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Résultats de recherche pour recrutement

(994 résultats)
Il y a 2 ans et 275 jours

Matériaux, énergie, main-d'oeuvre : rentrée organisée mais prudente pour l'artisanat

ÉCONOMIE. Du Covid à la flambée des prix énergétiques en passant par les difficultés de recrutement, les entreprises artisanales tentent de faire tourner leur activité actuelle tout en anticipant les changements à opérer. Le baromètre des Chambres de métiers et de l'artisanat pour l'été 2022 montre malgré tout une certaine confiance des professionnels pour le prochain semestre.
Il y a 2 ans et 275 jours

Assurance chômage : prolongation des règles actuelles au conseil des ministres la semaine prochaine

Premier texte au menu du Parlement début octobre, ce projet de loi prévoit de prolonger jusque fin 2023 la convention actuelle d'assurance chômage, issue de la réforme de 2019 - appliquée du fait du Covid et des recours juridiques depuis l'automne 2021 - qui arrive à échéance le 1er novembre.Mais ce texte ouvre aussi la voie à la future réforme voulue par l'exécutif."Ce délai permettra d'engager les concertations nécessaires sur les règles d'indemnisation et sur la gouvernance, dont l'organisation actuelle ne correspond plus aux équilibres souhaités entre les partenaires sociaux, l'État, l'Unédic et Pôle Emploi", souligne le projet de loi, consulté par l'AFP."Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres" et "nous allons saisir les partenaires sociaux dès après", a déclaré Olivier Dussopt devant l'université d'été du Medef.Le gouvernement veut notamment moduler les règles d'indemnisation en fonction de la situation de l'emploi."Nous sommes convaincus que des règles incitatives doivent être mises en place, il est assez inacceptable et même insupportable d'être encore à un taux de chômage de 7,4% et d'avoir dans le même temps un retour unanime des chefs d'entreprises sur les difficultés de recrutement", a répété M. Dussopt.Selon lui, "la question du niveau de l'indemnité n'est pas forcément la bonne, c'est plutôt les critères d'accès à l'indemnisation à taux plein et la durée d'indemnisation à taux plein qui peuvent être des clés de discussion"."Cette question des critères, nous souhaitons que les partenaires sociaux s'en saisissent", a-t-il ajouté."Freins à l'embauche"S'ils sont tous opposés à cette modulation des règles, les syndicats sont cependant favorables à une négociation sociale si l'Etat leur laisse de réelles marges de manœuvre."Redonnez-nous la main le plus rapidement possible", a lancé le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot, qui participait à la rencontre.Dans Le Monde, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, se dit hostile à un ajustement des "allocations aux demandeurs d'emploi en fonction du taux de chômage". "Ca n'a pas de sens, ça relève de la pure idéologie et c'est inefficace", attaque-t-il.M. Berger souhaite que "les organisations d'employeurs et de salariés puissent à nouveau définir les paramètres d'indemnisation, sans avoir à se conformer à un document d'orientation" produit par l'Etat.Il souhaite qu'ils puissent "discuter sur l'accompagnement et la formation des demandeurs d'emploi" et sur "les solutions à trouver pour lever les freins à l'embauche - liés au manque de logements, à l'absence de transports en commun ou à des problèmes de garde d'enfants".Reste à savoir si une négociation aura au final bien lieu car le Medef, favorable lui à une évolution des règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture, s'est déjà dit convaincu de son échec."Ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats sur l'effet des règles d'indemnisation sur la reprise d'emploi. Il est légitime que l'Etat reprenne la main", a déclaré lundi son président, Geoffroy Roux de Bézieux.
Il y a 2 ans et 276 jours

Assurance chômage : l'entrée en vigueur du "bonus-malus" pénalise 6.500 entreprises

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, le bonus-malus consiste à moduler la contribution d'assurance chômage - 4,05% de la masse salariale – à la hausse (malus) jusqu'à un plafond de 5,05% ou à la baisse (bonus) jusqu'à un plancher de 3%, en fonction "du taux de séparation" des entreprises.Ce taux de séparation correspond au nombre de fins de contrats – hors démissions - ou de missions d'intérim assorties d'une inscription à Pôle emploi, rapporté à l'effectif de l'entreprise. Un taux de 180% dans une entreprise de 100 salariés signifie qu'il y a eu 180 fins de contrat de travail sur un an.Présentée par l'ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud comme la contrepartie des règles durcissant l'indemnisation des chômeurs, cette mesure, vivement combattue par le patronat, vise à inciter les entreprises à allonger la durée des contrats de travail proposés.Le montant du bonus ou du malus a été calculé en comparant le taux de séparation des entreprises - entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022 – et le taux médian dans leur secteur d'activité.Mais son champ d'application est limité. Il ne vise que les entreprises de plus de 11 salariés de sept grands secteurs très consommateurs de contrats courts ("hébergement et restauration", "fabrication de denrées alimentaires", "transports et entreposage", "autres activités spécialisées, scientifiques et techniques" comme la publicité ou les sondages, "travail du bois, industrie papier", "fabrication de produits en caoutchouc et en plastique", "assainissement, gestion de déchets").Ces sept secteurs ont été retenus car ils avaient un taux de séparation moyen sur 2017-2019 supérieur à 150%, soit plus de trois contrats courts pour deux CDI, selon le ministère du Travail.Cependant, pour la première année d'application, les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire (notamment dans l'hôtellerie-restauration et le transport) ont été exemptées du bonus-malus.Au final, selon le ministère du Travail, confirmant à l'AFP des chiffres dévoilés vendredi par les Echos, environ 18.000 entreprises employant 1,3 million de salariés verront leur cotisation modifiée en septembre. Environ 63% sont gagnantes et 37% perdantes. L'agroalimentaire est le meilleur élève (74% de bonus) mais il est trop tôt pour savoir si c'est une conséquence de la mesure ou si ce sont des difficultés de recrutement qui poussent les entreprises à proposer des contrats plus longs.
Il y a 2 ans et 276 jours

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- 500 recrutements par an (emploi, stage, alternance et VIE) - 800 chantiers par an - 1 milliard de chiffre d’affaires
Il y a 2 ans et 309 jours

La nouvelle réforme du travail suscite beaucoup d'incertitudes et inquiète les syndicats

Ce que l'on sait sur ces deux mesures :Assurance chômage : "aller plus loin"Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait évoqué une modulation de l'indemnisation du chômage, avec des règles plus dures quand le taux de chômage est bas. Mais l'annonce le 14 juillet d'un projet de réforme pour "aller plus loin" a un peu dérouté sur le timing.Deux jours avant, le ministre du Travail Olivier Dussopt avait en effet indiqué que les règles d'indemnisation des chômeurs, qui expirent le 31 octobre, seraient prolongées le temps d'évaluer leur "utilité"."Nous avons quelques mois de recul seulement", avait expliqué le ministre, puisque la réforme précédente, datant de 2019, avait été retardée à cause du Covid et des recours juridiques."Dussopt nous dit qu'on va se donner du temps et Macron répond qu'il a envie d'accélérer très fort pour donner des gages à LR", analyse Jean-François Foucard (CFE-CGC). L'exécutif souffle "le chaud et le froid", résume Denis Gravouil (CGT)."On a été un peu surpris de l'annonce du Président", confirme Michel Beaugas (FO). "Le ministère nous avait seulement parlé d'une concertation sur la gouvernance de l'assurance-chômage", gérée de manière paritaire par les partenaires sociaux mais avec un Etat de plus en plus intrusif.Si l'exécutif n'a pas précisé son calendrier, prolongation et réforme pourraient aller de pair selon M. Beaugas. "Ils peuvent prolonger le décret sur les règles actuelles pour éviter un vide juridique le 1er novembre puis le modifier à tout moment. Cela revient à nous exclure de la définition des paramètres de l'assurance chômage", conteste-t-il."S'ils veulent changer les règles, ils sont tenus de respecter la loi de 2018 qui impose qu'il y ait une concertation, une lettre de cadrage et l'ouverture d'une négociation", recadre Marylise Léon (CFDT) qui ne voit pas "comment un projet de loi peut être sur la table à la fin de l'été chez les parlementaires".Denis Gravouil (CGT) dénonce une volonté de "conditionner l'assurance chômage à l'acceptation de n'importe quel boulot", alors qu'Emmanuel Macron a directement lié la réforme aux difficultés de recrutement des entreprises.France Travail, "cabane" ou "cathédrale" ?Pour mieux accompagner ceux qui ont vocation à retourner à l'emploi et atteindre le plein emploi, l'exécutif veut transformer Pôle emploi en une forme de guichet unique baptisé "France Travail".Lors de sa déclaration de politique générale, Elisabeth Borne a jugé que l'accompagnement des chômeurs était aujourd'hui "trop complexe"."Nous ne pouvons plus continuer à avoir, d'un côté, l'État qui accompagne les demandeurs d'emploi, de l'autre, les régions qui s'occupent de leur formation et les départements en charge de l'insertion des bénéficiaires du RSA", a-t-elle estimé, laissant entendre que l'opérateur public devrait chapeauter ces compétences actuellement dispersées.Le chef de l'Etat a aussi mis en avant le 14 juillet "une réponse complète". Mais pour l'heure, même les acteurs du service public de l'emploi ne semblent pas connaître l'ampleur de la réforme. Ce sera "soit une cabane, soit une cathédrale", dit l'un d'eux.Lors des récentes Rencontres économiques d'Aix, Olivier Dussopt a indiqué que "les paramètres ne sont pas fixés". Selon des propos rapportés par l'agence AEF, plutôt que "l'hypothèse maximaliste d'une fusion", il privilégie un travail sur "le front office, donc l'accueil, l'orientation et le diagnostic" pour améliorer la coordination des acteurs publics et privés.Un acteur de l'emploi constate de son côté que cette idée de réforme est tombée "comme une météorite", y voyant "un truc de techno", "pas très opérationnel". Il y a, dit-il, "un bon principe qui est posé" de simplifier et rendre plus efficace, mais de là à "fabriquer un monstre", sans parler des discussions difficiles en vue avec les collectivités...Coté FO, on pointe une "improbable structure", la CGT y voit "des dangers".Les syndicats de Pôle emploi qui ont encore en mémoire la difficile fusion 2008-2009 Assedic-ANPE, craignent un nouveau "mécano". Ils relèvent aussi que les titulaires du RSA qui devront "s'engager" en échange d'un meilleur accompagnement, "pour certains n'ont pas de problématique emploi" et soulignent que les agents ne sont "pas formés pour".
Il y a 2 ans et 309 jours

Coup de frein sur les embauches dans les entreprises artisanales du bâtiment

CONJONCTURE. Les difficultés économiques n'ont pas empêché les entreprises artisanales de poursuivre leurs recrutements au cours des six premiers mois de l'année, selon le dernier baromètre emploi de l'Union des entreprises de proximité. Le secteur du bâtiment fait néanmoins office d'exception, et les professionnels attendent beaucoup des contrats d'apprentissage pour renverser la vapeur.
Il y a 2 ans et 310 jours

Tensions de recrutement : le gouvernement veut faciliter le logement des saisonniers

"Nous allons donner une instruction" pour cet été et l'année prochaine "pour rappeler notamment aux universitaires, aux Crous, aux lycées que depuis 2013 (..) il y a des possibilités de conventions" avec Pôle emploi, les missions locales et les employeurs "pour que les logements scolaires, étudiants, non occupés l'été puissent être mobilisés pour du logement saisonnier", a-t-il déclaré."C'est une instruction qu'il faut rappeler, puisque parfois aussi il ne sert à rien de voter une nouvelle loi, il faut appliquer ce qui existe", a-t-il ajouté, lors d'un déplacement à Nice avec la ministre chargée des PME et du Commerce Olivia Grégoire.Il s'agit "de mobiliser en urgence tous les acteurs, collectivités locales, Crous, établissements scolaires et bien sûr les fédérations professionnelles pour identifier, lorsque c'est possible et lorsque les acteurs en sont d'accord, des logements libres ou vacants du parc social ou bien encore des chambres d'internats ou universitaires", a indiqué le ministère.Lors de son déplacement, le ministre a mis en avant "une situation un peu paradoxale" en ce qui concerne les tensions de recrutement : "nous sortons d'une crise pandémique, nous rencontrons des difficultés notamment sur la question de l'énergie. Et malgré tout cela, l'économie créé de l'emploi", avec 750.000 emplois de plus qu'avant la crise la Covid, a-t-il souligné. Des secteurs qui ont des difficultés à recruter comme l'hôtellerie-restauration ont "aujourd'hui un nombre d'emploi supérieur à l'avant-crise", a-t-il ajouté."Mais malgré tout, nous avons encore un peu plus de 7% de chômage, donc notre objectif est évidemment de permettre à la fois aux entreprises de recruter et d'accompagner les demandeurs d'emploi vers l'insertion, vers la formation", a-t-il poursuivi.Le ministre a aussi réaffirmé que les règles concernant l'assurance chômage, qui expirent le 31 octobre, seraient "prolongées". Elles seront "même renforcées" à l'image du Canada où "les règles sont plus dures quand le marché de l'emploi créé des emplois et sont plus protectrices quand il y a des difficultés".La prolongation, dans un premier temps, devrait intervenir à la rentrée.
Il y a 2 ans et 310 jours

L'exécutif veut "pousser" sur le travail, au risque de contredire sa méthode

Cette manière d'opérer risque en effet de brusquer des partenaires sociaux opposés à ces réformes et de raidir une opposition au Parlement déjà survoltée, où l'exécutif, privé de majorité absolue, doit désormais bâtir des "majorités de projet"."Moi je pousse. (...) Il ne faut pas lâcher", "la bataille pour l'emploi pour moi est clé dans les prochains mois", a plaidé jeudi dans les Pyrénées le chef de l'Etat. Le travail sera, avec l'énergie, la priorité du gouvernement pour la rentrée, et un texte de loi sur ce thème sera présenté "dès cet été", avait déjà annoncé le 14 juillet Emmanuel Macron, marquant une accélération surprise du calendrier, dans un contexte de difficultés de recrutement et avec l'objectif réaffirmé du plein emploi."Il m'est arrivé parfois (...) de dire qu'il fallait traverser la rue" pour trouver du travail, "c'est encore plus vrai" aujourd'hui, a-t-il insisté, en reprenant une expression qui lui avait été vivement reprochée par les oppositions."Ca va y aller cash", et l'hypothèse d'une intervention du président sur ce sujet avant la pause estivale est même à l'étude, selon une source gouvernementale."Ambition"En insistant sur la "valeur travail", le gouvernement, en quête de compromis au Parlement, entend séduire LR et le Sénat, à majorité de droite, très attachés à ce sujet. Il s'agit aussi pour l'exécutif de réaffirmer qu'en dépit de sa majorité relative, il reste déterminer à "agir".Le gouvernement entend ainsi transformer Pôle emploi en "France Travail" pour simplifier les démarches en terme d'indemnisation mais aussi de formation et d'insertion, obliger les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) à s'inscrire dans une activité, et réformer l'assurance chômage, sur sa gouvernance mais aussi sur la modulation des indemnisations en fonction de la conjoncture.Pour justifier cette accélération, un ministre avance le risque d'une "récession", tandis qu'Emmanuel Macron souligne que davantage d'emplois "permettra aussi de financer ce qu'il nous faut pour pouvoir résister à la crise", alors qu'il veut en même temps contenir la dépense publique."Il faut une ambition, on n'est pas là pour administrer le pays", plaide un autre membre du gouvernement.Mais syndicats et associations ne voient pas ces réformes d'un bon œil. Elles préfigurent "une nouvelle baisse des droits", pour la CGT, tandis que FO estime que "c'est le salaire, les conditions de travail, donc l'attractivité des emplois qui permettront le plein emploi et non la contrainte d'une baisse de l'indemnisation".Sur la méthode, le patron de la CFDT Laurent Berger ne veut pas "d'un système où les marges de manœuvre laissées aux partenaires sociaux pour fixer les règles sont trop réduites".Pas de calendrierLe ministre du Travail Olivier Dussopt avait pourtant semblé temporiser sur l'assurance chômage, en annonçant que les règles d'indemnisation, qui expirent le 31 octobre, seraient prolongées le temps de faire une évaluation de leur utilité.S'il y a "une envie d'aller plus loin", il n'y a pas encore de calendrier, dit-on aussi à Matignon.Elisabeth Borne a salué à cet égard vendredi "l'esprit de responsabilité" des députés pour leur adoption en première lecture du projet de loi sur le pouvoir d'achat, au terme de débats très agités et quelques compromis notamment avec LR.Ces réformes du travail pourraient figurer au menu du Conseil national de la refondation qui sera installé en septembre.Une instance qui vise, selon le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, à "partager les diagnostics sur des grands enjeux" avec les forces vives, élus, partenaires sociaux et acteurs locaux, et ne sera "pas un substitut au Parlement".Mais LR et le RN ont déjà décliné l'invitation.
Il y a 2 ans et 311 jours

Négoce de matériaux et transformation digitale : naissance de nouveaux enjeux

Le négoce des matériaux de construction est lui aussi concerné par cette tendance : 60% des décideurs de l’étude menée par DL Négoce cette année estiment que la transformation digitale contribue à fidéliser la clientèle et voit ses métiers évoluer selon la Commission paritaire nationale de l’Emploi et de la Formation professionnelle.[2]Le parcours client a connu ses dernières années une transformation sans égal, quel que soit le secteur de l’activité commerciale. Le client est de plus en plus informé, de plus en plus exigeant et ultra connecté. Par conséquent, de la vente à la logistique, en passant par la communication ou le marketing, une adaptation des entreprises est devenue indispensable pour répondre aux enjeux actuels.Une évolution des métiers face aux nouveaux usagesL’omnicanalité occupe une place prépondérante aujourd’hui, conduisant au constat suivant : les métiers de la force de vente et du commerce sont les premiers influencés par la digitalisation. Selon l’étude, ils sont parmi ceux les plus impactés (à hauteur de 80%). En effet, les vendeurs conseils et les commerciaux ont besoin d’accéder à tout type d’information pour être efficaces et offrir une expérience client individualisée. Qu’il soit question des réseaux sociaux et plus largement d’Internet pour valoriser l’offre de services du négoce ou suivre les actions de la concurrence; d’outils pour accéder à différentes informations pour, par exemple, établir des devis en temps réel, les équipes voient leurs fonctions évoluer et demander toujours plus d’agilité. Il en va de même pour les métiers de la chaîne logistique. 70% des décideurs interrogés lors de l’étude affirment que les métiers de la logistique et du dépôt ne sont pas épargnés par la transformation digitale (préparateur de commande, livreur et magasinier…). E-commerce, click and collect… Les clients, TPE et PME confondues, sont de plus en plus nombreux à acheter sur Internet. Parmi les artisans, 27% déclaraient l’année dernière y acheter du gros matériel, tandis qu’ils étaient 88% à se procurer des fournitures diverses.[3] Aussi, 84% des négoces interrogés dans le cadre de l’étude ont investi dans la supply chain pour avoir une gestion des stocks plus fine (une disponibilité au bon endroit et au bon moment) à l’aide d’un écosystème numérique facilitant la circulation et l’exploitation des informations, voire une certaine automatisation des plateformes au sein des parcs de matériaux.[4]Changement de paradigme, nouveaux défis RHSi les initiatives ont été nombreuses et variées en termes de digitalisation (la dématérialisation des factures arrive en tête avec 48%, suivent la vente en ligne des produits 38% et la mise en ligne d’informations sur la disponibilité des stocks avec 37%), cette accélération de la digitalisation dans les négoces doit toutefois être nuancée. Le secteur se retrouve en effet confronté à différentes difficultés. 41% des répondants à l’étude se disent en retard par rapport à leurs concurrents. Plusieurs freins ont été identifiés : tout d’abord le manque de ressources internes, difficulté phare rencontrée par 43% des négociants de matériaux. Actuellement, recruter et fidéliser devient de plus en plus ardu en raison d’une pénurie de talents liée à un marché du travail bouleversé par la crise COVID, avec un nombre d’emplois plus important qu’à l’accoutumée concernant certaines professions. « La forte concurrence crée un climat de recrutement “compliqué” pour 78% des répondants à l’étude »[5], alors qu’ils doivent investir dans les nouveaux métiers de la communication/marketing digital jusqu’alors inexistants dans l’univers du négoce et renforcer certains services pour accompagner cette mutation générale (RH, comptabilité…). Parallèlement, on observe de la part des dirigeants une volonté d’accompagner les personnels dans leur montée en compétences pour qu’ils puissent notamment gagner en autonomie et répondre aux enjeux de l’automatisation progressive des tâches.Malgré tout, le digital reste un levier de développement pour le secteur du négoce dont le chiffre d’affaires est en nette augmentation. Perçu comme un allié favorisant l’amélioration de l’expérience client et par voie de conséquence la performance business, il contribue à accroître le niveau de qualification des collaborateurs et la diversification des métiers. La vraie difficulté réside dans le fait d’avoir des ressources en interne suffisamment à l’aise avec les outils digitaux pour piloter les projets, mais aussi dans la conquête de nouveaux talents capables d’accompagner l’organisation dans sa transformation numérique.Tribune de Pascal Andries, Directeur de Général DL Négoce (LinkedIn).[1] Source : Comment tirer parti de la transformation numérique pour modifier la chaîne de valeur de l'entreprise ?[2] Source : https://www.dlnegoce.fr/digitalisation-quelle-influence-sur-les-metiers-dans-le-negoce-de-materiaux/[3] Source : E-commerce : approvisionnement pour artisans | Batiadvisor[4] Source : https://www.dlnegoce.fr/etat-des-lieux-perspectives-investissements-quelle-meteo-chez-les-negociants-de-materiaux/[5] Ibid.
Il y a 2 ans et 315 jours

L’inquiétude grandit chez les entreprises du bâtiment d'Auvergne-Rhône-Alpes

Des résultats révélateurs d’une réelle inquiétude des adhérents de la CAPEB, d’autant que la pénurie de main d’œuvre qualifiée ne facilite pas la gestion de leurs chantiers déjà fortement impactés par les difficultés d’approvisionnement des matériaux et la flambée des prix. Dans ce contexte défavorable à l’activité de ses entreprises, la CAPEB attend avec impatience les Assises du BTP, annoncées pour le mois de septembre, pour porter ses propositions. Un Marché de plus en plus tendu 43% des chefs d’entreprise déclarent rencontrer des difficultés au niveau de l’activité de leur entreprise, soit 4 points de plus qu’au trimestre précédent et 21 points sur une année. C’est notamment le cas des entreprises tous corps d’état, des charpentiers et des entreprises d’isolation. Dans les territoires, c’est dans les départements du Cantal, de la Haute-Savoie et de l’Isère que les entreprises sont le plus touchées. Dans un contexte de difficultés d’approvisionnement qui retardent les chantiers, la visibilité sur les carnets de commande s’allonge. 51% des artisans déclarent une visibilité supérieure à 3 mois, soit une augmentation de 3 points par rapport au 1er trimestre 2021. Une rentabilité des entreprises qui reste incertaine Avec un résultat de 31%, le nombre d’entreprises qui déplorent un niveau de trésorerie faible ou insuffisant augmente encore ce trimestre de 2 points. Quant à leurs marges, si elles restent stables ce trimestre pour 54% des entreprises, elles sont toujours en baisse pour 43% d’entre elles. La hausse des prix des matériaux et de l’énergie n’est en effet pas systématiquement répercutée par les entreprises. Des intentions d’embauche toujours importantes La tension du Marché ne freine pas les intentions d’embauche des entreprises. 47% des chefs d’entreprise souhaitent en effet recruter ou sont en réflexion. Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont privilégiés par 58% des chefs d’entreprise. Pour faire face à leurs difficultés de recrutement de main d’œuvre qualifiée, 47% des artisans envisagent ce trimestre de former un apprenti (soit 18 points de plus que le trimestre précédent). Pour Dominique Guiseppin, Chef d’entreprise artisanale de peinture (Savoie), Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « Malgré le contexte défavorable, nos entreprises tentent de résister, mais l’inquiétude est réelle pour les mois à venir. C’est pour cette raison que nous attendons avec impatience les Assises du BTP annoncées par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, afin que les problématiques terrain soient posées et que la CAPEB puisse porter ses propositions, des solutions pragmatiques adaptées aux contraintes de nos artisans et de nos entreprises artisanales. » Les propositions de la CAPEB sont disponibles en cliquant ici.
Il y a 2 ans et 316 jours

Neuf PME sur dix qui cherchent à recruter ne trouvent pas le "bon profil"

La première cause évoquée par les dirigeants interrogés est l'absence de candidat pour 74% d'entre eux, devant le manque de compétences (47%).Les résultats de cette enquête corroborent d'autres études de la Banque de France sur l'ensemble des entreprises, qui montrent que les difficultés de recrutement ont atteint en juin un niveau inédit depuis un peu plus d'un an que l'institution mesure ce phénomène.Ces difficultés s'expliquent par des raisons conjoncturelles - la forte reprise économique après la récession de 2020 et le changement de secteur d'activité de nombre de salariés avec la crise du Covid-19 - mais aussi par des lacunes structurelles du marché du travail français, comme le manque de qualification particulièrement recherchée (informatique, etc.)."Cette problématique est d'autant plus aiguë qu'un dirigeant sur quatre est confronté à un turn-over important" de ses effectifs, souligne la CPME.Relation au travailSelon le sondage de l'organisation professionnelle, les raisons de ce "turn-over" sont le souhait des salariés de se consacrer à autre chose qu'à leur vie professionnelle (53%), de changer de secteur (51%).Près d'un tiers (33%) évoquent aussi le souhait des salariés d'aller travailler chez un concurrent plus offrant, note la CPME."Quand bien même vous pouvez proposer un CDI, que vous êtes prêt à discuter des conditions de travail, certains Français ont un autre projet qu'un projet professionnel, comme si la relation au travail était différente de ce qu'elle était auparavant", a commenté mardi sur France Inter le président de la CPME François Asselin, qui y voit un phénomène "complètement nouveau".Dans ce contexte, couplé à une inflation inédite depuis 40 ans, 65% des dirigeants ont décidé d'augmenter les salaires cette année et 40% l'ont fait pour tous leurs salariés.Celles qui ne l'ont pas fait invoquent dans 78% des cas le manque de capacité financière de l'entreprise.Par ailleurs, 68% des dirigeants de TPE et PME affirment avoir versé "récemment" des primes à leurs salariés (individuelles ou collectives comme la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat).Face aux difficultés de recrutement, François Asselin juge le système français d'assurance-chômage "perfectible". Il "n'est pas assez efficace", a-t-il déploré mardi, cinq jours après l'annonce par le président Emmanuel Macron du lancement "dès cet été" d'une nouvelle réforme de l'assurance-chômage."Le meilleur système assurantiel en terme de chômage, c'est celui qui indemnise correctement celui qui a un accident de parcours professionnel mais qui en même temps le raccroche au marché de l'emploi", estime M. Asselin.Le sondage de la CPME a été réalisé sur la base de 2.362 réponses de dirigeants de TPE et PME à un questionnaire en ligne réalisé entre le 16 juin et le 12 juillet.
Il y a 2 ans et 317 jours

Hager investit 15 millions d'euros dans son site de Bischwiller

CAPACITÉ DE PRODUCTION. Le fournisseur de solutions électriques, Hager, a débloqué 15 millions d'euros pour améliorer son outil de production à Bischwiller en Alsace. Au programme : nouvelles presses à injection plastique, recrutement et rénovation de bâtiment.
Il y a 2 ans et 323 jours

La Banque de France confirme sa prévision de croissance à 0,25% au deuxième trimestre

"Dans un environnement difficile marqué par la guerre en Ukraine et les fortes tensions sur les marchés des matières premières, l'activité continue de résister même si les chefs d'entreprise font état de perspectives en demi-teinte", indique la banque centrale française dans son enquête mensuelle de conjoncture.Après le recul de 0,2% du PIB au premier trimestre, l'activité économique est repartie à la hausse en avril, a un peu accéléré en mai, et s'est stabilisée en juin, détaille la Banque de France, qui ajoute que cette stabilisation se confirmerait en juillet, selon les premiers retours des 8.500 entreprises interrogées dans son enquête.Ce sont surtout les services qui soutiennent l'activité, en particulier certains services aux entreprises (information publicité, études de marché), même si d'autres comme les services de transport et d'entreposage sont en repli, toujours pénalisés par les difficultés de recrutement et les hausses de prix.Mais globalement dans les services, "les incertitudes repartent à la hausse", souligne encore la Banque de France, du fait du regain de l'épidémie de Covid-19 en ce début d'été, des difficultés de recrutement et des inquiétudes sur l'évolution de la demande dans le contexte d'inflation.Sur les recrutements, les problèmes que rencontrent les entreprises pour embaucher se sont encore accrus de 3 points en juin et concernent désormais 58% des entreprises "le plus haut niveau atteint" depuis le printemps 2021, date à laquelle la Banque de France a commencé à interroger les entreprises sur ce sujet. Il y a un an 37% des entreprises affirmaient avoir des difficultés de recrutement.Les secteurs les plus concernés sont les activités de programmation, l'intérim, les services techniques, l'aéronautique et le second oeuvre dans le bâtiment.A l'inverse, sur le front des prix, moins de chefs d'entreprises indiquent avoir augmenté leurs prix de vente en juin, et ceci pour le deuxième mois consécutif, signe d'un "ralentissement" de la hausse des prix des matières premières et de moindres difficultés d'approvisionnement.Cette tendance "masque des différences entre secteurs", nuance toutefois la Banque de France, avec une situation qui s'aggrave encore dans la chimie, le caoutchouc-plastique ou encore l'industrie du bois et papier. La Banque de France s'attend à une croissance de 2,3% sur l'ensemble de l'année 2022, comme l'Insee, tandis que le gouvernement table sur 2,5%.
Il y a 2 ans et 323 jours

Les règles actuelles de l'assurance-chômage vont être prolongées, annonce Dussopt

"Ces règles sont en vigueur jusqu'au 31 octobre et nous travaillons pour voir comment les prolonger", a déclaré M. Dussopt sur Sud Radio.Il n'a pas précisé le nouveau terme, mais selon des sources syndicales, cette prolongation pourrait être d'un an ou jusque fin 2023.M. Dussopt a rappelé que l'application de la réforme de 2019 a été retardée de deux ans du fait du Covid et des recours des syndicats devant le Conseil d'Etat."Il faut d'abord faire une évaluation. Faisons d'abord un point sur l'utilité de ces nouvelles règles. Elles facilitent les recrutements, elles facilitent les incitations à l'emploi, mais nous avons quelques mois de recul seulement", a-t-il souligné.L'Unédic n'a pas encore fait d'évaluation de cette réforme et elle n'est pas attendue avant plusieurs mois.Le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, est entré en vigueur le 1er octobre 2021.Elle a été suivie au 1er décembre de la réforme de l'éligibilité (six mois de travail et non plus quatre pour être indemnisé) et de la dégressivité de 30% (pour les chômeurs de moins de 57 ans ayant perçu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut) qui s'applique au bout de six mois et non plus huit.Le bonus-malus pour les entreprises (dans sept grands secteurs consommateurs de contrats courts) n'aura d'effet sur les cotisations chômage qu'en septembre 2022 même si la période d'observation des entreprises pour calculer cette modulation a démarré en juillet 2021.Pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron a promis une nouvelle réforme pour que les règles d'indemnisation soient davantage modulées en fonction de la conjoncture.La prolongation des règles laisserait davantage de temps pour négocier cette réforme d'autant que certains syndicats et organisations patronales réclament qu'elle soit couplée à une modification de la gouvernance de l'Unédic, régime paritaire de l'indemnisation chômage où l'Etat s'invite de plus en plus.Ils n'avaient pas apprécié le déroulé de la dernière réforme, où l'Etat leur a d'abord demandé de négocier des niveaux d'économie élevés dans "une lettre de cadrage" très précise, puis avait repris la main à la suite de l'échec des négociations."On ne veut pas d'un système où les marges de manœuvre laissées aux partenaires sociaux pour fixer les règles sont trop réduites", a réaffirmé récemment Laurent Berger (CFDT).
Il y a 2 ans et 323 jours

Recrutements : les Vosges jouent collectif pour essayer d’attirer les jeunes

La fédération départementale du BTP créé une marque employeur, en résultante d’un sondage approfondi sur les attentes des jeunes face à des métiers en tension comme ailleurs.
Il y a 2 ans et 323 jours

La production de tuiles est à son plus haut niveau depuis 2014

La production de tuiles et accessoires est en hausse de 15,9% en 2021 par rapport à 2020 et de 5,9% sur les 6 premiers mois de 2022 par rapport à la même période en 2021.Depuis 2020, la profession se mobilise pour répondre à une demande hors norme et servir ses clients dans des conditions d’activités difficiles (crise sanitaire et crise de l’énergie).Les lignes de production tournent à plein régime malgré l’augmentation massive et inédite des prix de l’énergie.Les niveaux de stock sont historiquement bas, les fabricants constatent une forte baisse du taux de retour des palettes consignées.Pour Isabelle Dorgeret, Directrice Générale de la Fédération Française des Tuiles et Briques : « Les équipes des fabricants sont conscientes des difficultés rencontrées par les sinistrés et elles sont mobilisées pour tout mettre en œuvre pour produire et servir les clients dans des conditions très tendues pour tous et avec un niveau de demande déjà très élevé. Les lignes tournent à plein régime, souvent organisées en 5x8 pour produire 24h sur 24 et sur 7 jours sur 7. La profession vend au négoce tout ce qu’elle produit, les stocks sont historiquement bas. Les tensions durent depuis plusieurs mois et les récents et tragiques épisodes de grêle n’arrangent rien. Sur le terrain et au travers de leurs organisations professionnelles, les fabricants, les négoces, les couvreurs travaillent pour prioriser les sinistrés. »+15,9% pour la production de tuile et +15 % pour les livraisons en 2021La production de tuiles et accessoires en tonnes est en hausse de 15,9% et les livraisons en hausse de 15 % (+15,1 % en France et 13,9 % à l’export). Ce sont plus de 42 millions de m2 de tuiles qui ont été produits et livrés au total et 5,5 millions de m2 supplémentaires en 2021 par rapport à 2020.Le stock en tonnes au 31 décembre 2021 était de 41,6% inférieur au stock avant COVID au 31 décembre 2019 et de 27,7% par rapport à celui de décembre 2020.Pour Isabelle Dorgeret, Directrice Générale de la Fédération Française des Tuiles et Briques : « Dès mars 2020, la profession s’est mobilisée pour servir ses clients et accompagner la reprise des chantiers. La branche a été parmi les 4 premières à obtenir la validation par le ministère du travail et le ministère de la santé de son protocole de travail pendant le COVID. Fin mai 2020, le taux de production et de livraison des tuiles et briques était à 95% de son niveau par rapport à la même période de 2019*. Fin 2020, la production n’a baissé que de 7% par rapport à 2019, mais, la demande était telle, que les stocks de tuiles et accessoires avaient déjà diminué de 20%. »Une demande toujours forte sur les 6 premiers mois 2022 accentuée par les épisodes de grêleLa production de tuiles et accessoires est en hausse de 5,9% et les livraisons sont en hausse de 1,7% en France pour les 6 premiers mois 2022 par rapport à la même période de 2021.Le stock de tuiles et d’accessoires à fin juin 2022 est diminué de 45% par rapport à celui de fin juin 2019 (avant COVID) et de 16,5% par rapport à fin juin 2021.Pour Isabelle Dorgeret, Directrice Générale de la Fédération Française des Tuiles et Briques : « On nous demande pourquoi ne pas ajouter des lignes de production. Malheureusement, il est compliqué et long de modifier une ligne production. Selon les produits, les sites, les modèles, les argiles ne sont pas les mêmes, les équipements ne sont pas les mêmes, les mises au point et les réglages sont longs. Ce n’est pas possible rapidement surtout dans un contexte de forte demande et créer une ligne requiert plusieurs années. »Energies, recrutement, palettes, transport : des conditions d’activités en tensionAlors que la filière des tuiles et briques n’est pas concernée par des difficultés d’approvisionnement pour sa matière première, l’argile, car les fabricants travaillent avec des argiles extraites dans leurs carrières à proximité des usines, les tensions sont principalement liées aux postes énergie, transport, logistique et main d’œuvre. Dès l’été 2021, la profession comme d’autres industries est ainsi fortement touchée par les hausses massives, brutales et inédites du coût de l’énergie, particulièrement du gaz naturel.Le mégawattheure (MWh) de gaz coûtait au quatrième trimestre 2021 en moyenne 91€ contre 19€ au premier trimestre1. Pour l’électricité, les tarifs sont passés de 50 à 156€/MWh2. Pour fabriquer une tonne de tuiles le poste énergie coûte en moyenne cinq fois plus au quatrième trimestre 2021 qu'au premier trimestre 2021. Pour le premier semestre 2022, la moyenne du cours s’établit à environ 100€.Pour Isabelle Dorgeret, Directrice Générale de la Fédération Française des Tuiles et Briques : « L’augmentation des prix de l’énergie et en particulier du gaz pourrait aussi avoir amené certains acteurs à stocker plus qu’avant à titre préventif. La pénurie de chauffeurs routiers, les tensions en délais et en prix sur les palettes affectent aussi nos capacités à livrer nos clients dans les délais et conditions auxquels ils étaient habitués et comme beaucoup de secteurs nous avons aussi des postes à pourvoir dans les usines pour lesquels nous peinons à recruter. Nous alertons aussi les pouvoirs publics sur les conséquences désastreuses pour la filière et nos concitoyens, si nous devions arrêter des lignes de production du fait de réductions d’approvisionnement en gaz liés aux plans de délestage en cours d’élaboration pour faire face dans les mois à venir à une interruption totale ou partielle des importations de gaz russe. »
Il y a 2 ans et 324 jours

L’industrie cimentière lance sa nouvelle plateforme des métiers en ligne !

Le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC), l’Ecole Française du Béton (EFB), et les partenaires sociaux de la branche de l’Industrie cimentière, lancent en partenariat avec OPCO2i une nouvelle plateforme des métiers en ligne à destination des étudiants et des personnes en quête de reconversion pour accompagner ses ambitions en matière de recrutement, de formation […]
Il y a 2 ans et 326 jours

Inter Service Pompe : Pour le bien-être de ses collaborateurs

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine [©ISP] « A l’heure des problèmes de recrutement, il était important pour nous de “chouchouter” nos collaborateurs et de leur proposer une base vie de qualité sur les chantiers de pompage stationnaire. Nous avons voulu regrouper le tout dans un même bungalow sécurisé », explique Antonio Agostinho, président d’Inter Service Pompe (ISP). C’est ainsi que l’entreprise s’est tournée, il y a un an, vers Jérôme Hup, Pdg de Carrosserie Cavime et sa filiale espagnole Carros Cav, à Alicante. « Nous récupérons, recyclons et restaurons des conteneurs maritimes. Pour ISP, nous en avons transformé un en base vie complète avec chauffage, toilettes, douche, cuisine, salle de repos, vestiaires… Tout le confort ! Nous sommes partis d’un cube que nous avons isolé intérieurement avec la projection d’un éco-mélange de liège et d’eau pour couper les ponts thermiques. Puis, ont été posés des panneaux sandwich de 3 cm en aluminium isolés avec de la mousse compensée. C’est du “sur mesure” total. Nous espérons pouvoir réitérer ce genre d’opérations », indique Jérôme Hup. Le petit plus : l’intervention du graffeur espagnol RudiArt, alias Rudi Hernandez, qui a personnalisé le conteneur… pour éviter, à terme, les tags sauvages ! « Du Street Art sur les chantiers, ça change et ça donne un cachet supplémentaire à la base vie. Nous avons testé cette opération sur un conteneur pour voir l’impact sur les collaborateurs et les clients. Et tout le monde est content et satisfait au final. Le bien-être de notre personnel est vital pour nous. C’est le B.A.-ba du savoir-vivre », reprend Antonio Agostinho. Et Jérôme Hup, de conclure : « Le résultat est juste magnifique ». Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 328 jours

EUROBOIS 2022 : une édition réussie

L’ensemble des exposants et partenaires sont unanimes vis-à-vis de la dynamique de cette édition d’Eurobois. L’affluence le confirme avec 22 883 professionnels présents durant les 4 jours et l’augmentation de la part du visitorat national entre 2020 et 2022, qui représentait 50% cette année, en hausse de 5 points par rapport à 2020. Les visiteurs étaient majoritairement composés de porteurs de projets, acheteurs et décideurs, venus visiter le salon avec des objectifs concrets (lancement de nouvelles activités, investissements en équipements, recherches de partenaires…). Le Top 5 des activités visiteurs les plus représentées sur le salon sont : la décoration et de l’agencement intérieur, la menuiserie, la charpente, la scierie – l’affûtage – le séchage et enfin les fabricants de matériel et machines diverses. Dans un contexte de forte croissance liée aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Et même si la situation tend à s’améliorer (+2% de recrutements depuis 2 ans), les efforts doivent être maintenus. Alors que plus de 70 000 projets de recrutement sont prévus à l’échelle nationale cette année, le campus Eurobois soulignait l’engagement du salon aux côtés des professionnels. Plus de 100 offres d’emploi ont ainsi été proposées sur le Mur de l’Emploi, dans différentes spécialisations et 15 organismes de formation étaient présents sur le Campus Eurobois pour présenter leurs formations initiales et continues : Centre de Formation Forestière (Saugues) Centre de formation professionnelle du Pays des Bleuets CFPF DE CHATEAUNEUF DU RHONE – Centre de Formation Forestière de Châteauneuf du Rhône CFPPA REINACH FORMATIONS (Savoie) Compagnons du devoir L’Ecole Technique du Bois (01) ENSTIB (Lorraine) EPLEFPA Roanne Chervé, Site du Lycée Nature et Forêt ESB (Nantes) FIBOIS (Lyon) FORMABOIS (Québec) GRETA CFA Lyon métropole Institut des Métiers Lycée Claude Mercier (03) Master Sciences du Bois Faculté des Sciences – Université de Montpellier … Pôle Emploi était également présent sur 2 journées afin d’informer les visiteurs sur les offres d’emploi disponibles dans la filière En plus des animations historiques du salon, comme l’atelier de Fabrication de Panneaux MOB, le Plateau Batijournal TV ou encore les nombreuses démos sur le salon, de nouvelles animations sont venues enrichir cette édition 2022. Eurobois donne dès à présent rendez-vous du 6 au 9 février 2024 pour sa prochaine édition.
Il y a 2 ans et 332 jours

SIBCA : le salon de l’immobilier bas carbone

Les leaders de la construction et l’immobilier se réuniront au Sibca : le premier salon de l’immobilier bas carbone du 22 au 24 septembre 2022 au Grand Palais Éphémère de Paris. Les acteurs de l’immobilier et du bâtiment bas carbone se réuniront pendant 3 jours pour explorer et présenter les solutions bas carbones existantes pour concevoir, construire et rénover les grands projets urbains et les bâtiments de demain. Bati-Journal et Planète Bâtiment sont partenaires de l’événement. Le Salon de l’Immobilier Bas Carbone, c’est :  – la présentation des innovations, des projets, des solutions techniques et des opérateurs exclusivement Bas Carbone. – La rencontre et les échanges concrets entre tous les professionnels engagés dans l’immobilier et le bâtiment Bas Carbone (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, industriels, collectivités, aménageurs, investisseurs, foncières, promoteurs, équipementiers, industriels, réemploi, recyclage…) réunis autour des démonstrations de savoir-faire, présentations de réalisations exemplaires, conférences, rendez-vous d’affaires, dîner de gala. – La mise en lumière de l’excellence Bas Carbone et des remises de prix : Palmarès des Maître d’ouvrage Bas Carbone, Territoires Bas Carbone, lauréats label BBCA.
Il y a 2 ans et 336 jours

Le Groupe Atlantic lance son "Plan électronique 2024"

Leader européen du HVAC (Heating Ventilation Air Conditioning), le GROUPE ATLANTIC connait une forte croissance qui se traduit par une augmentation des besoins en cartes électroniques de l’ordre de 40% d’ici à 2024 pour l’ensemble des marques du Groupe.Le lancement du « Plan électronique 2024 », concrétise l’ambition du GROUPE ATLANTIC de développer son activité électronique afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en matière de solutions éco-efficientes, connectées et intelligentes, ou encore d’intégration de nouvelles fonctions sur les produits de ses marques.Cet investissement stratégique permettra au Groupe d’augmenter ses capacités de production grâce à l’ouverture au sein de l’usine de la Roche-sur-Yon d’une 3ème ligne CMS (Composants Montés en Surface) ainsi que d’accroitre les volumes de stockage de ses composants et semi-finis*(+20%). La surface de production du site sera agrandie de plus de 650 m², les bureaux des équipes support et R&D de 1 500 m² ainsi que le laboratoire d’essais et de qualification. Les travaux, qui ont commencé le 28 mars dernier, se termineront en mars 2024.« Ce projet, qui s’appuie sur une équipe de 10 collaborateurs multi-métiers, permettra de maintenir et développer la fabrication de cartes électroniques sur notre site historique de La Roche-sur-Yon. Ce plan s’inscrit pleinement dans la volonté du Groupe de s’imposer comme un acteur majeur de la décarbonation et du bien-être dans les bâtiments grâce au développement de solutions de plus en plus éco efficientes et intelligentes pour le chauffage, la ventilation et la qualité de l’air intérieur », précise Guillaume Flipo, Directeur des opérations de l’unité électronique du GROUPE ATLANTIC.Ce projet aura un impact positif sur l’emploi : il prévoit le recrutement de 20 personnes, que ce soit en fabrication ou en R&D.GROUPE ATLANTIC est aujourd’hui, parmi les seuls dans son secteur activité, à avoir intégré la fabrication de cartes électroniques « Made in France ». Dotée d’un bureau d’études électronique intégré, l’unité Electronique du Groupe peut concevoir elle-même ses systèmes, répondant aux mieux aux usages de ses clients, tout en maîtrisant les coûts et en suivant les évolutions nécessaires pour répondre rapidement aux besoins du marché.
Il y a 2 ans et 337 jours

Fin de l'aventure pour le constructeur des maisons Phénix

« Phénix, pour que chacun ait sa maison » : tel était le slogan des maisons Phénix, une société du groupe Geoxia. Trois usines de l'entreprise ont obtenu un sursis car l'État a décidé de financer leur poursuite d'activité afin de finir en bonne et due forme des chantiers en jachère. Concernant les chantiers ouverts, Bercy a ajouté que les assureurs s'en occuperaient pour la suite, en prenant en charge le recrutement de la main-d'œuvre et les pénalités de retards ainsi que les surcoûts.Maisons Phénix a été créée en 1946 et s'est vite faite une place en France grâce à un modèle de maison individuelle standardisée, rapide et peu chère à bâtir. La société employait 1.150 personnes et, en 2021, réalisait un chiffre d'affaires de 252 millions d'euros. Après des premières difficultés financières à la fin des années 2000, Maisons Phénix avait vu son accès aux financements des banques coupé et la crise sanitaire suivie de la hausse des prix des matériaux et de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine ont eu raison de la société.Le plan « Grands Licenciements » a été activé par le ministère de l'Économie "pour aider les salariés à retrouver un emploi dans un secteur que l'on sait en forte demande de main d'œuvre".
Il y a 2 ans et 337 jours

Recrutement : Ingérop met les bouchées doubles

Le groupe d’ingénierie, dont les embauches ont augmenté de 40 %, met en avant ses atouts pour se démarquer auprès des candidats.
Il y a 2 ans et 339 jours

NGE et Pôle emploi PACA signent une convention de partenariat pour mettre en place des actions inédites

NGE, très engagé dans l’insertion et l’inclusion professionnelles, collabore depuis plus de 20 ans avec les acteurs locaux de l’emploi, au premier rang desquels Pôle emploi, pour favoriser l’intégration, la formation et l’embauche des personnes en recherche d’emploi, en reconversion, et des jeunes en rupture scolaire.C’est dans ce cadre que NGE et Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur ont conclu une convention qui outre les engagements réciproques visant à promouvoir les métiers du BTP, les opportunités d’emploi et à satisfaire les besoins en recrutement met en oeuvre 2 actions inédites.Depuis avril 2022, l’entreprise NGE bénéficie de l’expertise d’une conseillère entreprise référente qui est la porte d’entrée des services de Pôle emploi pour l’ensemble du groupe NGE. Elle intervient également à l’école interne CFA de NGE pour conseiller les apprenants en lien avec l’équipe pédagogique de NGE. Elle contribue au sourcing des candidats dans le cadre d’un préapprentissage ou d’une préparation opérationnelle à l’emploi et assure la gestion des offres et le suivi pour les besoins locaux.Un projet d’entreprise éphémère dédiée aux demandeurs d’emploi jeunes et orientée BTP. NGE sera directement impliqué dans sa mise en oeuvre et pourra associer d’autres entreprises du secteur pour optimiser la mise en parcours des jeunes « associés ». L’entreprise éphémère est un dispositif innovant qui permet à un groupe de demandeurs d’emploi de créer une entreprise où les compétences de chacun seront utilisées pour chercher collectivement un emploi.« Nous travaillons de façon étroite avec NGE, nous avons notamment mis en place avec la CCI d’Arles et son groupe BTP un dispositif dédié aux jeunes du pays d’Arles pour qu’ils reçoivent une formation via son CFA. En fonction de l’assiduité des stagiaires et de leurs appétences pour les métiers du BTP, un emploi leur a été proposé. Plusieurs entreprises de BTP de la région se sont ralliées à ce dispositif. Là, nous allons un cran plus loin avec ces expérimentations. L’idée est d’optimiser toutes les ressources que nous avons au service du recrutement. Ce travail de proximité au sein même de NGE va porter ses fruits, j’en suis sûr. Les résultats de ces actions pourront servir à toute la filière BTP de la région.» Pascal Blain, directeur régional Pôle emploi.« Nous avons de tels besoins en recrutement (4000 personnes/an) que nous devons innover, imaginer d’autres façons de collaborer avec les acteurs locaux de l’emploi. Nous sommes ravis d’être les pionniers de ce tout nouveau dispositif. Nous avons ensemble, avec Pole emploi, défini les missions de la personne facilitatrice qui travaille directement en prise avec nos équipes recrutement et formation. On gagne en efficacité et en qualité, indéniablement. N’oublions pas que toute cette énergie est mise au service des personnes en recherche d’emploi pour lesquelles nos équipes respectives sont totalement mobilisées. » Bruno Pavie, directeur des ressources humaines NGE.
Il y a 2 ans et 345 jours

Le secteur du BTP mis à rude épreuve

L’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. [©ACPresse] Le BTP s’accroche. Malgré les difficultés d’approvisionnement et de recrutement, l’activité du secteur garde une bonne dynamique sur le début 2022, selon la FFB. En témoigne le niveau élevé des carnets de commandes de plus de sept mois à la fin mars. Les entreprises résistent, notamment grâce au lancement des remboursements des prêts garantis par l’Etat (PGE). Ainsi, le nombre de défaillances sur les quatre premiers mois de 2022 s’avère 40 % inférieur à celui de 2019. Lire aussi :L’Ecima fait part de son inquiétude au nouveau gouvernement En parallèle, l’emploi continue de progresser avec plus de 8 000 postes créés sur le premier trimestre. Depuis le printemps 2020, le BTP affiche 86 600 postes supplémentaires, soit une hausse de 7 %. Cependant, le secteur peine à trouver de nouvelles recrues. A cela s’ajoute une crise des matériaux qui reste toujours d’actualité. La hausse des prix des matériaux Selon l’Insee, entre novembre 2021 et avril 2022, les prix de l’acier et de l’aluminium ont augmenté de 27 %. Les tuiles enregistrent aussi une hausse de 20 %, tout comme les produits en PVC (16 %), en céramique (12 %), en cuivre ou encore en plastique (10 %). De manière générale, l’index BT01 calculé par l’Insee résume l’ensemble des coûts d’une entreprise moyenne du bâtiment. Il affiche une hausse de + 3 % sur les trois premiers mois de 2022. En comparaison, sur l’ensemble de l’année 2021, les chiffres montraient une hausse de + 5 %. Lire aussi :Bourgogne – Franche-Comté : Bonne tenue de la construction dans l’Est Par ailleurs, des craintes sur l’activité en 2023 se font ressentir. En effet, l’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. La FFB et d’autres acteurs de la construction ont déjà signalé sa probable chute à l’horizon de la fin 2022. En témoigne la baisse de 8 % des permis de construire pour les maisons individuelles en avril 2022 par rapport à avril 2021. Quant au logement collectif, les ventes continuent de plonger et la situation des permis progresse lentement sous l’effet de l’anticipation de la RE 2020. Les Assises du BTP très attendues Pour redresser la barre, la FFB compte sur les Assises du BTP. Annoncées par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ces dernières permettront d’aborder tous les sujets de préoccupations que le secteur subit. « Il faudra revenir sur la solidarité de la filière et réfléchir sur l’indexation des prix des marchés et des aides comme les CEE et MaPrimeRénov’ », déclare Olivier Salleron, président de la FFB. Les Assises du BTP seront aussi l’occasion d’aborder la transition écologique et numérique. Un point crucial pour la transformation du secteur, en termes de marchés, d’emplois ou de formations. Ce regroupement devrait ainsi permettre de réguler tout un secteur qui maintient le cap, mais qui fait face à de nombreuses menaces qui le fragilisent…
Il y a 2 ans et 349 jours

Quels sont les salaires des professionnels du BTP par fonction et par région ?

En Ile-de-France : la reprise des recrutements se fait sentir depuis le début de l’année et le marché de l’emploi reste actif en particulier à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis. Tous les métiers en MOE/ Travaux sont en tension, en bureau d’études comme en entreprise de travaux. Les profils de techniciens maintenance CVC, dessinateurs-projeteurs et ingénieurs travaux TCE sont particulièrement recherchés.En Ile-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 35 et 40 K€ par an.En Auvergne-Rhône-Alpes : région extrêmement dynamique, avec des grandes villes très attractives comme Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy et Saint-Etienne, des projets de moyenne à grande envergure et beaucoup de projets neufs. La plupart des entreprises sont représentées et recherchent de nouveaux profils, en particulier des conducteurs de travaux, chargés d’affaires, dessinateurs-projeteurs, pilotes OPC. Le bâtiment recrute tous secteurs confondus (gros œuvre, second œuvre, aménagement …), en entreprise comme en maitrise d’œuvre, énergies renouvelables ou encore lots techniques (électricité, CVC, plomberie).En Auvergne-Rhône-Alpes, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 31 et 36 K€ par an.Hauts-de-France : région très dynamique également, principalement à Lille, Roubaix et Tourcoing. Les secteurs du gros et second œuvres, travaux publics et béton recrutent de façon assez importante. Les entreprises recherchent des conducteurs de travaux, des ingénieurs et des techniciens d’étude.Dans les Hauts-de-France, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.Provence-Alpes-Côte d’Azur : région dynamique et attractive, les villes de Marseille et d’Aix-en-Provence sont en tête des bassins d’emploi. Le BTP recrute majoritairement dans les secteurs de la voirie et des réseaux divers (VRD), les travaux publics, les entreprises générales de bâtiment, le secteur des lots techniques (notamment chauffage, ventilation et climatisation, maîtrise d’œuvre sur les profils ingénieurs/projeteurs spécialisés). Les dessinateurs-projeteurs, ingénieurs d’études, conducteurs de travaux, de BIM modeleur, d’ingénieurs méthodes, ou encore de techniciens BE sont des profils très recherchés.En PACA, un conducteur de travaux en travaux publics est rémunéré entre 30 et 36 K€ par an.« La crise du COVID avait provoqué un ralentissement du marché avec des retards sur les chantiers qui doivent maintenant être rattrapés. Le marché est donc extrêmement tendu actuellement, les entreprises ont du mal à trouver des candidats disponibles » explique Jérémy Randoing consultant senior chez Fed Construction. « Cependant, du fait de la crise en Ukraine et de ses conséquences sur les prix des matériaux et de l’énergie, on commence à voir apparaitre une certaine prudence chez les recruteurs. Elle pourrait se renforcer dans les prochains mois, en fonction du contexte économique et géopolitique, notamment avec des entreprises plus exigeantes dans le choix des candidats. » conclut-il.Pour télécharger l'étude complète, cliquez ici.[1] Les données ont été recueillies entre mars et mai 2022 par les consultants de Fed Construction dans les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.
Il y a 2 ans et 350 jours

Salaires à l'embauche : l’étude de Fed Construction région par région

Le cabinet de recrutement spécialisé Fed Construction publie, ce 16 juin, son enquête sur les rémunérations à l’embauche dans le BTP par fonction et par région (Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côte d’azur). Les niveaux de salaires demeurent élevés, à un niveau globalement stable depuis 2019.
Il y a 2 ans et 351 jours

La Banque de France relève légèrement sa prévision de croissance au 2e trimestre

"Après le repli du premier trimestre (-0,2%, ndlr), l'activité du deuxième trimestre ferait preuve de résilience, c'est-à-dire que clairement on n'aurait pas de récession dans l'économie française", a affirmé Olivier Garnier, directeur général des statistiques et des études de la banque centrale française en présentant son enquête mensuelle de conjoncture."En avril, (...) on avait un début d'amélioration et la bonne nouvelle c'est que pour le mois de mai, l'enquête tend à montrer qu'il y a une amélioration assez nette dans l'ensemble des grands secteurs c'est-à-dire l'industrie, le bâtiment et les services", a détaillé M. Garnier."Cette amélioration se poursuivrait en juin même si ce serait un peu plus modéré", avec notamment un léger repli dans le bâtiment, a-t-il ajouté.Selon les retours des 8.500 entreprises interrogées par la Banque de France, les capacités de production dans l'industrie étaient ainsi utilisées en mai à 79%, se situant désormais au dessus de la moyenne des 15 dernières années dans la quasi totalité des secteurs.Dans les services, les secteurs pénalisés par l'épidémie de Covid-19 continuent eux de tirer l'activité, en particulier l'hôtellerie-restauration avec le retour des touristes étrangers en France.Les difficultés d'approvisionnement dans l'industrie et le bâtiment nées de la reprise post-Covid et de la hausse des prix des matières premières restent toutefois élevées, mais se tassent.En parallèle, moins d'entreprises envisagent d'augmenter leurs prix de vente en juin par rapport au mois précédent, du fait "d'une augmentation moins forte des prix des matières premières", souligne la Banque de France.Elles sont 35% dans l'industrie (après 42% en mai), 24% dans les services (après 25%) et 53% dans le bâtiment (après 58%).En revanche, les difficultés de recrutement se sont encore accrues en mai, sans doute en lien avec la reprise de l'activité, selon M. Garnier.La Banque de France actualisera mardi prochain sa prévision de croissance pour 2022, ainsi qu'à horizon 2024. Dans son précédent scénario, datant de mi-mars, elle tablait sur une croissance comprise entre 2,8 et 3,4% cette année en fonction de l'évolution des prix du pétrole.
Il y a 2 ans et 351 jours

Dal'Alu fête 40 ans d'innovations et étoffe son réseau de franchisés en France

Et il entend le rester en s’appuyant notamment sur son centre de formation ALUCAMPUS et le recrutement de nouveaux ambassadeurs de la marque (10 par an en moyenne). Ses atouts ? Un goût prononcé pour l’innovation, une envie d’accompagner des entrepreneurs dans le développement et la transmission de leur activité, et une démarche RSE volontariste qui guide ses orientations stratégiques depuis 3 ans.C’est au retour d’un voyage aux Etats-Unis que Jean-Pierre et Marie-Françoise MICOULEAU ont l’idée d’intégrer une profileuse dans un véhicule atelier, première grande innovation de DAL’ALU. Celui-ci devenant le symbole et le vecteur principal de communication de la marque. Ils décident de se spécialiser sur un seul matériau, l’aluminium (quand les concurrents proposent davantage du zinc et du PVC), et de se lancer directement en franchise, alors une vraie différenciation dans le milieu du BTP (le réseau compte 100 franchises dès 1996). Ce sont les 3 clés qui expliquent la réussite et la trajectoire de l’entreprise. Depuis 2007, Jean-Baptiste MICOULEAU (l’un des fils du couple fondateur) poursuit l’aventure familiale aux côtés de Bernard Houtin, Directeur général. Innover & éco-concevoirExperte depuis 40 ans de la transformation du matériau aluminium en gouttière et plus largement de l’Avancée de Toit « tout alu » pour l’habitat, l’entreprise fondée en 1982 par Jean-Pierre MICOULEAU a créé le 1er concept de profilage en continu (gouttière aluminium en un seul tenant) embarqué dans un véhicule-atelier. Le poseur travaille les gouttières directement sur le chantier ce qui facilite le sur mesure, un gain de temps et une étanchéité parfaite en l’absence de raccords. Aujourd’hui, ce sont plus de 450 véhicules-ateliers qui sillonnent la France quotidiennement. Une innovation qui donne l’impulsion pour toutes les suivantes... INOA est la plus récente : la 1ère gouttière aluminium du marché éco-conçue et à l’étanchéité intégrée, dont l’impact carbone a été au cœur des préoccupations, dès la genèse.* Une action concrète issue d’une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) initiée en 2019 et qui porte sur la limitation des impacts environnementaux, l’engagement auprès de tous les collaborateurs et le rôle sociétal de l’entreprise. Depuis 3 ans, le positionnement de marque décalé et impactant est déployé autour d’une promesse forte « Demandez-nous l’ALU. », celle de l’engagement et de l’exigence au service de la satisfaction clients et du réseau.Les ambitions de DAL’ALU : former les collaborateurs et étoffer le réseauLe maillage partout en France de 150 entreprises agréées (principalement des structures familiales composées en moyenne de 4 collaborateurs) fait la force de DAL’ALU et lui permet aujourd’hui d’être leader sur l’évacuation des eaux pluviales en France. Devenir un véritable réseau de services pour les clients finaux, digitaliser la relation commerciale et accompagner au plus près les franchisés dans leurs compétences, leur développement et pour certains dans la transmission (les premiers franchisés des années 80 transmettent à leur tour l’activité) : tels sont les enjeux pour DAL’ALU dans les années à venir. C’est grâce au centre de Formation ALUCAMPUS** ouvert en 2018 et qui bénéficie des expertises des collaborateurs de DAL’ALU comme des professionnels externes, qu’il est désormais possible de - non seulement - former les entrepreneurs franchisés sur le savoir-faire d’artisan mais aussi de les doter des fonctions support utiles à toute entreprise : gestion, management, communication, RH, etc.Autre atout de cet organisme en cours de certification (qui dispose de 300 m² de dépôt-atelier et de salles de réunion dédiées), celui de palier et d’anticiper le manque de main d’œuvre et de savoir-faire technique. Ainsi, ALUCAMPUS forme des jeunes au métier spécifique du travail de l’aluminium qui recourt aux méthodes de couvreur et de menuisier mais pour lequel aucune formation ad hoc ni diplôme n’existent. A date, ce sont plus de 80 stagiaires qui ont été formés (et pour certains ont intégré des franchisés) pour plus de 1 400 heures de formation dispensées.« Travailler une matière toujours « en vogue », tout en distillant de l’innovation, pas seulement de produit mais aussi en termes de communication, d’usage et d’exploitation…C’est ce qui nous anime au quotidien dans l’atelier de fabrication, les services support et avec nos franchisés. Sourcer localement le plus possible la matière première, écoconcevoir, fabriquer en France et soutenir l’entreprenariat via notre réseau de franchises sont prioritaires pour les équipes de DAL’ALU. L’ADN de l’entreprise, à savoir ses valeurs familiales, ses partis-pris assumés depuis 40 ans et son exigence pour la qualité de service comme de produit, lui donnent les garanties de poursuivre sereinement son déploiement. » Bernard HOUTIN, Directeur généralChiffres et données-clésDAL’ALU (structure familiale) : CA 2020 de 17,5M€ HT et 35 salariésDAL’ALU, entreprise et réseau de 150 franchisés : CA 2020 de 56 M€ HT et 600 collaborateurs450 véhicules ateliers partout en FranceSite de fabrication, administratif et logistique sur St Médard d’Eyrans (33) au sud de BordeauxRSE : www.dalalu.com/rse-des-actions-concretes*FDES, Fiche de Données Environnementales et Sanitaires, à l’appui, il bénéficie d’un impact de 17% inférieur aux produits traditionnellement proposés sur le marché. ** Alucampus - premier centre de formation dédié à l’aluminium dans l’enveloppe du bâtiment
Il y a 2 ans et 352 jours

20 ans après sa création, des expérimentations en cours pour faciliter la validation des acquis de l’expérience

Aux côtés de l’enseignement scolaire et de la formation continue, la validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAE) constitue la troisième voie d’accès à la certification. À ce titre, elle figure parmi les actions éligibles au financement par le compte personnel de formation (CPF). Après 20 ans de pratiques, cet outil reste trop peu connu et trop peu utilisé. Il constitue pourtant une véritable opportunité d’accéder à la qualification et permet une insertion dans l’emploi durable. C’est également un levier efficace d’évolution et de transition professionnelles. Il apparaît donc nécessaire d’agir en faveur d’une plus forte mobilisation de la VAE et d’une meilleure sécurisation du parcours, particulièrement dans le contexte actuel de transformations économiques en lien avec les transitions technologiques et environnementales, qui demandent une plus grande adaptabilité des compétences aux besoins des entreprises. La VAE doit également permettre de répondre aux attentes de nouveaux publics, parmi lesquels les jeunes éloignés de l’emploi, peu ou pas qualifiés, ainsi que des actifs alternants courtes périodes d’emploi et périodes de chômage. Pour consolider la VAE et en faciliter le recours, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a souhaité lancer une expérimentation dans le secteur du grand âge – dont les besoins de recrutement sont importants – pour lever les freins existants, rendre son accès plus simple et plus lisible, réduire les délais et les démarches administratives, tout en préservant l’exigence et la qualité de la preuve des compétences détenues. Cette expérimentation s’ajoute à d’autres initiatives, notamment celle conduite par les AT pro. Pilotée par Carine Seiler, haut-commissaire aux Compétences, cette expérimentation permettra d’alimenter la réflexion des certificateurs sur les nécessaires évolutions de cet outil de reconnaissance des compétences. À l’occasion des 20 ans de la VAE, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion réaffirme son engagement à faire de cette voie d’accès à la certification, une voie pleinement mobilisable au bénéfice des actifs et des besoins de l’économie.Pour Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences : « Notre choix, c’est de réformer par l’expérimentation, de tester à petite échelle avant de généraliser, de parier sur l’ingéniosité des acteurs, de prendre en compte le retour des utilisateurs, de ceux qui se lancent de cette formidable aventure, pour ajuster et apporter un service « sur mesure ». Le mouvement est engagé. Il nous appartient aujourd’hui de franchir une nouvelle étape, à partir des enseignements de l’expérimentation en cours. Car, nous ne pouvons pas construire la société de la connaissance sans la société de la reconnaissance ! »
Il y a 2 ans et 352 jours

Conjoncture du Bâtiment à début juin : l'activité tient encore, malgré la crise des matériaux

L’activité tient encorePar ailleurs, les entreprises résistent pour l’heure. Alors que le remboursement des PGE a commencé, le nombre de défaillances sur les quatre premiers mois de 2022, bien qu’il se redresse, s’avère encore 40% inférieur à celui relevé sur les quatre premiers mois de 2019, soit avant la crise sanitaire.Le PIB et ses composantes - © FFB d'après l'INSEEEn conséquence, l’emploi continue de progresser dans le secteur, de plus de 8 000 postes sur le premier trimestre 2022. Depuis le premier confinement du printemps 2020, le secteur n’a jamais cessé de créer de l’emploi et affiche 86 600 postes de plus, soit une hausse de près de 7%, près de deux points de pourcentage de plus que l’ensemble de l’économie. Cela explique pour partie les difficultés de recrutement, toujours particulièrement fortes dans le bâtiment. Malgré cela, les perspectives d’embauches à l’horizon de l’été restent assez bien orientées.Taux d’inflation en France - © FFB d'après l'INSEEMais une crise des matériaux toujours d’actualité…Le contexte s’avère toutefois difficile, avec une crise des matériaux qui ne trouve pas de terme. Selon les données Insee, entre novembre 2021, début de la crise de l’énergie, et avril 2022, les prix des aciers pour la construction et des demi-produits en aluminium ont encore progressé de 27%, ceux des tuiles de 20%, ceux des produits PVC de 16%, ceux des produits céramiques de 12%, ceux des demi-produits en cuivre des produits verriers ou plastiques de près de 10%, etc. Taux de chômage - © FFB d'après l'INSEEPlus globalement, malgré une quasi-stabilité du coût horaire du travail et sous l’effet d’une progression moyenne de 6% du coût des matériaux mis en œuvre, l’index BT01 calculé par l’Insee, qui résume l’ensemble des coûts d’une entreprise moyenne du bâtiment, s’affiche à +3% sur les trois premiers mois de 2022, après plus de +5% sur l’ensemble de 2021.Taux et durées des crédits immobiliers accordés aux particuliers - © FFB d'après l'INSEELes litanies de hausses qui se succèdent depuis la fin 2020 fragilisent évidemment les entreprises de bâtiment. Et de fait, au premier trimestre 2022, une claire dégradation de la marge opérationnelle de la construction se lit dans les comptes trimestriels de la Nation publiés par l’Insee. Ce constat confirme que, la solidarité de filière appelée de ses vœux par la FFB depuis deux ans doit impérativement devenir réalité, à la fois par de la tempérance sur les prix des matériaux et par l’insertion systématique de clauses de variations de prix.Perspectives de mises en chantier exprimées par les promoteurs - © FFB d'après l'INSEE… Et des craintes sur l’activité en 2023Le marché de l’amélioration-entretien, qui représente environ 54% du chiffre d’affaires du bâtiment, accélère un peu en début d’année. De fait, l’activité progresse de 1,4% en volume par rapport au premier trimestre 2021, après +1,1% au trimestre précédent. Toutefois, la suite de l’année devrait encore bénéficier de la dynamique de MaPrimeRénov’, qui ne se dément pas, avec 207 000 primes accordées sur les quatre premiers mois de 2022, soit +19% sur un an. Il faut toutefois signaler que la dégradation du marché des CEE et l’instabilité de l’aide brident l’activité. Ventes de maisons individuelles en secteur diffus - © FFB d'après l'INSEELe non résidentiel neuf constitue la bonne nouvelle du moment. En glissement annuel sur quatre mois à fin avril 2022, les surfaces commencées et autorisées s’y redressent de 26% et 12%. Pour autant, ces évolutions positives maintiennent encore le segment bien en-deçà des niveaux d’avant-crise sanitaire. Évolutions régionales (en %, en glissement annuel) des ventes de logements neufs - © FFB d'après l'INSEEEn revanche, l’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. Plusieurs acteurs –dont la FFB– ont déjà signalé à de nombreuses reprises sa très probable chute à l’horizon de la fin 2022. Les chiffres récents confirment ce risque, notamment avec la fin du choc positif créé par l’anticipation de la RE2020 en maison individuelle. De fait, sur ce segment, les permis abandonnent 8% en avril 2022 par rapport à avril 2021, en droite ligne de l’effondrement des ventes constaté depuis le début de l’année. Les mises en chantier suivront dans les prochains mois. Quant au collectif, les ventes de logements continuent de plonger et la situation ne s’améliore que transitoirement du côté des permis, sous l’effet de l’anticipation de la RE2020 là encore.Glissement annuel sur douze mois à fin avril 2022 des mises en chantieret autorisations de logements (en %) - © FFB d'après l'INSEEDe la nécessité d’accompagner un secteur qui porte l’économieIl n’est pas trop tard pour redresser la barre et assurer la visibilité nécessaire au secteur. C’est d’ailleurs indispensable puisque le bâtiment s’avère aujourd’hui l’un des rares secteurs à tirer l’économie et, plus encore, l’emploi pérenne en France, tout en répondant à des réels besoins. Évolutions (en volume) de l’activité d’amélioration-entretien - © FFB d'après l'INSEEDans un contexte de bouleversement économique mondial, il importe de protéger cet atout maitre, d’autant qu’on ne réussira pas l’indispensable transition écologique sans artisans et entreprises de bâtiment présents sur tout le territoire.Les Assises du BTP annoncées par Bruno Le Maire et souhaitées rapidement après les législatives tombent donc à point nommé. Elles permettront d’aborder tous les sujets de préoccupations évoqués précédemment.Évolutions (en volume) de l’activité de rénovation énergétique - © FFB d'après l'INSEEIl faudra revenir sur la solidarité de filière, y compris à son amont (industriels et distributeurs), et sur l’indexation des prix des marchés, modalités de financement comprises. Le sujet de l’accompagnement de la trésorerie des entreprises sera aussi abordé, avec des questions tournant autour de l’allongement du remboursement des PGE, des avances sur marché, etc.Il conviendra encore de réfléchir au financement de la RE2020 et à l’indexation des aides (PTZ, MaPrimeRénov’, CEE, …) dans un contexte à nouveau inflationniste. Ce contexte renforce d’ailleurs notre demande de mise en place d’un mécanisme d’amortissement généralisé en faveur du l’investissement locatif privé en lieu et place des dispositifs fiscaux dérogatoires.Carnets de commandes des entreprises de bâtiment - © FFB d'après l'INSEENous y porterons également notre demande de tempérance législative et règlementaire pour éviter l’accumulation trop rapide des surcoûts associés, mais non financés (RE2020, ZAN, REP, suppression de l’accès au GNR, conséquence de la SFEC…). La FFB militera d’ailleurs pour une simplification tous azimuts permettant de gagner en fluidité et de lever les blocages dans la construction neuve, d’abord en généralisant effectivement la dématérialisation du dépôt et de l’instruction des permis, mais aussi en étudiant sérieusement la piste du permis déclaratif ou en encadrant les processus dilatoires de pré-instruction des permis, etc.Il conviendra aussi d’y aborder la transition écologique et digitale, de bien mesurer ce qu’elle implique comme transformation du secteur en termes de marchés, d’emploi, de formation, de structures d’entreprise et d’organisation de la filière à l’horizon 2050.Ces Assises constituent donc bien un chantier de début de quinquennat. Il doit permettre de mieux répondre aux menaces immédiates qui pèsent sur le bâtiment, mais aussi, dans un monde qui connait de grands bouleversements, de préparer l’avenir du secteur au service de nos concitoyens et de notre économie. Vaste et enthousiasmant programme !
Il y a 2 ans et 352 jours

Économie : "Les Assises du BTP tombent à point nommé" pour Olivier Salleron (FFB)

CONJONCTURE. L'activité des entreprises de la construction tient bon malgré les difficultés d'approvisionnement et les problèmes de recrutement. La Fédération française du bâtiment considère cependant que les obstacles structurels demeurent, et attend beaucoup des Assises du BTP annoncées par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire - reconduit depuis dans ses fonctions - avant l'élection présidentielle.
Il y a 2 ans et 357 jours

Le salon Eurobois dévoile son programme

A la hauteur de cette offre et au plus près des tendances du marché et des besoins de la filière, Eurobois proposera un programme de contenus riches et variés.Il abordera les enjeux actuels de la filière tels que l'emploi, la formation, la montée en compétences, le numérique et l'innovation. Et mettra en valeur plus particulièrement les secteurs de la 1ère transformation, de la 2nde transformation et de l'agencement aussi bien sur les stands des entreprises que dans le cadre des nombreuses animations et conférences.Ce programme, alliant animations, démonstrations pratiques et sujets prospectifs, proposera des contenus spécifiques et adaptés aux besoins des visiteurs professionnels : agenceurs, architectes d’intérieur, charpentiers, ébénistes, menuisiers, collectivités, négoce, ou encore des scieurs. Ils auront la possibilité de s'informer sur les dernières actualités de la filière, de découvrir les innovations présentées par les entreprises exposantes, de participer à des démonstrations et mises en pratique sur de nombreuses animations et stands, et enfin d’accéder facilement aux offres d'emplois proposées et formations existantes.L’innovation au cœur du salonVéritable vitrine de toutes les nouveautés, produits, services et technologies, EUROBOIS place l’innovation au cœur du salon avec de nombreux dispositifs permettant aux visiteurs professionnels de découvrir les nouveautés de la filière.Les EUROBOIS AWARDSPlateforme de lancement de produits et services, le concours EUROBOIS AWARDS récompense le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts. Les 28 innovations des 22 entreprises en lices seront jugées par un jury de professionnels de la filière, ainsi que par un jury d’étudiants issus d’écoles spécialisées de la filière bois.Nouveauté, les professionnels auront l’occasion de découvrir les innovations des entreprises à travers un pitch de 5 minutes sur le Plateau TV, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. La remise des prix aura lieu le 15 juin à 16h30, également sur le Plateau TV.Découvrez la liste des innovations présentées aux Eurobois AwardsEspace Wood Innovations – stand : 6M44Organisé par le Pôle de Compétitivité Xylofutur, La Wood Tech et Canopée Challenge, l’espace Wood Innovations proposera tout au long du salon de découvrir, d'échanger, de construire autour des thématiques d'innovation.Plusieurs ateliers seront proposés durant les 4 jours :Présentation des lauréats du Canopée ChallengeLes possibilités de l'innovation technique en lien avec les enjeux de la filièreL’intérêt d’intégrer du design dans le processus d’innovationPrésentation du Plan d'Investissement d'Avenir (PIA) 4 - Région Auvergne-Rhône-AlpesLes start-up de La Wood TechAtelier "Digital" : Innovation et Digital - Une convergence inéluctablePrésentation de projets labellisésRencontre adhérents Xylofutur - Les ponts entre recherche académique et industrielAtelier "Levée de fonds" : Financement de l'innovation - Suivez le guideLes acteurs de la filière Forêt-BoisPDI Programme de Développement à l'International 2023 - Région Auvergne-Rhône-AlpesAtelier "Pitch" : Comment bien présenter son innovationDes réponses concrètes aux problématiques liées à l’emploi et la formationDans un contexte de forte croissance due aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Manque d’attractivité des métiers, nouveaux enjeux liés à l’arrivée du numérique et du 4.0… Les raisons sont multiples. Et même si la situation tend à s’améliorer, les efforts doivent être maintenus, c’est pourquoi EUROBOIS s’engage pour la filière et propose des réponses concrètes.Le Campus EUROBOIS, espace spécialement dédié à l’emploi et la formation sur le salon, permettra de faciliter les rencontres entre les centres de formation, les étudiants et les professionnels en recherche de formation d’une part et les recruteurs et les demandeurs d’emploi d’autre part.Il sera organisé autour de deux espaces, l’un dédié à la formation, l’autre à l’emploi.L’espace formation, rassemblera une quinzaine de centres de formation, dédiés à la filière bois, proposant des formations continues ou initiales. Ils seront présents durant tout le salon pour renseigner, conseiller et accompagner les étudiants et/ou les professionnels en recherche de formation, mais également présenter les cursus existants, les nouvelles formations diplômantes, ainsi que les modalités pour y accéder. Les organismes présents sur le salon sont : L’ENSTIB, ESB, Fibois, CEGEP, Formabois, Le lycée Claude Mercier, CFPF, Master Sciences du Bois, GRETA CFA, le lycée forestier Sauges, Reinach formations, le Centre des Services Scolaire du Pays-des-Bleuets, le lycée Roanne Chervé Noirétable, Les Compagnons du Devoir, L’institut des métiers de Clermont-Ferrand, et enfin l’Ecole Technique du Bois.Au sein de l’espace dédié à l’emploi, les visiteurs auront accès à de nombreuses offres à pourvoir dans le secteur, sur le Mur de l’Emploi. Pôle emploi, partenaire de l’évènement, animera les 14 et 15 juin deux « journées de l’emploi » durant lesquelles l’organisme fournira des renseignements pratiques aux visiteurs.Par ailleurs, les thématiques de l’emploi, de la formation et de la montée en compétences seront également abordées sur le Plateau Bati-Journal TV au travers d’émissions dédiées :Mercredi 15 juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils15H00-15H45 La formation SmartisanPleins phares sur l’agencementCOHOME BELLEVILLE CLUB, l’histoire d’un coliving laboratoire de l’agencementOrganisé par les équipementiers de l'Ameublement Français, l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB propose aux visiteurs de découvrir de vraies inspirations pour l’agencement, des mises en situation de produits et de solutions disponibles pour leurs projets. Réalisé en collaboration avec l’agence Label Experience, COHOME BELLEVILLE CLUB met à profit les innovations du groupement pour créer un environnement accueillant, artistique et multi-fonctionnel.Sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB, une équipe de 11 marques représentera une large palette d’expertises, de services, ainsi que de produits complémentaires. Ces entreprises mettent à disposition des agenceurs et architectes d’intérieur un espace d’échange et de partage sur le stand des Equipementiers de l’Ameublement français.Véritable laboratoire de l’agencement, le stand des Equipementiers de l’Ameublement Français propose un projet de coliving appelé « COHOME BELLEVILLE CLUB ». L’espace collectif comprend un accueil, un atelier et une terrasse, un coin cuisine/restauration, une buanderie, une salle de jeux/cinéma, une pièce hybride, un espace coworking, une estrade…L’agencement présenté intègre les différentes innovations des équipementiers : Marche pied Space step et Aventos en cuisine de Blum Tablettes coulissantes en buanderie de Blum Prises plan de travail, lampe chauffe plat, prises suspendues de MSA FRANCE Rideaux d’armoire Rehau Parquet, cloisons amovibles et poignées de LMC Façades de cuisine en panneaux Pfleiderer Plan de travail en Corian Mobilier structurel en contreplaqué de Manufactures Février usiné sur des machines à bois Biesse Lit armoire Sedac Meral Coussins d’assise et rideau acoustiques de Sotexpro Meuble TV sur vérins élévateurs de Linak Conception 3D, réalisée avec la suite 2020 Design Sur cet espace sont également prévus une série d’ateliers et des moments d’échanges conviviaux.Thématiques traitées en ateliersPrésentation du projet COHOME BELLEVILLE CLUBQuelles sont les tendances revêtements, textures, couleurs, systèmes ?Comment gagner en productivité dans ma production d’agencement ?Quel agencement face au développement durable ?Quel parcours numérique idéal dans l’agencement ?Quelles solutions pour l’hybridation et la modularité dans les espaces de vie ?Parole aux agenceurs de la Région Rhône-Alpes : s’engager dans une entreprise d’agencement : les entreprises recrutent !Optimisation des petits espaces et ultra sur-mesure Émissions dédiées à l’agencement sur le Plateau TVUsages du sapin en construction et aménagementCO-HOME avec L’Ameublement FrançaisLa parole à la Chambre Française de l’agencement - RSEPro A avec la Chambre Française de l’agencementMoments d’échangesApéritif convivial entre équipementiers, agenceurs, distributeurs et architectes d’intérieur dans la cuisine grandeur nature du COHOME BELLEVILLE CLUBDéjeuner convivial : les équipementiers invitent le Club Chic sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB : agenceurs, distributeurs, architectes d’intérieur, industriels du meuble et designers.La construction bois mise en valeur à travers 2 animationsLes ateliers construction bois : conférences et retours d’expérience au programmeA l’occasion de ses 40 ans, l’Agence Qualité Construction proposera sur son stand un cycle de conférences dédié à la construction bois sur des retours d’expériences et points de vigilances.Les conférences porteront sur les sujets suivants : La Qualité de l’Air dans la constructionCatalogue Bois Construction : Assurez la performance et la qualité des constructions boisSimulateur bois et biosourcé, pilotez l’impact environnemental de votre constructionDéfauthèque, points de vigilance et REX sur les constructions boisRéversibilité des constructions, anticipez les évolutionsÉconomisez les ressources, réemployez ! Re.SourceLa préfabrication cela s’apprend !Panneaux acoustiques, les solutions boisL’atelier M.O.B : toutes les étapes en temps réel de la fabrication de panneaux, de la conception du projet 3D au départ sur chantier !Les visiteurs pourront s’immerger au sein d’un atelier de construction bois grandeur nature, au cœur du salon, mêlant techniques traditionnelles et numériques.Coordonnée par l’entreprise Mach Diffusion, pilotée par Charm’Ossature et en collaboration avec les entreprises exposantes du salon, l’animation permettra de découvrir en temps réel toutes les étapes de la reconstitution d’un atelier de fabrication, de la conception du projet 3D au départ sur chantier : conception, débit, assemblage, manutention, levage, transport et montage, ainsi que toutes les machines, équipements et outils nécessaires à la construction d’une maison !L'Atelier des Compagnons : valoriser les savoir-faire traditionnels et numériques au travers de la thématique de l’assemblageDes jeunes menuisiers en formation sur le Tour de France participeront à un atelier sur le salon organisé par les Compagnons du Devoir.Au travers de la thématique de l’assemblage, ils pourront interroger les évolutions qui transforment la pratique de leur métier.À l’aide de leurs scies, de leurs ciseaux et d’un bras robot, de jeunes professionnels pourront tailler dans le vif du sujet et tenter d’ébaucher des débuts de réponses en s’entraînant à réaliser des assemblages le temps du salon, en mêlant techniques et savoir-faire traditionnels et numériques.De multiples conférences, tables rondes et interviews sur le Plateau TVAnimé par Bati-Journal TV avec le soutien de France Bois Forêt, le Plateau TV accueillera durant 4 jours plus de 20 émissions autour des grandes thématiques d’actualités : l’agencement et le design, l’innovation, le 4.0, la robotique et l’automatisation, la formation et l’emploi, la construction bois, l’outillage et enfin la 1ère et 2ème transformation.Mardi 14 Juin10H00-12H00 Pitch Innovations Eurobois Awards12H30-13H30 Inauguration Eurobois 202214H00-14H45 La parole au Secimpac15H30-16H15 La parole à la Capeb16H45-17H30 Usages du sapin en construction et aménagementMercredi 15 Juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils10H30-11H30 CO-HOME avec L’Ameublement Français12H00-12H45 La parole à la Chambre Française de l’agencement - RSE13H45-14H30 Pro A avec la Chambre Française de l’agencement15H00-16H00 Les scieries de service - Maurice Chalayer16H30-18H00 Remise des Trophées Eurobois AwardsJeudi 16 Juin09H30-10H15 Solutions bois en acoustique10H45-11H30 La parole à Plantons pour l’Avenir12H00-12H45 Valorisation innovante du chataigner15H00-15H45 La formation Smartisan16H15-17H00 La main et le numérique avec les Compagnons du DevoirVendredi 17 Juin09H30-10H15 Prévention sécurité au travail10H45-11H30 Parole au SNAFOT12H00-12H45 Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur13H45-14H30 Présentation de la plateforme du metier.org - Compagnons du DevoirPlantons pour l'avenir et Eurobois : ensemble pour les forêts françaisesCette année Plantons pour l’avenir et Eurobois ont choisi de s’associer pour créer un mouvement solidaire en faveur des forêts françaises.Créé en 2014 par les coopératives forestières, le Fonds de dotation Plantons pour l'avenir accompagne plus de 350 reboisements sur tout le territoire ainsi que des projets de sensibilisation et d’innovation en lien avec la filière forêt-bois.Plantons pour l’avenir sera présent sur un stand dédié ainsi que chez ses mécènes exposants, et présentera ses actions lors de petits déjeuner les mercredi 15 et jeudi 16 juin de 9h à 10h30 sur le club VIP ainsi que sur le Plateau TV Batijournal.Grâce aux mécènes ce sont 2,3 millions d'arbres plantés et 2 100 hectares reboisés, dans le cadre de la gestion durable et de l'adaptation de nos forêts au changement climatique.
Il y a 2 ans et 364 jours

StockPro à la recherche de nouveaux talents

Une partie de l’équipe StockPro, encadrée par ses deux co-fondateurs : Romain de Garsignies, en haut à l’extrême gauche, et Stéphane Renou, en haut tout à droite. [©StockPro] Le spécialiste du réemploi de matériaux neufs de construction, StockPro poursuit son développement. En novembre dernier, la start-up a bénéficié d’une levée de fonds de 4 M €. C’est pourquoi elle souhaite désormais accroître son effectif. En effet, jusqu’à fin 2025, 130 postes sont à pourvoir, dont une trentaine sur les 18 prochains mois. Lire aussi :StockPro : Gestion des stocks et réemploi des retours chantier L’objectif de StockPro ? Supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le BTP. Et pour y parvenir, la société propose des métiers variés pour accélérer sa croissance. Parmi eux figurent des postes au sein du secteur commercial, tels que les commerciaux terrain ou encore les chargés de service clients. StockPro recherche aussi des profils marketing, administratif ou encore technique. Des postes sont à pourvoir en tant que consultant pour les missions de réemploi. StockPro mise sur des profils atypiques « Nous recherchons des profils expérimentés, mais nous n’avons pas en tête de diplôme ou de parcours spécifique, déclare Romain de Garsignies, co-fondateur de StockPro. Nous apprécions ce qu’on appelle les parcours “cabossés”. A notre sens, ces talents ont une vision décloisonnée des sujets. Et abordent les problématiques avec une véritable vision à 360°. Un atout indispensable quand on souhaite bousculer les codes du secteur ! » D’ailleurs, l’ensemble des postes est proposé sous contrat à durée indéterminée. En revanche, le lieu de travail peut varier. « Nos équipes s’étendent de Montpellier à Taipei, en passant par Paris, ajoute Stéphane Renou, co-fondateur de StockPro. Mais nous nous retrouvons au moins deux fois par an, lors de notre séminaire Reboot, pour remettre à plat nos convictions, nos outils et notre roadmap. » Avec ce recrutement, Stockpro compte conforter son positionnement sur le marché français. Avec pour ambition : la conquête de l’Europe, pour répondre à des problématiques similaires sur d’autres marchés. Les intéressés peuvent postuler via la page dédiée à la start-up. Le site sera actualisé quand de nouveaux postes seront disponibles.
Il y a 3 ans et 2 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 3 ans et 4 jours

Saône-et-Loire : KP1 recycle son bois localement

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Grâce à l’association Tremplin, KP1 va pouvoir recycler 30 t de bois chaque année. [©KP1] KP1 travaille sur ses engagements RSE sur son site industriel de Ciel. Cette usine de 1 ha produit des dalles alvéolées, des prédalles et des pré-linteaux en béton précontraint. Pour faciliter le stockage, les produits sont disposés sur des palettes, des chevrons et des traverses, avant d’être empilés les uns sur les autres. Après plusieurs utilisations, ces éléments en bois s’abîment. Ils sont déclassés et doivent être recyclés. Afin de récupérer et revaloriser ces déchets, KP1 a conclu un partenariat avec Tremplin, une association d’insertion locale, située à Pierre-de-Bresse. Mis en place depuis fin 2021, cet accord permettra de recycler 30 t de bois chaque année. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne – Franche-Comté Trois bennes sont mises en place directement à l’usine pour le tri des palettes, des chevrons et des traverses. Elles sont enlevées par Tremplin toutes les trois semaines, en fonction des besoins. « Les déchets bois sont collectés par camion et revalorisés dans notre atelier par 11 de nos salariés en insertion professionnelle, indique Jean-Baptiste Bois, directeur de l’association. Les traverses en chêne sont réutilisées pour le bardage de cabanes dans le cadre d’éco-pâturage. Les chevrons en sapin sont broyés pour le paillage des espaces verts. Les palettes peuvent être démantelées pour les fagots d’allume-feu ou être utilisées en l’état pour créer des meubles. » Une démarche durable et humaine soulignée par Emmanuel Vernay, responsable technique de l’usine de Ciel. « Jusqu’alors ces éléments usagés étaient mélangés aux autres déchets. Aujourd’hui, nous réalisons de réelles économies sur ce poste. Le partenariat avec Tremplin est aussi un vivier pour le recrutement. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 7 jours

Bilan 2021 et perspectives du groupe immobilier Mercure

Le groupe immobilier Mercure a entamé l’année 2021 avec un calme relatif, dans la continuité du dernier trimestre de 2020, marqué par le second confinement. Les deuxième et troisième trimestres de l’année ont cependant connu une accélération des actes et des visites, avec une clientèle plus mature dans ses projets immobiliers. La fin de l’année a quant à elle été caractérisée par un ralentissement de son activité commerciale en région, contrastant avec une reprise à Paris ainsi que dans les grandes métropoles françaises sur le marché urbain.Si cette année 2021 fut globalement bonne pour le groupe immobilier Mercure (+9% de chiffre d’affaires), on observe les conséquences du contexte Covid, à savoir une accélération de nouvelles tendances de vies de ses clients avec un attrait grandissant pour les belles propriétés en zones périurbaines. On constate une baisse de sa clientèle étrangère hors Europe qui représente aujourd’hui 75% des acquéreurs étrangers.2021 : un marché urbain contrastéTout comme pour l’année 2021, le marché de l’urbain a été largement influencé par l’effet Covid caractérisé par le développement du télétravail et la quête d’authenticité. Les centre villes ont perdu, dans un premier temps, de leur attrait au profit des zones péri-urbaines et rurales, permettant de gagner de la surface ou un extérieur. Les ventes de maisons et appartement avec terrasse ont ainsi représenté 64% des ventes en 2021.Avec la pérennisation du télétravail, les zones rurales ont gagné en attractivité : les Parisiens ou habitants de grandes métropoles envisagent de plus en plus de faire de longs trajets deux ou trois fois par semaine au profit d’une meilleure qualité de vie et d’une plus grande surface.Face à ces nouvelles tendances, le groupe immobilier Mercure a décidé d’adapter ses stocks de biens en choisissant de rentrer en portefeuille les beaux biens situés en zone rurale (70% de son stock actuel).2022 : des perspectives d’évolution tournées vers la clientèle« Propriétés d’Excellence : une promesse de qualité totale. A la fois sur le caractère exceptionnel de nos biens, mais également sur L’Engagement de nos équipes, véritable marque de fabrique du groupe Mercure »Le groupe immobilier Mercure a décidé d’orienter sa stratégie vers sa clientèle. Dans un marché de l’immobilier de luxe à la concurrence accrue, Mercure se différencie par la qualité de ses services, une expertise reconnue, et en modélisant toujours plus ses services d’Excellence. Il entend pour cela améliorer ses formations et recrutements ainsi que la structuration de ses réseaux. À l’international, il souhaite pérenniser ses partenariats internationaux tout en développant les perspectives offertes par sa participation à la création de Forbes Global Properties.Au niveau national, le groupe souhaite également se développer en ouvrant 15 agences supplémentaires d’ici 2026.Les domaines viticoles : une expertise du groupe Mercure au service du patrimoineToujours dans un contexte Covid, Mercure a constaté l’apparition d’une clientèle nouvelle, attirée par l’union d’un bâti d’exception et de la vigne. Projet successoral ou fiscal, cet engouement des néo vignerons a donné l’ambition au groupe de pousser son expertise encore plus loin en engageant un expert du monde viticole et de l’œnotourisme.Celui-ci propose son expertise sur cette typologie de biens spécifiques en permettant à ses clients d’avoir une vue globale sur leurs projets : sur les éléments d’acquisition ainsi que l’entretien et la rentabilisation du domaine. Il peut ainsi proposer son expertise sur l’œnotourisme ou sur les modes de commercialisation du vin.Fidèle à son ADN, le groupe suit sa clientèle dans ses les envies de beau et d’espace avec une expertise fine et de proximité.
Il y a 3 ans et 8 jours

La FFB Grand Paris Île-de-France à la recherche de nouvelles recrues

Le secteur du Bâtiment souffre d'une pénurie de main d’œuvre en France, et l'Île-de-France ne fait pas exception. La FFB Grand Paris indique que plus de 10 000 équivalents temps-pleins par an sont recherchés.
Il y a 3 ans et 13 jours

Une politique soutenue d’investissements pour le site de production Watts/Socla de Virey-le-Grand (71)

Présentation du site de production Créée en 1951 par la famille Trémeau Jambon à Chalon-sur-Saône, l’unité de production SOCLA est implantée aujourd’hui à Virey-le-Grand, au cœur de la région Bourgogne Franche Comté, sur un site d’une surface de 20.600 m2. Filiale du groupe WATTS Water Technologies Inc. depuis 2011, l’entreprise, dont le nom signifie SOciété des CLApets, a développé son savoir-faire au fur et à mesure de différentes acquisitions pour devenir la marque leader dans les domaines de l’eau et du contrôle des fluides en mouvement. Son expertise s’articule autour de 4 thématiques principales : – la protection des réseaux d’eau potable au travers d’une large gamme de clapets anti-pollution avec dispositifs de contrôle d’étanchéité et de vidange de l’installation, mais surtout de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie, dont l’un des modèles s’est imposé comme une référence sur le marché (BA2860). Des solutions pour lesquelles Socla associe un service dédié, le CRAN ou encore l’application DigiscoTM, afin de répondre aux exigences de la réglementation qui impose l’entretien annuel obligatoire des disconnecteurs. – le non-retour grâce à une offre complète de clapets allant de 15 à 800 mm, d’une fiabilité à toute épreuve et proposant différentes technologies (16 systèmes d’obturation intérieurs) pour s’adapter aux contraintes liées à chaque installation (pression, étanchéité, perte de charge, type de fluide…), – la régulation au travers d’une large gamme de vannes de régulation automatiques, de réducteurs de pression, ventouses, dispositifs anti-bélier destinés à contrôler ou réguler la pression, niveau de l’eau et de l’air dans les réseaux de distribution d’eau potable, – l’obturation grâce à la richesse d’une offre de vannes papillon proposées en standard et sur-mesure, les seules sur le marché à disposer d’un papillon flottant sur un axe traversant, garantie d’étanchéité et de maintenance facilitées. Elles équipent les réseaux afin de réguler ou d’interrompre le débit qu’il s’agisse d’eaux ou de fluides industriels. Autant de produits phares qui bénéficient d’agréments reconnus (NF, ACS, Bureau Veritas, WRAS, Kiwa, VA, Uni, Belgaqua) et d’une garantie de 5 ans. D’une capacité de production de plus de 9,5 millions de produits, le site de Virey-le-Grand dispose d’un laboratoire d’analyse à la pointe de la technologie, d’une surface de 620 m2. Equipé d’une piscine d’une capacité de 340 m3, il permet à l’entreprise de réaliser une multitude de tests tels que des essais d’endurance ou encore de résistance au brouillard salin pour mesurer la durabilité de ses solutions à la corrosion. Fonctionnant en circuit fermé, le débit maximum de ces installations est de 3400 m3/heure soit l’équivalent de 5,5 baignoires (170 litres) par seconde. Par ailleurs, dans une véritable démarche d’amélioration continue, le site de production de Virey-le-Grand est certifié ISO 9001 (management de la qualité), 14001 (management environnemental) et 45001 (management de la santé et de la sécurité au travail). Une politique soutenue d’investissements Afin de moderniser son site de production et ce, dans une volonté d’augmenter l’engagement qualité et d’optimiser la sécurité des équipes sur le site, SOCLA a investi près de 900.000 € à raison de : – 450.000 € pour automatiser la production des clapets incorporables afin de gagner en productivité sur certaines opérations (montage des joints, tests d’étanchéité, marquage) et d’améliorer le process en remplaçant l’utilisation des encres à solvant par des cartouches d’impression, – 300.000 € pour l’usinage des vannes papillon de gros diamètre (supérieur à 400 mm) afin d’améliorer la sécurité des opérateurs, d’optimiser la flexibilité de la ligne de production et ainsi de gagner en réactivité pour répondre aux demandes des clients, – 140.000 € pour maîtriser son empreinte carbone via la récupération de chaleur du compresseur situé dans le laboratoire d’analyse pour chauffer en autonomie différents locaux (service maintenance, laboratoire), mais aussi en remplaçant dans les bâtiments de grande surface les anciens éclairages par des lampes LED dimmables qui captent la lumière naturelle et s’ajustent en fonction. En plus d’offrir un meilleur confort visuel et de chauffe à ses collaborateurs, cette démarche environnementale a permis au site d’économiser 548.516 kWh par an. La protection de l’environnement s’inscrivant au cœur de la stratégie de SOCLA, d’autres investissements sont d’ores et déjà à l’étude avec pour objectifs, d’ici 2023-2024, de : – récupérer la chaleur des fours de l’activité poudrage pour chauffer une partie de l’usine, – mettre en place des panneaux photovoltaïques sur les parkings et ainsi produire de l’énergie verte, – tondre naturellement les espaces verts grâce à des ovins. Un site en constante évolution qui participe au dynamisme de la région Après une première campagne de recrutements initiée en 2021 qui lui a permis de passer de 180 à 204 collaborateurs, SOCLA propose actuellement une quinzaine de postes supplémentaires à pourvoir immédiatement en CDI afin d‘accompagner son évolution. En parallèle, plaçant l’inclusion au cœur de sa démarche RSE, le site de production de Virey-le-Grand accorde sa confiance à des travailleurs handicapés issus des Etablissements ou Services d’Aide par le Travail depuis  bientôt 10 ans. Grâce à son partenariat avec l’ESAT Georges Fauconnet, une équipe d’une vingtaine de personnes en situation de handicap travaille au sein de l’usine pour assurer des opérations telles que le contrôle et le conditionnement de certaines solutions du fabricant (réducteurs de pression, robinets de purge, clapets), la soudure de composants sur des machines semi-automatiques ou encore le test de produits finis. Un peu d’histoire 1951 : Création de la société à Chalon sur Saône par la famille Trémeau Jambon 1973 : Introduction du nom de SOCLA (SOciété des CLApets TJ) 1992 : Rachat de la société par le Groupe Danfoss 1996 : Acquisition de Oreg, ajout de la gamme des vannes papillon 2003 : Acquisition de la société Desbordes, ajout de la gamme des réducteurs de pression 2006 : Acquisition de la société BAR, actionneur pneumatique 2008 : Acquisition de la société Valpes, actionneur électrique 2011 : Rachat de la société par le groupe Watts Quelques chiffres clés – plus de 70 ans d’expérience – plus de 77 pays utilisateurs des produits SOCLA – plus de 25.000 références – plus de 6 millions de vannes papillons en service – plus de 8 millions de réducteurs de pression installés http://www.wattswater.fr/
Il y a 3 ans et 13 jours

Les métiers du bâtiment en Ile-de-France en pleine évolution

Le bâtiment est un secteur majeur pour la formation et l’emploi en Ile-de-France. [©FFB] Le secteur du bâtiment est le premier employeur de France. D’après une étude de la Cellule économique régionale de la construction Ile-de-France et de l’Observatoire des métiers du BTP, il compte, 137 772 salariés dans la région IDF en 2020. Parmi eux, 65,4 % ont un statut d’ouvrier, 12,4 % sont cadres. Tandis que 22,3 % sont employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam). En parallèle, le bâtiment est en constante évolution. Il propose des métiers ouverts à tous les profils et accessibles à tous les niveaux d’études. La filière propose aussi, en majeure partie, des emplois stables. En effet, 84 % des salariés sont en CDI. L’importance de la formation Par ailleurs, pour faire face aux enjeux et aux évolutions du bâtiment, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du secteur. Ces dernières investissent dans la formation, notamment sur les thèmes de l’environnement (rénovation énergétique, recyclage des déchets…) et du numérique (BIM, intelligence artificielle, maquettes 3D…). En 2020, quelque 28 850 salariés des entreprises de la région francilienne ont suivi des formations continues. Du côté des plus jeunes, le secteur a formé 15 Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation 822 Franciliens, dont 41 % en apprentissage. L’alternance est plébiscitée par les chefs d’entreprise pour assurer la transmission du savoir-faire de leur métier. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, Ile-de-France Est et Région IDF travaillent en partenariat avec les centres de formation d’apprentis. Pour la période 2020-2026, le besoin annuel de nouveaux collaborateurs pour le secteur du bâtiment francilien s’élève à 10 750 équivalents temps plein. Et pourtant, 51,9 % des recrutements sur tous les métiers sont jugés difficiles par les entrepreneurs.
Il y a 3 ans et 14 jours

L’activité des matériaux de construction accuse les premiers effets du conflit ukrainien

Un premier repli des volumes est observé en mars pour les granulats et le BPE, repli qui devrait s’amplifier en avril selon les estimations de l'UNICEM. Aux contraintes sur l’offre (tensions sur les approvisionnements, difficultés de recrutement...) héritées de la crise sanitaire, s’ajoute désormais un choc inflationniste majeur sur l’énergie (pétrole, gaz, électricité) et les matières premières qui affecte l’ensemble de la filière BTP. Cette flambée des prix renchérit les coûts de production et menace les trésoreries tandis que, à terme, les perspectives de demande se fragilisent. Même si les carnets se regarnissent graduellement côté TP et restent bien remplis côté bâtiment, la réalisation des travaux demeure plus que jamais sous contraintes...Recul des productions en marsSelon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle de mars, l’activité aurait reculé dans le secteur des matériaux. La production de granulats se serait repliée de -2,6% par rapport à février et de -2,1% au regard de mars 2021 (données CVS-CJO). Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de +5,1% comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de +1,5% sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de +5,7% en comparaison des douze mois précédents. Côté BPE, les livraisons ont également baissé, de -1,9% comparé à février et de -3,8% en glissement annuel (CVS-CJO). Cependant, le premier trimestre 2022 s’inscrit lui aussi en hausse, de +2,2% par rapport au trimestre précédent et de +1,2% comparé à l’an passé. Là encore, les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur longue période pour un premier trimestre, ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de +5,2% en comparaison des douze mois précédents.L'indicateur matériaux UNICEM, encore provisoire sur mars, indique aussi un net fléchissement d’activité avec un recul de -3,3% sur un an. De fait, après une année 2021 en progression de +9% (données CJO), le premier trimestre revient sur une tendance haussière bien plus modeste, de +0,9% en glissement annuel, certains matériaux ayant par ailleurs connu un début d’année en net freinage.Bâtiment : les difficultés s'accentuentSelon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment en avril, le climat des affaires est resté très favorable, atteignant même son point haut depuis ces quinze dernières années. Toutefois, si les chefs d’entreprise se montrent plus positifs qu’en mars sur leur activité passée, ils sont moins optimistes sur leur activité future même si le solde d’opinion correspondant demeure très largement au-dessus de sa moyenne de long terme.Le conflit russo-ukrainien, au moins en partie, explique sans doute ce mouvement de repli. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’accroissent nettement selon l’enquête, puisque 39% des entreprises y sont confrontées, soit un pourcentage jamais atteint depuis le début de cette série (1998) et bien supérieur au ratio moyen sur la période (5%). Dans un contexte économique encore perturbé par la pandémie (confinement en Chine avec la politique zéro-COVID) et ébranlé depuis fin février par la guerre en Ukraine, la flambée des coûts énergétiques et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique viennent aiguiser les difficultés d’offre, déjà prégnantes avant le déclenchement du conflit ; car même si l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu, ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé (environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre). Face à cette demande vigoureuse, les tensions sur les intrants et la main-d’œuvre conduisent à allonger les délais de réalisation des chantiers (ce qui maintient à haut niveau les carnets) et à renchérir les coûts de production. De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre.Côté demande, les signaux de fragilisation se multiplient. L’accélération de l’inflation (y compris immobilière) rogne le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Bien que la remontée des taux d’intérêt s’amorce à partir de niveaux historiquement bas (1,27% en moyenne en avril, soit +20 points de base comparé à avril 2021 selon l’OCL/ CSA), le climat d’incertitude, la crainte du chômage et le durcissement des conditions d’octroi de crédits constituent un ensemble de facteurs plutôt propice à l’attentisme et à un comportement de sur-épargne. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs en avril indique que la demande de logements neufs se dégrade fortement, les incitant à revoir à la baisse leurs projets.Côté maison individuelle, le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de -25,7% en glissement annuel. Il est vrai qu’il fait suite à une année 2021 exceptionnelle, portée par l’anticipation de l’arrivée des nouvelles normes et réglementations au 1er janvier 2022 (RE2020, loi ZAN). Ainsi, au premier trimestre, les permis de construire de logements ont grimpé de +25% sur un an pour atteindre un cumul de 496.900 unités sur douze mois à fin mars (soit une hausse de +26%). Dans le même temps, les mises en chantier gagnaient +4,8%, laissant le cumul annuel à 394000 unités, en hausse de +9,7% comparé aux douze mois précédents. Même si cette forte hausse des autorisations, sans doute liée à la ruée sur les permis déposés avant fin décembre, sera probablement suivie d’un fort contrecoup en 2022, elle alimente pour l’heure une demande constructive déjà élevée.TP : du mieux côté carnetsInterrogés en avril par la FNTP, les entrepreneurs des travaux publics se montrent moins optimistes qu’en janvier sur leur activité prévue au cours des prochains mois. Cependant, leur activité passée s’est raffermie et leur opinion sur les carnets de commandes s’améliore tant pour la clientèle publique que privée, se situant bien au-dessus de leur moyenne de long terme. Si le manque de demande ne semble pas constituer un obstacle à l’activité (ce facteur figure en troisième position avec 25% des réponses, après les contraintes financières à 30% et les difficultés de recrutement à 36%), l’inquiétude et les incertitudes économiques grandissent parmi les professionnels du secteur. Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation qui consiste à pouvoir honorer les commandes et réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries.Chiffres clés :1er trimestre 2022 : une activité bien supérieure à l'activité moyenne constatée sur cette période au cours des dix dernières années :+12,5% pour le BPE+9% pour les granulats (données brutes)
Il y a 3 ans et 15 jours

L’emploi et la formation en pleine évolution dans le Bâtiment en Ile-de-France

D’après une étude de la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et de l’Observatoire des Métiers du BTP, le secteur compte, en 2020, 137 772 salariés dans les métiers de production du Bâtiment en Ile-de-France. 65,4% ont un statut ouvrier, dont la moitié sont qualifiés ou très qualifiés. 12,4% ont un statut cadre et 22,3% sont ETAM. Les entreprises recherchent avant tout des personnes motivées et passionnées. Le Bâtiment est ouvert à tous les profils, avec des métiers accessibles à tous les niveaux de formation. 84% des salariés sont en Contrat à Durée Indéterminée. Le Bâtiment est ainsi un secteur créateur d’emplois stables et garant de la cohésion sociale, où l’on peut gravir rapidement les échelons et devenir chef d’entreprise. C’est une réelle opportunité pour toutes et tous, qui offre de formidables perspectives de carrière, car ce secteur a de l’avenir.Pour faire face aux différents enjeux et évolutions, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du Bâtiment, notamment en matière environnementale (rénovation énergétique, recyclage des déchets, isolation thermique…), et dans le domaine du numérique (BIM, Intelligence Artificielle, maquettes 3D, domotique...). C’est pour cela que les entreprises investissent dans la formation de leurs collaborateurs. En effet, 28 850 salariés des entreprises de Bâtiment de la région ont suivi des formations continues au cours de leur parcours professionnel en 2020.Du côté des plus jeunes, 15 822 franciliens sont en formation initiale dans les métiers du Bâtiment sur l’année 2020-2021, dont 41% en apprentissage. Le recours à l’alternance est fortement plébiscité par les chefs d’entreprise du Bâtiment, qui s’engagent pour la continuité du savoir-faire de leur métier, et par les apprentis, pour qui cette voie représente une vraie passerelle vers l’emploi. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, la FFB Ile-de-France Est et la FFB Région IDF (78-91-95) travaillent en étroit partenariat avec les Centres de Formations d’Apprentis.Le besoin annuel de nouveaux collaborateurs dans le secteur du Bâtiment en Ile-de-France s’élève à 10 750 équivalents temps plein pour les métiers de production sur la période 2020-2026. Pourtant, 51,9% des recrutements sont jugés difficiles par les entrepreneurs sur tous les métiers du Bâtiment. Nos fédérations oeuvrent donc quotidiennement pour faire connaître et valoriser les métiers du secteur.Ces chiffres sont issus du Tableau de Bord Emploi-Formation réalisé par la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et l’Observatoire des Métiers du BTP.
Il y a 3 ans et 15 jours

Pour les 190 ans du Groupe Blanchon, rencontre avec Guillaume Clément, Président Directeur Général

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Blanchon ?Guillaume Clément : Le Groupe Blanchon a été fondée il y a 190 ans afin de fournir des solutions fiables pour la protection, la décoration, l'entretien et la rénovation du bâtiment, de l'habitat et des lieux de vie, avec un focus particulier sur le bois utilisé en intérieur (parquet, boiseries, meubles) et en extérieur (terrasses, bardages). Le groupe développe, fabrique et commercialise une vaste gamme de vernis techniques, de produits de finition et de peintures, en restant toujours à la recherche de nouvelles innovations. Nous sommes partenaires des utilisateurs, des négoces bois et matériaux et des grossistes peinture, des industriels de revêtements sols et des grandes surfaces de bricolage.En raison de notre longue histoire en France nous restons attachés à une production locale de qualité. Nous comptons actuellement 420 collaborateurs dans le groupe dont 250 en France et nos 3 plus grandes usines se situent en région Rhône-Alpes. Nous vendons plus de 10000 références, à plus de 8500 clients dans 55 pays, avec une présence forte en Europe. Notre très puissante implantation en France nous permet de nous développer à l’international avec ambition et détermination. Le développement international reste un enjeu stratégique pour l'entreprise et nous projetons de réaliser à terme 50% de notre chiffre d'affaires à l'export. En 2020 nous avions un chiffre-d'affaires de 75 millions d'euros, en 2021 nous avons dépassé les 100 millions de CA et nous nous sommes donnés un objectif de 150 millions de CA en 2025.Batinfo : Nouveaux produits verts, développement en Europe, nouvelle identité graphique... ce 190e anniversaire est-il le début d'une nouvelle ère pour le groupe ?« Protéger c’est dans notre nature » depuis 190 ans...Le Groupe Blanchon a évidemment rencontré plusieurs défis depuis sa création et notamment avec les changements en lien avec la prise de conscience écologique de la fin du XXème siècle. L'arrêt des solvants dans les années 90 a par exemple été un challenge pour nous qui produisons des vernis et des peintures. Mais cela nous a amené à développer notre technologie biosourcée, à lancer une démarche RSE et aujourd'hui plus d'une centaine de nos produits bénéficient de l'Écolabel Européen.Depuis de nombreuses années maintenant, nous nous sommes engagés dans une démarche éco-responsable pour limiter autant que possible notre empreinte environnementale. Nous misons notamment sur l'éco-conception en privilégiant des formulations en phase aqueuse, des matières premières renouvelables et des produits à faible émissions de Composés Organiques Volatiles (COV). Nous produisons dans des usines efficientes, propres et respectueuses de l'environnement, sans rejets dans l'eau, l'air ou le sol, en veillant à un bilan carbone mesuré et en réduisant ou supprimant de façon drastique les solvants. Les consommateurs ont également un rôle à jouer dans cette démarche écologique et c'est pourquoi nous fournissons des conseils sur la bonne utilisation des produits, des recommandations données aux utilisateurs pour protéger l'environnement et nous incitons à privilégier la rénovation plutôt que le remplacement. Valoriser les emballages recyclables, le tri sélectif et le retraitement des déchets en filière spécialisée sont évidemment des points clés pour limiter notre impact sur l'environnement de la création de nos produits à leur fin de vie.Le développement à l'international relève aussi du défi pour une entreprise française privilégiant la production locale. Nous nous développons en Angleterre, en Pologne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et partout en Europe. Pour l'instant 60% de notre chiffre-d'affaires vient de la France et 40% de l'Europe mais nous créons de nouvelles équipes régulièrement pour augmenter notre présence à l'étranger.Mais le futur s'avère aussi jonché d'obstacles. Comme dans beaucoup de métiers liés à l'artisanat ou au BTP, attirer des jeunes talents est difficile. Nous devons trouver une solution pour rendre nos métiers à nouveau attractifs. Face à ce défi que représente le recrutement et la conservation du savoir-faire des artisans qui travaillent avec nos produits, créer une académie pour les professionnels puis pour les particuliers dans un second temps peut être une solution à envisager.Batinfo : Quelles sont vos ambitions pour l'avenir ?Pour assurer la pérennité du Groupe, et relever les enjeux environnementaux de notre planète, une évidence : proposer des produits toujours plus performants, éco-responsables et consolider la présence de nos marques sur le plan international. Notre modèle économique, bâti sur 3 activités complémentaires –le grand public, les professionnels du bâtiment et les fabricants industriels de revêtements de sols- doit continuer à s’exporter partout dans le monde. Nous avons accéléré nos implantations en Belgique et aux Pays-Bas avec les acquisitions de Ciranova et de Rigo Verffabriek au cours des 10 derniers mois. L’Europe est notre maison commune et le Groupe Blanchon a vocation à en devenir l’un des leaders incontournables dans l’offre de solutions durables de produits de protection pour les matériaux bois notamment.
Il y a 3 ans et 20 jours

« La qualité de vie au travail supplante de plus en plus souvent le salaire », Marc-Antoine Delobel, manager Fed et Jérémy Randoing, consultant senior Fed

Recrutement - Impacts du contexte géopolitique, critères des candidats, évolution des métiers… Le point sur l'actualité du marché de l'emploi dans le BTP.