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Résultats de recherche pour photographe

(550 résultats)
Il y a 5 ans et 39 jours

L’architecture n’est pas permanente, Erieta Attali non plus

Difficile de faire photographe d’architecture plus cosmopolite. Erieta Attali est né à Tel Aviv mais a grandi à Athènes et Istanbul. Diplômée de la Columbia University de New York, elle obtient son doctorat à la RMIT University de Melbourne. Elle […] L’article L’architecture n’est pas permanente, Erieta Attali non plus est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 40 jours

Covid Diaries : paysages dans Paris confiné, par Alexis Paoli

Alexis Paoli fait partie de ces photographes qui, parce qu’ils ont beaucoup déménagé dans leur enfance, sont devenus casaniers et heureux de photographier leur jardin. Alors le confinement est une opportunité unique de faire le tour du propriétaire, surtout qu’il […] L’article Covid Diaries : paysages dans Paris confiné, par Alexis Paoli est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 40 jours

Un matin à Brooklyn, par Paul Bogas

Il y a mille façons de se faire la belle. Photographe confiné, Paul Bogas propose, loin des clichés, une intime balade matinale à Brooklyn. Chroniques-photos.   Quoi de mieux pour découvrir une ville que de marcher dans le but de […] L’article Un matin à Brooklyn, par Paul Bogas est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 40 jours

MaMaison en un seul mot de Clément Guillaume

Clément Guillaume, comme tous les photographes tombés dans l’architecture quand ils étaient grands, approche ses sujets sans forfanterie, en voisin ou presque. En passionné certainement. Pour le voyageur impénitent, MaMaison est un curieux et ambivalent objet du désir, rarement suffisant, […] L’article MaMaison en un seul mot de Clément Guillaume est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 40 jours

Le ban des utopies, de la fiction à la réalité selon Cyrille Weiner

Si la réalité dépasse souvent la fiction, c’est à partir de la réalité que le photographe Cyrille Weiner construit la fiction d’une communauté d’hommes confrontée à une catastrophe, une chronique – une rêverie ? – au caractère prémonitoire tant elle […] L’article Le ban des utopies, de la fiction à la réalité selon Cyrille Weiner est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 40 jours

Didactiques histoires du Sud-Ouest par Denis Lacharme

Depuis plus de dix ans maintenant que l’architecture s’est imposée dans sa carrière, Denis Lacharme, photographe pour l’agence SIPA Press depuis 2005, n’en finit pas d’explorer le Bordelais et le Sud-Ouest en journaliste averti. Ainsi raconte-il l’histoire de chacun des […] L’article Didactiques histoires du Sud-Ouest par Denis Lacharme est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 41 jours

A contretemps et a contre-pieds, bain de foule avec Jean Pierre Porcher

Pour un photographe d’architecture, la période du confinement au printemps pourrait être une aubaine ! De belles et douces lumières, l’horizon est dégagé sans pollution, sans ce halo jaune et gris qui brouille le lointain. Les rues désertes permettent de […] L’article A contretemps et a contre-pieds, bain de foule avec Jean Pierre Porcher est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 43 jours

Dossier : 6 objets kitsch

De l’artiste surréaliste espagnol Salvador Dalí au chanteur américain Pharrell Williams, des artistes ont créé des pièces de mobilier subversives, où la forme prévaut sur la fonction. Mauvais goût, vulgarité assumée, surcharge gratuite, bavardages inutiles… L'objet kitsch séduit les uns, quand il agace les autres. Fascinée par les excès de la tendance, la rédaction de Muuuz revient sur les objets les plus kitsch de l’histoire du design. Canapé Bazaar par Superstudio pour Giovanetti, 1968C’est à l’occasion de l’exposition « Utopia, art et design italiens » à la galerie parisienne Tornabuoni Art que nous avons redécouvert une pépite kitsch du design italien : le sofa Bazaar de Superstudio. Ce canapé enveloppant est un sofa modulable qui s’apparente à un vaisseau spatial. Il se compose en effet de sept coques en polyester armé de fibre de verre, laquées, qui peuvent se juxtaposer pour former une cabine. Chacune des parties est incurvée et rembourrée en mousse de polyuréthane recouverte de textile coloré – de la fausse fourrure synthétique rose fuschia ou imprimée léopard, du jersey de polyamide vert amande. Objet surprenant édité en série limitée, le canapé Bazaar a été acquis par plusieurs musées, notamment le Centre Pompidou et le Moma. .  Canapé Boca par Salvador Dalí, 1936À la demande du mécène britannique Edward James, l’artiste surréaliste à la personnalité fantasque Salvador Dalí imagine à la fin des années 1930 un canapé en forme de bouche inspiré des lèvres pulpeuses de la star de cinéma américaine Mae West. Véritable obsession du peintre, l’actrice devient sa muse. Le tableau Le Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste (1934-1935), et le canapé Boca, aussi appelé « Sofa Mae West » ou « Mae West Lips Sofa », célèbrent ainsi ce sex-symbol du cinéma hollywoodien de l’entre-deux-guerres. Au début des années 1970, le Studio 65 réinvente ce sofa culte pour Gufram, en dessinant les lèvres de Marilyn Monroe. .  Vase Shiva par Ettore Sottsass pour BD Barcelona, 1971Derrière l’érotisme assumé du vase Shiva – un vase rose poudré en forme d’érection – se cache la déclaration d’amour du designer italien Ettore Sottsass pour l’actrice espagnole Eulàlia. Persuadé de la puissance évocatrice des objets, Ettore Sottsass crée des céramiques suggestives, qui rappellent des épisodes de sa vie. .  La chaise Perspective par Pharrell Williams, 2008Producteur, chanteur, styliste… on ne compte plus les casquettes que porte l’américain Pharrell Williams avec succès. Une polyvalence qui le pousse, en 2008, à créer sa propre pièce de mobilier : une chaise anthropomorphe, inspirée à la fois de l’oeuvre L’Homme de Ruth Franken (1971) et des assises en plastiques iconiques des années 1950. Si le musicien excelle dans bien des domaines, sa pratique du design, célébrée lors d’une exposition à la galerie Emmanuel Perrotin du 21 octobre 2008 au 10 janvier 2009, prouve cependant que n’est pas designer qui veut… .  TOILETPAPER par Maurizio Cattelan pour Seletti, 2018Fondé par l’artiste contemporain Maurizio Cattelan en 2010, le magazine TOILETPAPER s’est rapidement démarqué dans le paysage médiatique par son esthétique pop, capturée par le photographe Pierpaolo Ferrari, et son humour noir. Un concept qui se décline désormais sur du mobilier signé Seletti, éditeur de design italien. Inaugurée en septembre 2018 au MoMA Design Store (New York), la collection est composée de différentes assises, de tables d’appoint et à manger, ainsi que de textiles et d’éléments de décoration, tous reprenant les couvertures iconiques du magazine d’art. Kitsch à souhait, cette série ravit aussi bien les amateurs d’art que de design. .  Le fauteuil gonflable Blow par De Pas pour D’Urbino & Lomazzi, 1967Connu pour ses courbes généreuses et ses couleurs vibrantes, le fauteuil Blow est le premier siège gonflable à être produit en série et à connaître un succès aussi phénoménal. Inspirée du bonhomme Bibendum, cette pièce fabriquée en PVC se décline en de multiples coloris tous plus éclatants les uns que les autres. Modèle iconique des années 1960, le fauteuil Blow est également le symbole de la consommation de masse et de la pop culture. La Rédaction
Il y a 5 ans et 46 jours

Humbert & Poyet : Appartement rue des Archives

Les architectes Emil Humbert et Christophe Poyet mêlent matériaux nobles, œuvres d’art contemporaines, meubles d’esprit Art Déco ou Memphis et références au classicisme dans un duplex historique de la rue des Archives. En plein Marais, le duo Humbert & Poyet imagine une habitation raffinée, où le classicisme côtoie la modernité, pour une famille. Les décorateurs Emil Humbert et Christophe Poyet ont en effet répondu par un appartement élégant et subtil aux commanditaires, qui désiraient un logement convivial et fonctionnel adapté au quotidien de leur famille. Inspirés par l’histoire du bâtiment de la rue des Archives, les architectes ont pris le parti de modifier l’organisation spatiale de ce duplex de 250 mètres carrés en revenant à une distribution classique des pièces. Le premier niveau est désormais réservé aux salles de séjour – le salon, la salle à manger, la cuisine et la bibliothèque –, quand le second accueille la chambre parentale et son dressing, la chambre d’enfant et la salle de bain. Des moulures discrètes et une imposante cheminée ont été ajoutées. Ces clins d’œil au classicisme, qui ponctuent l’appartement, sont aussi habilement mariés à des éléments modernes et contemporains : « Nous sommes particulièrement inspirés par les mouvements modernistes, art déco et Memphis, alliés au classicisme, on retrouve ces périodes à travers les choix des meubles, des couleurs et des finitions dans notre travail et la conception de cet appartement. Tout cela se combine pour former des espaces uniques qui sont des déclarations en soi, forts et raffinés. » L’entrée donne le ton. On y découvre du terrazzo en all-over – au sol, sur les murs et les marches de l’escalier –, ainsi que des œuvres d’art et des pièces de mobilier de créateurs célèbres, notamment une peinture de Keith Haring, des chaises de Le Corbusier, une console de Jean Prouvé, des céramiques des artistes Georges Jouve et Olivier Gagnère. À l’instar du hall, toutes les pièces de l’appartement sont audacieusement décorées, avec des beaux matériaux – bois, marbre, laiton, terrazzo –, des pièces de mobilier et des objets d’art iconiques, des meubles de Humbert & Poyet. Dans le salon, par exemple, le canapé de velours bleu Grand Théodore, le lampadaire en albâtre brillant Ava et la table-basse Gabrielle signés Humbert & Poyet côtoient les appliques et les lampes dessinées par le designer italien Gino Sarfatti, les tabourets Tulip crés par l’architecte finno-américain Eero Saarinen, une photographie prise par le sulfureux photographe américain Robert Mapplethorpe et une peinture imaginée par le plasticien français Bertrand Lavier. Après avoir fait ses preuves en rhabillant quantité d’adresses commerciales – les restaurants Beefbar à Paris, Mexico, Monaco, Hong-Kong et Malte, l’hôtel The Hoxton et la boutique Maison Weill à Paris – Humbert & Poyet confirme sa très bonne réputation avec de nombreux projets résidentiels. Affaire à suivre… Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert & Poyet.Photographies : © Francis AmiandLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 46 jours

Quand le drone plane sur les chantiers

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Il y a 5 ans et 50 jours

Dossier : 5 architectures célèbres signées Luis Barragán

En cette période de confinement, un peu de couleurs ne fait pas de mal ! C'est pourquoi, ce vendredi, la rédaction se penche sur la carrière de l'architecte mexicain Luis Barragán. Récompensé par le prix Pritzker en 1980, le concepteur se distingue de ses confrères par un style vibrant et électrique, rendant aussi bien hommage à l'architecture de son pays natal qu'aux mouvements modernistes. La casa Barragán, Mexico Érigée en 1948 par l’architecte mexicain, la casa Barragán abrite la résidence et l’atelier dans lesquels Luis Barragán a vécu et travaillé jusqu’à sa mort en 1988. Moderniste et colorée, elle est sans doute le bâtiment la plus représentatif du style Barragán, influencé à la fois par le modernisme, les arts populaires et l’architecture vernaculaire. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 2004, elle est le seul logement individuel à avoir obtenu une telle distinction. Aujourd’hui, la casa Barragán est l’un des lieux les plus visités de Mexico. Fasciné par les architectures de Luis Barragán, le photographe américain James Casebere (né en 1953) s’est amusé à recréer l’atmosphère intemporelle de celles-ci dans des images réalisées à partir de maquettes. .  La chapelle de las Capuchinas Sacramentarias, MexicoDurant sept ans, Luis Barragán a financé et construit la nouvelle chapelle du couvent de las Capuchinas Sacramentarias à Mexico. En 1953, s’élève enfin le nouveau lieu de culte. Avec ses murs jaune poussin, ses deux grandes croix et ses vitraux graphiques, la chapelle est transformée en un espace coloré et lumineux, où les religieux peuvent se recueillir en toute sérénité. .  Le ranch Cuadra San Cristóbal, MexicoDevenue internationalement célèbre, le ranch Cuadra San Cristóbal est connu pour ses murs rose fuchsia, sa volumétrie géométrique audacieuse et sa grande pièce d’eau turquoise. Construit à la fin des années 1960 pour la famille Egerstrom, ce ranch graphique ouvert sur la nature continue de fasciner. En 2016, il devient le décor de la nouvelle campagne publicitaire « Travel » de Louis Vuitton. On y découvre une Léa Seydoux mélancolique, qui prend la pose devant l’objectif de Patrick Demarchelier. . La Casa González Luna (aujourd'hui Casa ITESO Clavigero), Guadalajara Bien que la Casa González Luna (1929) soit l'un des premiers ouvrages de Barrágan, le jeune architecte y affirme déjà son style, son goût pour la couleur et les volumes d'exception. Conçue pour l'intellectuel Efraín González Luna - qui y vivra avec sa famille jusqu'à sa mort en 1964 -, la demeure atypique est un mélange entre édifice architectural et objet artistique qui dénote dans le paysage des Colonias de Guadalajara. Pourtant, très inspiré par son pays, Luis Barrágan utilisera des matériaux typiques de la région et y insérera des espaces intimistes propres aux constructions mexicaines. Un parti pris fort quand on sait que le régionalismee était intérdit à cette époque là. . Les Torres de Satélite, Naucalpan Les Torres de Satélite sont le fruit de l'association de Luis Barrágan, du peintre mexicain Jesús Reyes Ferreira et du sculpteur germano-mexicain Mathias Goeritz. L'ensemble, installé à Naucaplan, en périphérie de Mexico, est composé de cinq tours allant de 30 mètres de haut à 52 mètres et peintes en rouge, bleu, jaune (les principales couleurs soustractives) et blanc. Inaugurée en 1958, l'installation est concidérée comme le symbole d'un Mexico moderne. Aujourd'hui ouvrage iconique, l'ensemble peuple les feeds instagram des touristes du monde entier de passage au Mexique. . La Rédaction
Il y a 5 ans et 52 jours

Marie Bovo : Nocturnes

C’est à l’occasion de l’exposition « Nocturnes » à la Fondation Henri Cartier Bresson (3ème arrondissement) que nous avons découvert un corpus inédit d’œuvres de l’artiste espagnole Marie Bovo : des photographies issues de cinq séries différentes, mais toutes prises à la tombée de la nuit, entre chien et loup, qui magnifient des villes désertées et des espaces faussement dépeuplés. Alors que le confinement vient d’être prolongé jusqu’au 11 mai, ces images du vide, capturées entre la France et l’Afrique, semblent particulièrement à propos. Marie Bovo (née en 1967) explore les possibilités de la photographie et de la vidéo, et aborde des thématiques politiques et sociales à travers des images poétiques. Son œuvre a acquis une reconnaissance internationale, grâce à de nombreuses expositions monographiques, notamment « СтанСы/ STANCES » aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2017, « How to Survive Abstraction » au California Museum of Photography en 2016, « La danse de l’ours » au FRAC Paca à Marseille en 2015, ou encore « Sitio » à l’Institut Français de Madrid en 2014. Aujourd’hui, Marie Bovo est représentée par les galeries kamel mennour (Paris, Londres) et OSL Contemporary (Oslo), et travaille à Marseille. L’exposition « Nocturnes » rassemble des photographies dans lesquelles Marie Bovo créent des alliances de contraires. On y découvre deux séries emblématiques de son travail photographique : « Cours intérieures » (2008-2009) et « Alger » (2013). Dans ces images de cours intérieures marseillaises, la photographe incline son appareil photographique vers le ciel et capture en contreplongée la cour de plusieurs bâtiments du XIXème siècle, mal entretenus par des bailleurs avides et habités par des locataires modestes, principalement des immigrés, arabes ou comoriennes. Les clichés dévoilent ce qui se jouent entre le jour et la nuit, entre l’intérieur et l’extérieur, grâce à sa prie de vue qui transforme la cour intérieure en un cadre carré ou rectangulaire offrant une vue sur un ciel, qui s’obscurcit. Seuls signes de la présence humaine, les balcons fleuris, les appartements éclairés, les fenêtres entrouvertes, les cordes à linge supportant des vêtements en train de sécher, révèlent en creux les conditions de vie des ménages modestes du quartier de la Joliette. Au-delà de son caractère artistique, la recherche sur l’architecture et le cadre, menée par Marie Bovo depuis plusieurs années, divulgue la réalité sociale des lieux photographiés. La série « Alger », conçue selon un procédé semblable, oppose la sphère privée à l’espace public, la lumière à l’obscurité. La photographe capture les balcons d’Alger depuis certains appartements de la capitale. Toutes les fenêtres ouvertes deviennent les cadres des vues sur le paysage urbain et les intérieurs des immeubles en vis-à-vis. En révélant la présence de l’empreinte humaine sur le mode de l’absence, Marie Bovo pose un regard profondément humaniste sur le monde et confère à son travail une dimension universelle. Par le protocole adopté – appareil argentique, cadrage calqué sur l’objectif de la chambre photographique, lumière naturelle, prise de vue insolite, long temps de pose, tirage en grand format – et les sujets choisis, Marie Bovo plonge les spectateur·rice·s dans l’intimité de la scène photographiée, faisant d’elles et eux des voyeurs discrets. Des photographies aussi contemplatives que politiques. Pour en savoir plus, visitez le site de la Fondation Henri Cartier Bresson.Photographies : 1) Cours intérieures, 17 février 2009 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London 2) Cours intérieures, 23 avril 2009 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London 3) Alger, 22h05, 9 novembre 2013 © Marie Bovo, Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 53 jours

Studio Adrien Gardère x Bien Urbain – atelier d’architecture : Les Galeries de la Mode du Musée des Arts Décoratifs

En collaboration étroite avec le Studio Adrien Gardère, les architectes de Bien Urbain – atelier d’architecture, Guillaume Cantardjian, Nicolas Cèbe et Jérôme Stablon, repensent avec un regard contemporain les Galeries de la Mode du Musée des Arts Décoratifs de Paris (1er arrondissement). Une intervention subtile qui met en valeur l’écriture architecturale du bâtiment historique tout en sollicitant la créativité des scénographes. Au Musée des Arts Décoratifs, les galeries vouées à présenter les expositions temporaires sur la mode se déploient dans l'aile Rohan du Louvre bordée à la fois par le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli. À la demande de l’institution, et grâce au mécénat de Stephen et Christine Schwarzman, les Galeries de la Mode ont été entièrement repensées par les équipes du Studio Adrien Gardère, qui s’est associé pour ce projet avec les architectes Bien Urbain – atelier d’architecture, le designer lumière Alexis Coussement ACL et le bureau d’études BETOM.L’aile Rohan avait fait l’objet dans les années 1990 d’une rénovation rendant difficilement visible la structure architecturale de l’édifice. Les architectes ont donc articulé la rénovation des galeries autour de la valorisation du patrimoine afin de révéler à nouveau les caractéristiques de cet édifice iconique. Les espaces d’expositions temporaires ont en effet été intégralement débarrassées des éléments superflus. Les murs, sols et plafonds sont désormais laissés bruts, et simplement stabilisés par une lasure minérale. Un nouvel escalier en béton, sculptural et discret, relie les deux étages. Les architectes ont également placé entre chaque refend des vitrines autonomes et modulables. Ces objets flexibles permettent de modifier facilement l’organisation des salles d’exposition, et garantissent aux scénographes une plus grande liberté de création lors de la conception d’un accrochage. Devenues de véritables « machines à exposer », les Galeries de la Mode du Musée des Arts Décoratifs peuvent enfin accueillir des scénographies variées. La réouverture de ces espaces a d’ailleurs été marquée par la scénographie minimaliste et efficace du Studio Adien Gardère réalisée pour l’exposition « Harper’s Bazaar, premier magazine de mode ». Cet événement, qui rend hommage au célèbre magazine de mode américain, donne ainsi à voir soixante créations de haute couture et de prêt-à-porter, et plusieurs contributions de grands artistes, illustrateurs et photographes à la revue, dans une mise en scène audacieuse. Une réhabilitation brillamment menée. Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Adrien Gardère et de Bien Urbain – atelier d’architecture.Photographies : Luc BoeglyLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 60 jours

Studio Muller Van Severen : Alltubes

Le studio Muller Van Severen, créé par le couple de designers flamands Fien Muller – ancienne photographe – et Hannes Van Severen – sculpteur de formation – lance une collection de mobilier minimaliste avec pour seul et même matériau des tubes en aluminium. La nouvelle collection « Alltubes » se caractérise par un usage répétitif et exclusif de tubes en aluminium, ainsi que par une prouesse technique et un style épuré. Très travaillés avec une surprenante économie de moyens, ces meubles minimalistes – plusieurs armoires, un banc et une chaise – allient un goût de la simplicité à une grande technicité. Malgré son apparente froideur, la série constitue un ensemble de pièces variées à l’épure formelle. Les armoires ne possèdent pas de poignées ni d’ouvertures de portes, tandis que le banc et la chaise sont composés de tubes pliés, dont les charnières et les joints invisibles marquent la recherche d’un style à la fois beau et fonctionnel. Présentée pour la première fois par la galerie Valerie Traan à la troisième édition de la foire de design belge COLLECTIBLE, la série « Alltubes » révèle l’esprit créatif de ce talentueux tandem. Pour en savoir plus, visitez le site de Muller Van Severen. Photographies : Muller Van Severen Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 60 jours

Echoes of Absence | Lockdown Paris, par Erieta Attali

Dans Le Troisième homme, de Graham Greene, le personnage d’Harry Lime est impliqué dans un trafic de pénicilline frelatée sur le marché noir. Dans un Paris confiné, la photographe Erieta Attali devine l’ombre d’un ami qui ne nous veut pas […] L’article Echoes of Absence | Lockdown Paris, par Erieta Attali est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 64 jours

Dossier : 8 photographes qui subliment le monde extérieur à travers leur fenêtre

En cette période exceptionnelle de confinement causée par la pandémie de Covid-19, la fenêtre devient la seule ouverture sur l'extérieur, une issue symbolique, voire une échappatoire propice au rêve. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous proposer de voyager sans même quitter votre canapé grâce à une sélection des plus belles photographies réalisées depuis les lucarnes des artistes. De Willy Ronis à Gail Albert Halaban, en passant par Helmut Newton, voici huit clichés de fenêtres avec vue.   Gail Albert Halaban, Out of My Window, « Paris views », 2012 Pour nous, parisiens aux appartements étroits, ouvrir sa fenêtre signifie aussi bien faire entrer un peu l’extérieur chez nous que visiter le logement de nos voisins d’en face. Une proximité caractéristique des grandes villes exploitée par la photographe américaine de 50 ans Gail Albert Halaban dans sa série Out My Window, débutée il y a près de 10 ans. A travers ses clichés pris depuis des fenêtres du monde entier, l’artiste explore la tension entre vie privée et espace publique, mettant en scène des protagonistes dans leur quotidien. Un travail qui place l’humain au coeur de son habitat et qui prouve qu’il y a de la vie partout, même entre quatre murs. . Laurent Kronental, Les yeux des tours, 2017 Petit chouchou de la rédaction, Laurent Kronental capture les édifices emblématiques de la cité Picasso de Nanterre (92) dans sa série Les Yeux des Tours. Depuis les appartements des locataires, le photographe propose un ensemble de clichés onirique où les contours uniques des fenêtres – en goûte d’eau, en cercle ou en carré – encadrent des vues sur un quartier des Hauts de Seine à l’identité marquée. Une ode aux ouvrages architecturaux érigés par Emile Aillaud entre 1973 et 1981. . Jordi Huisman, Rear Window, 2014 A travers sa série Rear Window, le photographe néerlandais de 38 ans Jordi Huisman porte son attention sur la vue depuis l’arrière des bâtiments résidentiels, mettant ainsi en lumière l’influence de l’homme sur son environnement. Alors qu’à son inauguration, un bâtiment est un ensemble homogène et uniforme, une fois investi par ses habitants, les balcons évoluent en fonction de l’occupant. Tantôt abritant une antenne parabolique, tantôt zone de stockage ou bien même petit jardin, ces espaces extérieurs en disent long sur leurs propriétaires. Une exposition de petits détails, non sans importance. . André Vicente Gonçalves, Windows of the World, « Paris », 2016 Si les yeux sont les fenêtres de l’âme, pour le photographe André Vicente Gonçalves, les fenêtres sont sans doute les yeux de l’architecture. Eléments aussi essentiels qu’ornementaux, les lucarnes et autres baies vitrées deviennent, derrière son objectif, les stars de la série Windows of the World, ensemble photographique mettant en scène des ouvertures aussi diverses que variées provenant des quatre coins du monde. Traversant les époques et rassemblant les cultures, le travail de l’artiste portugais rend hommage à des éléments marqueurs d’une histoire et d’une esthétique. Une mise en lumière poétique. . Willy Ronis, Vincent aéromodéliste, Gordes, Vaucluse, 1952 Figure de proue de la photographie dite humaniste, le photographe français Willy Ronis pose un regard sensible sur la condition ouvrière, la banalité du quotidien, les autres, la rue, la ville, mais aussi sur les paysages solaires du Luberon, où il s’installe en 1972. Dans Vincent aéromodéliste, Gordes, Vaucluse, pris depuis une fenêtre de sa maison familiale de Gordes, il immortalise à la fois l’insouciance de l’enfance et l’atmosphère si particulière de ses séjours en Provence. . Luigi Ghirri, L'Île Rousse, « Kodachrome », 1976 « Kodachrome », série emblématique du style poétique de Luigi Ghirri, rassemble un corpus de photographies couleur prises dans les années 1970. Ces images, qui subliment un quotidien volontiers banal, résument parfaitement la démarche du maître de la couleur italien : « Je m’intéresse à l’architecture éphémère, à l’univers de la province, aux objets considérés comme de mauvais goût, kitsch, mais qui, pour moi, ne l’ont jamais été, aux objets chargés de désirs, de rêves, de souvenirs collectifs […] fenêtres, miroirs, étoiles, palmiers, atlas, globes, livres, musées et êtres humains vus par l’image. » . Helmut Newton, Bergstrom over Paris, 1976 Le très célèbre photographe australien Helmut Newton s’est forgé un nom dans le milieu de la mode en travaillant pour des magazines et des marques prestigieuses. Dans Bergstrom over Paris, il photographie son modèle – une jeune femme nue se regardant dans un miroir – dans une chambre avec une vue imprenable sur Paris. Ici, Helmut Newton joue avec les codes du voyeurisme : le cadrage, le reflet dans le miroir et la vue plongeante confèrent à la photographie une forte dimension érotique. . Elina Brotherus, Hôtel de Sebald 2, « Sebaldiana. Memento Mori », 2019 Diplômée en art et en chimie analytique, l’artiste finlandaise Elina Brotherus mène une exploration minutieuse du monde à travers des autoportraits singuliers. Dans sa série intitulée « Sebaldiana. Memento Mori », elle s’inspire des écrits de l’écrivain allemand Winfried Georg Sebald sur la Corse et se met en scène en contemplatrice de la nature dans un hôtel et dans les paysages désertés de l’île. Elle rend ainsi hommage à l'Île de Beauté et à son écrivain préféré, mais aussi à sa mère, Ulla Brita Brotherus, née la même année que W. G. Sebald en 1944.  La Rédaction
Il y a 5 ans et 68 jours

Delphine Burtin : Encouble

La photographe suisse Delphine Burtin joue avec notre perception dans sa série « Encouble ». Des natures mortes invraisemblables nous emmènent dans un univers surréaliste, traversé de rêveries et d’illusions. Delphine Burtin réalise sa série « Encouble » dans le cadre de son diplôme en photographie à l’École Supérieure d’Arts Appliqués de Vevey (Suisse) en 2013, et se fait rapidement remarquer. Le livre d’artiste Encouble, conçu à partir de la série et publié en édition limitée, est sélectionné au Prix du Livre de Paris Photo 2013, dans la catégorie « Premier Livre ». La photographe décroche également le Prix Photoforum PasquArt en 2013, puis le Prix HSBC en 2014. La série est ensuite exposée dans plusieurs capitales, notamment à Berlin, Paris et New York. Le titre renvoie à un terme helvétique« encouble », qui désigne un obstacle, une entrave, quelque chose qui importune. Dans ses natures mortes, Delphine Burtin transforme le réel et expérimente les possibilités du médium afin de perdre les spectateur·rice·s : « J’aime lorsque l’on imagine voir quelque chose et qu’en réalité c’est autre chose. J’aime lorsque notre cerveau nous joue des tours et qu’il agit comme un trompe-l’œil, nous faire voir et croire ce qui n’est pas », explique-t-elle. En associant des images photographiées en studio ou à l’extérieur avec des découpages et des photographies de tirages, l'artiste s’éloigne de la réalité pour mieux l’interpréter. Dans les clichés les plus poétiques de la série, ce qui est dissimulé se perçoit mieux. La matière semble en effet plus présente lorsqu’elle est capturée entre duplicité et dévoilement : « Cherchant à dialoguer avec ce que l’on montre et ce que l’on cache, je tends des miroirs déformants qui donneraient à voir une part de nous qui existe sans être pour autant la totale vérité. Tout cela devient une invitation à l’exploration métaphorique de nos rapports au monde et à l’autre. » À mi-chemin entre abstraction et figuration, les images de Delphine Burtin sont hypnotiques. Pour en savoir plus, visitez le site de Delphine Burtin Photographies : 1) Portrait de Delphine Burtin © Estelle Zolotoff2) Delphine Burtin, Encouble, livre d’artiste, auto-édition, édition limitée de 100 copies signées et numérotées, 2013 © Delphine Burtin3) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin4) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin5) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin6) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin7) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin8) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin9) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin10) Delphine Burtin, « Encouble », 2013 © Delphine Burtin Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 72 jours

Exposition : Ban

Après une première édition à L’Orfèvrerie de Saint-Denis (93) l’année dernière, l’exposition « BAN » revient en 2020 avec une version augmentée aux Magasins généraux, à Pantin (93), le centre de création fondé par BETC. L’événement rassemble les œuvres de douze photographes professionnels, ainsi que les écrits et les photographies de jeunes du Red Star Lab – un club de football, dont l’enjeu principal est de favoriser l’égal accès à la culture. Le parcours aborde la notion de marginalité par la photographie et révèle sa capacité à explorer des problématiques contemporaines afférentes à la société d’une manière douce, subjective et singulière. « Qu’est-ce qu’être au ban, qu’est-ce qu’être à part, à côté d’un monde, à côté des autres ? » C’est la question à laquelle les artistes confirmés et les jeunes licenciés répondent avec des images et des textes. Cette exposition, imaginée et conçue par les commissaires Marie Benaych et Henrike Stahl en collaboration étroite avec les jeunes du Red Star Lab, explore les différentes manifestations du ban – un groupe, une bande, une faction – au XXIème siècle. Loin de porter un jugement sur un lieu, un groupe ou une situation, tous les photographes s’adressent à un public et cherchent à éveiller chez lui une émotion ou un sentiment de solidarité. Certains s’intéressent à la France. Louisa Ben documente les « Zones Grises » du Mirail à Toulouse (31) et Antoine Massari capture les styles vestimentaires des Lyonnais les plus âgés, tandis que Anton Renborg raconte le quotidien de Constantin dans son camp de Rosny-Sous-Bois (93). Henrike Stahl et Marvin Bonheur photographient tous les deux les oubliés de la Seine-Saint-Denis (93). Valérie Kaczynski, quant à elle, retourne en Alsace, sa région natale, et met en scène la vie de quatre frères et de leur mère, qu'elle connaît depuis son enfance, dans le quartier minier où ils ont grandi. Elle réalise sa série « Outsiders » en collaboration avec la styliste Ally Macrae pour sublimer le quotidien des habitants de la petite ville de Wittelsheim. D'autres ont le souci de présenter ce que peut signifier pour eux le ban à l’étranger. Lucien Courtine magnifie un Japon estival quand Aurélien Gillier donne à voir le milieu hippique à Ouagadougou (Burkina Faso). Adrien Vautier dépeint le mode de vie des travellers irlandais et le duo formé par les photographes Cassia Tabatini et Marcelo Alcaide célèbre la jeunesse brésilienne dans une série poétique aux allures de campagne publicitaire pour Courrèges. La scénographie, minimaliste et travaillée, invitent les visiteur·euse·s à déambuler d’une image à l’autre dans le vaste espace vitré dédié à l’accrochage, en établissant un va-et-vient original entre les photographies suspendues et les textes posés à même le sol. L’exposition, qui rouvrira ses portes dès la fin du confinement, proposera également un programme d’ateliers et d’événements, imaginé par les commissaires et les membres du Red Star Lab, et accessible à tou·te·s gratuitement. Un événement collaboratif bienvenu, qui présente avec justesse les diversités du ban. Pour en savoir plus, visitez le site de l'exposition « BAN » et des Magasins Généraux Photographies : 1) © Tabatini/Alcaide 2) © Aurelien Gillier3) © AdrienVautier4) © Aurelien Gillier5) © HenrikeStahl6) © Leo Doriano7) © Marvin Bonheur Léa Pagnier  
Il y a 5 ans et 72 jours

La clarté privilégiée dans une rénovation et une extension très contemporaine

L’agence d’architecture BRENGUES LE PAVEC a modernisé et agrandi une maison des années 30 dans les environs de Montpellier. Elle a imaginé une extension de 85 m2 longiligne, épuré et cristallin. Il est ouvert largement sur l’extérieur arboré par des châssis fixes SOLEAL de chez Technal dans lesquels viennent s’insérer des baies coulissantes LUMEAL du même fabricant. Elles se distinguent par leur ouvrant caché qui renforce cette sensation de dedans/dehors. La maison existante de 100 m2 a été rénovée en lui attribuant les espaces « nuit » plus intimistes. Les fenêtres ont été remplacées par des solutions SOLEAL MINIMAL. Les profilés fins en aluminium, et les dormants latéraux et hauts intégrés apportent davantage de clarté dans les pièces. Les volets coulissants NOTEAL confèrent de la modernité au style traditionnel de la maison. L’aluminier agréé Technal DANIEL BORIES et le bureau d’études TECHNAL ont adapté toutes les menuiseries afin d’offrir le plus de transparence possible comme souhaité par l’architecte. Sur l’extension, les baies coulissantes et les châssis fixes sont toute hauteur, atteignant 2,80 m. Les rails bas sont dissimulés dans le sol et les dormants sont cachés dans le faux plafond pour prolonger l’intérieur vers le paysage verdoyant. La finesse des lignes de ces menuiseries est renforcée par le traitement discret des angles des châssis SOLEAL en verre collé. Agence d’architecture : BRENGUES LE PAVEC (34)Aluminier agréé TECHNAL : DANIEL BORIES (34)Photo TECHNAL – Photographe MARIE-CAROLINE LUCAS
Il y a 5 ans et 87 jours

Cassettes tridimensionnelles en aluminium pour deux data centers

Véritables coffres-forts digitaux, les Data Centers traitent, échangent et stockent des millions de données numériques. Le maître d’ouvrage éditeur de logiciels a confié à SOPREMA Entreprises Toulouse les façades et l’étanchéité de ses deux nouveaux bâtiments. «Nous souhaitions aller au-delà de la simple boîte, en créant deux écrins précieux.», explique Laurence BOUSQUIERES, Responsable de ces projets chez REC ARCHITECTURE. L’agence SOPREMA Entreprises Toulouse a collaboré étroitement avec la maîtrise d’œuvre afin de retranscrire sur les chantiers son parti pris architectural. Elle s’est appuyée sur son savoir-faire de plus de sept années et sur l’expertise de ses bardeurs et étancheurs pour mettre en œuvre deux parures originales habillant deux bâtiments de formes simples. Situé à Labège (31), le premier ouvrage, de près de 700 m2, ressemble à un origami urbain. Il se distingue dans le paysage par ses grandes cassettes tridimensionnelles en aluminium, d’une hauteur allant jusqu’à 5,5 m (Larson®, Alucoil). Façonnées telles des pointes de diamant, certaines sont pleines et d’autres percées pour créer des zones de ventilation en façade. Elles recouvrent également 50 % de la toiture pour dissimuler les équipements techniques depuis les bâtiments avoisinants. Le second édifice de 850 m2, à Toulouse (31), se pare de près de 200 cassettes d’aluminium (Larson®, Alucoil) d’une hauteur atteignant 3,20 m sur une largeur de 60 cm. Ce matériau réfléchissant confère un effet miroir, léger et évanescent au Data Center. Maître d’ouvrage : Éditeur de logiciels Maîtres d’œuvre : Atelier Rec Architecture et David RECHATIN, Architecte Photo SOPREMA Entreprises – photographe JyveStudio
Il y a 5 ans et 92 jours

Estelle Lagarde – Les petites comédies

Entre surréalisme et théâtralité, l’exposition Les petites comédies de la photographe Estelle Lagarde interroge l’espace, l’occupant et la relation qui les unit. A Cachan (Val-de-Marne). Jusqu’au 16 avril 2020. Décors visibles sur les images d’Estelle Lagarde, les gravats et la […] L’article Estelle Lagarde – Les petites comédies est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 99 jours

Exposition : Des mondes construits

L’exposition « Des mondes construits » présente une cinquantaine d’œuvres sculpturales de la collection du Centre Pompidou. Du célèbre sculpteur roumain Constantin Brancusi à la plasticienne polonaise Monika Sosnowska, l’événement explore les problématiques de la sculpture moderne et contemporaine. Aborder ce siècle de création, c’est aussi rendre hommage aux artistes qui libéré la sculpture du joug de la tradition. L’exposition « Des mondes construits, Un choix de sculptures du Centre Pompidou » s’inscrit dans un cycle d’expositions thématiques qui présente les œuvres issues de la collection du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne à l’antenne de Metz. Ce troisième volet consacré à la sculpture dans la continuité de « Phares Musiricus » et « L’Aventure de la couleur », donne un aperçu de la richesse de la collection jusqu’au 23 août 2020, sans pour autant tomber dans l’écueil de l’énumération exhaustive et du cheminement strictement chronologique. En privilégiant une réflexion sur le contexte historique et les catégories esthétiques, Bernard Blistène – actuel directeur du musée national d’art moderne – imagine un parcours thématique plutôt que chronologique, qui explore des enjeux de la sculpture moderne et contemporaine. L’accrochage célèbre en effet les sculpteurs les plus affluents des XXe et XXIe siècles, qui dissocient la sculpture de la figuration, de la statuaire et de l’académisme, et abordent, à travers leurs créations, l’abstraction, l’horizontalité, l’installation ou la forme artistique. Les sculptures de Constantin Brancusi, Alberto Giacometti, Bruce Nauman, Rasheed Araeen ou encore Rachel Whiteread, montrent comment l’avènement de la révolution artistique contemporaine a permis aux artistes d’abaisser les frontières entre les disciplines, notamment l’architecture, la sculpture et l’installation. Bien que structurée en salles thématiques, l’exposition s’apparente moins à une rétrospective qu’à une grande installation. Bernard Blistène fait le choix audacieux de donner carte blanche à la plasticienne néerlandaise Falke Pisano pour produire une installation inédite, susceptible de penser les codes esthétiques et l’histoire de la collection. Dès la première salle, l’artiste donne le ton avec son installation performative intitulée Unboxing, littéralement « déballage », un ensemble de dispositifs narratifs qui instituent des liens entre sculpture, espace d’exposition et visiteur. Placée à la fois en préambule et conclusion de l’accrochage, l’œuvre propose une relecture personnelle de l’histoire de la collection. Entre matériaux bruts peu transformés (Joseph Beys, Nasse Wäsche Jungfrau II, 1985), persistance d’un geste primordial et de formes archaïques (Ulrich Rückriem, Dolomit, 1982), recherche d’une forme libre (Max Bill, Unendliche Schleife, version IV, 1960 – 1961) et envie de déconstruction (Monika Sosnowska, Rubble, 2008), « Des mondes construits » ne se limite pas à mettre des œuvres en vitrine, mais aborde la sculpture dans une perspective aussi historique que conceptuelle, ouvrant ainsi les perspectives d’une forme en perpétuelle évolution. Léa Pagnier Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou-Metz Photographies : 1) Guillaume Leblon, Grande Chrysocale, 2006, 80 x 370 x 70 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © G. Meguerditchian et Ph. Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 2) Bruce Nauman, Smoke Rings (Model for Underground Tunnels) (Ronds de fumée (Modèle de tunnels souterrains)), 1979, plâtre vert: diam. : 340; h : 35 plâtre blanc: diam. : 330; h. 50 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 3) Antoine Pevsner, Monument symbolisant la libération de l'esprit (Monument pour le prisonnier politique inconnu), 1955 – 1956, bronze, laiton brasé et résine synthétique, 132 x 140 x 90 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 4) Max Bill, Unendliche Schleife, version IV (Ruban sans fin, version IV), [1960 - 1961], 130 x 175 x 90 cmCentre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Jacqueline Hyde - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 5) Mathias Goeritz, Pyramides mexicaines, 1959, 5 éléments en tôle clouée, partiellement peinte sur âme de bois, 279 x 324 x 138 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © droits réservés © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 6) Robert Smithson, Mirror Vortex, 1964, acier peint, miroir, 87,5 x 144,8 x 63,5 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Centre Pompidou-Metz / Photo Rémi Villaggi / 2012 7) Monika Sosnowska, Rubble, 2008, Placoplâtre, bois, peinture, 23 x 560 x 900 cm, vue de l’installation dans l’exposition 'Projects 83: Monika Sosnowska'. MoMA, NY, 30 Août 2006 – 27 Novembre 2006 © Monika Sosnowska © Photographer: Jonathan Muzikar © The Museum of Modern Art, New York. Object Number: IN1979.2. New York, Museum of Modern Art (MoMA). © 2019. Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence 8) Robert Morris, Wall Hanging (Pièce de feutre suspendu au mur, Felt Piece), 1969 – 1970, feutre découpé, 250 x 372 x 30 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Adagp, Paris 2019 © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 9) Rasheed Araeen, One Summer Afternoon, 1968, bois, peinture, colle, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Rasheed Araeen © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP 10) André Cadere, Six barres de bois rond, 1975, Centre Pompidou, Musée national d’art Moderne, Paris © Courtesy Succession André Cadere © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP
Il y a 5 ans et 122 jours

C'est quoi ce chantier ? Aéroport d'Orly

Accompagnée par Cyrus Cornut, photographe et architecte de formation, l’équipe de Lumières de la ville a parcouru les environs de la future gare Aéroport d'Orly sur la ligne 18, tendant son micro à plusieurs acteurs de terrain, pour recueillir leurs perceptions, leurs mots afin de raconter cette zone aéroportuaire en pleine mutation.
Il y a 5 ans et 142 jours

Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement

« Lisa sait rendre un instant d’un chantier ineffable, irremplaçable et indéfinissable. Nos étaies sont magnifiés, comme vivant dans l’espace », insiste Alexandre Souvignet, à gauche. [©Alphi] L’association d’Alphi, spécialiste du coffrage et de l’étaiement, et de la photographe Lisa Ricciotti a donné lieu à la publication d’un Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 144 jours

Chroniques-photos : Jean Pierre Porcher à main levée

Envoyer un photographe en reportage est ne jamais rien espérer en retour sinon la certitude d’être surpris. Décembre à Paris, c’est SIMI. Chronique-photos de Jean Pierre Porcher, envoyé spécial. Hier, aujourd’hui et deux mains Il y a des mains d’hier […] L’article Chroniques-photos : Jean Pierre Porcher à main levée est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 145 jours

Dossier : 5 décors d’opéra réalisés par des artistes contemporains

Alors que le Centre Pompidou-Metz (57) met à l’honneur jusqu’au 27 janvier la rencontre entre les arts visuels et le genre lyrique dans l’exposition « Opéra Monde, la quête d’un art total », la rédaction de Muuuz revient sur les plus belles scénographies d’opéras signées par des grands noms de l’art contemporain. D’Anish Kapoor à Berlinde De Bruyckere, retour sur les plasticiens qui ont fait de l’opéra un terrain de jeu fertile d’expérimentations et de créations.  Pelléas et Mélisande, opéra de Claude Debussy (1902), nouvelle production au Théâtre royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une mise en scène de Pierre Audi et un dispositif scénique d’Anish Kapoor (2013)Le plasticien britannique Anish Kapoor est surtout connu pour ses sculptures monumentales polémiques – il est notamment le père de Dirty Corner, dit Le Vagin de la Reine, une oeuvre en acier rouillé, installée dans les jardins de Versailles le temps de sa carte blanche au château, qui a défrayé la chronique après avoir été vandalisée en 2015 –, moins pour ses collaborations avec des metteurs en scène. Avant son décor controversé pour l’opéra Tristan und Isolde (Tristan et Isolde) mis en scène par Daniel Kramer au London Coliseum en 2016, il imagine en 2013 le dispositif scénique de l’opéra Pelléas et Mélisande pour le directeur artistique franco-libanais Pierre Audi. Loin de transposer son vocabulaire plastique à l'échelle de la scène, Anish Kapoor orchestre la rencontre féconde de son art avec la dramaturgie et la musique. . Norma, opéra de Vincenzo Bellini (1831), nouvelle production au Teatro La Fenice à l’occasion de la 56e Biennale de Venise (Italie), avec une mise en scène, des décors et des costumes de Kara Walker (2015)L’artiste afro-américaine féministe Kara Walker aborde l’histoire de l’esclavage, ainsi que la persistance des discours phallocentriques et racistes dans le contexte socioculturel actuel des Etats-Unis. Elle propose en effet de les déconstruire à travers un langage artistique protéiforme et critique. Ses célèbres silhouettes noires, découpées dans du papier, puis disposées sur un fond blanc, rappellent la dimension symbolique des couleurs. En 2015, elle est invitée à la 56e Biennale de Venise par le commissaire d’exposition Okwui Enwezor à réaliser la mise en scène, les décors et les costumes de Norma au Teatro La Fenice. Kara Walker remanie alors l’intrigue et transforme la Gaule envahie par l’Empire Romain vers –50 avant J.-C. en une colonnie africaine imaginaire placée sous le joug du pouvoir européen à la fin du XIXe siècle. Sa réinterprétation audacieuse de ce grand classique de Vincenzo Bellini et son détournement des modèles archétypaux de l’africanité et de la féminité remettent en cause les hiérarchies raciales et sexuelles telles qu’elles ont été conçues par l’Occident. . Moses und Aron, opéra d'Arnold Schoenberg (1954), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène, des décors, des costumes et des lumières de Romeo Castellucci (2015)Romeo Castellucci est un plasticien et scénographe italien passionné de théâtre. Devenu célèbre en Europe pour ses mises en scènes avant-gardistes, il crée, depuis les années 1990, des interprétations radicales qui s’inscrivent dans l’héritage du « théâtre de la cruauté » tel qu'il est conceptualisé par l'écrivain français Antonin Artaud dans son essai Le Théâtre et son double. Sur la scène de l’Opéra Bastille à Paris, il confronte le public à une version onirique du chef-d’oeuvre inachevé d’Arnold Schoenberg. Dans les mains de Romeo Castellucci, Moïse et Aaron – opéra éminemment religieux – vient porter une réflexion sur le pouvoir de l’image à travers une série de tableaux vivants, qui transportent le public dans un univers mystérieux. .   Penthesilea, opéra de Pascal Dusapin, création mondiale mise en scène par Pierre Audi au Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt (Belgique), avec une scénographie et décors de Berlinde De Bruyckere (2015)Plasticienne flamande contemporaine, Berlinde De Bruyckere développe un univers artistique empreint de spiritualité et de violence : des sculptures, des dessins et des installations qui mêlent sensualité morbide et scènes angoissantes, s’inspirant à la fois des symboles de la chrétienté – comme la figure du martyre – et des drames de son époque – tels que la guerre au Kosovo et le génocide rwandais. En 2015, elle s’essaye à la conception d’un décor d’opéra, lorsqu’elle réalise la scénographie saisissante du septième opéra de Pascal Dusapin, qui met en musique l'un des mythes antiques revisités les plus remarquables de l’ère moderne. Pour raconter la passion destructrice complexe entre Penthésilée et Achille, Berlinde De Bruyckere imagine un dispositif scénique immersif imprégnée de violence, constitué de vidéos et d’accumulations de peaux de chevaux. . Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), opéra de Richard Wagner (1865), nouvelle production à l’Opéra Bastille (France), avec une mise en scène par Peter Sellars et une scénographie vidéo de Bill Viola (2005) Figure de la scène artistique contemporaine américaine, Bill Viola s’est spécialisé dans l’art vidéo par la création de tableaux numériques et d’installations vidéo. Fort de son succès international, il a été mis à l’honneur au Grand Palais (8ème arrondissement) en 2014 dans une rétrospective dévoilant pour la première fois en France un large corpus de son oeuvre filmique. Invité par Gerard Mortier à l’Opéra Bastille en 2005, Bill Viola sublime le chef-d’oeuvre de Richard Wagner, avec une installation vidéo narrative. En établissant un dialogue avec la mise en scène de Peter Sellars, Bill Viola explore toute la puissance expressive et la richesse picturale de l’art vidéo. Plusieurs années après sa création, cette nouvelle production a été rejouée à l'Opéra Bastille, au printemps 2014, puis à l’automne 2018. Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou-Metz Photographies : 1) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 2) Pelléas et Mélisande, Théâtre royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2013, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Anish Kapoor 3) Norma, Teatro La Fenice, Venise, 2015, Photos Michele Crosera Courtesy du photographe et du Teatro La Fenice, Venise 4) Moses und Aron (Moïse et Aaron), Opéra Bastille, Paris, 2015, Photo Bernd Uhlig Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Bernd Uhlig / Opéra national de Paris © Romeo Castellucci 5) Penthesilea, Théâtre Royal de La Monnaie – De Munt, Bruxelles, 2015, © Théâtre royal de La Monnaie – De Munt © Berlinde De Bruyckere 6) Tristan und Isolde, Opéra Bastille, Paris, 2005, Photo Vincent Pontet / OnP Courtesy du photographe et de l’Opéra national de Paris, © Vincent Pontet / OnP © Opéra national de Paris © Bill Viola Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 149 jours

Sejkko : Lonely Houses

Découvert sur Instagram sous le pseudonyme Sejkko (@sejkko), le photographe portugais Manuel Pita immortalise les maisons isolées qu’il rencontre lors de ses pérégrinations en Europe, de son pays d’origine à la Croatie en passant par la Turquie. Tantôt rénovées, tantôt vétustes, ces petites habitations colorées évoquent à la fois la solitude de tout un chacun et le souvenir nostalgique de la Home, Sweet Home de son enfance. Après avoir obtenu un doctorat en intelligence artificielle et en sciences cognitives à l’Université d’Édimbourg (Écosse), Manuel Pita commence à partager en 2012 ses images de photographe amateur sur Instagram. Ce n’est que deux ans plus tard, à l’heure de l’essor de l’application mobile, que le photographe autodidacte professionnalise sa pratique du huitième art et se fait remarquer sur le réseau social en dévoilant ses premières « Lonely Houses » photographiées au Portugal. Ce qui lui a permis dès 2016 de tirer les images en édition limitée pour les exposer, puis les vendre. Les maisons solitaires de Manuel Pita s’inspirent d’abord de son histoire personnelle. Lorsqu’il capture les premiers clichés de sa série « Lonely Houses », Sejkko fait de sa pratique photographique une thérapie. Derrière ces visions naïves d’habitations colorées esseulées se cachent en réalité des réflexions existentielles sur son rapport à l’enfance, son parcours universitaire solitaire et sa reconversion professionnelle tardive. À cette époque, l’image de la maison isolée – devenue ensuite sa marque de fabrique – reflète la solitude, les souvenirs et les états d’âme de l’artiste. De son rapport thérapeutique à la photographie résultent paradoxalement des compositions colorées et légères, qui oscillent entre un monde réel hostile et un univers fictif apaisant. Manuel Pita choisit toujours des maisons modestes, souvent abandonnées, et révèle ainsi la beauté cachée des habitations oubliées. La série rend ainsi compte de la solitude expérimentée à l’âge adulte tout en construisant un imaginaire rassurant propice au rêve. Immédiatement, les clichés de Manuel Pita séduisent l’observateur par leur composition travaillée, leurs coloris doux et leur esthétique léchée. Narrative, la série « Lonely Houses » invite à la contemplation et à l’évasion. Pour en savoir plus, visitez le site de Sejkko Photographies : Sejkko Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 155 jours

Chak Kit : Hong Kong

Plutôt que de capturer des images réalistes de Hong Kong, le jeune photographe Chak Kit immortalise l’énergie magnétique de la mégalopole chinoise dans des clichés épurés à la frontière de l’abstraction. Devenu célèbre grâce aux réseaux sociaux, il pose un regard d’esthète sur le paysage urbain hongkongais et partage ses visions colorées de la ville sur Instagram. Autodidacte, Chak Kit a appris la photographie sur internet. Il a en effet étudié les aspects techniques et la dimension artistique du médium en regardant des vidéos sur YouTube et des portfolios de photographes sur leur site. D’abord photographe amateur, il commence à partager des images de Hong Kong réalisés lors de balades sur son compte Instagram. Le succès est viral, ce qui lui a valu d’éditer une sélection de clichés en série limitée et numérotée chez YellowKorner et de les exposer dans le cadre du Hong Kong International Photography Festival. Aujourd’hui, il compte près de 60 000 abonnés et son style minimaliste ne cesse de fasciner. Loin de représenter l’effervescence chaotique et la foule de gratte-ciels si caractéristiques de Hong Kong, Chak Kit isole des détails graphiques – et souvent colorés – des architectures hongkongaises pour un rendu minimaliste. Dans ses photographies de bâtiments tantôt vertigineux, tantôt rectilignes, le photographe se concentre donc sur les lignes et les couleurs. Des façades rouge vif ou bleu ciel, des murs graphiques, des immeubles vus du ciel ou encore des jeux d’optique sont les modèles qui posent tour à tour devant son objectif. En sublimant l’architecture hongkongaise, Chak Kit libère symboliquement la ville mondiale de sa pollution abondante, de sa saturation publicitaire, de ses loyers prohibitifs et de sa trop forte densité. Des prises de vues poétiques à découvrir sur son compte Instagram, @_chakmkit. Pour en savoir plus, visitez le compte Instagram de Chak Kit Photographies : Chak Kit Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 166 jours

May Parlar : Photographie surréaliste

Sous la houlette de l’écrivain André Breton, le surréalisme libère, dans les années 1920, le cinéma, la littérature, la peinture et la photographie de la toute-puissance de la raison pour rétablir des valeurs positives au lendemain de la Grande Guerre. Alors qu’approche à grands pas le centenaire du mouvement, retour sur l’œuvre surréaliste de la photographe contemporaine May Parlar. Photographe et vidéaste d’origine turque, May Parlar a étudié l’architecture et le design au Royaume-Uni avant de se consacrer exclusivement aux arts visuels. A la manière des surréalistes qui dénonçaient les excès du rationalisme, May Parlar réalise des photographies surréalistes dans lesquelles elle explore des thématiques universelles telles que l’aliénation, la condition humaine, le temps, la mémoire et l’identité. Ses trois séries de photographies – « Nomadic realities », « Once I feel in time », « Collective solitude » –lui valurent d’être exposée et publiée en Europe et outre-Atlantique. Aujourd’hui, elle vit et travaille entre Istanbul (Turquie), Berlin (Allemagne) et New York City (New York). Dans des séries inspirées de ses rêves, May Parlar offre à notre société capitaliste une trêve. À travers des images fantasmées, l’artiste construit, à partir de différents médiums – photographie, performance, installation, Land art –, d’autres réalités. En reproduisant les mécanismes de l’inconscient, elle représente symboliquement le temps, la vie et la mort. Dans « Once I fell in time », les objets multipliés – bottes en caoutchouc, chapeaux melon, ballons colorés, vêtements blancs immaculés – flottent dans les airs ou habitent le paysage. Clin d’œil évident à la célèbre peinture Gloconde de René Magritte, la série interroge l’aliénation, l’appartenance à un groupe et l’individualité de tout un chacun. Dans « Collective solitude », les objets sont cette fois accompagnés de personnages anonymes. Toutes semblables, les figures photographiées dissimulent leur visage derrière un masque, un drap, un ballon ou encore un miroir. La figure humaine s’impose dans le paysage, mais elle est toujours déshumanisée. Chaque modèle est en effet vidé de ce qui le constitue en tant qu’individu, donc dépossédé de son identité propre. Des compositions surréalistes où l’affabulation de la photographe produit des compositions signifiantes qui servent un discours politique en prise avec son époque. Pour en savoir plus, visitez le site de May Parlar Photographies : May Parlar Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 170 jours

Schnepp Renou : La Photographie d’architecture

Les deux jeunes photographes, Morgane Renou et Simon Schnepp, forment depuis 2012 le tandem Schnepp Renou. Spécialisé dans la photographie d’architecture, le duo franco-allemand capture les paysages urbains du monde entier et les magnifie par une maîtrise artistique de la photographie. Zoom sur une oeuvre collective hors pair. Alors que Simon Schnepp éduque son œil à la photographie en Allemagne, Morgane Renou s’initie aux arts visuels en France et au Canada. Il a toutefois fallu attendre la rencontre de ces deux talents à l’école de photographie Best-Sabel à Berlin (Allemagne) pour que leurs approches esthétiques soient fusionné, avant de devenir le concept Schnepp Renou à la fin de leurs études. En résulte alors une première série de photographies « Les Grands Ensembles » qui sublime les logements sociaux des années 1970 et 1980 érigés dans les banlieues parisiennes. La force du tandem Schnepp Renou réside surtout dans un travail photographique collectif. Simon Schnepp et Morgane Renou partagent en effet une même envie de poser un regard esthétisant sur le monde. Dans leurs différents projets, l’opérateur s’efface toujours au profit de l’image. Peu importe qui appuie sur le déclencheur, les deux artistes privilégient toujours la beauté des architectures photographiées, de la volumétrie organique des Choux de Créteil (93) aux logements montréalais atypiques Habitat 67 (Canada), en passant par l’architecture très contemporaine du Futurium de Berlin. Attiré par le charme des lignes architecturales, le tandem réalise des images esthétiques qui retranscrivent avec justesse l’âme de chaque lieu. Leurs photographies attestent d’un langage qui leur est propre : un style travaillé, un cadrage précis et un regard d’esthète. Des images à l’esthétique léchée qui nous invitent à redécouvrir des bâtiments historiques. Pour en savoir plus, visitez le site de Schnepp Renou Photographies : Schnepp Renou Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 170 jours

Notre wishlist béton de Noël

Le “Miel Béton” produit par les ouvrières installées sur le toit de la mairie de Saint-Denis (93) Noël, la période préférée des enfants. Réputée pour sa magie, cette fête est toujours un moment unique. C’est aussi l’occasion de se faire plaisir, même pour les plus grands. Ainsi, l’équipe d’ACPresse vous présente sa liste de Noël. Aménagement extérieur Porte-bougie proposé dans l’ouvrage “Béton côté jardin”. [©Camilla Arvidsson] Mariola Gluzicki, directrice générale.Le béton vous inspire et vous avez un goût pour la création ? L’ouvrage “Béton côté jardin” de Camilia Arvidsson et Malin Nilsson rassemble ces deux idées. N’ayez plus peur de mettre la main à la pâte… Ou au béton du moins, puisque c’est vous qui allez créer vos objets. Dans un monde où la décoration ne cesse d’évoluer, nous avons décidé de proposer aux adeptes de la décoration un “Esprit jardin” dès 2020.  Instant gourmandise Le “Miel Béton” produit par les ouvrières installées sur le toit de la mairie de Saint-Denis (93) Frédéric Gluzicki, directeur de publication,L’urbanisation peut-elle être synonyme d’environnement ? Si l’on regarde sous l’angle de la gourmandise, la réponse est “oui” ! Sur beaucoup de terrasses de bâtiments publics, mais aussi sur les sites de nombreux industriels du secteur du béton fleurissent des ruches. Et, avec elles, des quantités importantes de miel. Pour ces productions locales, les abeilles butinent des fleurs poussant dans les villes, dans les carrières, à proximité des usines. Les miels sont excellents et les abeilles, en pleine forme. Le “Miel Béton” résume, à lui seul, cette nouvelle approche de l’apiculture. Alors, un petit pot, sous le sapin, semble pour Frédéric, être une bonne idée… Bulles de béton Les maisons-bulles, dans les Vosges, ont été pensées par les architectes suisses Pascal Häusermann et Claude Costy. [©DR] Monique Gelot, chargée de clientèle.Monique a fait le choix d’être dans sa bulle, mais au sens propre du terme… Construites dans les Vosges, les « maisons-bulles » ont été pensées par les architectes suisses Pascal Häusermann et Claude Costy. Composées d’une structure métallique et de voiles de béton projeté, elles ont été classées sur la liste des Monuments historiques en 2015. Béton Hi-Tech Enceinte du Pavé recouverte d’un graff du Street artiste Keny Kane. [©Alienor Gasperi / KENY KANE X Le Pavé X WYVI Agency] Muriel Carbonnet, secrétaire de rédaction et journaliste.Muriel aime allier technologie et béton. Elle rêve d’avoir une enceinte connectée du Pavé sous son sapin. Imaginée par Pierre-Axel Izerable, l’enceinte n’a rien à envier aux modèles plus populaires, puisqu’elle intègre toutes les dernières technologies. Au-delà de sa structure en béton, elle est aussi unique pour son design. Le Pavé a renforcé le côté urbain de l’enceinte, en ajoutant des graffs du Street artiste Keny Kayne. Ces derniers transforment l’objet industriel en véritable œuvre d’art. Brut “Gunkanjima – L’île cuirassée”, édité par Steidl. [©DR] Sivagami Casimir, journaliste.Sivagami voudrait découvrir les photographies d’Yves Marchand et Romain Mettre dans le  livre “Gunkanjima – L’île cuirassée”, édité par Steidl. La nature a totalement repris ses droits sur l’île japonaise Ha-shima, aussi appelée Gunkan-jima. Laissant l’ouverture à d’insolites photographies. L’île fait aussi partie des décors les plus impressionnants du film “Skyfall”, opus de la saga James Bond En images “Photographier l’architecture” édité par Pyramyd. [©Les éditions Pyramyd et Stéphane Asseline] Nadia Zanoun, responsable des abonnements.Nadia souhaite découvrir le travail de photographes. Ainsi, 15 d’entre eux sont à l’œuvre dans le livre “Photographier l’architecture”, édité par Pyramyd. A l’initiative de Karine Guilbert, cet album met en avant le travail de ces artistes de l’ombre, qui exercent la photographie d’architecture.  Sous les feux de la rampe Lampe “Eureka” de Déclik Déco. [©Déclik Déco] Léa Seroux, assistance de gestion.Léa voudrait éclairer son bureau avec la lampe “Eureka” de Déclik Déco. Cette dernière, posée sur son support en béton, est bien plus qu’une lampe, c’est un objet décoratif. Instant détente Fauteuil “Dumbo” en béton de Rendez-vous Déco. [©Rendez-vous Déco] Anthony Saintomer, assistant communication digitale.A la recherche d’originalité dans les objets du quotidien, Anthony pense avoir trouvé son bonheur grâce au fauteuil “Dumbo” en béton de Rendez-vous Déco. Créé dans un esprit scandinave, ce dernier trouvera facilement sa place dans votre intérieur et sera un atout majeur pour habiller votre espace. Gros bras Biceps en béton. Sid Lamara, responsable de clientèle.Sportif dans l’âme, Sid en veut toujours plus… C’est pourquoi, il espère cette année, obtenir des biceps et des fessiers en béton.
Il y a 5 ans et 184 jours

3 km d’étanchéité liquide pour des balcons

Le Syndicat des copropriétaires résidence Vauban a mandaté l’agence Frög Architecture afin d’entreprendre le ravalement des façades de deux de ses immeubles, situés à Strasbourg dans le quartier de l’Esplanade. Construits dans les années 1960, ces logements de près de 60 ans avaient déjà bénéficié de travaux de rénovation de l’enveloppe « en couche sur couche ». Après une étude de l’existant, le constat des architectes était clair : des travaux en profondeur devaient être réalisés pour renforcer la structure existante et protéger ainsi les occupants tout comme les passants. Le point de faiblesse se situait au niveau des balcons. Recouverts d’une chape sans étanchéité, ils avaient engendré à long terme des porosités. Pour cette réhabilitation, totalisant près de trois kilomètres linéaires de balcons (3 000 m2), la copropriété a fait appel à l’agence SOPREMA Entreprises de Strasbourg pour les travaux d’étanchéité. Après avoir mené la dépose de la chape carrelage sur les deux immeubles, entre janvier et mars 2019, six applicateurs résine (en moyenne) effectueront la réfection des sols extérieurs jusqu’à la fin d’année 2020 : – création d’une pente pour l’écoulement de l’eau de pluie vers l’extérieur grâce à un ragréage tiré à la règle, – étanchéité liquide anti-dérapante ALSAN 870.05 de SOPREMA appliquée en plusieurs couches sur le sol et les relevés, – mise en œuvre d’un profil aluminium sur le nez de dalle qui offre une finition soignée et minimaliste aux façades. La résine va au-delà de la barrière étanche. Elle offre un véritable revêtement à l’esthétique monolithique et durable. Contrairement au blanc ou au noir par exemple, la teinte « gris clair » choisie par le maître d’œuvre permet d’estomper les traces de salissures causées par la pluie et le vent. Photo : SOPREMA Entreprises Photographe : Vincent Muller
Il y a 5 ans et 201 jours

Événement : Robert Cottingham à la galerie Vallois

Après l’exposition dédiée à John DeAndrea en juin 2018, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois (6ème arrondissement) poursuit son étude de l’hyperréalisme américain en présentant pour la première fois les œuvres hyperréalistes de l’artiste Robert Cottingham. Zoom sur son inventaire quasi photographique des paysages urbains nord-américains, des villas hollywoodiennes aux détails des architectures citadines. Jusqu’au 23 décembre, la rétrospective « Fictions in the Space Between » célèbre l’artiste Robert Cottingham. Elle dresse en effet un panorama complet de la carrière de cette figure majeure de l’hyperréalisme américain, un mouvement artistique né au début des années 1970 aux Etats-Unis. L’exposition monographique est répartie entre les deux espaces de la galerie Vallois. Tandis que dans le premier, au 36 rue de Seine, est accroché plusieurs huiles sur toile et leurs études préparatoires – des dessins et des aquarelles –, le second, au 33 rue de Seine, présente une sélection de ses créations sur papier. De 1969 à aujourd’hui, des villas californiennes aux tous récents objets du quotidien, l’événement rend hommage à la diversité de l’œuvre hyperréaliste de Robert Cottingham. On y remarque surtout les motifs architecturaux, qui l’ont rendu célèbre, notamment les enseignes commerciales qui pullulent dans les rues des villes nord-américaines. Ces panneaux lumineux de professions diverses, symboles de la société de consommation et de l’Amérique moderne, l’obsèdent. Robert Cottingham les fige sur la toile ou le papier à la manière d’un photographe sur un négatif. Leurs cadrages serrés, leurs compositions travaillées, leurs couleurs vives et leur graphisme épuré leurs confèrent en effet une dimension très réaliste. Toutefois, on aurait tort de croire que Cottingham se limite à reproduire fidèlement ces fragments urbains. Il les transforme au contraire pour créer un univers tout à fait pictural. Dans son huile sur toile Catwalk, par exemple, l’artiste s’amuse avec le mot et sa signification : l’enseigne en forme de podium figure son concept. Entre le dessin, l’aquarelle et la peinture finale, le peintre pose un regard aussi photographique que poétique sur les décors urbains qui saturent le quotidien des citadins. Un accrochage qui nous rend nostalgique d’une époque révolue. Pour en savoir plus, visitez le site de la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois Visuels : Robert Cottingham / Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 205 jours

Zakarian-Navelet : Place du village

Construire un refuge familial pour des escapades dans le sud de la France, cela suppose de créer une « architecture habitée », un lieu aussi confidentiel que fonctionnel. Pari tenu pour l’agence d’architecture et d’urbanisme Zakarian-Navelet avec sa villa privée « Place du village ». Stanislas Zakarian et Olivier Navelet érigent une demeure épurée parfaitement installée dans le paysage paradisiaque de la presqu’île de Giens (83). Une maison de rêve entre terre et mer. Nichée au milieu des arbres, la villa « Place du village » s’élève dans une nature sauvage et foisonnante, dominant la mer Méditerranée. Harmonieusement intégrée au site de la presqu’île, cette maison de vacances d’inspiration brutaliste s’installe sur un terrain légèrement pentu scindé en quatre par des anciennes restanques aujourd’hui végétalisées. L’agence Zakarian-Navelet s’est ainsi employée à construire une villa à la fois fonctionnelle et confortable pour en faire le théâtre des farnientes joyeux de la famille du commanditaire. Cette demeure familiale de 237 mètres carrés comprend trois volumes de béton brut effet bois abritant le pavillon d’entrée, l’habitation principale et deux chambres d’amis indépendantes. Les trois modules sont tous implantés autour d’une place centrale qui, comme dans un village méditerranéen, se pare de pavés en calcaire. Un banc en béton et un olivier complètent ce décor de cinéma. La villa a également été astucieusement conçue. Comme dans les mas provençaux traditionnels, la villa se dote de murs épais - ici 60 centimètres d’épaisseur - afin de conserver un intérieur frais en été et de protéger les habitants du froid en hiver. Des équipements tels que la cheminée, le plancher chauffant, les panneaux solaires font également de la « Place du village » un refuge confortable au fils des saison. Les intérieurs quant à eux sont à la fois minimalistes et fonctionnels. Les espaces collectifs, vastes et sobrement décorés, sont ajourés de grandes baies vitrées coulissantes. La maison s’ouvre ainsi sur le dehors. De quoi profiter d’une vue exceptionnelle sur la mer et le paysage environnant. A la fin de la construction, les architectes Stanislas Zakarian et Olivier Navelet ont d’ailleurs demandé au photographe Stephen Dock et à l’écrivain Arnaud Maïsetti de raconter la villa simplement. De cette rencontre est né un récit visuel et textuel The Lying Forest. Un livre poétique publié aux éditions Sometimes. Une maison idéale pour se rasséréner au rythme de la dolce vita. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Zakarian-Navelet Photographies : Stéphane Chalmeau Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 212 jours

Paris Photo 2020 : La sélection de photographes urbains de Muuuz !

Les amateurs de photo attendaient ce weekend avec impatience ! Jusqu'au 10 novembre, c'est sous la nef du Grand Palais que la crème de la crème de la discipline se retrouve pour un événement d'exception accueillant plus de 200 exposants. Portraits, nus ou photographies conceptuelles, il y en a pour tous les goûts, y compris pour les architectophiles que nous sommes. Focus sur le meilleur de la photographie urbaine et d'architecture du salon ! Jabulani Dhlamini, Metse e metle kantle, 2019 (Goodman Gallery) Originaire de Johannesburg (Afrique du Sud), Jabulani Dhlamini est un véritable prodige de la photographie. Major en photographie documentaire au Market Photo Workshop de Johannesburg ou encore lauréat de l'édition 2011-2012 du Edward Ruiz Mentorship, cet artiste de 36 ans capture son environnement comme personne et rend hommage à une Afrique du Sud contemporaine, souvent délaissée pour des visions plus exotiques et fantasmées du pays. Son œuvre, Metse e metle kantle, sublime les habitations de son quartier qu'il considère comme « belles à l'extérieur ». . Joel Sternfeld, American Prospects Now, 1987 (Galerie Xippas) Photographe américain de 75 ans, Joel Sternfeld a traversé les états de son pays natal dans les années 1970-1980, appareil à la main, pour réaliser sa série American Prospects Now. Entre banlieues pavillonnaires, rapport au paysage naturel ou construit et classe moyenne, ses prises de vues témoignent d'un quotidien brut et insolite, toujours avec une touche d'humour. Ses grands formats présentés à Paris Photo enchantent et fascinent et sont complétés par une exposition d'œuvres encore jamais accrochées à la galerie Xippas jusqu'au 29 décembre. . Yanning Hedel, De Labore Solis, 1990 - 1996 (Thierry Bigaignon) Aujourd'hui basé à Saint-Nazaire (44), Yanning Hedel est exposé au secteur Prisme de Paris Photo. Un écrin plus intimiste que la nef, éclairée par son œuvre De Labore Solis, un ensemble de 45 clichés réalisé entre 1990 et 1996. Après avoir porté son regard sur un seul immeuble de la région lyonnaise, l'artiste capture les effets de la lumière et du temps sur la façade en noir et blanc. « Le mur est un écran où travaille le soleil », résume d'ailleurs justement l'auteure Corinne Ibram à propos du travail d'Hedel dans son ouvrage « Dernières Nouvelles d'Alsace » de 1993. . Marcel Giró, Linhas e Prédios, c.1950 (Galerie RocioSantaCruz) D'abord photographe amateur, Marcel Giró se consacre à la photographie professionnelle tardivement. Ce n'est qu'après son mariage avec Palmira Puig qu'il part s'installer à Sao Paulo (Brésil) où il ouvre son studio éponyme en 1953. Il devient dès lors un acteur majeur du mouvement photographique brésilien Escola Paulista né dans les années 1950. Du pictorialisme à la photographie architecturale, son œuvre oscille entre abstraction et figuration. . Alfred Seiland, Thousand Oaks, California, 1979 (Galerie Johannes Faber) Déjà trois ans que l'Autrichien Alfred Seiland a fait sensation à la Villa Méditerranée (Marseille) pour sa série documentaire Imperium Romanum. A l'occasion de la 23ème édition de Paris Photo, la galerie autrichienne Johannes Faber revient sur les débuts de sa carrière en exposant des clichés issus de sa série East Coast-West Coast qui l'a rendu célèbre dans le monde entier. Ces clichés réalisés aux États-Unis entre 1979 et 1986 dépeignent avec brio l'immensité horizontale et l'esthétique cinématographique des paysages nord-américains. . Harry Gruyaert, USA, Las Vegas International Airport, 1982 (Gallery Fifty One) Membre reconnu de la prestigieuse agence Magnum Photos, le Belge Harry Gruyaert nous charme depuis plus de quarante ans avec ses grands formats aux couleurs contrastés. Au cours de ses pérégrinations, il immortalise, derrière son objectif, l'âme des endroits qu'il visite. Il se fascine d'ailleurs pour les lieux de passage comme les gares et les aéroports. Les clichés sélectionnés par la galerie belge Fifty One unis par une même dimension contemplative mettent à l'honneur le génie du coloriste.   Pour en savoir plus, visitez le site de Paris Photo La Rédaction
Il y a 5 ans et 214 jours

Chandigarh : “The City Beautiful” de Le Corbusier

Le Palais de l’Assemblée (38 m de haut à son point culminant) se trouve à l’extrémité Nord-Ouest de la cité de Chandigarh. Ce bâtiment est moderne par ses piliers, de forme rectangulaire, qui soutiennent un « avant-toit » arrondi, creusé, comme une gouttière, et par son toit plat auquel on a accès, et qui comporte un cône en béton de 40 m, sous lequel se trouve la salle où les députés de l’Assemblée se réunissent. [©Manuel Bougot ©F.L.C._ADAGP, Paris, 2019, pour l’ensemble des œuvres de Le Corbusier ©ADAGP, Paris, 2019, pour l’ensemble des œuvres de Pierre Jeanneret] Située à proximité du Pakistan, Chandigarh était dans les années 1980 l’objet d’un conflit territorial avec la communauté sikh. « Y faire des photos avait été à l’époque impossible. C’est seulement à partir de 2010 que j’ai pu commencer à réaliser ce projet de voyage photographique », explique Manuel Bougot, l’auteur du livre de photographies “Voyage à Chandigarh”, publié aux éditions du Patrimoine. En effet, le photographe restitue l’appropriation par les Indiens de cette architecture toute occidentale. Et au-delà, la confrontation de deux cultures que tout semblerait opposé. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 235 jours

Inauguration du centre de conservation du musée du Louvre à Liévin

Le ministre de la Culture, Franck Riester, a inauguré le centre de conservation du musée du Louvre à Liévin. Ce lieu permet de rassembler les réserves du Louvre dans un lieu unique et fonctionnel, d’apporter des conditions de conservation optimales et une meilleure accessibilité des collections aux chercheurs. Environ 250 000 œuvres sont encore conservées dans plus de 60 réserves différentes au sein du palais du Louvre à Paris, majoritairement en zone inondable ou à l’extérieur dans des lieux de stockage provisoire en attente d’une solution pérenne. Le Louvre dispose d’un plan de protection contre les risques d’inondations (PPCI), mais le délai d’évacuation est insuffisant pour mettre à l’abri l’ensemble des collections exposées au risque d’inondation. Par ailleurs, les aménagements de réserves ne répondent plus pour certaines aux exigences de conservation et de fonctionnement d’un musée (absences notamment d’espaces dédiés aux traitements des collections). D’ici à 2014 ces œuvres seront transférées à Liévin. Le centre de conservation s’étend sur 18 500 m², dont 9 600 m² réservés au stockage des œuvres et 1 700 m² destinés à l’étude et au traitement des œuvres. Le cabinet d’architectes britannique Rogers Stirk Harbour + Partners a imaginé un bâtiment paysage où la nature investit le toit, légèrement incliné. Il conjugue lumière naturelle pour les espaces de travail et de circulation des œuvres, et haute performance pour assurer la stabilité climatique nécessaire à la bonne conservation des collections. Cet équipement d’étude et de recherche – l’un des plus importants d’Europe – permettra de consolider les synergies liées à la création du Louvre-Lens, de conforter l’ancrage du Louvre dans le Bassin minier et de renforcer l’attractivité du territoire. Le Louvre et la Région souhaitent ainsi faire du Centre de conservation du Louvre un acteur de dynamique culturelle et économique, en développant des collaborations avec les nombreux musées de la région et en favorisant le développement de formations et d’activités liées à la gestion de collections, grâce à des partenariats de coopération scientifique et culturelle avec les universités des Hauts-de-France et des organismes de formation continue comme l’Institut National du Patrimoine (INP).Le Centre de conservation du Louvre, outre sa mission première de conservation des collections nationales, pourra aussi héberger les œuvres de pays menacés par les conflits. Photo : Centre de conservation du Louvre © Architecte RSHP / Mutabilis Paysage et Urbanisme / Joas Souza Photographe
Il y a 5 ans et 235 jours

Événement : Pli Public Workshop 01

Pli lance la première édition du Pli Public Workshop (PPW), un concours destiné aux jeunes architectes, artistes et designers pour valoriser différentes approches de la création architecturale. L'exposition des projets retenus se tiendra au Pavillon de l'Arsenal (4ème arrondissement) du 28 novembre 2019 au 5 janvier 2020. Curieuse, engagée et pluridisciplinaire, cette nouvelle génération de créateurs force l'admiration. Revue des talents émergents à suivre. Depuis 2015, l'association Pli – fondée par Christopher Dessus, Marion Claret et Adrien Rapin – promeut la recherche architecturale à travers une revue collaborative publiée chaque année. Prochaine étape dans la démocratisation de la discipline, l'événement Pli Public Workshop, co-produit par Pli, Paf atelier et le Pavillon de l'Arsenal, soutient activement la nouvelle génération d'architectes, d'artistes et de designers, soit des étudiants et des jeunes diplômés. Le programme d'aide à la création du PPW permet en effet aux candidats de produire un projet tout en bénéficiant d'un suivi professionnel jusqu'à la réalisation de l'exposition collective. Pour son lancement, le PPW aborde la notion d'obsession, qui est aussi la thématique centrale du cinquième numéro de la revue. Les onze lauréats sélectionnés par un jury d'experts – notamment la chanteuse et interprète Juliette Armanet, les designers Mathieu Bassée et Matali Crasset – développent donc une réflexion sur ce thème tout en expérimentant la pratique artistique par la production d'un projet concret. Halah Al JuhaishiDiplômée d'un master de Design Global recherche et innovation, la jeune designer d'espace Halah Al Juhaishi cherche à rendre poétique un design simple et fonctionnel. Cet automne, elle présentera son œuvre « ru – iinhiar », bouleversant ainsi les frontières entre art et design. .   Pauline Bailay et Hugo PoirierLe duo Poirier.Bailay expérimente design textile et design produit et questionne nos modèles actuels de production. Dans « x, y, z Variations autour de la grille », il s'intéresse aux savoir-faire et à l'utilisation des matériaux. . Antoine Behaghel et Alexis Foiny Antoine Behaghel et Alexis Foiny sont deux étudiants de l'ENSAD. Pour cet appel à projets, ils choissisent d'associer leurs compétences respectives et créent « Tubulure », un ensemble de tubes divers et très colorés. . Laure Berhet, Axel Mert et Julienne RichardLe studio satël fondé en 2016 par Laure Berhet et Axel Mert collabore avec la designer graphique Julienne Richard pour promouvoir un design accessible, curieux et pluridisciplinaire. Leur réalisation « Lénor » est le fruit de la rencontre entre design produit, design graphique et design conceptuel. . Rebecca Chipkin et Jack Swanson L'artiste et commissaire Rebecca Chipkin (abctwins) et le jeune architecte Jack Swanson diplômé de la RCA travaillent main dans la main pour réaliser « Fixation », une compilation de divers modules géométriques. . Lionel Dinis-Salazar & Jonathan Omar (Döppel Studio)Les designers de Döppel Studio envisagent le design comme « un sport de combat ». Selon eux, la confrontation des idées et du dessin amène à l'élaboration de projets aboutis. Dans « FATA MORGANA », ils donnent vie à leur devise. . Maud Lévy et Antoine Vercoutère (MLAV.LAND)Les deux architectes diplômés d'état, Maud Lévy et Antoine Vercoutère, s'interrogent sur l'architecture. MLAV.LAND, leur Micro-Laboratoire pour l'Architecture et la Ville est un espace privilégié de recherches et d'expérimentations. Leur installation protéiforme « La Mesure et le Tas, fiction et réalité » devient ainsi un territoire propice à la création et à l'investigation. . Giaime Meloni et Parasite 2.0Le photographe et architecte Giaime Meloni et le studio Parasite 2.0, créé en 2010 par Stefano Colombo, Eugenio Cosentino et Luca Marullo, et basé à Milan et Bruxelles, s'associent pour le PPW. Ils mettent en commun leurs réflexions et imaginent le projet « Manufatto », qui explore des problématiques actuelles. . Alexandre Nesi, Sanae Nicolas (Maison N) et Cécile GraySuite à leur collaboration pour les vitrines Hermès en 2018, les architectes de Maison N et l'architecte-styliste Cécile Gray conçoivent un langage artistique transdisciplinaire à travers leur réalisation « Tisser le paysage ». . Bertrand Rougier et François SabourinLes architectes installés au Canada Bertrand Rougier et François Sabourin s'intéressent à l'environnement et à la relation que l'homme entretient avec lui. Dans « Verdures », ils mettent l'accent sur le rapport entre la chasse et les constructions architecturales. . Erwin SouvetonDe son côté, le jeune architecte diplômé d'état basé à Paris Erwin Souveton élabore une esthétique personnelle et une démarche artistique contemporaine. Son œuvre « Soon » présentée au concours est entièrement conçue en 3D. Un événement inédit qu'il nous tarde de découvrir cet automne ! Pour en savoir plus, visitez le site de Pli Public Worshop Photographies : bonjourgarçon
Il y a 5 ans et 238 jours

Architecture Exquise – Eric Tabuchi, Patrick Tourneboeuf et Cyrille Weiner

A Toulouse, l’exposition Architecture Exquise présente une conversation photographique sur les paysages contemporains et leur architecture entre trois photographes français : Eric Tabuchi, Patrick Tourneboeuf et Cyrille Weiner. Jusqu’au 24 Novembre 2019. Visite guidée à travers les regards croisés – […] L’article Architecture Exquise – Eric Tabuchi, Patrick Tourneboeuf et Cyrille Weiner est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 241 jours

Joseph Ford x Nina Dodd : Invisible Jumpers

En voilà une collaboration étonnante ! Nina Dodd tricote quand Joseph Ford photographie. Leur série « Invisible Jumpers » conjugue leurs deux talents et capture des scènes insolites où les vêtements imaginés par la créatrice se fondent avec le paysage. Leur collaboration commence en 2014 à travers la série « Knitted Camouflage » qui se muera petit à petit en « Invisible Jumpers ». Le concept est simple : un modèle pose devant un paysage choisit au préalable vêtu d'un habit confectionné par Nina Dodd reprenant le motif du cadre. Tout y passe : murs de briques, carreaux de métro, sièges de transport et même œuvre street-art de l'artiste urbain Mr. Chat, spécialement réalisé pour le photographe. Un travail non sans rappeler celui de Liu Bolin qui, plutôt que de mettre le modèle en valeur, tente au contraire de le camoufler le plus possible. Si les plus septiques crieront au Photoshop, les deux amis nous l'assurent : aucune post-production n'est nécessaire, seul le point de vue de Joseph Ford et les talents de styliste de Nina Dodd sont à l'origine de cette série poétique et ludique.Côté visuel, le photographe mise sur une esthétique très colorée, un brin kitsch, et n'hésite pas à mettre en scène des mannequins certes, mais également des animaux ou même des fruits, dans des compositions pop. Ce projet atteint aujourd'hui un nouveau point puisqu'il fait désormais l'objet d'une publication rassemblant les meilleurs trompe-l'œil réalisés par le duo. Une photographie d'illusion qui met en valeur l'architecture avec humour ! Pour en savoir plus, visite le site de Joseph Ford Photographies : Joseph Ford
Il y a 5 ans et 242 jours

Guillaume Martial, le mécano de l’espace

Pudique, pour ne pas parler de lui-même à la troisième personne, l’artiste-photographe Guillaume Martial s’en remet aux lois de l’hospitalité et à son personnage pour occuper les lieux. Comme un Willie McKay de burlesque mémoire, il interroge la place de […] L’article Guillaume Martial, le mécano de l’espace est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 249 jours

La photographie d’architecture

La photographie d’architecture par Karine Guilbert. Les disciplines de l’architecte et du photographe sont forces de proposition. Ce sont de véritables traducteurs. Attentifs, ils lisent le monde, puis l’interprètent et le transforment. La photographie occupe une place privilégiée dans la diffusion et la communication d’un projet d’architecture. Il ne s’agit pas de réinterpréter l’architecture, d’en faire une représentation non réaliste, mais de rester fidèle au sujet. C’est dans ce sens, que l’auteure Karine Guilbert a consacré l’ouvrage “Photographier l’architecture”. En effet, le photographe d’architecture se met au service du bâtiment. Loin d’être un simple décor, ce dernier est au cœur du travail photographique. Souhaitant mettre en avant le travail de ces artistes qui restent souvent dans l’ombre du projet qu’ils documentent, Karine Guilbert est allée à la rencontre de quinze d’entre eux. Leurs quinze approches sont diverses, dans la forme comme dans l’intention. Découverte. Editeur : Editions PyramydAuteur : Karine GuilbertPrix : 35 €TTCRetrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur ici.
Il y a 5 ans et 249 jours

Tout l’œuvre de Le Corbusier

Tout l’œuvre de Le Corbusier par Jean-Louis Cohen et Richard Pare. Pendant près de dix ans, le photographe Richard Pare a arpenté les routes du monde, à la recherche des quelque 75 réalisations (sur 400 projets recensés) entre 1907 et 1965 du célèbre Le Corbusier. Afin de documenter au travers de son objectif son imposant œuvre construit. Telle une promenade architecturale. Le récit visuel conduit dans des intérieurs poétiques, dans de villas géométriques, en passant dans la pénombre des églises de Ronchamp et de La Tourette et aux étendues écrasées de soleil du Pendjab. Richard Pare a su saisir le jeu des saisons et des cycles quotidiens. Quelque 480 pages, plus de 500 photographies couleur, pour un ouvrage indispensable. Editeur : Editions FlammarionAuteurs : Jean-Louis Cohen et Richard ParePrix : 99 €TTCRetrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur ici.
Il y a 5 ans et 254 jours

Pelle Cass : Crowded Fields

Après sa série « Selected People » célébrant la ville de Boston (USA), le photographe américain Pelle Cass s'intéresse au quotidien des infrastructures sportives. Grâce à la magie de Photoshop, il créé des images composites qui fascinent par leur aspect réaliste. Une série qui magnifie ces espaces dédiés au culte du corps. Pelle Cass documente à sa manière l'atmosphère qui se dégage des édifices sportifs, des terrains de basketball aux pistes d'escrime, en passant par les piscines olympiques. Il fantasme en effet l'effervescence des activités sportives comme s'il s'agissait d'une multitude de scènes de théâtre jouées simultanément. Dans l'objectif de Pelle Cass, les infrastructures sportives sont toujours grouillantes, animées, vécues. Le processus de création de ces clichés expérimentaux se déroule en deux temps. Pelle Casse photographie la même prise de vue pendant plusieurs heures, du début à la fin de l'événement sportif. Après la séance, il réunit les nombreux visuels obtenus en une seule image au désordre apparent, mais à la composition organisée. Résultat surprenant garanti ! La série fantastique « Crowded Fields » se concentre ainsi sur le mouvement des corps, la géométrie des équipements sportifs et la temporalité. Si elles sont illusoires, ces images offrent un nouveau niveau de lecture sur ces constructions architecturales spectaculaires en montrant le dialogue qui s'instaure dans le temps entre une architecture et ses usagers. Des images fictives qui contrastent avec la photographie sportive traditionnelle. Pour en savoir plus, visitez le site de Pelle Cass Photographies : Pelle Cass