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Il y a 2 ans et 115 jours

L'économie française attendue tout juste dans le vert au premier semestre 2023

L'année 2023 devrait commencer comme s'est finie 2022, anticipe mardi l'Institut national de la statistique (Insee), avec une croissance "modeste".Après avoir progressé d'un timide 0,1% au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) enregistrerait ainsi une hausse de 0,2% au premier trimestre puis de 0,2% à nouveau au second trimestre, contre respectivement 0,1% et 0,3% pronostiqués précédemment."On est dans une situation conjoncturelle plutôt hésitante, ni franchement favorable, ni franchement défavorable", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse. C'est "une conjoncture hésitante et, somme toute, relativement résistante", a-t-il estimé, faisant toutefois état d'une "forte dichotomie" entre les entreprises et les ménages."Plateau" d'inflationMoteur traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages rebondirait "modestement" après un net repli fin 2022, portée par la consommation d'énergie si l'hiver s'avère normalement froid. Le relèvement de 15% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité pourrait toutefois inciter à la sobriété.Alors que les achats de véhicules continueraient à progresser, ceux de produits alimentaires pourraient rester pénalisés par des envolées des prix à deux chiffres, avec jusqu'à 13,7% sur un an dans ce secteur attendus en février, selon l'Insee.Dans son ensemble, la hausse des prix à la consommation demeurerait sur "un plateau", autour de 6% sur un an en février, des niveaux inédits en près de quatre décennies, avant de refluer progressivement à 5% en juin."Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l'indice des prix évoluerait moins vite qu'il y a un an", a souligné Julien Pouget.Si les chocs passés, liés notamment à la guerre en Ukraine, continueraient à produire leurs effets et à alimenter la progression des prix, la normalisation progressive des approvisionnements mondiaux ainsi qu'un prix du pétrole en repli joueraient à la baisse.La contribution de l'alimentation pesant désormais davantage que l'énergie dans cet indicateur, l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires frais) se maintiendrait toutefois au-dessus de ce niveau, à 5,7% mi-2023.GrèvesLe soutien à l'économie proviendra surtout de la production industrielle qui pourrait "légèrement progresser" au premier trimestre, d'après l'institut.Elle bénéficiera du rebond dans la cokéfaction-raffinage qui avait pâti des grèves d'octobre, de difficultés d'approvisionnement moindres et d'une production électrique en hausse avec la remise en service de réacteurs nucléaires.Dans les services, l'activité devrait toujours afficher "un rythme modéré".Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de l'impact éventuel des grèves contre la réforme des retraites qui pourraient affecter plus fortement certains secteurs comme les transports.Les mobilisations massives contre de précédentes réformes des retraites avaient coûté environ 0,2 point de PIB trimestriel, a rappelé Julien Pouget. "Depuis, le télétravail s'est beaucoup développé pour des raisons sanitaires au départ, ce qui est éventuellement de nature à amoindrir l'impact macroéconomique de ces grèves."En résumé, ce sont "des facteurs de soutien qui sont assez modestes mais qui suffiraient quand même à garder la croissance en territoire légèrement positif", a-t-il souligné, tout en notant que le contexte international restait "incertain".L'Insee n'a pas fourni de prévision pour l'ensemble de l'année 2023 alors que le gouvernement table sur une croissance de 1%.
Il y a 2 ans et 115 jours

1er chantier réalisé en France avec la nouvelle membrane d'étanchéité auto-adhésive Rubbergard EDPM SA d'Elevate

Cette solution innovante, conjuguant les performances de la membrane traditionnelle à la technologie Secure Bond brevetée, regorge d’atouts sur les chantiers : gain de temps multiplié par 2,5 en moyenne, qualité de mise en œuvre, confort de pose, durabilité...Autant d’avantages qui ont séduit la SARL HABIT-TOIT, spécialisée dans les travaux de couverture et de bardage. Son dirigeant Cyril Lebeury travaillait déjà depuis plusieurs années avec les membranes d’étanchéité ELEVATE (RUBBERCOVER EPDM et RUBBERGARD EPDM). Il a testé et approuvé cette nouvelle version auto-adhésive sur le toit de son propre bâtiment de 750 m2 devant accueillir ses bureaux, son atelier et une zone de stockage à Lessay (50), dans le Parc d’activité de Gaslonde.La mise en œuvre des 750 m2 de nappes RUBBERGARD EPDM SA a été réalisée le 12 octobre dernier par le dirigeant de la SARL HABIT-TOIT. S’agissant du premier chantier français avec cette membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive, trois experts techniques ELEVATE étaient présents ainsi que trois chez SVET, le distributeur agréé de la marque dans l’Ouest, pour les accompagner à chaque étape. En une seule journée, le bâtiment sur charpente bois était ainsi mis hors d’eau.Pour Jean-Luc ROUDAUT, Responsable Technique et Prescription des membranes ELEVATE chez Holcim Solutions and Products : « La formation a été effectuée directement sur le chantier. Les experts techniques d’ELEVATE ont montré une première fois la nouvelle technique de pose. L’entreprise, connaissant déjà bien les systèmes ELEVATE, a très vite pris ses marques. Cette solution auto-adhésive ouvre des possibilités pour les couvreurs, qui font face, comme beaucoup, à une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Elle permet de traiter les chantiers plus efficacement tout en garantissant une qualité optimale. »* Depuis le 3 octobre 2022, le nom de la société FIRESTONE BUILDING PRODUCTS a changé pour Holcim Solutions and Products, et la marque de son offre de produits change et devient ELEVATE.Pose simplifiée, confort maximiséUne fois la membrane de 3m de large déroulée et placée au bon endroit sur le toit, en suivant le plan de calepinage, il suffisait aux deux couvreurs de décoller le film protecteur et de maroufler la nappe, repositionnable si besoin. Plus d’application de colle même en liaison, plus de temps d’attente entre la couche sur le produit et celle sur le support et plus d’émanations de solvants ! La colle étant directement intégrée à la membrane EPDM, nul besoin de déplacer des seaux d’adhésifs. Un confort supplémentaire pour le professionnel !Adhérence uniforme et pérenneL’adhésif Secure Bond est appliqué en usine sur toute la membrane RUBBERGARD EPDM SA. Le grammage est identique jusqu’aux extrémités pour une adhérence parfaite. Un gage de sécurité pour l’entreprise et les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, qui ne craignent plus les vents violents. Sur ce chantier, il faisait environ 10°C mais RUBBERGARD EPDM SA peut être installée même si les températures sont négatives (jusqu’à -7°C). Un réel avantage pour les professionnels qui souhaitent pouvoir poser toute l’année. Cette membrane, d’1,5 mm d’épaisseur, conserve les mêmes performances que la version classique. Grâce à une haute résistance à l’ozone, au rayonnement UV et aux températures extrêmes, elle jouit d’une durée de vie de plus de 50 ans.Pour Cyril Lebeury, Dirigeant de la SARL HABIT-TOIT : « Cette solution nouvelle génération constitue un vrai gain de temps sur chantier. La plupart des projets que nous réalisons sont résidentiels mais nous avons parfois du tertiaire ou des toitures de maisons individuelles de plus de 100 m2. Si nous avons un impératif de temps par exemple, on sait qu’on pourra prescrire les yeux fermés ce produit auto-adhésif. Pour le reste, on poursuivra avec la version EPDM classique d’ELEVATE. Cela fait 4 ans qu’on installe cette membrane d’étanchéité et nous en sommes plus que satisfaits. Elle est 3 fois plus légère que le bitume, limitant ainsi le poids en charpente. Elle est également plus facile à travailler et plus pérenne. »Fiche chantierChantier : Construction de bureaux, d’un atelier et d’une zone de stockageMaître d'ouvrage et entreprise de pose :SARL HABIT-TOIT - Zone d’activités de Gaslonde - 50430 – LessayCyril Lebeury, Dirigeant - 06 85 28 26 57 - lebeurycyril@orange.frTaille de l’entreprise : 2 salariésDistributeur agréé des systèmes Elevat :SVET - ZI Le Petit Bourbon - 85170 BellevignyAlexis Raison, Technico-commercial - 02 51 24 52 49 - alexis.raison@svet.frDescriptif du chantier : Construction d’un bâtiment de 750 m2 sur structure bois. Faux plafond avec une isolation laine de verre en intérieur.Pourquoi ces travaux ? Création de ses propres bureaux alors qu’auparavant l’entreprise était dans un bâtiment en location.Produits Elevate : 750 m2 de membranes d’étanchéité auto-adhésives RUBBERGARD EPDM SA (sur support bois - possible également sur panneaux de recouvrement ISOGARD HD 12,7 mm). Gain de temps multiplié par 2,5 en comparaison d’une solution EPDM classiqueAdhérence uniforme pour une qualité de mise en œuvre et une pérennitéConfort de pose : pas de colle, pas d’odeurs...Durabilité de plus de 50 ans de la membrane : anti-ultraviolets et anti-racineépaisseur d’1,5 mm pour une résistance maximale au poinçonnementélasticité de plus de 300% absorbant les mouvements de l’ossature boisnappes d’une largeur de 3 mFormation sur chantierDébut et fin du chantier : Mise en œuvre de l’EPDM le 12 octobre 2022 Début du chantier : Août 2022Fin du chantier : Janvier 2023
Il y a 2 ans et 117 jours

L’immobilier d’entreprise face à un moment charnière

2022, l’année du retour à la normale sur le marché des bureaux francilienPour Alexandre Fontaine, Executive Director Bureaux Ile-de-France : « 2022 aura été l’année du retour à la normale. Plusieurs faits marquants sont à noter : la concentration de l’activité sur les secteurs tertiaires les plus établis et la volonté des utilisateurs de s’orienter sur des immeubles neufs / restructurés répondant aux enjeux RSE et aux nouvelles attentes en matière d’environnement et d’aménagement des espaces de travail. Malgré ce bilan positif, les premiers signaux de ralentissement se sont confirmés sur la fin d’année (602.300 m² placés au 4T 2022 soit - 11% sur un an) avec un créneau des petites et moyennes surfaces particulièrement affecté. Compte tenu des perspectives économiques plus dégradées, cette phase de ralentissement de l’activité devrait se poursuivre sur 2023. Nous anticipons un recul du volume de commercialisations de l’ordre de - 5% à - 10% ce qui porterait le niveau de demande placée autour de 1,9 - 2 millions de m². »Du côté de la vacance de bureaux en Ile-de-France, elle augmente sur ce 4ème trimestre 2022 avec 4,3 millions de m² immédiatement disponibles.Pour Alexandre Fontaine : « La Défense et dans une moindre mesure la 1ère Couronne sont à l’origine de cette hausse du volume de bureaux vacants. Sur la Défense, les livraisons de la tour Hekla (72.700 m²) et de la tour Aurore (37.300 m²), en quête de preneurs, ont notamment contribué à la forte progression du taux de vacance dans la zone, qui est passé de 12,4% au 3T 2022 à près de 15,5% au 4T 2022. Au vu des niveaux de demande placée et d’offre future anticipés sur l’année 2023, l’offre neuve / restructurée devrait néanmoins commencer à se réduire fin 2023 / début 2024.»Le marché de l’investissement en zone de fortes turbulences : après de très belles performances, les acteurs en attente d’une stabilisation des conditions de marchéMalgré des circonstances adverses sur le plan financier et géopolitique, l’année 2022 s’achève sur des résultats plutôt bons : 25,5 Mds € ont été investis en immobilier d’entreprise banalisé en France, soit – 2% par rapport à 2021. Le marché a été porté par le dynamisme retrouvé du commerce, le maintien de l’investissement industriel et logistique à des niveaux élevés ainsi que par une bonne résilience du marché des bureaux en région.Toutefois, l’année 2022 restera dans les annales comme un moment charnière entre le monde d’avant - profusion d’argent à bas coût, très faible niveau de rémunération de l’OAT, compression des taux de rendement immobiliers - et le monde d’après, marqué par la remontée (forte et brusque) du coût de l’argent pour contrer l’inflation, et, donc in fine, la nécessaire remontée des taux de rendement immobiliers.Pour Nicolas Verdillon, Managing Director Investment Properties : « Le T3 a été ainsi un point de bascule entre ces deux paradigmes, affichant des résultats en trompe l’œil : la bonne tenue de l’activité était en fait la concrétisation de négociations initiées en début d’année à des taux le plus souvent obsolètes. »Avec seulement 5,4 Mds € investis (soit -52% par rapport au 4e trimestre 2021), le T4 2022 se distingue par une faible performance alors que c’est traditionnellement un trimestre très actif : cela témoigne de ce changement de paradigme et du lent ajustement des acteurs de l’immobilier. Face à un contexte hautement volatil, les investisseurs font preuve d’attentisme. Si la nécessité d’une correction des prix est désormais entendue, celle-ci peine à s’exprimer: le calendrier et le niveau du réajustement restent donc incertains et conditionnés notamment à la maîtrise de l’inflation par les Banques Centrales.Pour Nicolas Verdillon : « En attendant, faute de convergence sur les prix entre vendeurs et acheteurs, le marché se grippe et devrait retrouver de la fluidité - au mieux - en deuxième partie de 2023. »
Il y a 2 ans et 117 jours

Unecp-FFB : “La profession de chapiste va être reconnue à son juste statut”

Article publié dans Béton[s] le Magazine n°104 Vincent Quenin est le président de la commission chape de l’Unecp-FFB. [©Unecp-FFB] Le 1er janvier 2023, les nouvelles règles professionnelles régissant la mise en œuvre des chapes fluides sont entrées en vigueur. Est-ce possible de rappeler les changements que cela implique ? Le 1er janvier de cette année, suite à la décision de la CCFAT1, la quasi-totalité des procédés des chapes fluides à base de ciment et de sulfate de calcium sont passés dans le domaine traditionnel. De fait, leurs Avis techniques ont été annulé et remplacés par les nouvelles règles professionnelles associées à l’utilisation de procédés sous certificats Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 117 jours

Eiffage Savare propose une mixité des matériaux en kit

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Plancher bois collaborant dalle en béton développé par Eiffage Savare. [©Eiffage] Depuis son origine, il y a 40 ans, Savare est un expert de la construction bois, à la tête de trois usines basées en Normandie. Il propose des solutions sur mesure, des charpentes traditionnelles ou industrielles, des murs et des façades à ossatures bois. Ainsi que des poteaux, des planchers et des poutres en bois. Jusque-là, rien de moins normal. Mais en intégrant la branche Construction du groupe Eiffage en 2018, l’industriel s’est offert les moyens de passer à un échelon supérieur… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 118 jours

Cruard Charpente : Hybridal, concept “prêt à poser”

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Mise en place d’une Hybridal de Cruard Charpente sur un chantier de construction d’un immeuble de logements. [©Cruard Charpente] L’Hybridal est avant tout le fruit d’un travail inter-filières. A son origine, un groupe de recherche créé en 2014, réunissant Cruard Charpente, Jousselin Préfabrication et le consultant Julien Lebourgeois. Le produit, lui, a connu ses premiers essais en 2019, année du dépôt de brevet aussi. Sa commercialisation est active depuis le début de l’année 2021. Le plancher préfabriqué Hybridal consiste en un caisson fermé en bois de 2,40 m de large pour une portée allant de 6 à 15 m. Il renferme un complexe isolant, tout en autorisant le passage des réseaux. La hauteur des solives dépend de la charge d’exploitation attendue et, bien entendu, de la portée maximale. Elle va de 20 à 68 cm. Une dalle de compression à 50 MPa La partie supérieure des solives est recouverte d’un média de liaison (breveté) assurant une liaison par collage entre le bois et le bois de la dalle de compression. Ceci, en lieu et place des traditionnels connecteurs en acier. Ce dispositif assure une liaison continue parfaite et sans glissement. La mise en œuvre du béton, de type C40/50, est opérée dans l’atelier de préfabrication et non sur chantier. Après la pose du treillis soudé anti-fissuration (qui a aussi une action structurelle) et d’un petit coffrage périphérique, le béton est coulé sur une épaisseur minimale de 7 cm. Des crochets de levage et de manutention y sont intégrés. Prête à poser, l’Hybridal ne nécessite aucun coffrage complémentaire sur chantier, aucun coulage de béton, aucun dispositif d’étaiement en plus. Le produit est sous Atex A depuis 2020. Enfin, selon le référentiel de l’Ademe, l’Hybridal peut justifier d’une réduction de 134 kg.éqCO2/m2, en comparaison à une classique dalle béton de 20 cm d’épaisseur. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 120 jours

Sylvie Lupien : Soupçon de ciment et d’argent

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le magazine. Avec un soupçon de ciment coloré et une bonne dose d’argent ou d’or, les bijoux de la Québécoise Sylvie Lupien pétillent tout comme sa conceptrice. [©Sylvie Lupien] Il est 12 h 00, heure de Montréal et 18 h 00, heure de Paris, lorsque nous prenons contact avec la joaillière Sylvie Lupien. Nous découvrons tout son joyeux univers, qui pourrait très bien se résumer à la chanson “Comic strip”, interprétée par Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg, en 1967. « Viens petite fille, dans mon comic strip. Viens faire des bull’s, viens faire des wip ! Des clip ! Crap ! Des bang ! Des vlop ! Et des zip ! Shebam ! Pow ! Blop ! Whizz ! » Ludiques, colorés, enjoués, pétillants et novateurs, ses bijoux sortent vraiment de l’ordinaire. Les Françaises en raffolent ! En effet, Sylvie Lupien cherche sans cesse à repousser les frontières de la joaillerie traditionnelle. Au sein de ses créations, on trouve des fleurs, des formes arrondies, des bijoux-sculptures, des bijoux-mobiles… « Je n’aime pas ce qui est classique. J’aime explorer de nouvelles matières, de nouvelles textures, de nouvelles formes, de nouveaux coloris. Les Françaises en raffolent ! », s’exclame Sylvie Lupien. Cette dernière partage son temps entre la production de pièces de petite série et celle d’œuvres de recherche, plus sculpturales. Elle est aussi passionnée de photographie… « Ces dernières années, j’ai participé à plusieurs ateliers de formation et cette approche m’a plongée dans la création. Mais cette fois, par le biais de la peinture, puis de la photographie. Me voilà donc emportée par la couleur et habitée par le souci d’intégrer de nouvelles matières dans mes bijoux. » Lire aussi : Aurélien Grudzien : Comme une ode au ciment… Subtile mélange de ciment et de couleur « Je n’aime pas ce qui est classique. J’aime explorer de nouvelles matières, de nouvelles textures, de nouvelles formes, de nouveaux coloris. Les Françaises en raffolent ! », s’exclame Sylvie Lupien. [©Sylvie Lupien] C’est comme cela que Sylvie Lupien a introduit le ciment coloré dans ses créations. « J’ai pensé au ciment comme médium. Le colorer et lui faire place honorable sur le bijou, lui faire côtoyer or ou argent, pierres fines ou perles, laiton ou cuivre… Jouer avec des formes, des grains, des couleurs. Oser le contraste. Car, si dans la joaillerie, j’apprécie la rigueur, le bel ouvrage et le caractère noble des matériaux, j’aime aussi cette idée d’introduire quelques touches de fantaisie, de folie. » Dès lors, elle s’est rendue compte combien elle était enthousiaste à la vue de ce mélange de matières, de styles, d’approches… Muriel Carbonnet Retrouvez les créations de Sylvie Lupien sur son site Article paru dans le n°104 de Béton[s] le magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 122 jours

ASCA solarise la façade en verre d'un bâtiment administratif

Ainsi, la ville de Gronau (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) en Allemagne dévoile en 2023 la façade solaire de son nouveau bâtiment administratif. Les modules photovoltaïques organiques (OPV) d'ASCA sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en collaboration avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à l'un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché.Une façade en verre photovoltaïque de grande dimensionImaginé en collaboration avec le cabinet d'architectes H III S (harder stumpfl schramm freie Architekten de Stuttgart), la ville de Gronau en Allemagne dévoile en 2023 son nouveau bâtiment administratif pourvue d'une façade en verre double peau capable de produire de l'électricité grâce aux modules OPV d'ASCA, une entreprise d'ARMOR GROUP. Ces derniers sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en partenariat avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché. D'une hauteur de 3,66 m et d'une largeur de 2,25 m, chaque vitrage solarisé est installé sur la façade sud du bâtiment d'une surface totale de 222 m2, en alternance avec du vitrage traditionnel. L'énergie solaire produite par les modules ASCA est directement injectée dans le réseau électrique du bâtiment.« Nous sommes fiers d'avoir réalisé, en collaboration avec BGT, les plus grands modules de verre transparent capables de générer de l'énergie grâce à notre technologie solaire. D'autant plus que leur production est simple, approchante de celle des vitrages feuilletés standards, permettant ainsi de répondre aux attentes des architectes et des designers sans pour autant représenter un obstacle technique pour les intégrateurs. Ce projet est une étape importante pour l'intégration du photovoltaïque dans l'enveloppe des bâtiments (BIPV) » explique Hermann Issa, Senior Vice President Business Development et Project Management d'ASCA.Une façade solaire multifonction intégrée à son environnementEn accord avec l'esthétique du paysage urbain, ASCA a mis au point des modules solaires de couleur verte au design sur-mesure inspiré des façades en brique du bâtiment. En outre, si les vitres solaires sont transparentes de l'intérieur, elles sont translucides de l'extérieur, garantissant ainsi aux employés un environnement de travail à la fois lumineux et intime.« Nous sommes ravis d'avoir pu collaborer avec ASCA sur ce projet architectural et nous avons été impressionnés par les grandes possibilités de design qu'offre le film ASCA®. Avec cette solution solaire, nous avons pu donner vie à une façade désormais vitrine de la durabilité » commente le cabinet d'architectes H III S.Accélérer le déploiement des énergies renouvelablesAlors que l'objectif du plan REPowerEU publié en mai 2022 vise à atteindre 600 GW de capacité solaire en Europe d'ici 20301, la France peine à atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables2. Pour autant, l'Assemblée nationale a voté le 10 janvier 2023 un projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables comprenant plusieurs amendements directement liés à l'intégration au bâti de solutions solaires innovantes, alternatives aux panneaux solaires traditionnels.3« Il est urgent de réduire la consommation énergétique du secteur du bâtiment qui représente 44% de l'énergie consommée en France et qui émet chaque année sur le territoire plus de 123 millions de tonnes de CO24. Avec l'objectif national de 10% de réduction de consommation d'énergie d'ici 2024, le bâtiment fait partie des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Or la réglementation française ne prend pas en compte le concept de BIPV (photovoltaïque intégré au bâtiment) permettant d'intégrer de manière fonctionnelle des solutions solaires en combinaison ou en remplacement de matériaux de construction conventionnels. Pourtant nos solutions solaires bas-carbone, compatibles avec une multitude de matériaux, permettent de solariser des surfaces jusqu'alors inexploitées par les solutions solaires existantes comme les façades, les toitures légères, les vitrages ou encore les garde-corps. À l'heure où les administrations sont appelées à l'exemplarité en matière de sobriété énergétique, ce projet avec la ville de Gronau en Allemagne illustre notamment le champ des possibles qu'offre le solaire pour basculer enfin vers des bâtiments publics bas-carbone » conclut Moïra Asses, Directrice stratégie et marketing d'ASCA.1 https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green-deal/repowereu-affordable-secure-and-sustainable-energy-europe_fr2 Saisine rectificative au projet de loi relatif à l'accélération des énergies renouvelables (NOR : ENR2223572L/Rose-2)3 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements?dossier_legislatif=DLR5L16N46539&examen=EXANR5L16PO419610B0443P0D14 https://www.ecologie.gouv.fr/energie-dans-batiments
Il y a 2 ans et 122 jours

Eloge d’Anne Démians à Roger Taillibert (et à Sebastião Salgado)

Le 18 janvier 2023, lors de sa séance d’installation à l’Académie des beaux-arts, Anne Démians a prononcé le traditionnel éloge à son prédécesseur au fauteuil n°IV : Roger Taillibert. L’éloge est un exercice littéraire difficile et peu usité mais encore à l’honneur sous la Coupole. Eloge in extenso d’Anne à Roger (et à Sebastião). Discours d’Anne […] L’article Eloge d’Anne Démians à Roger Taillibert (et à Sebastião Salgado) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 123 jours

L'activité a résisté en 2022 malgré un net ralentissement en fin d'année

Après l'euphorique reprise post-Covid en 2021 (+6,8%), l'activité a progressé de 2,6% l'an dernier, selon l'institut statistique Insee, tenant bon face aux secousses de la guerre en Ukraine qui a fait s'embraser les prix de l'énergie.Elle est toutefois entrée dans une zone à risque avec un ralentissement au quatrième trimestre (+0,1%) par rapport aux trois mois précédents, rattrapée par une inflation qui touche les ménages au portefeuille et ne montre pas de répit début 2023.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui anticipait 2,7% de progression annuelle, a salué une croissance "soutenue" en 2022 qui "témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique".Selon l'Insee, l'économie a surtout bénéficié l'an dernier du rebond d'activité enregistré fin 2021 "en sortie de crise sanitaire".Trimestre après trimestre, elle a ensuite été "nettement moins dynamique", même si les chiffres sont meilleurs que prévu. L'institut tablait sur un PIB en hausse de 2,5% et une contraction de 0,2% au quatrième trimestre.ContrastesLes trois derniers mois de l'année ont enregistré une forte baisse de la consommation des ménages (-0,9%), moteur traditionnel de la croissance enrayé par une hausse des prix soutenue. La consommation d'énergie a également baissé, en raison d'un automne très doux et d'efforts de sobriété énergétique. Après un très léger tassement à 5,9% en décembre, l'inflation a accéléré à 6% en janvier sur un an, toujours marquée par des flambées à deux chiffres pour l'énergie (13,2%) et l'alimentation (16,3%), selon l'Insee.Pour les ménages, la situation aurait pu être pire encore, selon les économistes, sans les mesures de soutien déployées à coups de milliards d'euros face à la crise énergétique.Cette moindre consommation des ménages a pesé sur la production des biens et services, qui a décéléré à 0,2% sur la période d'octobre-décembre.Mais la production manufacturière s'est repliée de 0,5%, affectée par les grèves de l'automne dans les raffineries. Dans l'énergie, elle est restée "basse" en raison des maintenances de réacteurs nucléaires.A l'inverse, le commerce extérieur a contribué positivement (0,5%) à la croissance, les importations ayant reculé plus fortement que les exportations - même si un déficit commercial record est attendu sur l'ensemble de 2022.S'ils ont continué de progresser, les investissements ont quelque peu perdu en dynamisme (0,8% après 2,3% au troisième trimestre)."Résistance de façade""C'est une résistance de façade de l'économie française", a commenté Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. "La consommation se porte mal et des importations qui chutent autant, ce n'est pas très bon signe: cela veut dire que la demande intérieure est quand même très faible".De mauvais augure pour 2023, alors que l'inflation devrait continuer à accélérer jusqu'à un pic attendu par l'Insee autour de 7% en début d'année, alimenté par la fin d'une ristourne généralisée sur les carburants et d'une nouvelle hausse des tarifs de l'énergie."Cela devrait pousser les ménages à rester plutôt pessimistes", analyse Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas, pour l'AFP. De quoi possiblement peser sur les nouvelles commandes des entreprises.L'activité commencera aussi à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE), qui devrait décider jeudi de relever une nouvelle fois ses taux d'intérêt.Selon un sondage Opinionway mené en janvier pour les Chambres de commerce et d'industrie (CCI France), 81% des 618 chefs d'entreprise sondés ne prévoient pas d'investissements en 2023.Plus pessimistes que le gouvernement (1%), la Banque de France prévoit une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023 quand le Fonds monétaire international, qui anticipe une croissance mondiale un peu meilleure que prévu à l'automne, entrevoit 0,7%."Néanmoins, échapper à la récession ne veut pas dire rebondir fortement", prévient Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Bruno Le Maire loue les "capacités de résistance" de l'économie françaiseLe ministre de l'Economie Bruno Le Maire a salué mardi 31 janvier les "capacités de résistance (...) exceptionnelles" des entreprises et salariés français, quelques minutes après l'annonce par l'Insee d'une croissance de 2,6% du PIB (Produit intérieur brut) de la France en 2022.Ce chiffre "témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique", s'est réjoui le numéro deux du gouvernement, alors que Bercy tablait initialement sur une croissance annuelle de 2,7% (contre une prévision de 2,5% pour l'Institut national de la statistique (Insee))."Nous aurons également une croissance positive" en 2023, s'est projeté Bruno Le Maire. Dans ses dernières prévisions, le gouvernement table sur une croissance de 1%, une anticipation sensiblement supérieure à celles de la Banque de France (0,3%) ou du Fonds monétaire international (0,7%).Au quatrième trimestre, la progression du PIB n'a atteint que 0,1% contre 0,5% au printemps et 0,2% à l'été 2022, un "ralentissement attendu avec la persistance de fortes incertitudes dans l'économie" comme l'inflation ou la guerre en Ukraine, commente le ministère de l'Economie.La baisse de la consommation des ménages en biens et services (-0,9% au quatrième trimestre 2022) "est compensée par un investissement dynamique des entreprises (+1,2% au quatrième trimestre, +3,5% sur l'année entière) et une amélioration du commerce extérieur" (+0,5% au quatrième trimestre mais -0,7% sur l'année), affirme encore Bercy.Enfin, "la production dans l'industrie se replie légèrement (-0,5%)", note le ministère, "mais on est loin des -10% évoqués par certains", conclut-il.
Il y a 2 ans et 123 jours

Rairies Montrieux accélère sa production grâce à la robotisation

INDUSTRIALISATION. La famille Montrieux, qui promulgue le savoir-faire traditionnel et local, robotise sa production de solutions en terre cuite. Le directeur de l'usine, basée en Maine-et-Loire, indique qu'aucune suppression de poste n'est prévue.
Il y a 2 ans et 123 jours

La résilience de l'économie française en 2022 sera dévoilée mardi

Après l'euphorique année 2021 de la reprise post-Covid (+6,8%), l'activité a marqué le pas en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix de l'énergie et une inflation qui culmine à des niveaux inédits en près de 40 ans, touchant les ménages au portefeuille.L'Institut national de la statistique (Insee) table sur une hausse de 2,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 - avec un quatrième trimestre négatif à -0,2%. C'est un peu en deçà des prévisions de la Banque de France (2,6%) et du gouvernement (2,7%)."Ce n'est pas si mal, on est au-dessus du niveau pré-Covid", commente Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. Mais les mesures de soutien déployées à coup de milliards d'euros par le gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement, relève-t-il.La bonne tenue de l'activité française masque un tableau contrasté.Si les investissements des entreprises ont surpris par leur dynamisme et soutenu l'emploi, la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre, frappée de plein fouet par la rapide hausse des prix.Côté pile, il y a les carnets de commande des entreprises bien remplis depuis la pandémie, et les montées en cadence pour y répondre, notamment dans l'automobile, avec des investissements facilités par des conditions encore favorables."Même avec une conjoncture qui se dégrade, une inflation qui décourage la demande additionnelle", l'important rattrapage d'activité a contribué à maintenir la croissance, estime Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.Il cite également la reconstitution des stocks pour affronter la demande ou d'éventuelles adversités futures.FissuresLes nouvelles commandes, en revanche, se portent moins bien, affaiblissant les perspectives. C'est le côté face.Après un premier trimestre dans le rouge (-0,2%), marqué par la vague Omicron du coronavirus et l'invasion russe de l'Ukraine, puis une embellie printanière (+0,5% au deuxième trimestre), des nuages ont commencé à s'amonceler en deuxième partie d'année, avec une consommation des ménages atone au troisième trimestre (+0,2%).Augurant d'un net ralentissement en 2023, le quatrième trimestre s'annonce plus difficile encore, pénalisé par des grèves dans les raffineries, la maintenance de centrales nucléaires ainsi qu'une moindre consommation énergétique en raison d'un hiver clément, sur fond d'inflation tenace.La hausse des prix a bondi à 5,2% en moyenne annuelle, et même à 5,9% sur un an en décembre, avec des envolées à deux chiffres pour l'énergie et l'alimentation.En dépit des soutiens publics, "cette inflation devrait avoir poussé les ménages à contrôler leurs dépenses au quatrième trimestre", souligne Stéphane Colliac. Ceux qui le peuvent préfèrent épargner.Le chiffre provisoire de l'inflation pour janvier sera dévoilé mardi également. Nul doute pour les économistes qu'elle continuera à accélérer, notablement dans le secteur des services, pilier de l'économie française, avant de se calmer plus tard dans l'année.L'Insee anticipe un pic autour de 7% en début d'année, alimenté notamment par la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.En sus, l'activité commencera à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE) pour juguler l'inflation, selon Maxime Darmet. Le tout sur fond de grèves liées à la réforme des retraites."Les éléments de résilience sont en train de se fissurer", affirme l'expert.La Banque de France anticipe une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023, plus pessimiste que le gouvernement (+1%) qui compte dessus pour amorcer le redressement des finances publiques.Mais même si les perspectives sont "incertaines", nuance dans une note Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, "on est loin d'un saut dans le vide vers la récession".L'Allemagne, première économie européenne, devrait ainsi finalement éviter la récession.De bon augure pour la France? "Les Cassandre n'ont pas toujours raison", a récemment déclaré le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire. "Nous confirmons que la France aura, après une année 2022 solide, une croissance positive en 2023".
Il y a 2 ans et 124 jours

Crise énergétique dans la construction : comment le secteur de la brique contribue à apporter des solutions

Celui-ci se doit pourtant de continuer d’évoluer et d’innover, notamment dans le cadre de la directive européenne EPBD*, qui instaure l’obligation pour tout bâtiment neuf construit à partir de 2021 d’être quasiment neutre d’un point de vue énergétique. Du point de vue des consommateurs, cette tendance est la même : 63% des Français souhaitent rénover leur habitat en 2023**. Le secteur doit donc répondre à cette demande, et ce d’une manière durable. Tout le monde sait que les briques sont cuites dans un four, ce qui nécessite évidemment beaucoup d’énergie. Une brique est fabriquée avec des matières premières naturelles (souvent recyclables), et si sa production ne produit pratiquement pas de déchets, elle rejette du CO2. Nous nous efforçons d’optimiser notre consommation d’énergie, par exemple en utilisant la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher également les briques. Mais il ne faut pas la minimaliser pour autant. Nous voulons contribuer à un présent et un avenir durables.La brique au régimeAlors, la brique va-t-elle bientôt entrer en hibernation à cause de la crise énergétique ? Une chose est d’ores et déjà claire : nous ne sommes pas (encore) prêts à abandonner la brique. Mais nous pouvons la mettre au régime. Nous fabriquons des briques minces depuis des années déjà. Aujourd’hui, les façades sont encore souvent recouvertes d’une couche de 10 cm de briques de parement. Cette époque est bientôt révolue. Car nous allons « dématérialiser » la brique. Nous évoluons vers une brique de 7 cm qui présente exactement les mêmes propriétés et avantages. Mais qui nécessite entre 20 et 25% de matières premières en moins - et donc moins d’énergie. Mieux encore, cette nouvelle brique est environ 10% moins chère. Nous produisons déjà des briques minces et nous nous apprêtons à en étendre la production à toutes nos usines. Une cure d’amaigrissement qui va plus loin Cela fait plusieurs années déjà que nous fabriquons des plaquettes de parement de 1,8 cm. Ces plaquettes de parement s’obtiennent en sciant des briques entières en plaquettes. Cependant, en 2017, Vandersanden a été le premier fabricant de briques à passer à la production de plaquettes de parement ECO directement formées dans des moules de 1,8 cm. Cela permettait d’économiser 70% de matières premières et 50% d’énergie par rapport à une brique traditionnelle. L’utilisation de briques plus minces et/ou de plaquettes de parement laisse en outre plus d’espace pour l’isolation dans vos murs.Et comme nous faisons le pari de la dématérialisation dans l’ensemble de nos activités, nous avons également mis les pavés au régime. Le nouveau standard de l’ensemble de la gamme produite sur notre site de Kessel est désormais de 6 cm au lieu de 6,7 cm. Cela représente une réduction de plus de 10%. Nous recherchons également en permanence des moyens de dématérialiser encore plus nos produits, par exemple en utilisant des pavés perforés. Cette solution permet une réduction du volume allant jusqu’à 40%. Ce pavé est particulièrement adapté aux parkings, aux jardins ou aux allées, possède une grande perméabilité à l’eau et son poids allégé facilite la pose.La dématérialisation permet de réduire la consommation de matériaux, et donc non seulement d’économiser de l’énergie et des matières premières, mais aussi de rendre les transports plus durables. Together to zeroIl est clair que le secteur de la brique, et par extension tout le secteur de la construction, est appelé à changer profondément. La brique plus mince ne constitue qu’une évolution parmi bien d’autres. Chez Vandersanden, nous ne réfléchissons pas en années, mais en générations, et nous avons pris le taureau par les cornes pour rendre le secteur de la brique plus durable. Notre objectif est clair : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce n’est d’ailleurs pas une ambition, c’est une promesse. Together to Zero est un but que nous entendons concrétiser.Mais nous ne pouvons pas rendre le secteur de la brique profondément durable seuls. Nous ne le voulons pas, d’ailleurs. Nous avons récemment lancé notre programme de développement durable Together to Zero, qui invite nos parties prenantes à relever ensemble le défi qui consiste à effacer entièrement l’empreinte carbone de notre exploitation et notre production à l’avenir. Fidèles à notre philosophie selon laquelle « le plus beau se construit ensemble », nous voulons donner à tous les acteurs de notre secteur la possibilité de rejoindre ce mouvement.Nous avons défini huit domaines pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 : dématérialisation, gestion de l’eau, faible consommation d’énergie sur les sites de production, automatisation intelligente, mobilité sans énergies fossiles, matériaux et applications circulaires, énergies renouvelables et produits à empreinte carbone faible ou nulle. Nous avons déjà de très nombreuses réalisations à notre actif dans ces huit domaines. Ainsi, nous utilisons des fours à briques peu énergivores, nous récupérons la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher les briques, nous possédons plus de 35 000 panneaux solaires et, depuis peu, notre propre éolienne. Et ce n’est pas tout, puisque notre flotte de véhicules (y compris les chariots élévateurs à fourche) va être entièrement électrifiée, tandis que nous déployons un service de reprise des palettes en bois et que nous n’utilisons que des emballages composés d’au moins 30% de matériaux recyclés. Nous sommes d’ailleurs loin d’être seuls pour cela. Nous collaborons en effet avec les communes pour déployer des solutions adaptées au climat, et unissons nos forces à des collègues/concurrents et des fédérations sectorielles pour la dématérialisation des briques. Mais nous ne nous voulons pas nous arrêter en si bon chemin. « Together to Zero » est un mouvement que nous voulons mener et une promesse que nous allons tenir. Nous sommes bien décidés à ne pas attendre et avons déjà bien progressé, et nous encourageons chacun à prendre le train en marche. Joignons nos efforts, en tant qu’industrie, en tant qu’entreprise et en tant que société. Tribune de Nathali Donatz, Group Marketing Director chez Vandersanden (Linkedin)*Energy performance of buidlings directive**Chiffre issu de l’étude SeLoger, dévoilée par le Journal du Dimanche
Il y a 2 ans et 124 jours

Argan dépasse ses objectifs de croissance en 2022

Son bénéfice net 2022 a fondu à 95,1 millions d'euros contre 668 millions un an plus tôt, mais ce chiffre de 2021, en hausse de 140%, relevait d'une explosion peu représentative car essentiellement due à la revalorisation de ses actifs.Le bénéfice net récurrent, plus représentatif des performances d'une foncière, a augmenté de 6% en 2022 à 119 millions d'euros, dépassant légèrement l'objectif fixé de 118 millions.Quant aux revenus locatifs d'Argan, ils ont grimpé à 166 millions d'euros (+6%), également un peu au-dessus de l'objectif (165 millions).Cette croissance a été portée par la création ou l'acquisition de nouveaux sites, dont l'achat à Renault d'un entrepôt de 153.000 mètres carrés dans l'Yonne."Compte-tenu du retour à 100% du taux d'occupation et d'un marché locatif en situation de sous-offre (vacance à 3,8% en France)", Argan anticipe pour 2023 une hausse de 10% de ses revenus locatifs à 182 millions d'euros et une hausse de 4% de son bénéfice net récurrent, selon le communiqué.Par ailleurs, "face au changement de cycle économique de 2022, qui a entraîné une augmentation brutale des taux d'intérêts", Argan indique qu'il va désormais "ferm(er) le robinet des emprunts" en s'autofinançant.Au total, Argan détient 3,5 millions de mètres carrés valorisés à 4 milliards d'euros. Signe de la bonne santé du marché de l'immobilier logistique, il s'attend à avoir 100% de taux d'occupation au premier trimestre.Ses principaux clients sont des groupes de la grande distribution traditionnelle, en premier lieu Carrefour, suivi par Casino, Auchan, Decathlon et Castorama.Il loue également à des logisticiens (FM, Geodis) et au géant de l'e-commerce Amazon.Le groupe compte verser à ses actionnaires un dividende de 3 euros par action.
Il y a 2 ans et 127 jours

A Hanoï au Vietnam, les maisons coloniales françaises menacent de s'effondrer

"Quand j'étais enfant, je me souviens que c'était une maison magnifique", lance auprès de l'AFP l'homme de 47 ans, en contemplant la bâtisse des années 1930 qu'il habite, au style Art déco mêlé d'éléments vietnamiens.Désormais, les murs de la façade sont rayés de fissures, des tuiles se détachent du toit, et à l'intérieur, les escaliers en bois se sont déformés sous le poids des années et de l'humidité.Plusieurs centaines de maisons qui témoignent du passé colonial de l'ancienne capitale de l'Indochine française, vieilles de presque un siècle, menacent de retourner à la poussière, faute de rénovation, ou de volonté politique pour les conserver.Leurs résidents, qui vivent dans des conditions exiguës, à la merci de l'humidité et du bruit extérieur, devront déménager si la situation ne s'améliore pas, en raison du risque d'effondrement, ont prévenu les architectes.Malgré son attachement au lieu, Nguyen Manh Tri a pris la décision de quitter bientôt la vieille bâtisse vétuste pour s'installer avec sa femme et leurs deux enfants dans un appartement moderne de Hanoï.Risques d'effondrement"Nous ne pouvons pas nous sortir de cette situation", assure-t-il.C'était pourtant un endroit "romantique", se rappelle-t-il.Aujourd'hui, la façade de certaines maisons coloniales sont cachées derrière des cafés, des restaurants de nouilles ou des boutiques de mode, dans l'urbanisme grouillant de la capitale vietnamienne.La plupart de ces bâtiments ont été construits par les Français, mais beaucoup d'autres l'ont été par des architectes locaux, pour héberger leurs compatriotes les plus aisés sous l'ère coloniale.Au départ de l'occupant colonial en 1954, le gouvernement communiste en a saisi des milliers pour les transformer en bureaux, et, pour les autres, exigé des propriétaires qu'ils les partagent avec des familles pauvres qui ont pu s'y installer.Certains propriétaires privés continuent de s'accrocher à leurs murs remplis d'histoire, malgré les conditions difficiles, sans savoir combien de temps leur toit va encore tenir."J'ai vécu ici toute ma vie, donc je ne veux pas bouger ailleurs", affirme Hoang Chung Thuy, 65 ans, qui partage le bâtiment colonial de trois étages avec dix autres ménages, un restaurant de fruits de mer, une boutique de vêtements et un comptoir à thé.Faute d'accord de ses voisins du dessus, elle ne peut pas réparer les murs qui s'effritent, mais jure fidélité à la maison construite par ses grands-parents.Le problème, c'est que ces bâtiments "risquent de se délabrer et de s'effondrer", explique Tran Huy Anh, de l'Association des architectes de Hanoï.Rénovation à un million"Ceux construits au début du 20e siècle... ont besoin de travaux constants de rénovation et de maintenance tous les 20 ou 30 ans, pas plus tard", insiste-t-il.En 2015, deux personnes sont décédées dans l'effondrement d'une maison construite en 1905, dans laquelle vivaient 20 personnes.Les autorités ont pris des mesures de préservation en 2013, mais faute de volonté claire, une large partie des maisons de l'époque coloniale ont été rasées, selon Ahn.En avril, la ville de Hanoï a annoncé son intention de mettre en vente 600 maisons, avant de se rétracter quelques jours plus tard.Après plusieurs volte-face, la municipalité semble résolue à protéger son patrimoine, et a classé en début d'année environ 1.200 maisons de l'époque coloniale sur une liste de sauvegarde de patrimoine.Elle s'est aussi fixée l'objectif d'en rénover 60 d'ici 2025. Mais son projet se heurte aux longues discussions à tenir avec les résidents pour les convaincre de déménager, face à l'ampleur des travaux qui requièrent des logements vides.Il a fallu dix ans pour que son premier projet de rénovation, qui a coûté un million de dollars, puisse commencer.Pham Tuan Long, en charge de la gestion du district central de Hoan Kiem à Hanoï, et architecte de profession, assure que Hanoï est déterminée à redorer le lustre de ses vieilles maisons."Nous essayons de préserver les éléments originaux et les valeurs architecturales autant que possible en utilisant des matériaux et des méthodes de rénovation traditionnelles", affirme-t-il.
Il y a 2 ans et 128 jours

La "Maison Sanofi" par Studios Architecture : une nouvelle ère pour les sièges d'entreprise

Dépassant la notion même de siège social, le site se définit comme un Hub : un lieu d’accueil ouvert à l’ensemble de la communauté Sanofi. Son approche révolutionne le rôle des centres névralgiques des grands groupes internationaux. A l’opposé des codes traditionnels, le bâtiment libère l’espace et les usages pour que chacun puisse s’approprier des lieux multiples, pensés pour s’épanouir, partager et innover.La communauté SANOFI est invitée à expérimenter une maison dynamique, moderne et éco- responsable, qui insuffle un état d’esprit collaboratif à tous les étages.« La Maison Sanofi » écrit une nouvelle page de l’histoire du bureau post-covid où c’est désormais l’usage qui crée le lieu. Le projet fait radicalement tomber les barrières du bureau classique pour laisser une seule et unique place à l’expérience sociale collective, à vivre pleinement dans le lieu et à partager avec les autres sites du groupe grâce au digital. L’ambition affichée par SANOFI révolutionne la conception des sièges des grands groupes, qui s’ouvrent désormais à leurs écosystèmes, passent en mode 100% flexibles et hybrides avec des nouvelles méthodes de travail innovantes. » Hidekazu Moritani, Associé Senior de STUDIOS Architecture.Un hub pensé comme un écosystème de partageL’objectif de ce nouveau site est de créer avant tout un lieu de socialisation, de collaboration et d’innovation. Une « maison » pour recevoir l’ensemble des collaborateurs de Sanofi à travers le monde, ainsi que son écosystème plus large composé de start ups, de chercheurs, de partenaires et de clients.Sur les deux niveaux du RDC, l’Agora et l’espace gradins sous l’atrium représentent le coeur actif du bâtiment. Lieu d’accueil vivant, il offre de multiples possibilités de reconfiguration au gré des évènements.Pensé pour optimiser l’ouverture à la communauté Sanofi, le hall d’accueil réinvente l’approche en matière de sécurité, en intégrant une nouvelle flexibilité : deux niveaux de contrôle d’accès ont été conçus pour pouvoir adapter le niveau d’accessibilité en fonction des évènements.Alors que 500 collaborateurs sont rattachés au site de l’avenue de la Grande-Armée, celui-ci est conçu pour recevoir également 200 visiteurs quotidiens. Les espaces facilement appropriables offrent une grande variété de configurations pour s’installer rapidement et se sentir chez soi. Marqueur fort de la transformation : 40% du bâtiment est dédié aux espaces partagés.Travail et restauration : superposition et hybridation des programmesLes espaces de partage sont conçus comme des espaces hybrides et offrent de multiples expériences tout au long de la journée. Au fil des étages, l’ensemble des espaces de rencontre et de réunion s’activent selon les usages.«The Kitchen»– un espace flexible avec de multiples types d’assises ouvert toute la journée se transforme en lieu de coworking en dehors des repas.Expériences sur mesureL’expérience utilisateur a été pensée et adaptée selon les différents profils : le collaborateur présent au quotidien, le télétravailleur plus flexible ou le visiteur d’un autre site qui vient vivre une expérience sortant de l’ordinaire.Des espaces de travail 100% flexiblesSur les 5 étages de bureaux, finie la relation binaire poste de travail / salles de réunion. Avec la mise en place du télétravail, le bureau s’adapte en mode hybride. Chaque espace est conçu pour être expérimenté avec une grande flexibilité, selon les profils et les besoins des utilisateurs. L’espace de travail distingue les zones actives des zones plus calmes, plus feutrées et propices à la concentration et aux tâches individuelles.La flexibilité est soutenue par la technologie. Les batteries mobiles permettent de « libérer » les usages. Dans la zone active, le poste de travail traditionnel fait place à des tables d’équipe avec du mobilier mobile, et les « studios » avec leurs cloisons vitrées escamotables, permettent de travailler en équipe et de passer de manière fluide en mode réunion dans le même espace.L’avènement de la communication digitale pour rassembler toute la communautéLa communication est un élément central dans l’ère post-Covid : le site accueillera un studio TV et des «blogger studios ». L’auditorium est adapté pour réaliser et diffuser des enregistrements. La multiplication de petites espaces adaptés à la visioconférence (pods pour 1, 2 ou 4 personnes) répond aux nouveaux modes de collaboration. La halle agile, quant à elle, offrira un espace propice au brainstorming et au «creative thinking», et sera connectée à d’autres sites en temps réel par le biais d’une «Vitre » comme un véritable portail spatio-temporel.Informations clésSurface : 9 000 m²Maître d’ouvrage : Sanofi, AMO JLLMaîtrise d’œuvre : STUDIOS ArchitectureCertifications : BREEAM Excellent ; HQE Excellent ; Wiredscore Gold ; WELL GoldCrédit images : ©Luc Boegly ©Stefano Candito
Il y a 2 ans et 129 jours

Les Jardins de Stains, une opération pilote offrant des logements solidaires labellisés Passivhaus à Stains (93)

Alors que l’opération les Jardins de Stains, est inaugurée ce jour, c’est toute une opération pilote, fondée sur une démarche sociologique inédite pour améliorer l’accès au parc social en France, qui se concrétise !Si à première vue les deux bâtiments de 59 logements locatifs neufs, situés rue Jean Durand à Stains, ressemblent à un ensemble immobilier comme les autres, il s’agit pourtant d’un projet remarquable à plus d’un titre !Il l’est tout d’abord, par la diversité des partenaires impliqués : L’EPT Plaine Commune, la Ville de Stains, Seine-Saint-Denis habitat, l’aménageur Plaine Commune Développement, l’association Action Tank Entreprise & Pauvreté, Linkcity, Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Atelier d’architecture Pascal Gontier.L’ensemble de ces acteurs ont décidé d’unir leurs forces et leurs savoir-faire respectifs vers un même but : produire des logements sociaux écologiques, qualitatifs et plus abordables.Pour y parvenir, ils ont mis en œuvre pour la première fois en France une démarche reposant sur une analyse fine des bases de données de demandeurs de logements, afin de proposer une programmation sur mesure : la bonne combinaison entre typologie, surface et mode de financement.Intégrés dans l’Ecoquartier intercommunal de la ZAC des Tartres, Les Jardins de Stains incarnent un nouveau modèle d’habitat social plus inclusif à travers l’amélioration du reste-pour-vivre des habitants (ce qu’il reste à une personne ou à un ménage lorsqu’on a enlevé toutes les dépenses incompressibles).À retenirAu-delà des enjeux de l’habitat social en France, ce projet pilote dont l’ambition est d’être réplicable, donne à repenser les méthodes traditionnelles de programmation et de conception immobilière des logements.Réinventer la méthode de détermination de la programmation pour rendre les logements sociaux plus accessiblesInverser le processus habituel en partant d’abord des besoins en logements non adressés ou mal satisfaits sur le territoire, puis en intégrant dans un second temps les contraintes économiques, administratives et politiques, pour aboutir à une programmation locative sociale qui contribue à réduire les inégalités d’accès au logement sur le territoire.Réinventer la méthode de conception immobilière pour rendre les logements sociaux plus abordablesUn pilotage par le coût global des futurs logements (coûts tout au long du cycle de vie du bâtiment, de sa conception, son exploitation à sa démolition) dans le cadre d’une méthode de conception intégrée prenant en compte les usages. La co-conception permet de rompre les silos entre les acteurs de la chaîne de valeur du logement : tous les acteurs sont mobilisés dès le début de la phase de conception et réunis autour de l’objectif de réduction du coût d’usage des logements et d’augmentation du reste-pour-vivre des futurs habitants.
Il y a 2 ans et 130 jours

1er CHANTIER RÉALISÉ EN FRANCE AVEC LA NOUVELLE MEMBRANE D’ÉTANCHÉITÉ AUTO-ADHÉSIVE « RUBBERGARD™ EPDM SA » D’ELEVATE™

En octobre dernier à l’occasion de BATIMAT, ELEVATE™ dévoilait sa nouvelle génération de membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive : RUBBERGARD™ EPDM SA. Cette solution innovante, conjuguant les performances de la membrane traditionnelle à la technologie Secure Bond brevetée, regorge d’atouts sur les chantiers : gain de temps multiplié par 2,5 en moyenne, qualité de mise en […]
Il y a 2 ans et 134 jours

Forte mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites malgré la réserve de certaines organisations patronales

De Calais à Nice, les manifestants ont battu le pavé dans la matinée, avant que le cortège parisien ne s'ébranle vers 14H15 pour dire "non" au recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, sur fond de large mécontentement social dans un contexte d'inflation."Je trouve qu'on se fout de notre gueule. Ils ne savent pas ce que c'est que de travailler jusqu'à 64 ans dans ces conditions-là", exprimait avec véhémence Manon Marc, animatrice scolaire croisée dans la capitale.Les premiers chiffres remontés par les autorités attestent d'une mobilisation très importante: 36.000 personnes ont ainsi défilé à Toulouse, 26.000 à Marseille, 25.000 à Nantes, 19.000 à Clermont-Ferrand, 15.000 à Montpellier, 14.000 à Tours, 12.000 à Perpignan et Orléans, 6.500 à Mulhouse et Périgueux...Les pointages de la police ou des préfectures sont particulièrement significatifs dans des villes moyennes, à l'image de Pau (13.600 manifestants), Angoulême (9.000) ou Châteauroux (8.000).Globalement, les niveaux sont comparables voire supérieurs à ceux du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million."C'est énorme"Dans la foule, beaucoup de primo-manifestants, comme à Marseille, Jérôme Thevenin, cuisinier de 52 ans à la carrière "hachée", qui a longtemps travaillé comme saisonnier."Je n'ose même pas faire le calcul pour savoir quand je pourrai partir. Mais je vois la retraite approcher et je me sens davantage concerné", dit-il, en espérant que la mobilisation "fera réfléchir le gouvernement"."Je pense que le million va être dépassé", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dans le carré de tête de la manifestation à Paris, évoquant une mobilisation "réussie"."On est clairement sur une forte mobilisation, au-delà ce qu'on pensait", a abondé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, également avant le départ du défilé parisien. "C'est énorme", s'est enthousiasmé Simon Duteil, de l'union Solidaires.A Marseille, le chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que "le gouvernement a perdu sa première bataille, celle d'avoir convaincu les gens de la nécessité de sa réforme".Les Français n'ayant pas recours au télétravail, qui s'est fortement développé depuis le Covid, doivent composer avec des transports en commun au compte-goutte.A la SNCF qui affiche un taux de grévistes de 46,3%, la circulation était "très fortement perturbée": un TGV sur trois circule, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien est également "très perturbé"."Un conflit dur"De nombreux services publics font également l'objet d'appels à la grève, dont l'éducation, où le principal syndicat, la FSU, dénombre 70% d'enseignants grévistes dans les écoles et 65% dans les collèges et lycées.Le ministère chiffre pour sa part la mobilisation à 42% dans le primaire et 34% dans le secondaire. Quelques dizaines d'établissements ont été l'objet de blocus à Paris, Rennes, Tours et Toulouse notamment.Il n'y avait aucun trafic au port de Calais, premier de France pour les voyageurs, en raison d'une grève des officiers de port.Raffineries et dépôts pétroliers étaient aussi appelés à cesser leurs activités. Dans la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), où les expéditions ont été suspendues, le taux de grévistes a atteint 86%, selon la CGT.La direction d'EDF faisait part de 44,5% de grévistes sur ses effectifs totaux à la mi-journée.Pour le leader de Force ouvrière, Frédéric Souillot "on est partis pour un conflit dur" et "il faut bloquer l'économie"."Impôt sur la vie"Une réponse à Emmanuel Macron, qui a jugé mercredi qu'il fallait "faire le distinguo entre les syndicats qui appellent à manifester dans un cadre traditionnel et ceux qui sont dans une démarche délibérée de bloquer le pays".Les huit principaux syndicats présentent un front uni inédit depuis 12 ans. Les partis de gauche sont aussi vent debout contre une réforme vue comme "un impôt sur la vie", ont accusé les parlementaires socialistes.Cette première journée a valeur de test pour l'exécutif comme pour les syndicats, qui se retrouveront à partir de 18 heures pour décider d'une nouvelle date - le 26 janvier est sur la table.La CGT du pétrole veut se remettre en grève ce jour-là pour 48 heures, et le 6 février pour 72 heures.La CGT Mines-Energie a elle aussi annoncé une grève reconductible. Les baisses de production d'électricité se sont déjà fortement intensifiées jeudi, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.Avant la présentation du texte en Conseil des ministres le 23 janvier, le gouvernement continue de faire œuvre de "pédagogie", Elisabeth Borne défendant un "projet porteur de progrès social pour le pays".Des organisations patronales réservées sur la réformeA la veille d'une journée de grève nationale et unitaire des syndicats de salariés, le CJD a dénoncé dans un communiqué une réforme "profondément inéquitable"."En France, le seul moyen de sauvegarder notre système serait donc de travailler toujours plus?", fait mine de s'interroger l'organisation, qui compte bien moins d'adhérents (environ 6.000) que les trois grandes organisations patronales (Medef, CPME et U2P), plutôt favorables à la réforme."Au CJD, des chefs d'entreprise expérimentent de nouvelles formes de coopération, certains autour des 32h, d'autres autour des congés illimités, etc. Il ne s'agit pas de travailler plus, il s'agit de travailler mieux en répartissant mieux la richesse produite", avance le CJD. L'organisation patronale avance également un argument écologique. Selon elle, "le principe de travailler toujours plus pour continuer à faire croître notre économie néolibérale s'inscrit dans une vision économique et anthropologique d'un autre âge, fondée sur une croissance infinie dans un monde fini"."Même en la décarbonant complètement, en la +verdissant+, la poursuite de la croissance n'est pas tenable", insiste le CJD.Depuis l'annonce des modalités de réforme des retraites le 10 janvier, d'autres organisations patronales ont exprimé des réserves, sur un ton cependant moins virulent.L'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) a ainsi appelé le gouvernement à "largement renforcer" les mesures en faveur de l'emploi des seniors, tout en saluant le "bon équilibre" trouvé autour de l'âge légal de départ en retraite (repoussé à 64 ans d'ici 2030).La Fédération nationale des auto-entrepreneurs a déploré de son côté que les indépendants soient "oubliés injustement de certaines évolutions", citant notamment "la prise en compte de la pénibilité".Les critiques restent toutefois minoritaires au sein du patronat, le Medef ayant applaudi une réforme "indispensable" tandis que la CPME soulignait que "travailler plus longtemps était une nécessité pour sécuriser et équilibrer les finances du régime (des retraites) dans la durée."
Il y a 2 ans et 135 jours

Semaine des start-up, innovations et nouveaux acteurs

Pendant la Semaine des start-up, du 23 janvier au 1er février 2023, découvrez 8 start-up innovantes du secteur du béton. [©ACPresse] Depuis toujours, ACPresse place l’innovation au cœur de ses contenus. Au-delà d’une simple valeur, elle en est aujourd’hui l’ADN. En ce sens, nous avons toujours porté un intérêt particulier aux dernières nouveautés du secteur du béton. Il est très important pour nous de vous faire découvrir des projets novateurs et des start-up innovantes. C’est pourquoi, du 23 janvier au 1er février 2023, nous organisons la Semaine des start-up. Vous pourrez découvrir 8 start-up œuvrant pour différentes causes : la réduction de l’impact carbone du secteur, le suivi des matériaux ou les transports sur chantier. Pendant une semaine, découvrez des vidéos exclusives réalisées par notre équipe lors du salon Batimat. Bonne lecture et bon visionnage ! Dossier publié dans Béton[s] le Magazine numéro 103 23 janvier, Jour 1 Fortera est une start-up américaine développant un liant à base de carbonate de calcium réactif. Un liant que l’on trouve dans les océans, qui permet de remplacer le ciment traditionnel. Découvrez VIDEO – Fortera, le liant venu des mers 24 janvier, Jour 2 Inex Circular est une start-up qui a pour objectif la valorisation des ressources non exploitées. En aidant notamment les professionnels à recycler leurs déchets de chantier. Découvrez VIDEO – Inex Circular : Pour une valorisation totale 25 janvier, Jour 3 Face au défi climatique, la start-up Traace propose une plate-forme permettant aux entreprises de réduire leur empreinte carbone. Une solution qui a attiré de nombreux clients. Découvrez VIDEO – Traace : Une plate-forme pour contrôler l’empreinte carbone 26 janvier, Jour 4 Face aux enjeux environnementaux, la start-up Nooco mesure, puis optimise l’impact carbone des projets du bâtiment. Les solutions apportées répondent aux problématiques majeures dans le secteur de la construction. Découvrez VIDEO – Nooco : Mesurer et optimiser son impact environnemental Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 135 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 137 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 137 jours

Soprofen dévoile les heureux gagnants de la 3ème édition de son concours photos

L’édition 2022 de la campagne photos organisée tous les ans par SOPROFEN a rendu son verdict fin décembre. Intitulée « soyez fiers de vos réalisations », cette opération a mis une nouvelle fois en évidence le savoir-faire de l’ensemble des clients du fabricant mais aussi la qualité de ses solutions de fermeture (volets roulants, portes de garage) et de protection solaire. Parmi la centaine de chantiers recensés en France et en Belgique, SOPROFEN a réalisé près de 25 reportages photos mettant en avant majoritairement les brise- soleil orientables, les screens, les portes de garage, les coffres extérieurs et volets traditionnels de la marque. A l’issue du concours, un tirage au sort a désigné les 10 plus belles réalisations dont les heureux gagnants ont reçu chacun l’un des nombreux cadeaux mis en jeu. Parmi eux, citons les trois premiers Grand Prix : &#8211; Transparence Conception basé à Limonest (69) pour une sublime villa contemporaine équipée de brise-soleil orientables, &#8211; Renov’Aktion situé à Bazet (65) en périphérie de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, pour l’installation de brise-soleil orientables dans une maison contemporaine, &#8211; Gangitech installé à Walcourt (Belgique) avec la mise œuvre très réussie, sur une vieille bâtisse, d’une porte de garage sectionnelle Carsec Pro grise. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition qui se tiendra du 15 mars au 15 septembre 2023. Rappelons que les participants peuvent concourir dans les trois catégories (volets roulants, portes de garage, protections solaires) et déposer jusqu’à trois visuels par chantier qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un habitat collectif ou d’un bâtiment tertiaire, en neuf comme en rénovation. Plus d’informations sur le site internet www.soprofen.fr/campagne-photo, spécialement créé pour l’occasion. www.soprofen.fr
Il y a 2 ans et 137 jours

Palmarès du Prix de l’Ingénierie du Futur : en pleine crise de l’énergie, les étudiants se mobilisent au service de la neutralité carbone

Alternative à l’huile de palme et briques bioinspirées capables de stocker du CO2… Découvrez en vidéos les 2 projets qui ont été sélectionnés par les internautes et un jury de professionnels avec en ligne de mire : la neutralité carbone.Pour Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Cette année encore, les étudiants lauréats du Prix de l’Ingénierie du Futur ont fait la démonstration que des innovations technologiques relativement simples pouvaient nous aider à changer la donne. Alors que les grands bouleversements s’accélèrent et que nous traversons une crise énergétique, la jeune génération prend sa part et nous rappelle que de nombreuses solutions sont à portée de main ! C’est d’ailleurs là tout le sens du métier d’ingénieur : apporter de l’intelligence pour répondre à la complexité du monde et accompagner les grandes transitions. »Prix du Jury : Carbon Capt’, une brique de béton recyclée, fabriquée sans chauffage et qui capte du CO2À elle seule, l’industrie du béton représente 8% des émissions de gaz à effet de serre. Pour être transformés en matériaux de construction, les matières premières sont en effet chauffées à très haute température, ce qui est très énergivore et génère de la pollution. Face à ce constat, les étudiants de Sup’Biotech ont décidé d’innover. Leur objectif ? Créer une brique de construction à la fois sobre en énergie et en matériaux.Porté par Raphaël Masse, Léa Wernette, Juliette Visconti, Julie Kahane, Amélie Sulpice et Elisa Marbeuf, le projet Carbon Capt’ repose sur 2 innovations. Tout d’abord, le stockage de CO2. Au cours de sa fabrication, le béton est naturellement capable de séquestrer du CO2. Ce processus est néanmoins relativement lent et donc peu efficace. Qu’à cela ne tienne ! Les élèves ingénieurs entendent modifier certaines conditions de réaction physico-chimiques, afin d’accélérer le processus et augmenter la quantité de CO2 capté par le matériau. La deuxième innovation est bioinspirée et consiste à utiliser des micro-organismes pour agréger le béton à température ambiante, comme le font les coraux. Résultat : une brique de construction conçue sans chauffage, capable de stocker du CO2 et qui utilise du béton recyclé ! L’équipe, qui souhaite profiter de ce prix pour développer son projet, entamera prochainement la création d’un prototype en laboratoire.Prix du Public : Oléo’Tech, une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palmeEn dépit de sa mauvaise réputation, l’huile de palme reste très largement utilisée par les industriels. Inodore, incolore, ou encore onctueuse, elle possède des propriétés uniques, qui en font un incontournable de l’industrie agroalimentaire. Face à ce qu’ils qualifient de «désastre écologique», Ryman Yamami, Lucas Facchinetti, Oxane Divaret, Célia Mlynarczyk, Adrien Lautrie Nuez et Armand Bouillon, étudiants à Sup’Biotech se sont donné une mission: proposer une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palme.Baptisée Oléo’Tech, leur solution se base sur la fermentation, processus souvent utilisé pour convertir des matières premières en produits consommables. L’équipe a identifié en laboratoire des micro-organismes vivants capables de produire de l’huile. En jouant sur la composition du milieu de culture et ses conditions, les ingénieurs en herbe souhaitent produire une huile aux mêmes propriétés que l’huile de palme traditionnelle. A noter : en utilisant des déchets organiques de matières agricoles comme source de nutriments, les étudiants intègrent leur solution dans une économie circulaire vertueuse. L’équipe d’Oléo’Tech, qui a déjà fourni une preuve de concept, souhaite désormais passer à une production en grandes quantités et contribuer activement à l’alimentation écoresponsable de demain. Le projet a recueilli près de 1.300 votes sur le site ww.avenir-ingenierie.fr.Le Prix de l’Ingénierie du FuturLe Prix de l'Ingénierie du Futur a été créé en 2006 par Syntec-Ingénierie. Il distingue des projets réalisés par des étudiants d'écoles d'ingénieurs, d'universités ou des apprentis de CFA de l’Enseignement Supérieur ayant imaginé des solutions scientifiques et technologiques pour répondre aux défis de demain. 2 prix ont été remis.le Prix du Jury ; constitué de représentants des ministères, d’entreprises d’ingénierie, d’écoles et d’organismes.le Prix du Public, qui a recueilli xx votes sur www.avenir-ingenierie.frCe concours étudiants est organisé par Syntec-Ingénierie, la fédération professionnelle de l’ingénierie, en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le ministère de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et Concepteurs d’Avenirs.Le jury 2022 était constitué de Anne De Cagny – ESTACA, Claire-Marie Chaffin – ESTP, Rémi Leconte - groupe NGen, Bertrand Martin-Monier – ERAS, Amélia Tiscornia – SCOPING, Arnaud Pacitti – Ministère de la Transition Écologique et de la cohésion des territoires, Maureen Vagneron – STEPPES et Cyril Carabot - Syndicat des Énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 142 jours

L'économie française devrait continuer à résister début 2023, selon la Banque de France

Inflation soutenue qui rogne le pouvoir d'achat, prix de l'énergie qui ont flambé depuis l'invasion russe de l'Ukraine, tensions sur les approvisionnements post-Covid... Face aux aléas qui s'accumulent, l'économie plie sans rompre."La résilience se confirme et même se prolonge", a souligné le directeur général de la banque centrale française, Olivier Garnier, lors d'un point presse."Il y a un niveau d'inquiétude sur le futur qui reste élevé (...), mais malgré tout, mois après mois, l'activité continue de légèrement progresser, même si c'est bien sûr de façon moins soutenue qu'au premier semestre de l'année 2022", a ajouté l'économiste.La croissance du produit intérieur brut (PIB) atteindrait ainsi 0,1% au quatrième trimestre de 2022, en tenant compte de l'effet pénalisant des grèves de l'automne dans les raffineries et de la maintenance des centrales nucléaires, avec une "légère hausse en décembre", selon l'institution.Elle devrait ensuite devenir "quasi stable" en janvier.Pour l'ensemble de l'année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d'une croissance de 2,6% (contre 2,5% pour l'Insee), avant une nette baisse de régime en 2023, à +0,3% d'après son scénario principal.Mais il y a encore "pas mal d'incertitudes qui pèsent sur le premier trimestre", a relevé M. Garnier. Une récession "limitée et temporaire" n'est pas exclue par l'institution.A moyen terme, la Banque de France table sur un cycle économique en trois "R": résilience, ralentissement et reprise à partir de 2024.Le gouvernement, qui a déployé une batterie d'aides pour soutenir les entreprises et les ménages, table lui sur une hausse de 2,7% du PIB en 2022, avant un net ralentissement à 1% cette année, un scénario jugé trop optimiste par de nombreux instituts économiques.Disparités sectoriellesDans le détail, l'activité a continué à croître en décembre dans l'industrie, les services et le bâtiment, plus fortement qu'anticipé le mois précédent, selon les résultats de la dernière enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise entre le 20 décembre et le 5 janvier.M. Garnier a cité notamment un relâchement des craintes relatives aux approvisionnements énergétiques, grâce aux températures hivernales clémentes, et des carnets de commandes toujours "bien garnis" malgré un repli. C'est notamment le cas dans l'aéronautique, les produits informatiques et les équipements électriques. Mais les carnets de commande sont jugés "bas" dans la chimie et les produits caoutchouc-plastique.En janvier, l'activité progresserait un peu dans les services et l'industrie, avec toutefois de fortes disparités sectorielles: repli dans l'habillement ou le caoutchouc-plastique notamment, hausse dans la pharmacie, l'automobile ou l'aéronautique. Elle serait stable dans le bâtiment.Comme les autres grandes économies occidentales, la France affronte une envolée de l'inflation, qui devrait atteindre un pic au premier semestre 2023, mais sa banque centrale note une "légère modération de la hausse des prix dans l'industrie, même si elle reste soutenue" en décembre. Pas d'inflexion en revanche dans les services et le bâtiment.Pour janvier, "les chefs d'entreprise anticipent une forte hausse des prix", qui "serait plus importante que la hausse saisonnière traditionnellement observée en début d'année", précise la banque. Des hausses que certaines entreprises répercutent sur leurs prix de vente.En décembre, les difficultés d'approvisionnement ont reculé, la situation de trésorerie s'est stabilisée mais à un niveau "relativement bas" dans l'industrie, tandis les recrutements sont restés difficiles.Les stocks ont continué de monter, restant à un niveau "élevé" du fait d'une baisse de la demande ou de difficultés d'approvisionnement notamment, voire de craintes d'éventuelles pénuries d'énergie dans les prochains mois. Quant à l'impact de la crise énergétique sur leur activité en décembre, les entreprises n'ont pas signalé de changement significatif par rapport aux deux mois précédents.Ainsi, 23% d'entre elles disent avoir été affectées en décembre. Elles sont toutefois 32% à s'attendre à un impact sur les trois prochains mois, et encore plus nombreuses à craindre pour leurs marges (52%).
Il y a 2 ans et 143 jours

Living EstateTM : une expérience digitale pour une commercialisation de projets immobiliers plus impactant

Living EstateTM : le renouveau de la Marketing SuiteAllianz, Altarea Cogedim, Aquila, Blackstone, Deka, Foncia IPM, Hémisphère, Ivanhoé Cambridge, PGIM, Scaprim, SFL... Bleu Dalcans compte de nombreuses références dans le secteur de l’immobilier. Grâce à cette expertise, elle a imaginé Living EstateTM : un dispositif complet qui intègre, en plus d’un espace témoin scénographié, un parcours de visite initiatique spécialement conçu pour que le futur acquéreur puisse se projeter avant, pendant et après sa visite. Le digital s’inscrit dans ce concept comme un levier immersif pour présenter et aider à commercialiser le projet immobilier (vidéo projection, mobilier interactif, création des contenus, modélisation des spaces planning, sonorisation...).Pour Raphael Benbassa, Associé Fondateur de Bleu Dalcans : « Notre volonté est de sortir les écrans de leurs rôles fonctionnels pour créer des expériences inédites. Le digital est un moyen exceptionnel qui nous permet d’accroitre l’attractivité d’un lieu qu’il s’agisse de futurs espaces de bureaux, d’hôtels ou de centres commerciaux. Avec Living EstateTM, notre objectif est de rendre les espaces témoins, traditionnellement attentus, plus vivants et désirables ! Dans un marché locatif de plus en plus tendu, et sur un secteur finalement très aseptisé et standardisé, nous permettons enfin aux Assets de se démarquer. »Les avantagesPour les BROKERS : Un service premium et flexible Un accompagnement sur la mise en valeur de l’espace La capacité à proposer une expérience immersive aux prospects Pour les PROSPECTS : L’incarnation d’une vision et d’un projet d’entreprise visant au bien-être des collaborateurs Une projection sur une utilisation optimale du futur lieu de vie / de travail Une mémorisation de la visite facilitée Pour les ASSET : Des délais de mise sur le marché raccourcis Une indépendance vis-à-vis des brokers La valorisation des placements immobiliers en faisant de chaque actif un produit unique L’exemple de JOYA Val de Fontenay - Ivanhoé CambridgeSur un espace dédié de plus de 500 m2, les équipes de Bleu Dalcans ont créé un parcours efficace, visuel, mémorisable et digital pour aider les Assets à commercialiser l’actif. Les équipes ont géré la conception, le déploiement du mobilier et de l’agencement mais aussi les contenus vidéos, interactifs et immersifs.Pour François Burgess, Asset Manager Ivanhoé Cambridge : « Bleu Dalcans a parfaitement su répondre à notre volonté de proposer aux prospects locatifs de Joya une programmation marketing innovante, axée sur le digital et sur l’interactivité des outils. Cette agence a mis à notre disposition une équipe complète de professionnels dévoués et talentueux, allant de la création de l’idée jusqu’à la réalisation de l’espace. Le respect du planning et du coût en fait un partenaire fiable avec lequel nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler ».Une démarche RSE chère à Bleu DalcansLa volonté de Bleu Dalcans est de créer des espaces vivants, qui répondent aux besoins et qui favorisent le bien-être des utilisateurs, dans le respect de l’environnement. C’est pourquoi, les espaces conçus avec Living EstateTM se démarquent des Marketing Suites traditionnelles avec un véritable ancrage écologique et modulaire.Depuis 2020, Bleu Dalcans est partenaire d’EcoTree. Dans ce cadre, elle participe à des projets forestiers et de biodiversité en France. Bleu Dalcans est aujourd’hui propriétaire de 100 arbres, dans la Forêt de Pont de Buis (29), plantés et gérés durablement par EcoTree en France.
Il y a 2 ans et 143 jours

Une extension bois pour une maison traditionnelle australienne

Le challenge pour l&#8217;équipe de Bent Architecture était de conserver la base d&#8217;une maison australienne typique tout en lui ajoutant un espace lumineux et ouvert sur la nature, avec des matériaux naturels.  [De l&#8217;architecte] Imaginez que votre maison donnerait l&#8217;impression de vivre dans un pavillon de jardin. C&#8217;est le cas avec ce projet de BENT [&#8230;]
Il y a 2 ans et 149 jours

Macron demande aux fournisseurs d'énergie de "renégocier" en janvier les "contrats excessifs" de toutes les TPE

A l'occasion de la traditionnelle cérémonie de la galette de l'Epiphanie – sans fève par "superstition républicaine" car "il n'y a pas de roi à l'Elysée", a souligné le chef de l'Etat --, il a salué devant des boulangers l'inscription de la baguette au patrimoine immatériel de l'Unesco, qu'il défendait personnellement depuis 2018. "On a eu une grande victoire avec la baguette, mais cette grande victoire nous la célébrons au milieu de grandes difficultés", a-t-il toutefois reconnu, alors que de nombreux artisans sont confrontés à l'explosion des prix de l'énergie. "Pour nos bouchers, nos artisans, pour l'ensemble de nos très petites entreprises, tous ceux qui ont négocié des contrats excessifs", "ce qu'on va demander, dès maintenant, aux fournisseurs d'énergie c'est de revenir vers chacun (d'eux) et de les renégocier", a déclaré Emmanuel Macron dans la salle des fêtes de l'Elysée. "Tous ces contrats qui sont au-dessus des prix de référence donnés en fin d'année dernière par la Commission de régulation de l'énergie", c'est-à-dire autour de 280 euros du mégawatt/heure, "ils seront renégociés en janvier", a-t-il insisté. 'Ras le bol des numéros verts !' Cela concernera toutes les TPE, c'est-à-dire les entreprises de moins de dix salariés, alors que le gouvernement avait annoncé ces derniers jours des dispositifs ciblés sur les boulangers. Selon son entourage, les ministres concernés vont recevoir dès vendredi, à la demande du président, les fournisseurs d'électricité, dont EDF en cours de nationalisation complète, pour leur demander de mettre en œuvre cette requête. L'Elysée n'a toutefois pas détaillé combien de TPE étaient concernées par ces contrats décrits par Emmanuel Macron comme "déraisonnables", "abusifs" et "aberrants". Le président de la République a estimé que si les électriciens n'obtempéraient pas, "honnêtement, c'est un jeu sans fin": "de toutes façons après on va rattraper les surprofits faits par les fournisseurs", a-t-il prévenu. "J'ai entendu l'inquiétude et l'angoisse, elle est légitime", a encore dit Emmanuel Macron. "J'en ai comme vous assez qu'on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs", a-t-il lancé, promettant de "remettre un peu tout le monde d'équerre". Si ce sont les fournisseurs d'énergie qui sont priés de faire la démarche d'aller à la rencontre de leurs clients, et non l'inverse, le président a assuré que les TPE allaient être accompagnées grâce à un "petit dispositif d'alerte" dans les préfectures de chaque département, qui vont recevoir du "renfort" pour répondre aux "angoisses". Emmanuel Macron s'est au passage fait applaudir par les boulangers en pestant contre les numéros verts et autres sites internet "illisibles" qui accompagnent d'ordinaire les dispositifs d'aides étatiques. "On m'avait donné un numéro vert, mais il se trouve que j'ai eu un bon réflexe, j'ai testé le numéro vert qu'on m'a donné avant : ça marche pas", a laché le chef de l'Etat. "Moi, j'en ai ras le bol des numéros verts dans tous les sens !" De la même manière, il a expliqué avoir "fait l'exercice" d'aller "chercher dans des sites internet des circulaires absolument illisibles ou des tableaux incompréhensibles" : "c'est impossible".
Il y a 2 ans et 150 jours

En Autriche, un pionnier du "retour à la terre" pour construire durable

Dans sa commune de Schlins, au coeur d'une région du Vorarlberg portée depuis longtemps sur l'habitat écologique, l'ancien céramiste est passé à la vitesse supérieure en construisant une usine unique en Europe, destinée à produire des murs en pisé préfabriqués."Devant l'enjeu écologique et le problème de l'énergie, il commence à y avoir une grande demande pour ce matériau. Mon espoir est qu'avec cette crise, de plus en plus d'entreprises décident de construire en terre," dit ce géant à la tignasse toute blanche.Car la production de béton c'est près de 8% des émissions mondiales de C02, quand l'empreinte carbone de la terre crue tient surtout à son transport. Ses défenseurs vantent ses propriétés hygrométriques, acoustiques. Et au moment de la démolition, la terre retourne à la terre, sans questionnement sur les déchets.Martin Rauch affiche déjà de spectaculaires créations: en Suisse, la Maison des herbes de l'entreprise Ricola, une maison de vacances, le centre de visite d'une station ornithologique, ou en Autriche les bureaux d'une imprimerie. Avant cela, il avait d'abord fait sa maison, une construction aux lignes contemporaines et grandes baies vitrées, comme une démonstration, un "manifeste".En ce jour pluvieux, la maison accrochée sur une pente de Schlins revêt des tons bistrés, fondue dans le paysage près des chalets traditionnels. De légers débords en lignes horizontales protègent les murs de la pluie.Pour l'atelier, les murs extérieurs incluent des morceaux de terracotta chargés de freiner pluie et érosion, une technique empruntée aux constructions anciennes de l'Arabie saoudite. Le tout tient sans problème depuis 1994, souligne-t-il.Alors que ce savoir-faire a reculé en Europe, cela fait 30 ans qu'il teste, pour déterminer la bonne terre, le degré d'humidité approprié pour la travailler, et ainsi proposer murs intérieurs, extérieurs, enduits...Dans sa région, l'entreprise a réalisé les sols d'une école maternelle, d'un cabinet d'architectes...Chez l'architecte Georg Bechter, l'effet est bluffant: pour un oeil non averti, le sol ressemble à du béton ciré, avec en plus le détail visuel des petits cailloux.Battue au pilon pneumatique, la terre - 15 cm d'épaisseur posée sur une structure de bois - a été prise sur place, lors d'une création de cave. Avec cependant une contrainte: il faut poncer le sol, puis cirer, chaque année.Terre et clientèles localesMais avec son usine, Martin Rauch veut aller plus loin, pour "répondre à des projets de grande envergure".L'endroit est, bien sûr, doté d'un mur en terre, selon lui aujourd'hui le plus long d'Europe (67 m).En son coeur se trouve une machine destinée à pilonner la terre pour la compacter dans un vaste coffrage permettant de produire des murs longs de 40 mètres. Les blocs, une fois séchés à l'usine et découpés, peuvent ensuite partir pour être assemblés à destination.Pour les machines, l'équipe a dû inventer, emprunter à différents secteurs. Le patron met lui-même la main à la pâte, râtissant la terre ce jour-là. L'industrialisation attendra.La terre, elle, vient des alentours, chantiers de construction et autres excavations, explique Sami Akkach, architecte et collaborateur de M. Rauch: "elle doit contenir de l'argile, et du gravier, anguleux plutôt que rond pour bien accrocher".Dans le même esprit écolo, l'entreprise n'accepte que des projets peu éloignés."Nous n'avons pas envie de monter en échelle", explique Martin Rauch: "nous souhaitons plutôt que la terre monte en échelle. Aujourd'hui nous avons quasiment un monopole, alors qu'il faudrait une usine comme celle-ci tous les 200 km!""Le problème est qu'il n'y a pas assez d'artisans, et qu'on a encore trop peur de ce matériau naturel. Il faut travailler là-dessus, encourager la formation, la qualité de l'architecture et la recherche-développement", dit-il, allusion à la récurrente question du risque d'érosion.Oui, les premières années, un peu de poussière d'argile peut partir, répond l'entreprise, mais "les structures en terre dureront des siècles si elles sont faites correctement".
Il y a 2 ans et 151 jours

Prello transforme une longère normande en résidence traditionnelle de standing

Achevé en seulement 2 mois, ce projet de réfection a su répondre au grand enjeu du renouvellement des habitats traditionnels : concilier modernité et valorisation de l’identité architecturale locale.Une parenthèse pittoresque et paisible dans un village typique de la Haute-NormandieTransformer une maison de charme normande à colombages en un espace contemporain de bien-être, et ce tout en respectant l’esprit unique des lieux, tel était le nouveau pari de Prello.Nichée au cœur du département de l’Eure, dans un village pittoresque renommé pour ses petites ruelles boutiquières et son architecture typiquement haut-normande, la villa bénéficie d’un cadre privilégié entre littoral et campagne, à l’abri de toute nuisance. On éprouve ici le sentiment d’être hors du temps, presque hors du monde, loin de l’ordinaire, bien que la demeure soit située à proximité immédiate de toutes les commodités et à moins de trente minutes de Rouen.Cette belle résidence pouvant accueillir 11 personnes propose 292 m2 habitables répartis en 7 pièces principales sur 2 niveaux érigés sur une parcelle arborée de 4914 m2.Dès le départ, l’ensemble offre de beaux volumes parfaitement agencés et permettant différents usages : au rez-de-chaussée, une entrée, une cuisine rénovée et aménagée reliée à une grande salle à manger, un petit salon avec une cheminée et un bar, et une grande pièce de vie de 80 m2 ; à l’étage, trois chambres privatives avec toilette et douche, une chambre d’ami et une chambre d’enfants avec une salle de bain de bain commune ainsi qu’un bureau ; au sous-sol, une cave aménagée et un local technique ; au grenier, de grands espaces pour le rangement.À l’extérieur, tout a également été conçu pour garantir récréativité et détente, mais aussi praticité et autonomie à tous les résidents. Jouxtant la maison et sa terrasse, une piscine couverte et chauffée avec de grandes baies vitrées ouvrables fait face à un grand jardin. Juste à côté, un dernier bâtiment abritant un double garage et un home cinéma à l’étage complète le bien.Un subtil mélange de traditionnel contemporain Chauffage, isolation, assainissement, menuiserie, sol et revêtement… La maison était en parfait état et présentait de bonnes performances énergétiques lors de son acquisition par Prello.Récente mais restée « dans son jus », la villa nécessitait néanmoins des travaux de rafraîchissement, en particulier au niveau des peintures et des tapisseries – passées de mode et sans cohérence globale –, pour être pleinement en phase avec les attentes les plus exigeantes d’aujourd’hui. Confié à une architecte d’intérieur, le chantier s’est étalé sur 2 mois à peine, un temps record !5 grandes transformations ont ainsi été opérées, dans les espaces de vie comme de nuit. Les deux premières concernent le grand salon, qui a été entièrement repensé. Ici, la volonté était, d’une part, de donner un « coup de jeune » à la pièce, et d’autre part, d’y installer une salle de jeux.Dans cet objectif, un nouveau parquet a été posé, les peintures ont été rafraîchies et le mobilier a été intégralement remplacé. Ces modifications ont permis d’apporter luminosité et modernité à la pièce, à présent plongée dans des tons clairs de blancs, de beiges et de gris qui enveloppent l’espace de douceur. Équipé de trois grands canapés, d’un bar et d’un billard, le salon instaure désormais une ambiance chaleureuse, propice à des soirées mémorables en famille ou entre amis.La troisième transformation porte sur le petit salon avec cheminée, lui aussi mis au goût du jour. Une nouvelle fois, les peintures, l’ameublement et la décoration ont été repensés dans un style plus contemporain tout en conservant l’esprit rustique du bâti existant. Une association de couleurs tout en contraste avec des tons blanc / beige clair sur les murs qui apportent de la clarté. L’utilisation du bleu clair sur les colombages et du bleu foncé au plafond procure originalité et modernité à ce lieu singulier, tout en soulignant avec finesse les différents éléments architecturaux dans les tons naturels et doux.La quatrième transformation a consisté en l’embellissement de la salle à manger. Là encore, les peintures, l’ameublement et la décoration ont été complètement revus. Les couleurs claires et les matières naturelles ont été privilégiées pour valoriser la lumière naturelle de la pièce et mettre en avant les tomettes et poutres apparentes de la villa. Une grande nouveauté également : l’installation d’un panoramique sur mesure à même le mur de la salle. Ce grand décor confère une touche d’originalité tout en accentuant le caractère champêtre de la résidence. Enfin, la cinquième et dernière grande transformation concerne la salle de cinéma. Dans une grande pièce aux beaux volumes sous pentes, la salle a été réaménagée avec l’installation d'une VMC pour ajouter du confort de vie tout au long de l'année. Une peinture noire a été choisie, ainsi qu’un vidéo projecteur et un immense canapé, idéal pour des soirées films comme au cinéma en famille ou entre amis.Le projet de rénovation en brefLe lieu : Saint-Ouen-de-Thouberville (Eure).La surface : 292 m2 habitables (terrain de 4914 m2).Durée des travaux : 2 mois
Il y a 2 ans et 151 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 152 jours

La combination des surfaces et de la lumière pour des atmosphères uniques avec REHAU

La lumière est un vrai sujet et critère primordial désormais dans les aménagements intérieurs. Elle est génératrice d’ambiance, de confort et d'atmosphères design aussi bien dans la sphère privée que dans les bureaux, les hôtels ou les commerces. Consciente de cet enjeu, la société REHAU a développé, dans sa large gamme de produits, une série de solutions inspirantes qui permettent de doter les espaces d'une personnalité et d'une originalité unique.Une solution qui en est l’exemple même est le stratifié polymère RAUVISIO crystal (disponibles dans 33 coloris dont un coloris miroir) qui s’applique en façade de caissons, meubles, crédences, … : il se fraise et se manipule très facilement, aussi bien sur sa surface que sur l’envers, ce qui le rend complètement translucide. Il est ainsi possible de créer des effets lumineux intéressants, par exemple pour faire apparaître des icônes et des logos, qui sont invisibles sur la surface lisse lorsque la lumière n’est pas allumée mais qui apparaissent comme par magie lorsque que celle-ci l’est.En particulier dans les designs modernes, il est important de dissimuler les éléments tels que les interrupteurs ou les lampes qui peuvent rompre l'harmonie des environnements minimalistes. À cet égard, il convient de noter que la technologie tactile peut être installée directement derrière le mur, remplaçant les interrupteurs par des symboles lumineux. Cette solution est à la fois visuellement attrayante et hygiéniquement propre.Une autre des solutions proposées par REHAU dans ce domaine est la bande de chant RAUKANTEX lite, capable de transformer les zones ou les éléments les plus discrets d'une pièce en une décoration unique grâce à l'utilisation intelligente de l'éclairage. La source de lumière, générée par les bandes LED incrustées dans un panneau décoratif, vient traverser les parties translucides de la bande de chant. Cela permet de jouer sur les contrastes grâce aux bandes de LED et à leur programmation par intervalles ou de changements de couleur pour créer une ambiance sophistiquée.Les bandes de chant RAUKANTEX lumina, en revanche, n'utilise pas de sources artificielles, mais le chant, grâce à ses pigments luminescents spéciaux, est capable d'absorber la lumière ultraviolette ou artificielle et de la réémettre, créant ainsi des effets lumineux originaux qui donnent vie aux meubles. Les bandes de chant RAUKANTEX light up emmagasine également la lumière du soleil pour briller dans l'obscurité pendant plusieurs heures, ce qui en fait un outil idéal pour éclairer les contours des objets lorsqu’il fait nuit ou sombre.En poursuivant la revue des produits qui offrent une synergie parfaite entre surface et lumière, le miroir en verre RAUVISIO, l'alternative de REHAU au miroir classique, se distingue. L'un de ses principaux avantages réside dans le fait que, s'agissant d'un matériau qui peut être travaillé avec des outils de menuiserie traditionnels, il vous permet de laisser libre cours à votre imagination et de créer des formes qu'il serait impossible de réaliser avec du verre. Il peut également être fraisé au dos, ce qui permet à la lumière de le traverser.En bref, créer des environnements totalement uniques en alliant haute qualité, design et fonctionnalité et jouant avec toutes les possibilités de la lumière sur les surfaces est désormais une réalité grâce à la polyvalence, la personnalisation et l'innovation des solutions REHAU.
Il y a 2 ans et 154 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2022

10 - L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050Changement climatique, transition démographique, évolutions des usages, mutations technologiques sont quelques-uns des défis qui vont transformer en profondeur la demande et l’offre immobilière dans les années à venir.Lire l'article9 - MaPrimeRénov', CEE, "coup de pouce chauffage" : les nouvelles annonces du gouvernementLa totalité des acteurs de la filière de la rénovation énergétique attendaient de l'État un geste pour redynamiser le marché des CEE, en difficulté depuis plusieurs mois. C'est maintenant chose faite avec l'annonce du Ministère de la Transition écologique qui prévoit une hausse de 25% de l'obligation en cinquième période.Lire l'article8 - MaPrimeRénov', primes CEE, retraites, prix des carburants... ce qui change au 1er juillet 2022Le 1er juillet est traditionnellement une date à laquelle des tarifs et des mesures importantes entrent en application. Nous faisons le point pour vous sur ce qui va changer cette année.Lire l'article7 - Polémique après une décision de la Cour de Cassation qui va coûter au moins 10 milliards d’euros aux copropriétairesLa 1ère chambre de la Cour de Cassation, par un arrêt du 29 juin 2022, semble vouloir réserver aux seuls géomètres-experts le marché des plans annexés aux actes de copropriété.Lire l'article6 - Poujoulat recrute 30 agents de productionFace au dynamisme du marché du chauffage au bois, Poujoulat SA cherche à accroître ses capacités de production et recrute actuellement 30 agents de production.Lire l'article5 - Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paruDe nouvelles normes environnementales entreront en vigueur en juillet, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre des équipements de chauffage et excluant ainsi notamment l'installation de nouvelles chaudières au fioul, selon un décret paru jeudi 6 janvier au Journal Officiel.Lire l'article4 - Les 5 grandes tendances du CES 2022 qui devraient impacter les secteurs du bâtiment et de la villeLancée en 2018, la démarche Construction Tech qui propose cette analyse, est une initiative inédite, portée par le salon BATIMAT, et qui a pour vocation de faire connaître et valoriser les innovations technologiques adaptées au monde du bâtiment.Lire l'article3 - Près d'1 consommateur sur 2 souhaite rester au fioul malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudièresC'est acté ! Le décret rendant impossible l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf vient de paraître au Journal Officiel le 6 janvier 2022.Lire l'article2 - Le décret Eco-Energie Tertiaire (DEET) : au-delà d'un nouveau défi à relever, une opportunité à saisirDécryptage de Marc-André Merlet, Directeur Performance Energétique chez EQUANS France et expert du Dispositif Eco-Energie Tertiaire.Lire l'article1 - Les députés votent pour un statut unique des travailleurs indépendants plus protecteurLes députés ont voté lundi en faveur d'un statut unique pour les quelque trois millions de travailleurs indépendants, prévoyant notamment la protection de leur patrimoine personnel en cas de coup dur.Lire l'article
Il y a 2 ans et 154 jours

Des papiers peints, là où on ne les attend pas…

Posé traditionnellement sur un pan de mur ou plusieurs dans la chambre ou le salon, le papier peint ne cesse de surprendre et multiplie les espaces d’expression. Avec originalité et audace, Lé Papiers de Ninon ouvre de nouvelles perspectives, en apportant le papier peint là où on ne l’attend pas …
Il y a 2 ans et 156 jours

Top 10 des vidéos les plus vues sur Batinfo en 2022

10 - Positive Outre-Mer : électrification de Mafate&amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;br&amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;Présentation du projet d’électrification de Mafate, cirque réunionnais isolé.9 - L'isolation extérieur avec Syneris Confort®Découvrez un chantier d'isolation des murs par l'extérieur réalisé dans le Luberon à Gordes dans une maison bio climatique de 160 m².8 - Découvrez les instructions de montage de la Bluevoûte RPTInstructions de montage (actions réalisées en atelier) d'un lanterneau filant Bluevoûte RPT (costière et structure).7 - Découvrir SPIE en quelques minutes, ses chiffres clés et ses contributionsRetrouvez les chiffres clés 2020 du groupe SPIE : Création de valeur, performances financières et extra-financières, projets à impact, villes du futur et économie décarbonée.6 - Fabriquer et poser son béton drainant coloré DraincolorPour l'aménagement de tous les sols extérieur de votre habitat, le béton coloré et drainant Draincolor est une solution qui permet au sol de respirer même après la pose du béton.5 - Objets connectésSmartphone, smart watch, smart home, smart TV, le numérique a un impact sur l’environnement. Adoptons les bons réflexes pour le réduire avec longuevieauxobjets.gouv.fr.4 - Terre, roches excavées et sable... Pourquoi vous devriez vous occuper des matériaux sur place ?Le problème avec les roches excavées est qu'elles représentent une situation délicate du point de vue managérial, économique et environnemental. Pourtant, il y a une solution : les unités MB Crusher, toutes désignées pour atteindre n'importe quel site de construction.3 - La nouvelle gamme de mousses expansives, Sika Boom®Vous souhaitez fixer, calfeutrer, isoler, coller et insonoriser la plupart des matériaux traditionnels? Découvrez la nouvelle gamme de mousses polyuréthane Sika Boom®.2 - Démonstration de la laine à souffler Puls'R de chez URSA - Les Démos d'EstelleDécouvrez la participation de notre partenaire URSA lors de la 11e émission « Les Démos d’Estelle », le programme présenté par Estelle Denis et dédié aux professionnels du BTP et à la communauté #GénérationArtisans de Point.P.1 - Le décret tertiaire : obligations climatiques dans les bâtiments tertiairesLe décret tertiaire du 1er octobre 2019 porte sur les obligations climatiques dans les bâtiments tertiaires publics et privés.
Il y a 2 ans et 159 jours

Carré Amiot, un nouveau conservatoire au cœur de Bourg-en-Bresse

L’ancien bâtiment, qui date de 1881, est un collège qui faisait partie de la donation de Joseph-Maria Carriat, sur lequel et compte tenu des recommandations des ABF et de l’architecte Daniel Rubin, agence Canal Architecture, sont venus se rajouter deux blocs ainsi qu’un ensemble de verrières. La conception architecturale met en évidence un jeu de matières où se mélangent avec élégance et respect du bâtiment d’origine, le métal, le verre, les parements et les matériaux pierre et briques utilisés autrefois. Destiné à recevoir des représentations musicales et théâtrales, l’ensemble des édifices abrite 25 salles au traitement acoustique particulièrement soigné. Afin de répondre à une utilisation plus régulière, l’auditorium de 184 places bénéficie d’un équipement sono complet, ouvrant l’espace aux entreprises désireuses de créer des événements propres à leur activité.Moderniser sans dénaturer l’architecture originelleUne des principales contraintes du projet consistait à ne pas dénaturer le bâtiment traditionnel auquel une majorité des Burgiens était attachée, tout en le projetant dans la modernité et dans une utilisation nécessitant des performances acoustiques, énergétiques et sécuritaires élevées. L’exigence de performance énergétique s’est exprimée par la conception de bâtiments sans climatisation et aux habillages intérieurs intégrants 240 millimètres de laine de verre recouverts de 3 couches de plâtre. Comme le souligne l’architecte Daniel Rubin « il n’y avait pas d’exigence environnementale particulière. Le projet Carré Amiot intègre des éléments constructifs qui répondent aux performances de la RT2012 ainsi qu’à celles que l’on trouve dans la RE2020 ».En parallèle, compte tenu de son activité et de sa situation géographique, plein centre-ville, Carré Amiot a fait l’objet d’études spécifiques afin de traiter efficacement la performance acoustique avec l’utilisation de menuiseries en acier de la gamme Forster dépassant les 40dB. Soucieux de construire un ensemble cohérent et ouvert sur les espaces environnants, un effort particulier a permis de privilégier au maximum la lumière naturelle. Ainsi, l’entrée principale de l’édifice est équipée d’une façade vitrée monumentale de 60m de longueur par 4 m de hauteur, privilégiant une transparence modulable grâce à l’intégration de rideaux dans le double vitrage. Les fenêtres en acier, situées en majorité aux étages des bâtiments, ont été équipées de vitrages de 50mm d’épaisseur (44.2 / 27 / 66.2) avec stores intégrés, associant ainsi performance phonique et gestion des apports lumineux. Soumis aux exigences réglementaires des bâtiments recevant du public, les menuiseries en acier situées à l’intérieur du complexe architectural permettent de lutter efficacement contre les éventuels risques d’incendies. A ce titre, les 60 portes de la gamme Forster ont été traitées pare-flamme 30 minutes et coupe-feu 1 heure pour les 50 parties fixes qui constituent la bande filante intérieure.L’acier, matériau de prédilection pour les projets de haute technicitéPour répondre tout autant aux exigences esthétiques et réglementaires, le matériau acier a naturellement trouvé sa place dans le projet Carré Amiot. « La complexité architecturale consistait à jumeler le bâtiment d’origine avec les deux blocs qui ont été rajoutés. Les liaisons entre les façades et les verrières qui englobaient les 3 bâtiments ainsi que les contraintes auxquelles il fallait répondre en termes d’acoustique et de risques d’incendies ont été particulièrement pointues » développe Philippe Thévenet, directeur commercial du groupe Blanchet. Le savoir-faire de l’entreprise s’est exprimé notamment dans la fabrication et la mise en œuvre de 60 portes en acier (façade extérieure et portes séparatives intérieures des bureaux), de 30 fenêtres 2 vantaux de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeur et de 50 châssis fixes de 3m de hauteur par 1,50 de largeur constituant un bande filante intérieure, à l’arrière de la façade mur rideau en aluminium. Comme le souligne Daniel Rubin, « J’ai trouvé de l’élégance dans les systèmes de menuiseries en acier proposés par Forster et notamment dans leur système de rupture de pont thermique qui présentent des formes alvéolaires tout à fait originales et pertinentes. De même, l’acier offre des caractéristiques en termes d’esthétique et d’inertie parfaitement homogènes avec des bâtiments historiques tels que celui du projet Carré Amiot. Il fallait respecter les hauteurs importantes sur les fenêtres. L’acier est donc intéressant car il y a de l’élancement et une inertie importante pour reproduire, presque à l’identique, le design des menuiseries des anciens bâtiments. Il faut également souligner la qualité de l’accompagnement dont nous avons bénéficié avec l’équipe Forster et notamment dans la définition et le choix des solutions techniques à mettre en œuvre. Cette aide est indispensable, surtout sur les projets intégrants des contraintes liées à la sécurité des biens et des personnes et plus spécifiquement dans le traitement d’ensembles menuisés pare-flamme et coupe-feu. » Intervenants :Conception : agence Canal Architecture – Daniel RubinBET : Bétom et TPFI (Patrick Vidoni - Monsieur Bazard)Menuiseries extérieures : groupe BlanchetSolutions techniques utilisées de la gamme Forster :Unico – Presto – Fuego LightSolutions Pare-flamme 30 minutes et Coupe-feu 1 heureFenêtres OF2 avec petits bois de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeurPortes 1 et 2 vantaux avec béquilles et bâton maréchalFixes en bande filanteCouleur des menuiseries : Bronze 19 et grège BTR 206 (Akzo Nobel)
Il y a 2 ans et 162 jours

Construction & rénovation : les solutions alternatives au béton pour un habitat (2/2)

Le béton, à partir de ciment Portland, n&#8217;est plus la solution pour la construction de demain. Son impact environnemental est décrié. On vous a expliqué longuement pourquoi dans cet article précédemment. Mais alors quels sont les alternatives à ce béton traditionnel ? Tour d&#8217;horizon avec des autres bétons et autres solutions géosourcées et biosourcées. Soyons [&#8230;]
Il y a 2 ans et 163 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer 

« La durabilité associe des aspects tels que la protection de l’environnement, la technologie et l’innovation ainsi que la réussite économique et la responsabilité sociale. Chez fischer, nous considérons cette interaction comme un défi pour vivre, travailler et prospérer en accord avec la nature. »Professeur Klaus Fischer – Propriétaire du groupe d’entreprises fischer  ©fischer Respect de l’environnement, bien-être des collaborateurs ou encore pérennité financière sont des défis quotidiens pour les entreprises. La RSE guide les investissements tant elle pousse à inscrire le développement économique dans une démarche environnementale et sociale. Pour fischer, la RSE est bien au cœur des investissements.&nbsp;Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays, fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation, la responsabilité, le sérieux. Véritable philosophie du groupe, elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale, initiée depuis plus de 60 ans, cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.&nbsp; Le développement durable chez fischer, une histoire qui dure «&nbsp;Pour une entreprise, le développement durable est une action responsable qui vise la réussite économique à long terme en accord avec l’environnement et la société. »&nbsp;Devise fischer&nbsp; Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentaux &#8211; Le bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Inspirer les personnes, apporter une qualité de vie au travail, et donner les valeurs et les outils pour atteindre au mieux les objectifs fixés : ce sont les facteurs clés de la réussite de l’entreprise familiale. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à l’amélioration des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…&#8211; L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires &#8211; clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.&#8211; Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources.&nbsp;85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes.&nbsp;Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique.&nbsp;En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés.&nbsp;Autre mesure, sur le site de production en Allemagne, l’eau de source est utilisée pour le refroidissement indirect des installations de production et l’arrosage des espaces verts.&nbsp; ©Fischer &#8211; Gestion de l’énergie et des émissionsL’efficacité énergétique et la réduction des émissions (CO2, sonores, polluantes) sont au cœur de la stratégie de développement durable de fischer.Pour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques,&nbsp;fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité.&nbsp;Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées.&nbsp;Les éclairages conventionnels sont substitués par la technologie LED, les systèmes de ventilation, de pompage et de production sont remplacés par des systèmes plus performants…&nbsp;L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques&#8230;&nbsp;Depuis 2018, tous les sites allemands sont alimentés en électricité verte, qui provient entièrement de centrales utilisant des sources d’énergie renouvelables.Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production.Enfin, les émissions sonores des usines de production ainsi que les émissions de substances polluantes, via les ventilations, sont rigoureusement analysées afin de ne pas nuire à l’environnement et aux zones résidentielles avoisinantes.&nbsp;&#8211; Des produits responsablesSelon les idées du concept japonais Kaizen (amélioration continue), le groupe fischer a développé une philosophie visant à améliorer les procédures de l’entreprise et à éviter le gaspillage.&nbsp;La conception de chaque produit fischer suit ainsi ce processus afin d’apporter aux utilisateurs la meilleure solution d’ancrage en termes de qualité et d’usage.&nbsp;Du choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising,&nbsp;fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables.&nbsp;Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables.&nbsp;La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables.&nbsp;fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant&nbsp;des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.Outre la formulation des produits, fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum.&nbsp;Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable. Pour l’implantation en magasin, fischer accorde une attention aux matériaux qu’il utilise. Les matières plastiques et le PVC sont délaissés progressivement pour des outils à base de carton ou de PVC recyclé, qui ne comportent pas d’encres solvantées.&#8211; La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle. ©Fischer &#8211; Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.  Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su, grâce à son savoir-faire et à sa capacité d’innovation, imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment, c’est pourquoi fischer œuvre en permanence à l’amélioration de la qualité de ses produits. Parmi les dernières innovations :&#8211; La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton. Avec un seul produit, les utilisateurs peuvent réaliser de nombreuses applications dans le béton fissuré, non fissuré et la maçonnerie, sismiques C1 ou C2 et des ancrages dans des forages inondés.&#8211; La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. Universelle, polyvalente et aussi performante qu’une résine traditionnelle, elle dispose de nombreuses ETE.&#8211; La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand, qui regroupent les meilleures caractéristiques techniques pour couvrir un large champ d’application. &#8211; Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.  https://www.fischer.fr/fr-fr
Il y a 2 ans et 165 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. «&nbsp;Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force&nbsp;», insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. «&nbsp;Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage.&nbsp;» Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle&nbsp;? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. «&nbsp;Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres.&nbsp;» L&rsquo;intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses.&nbsp;» Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter&nbsp;! «&nbsp;La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain.&nbsp;» Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] «&nbsp;Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques…&nbsp;» Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d&rsquo;excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l&rsquo;isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l&#8217;emploi de terre crue à l&rsquo;inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur&nbsp;: Editions AlternativesAuteur&nbsp;: Delphine AboulkerPrix&nbsp;: 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 165 jours

Concord Equinox : la nouvelle vision du downlight par Sylvania

Expert de l’éclairage professionnel et architectural, Concord, l’une des marques de Sylvania, place depuis toujours l’innovation au cœur de ses priorités afin de proposer des solutions qui concilient qualité d’éclairage premium et élégance. Aujourd’hui, elle va encore plus loin et présente Concord Equinox, un luminaire exceptionnel qui rompt avec les codes traditionnels et réinvente le concept du downlight qui n’avait pas connu de grandes évolutions depuis sa création. CONCORD EQUINOX RENVERSE LES CODES DU DESIGN POUR MIEUX STRUCTURER ET EMBELLIR LES LIEUX Réunissant le meilleur du design et de la technologie, Concord Equinox révolutionne l’univers de l’éclairage en proposant une nouvelle vision du downlight. Faisant passer Concord Equinox d’une simple solution d’éclairage à un luminaire aussi beau que la lumière qu’il produit, Sylvania invite les architectes et concepteurs lumière à entrer dans une nouvelle ère : « The beauty of light ». Tout en délivrant une qualité d’éclairage premium (IRC>90, UGR
Il y a 2 ans et 165 jours

La Sagrada Familia de Barcelone illumine ses deux nouvelles tours

Ces deux tours, dédiées aux évangélistes Saint-Luc et Saint-Marc, et coiffées de deux grandes sculptures en forme de taureau et de lion, ont été illuminées après le traditionnel concert de Noël, qui se tient chaque année dans la basilique conçue par l'architecte catalan Antoni Gaudi.Avec ces deux nouvelles structures, culminant à 135 mètres de hauteur, onze des 18 tours prévues dans cet ouvrage monumental sont désormais achevées, dont la moitié des six tours centrales, sur lesquelles le comité de construction concentre désormais ses efforts."D'ici fin 2023, nous prévoyons d'avoir terminé les tours dédiées à Mathieu et à Jean, ce qui nous permettrait d'inaugurer tout l'ensemble consacré aux évangélistes", a expliqué Esteve Camps, président délégué de cette fondation canonique privée, dans un communiqué.D'ici 2026, année où Barcelone célébrera le centenaire de la mort du grand architecte catalan, le comité de construction prévoit d'achever la tour de Jésus-Christ, qui avec ses 172,5 mètres de hauteur sera le point culminant de l'édifice, conformément au projet de Gaudi.Le comité, qui finance la construction du bâtiment grâce aux dons privés et aux revenus générés grâce aux touristes, avait initialement prévu la fin du chantier précisément en 2026. Mais l'arrêt des travaux durant la pandémie l'a contraint de revoir ce calendrier.Malgré le retour progressif des visiteurs, le comité de construction n'a pas encore communiqué la nouvelle date de fin des travaux, engagés en 1882, et auxquel Antoni Gaudi a consacré quatre décennies - jusqu'à sa mort en 1926, percuté par un tramway.Les nouvelles tours seront illuminées tous les soirs jusqu'au 8 janvier.
Il y a 2 ans et 168 jours

tuile vieille france le charme de la tradition le confort du beton

Avec sa tuile Béton « Vieille France », BMI Monier (le seul fabricant en France à maîtriser la double expertise tuiles Béton et tuiles Terre cuite) propose une solution moderne pour la réalisation de toitures à l’aspect traditionnel et authentique.
Il y a 2 ans et 168 jours

le rachat de sobemo par fabemi ouvre de nouveaux horizons

Afin de conforter sa position sur le marché des produits préfabriqués en béton, Fabemi mène une stratégie de développement et d’investissement dynamique. Le Groupe l’a encore prouvé récemment en acquérant la société SOBEMO, basée à Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Cet investissement permet à Fabemi de renforcer ses capacités de production de blocs béton creux traditionnels et, à terme, de proposer l’ensemble de son offre dans le Grand Est et en Île-de-France.
Il y a 2 ans et 169 jours

La demande de bois de chauffage flambe en Alsace

En cette mi-décembre en Alsace, le mercure plonge largement en-dessous de zéro depuis quelques jours. Vendeur de bois de chauffage à Wissembourg (Bas-Rhin), à la frontière avec l'Allemagne, Christophe Glad est venu livrer bûches et granulés à l'entreprise Moose, spécialiste des poêles et des cheminées-inserts, installée à Vendenheim, près de Strasbourg.M. Glad exerce "depuis 23 ans" mais cette année est particulière : "Je suis tout le temps sur la route en train de livrer. On est obligé de rationner, de livrer en deux, voire trois fois pour que les clients puissent commencer l'hiver", explique celui qui préside le groupement syndical des négociants en bois de chauffage d'Alsace."Spéculation"Beaucoup de ses clients sont en Allemagne, où la "spéculation" sur le bois est importante : en France, le stère oscille entre "90 et 100 euros", contre "70 à 80" auparavant. Outre-Rhin, où la dépendance au gaz russe était très forte, il peut monter jusqu'à "200 euros"."Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire des économies" et "le bois", en chauffage principal comme en appoint, est "l'énergie la moins chère", confirme Laura Menrath, assistante administrative chez Moose. Celle-ci constate une explosion des poêles à bûches cette année, largement devant les appareils à granulés."Avant c'était vraiment du 50/50", mais désormais c'est la bûche qui a le vent en poupe : chez ce vendeur alsacien, seulement "une personne sur vingt" s'intéresse désormais aux granulés, explique-t-elle.Le conflit ukrainien "dope le marché européen", notait en novembre Patrice Escrieut, président de la Fédération des installateurs de poêles et de cheminées (FIPC).Avec pour conséquence "un engorgement au niveau des usines" et des délais de fabrication de poêles allant de "quatre à douze mois", expliquait-il sur Sud Radio. "Trop tard" donc pour ceux qui rêvent d'acheter un poêle cet hiver, prévenait-il, invitant les clients à commander dès à présent "pour l'hiver 2023".Face à cette demande accrue, les vendeurs de bois, qui constituent traditionnellement leurs stocks en amont dans l'année, peinent depuis des semaines à suivre la cadence.Normalement, "on livre durant l'été" mais cette année, on continue à avoir "entre 30 et 50 appels par jour", avec des pointes "jusqu'à 100 par jour", confie M. Glad.Il a dû renoncer à livrer des personnes qui, redoutant une facture d'énergie trop salée, ont opté, malheureusement trop tardivement dans l'année, pour un chauffage bois."Marché exsangue""Le marché est totalement exsangue, les stocks de bois sec sont à zéro depuis quelques semaines", confirme Jocelyn Auffret, vendeur de bois de chauffage à Gertsheim (Bas-Rhin). Lui aussi à dû récemment décliner des commandes de "personnes qui n'avaient pas eu le réflexe de commander assez tôt, alors qu'en en mai ou juin, j'étais déjà dans le rouge".Retraité à Nordheim, à l'ouest de Strasbourg, Joël Bûcher, 69 ans, a lui a opté "dès 1988" pour le chauffage bois : dans le salon de sa maison de 220 m2 sur les hauteurs de ce village du piémont des Vosges, trône un imposant poêle en faïence. Un "kachelofe" typiquement alsacien dont cet ancien cadre technique vante les qualités réfractaires qui permettent de chauffer une bonne partie du logement.Comme chaque année, il a passé sa commande de cinq stères de bois bien en amont et n'a pas constaté une hausse de la facture. Tout au plus quelques euros supplémentaires sur le transport, répercussion logique de la hausse des prix du carburant, relève-t-il.Mais l'an prochain, il s'attend à ce que les choses soient un peu différentes : "Tout augmente, donc je pense qu'il faut s'attendre aussi à une hausse" du côté du bois de chauffage", explique M. Bûcher, à qui son vendeur de bois a conseillé de passer commande plus tôt dans l'année.