l'activité économique (IAE), en supprimant notamment l'agrément obligatoire auprès de Pôle Emploi.Le texte prévoit aussi que les entreprises d'insertion puissent conclure des "CDI inclusion" avec des salariés de plus de 57 ans "rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières".Avec le soutien du gouvernement, les députés ont retiré un article qui faisait débat et suggérait de tester un nouveau dispositif, le "CDI renforcé".Ils ont préféré voter un amendement gouvernemental proposant l'expérimentation d'un "contrat passerelle" pour faciliter le recrutement en entreprises classiques de personnes en fin de parcours d'insertion.
Il y a 4 ans et 252 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 254 jours

Une passerelle légère au-dessus de la Scarpe

INFRASTRUCTURE. Mise en service en décembre 2019, une passerelle voulue sobre et légère réservée aux mobilités douces permet de relier plus facilement le centre-ville d'Arras aux communes situées de l'autre côté de la rive de la Scarpe.
Il y a 4 ans et 284 jours

Chaffoteaux associe la régulation connectée de série à ses systèmes de chauffage

CHAFFOLINK est pilotable par la voix avec les systèmes Google Home, Amazon Alexa ou Apple Home Kit, une fonction efficace et pratique pour tous, et en particulier pour les personnes âgées ou en situation de handicap. Pour les professionnels, il permet de superviser à distance et en temps réel le parc d'installations connectées avec la plateformeCHAFFOLINK évolued'accessibilité grâce à l'intégration de tutoriels dans toutes les fonctions de l'applicationde tranquillité d'esprit avec une chaudière ou une PAC sous contrôle permanentd'économies d'énergie grâce à de nouveaux éco-conseils personnalisés disponibles dans l'applicationd'interopérabilité avec les autres systèmesLa régulation connectée : comment ?Cette solution de pilotage à distance se matérialise par un kit comprenant une box jouant le rôle depasserelle de communication (via Wifi ou GPRS) entre la chaudière et une application mobile que l'utilisateur installe sur son smartphone, sa tablette (pour le particulier) ou son ordinateur (pour le professionnel), ainsi qu'un boîtier-thermostat permettant la régulation modulante de la chaudière. “Chaffolink a été pensé à la fois pour l'utilisateur final et pour le prestataire de service chargé de l'entretien de la chaudière” indique Benjamin d'Erceville.CHAFFOLINK : un concentré de technologies au service des particuliers et des professionnelsCôté utilisateur final : confort et simplicitéCHAFFOLINK permet un pilotage simple et personnalisé de la température. Il peut être programmé selon les plages horaires ou modifié à distance via l'application selon le scénarii souhaité. Plusieurs logements peuvent être gérés depuis le même compte et plusieurs comptes peuvent piloter le même logement grâce la fonction de gestion des invités.CHAFFOLINK étudie les habitudes de consommation pour les optimiser et l'estimation de la consommation énergétique (en kilowattheure) est accessible d'un clic.Un système de notifications en temps réel avertit l'utilisateur en cas d'anomalie et déclenche un service à distance si l'option a été retenue.CHAFFOLINK est une offre intéropérable permettant d'enrichir ses fonctionnalités autour de la sécurité, du contrôle des stores et volets, de l'efficacité énergétique… Elle est compatible avec la solution domotique Tahoma de Delta Dore et poursuit son développement avec d'autres plateformes d'intéropérabilité.Côté installateurs et prestataires de services : agilité et optimisation de la maintenanceCHAFFOLINK ouvre la voie au télédiagnostic à distance. L'application “CHAFFOLINK MANAGER” a été conçue comme une plateforme web à laquelle le professionnel accède pour superviser son parc de chaudières connectées sous contrat. Il reçoit une alerte en cas de défaut d'un équipement et, si le cas le permet, effectue le dépannage à distance et en temps réel.CHAFFOLINK offre également au prestataire la possibilité d'une maintenance prédictive grâce à l'historique des erreurs et des opérations effectuées sur la chaudière par l'utilisateur final ou un technicien. Optionnelle et payante, cette option est proposée aux clients particuliers en étant intégrée au contrat de maintenance annuel.Zoom sur ARIANEXT M : pompes à chaleur monobloc connectées de sérieLa gamme de PAC ARIANEXT M à très hautes performances énergétiques est idéale pour les maisons neuves et la rénovation. Ultracompacts et silencieux, les 4 modèles de la gamme correspondent à tout type d'habitation. ARIANEXT M s'adapte à toutes les zones climatiques pour offrir des puissances stables même dans les régions les plus froides. Connectées, les PAC ARIANEXT M sont livrées de série avec l'Expert Control Link et compatibles avec la solution de thermorégulation connectée ChaffoLink.Les pompes à chaleur connectées les plus performantes du marché :COP record jusqu'à 5,11 Efficacité énergétique saisonnière Eta s : jusqu'à 189 % (A+++)Gamme complète de solutions : puissances de 4 à 11 kW à -7 °C d'air extérieurSilencieuse : seulement 57 dB(A) de puissance acoustique à l'extérieurConnectivité ChaffoLink incluse de sérieARIANEXT M : 4 solutions adaptées à chaque besoinLa gamme ARIANEXT M se décline en deux solutions double service pour le chauffage et la production d'ECS (ARIANEXT COMPACT M et ARIANEXT FLEX M) et deux PAC monoservice pour le chauffage seul (ARIANEXT PLUS M et ARIANEXT LITE M).Les quatre solutions conviennent aussi bien aux projets de maisons individuelles neuves qu'aux projets de rénovation avec un régime d'eau chaude pour le chauffage de 20 °C à 60 °C. Les PAC sont compatibles avec tous les terminaux de chauffage : plancher chauffant ou radiateurs certifiés NF PAC pour des régimes d'eau de 25 à 55 °C.ARIANEXT COMPACT M, la solution tout-en-un ultra compacteARIANEXT COMPACT M réunit une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et une colonne tout-en-un intégrant un module hydraulique et un ballon de stockage pour l'eau chaude sanitaire de 180 litres. Solution la plus compacte du marché avec un encombrement au sol de seulement 60 x 60 cm, ARIANEXT COMPACT M trouve sa place aussi bien dans un garage, une buanderie ou même une cuisine grâce à son format “colonne”.ARIANEXT FLEX M pour s'adapter à toutes les habitationsARIANEXT FLEX M est la solution flexible par excellence qui assure la production du chauffage et de l'eau chaude sanitaire en version chauffage seul ou chauffage et rafraîchissement.Elle combine deux solutions hautes performances : une pompe à chaleur monobloc équipée de la technologie Inverter DC et un module hydraulique compact. Elle se décline en ballon déporté de 180 ou 300 litres. La solution idéale pour des profils de soutirage XL pour la production d'ECS.ARIANEXT PLUS M : la solution grand confortSolution grand confort, ARIANEXT PLUS M est une PAC mono service au design compact, combinant une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et un module hydraulique mural.La PAC peut être associée à un ballon thermodynamique de type AQUANEXT disponible en version 200 ou 250 litres, pour la production d'eau chaude sanitaire en grande quantité, parfait pour les habitations avec plusieurs salles de bain. La fonction rafraîchissement est assurée grâce à l'ajout d'un kit spécifique même après installation, pour un confort toute l'année. Elle peut également être reliée à des radiateurs basse et haute température et/ou à un plancher chauffant.ARIANEXT LITE M ou la PAC des installations sur-mesureARIANEXT LITE M est une pompe à chaleur monobloc ultra flexible qui a été conçue pour s'intégrer dans toutes les configurations par les installateurs. Son unité extérieure Inverter DC assure le chauffage et en option, le rafraîchissement. PAC mono service, elle s'intègre parfaitement avec l'installation existante et facilite les projets de travaux tout en optimisant le confort de chauffe. Ultra compacte, elle affiche des performances records avec un COP de 5,11.
Il y a 4 ans et 287 jours

Cemex contribue à la construction de la Toulouse School of Economics

Entre tradition et modernitéVisible depuis la place Saint-Pierre et l'écluse du canal de Brienne, l'architecture contemporaine caractérisée par les 300.000 briques roses de la nouvelle école d'économie s'intègre parfaitement au centre historique de la ville. A l'intérieur du bâtiment, les architectes ont fait le choix de laisser les bétons bruts apparents, pour un rendu particulièrement réussi.« C'est un des nombreux avantages du béton. Il s'harmonise parfaitement avec les autres matériaux de construction, voire il les magnifie » s'enthousiasme Thierry Seguela, commercial grands comptes pour CEMEX.A chaque étage, le bâtiment a été pensé pour favoriser rencontres et partage (bureaux, salles de cours, terrasses, promenade à l'air libre). Il comprend également plusieurs auditoriums, d'une capacité de 40 à 150 places, pour héberger conférences et séminaires scientifiques. Au 5ème et 6ème étages, le « cloître du ciel », passerelle extérieure longue d'environ 22 m, relie les deux ailes du bâtiment et offre une vue époustouflante sur la Garonne et la ville.Sous les briques... le béton.Entre 2015 et 2019, depuis son unité de production de Toulouse-Larrieu, CEMEX a livré à Eiffage Construction Midi-Pyrénées, en charge du gros-œuvre, plus de 7.200 m3 de bétons prêts à l'emploi, dont plus de 5.200 m3 de bétons architectoniques. A ces bétons s'ajoutent quelques centaines de m3 de béton léger pompé, d'une densité de 900 kg/m3, permettant d'alléger la structure du bâtiment.« Les équipes CEMEX ont excellé dans la livraison de volumes importants, et ont également apporté des solutions à plusieurs exigences particulières » indique Frédéric Joubert, responsable promotion et prescription. « En effet, nous avions besoin d'une résistance mécanique au jeune âge lié à la présence de planchers post-contraints, et aussi d'une qualité visuelle irréprochable des bétons en sous-face. Mais la contrainte la plus exigeante restait l'homogénéité de la teinte (un gris de niveau 2) de l'ensemble des bétons, verticaux et horizontaux pour des classes de résistance de C30/37 jusqu'à C50/60 » ajoute-t-il.Pour suivre et contrôler la colorimétrie des bétons mis en œuvre, Eiffage Construction Midi-Pyrénées a fait appel à l'entreprise LRVision spécialisée dans le domaine des parements des bétons architectoniques.« Le département produits et qualité de CEMEX a porté un soin tout particulier à l'ensemble des formules de bétons qu'il a fallu minutieusement élaborer à partir de plans d'expérience pour garantir une teinte proche et un rendu homogène, à partir de matières premières spécifiques afin de satisfaire le haut niveau d'exigence du chantier. » ajoute Thierry Seguela.Une réalisation architecturale récompenséeDébut mars, à Chicago, Etats-Unis, Yvonne Farrell et Shelley McNamara, deux des fondatrices de l'agence Grafton Architects, ont été sélectionnées comme lauréates du prix Pritzker 2020, internationalement reconnu comme la plus haute distinction dans le domaine de l'architecture. Ce prix récompense une partie de leur œuvre, et notamment la Toulouse School of Economics achevée en 2019. Les équipes CEMEX sont particulièrement fières d'avoir ainsi contribué à la construction d'un bâtiment prestigieux reconnu au niveau international.Maître d'ouvrage : Université Toulouse 1 CapitoleArchitecte : Grafton ArchitectsEntreprise : Eiffage Construction Midi-Pyrénées
Il y a 4 ans et 298 jours

Les Génies de la construction récompensent 8 lauréats

L’édition 2020 des Génies de la construction s’est adaptée au contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, par la mise en place d’un dispositif exceptionnel. [©DR] Le concours “Les Génies de la Construction !” est organisé en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse. Ainsi que les diverses fédérations, organismes et associations du BTP (notamment l’Ecole française du béton). Il est ouvert aux élèves et étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur. Ce concours contribue à une meilleure orientation scolaire et professionnelle des jeunes. Ainsi qu’à donner du sens et concrétiser les enseignements, à faciliter le travail transversal et collectif d’une équipe d’élèves et d’étudiants. Et enfin, à inscrire la transition numérique dans les apprentissages et l’éducation à l’avant-poste de la transition écologique. Pour sa 16e édition, 8 projets lauréats ont été retenus, issus de productions répondant aux problématiques d’un territoire intelligent, durable et connecté Sous le signe du Covid-19 Mais les choses ne se sont pas passées comme les autres années, Covid-19 oblige. En effet, cette édition 2020 s’est adaptée au contexte de crise sanitaire, par la mise en place d’un dispositif exceptionnel. La date de dépôt des projets a ainsi été reportée, pour que les jeunes puissent finaliser leurs projets initiés depuis le mois de septembre 2019. Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, les équipes ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plate-forme dédiée. Afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance. Et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. 171 équipes étaient initialement engagées dans le concours. 29 d’entre elles ont pu mener leur projet à terme, malgré le contexte de la crise sanitaire. Palmarès 2020 des Génies de la Construction ! Catégorie « Collège » (élèves du cycle 4)– 1er prix : collège Pierre Loti (Rochefort – académie de Poitiers) Projet “Les digues fractales” – 2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Hauts-de-Brienne – académie de Besançon) Projet “La friche en herbe– 3e prix : collège Claude Bernard (Le Havre – académie de Rouen) Projet “Le campus maritime”Prix “Pro” : collège Les Fontanilles (Castelnaudary – académie de Montpellier) Projet “Reconstruction du collège” Catégorie “Sup” (étudiants de l’enseignement supérieur)– 1er  prix (ex æquo) : IUT de Chambéry (académie de Grenoble) Projet “Rénovation du four à pain des Gros Louis d’en Haut” – 1er prix (ex æquo) : université de Cergy-Pontoise (académie de Versailles) Projet “Construction de la passerelle Marianne” – 3e prix : Arts et Métiers – Campus d’Angers (académie de Nantes) Projet “SimCities Durables” – Mention spéciale du jury “Vidéo coup de cœur” : Esitc Caen (académie de Caen) Projet “Concrete & Scraps”.
Il y a 4 ans et 318 jours

Siemens lance Building Operator, sa nouvelle solution de contrôle à distance des bâtiments

Siemens Smart Infrastructure lance une nouvelle application cloud qui permet aux prestataires de services de contrôler, exploiter et dépanner à distance des sites et des bâtiments de petite ou moyenne taille. Son interface simple permet une exploitation rapide et facile sur tous types d’appareils et la connexion au cloud se fait de manière entièrement sécurisée grâce à la passerelle multi-protocoles Connect X300.
Il y a 4 ans et 321 jours

600 000 emplois mobilisés dans la filière électrique pour contribuer à la relance économique

Dans un contexte où l’emploi est plus que jamais un enjeu dans le cadre de la relance économique, les fédérations et associations professionnelles de la filière électrique communiquent les premiers résultats de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC). Mené sous l’égide du Ministère du Travail avec le soutien du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec l’appui du cabinet PwC, ce contrat d’étude prospective au périmètre inédit a pour objectif d’appréhender de manière concrète les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique. Au coeur des transitions énergétique et numérique, la filière électrique sera soumise à de fortes transformations d’ici 2030 : évolution du mix énergétique avec davantage de production renouvelable, développement du bâtiment durable et connecté, de la mobilité électrique et de la ville intelligente. Le respect des objectifs fixés dans le cadre de la PPE constitue un potentiel de création de plus de 200 000 emplois directs et indirects supplémentaires dans les territoires d’ici 2030, dont 80 000 consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments et 60 000 dédiés aux énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque et hydroélectricité). 600 000 emplois qualifiés et pérennes maillent le territoire national dont 300 000 interviennent sur le système électrique (production, transport, distribution et fourniture d’électricité), 220 000 dans le bâtiment, 40 000 dans l’industrie et 40 000 dans les infrastructures de la ville et de la mobilité. La filière électrique compte 30 000 entreprises de toutes tailles, réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’entreprise unipersonnelle à la multinationale dont plus de 40% des PME-TPE, Ces transformations génèreront en outre d’importantes retombées économiques réparties sur l’ensemble du territoire ou d’effets induits sur l’ensemble de l’économie, qu’il s’agisse d’activités liées à la production et l’acheminement de l’électricité, à la conception et la fourniture d’équipements, aux chantiers du bâtiment et de travaux publics. La transition énergétique s’inscrit dans une dynamique de transformation des métiers et des compétences qui nécessitera un investissement commun pour adapter l’offre de formation professionnelle continue en associant les différentes branches professionnelles concernées. Sécuriser des parcours professionnels dans la durée impliquera également un travail sur les passerelles de mobilité professionnelle, entre métiers du secteur de l’énergie, au niveau national et régional.
Il y a 4 ans et 325 jours

Travaux maritimes & fluviaux 2020

On parle de travaux maritimes et fluviaux dès lors que ces derniers s’effectuent sur ou à proximité des fleuves, rivières, cours d’eau, lacs ou mers… Création de digues, de barrages, de passerelles, d’écluses, ils sont d’ordre constructifs ou non quand il est question de dragages, curages, entretien de berges… Dans tous les cas essentiels, les travaux nautiques répondent à de nombreux enjeux. Retrouvez dans ce publidossier un points avec différents acteurs de ce marché
Il y a 4 ans et 332 jours

Le vélo progresse fortement en centre-ville mais baisse presque partout ailleurs

Ces derniers mois, les contraintes liées au coronavirus ont amené beaucoup de citadins à enfourcher une bicyclette pour aller au boulot.Et nombre de candidats aux municipales ont vanté les vertus environnementales de ce mode de transport. Sans "plan vélo", mâtiné d'"urbanisme tactique" depuis le déconfinement, impossible de faire campagne dans les grandes villes...Rejoindre son lieu de travail à coups de pédale reste un phénomène "très urbain": en 2015, à l'échelle nationale, il ne concernait que 1,9% des actifs ayant un emploi, selon l'Insee. Contre 6% à Lyon et de 12% à 16% à Bordeaux, Grenoble ou Strasbourg - agglomération la plus cyclable de France.La forte progression de la pratique en centre-ville est "un trompe-l'œil qui cache une baisse presque partout ailleurs ces dix dernières années", nuance une vaste étude sur les usages du vélo en France, publiée en avril sous l'égide de l'Ademe et de la Direction générale des entreprises.Cette "fracture territoriale majeure" en recoupe une autre, d'ordre social: "ceux qui refont du vélo, ce sont surtout les cadres et professions intermédiaires, alors qu'avant c'étaient les ouvriers et les employés", souligne Francis Papon, chercheur à l'Institut français des sciences et technologies des transports (Ifsttar).Des années 30 à l'après-guerre, on pouvait voir en effet des flots de cyclistes sortir chaque jour des usines, en région parisienne comme dans les grandes cités de province. Puis vint l'ère de la "bagnole".En 1958, le constructeur de camions Berliet, qui employait 12.000 personnes à Vénissieux, aux portes de Lyon, avait déjà réduit "des trois-quarts" ses abris à bicyclettes et son patron anticipait "une extension rapide et considérable des quatre roues". Il ne croyait pas si bien dire."Essaimer"Soixante ans plus tard, à quelques hectomètres de là, la Société d'équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon (SERL) réindustrialise une friche de 11 hectares, voisine de gros axes routiers mais très bien reliée aux transports en commun. L'occasion rêvée d'un site sans parking ?L'idée a séduit... tant que les entreprises accueillies fonctionnaient en mode start-up: leurs dirigeants venaient à vélo ou en trottinette électrique. "Mais il a fallu se rendre à l'évidence: en phase de production, leurs opérateurs viendraient de plus loin en voiture", raconte Audrey Delaloy, qui pilote le projet.Au-delà des périphériques, les aménagements cyclables font souvent défaut, surtout de banlieue à banlieue. Le nombre des adeptes s'en ressent: plus de 5.500 Lyonnais (soit 1,1% de la population) ont participé en 2019 au "Baromètre des villes cyclables", contre seulement une soixantaine de personnes à Vaulx-en-Velin (0,1%) par exemple.Dans cette commune, "des axes importants restent dépourvus de tout aménagement", constate Pierre Crepel, un militant du vélo qui y habite depuis 30 ans. "Des gens disent qu'ils s'y mettraient bien mais que c'est trop dangereux et qu'il y a trop de vols. Et que la voiture reste plus commode."Joseph d'Halluin, secrétaire général de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), veut croire que "ce n'est pas une fatalité: en faisant du vélo un sujet des municipales, on espère que ça va essaimer au-delà des coeurs de ville".L'assistance électrique permettant d'allonger les distances, "les marges de progression sont fabuleuses en première et deuxième couronnes", abonde Nicolas Frasie, administrateur de "La Ville à Vélo".Pour augmenter la part modale du cycle dans l'agglomération à 20% en 2030 - contre 3% en 2015 - cette association lyonnaise réclame notamment un "réseau express" reliant 30 communes de la Métropole et ses points névralgiques.Des structures proposent des séances de vélo-école en périphérie pour inciter à s'y mettre en selle. Comme Janus France, dont le local d'Oullins est installé dans un quartier enclavé par une voie rapide et le Rhône.De là, seul un pont surchargé de voitures, doté récemment d'un couloir malaisé pour les cyclistes, permet de rejoindre le centre de Lyon. "Alors qu'une passerelle dédiée donnerait beaucoup plus envie d'y aller à vélo", estime le fondateur de l'association, Rodrigue Yao Ogoubi.
Il y a 4 ans et 341 jours

Le chantier d'une église controversée dans l'Ardèche, suspendu en partie pour une une expertise environnementale

Quelque 70 militaires ont mené à bien l'opération, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.Onze personnes qui occupaient une passerelle en cours de construction ont été amenées au commissariat le plus proche. Après vérification de leur identité, elles ont toutes été relâchées."Tout s'est passé dans le calme. Les occupants n'ont pas opposé de résistance", ont indiqué les forces de l'ordre.Des militants locaux et des membres du mouvement Extinction Rébellion voulaient dénoncer un projet ayant vu le jour "dans le secret" et aux "graves conséquences écologiques" et menaçaient de bloquer le chantier sur la durée.La rivière La Bourges qui borde la construction est un habitat de plusieurs espèces protégées, font-ils valoir.Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'est prononcé contre cette construction en début d'année.Suite à l'occupation, une plainte a été déposée par les propriétaires des terrains. Les entrepreneurs chargés du chantier évaluent, quant à eux, les dégâts suite à la mobilisation. Mais ils n'ont pour l'instant pas déposé plainte.La préfète de l'Ardèche Françoise Souliman a indiqué qu'elle restait ouverte à une rencontre avec les opposants au projet mais qu'elle ne laisserait pas une ZAD (une "zone à défendre", dans le vocabulaire des militants écologistes) s'installer.Une expertise environnementale pour calmer les tensionsLa préfète de l'Ardèche a proposé de suspendre les travaux de la passerelle d'une église controversée au cœur du parc régional des monts d'Ardèche, le temps de mener une expertise environnementale pour étudier son impact sur une rivière en contre-bas.Cette étude indépendante, qui pourrait être menée dans l'été, permettrait de "préciser définitivement l'impact du projet sur les espèces et leur habitat", indique la préfète Françoise Souliman dans un communiqué.Ce chantier, qui a débuté il y a un an dans le village de Saint-Pierre-de-Colombier, est porté par la congrégation catholique de la famille missionnaire de Notre-Dame. Il prévoit la construction d'une imposante église de 3.500 places, d'un parvis, de logements, d'un parking et d'une passerelle sur la rivière La Bourges.Mais cette rivière qui borde la construction est un habitat de plusieurs espèces protégées. Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'était prononcé contre cette construction en début d'année.Et des militants écologistes se sont montés en collectif et avaient commencé à occuper le site ce week-end, avant d'être délogés par les forces de l'ordre lundi.Mardi, la préfète a réuni tous les acteurs de ce conflit. La congrégation religieuse a accepté le principe d'une étude. Reste maintenant à savoir si le groupe des "Ami.e.s de la Bourges" y souscrira également.Si tout le monde s'accorde, les travaux de la passerelle seront suspendus jusqu'aux résultats de l'étude, mais le reste du chantier pourra continuer.
Il y a 4 ans et 346 jours

Vinci va construire pour 850 Millions d'euros le futur siège de Total à la Défense

La filiale immobilière de l'assureur Groupama "lance avec Vinci la construction de The Link, futur siège de Total à Paris La Défense", ont annoncé dans un communiqué commun les trois groupes, ainsi que l'organisme public qui gère la Défense.Groupama, qui est le promoteur du projet immobilier, et Vinci, qui gérera sa construction, ont précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'un contrat de 850 millions d'euros pour le second.Plus largement, le chantier représente un milliard d'euros d'investissements."Les travaux et les aménagements sont prévus pour une durée de 5 ans, à l'issue de laquelle Total prendra livraison de l'immeuble et sera locataire de The Link pour 12 ans renouvelables", précisent les groupes.Total avait annoncé en 2017 son intention de rester à la Défense pour son nouveau siège. Actuellement, le géant de l'énergie occupe les tours Coupole et Michelet qui sont vieillissantes.Le nouveau site réunira deux tours, l'une de 228 mètres et l'autre de 165 mètres, par des passerelles végétalisées. Le projet, qui représente 130.000 mètres carrés d'espaces, a été conçu par l'architecte Philippe Chiambaretta."Nous souhaitons construire avec Vinci une tour de nouvelle génération avec ses deux bâtiments reliés par des passerelles: les +links+", a déclaré le patron de Groupama, Thierry Martel, cité dans le communiqué."Le maintien de ce projet dans la période inédite que nous connaissons constitue un choix fort de confiance en l'avenir", a-t-il conclu, en référence à la crise sanitaire et économique du coronavirus.
Il y a 4 ans et 362 jours

Vinci gagne un contrat à 120 millions d'euros pour le Grand Paris Express

"Les travaux, d'un montant total de 120 millions d'euros, consistent à fournir et poser la voie ferrée", ainsi que mettre en place plusieurs équipements comme des passerelles sur "un tronçon de 16,5 km en tunnel", détaille Vinci dans un communiqué."Ce tronçon est situé entre la future station Pont de Sèvres et la future gare Les Ardoines à l'est de Vitry-sur-Seine", précise le groupe, ajoutant que les travaux dureront plus de cinq ans à partir de la mi-2021.
Il y a 5 ans et 4 jours

Covid-19 : les propositions de l'ingénierie pour concevoir dès maintenant le monde d'après

Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humain à travers leur fédération professionnelle Syntec-Ingénierie, les ingénieristes – qui interviennent dans tous les domaines d’activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) - sont sur le pied de guerre pour proposer un nouveau modèle de croissance fondé sur 3 piliers.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « La pandémie de Covid-19 a profondément bouleversé notre société, notre économie, nos modes de vie. Alors que la menace sanitaire persiste, il nous revient de réfléchir dès maintenant à l’après, à ce que nous nous devons de modifier pour mettre sur pied un monde plus vivable, plus résilient. Tout notre environnement est impacté : nos logements (comment les rendre compatibles avec un recours plus fréquent au télétravail ?), les bâtiments de bureaux (comment les rendre modulaires en fonction du niveau de risque ?), nos modes de transports (comment réorganiser et sécuriser les différents flux ?). Les entreprises d’ingénierie, qui interviennent à la racine de tout projet, ont les talents, l’expertise et l’intelligence collective pour concevoir les solutions qui feront advenir demain. »Pour une souveraineté de la France et de l’Europe dans les secteurs clésLa crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène la dépendance de la France à la production étrangère en matière de matériel médical, de protection et de médicaments. Relocaliser les activités industrielles stratégiques. Cette relocalisation doit s’appliquer au médical, mais également aux secteurs stratégiques de la chimie, pétrochimie, sidérurgie, mécanique… pour lesquels la dépendance de la France peut être problématique en cas de crise d’une autre nature. Ce retour à la souveraineté industrielle doit notamment s’appréhender à travers le développement d’un nouveau mix énergétique associant un nucléaire renouvelé avec le développement des énergies vertes et renouvelables, le renforcement de nos capacités industrielles dans le domaine des infrastructures numériques et le retour d'activités dans le secteur pétrochimie et chimie notamment pour les nouveaux matériaux et les bases pharmaceutiques. Les entreprises d’ingénierie sont en capacité de jouer un rôle d’accélérateur par la réalisation d’études filières et la mise en œuvre de plateformes industrielles locales. Accompagner les entreprises industrielles pour les faire gagner en agilité en utilisant la flexibilité de leur outil de production et en investissant davantage dans l’industrie 4.0. L'industrie française a su montrer sa flexibilité pendant la crise. L'ingénierie peut l'aider à capitaliser sur ce succès en l’aidant à déployer les dernières technologies robotique-cobotique dans les usines ; et en développant en France la production de machines et automates, pour réaliser cette révolution industrielle 4.0 sans augmenter notre dépendance. Accélérer les démarches de simplification relatives à l’implantation de nouveaux sites industriels. Les durées trop longues des dossiers administratifs en vue d’installations industrielles sont un frein réel à l’investissement en France. Elles sont le fruit de nombreux facteurs, notamment de la multiplicité des acteurs intervenant dans leurs instructions. Une meilleure organisation et le développement de véritables plateformes industrielles mutualisant toutes les fonctions support et les agréments administratifs sont à notre portée avec le soutien des ingénieristes.Pour un monde plus résilient et plus responsableLa pandémie de Covid-19 a révélé de trop nombreuses fragilités dans l’organisation globale de nos sociétés et notre modèle de croissance.Repenser les territoires pour faire face aux chocs pandémiques. Il est urgent d’adopter une approche systémique qui conjugue sécurité sanitaire, technologie et durabilité. Pour les ingénieristes, cela doit notamment passer par de nouvelles mobilités du quotidien, dans un contexte où le télétravail sera amené à rester à un niveau élevé, le réaménagement des espaces publics pour respecter la distanciation sociale ou encore l’adaptation des infrastructures hospitalières, pour absorber les éventuels pics de pandémie. S’engager vers un modèle plus durable et plus sobre en carbone. Le maintien d’un haut niveau d’ambitions environnementales et climatiques est une condition indispensable à la réussite du plan de relance de l’après-Covid. Les entreprises d’ingénierie préconisent en priorité d’engager un vaste plan de relance en faveur des bâtiments sobres en carbone qui prennent en compte l’évolution des comportements ; et d’investir dans des projets d’infrastructures durables et adaptées au changement climatique, ainsi que de s’appuyer sur une digitalisation des process en vue de faire converger transition écologique et transition numérique avec la dématérialisation des procédures, le BIM et le déploiement accéléré de la technologie 5G.Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humainRepenser l’organisation du travail en trouvant un nouveau point d’équilibre entre télétravail et retour au bureau. De même, l’usage de la formation à distance doit être encouragé. Les entreprises d’ingénierie sont volontaires pour repenser aussi bien les bâtiments privés que tertiaires pour prendre en compte l’évolution des modes de vie. Investir dans le capital humain pour mieux anticiper et gérer les transformations de l’économie. Au vu des inquiétudes fortes concernant les secteurs aéronautique ou automobile, il est essentiel d’anticiper et d’organiser les dispositifs de transferts massifs de compétences (formation, reconversion). La construction de passerelles professionnelles permettra non seulement de préserver l’emploi hautement qualifié, mais aussi de mettre les compétences des professionnels au service du redressement de l’activité industrielle du pays.Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie au plan de relance économique de l'après Covid-19.
Il y a 5 ans et 38 jours

« Les collectivités territoriales précipitent la crise du BTP »

Rudy Ricciotti est architecte et ingénieur. [©DR] « La santé est prioritaire sur l’économie, il n’y a pas débat. Il n’est cependant pas utile d’accumuler les difficultés existentielles par égoïsme, imprudence ou indifférence. Alors que la profession d’architecte et d’ingénieur (environ 150 000 personnes en étude) dans les domaines du BTP s’est organisée, à la demande de l’Etat pour défendre l’activité par télétravail et donc défendre par anticipation l’économie des futurs chantiers du bâtiment et des travaux publics, il est stupéfiant de voir la maîtrise d’ouvrage publique tout stopper comme s’il y avait un lien entre notre activité et celle du Covid-19 », indique l’architecte et ingénieur Rudy Ricciotti. Et de poursuivre : « En effet, le report systématique des candidatures aux appels d’offres, des remises d’offres finales et des consultations publiques de concours d’architecture est-il légitime ?  L’instruction des permis de construire est pétrifiée Les collectivités territoriales font office d’exemple en matière d’anti-synergie de ce point de vue, tandis que le ministère du Travail demande, exige, que les chantiers reprennent, en incluant tous les acteurs associés. Il faut bien entendre que tout ce qui fabrique en amont la future commande est stoppé ! Et pour être certain de faire perdurer efficacement les dégâts économiques, l’instruction des permis de construire est pétrifiée pour plusieurs mois. De sorte que la maîtrise d’ouvrage privée est elle-aussi paralysée. Qui, suffisamment sensible, arrivera à imaginer les conséquences structurelles sur l’économie du BTP par l’arrêt en amont des études réalisées par les architectes et ingénieurs ? Nous ne nous plaignons pas. Nous voulons travailler, mais pourquoi ce coup de poignard dans le dos ? Sommes-nous obligés d’être en retraite ou en congés par anticipation ? Y a-t-il une France à deux vitesses ? Celle qui ne souffre pas de ne pas travailler, car garantie de son salaire à vie, et l’autre dont le salaire n’est pas garanti et déjà stoppé. Un hommage à nos héros J’ai choisi pour mes collaborateurs et par patriotisme de refuser au maximum le chômage partiel et d’organiser le télétravail avec son cortège de difficultés technologiques et de perte d’efficacité. Je l’ai choisi comme acte de résistance pour combattre la fatalité et parce que j’aime mon pays. Mais ce mauvais coup porté à nos professions aura des conséquences inchiffrables, car nous sommes à l’origine du calendrier du déclenchement opérationnel des ouvrages. C’est donc déjà plusieurs mois d’arrêt total. Mais dans l’attente, plus de la moitié des architectes à l’économie fragile, courant après les honoraires, iront au tapis. Bravo ! Quelle indifférence des collectivités territoriales à notre égard et quel coup porté à la Nation dont nous sommes aussi. Quel encouragement à abuser du chômage partiel, pour les autres métiers où la trésorerie capitalistique permet de rester en planque plusieurs mois et de faire porter, avantage cynique, les salaires par l’Etat ! Hommage à nos héros, ceux de la santé, armée, police, transports, enseignants, et aussi paysans, artisans de première nécessité, dont personne ne se demande s’ils peuvent travailler… » Le Club des juristes Le Mucem, à Marseille, est une des réalisations les plus emblématiques de l’architecte Rudy Ricciotti. [©ACPresse] Rudy Ricciotti est ingénieur et architecte. Il a obtenu nombre de distinctions : Grand Prix national d’architecture, Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, Médaille d’Or de l’Académie d’architecture. Membre de l’Académie des technologies, il est l’architecte du Mucem, à Marseille, du Pavillon Noir, à Aix-en-Provence. Mais aussi, du Département des arts de l’islam du musée du Louvre, à Paris, et de la Passerelle de la paix à Séoul, en Corée du Sud. Rudy Ricciotti est également l’auteur de plusieurs essais et manifestes, dont “L’architecture est un sport de combat” et “L’exil de la beauté”, parus aux éditions Textuel. La présente tribune est parue en premier lieu sur le blog du Club des juristes, premier think tank juridique en France. Ce dernier mobilise experts et personnalités pour éclairer la crise du Coronavirus sous le prisme du droit. Témoignages d’acteurs de premier plan, décryptages des problèmes juridiques soulevés par la situation inédite que nous vivons. Mais aussi tribunes et analyses prospectives, pour nourrir le débat et dégager des leçons pour demain y sont autant de thèmes abordés. 
Il y a 5 ans et 61 jours

Coronavirus : Blois suspend sa passerelle sur la Loire

En gestion de crise depuis le 16 mars, l’agglomération de Blois suspend sa commission d’appel d’offres, dans un contexte local de quasi-arrêt des activités de construction. Une autre suspension spectaculaire concerne le concours de maîtrise d’œuvre majeur des mois à venir : une passerelle pour piétons et vélos sur la Loire, dont le département de Loir-et-Cher porte la maîtrise d’ouvrage.
Il y a 5 ans et 69 jours

Casino et Palais des Congrès du Cap d’Agde : Un mur rideau KAWNEER pour une vue remarquable sur le nouveau Coeur de la Station

Dans le cadre du réaménagement de l’entrée de la cité balnéaire du Cap d’Agde souhaitée par la ville pour créer un lien entre les quartiers résidentiels et le port, l’agence A+ Architecture a conçu une place piétonne en hélice, se déployant sur plusieurs niveaux, sur laquelle sont édifiés le Casino et le Palais des Congrès. Reliés par un jeu de passerelles circulaires, ces deux bâtiments offrent des vues panoramiques à tous les niveaux grâce à un mur rideau Kawneer. Kawneer UN PROJET D’ENVERGURE POUR UNE NOUVELLE ATTRACTIVITÉ DU CAP D’AGDE Aménagé dans les années 1970 par l’architecte Jean Le Couteur dans le cadre de la Mission Racine pour développer l’offre touristique sur le littoral languedocien, le Cap d’Agde est aujourd’hui la première station balnéaire de France. Attirant de plus en plus de résidents tout au long de l’année, le plan d’urbanisme de la cité a été revu au fil des ans. Pour offrir une meilleure cohésion urbanistique et améliorer l’attractivité de la ville, la municipalité a souhaité redessiner une nouvelle entrée du Cap d’Agde, dans une démarche environnementale labellisée BDO (Bâtiments durables Occitanie), afin de créer un nouveau Cœur de Station, lien entre les nouveaux quartiers et le port qui jusqu’alors constituait le centre. Respectueux de l’histoire du lieu imaginé par Jean Le Couteur, l’agence A+ Architecture s’est inscrite dans la continuité des réflexions urbanistiques précédentes en apportant une écriture contemporaine pour réaménager ce nouvel espace pensé comme un quartier jardin. Sur une place piétonne hélicoïdale, se déployant sur plusieurs niveaux, l’agence a ainsi livré deux équipements centraux et attractifs : le Palais des Congrès et le Casino. Aux formes rondes et épurées et aux volumes en béton blanc, les deux bâtiments de ce belvédère sont reliés par un jeu de passerelles circulaires. Ils sont enveloppés d’une résille métallique blanche de 2.900 m2 aux motifs sous-marins, créée par l’artiste sétois Hervé Di Rosa. Avec une salle de spectacle de 1200 places, un hall d’exposition de 300 m2 et un très bel espace panoramique de 360 m2 qui offrent une vue inédite sur la station, le Palais des Congrès est emblématique du nouvel aménagement et devient la nouvelle vitrine du Cap d’Agde. Avec sa grande toiture végétalisée, le casino se développe quant à lui sur deux niveaux. UNE FAÇADE EN MUR-RIDEAU KAWNEER AUX VUES D’ALUMINIUM EXTRAFINES S’inscrivant dans une démarche environnementale labellisée BDO niveau bronze, la construction du Palais des Congrès et du Casino devait intégrer des éco-matériaux et des équipements techniques participant à la performance thermique des bâtiments. Favorisant la lumière naturelle à l’intérieur des bâtiments, les architectes ont ainsi privilégié en façade, de grands volumes vitrés minimisant les vues d’aluminium qui devaient supporter la charge de la résille métallique. Le Palais des Congrès est ainsi constitué d’un mur-rideau AA100 de Kawneer. Solution permettant de réaliser de grandes façades vitrées verticales en mettant en valeur les lignes horizontales et verticales de l’ensemble, le mur-rideau AA100 affiche un coefficient de transmission thermique jusqu’à 0.7Wm2K. De plus de 11 mètres de haut et d’une surface de 1.500 m2, le mur-rideau AA100 constitue une réelle prouesse technique relevée par l’entreprise de menuiseries Barsalou dont le Bureau d’Etudes a travaillé en amont du projet avec Kawneer pour proposer une solution technique et esthétique pérenne adaptée aux exigences économique du maître d’ouvrage. L’architecte souhaitant une grande façade courbe avec seulement deux points d’appui en parties haute et basse, la collaboration étroite entre l’entreprise Barsalou et Kawneer a permis de proposer un mur- rideau qui ne modifiait pas l’esthétique de la façade. Pour cela, les épines du mur-rideau ont été renforcées par deux plaques d’acier pour absorber la charge de la façade. Idéales pour les grandes dimensions, des portes d’entrée Kanada AA 765 en 52 mm sont intégrées dans le mur-rideau et à l’intérieur des bâtiments. Des fenêtres à ouvrant visible Kalory en 52 mm complètent l’ensemble. Soutenant la résille métallique blanche qui habille les façades, les mur-rideaux Kawneer enveloppent les deux bâtiments de ce belvédère entre terre et mer. www.kawneer.com