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Il y a 4 ans et 30 jours

2020, année record pour les nouvelles capacités en énergies renouvelables à travers le monde

En 2020, les nouvelles capacités en énergies renouvelables ont dépassé les estimations et battu tous les records, malgré le ralentissement économique dû à la pandémie de COVID-19. Selon les données publiées aujourd'hui par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), ce sont plus de 260 gigawatts (GW) de capacité en énergies renouvelables qui ont été mis en place l'année dernière, soit une croissance 50% plus rapide que celle qui avait été enregistrée en 2019.Les statistiques annuelles publiées par l'IRENA en 2021 sur les capacités en énergies renouvelables montrent que ces dernières ont considérablement augmenté par rapport au total des nouvelles capacités de production énergétique installées et ce, pour la deuxième année consécutive. Plus de 80% de toutes les nouvelles capacités d'électricité mises en place l'an dernier exploitent des sources d’énergie renouvelables. Le solaire et l'éolien comptent pour 91% de ces nouvelles capacités.La croissance relative des énergies renouvelables s'explique en partie par le fléchissement, en termes nets, de la capacité de production d'électricité à partir de combustibles fossiles en Europe, en Amérique du Nord et, pour la première fois, en Eurasie (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Fédération de Russie et Turquie). Au total en 2020, 60 GW de capacités nouvelles à base de combustibles fossiles ont vu le jour, contre 64 GW l'année précédente, ce qui montre que le tassement de l'expansion des combustibles fossiles se poursuit.« Ce que ces chiffres révèlent, c'est une histoire tissée de résilience et d'espoir. Malgré les défis et l'incertitude qui ont plané sur 2020, les énergies renouvelables sont devenues une source d'optimisme fondamental pour un avenir meilleur, plus équitable, résilient, propre et juste », a déclaré le Directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « Le coup d'arrêt que l’humanité a vécu a été l’occasion d’un moment de réflexion ; cela nous donne une chance de prendre le chemin d'une prospérité sans laissés-pour-compte, et je crois que nous allons saisir cette chance. »« Malgré cette période éprouvante, 2020 marque, comme nous l’avions prévu, l'avènement de la décennie des énergies renouvelables », a poursuivi M. La Camera. « Les coûts baissent, les marchés des technologies propres se développent et jamais auparavant les avantages de la transition énergétique n'ont été aussi évidents. Rien ne pourra arrêter cette tendance, mais comme le souligne notre "Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales", il reste encore énormément à faire. Notre perspective 1,5 degrés démontre que de massifs investissements énergétiques prévus doivent être réorientés pour soutenir la transition, si l'on veut atteindre les objectifs pour 2050. En cette décennie cruciale, la communauté internationale doit prendre acte de cette tendance et y voir une source d'inspiration pour aller plus loin », a-t-il conclu.L'augmentation de la capacité installée (de 10,3%) dépasse les projections de long terme qui tablaient sur une croissance plus modeste d'une année sur l'autre. A la Fin de l’année 2020, la capacité mondiale de production d'énergie de sources renouvelables s'élevait à 2 799 GW, l'hydroélectricité se tenant toujours en tête (1 211 GW), bien que le solaire et l'éolien rattrapent rapidement leur retard. Les deux sources variables d'énergies renouvelables qui ont dominé l'expansion des capacités en 2020 sont les nouvelles installations solaires (127 GW) et éoliennes (111 GW). Ce sont la Chine et les États-Unis d'Amérique qui ont connu la croissance de marché la plus marquée et ce dès 2020. La Chine, qui est d'ores et déjà le plus vaste marché des énergies renouvelables au monde, s'est dotée l'an dernier de 136 GW de capacité supplémentaire, pour l'essentiel en énergies éolienne (72 GW) et solaire (49 GW). Les États-Unis d'Amérique se sont dotés quant à eux de 29 GW de capacité énergétique de sources renouvelables l'an dernier, soit une augmentation 80% plus rapide qu'en 2019, et répartie entre le solaire (15 GW) et l'éolien (env. 14 GW). L'Afrique a poursuivi sur la voie d'un développement régulier : de nouvelles capacités ont vu le jour sur le continent à hauteur de 2,6 GW, soit un peu plus qu'en 2019. L'Océanie est restée la région à la croissance la plus rapide (+ 18,4%), bien qu'elle ne représente qu'une petite fraction de la capacité mondiale et que presque toute cette expansion ait eu l’Australie pour théâtre.Points forts par technologie :Hydroélectricité : la croissance de l'hydroélectricité s'est redressée en 2020, plusieurs grands projets prévus pour 2019 ayant été mis en service cette année-là. La Chine s'est dotée de 12 GW de capacité supplémentaire et la Turquie de 2,5 GW.Énergie éolienne : l'expansion de l'énergie éolienne a presque doublé en 2020 par rapport à 2019 (111 GW contre 58). La Chine s'est dotée de 72 GW de capacités nouvelles et les États-Unis d'Amérique de 14 GW. Dix autres pays ont augmenté leur capacité de production d'énergie de source éolienne de plus de 1 GW en 2020. L'éolien offshore s'est développé pour atteindre environ 5% de la capacité éolienne totale en 2020. Énergie solaire : la capacité solaire totale atteint désormais à peu près le même niveau que la capacité éolienne, ce qui est en grande partie dû à l'expansion qu'a connue l'Asie en 2020 (78 GW). La capacité installée a connu une nette expansion en Chine (49 GW) et au Viet Nam (11 GW). Le Japon s'est doté quant à lui de plus de 5 GW supplémentaires. L'Inde et la République de Corée se sont dotées de capacités solaires supplémentaires de plus de 4 GW. Les États-Unis d'Amérique se sont dotés de 15 GW supplémentaires.Bioénergie : l'expansion nette des capacités a baissé de moitié en 2020 (2,5 GW contre 6,4 GW pour 2019). La capacité de production de bioénergie en Chine a augmenté de plus de 2 GW. L'Europe est la seule autre région à avoir connu une expansion significative en 2020, ses capacités de production bioénergétique ayant augmenté de 1,2 GW, un chiffre comparable à celui de 2019.Énergie géothermique : très peu de nouvelles capacités ont été mises en place en 2020. La Turquie s'est dotée de capacités supplémentaires à hauteur de 99 MW et de petites expansions ont eu lieu aux États-Unis d'Amérique, en Italie et en Nouvelle-Zélande.Électricité hors réseau : la capacité hors réseau a augmenté de 365 MW en 2020 (+ 2%) pour atteindre 10,6 GW. Le solaire a augmenté de 250 MW pour atteindre 4,3 GW et l'hydroélectricité est restée pratiquement inchangée à environ 1,8 GW.
Il y a 4 ans et 30 jours

Materr'Up veut industrialiser sa production de bétons de terre bas carbone

Avec ses bétons locaux, à base d’argile ou de terres excavées, Materr’Up start-up industrielle dédiée à la construction bas carbone, veut déployer des solutions constructives innovantes et vertueuses.
Il y a 4 ans et 34 jours

La centrale à charbon du Havre a définitivement arrêté sa production

ÉNERGIE. Comme le Gouvernement et EDF l'avaient annoncé en janvier 2020, la centrale à charbon du Havre, une des quatre dernières installations de ce type en France, a définitivement arrêté sa production ce 1er avril 2021.
Il y a 4 ans et 34 jours

L'administration valide le PSE de la raffinerie de Grandpuits

La Direccte (direction générale des entreprises de la concurrence, de la consommation du travail et de l'emploi) d'Île-de-France "décide que l'accord collectif relatif au plan de sauvegarde de l'emploi de l'entreprise Total Raffinerie France est validé", indique un courrier de l'administration en date du 31 mars, selon un représentant de la CFDT (1er syndicat chez Total) pour le raffinage-pétrochimie.L'accord soumis par la direction a été signé fin février, par la CFDT, FO et la CFE-CGC après presque 40 jours de grève sur le site.Total avait annoncé en septembre que le raffinage à Grandpuits cesserait fin 2021 et le stockage de produits pétroliers fin 2023 pour laisser place à un projet de reconversion centré sur la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.Estimé à 500 millions d'euros, ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes, selon le groupe, qui a assuré que 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville seraient maintenus.Pour la CGT, qui indique dans un communiqué se "réserver la possibilité" de saisir la justice pour faire invalider le PSE, cet accord va entériner "700 suppressions de postes" parmi le personnel et les sous-traitants.Selon l'organisation syndicale, ce PSE "reproduit des modèles d'usine développés en Thaïlande ou en Espagne. La Direccte, et par ce biais l'Etat lui-même, assume donc d'entériner l'existence d'une véritable poudrière en Seine-et-Marne. Nous affirmons que cela pose le risque d'un nouveau +Lubrizol+ dans le département".L'incendie survenu le 26 septembre 2019 sur un site classé Seveso seuil haut de la société Lubrizol à Rouen avait provoqué un immense nuage de fumée noire de 22 km de long.
Il y a 4 ans et 34 jours

Trophées Coach Copro, Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades, acteurs majeurs du grand prix du jury

Premier concours en France qui récompense les réalisations de rénovation énergétique les plus exemplaires, Les Trophées Coach Copro visent à valoriser et affirmer la nécessité de rénover énergétiquement les copropriétés. L’Agence Parisienne du Climat, en soutien de la Ville de Paris, de la Métropole du Grand Paris et de l’ADEME, et en partenariat avec les ALECS de la métropole parisienne (Plaine Commune, CAEU, MVE, ALEPTE, ALEC, POLD et GPSO) ont lancé la seconde édition de ce grand concours qui a récompensé – le mercredi 24 mars dernier – les travaux les plus remarquables, répondant à des critères de sélection précis, en phase avec la transition écologique du territoire. Cette année, à nouveau, deux entités du Groupe Lorillard : Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades apparaissent comme des acteurs majeurs de la transition énergétique en ayant contribué à la rénovation de la copropriété Jean Jaurès, lauréate du Grand Prix du Jury. LA COPROPRIETE DE LA RUE JEAN JAURES PARIS Située dans le 19ème arrondissement parisien, cette copropriété de 41 logements, construite en 1979, a bénéficié des dispositifs Copropriété Objectif Climat et OPATB 19 de la Ville de Paris. La conception du projet de rénovation a inclus l’isolation thermique extérieure des façades et de la toiture, le changement des menuiseries, l’amélioration des systèmes de ventilation et de production d’eau chaude sanitaire. Sur ce projet, c’est à nouveau l’agence de maîtrise d’oeuvre, Réanova, qui est intervenue et qui a collaboré avec les entités Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades, du Groupe Lorillard.                                       Le chantier, démarré en janvier 2019, s’est achevé en février 2020. Lorenove Grands Comptes a réalisé la pose en rénovation de 110 menuiseries. Les anciennes menuiseries en aluminium, simple vitrage, ont été remplacées par des fenêtres Khélio 2 et des coulissants Lumys, en aluminium bicolores, finitions blanc en intérieur et Anodic Natura en extérieur. Les menuiseries situées côté rue, ont été équipées d’un vitrage technique permettant un affaiblissement acoustique de 34 dB. 28 volets roulants ont également été changés par des coffres, isolés intérieurement et équipés de volets roulants Thermo-Reflex. Lorillard Façades a réalisé toute l’isolation et la rénovation des différentes façades avec un système ITE en panneaux résoliques de 90 mm sur les pignons et en rez-de-chaussée, un système ITE en Laine de Roche de 160 mm avec enduit mince sur l’ensemble des façades restantes. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 296 kWhep/m²/an (E) à 121 kWhep/m²/an (C). Pour plus d’information sur ce chantier : https://paris.coachcopro.com/fiche-de-site/3fc8c96c-80c3-4884-a3d9-11353d33f2a7                                         PLUSIEURS CHANTIERS EN LICE Parmis les 20 copropriétés candidates, 3 autres projets, pour lesquels Lorenove Grands Comptes est également intervenu, étaient en lice pour les Trophées. Une anecdote qui tend à souligner l’expertise de la marque en matière de rénovation énergétique des bâtiments. – Résidence des Jardins Albertivillariens. Située sur la commune d’Aubervilliers (93) cette résidence de 69 logements, construite en 1974, a bénéficié d’une rénovation énergétique rassemblant les prestations d’isolation thermique extérieure des façades et des pignons, l’isolation des planchers bas, la réfection de la toiture terrasse (710 m²), l’amélioration de l’électricité des parties communes des sous-sols, la mise en oeuvre d’une ventilation mécanique contrôlée hygroréglable ainsi que le remplacement des fenêtres d’origine. Sur ce projet, l’agence de maîtrise d’oeuvre, Réanova, qui a déjà plusieurs fois collaboré avec le Groupe Lorillard, s’est adressée très logiquement à celui-ci pour la mise en oeuvre. Proposant des prestations globales avec ses partenaires – Lorillard Façades pour la rénovation et l’isolation de façade, Protectéa, spécialiste du désamiantage et déplombage – Lorenove Grands Comptes est apparu comme un interlocuteur privilégié : l’approche plurielle du Groupe se fait mutualisante dans ses expertises, pour la réussite d’un projet. Le projet a donc articulé 4 experts, 4 acteurs collaboratifs travaillant en commun, Lorenove Grands Comptes, Lorillard Façades, Soprema (travaux d’étanchéité) et EMC-Airtec (réfection du système de ventilation) ; chaque entreprise intervenant selon son domaine d’expertise, lors des différentes phases du chantier. Pour faciliter l’échange collaboratif avec Reanova, Lorenove Grands Comptes est désigné mandataire financier principal pour un projet à plus d’un million d’euros : Lorillard Façades, Protectéa et Lorenove Grands Comptes représentant 85% du montant total du marché. Le chantier, démarré au printemps 2017, s’est achevé en avril 2018. La réalisation finale atteint 187 fenêtres LUMYS, en aluminium finition Anodic Natura, intérieur et extérieur, qui s’adaptent parfaitement aux façades existantes, et apportent un maximum de luminosité et de confort de vie à l’habitant. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 241 kWhep/m²/an (E) à 135 kWhep/m²/an (C). Pour plus d’information sur ce chantier : https://alec-plaineco.coachcopro.com/fiche-de-site/2d97249e-0749-4cf3-9670-5a06008f0fe7 – Résidence du Clos de la Garenne Située sur la commune de Fresnes (94), cette copropriété a été construite dans les années 1960 et se compose de 12 bâtiments (répartis en 11 copropriétés) et plus de 1100 logements. Les bâtiments vieillissent mal, les façades en béton enduit ne sont pas isolées et présentent des tâches, des fissures, de la mousse par endroit. Par ailleurs la mauvaise performance thermique de l’enveloppe et des menuiseries simple vitrage ainsi qu’un système de ventilation défaillant engendrent des phénomènes de condensation et l’apparition de moisissure à l’intérieur des logements. Pour réaliser cet ambitieux projet de rénovation, le conseil syndical du Clos de la Garenne a fait appel au groupe pluridisciplinaire Île-de-France Energies pour réaliser l’audit architectural et énergétique et pour une mission de maîtrise d‘oeuvre. Le chantier, démarré début 2019, s’est achevé en février 2020. Lorenove Grands Comptes a été missionnée pour le remplacement des menuiseries privatives, la fermeture des loggias, le remplacement de 13 persiennes (par des persiennes en aluminium) en rez-de-chaussée sur le bâtiment E, la pose de volets roulants et le détalonnage des portes intérieures pour une meilleure circulation de l’air. 307 menuiseries aluminium simple vitrage ont été rénovées par des fenêtres Khelio 2 et des coulissant Lumys, en aluminium de finition Anodic Natura. Des volets roulants ont été mis en oeuvre également. La fermeture des loggias a également été réalisée avec des coulissants Lumys. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 307 kWhep/m²/an (E) à 209 kWhep/m²/an (D). Pour plus d’information sur ce chantier : https://energie-caue94.coachcopro.com/fiche-de-site/9db92a50-be45-4037-a4d7-054251eea5cc – Copropriété de la rue Edouard Lockroy Paris Située dans le 11ème arrondissement parisien, cette copropriété de 52 logements, construite en 1974, a bénéficié du dispositif EcoRénovons Paris de la Ville de Paris. Le chantier a démarré en janvier 2019. En premier lieu, une intervention de désamiantage a été nécessaire avant la réalisation des travaux de façades. Le ravalement s’est accompagné du remplacement de l’ensemble des menuiseries ainsi que de l’isolation des planchers bas sur locaux non chauffés, de la mise en place d’un système de ventilation mécanique hygroréglable type-A, ainsi que d’une amélioration du réseau de chauffage. Lorenove Grands Comptes a remplacé les 79 menuiseries en bois, simple vitrage, par des fenêtres aluminium Khelio 2 et des coulissants aluminium Lumys, finition blanc intérieur et marron extérieur. Les portes du hall et de l’accès du toit-terrasse ont également été rénovées par des portes aluminium. L’étiquette de performance énergétique (énergie primaire) des logements est passée de 151 kWhep/m²/an (D) à 98 kWhep/m²/an (C). Pour plus d’information sur ce chantier : https://paris.coachcopro.com/fiche-de-site/33a1dc03-75c3-4121-a1bd-bfd7e85d17b4   Rappelons que les Trophées métropolitains CoachCopro poursuivent deux objectifs : valoriser les rénovations en copropriétés les plus remarquables et mettre en avant les acteurs professionnels qui interviennent conjointement sur ces opérations d’envergure. Cependant, les projets qui candidatent doivent répondre à plusieurs critères et notamment : – posséder le statut de copropriété ; – être situés sur le territoire de la métropole du grand Paris ; – avoir réceptionné l’opération de rénovation énergétique entre le 1er janvier 2016 et le 15 novembre 2020 (chantier terminé) ; – atteindre au moins 30 % de gains énergétiques projetés ; – ne pas avoir déjà candidaté aux Trophées CoachCopro 2019. Pendant ces 4 mois, le jury a étudié les projets candidats au regard de 4 critères : leur financement (coût et aides obtenues), leur aspect durable, leur reproductibilité et leur innovation. Engagés pour la réhabilitation des bâtiments à travers le développement durable et la valorisation du patrimoine bâti Lorenove Grands Comptes et Lorillard Façades sont fiers de contribuer à prouver qu’une éco-rénovation de qualité est possible, accessible et duplicable. 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Il y a 4 ans et 34 jours

La Caisse des dépôts a vu son bénéfice net divisé par trois en 2020

Au total, la "Caisse" a dégagé l'an passé un bénéfice net de 777 millions d'euros, à comparer au bénéfice de presque 2,5 milliards obtenu en 2019, a-t-elle fait savoir dans un communiqué.Dans le détail, le fonds d'épargne, où est centralisée et gérée une large part de l'épargne réglementée des Français, a vu son bénéfice net divisé par deux, passant de 412 millions en 2019 à 210 millions en 2020.La section générale, qui rassemble quant à elle toutes les autres activités du groupe en dehors du fonds d'épargne, a dégagé un bénéfice net de 566 millions l'an passé, contre un peu plus de deux milliards en 2019.La Caisse des dépôts est notamment actionnaire d'un certain nombre de filiales et participations stratégiques, telles que La Poste, l'opérateur de transports Transdev, la société touristique Compagnie des Alpes ou encore le groupe immobilier Icade, qui ont connu l'an passé des baisses plus ou moins importantes des revenus en raison de la crise du Covid-19.Ceci étant, "l'année 2020 témoigne d'une très forte activité pour la Caisse des Dépôts", a fait valoir son directeur général Éric Lombard, cité dans le communiqué.Le groupe revendique ainsi une production de prêts "à un niveau élevé, avec un encours de prêts porté à 192 milliards d'euros et une amélioration des conditions des prêts accordés, notamment aux collectivités locales", ainsi qu'une forte collecte sur les livrets réglementés de plus de 20 milliards."Elle dispose de ressources solides pour assurer ses missions d'intérêt général, avec des fonds propres de plus de 50 milliards d'euros. Cela lui permet de se mobiliser fortement en accompagnement du plan de relance puisqu'elle a déjà engagé 30% des 26 milliards d'euros de nouveaux investissements en capital annoncés", ajoute M. Lombard.Au titre de ses résultats 2020, la Caisse des dépôts reversera 514 millions d'euros au budget de l'État.
Il y a 4 ans et 34 jours

Mann+Hummel lance des purificateurs d'air antiviraux pour lutter contre la Covid-19

La pandémie de Covid-19 a bouleversé la vie quotidienne des habitants partout dans le monde. Par crainte du virus et pour limiter sa propagation, des restrictions ont dû être mises en place comprenant de gestes barrières, des couvre-feux et des fermetures de magasins et de restaurants. Nous portons des masques, nous nous lavons et nous désinfectons régulièrement les mains et nous aérons les pièces dans lesquelles nous vivons. Pourtant, le doute subsiste. Le Covid-19 et d’autres virus ne sont-ils pas présents dans l'air lorsque nous sommes au restaurant, dans la salle d'attente d'un cabinet médical ou dans une salle de classe ?Les spécialistes de la filtration de MANN+HUMMEL (Ludwigsburg, Allemagne) ont mis au point des méthodes et des appareils efficaces pour purifier l'air de manière fiable.« Nos purificateurs d'air antiviraux sont capables de filtrer en toute sécurité plus de 99,995 % des virus, bactéries et micro-organismes présents dans l'air ambiant grâce à leurs filtres HEPA H14 certifiés ISO 29463 et EN1822 », explique Jan-Eric Raschke, directeur des systèmes de solutions d'air chez MANN+HUMMEL. « Nos appareils sont compacts et silencieux, peu coûteux d’utilisation et faciles à entretenir. »« Nous sommes également en mesure de lutter contre les virus en améliorant les systèmes de ventilation et de climatisation déjà installés » déclare Frank Spehl, directeur R&D de la division « Filtration de l’air » de MANN+HUMMEL.En les équipant de filtres HEPA, les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) peuvent contribuer à une amélioration significative de la qualité de l'air sans intervention majeure ni augmentation des coûts énergétiques.Utilisation de la technologie des salles blanchesCes avancées sont rendues possibles grâce à la longue expérience de MANN+HUMMEL en la matière : depuis 80 ans, ses experts séparent l'utile du nuisible avec des dispositifs de filtration de pointe. Déployés d’abord dans le secteur automobile à partir de 1941, ces dispositifs ont successivement été étendus à d'autres domaines. A titre d’exemple, la Société assure avec succès, depuis six décennies, l'assainissement de l'air dans les environnements les plus sensibles comme les salles blanches et les salles d'opération.« Nous avons pu nous appuyer sur ces précieuses connaissances pour développer nos purificateurs d'air. Cela nous a permis de rapidement mettre ces appareils sur le marché : ils ont été testés avec succès dans le cadre de nombreuses études scientifiques et sont maintenant à la disposition de nos clients pour un usage simple et fiable », déclare M. Raschke.Cette réussite s’explique aussi par le choix d’internaliser la production de ces filtres : « Tous les filtres que nous installons sont produits et testés au sein de nos sites de production européens. Même si le terme ‘filtre HEPA’ n'est pas protégé, nos clients peuvent compter sur MANN+HUMMEL pour leur fournir des produits d'excellence : si nos filtres sont étiquetés HEPA, nous garantissons qu’ils sont de qualité HEPA », affirme M. Spehl. Que le virus mute ou que la pandémie du Covid-19 s'atténue, ces filtres seront toujours de grande utilité. En effet, même les virus de la grippe et le pollen n'ont aucune chance face à eux ! Grâce à ces filtres, même les personnes allergiques peuvent respirer tranquillement.Les produits en un coup d'œilEn fonction de la taille de la pièce, trois systèmes mobiles de purification de l'air sont disponibles pour fournir un air plus sain et sans virus, et ce dans pratiquement tous les types d’intérieur : l'OurAir SQ 500 (pour les pièces mesurant jusqu'à 40 mètres carrés), l'OurAir TK 850 (pour les pièces mesurant jusqu'à 70 mètres carrés) et l'OurAir SQ 2500 (pour les pièces mesurant jusqu'à 200 mètres carrés). Pour les pièces particulièrement grandes, plusieurs unités peuvent être placées de manière modulaire. Suivant le principe du « plug-and-play », les OurAir fournissent immédiatement un air plus sain.Chaque modèle de la gamme est équipé d'un filtre HEPA H14 qui capture plus de 99,995 % des virus, bactéries et autres micro-organismes présents dans l'air. Ces filtres sont testés individuellement afin de garantir le plus haut niveau de sécurité. Nos purificateurs d'air offrent une qualité d'air équivalente à celle que l'on trouve dans les salles blanches et les salles d'opération, contribuant ainsi à faire des espaces intérieurs des lieux sûrs et libérés de tout virus. Les systèmes de CVC existants peuvent également être équipés de filtres HEPA ou complétés par des unités mobiles OurAir.
Il y a 4 ans et 35 jours

Le groupe français Toupret annonce l’acquisition du fabricant d'enduits polonais KMK Gips

Avec cette acquisition, le fabricant français d'enduits de préparation des fonds poursuit ses objectifs de croissance à l'international et son déploiement en Europe de l'Est, notamment en Pologne. Cette nouvelle usine permet au groupe TOUPRET d'augmenter fortement ses capacités de production et d'assurer une plus grande proximité auprès des acteurs des marchés professionnels et DIY (Do It Yourself).Acteur important du marché polonais, l'usine KMK Gips est implantée à Kamiensk au sud de Varsovie. Cette nouvelle unité de production du groupe TOUPRET sera intégrée à l'organisation existante de TOUPRET Polska, et dirigée par Monsieur Adam KREGLEWSKI, actuellement Directeur des opérations commerciales de TOUPRET en Pologne."Nous sommes ravis de cette annonce et nous sommes certains que cela permettra au groupe de déployer la marque TOUPRET en Pologne où elle est déjà bien implantée et reconnue comme la marque de référence des enduits de préparation des murs", précise Adam KREGLEWSKI, Directeur des opérations commerciales de TOUPRET en Pologne.Commentant cette annonce Gary HAWORTH, Directeur Général du Groupe TOUPRET, déclare : « Lors de l'ouverture de notre nouvelle usine et de notre plateforme logistique de Tigery en France en 2020, nous avions annoncé un plan stratégique important avec des investissements à hauteur de 20 millions d'euros sur 5 ans. L'acquisition de KMK Gips constitue aujourd'hui une des étapes majeures de notre plan de développement ».
Il y a 4 ans et 36 jours

CDC Habitat lance un appel à projets pour 30.000 logements en deux ans

RELANCE. Dans la droite ligne de son engagement d'acheter des dizaines de milliers de logements aux promoteurs, CDC Habitat lance un appel à projets pour 30.000 unités, en plus de sa production habituelle. Les premiers contrats devraient être signés dès le mois de mai.
Il y a 4 ans et 36 jours

Parution de l'étude "Roulépur" sur la rétention et la réduction des eaux pluviales rejetées

Les conclusions du programme d'évaluation « ROULEPUR », financé par l'agence de l'eau Seine-Normandie, l'Office Français de la Biodiversité (OFB) et ECOVEGETAL(1), montre, qu'à l'échelle annuelle, les parkings perméables retiennent jusqu'à 90% des eaux pluviales et réduisent, de plus de 80%, la majorité des polluants présents.Le programme de recherche « ROULEPUR » (2014-2020) avait pour but d'évaluer en conditions réelles la performance de solutions de rétention et de réduction à la source des polluants liés aux eaux de voiries et de parking. Rappelons que la question se pose avec acuité car chaque année c'est plus de 3,5 millions de m² qui sont goudronnés et donc imperméabilisés(2) et plus de 3 millions de m3 d'eaux pluviales, non traitées ou trop rarement, qui sont rejetées dans les rivières et à la mer(3).Dans le cadre de « ROULEPUR », plusieurs expériences, complémentaires l'une de l'autre, ont été mises en place par l'ensemble des partenaires techniques du programme. Notons, parmi celles-ci, l'expérience menée par ECOVEGETAL, le LEESU et le CEREMA, qui avait pour but de mesurer les capacités de rétention et de traitement des eaux pluviales polluées de différents types de systèmes de parkings perméables (végétalisés ou non) versus un parking imperméable.Lucie Varnède, docteure et ingénieure recherche chez ECOVEGETAL, a réalisé sa thèse dans le cadre du programme ROULEPUR. Elle explique les moyens matériels mis en place pour la mesure : « Nous étudions un parking ECOVEGETAL à Villeneuve-le-Roi réalisé il y a 7 ans, le parking perméable de l'entreprise ECOVEGETAL et des maquettes de simulation. »Pour les 20% d'événements où de l'eau s'écoule des drains des parkings perméables, la percolation de l'eau de pluie à travers les parkings perméables ECOVEGETAL permet d'écrêter les débits et de réduire significativement les débits de pointe en sortie de drains (entre 84 et 89%). ECOVEGETAL réalise la plupart des parkings perméables sans drains pour infiltrer la totalité des pluies. Pour l'expérience, les parkings lieux des mesures, ont été équipés de drains.L'évapotranspiration est aussi un élément important à prendre en compte dans la capacité des parkings perméables à gérer les eaux de pluies, avec des coefficients de ruissellement très faibles voire nuls en période estivale.L'étude ROULEPUR montre que pour la plupart des parkings perméables en France, il est possible d'infiltrer la totalité des pluies reçues, cela permettra une réalimentation des nappes phréatiques en milieu urbain.En ce qui concerne le traitement des polluants liés à l'écoulement des eaux pluviales, on observe que les parkings perméables permettent d'abattre plus de 80% des masses annuelles de 51 polluants.On pense, en particulier, aux concentrations en hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) lourds (générés, notamment, par la combustion des moteurs) et aux phtalates (utilisés essentiellement dans les plastiques en PVC). Les parkings perméables apportent également une solution pour le traitement de certains polluants comme les nonylphénol(4) ou encore le Bisphénol A(5), avec un abattement compris entre 20 et 80% selon les polluants.« Voilà autant de polluants que nous pourrions retenir pour éviter de polluer nos rivières et, par conséquence, la mer et les océans. Le développement des sols perméables est une urgence de premier plan pour gérer les eaux pluviales, réalimenter les nappes phréatiques et contribuer efficacement au rafraichissement du climat de nos villes. »Pierre Georgel – fondateur d'ECOVEGETAL(1)ECOVEGETAL, co-leader des toitures végétalisées, avec plus de 3 Millions de m² de toitures, et leader des parkings perméabilisés, avec plus de 4 millions de m², emploie 100 personnes réparties sur 4 sites de production en France. Son siège social est situé à Broué dans l'Eure et Loir (28).(2)Selon les déclarations de permis de construire enregistrées par les mairies en France métropolitaine. De plus, on estime que le total des surfaces bitumées chaque année pourrait s'élever à plus de 8 Millions de m² si on prend en compte les maisons individuelles et les parkings des villes, soit un département entier imperméabilisé tous les 10 ans.(3)Sources Bureau d'étude ECOVEGETAL(4)Nonylphénols sont des composés organiques utilisés en chimie. Ils sont théoriquement biodégradables mais toxiques.(5)Le Bisphénol est un composé organique utilisé dans la fabrication de résines et de plastiques. Il est considéré comme un perturbateur endocrinien.
Il y a 4 ans et 37 jours

Transition énergétique : "la consommation va devoir s'ajuster à la production"

POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE. Dans un rapport qui a suscité de vives réactions, le Haut commissariat au plan alerte sur les choix "largement contradictoires" des pouvoirs publics français en matière de politique énergétique : l'électrification tous azimuts d'une part, et la réduction de la capacité de production nucléaire d'autre part. Une situation qui risque de déboucher sur "un gouffre" entre le niveau de la consommation et celui de la production d'électricité.
Il y a 4 ans et 37 jours

Pollution plastique : un rapport pointe la nécessité d'une démarche de rupture

Face au constat préoccupant qu’elle dresse, elle présente une série de recommandations, posant en premier lieu les conditions d’une utilisation et d’une production raisonnées de ces polymères, devenus incontournables dans bien des domaines. Elle appelle notamment politiques, industriels et économistes à s’engager conjointement dans une démarche de rupture pour permettre d’intégrer la filière plastique dans les principes d’une économie circulaire. Mais elle insiste également sur la nécessité de développer des programmes de recherche ambitieux, afin de mieux comprendre le devenir des déchets plastiques et leur impact sur le vivant. Avec leurs multiples propriétés (légèreté, résistance mécanique et chimique, rigidité, souplesse ou élasticité), les plastiques sont devenus en l’espace de quelques décennies des matériaux incontournables, tant dans le secteur industriel que pour les usages de la vie domestique. En témoigne leur production mondiale qui ne cesse de croître, passant de 1 million de tonnes par an en 1950 à plus de 350 millions de tonnes par an aujourd’hui. Pourtant, issus d’une matière première non renouvelable, difficiles à recycler et à digérer par les micro-organismes, ces plastiques sont aujourd’hui reconnus comme source de pollution pour l’environnement. Ils affectent la totalité des enveloppes superficielles de la planète – océans, eaux douces, continents et atmosphère – jusqu’aux régions les plus reculées. Leur impact toxicologique sur les êtres vivants, bien qu’encore mal documenté, constitue une préoccupation croissante. Face à ce constat, qu’elle détaille dans son rapport, l’­­Académie des sciences s’inquiète de ce recours massif, et recommande une consommation raisonnée accompagnée d'une production adaptée des plastiques. Elle formule ainsi une série de recommandations, visant tous niveaux de la chaine production-utilisation de la filière plastique. Ainsi, outre l’indispensable tri sélectif à l’échelle individuelle et l’information des citoyens qui doit l’accompagner, l’Académie insiste sur les efforts à consentir de la part des acteurs industriels, pour repenser de manière radicale la production des plastiques et réduire la pollution à la source. Cette démarche doit nécessairement s’inscrire dans une action commune impliquant également les politiques et les économistes. Il s’agit notamment de remplacer les plastiques de commodité – un vrai défi car ils sont plus stables et moins chers à fabriquer – , de prendre en compte le recyclage des plastiques dès leur conception, en prévoyant un marquage facilitant le tri, de lutter contre l’obsolescence programmée, de favoriser les plastiques recyclables en instaurant des taxes sur le principe polleur-payeur et, de manière générale, de réduire leur production, que ce soit en proscrivant le recours à des polymères ou des adjuvants inutiles (notamment pour la fabrication des plastiques colorés), en arrêtant la fabrication de petits objets lorsque des produits de substitution existent, ou en banissant le suremballage. L’Académie souligne en outre que la transition de la filière plastique vers une nécessaire économie circulaire doit s’accompagner d’une compréhension précise du devenir des déchets plastiques et de leur impact sur la santé et l’environnement. Elle préconise le développement d’un programme ambitieux de recherche fondamentale et appliquée à l’échelle mondiale, au sein duquel la recherche française pourrait tenir un rôle moteur. Des études sur la chimie des polymères devraient par exempe permettre la mise au point de produits et méthodes garantissant un meilleur recyclage. En matière d’écologie, l’Académie souligne qu’il est nécessaire de mieux documenter le cycle biogéochimique global des déchets plastiques, et en particulier les phénomènes de fragmentation et de dégradation de ces déchets mal gérés menant à la production de micro et nanodébris qui se retrouvent à terme par dizaines de millions de tonnes dans les océans. Enfin, sur le plan sanitaire, de nouvelles recherches doivent être entreprise pour évaluer l’impact des déchets plastiques sur les écosystèmes et les êtres vivants, en approfondissant les études qui, jusqu’à présent, ne sont encore que très insuffisantes. Pour télécharger le rapport de l'Académie des sciences : cliquez ici
Il y a 4 ans et 37 jours

Logement : la production toujours loin de son niveau d'avant-crise

CONJONCTURE. Les chiffres de la construction montrent que les logements neufs, autorisés comme commencés, restent à un point bas comparé à la période d'avant le premier confinement. Le collectif semble pâtir d'autant plus de la crise.
Il y a 4 ans et 37 jours

Reconversion durable de l’ancien Collège Truffaut à Lyon

L’ancien Collège Truffaut, dans le 1er arrondissement de Lyon, a été construit entre 1884 et 1887 sous la direction de l’architecte Prosper Perrin. Bâtiment à l’architecture remarquable, il a été entièrement voué à l’enseignement, dès son ouverture en 1887. Il constitue un élément incontournable du patrimoine des Pentes de la Croix-Rousse, à la fois un symbole de la République et une institution, ce type d’école dite « Jules Ferry » est bâtie sur un modèle classique.  La Métropole de Lyon, propriétaire des lieux a souhaité initier la reconversion de ce site dont le projet devra aboutir à l’écriture d’une nouvelle page pour ce bâtiment emblématique, tout en prolongeant sa vocation initiale en faveur de la jeunesse.  Une consultation a donc été lancée en 2016 dans une volonté de (re)créer un lieu de vie, ambitieux et original, le tout en respectant les préconisations de conservation et mise en valeur du bâti : respect de la volumétrie existante, des modénatures, des façades et des grandes menuiseries existantes. Le bien faisant partie intégrante du patrimoine métropolitain, c’est un montage en bail emphytéotique à construction de 60 ans avec le promoteur et l’investisseur qui a été retenu par la collectivité, afin de s’assurer d’une conservation du bâtiment dans son giron à l’issue de celui-ci.  Le promoteur Linkcity Sud-Est associé à la SACVL en tant qu’investisseur, et son équipe de partenaires (Hirundi, Lyon BD, Les Petits Chaperons Rouges et l’AFEV) ont remporté l’appel d’offres de la Métropole de Lyon pour transformer cet établissement, sur les dessins des architectes BAMAA et ARCHIPAT, qui redonneront vie à cet ancien établissement scolaire. Les travaux seront réalisés par les équipes de Bouygues Bâtiment Sud-Est.  Une démarche forte a été engagée sur le projet de transformation du Collège Truffaut, en partenariat avec Minéka, association lyonnaise spécialisée dans le réemploi, pour favoriser le réemploi des matériaux de construction du bâti existant. Briques, planchers, poutres, fenêtres, portes, escaliers, radiateurs, parquet… Pas moins de 46 matériaux ont été identifiés et seront soit conservés dans la conception du projet, soit réemployés par des filières de réemploi ciblant des associations, professionnels et particuliers ou encore réutilisés sur la base vie du chantier. L’objectif de cette démarche, effectuée en amont du démarrage du chantier, est de prolonger le cycle de vie de ces matériaux et de contribuer ainsi à réduire la production de déchets. Au-delà du réemploi, et le bâtiment étant situé dans une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine, les équipes de Linkcity et Bouygues Bâtiment Sud-Est ont souhaité rénover de manière écoresponsable le bâtiment en sélectionnant et en proposant d’utiliser certains matériaux biosourcés. 75% des menuiseries extérieures seront conservées ou réalisées en bois, les 1 800 m2 de structure plancher seront réalisés en bois massif et les isolants seront quant à eux composés de ouate de cellulose. Le choix de ces matériaux biosourcés participera à la préservation des ressources naturelles en diminuant la consommation de matières premières d’origine fossile. 
Il y a 4 ans et 41 jours

Partenariat direction générale des finances publiques et ordre des géomètres-experts : la digitalisation en renfort du service public

Le but ? Faciliter l'accès aux données foncières et cadastrales au bénéfice de l'ensemble des usagers, particuliers, services de l'Etat, collectivités territoriales ou encore professionnels, et digitaliser l'ensemble des processus pour rendre le service public plus efficient.Chaque jour, les géomètres-experts sont amenés à produire des données foncières dans le cadre de la conduite de leurs missions. Si l'ensemble de ces actes fonciers sont publiés sur le portail Géofoncier depuis 2010, on estime néanmoins que 13 millions de ces documents - indispensables à la conduite d'opérations d'aménagement ou à la construction de logements - sont aujourd'hui stockés dans les archives des services du cadastre.La signature de cette convention passée entre la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) et l'Ordre des géomètres-experts (OGE) vise à digitaliser le stock de ces documents mais aussi leur production et répond ainsi à un triple objectif :La numérisation de la documentation (DMPC, croquis fonciers et minutes de remembrement) stockée et archivée dans les services du cadastre depuis 1956 et son financement par l'Ordre des géomètres-experts.La dématérialisation totale de la procédure de production des flux nouveaux de DMPC jusqu'à la signature électronique, qui a été expérimentée avec succès dans plusieurs directions départementales des finances publiques et qui a été proposée aux géomètres-experts pendant la période de confinement.Et la mise en œuvre d'un contrôle allégé en partenariat (CAP) des travaux de vérification des documents d'arpentage assurés par les services du cadastre.L'ensemble des documents cadastraux produits depuis plus d'un demi-siècle seront, dans les 5 prochaines années, numérisés puis versés sur le portail Géofoncier afin de les rendre accessibles gratuitement au public.Le Fonds Européen de Développement Régional a été sollicité pour financer une partie du projet puisqu'il s'inscrit dans une démarche de transition écologique et digitale qui concoure directement à l'intérêt général. Seule obligation pour la profession ? Garantir aux citoyens qu'ils auront librement accès à la base de données du portail Géofoncier.Cette opération de grande ampleur, couplée à la mise en œuvre d'un contrôle allégé en partenariat (CAP) des travaux de vérification des documents d'arpentage permettra également de simplifier le travail de vérification des documents d'arpentage qu'assure l'administration fiscale.Le Président du Conseil supérieur de l'OGE, Vincent Saint-Aubin, s'est dit « très honoré de cette convention qui fera du géomètre-expert et du portail Géofoncier des acteurs majeurs de la Blockchain du foncier ». « Ce travail de digitalisation relève de la mission de service public de notre Ordre et s'inscrit dans une véritable dynamique partenariale public/privé. », a conclu Vincent Saint-Aubin.
Il y a 4 ans et 41 jours

Action Logement a voté les montants consacrés à la relance de la construction de HLM

RELANCE. L'organisme paritaire va consacrer plus de 900 millions d'euros supplémentaires à la production de logements sociaux, dans le cadre de l'accord pour la construction de 250.000 HLM en 2021 et 2022.
Il y a 4 ans et 41 jours

Tekla Structures pour l’industrie du béton préfabriqué

Le logiciel Tekla Structures de Trimble est une solution logicielle performante, orientée BIM, idéale pour les constructions en béton préfabriqué. Le logiciel intègre la conception et l’exécution ainsi que la fabrication et la gestion de projet. Vous pouvez ainsi rationaliser l’intégralité du processus de préfabrication du béton, du devis a la livraison. Les outils intuitifs de Tekla Structures, vous permettent de modéliser précisément n’importe qu’elle structure et d’utiliser les données extraites du modèle pour planifier et contrôler votre production. Ainsi, en coordonnant efficacement toutes les opérations de conception, de fabrication et de montage, vous sécurisez la qualité des informations transmises et réalisez vos projets de manière plus fluide, sans erreurs et sans gaspillage.  Regarder la vidéo En savoir plus sur Tekla Structures 2021 – Tekla Structures pour le béton préfabriqué Logiciel Tekla de Trimble  Trimble produit les solutions logicielles Tekla, qui font partie du portefeuille de Trimble Buildings, pour les flux de travail Modélisation de l’Information du Bâtiment (BIM) et d’ingénierie structurelle avancés. La gamme de solutions Trimble pour la construction s’étend des stations totales aux logiciels avancés, dotant ainsi le secteur du bâtiment des outils nécessaires pour la transformation de la planification, de la conception, de la construction et du fonctionnement des bâtiments. Les logiciels Tekla sont au cœur du processus de conception et de construction. Ils s’appuient sur la libre circulation des informations, sur des modèles 3D réalistes et sur la collaboration. Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.tekla.com
Il y a 4 ans et 42 jours

EDF ENR s'associe à Axtom pour accélérer le développement du solaire photovoltaïque dans le bâtiment

Pour porter cette ambition, deux sociétés ad hoc dédiées seront créées entre les deux partenaires. S'inscrivant pleinement dans la stratégie du groupe EDF, cette association contribuera au développement des nouvelles capacités photovoltaïques prévues au Plan Solaire.Un plan de développement qui vise la construction de 300 000 m² de toitures photovoltaïques par an Selon les termes de l'accord, deux nouvelles entités seront créées : AXTOM ENR Promotion et AXTOM ENR Aménagement qui travailleront sur la conception de bâtiments à énergie positive équipés d'unités de production et de stockage et disposant d'une capacité d'investissement importante permettant le développement annuel de plus de 300 000 m² de toitures photovoltaïques soit plusieurs dizaines de MW de puissance.Une association en phase avec les ambitions de la France et d'EDF en matière de développement du photovoltaïque« Alors que la France s'est fixée l'objectif de doubler sa capacité de production photovoltaïque d'ici 2023 dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l'Energie, cette association avec le groupe AXTOM positionne EDF ENR comme l'un des principaux acteurs de la transition énergétique et du développement de l'énergie solaire en Immobilier d'Entreprise en France. Cet accord ambitieux, qui s'inscrit pleinement dans le Plan Solaire du groupe EDF, associera des compétences très complémentaires et témoigne d'une certaine maturité du marché. » Benjamin Declas, Président d'EDF ENR« Nous sommes fiers de nous associer à EDF ENR. Cet accord souligne notre capacité à travailler avec les meilleurs pour offrir des solutions en phase avec les attentes du marché. Nous avions déjà la volonté de dépasser les normes en matière d'exigences environnementales, cet accord nous donne un élan supplémentaire considérable pour innover au service de nos clients »Stéphane Bombon, Président du Groupe AXTOMDévelopper des sites intégralement optimisés en énergie renouvelableLa loi Energie-Climat de 2019 a introduit plusieurs changements dans la conception de bâtiments, dont l'obligation de végétaliser ou d'équiper de dispositifs de production d'énergie renouvelable sur 30% de la surface de toiture des nouvelles constructions de plus de 1000 m² d'emprise au sol dédiées à une exploitation commerciale, un usage industriel ou artisanal. L'ambition d'AXTOM et d'EDF ENR est d'aller plus loin en concevant des bâtiments et des ombrières de parking, 100% photovoltaïques, intégrant des places de parking équipées de systèmes de recharge pour véhicules électriques.
Il y a 4 ans et 42 jours

Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP

Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine. ACPresse – Pierre Richard – Raconté par Sivagami Casimir Rendons à César ce qui appartient à César ! Il aura fallu l’association des travaux du physicien Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007) sur les mélanges granulaires et ceux de Pierre Richard (1927-2002), pour propulser le béton des Romains au rang de matériau High Tech. Qui se souvient de l’homme à l’origine des bétons à hautes performances (BHP) ou des bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup) ? S’est-on réellement penché sur l’un des pères de ces développements “révolutionnaires” pour le monde de la construction ? Remettons-nous dans le contexte. Celui qui nous intéresse se nomme Pierre Richard. Dès 1967, il est directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Et dans ce cadre, cet ingénieur de l’Ensais (Ecole nationale supérieure des arts et d’industrie de Strasbourg, actuelle Insa) se penche sur les bétons. ACPresse · Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP Convaincu que l’évolution d’une structure ne peut se faire sans celle des éléments, qui la constituent, Pierre Richard va consacrer sa carrière à la recherche de nouveaux matériaux utilisables, notamment en génie civil. Il commence par développer la réalisation d’éléments préfabriqués en béton précontraint, notamment, pour la construction du Parc des Princes, à Paris (1972). « Pierre Richard avait un sens intuitif des structures. Et cela au premier regard. Il comprenait instantanément leur fonctionnement, sans même faire de calculs. Et “voyait” transiter leurs efforts, se souvient Bernard Raspaud, l’un de ses proches collaborateurs, puis son successeur chez Bouygues. Il était très rigoureux dans ses raisonnements. Son mot d’ordre : “il ne faut rien mettre d’inutile ! C’est ainsi qu’un jour, il m’a confié : “j’ai trouvé ce qu’il faut enlever au béton !” » Combler les “vides” dans la matière Pierre Richard (1927 – 2002) est le père des BHP et des futurs Bfup. [©DR] Les recherches sur ce qui allait devenir les bétons à hautes performances (BHP), mais aussi les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), démarrent au Danemark sous la direction du professeur H.H. Bache. Elles sont menées dans le cadre des technologies CRC (Compact Reinforced Composition), plutôt orientée vers la production d’éléments préfabriqués, et CCC (Compact Cement Concrete). Alliés à la précontrainte, ces derniers engendrent des ouvrages d’art plus fins, plus élancés et plus durables. Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Il se tourne vers l’emploi de superplastifiants. Puis, afin de combler les fameux “vides” présents dans la structure des bétons, il teste l’utilisation de la fumée de silice. Francis Bouygues et tout le groupe sont alors très concernés par ses recherches. « Il apportait toujours des solutions aux difficultés rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages, comme au Koweït, en 1981, avec le pont de Bubiyan. Je n’étais pas d’accord avec lui sur ce pont. J’avais même rejeté sa solution, car ce n’était pas assez économique. Il m’a alors demandé de le rejoindre et il a argumenté pendant 4 h, dont 2 h passées en voiture. Le lendemain, il présentait un projet qu’il avait réalisé dans la nuit… A 20 % moins cher ! Autant dire que Bouygues a foncé ! Pierre était capable de solutionner les problématiques les plus complexes », commente Bernard Raspaud. Sans le BHP, pas de Pont de Normandie La Grande Arche de La Défense a fait la part belle au BHP. [©Bouygues] L’emploi des fumées de silice en association avec un superplastifiant améliore la maniabilité des bétons. Comme sur le chantier de Grande Arche de la Défense, à Paris, avec la mise en œuvre d’un BHP, qui apporte à la fois une haute résistance aux jeunes âges et une meilleure ouvrabilité rendue nécessaire pour un pompage sur une hauteur de plus de 100 m. « Dans les années 1980-1990, Bouygues a su s’entourer de chercheurs d’une incroyable qualité scientifique, il n’y a jamais eu d’équivalence depuis », insiste Yves Malier, ingénieur conseil, ancien directeur de la division “Ouvrages d’art – matériaux et structures” du LCPC (actuel Isfftar), créateur de l’Ecole française du béton… Les deux hommes se sont rencontrés, dans les années 1970, lors de la reconstruction du Louvre des Antiquaires, à Paris. Ils se sont s’influencés l’un l’autre. « Sans le BHP de Pierre, il n’y aurait pas eu le pont de Normandie et ses pylônes de 214 m de hauteur », reprend Yves Malier. Ni le pont de l’île de Ré, premier grand ouvrage d’art en BHP et inauguré en 1988… Une officialisation en 1982 Le pont de l’île de Ré a pu être réalisé, en combinant BHP et préfabrication foraine. [©Bouygues] Secrètement, ces deux ingénieurs ont fait coulé du BHP sur une partie du périphérique de Paris, sans que ni le maître d’œuvre et ni le maître d’ouvrage ne soient au courant ! L’officialisation de ce fameux béton ne se fait qu’en 1982, lors des Assises nationales de la recherche organisées par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche. Ses nouvelles propriétés en terme de délais d’exécution, de facilité de mise en œuvre, d’allègement de formes, d’étanchéité aux gaz et, peut-être et surtout, pour Bouygues à l’époque, de gains sur le coût des fondations ! Donc économiquement plus rentable, et par voie de conséquence, préférable… pour l’ensemble des acteurs de la construction.Une grande diversité dans les ouvrages réalisés en BHP (notamment par Bouygues en France et dans le monde), de toutes natures et de toutes dimensions, a été d’autant plus remarquable que, dans cette même décennie (période allant de 1985 à 1995), Américains, Finlandais, Japonais, Norvégiens… se limitaient respectivement aux immeubles de grandes hauteurs (IGH), aux plates-formes offshore, aux ouvrages maritimes et à la préfabrication en grandes séries de petits composants. Un nouveau matériau appelé BPR La passerelle piétonne de Sherbrooke, au Canada, constitue la première utilisation au monde du Bfup pour ce type de constructions. [©DR] Et puis, « Pierre Richard s’est intéressé avant l’heure au développement durable et à l’analyse systémique des ouvrages, en optimisant ces derniers par rapport aux propositions des maîtres d’ouvrages et en les projetant dans l’avenir, dans leurs futures fonctions, reprend Yves Malier. En intégrant le dimensionnement de la structure mais aussi les gains de délais, de main-d’œuvre, de matériels et de maintenance future. Notamment sur le pont expérimental de Joigny dans l’Yonne, à 200 km de Paris, avec un BHP prévu pour 300 ans. Avec pour la première fois en France, l’utilisation de la précontrainte extérieure. L’esthétique y a gagné, la durabilité aussi ». Mais l’appétit scientifique… vorace de Pierre Richard ne s’est pas arrêté là. Il a fini par inventer, en 1990, un nouveau type de matériau à très haute performance : le béton à poudres réactives (BPR), à teneur élevée en fumée de silice, qui possède une exceptionnelle résistance à la compression et une résistance traction/flexion suffisante pour pouvoir s’affranchir des armatures passives. Sans compter une ductilité très élevée. Son concept est alors optimisé grâce à l’association avec Lafarge et Rhodia, qui donnera naissance à un Bfup (béton fibré à ultra hautes performances), connu sous le nom de Ductal. Sa première utilisation se fait au Québec, en 1997, avec la passerelle piétonne de Sherbrooke. Cet ouvrage de franchissement de 60 m de long est composé de 6 segments de treillis post-tendus. Le tablier ne fait que 30 mm d’épaisseur. « Cet exploit architectural n’aurait pas été possible sans son invention », s’exclame Bernard Raspaud. Depuis, le Ductal et nombre d’autres Bfup ont pris leur envol… Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 42 jours

Photowatt, spécialiste du photovoltaïque et filiale EDF, suscite l’inquiétude en Isère

"Si on abandonne maintenant, c'en est fini du savoir photovoltaïque en France," a déclaré à l'AFP Emilie Brechbuhl, ingénieure et déléguée syndicale CFE-CGC, comprenant qu'EDF veut "se désengager" de Photowatt et de ses 215 salariés.Rachetée par EDF en 2012 et symbole d'une production locale pour les énergies renouvelables, Photowatt n'a pas atteint l'équilibre depuis. Une réorganisation menée par EDF en 2018 avait conduit l'entreprise à maintenir en France la production de plaques de silicium uniquement, l'assemblage des panneaux étant délocalisé en Chine.En novembre, la remise en cause d'un critère d'émission carbone dans le choix des panneaux solaires en France a alerté des salariés."On a gratté, et on s'est rendu compte qu'EDF voulait se désengager" de Photowatt, a poursuivi Mme Brechbuhl, regrettant que l'électricien ne choisisse pas le producteur français pour un récent appel d'offres de panneaux solaires.EDF "cherche la meilleure solution pour Photowatt et ses salariés", a pour sa part assuré l'entreprise, "c'est ce à quoi on s'attelle aujourd'hui" via notamment des "partenariats industriels". Elle assure avoir réalisé 360 millions d'euros d'investissement depuis la reprise en 2012.De son côté, le ministère de l'Economie estime que l'activité de l'entreprise n'est pas le coeur de métier d'EDF, et confirme qu'il privilégie le scénario d'une reprise pour assurer l'avenir du site.Le maire LR de Bourgoin-Jallieu Vincent Chriqui et le Comité social et économique (CSE) de Photowatt confirment que des discussions "sont en cours" entre EDF et ECM Technologies, une entreprise grenobloise de fours industriels, pour une éventuelle reprise.Une perspective qui n'est pas souhaitée par de nombreux salariés, préférant le patronage d'EDF."Photowatt a besoin d'un grand groupe avec une assise financière qui permette de supporter les pertes jusqu'à l'équilibre", a indiqué à l'AFP Barbara Bazer-Bachi, ingénieure élue au CSE, estimant qu'avec des investissements importants, l'entreprise pourrait être rentable."Il faut continuer à investir dans l'appareil de production", a plaidé en ce sens M. Chriqui, qui ajoute que des discussions étaient également en cours avec la région Auvergne-Rhône-Alpes.Samedi, des élus locaux de gauche s'étaient rassemblés devant les locaux de l'entreprise pour soutenir les salariés."Avec le Covid, on a parlé de réindustrialiser l'Europe, de transition énergétique, de loi climat... Et là, on existe, et depuis dix ans, on ne met pas les moyens nécessaire pour Photowatt ?", s'est encore interrogée Mme Bazer-Bachi.
Il y a 4 ans et 43 jours

Isolation en fibre de bois : Steico monte en puissance pour répondre à la demande

AUGMENTATION DE PRODUCTION. Le spécialiste allemand de la fibre de bois, Steico, investit afin de pouvoir augmenter ses volumes de production d'isolants en fibre de bois et ainsi répondre à une demande soutenue.
Il y a 4 ans et 43 jours

Construction neuve : 2021, péril en la demeure

Olivier Salleron, président de la FFB. [©ACPresse] Depuis le début de la crise sanitaire, les différents syndicats professionnels du bâtiment alertent sur la santé de la construction neuve. Le 23 mars dernier, la Fédération française du bâtiment (FFB) a réitéré ses inquiétudes et demandé des actions concrètes de la part des pouvoirs publics. En effet, le nombre de mises en chantier est descendu à 351 000 logements en 2020. Soit 10 000 de moins que la moyenne et un chiffre équivalent à l’entrée en crise du début des années 1990. « Et les évolutions à fin janvier ne rassurent pas, avec des permis encore en recul de 9 % en glissement annuel sur trois mois, après – 15 % en 2020, détaille Olivier Salleron, président de la FFB. Sans relance puissante et rapide, la barre des 300 000 logements commencés sera très probablement enfoncée au tournant 2021-2022. » Le non résidentiel neuf semble être encore plus atteint et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant… Ainsi, les surfaces commencées chutent de 16 % en 2020. Tandis que, les surfaces autorisées enregistrent une baisse de – 19 % en 2020 et – 16 % en glissement annuel sur trois mois à la fin de janvier 2021. « L’année 2021 risque donc de se révéler la pire jamais observée depuis 1986, en termes de surfaces commencées. D’autant que tous les segments du non résidentiel participent de ce mouvement, y compris en commande publique. » De son côté, le secteur de l’amélioration-entretien reprend doucement. La pire crise de la construction neuve depuis 1986 Pour la FFB, les effets de MaPrimeRénov’ et des mesures prévues par France Relance commencent à avoir un impact. « Le bilan 2020 ne le révèle pas tout à fait pour l’ensemble, puisqu’au sens de la facturation, l’activité du quatrième trimestre s’inscrit encore en baisse de 2 % sur un an, hors effet de prix. » Toutefois, cette tendance ne permettra pas de compenser la précipitation de la construction neuve. Même constat en ce qui concerne l’emploi dans le bâtiment. « La dynamique de la rénovation énergétique permettra d’atténuer le choc, mais pas de l’empêcher. » Sachant que certains métiers du gros œuvre ne trouveront pas de passerelles avec la rénovation. L’année 2020 a enregistré une perte de 2 900 postes, soit – 0,2 %, principalement dans l’intérim. Un chiffre à nuancer selon la FFB. « Avec 44 000 logements commencés en moins en 2021 et un ratio de 1,6 emploi mobilisé dans l’ensemble de la filière par logement construit, 70 000 emplois se trouveront très fragilisés à l’horizon 2022. Et ce, au regard des délais de production. En tenant compte de la chute du non résidentiel neuf, aux environs de 100 000 emplois seront menacés. » La hausse des prix des matériaux, une conséquence de la pandémie Autre conséquence de la crise sanitaire : la hausse des prix des matériaux. Un phénomène remarqué depuis la fin 2020. L’augmentation a tout d’abord été observée sur les produits en acier et en cuivre, puis sur le bois de construction et les autres métaux non ferreux. « Le mouvement a gagné plus récemment les plastiques, le polyuréthane et le polystyrène. Il n’est pas rare de recevoir des annonces à + 30 %, voire plus encore, sur les produits du bâtiment. Les craintes se portent maintenant vers des équipements plus techniques, dotés de puces électroniques ou autres composantes en silicium. » Cet effet est renforcé par une difficulté d’approvisionnement et par conséquent de réalisation de chantier. « Or, force est de constater que la plupart des marchés restent signés à prix ferme, non actualisables, ni révisables. Et prévoient des pénalités de retard. Ces chantiers risquent donc de se révéler systématiquement à perte. » Face à ces différents constats, la FFB a formulé plusieurs propositions, afin de lever les blocages et accompagner les donneurs d’ordres. Ainsi, la fédération en appelle aux collectivités locales, afin d’accélérer la délivrance des permis de construire. De plus, elle demande, une fois de plus, la mise en place d’un “permis déclaratif” pour toutes les opérations réalisées sous permis d’aménager ou en zone d’aménagement concerté. Un appel au gouvernement et aux collectivités locales « Nous alertons aussi sur le risque que la loi Climat et Résilience ne débouche sur une politique foncière axée sur le seul objectif de lutte contre l’artificialisation des sols, aux contours mal maîtrisés. Sans prise en compte des besoins socio-économiques sur les territoires visés. » Par ailleurs, la FFB considère que le nouveau protocole engageant Action Logement, l’Etat et l’USH1 en faveur du logement social va dans bon sens. Mais, il faut aller plus loin… Elle propose de créer un crédit d’impôt sur les cinq premières annuités d’emprunt des primo-accédants. « Quant à l’investissement locatif, la FFB rappelle son souhait de voir majorer transitoirement la réduction d’impôt “Pinel”. » Concernant la RE 2020, la fédération continue de militer pour l’annonce rapide d’un accompagnement financier couvrant les surcoûts associés. « Enfin, pour permettre au secteur de tenir, il faut s’assurer que les surcoûts liés aux matériaux soient partagés des industriels jusqu’au client final. La FFB demande donc que soient réactivées, pour quelques mois, les ordonnances du printemps 2020. Ces dernières avaient transitoirement gelé les pénalités de retard. » La fédération demande aussi que le gouvernement « communique fortement en faveur de l’indexation des marchés ». 1Union sociale pour l’habitat
Il y a 4 ans et 43 jours

Manubois et Bouygues Bâtiment France Europe expérimentent une solution constructive innovante en hêtre lamellé-collé

Dans cette transition vers la neutralité carbone, les synergies se multiplient entre les acteurs de la construction et de l’immobilier et ceux de la filière bois, pour faire écho aux engagements du plan “Ambition Bois Construction 2030”, et notamment investir en Recherche & Développement, développer l’offre en bois français et soutenir l’économie des territoires. Ce sont les enjeux auxquels répondent Bouygues Bâtiment France Europe, qui ambitionne de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030, et Manubois, filiale du groupe Lefebvre, qui renouvelle les modes constructifs bois avec le lancement de bois lamellé-collé structurels en hêtre. Les deux entreprises vont expérimenter cette innovation technique dès l’été 2021 sur un projet tertiaire construit à Rouen par Bouygues Bâtiment Grand Ouest et développé par le promoteur Linkcity.Le hêtre fait son entrée sur le marché de la constructionSi la construction bois connaît un fort développement, boostée par les innovations techniques et encouragée par les pouvoirs publics, elle a majoritairement recours aux bois résineux, au coût généralement inférieur, mais qui représentent moins de 30% de la forêt française et sont donc largement importés d’Europe du Nord et de l’Est pour faire face à une demande croissante. Or les bois feuillus constituent plus de 70% de la surface forestière française, le hêtre étant la deuxième ressource après le chêne. Cette essence plébiscitée dans le domaine de l’ameublement etdes menuiseries intérieures, se distingue par une densité et une résistance mécanique remarquables qui laissent entrevoir de belles perspectives pour la construction bois.C’est le pari que fait Manubois, filiale du groupe Lefebvre spécialisée dans la seconde transformation du bois, qui produit du bois lamellé-collé abouté (LCA), principalement en hêtre, depuis 30 ans. L’entreprise normande se lance dans la production de hêtre lamellé collé pour un usage en structure. Ses process et outils industriels ont dû être adaptés à la fabrication de BLC de grandes dimensions, pour la réalisation de poteaux et poutres. Manubois a obtenu la certification “CTB” bois lamellé collé à base de hêtre pour un usage en “structure” délivrée par le FCBA, qui atteste de la fiabilité, de la qualité et de la performance de cette solution. La caractérisation du produit par l’institut FCBA a permis de mettre en lumière ses propriétés mécaniques - une densité et une résistance nettement supérieures à celles des résineux - qui en font une alternative durable au béton et au métal pour les fortes charges.Une innovation prometteuse pour la construction bois et biosourcéeHormis les atouts écologiques du bois - un matériau naturel, renouvelable et recyclable relevant de la filière sèche, et sa capacité à stocker le carbone (1 m3 de bois stocke environ 850 kg de CO2) - cette innovation présente de nombreux avantages pour la construction. Elle contribue au développement du bois français et même local : Manubois s’approvisionne essentiellement dans les forêts de Seine Maritime, exploitant des ressources dans un rayon de 50 km environ. Elle favorise ainsi les circuits courts, impactant positivement le bilan carbone de ses activités. De plus, “avec cette solution dédiée à la construction, nous utilisons des bois aujourd’hui peu ou mal valorisés, parce qu’ils comportent des nœuds par exemple, et contribuons ainsi à la bonne gestion des forêts” souligne Maxime CASTEL, Prescripteur Hêtre structurel chez Manubois.Le BLC+ Hêtre se distingue en outre par ses qualités esthétiques : composé de petites lamelles, il présente une homogénéité et un aspect de surface très qualitatifs, ainsi qu’une teinte claire et chaleureuse. Ces qualités alliées à sa résistance élevée permettent de mettre en œuvre des sections beaucoup plus fines, ce qui constitue un atout architectural et offre un précieux gain d’espace au sol dans les bâtiments. Cette finesse génère enfin des économies de matière qui, ajoutées à un bilan carbone réduit, compensent le surcoût de la transformation par rapport à celle des essences résineuses.Une dynamique partenariale pour accélérer l'essor du bois dans la constructionEngagé au quotidien pour bâtir un cadre de vie durable, Bouygues Bâtiment France Europe a fait de la construction bois l’une de ses priorités avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition est illustrée par la démarche WeWood et la création d’un pôle d’excellence bois constitué de 30 ingénieurs experts offrant conseil, expertise et formation à l’ensemble de ses équipes. Mais aussi par le club de partenaires et les solutions WeWood, pour faire émerger collectivement des innovations et les concrétiser dans les projets développés par toutes ses filiales. C’est dans cette logique de co-construction que Bouygues Bâtiment France Europe accompagne Manubois dans le développement de son innovation BLC+ Hêtre.« Notre stratégie est pragmatique, » explique Fabrice Denis, Directeur Stratégie Construction Bois –Bouygues Bâtiment France Europe, « mettre du bois partout où l’on peut, en capitalisant sur un pôle d’excellence, les atouts innovants des solutions bois, la formation et un club des partenaires ! »Un premier bâtiment tertiaire démonstrateur à RouenUne première expérimentation est ainsi prévue à Rouen, dans le cadre d’un ambitieux projet de renouvellement urbain, celui du quartier “L’éveil de Flaubert”, développé par Linkcity et dont le chantier sera réalisé par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Cette vaste opération mixte et intergénérationnelle est également la plus grosse opération tertiaire de la métropole, avec deux bâtiments de bureaux d’une superficie totale de 16 500 m². Un premier bâtiment tertiaireR+7, d’une superficie de planchers de 9 000 m² devrait sortir de terre entre mars 2021 et mars 2023 dans ce quartier situé en bordure de Seine. Environ 70 poteaux, soit 36 m³ de hêtre lamellé collé, seront mis en œuvre sur ce bâtiment, en support des planchers en béton.Ce bâtiment qui se veut exemplaire en termes d’impact sur l’environnement atteindra le niveau BEPOS Effinergie 2017 et E3 du label E+C-. Il vise également le label BBCA et la certification BREEAM Nouvelle Construction 2016, niveau VERY GOOD. Cette certification est aujourd’hui la plus utilisée en Europe.Fruit d’une véritable synergie entre les équipes de Manubois, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, Linkcity et le pôle d’expertise WeWood, ce projet collaboratif allie faible impact environnemental et fort ancrage local : il favorise à la fois l’innovation et les ressources du territoire au sein d’une opération pilote destinée à soutenir le développement d’une filière bois locale et ouvrir la voie à de nouvelles méthodes constructives.
Il y a 4 ans et 44 jours

EDF s'engage à accélérer le développement du solaire photovoltaïque dans le bâtiment

ENERGIE. En collaboration avec Axtom, EDF ENR s'engage à accroître sa production de solaire photovoltaïque ces prochaines années. Le but ? Dépasser les attentes de la loi Energie-climat, tout en innovant.
Il y a 4 ans et 44 jours

La FFB alerte sur la flambée des prix des matériaux et la baisse des constructions de logements

Activité : urgence construction neuveAinsi, après ré-étalonnage des modèles des services de l'État, le nombre des mises en chantier tombe à 351.000 logements en 2020, soit 10.000 de moins que la moyenne de long terme et un niveau équivalent à celui de l'entrée en crise du début des années 1990. Rapporté au nombre de ménages, c'est même au plus dur de cette crise qu'il faut se comparer ! Et les évolutions à fin janvier ne rassurent pas, avec des permis encore en recul de 9% en glissement annuel sur trois mois, après -15% en 2020. Sans relance puissante et rapide, la barre des 300.000 logements commencés sera très probablement enfoncée au tournant 2021-2022.Le choc s'avère encore plus violent pour le non résidentiel neuf. Les surfaces commencées abandonnent 16% en 2020. Et la chute n'a guère de raison de ralentir, puisque les surfaces autorisées s'affichent à -19% en 2020 et encore à -16% en glissement annuel sur trois mois à fin janvier 2021. L'année 2021 risque donc de se révéler la pire jamais observée depuis 1986 en termes de surfaces commencées. D'autant que tous les segments du non résidentiel participent de ce mouvement, y compris commande publique.A contrario, l'amélioration-entretien redresse la tête. Le bilan 2020 ne le révèle pas tout à fait pour l'ensemble, puisqu'au sens de la facturation, l'activité du quatrième trimestre s'inscrit encore en baisse de 2% sur un an, hors effet prix. Toutefois, on l'observe dans l'évolution de la rénovation énergétique, qui ressort stable sur la même période. De fait, le déblocage de MaPrimeRénov' au quatrième trimestre 2020 et le volet bâtiment de « France relance », quasi-exclusivement consacré à la rénovation énergétique, commencent à faire sentir leurs effets.Évidement bienvenus, ils ne suffiront pas à compenser la violente chute du neuf.Emploi : la menace se préciseL'emploi résiste dans le bâtiment, avec 2.900 postes perdus au total en 2020, soit 0,2%, uniquement dans l'intérim. Toutefois, avec 44.000 logements commencés en moins sur 2021 et un ratio de 1,6 emploi mobilisé dans l'ensemble de la filière par logement construit, 70.000 emplois se trouveront très fragilisés à l'horizon 2022, compte tenu des délais de production. En tenant compte de la chute du non résidentiel neuf, aux environs de 100.000 emplois seront menacés.La dynamique de la rénovation énergétique permettra d'atténuer le choc, pas de l'empêcher. D'autant que certains des métiers du gros-œuvre peineront à trouver des passerelles vers ceux de la rénovation et que la mise en œuvre de la RE2020 au 1er janvier 2022 risque de constituer pour eux une seconde lame de fond.Entreprises : attention à la dérive des coûtsBien que plus tardifs qu'anticipés, le choc de la pandémie se manifeste clairement dans les coûts depuis la fin 2020. Une fois les stocks épuisés, la désorganisation des filières productives et des transports internationaux conduisent à de fortes hausses des prix des matériaux. D'abord observé sur les produits acier et cuivre, puis sur le bois de construction et les autres métaux non ferreux, le mouvement gagne plus récemment les plastiques, le polyuréthane et le polystyrène. Il n'est plus rare de recevoir des annonces à +30%, voire plus encore, sur les produits bâtiment. Les craintes se portent maintenant vers des équipements plus techniques, dotés de puces électroniques ou autres composantes en silicium.Pour certains produits bois, PVC ou polyuréthane, cela se double de difficultés d'approvisionnement, donc de réalisation de chantier.Or, force est de constater que la plupart des marchés restent signés à prix ferme, non actualisables ni révisables, et prévoient des pénalités de retard. Ces chantiers risquent donc de se révéler systématiquement en perte.Le bâtiment tient, mais il faut l'aider à poursuivreMalgré la violente chute de 15% de l'activité en 2020, le bâtiment tient. Grâce aux puissantes mesures de soutien public rapidement décidées et à un déconfinement réussi, l'emploi a été préservé et les entreprises ont survécu au choc. Ce qui a permis, au plan macro-économique, de palier le décrochage d'autres secteurs.Pour permettre au bâtiment poursuivre dans cette voie. Pour le permettre, il faudrait tout d'abord lever les blocages et accompagner les donneurs d'ordres. À ce titre, la FFB en appelle aux collectivités locales, afin que la délivrance des permis s'accélère franchement. Dans cette même logique, elle réitère sa proposition de mettre en place un « permis déclaratif » pour toute opération réalisée sous permis d'aménager ou en zone d'aménagement concerté.Elle alerte aussi sur le risque que la loi Climat et résilience débouche sur une politique foncière axée sur le seul objectif de lutte contre l'« artificialisation des sols », aux contours mal maitrisés, sans prise en compte des besoins socioéconomiques sur les territoires visés.Une relance puissante et rapide du neuf passe aussi par le soutien de la demande, que la crise fragilise. Le nouveau protocole d'engagement Action logement-État-USH en faveur du logement social s'avère de bon augure. Mais il conviendrait d'aller plus loin pour permettre une véritable reprise de la primo-accession, fragilisée aujourd'hui par un avenir trop incertain, mais également par les recommandations –bientôt d'ordre règlementaires– du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). À cette fin, la FFB propose la mise en place d'un crédit d'impôt sur les cinq premières annuités d'emprunt des primo-accédants. Quant à l'investissement locatif, la FFB rappelle son souhait de voir majorer transitoirement la réduction d'impôt « Pinel ».Par ailleurs, afin de ne pas entraver la réalisation des opérations, la FFB continue de militer pour l'annonce rapide d'un accompagnement financier permettant de couvrir les surcoûts associés à la RE2020.Enfin, pour permettre au secteur de tenir, il faut s'assurer que les surcoûts liés aux matériaux soient partagés des industriels jusqu'au client final. La FFB demande donc que soit réactivée pour quelques mois les ordonnances qui, au printemps 2020, avaient transitoirement gelé les pénalités de retard et que le gouvernement communique fortement en faveur de l'indexation des marchés.Semaine de la prévention100% digital, la Semaine de la prévention repose sur un programme de quarante webinaires santé - prévention à la carte. Celui-ci sera accessible durant une semaine complète, du 29 mars au 2 avril prochain. Les objectifs sont de sensibiliser et d'informer les chefs d'entreprise, leurs salariés, les apprentis et les intérimaires sur les risques professionnels du BTP et les moyens de s'en prémunir. Cinq thématiques seront abordées: travaux en hauteur ;risque routier ;poussières et risque chimique ;accueil santé/sécurité sur chantier et au poste de travail ;*manutentions manuelles et troubles musculosquelettiques (TMS).Colloque InnovationLa FFB organise le 13 avril prochain de 16h à 17h30, un événement virtuel consacré à l'innovation, diffusé en direct depuis la Station F sur la chaîne YouTube de la FFB.Cet événement s'articulera autour de tables rondes consacrées à l'innovation vue sous les prismes de la transition écologique, la transformation numérique et le développement de nouveaux modes constructifs. Il comprendra des témoignages concrets sur des sujets tels que le béton vert et les nouveaux matériaux biosourcés, l'intelligence artificielle et les objets connectés, l'industrialisation et de nouveaux procédés constructifs.L'occasion de rompre avec les idées préconçues et de prouver que le bâtiment innove, que ce soit en termes de services apportés aux usagers, de transformation numérique, de transition écologique, d'organisation ou d'évolution des matériaux et procédés constructifs.
Il y a 4 ans et 44 jours

Une charte de bonnes pratiques pour le BPE pour La Réunion

Le SNBPE, l’Unicem La Réunion, la Capeb Réunion et la FRBTP ont signé la charte de “Bonnes Pratiques” pour le BPE. [©Unicem] Le SNBPE, l’Unicem La Réunion, la Capeb Réunion et la Fédération réunionnaise du BTP (FRBTP) ont signé la charte de “Bonnes Pratiques”. Entre les fournisseurs et les utilisateurs de béton prêt à l’emploi (BPE). Ceci, afin de promouvoir la qualité du produit et de renforcer les gestes de sécurité sur les chantiers lors de la livraison du BPE. 2 objectifs : la qualité et la sécurité Le BPE est un mélange homogène de granulats, de ciment et d’eau en proportions différentes selon le type de béton souhaité. Il est livré à l’état liquide sur les chantiers par des toupies. Afin que le produit conserve toutes ses qualités et que son maniement soit effectué en toute sécurité. Il convient d’appliquer un certain nombre de recommandations, voire d’obligations. La charte de “Bonnes pratiques”, par laquelle s’engagent producteurs-fournisseurs, utilisateurs, mais aussi prestataires intermédiaires, définit le bon usage du BPE. Pour s’assurer de la qualité du produit, cette charte énonce les principaux critères à respecter. Depuis le départ du site de production jusqu’à sa mise en œuvre sur le chantier. Le transport et la vidange des toupies sont des opérations à risque qui occasionnent chaque année des accidents du travail. Parce que la sécurité est la priorité des organisations signataires, cette charte pointe les points prioritaires à respecter au regard de la sécurité des collaborateurs. A savoir, l’assistance aux chauffeurs lors de chantiers avec des accès délicats, le port des EPI. Mais aussi l’interdiction de manipulation de la benne par le chauffeur… Le BPE, un matériau essentiel pour La Réunion Sur l’île de La Réunion, chaque année, 500 000 m3 de BPE sont produits. Et permettent de construire ou de rénover 2 000 maisons individuelles et 4 000 logements sociaux. Il a l’énorme avantage de s’adapter à toute forme de construction. Au regard du contexte topographique et climatique réunionnais, sans le béto. Il serait impossible de concevoir la bonne stabilité des réseaux routiers et des logements. La production de BPE est assurée par 14 sites répartis de manière homogène sur l’ensemble de l’île.
Il y a 4 ans et 44 jours

Le Groupe Rockwool dévoile les résultats de son rapport développement durable pour l’année 2020

Parallèlement, l’entreprise a atteint ou dépassé deux de ses six objectifs intermédiaires de développement durable avec deux ans d’avance sur le calendrier fixé.Alors que les gouvernements et la société sont toujours aux prises avec la pandémie de COVID-19, une reprise économique plus « verte » revêt une importance encore plus grande. Le Rapport sur le développement durable 2020 du Groupe ROCKWOOL décrit en détail la contribution des produits de l’entreprise à la concrétisation de cette ambition. Il comprend également des informations sur les améliorations d’ordre opérationnel qui ont été apportées et les progrès accomplis pour soutenir la réalisation des ODD.La réduction de la consommation d’énergie et de l’utilisation des ressources est essentielle pour maîtriser le défi du changement climatique mondial. Les produits ROCKWOOL jouent ici un rôle majeur. « La réduction de la consommation d’énergie et le recours aux énergies renouvelables sont les moyens les plus efficaces pour décarboner la société en termes économiques. C’est pourquoi nous maintenons que la meilleure approche est d’utiliser moins de ressources et de repenser le reste dans une optique verte », déclare le CEO du Groupe ROCKWOOL Jens Birgersson.Jens Birgersson ajoute : « Nous sommes fiers que S&P Global Trucost ait une nouvelle fois classé tous nos produits comme positifs au regard des ODD, soulignant ainsi leur impact positif sur la réalisation de ces objectifs. Le développement durable est au cœur de nos activités. Nous suivons une approche vérifiable et basée sur des données concrètes pour la documentation de nos efforts visant à maximiser l’impact positif de nos produits et réduire le plus possible l’impact négatif de nos opérations.»À noter que le cabinet S&P Global Trucost a évalué plus de 15 000 entreprises dans le monde et classe le Groupe ROCKWOOL dans le top 10 de celles qui proposent des produits à l’impact positif.Un autre chiffre indique l’impact environnemental positif de l’entreprise : le Groupe ROCKWOOL estime que 95 % de ses revenus issus des produits d’isolation sont conformes à la taxonomie européenne définie pour les activités apportant une contribution positive à la lutte contre le changement climatique et, ainsi, à un développement durable en Europe. Dans l’optique de poursuivre la réduction de son empreinte carbone, en décembre 2020, le Groupe ROCKWOOL s’est engagé à suivre un plan de décarbonation à long terme, avec des objectifs vérifiés et validés dans le cadre du projet Science Based Targets initiative (SBTi).À propos des efforts du Groupe ROCKWOOL visant à réduire son impact opérationnel, Jens Birgersson déclare, « Au cours de l’année 2020, nous avons continué à renforcer la circularité de nos activités en réalisant ou dépassant deux sur six de nos objectifs avec deux ans d’avance sur le calendrier fixé. La réalisation de deux autres objectifs est par ailleurs en bonne voie ».Jens Birgersson pour conclure : « En dépit des défis qui restent à relever par la communauté internationale, nous sommes optimistes pour l’avenir. Les solutions à de nombreux défis de la planète existent déjà, notamment dans la construction. Le Groupe ROCKWOOL souhaite continuer à apporter une contribution à la création de communautés plus durables, plus saines et plus sûres, ainsi qu’à la mise en place d’une économie plus circulaire. »Les principales performances du Groupe ROCKWOOL en matière de développement durable en 2020 Sur l’ensemble de leur durée d’utilisation, les produits d’isolation de bâtiments ROCKWOOL vendus en 2020 permettront d’économiser 100 fois le carbone émis et l’énergie consommée pendant leur production.En décembre 2020, le Groupe ROCKWOOL a annoncé des objectifs de décarbonation mondiaux ambitieux, vérifiés par le projet Science Based Targets initiative (SBTi). En voici les grandes lignes :Réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre de 38 % d’ici 2034 (par rapport à l’année de référence 2019)Réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie hors usine de 20 % d’ici 2034 (par rapport à l’année de référence 2019)En 2020, le Groupe ROCKWOOL a atteint deux de ses six objectifs de développement durable avec deux ans d’avance sur le calendrier fixé. Ces deux objectifs sont la réduction des déchets de production mis en décharge de 40 % (chiffre atteint par le Groupe ROCKWOOL : 50 %) et l’amélioration de l’efficacité hydrique des usines de 10 %.
Il y a 4 ans et 45 jours

Protocole d'accord pour relancer la construction de logements sociaux en France

L'objectif de ce texte, paraphé par la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, le mouvement HLM, la banque des territoires et Action Logement, est de "relever le défi de produire 250.000 logements sociaux sur 2 ans", selon le communiqué du ministère.Mme Wargon avait avancé ce chiffre dès mardi, en rappelant que l'année 2020 avait vu la réalisation d'un nombre de projets "très inférieur aux besoins, avec moins de 90.000 logements agréés", du fait de la crise du Covid-19.Vendredi, le ministère précise ainsi que 2020, "dans un contexte marqué par la crise sanitaire et le report des élections municipales", s'est soldée par une réduction de 17% du nombre de logements locatifs sociaux agréés en métropole par rapport à 2019, "représentant 80% de l'objectif fixé", soit 87.500 logements financés pour un objectif de 110.000.Les signataires du protocole disent "unir leurs efforts en faveur d'une relance ambitieuse de la production de logements sociaux", alors que "plus de 2 millions de nos concitoyens demeurent en attente d'accéder à un logement social, que les ménages modestes et classes moyennes rencontrent des difficultés pour accéder à la propriété, et que le secteur de la construction nécessite d'être soutenu"."Cet effort conjoint se matérialise par un objectif de financement de 250.000 logements locatifs sociaux sur 2 ans, dont 90.000 logements très abordables" - soit des logements financés en prêt locatif aidé d'intégration, PLAI -, représentant un investissement total d'environ 38 milliards d'euros", est-il précisé dans le protocole."Cet effort est rendu possible par la mobilisation d'aides et de moyens exceptionnels par les partenaires, la poursuite de la simplification administrative, et la coordination renforcée des acteurs aux niveaux national et local", selon le communiqué.Il sera complété "par les moyens en faveur de la réhabilitation de logements sociaux prévus dans le Plan de relance", précise le ministère.
Il y a 4 ans et 45 jours

Le détail de l'accord pour la production de 250.000 logements sociaux

RELANCE. Le "défi" lancé par le gouvernement pour la construction de 250.000 logements sociaux en deux ans a pris forme, le 19 mars, avec la signature d'un protocole dont Batiactu vous livre les éléments.
Il y a 4 ans et 45 jours

LafargeHolcim entre au capital de XtreeE, dont il devient un des actionnaires de référence

Actionnaire d’XtreeE à hauteur de 20%, LafargeHolcim France devient administrateur et rejoint ainsi les Cofondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International. Cette opération vise à renforcer l’association des savoir-faire techniques et de R&D entre les deux entreprises pour accélérer le développement et la commercialisation de solutions industrielles 4.0 pour la construction durable de bâtiments et d’infrastructures.L’impression 3D de matériaux pour la construction est en effet une des réponses à la nécessaire transition écologique de ce secteur économique. Elle permet de :limiter les quantités de matériaux utilisées grâce à la conception et à la fabrication numériques : jusqu’à moins 60% de béton en moins sur certaines réalisations ;mettre en œuvre de nouveaux matériaux imprimables structurels à empreinte CO2 réduite ; réaliser des éléments structurels complexes en béton imprimé à coûts et délais maîtrisés grâce à des solutions sur mesure ;réduire les nuisances des chantiers et d’améliorer la qualité des constructions, grâce à la fabrication hors-site.Ainsi, en prévision des Jeux Olympiques de 2024, le groupement Freyssinet / Lavigne & Cheron Architectes / Quadric / XtreeE / LafargeHolcim travaille déjà à la conception et la réalisation pour Plaine Commune Grand Paris d’une passerelle piétonne de 40 mètres franchissant le canal Saint Denis. Son tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel, permettant ainsi de réduire de 60% les quantités de matière nécessaires et donc l’empreinte carbone de l’ouvrage.« La transformation écologique du secteur de la construction et plus particulièrement du béton passe aussi par la révolution numérique et les nouvelles performances environnementales qu’offre l’impression 3D. En renforçant notre partenariat stratégique avec XtreeE, un des leaders les plus innovants dans ce domaine, nous ouvrons un nouveau chapitre pour nos matériaux innovants et pour l’évolution des modes constructifs. »François Petry, directeur général de LafargeHolcim FranceXtreeE, développeur d’un réseau international pour l’impression 3D bétonXtreeE vise à accélérer en France et à l’international le développement d’un réseau d’unités industrielles d’impression 3D connectées.En effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l’École des Ponts ParisTech (France) et l’ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d’une deuxième unité de production, XtreeE a accéléré son déploiement en 2020 avec deux nouvelles unités, au Japon et aux États-Unis. Trois autres unités verront le jour en 2021. Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie.XtreeE pourra désormais bénéficier de la forte implantation internationale de LafargeHolcim, de ses capacités de R&D sur son site de L’Ile d’Abeau (France) et de la force de prescription d’un acteur leader dans les matériaux de construction innovants.« L’expertise de LafargeHolcim dans les bétons à haute performance, ainsi que ses savoir-faire sur toute la chaîne de valeur de la construction vont venir enrichir le développement national et international de notre réseau d’unités d’impression 3D connectées. Avec ce réseau, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi la maîtrise de la chaîne numérique, de la conception à la réalisation »Alban Mallet, CEO d’XtreeE
Il y a 4 ans et 45 jours

Atlantic investit dans la moyenne puissance

Dans l’Ain, Atlantic s’offre 7 400 m2 de production supplémentaires et prévoit d’autres investissements à court terme. De cette façon, le groupe familial assoit sa maîtrise de la conception et de la fabrication, tout en poursuivant sa stratégie de distribution avec des partenaires à valeur ajoutée.
Il y a 4 ans et 45 jours

Lowcarbotys, la marque bas carbone du Cérib

Depuis plusieurs années, le Cérib travaille sur les bétons bas carbone. [©ACPresse] Impulsé par l’industrie du béton et les travaux menés avec l’IMT de Douai et d’Alès, le Cérib mène depuis plusieurs années des recherches autour du bas carbone. Véritable enjeu dans le domaine de la construction, la réduction des émissions de CO2 bouleverse la filière. Une réalité encore plus palpable, avec la publication des arbitrages de la future RE 2020. Afin de réduire l’impact environnemental des systèmes constructifs en béton, le Cérib a pu déterminer que les leviers matériau et process de production en constituent les éléments centraux. Tous ces travaux, innovations et savoir-faire bas carbone sont désormais concentrés sous la marque Lowcarbotys. Ils ont pour vocation d’être mis en œuvre avec les procédés de fabrication actuels sur les marchés du neuf et de la rénovation, et avec tous types de produits ou systèmes constructifs. Un travail sur le matériau et les process de production Plusieurs axes ont été explorés avec des objectifs concrets. Tout d’abord, diminuer de 50 % les émissions carbone du béton par rapport à une formulation opérée sur la base d’un CEM I. Et ensuite, garantir une performance à l’état frais, ainsi que les résistances mécaniques. La question économique du modèle à adopter, tant pour l’industriel et que pour le consommateur, a, elle aussi, son importance. Ceci, pour encourager la démocratisation de ces produits. D’un point de vue technique, les solutions Lowcarbotys permettent l’utilisation de liants bas carbone dans les bétons industriels, grâce à l’accélération de leur durcissement. Ces liants présentent une proportion réduite de clinker allant de 50 à 70 %, voire 100 % pour les technologies de rupture. Cette matière première est, le plus souvent, compensée par des éléments minéraux : additions calcaires, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins… Des matériaux bénéficiant d’une empreinte plus favorable. Cependant, il existe un flou réglementaire autour de l’impact réel des laitiers de hauts fourneaux et de son allocation en CO2… Un triptyque vertueux L’utilisation de ces liants bas carbone en préfabrication est rendue possible grâce à l’action de certains leviers à la disposition des industriels. Il s’agit par exemple de la formulation du béton (activateurs, accélérateurs de durcissement, réduction d’eau). Mais aussi, du levier “process” relatif aux procédés de production en usine, tels que la cure thermique ou la vibro-compaction. Le Cérib indique qu’en termes de gain, la réduction de carbone peut atteindre jusqu’à 60 % pour des solutions suivant le spectre normatif actuel. Et jusqu’à 90 % de réduction pour des solutions de rupture. D’autres axes sont en cours de développement au sein du Cérib. L’objectif ? Optimiser au maximum le triptyque “performance, coûts, impacts environnementaux”. Toujours dans l’optique de rester compétitif, tout en répondant aux problématiques de l’économie circulaire et des différentes réglementations à venir.
Il y a 4 ans et 48 jours

OXYNOV PRO, le spécialiste du garde-corps Inox

OXYNOV PRO est un site e-commerce spécialisé dans les composants des garde-corps en Inox, à destination des professionnels. Vous y retrouverez plus de 5000 références en stock avec une promesse : livraison en 48h à 72h. Des prix en direct d’usine OXYNOV se présente comme le distributeur le moins cher dans ce secteur qu’est la quincaillerie en Inox pour garde-corps. Grâce à un circuit court en direct d’usine, les prix proposés par OXYNOV PRO sont hyper compétitifs. Tous les achats se font directement sur le site, ce qui réduit les coûts de distribution et permet donc de se positionner avec ces tarifs. Une qualité maitrisée Les produits proviennent de leur Allemagne basée en Allemagne et la qualité de l’Inox est régulièrement contrôlée afin d’être en conformité avec la norme européenne EN 10027. Ainsi, la qualité des matériaux et de leur production est complètement maitrisée. Garde-corps Inox pour intérieur et extérieur Le catalogue propose des pièces pour garde-corps en Inox 304 et 316 à installer soit en intérieur soit en extérieur. La qualité des matériaux proposés permet de fabriquer des garde-corps sécurisés, fiables et très durables pour un résultat esthétique. De nombreuses références en stock Plus de 5000 références sont disponibles en stock et livrables sous 48h à 72h.  Vous retrouverez une gamme complète de pièces détachées dans toutes les catégories de pièces de garde-corps en Inox : Tubes et mains courantes, Pinces, Poteaux et câblage… Un espace professionnel dédié Pour accéder aux prix préférentiels des produits et options, il faut d’abord se créer un compte professionnel et renseigner son numéro de SIRET. Suite à l’inscription, l’accès aux tarifs est donné ainsi qu’à toutes les données techniques (plans, notices, fiches techniques…). Ainsi, une remise permanente est accordée aux comptes professionnels Sur votre accès professionnel vous avez accès en direct à l’avancement et l’état de vos commandes passées sur le site. A qui s’adresse-t-il ? OXYNOV PRO s’adresse aux artisans, poseurs, quincailleries et autres professionnels de ce secteur étant à la recherche d’un fournisseur fiable de produits et d’accessoires de garde-corps en Inox de qualité à des prix très avantageux. Un catalogue PDF est téléchargeable sur le site ou en cliquant ici où retrouver toutes les références disponibles sur le site avec les prix de vente. Quelle différence entre Inox 304 et Inox 316 ? Deux types d’inox sont proposés : l’Inox 304 et l’Inox 316. Voilà ce qui les différencie : Inox 304 : c’est l’aluminium utilisé pour une utilisation en intérieur ou extérieur dans des conditions standards. Il est adapté aux usages extérieurs non pollués, c’est-à-dire non humide ou non exposé aux attaques extérieures. Inox 316 : c’est un Inox plus résistant que le 304 grâce à un complément en Mobylène (environ 2 à 3%). Ce type d’Inox est idéal pour les milieux dits humides ou pollués, comme aux abords d’une piscine ou dans les milieux salins. Ces deux types d’Inox sont résistants à la rouille car ils sont inoxydables. Des produits d’entretien existent pour ces deux types d’Inox afin d’éviter les problèmes de corrosion ou de rouille.
Il y a 4 ans et 48 jours

Bois et couverture : une fusion réussie

A peine huit mois après l’annonce de son regroupement avec 3T, entreprise spécialiste de l’étanchéité des toitures-terrasses, NORSILK, acteur de la production de bois à destination des professionnels, présente sa nouvelle organisation sur fond d’année exceptionnelle. Dans le nouveau dispositif, la société 3T devient une marque commerciale qui répond désormais au nom de “3T by NORSILK”. En outre, cette fusion technique de simplification a permis de mettre en place une synergie entre deux acteurs dont les secteurs d’activités sont parfaitement complémentaires : bois et couverture. Au-delà d’une harmonisation des différents services des deux entités (comptabilité, finances, ressources humaines, etc.), l’équipe 3T by NORSILK conserve son indépendance par la technicité de son univers spécifiques aux métiers de l’étanchéité en maintenant une force de vente ainsi que les responsables commerciaux et techniques. Depuis la nomination de Sébastien COSSIN à la direction générale de Norsilk en avril 2020, le nouveau PDG, expert dans la filière et diplômé de l’Ecole Supérieur du bois a réussi à recentrer l’entreprise vers son cœur de métier : le rabotage des résineux scandinaves.  Ce retour aux sources a impulsé une nouvelle dynamique à la production pour le groupe qui ne rabote plus que des bois finlandais et suédois de haute qualité. Ces derniers disposent de performances mécaniques élevées inhérentes aux latitudes où ils poussent. L’entreprise propose aussi des solutions “Made in France” avec du chêne et du frêne français thermo-chauffés qui présentent d’excellentes caractéristiques de longévité en extérieur indispensables aux marchés français. 
Il y a 4 ans et 48 jours

Les français conscients du rôle des forêts contre le changement climatique

À l’occasion de la Journée Internationale des forêts, PEFC France dévoile les résultats d’une étude portant sur la perception des Français vis-à-vis de leurs forêts. 97 % des Français considèrent que la forêt joue un rôle fondamental dans la lutte contre le changement climatique. Pour 8 Français sur 10, l’entretien durable des forêts permet d’assurer la pérennité de celles-ci, de bien accueillir le public en forêt, de garantir un bon niveau de production de bois et de préserver la biodiversité. Pour 74 % des interrogés, gérer les forêts de manière durable permet également de limiter les conséquences du réchauffement climatique. 
Il y a 4 ans et 49 jours

Pénuries de substances chimiques essentielles à la fabrication de peintures, colles et vernis

Les fabricants sont depuis plusieurs semaines en difficulté pour se faire livrer les substances chimiques nécessaires à leur production. Des pénuries importantes, caractérisées par l'activation de clauses de forces majeures par leurs fournisseurs et des retards de livraison mettent la disponibilité des produits finis sous forte pression. Par ailleurs, la hausse générale des prix des matières premières a pour effet une augmentation très forte du coût de revient des produits.Une combinaison de facteurs hétérogènes a pour conséquence la perturbation des chaînes d'approvisionnement et ainsi la limitation des capacités de production des industries. Ces facteurs impactant significativement les fournisseurs de matières premières seraient liés à des problèmes graves de maintenance de certains sites de production (accidents et incidents majeurs, intempéries provoquant des arrêts techniques), des difficultés d'approvisionnement ou encore des tensions logistiques sur les transports. Ces interruptions ou forts ralentissements de livraisons des matières premières perturbent et diminuent les capacités de production des industries et donc leurs possibilités de servir en quantité et en heure les clients et les marchés.Les fédérations partenaires de la FIPEC constatent également que cette situation est généralisée au niveau européen.Une dépendance stratégique à une filière d'approvisionnement en difficultéLes professions subissent les conséquences de leur dépendance stratégique à une filière d'approvisionnement internationale qui est aujourd'hui en difficulté, sans visibilité à court terme sur une amélioration de la situation. Ces tensions provoquent également des mises sous allocation impactant tous les acteurs de la filière. Cette situation cristallise la fragilité de la filière dépendante des acteurs internationaux notamment en Asie et aux États–Unis.Jacques Menicucci, Président de la FIPEC, tient cependant à « saluer la formidable mobilisation des femmes et hommes de nos industries pour trouver les solutions à cette crise d'approvisionnements et servir dans les meilleures conditions possibles leurs clients et leurs marchés. »Des conséquences importantes sur les filières économiques à très court terme ?Les professions de la FIPEC sont intégrées dans de nombreuses filières. Les peintures, les encres, les colles, les vernis sont présents partout dans notre univers visible (objets, bâtiments, constructions, etc…). Toute fabrication est recouverte, protégée ou décoré par leurs produits. Une déstabilisation de ces industries peut donc avoir des effets extrêmement sensibles dans l'ensemble des filières d'activités économiques du pays.Ces filières, en plus d'être des acteurs significatifs de la relance de l'activité en France, participent à des activités stratégiques, par exemple dans le secteur de l'emballage alimentaire ou médical. D'autres ont fait l'objet d'appui considérables du gouvernement dans le cadre du plan de relance (par exemple, la rénovation thermique du bâtiment) qui ne doivent pas être pénalisées par cette situation. A ce stade, les industriels font tout leur possible pour tenir leurs engagements mais des choix stratégiques pourraient être pris par les adhérents de la FIPEC, pour éviter des situations de vente à perte ou assurer la sécurisation de filières essentielles, cela d'autant plus que le contexte de la pandémie de Covid19 a déjà fragilisé le secteur.Un appel au soutien des pouvoirs publics pour un cadre réglementaire adapté à la résilience de nos industriesLes adhérents de la FIPEC déploient quotidiennement une énergie sans précédent pour trouver des solutions industrielles de substitution à de nombreuses substances chimiques, et ainsi pallier aux défauts de livraison afin de sécuriser l'approvisionnement de leurs clients. Malgré tous ces efforts, leurs taux de service seront dégradés et les adhérents ne pourront être tenus responsables de cette situation de force majeure échappant à leur contrôle.De plus, des reformulations chimiques nécessiteront une modification de l'étiquetage des produits. Ces professions souhaitent des pouvoirs publics une réflexion urgente pour identifier les meilleures solutions opérationnelles pour rendre conforme réglementairement les adaptations d'urgence réalisées par les équipes de R&D des entreprises.Par cette action, l'objectif prioritaire de la FIPEC est de sécuriser au maximum les approvisionnements de nombreuses filières et d'anticiper d'autres situations de ce type à l'avenir grâce à une réglementation plus résiliente.
Il y a 4 ans et 49 jours

La France maintient une attitude de prudence sur le crédit face à des risques élevés

Le Haut Conseil de stabilité financière, qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, juge que "les risques pour la stabilité financière restent à un niveau élevé, en raison de l'impact de la crise sur les comptes des acteurs financiers et non financiers", selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion de cette instance.Plus particulièrement, le Haut Conseil note que les entreprises "ont fortement accru leur endettement en 2020, même si cela s'est accompagné, au niveau agrégé, par une hausse quasi équivalente de leur trésorerie".Dans ce contexte, il a été décidé de maintenir une mesure dite "grands risques" consistant à imposer aux banques une retenue vis-à-vis des grandes entreprises endettées: il s'agit de limiter leur exposition à ces entreprises à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure, en vigueur depuis le 1er juillet 2018, avait été renouvelée pour un an en juin 2020 et "reste pertinente aujourd'hui", souligne le communiqué.Il continuera par ailleurs à exonérer les banques de devoir constituer un matelas supplémentaire de capitaux, et ce au moins jusqu'en 2022, afin de permettre aux établissements de crédit de continuer à accompagner la reprise économique.Du coté des nouvelles rassurantes, en revanche, la dérive des conditions d'octroi des crédits immobiliers semble s'être interrompue.Cette question avait suscité des inquiétudes l'an passé, poussant le Haut Conseil lors d'une précédente réunion à imposer des restrictions en la matière aux établissements bancaires.Il avait toutefois assoupli ces restrictions fin décembre, tout en rendant leur suivi obligatoire pour les banques, prenant acte d'une amélioration sur ce front."Les dernières données confortent le diagnostic établi par le Haut Conseil en décembre : le marché du crédit immobilier reste dynamique tout en reposant sur des bases plus saines", même si "le volume de production de crédit est à un niveau historiquement élevé et les taux proches des plus bas atteints fin 2019", détaille le communiqué.Le Haut Conseil précise vouloir adopter à l'été une mesure permettant de donner à ses dernières recommandations un caractère juridiquement contraignant.
Il y a 4 ans et 49 jours

Acova modernise le process de traitement de surface de son usine historique de Vaux Andigny

Dans son unité de fabrication historique située dans l’Aisne, Acova, marque du groupe Zehnder, modernise le process de traitement de surface de ses radiateurs en acier afin de réduire leur impact environnemental et pérenniser son outil de production français. Un investissement de 3 millions d’euros au service de l’environnement… Dans le cadre de sa démarche RSE, Acova, fabricant français de radiateurs décoratifs et radiateurs sèche- serviettes dont l’usine historique est implantée à Vaux-Andigny, a entrepris, depuis quelques mois, la modernisation de l’ensemble du process de traitement de surface et de peinture, sans arrêt de la production. Représentant un investissement de 3 millions d’euros, celle-ci concerne : • le remplacement de la ligne automatisée de traitement de surface, fonctionnant initialement sur le principe de protection anticorrosion par cataphorèse, par un nouveau traitement basé sur l’autophorèse, une technologie innovante de protection anticorrosion beaucoup moins énergivore : consommation d’eau diminuée de 27% grâce à 3 cuves en cascade, 70% de rejet d’eau en moins, diminution de 90% des boues. • le changement du four de cuisson par un modèle fonctionnant au gaz. Doté d’un meilleur rendement et d’une récupération d’air chaud pour chauffer les bains de traitement de surface, sa mise en service sera effective en Mai 2021. Ce nouvel équipement et l’étuve de séchage vont permettre une diminution de 53% de la consommation d’énergie (gaz et électricité). … et de la qualité Made In France Cet investissement s’inscrit également dans la politique d’amélioration continue d’Acova. Si le nouveau procédé chimique de protection anti-corrosion des radiateurs par autophorèse réduit l’impact environnemental du process de fabrication, il garantit aussi la qualité et la durabilité des produits. En effet, cette nouvelle technologie offre ainsi : • une répartition uniforme de la couche anticorrosion même dans les zones les plus étroites du radiateur pour une protection parfaite. • une résistance exceptionnelle du radiateur, attestée par la tenue au test de brouillard salin 3 fois plus longue que le niveau d’exigence de la marque NF. Conjuguer savoir-faire historique et innovations durables Acova, dont le nom a pour origine l’acronyme de « Atelier de COnstruction de Vaux Andigny », est une marque pionnière qui a inventé le radiateur sèche serviettes mais aussi proposé les premiers radiateurs en couleurs dans les années 70. Aujourd’hui, ils sont disponibles dans une palette riche de plus de 50 couleurs et finitions. Grâce à la modernisation du process de traitement de surface, Acova réduit non seulement l’impact environnemental de ses produits mais pérennise également son outil de production pour offrir des radiateurs décoratifs de haute qualité en acier, fabriqués en France, qui continuent à évoluer pour s’adapter aux tendances de la décoration. L’usine de Vaux Andigny a fêté ses 100 ans en 2020 et emploie 178 salariés. http://www.acova.fr
Il y a 4 ans et 50 jours

Logement social: la loi SRU fonctionne malgré le peu de mixité constaté

La loi SRU imposant aux communes un taux de 20 ou 25% de logements sociaux a un "effet indéniable" sur la production mais n'a pas atteint ses objectifs de mixité sociale, a estimé la Cour des comptes 
Il y a 4 ans et 50 jours

Trois entités du groupe Urmet France prennent leurs quartiers à Cholet

Après 18 mois de travaux, les équipes de FDI Matelec, Yokis et SCS Sentinel se sont installées le 15 mars dans leurs nouveaux locaux situés dans la zone industrielle du Cormier à Cholet. « Ces nouveaux locaux représentent un fabuleux outil de développement pour nos activités. Les différents espaces et leur aménagement apportent un cadre de travail très agréable. Nous ne doutons pas que cela insuffle une belle dynamique pour nos équipes » selon Stéphane Garreau (directeur opérationnel de SCS Sentinel), Hervé Gazeau et David Rabier (directeurs opérationnels de FDI Matelec/Yokis). Les collaborateurs FDI Matelec, Yokis et SCS Sentinel pourront dorénavant profiter de 7 900 m² de locaux, sur un terrain de 3 hectares. 4 000 m² sont dédiés à la production et au stockage et 3 900 m² aux bureaux, dont 1 200 m² pour la R&D . « Si ces derniers sont entièrement aménagés, les 500 m² d’espaces sociaux tels que le restaurant, la salle de convivialité et la salle de sport sont en cours de finalisation. Ils devraient être prêts à la fin du mois », ajoute Philippe Mallard, directeur général du Groupe Urmet France. L’ensemble des travaux représente un investissement de 8,4 millions d’euros. Ce regroupement renforce les activités de recherche et avec une cellule dédiée à l’innovation. Il facilite également les synergies commerciales et optimise les moyens de production en mutualisant certains services et outils. 23 recrutements sont prévus pour accompagner ces évolutions. Une visite presse sera organisée à Cholet dans quelques mois pour rencontrer les équipes, découvrir ce nouveau bâtiment et les innovations du pôle résidentiel. Le siège social du groupe Urmet France ainsi que les équipes commerciales sédentaires et les services support pour les marques Urmet et Yokis restent bien entendu à Roissy-en-France. À PROPOS DU GROUPE URMET FRANCE www.urmetgroup.fr Filiale française du groupe italien Urmet, spécialisé dans les solutions de sécurité et de confort pour les bâtiments résidentiels et tertiaires, le Groupe Urmet France, dirigé par Philippe Mallard, regroupe les activités de sept marques, au sein de deux grands pôles. Le Groupe Urmet France emploie 481 collaborateurs pour un CA agrégé de 129 M€ Pôle résidentiel : URMET FRANCE / YOKIS (Roissy) : solutions de confort, de sécurité et de contrôle d’accès pour les bâtiments résidentiels et collectifs, 144 salariés, CA de 59,7 M€ / www.urmet.fr FDI MATELEC / YOKIS (Cholet) : solutions de contrôle d’accès résidentiel et collectif, 116 salariés, CA de 17,5 M€ / www.fdimatelec.com SCS SENTINEL (Cholet) : solutions de confort et de sécurité via les enseignes de distribution, 30 salariés, CA de 13,5 M€ / www.scs-sentinel.com Pôle tertiaire : CASTEL (Saumur) : solutions d’interphonie et de contrôle d’accès, 110 salariés, CA de 19 M€ / www.castel.fr MWS (Tours) : systèmes de notification d’évènements critiques, 18 salariés, CA de 3 M€ / www.mws.fr SYNCHRONIC (Rouen) : solutions de sécurité électronique et de contrôle d’accès, 63 salariés, CA de 8,5 M€ / www.synchronic.fr
Il y a 4 ans et 50 jours

Madel, fabricant espagnol de composants de climatisation, publie de nouveaux produits BIM

Madel, expert en solutions CVC, continue de s’appuyer sur la plateforme BIM&CO afin d’élargir sa gamme d’objets BIM pour concevoir vos systèmes de diffusion, régulation, filtration d’air et protection incendie. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise Madel est spécialisée dans la conception et la production d’éléments pour la diffusion, la régulation et le contrôle de l’air dans les systèmes de climatisation. Après 5 ans de lancement et la confirmation de l’intérêt des utilisateurs pour ses objets BIM, Madel publie sur la plateforme BIM&CO ses nouvelles gammes de produits, disponibles ici. L’objectif initial de 2014 en entrant sur la plateforme BIM&CO, était de répondre aux besoins des bureaux d’études et d’architecture sur les catalogues en format BIM, c’est la raison pour laquelle Madel a décidé de franchir le pas et de proposer ses produits sur la plateforme. Comme dans la phase initiale, dans ces nouvelles familles, l’information contenue dans les objets est restée une priorité, et non seulement la géométrie elle-même. Avec cette nouvelle publication d’objets, Madel intègre les dernières nouveautés à ses catalogues dans BIM&CO, un véritable avantage pour l’expert en CVC. Ainsi, ses nouveaux produits dotés des dernières technologies en matière de diffusion d’air sont à la disposition de ses prescripteurs. Pour cette nouvelle étape, Madel a ainsi collaboré directement avec l’équipe technique de BIM&CO pour mettre à jour les familles et organiser le contenu de la page du fabricant de la manière la plus efficace possible. Roger Guitart, directeur technico-commercial, témoigne : « Aujourd’hui, la chose la plus importante pour nous est l’agilité lors de la mise à jour des nouvelles familles, lorsque nous terminons la conception d’un nouveau produit, il est important que nous puissions rapidement mettre à jour les informations dans la plate-forme. C’est pourquoi nous avons mis en place un système de collaboration pour rendre cette tâche aussi efficace que possible« . Dans cette mise à jour des catalogues Madel, 12 nouveaux objets ont été ajoutés entre les catalogues Régulation, Filtration et Diffusion. Au total, plus de 1400 nouvelles références de produits ont été ajoutées, ce qui a permis à Madel d’élargir sa gamme de produits. Parmi les nouveaux produits publiés, on trouve des éléments de diffusion avec filtration, nécessaires ces derniers temps en raison de la situation sanitaire mondiale. Selon Miguel Muñoz, Project & Technical Manager chez BIM&CO, la longue collaboration entre les deux entreprises est ce qui a permis le bon déroulement du projet : “Roger et Jordi connaissent tous deux la plateforme en profondeur, ce qui facilite considérablement l’intégration et la mise à jour des produits existants.” Les catalogues de produits Madel, modélisés au format Revit, sont disponibles à cette adresse .
Il y a 4 ans et 50 jours

Impact de la crise sanitaire sur le marché du Nouvel Habitat : les enseignements un an après

En 2020, La Covid-19 a eu un impact fort sur l’organisation et l’activité des Industriels du Nouvel Habitat (Inoha). Un an après le début de cette période inédite, Inoha, en collaboration avec Innoscape, spécialisé dans l’efficacité commerciale par l’usage de la donnée, a réalisé un sondage auprès de ses adhérents. Inoha dresse aujourd’hui un bilan sur les effets de la crise sanitaire et les nouveaux usages qu’elle a engendré. Mené fin 2020 par Inoha et Innoscape auprès des adhérents de l’association, le sondage sur l’impact de la crise sanitaire (coûts, activités, relations avec les enseignes de la distribution …) est riche d’enseignements et fait ressortir trois points marquants : . Des conséquences directes sur les coûts et les organisations des entreprises 57% des répondants ont constaté des surcoûts liés notamment à l’achat de protections sanitaires et aux ressources humaines pour 53% (intérim, CDD..). A cela s’ajoutent des hausses importantes des dépenses liées au fret maritime, multiplié par 5 depuis l’automne 2020, ainsi que l’augmentation du prix des matières premières et leur pénurie qui continuent depuis le début de l’année 2021. En 2020, les délais de livraison ont augmenté pour 55% des industriels. 80% des entreprises ont, en effet, eu des problèmes liés aux approvisionnements en aval, à leurs capacités de production et à la logistique (55%). C’est pourquoi 67% d’entre-elles estiment nécessaire de repenser leur logistique. « L’année 2020 a été extrêmement complexe. Nous avons dû faire face à une consommation absolument inattendue tant au niveau des volumes qu’au niveau de certaines familles de produits dont les ventes ont explosé en 2020. Les bricoleurs se sont lancés dans des travaux qu’ils n’avaient pas l’habitude de réaliser. Pour répondre à cette forte demande, nous avons, d’une part, recruté du personnel en intérim et en CDI. D’autre part, nous avons fait le choix de livrer tous nos clients distributeurs, avec un taux de service à 70%. Pour cela, nous avons mis en place des quotas de livraison. En fonction de nos capacités de production, nous nous sommes ainsi engagés à livrer des quotas de marchandises supplémentaires à condition que l’enseigne s’engage de son côté sur un volume de commande annuel » témoigne M. Clément des Boscs, Directeur Commercial Grands Comptes de Reca Peintures. . De la nécessite de renforcer le dialogue avec les distributeurs Le taux de service reste toujours au cœur des préoccupations des industriels du Nouvel Habitat. 78% des interrogés pensent que les enseignes vont mettre plus de pression sur ce sujet en 2021 alors que la supply chain reste désorganisée. En 2020, 75% ont vu leur taux de rupture augmenter de 10 points en moyenne ce qui représente des sources de tensions fortes dans la supply chain. 45% des répondants estiment que leur taux de service restera aussi dégradé en 2021 qu’en 2020. Pour réduire les risques, 65% des industriels pensent nécessaire d’augmenter leurs stocks. 75% estiment que leur activité a été impactée en 2020 par le manque d’interaction avec les enseignes et 80% pensent qu’elles risquent d’être limitées jusqu’à la fin de la crise sanitaire. Pour s’adapter à l’évolution des pratiques de leur écosystème et pour une meilleure collaboration avec les enseignes, 85% souhaitent améliorer leur processus internes en renforçant notamment la digitalisation de leurs outils commerciaux. 75% d’entre-eux pensent qu’il est essentiel de mieux partager avec les enseignes des indicateurs de performance communs. « Dès la fin du premier confinement, nous avons mis en place des outils d’analyse et nous avons joué la carte de la transparence avec nos clients distributeurs en leur indiquant nos niveaux de stock et la disponibilité de nos produits. Ceci nous a permis d’établir une relation de confiance pour anticiper leurs besoins », explique Philippe DONNET, Directeur Commercial Grand-Public du Groupe TTI, fabricant mondial d’outils. . Une opportunité pour développer de nouveaux business et l’e-commerce Durant la crise sanitaire, le consommateur a pris des habitudes d’achat en ligne qu’il n’est pas prêt d’abandonner. Afin de capter cette forte demande, 97% des industriels du Nouvel Habitat veulent renforcer leur présence sur les canaux de vente digitaux (sites d’enseignes, market places de pure players ou d’enseignes traditionnelles). 50% d’entre-eux ont d’ailleurs profité de cette période pour développer de nouvelles activités comme en témoigne Alexandre Jaouen, Directeur Retail Husqvarna Europe du Sud, représentant de la marque de jardin Gardena : « le marché du jardin a connu une croissance de 10% en 2020 ce qui a généré un intérêt de plus en plus important de la part de certaines enseignes. Nous avons ainsi développé notre présence dans des enseignes BtB telles que les quincailleries industrielles qui ne s’intéressaient pas jusqu’à présent à ce segment de marché mais aussi sur des sites de vente en ligne. En parallèle, nous avons lancé notre propre site marchand durant la fermeture des grandes surfaces de bricolage et de jardinage. Grâce à cet outil, nous pouvons montrer la largeur de nos gammes et être en contact direct avec les consommateurs. Les sites online de nos propres clients s’étant également renforcés, ils nous permettent aussi de présenter l’intégralité de notre offre de manière qualitative ». Dans cette période critique, cette forte dynamique de la vente en ligne a profité à tous les acteurs de la filière et notamment aux Industriels du Nouvel Habitat qui ont aujourd’hui des compétences dans ce domaine et ont atteint une maturité digitale. « Notre industrie a réussi à absorber le choc du premier confinement malgré des hausses de coût de production de près de 20% par rapport à la période normale. Cette crise a même été une réelle opportunité de repenser notre manière de travailler en faisant preuve d’agilité. Un an après le début de la pandémie, nous anticipons un bon premier semestre malgré les hausses de matières premières et surtout leurs ruptures qui risquent de nous limiter dans notre développement.» conclut Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha. http://www.inoha.org
Il y a 4 ans et 51 jours

L’impression 3d, l’alternative à l’injection plastique

L’impression 3D est une technique de fabrication offrant un résultat très précis. Cependant, elle est encore très peu utilisée pour concevoir des produits commercialisables à grande échelle. La grande majorité des objets en plastique que vous distinguez sur le marché ont été conçus suivant la méthode de production classique c’est-à-dire via les moules d’injection plastique. Découvrez dans cet article, le pour et le contre de ces deux techniques afin de décider laquelle est la plus appropriée à vos projets. Quels sont les points distinctifs entre le moulage par injection et la fabrication additive ? Peu importe la technique que vous utilisez, l’une comme l’autre peut vous aider pour votre prototypage que pour votre production. Elles ont chacune leurs avantages, mais vous devez réellement connaître ce qui fait leurs différences. •   Le moulage par injection C’est une méthode de fabrication traditionnelle qui permet de créer des pièces en injectant un matériau au sein d’une cavité. Au final, cela permettra de créer votre objet. En d’autres termes, le moulage par l’injection plastique donne la forme à votre produit par le biais d’un moule où est injecté le matériau fondu. Lorsqu’il se refroidit, vous pouvez récupérer l’objet solidifié à l’intérieur. •   L’impression 3D C’est une technique de fabrication additive, ce qui signifie que l’objet en question est fabriqué par addition de couches. Vous n’aurez pas besoin de créer un moule pour obtenir la pièce voulue. Il faut seulement un fichier 3D et le tour est joué ! D’ailleurs, il existe un large choix de technologies et de matériaux d’impression 3D sur le marché. Les avantages du moulage par injection Si vous avez un projet qui consiste à produire de gros volumes, avec précision et une bonne répétabilité, optez pour le moulage par injection. Vous aurez le choix entre de nombreux plastiques pour effectuer le moulage dont chacun amène ses propres propriétés en termes de poids, de coût et de flexibilité. Depuis son invention, il y a près de 150 ans, le moulage par injection a été l’unique pivot de la production industrielle. Avec le temps, elle a connu beaucoup d’amélioration, mais la chose à propos du moulage n’a pas du tout changé, c’est-à-dire le besoin d’outillage. Ainsi, la conception et la fabrication de l’outillage de moules d’injection deviennent de plus en plus complexes. Les avantages de l’impression 3D Utiliser la fabrication additive est une alternative plus avantageuse par rapport à la fabrication traditionnelle. Cette solution est parfaite pour créer des itérations. De ce fait, elle est devenue une technique de production fiable. Mais, le prototypage n’est pas du tout simple et rapide, ce qui fait partie de ces avantages. Avec le service d’impression 3D, vous pouvez imprimer votre projet pour le tester et effectuer toutes les modifications que vous voulez à l’aide du logiciel de modélisation 3D et l’imprimer à nouveau pour valider les modifications. Ainsi, la flexibilité de cette technique permet de gagner du temps, de l’argent tout en améliorant la création, notamment au niveau du design. En outre, si vous choisissez cette option, vous réduirez les pertes de matériau. Même si le moulage par injection laisse peu de déchets comparés à l’utilisation de machine CNC, l’impression 3D reste le grand gagnant dans cette catégorie. Elle utilise uniquement la dose de matériau nécessaire à la création de l’objet. En optant pour la fabrication additive, vous éviterez aussi d’avoir des soucis de stocks et d’inventaire. Vous créez vos pièces quand vous le souhaitez pour ne plus vous soucier de votre stockage. De même, les économies de coûts et de temps offertes par l’impression 3D sont particulièrement intéressantes vis-à-vis de la technique de moulage par injection. À quel moment utiliser ces techniques de fabrication ? Ces deux procédés de fabrication sont efficaces, mais tout à fait différents. Le choix dépend entièrement de vos attentes. Si le moulage par injection parait plus professionnel, les choses sont en train d’évoluer de nos jours et l’impression 3D devient une alternative favorable qui permet de réaliser des pièces très précises. •   Moulage par injection Vous ne pourrez jamais utiliser cette technologie sans avoir les équipements nécessaires c’est-à-dire des machines professionnelles qui effectuent le moulage par injection. Ainsi, la création de moules est plutôt onéreuse et n’est pas adaptée au prototypage. Il faudra créer un nouveau moule à chaque fois pour faire plusieurs itérations. D’ailleurs, les moules sont toujours en acier, ce qui complique un peu les changements. Malgré tout cela, si vous désirez créer de gros volumes, le moulage par injection sera la solution adéquate. •   Impression 3D Il existe plusieurs façons d’utiliser la fabrication additive. Vous pouvez, par exemple, acheter une imprimante 3D de bureau et utiliser les diverses technologies y afférents. Pour avoir un résultat plus professionnel, investissez dans des machines plus complexes comme celles qui utilisent le Frittage sélectif par laser. Le service d’impression 3D vous donne accès à de nombreuses combinaisons de finitions et de matériaux. Il suffit de charger le design 3D, choisir la technologie appropriée, le matériau et les finitions.
Il y a 4 ans et 51 jours

Nouveaux lauréats et relance des appels à projets en faveur de la décarbonation de l'industrie

Dans ce cadre, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, ont annoncé les 17 premiers lauréats du dispositif « Chaleur Biomasse » ainsi que 16 nouveaux lauréats du dispositif « Efficacité Energétique » opérés par l’ADEME.Les 17 projets du dispositif « Chaleur Biomasse » représentent 130 millions d’euros d’investissements industriels à l’échelle nationale. Ils bénéficieront d’une aide à l’investissement de 44 millions d’euros ainsi que d’une aide au fonctionnement de 83 millions d’euros. La concrétisation de ces projets permettra une réduction des émissions industrielles de gaz à effet de serre de 332 000 tonnes de CO2eq par an.Les 16 nouveaux projets du dispositif « Efficacité Energétique » représentent un investissement total de 175 millions d’euros à l’échelle nationale. Ils bénéficieront d’une aide de 36 millions d’euros. Ils permettront, sur chaque site, de réduire les émissions industrielles de gaz à effet de serre de 15 % en moyenne, ce qui représente 174 000 tonnes de CO2eq par an.Au total, et en incluant les 16 précédents projets annoncés le 17 décembre 2020, France Relance soutient d’ores et déjà 49 projets représentant 596 millions d’euros d’investissements dans la décarbonation de l’industrie française au travers d’un soutien public s’élevant à 224 millions d’euros. La concrétisation de ces 49 projets grâce au plan de relance permettra une réduction globale de 743 000 tonnes de CO2eq par an des émissions de l’industrie française. L’instruction de plusieurs autres dossiers prometteurs est en cours de finalisation par l’ADEME et de nouveaux lauréats seront annoncés en avril.Suite au succès des dispositifs lancés en 2020, les appels à projets sont reconduits en 2021 avec un périmètre élargi : d’une part, l’appel à projets portant sur l’efficacité énergétique est élargi à la transformation des procédés, sous toutes leurs formes, dès lors qu’elles contribuent significativement à la décarbonation de l’industrie : l’appel à manifestation d’intérêt lancé en septembre a démontré la forte mobilisation de l’industrie sur ces thématiques avec plus de 125 projets prometteurs reçus ; d’autre part, l’appel à projets concernant la production de chaleur biomasse est relancé, en maintenant la possibilité de bénéficier d’une aide au fonctionnement lorsque nécessaire. Il reste ouvert aux projets de conversion de chaudières fossiles vers des chaudières biomasse.Pour chacun de ces appels à projets, un premier relevé des candidatures aura lieu le 17 mai, puis un second le 14 octobre. En parallèle, le guichet opéré par l’Agence de services et de paiement (ASP) de l’Etat reste ouvert et permet de soutenir, selon la taille de l’entreprise, entre 10 % et 50 % des coûts des investissements dans des projets d’efficacité énergétique d’un montant de moins de 3 millions d’euros.