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Il y a 2 ans et 100 jours

Levée de boucliers pour défendre des immeubles très sixties menacés de démolition à Toulouse

Le "Grand d'Indy", barre massive de onze étages, se détache au dessus des arbres, non loin du lac de la Reynerie. L'immeuble, érigé en Y, abrite 243 logements sociaux et doit être détruit en 2023.Six autres bâtiments du quartier sont condamnés à disparaître pour laisser place à de plus petits, allant du pavillon individuel à l'immeuble collectif, suivant un plan soutenu par l'agence nationale de renouvellement urbain."Alors même qu'on manque de logements à Toulouse, c'est une aberration !", s'emporte Michel Retbi, architecte du collectif opposé au projet.Toulouse, quatrième ville de l'hexagone avec plus de 493.000 habitants, figure en zone immobilière tendue en raison d'une offre insuffisante.La démolition des ensembles bâtis par les architectes Candilis, Josic et Woods, inspirés de Le Corbusier, n'est plus défendable dans le contexte actuel de flambée des prix des matières premières et de crise climatique, selon le collectif."Démolir et reconstruire coûte trois fois plus cher que réhabiliter" et "le bilan carbone d'une démolition est le triple de ce que représente une réhabilitation", assure M. Retbi.La rénovation du quartier, à quinze minutes en métro du centre-ville, pourrait se mener sans démolition, martèlent-ils, plaidant pour un moratoire sur les destructions et un concours d'architecture pour imaginer le Mirail du futur.Logements spacieuxBaptisés des noms de compositeurs et de peintres (Le Tintoret, Messager, etc.), ces grands ensembles "font partie des rares bâtiments qui n'ont pas bougé après AZF", précise Gilbert Pedra, autre membre du collectif.L'explosion de l'usine d'engrais AZF en 2001 a fait 30 morts et détruit ou endommagé près de 30.000 édifices.Ceux du Mirail ont conservé "une structure saine", assure l'architecte, poursuivant dans un éclat de rire: "les logements de luxe en plein centre-ville de Toulouse sont moins bons que ça, et en espace et en qualité, et c'est un architecte qui vous le dit !"Les appartements, presque tous logements sociaux, vont du T2 au T6 et sont "super", sourit Jacques Rovaris, 79 ans, qui occupe depuis plus de 40 ans un T2 au cinquième étage du Grand d'Indy.Avec 66 m2, un séjour lumineux et un large balcon d'où il voit les Pyrénées par beau temps, le retraité se dit "heureux". Un relogement dans "un appartement bien, mais plus petit" lui a été proposé, mais il "ne demande pas à partir, juste à faire quelques petites améliorations"."On peut imaginer toutes sortes de réhabilitations", assure Michel Retbi. Un argument appuyé par la présidente du conseil national de l'ordre des architectes, Christine Leconte, et les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, lauréats du prix Pritzker 2021.Mauvaise imageCes bâtiments sont vus comme "des cages à lapin" et pâtissent d'une "mauvaise image", regrette Claire Martin, membre du collectif, regrettant l'"association faite entre la paupérisation du quartier et le bâti".Leur destruction s'inscrit dans la volonté politique de transformer le Mirail, miné par le trafic de drogue. Les autorités souhaitent créer de la mixité sociale en diminuant la part de logements sociaux au dessous de 50%.Si l'opération est onéreuse - le coût de la seule destruction est estimé à plus de 87 millions d'euros - Gaëtan Cognard, maire du quartier, assume ce choix: "les architectes pensent aux bâtiments, moi aux habitants"."Il s'agit de démolir maintenant pour nos générations futures", argue-t-il, estimant que les émissions de carbone d'une reconstruction aux normes actuelles seront compensées sur le long terme.Quant au manque de logements, "on ne va pas arrêter tous les chantiers de démolition, surtout quand" ils visent à "renouveler et améliorer le cadre de vie des habitants", estime-t-il.Un objectif auquel peine à croire Brigitte Touillet, 69 ans, habitante opposée au projet. Elle cite un autre secteur du Mirail où "ils ont construit des petits cubes partout"."On nous dit que cela a fait plus de mixité sociale, mais rien n'a changé. Quand on sort du métro, on peut toujours acheter toutes les herbes qu'on veut", raconte-t-elle, en allusion au trafic de drogue.
Il y a 2 ans et 100 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.
Il y a 2 ans et 100 jours

Rénovation de chaudières individuelles sur conduit Shunt en copropriété, appel à projets

GRDF lance cet appel à projets qui vise à identifier des solutions favorisant le remplacement des anciennes chaudières individuelles des immeubles en copropriété par des chaudières à très haute performance énergétique.
Il y a 2 ans et 100 jours

Nouveau partenariat entre l’UMGCCP et GRDF : équipements gaz et gaz verts, le duo gagnant pour décarboner le secteur du logement

Pascal Housset, président de l’union des métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie (UMGCCP) et Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, renouvellent leur engagement visant à promouvoir l’usage du gaz et des gaz verts dans les logements, en construction neuve comme en rénovation. L’UMGCCP, Union Métiers de la fédération française du […]
Il y a 2 ans et 101 jours

Après la mort de deux ouvriers sans-papiers sur un chantier en 2019, sept hommes devant la justice

On leur avait demandé de travailler exceptionnellement un samedi matin : Kamel B., 34 ans, et Omar A., 29 ans sont décédés à Epinay-sur-Seine d'une chute de plusieurs dizaines de mètres.Les deux ouvriers participaient à la réhabilitation de la cité La Source, un chantier de 478 logements dont le bailleur est Plaine Commune Habitat. Ils travaillaient à la rénovation thermique par l'extérieur d'un bâtiment lorsque la nacelle sur laquelle ils travaillaient s'est détachée. D'importantes rafales de vent avaient touché la région parisienne ce jour-là, insuffisantes toutefois pour stopper les travaux, ont jugé les chefs de chantier.Sitôt après l'accident, une enquête avait été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour déterminer ses causes.Selon un rapport d'expertise cité par un avocat de la défense, "un défaut d'ancrage" de la nacelle a été identifié. "Le procès, qui sera très technique, va déterminer qui est le responsable de la défaillance", explique cet avocat sous couvert d'anonymat.Sollicités par l'AFP, les avocats des prévenus n'ont pas souhaité s'exprimer avant l'ouverture du procès lundi à 10h00 devant le tribunal correctionnel de Bobigny, prévu jusqu'à vendredi.Sept hommes âgés de 37 à 61 ans sont poursuivis notamment pour "homicide involontaire" et "travail dissimulé". Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.Trois entreprises du BTP sont également sur le banc des prévenus en tant que personne morale.Les accidents du travail touchent des centaines de milliers de personnes chaque année en France et le bâtiment reste le secteur le plus accidentogène, selon l'Assurance maladie, qui a reconnu pendant l'année 2021 un total de 645 décès en accident du travail tous secteurs confondus.Ces dernières années, avec des chantiers d'ampleurs tels que le Grand Paris Express ou les aménagements prévus pour les Jeux olympiques de Paris 2024, plusieurs accidents mortels ont concerné des salariés d'entreprises sous-traitantes ou prestataires de services.
Il y a 2 ans et 101 jours

Orpi noue un partenariat pour améliorer son service d'aide à la rénovation énergétique

PARTICULIERS. La coopérative d'agents immobiliers va mettre à disposition de ses clients les services proposés par Heero, qui accompagne les propriétaires dans leurs démarches pour la rénovation énergétique de leurs biens.
Il y a 2 ans et 101 jours

Rénovation énergétique : nouvelle levée de fonds citoyenne pour Dorémi

LEVÉE DE FONDS. Spécialisée dans la rénovation énergétique, l'entreprise Dorémi, vient d'effectuer sa deuxième levée de fonds citoyenne via la plateforme WiSEED.
Il y a 2 ans et 101 jours

Comment la hausse des prix et la crise énergétique influent-elles sur la nature de la demande des propriétaires français ?

Houzz.fr offre des outils permettant aux propriétaires de trouver les bons prestataires et artisans pour leurs travaux et une solution tout-en-un destinée aux professionnels de la rénovation et dispose d’une forte communauté passionnée de l’habitat.Les 7 grandes tendances pour 2023 :1. Des logements moins énergivores. Poussés par la nécessité de moins dépenser pour la consommation en énergie de leurs intérieurs, les propriétaires sur Houzz sont plus enclins à s’engager dans la rénovation énergétique de leurs logements. Les professionnels remarquent aussi que leurs clients cherchent de plus en plus à investir dans l’isolation, les nouveaux systèmes de chauffage ou encore les panneaux solaires. Sur Houzz, un plus grand intérêt pour les poêles à bois est également observé. Les recherches de la communauté à ce propos, réalisées entre janvier et octobre 2022, ont en effet augmenté de 67% par rapport à la même période l’an 2021.2. Conserver, réutiliser et recycler. Limiter les dépenses énergétiques passe aussi par une consommation plus raisonnée, et les propriétaires sur Houzz en prennent de plus en plus conscience. En 2023, les particuliers devraient se tourner davantage vers l’utilisation de matériaux recyclés, de meubles anciens, et aussi vers la réutilisation des matériaux bas de gamme, comme le plastique ou le carton, pour en faire des objets, mobiliers et meubles sur mesure haut de gamme. Pour les professionnels, cela passe aussi par l’engagement des marques qui mettent en place des procédés de fabrication plus économes en énergie et en eau.3. Le bien-être avant tout. Dans la continuité de cette tendance plus slow, la place du bien-être dans les intérieurs se renforce au fil des ans et elle sera encore plus évidente l’année prochaine. Les particuliers sur Houzz souhaitent avant tout trouver du réconfort, un espace intime où se reconnecter. Cela passe par des intérieurs douillets, chaleureux, et des matières très douces, comme la bouclette et le velours.4. La rénovation de petites surfaces s’accélère. Le contexte actuel pousse les propriétaires à remettre leurs biens en état, notamment, les petites surfaces. Les professionnels sur Houzz enregistrent une forte demande pour la rénovation de ces espaces depuis le début de l’année 2022, avec une accélération au mois d’octobre et qui devraient se poursuivre en 2023. Les particuliers souhaitent aménager leurs combles pour créer une chambre et/ou améliorer les volumes de l’appartement. Sur Houzz, le même constat est fait : les recherches pour l’aménagement de studios ont presque doublé en 2022 (+95%), avec des requêtes ciblées sur des problématiques particulières comme l’agencement de cuisines (+234%) et de salles de bains dans ces espaces (+67%).5. Toujours plus de fonctions. La problématique de l’espace amène à décupler les fonctions dans une même pièce. Une tendance qui ne cesse de se renforcer depuis la pandémie et les évolutions sociétales qui ont suivi, comme le télétravail, poussant à passer plus de temps en intérieur. En 2023, les espaces se réinventent et deviennent plus flexibles pour offrir des nouvelles fonctions, de travail, détente et réunion familiale, et éviter de déménager.6. De vastes pièces ouvertes et polyvalentes. Multiplier les fonctions passe aussi par la création de vastes espaces ouverts pouvant accueillir diverses activités selon les moments de la journée. En 2023, la demande pour des cuisines majoritairement ouvertes sur les pièces à vivre, pour plus de convivialité au quotidien et recevoir, devrait ainsi se renforcer. Si la tendance des cuisines ouvertes n’est pas vraiment nouvelle, elle ne semble pas faiblir auprès de la communauté Houzz : entre janvier et octobre 2022, les recherches sur le sujet ont augmenté de 17% par rapport à l’an dernier, alors que celles pour les salons/salles à manger ont bondi de 128%. De ce fait, les solutions pour séparer les espaces sans cloisonner sont tout aussi populaires sur Houzz. Les professionnels confirment cette demande croissante avec l’installation de verrières, mais aussi avec des solutions plus simples comme les claustra qui permettent de réaliser de beaux espaces ouverts tout en les intimisant.7. Du sur-mesure oui, mais personnalisé. Toujours pour répondre aux problématiques d’espace et d’optimisation, le sur-mesure restera très demandé en 2023 par les particuliers. Les professionnels sur Houzz le confirment : leurs clients demandent de plus en plus de solutions sur-mesure dans les chambres ou dans les salons, par exemple, afin de créer un espace bien rangé et organisé. Certains aménagements sur-mesure semblent particulièrement intéresser la communauté Houzz, comme les ponts de lit. Les requêtes enregistrées sur la plateforme au cours des neuf premiers mois de 2022 ont en effet connu une hausse spectaculaire de 261% par rapport à l’an dernier.
Il y a 2 ans et 101 jours

Rénovation énergétique, infrastructures, énergie : E.Macron fait le point

PLANIFICATION. Le président de la République vient de préciser le calendrier de mise en oeuvre de la planification écologique, qui concernera notamment les secteurs du bâtiment, du transport et de l'énergie.
Il y a 2 ans et 101 jours

Schöck lance une saga vidéo à destination du grand public

Le deuxième volet de la sage vidéo de Schöck se consacre aux impacts économiques d’une enveloppe non homogène. [©Schöck] Fervent défenseur de l’homogénéité de l’enveloppe des bâtiments, Schöck met son expertise au service du plus grand nombre. Ceci, à travers une série de vidéos, ludiques et didactiques. Une saga vidéo découpée en 4 saisons et 16 épisodes, en cours de diffusion cette automne sur sa chaîne YouTube. « Il s’agit là-encore pour Schöck d’insuffler une véritable dynamique, afin que les constructions d’aujourd’hui ne soient pas les rénovations de demain », peut-on lire dans le communiqué de la marque. En effet, à l’heure des premières constructions RE 2020 et alors que les prix de l’énergie connaissent une hausse record. Il s’avère primordial de s’interroger sur la manière la plus efficace de s’assurer un habitat confortable, économique et pérenne. Tel est le pitch de la deuxième saison des vidéos lancées par Schöck. Avec trois nouveaux opus : “La grande évasion énergétique”, “Etat des lieux, première partie : ça va chauffer !”, “Etat des lieux, seconde partie : un combat inégal”. Lire aussi : Schöck France obtient une Fdes pour l’ensemble de la gamme Rutherma En direction des locataires et des propriétaires Dans les premiers épisodes, Schöck expliquait en quoi une enveloppe de bâtiment homogène constituait la garantie d’un choix gagnant pour toute la vie du logement. Tant pour le propriétaire que pour l’occupant. La saison 2, elle, détaille les impacts économiques d’une enveloppe non homogène. Pour Schöck, il s’agit d’insuffler une véritable dynamique en direction des locataires ou des propriétaires. Si la première saison scénarisait notamment la prédilection hexagonale pour l’ITI et donnait le rôle principal aux passoires thermique. Le deuxième volet se consacre aux impacts économiques d’une enveloppe non homogène. Il s’adresse toujours aux particuliers désireux d’acquérir un logement. Tout en sensibilisant aussi associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations, institutionnels comme politiques … 14 % du budget des Français S’appuyant sur le Livre Blanc réalisé par le groupe de travail sur la qualité de l’enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Energivie, en 2018, Schöck rappelle que les dépenses en chauffage représentent 14 % du budget des Français. Or, augmenter le chauffage pour pallier la sensation de froid se révèle tout à fait inutile, si le logement concerné est mal isolé. C’est autant d’argent évaporé que d’énergie s’échappant par les ponts thermiques non traités. Il suffit de comparer la durée de vie de l’enveloppe d’un bâtiment (10 à 20 ans) à celle des équipements (5 à 10 ans). Ainsi que leur maintenance réciproque (décennale versus annuelle) pour comprendre l’intérêt évident d’agir en premier lieu sur la qualité de cette enveloppe. En particulier, par le traitement systématique des ponts thermiques. A la clef : économies d’énergie, réduction de la facture de chauffage, augmentation du pouvoir d’achat des ménages, gain en confort et valorisation du bien immobilier. Découvrez les épisodes de la saison 1  et de la saison 2 sur la chaîne YouTube Schöck France.  Schöck clôture sa saga vidéo par deux dernières saisons des plus captivantes Après avoir mis en exergue les travers (ou limites) de la construction des logements en France et les impacts économiques d’une enveloppe non homogène, ce sont aux conséquences sanitaires que Schöck dédie sa saison 3. Quant à la saison 4, elle explicite, sans concession, les failles de la RT 2012 et les ambitions insuffisantes de l’actuelle réglementation thermique. Et toujours en synopsis : la volonté d’insuffler une prise de conscience collective pour un choix de logements économes, sains et durables afin que les constructions neuves ne soient pas les rénovations de demain. Au rang des remèdes efficaces. Les rupteurs de ponts thermiques linéiques entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon en ITI, de même que le traitement des ponts thermiques des balcons en ITE. La saison 4 Enfin, les 4 épisodes de la saison 4 , auxquels se greffent un épilogue , donnent les rôles principaux à la RT 2012 et la RE 2020, mais à l’opposé des héros que ces réglementations souhaiteraient incarner.   En effet, soulignant la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE, pourtant seule garante d’une enveloppe parfaitement homogène, Schöck renvoie à la réglementation française qui stipule que seule une partie des ponts thermiques doit être traitée pour être conforme (environ 50 %). Pour un bâtiment de logements collectifs par exemple, il suffit donc de traiter en moyenne 50 % des ponts thermiques avec des rupteurs sur chaque plancher intermédiaire, ou bien traiter les ponts thermiques des premiers étages, mais pas des derniers étages du bâtiment (ou vice et versa). Seule la moyenne compte ! Ainsi, malgré sa conformité à la RT 2012 ou désormais à la RE 2020, une construction neuve peut comporter d’importantes fuites d’énergie au regard de ponts thermiques subsistant entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon. Constat décevant à l’heure où il faudrait en fait privilégier un traitement complet des ponts thermiques en ITI ou ITE. D’autant que si les coûts de construction représentent 28 %, ceux de financement 15 % et les charges foncières 11 %, la maintenance et l’utilisation grèvent à elles-seules près de la moitié du budget (46 %). D’où l’intérêt de mettre encore l’accent sur la qualité de l’enveloppe pour diminuer le coût d’exploitation du bâtiment porté par les futurs occupants du logement ou le gestionnaire du patrimoine. En signant cette série de 16 vidéos ludiques et didactiques, Schöck a donc sensibilisé le plus grand nombre à l’importance d’une enveloppe homogène du bâti pour réaliser des économies d’énergie, augmenter le pouvoir d’achat des ménages, garantir le confort des occupants ainsi que valoriser son patrimoine immobilier. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 104 jours

EDEC des économistes de la construction et des géomètres : le ministère du Travail, la FIIAC et Atlas s’engagent pour l’attractivité de la branche

Cet Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences* doit permettre de répondre aux forts besoins en recrutement de la filière face aux mutations environnementales et technologiques, avec 3.000 postes à pourvoir d’ici 2030.Des métiers en forte tension dans la brancheLa branche professionnelle FIIAC, qui compte 4.400 entreprises et 16.500 salariés, est confrontée à d’importantes problématiques de recrutement, avec 1.300 postes actuellement à pourvoir et 3.000 postes qui le seront d’ici à 2030 sur différentes typologies de métiers : Economistes de la construction, Assistants à Maître d’Ouvrage, Métreurs vérificateurs, Maître d’œuvre, Opérateur (trice) Géomètre, Technicien (ne) Géomètre, Technicien(ne) Géomètre chargé de projets en foncier, en topographie, et en infrastructure, Ingénieur (e) Géomètre d’études.Ses professions sont directement concernées par les mutations environnementales et technologiques actuelles. L’apparition de nouveaux procédés technologiques influe sur les besoins de recrutement, les profils recherchés, l’organisation du travail et les conditions d’exercice de ces métiers. La transition écologique et la priorité donnée à la rénovation énergétique des bâtiments ont également un impact sur le niveau et la structure d’emploi de la branche et sur les compétences attendues.Pour Solange Chappelart, Directrice Branches et Partenariats, l’engagement d’Atlas était une évidence : « Nous travaillons au quotidien avec la branche des économistes et des géomètres pour répondre au mieux à ses besoins et à ses ambitions. Atlas s’engage aux côtés de l’État pour anticiper les mutations des métiers et les défis liés aux transitions numérique et écologique.Répondre aux enjeux du secteur à l’horizon 2030Cet accord vise à établir un diagnostic des besoins en recrutement et en compétences des salariés à l’horizon 2030, et à accompagner les entreprises de la branche pour diversifier leur mode de recrutement et satisfaire leur besoin de main d’œuvre.Pour Philippe Gronnier et Yves Sarrat, Coprésidents de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de la FIIAC : « Au regard des mutations de la branche, il est indispensable de mettre en place des actions concrètes pour favoriser l’attractivité des métiers, notamment auprès des jeunes qui constituent aujourd’hui 26% des salariés, et pour favoriser l’évolution des compétences de l’ensemble des collaborateurs. Certifications, expérimentations et formations innovantes sont autant de solutions à déployer pour permettre l’emploi durable des salariés. »La structuration des ressources humaines de la branche est également un axe prioritaire de cet accord pour accompagner les entreprises dans leur recrutement et les salariés dans leur gestion de carrière.Le montant global de ce projet EDEC des Économistes de la Construction – Assistance à Maîtrise d’Ouvrage et des Géomètres, s’élève à 380.000 €, avec un soutien de l’État à hauteur de 33%.Pour Bruno Lucas, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle : « Les mutations économiques engendrées par les transitions écologique et numérique ont un impact important sur les besoins en emploi et en compétences de cette filière. Avec cet EDEC, l’Etat joue pleinement son rôle en s’engageant auprès des partenaires sociaux pour permettre à la branche de mettre en œuvre les actions nécessaires afin de répondre à ses besoins de recrutement et de montée en compétences. »*L’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) est un accord annuel ou pluriannuel conclu entre l’État et une ou plusieurs organisations ou branches professionnelles pour la mise en œuvre d’un plan d’actions négocié qui a pour objectifs d’anticiper les conséquences des mutations économiques, sociales et démographiques sur les emplois et les compétences et d’adapter les formations et les certifications à ces mutations.Les EDEC ont vocation à encourager et soutenir des projets visant à sécuriser, maintenir, développer l’emploi et les compétences dans des branches professionnelles, des secteurs d’activité, des filières ou des territoires fragilisés par les évolutions économiques, devant être soutenus ou faisant l’objet d’actions publiques prioritaires. Les actions de prospective et d’ingénierie de formation et de certification qu’ils soutiennent doivent permettre d’outiller les branches professionnelles, leurs opérateurs de compétence (OPCO) et toute autre organisation professionnelle ou interprofessionnelle afin d’accompagner entreprises et salariés dans l’amélioration de leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la construction de parcours de formation et de mobilité professionnelle ainsi que dans les transformations liées aux transitions numérique et écologique.
Il y a 2 ans et 105 jours

A Hanoï au Vietnam, les maisons coloniales françaises menacent de s'effondrer

"Quand j'étais enfant, je me souviens que c'était une maison magnifique", lance auprès de l'AFP l'homme de 47 ans, en contemplant la bâtisse des années 1930 qu'il habite, au style Art déco mêlé d'éléments vietnamiens.Désormais, les murs de la façade sont rayés de fissures, des tuiles se détachent du toit, et à l'intérieur, les escaliers en bois se sont déformés sous le poids des années et de l'humidité.Plusieurs centaines de maisons qui témoignent du passé colonial de l'ancienne capitale de l'Indochine française, vieilles de presque un siècle, menacent de retourner à la poussière, faute de rénovation, ou de volonté politique pour les conserver.Leurs résidents, qui vivent dans des conditions exiguës, à la merci de l'humidité et du bruit extérieur, devront déménager si la situation ne s'améliore pas, en raison du risque d'effondrement, ont prévenu les architectes.Malgré son attachement au lieu, Nguyen Manh Tri a pris la décision de quitter bientôt la vieille bâtisse vétuste pour s'installer avec sa femme et leurs deux enfants dans un appartement moderne de Hanoï.Risques d'effondrement"Nous ne pouvons pas nous sortir de cette situation", assure-t-il.C'était pourtant un endroit "romantique", se rappelle-t-il.Aujourd'hui, la façade de certaines maisons coloniales sont cachées derrière des cafés, des restaurants de nouilles ou des boutiques de mode, dans l'urbanisme grouillant de la capitale vietnamienne.La plupart de ces bâtiments ont été construits par les Français, mais beaucoup d'autres l'ont été par des architectes locaux, pour héberger leurs compatriotes les plus aisés sous l'ère coloniale.Au départ de l'occupant colonial en 1954, le gouvernement communiste en a saisi des milliers pour les transformer en bureaux, et, pour les autres, exigé des propriétaires qu'ils les partagent avec des familles pauvres qui ont pu s'y installer.Certains propriétaires privés continuent de s'accrocher à leurs murs remplis d'histoire, malgré les conditions difficiles, sans savoir combien de temps leur toit va encore tenir."J'ai vécu ici toute ma vie, donc je ne veux pas bouger ailleurs", affirme Hoang Chung Thuy, 65 ans, qui partage le bâtiment colonial de trois étages avec dix autres ménages, un restaurant de fruits de mer, une boutique de vêtements et un comptoir à thé.Faute d'accord de ses voisins du dessus, elle ne peut pas réparer les murs qui s'effritent, mais jure fidélité à la maison construite par ses grands-parents.Le problème, c'est que ces bâtiments "risquent de se délabrer et de s'effondrer", explique Tran Huy Anh, de l'Association des architectes de Hanoï.Rénovation à un million"Ceux construits au début du 20e siècle... ont besoin de travaux constants de rénovation et de maintenance tous les 20 ou 30 ans, pas plus tard", insiste-t-il.En 2015, deux personnes sont décédées dans l'effondrement d'une maison construite en 1905, dans laquelle vivaient 20 personnes.Les autorités ont pris des mesures de préservation en 2013, mais faute de volonté claire, une large partie des maisons de l'époque coloniale ont été rasées, selon Ahn.En avril, la ville de Hanoï a annoncé son intention de mettre en vente 600 maisons, avant de se rétracter quelques jours plus tard.Après plusieurs volte-face, la municipalité semble résolue à protéger son patrimoine, et a classé en début d'année environ 1.200 maisons de l'époque coloniale sur une liste de sauvegarde de patrimoine.Elle s'est aussi fixée l'objectif d'en rénover 60 d'ici 2025. Mais son projet se heurte aux longues discussions à tenir avec les résidents pour les convaincre de déménager, face à l'ampleur des travaux qui requièrent des logements vides.Il a fallu dix ans pour que son premier projet de rénovation, qui a coûté un million de dollars, puisse commencer.Pham Tuan Long, en charge de la gestion du district central de Hoan Kiem à Hanoï, et architecte de profession, assure que Hanoï est déterminée à redorer le lustre de ses vieilles maisons."Nous essayons de préserver les éléments originaux et les valeurs architecturales autant que possible en utilisant des matériaux et des méthodes de rénovation traditionnelles", affirme-t-il.
Il y a 2 ans et 105 jours

renolib leve 10 millions d euros pour automatiser le versement des aides a la renovation energetique

La start-up Rénolib annonce avoir conclu une opération de financement de 10 millions d'euros pour continuer d’accompagner les professionnels du bâtiment dans l’obtention d’aides financières, comme MaPrimeRénov.
Il y a 2 ans et 105 jours

eco ptz copropriete la capeb appelle a la creation d un pret vert garanti

Tout comme les propriétaires de maisons individuelles, les copropriétés peuvent bénéficier d’aides financières, telles que l’éco prêt à taux zéro (PTZ), dans le but d"effectuer des travaux de rénovation énergétique. Une prime qui « ne suffit pas » selon la Capeb, qui appelle à la création d’un « prêt vert garanti », accessible à tous les particuliers.
Il y a 2 ans et 105 jours

12ème édition du Carrefour des Partenaires : FRANCE MATÉRIAUX dévoile sa feuille de route 2023

Point de rencontres et de négociations entre adhérents et partenaires industriels du groupement national, la 12ème édition du Carrefour des Partenaires, organisée à Lille les 18 et 19 janvier 2023, a été l’occasion pour FRANCE MATÉRIAUX de dévoiler ses nouveaux services et axes stratégiques pour continuer à accompagner, fédérer et développer son réseau de négociants indépendants. Ces deux journées d’échanges ont également permis à Eric Petitdemange, Directeur Général, de mettre en avant la résilience de ses adhérents et les atouts du modèle du groupement face à la conjoncture économique actuelle. FRANCE MATÉRIAUX, LA FORCE DE L’INDÉPENDANCE POUR RELEVER LES DÉFISLors de la plénière ouvrant le Carrefour des Partenaires, Eric Petitdemange a tenu à souligner « la formidable résilience des adhérents de France Matériaux qui ont su s’adapter, intégrer et réagir aux coups de boutoirs dûs aux difficultés d’approvisionnement, aux pics d’activités,… tout au long de l’année 2022. Ceci a démontré que le format du négoce indépendant à taille humaine constitue un vrai atout pour relever les défis d’aujourd’hui et construire demain, ensemble ». 2023 : UN NOUVEAU PANEL D’OUTILS AU SERVICE DE LA PERFORMANCEFace à la situation économique tendue, la 12ème édition du Carrefour des Partenaires a été l’occasion pour FRANCE MATÉRIAUX de présenter ses nouveaux outils digitaux et services physiques pour accompagner ses adhérents dans leur développement. Parmi eux : la base logistique, lancée l’an dernier, totalement opérationnelle avec une gamme de produits plus large en stock : intégration de menuiseries, d’accessoires, de produits pour le sol,… l’élargissement de l’offre produits LES ÉLÉMENTAIRES avec notamment des accessoires de couverture et des produits pour le gros oeuvre, confortant la démarche initiée en 2022 avec la gamme sol ; un plan d’actions commerciales riche composé de trois opérations phares rythmant l’année ; le Bureau de la Performance Energétique, cette structure accompagnant les adhérents et leurs clients à se positionner sur le marché de la rénovation énergétique, renforce ses missions avec de nouvelles formations et outils plus performants pour gérer les dossiers d’aide financière. En complément des solutions pour satisfaire le marché de la rénovation énergétique, une nouvelle offre en matière de photovoltaïque. En apportant de la valeur ajoutée à la toiture, celles-ci permettront aux adhérents, déjà bien implantés sur ce marché, de disposer d’une offre complète pour les chantiers de leurs clients couvreurs ; des dispositifs pour accompagner les adhérents à intégrer la REP ainsi que les nouvelles réglementations en vigueur ; des outils de gestion pour améliorer la compétitivité des entreprises et limiter le risque de défaillance client. LES TROPHÉES FRANCE MATÉRIAUX 2023 POUR RÉCOMPENSER LES PARTENAIRES INDUSTRIELS…Parce que la coopération entre distributeurs et industriels est essentielle face aux enjeux économiques et environnementaux actuels, le groupement FRANCE MATÉRIAUX a souhaité récompenser trois de ses partenaires fabricants de matériaux en fonction de 3 critères : SOPREMA pour la Dynamique de l’Offre ISOLAVA pour la Qualité de Service FISCHER pour la Qualité de la Relation Commerciale … ET DES ADHÉRENTS MIS EN LUMIÈREAutre nouveauté de cette édition du Carrefour des Partenaires, la mise en avant des négoces de matériaux indépendants adhérents de FRANCE MATÉRIAUX pour leurs actions en faveur de : la transformation d’enseigne et le passage sous les nouvelles couleurs de FRANCE MATÉRIAUX selon la charte graphique de 2021 : la société LOUIS GARNIER (43) la dynamique commerciale sur les points de vente et sur les réseaux sociaux : la société SMB (38) et le Libre Service le plus dynamique mis en place par le négoce LEDESMA (83) En croissance, rappelons que FRANCE MATÉRIAUX regroupe, aujourd’hui, 156 adhérents et 243 points de vente sur l’ensemble du territoire français. Pour fédérer et créer une dynamique de groupe, FRANCE MATÉRIAUX organise, depuis fin 2022, un parcours d’intégration au sein de son siège à Chambéry, pour ses nouveaux adhérents. Pas moins de douze nouveaux adhérents ont ainsi rejoint le groupement en 2022. https://www.france-materiaux.fr/
Il y a 2 ans et 105 jours

Ce qui va changer en 2023 avec l'entrée en vigueur de Mon accompagnateur rénov'

RÉNOVATION ENERGETIQUE. 2023 est notamment l'année de l'entrée en vigueur progressive du dispositif "Mon accompagnateur rénov". Calendrier, ouverture aux acteurs privés, articulation avec MaPrimeRénov', bouquets de travaux... Les pouvoirs publics viennent de faire le point sur les contours de ce dispositif, et ce qu'il allait changer pour le secteur.
Il y a 2 ans et 105 jours

Airwell challenge les étudiants à réfléchir à la rénovation énergétique près de chez eux

Les étudiants issus des écoles d'ingénieurs, de commerce, en formation RSE ou environnement sont invités à participer à un challenge : identifier un bâtiment à rénover dans leur quartier, puis proposer un plan d'action.
Il y a 2 ans et 105 jours

Pyrénées-Atlantiques : reprise des travaux de rénovation du pont du 14-Juillet à Pau

Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la rénovation du pont du 14-Juillet à Pau est relancée après un mois...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 105 jours

LP Promotion obtient le droit d’usage de la marque NF Habitat HQE pour l’ensemble de ses constructions neuves

Cette démarche témoigne des engagements du Groupe à livrer des logements de haute qualité et à faible impact environnemental, mais également un accompagnement qualitatif proposée aux clients.NF Habitat HQE : une nouvelle certification, gage de confianceDélivrée par l’organisme CERQUAL, la certification NF Habitat HQE est une référence dans le secteur du logement et de l’immobilier. Elle assure aux partenaires institutionnels, propriétaires et futurs locataires, des logements mêlant bien-être des usagers (moins de nuisances sonores, économie, fonctionnalités, air sain, luminosité haute sécurité...) et éco-responsabilité grâce à un impact environnemental maîtrisé. Cette certification n’étant pas obligatoire, LP Promotion marque une étape décisive en tant qu’acteur engagé, avec des exigences techniques qui vont plus loin que les réglementations déjà en vigueur.Afin de déployer la démarche qualité liée au référentiel NF Habitat HQE, un référent interne a été désigné au sein du Groupe. Aussi, des formations seront menées pour accompagner le développement de la certification dans l’entreprise.LP Promotion récompensé pour une démarche de qualité déjà établieDepuis plusieurs années, le Groupe LP Promotion poursuit sa transformation sous l’angle de la RSE qui englobe des réalités aussi diverses que l’éthique, la construction bas carbone, la qualité d’usage et le bien-être au travail. En 2022, un audit de renouvellement est venu appuyer cette évolution et le Groupe s’est vu remettre le label « Engagé RSE » ISO 26 000 niveau Confirmé par l’AFNOR.Soucieux de livrer des projets éco-responsables qui assurent le bien-être des usagers, LP Promotion s’engage désormais à certifier 25% de ses projets NF Habitat HQE (Haute Qualité Environnemental), quand 100% de ses opérations seront éligibles à la certification NF Habitat.La feuille de route du Groupe est ambitieuse pour 2023 : économie circulaire, réhabilitation, construction hors site, obtention du droit d’usage de la marque NF Habitat sur l’applicatif Rénovation.
Il y a 2 ans et 106 jours

Rénovation de la tour Bretagne : les 8 équipes annoncées

La tour Bretagne de Nantes était fermée au public depuis juin 2020. Promise à un concours d'architectes pour sa rénovation, les huit équipes retenues viennent d'être annoncées. La tour Bretagne, icône de la skyline Nantaise est "dans un état de vieillissement avancé" selon les propres mots de Geoffroy Petit. Le directeur promotion régional du groupe Giboire, actuel propriétaire de la tour n'avait pas mâché ses mots lors de la fermeture au public il y a maintenant deux ans et demi. Amiante,...
Il y a 2 ans et 106 jours

renovation de l ecole d architecture de la ville et des territoire paris est

Dans le but de réduire son impact environnemental, l’Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires -Paris Est donne l’exemple. À travers des interventions chirurgicales, le bâtiment, qui fêtera cette année ses 25 ans, entame sa mue énergétique.
Il y a 2 ans et 106 jours

Var : inauguration de la basilique Notre-Dame-de-la-Victoire à Saint-Raphaël

La ville de Saint-Raphaël, dans le Var, a investi 800 000 euros dans le projet de rénovation et d’embellissement de la basilique...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 106 jours

Respect de l’environnement, RE 2020 : les menuiseries acier ont des arguments !

Chez Descasystem, l’engagement en faveur de l’environnement n’est pas récent avec un matériau, l’acier, parfaitement en phase avec ces évolutions réglementaires. D’ailleurs, la nouvelle réglementation RE 2020 n’implique pas de bouleversement pour les menuiseries acier Jansen. Descasystem dispose et disposait déjà, en tant que distributeur, des produits compatibles avec ces nouvelles exigences.Pour Laurent Milano, chef des ventes : « l’essentiel est là, les produits existent et cette RE 2020 est une belle opportunité. Elle permet de mettre encore plus en évidence notre savoir-faire en tant que gammiste de produits techniques dans un milieu spécifique qu’est celui de la menuiserie. »Avec un bilan carbone réputé plus neutre, avec cette nouvelle réglementation, les architectes s’orienteront sans doute encore davantage vers l’acier et ses qualités intrinsèques.L’acier de Descasystem répond à la RE 2020Pour le moment, la RE 2020 est destinée à s’appliquer à la construction de bâtiments neufs, elle impactera bientôt les chantiers de rénovations sur lesquels Descasystem est déjà présent. Les menuiseries acier du fabriquant Jansen sont d’ores et déjà armés pour répondre aux exigences de la nouvelle réglementation énergétique.Une isolation thermique renforcée : L’acier des menuiseries Jansen est d’abord un champion de l’isolation thermique. Ainsi, les solutions de la gamme Janisol, Janisol Arte en séries fines ou Janisol HI (Haute Isolation) répondent parfaitement à la réglementation thermique. Les coefficients d’isolation thermique de l’acier sont beaucoup plus performants que ceux de l’aluminium.Une durabilité inégalée : Avant de parler du recyclage de l’acier, Olivier Audigue, Responsable de la Prescription, aime « mettre l’accent sur le fait que l’acier a une durée de vie beaucoup plus longue que les autres matériaux. Avec des portes de bâtiments publics en aluminium, par exemple, on assiste à une détérioration beaucoup plus précoce. Il est alors nécessaire de changer l’équipement. Les portes en acier ont une longévité beaucoup plus importante. On peut également les redresser, les repeindre si cela est nécessaire ». La durabilité de l’acier est bien supérieure à la garantie décennale associée aux menuiseries Jansen.Un matériau 100% recyclable : Les produits acier de la marque Jansen sont dans tous les cas des produits totalement recyclables. Les filières de recyclage de l’acier existent depuis plusieurs dizaines d’années, elles sont très structurées alors que pour l’aluminium, les filières de recyclage sont beaucoup plus récentes. Par ailleurs, l’avantage de l’acier est qu’il peut être recyclé indéfiniment à destination d’autres applications sans changement de caractéristiques mécaniques. En France et en Europe, ce sont 62% des aciers qui sont ainsi recyclés.Une empreinte carbone réduite : Si l’acier dispose d’une empreinte carbone plus faible que celle de l’aluminium, c’est lié d’abord à ses conditions de production. L’acier est beaucoup moins énergivore. Pour Laurent Milano, responsable des ventes Descasystem Jansen, « l’acier est très intéressant, parce que la production est réalisée à l’aide de fours électriques à partir de ferrailles recyclées. On ne se retrouve pas avec des systèmes de coulées impliquant l’utilisation de coke et une forte pollution ». Ensuite, pour produire 1 tonne d’acier, il ne faut qu’1 tonne de fer. En revanche, il ne faut pas moins de 4 tonnes de bauxite pour obtenir 2 tonnes d’alumine, desquelles on extrait 1 tonne l’aluminium. Enfin, quand il faut l’équivalent de 9 mois de consommation d’une personne pour produire l’acier, il en faut 12, soit 30% de plus pour l’aluminium. Pour fabriquer une tonne d’aluminium, il faut aussi 125 millions de litres d’eau, alors qu’il n’en faut pas pour fabriquer l’acier. Il est aussi important d’avoir à l’esprit que la RE 2020 pousses à envisager le bâtiment dans sa globalité. Il faut désormais penser le bâtiment dans son ensemble pour appréhender son empreinte carbone. Avec ses solutions, Descasystem permet aux architectes et aux économistes de ne pas alourdir l’ensemble en termes d’impact écologique. Il est possible de concevoir un bâtiment avec des menuiseries acier qui soit vertueux et qui réponde aux normes actuelles.L’association de parties vitrées plus importantes puisque l’acier bénéficie aussi d’une inertie bien supérieure à celle de l’aluminium, ce qui permet d’offrir des menuiseries beaucoup plus fines et plus grandes, qui consomment donc beaucoup moins de matière. C’est alors aussi la possibilité d’avoir des parties vitrées de plus en plus importantes pour pouvoir bénéficier de la chaleur du rayonnement solaire à l’intérieur de la maison. C’est ce qu’explique Laurent Milano : « L’acier permet de réaliser des profils beaucoup plus fins qu’avec l’aluminium. On peut alors y associer des vitrages plus grands et de laisser rentrer plus de lumière. Nous aurons ainsi des systèmes avec 60 mm de masse-vue alors que l’aluminium sera peut-être à 100 mm. Cela joue sur le clair de vitrage plus important avec l’acier. C’est l’une des orientations de la réglementation RE 2020 ».Que change la RE 2020 pour les menuiseries acier Jansen ?La nouvelle réglementation a finalement peu impacté Descasystem. Les produits existent mais il a été nécessaire d’indiquer plus clairement leur compatibilité avec la RE2020. Lorsque la gamme Janisol a été créée, il y a 30 ans, on ne se posait pas la question du coefficient de transmission thermique. Aujourd’hui, il est indispensable de le justifier pour répondre par exemple à un CCTP (Cahier des clauses techniques particulières). Jansen a donc complètement actualisé sa documentation.Quant aux fiches FDES des produits Jansen, elles ont déjà été rédigées et seront prochainement réactualisées et disponibles pour l’ensemble des acteurs du marché : architectes, économistes de la construction, métalliers…etc. Pour Ludovic Loew, « en prenant en considération l’intégralité du cycle de vie de l’acier, de l’extraction jusqu’au recyclage, dans ces fiches FDES, le matériau présente un bilan carbone nettement inférieur à ses concurrents ».Une démarche ancienne qui fait partie de l’ADN de JansenIl est important, pour Laurent Milano, de rappeler que « Jansen était le premier, il y a plus de 30 ans, à développer un système à rupture de ponts thermiques en acier ». Le berceau de Jansen, c’est la Suisse, un pays très exigeant en matière environnementale. C’est pourquoi l’industriel a toujours été très attentif à la réduction de l’impact écologique de la production de ses profils acier. Un bâtiment de production lui-même est à 0 émission carbone, autosuffisant en termes de consommation d’énergie.Le marché allemand, leader à l’époque, était également très impactant avec une avance sur les aspects réglementaire et écologique. Outre-rhin, il y avait déjà une forte demande pour ses produits acier à rupture de ponts thermiques.Et depuis, l’acier n’a pas cessé d’améliorer ses performances. La dernière évolution importante pour Olivier Audigue, c’est la création de la gamme Janisol HI (high isolation) : « c’est une gamme à très forte isolation thermique, très présente sur le nord de l’Europe et qui se développe de plus en plus en France. C’est la parfaite démonstration de cette évolution de nos profils acier avec un coefficient de transmission thermique de seulement 0,8 W/m²K, inférieur à celui du double vitrage ».Ainsi, selon Laurent Milano, « sur une typologie de menuiserie qui existait il y a 30 ans et celle d’aujourd’hui, on passe d’un coefficient de transmission thermique de 2,7 W/m²K à 1,3 aujourd’hui ». La qualité du matériau reste assez semblable, ce sont les coquilles en acier et les rupteurs de ponts thermiques qui ont évolué. Quant au vitrage associé aux menuiseries, il a lui aussi très largement amélioré ses performances.Une production localeIntérêt majeur également, d’un point de vue environnemental, des menuiseries acier, c’est le caractère local de leur production. Olivier Audigue aime rappeler que « les produits Jansen sont généralement fabriqués par des artisans locaux alors que l’aluminium est lié à de la préfabrication avec des camions qui parcourent la France ou qui viennent de l’étranger. Avec l’acier, on reste encore très artisanal et très local. On ne fait pas circuler les produits sur des milliers de kilomètres à travers l’Europe ». Les profils en acier viennent de Suisse, ils sont ensuite stockés à Lyon avant d’être envoyées aux métalliers qui travaillent localement.Les menuiseries Jansen prêtes à accueillir la nouvelle tendance du triple vitrage !La RE 2020, en recherchant des valeurs de l’ordre de 0,8 W/m²K, tend à imposer de plus en plus la solution du triple vitrage. Pour augmenter les performances du vitrage, on passe de plus en plus souvent par l’augmentation de son épaisseur. Or, les gammes Janisol sont parfaitement adaptées pour intégrer ce type de solution. L’acier offre en effet, selon Laurent Milano, les caractéristiques nécessaires : « Pour rentrer ces vitrages dans les menuiseries, il est indispensable d’avoir des profils de plus en plus profonds. Pour ces produits verriers, nous proposons avec Jansen en termes de cadre des solutions présentant des coefficients de transmission thermique pertinents ». La gamme Janisol HI notamment a été précisément conçue pour intégrer ce triple vitrage.
Il y a 2 ans et 106 jours

Démarchage téléphonique interdit en rénovation : l'Etat annonce un assouplissement

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Le gouvernement vient d'annoncer un assouplissement dans l'application de la loi de 2020 interdisant le démarchage téléphonique pour la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 106 jours

renovation de l ecole d architecture de la ville et des territoire paris est

Dans le but de réduire son impact environnemental, l’Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires -Paris Est donne l’exemple. À travers des interventions chirurgicales, le bâtiment, qui fêtera cette année ses 25 ans, entame sa mue énergétique.
Il y a 2 ans et 106 jours

Seine-Maritime : rénovation de la toiture du collège Émile-Chartier à Darnétal

Le département de la Seine-Maritime rénove la toiture du collège Émile-Chartier, à Darnétal, afin d’améliorer les performances...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 106 jours

Rhône : rénovation du pont Bonaparte à Lyon

À Lyon (Rhône), le pont Bonaparte, reliant les quartiers Bellecour et Saint-Jean, va être...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 106 jours

Le Groupe Acorus annonce une croissance de 20% en 2022 et le rachat de quatre entreprises de bâtiment

Un contexte de marché très porteurAprès un mois de décembre record, le groupe Acorus termine 2022 avec un chiffre d'affaires de 240 millions d'euros, en croissance organique de 10% par rapport à 2021 (220 M€).Tous les segments de clientèle du groupe contribuent à la forte croissance de 2022. L'activité auprès des bailleurs sociaux est tirée par une forte demande en éco-rénovation (rénovations énergétiques globales et réemploi notamment). Les secteurs de l'hôtellerie et de la santé ont d'énormes besoins de modernisation de leurs établissements après deux années de marasme en hôtellerie et de surchauffe en santé. La demande émanant des bâtiments tertiaires est stimulée par la perspective de l'entrée en vigueur du décret tertiaire. Les copropriétés elles aussi s'engagent résolument dans des plans d'investissement massifs, après deux ans de quasi gel des votes en assemblée générale, avec des prix de l'énergie qui pénalisent lourdement les copropriétaires, et avec l'obligation de faire évoluer les étiquettes énergétiques des logements, sous peine de ne plus pouvoir les louer.Dans ce contexte de marché très porteur, Acorus complète son offre globale d'éco-rénovation en rachetant fin décembre quatre entreprises réalisant au total 25 M€ de CA. Elles permettent ainsi au groupe d'afficher une croissance totale en 2022 de 20% (moitié en organique et moitié par acquisition) en terminant l'année avec 265 M€ de CA consolidé.De nouvelles implantations en FrancePar ces acquisitions, Acorus s'implante dans deux nouvelles agglomérations en France. Après Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, Acorus sera dorénavant présent à Orléans (avec J.F. Metz et Cloisol) et Rennes (avec Les Menuiserie Rennaise). Dans tous ces territoires, Acorus ambitionne à terme d'offrir tous les métiers de son offre globale d'éco-rénovation.Des métiers nouveaux complètent l'offre globale de rénovationCes acquisitions ciblées ont aussi pour objectif d'ajouter des métiers nouveaux à l'offre globale d'Acorus. Les menuiseries extérieures à Rennes, les cloisons amovibles à Orléans et les contrats de performance énergétique en génie électrique en Ile-de-France (avec Moncelec) sont donc autant de nouveaux métiers qui viennent enrichir les savoir-faire du groupe en matière de rénovation.En 2023, grâce à ses acquisitions et une croissance organique encore très soutenue, portée par un carnet de commande historiquement élevé, le groupe Acorus devrait réaliser près de 300 M€ de CA. L'activité 2023 devrait aussi bénéficier du fort développement des offres numériques d'Acorus : Nexxio pour simplifier la gestion et le suivi des interventions d'entretien, Acofor pour le comptage individualisé de l'eau et de l'énergie et Lowit pour l'accompagnement du décret tertiaire.De plus en plus de chantiers “zéro carbone”Plus encore qu'en 2022, l'activité d'Acorus en 2023 sera décarbonée et décarbonnante ! Le carnet de commande annonce de nombreux projets ayant un fort impact sur la réduction des émissions de carbone des bâtiments après rénovation. Le réemploi de matériaux entre dans une phase d'accélération rapide, porté par la demande très forte des acteurs du logement social et des grandes foncières. La prise de participation d'Acorus dans Cycle'Up, réalisée en avril 2022, devrait donc contribuer à répondre à l'accélération de l'économie circulaire dans la rénovation des bâtiments.1.000 embauches prévues en 2023Déjà fort de 1.600 collaborateurs, Acorus prévoit le recrutement de 1.000 nouveaux talents en 2023, pour soutenir sa croissance et répondre aux demandes quotidiennes des clients (20.000 rénovations de logements par an / 180.000 interventions sur site chaque année). Acorus recherche de nombreux profils de techniciens : plombiers, chauffagistes, électriciens, peintres, carreleurs, maçons, menuisiers, serruriers… et également de commerciaux, assistants commerciaux, assistants administratifs… Ces postes seront à pourvoir sur l'ensemble territoire, en CDI. « Merci à mes équipes qui me rendent fier, elles ont fait de 2022 une année à succès pour le groupe Acorus », déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d'Acorus.
Il y a 2 ans et 107 jours

Deux ans après son lancement, Ma Prime Rénov’ a-t-elle permis de réaliser des économies d’énergie ?

Dans le cadre du plan France Relance, Homeys, la start-up française qui met l’IA au service de la transition énergétique des bâtiments, a analysé l’efficacité réelle des travaux.Jusqu’à présent, personne ne connaissait l’effet des travaux de rénovation énergétique des logements sur les émissions de CO2 ! Start-up experte de la data dans l’énergie, Homeys a développé pour l’État des algorithmes de machine learning, grâce aux données des compteurs communicants (Linky et Gazpar) de particuliers ayant bénéficiés de MaPrimeRénov’.Les principaux enseignements des analysesSur l’échantillon de travaux analysé par Homeys, les ménages ont réalisé en moyenne 793€ / an d’économies grâce aux travaux financés par MaPrimeRenov avec une réduction des émissions de CO2 moyenne de 3 tonnes / an, soit 3 allers-retours Paris - New York en avion.Le montant moyen des travaux réalisés par les ménages ayant participé à l’étude s'élève en moyenne à 7.500 euros. Les travaux sont ainsi rentabilisés sur une durée d’environ 10 ans.Les gains liés à l’installation de certains équipements comme les pompes à chaleur sont significatifs et permettent dans certains cas de réduire la consommation d’énergie de plus de 50%.Enfin, dernier élément, 30% des chantiers financés par MaPrimeRénov’ n’ont eu aucun impact sur la consommation d’énergie, en raison d’un fort effet rebond.Pour Henri de Noblens, co-fondateur de Homeys : « Avec toutes ces données disponibles, nous allons enfin pouvoir mesurer l’effet réel des travaux et concentrer les aides sur ceux qui permettent le plus de réduire les émissions de CO2 et améliorer l’efficacité des politiques publiques contre le réchauffement climatique. »Fondée en 2018, Homeys propose une plateforme SaaS capable de collecter et d’analyser les données énergétiques des bâtiments puis de créer des alertes en cas de dépassement d’un seuil.La start-up qui sert déjà plus de 100 clients professionnels en 2022, vise d’en servir plus de 500 d’ici fin 2023 grâce au lancement de son outil Homeys Diag. Cet outil SaaS à destination des professionnels de l’énergie leur permet de collecter et d’analyser les données énergétiques de leurs clients pour fournir des conseils personnalisés.
Il y a 2 ans et 107 jours

Après la polémique sur la fiabilité des DPE, la création d'une carte D pour les diagnostiqueurs immobiliers divise la filière

Elles souhaitent la création de cursus de formation initiale et continue adaptés aux exigences professionnelles en France afin que les étudiants s’engagent massivement dans les métiers du diagnostic immobilier, indispensables pour une transition énergétique du logement et du bâti réussie. Elles demandent un système de contrôle des diagnostiqueurs renforcé par rapport à celui en vigueur.D'après les deux organisations professionnelles, "qui peut croire qu’une carte professionnelle réglerait la question des qualifications professionnelles des diagnostiqueurs et rétablirait la confiance parfois malmenée entre eux et leurs clients ? Surtout que la certification des techniciens existe."Selon ses promoteurs, la carte D serait une carte professionnelle du diagnostiqueur lui permettant d’exercer son activité, de monter son entreprise, de souscrire à une assurance RC pro. Le diagnostiqueur devrait la produire à ses clients en début de mission.Pour SIDIANE et la FIDI, la carte D n’apporterait que de la confusion en créant un niveau supplémentaire « au dessus » de la certification. Est-ce bien réaliste ? Poursuivre le travail d’amélioration de la certification nous semble beaucoup plus efficace et réalisable dés 2023.En outre, alors qu’il manque des diagnostiqueurs bien formés pour couvrir l’ensemble des besoins du marché, l’obtention de cette carte empêcherait des diagnostiqueurs indépendants de se lancer dans le métier alors qu’ils ont été formés et certifiés par un organisme indépendant.Plus de formations d’Etat disponibles et plus de Contrôles-sanctionsPour Lionel JANOT, président de la FIDI : « La carte D est une mauvaise réponse à deux vrai défis : celui des filières de formation professionnelle initiale et continue des diagnostiqueurs et celui du contrôle in situ de ces professionnels du diagnostic immobilier. »Depuis 2007, les diagnostiqueurs se sont professionnalisés sur l’ensemble des secteurs de la transaction, de la location et des travaux. Aujourd’hui, ils sont certifiés par des organismes accrédités par le COFRAC. Près de 5 millions de diagnostics sont réalisés chaque année. Ce chiffre augmente et devra continuer d’augmenter : le marché a besoin de milliers de diagnostiqueurs supplémentaires formés, compétents, certifiés.C’est pourquoi la FIDI et SIDIANE appellent de leurs vœux des mesures structurantes et durables pour le renforcement de la professionnalisation des métiers du diagnostic permettant une confiance accrue en la filière.Concernant la formation au métier de diagnostiqueur, la FIDI et SIDIANE demandent :la mise en place sur tous les territoires de métropole et d’outre-mer d’une filière post-bac pour former en 2 ans des techniciens diagnostiqueurs. Avec possibilité de bachelor et de masters pour ceux qui voudraient aller plus loin et développer des spécialisations ;l’évaluation indépendante des organismes de formation des diagnostiqueurs et la publication et l’accessibilité à tous des résultats ;la création de cycles de formations permanentes ;l’instauration d’un dispositif de tutorat pour les nouveaux entrants.Concernant le contrôle des diagnostiqueurs, les deux organisations professionnelles veulent revoir, pour les intensifier, les process et les contrôles liés à la certification.Pour Président de SIDIANE, Jean-Christophe PROTAIS : « aujourd’hui, les contrôles sur sites ne sont pas suffisants, avec une occurrence de sept ans, sur un nouveau diagnostic. Ce dispositif ne permet pas de vérifier la qualité du travail du diagnostiqueur et ne peut servir de base à une sanction. Oui, il faut donner les outils aux organismes de certification les rendant capables de sanctionner les diagnostiqueurs qui font mal leur travail. Le risque de sanction des professionnels permettra de purger le métier des diagnostiqueurs les moins professionnels et cela permettra de rétablir la confiance dans la profession. »Pour les deux syndicats professionnels, c’est bien parce que la majorité des diagnostiqueurs immobiliers sont des professionnels compétents, engagés, responsables et honnêtes que le Gouvernement et le Législateur leur ont confié la mission clé de pivot de la rénovation énergétique. Il est donc impératif de prendre très au sérieux les avertissements et le « choc de défiance » provoqué par la médiatisation et la politisation des défis que pose la fiabilité du DPE.
Il y a 2 ans et 107 jours

MaPrimeRénov' : après avoir "réussi la massification", l'Anah veut un "virage qualitatif"

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. L'Agence nationale de l'habitat a atteint son objectif de massifier les rénovations de logements, mais veut augmenter la part de rénovations dites globales bénéficiant de la subvention MaPrimeRénov'.
Il y a 2 ans et 107 jours

Rénovation de l'éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d'énergie qui dépassent l'objectif attendu

D'une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d'un rez-de-chaussée où se trouve l'espace d'accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d'un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d'une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l'entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN.Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin - Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected.Un objectif initial de 75% d'économie d'énergie en hiverAfin d'atteindre les économies d'énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d'éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d'éclairage réalisée par le bureau d'études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer :les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected,les spots fluocompacts d'une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II.Pour apprécier l'efficacité de la solution d'éclairage recommandée et s'assurer qu'elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l'apport de lumière naturelle) ont d'abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l'ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022.Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d'éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 107 jours

Le groupe Rector Lesage obtient le label Engagé RSE de l’AFNOR

Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction.Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :décarboner les produits et les activités,limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité,assurer la sécurité et le bien-être au travail,maintenir son ancrage territorial.Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE.Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE.« Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSELe « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en oeuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …).Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entrepriseLa stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs.Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons :Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités.La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie.Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables.Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversitéUn levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box.Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton.Assurer la sécurité et le bien-être au travailEn plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple).Maintenir son ancrage territorialOutre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.« L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au coeur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en oeuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises - à l’exception des micro-entreprises - le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière.
Il y a 2 ans et 107 jours

Capeb : Bilan 2022 et propositions 2023

Jean-Christophe Repon est le président de la Capeb. [©Capeb] Comme tous les ans, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) a dressé le bilan 2022 de l’activité du secteur et a présenté les perspectives de l’année qui vient de s’ouvrir. Evidemment, le bilan de l’année 2022 n’est pas des plus réjouissant. L’année a été marquée par la hausse brutale et continue du coût des matériaux de construction (+ 27 % entre janvier 2022 et janvier 2023), des prix de l’énergie (carburants, gaz, électricité…), ainsi que les difficultés d’approvisionnement. Elle a plongé les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’incertitude économique inédite. Lire aussi : Suivez la semaine des start-up avec nous Il faut toutefois noter une croissance globale toujours dynamique (2,4 % sur l’année), même si l’activité du secteur n’a eu de cesse de ralentir tout au long de l’année 2022. La croissance d’activité de l’artisanat du bâtiment est ainsi passée de 3,5 % au 1er trimestre à 3 % au 2e trimestre, avant de diminuer à hauteur de 2 % au 3e trimestre et de 1 % au dernier trimestre. Cette tendance est observable dans toutes les régions de France et pour tous les corps de métier. Les entreprises rapportant des besoins de trésorerie sont plus nombreuses (22 %), le solde d’opinion sur l’évolution des marges se dégrade de nouveau (s’établissant à – 42 points) et les défaillances accélèrent sur un an au 3e trimestre 2022 (+ 42,3 %). 2022, une année maussade Pour la Capeb, c’est bien entendu le contexte économique dont résulte cette année 2022 maussade. Mais aussi d’une certaine inertie du gouvernement et des pouvoirs publics. « Le nombre de décisions annoncées qui ne sont toujours pas mises en application est inadmissible et nuit à notre activité, déclare Jean-Christophe Repon, président de la Capeb. En tant que première organisation professionnelle, en termes d’adhérents (61 000). Nous sommes en prise directe avec le terrain et les propositions que nous portons répondent directement aux besoins que nous expriment nos entreprises. Toute l’année, nous avons alerté, interpellé sur la situation inquiétante que nous traversions. Nos prévisions se sont révélées exactes, la croissance de notre activité n’a cessé de ralentir pour terminer sur un bilan presque atone. Nous sommes à un tournant. Nous demandons au gouvernement des actes. » Propositions de la Capeb pour 2023 Pour 2023, la Capeb a fait plusieurs propositions au gouvernement, pour aider le secteur à passer la crise et relever la tête. Comme faciliter la mise en œuvre des Groupements momentanés d’entreprises pour les artisans du BTP, afin de permettre aux artisans du BTP d’accéder à des travaux de plus grande ampleur et répondre aux attentes des clients sur la rénovation énergétique globale. De généraliser la TVA à 5,5 % à l’ensemble des travaux de rénovation. Mais aussi de créer un prêt garanti “vert” en trois clics pour financer l’investissement colossal que demande la rénovation énergétique. Enfin, deux éléments structurels devraient être mis sur la table selon la Confédération : la question de la représentativité patronale, sujet qui reste crucial pour la reconnaissance des entreprises artisanales du bâtiment. Ainsi que la question de la représentativité des organisations de salariés pour un dialogue social apaisé dans le secteur du bâtiment. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

Passoires thermiques : Est-ce atteignable ?

Le gouvernement fait la chasse aux passoires thermiques. [DR] Xerfi Canal est l’un des leaders en France des études économiques sectorielles. Vincent Desruelles a effectué, pour le compte de l’entreprise, une étude poussée sur la rénovation de l’habitat, et notamment des passoires thermiques. Si l’ensemble de l’étude est disponible sur le site de la société, son communiqué en retrace les grandes lignes et nous en apprend un peu plus sur les perspectives du secteur. Portée par les subventions MaPrimeRénov’ et les aides directes comme les CEE ou les dispositifs complémentaires des collectivités locales, la rénovation énergétique tirera le marché de l’entretien-rénovation de bâtiments. Estimé à 114 Md€ (résidentiel et non résidentiel, avec les petits travaux), ce dernier bondira en moyenne de plus de 4 %/an de 2024 à 2025, après un ralentissement en 2023 lié au recul des ventes dans l’ancien et aux pressions sur le pouvoir d’achat, d’après les experts de Xerfi Precepta. Une forte croissance du secteur de l’entretien-rénovation Les dépenses en entretien-rénovation pour le seul habitat devraient augmenter de 4,3 %/an en moyenne d’ici 2025 pour s’établir à 100 Md€. Cette hausse est 2,5 fois supérieure à celle de la décennie 2010. Le marché profite donc bien d’un coup de pouce lié à la transition énergétique. Déjà, quelque 50 000 biens en étiquette G et dont la consommation dépasse 450 kWh/m²/an doivent sortis du marché locatif. Au total, près de 150 Md€ seront nécessaires d’ici 2034 pour supprimer les passoires thermiques du parc locatif, dont 35 à 40 Md€ avant la première grande échéance de 2025 (interdiction à la location de tous les biens étiquetés G). Les moteurs pour la rénovation des bâtiments tertiaires, industriels et commerciaux (36 Md€ en 2022) resteront, eux aussi, puissants à moyen terme. Face aux difficultés à construire des projets neufs, les opérations de reconversion-réhabilitation auront en effet la cote. Celles-ci sont d’ailleurs encouragées par les collectivités et peuvent se traduire par des associations entre promoteurs et investisseurs. Un objectif inatteignable ? Toutefois, les objectifs ambitieux d’éradication des passoires thermiques pourraient bien ne pas être atteints. De nombreux propriétaires bailleurs pourraient s’abstenir d’engager une profonde rénovation faute de rentabilité suffisante (coût des travaux par rapport à la valeur du bien). De la même façon, les opérations en copropriété seront difficiles à mener (règles de décision et de priorisation des travaux curatifs ou d’urgence). En clair, un programme associant aides directes (nationales et locales), propositions de financement du reste à charge et innovation en matière d’ingénierie patrimoniale et financière semble le seul moyen d’accélérer les opérations de rénovation de l’habitat en France. Dans le logement, les ménages sont les principaux donneurs d’ordre avec 90 % des dépenses (contre 10 % pour les bailleurs sociaux). Ils mobilisent surtout des fonds propres pour financer les travaux et ont recours aux prêts, aidés ou non, à hauteur d’un tiers des dépenses engagées. Et alors que le cadre réglementaire s’oriente vers davantage d’obligations de rénovation, les entreprises du bâtiment vont devoir pallier le manque de main-d’œuvre pour atteindre l’objectif de massification des opérations ou au moins répondre aux besoins croissants des prochaines années. Aides et accompagnements sont nécessaires Dans le même temps, il serait judicieux d’adapter les dispositifs d’aide aux besoins. Le chemin s’apparente de fait à un véritable parcours du combattant administratif et les solutions disponibles pour le reste à charge restent insuffisantes. A tel point que les dysfonctionnements recensés sur le dispositif de MaPrimeRénov’ ont conduit de nombreux ménages à renoncer aux aides. Une tendance qui a d’ailleurs fait émerger un marché de l’accompagnement. Le recours à des options alternatives de type tiers financement pourrait aussi être une piste à creuser. Parmi les différents acteurs du marché de la rénovation, plusieurs lignes directrices se dégagent, en termes de stratégies de croissance. L’accompagnement des ménages dans leurs démarches techniques et administratives est l’une d’entre elles. Les plates-formes d’intermédiation tentent ainsi de se faire une place entre les artisans et les porteurs de projet de rénovation. Les délégataires de CEE cherchent aussi à accompagner les particuliers et les entreprises. Les grands groupes de construction veulent rationaliser Pour faciliter les parcours clients désireux d’accéder aux aides, les collaborations entre acteurs et distributeurs voient également le jour. Les négoces essaient pour leur part d’apporter des solutions aux artisans en appui de leur prospection commerciale, permettant à ces derniers d’offrir une gamme complète (des travaux à leur financement). Les fabricants de matériaux et autres acteurs de la construction investissent pour se renforcer sur le marché de la rénovation. Cela passe notamment par des capacités de production étoffées, en particulier dans les produits isolants ou sur des offres destinées à la rénovation. De leur côté, les groupes de construction proposent des solutions pour gagner en efficacité dans les travaux, à travers l’industrialisation. Vinci Construction ou Bouygues Construction ont ainsi conçu des offres pour réaliser des opérations d’envergure dans des délais très courts, en ayant recours à la préfabrication de panneaux isolants. Basées sur des référentiels faciles à dupliquer, ces démarches ouvrent la voie à un financement par contrats de performance énergétique. Et constituent alors une option sérieuse pour répondre aux objectifs de massification des rénovations. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 108 jours

quelles aides et quels travaux pour la renovation energetique en 2023

Découvrez quels travaux sont concernés par les aides à la rénovation énergétique en 2023.
Il y a 2 ans et 108 jours

quelles aides et et quels travaux pour la renovation energetique en 2023

Découvrez quels travaux sont concernés par les aides à la rénovation énergétique en 2023.
Il y a 2 ans et 108 jours

renovation de l habitat et passoires thermiques quels defis pour demain

Le groupe Xerfi vient de publier une étude portant sur la rénovation de l’habitat. Avec l’arrivée en 2025 de l’interdiction à la location de tous les biens étiquetés G, Xerfi s’est posé la question des défis qui nous attendent et des stratégies à adopter face à la réglementation des passoires thermiques.
Il y a 2 ans et 108 jours

Marché de l'immobilier : analyse de l'année 2022 et prévisions pour 2023

2022 Le début du retour à la normal Après une année 2021 à près d'un million deux cent mille transactions immobilières, l'année 2022, considérée encore comme exceptionnelle, marque cependant le début d'un rééquilibrage du marché de l'immobilier. En effet, pour 2022, le nombre d'unités vendues en termes de volume est estimé à un peu plus d'un million d'unités, soit une potentielle baisse entre 12% et 16% par rapport à 2021. Une année 2022 marquée par une augmentation En 2022, la hausse des prix atteint les 6% sur l'année. Les maisons continuent à surperformer pour atteindre une hausse de 8% en moyenne et les appartements de 5% en moyenne. Selon les réseaux du groupe Digit Re, le prix moyen d'une transaction en France avoisine les 250.000€ environ. Cependant, la fin de l'année 2022 est marquée par un ralentissement de l'augmentation des prix. Les grandes métropoles voient même leurs prix baisser, comme à Paris, au profit des villes périphériques qui attirent de plus en plus. Le désir de la pierre toujours présent Malgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16% d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois*.Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « On constate sur la plateforme Drimki un fort trafic ce qui vient soutenir un certain appétit des Français pour l'achat et/ou la vente d'un bien immobilier. » Si la hausse des taux des crédits et le taux d'usure a un impact fort sur les Français, elles ont modifié le profil des acheteurs en faisant chuter les primo-accédants (33% novembre 2022 en contre 44% en mars 2022) et en augmentant le nombre d'investisseurs (24% ; + 9 points en novembre 2022 vs. Mars 2022).Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « Il n'est pas rare lors des périodes de crise de voir des investisseurs réduire leur exposition en bourse pour se tourner vers l'immobilier qui reste toujours un investissement rentable, ce qui peut ainsi expliquer le changement des profils des acheteurs en cette fin d'année 2022. »2023 La continuité du rééquilibragePour Olivier Colcombet : « L'année 2023 devrait suivre la tendance des trois derniers mois glissants, c'est-à-dire une légère baisse en termes de volumes. Ce qui finalement est plutôt cohérent : plus de 3 millions de biens ont changé de mains ces trois dernières années sur environ 37 millions de logements en France, soit environ 10% des logements qui ont changé de propriétaire. Ce constat vient ainsi soutenir davantage la rareté de l'offre car généralement, on ne vend pas son appartement ou sa maison tous les deux ans. » Rénovation énergétique, le challenge Depuis fin août 2022, les propriétaires des logements classés F et G selon le DPE ne peuvent plus augmenter les loyers et depuis le 1er janvier 2023, la location des pires passoires classées G (qui consomment plus de 450 kilowattheures au mètre carré par an) est interdite. Cette dernière sera étendue à tous les logements G en 2025, puis aux F en 2028. Face à ces nouvelles réglementations, de nombreux propriétaires, notamment ceux dont le loyer perçu est un revenu, auront plutôt intérêt à vendre leur bien car les parcours de rénovation énergétique sont souvent longs (plusieurs mois sans locataire), complexes et coûteux. A l'inverse, si l'on compare avec la crise de 2007, l'épargne des Français est plus élevée. On constate ainsi que les propriétaires ne sont pas dans l'urgence d'une vente et donc dans la nécessité de baisser leur prix rapidement. La dureté du financement La problématique du financement et des règles bancaires, mêlée aux conditions économiques et donc à la confiance des ménages, seront les gros freins au désir d'acheter des Français. En novembre 2022, le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers s'est établi à 2,25%** alors qu'il s'élevait à 1,06% un an plus tôt. Il s'agit du plus haut taux depuis 7 ans et rien ne laisse présager, à date, que cette tendance va s'inverser. Concernant le taux d'usure, ce dernier est passé à 3,57% pour les prêts à taux fixe de 20 ans et plus depuis janvier 2023.Pour Olivier Colcombet : « Finalement pour 2023, nous ne craignons pas la tempête, que ce soit en termes de volumes ou de prix, mais la visibilité sur l'année est incertaine. D'un côté, nous avons la rareté de l'offre qui vient tendre le marché, et côté acquéreur, nous avons les conditions financières difficiles qui sont un frein. Est-ce qu'une porte ne serait pas ouverte pour le régulateur afin que ce dernier soutienne les projets des Français en cette période tendue ? » *Étude réalisée par BVA pour DRIMKI, du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. **observatoire Crédit Logement/CSA, novembre 2022
Il y a 2 ans et 108 jours

Les autorisations de HLM toujours insuffisantes en 2022

"Les agréments (autorisations, NDLR) de logements sociaux seront encore bas en 2022, peut-être seront-ils un peu moins mauvais que l'année dernière, mais quoi qu'il en soit on comptera moins de 100.000 logements agréés", a déclaré Emmanuelle Cosse.En 2021, il y avait eu en métropole un peu moins de 95.000 agréments de logements financés par le fonds national des aides à la pierre, loin des objectifs fixés par le gouvernement et les bailleurs."Ce constat dans l'Hexagone vaut aussi dans les outremers, où la production marque un ralentissement inquiétant", a ajouté Emmanuelle Cosse.L'ancienne ministre a réclamé au gouvernement de revenir sur la réduction des loyers de solidarité (RLS), "impôt fainéant" selon elle, qui oblige depuis 2018 les bailleurs sociaux à réduire leurs loyers pour compenser la réduction des aides au logement (APL) versées aux locataires.Une revendication récurrente de l'USH, qui critique sans cesse les économies budgétaires au détriment du logement social réalisées sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron."La situation n'est pas bonne sur le plan du logement et elle n'est pas bonne sur le plan du logement social", a ajouté Emmanuelle Cosse, la dette des organismes HLM ayant augmenté de 3,5 milliards d'euros en 2022 du fait de l'augmentation du taux du livret A, qui sert à les financer.L'USH consacrera l'année 2023 à "l'engagement volontaire du mouvement HLM en faveur des énergies renouvelables et de la protection de la biodiversité", a promis Emmanuelle Cosse, réclamant davantage de subventions pour mener à bien la rénovation énergétique des logements sociaux.
Il y a 2 ans et 108 jours

VM devient « VM Matériaux » et dévoile sa nouvelle signature : « Construire demain, construire durable. »

Une vision et des changements que l'enseigne accompagne à travers une nouvelle identité. Elle devient « VM Matériaux » afin de réaffirmer son identité et son cœur de métier, et appose sous son logo une nouvelle signature : « Construire Demain, Construire durable. ».Facile à mémoriser, elle constitue une véritable promesse, celle de l'avenir. L'enseigne, qui a retravaillé ses fondamentaux depuis plus de deux ans, se réaffirme, par l'image et les mots, au cœur de son marché, celui de la construction et des matériaux. Cette nouvelle signature appuie son positionnement engagé, aux côtés de ses clients, pour une construction et une rénovation durables. Son esprit optimiste et visionnaire se lit à travers les expressions « demain » et « durable ». Fédératrice, la signature invite à se réunir autour d'engagements forts pour l'ensemble des parties prenantes : les collaborateurs.trices, les clients professionnels et particuliers, les fournisseurs... Elle symbolise également un marqueur fort pour le recrutement de nouveaux talents.Un acteur engagé dans la construction durable et qui se projette dans l'avenir avec ses clientsActeur moteur de la construction durable, VM se définit au-delà du « distributeur de matériaux ». Il est présent à chaque étape pour partager avec ses clients leurs enjeux, pour solutionner leurs problèmes, leur apporter expertise et conseil, et faciliter la réalisation de leurs chantiers.« Le VM Matériaux de demain ne sera jamais le VM Matériaux d'hier. Tout en préservant notre ADN, nous portons d'autres ambitions, totalement intégrées dans la stratégie. Nous nous fixons pour mission d'accompagner tous nos clients dans l'avenir, avec une volonté forte de modernisation digitale, sociétale, comportementale. La mise en avant de demain s'effectuera sur le faible impact carbone plutôt que sur le prix. C'est cela le nouveau VM Matériaux. ». Eric ROUET, Directeur Général de VM MatériauxUne réaffirmation des spécificités des points de venteDans un esprit de préservation de l'esprit de proximité, « VM Matériaux » constitue un marqueur fort de l'ancrage local de l'enseigne. L'évolution visuelle est repensée pour l'ensemble du territoire au-delà de la Vendée, son berceau historique, pour des secteurs où le maillage de VM est plus récent, tel que la Normandie.Elle vient consolider le parcours client qui opère ces dernières années une profonde modernisation. Si la mention « Matériaux » est ré-intégrée au bloc-marque, les repères sont conservés. L'identité visuelle du logo évolue subtilement. La forme clairement identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies.L'identité sera déployée au fil des prochains mois sur les façades des show-rooms de l'enseigne, de ses points de vente Matériaux & Rénovation, Bois & Rénovation, LNTP...
Il y a 2 ans et 111 jours

batiments publics une proposition de loi pour financer leur renovation energetique

Alors que les bâtiments publics de l’État et des collectivités représentent 76 % de la consommation énergétique des communes, leur rénovation est plus qu’urgente pour réaliser des économies d’énergie. C’est dans ce contexte que l’Assemblée nationale a voté en faveur d’une proposition de loi visant à faciliter le financement de la rénovation énergétique de ces bâtiments.
Il y a 2 ans et 111 jours

Les aides à la rénovation énergétique boostées en 2023

Quel est l'impact de cette évolution pour les particuliers ? Quels sont les travaux à réaliser en 2023 et lesquels bénéficient d’aides de l’Etat ? Préservation du Patrimoine Energie fait un point de la situation à date.Des aides renforcées en 2023, particulièrement pour les travaux de rénovation globaleDans un contexte où l’énergie est plus que jamais un enjeu majeur et une préoccupation pour les Français, il n’a jamais été aussi important d’avoir des logements performants. Les travaux de rénovation énergétique sont une réponse forte à cet enjeu et pour réduire l’empreinte carbone des logements.Dès le 1er février 2023, les montants des travaux finançables via MaPrimeRénov’ seront revalorisés pour tenir compte de la hausse des prix et favoriser les rénovations globales. Les plafonds seront ainsi revalorisés de 30.000 € à 35.000 €.Cette évolution des aides a pour objectif d’encourager les particuliers à mener leurs projets de rénovation globale mais l’enveloppe budgétaire allouée est encore faible face à l’enjeu de la transition énergétique.Au-delà du dispositif MaPrimeRénov’, la prime CEE (Certificats d’Economie d’Energie) aussi appelée Prime énergie devrait augmenter au bénéfice des particuliers cette année.Pour Sébastien Vernay, Directeur Général de Préservation du Patrimoine Energie : « Au regard de l’augmentation de l’obligation, et du retard constaté sur l’année 2022, le marché des CEE devrait retrouver sa dynamique en 2023. Ainsi, les aides pour les particuliers devraient augmenter et nous pouvons espérer voir se multiplier les initiatives comme celles de la prime Coup de Boost Fioul qui valorise le Coup de Pouce Chauffage déjà mis en place. »Ce qui change en janvier 2023 :Les propriétaires-bailleurs qui engagent des travaux de rénovation énergétique permettant de sortir leur bien des classes G, F et E, bénéficient d’un avantage fiscal et peuvent ainsi déduire le coût de leurs travaux de rénovation énergétique de leurs revenus. Pour encourager les travaux, ce déficit foncier a doublé, passant de 10.700€ à 21.400€.A compter du 1er janvier 2023, les logements de France métropolitaine dont la consommation annuelle d’énergie finale dépasse 450 KWH/m² habitables sont interdits à la location. Cela concerne 90.000 logements en France qui sont interdits à la location.Préservation du Patrimoine Energie, partenaire pour la rénovation énergétiqueSi 9 Français sur 10 disent avoir l’envie de réaliser des travaux de rénovation[1], nombreux sont ceux qui ne passent pas à l’action à cause de l’investissement nécessaire mais également à cause de la complexité du marché et la multiplicité des acteurs lors d’un parcours de rénovation. Pour répondre à cette préoccupation, Préservation du Patrimoine a créé sa filiale énergie. Du diagnostic énergétique aux démarches administratives en passant par l’éligibilité aux aides financières, les particuliers sont accompagnés de A à Z et ce avec un seul et unique interlocuteur, expert de la rénovation énergétique, également en charge et garant du suivi des travaux jusqu’à la fin du projet.L’activité Énergie de Préservation du Patrimoine intervient sur tous les travaux de rénovation visant à réaliser des économies d’énergies chez les particuliers, notamment via le photovoltaïque (panneaux solaires) et l’aérothermie (pompes à chaleur). En 2022, Préservation du Patrimoine a ainsi permis à ses clients de réaliser des économies de plus de 1.889.000€ sur leur facture annuelle (soit 850€ d’économies annuelles en moyenne par foyer et par an) et les travaux réalisés ont permis d’éviter plus de 18.000 tonnes d’émissions de CO2.Pour Sébastien Vernay : « Nous avons constaté que les particuliers rencontrent des difficultés lorsqu’ils souhaitent réaliser des travaux. A qui s’adresser ? Comment bénéficier des aides ? Comment s’assurer de la qualité des travaux ? Ça peut être un vrai défi de se lancer dans des travaux. Nous avons lancé notre offre pour répondre à ces questions. Nous conseillons les particuliers sur les travaux à réaliser, nous nous occupons également pour eux des tâches administratives nécessaires pour recevoir les aides. Les chantiers de rénovation énergétique réalisés par Préservation du Patrimoine ont ainsi bénéficié de 426.400 € de primes (via MaPrimeRénov’ et primes CEE) que nous avons reversées aux particuliers. Après la pose de nos produits, nous assurons également un suivi sur les performances des installations. »
Il y a 2 ans et 111 jours

L'Assemblée facilite les travaux de rénovation énergétique des collectivités et de l'État

Porté par le groupe Renaissance, le texte doit maintenant être examiné le 16 février par le Sénat. Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu y a apporté son soutien, au nom de "l'exemplarité" afin d'"accélérer" dans la lutte contre le réchauffement climatique.Il s'agit de permettre "d'investir maintenant et de lisser dans le temps le coût de l'investissement", a expliqué le rapporteur Thomas Cazenave, qui est également président de la délégation aux collectivités territoriales de l'Assemblée.Il sera ainsi permis, à titre expérimental pour cinq ans, de déroger à certaines dispositions du code de la commande publique pour la rénovation de bâtiments: un tiers, public ou privé, pourra réaliser l'investissement, puis l'Etat ou la collectivité lui remboursera l'avance et les intérêts, à compter de la date de livraison des travaux, ce qui n'est pas possible actuellement.Cette dette ne sera pas "cachée" mais "clairement inscrite dans les comptes", selon M. Cazenave. Elle sera "utile et rentable", car son remboursement pourra être "partiellement financé par les économies d'énergie réalisées par les travaux", a assuré l'élu de Gironde, vantant "une souplesse attendue" sur le terrain.Les bâtiments publics de l'État et des collectivités locales représentent 380 millions de m2, soit 37% du parc tertiaire national. Ils sont responsables de 76% de la consommation énergétique des communes, en particulier dans les bâtiments scolaires.Le député LFI Jean-François Coulomme a souligné le "sérieux risque de surendettement de nos collectivités", et évoqué les "pratiques corruptives" susceptibles d'être favorisées par le recours à des financements privés.Au nom du groupe MoDem, Mathilde Desjonquères a demandé de ne pas "baisser la garde", rappelant les emprunts toxiques qui ont failli ruiner de nombreuses collectivités et plomber l'Etat après la crise financière de 2008.Deux élus RN se sont abstenus lors du vote du texte, le reste du groupe d'extrême droite votant pour, malgré des "imperfections"."On ne joue absolument pas aux apprentis sorciers", a affirmé M. Béchu. Ce sera "aux élus locaux de décider" d'un financement privé ou public, par exemple via la Banque des territoires, a souligné le rapporteur.