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Résultats de recherche pour production

(7410 résultats)
Il y a 4 ans et 17 jours

Entrevous 100 % en matériaux recyclés

KP1, créateur des premiers entrevous légers, qui lance l’entrevous EMR fabriqué à 100 % en matériaux recyclés. Cette solution éco-technologique anticipe la future réglementation RE2020 et répond aux évolutions sociétales autour de la réduction de l’impact environnemental des bâtiments. Fruit de travaux de Recherche & Développement entre le leader français des systèmes constructifs préfabriqués KP1 et l’entreprise CPA Recyclage, l’entrevous EMR affiche un poids carbone d’1,76 kg eqCO2/m² de plancher, soit 3 fois moins qu’un système traditionnel. Sur un an de production, KP1 prévoit ainsi de recycler environ 40 millions de bouteilles en plastique. Pour diminuer au maximum son impact carbone, l’industriel a également fait le choix du circuit court. Trente kilomètres séparent le lieu de recyclage à Pont-d’Ain (01) et le site de production des EMR. L’avis technique et la certification NF de l’entrevous EMR sont en cours de validation au CSTB. Il vient compléter l’offre KP1, qui propose depuis 2018 son entrevous EMS EcoVS intégrant déjà en partie de la matière première recyclée. 
Il y a 4 ans et 17 jours

Résultat net en hausse pour Ariston Thermo en 2020

RÉSULTATS. Le spécialiste italien des solutions de chauffage et de production d'eau chaude, Ariston Thermo, a enregistré un résultat net en hausse de 9% en 2020, notamment grâce à sa présence internationale.
Il y a 4 ans et 17 jours

Strohm Teka, entreprise spécialisée dans les solutions globales pour la salle de bain, fait confiance à BIM&CO

Strohm Teka, marque axée sur des solutions intégrales pour les salles de bains,  fait confiance à BIM&CO pour la modélisation, diffusion et publication de ses objets sur la plateforme publique BIM&CO. L’entreprise souhaitait que ses différentes parties prenantes aient la possibilité de collaborer de manière plus efficace. Accompagner les parties prenantes dès le début du processus Aussi agréables à vivre que propices à la détente, les salles de bain de la marque transforment les routines d’hygiène quotidiennes en moments privilégiés, et ses collections de salles de bain s’adaptent aux différents styles de vie de ses clients. Ayant ainsi pour valeur la bienveillance de ses clients, Strohm Teka cherche également à faciliter le travail d’équipe de ses collaborateurs internes et parties prenantes. Sachant que l’interaction de toutes les parties impliquées dans les différentes phases du projet minimise le risque de conflits entre les différentes phases d’exécution, c’est pour cela que l’entreprise a fait appel à BIM&CO. Juan José Rodríguez, architecte de Strohm Teka et responsable du canal Construction, commente : “En tant que fabricant, nous voulions donc faire partie, et nous le faisons, de cette solution à l’origine du processus, en accompagnant toutes les personnes impliquées et en leur apportant un soutien lorsqu’elles en ont besoin.” Un partenariat au déroulement rythmé BIM&CO a marqué le rythme de ce partenariat avec des réunions hebdomadaires,  permettant à Strohm Teka de comprendre ce que signifie un objet BIM et l’enjeu de structurer leur équipe en interne pour avancer plus vite et construire leur patrimoine de données. Les deux entreprises ont défini au préalable la liste des produits prioritaires à modéliser en fonction de la demande des clients et de la stratégie commerciale de Strohm Teka. En ce sens, cette première phase de projet se constitue de 76 objets qui correspondent à 153 références différentes. Prochainement, Strohm Teka a l’intention d’agrandir cette bibliothèque et ainsi de continuer son pari digital. C’est par le biais du groupe privé sur la plateforme publique que BIM&CO a pu échanger de manière collaborative avec Strohm Teka, qui a pu suivre l’évolution et la définition de sa bibliothèque. Grâce au viewer en ligne, Strohm Teka avait accès à la géométrie de l’objet sans passer par un logiciel natif, et pouvait également consulter en ligne l’ensemble des paramètres et valeurs associées à chaque objet. Tri d’objets et mise en relation des parties prenantes : les défis rencontrés Le principal obstacle rencontré en ajoutant ses objets sur bimandco.com a été pour Strohm Teka de comprendre quelles sont les informations essentielles et nécessaires, utiles pour toute phase de projets ou pendant l’exécution des travaux. Le fait de devoir rassembler toutes ces informations et de « dire » ce que sont leurs produits s’est alors donc être un défi. D’autre part, il n’était pas évident au premier abord de comprendre comment mettre en relation les différents départements et leurs besoins dans le cadre de cette méthodologie. Au-delà d’identifier et de définir les paramètres nécessaires pour la bibliothèque de Strohm Teka, une des problématiques et difficultés du projet a été de compiler l’ensemble de l’information 3d et 2d pour lancer les objets en modélisation. C’est là ou Strohm Teka a pris l’initiative de lancer en parallèle son projet PIM (Product Information Management), pour faire l’inventaire de l’ensemble de la data et nourrir les objets BIM. D’ailleurs aujourd’hui, il est difficile de dire quel projet a été moteur de l’autre : en effet, les objets BIM ont permis aussi de dicter les informations utiles à recenser dans le PIM. Une expérience positive pour les deux entreprises Au cours de ce projet, Strohm Teka a appris que le processus de numérisation est essentiel pour appartenir à un groupe de travail spécialisé et hautement professionnel. Pour l’entreprise, cette méthodologie est désormais devenue une nécessité, et leur équipe a appris à l’adopter rapidement et efficacement. Pour Strohm Teka et BIM&CO, la simplification des projets grâce à la plateforme fait de ce partenariat un succès : “Comme tout projet, il y a des phases plus complexes dans lesquelles le soutien de spécialistes comme chez BIM&CO est nécessaire, qui permettent d’avancer et de tout terminer à temps. L’expérience a été positive et nous allons continuer à aller de l’avant.”, dit Juan José Rodríguez. Quant au choix de BIM&CO, Juan José ajoute : “Plus qu’une solution, nous avons opté pour une équipe qui nous a dit que ce projet était aussi important pour elle que pour nous, qui s’est impliquée et a veillé à ce que nos besoins soient couverts…”. Un dernier conseil pour les autres fabricants Lorsque Juan José souhaite conseiller les autres fabricants qui ont pris la décision de faire le saut numérique, il est préférable de ne pas attendre : “Tout saut ou changement dans un processus de production implique un effort et un dévouement total, mais il est surtout important d’établir un planning raisonnable et réaliste et une communication constante, une feuille de route qui nécessitera cette numérisation, mais le conseil est que le plus tôt sera le mieux.” Si vous êtes fabricants et voulez vivre la même expérience que Strohm Teka, cliquez ici pour en savoir plus sur la digitalisation de votre catalogue produits avec des outils et services intégrés.
Il y a 4 ans et 20 jours

Rejet du pourvoi d'une association contre un projet de parc éolien en Bretagne

En mars 2017, la cour administrative d'appel de Nantes avait rejeté les recours des opposants, infirmant ainsi le jugement du tribunal administratif de Rennes, qui avait annulé les permis de construire délivrés en février 2014 par le préfet du Morbihan.Le parc éolien, porté par la société Les Moulins de Lohan, filiale du groupe canadien Boralex, vise à construire 16 éoliennes de 185 m de haut et d'une emprise au sol de 16 ha, soit 0,4% des 3.800 ha de la forêt, pour un périmètre total de 331 ha et une puissance installée de 50 mégawattts (MW).En mai 2019, la SPPEF avait annoncé la saisie en cassation du Conseil d'Etat, qui ne lui a donc pas donné raison."Le pourvoi de l'association Société pour la protection des paysages et de la l'esthétique de la France et autres est rejeté", selon le Conseil d'Etat, dans une décision que l'AFP a pu consulter.Pour le Conseil d'Etat, "la cour administrative d'appel a (...) relevé le caractère fragile de l'approvisionnement électrique de la Bretagne, résultant d'une faible production locale ne couvrant que 8% des besoins de la région".En outre, "la cour a relevé que la société porteuse du projet litigieux, après avoir envisagé plusieurs types d'énergies renouvelables, a retenu la forêt de Lanouée parce qu'elle permet l'implantation d'un parc éolien à plus d'un kilomètre des habitations, situation particulièrement rare en Bretagne où l'on observe un étalement de l'urbanisation et un habitat dispersé (...)".Mais, selon l'avocat de la SPPEF, Sébastien Collet, "l'équilibre nécessaire entre les intérêts publics tenant à la production d'électricité au moyen d'énergie renouvelable et la protection de l'environnement est donc rompu au détriment de la biodiversité et de nos territoires".
Il y a 4 ans et 20 jours

La certification ACERBOIS change de peau

La certification ACERBOIS, dédiée à la qualité des produits en bois lamellé et au contrôle de leur production, se renouvelle entièrement avec une nouvelle identité visuelle et un site Internet remanié. Les sites de production des titulaires de la certification ACERBOIS sont installés exclusivement en France. Pour se prévaloir du marquage ACERBOIS, les entreprises s’engagent à utiliser des bois issus de forêts gérées durablement dans une proportion minimale de 90%. Elles doivent, en plus des contrôles de performance, respecter plusieurs critères supplémentaires sur les défauts du bois, les fentes et la taille des noeuds, l’alignement des aboutages, etc. Sur le plan de la qualité de l’air, elles s’engagent également à utiliser des produits connexes (adjuvants, colles, produits de traitement et de finition) garantissant la faible émission de COV. ACERBOIS couvre tous les éléments en bois lamellé (produits ou semi-produits) destinés à être mis en œuvre dans les ouvrages à emploi structural du bâtiment ou des travaux publics. À travers les contrôles indépendants effectués tous les 6 mois par l’Institut technologique FCBA et Ginger CEBTP, la certification ACERBOIS offre une garantie de qualité ainsi qu’une transparence et une constance de la performance du bois lamellé.
Il y a 4 ans et 21 jours

Un Fab Lab dédié à l'aluminium

Reynaers a lancé son « laboratoire » de la menuiserie aluminium en octobre dernier : à la fois show-room doté d'outils 3D et de visites virtuelles, lieu de conception et de production. Présentation.
Il y a 4 ans et 21 jours

Les sénateurs veulent encore augmenter la production de l'hydroélectricité

ÉNERGIE. L'énergie hydroélectrique, dont les capacités de production sont déjà très importantes et même supérieures aux objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l'énergie, fait l'objet d'une proposition de loi du Sénat pour bénéficier de simplifications administratives et d'allègements fiscaux. Le texte a été adopté en première lecture.
Il y a 4 ans et 21 jours

Riou Glass poursuit la modernisation de son outil de production

INVESTISSEMENT. Après avoir investi 4 millions d'euros sur son site industriel implanté dans l'Eure entre 2019 et 2020, le fabricant de verre plat, Riou Glass, continue d'améliorer son outil de production en modernisant son usine mayennaise.
Il y a 4 ans et 21 jours

Riou Glass investit 1,6 M€ dans son usine mayennaise de transformation de verre plat

Malgré la pandémie, le groupe maintient le cap de ses investissements visant à moderniser ses unités de production françaises. Après avoir réalisé d’importants travaux sur son usine historique de Boulleville dans l’Eure, pour un montant de 4 millions d’euros, c’est maintenant au tour du site mayennais Riou Glass VIO installé à quelques kilomètres de Laval.
Il y a 4 ans et 21 jours

La Filière Béton résiste aux pénuries de matières premières grâce à son modèle de production locale

Le béton est un produit disponible immédiatement, puisque celui-ci est fabriqué à partir de matériaux de proximité, qui sont produits puis transformés localement et acheminés en circuits courts. La Filière Béton représente 4.400 sites, répartis dans toute la France, qui bénéficient à tous les territoires avec, au total, quelque 67.000 emplois directs, qui permettent le bon fonctionnement de cette dynamique de boucles courtes. Ainsi, le béton permet de construire les territoires, avec les matériaux des territoires. Grâce à ce modèle de production quasi-exclusivement locale, la Filière Béton n’est pas soumise aux tensions du marché international puisqu’elle est indépendante des incertitudes liées aux importations (pression sur la demande mondiale, variations des taux de change, difficultés d’acheminement, empreinte carbone…).Cette organisation de la production répond aux exigences de maitrise des couts et des délais d’approvisionnement pour une construction compétitive et durable, facteurs clés de l’accès au logement pour tous.Dans ce cadre, les solutions béton s’inscrivent plus que jamais dans une démarche multicritère (mixité des matériaux, durée de vie, confort, optimisation structurelle et disponibilité locale), ce qui leur confère de nombreux atouts et leur permet d’éviter les surcouts et de construire en volume, sans être touchées par les questions de pénuries.
Il y a 4 ans et 21 jours

La Filière Béton échappe aux tensions qui touchent de nombreux matériaux grâce à sa production locale

Le béton est un produit disponible immédiatement, puisque celui-ci est fabriqué à partir de matériaux de proximité, qui sont produits puis transformés localement et acheminés en circuits courts. La Filière Béton représente 4.400 sites, répartis dans toute la France, qui bénéficient à tous les territoires avec, au total, quelque 67.000 emplois directs, qui permettent le bon fonctionnement de cette dynamique de boucles courtes. Ainsi, le béton permet de construire les territoires, avec les matériaux des territoires. Grâce à ce modèle de production quasi-exclusivement locale, la Filière Béton n’est pas soumise aux tensions du marché international puisqu’elle est indépendante des incertitudes liées aux importations (pression sur la demande mondiale, variations des taux de change, difficultés d’acheminement, empreinte carbone…).Cette organisation de la production répond aux exigences de maitrise des couts et des délais d’approvisionnement pour une construction compétitive et durable, facteurs clés de l’accès au logement pour tous.Dans ce cadre, les solutions béton s’inscrivent plus que jamais dans une démarche multicritère (mixité des matériaux, durée de vie, confort, optimisation structurelle et disponibilité locale), ce qui leur confère de nombreux atouts et leur permet d’éviter les surcouts et de construire en volume, sans être touchées par les questions de pénuries.
Il y a 4 ans et 21 jours

DOM met en place une nouvelle organisation commerciale en France

Appartenant au groupe industriel français DOM-Security, DOM réunit trois entités commerciales en France : DOM-Metalux, acteur de référence dans l’univers de la quincaillerie de bâtiment ainsi que DOM-Ronis et DOM-TSS, respectivement fabricant et distributeur de verrouillage pour l’industrie. Ensemble, elles proposent une gamme complète de solutions de verrouillage et de contrôle d’accès électronique. Aujourd’hui, afin de simplifier la lisibilité de son offre, DOM mutualise les forces de vente de ses différentes sociétés commercialisant la marque DOM en France et adopte une nouvelle organisation commerciale.   Le client au cœur de la nouvelle stratégie de l’entreprise Pour répondre aux différentes problématiques rencontrées par leurs clients, les 3 entités de DOM en France, dirigées par Patrick Bouisset, s’appuient sur un réseau commercial désormais organisé en deux pôles : un pôle Distribution & Industrie et un pôle Projets Contrôle d’Accès Electronique. Le pôle Distribution & Industrie dirigé par Bruno Bocquet, s’adresse aux clients historiques de DOM-Metalux, DOM-Ronis et DOM-TSS, à savoir : • le marché de la construction servi par la distribution professionnelle, • les industriels intégrateurs de solutions de verrouillage. Il est composé d’une équipe de 8 commerciaux. L’équipe Distribution, pilotée par Fréderic Rabeuf, a pour mission d’accompagner les distributeurs dans le référencement des produits de stock et la formation de leurs équipes commerciales, ainsi que de les conseiller dans le choix des systèmes et solutions de verrouillages mécaniques et électroniques les mieux adaptés aux chantiers de leurs clients. L’équipe Industrie collabore avec les bureaux d’études des industriels pour développer des solutions de verrouillage sur-mesure à intégrer dans leur chaîne de production. Le Pôle Projets Contrôle d’Accès Electronique dirigé par Isabelle Sipel, suit les projets de contrôle d’accès électronique sur les marchés de l’éducation, de l’administration, de la santé, du divertissement et du tertiaire. Elle s’adresse plus particulièrement aux installateurs, intégrateurs et fabricants de contrôle d’accès. Grâce à cette nouvelle dynamique commerciale axée sur les spécificités de chacun de ses clients, DOM entend bien continuer à nouer des partenariats solides avec tous les acteurs du secteur et concrétiser de plus en plus de projets de verrouillage et de contrôle d’accès mécaniques et électroniques.   La prescription, un axe de développement prioritaire DOM a marié son expertise du verrouillage mécanique avec la culture contrôle d’accès électronique d’Unitecnic, qui a rejoint l’entreprise en 2019, pour structurer son pôle Projets Contrôle d’Accès Electronique autour de trois piliers fondamentaux : • L’accompagnement avant-ventes et ventes Une équipe expérimentée de 3 chargés d’affaires et une assistante commerciale travaillent à identifier les projets en appels d’offres grâce à des outils de veille de marché, ainsi qu’à qualifier les projets potentiels parmi les leads entrants. Ensuite, les solutions DOM les plus adaptées aux besoins de sécurisation des accès sont proposées au client. • L’installation et l’aide à la mise en service 3 collaborateurs pilotés par un coordinateur technique accompagnent ensuite le client pour l’installation et la mise en service. Ils sont également un support interne dans le montage de dossier de projets complexes pour les équipes Distribution & Industrie. • Le support technique après-vente Une hotline dédiée et une assistance technique de développement logiciel pour le système de contrôle d’accès 900 IP (solution 100% radio sans câblage) complètent l’offre DOM à destination de ses clients. Cet accompagnement personnalisé, depuis l’appel d’offres jusqu’à la mise en service, voire la maintenance sur site, contribue à désacraliser les systèmes de contrôle d’accès électronique et ainsi à rassurer le client final.   Avec cette nouvelle organisation commerciale, DOM qui emploie 230 personnes en France, assoit sa position d’acteur majeur de la sécurité dans un secteur au cœur de l’innovation mêlant créativité et rigueur. http://www.dom-europe.com
Il y a 4 ans et 21 jours

Tomra Sorting Recycling et Stadler UK ont été retenus pour le recyclage des déchets de chantiers

Ayant déjà travaillé sur plusieurs projets dans le monde, STADLER et TOMRA ont planché ensemble dès le début pour s'assurer que les installations et les équipements répondraient aux exigences spécifiques de VIRIDOR.Avec sa nouvelle usine, VIRIDOR a pu passer sa capacité de 65.000 tonnes/an à 75.000 tonnes/an (soit 17 tonnes/heure). L'usine fonctionne à pleine capacité. La qualité de la production a été considérablement améliorée grâce aux nouveaux équipements TOMRA.Les matériaux traités arrivent en mélange, ils sont fournis par le Comté de Suffolk. Ils passent d'abord par un process de séparation mécanique, comprenant un tambour de dosage, un séparateur balistique STADLER PPK, un tambour de criblage, des séparateurs balistiques STADLER STT 2000, des aimants overband et des séparateurs à courants de Foucault. Après cette étape de séparation mécanique, vient l'étape de séparation par air, puis le tri avec les capteurs optiques, les machines TOMRA AUTOSORT® tout nouvellement installées.Auparavant, trois trieurs optiques TOMRA étaient déjà en place. Ils ont été remplacés par 11 nouvelles unités TOMRA AUTOSORT®. Sauf une, relativement récente (4 ans), qui a juste nécessité une mise à jour logicielle.Les lignes de production ont été programmées pour séparer les fibres en mélange (matières de type carton, papier en mélange, journaux et brochures) et trier les plastiques par type de polymère (PET, HDPE, plastiques durs, films, pots, bacs et plateau...).Le système AUTOSORT® inclut les toutes dernières technologies de TOMRA pour offrir une précision avancée des tâches de tri complexes à cadence élevée. AUTOSORT® apporte une précision constante pour toutes les fractions de matériaux ciblés, même au sein de flux complexes, là où les technologies conventionnelles sont généralement mises en échec.Le résultat du tri est soumis à un contrôle qualité final avant d'être mis en balles prêtes à être transportées vers les clients finaux basés au Royaume-Uni. Les rebuts sont envoyés à l'incinération, ou en décharge.Grâce à la mise en place de ce nouvel équipement, VIRIDOR bénéficie d'avantages opérationnels tangibles :Augmentation du débit (10.000 tonnes supplémentaires par an)Pureté des fractions obtenues. A titre d'exemple, on obtient un taux quasi parfait, à 98,5%, sur les journaux et les brochures, et à 95% sur les polymères, tels que le PET, le PEHD et les plastiques mixtesGains de rentabilité, résultant du fonctionnement à pleine capacité de l'usineRéduction du risque d'arrêt des installationsFlexibilité de la production, permettant de s'adapter aux évolutions du marché, et des flux de matériaux entrantsBaisse des coûts, grâce au tri du PET et du PEHD effectué sur place, au lieu d'être envoyé dans une autre usine du groupe comme auparavant.Steven Walsh, Ingénieur Commercial chez TOMRA Sorting Recycling, commente : " Nous avons très bien travaillé avec STADLER sur ce projet, ayant déjà collaboré ensemble tant au niveau national et international. Avant la rénovation, ce site de VIRIDOR ne pouvait trier automatiquement que des plastiques et il dépendait du tri manuel pour le carton et le papier. Aujourd'hui, nous avons l'une des usines les plus automatisées du Royaume-Uni. En intégrant les équipements de TOMRA et son expertise technique, VIRIDOR peut produire des matériaux de qualité supérieure prêts à être réintégrés dans l'économie circulaire".Benjamin Eule, Directeur de STADLER UK Limited, ajoute : " Nous avons géré le projet d'ensemble, de la mise à l'arrêt de l'usine à la fourniture d'une solution clé en main plus moderne. Ce fut l'un des délais les plus courts de notre histoire ! Il n'aura fallu que trois mois entre la discussion initiale et la signature des contrats, puis 5 mois encore pour démarrer le projet sur site. En deux semaines de mise à l'arrêt, nous avons tout refait à neuf, à l'exception d'une des trieuses optiques de TOMRA sur laquelle a simplement été téléchargé la dernière version du logiciel. Le projet – y compris la démolition des anciens équipements – a pris 80 jours au total. Nous avons installé une nouvelle charpente métallique, des convoyeurs et tous les composants électriques nécessaires au processus. Nous avons également géré les processus de mise en service. "Derek Edwards, directeur de VIRIDOR RECYCLING, a déclaré : " C'est de loin l'investissement le plus important réalisé sur un site de traitement des déchets de chantiers, en Angleterre, ces dernières années. VIRIDOR se concentre sur le développement d'opportunités pour réintroduire des matériaux issus du recyclage dans le circuit productif. Nous considérons les déchets comme une ressource et, grâce à l'engagement de Suffolk en faveur du recyclage, nous sommes bien placés pour tirer le meilleur parti du recyclage des déchets du Comté du Sufolk, et pour vendre ces matériaux aux clients finaux basés au Royaume-Uni. Le plan d'investissement visait à augmenter la capacité de l'usine, mais aussi à adapter la qualité aux exigences du marché. L'usine dispose des mêmes matières premières qu'auparavant, mais peut désormais traiter 10 000 tonnes de plus par an. Nous sommes ravis de ses performances. "
Il y a 4 ans et 22 jours

Le marché du jardin bat des records de croissance

S'il avait déjà prouvé sa capacité de résilience, le marché du jardin* a connu un véritable bond en avant en 2020. A contre-courant d'une économie française en récession, son chiffre d'affaires a augmenté de 10% en un an. La pandémie a donné aux professionnels du jardin une impulsion équivalente à 5 années de croissance.Le premier confinement, en plein démarrage de la saison, avait pourtant porté un coup rude au secteur. En mars, les ventes des distributeurs se sont effondrées de 55%, comparées au même mois l'année passée. Mais à la levée des restrictions de déplacement, les consommateurs se sont rués dans les magasins. Des achats frénétiques, qui montrent à quel point la crise du coronavirus et les mesures sanitaires ont fortement impacté la vie quotidienne des citoyens et nourrit leur besoin de nature.Quasiment l'ensemble des produits d'extérieur en ont bénéficié. Signe que le jardinage s'est ancré de plus belle dans les habitudes des Français, les achats de végétaux pour l'extérieur ont augmenté de 3% en un an, malgré le lourd impact de l'arrêt des ventes de plantes à massif durant le confinement du printemps. Mais la crise sanitaire aura aussi confirmé l'appétit grandissant des consommateurs pour le faire soi-même et l'autoproduction, qui a particulièrement profité au potager, en pleine ascension.Dans le sillage des ventes de fleurs et plantes, c'est tout l'univers de l'entretien du jardin qui a connu des croissances à deux chiffres, comme le secteur de l'outillage et des équipements, en hausse de 13%, des produits pour le jardin (+14%) ou des pots et contenants (+13%).Contraints de rester chez eux, les Français ont aussi largement investi dans l'embellissement et le réaménagement de leur extérieur comme l'illustre la belle progression des produits d'aménagement (+13%). Des dépenses en forte hausse, permises notamment par les économies du confinement et la réallocation d'une partie des budgets traditionnellement consacrés aux loisirs et aux voyages. Les propriétaires de jardin n'ont pas non plus lésiné à la dépense pour se divertir en extérieur et aménager leur terrain en véritable base de loisirs, à l'image de l'envolée des ventes de produits de plein air (+17%). Les piscines notamment ont connu un succès sans précédent et terminent l'année en progression de 30%.Malgré ce bilan au beau fixe, tous les segments n'ont pas été à la fête. Empêchés par le peu d'occasions d'offrir, les végétaux d'intérieur et les fleurs coupées finissent dans le rouge.Du côté des circuits, la grande distribution alimentaire aura été l'un des grands gagnants de 2020. Grâce à son avance prise durant les premières semaines du confinement du printemps, elle affiche une croissance inédite de 15% dans l'univers du jardin. Autre grand vainqueur de cette année atypique, le e-commerce a augmenté de 40% l'an passé, à la faveur notamment d'un boom des ventes en ligne des retailers traditionnels." De confinement en déconfinement, la crise sanitaire a bouleversé nos habitudes de vie et accentué le besoin de nature des Français. Ces tendances étaient déjà présentes avant la pandémie mais elles prennent aujourd'hui une toute autre dimension. Les chiffres de l'année 2020 montrent qu'il se passe réellement quelque chose sur le marché du jardin. Et nos adhérents sont en première ligne dans cette révolution. "Hanan Abdesselem, Secrétaire Générale de l'association Promojardin-Prom'animal
Il y a 4 ans et 22 jours

Enedis publie son premier rapport sur les enjeux de transformation du réseau public de distribution d’électricité à l'horizon 2050

Elle fait part de sa vision des transformations et des investissements à long terme qui seraient nécessaires pour adapter le réseau public de distribution d’électricité en fonction de différents scénarios. Au travers de ce premier rapport de prospective, Enedis souhaite compléter les différentes analyses déjà conduites à cet horizon, avec une approche innovante et territorialisée.Le réseau public de distribution d’électricité, géré à 95% par Enedis sur le territoire français métropolitain, est un maillon essentiel de la transition écologique au plus près des territoires. Il permet déjà de raccorder au réseau électrique près de 90% des nouvelles énergies renouvelables (EnR) éoliennes et photovoltaïques, de participer à l’électrification des usages et d’agréger des données de production et de consommation.Les quatre scénarios retenus pour ce rapport élaboré par Enedis correspondent à des futurs possibles et cohérents permettant d’anticiper les changements auxquels le réseau de distribution d’électricité aurait à s’adapter :« Stagnation » : stagnation économique et transition écologique ralentie« Continuité » : croissance économique régulière et poursuite des trajectoires définies par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE)« Transition » : croissance économique régulière, production photovoltaïque prépondérante et sobriété choisie« Rupture » : croissance forte de l’économie, de la population et de la production d’électricité décentralisée, 100% EnR.Les 4 scénarios reposent sur des hypothèses de croissance économique plus ou moins fortes, combinées avec des hypothèses de transition énergétique plus ou moins poussées, en particulier pour ce qui concerne les sites de production photovoltaïque raccordés au réseau électrique. Il s’agit concrètement d’associer des tendances de fond observées depuis plusieurs années (démographie, efficacité énergétique, etc.), à des éléments nouveaux qui vont se développer dans les décennies à venir (mobilités propres, énergies renouvelables, etc.), le tout à l’échelle de chaque territoire (quartiers, communes, départements, régions).Parce que chaque territoire est différent, Enedis a pris en compte pour cette étude des données locales à chaque fois que cela était possible : démographie, logement, activité économique, météorologie, etc. Cette approche permet de donner des résultats à la fois à la maille nationale et à des échelles locales ciblées, l’analyse fine des consommations, des productions et de leur évolution prospective étant permise par l’ancrage territorial d’Enedis, ainsi que sa dimension nationale.Les principales conclusions du rapport d’Enedis : La croissance de la consommation électrique aux bornes du réseau de distribution reste modérée : entre 0,3% et 1,2% par an d’ici 2050A l’échelle nationale, les gains d’efficacité énergétique compenseraient l'augmentation marquée de l’usage de l’électricité. La croissance de la consommation aux bornes du réseau de distribution reste par conséquent modérée entre 0,3% et 1,2% par an d’ici 2050, inférieure aux niveaux connus depuis le début du siècle.A l’échelle locale, les contrastes observés aujourd’hui entre territoires devraient persister. Les niveaux de consommation les plus élevés seront associés aux zones les plus densément peuplées : Ile-de- France, Auvergne-Rhône-Alpes, côtes méditerranéenne et atlantique et métropoles.La production solaire et éolienne sera de plus en plus souvent à l’origine des pics de sollicitation du réseau public de distribution d’électricitéLe développement des énergies renouvelables raccordées au réseau de distribution sera le facteur primordial de changement.Les scénarios ont été construits pour couvrir une large plage de développement des énergies renouvelables raccordées au réseau de distribution : de 100 à près de 300 GW à l’horizon 2050. La quantité d’installations solaires, en particulier les installations de petite taille raccordées en basse tension (230 / 400 V) est le paramètre le plus différenciant de ces scénarios.Le dimensionnement du réseau électrique sera de plus en plus réalisé en fonction de la production localeEn fonction des moments dans la journée, de la météo ou des saisons, la production générée dans chaque territoire sera soit inférieure soit supérieure à sa propre consommation : des optimisations locales entre production et consommation vont se développer.Les territoires sont et seront interdépendants en matière d’électricité et les réseaux de transport et de distribution continueront à assurer l’équilibre du système à tout moment, en adaptant leurs infrastructures à ces nouveaux besoins.Le développement de dispositifs de stockage saisonnier est indispensable dans les scénarios où la production solaire et éolienne devient prépondéranteCompte tenu de l’intermittence des technologies photovoltaïques et éoliennes, le développement du stockage saisonnier sera nécessaire dans certains scénarios.La diversification des moyens offrant des flexibilités pour le pilotage du système électrique et l’optimisation du réseau de distribution gagnera en importance. L’usage des batteries à cette fin va s’amplifier.Les investissements nécessaires à l’intégration des nouvelles installations sur le réseau public de distribution d’électricité augmenteront en fonction de la part locale de la production éolienne et solaireAujourd’hui, Enedis consacre environ 2 milliards d’euros d’investissements par an aux raccordements et extensions de réseau associées. L’entreprise a anticipé ce besoin jusqu’en 2035 en cohérence avec les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE).Selon les scénarios étudiés, les nouvelles installations ou extensions du réseau public de distribution pourraient se traduire à horizon 2050 par des rythmes annuels d’investissements entre 2 milliards d’euros par an et 6 à 8 milliards dans le scénario Rupture, soit 3 à 4 fois plus élevé que le rythme actuel. Ces investissements ne recouvrent pas l’ensemble des enjeux industriels d’Enedis.Certaines thématiques devront être approfondies, puisque la diversité des situations locales du réseau public de distribution doit être prise en compte pour assurer l’équilibre du système électrique, garantissant la sécurité d’alimentation en toutes circonstances.Dominique Lagarde, Directeur de la Stratégie d’Enedis, a déclaré :« Ce rapport permet d’identifier les priorités de long terme pour Enedis : investir pour permettre aux consommateurs d’être alimentés par la production raccordée au réseau de distribution ; promouvoir les optimisations économiques rendues possibles par les installations locales. »Christian de Boissieu, Président du Conseil des Parties Prenantes* d’Enedis, a ajouté : « Enedis livre aujourd’hui ses premières réflexions sur le champ des possibles pour les 30 prochaines années. De par sa connaissance fine des territoires, l’entreprise apporte une grille de lecture complémentaire permettant de nourrir les grands débats sur les transformations fondamentales auxquelles le système électrique français fait face aujourd’hui. Ce rapport est un premier pas pour Enedis que nous accompagnerons dans ses analyses, avec l’objectif d’étudier les enjeux technologiques et sociétaux des différents scénarios esquissés. »*Créé en 2015, le Conseil des Parties Prenantes d’Enedis se réunit trois fois par an dans le but d’échanger sur la stratégie de l'entreprise. Enedis bénéficie ainsi de l’expertise de personnalités extérieures reconnues aux compétences complémentaires : économistes, climatologues, représentants du monde de l’enseignement et de l’entreprise, sociologues de l’entreprise, urbanistes, prospectivistes.
Il y a 4 ans et 23 jours

Table ronde Archistorm Kebony sur les essences de bois le 15 avril

Les tables rondes en ligne « Zoom sur… » sont l’occasion pour la revue Archistorm d’ouvrir un espace de réflexion et d’échange sur les métiers d’art, les savoir-faire artisanaux, et les entreprises qui développent des matériaux innovants pour les projets des architectes. Ces moments s’adaptent à la conjoncture actuelle et aux nouvelles manières de se rencontrer puisqu’ils se déroulent sur la plateforme Zoom. Chaque session, d’une durée d’environ 45 minutes, se déroule en compagnie d’une journaliste Archistorm qui anime la conversation et répond aux questions des participants.Le jeudi 15 avril, de 9h45 à 10h30, Olivier Loheac représentera Kebony autour d’une table ronde intitulée « Zoom sur les essences de bois ». Le bois développé par la marque norvégienne illustre avec brio l’innovation portée aux matières naturelles, tandis que son dégradé de nuances et ses qualités durables et écoresponsables ouvrent de nouvelles perspectives aux architectes. Ce rendez-vous informatif et inspirant se tiendra dans le cadre de la 7e édition des Rendez-vous de la matière + fair(e).Le nombre de places étant limité, Archistorm et Kebony invitent les participants à s’inscrire au plus vite : ma.lincoln@bookstorming.com // 06 24 70 81 79.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 23 jours

Projet national FastCarb : On peut réabsorber 40 kg de CO2/t de granulats recyclés

Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93 Sécheur à lit fluidisé installé sur le site de la cimenterie LafargeHolcim de Val d’Azergues (69). [©ACPresse] Labélisé par l’Irex (Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil), le Projet national FastCarb vise à étudier les modalités permettant de stocker du CO2dans des granulats issus des bétons de démolition. L’objectif est double. D’une part, réduire l’impact CO2du secteur de la construction. D’autre part, améliorer la qualité physico-chimique des granulats recyclés. « Le processus permet de boucher les pores présents dans les granulats grâce à la carbonatation », explique Jean-Michel Torrenti, directeur du PN FastCarb. Ceci, de manière accélérée.  La carbonatation reste un phénomène naturel. Dans un bâtiment ou un ouvrage d’art, le béton réabsorbe le CO2“perdu” au moment de la production du ciment. Toutefois, cette action est lente. Au final, le ciment du béton – car c’est lui qui réabsorbe de CO2– redevient ce qu’il était au départ : du calcaire.  Mais quelle quantité de CO2peut-on envisager de stocker ? Durant l’année 2020, plusieurs solutions ont été testées pour en vérifier la viabilité et l’efficacité. Ainsi, deux carbonateurs ont été installés sur les sites des cimenteries LafargeHolcim de Val d’Azergues (69)et Vicat de Créchy (03). Trois équipements testés A cela s’est ajouté un conteneur de carbonation implanté chez Clamens, à Villeparisis (77). Ce dernier équipement a permis de réaliser un premier test, en y introduisant des big bags remplis de granulats et soumis à une atmosphère carbonée. Le résultat n’a pas été concluant… Un second test a donc été conduit. Cette fois-ci, avec une couche de granulats étalée sur toute la surface intérieure du conteneur, pour un résultat plus probant.  Chez LafargeHolcim, comme chez Vicat, les équipements permettaient de soumettre les granulats à une atmosphère carbonée, de manière continue : sécheur à lit fluidisé pour le premier et tambour rotatif pour le second. « Au total, chaque cimentier a produit 50 t de granulats carbonatés », précise Jean-Michel Torrenti. Les analyses de ces matériaux ont déterminé que, grâce à ces méthodes, il est possible d’arriver à un stockage de 40 kg CO2/t de granulats recyclés. « En laboratoire, nous avons testé des concentrations à 100 % de CO2. Les rendements sont certes meilleurs, mais sans être proportionnels. »  Adapté au circuit court Une autre observation a montré que l’utilisation de gaz chauds, ce qui est le cas en cimenterie, améliore le rendement. Toutefois, la filière de production des ciments n’est pas la seule à être émettrice de CO2. De fait, les systèmes testés peuvent être adaptés à d’autres secteurs industriels. En fait, la problématique viendra de l’acheminement des granulats. Il ne faut pas que le CO2généré par ce transport supplémentaire soit supérieur au volume de CO2absorbé par les granulats. « La démarche doit donc être locale, réalisée dans le cadre d’un circuit court », insiste Jean-Michel Torrenti.  Jean-Michel Torrenti est le directeur du Projet national FastCarb. [©DR] Aujourd’hui, le PN FastCarb se poursuit. L’industriel Cemex réalise des bétons avec les granulats recyclés carbonatés, mais aussi avec des granulats recyclés simples. Il s’agit de vérifier la durabilité et les résistances des différents bétons ainsi formulés. Le Cérib et le SNBPE pilotent la partie “préfabrication”, avec la réalisation d’escaliers, de bordures de trottoirs ou encore de blocs béton.  L’ensemble des travaux doit s’achever au mois d’octobre 2021, pour une publication des résultats au début de l’année prochaine.« FastCarb a été prolongé de douze mois environ, compte tenu des différents retards accumulés, largement accentués par la crise sanitaire », conclut Jean-Michel Torrenti.  Frédéric Gluzicki Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 23 jours

Loi climat et logement : l'Assemblée s'attaque à l'enjeu majeur des passoires thermiques

Il sera d'abord interdit, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter le loyer de ces logements classés F et G en performance énergétique, un an après la promulgation de la loi, examinée en première lecture.En 2025 pour la classe G et en 2028 pour la F, ils ne feront plus partie des "logements décents". Selon le gouvernement, 1,8 million de logements seront ainsi interdits à la location.Comme prévu, les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034, via un amendement du rapporteur Mickaël Nogal (LREM). Cette décision aura un impact "très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté mardi le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois organisations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.A l'Assemblée, des oppositions de tous bords se sont abstenues en critiquant une "interdiction en trompe-l'oeil" (Vincent Descoeur, LR), car devant passer par un éventuel recours devant la justice."Pensez-vous que quelqu'un qui croupit dans un logement insalubre va avoir pour réflexe d'aller saisir le juge?", a lancé le socialiste Guillaume Garot.Un "faux débat", aux yeux de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon mettant en avant l'"obligation légale" de mettre en location un "logement décent" avec la possibilité pour le locataire d'"en appeler à la responsabilité du bailleur"."Marchands de sommeil"Dans la majorité, François Pupponi (MoDem) a reconnu "une avancée", mais "les marchands de sommeil peuvent dormir tranquille. Une personne en situation irrégulière qui loue une chambre avec sa famille ne va pas porter plainte, c'est là où le bât blesse".De l'aveu de tous, la rénovation énergétique de logements est décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le bâtiment (logement et bureaux) représente un quart des émissions de gaz à effet de serre en France.Et "aujourd'hui c'est un logement sur six qu'on peut qualifier de passoire thermique, ça veut dire 4,8 millions de logements dans lesquels des ménages ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver", a souligné la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en début d'après-midi.La "cible" du gouvernement est d'atteindre un "parc bas carbone en 2050", pour "l'ancien" comme le "neuf", avec une moyenne de "B", en matière de performance énergétique, rappelle Emmanuelle Wargon.La proposition du gouvernement est jugée insuffisante par la gauche et les écologistes, qui ont plaidé, comme la Convention citoyenne pour le climat, pour des "rénovations obligatoires" d'ici à 2040 et d'importants soutiens financiers pour les ménages.Le gouvernement défend lui l'ensemble des aides disponibles (MaPrimeRenov' notamment) et a ajouté dans la loi un dispositif de soutien bancaire pour les ménages modestes, avec une "garantie partielle" de l'Etat pour les "prêts avance mutations", gagés sur la revente de biens ou lors de la succession.Les députés ont en outre adopté un amendement gouvernemental de "programmation" pour deux périodes de cinq ans, précisant que les aides publiques à la rénovation devront être "stables" , "modulées en fonction des ressources des ménages", avec "un reste à charge financièrement soutenable".Dans la foulée d'un récent rapport, l'Assemblée a aussi voté un "accompagnement individualisé", pour guider les ménages à toutes les étapes de la rénovation.Outre l'interdiction des locations, un amendement MoDem fixe un calendrier d'obligation d'audit énergétique pour les logements mis en vente: en 2022 pour les classes F et G et en 2025 pour les logements E.Comme le font déjà les professionnels de l'immobilier, les propriétaires qui louent ou vendent eux-mêmes leurs biens devront afficher le diagnostic de performance énergétique sous peine de sanction, selon un amendement de Mickaël Nogal (LREM).La définition d'une "rénovation performante" a été précisée: un gain d'au moins deux classes pour atteindre A, B ou C, ainsi que "l'étude" et le "traitement" de "six postes de travaux ": "isolation des murs, des planchers bas, de la toiture, menuiseries extérieures, ventilation, et production de chauffage et d'eau chaude".Un objectif "inatteignable", selon les professionnels de l'immobilierLes professionnels de l'immobilier ont jugé mardi "inatteignable" l'objectif de rénovation en 2034 des logements classés E sur l'échelle de Diagnostic de performance énergétique (DPE), soit un quart du parc immobilier actuel, après l'adoption par le Parlement d'une loi sur l'interdiction à la location des "passoires thermiques"."L'impact est très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté auprès de l'AFP le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion.L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité lundi soir l'interdiction de la mise en location des logements classés F à partir de 2028 et de ceux classés G à partir de 2025.Les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seul un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois associations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIM et l'UNPI."En pratique, avec cette nouvelle contrainte, E, F, G, nous allons avoir 12 ans, pour rénover près de la moitié du parc locatif privé en France", ajoutent-ils estimant que la "rénovation des logements E" est "un objectif inatteignable en 2034".M. Torrollion fait état par ailleurs d'"un risque de désinvestissement massif dans le parc privé locatif si les aides ne suivent pas"."Nous pensons que ce qui serait raisonnable c'est qu'après 2028 on tire les enseignements de ce qu'on a réussi à faire et qu'on puisse retarder la mise aux normes des E à 2040", a-t-il ajouté.L'obligation de rénovation reposera sur une nouvelle méthode de calcul du DPE. Elle sera en vigueur à partir du 1er juillet et éliminera la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage pour attribuer un classement sur une échelle de A à G.Coénove dénonce un nouveau passe-droit pour l'électricitéCoénove dénonce les seuils retenus donnant un avantage indu à l'électricité et visant de manière détournée à massifier l'électrification des usages du bâtiment, sans prendre en compte la question de la sécurité d'approvisionnement ni même le porte-monnaie du consommateur.Conscient des faiblesses du DPE et voulant en faire le « 1er outil de la rénovation énergétique », le Gouvernement a mis en place depuis 2 ans un vaste chantier de fiabilisation en vue de son opposabilité au 1er juillet 2021.Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, un critère de poids vient compléter l'échelle du DPE : le carbone. Le DPE se définit donc désormais par une double échelle, une pour l'énergie et une pour le carbone, la moins bonne performance des deux venant définir la classe énergétique du logement. Un système en apparence équilibré mais dont les barreaux sont en fait mal calibrés.Imbroglio sur les seuilsPour limiter les sauts de classes entrainés par le simple changement de méthode, la focale a été mise sur les plus mauvaises classes, les F & G dites passoires thermiques. Pourtant au final, 600.000 logements électriques sortiront tout de même de ces classes, sans que leurs propriétaires n'aient réalisé le moindre geste de rénovation... les factures seront donc toujours aussi élevées, le confort toujours autant dégradé.Par ailleurs, le desserrement des exigences énergie notamment sur les classes A et B, les amenant respectivement à 70 et 110 kWhEp/m2.an, soit un relâchement de 40% par rapport à l'exigence actuelle, est totalement incompréhensible au regard de l'enjeu d'efficacité énergétique pour toutes les énergies, sauf à considérer que l'une d'entre elles en est dispensée.Rien en effet ne justifie de relâcher la pression sur les exigences énergétiques, et surtout pas les 2 usages complémentaires du DPE dont le poids est tout relatif. « Sous couvert de fiabilisation, le gouvernement choisit une fois encore de favoriser l'électricité dans le bâtiment, faisant fi des alertes à la prudence sur la pointe hivernale pourtant répétées par RTE » déplore le Président de Coénove Bernard Aulagne.
Il y a 4 ans et 23 jours

Cemex se renforce dans les Hauts-de-France avec trois acquisitions

Le cimentier a conclu un accord pour l'acquisition de plusieurs actifs d'Eqiom Granulats dans la région : les carrières de Soupir et de Presles-et-Boves (Aisne), ainsi que la plateforme ferroviaire du Plessis-Belleville (Oise). Soit une capacité de production annuelle de 400 000 tonnes de granulats et des réserves autorisées de 4,7 millions de tonnes.
Il y a 4 ans et 23 jours

Master Builders Solutions France : Et le nouveau MasterSuna devient plastifiant

Cet article est à retrouvé dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le MasterSuma SBS 4131 est le premier plastifiant réducteur d’eau pour bétons formulés avec des sables argileux. [©Master Builders Solutions] Dès lors qu’ils contiennent certains types d’argiles (dont l’argile gonflante), les sables deviennent inaptes à la production de bétons. De fait, les carriers peuvent se retrouver avec des stocks importants de matières premières inutilisables, alors même que le pays manque de ressources… C’est pour permettre de valoriser ces matériaux que Master Builders Solutions France (MBS) a lancé, il y a déjà quelques années, le MasterSuna SBS 3890. « Il s’agissait d’un ajout destiné à fonctionner en synergie avec un plastifiant ou un superplastifiant », rappelle Christophe Landry, directeur technique adjuvants de MBS France. Et de poursuivre :« Les argiles gonflantes présentent dans le sable captent de manière préférentielle les polymères du MasterSuna SBS 3890, permettant au plastifiant ou au superplastifiant de faire son travail sans être neutralisé ».  En d’autres termes, le MasterSuna SBS 3890 fait office de produit sacrificiel. Toutefois, cette approche a montré quelques limites d’utilisation, car l’ajout est sensible à la concentration d’argile. Il faut donc veiller à bien ajuster son dosage.  Si le MasterSuna SBS 3890 poursuit son existence dans l’offre de MBS France, l’industriel vient demettre sur le marché une toute nouvelle génération MasterSuna SBS 4131.« Plus qu’une simple évolution, il est question en réalité d’un produit totalement inédit », reprend Christophe Landry.  Peu sensible à l’action électro-statique des argiles Changement majeur : le nouveau MasterSuna SBS 4131 entrant dans le concept MasterSuna Sand Blocker Solutions n’est pas un ajout, mais un adjuvant, mono-composant, qui plus est. « Il entre dans la famille des plastifiants réducteurs d’eau. ». Son secret ne peut être vu que sous le microscope. « Le “4131” intègre un nouveau polymère dont les terminaisons sont très peu sensibles à l’action électro-statique des argiles,explique Christophe Landry. Ainsi, l’adjuvant n’est plus adsorbé par ces argiles, mais par le ciment, comme il se doit». Ainsi, en présence de sables argileux – dans les limites autorisées par les normes NF EN 12-620 et NF P 18-545 -, le MasterSuna SBS 4131 s’acquitteseul de la mission de plastifiant qui lui a été attribuée. « Produit mono-composant, il peut aussi être utilisé en synergie avec d’autres adjuvants, tels des superplastifiants traditionnels, des retardateurs de prise ou encore des entraîneurs d’air ». Au quotidien, son utilisation ne se distingue pas de ses congénères. On reste sur des plages de dosages classiques comprises entre 0,3 et 1,2 % de la masse de ciment. « Le nouveau MasterSuna SBS 4131 permet de garantir des formulations robustes pour des bétons réalisés avec des sables argileux », conclut Christophe Landry.  Cet article est à retrouvé dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 23 jours

Axe Seine Béton dévoile ses ambitions normandes

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Axe Seine Béton prend peu à peu pied en Normandie. [©BSM] SEINE-MARITIME. Les toupies fuchsia de Béton Solutions Mobiles (BSM), bien connues sur les chantiers d’Ile-de-France, circulent dorénavant en Normandie et bientôt sur tout l’axe Seine, reliant Le Havre à Paris. Mais c’est une nouvelle entité qui les exploite : Axe Seine Béton (ASB), filiale de BSM. Une première centrale à béton est déjà opérationnelle depuis septembre, implantée à Gonfreville-l’Orcher (76). Et ce n’est qu’un début. « L’objectif est d’ouvrir à court terme 7 à 8 unités de production fixes le long de la Seine », explique Philippe Tibère, président de BSM. Et de développer : « Le Grand port maritime de l’axe Seine, qui naîtra de la fusion des ports du Havre, de Rouen et de Gennevilliers, en 2021, présente un fort potentiel de développement économique. Il nous semblait stratégique de nous y positionner ».  Pour ce projet d’envergure d’ouverture de centrales à béton, ASB prévoit un investissement de 10 M€. Et la création d’une cinquantaine d’emplois directs, dans les deux ans à venir. A ceci s’ajoutera la mise en circulation de 40 toupies pour acheminer le béton sur les chantiers de la région normande. Ainsi, d’ici la fin du premier semestre 2021, deux unités de production fixes doivent être mises en service, toujours dans la périphérie du Havre et de Rouen. Aussi, des postes de commerciaux et d’agents techniques sont à pourvoir. A bon entendeur… Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 23 jours

L’ex-usine Bonna Sabla rouvre et devient Sitinao

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine L’ex usine de Bonna Sabla fermé en novembre dernier rouvre ses portes sous le nom de Sitinao. [©Sitinao] Haute-Loire. La vie d’une usine arrive parfois à son terme. Les lignes de production s’arrêtent, les lumières s’éteignent et chacun rentre chez soi, face à un avenir incertain… Mais parfois, cette usine reprend vie. Fin novembre 2020, huit mois après sa fermeture, l’unité de Bas-en-Basset a recommencé à produire des éléments d’aménagement urbains préfabriqués, sous l’impulsion de Christophe Marcoux, repreneur de l’ancien site Bonna Sabla, devenu Sitinao. « Nous avons pu relancer facilement le site, car les machines avaient été soigneusement arrêtées. Et sur les 22 employés qui ont repris, seuls deux n’étaient pas de la précédente équipe, dont moi-même, explique Arnaud Chamar, nouveau directeur de l’usine. Nous sommes les seuls en France à produire des pièces, grâce à la technique du pressage et de l’essorage. Celles-ci sont destinées à l’aménagement urbain, sur le modèle de l’ancienne marque de Bonna Sabla. » Entrepreneur de travaux publics en Haute-Loire, Christophe Marcoux n’a pas pu se résoudre à laisser l’outil industriel et les compétences associées à l’abandon. Il compte s’appuyer sur son réseau bien établi dans la région pour relancer les ventes. « Nous allons d’abord nous reposer sur le bassin local, en prenant le temps de faire de la prescription auprès des bureaux d’études, de renouer des contacts qui étaient rompus, précise Arnaud Chamar. Nous commencerons ensuite à concevoir de nouvelles solutions, notamment autour du bas carbone. Enfin, nous élargirons notre zone de vente». Pour le moment, l’usine devrait tourner à plein régime à la fin du premier semestre.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 23 jours

Prévenir les émissions de poussières sur chantier

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine. Les risques poussières les plus importants sont liés à la présence de silice cristalline, que l’on retrouve dans plusieurs composants des travaux de gros œuvre. [©Hilti] Le risque lié aux poussières, présent pour l’ensemble des métiers du BTP, est parfois ignoré. Car il n’est pas toujours visible. Et n’impacte pas de façon immédiate la santé du personnel de chantier ou d’atelier. Au niveau des chantiers de gros œuvre, les sources principales de danger sont identifiées de longue date. C’est en priorité la silice cristalline sous toutes ses déclinaisons. Etant présente à l’état naturel dans le sable et les carrières, on la retrouve en toute logique dans la plupart des composants des travaux de gros œuvre. A commencer par le béton, le ciment, les mortiers, les enduits, les plâtres. Ainsi que de nombreux matériaux complémentaires, comme les carrelages et les faïences. Lutter contre les poussières Lorsqu’elles sont inhalées, les poussières de silice pénètrent facilement dans les poumons. Elles peuvent provoquer des insuffisances respiratoires et des maladies graves, comme la trop connue silicose des mineurs et des carriers. Du fait de l’étendue des matériaux contenant de la silice, de nombreuses professions sont exposées au risque : du tailleur de pierre au maçon, en passant par toutes les actions nécessitant de buriner, de percer, de tronçonner, de rainurer…Les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante, de plomb, de bois… concernent assez peu les entreprises de gros œuvre. Mais peuvent être un problème dans les opérations de rénovation, et plus encore dans des phases de déconstruction.Plus les poussières sont fines, mieux elles pénètrent dans l’organisme et en particulier dans le système pulmonaire. Lorsque leur taille est comprise entre 10 et 100 µm, on estime que les poussières circulent jusqu’aux fosses nasales. De 5 à 10 µm, elles atteignent les bronchioles. Et en-dessous de 5 µm, elles suivent les voies respiratoires jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Une réglementation précise La silice sous ses différentes formes (quartz, cristobalite et tridymite) est classée dans la catégorie des agents chimiques dangereux (ACD) définis à l’article R. 4412-3 du Code du travail. De ce fait, les entreprises doivent appliquer les dispositions spécifiques relatives à la prévention des risques chimiques, définies dans les articles R. 4412-1 à R. 4412-57 du Code du travail. Par ailleurs, les articles R. 4412-154 et R. 4412-155 indiquent les valeurs limites d’exposition aux poussières (VLEP), en cas de présence simultanée de poussières alvéolaires contenant de la silice cristalline et d’autres poussières alvéolaires non silicogènes. La concentration moyenne en silice cristalline inhalée par un travailleur pendant une journée de travail de 8 h ne doit pas dépasser 0,1 mg/m3 pour le quartz, et 0,05 mg/m3 pour la cristobalite et la tridymite. Autant ces valeurs limites d’exposition peuvent être mesurées et contrôlées dans des lieux fermés, comme une unité de préfabrication, autant l’approche est complexifiée sur un chantier, par définition ouvert et en évolution permanente. Comme pour l’ensemble des risques professionnels, l’entreprise doit pouvoir évaluer de manière concrète le risque poussières, pour ensuite le traduire dans son Document unique (DU). Les questions qui doivent être posées se situent à plusieurs niveaux : l’activité de l’entreprise expose-t-elle les salariés aux poussières ? Si oui, quelles sont les situations de travail qui exposent les salariés à ces dernières ? A quelle fréquence, quelle durée, quelle intensité les salariés sont-ils exposés ? Les réponses à ces questions doivent permettre de déboucher sur des actions de prévention les plus adaptées, les solutions étant nombreuses. Zoom sur la structure de la silice cristalline. [©INRS] Matériaux, modes constructifs et procédures au cœur du problème La brumisation, une solution efficace en extérieur pour limiter la propagation des poussières. [©DR] Il existe nombre de solutions permettant de limiter l’empoussièrement des chantiers, sachant que les risques doivent aussi être évalués en fonction des ciments utilisés. Les ciments purs (CEM I), mais aussi la grande majorité des ciments au calcaire (CEM II/LL), ainsi que les ciments au laitier produits en France (CEM II/A-S et CEM III) ne contiennent pas de silice cristalline. Seuls, les ciments au laitier et cendres (CEM V) ou les ciments à la pouzzolane (CEM II/A-P ou CEM II/A-M P-LL) peuvent contenir une fraction infime de silice cristalline. Ce sont surtout les opérations de ponçage, de perçage et de rainurage qui sont des sources d’émissions de poussières en quantité variable. Et dont il faut se protéger. Les poussières émises par ces traitements peuvent contenir des éléments de silice cristalline, mais aussi une faible proportion de nanoparticules. Ces dernières années, la commercialisation de ciments, de mortiers, de mortiers-colles et d’enduits à faible émission de poussières contribue aussi à limiter l’empoussièrement des postes de travail. Lorsque ces actions ne sont pas possibles ou difficiles à mettre en œuvre, il faut réfléchir à l’optimisation de l’organisation, visant à limiter l’exposition aux poussières. Notamment, en s’organisant pour réduire le nombre de salariés exposés, pour diminuer leur temps de présence grâce aux rotations de postes. Ou encore en limitant la co-activité entre les différents corps d’état sur le chantier. D’autres pistes peuvent compléter les moyens de prévention, comme la limitation de l’accès aux zones concernées, l’aspiration à la source, la brumisation des zones de travail à risques... Matériels, outillages et protections Le choix des matériels et des outillages entre aussi en ligne de compte. Depuis plusieurs années, les industriels de l’outillage électroportatif font évoluer leurs productions pour intégrer la prévention du risque poussières. Pour les outils électroportatifs, il faut privilégier le matériel à vitesse lente qui produit moins de poussières. Ce dernier doit être équipé d’un système intégré de captage des poussières. Et relié à un aspirateur équipé de filtres adaptés. Des matériels comme les tronçonneuses ou les carotteuses à eau vont dans le même sens. Les perceuses et perforateurs peuvent être équipés de dispositifs d’aspiration et de mèches creuses pour orienter et aspirer les poussières. Pour les meuleuses, des carters d’aspiration sont disponibles. Des ponceuses compactes sont aussi conçues avec un collecteur de poussières, afin d’en absorber un maximum. Les opérations de rénovation lourde impliquent parfois des démolitions et déconstructions partielles. Ces interventions sont sources de risques à plusieurs niveaux : empoussièrement, risques d’écrasement, manutentions importantes… Aussi, elles sont de plus en plus souvent effectuées par des robots commandés à distance, parfois en complément des opérations de sciage. Lorsque toutes les actions de protection collective ne peuvent pas être mises en place, il faut prévoir des équipements de protection individuelle (EPI). Notamment de ceux de protection respiratoire, qui doivent être équipés au minimum de filtres de classe P2. Et obligatoirement de classe P3 pour les activités génératrices de poussières de silice ou de bois durs. Selon les travaux, il faut utiliser un masque jetable anti-poussières ou un masque réutilisable avec filtre de type P, pour des tâches de faible empoussièrement et de courte durée. De nombreux matériels électroportatifs sont équipés d’un système intégré de captage des poussières et reliés à un aspirateur équipé de filtres adaptés. [©Fischer] Sensibiliser l’encadrement et le personnel Lorsque des protections collectives sont inadaptées à la situation, le port d’EPI est indispensable. [©OPPBTP] Comme pour l’ensemble des risques professionnels, l’encadrement se doit d’informer et de sensibiliser le personnel aux travaux sources de poussières et aux mesures de prévention à adopter. Pour ce faire, il est nécessaire d’établir une notice de poste pour chaque situation de travail exposant les travailleurs à des agents dangereux, tels que les poussières. Cette notice est destinée à informer les salariés des risques auxquels leur travail peut les exposer et des dispositions prises pour les éviter. La notice rappelle les règles d’hygiène, ainsi que les consignes relatives à l’emploi des équipements de protection collective ou individuelle. La sensibilisation passe aussi par des actions d’information et par l’édition de messages réguliers, afin que les mesures de prévention deviennent des automatismes, au niveau de l’encadrement, du personnel de chantier et d’atelier. Pour les entreprises de moins de 50 salariés, il existe aussi des dispositifs d’aides financières spécifiques. L’assurance maladie propose l’aide “Bâtir +” pour améliorer la sécurité et l’hygiène sur les chantiers du BTP. Les Caisses d’assurance retraite et de santé au travail (Carsat) peuvent aussi intervenir au niveau financier auprès des petites entreprises grâce aux “Subventions prévention TPE/PME”. Enfin, comme le démontre une enquête réalisée il y a quelques années par l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP), l’investissement dans des mesures efficaces de prévention protège le personnel, améliore les conditions de travail… Et par suite, la productivité de l’entreprise. Il aura fallu du temps pour que ce lien évident soit reconnu, car on peine toujours à admettre que des “dépenses” de prévention représentent en fait un investissement pour l’entreprise.   Gérard Guérit Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 23 jours

Soriba : « Nous investissons pour le futur »

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, Stéphane Garnier, président de Soriba, Valentin Garnier, en charge du projet industriel “escaliers et du bas carbone”, et Simon Garnier, responsable du site de production de Challans. [©Soriba] L’actualité du moment chez Soriba concerne la construction d’une nouvelle usine à Fontenay-le-Comte, en Vendée. Vous pouvez nous en dire plus sur ce projet ? L’idée est de créer un outil capable de répondre à nos besoins immédiats et à venir. Le béton est une industrie lourde et pérenne. Il ne faut donc pas se tromper dans ces choix. Notre nouvelle installation prend place sur un site existant de 9 ha. Elle complète et étend l’usine qui y est déjà présente. Pour cette réalisation, nous nous sommes basés sur le retour d’expérience de notre dernière extension, qui date de 2011. Celle-ci était déjà une rupture en matière d’outils industriels de préfabrication. Une nouvelle fois, nous investissons pour le futur. L’unité de production de Fontenay-le-Comte Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 23 jours

Groupe JPS Granulats : Le bas carbone comme leitmotiv

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Olivier Stocker, président du groupe JPS Granulats : « Dans le béton, c’est le clinker qui est émetteur de CO2, pas l’eau, ni les granulats ». [©ACPresse] Président du groupe JPS Granulats, Olivier Stocker est quelqu’un qui aime faire bouger les lignes. Déjà en 2017, il a fait modifier le référentiel de certification NF Liants hydrauliques1(NF 002). Ceci, pour le mettre en phase avec les Modalités d’application du marquage CE Ciments (CE 002). Une initiative qui a ouvert la porte à la fabrication de ciments en usines de mélange en France.  Par voie de conséquence, Ciments 2170, filiale de JPS Granulats, a pu lancer une production de CEM II/B-LL 42,5 N CE NF et 32,5 R CE NF. Le premier intègre 25 % de fillers calcaire micronisés Adca, fabriqués par JPS Granulats, et 75 % de clinker, fourni par Vicat. Quant au 32,5 R, le taux de substitution grimpe à 30 %. « Notre objectif pour 2022 est de passer 100 % de notre production en CEM II/B-LL 32,5 R », explique Olivier Stocker. Et de poursuivre : « Dans le cadre de notre R&D, nous avons même formulé un ciment avec 40 % de fillers calcaire et réalisé des bétons affichant tous les critères de durabilité et de résistance qu’on doit attendre d’eux ».  L’étape suivante dans le développement de l’offre ciments s’appelle CEM II/C 42,5 et CEM VI. Des solutions bas carbone, toujours réalisées par mélange, mais ternaires. Outre le clinker et le filler micronisé, ils intègrent du laitier. Toutefois, pas de haut fourneau. « En local, nous avons identifié un industriel intervenant dans le recyclage de l’acier,reprend Olivier Stocker. Ce dernier est en mesure de nous fournir un laitier dit de recyclage, apte à la production de ciment». Mais là se pose une nouvelle fois un problème de normalisation, qui n’a pas prévu la possibilité d’utiliser du laitier de recyclage. Il faudra donc faire bouger les lignes, puisque la ressource est là… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 4 ans et 23 jours

3Béton s’implante sur l’arc alpin

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale 3Béton est construite à l’intérieur d’un bâtiment fermé. [©3Béton] Isère. Une nouvelle entreprise de production de béton prêt à l’emploi est en train de voir le jour dans la région grenobloise. C’est à Domène, en périphérie Est de la préfecture iséroise, que 3Béton achève la construction de sa toute première centrale. « 3Béton souhaite se positionner sur les solutions bas carbone et valorisant les matières premières issues du recyclage », indique Emmanuel Garcia, directeur technique et co-fondateur de 3Béton. Ceci, avec Patrick Sallemand et Laurent Morniroli. Le nouvel entrant s’inscrit donc dans l’air du temps. « Le contexte de la construction est en pleine mutation. Les attentes des utilisateurs évoluent aussi. L’expérimentation est acceptée plus facilement. » Laitier de hauts fourneaux, granulats recyclés, formulations adaptées constituent ainsi les fondamentaux de l’entreprise, qui reste ouverte à toutes les opportunités.  De fait, son outil industriel est dimensionné pour les bétons bas carbone. Sa première caractéristique est d’être construit à l’abri d’un bâtiment fermé. Une approche qui simplifie la gestion des éventuelles émissions de poussières et du bruit. De conception italienne, la centrale signée MCF Systems s’articule autour d’un malaxeur vertical de 2 m3 de même marque, « adapté à nos spécifications », reprend Emmanuel Garcia. Pour accueillir les granulats, pas moins de huit cases, de capacités variables ont été prévues. Et cinq silos à liants de 80 t unitaire complètent le dispositif de stockage. Enfin, l’adjuvantation n’est pas en reste, avec la présence de dix cuves dédiées.   3Béton a prévu de produire ses premières formulations début d’avril. Et ambitionne de créer une dizaine de centrales, à terme, sur le secteur Annecy – Chambéry – Grenoble. En attendant, l’industriel vient de signer un contrat de fourniture de BPE pour le projet du Club Med à Tignes, via une centrale mobile qui sera installée sur site. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 23 jours

MCB décroche l’île de La Réunion

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine MCB doit construire 30 moules permettant la préfabrication de xblocPlus en béton non armé [©MCB] Loire. L’usine Moules Concept Béton (MCB) est implantée sur la commune du Chambon Feugerolles, au cœur des territoires. Cet industriel est spécialisé dans la réalisation “d’ouvrages chaudronnés destinés à la mise en forme du béton”, comme le précise son site Internet. En d’autres termes, des moules et coffrages métalliques sur mesure. C’est dans le cadre de son expertise unique que MCB vient de décrocher une commande pour la construction de moules pour blocs brise-lame. « Ces blocs sont conçus par le Néerlandais Delta Marine Consultants. Il s’agit de leur nouvelle offre baptisée xblocPlus, car ils présentent une forme inédite », explique Rémy Mallet, dirigeant de MCB.   Réalisés en métal, les moules sont au nombre de 30 et bénéficient de quelques améliorations par rapport au concept d’origine. L’ensemble est destiné au chantier de l’aéroport Roland-Garros de Saint-Denis de La Réunion. Assurés par le groupe Vinci, les travaux visent au “prolongement de la protection littorale existante le long de la concession aéroportuaire ». Et doivent voir la pose de quelque 11 500 xblocPlus non armés, d’un poids unitaire de 4,4 t environ (volume de 2 m3). C’est la Société bourdonnaise industrielle de préfabrication et de béton (SBIPB) qui assurera la production des xblocPlus sur la plate-forme aéroportuaire. Pour ce faire, cette filiale Vinci vient de réceptionner une première livraison de moules pour effectuer des essais. Pas de centrale sur site pour cette préfabrication foraine : les bétons doivent être fournis par un BPE voisin de l’aéroport. Le chantier est prévu pour une durée de trois ans.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 23 jours

SBM recherche un partenaire français

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Alexander Kraus est le responsable commercial centrales à béton de SBM. [©SBM] SBM est un industriel autrichien intervenant dans plusieurs domaines. Pouvez-vous nous indiquer vos spécialités ? Pour commencer, SBM est une entreprise avec 70 ans d’expérience, qui se développe autour de deux axes : la production de béton et celle de matériaux de carrière. Nous comptons 165 collaborateurs. Nos marchés principaux sont bien entendu l’Autriche, où est installée notre usine, à Oberweis. Mais aussi l’Allemagne et la Suisse. Sur ces marchés, l’ensemble de notre catalogue est plébiscité, aussi bien nos centrales fixes classiques, mobiles, super mobiles ou conteneurisées. Au total, nous sommes présents dans une trentaine de pays, en particulier avec notre unité super mobile Euromix. Surtout sur les chantiers où il est nécessaire de s’appuyer sur une centrale mobile de forte capacité. Nos solutions conteneurisées sont aussi très bien perçues sur les marchés scandinaves, où les besoins sont très spécifiques. Les centrales mobiles représentent 50 % de notre activité. Les autres 50 % se réalisent autour des projets d’infrastructure majeurs comme les lignes de chemin de fer, les autoroutes ou les ports. Nous concevons et installons des équipements sur mesure qui s’adaptent à ces projets. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 4 ans et 24 jours

Polémique autour de l'implantation d'une usine de laine de roche Rockwool dans l'Aisne

La préfecture de l'Aisne a donné son feu vert à l'implantation d'une usine Rockwool de production de laine de roche près de Soissons, malgré l'avis négatif de l'enquête publique.
Il y a 4 ans et 24 jours

Hausse des matières premières : une crise à facteurs multiples

La hausse des coûts de matières premières impacte directement la production des matériaux de construction. [©ACPresse] Depuis plusieurs mois, le secteur des matériaux de construction est touché par une hausse des coûts de matières premières, voire de pénurie… Les différents syndicats et regroupements de professionnels alertent sur ces phénomènes qui impactent toute la chaîne de valeur. En cause ? Un amoncellement de facteurs. Pour Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI1 et du Mur Manteau : « Il y a eu plusieurs points de chauffe. Au Texas, l’hiver a été très rude et les productions de pétrole en ont subi les conséquences. Le pétrole est devenu plus rare et cela a généré une augmentation des prix du baril et donc des matières chimiques. » De son côté, le Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis (Sipev) fait le même constat. « Nous traînons plusieurs “boulets” et des difficultés d’approvisionnement, détaille Pascal Hoareau, président du Sipev. C’est une accumulation d’évènements qui a engendré l’augmentation des prix et la raréfaction des produits. Par exemple, une importante industrie a brûlé en Allemagne. Le Brexit impacte le transit du titane. Et certaines résines passent par le Texas qui a vécu une vague de froid. De nombreux matériaux sont concernés. Nous n’avons jamais connu ça auparavant. Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes. Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes. Nous n’arrivons plus à fournir. Alors que nous sentons une reprise avec une augmentation de la demande dans le bâtiment. Mais nous ne fabriquons pas suffisamment en Europe. Car il n’y a pas que la France qui est concernée. » Une multitude de facteurs ont impacté le marché des matières premières Et Amaury Omnès, président de Afipeb2, de poursuivre : « Nous sommes dans un environnement mouvant. Cette hausse des prix est un record historique absolu et le styrène est très concerné ». Selon l’Association, le prix des billes de styrène aurait ainsi augmenté de 100 % depuis le premier déconfinement, c’est-à-dire, il y a moins d’un an. « De plus, les coûts des flux intercontinentaux ont explosé. C’est un phénomène unique. » La question de l’indépendance et de la réindustrialisation en France est essentielle. [©ACPresse] En effet, la crise sanitaire a engendré une déstructuration des marchés. D’autant plus que l’Asie a repris de plus belle depuis plusieurs mois. La Chine a mis un coup d’accélérateur dans son développement. « Le pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures, observe Frédéric Boisse (SNMI). Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformés ou des métaux rares… » Et Amaury Omnès (Afipeb) de compléter, « La Chine a repris très fortement et compte entre six mois et un an d’avance… » Tous les matériaux impactés Avec cette crise majeure pour les acteurs du BTP, la question de l’indépendance et de la réindustrialisation française est essentielle. « Il y a une réflexion à avoir sur la production européenne, reprend Amaury Omnès. Nous avons besoin de l’industrie en France. Nous avons pu le remarquer pendant cette pandémie. » Pascal Hoareau (Sipev) appuie cette réflexion. « Il faut se réveiller au niveau de l’Europe et reprendre notre indépendance. Il y a encore des freins à la relocalisation. Nous désintéressons les investisseurs avec trop de contraintes et un peu trop de rigueur. En France, le Plan de relance ne met pas suffisamment les moyens pour attirer les industries dans nos régions. Au Sipev, nous sommes engagés dans la chimie du végétal et le biosourcé. Ce sont des sources stratégiques d’autonomie. » Aujourd’hui, il est difficile de savoir quand la course folle des prix va s’arrêter. Selon le Synad : « La situation est complexe et mondiale, ce qui rend difficile de savoir jusqu’où iront les pénuries de matières premières et leurs conséquences. Ne disposant pas de visibilité à court terme, nos adhérents restent mobilisés. » Et Frédéric Boisse, de conclure : « Il faut travailler avec bon sens et solidarité, et éviter de tomber dans la spirale de la surconsommation, comme on a pu l’observé avec l’achat massif de papier toilettes lors du premier confinement… » 1Syndicat national des mortiers industriels.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.
Il y a 4 ans et 24 jours

Le marché des matériaux de construction retrouve une certaine dynamique

Portées par un contexte conjoncturel plutôt bien orienté côté bâtiment, les productions de béton alimentent des chantiers de gros œuvre dont le stock reste soutenu par des retards et délais de réalisation allongés du fait du contexte sanitaire ; quant aux granulats, l'activité bénéficie pour le moment d'un effet de rattrapage des anciens chantiers TP, dans l'attente de carnets de commandes plus garnis, notamment avec la mise en œuvre des mesures du Plan de relance. Dans un cas comme dans l'autre, la demande de matériaux vit actuellement de ses acquis et reste tributaire du rythme d'exécution des carnets en cours, côté bâtiment, et du timing d'arrivée des nouveaux appels d'offre, côté TP.Un mois de février dans la moyenneSelon les premières estimations pour le mois de février, l'activité des matériaux aurait décroché par rapport à janvier mais aussi au regard de l'an passé. Toutefois, cette évolution est à relativiser en raison du niveau élevé observé début 2020. Ainsi, dans les granulats, la production aurait reculé de -6,5% par rapport à janvier (données CVSCJO provisoires) et de -7,5% par rapport à février 2020 mais se situe exactement dans la moyenne des dix dernières années. Pour autant, grâce à un bon mois de janvier, les volumes se sont maintenus sur les trois derniers mois comparés aux trois mois précédents (+0,5%) mais s'affichent en recul au regard de la même période de l'an passé (-2,6%), par un effet de base assez logique. En cumul sur les deux premiers mois de 2021, les productions de granulats cèdent -4,3% comparé à l'an passé tandis qu'en cumul sur douze mois glissants, la baisse atteint -8,5%. Du côté du BPE, les livraisons se sont contractées de -6,5% par rapport à janvier et de -6,2% sur un an mais surplombent de 2% la production moyenne d'un mois de mars sur ces vingt dernières années. En dépit d'un bon mois de janvier là aussi, l'activité sur le dernier trimestre a reculé par rapport à septembre-novembre (-2,2%) mais aussi, bien sûr, par rapport à la même période de l'an passé (-1,7%).En cumul sur deux mois,la production de BPE s'inscrit en repli de -4,2% sur un an et de -9,9% en cumul sur douze mois.A partir du mois de mars, toutes les évolutions en glissement annuel seront « dopées » par un effet de base devenu très favorable mais pour l'heure, l'indicateur matériaux, provisoire pour février, se replie de -4,2% sur un an (CJO) après une baisse de -6,4% sur l'ensemble de l'année 2020.Le bâtiment « vit sur ses carnets » encore bien garnisUne fois n'est pas coutume, les entrepreneurs du bâtiment, interrogés en mars par l'INSEE, ont confirmé leur optimisme pour les prochains mois, anticipant même une amélioration de l'activité. Leurs carnets de commandes, toujours rivés à plus de 9 mois dans le gros œuvre, sont même jugés mieux garnis qu'en février et les perspectives d'embauche mieux orientées. L'activité du secteur semble donc pour le moment alimentée par un stock important de chantiers en cours ou à réaliser, héritage d'un rebond des permis enregistré avant l'arrivée de la crise sanitaire. Côté construction pourtant, les derniers chiffres des mises en chantier, bien que souvent révisés, témoignent d'un recul sensible, de -3,1% au cours des trois derniers mois, à fin février, comparé au trimestre précédent. En cumul sur un an, on dénombre ainsi 351 900 logements commencés (-9,5% sur un an). Côté permis, le redressement amorcé ces derniers mois semble s'essouffler (+0,5% en glissement trimestriel à fin février contre +16,8% à fin janvier) et la tendance sur un an demeure fortement baissière (-17,4% avec 377 000 autorisations), le segment du collectif étant plus impacté que celui de l'individuel diffus (-25,4% contre -9,5%). Enfin, s'agissant du secteur non résidentiel, la situation reste préoccupante : les surfaces autorisées (32,6 millions de m² en cumul annuel à fin février) continuent de se dégrader, reculant de -20,6% sur un an, un rythme qui semble s'accélérer sur les trois derniers mois (-21,5%), les bâtiments publics ou commerciaux affichant même des baisses proches de -25%. Quant aux surfaces commencées, elles s'enfoncent de -19,5% sur un an au cours des trois derniers mois et de -21,2% sur douze mois, les chiffres par types d'ouvrage étant souvent perturbés par des effets de retards de collecte et d'enregistrement de gros chantiers. Fragilisée par les conséquences économiques de la crise sanitaire sur les ménages et les entreprises, la construction de logements (et de locaux), semble également freinée par les blocages politiques et réglementaires.Dans bon nombre de collectivités, la délivrance des permis apparaît ralentie voire grippée, occasionnant parfois un allongement important entre les autorisations et le début des travaux (pouvant aller jusqu'à 24 mois dans le collectif). Par ailleurs, dans le cadre de la Loi Climat et résilience, l'objectif de lutte contre « l'artificialisation des sols » semble désormais dicter la politique foncière des donneurs d'ordre en dépit des besoins économiques et sociaux des différents territoires ; et ce, dans un contexte où les besoins en logements demeurent prégnants, où les conditions d'accès au crédit sont appelées à se durcir (application des critères HCSF à l'été 2021) et où les prix immobiliers du neuf continuent de se tendre (+7,1% pour les maisons depuis fin 2019 et +4,9% pour les appartements). Et cette inflation immobilière pourrait s'accélérer sous l'effet conjugué d'une raréfaction de l'offre des promoteurs, des nouvelles règlementations constructives (RE2020) et des tensions actuelles sur les prix des matériaux (acier, plastiques, métaux non ferreux, bois d'œuvre…). Cette actualité souligne l'enjeu du choix des matériaux dans le mode constructif. Le béton, disponible immédiatement, produit localement et peu soumis aux tensions du marché international, répond ainsi aux exigences de maitrise des délais d'approvisionnement et des coûts de construction, facteurs clés de l'accès au logement.Travaux publics : un peu mieuxLe début de l'année 2021 demeure très poussif dans les TP même si le risque d'un trou d'air qui était attendu semble pour le moment écarté. Selon la FNTP, les travaux réalisés, en repli de -10,4% en janvier sur un an, renouent cependant avec les niveaux de 2019 mais les facturations annuelles reculent de -14%. Les carnets de commandes, très dégarnis, frémissent toutefois en janvier (+5,9% sur un an). Mais les professionnels restent en attente d'un réveil des appels d'offre, en liaison notamment avec la mise en place des projets du Plan de Relance.Au total, la demande de matériaux en 2021 restera soumise à de fortes incertitudes : côté BPE, alimentée par les carnets du bâtiment au moins jusqu'à l'été, elle pourrait varier de -2% à +2% selon les délais d'exécution et le rythme d'épuisement du stock des permis. Côté granulats, l'évolution de l'activité dépendra, de celle du BPE certes, mais aussi du timing des nouveaux chantiers de TP et du Plan de Relance et varierait entre 0 et +4%, avec une seconde partie de l'année mieux orientée.
Il y a 4 ans et 24 jours

Rue d'Aubagne, logement social : Marseille ne veut pas laisser la main à la Métropole

POLITIQUE. La nouvelle majorité municipale marseillaise a lancé une modification du plan local d'urbanisme visant à inscrire ses orientations dans le document intercommunal, avec comme axes prioritaires le devenir de la rue d'Aubagne, la production de logements sociaux, ou le retour en zone agricole de terrains promis à l'urbanisation.
Il y a 4 ans et 24 jours

Un nouveau président de la commission territoriale BPE Rhône-Alpes

Gaël Figon est le nouveau président de la commission territoriale BPE Rhône Alpes. [©SNBPE] Gaël Figon a été élu président de la commission territoriale BPE Rhône-Alpes du SNBPE. Il succède à Jérôme Montané, désormais président de l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes. Directeur de l’agence Rhône – Auvergne chez LafargeHolcim Béton, Gaël Figon aura pour mission de soutenir le secteur du BPE. L’un de ses objectifs sera de faire valoir auprès des acteurs de la construction, de l’enseignement et du grand public les qualités du matériau béton et ses avantages. Il soutiendra le BPE au sein de signatures architecturales et constructives reconnues. Il va aussi mettre en avant le savoir-faire de la branche. Pour cela, il fera découvrir les différents métiers aux jeunes et à des demandeurs d’emploi. De plus, la sécurité et les économies circulaires avec le label “Production 100 % locale” seront des points clefs. Par ailleurs, il répondra aux enjeux actuels, notamment ceux de la RE 2020. Gaël Figon témoigne « En tant que nouveau Président de la Commission Territoriale BPE Rhône-Alpes, j’ai pour objectif premier de valoriser le matériau béton auprès de tous les publics. Les thématiques autour de la sécurité, l’économie circulaire ou la RE2020 seront également prioritaires ». Le parcours de Gaël Figon Gaël Figon est diplômé d’un 3e cycle administration des entreprises. C’est en 2003 qu’il intègre LafargeHolcim. En 2012, il devient chef de centre BPE, puis, en 2017, directeur général de l’agence Rhône- Auvergne. Son périmètre d’action comprend 21 unités de fabrication de béton. Acteur engagé pour fédérer les métiers du secteur du BPE, il est devenu le chef de file des adhérents du SNBPE Rhône-Alpes depuis le 4 mars 2021. 
Il y a 4 ans et 24 jours

Argeco Développement : Métaflash-HP, la carte “performances et durabilité” pour les bétons

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le Métaflash-HP d’Argeco Développement est une addition minérale destinée à la formulation de bétons à hautes performances et haute durabilité. [©Argeco Développement] Jusqu’à présent, Argeco Développement proposait cinq métakaolins flash différents à son catalogue. Aux additions historiques que sont l’Argicem (classique) et l’Argicem Blanc sont venus s’ajouter les Géoflash S, P et R, dont les usages sont dévolus à la formulation de géopolymères et autres liants alcali-activés. Aujourd’hui, c’est au tour du Métaflash-HP d’enrichir l’offre des métakaolins orientés bétons. Le nouveau venu est un métakaolin flash conforme à la norme NF P18-513. Il est utilisable dans les bétons devant respecter les spécifications de la norme NF EN 206/CN. Comme la plupart des additions minérales, le Métaflash-HP sera employé en substitution aux ciments CEM I ou CEM II/A, avec des dosages allant de 5 à 10 % et de manière exceptionnelle au-delà, ceci en fonction des niveaux de résistance ou durabilité recherchés.  Les bétons courants étant couverts par les métakaolins flash plus conventionnels Argicem ou Argicem Blanc, leMétaflash-HP cible en priorité les bétons à hautes ou très hautes performances. Tout comme ceux, de très haute durabilité. C’est même là sa caractéristique d’usage prioritaire. Une alternative technique à la fumée de silice « A ce titre, Métaflash-HP permet de rivaliser avec une autre ultrafine historique : la fumée de silice, à même niveau de dosage dans le mélange,souligne Raphaël Bucher, ingénieur R&D chez Argeco Développement. Et d’expliquer : « Pour répondre aux spécifications exigeantes des bétons très hautes performances et/ou de très haute durabilité, la fumée de silice est l’un des moyens plébiscités par les donneurs d’ordres et les acteurs du génie civil. En effet, elle permet de réduire la diffusion des chlorures et améliore le comportement au fluage des bétons. Néanmoins, son coût élevé et sa délicate manipulation en font un constituant plus difficile à employer que les autres matériaux couramment utilisés dans la formulation de béton ».  Le métakaolin flash ayant des propriétés assez proches de celles des fumées de silice, Argeco Développement a souhaité parfaireson offre avec un produit équivalent au plan technique. C’est ainsi et pour ce faire qu’est né Métaflash-HP.« Notre nouveau métakaolin flash est un outil performant pour répondre aux cahiers des charges encore réservés à la seule fumée de silice. A savoir, le faible coefficient de diffusion des chlorures et surtout la baisse de la déformation de fluage », reprend Raphaël Bucher. En effet, pour permettre aux bétons d’atteindre de hauts niveaux de résistance comme de durabilité, plusieurs critères sont essentiels : performances mécaniques, coefficient de diffusion des ions chlorures et fluage.  Une empreinte carbone réduite Ainsi, le coefficient de diffusion permet de simuler une cinétique de propagation des ions chlorures à travers le béton. Plus ce coefficient est faible, moins le béton sera sensible au risque de dépassivation des aciers d’armature.  C’est-à-dire au risque de voir se déclencher une action d’oxydation de l’acier (rouille) qui peut conduire à la ruine du béton. Le fluage du béton correspond à sa déformation propre sous une charge constante et permanente. L’objectif recherché est de minimiser autant que possible cette déformation. D’autant plus que le niveau de fluage est nécessaire pour qualifier les bétons employés dans les ouvrages de grandes hauteurs et/ou certains ouvrages précontraints. Dernier argument positif et non des moindres pour le Métaflash-HP : une empreinte carbone réduite. Compte tenu de son process de production (séjour de quelques secondes dans un calcinateur, à une température de 750 °C au maximum), le nouveau venu génère moins de 250 kg éq CO2/t. Toujours quelques kilogrammes de carbone économisés, en comparaison au ciment ou à la fumée de silice auquel ce métakaolin flash peut se substituer.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 25 jours

Dossier : Le portrait du pompage du béton en France

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Le Top Dix du pompage Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir » Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Le pompage du béton fait pleinement partie des services proposés par le producteur de BPE Cemex. Une offre présente sur l’ensemble de la zone d’influence de l’industriel. Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021. SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. En France, la production de bétons prêts à l’emploi a été d’environ 36,5 Mm3pour l’année 2020. Soit un recul de 9 % comparé à 2019, largement expliqué par la crise sanitaire liée au Covid-19. Aujourd’hui, près de 25 % de ce volume produit est mis en œuvre à la pompe sur site. Ceci, avec des variations régionales. Ainsi, le secteur Provence – Alpes – Côte d’Azur occupe la première marche du podium, avec près de 30 % pompés. A l’autre extrémité se situe la Bretagne, région plus orientée “tapis” pour le transfert du béton. D’une manière générale, une opération de pompage moyenne oscille entre 25 et 30 m3mis en œuvre. Par définition, le pompage est un métier de proximité, car l’acheminement de la pompe entre sa base et le chantier n’est pas comptabilisé. C’est seulement la prestation en tant que telle qui déclenche une facturation. Donc, faire rouler une pompe sur de longues distances n’a pas de sens au plan économique. D’autant plus que la motorisation de ces véhicules est optimisée pour fournir l’énergie nécessaire à l’équipement de pompage et non pour faire du transport… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } ); Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 27 jours

Les isolants biosourcés doubleront leurs capacités de production dans 3 ans

L’association des industriels de la construction biosourcée prévoit un doublement de ses capacités de production d’ici 2025, avec de nouvelles implantations sur le territoire.
Il y a 4 ans et 28 jours

SMAC a finalisé la vente de Skydôme et Essemes services

Cette vente s’inscrit pleinement dans la stratégie de SMAC qui se recentre sur son cœur de métier, à savoir son activité de travaux : étanchéité, bardage, façade architecturale ainsi que l’entretien maintenance de l’enveloppe du bâtiment.Franck Davoine, Président de SMAC souligne : « L’achèvement de ces deux processus de vente représente une réelle opportunité pour SMAC. Nous allons pouvoir nous concentrer sur notre mission à savoir : concevoir, construire et entretenir de manière éco-responsable l’enveloppe du patrimoine immobilier d’aujourd’hui et de demain. » Il est en effet à noter que le secteur du bâtiment représente 45 % de la consommation énergétique finale et 20 % des émissions de gaz à effet de serre.Rappelons qu’au début du mois de mars 2021, SMAC a finalisé la vente de son pôle de production et de commercialisation de membranes, Axter.
Il y a 4 ans et 28 jours

Kawneer se développe et se recentre sur son cœur de métier

Malgré la crise, le concepteur gammiste Kawneer, spécialiste de l’aluminium a su maintenir son activité et détient toujours 15% de parts de marché en France. Afin de pérenniser cette dynamique de croissance, l’industriel souhaite désormais se recentrer sur son cœur de métier, optimiser sa production et son organisation. Le groupe a décidé d’investir près d’1 million d’euros pour créer une ligne de sertissage d’ici juin 2021. L’internalisation de cette nouvelle ligne industrielle sur le site de Montpellier permettra à Kawneer France de diviser par deux ses délais de livraison et d’offrir au marché une meilleure qualité de services. Afin d’augmenter la production et la commercialisation de la porte K190 RPT fabriquée actuellement sur le site de Guérande, une ligne de production sera installée sur le nouveau site. Un Directeur de Production fort d’une expérience de 25 ans dans la fabrication de menuiseries y est nommé et une dizaine de postes seront créés d’ici à 2022. En parallèle, le groupe a pour ambition de doubler les effectifs de son réseau de partenaires, INITIAL, qui regroupe des fabricants français indépendants experts de la menuiserie 100% aluminium.
Il y a 4 ans et 29 jours

« Lean Construction : une démarche favorable à la prévention », le nouvel ouvrage de l’OPPBTP

Ce nouvel ouvrage en présente les résultats, qui démontrent la large convergence entre Lean et prévention et leur contribution positive conjointe à la performance des opérations de construction.Le Lean Construction, un atout à ne pas négligerNé dans les années 1980 aux Etats-Unis, le Lean se fonde sur un certain nombre de principes visant à améliorer la qualité de production, réduire le gaspillage et répondre aux nécessités de délais et de coûts.L'OPPBTP a souhaité mettre en œuvre et observer le déploiement du Lean dans le domaine de la construction et apporter sa contribution sur des chantiers. Il s'agissait d'anticiper par une étude méthodique, concertée, évolutive et évaluée, tous les engrenages du chantier dès sa conception. L'objectif était de mettre en adéquation les ressources disponibles et les moyens alloués au projet pour atteindre une qualité maximale, en s'attachant à la performance globale, à l'équilibre entre les acteurs, à la sécurité et la préservation des conditions de travail des opérateurs et encadrants.Ce nouvel ouvrage complète le rapport d'étude paru en 2018, « Lean Construction - démarche d'optimisation de la production et de réduction des gaspillages sur chantier », édité par la FFB Nouvelle Aquitaine et l'OPPBTP à la suite de la mise en place d'un programme d'observation sur chantiers. Ces chantiers expérimentaux menés par l'OPPBTP et ses partenaires ont démontré tout l'intérêt du Lean sur les opérations de construction et son rôle majeur pour permettre aux entreprises d'allier prévention et performance.Un ouvrage pédagogique et complet pour les professionnels de la constructionCet ouvrage regroupe toutes les clés pour faciliter l'appropriation et la mise en œuvre du Lean Construction par tous les acteurs d'un chantier. L'OPPBTP souhaite ainsi aider ces derniers à s'en emparer et à découvrir ce nouveau mode de travail collaboratif. Il s'agit de réunir tous les intervenants dans une démarche préventive, coopérative et performante.L'ouvrage revient sur l'historique du Lean et retrace son développement et son évaluation sur divers chantiers expérimentaux. Il propose également des outils pour un déploiement équilibré. L'OPPBTP aborde ainsi le Lean sous l'angle de la prévention des risques professionnels afin de favoriser la montée en compétence de tous les acteurs.L'OPPBTP propose une vision du Lean Construction reposant sur 8 principes fondamentaux:La transparence : formuler clairement et précisément des objectifs permettant leur acceptation et leur application par tous.Les enjeux : créer une synergie autour des enjeux des différents acteurs engagés sur un chantier pour atteindre un niveau de performance optimale.L'engagement des acteurs : inciter les acteurs à s'engager au respect des objectifs assignés.L'anticipation : maîtriser les événements grâce à une analyse multifactorielle.La participation de tous : améliorer la qualité, réduire les délais, diminuer les risques professionnels et augmenter la performance grâce au partage et à la mutualisation des informations entre tous les acteurs.La valeur ajoutée : identifier les tâches vectrices de désorganisation et de perte de temps pour proposer les solutions adaptées.L'amélioration continue : mettre en place des indicateurs fiables pour suivre les progrès réalisés en tenant compte des erreurs commises et des remèdes trouvés.Le management visuel : créer des supports visuels permettant de rendre les réunions de chantiers concrètes et opérationnelles.Ces principes s'accompagnent d'un certain nombre d'outils. L'OPPBTP détaille les avantages et les moyens de mise en pratique de chacun d'entre eux et donne de nombreux exemples d'application concrets :Le last planner system : ce planning collaboratif est un outil de pilotage de chantier exhaustif basé sur la participation et la concertation de tous les acteurs.Les indicateurs de suivi : il s'agit de la liste des objectifs à atteindre, présentée de manière simple, rapide et visuelle et accessible à tous. Chaque activité importante est liée à un indicateur pertinent dans le but de vérifier son avancement et son pourcentage de réalisation par rapport à ce qui était prévu.La méthode des 5S : cette approche a pour objectif d'améliorer la propreté et l'ordre dans l'environnement du travail selon cinq règles : Trier (Seiri) ; Ranger (Seiton) ; Nettoyer (Seiso) ; Standardiser (Seiketsu) et Respecter (Shitsuke).Le Plan d'Installation Dynamique du Chantier (PIDC) en phase de finitions : ce plan attribue des zones de rangement à chaque entreprise en fonction du poids des matériaux, des surfaces nécessaires à leur stockage, suivant des modalités de livraison prédéfinies avec les fournisseurs.Le Lean Construction au service d'une meilleure préventionCes bases établies, l'OPPBTP propose à tous les acteurs du chantier une aide précieuse pour les aider à s'approprier la démarche Lean Construction. Pour cela, l'ouvrage fournit une liste de 13 déterminants fondamentaux. Concrets et pratiques, ils couvrent la chronologie d'une opération.L'OPPBTP s'appuie sur eux pour apporter sa vision de l'acte de construire en Lean Construction, dans une optique de performance globale. Ce regard constitue une réelle innovation dans le domaine et rend son application opérationnelle en associant les principes philosophiques et les outils :La conception : elle aborde les problématiques de choix constructifs, les stratégies du projet, les définitions de missions des acteurs, l'implémentation Lean sur des problèmes particuliers et les délais que se fixe le maître d'ouvrage pour atteindre ses objectifs.Le référentiel Lean Construction : il regroupe les descriptions qualitatives, quantitatives et les attendus du projet.Les outils du Lean Construction : la démarche s'adopte progressivement et évolue au cours du temps en mettant en place, au fur et à mesure, les outils nécessaires.La concertation : cette phase doit permettre la mise en place d'un climat propice à l'échange et à la communicationÉquilibre préventif/curatif : ce déterminant vise à établir le meilleur compromis entre préventif et curatif en tenant compte des caractéristiques du chantier.Environnement du chantier : il s'agit d'un aspect très contraignant car notamment lié à des règlementations. Il doit faire l'objet d'une formulation précise pour ne pas compromettre le chantier et la sécurité des personnes.Qualité : la concertation et l'anticipation permettent de mieux équilibrer niveaux de prix et qualité de réalisation des prestations.Modes opératoires : mieux élaborer et transcrire les différentes phases nécessaires à la réalisation d'un chantier.Gestion des équipes : créer une véritable valeur ajoutée en constituant des équipes expertes et impliquées.Management : créer un nouveau mode de management capable de transmettre les bonnes pratiques et de les faire appliquer.Gestion des flux : l'étude de la gestion des flux (véhicules, engins, matériaux entrants et sortants, opérateurs) permet de dégager des marges de performance et de sécurité, et de limiter le port manuel de charges.Sécurité et propreté : l'analyse de l'environnement de travail (encombrements, accès difficiles…), des facteurs de risques physiques (rythme de travail, postures contraignantes, efforts physiques…) permet d'ajuster les mesures de prévention en lien avec une production efficace et équilibrée.Implication des fournisseurs : les process industriels des fournisseurs impactent les chantiers, notamment à travers les modalités de livraison, de colisage et de dimensionnement des véhicules. Il est donc primordial de les inclure dans la réflexion.Ces déterminants fondent un langage commun entre différents acteurs impliqués tout au long de l'acte de construction. Ils fixent un certain nombre d'objectifs clairement définis et créent une véritable dynamique de projet pour tous.Grâce à ses observations, l'OPPBTP peut aujourd'hui tirer de nombreux enseignements et préciser comment le Lean Construction déployé de manière équilibrée peut aider efficacement à une meilleure prévention.« Grâce aux études menées sur les chantiers, nous avons pu constater qu'une bonne gestion des flux a une incidence très forte sur les accidents tels que chute de hauteur et de plain-pied. Sécuriser ces flux en prenant en compte les déplacements des hommes, des matériels et des matériaux concourt considérablement à la diminution de l'accidentologie du BTP. Et c'est notamment cela que permet le Lean Construction. Avec ces cas concrets, nous avons pu mettre en évidence les répercussions positives du Lean Construction si les déterminants sont bien respectés. » Yves Chassagne, ingénieur prévention de l'OPPBTPTout l'enjeu de cet ouvrage édité par l'OPPBTP est de permettre aux différents acteurs de mettre en place une démarche Lean Construction à sa mesure, en tenant compte de ses besoins, de ses capacités et de ses enjeux. Et cela, afin de faire en sorte que les situations à risque diminuent sur les chantiers au fur et à mesure que les principes du Lean Construction seront adoptés.L'ouvrage « Lean Construction : une démarche favorable à la prévention » est disponible en téléchargement ici.
Il y a 4 ans et 30 jours

Le groupe Altrad "intéressé" par le maillot des All Blacks

En fin d'année, les All Blacks vont perdre leur principal sponsor, le géant américain des assurances AIG, dont le nom figure sur leur maillot, et la Fédération néo-zélandaise de rugby s'est mise en quête d'un nouveau partenaire."Les All Blacks c'est ce qui se fait de mieux en termes rugbystiques au plan mondial depuis longtemps. Nous sommes intéressés, c'est vrai. Mais à ce jour, rien n'est fait. Il est impossible d'affirmer que le groupe Altrad sera le prochain sponsor maillot des All Blacks", a expliqué Mohed Altrad, président du groupe éponyme spécialisée dans la production de matériels pour le bâtiment et les travaux publics."Des négociations sont en cours. On ne veut pas acheter les All Blacks, juste être sponsors. On fait du commerce, comme l'a fait AIG, comme on le fait actuellement avec l'équipe de France. On ne veut pas s'immiscer dans la gestion ni imposer aucune contrainte", a ajouté celui qui préside aussi le club de Montpellier."Je ne suis pas en première ligne dans la négociation. J'ai délégué cela à un de mes directeurs commerciaux. Mais disons que, dans le deal proposé, il y a des choses qui peuvent convenir, d'autres moins. Le prix entre en jeu de manière significative car (...) les montants d'avant ou d'après pandémie ne sont plus les mêmes", poursuit Altrad dont l'entreprise est devenue sponsor maillot des Bleus en 2018.La Fédération néo-zélandaise, qui négocie aussi l'entrée d'un fonds d'investissement à son capital, avait noué un contrat de sponsoring de plusieurs millions de dollars avec AIG depuis 2012."On se pose la question de notre contrat avec l'équipe de France. Ce n'est pas +straight forward+ (rectiligne) car avoir le même sponsor de deux nations majeures du rugby cela ne s'est jamais vu. Est-ce que ça se justifie de consentir des efforts sur les deux équipes, faut-il en privilégier une ? Et puis quel type d'offre saisir ?", a par ailleurs affirmé Mohed Altrad.
Il y a 4 ans et 30 jours

Une démarche favorable à la prévention dans le BTP : le Lean Construction

Né dans les années 1980 aux Etats-Unis, le Lean se fonde sur un certain nombre de principes visant à améliorer la qualité de production, réduire le gaspillage et répondre aux nécessités de délais et de coûts.  L’OPPBTP a souhaité mettre en œuvre et observer le déploiement du Lean dans le domaine de la construction et apporter sa contribution sur des chantiers. Il s’agissait d’anticiper par une étude méthodique, concertée, évolutive et évaluée, tous les engrenages du chantier dès sa conception. L’objectif était de mettre en adéquation les ressources disponibles et les moyens alloués au projet pour atteindre une qualité maximale, en s’attachant à la performance globale, à l’équilibre entre les acteurs, à la sécurité et la préservation des conditions de travail des opérateurs et encadrants. L’OPPBTP a mené des études sur plusieurs chantiers expérimentaux. Elle présente les résultats dans un ouvrage qui démontrent la large convergence entre Lean et prévention et leur contribution positive conjointe à la performance des opérations de construction.  https://www.preventionbtp.fr/ressources/documentation/ouvrage/lean-construction-une-demarche-favorable-a-la-prevention#  
Il y a 4 ans et 30 jours

Plaque de plâtre : Saint-Gobain va densifier son outil de production en Roumanie

INVESTISSEMENT. Le groupe de matériaux de construction, Saint-Gobain, annonce vouloir réaliser une deuxième ligne de production de plaques de plâtre dans son usine de Turda, en Roumanie.
Il y a 4 ans et 30 jours

Malgré des voix discordantes, la préfecture valide la construction d'une usine Rockwool

USINE. Malgré l'avis défavorable du commissaire enquêteur et plusieurs opposants, la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement a validé le projet de construction d'une unité de production de laine de roche Rockwool dans l'Aisne. Détails et réaction de Rockwool.