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Il y a 4 ans et 51 jours

Envie Le Labo, un éco-lieu inédit et une construction exemplaire à Paris 20e

Acteur associatif majeur de l’économie circulaire et de l’insertion, le réseau Envie ouvre « Envie Le Labo », un éco-lieu solidaire et associatif, au 10 rue Julien Lacroix à Paris 20e (Ménilmontant). Sa vocation : apporter des solutions concrètes aux citoyens pour les accompagner vers des modes de vie et de production durables, au sein d’une construction exemplaire. Envie Le Labo est désormais la première vitrine d’Envie à Paris, permettant notamment de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis.Œuvrant pour une société plus durable et solidaire au travers de l’inclusion et de l’allongement de la durée de vie des produits, Envie souhaite aujourd’hui franchir une nouvelle étape à travers Envie Le Labo, un éco-lieu inédit, pour affirmer cet engagement en faveur des citoyens, à l’échelle locale, régionale et nationale.A travers ses 560m², Envie Le Labo veut aussi prouver qu’il est possible de construire et d’aménager des bâtiments respectueux de l’environnement, et ce avec un budget resserré. En limitant ses besoins fonctionnels et esthétiques à l’essentiel (finitions brutes avec peu de peinture, par exemple) et en privilégiant autant que possible les matériaux récupérés, Envie Le Labo a pu éviter d’avoir recours à 20 tonnes d’éléments neufs.Les activités d’Envie Le Labo :Des activités en faveur d’une société plus durable et solidaire.Réparer ses équipements électroménagers :Des services de réparation de petits appareils sur place et de dépannage à domicile pour le gros électroménager seront proposés.Donner ses anciens appareils :Des collectes de proximité seront organisées mensuellement dans le quartier.Acheter reconditionné :La première vitrine d’Envie à Paris permettra de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis dans les ateliers d’Envie Trappes.Apprendre à agir :Des ateliers pratiques gratuits autour de la lutte contre le gaspillage (électroménager, textile, alimentaire), pensés pour les habitants, seront animés par les équipes d’Envie et par une communauté de professionnels.Des visites guidées gratuites d’Envie Le Labo, en tant que démonstrateur des possibles en matière d’économie circulaire et solidaire, seront proposées.Envie Le Labo ambitionne d’être un lieu au service de l’intérêt général. Dès la première année, l’activité de vente de produits rénovés garantis et de services de réparation va permettre :la création de 14 emplois franciliens, dont 8 en insertion à Paris et au sein d’Envie Trappes,la collecte de 500 tonnes de déchets supplémentaires issus d'équipements électriques et électroniques et la distribution de 2 650 appareils,de faciliter l’accès économique à des appareils électriques et électroniques pour des populations à bas revenus.Cette «maison de l'économie circulaire», de par sa forme et ses activités, sera une vitrine des savoir-faire locaux et nationaux du réseau Envie.
Il y a 4 ans et 52 jours

La France devrait renouer avec la croissance début 2021, mais l'emploi va se dégrader

Le produit intérieur brut (PIB) devrait croître d'environ 1% au premier trimestre, après sa chute historique de 8,2% en 2020, selon une prévision de l'Insee publiées jeudi, révisant ainsi un peu à la baisse sa précédente prévision de 1,5%.Puis la croissance pourrait atteindre encore 1% au deuxième trimestre, dans l'hypothèse d'une amélioration de la situation sanitaire à partir de la mi-avril, avec la diffusion de la vaccination et la levée de certaines restrictions.La semaine dernière, la Banque de France avait aussi indiqué s'attendre à une "légère hausse" du PIB au premier trimestre, même si l'activité resterait encore inférieure à son niveau d'avant-crise.Selon l'Insee, au premier trimestre, le PIB sera 4% inférieur à son niveau de fin 2019, et l'écart sera encore de 3% au deuxième trimestre.A mi-année, l'acquis de croissance, c'est-à-dire l'augmentation du PIB qui serait enregistrée en 2021 si la croissance était nulle sur la deuxième moitié de l'année, serait d'environ 5,5%, souligne l'Insee.Une évaluation qui donne des raisons d'espérer au gouvernement, qui table sur une croissance de 6% en 2021, contre 5% pour la Banque de France et 5,9% pour l'OCDE. L'Insee n'a pas encore donné de prévision pour l'ensemble de l'année."Les chiffres qui viennent de tomber montrent que l'économie française retrouve des couleurs", s'est réjoui le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur Radio Notre-Dame."Le premier trimestre se caractérise un peu comme un entre-deux ou comme une ligne de crête", sanitaire et économique, "avec tout à la fois des signes de lassitude, mais aussi des signes de résistance", a souligné Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'Insee, lors d'une visioconférence de presse.Parmi les signes de résistance, figure notamment l'adaptation de la consommation aux contraintes sanitaires, grâce à la préservation des revenus des ménages. Elle devrait progresser de 1% au premier trimestre.Par ailleurs, la production industrielle est nettement repartie en début d'année et l'investissement a mieux résisté qu'attendu.Enfin, l'environnement international s'annonce plus favorable, avec la reprise qui se dessine au niveau mondial ou encore le massif plan de relance américain.Emploi en baisseA l'inverse, plusieurs facteurs montrent que la partie n'est pas gagnée.D'abord, les perspectives d'emploi sont plutôt défavorables au premier trimestre, en particulier dans les services.L'Insee anticipe une baisse de 91.000 emplois au premier trimestre (dont 77.000 emplois salariés), notamment dans l'hébergement-restauration et les services aux ménages."Ces chiffres de destructions d'emplois dans les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration et du tourisme montrent qu'il est indispensable de conserver un soutien fort pour ces secteurs", a réagi Bruno Le Maire.Car à mesure que le temps passe, les entreprises devraient progressivement "renoncer à retenir de la main d'oeuvre dans leurs effectifs, en abaissant notamment l'ampleur de leur recours au chômage partiel", explique l'institut.Il table aussi sur une progression du taux de chômage à 8,5%, après 8% fin 2020, du fait du retour sur le marché du travail de personnes sans emploi et qui avaient cessé d'en chercher.Ces tendances illustrent "les deux économies" qui cohabitent actuellement en France, selon les mots du ministre de l'Economie.D'un côté l'industrie, dont une partie est revenue à son niveau d'avant-crise, et qui pourra bénéficier du plan de relance, et de l'autre les services, ces derniers ayant vu leur situation se dégrader.Ce déséquilibre devrait se poursuivre au deuxième trimestre, avec une poursuite de la reprise dans la quasi totalité de l'industrie, un redressement dans les services aux ménages et les transports, quand l'hébergement-restauration ne comblerait que "la moitié de l'écart le séparant de son niveau d'activité d'octobre" 2020, selon l'Insee.Pour ces secteurs toujours touchés par la crise, le gouvernement a assuré que les mesures de soutien seraient prolongées autant que nécessaire.
Il y a 4 ans et 52 jours

Soprema ouvrira deux usines dans le Gard en 2023

Le spécialiste des solutions d'étanchéité a annoncé l'acquisition de deux terrains à Nîmes (30), pour y construire deux nouveaux sites de production dans la Zac Mitra située entre Garons et Saint-Gilles.
Il y a 4 ans et 52 jours

Peintures, enduits, vernis : fortes tensions sur les matières premières

Les entreprises industrielles spécialisées dans la fabrication de peintures, colles, encres, enduits, vernis et autres mélanges, subissent de fortes perturbations sur leurs capacités de production. De plus, certaines substances essentielles à la fabrication ne sont aujourd’hui plus disponibles, ou sous conditions d’allocation extrêmement strictes. Les fabricants, adhérents de la FIPEC, sont depuis plusieurs semaines en difficulté pour se faire livrer les substances chimiques nécessaires à leur production. Des pénuries importantes, caractérisées par l’activation de clauses de forces majeures par leurs fournisseurs et des retards de livraison mettent la disponibilité des produits finis sous forte pression. Par ailleurs, la hausse générale des prix des matières premières a pour effet une augmentation très forte du coût de revient des produits.    Les facteurs impactant significativement les fournisseurs de matières premières seraient liés à des problèmes graves de maintenance de certains sites de production (accidents et incidents majeurs, intempéries provoquant des arrêts techniques), des difficultés d’approvisionnement ou encore des tensions logistiques sur les transports. Ces professions subissent les conséquences de leur dépendance stratégique à une filière d’approvisionnement internationale qui est aujourd’hui en difficulté, sans visibilité à court terme sur une amélioration de la situation. Ces tensions provoquent également des mises sous allocation impactant tous les acteurs de la filière. Cette situation cristallise la fragilité de la filière dépendante des acteurs internationaux notamment en Asie et aux Etats-Unis. La FIPEC indique : nos adhérents déploient quotidiennement une énergie sans précédent pour trouver des solutions industrielles de substitution à de nombreuses substances chimiques, et ainsi pallier aux défauts de livraison afin de sécuriser l’approvisionnement de nos clients. Malgré tous ces efforts, nos taux de service seront dégradés et nos adhérents ne pourront être tenus responsables de cette situation de force majeure échappant à leur contrôle. De plus, des reformulations chimiques nécessiteront une modification de l’étiquetage des produits. Nos professions souhaitent des pouvoirs publics une réflexion urgente pour identifier les meilleures solutions opérationnelles pour rendre conforme réglementairement les adaptations d’urgence réalisées par les équipes de R&D de nos entreprises. Par cette action, notre objectif prioritaire est de sécuriser au maximum les approvisionnements de nombreuses filières et d’anticiper d’autres situations de ce type à l’avenir grâce à une réglementation plus résiliente.   Source : FIPEC    
Il y a 4 ans et 55 jours

Début d'année honorable pour le marché des matériaux de construction

Si les volumes perdus pendant le confinement de mars 2020 ne seront jamais comblés, le retour à une “normalisation” des tendances se poursuit et, en janvier, les productions de granulats et de BPE étaient supérieures à leur niveau mensuel moyen de ces dix dernières années. Ce constat encourageant traduit une forme de rattrapage graduel du chemin perdu mais les indicateurs de demande, côté bâtiment et travaux publics, suggèrent que le rythme de l'activité des prochains mois pourrait être freiné par l'épuisement des carnets de commandes qui, aujourd'hui, peinent à se regarnir.Janvier, supérieur à la moyenneD'après les résultats provisoires pour janvier, les productions de granulats et de BPE se situeraient au-dessus de la moyenne des mois de janvier de ces dix dernières années (+2,2% pour les granulats et +3,7% pour le BPE, en données brutes). L'activité aurait donc bien « tenu » en ce début d'année : les tonnages de granulats affichent une hausse de +6% par rapport à décembre et de +0,5% par rapport à janvier 2020 qui, rappelons-le, avait été très dynamique (données CSV-CJO). Au cours des trois derniers mois, la production aurait ainsi continué de progresser au regard du trimestre précédent (+4,4%) mais aussi par rapport aux trois mêmes mois d'il y a un an (+2,4%). Sur douze mois, le glissement annuel revient ainsi à -7,5% fin janvier. Côté BPE, les livraisons de janvier ont cru de +2,8% par rapport à décembre mais s'inscrivent en recul de -2,3% par rapport à janvier 2020 très vigoureux (données CVS-CJO). En cumul sur les trois derniers mois, la production de BPE grimpe encore de +3,2% par rapport à la même période de l'an passé mais plus modérément au regard des trois mois précédents (+0,9%). Sur les douze derniers mois, la tendance demeure fortement baissière avec un recul de -9,7% des volumes produits sur un an. Quant à l'indicateur Matériaux, en dépit du net redressement constaté au second semestre, 2020 s'achève sur un repli annuel de -6,4% et janvier s'afficherait en léger retrait par rapport à l'an passé (-0,7% en CJO).Les entrepreneurs du bâtiment confiants, les promoteurs inquietsLes mois se suivent et se ressemblent : en février 2021, selon l'enquête menée par l'INSEE auprès des entrepreneurs du bâtiment, la confiance reste de mise et les perspectives d'activité demeurent plutôt bien orientées pour les prochains mois. Non seulement leur jugement sur les carnets de commandes s'améliore (avec des niveaux toujours supérieurs à 9 mois dans le gros œuvre) mais leur opinion sur l'évolution prévue des effectifs se redresse, sans doute en réponse à une main-d'œuvre réduite ces derniers mois.D'ailleurs, en février, environ un entrepreneur sur cinq se déclarait confronté à des tensions productives en raison du manque de personnel. Pourtant, côté construction, les mises en chantier et les autorisations restent dans le rouge, même si le redressement se poursuit du côté des permis logements. En effet, à fin janvier et sur les trois derniers mois, le nombre de logements commencés baissait de -11,2% par rapport aux trois mois précédents, le repli étant plus marqué dans le segment du collectif que dans celui de l'individuel. Sur douze mois, on dénombrait ainsi 345 000 chantiers ouverts à fin janvier,soit une baisse de 11,3% sur un an.S'agissant des autorisations, en revanche, les trois derniers mois enregistrent une nouvelle hausse de +9,6% au regard du trimestre précédent, avec cette fois une dynamique plus soutenue pour le logement collectif. Pour autant, sur ces douze derniers mois, le bilan reste très négatif avec une contraction des permis de -16,3% (à 377 600 unités), le segment du collectif accusant un plongeon de -23,5% des dépôts. Enfin, concernant les locaux d'activité,le déclin se poursuit.A fin janvier,en cumul sur trois mois, les surfaces commencées s'enfonçaient de -21,4% sur un an (bureaux, locaux industriels et entrepôts affichant les reculs les plus prononcés), tandis que, sur douze mois, le repli atteint -18,4%. Les chiffres des permis ne laissent aucun espoir de retournement de tendance dans les mois à venir, les surfaces autorisées diminuant de -15,6% sur le trimestre et de -19,1% sur douze mois. Ces évolutions font écho à la conjoncture de la promotion immobilière, particulièrement morose en 2020. En dépit d'une hausse marquée des ventes en bloc aux investisseurs institutionnels et aux organismes HLM (+7,2%), les ventes se sont contractées d'un quart entre 2019 et 2020 (-40 000 logements vendus). Au-delà des effets de la crise sanitaire, la Fédération des Promoteurs Immobiliers -FPI pointe aussi les obstacles politiques (blocage des permis dans les métropoles) et la multiplication des contraintes réglementaires (notamment la RE2020) pour expliquer la chute de l'offre de logements, d'environ un tiers en un an.En 2020, les mises en vente ont fléchi de près de -28% pour des réservations en repli de -24,1%. La fonte des stocks (-9% en 2020) devrait donc se poursuivre en 2021 alors même que la demande des ménages reste forte ; une situation déséquilibrée qui pourrait se solder par de nouvelles tensions sur les prix, déjà tirés vers le haut en 2020 : le prix moyen du m² d'un appartement neuf a monté de +1,7%, celui d'une maison de +4,5%, des évolutions qui risquent à terme d'écarter les ménages de l'accession à la propriété. Certes, le marché de la maison individuelle en secteur diffus a montré des signes de résilience en ce début d'année, sans doute grâce à l'assouplissement des recommandations du HSCF. Mais les exigences des banques en matière d'apport personnel vont continuer de se renforcer et, dans un contexte où les taux ne peuvent guère baisser d'avantage et où les durées de prêts se sont déjà bien allongées (232 mois en moyenne en février 2021), la hausse des prix immobiliers pourrait bien mettre un terme à cette embellie.Travaux publics : manque de visibilitéInterrogés en janvier 2021, les entrepreneurs des travaux publics étaient certes un peu moins négatifs sur leur activité future qu'à l'automne mais leurs carnets de commandes tardaient toujours à se regarnir. En 2020, selon la FNTP, l'activité aura chuté de -12,5% en volume et les prises de commandes auront plongé de -13,2% (CVS-CJO). Dans le segment des travaux routiers, le décrochage est encore plus prononcé, le chiffre d'affaires reculant de -14,4% en 2020 et le volume d'appel d'offres se contractant de -31%. Selon Routes de France, « le cycle naturel des appels d'offre n'a pas encore repris dans le bloc communal » et, en janvier, leur nombre était encore -15% en dessous de celui de janvier 2020. Seule la mobilisation des collectivités locales pour engager le plan de relance dans les territoires permettra de regarnir les carnets de commandes et donner de la visibilité aux acteurs locaux.
Il y a 4 ans et 55 jours

Loi Climat : CINOV regrette que la prestation de services intellectuels ne soit pas prise en compte

La Fédération regrette néanmoins l'absence de prise en compte des entreprises de la prestation de services intellectuels, qui devraient pourtant être au cœur de la réussite de la transition écologique. CINOV considère en outre que ces expertises sont porteuses de solutions efficientes, qui gagneraient à être entendues pour atteindre les objectifs ambitieux du projet de loi.Un projet de loi porteur de réelles avancées…La Fédération CINOV considère que le projet de loi illustre une réelle prise de conscience du Gouvernement face aux enjeux historiques liés au dérèglement climatique, et qu'il contient un certain nombre de mesures qui s'avéreront bénéfiques pour lutter contre ses effets.Fédération engagée depuis longtemps sur les enjeux de développement durable et de transition écologique, CINOV partage les objectifs du texte et rappelle l'importance de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et plus globalement de repenser en profondeur nos modes de production et de consommation.… mais dont la méthode retenue suscite interrogations et inquiétudesLa Fédération CINOV considère toutefois que le projet de loi « Climat et Résilience » possède un certain nombre de limites. Si l'ambition d'accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre fait consensus, la méthode retenue suscite de nombreuses interrogations et inquiétudes : la Fédération regrette notamment l'absence de prise en compte des entreprises de la prestation de services intellectuels. En effet, selon Frédéric LAFAGE, Président de CINOV, « les TPE-PME de la branche BETIC bénéficient d'un fort ancrage territorial et d'une agilité qui leur permettraient d'être des acteurs clés dans la réussite de la transition écologique. Nous sommes donc légitimes à nous exprimer sur ces questions. »En outre, la Fédération CINOV tient à rappeler la dimension stratégique des métiers qu'elle représente, et estime que seules l'expertise, l'expérimentation et le déploiement à grande échelle permettront d'atteindre les objectifs ambitieux émis par le Gouvernement. Aussi, la Fédération considère que le changement des habitudes et des organisations doit être central dans le projet de loi. Selon Frédéric LAFAGE, « les prestations de services intellectuels neutres et indépendantes sont en première ligne pour accompagner ces mutations, et en renforcer l'acceptabilité sociale. »En complément du projet de loi, CINOV préconise de mettre en place dix mesures concrètesForte de ces considérations, et afin d'impliquer davantage les TPE PME dans la transition écologique, la Fédération CINOV appelle à mettre en place un crédit d'impôt « RSE » à destination de ces entreprises.La Fédération appelle également le Gouvernement à soutenir financièrement et à accompagner la nécessaire transformation des organisations – notamment des TPE PME qui représentent 99% des entreprises françaises – en ayant recours pour cela aux métiers de la prestation de services intellectuels. Cela permettra de s'appuyer sur l'expertise terrain de ces métiers et de soutenir l'emploi dans les PME par l'appropriation du numérique.Enfin, pour atteindre les objectifs fixés, CINOV considère qu'il sera nécessaire d'intégrer un accompagnement biodiversité pour tout projet d'aménagement et de construction. Pour ce faire la fédération propose d'adapter les critères d'attribution des marchés publics pour mieux répondre aux enjeux environnementaux, de pousser à la rénovation énergétique en une fois et d'organiser une offre d'ingénierie territoriale adaptée aux ambitions des transitions recherchées.Pour accéder au détail des propositions émises par CINOV, cliquez ici.
Il y a 4 ans et 55 jours

Développement de l’industrie des résines biosourcées

Lixol, PME basée à La Teste-de-Buch (33) et filiale du Groupe Berkem depuis 2017, a investi 1 M€ sur 18 mois dans son outil industriel pour le moderniser et développer de nouvelles gammes, notamment biosourcées. Spécialiste des résines dites alkydes (réalisées à partir d’huiles végétales) destinées aux marchés de l’industrie, du bâtiment, du bois et des encres d’imprimerie, l’entreprise entend ainsi accélérer sa croissance (objectif CA 2021 : 6,8 M€ contre 6 M€ en 2020), et recruter 10 collaborateurs cette année. C’est pour servir un marché en croissance que le groupe a investi sur ce site et lui permet de démultiplier ses capacités de production. Lixol a entrepris une rénovation de son outil industriel (mise à neuf des bâtiments, automatisation des process), et une modernisation de ses équipements : automatisation de la ligne de conditionnement, acquisition de matériels complémentaires. Parmi eux, une chambre chaude pour mise à température (+/- 40°C) des résines afin d’en faciliter la manipulation. Le site dispose désormais de 2 réacteurs de fabrication, un 3ème réacteur de 10 m3 est prévu en 2021. Mais aussi de : 5 dilueurs dont 3 de 5 m3 et 1 de 20 m3, une cuve de dilution/fabrication de 23 m3, 6 citernes de 36 m3 pour le stockage des matières premières liquides et 1 citerne compartimentée de 30 m3 pour les livraisons en vrac.
Il y a 4 ans et 55 jours

Déforestation dans les Landes et centrales photovoltaïques

L’interprofession des Landes de Gascogne, s’alarme de la recrudescence des défrichements liés à l’installation de centrales photovoltaïques. Ce phénomène dépasse déjà plus d’un millier d’hectares sur le Massif Landais, sans que ce chiffre soit réellement communiqué par les pouvoirs publics, et plusieurs projets en cours dépassent, chacun, mille hectare ! (en Sud-Gironde et Lot et Garonne). Ces défrichements sont un non-sens écologique : la substitution énergétique par du photovoltaïque est justifiée par le changement climatique alors que la production d’électricité en France est déjà décarbonée. Par contre, le défrichement de 1 000 ha de pin maritime entraînera un déficit d’absorption du Co2 atmosphérique de l’ordre de 12 000 tonnes par an. En effet les forêts en croissance, par le phénomène de la photosynthèse, fixent le CO2 atmosphérique et sont la principale pompe à carbone de notre Région. Le Bilan carbone de ces projets est donc négatif. Ces défrichements auront aussi un impact négatif sur la biodiversité en artificialisant les sols ; les centrales de panneaux photovoltaïques en milieu forestier représentent enfin un risque incendie accru pour les forêts qui sont déjà très exposées aux départs de feux liés aux activités humaines.  Bien que les aides actuelles du Ministère de l’Ecologie en matière d’énergies renouvelables rendent ces projets rentables, ils représentent aussi un non-sens économique à l’échelle collective. En effet la filière bois est source essentielle, au niveau régional et en particulier dans les territoires ruraux, de valeur ajoutée et d’emplois (58 000 emplois et 10 milliards d’euros en Nouvelle-Aquitaine).  Dans le même temps, les entreprises ont de très grandes difficultés à mener à bien des projets d’installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments industriels, notamment en raison du refus des assureurs de couvrir le risque incendie.  Les représentants de l’interprofession demandent  aux pouvoirs publics de ne plus autoriser les défrichements pour l’installation de ces centrales et de soutenir un plan d’installation des panneaux photovoltaïque sur les bâtiments industriels. Ils demandent aussi aux élus locaux de s’exprimer en faveur du maintien des surfaces forestières, de la fixation du carbone par les forêts et de la biodiversité forestière. 
Il y a 4 ans et 56 jours

La production industrielle française rebondit en janvier sur un mois selon l'Insee

Par rapport à février 2020, dernier mois avant le premier confinement, la production industrielle reste en retrait de 1,7%.En janvier, "la production n'a pas retrouvé son niveau de février 2020 dans la majorité des branches industrielles", souligne l'Insee.Ces chiffres témoignent toutefois que l'industrie est le "moteur actuel de la reprise", à l'inverse du secteur des services, plus touché par la pandémie, selon Charlotte de Montpellier, économiste au sein de la banque ING.Cela "devrait continuer dans les prochains mois et éviter à l'économie française une nouvelle récession", même si cela "ne permettra pas complètement de contrebalancer les effets négatifs des restrictions", estime-t-elle dans une note, tablant sur une stabilité du PIB au premier trimestre.Dans le détail, la production manufacturière a rebondi de 3,3% en janvier.Par secteur, la production s'est nettement redressée dans les biens d'équipements (+8,4%, après -3,3% en décembre), tout comme dans les "autres industries" (+3,9%, après -0,8%), catégorie qui comprend notamment le textile, le bois, la pharmacie, ou encore la métallurgie.Même chose pour l'industrie agroalimentaire (+1,6%, après -2%).En revanche, elle recule dans les matériels de transports (-2,9%, après +1,2% en décembre).
Il y a 4 ans et 56 jours

La loi SRU, à la fois pas assez respectée et peu efficace, selon la Cour des comptes

RAPPORT. La Cour des comptes s'est penchée, à la demande du Sénat, sur les conséquences de la loi SRU, qui fixe un quota de logements sociaux dans certaines communes. Si elle a eu un "effet indéniable" sur la production de logements sociaux, elle n'a pour autant pas atteint ses objectifs de mixité sociale, concluent les Sages.
Il y a 4 ans et 56 jours

Construction d'un campus de formation écologique à Saint-Priest

Un complexe multiusageEn 2015, la SNCF a lancé un programme visant à remplacer plusieurs centres de formation vieillissants et ne répondant plus aux besoins actuels répartis sur l'ensemble du territoire par trois nouveaux campus implantés dans les agglomérations de Paris, Lyon et Bordeaux. Sur une surface de 12.900 m², l'aménagement du campus lyonnais consiste à construire trois bâtiments à usages différents : industriel, tertiaire, hébergement et restauration. On y trouve des espaces de formation théorique, un atelier pour la formation pratique, des locaux administratifs, des locaux d'hébergement (273 chambres) et de restauration, un espace événementiel pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes ainsi qu'un showroom digital de 100 m². Un parking de 80 places de stationnement ainsi qu'un aménagement paysager complètent l'ensemble.Réduire l'empreinte carbone des bâtimentsDès la phase de conception, SNCF Réseau a placé la performance environementale au coeur du projet, visant pour les bâtiments la certification HQE. Pour répondre à cette ambition, Eiffage Construction, en charge des travaux, a fait appel à CEMEX pour la fourniture d'un béton Vertua®, une gamme de bétons bas carbone éprouvés depuis plusieurs années. Ici, pour les fondations, voiles et planchers des bâtiments, c'est un béton Vertua® classic qui a été choisi, présentant une diminution de l'empreinte carbone de 20 à 35%. La formulation du béton conçu à partir de matières premières locales et de co-produits issus de processus industriels a été validée par le bureau d'études Inddigo spécialisé dans le développement durable. Les premiers coulages ont démarré en septembre dernier et devraient s'achever au printemps 2021, à la fin des travaux de gros œuvre. Au total, 6.500 m³ de Vertua® classic auront été livrés depuis les unités de production CEMEX de Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-ChandieuFaciliter le travail des équipes de constructionSéduites par la présentation de CEMEX Go, une solution 100 % digitale spécialisée dans la gestion des commandes de matériaux de A à Z et le suivi des livraisons en temps réel, les équipes d'Eiffage Construction ont fait le choix de passer et de suivre l'intégralité de leurs commandes de bétons en utilisant cette plateforme créée par CEMEX en 2018 pour accompagner l'évolution du secteur de la construction. Ainsi Eiffage Construction a pu doter son chantier d'un nouvel élément de performance environnementale et sécuritaire, en évitant par exemple l'impression, le transfert et la manipulation de documents papier. Sans oublier le gain de temps et l'efficacité engendrés, un vrai plus pour le major du BTP.Les intervenantsMaître d'ouvrage : SNCF RéseauMaître d'œuvre : Eiffage ConstructionArchitecte : Reichen et Robet & AssociésBureau d'études environnental : InddigoUnités de production : Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-Chandieu
Il y a 4 ans et 56 jours

Nouvelle pompe à chaleur Saunier Duval destinée à la rénovation et toujours fabriquée en France

Ces solutions, dédiées à la rénovation, sont disponibles en chauffage seul (GeniaAir Max) ou en double service (GeniaSet Max) pour répondre à tous les projets. Ces pompes à chaleur air / eau monobloc assurent le chauffage, le rafraîchissement et la production d’eau chaude sanitaire (intégrée ou déportée) en utilisant les calories naturellement présentes dans l’air extérieur. Grâce à une température de départ jusqu’à 75 °C, ces pompes à chaleur sont idéales en remplacement d’une chaudière existante sans changement des émetteurs en place. Elles s’adaptent aussi bien aux radiateurs moyenne et haute température qu’aux planchers chauffants. Grâce au fluide naturel R290, GeniaAir Max et GeniaSet Max sont des solutions durables avec un impact quasi nul sur l’environnement. Toujours plus silencieuses, ces pompes à chaleur atteignent une pression acoustique de seulement 32 dB(A) à 5 mètres, aussi discrètes qu’un réfrigérateur récent. Elles s’intégreront ainsi parfaitement dans les zones urbaines denses.Avec un COP jusqu’à 4,9 et une efficacité saisonnière jusqu’à 191 %, les pompes à chaleur GeniaAir Max et GeniaSet Max garantissent un confort en toutes saisons et des économies d’énergie au quotidien. Pour le professionnel, aucune démarche n’est nécessaire lors de l’achat. En effet ces pompes à chaleur fonctionnent avec un fluide naturel non soumis à la réglementation F-Gas. De plus, l’installation est facilitée grâce à la technologie monobloc (fluide contenu à l’intérieur de l’unité extérieure et scellé d’usine) sans intervention sur le fluide frigorigène ni ouverture de l’unité extérieure. La mise en service est également simplifiée avec des réglages possibles directement depuis l’interface de l’unité intérieure ou du régulateur. GeniaAir Max et GeniaSet Max s’adaptent à tous les projets : 5 modèles monophasés (230 V) de 3,8 à 12,6 kW à -7 °C / 55 °C, 2 modèles triphasés (400 V) de 10,1 à 12,6 kW à -7 °C / 55 °C et des unités intérieures au choix (colonne double service compacte, module mural avec appoint intégré ou interface pompe à chaleur seule). Le nouveau régulateur MiPro Sense et la passerelle de connectivité MiLink V3 permettent le pilotage à distance. L’utilisateur peut ainsi gérer sa température de confort, programmer des plages horaires, assurer un suivi de ses consommations d’énergie ou encore activer le mode « vacances ». Ces nouvelles pompes à chaleur sont produites en France au sein du plus grand site français de fabrication d’unités extérieures de pompes à chaleur résidentielles. Située à Nantes, l’usine a agrandit sa capacité avec la mise en place d’une ligne de production supplémentaire dédiée aux pompes à chaleur. Un levier pour Saunier Duval qui a pour objectif de tripler sa production d’ici 2023 afin de répondre aux besoins de plus d’une vingtaine de pays où la marque Saunier Duval est présente.
Il y a 4 ans et 56 jours

Des modalités d'application territoriale de la loi SRU à revoir selon un rapport de la Cour des comptes

Elle souligne l'effet incitatif du dispositif sur la production de logements sociaux, mais aussi son inégale application sur le plan géographique ainsi que la complexité de ses modalités d'application. Il est désormais nécessaire de prévoir son prolongement après 2025, dans la mesure où de nombreuses communes ne pourront pas atteindre à cette date l'objectif de 20% ou de 25% de logements sociaux qui leur est assigné.Philippe Dallier (Les Républicains - Seine-Saint-Denis), rapporteur spécial des crédits du logement et de l'urbanisme pour la commission des finances, a considéré que l'article 55 de la loi SRU doit poursuivre un double objectif : la production de logements sociaux, mais aussi la mixité sociale qui reste peu affectée par l'application de la loi SRU.Il souligne qu'un simple prolongement de l'échéance ne peut être suffisant à résoudre les difficultés d'application de la loi, qui nécessitent la fixation d'objectifs territorialisés. Afin de garantir sa mise en œuvre, les sanctions sont indispensables, mais les communes doivent aussi être aidées dans le cadre des contrats de mixité sociale alors que la production de logements sociaux, contrairement à la production de logements privés, ne produit pas de recettes de taxe foncière.Le directeur de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) a indiqué en réponse que des dispositions s'inspirant des propositions du président de la commission nationale SRU, définissant un objectif "glissant" pour chaque période triennale, seraient proposées dans le cadre du projet de loi 4D (décentralisation, déconcentration, différenciation et décomplexification).La fondation Abbé-Pierre a approuvé l'intégration de cet objectif dans la loi, soulignant par ailleurs les qualités de simplicité et de pragmatisme de l'article 55 de la loi SRU. Consulter le rapport de la Cour des comptes et la présentation en commission
Il y a 4 ans et 57 jours

La recherche française en ordre de bataille pour la course à l'hydrogène vert

L'organisme public a lancé mardi une fédération dédiée, regroupant 270 scientifiques, afin de structurer leurs travaux sur cette molécule non polluante et très intense en énergie, expliquent les chercheurs Olivier Joubert et Daniel Hissel, à sa tête. Mission: de la recherche fondamentale mais aussi appliquée, pour accompagner les industriels.QUESTION: Pourquoi créer une Fédération de recherche hydrogène (FRH2) au CNRS?OLIVIER JOUBERT: "Pendant 20 ans, le CNRS a structuré la recherche dans ce secteur en France via un +club+ réunissant les principaux acteurs. Mais voyant l'engouement autour de l'hydrogène, le CNRS s'est dit qu'il lui fallait améliorer sa propre visibilité.Le paysage français de la recherche hydrogène c'est le CNRS avec ses partenaires universitaires et le CEA, qui couvrent près de 80% des acteurs académiques, et la communauté industrielle: on a trois piliers bien visibles.Dans l'alignement actuel des planètes, et les industriels poussant, on a vu apparaître le plan Hydrogène de la France, consacré pour environ 1% à la recherche, soit environ 80 millions sur les 5 à 7 prochaines années, et nous en sommes très contents".DANIEL HISSEL: "Ce plan représente surtout une impulsion du gouvernement qui dit 'on y va'. Bien sûr les montants sont toujours insuffisants, mais ils seront complétés, et nous comptons sur l'effet de ruissellement venu de projets partenariaux, que nous menons déjà avec des industriels".Q: 96% de l'hydrogène produit aujourd'hui vient d'un processus de transformation énergivore basé sur du charbon ou du gaz. L'hydrogène "vert", obtenu avec de l'électricité renouvelable, est bien plus cher. Quelles sont les priorités et pistes de la recherche ? A quels horizons?OJ: "La première priorité est de remplacer par de l'hydrogène 'vert' le 'gris' utilisé actuellement par des industries comme la pétrochimie, la production d'ammoniac... Pour cela il faut produire des électrolyseurs. La deuxième est de développer la mobilité électrique à hydrogène pour la mobilité lourde, car cela permet un remplissage rapide, une autonomie importante, un poids limité.La recherche est alignée là-dessus. L'objectif est d'améliorer les performances, la robustesse, la durée de vie des électrolyseurs, et par là réduire les coûts: fabrication, matière (remplacer par exemple le platine d'un électrolyseur par un matériau moins coûteux), automatisation des process... Pareil pour les piles à combustible.Nous couvrons une gamme très large, de la recherche de matériaux jusqu'au test de systèmes."DH: "Nous continuons à travailler sur des sujets de rupture, mais il s'agit aussi d'accompagner le tissu industriel.Le basculement s'est en fait déjà opéré: depuis 2002-3, le prix des piles à combustible a été divisé par 50, et la performance améliorée d'autant. Il reste une 2e rupture à réaliser pour les rendre encore plus compétitives, mais l'accélération s'est accentuée ces 3-4 dernières années".OJ: "Et le plan de relance Hydrogène doit permettre d'améliorer tout cela dans les 5 ans".Q: Comment se situe la recherche française mondialement?DH: "La recherche française est à l'état de l'art mondial, dans le peloton de tête. Le nombre de chercheurs étrangers que nous recevons permet d'en juger".OJ: "L'Allemagne a plusieurs grands centres de recherche, mais pas de structure fédérative".DH: "La concurrence sur l'hydrogène est mondiale. La Chine met les moyens sur certaines applications, notamment la mobilité lourde. On est dans une course à l'échelle mondiale! Mais les jeux ne sont pas faits, contrairement à d'autres domaines comme le photovoltaïque.L'essentiel est de ne pas en rester aux bonnes idées, mais de les mettre en application d'un point de vue industriel et sur nos territoires. C'est l'année du Covid mais aussi de l'hydrogène, et les deux convergent sur la nécessité d'une relocalisation et d'une redynamisation industrielle de nos territoires. Ce qui a basculé est la prise de conscience du monde politique, et sur des questions comme celle-là, c'est fondamental".
Il y a 4 ans et 57 jours

Lancement d'un fonds privé pour développer la filière bois dans la construction

Objectif, lever "40 millions d'euros" : "une première levée de fonds a déjà eu lieu, financée conjointement par 24 caisses régionales du Crédit Agricole et Crédit Agricole SA", indiquent le Crédit Agricole et les "business angels" de Forinvest, des forestiers privés, dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance mercredi."Aujourd'hui ouvert à d'autres investisseurs institutionnels, ce fonds d'investissement à impact environnemental et sociétal a pour objet de soutenir et d'accompagner les entreprises de toute la chaîne de valeur de la filière bois dans leur développement en renforçant leurs fonds propres", ajoutent-ils."On a besoin de développement industriel, en première mais surtout deuxième et troisième transformation", a expliqué à l'AFP Eric Toppan, secrétaire général de Forinvest Business angels.D'autant plus, selon lui que la nouvelle règlementation environnementale des bâtiments neufs, (RE2020), qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022, "vise à réduire l'empreinte environnementale des bâtiments et donne ainsi une dynamique très forte à tout ce qui est construction à base de produits bois".La demande en bois d'ingénierie "est d'ores est déjà plus importante que les capacités de production actuelles", selon M. Toppan."La dernière enquête nationale construction bois, de 2018, montrait qu'on était à peu près à 50% de bois français dans l'ensemble de la construction à base de bois", a rappelé M. Toppan.Il s'agit cependant d'une moyenne et la France peine bien davantage à fournir la demande pour des produits plus techniques, comme le CLT, ou bois lamellé-croisé, un des éléments essentiels pour construire des immeubles de grande hauteur."Aujourd'hui, on est à 15% de production nationale sur le CLT. Mais on était à zéro il y a cinq ans", a précisé M. Toppan."D'une manière générale, les bois, pour être utilisé dans la construction, doivent être séchés. Une fois que ces bois sont séchés, ils peuvent faire l'objet de transformations supplémentaires, et devenir des bois d'ingénierie, tout ce qui va être utilisé en lamellé-collé", a rappelé M. Toppan.Les capitaux levés par ce nouveau fonds permettront notamment d'investir dans des séchoirs, lors des quatre à cinq prochaines années.La filière espère limiter le recours à l'importation de produits finis d'Autriche, d'Allemagne ou d'Europe du Nord et ainsi améliorer la balance commerciale du secteur, qui accuse ces dernières années un déficit qui tourne autour de 7 milliards d'euros."Le Fonds prendra des participations minoritaires dans des entreprises en investissant des montants allant de 0,5 à 5 millions d'euros dans des projets de capital croissance, développement ou transmission", précisent les initiateurs du projet.
Il y a 4 ans et 57 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 57 jours

Valoriser le patrimoine culturel à travers la réalité augmentée : quels obstacles juridiques ?

La réalité augmentée (RA) est un outil de développement stratégique qui permet de développer certaines initiatives culturelles et éducatives, et offre nombre d’opportunités commerciales. Le droit d’auteur génère toutefois des obstacles juridiques qui peuvent compromettre la viabilité des initiatives fondées sur la RA. La RA consiste à superposer des éléments calculés par un système informatique à la réalité en temps réel. Cette technologie permet ainsi de voir, à l’aide d’un dispositif – tel qu’un smartphone – des images élaborées par un logiciel dans un contexte réel. Un exemple célèbre est le jeu des Pokemons, où les images en mouvement de ces personnages de fantaisie apparaissent aux joueurs munis d’un smartphone doué d’une application spécifique en des lieux spécifiques. Elle s’applique à différents secteurs, dont le patrimoine culturel. La RA peut jouer un rôle dans l’éducation à l’histoire et à l’art d’une communauté. Ces éléments sont fondamentaux pour mieux développer une identité, aussi bien au niveau individuel que communautaire. À travers la RA, il est possible de valoriser les sites où se trouvent des biens culturels, ainsi que les collections des musées ou des archives qui hébergent ces biens. Ainsi, une RA sur un ou plusieurs tableaux du Louvre pourrait valoriser non seulement le tableau, mais également la collection du musée. À travers des reproductions et représentations d’objets culturels, un public large peut alors accéder non seulement aux objets qui composent actuellement le patrimoine culturel, mais aussi à des informations sur l’histoire de ce bien, les techniques qui ont permis de l’élaborer, ou le contexte historique de sa création. L’expérience de visite devient ainsi plus exhaustive, interactive, enrichissante ; en un mot, plus attrayante. On peut émettre l’hypothèse que tout cela peut avoir des retombées positives sur le développement culturel, ainsi que de façon plus indirecte, sur d’autres éléments, tels que l’évolution du secteur touristique alentour, mais aussi un intérêt croissant des opérateurs du marché qui développent des solutions RA. Les exemples de RA appliquée aux biens culturels se multiplient en France et ailleurs : citons le pont d’Avignon), l’Ara Pacis Augustae à Rome), des pièces du musée d’art Islamique à Berlin), les tableaux du musée Van Gogh à Amsterdam, ainsi que quelques tableaux de la Tate à Londres, ou de la Art Gallery of Ontario à Toronto ; ou encore les dinosaures exposés au musée de Trento. À travers ces exemples, on note que les objets concernés par la RA sont plutôt anciens ; ou bien il s’agit d’objets qui présentent un intérêt scientifique, mais pas artistique. Cette précision factuelle permet de comprendre qu’il est plus simple de développer une application RA sur des objets anciens ou de caractère scientifique que sur des objets à caractère artistique et ce en raison de l’absence de droit d’auteur sur les premiers. S’agissant des biens culturels à caractère artistique, ils incorporent une œuvre de l’esprit, c’est-à-dire la forme expressive d’une idée. C’est le cas pour la sculpture, la peinture, la littérature. Ce type d’œuvre peut faire l’objet d’un droit d’auteur. Ce droit couvre les œuvres originales, c’est-à-dire découlant de l’effort intellectuel d’une personne physique ; ainsi les œuvres générées par une machine, par un logiciel, ne pourraient pas être protégées. La protection concerne les œuvres qui ne sont pas particulièrement anciennes. En France et en UE, ainsi qu’aux États-Unis, les œuvres originales sont protégeables jusqu’à soixante-dix ans après la mort de l’auteur ou du dernier auteur. Ainsi, un bien culturel artistique peut être protégé par le droit d’auteur si son créateur est décédé il y a moins de soixante-dix ans. C’est le cas, par exemple, des tableaux de Jackson Pollock. La protection offerte par le droit d’auteur permet de jouir d’un droit exclusif sur les œuvres de l’esprit, ce qui confère une position sur le marché plutôt forte à son titulaire. En effet, en principe la présence du droit exclusif empêche d’exploiter une œuvre en l’absence du consentement de son titulaire. La protection des bases de données D’autre part, les collections des instituts du patrimoine culturel, c’est-à-dire les musées, bibliothèques, archives et instituts de dépôt légal pour le matériel audiovisuel ou radiophonique peuvent être qualifiés en tant que bases de données, c’est-à-dire comme recueils de données, informations, contenus et autres matériels, organisés de façon méthodologique et systématique et au sein desquels on peut accéder aux éléments individuellement. À certaines conditions, les bases de données dans l’UE peuvent jouir d’une protection qui limite l’extraction et l’exploitation des données les composant : il s’agit du droit sui generis sur les bases de données, une forme de protection juridique supplémentaire par rapport à celle offerte – éventuellement – par le droit d’auteur. En sa présence, il sera nécessaire d’obtenir l’autorisation du titulaire du droit avant de pouvoir copier et coller des éléments de la base de données dans un autre contexte. Cette forme de protection sur les bases de données peut venir se rajouter à celle couvrant les éléments qu’une telle base de données contient. Ainsi, une collection d’archives est une base de données et les documents contenus dans la collection peuvent être des œuvres de l’esprit protégées par le droit d’auteur. À titre d’exemple, la collection du musée George Pompidou peut être qualifiée en tant que base de données et elle est protégeable par le droit d’auteur de façon globale, ainsi que par le droit sui generis sur les bases de données, tout comme les œuvres de Pollock qui y sont contenues et exposées sont protégées par le droit d’auteur. Comment faire si on veut développer une application RA autour des œuvres de Pollock, Koons et d’autres auteurs contemporains ou de l’histoire récente exposés au centre Pompidou ? Il faut alors obtenir l’autorisation d’exploitation des droits d’auteur et sui generis auprès des titulaires, tout en étant attentif au respect de la paternité et de l’intégrité des œuvres exploitées, si l’autorisation est donnée. Globalement, le droit d’auteur peut faire obstacle à des exploitations telles que les reproductions et représentations nécessaires à des applications en RA. En effet, il s’agit d’un droit exclusif, et donc en l’absence d’autorisation l’œuvre ne peut pas être exploitée. Le consentement doit être fourni par le titulaire des droits patrimoniaux, c’est-à-dire des droits qui peuvent faire l’objet d’un contrat et qui couvrent les activités de reproduction et de représentation. Or, en raison des règles d’attribution de ces droits, il n’est pas toujours facile d’identifier qui détient les prérogatives et peut donc contrôler toute reproduction ou représentation. De plus, le créateur de l’œuvre – qui parfois ne détient plus les droits patrimoniaux en raison de la possibilité de les céder pour les monétiser – a toujours le droit d’être reconnu comme « père » de l’œuvre, ainsi que le droit au respect de la forme et de l’esprit de l’œuvre : c’est ce qu’on appelle les droits moraux, qui ne peuvent pas être cédés par contrat et qui durent au-delà des soixante-dix ans après la mort de l’auteur. De même, le droit sur les bases de données étant exclusif et se cumulant à la protection sur les éléments individuels composant la base de données peut vraisemblablement constituer une limite au développement de telles initiatives. Comment procéder alors ? Exceptions au droit d’auteur Les réponses sur la viabilité d’application RA peuvent être cherchées dans certaines exceptions au droit d’auteur, c’est-à-dire dans les règles qui permettent une exploitation des œuvres de l’esprit – ainsi que des bases de données – protégées même en l’absence d’une autorisation. On songe notamment à l’exception de citation, mais également à l’exception pédagogique, ainsi qu’à celles moins mentionnées par la presse et les œuvres de divulgation, telles que les exceptions sur les œuvres orphelines, et, plus récemment, sur les œuvres hors commerce, ou sur le data mining. Les exceptions sont expressément listées par le code de propriété intellectuelle français – à l’art. 122-5 notamment – et par les textes nationaux homologues au sein de l’UE. Une lecture creusée de ces dispositions révélant que seules certaines activités de reproduction et représentation pourraient être justifiées en l’absence du consentement du titulaire des droits, cette solution ne saurait être que partielle. D’autres solutions semblent par ailleurs pouvoir découler des normes exogènes aux droits de propriété littéraires et artistiques. On songe notamment aux règles sur la réutilisation des données publiques, qui peuvent s’appliquer également aux informations gérées par les instituts du patrimoine culturel et par les administrations et établissements publics voués à la gestion du patrimoine culturel. Mais là encore, il ne s’agit que de solutions partielles, puisque les conditions pour que ces normes interviennent ne sont pas toujours remplies. Il est possible que la pratique bien intégrée par le système français des accords collectifs entre les instituts du patrimoine culturel, les administrations gérant les biens culturels et les sociétés de gestion collectives (telle que l’ADAGP par exemple) fournisse, à terme, une solution plus exhaustive et vienne soutenir le développement de la RA. Cristiana Sappa, Professeur associé en droit des affaires, IÉSEG School of Management Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Photo : A la Conciergerie, la réalité augmentée permet de découvrir les lieux sous un autre oeil. La Conciergerie, Paris
Il y a 4 ans et 58 jours

Impression 3d ou Usinage CNC, comment choisir ?

Pour mener à bien son métier, l’ingénieur a souvent besoin d’un prototype ou d’une pièce fonctionnelle sans rechange. Dans ce cas, il doit faire appel à des technologies modernes de prototypage ou de conception comme l’impression 3D et l’usinage CNC. Cependant, ces deux techniques ont leurs points forts et points faibles qu’il faudra considérer avant de faire un choix définitif. Dans cet article, voyez quelles sont les différences entre ces procédés. Les différences entre l’usinage CNC et l’impression 3D ? Avant toute chose, il est réellement important de comprendre les différences entre ces deux procédés. De cette manière, vous saurez lequel est le mieux adapté à vos besoins d’usinage. En fait, le choix de l’un ou l’autre se fait en tenant compte des spécificités de chacun d’eux. L’impression 3D est un processus de fabrication additive qui crée des objets physiques à partir d’un modèle digital. Cet objet en question est fabriqué en posant de fines couches de matériaux graduellement. Au final, ces matériaux vont se fusionner. Le résultat obtenu est très raffiné et les possibilités de forme sont plus ou moins indéfinissables. C’est la capacité de l’imprimante qui détermine sa limite. L’impression 3D est plutôt destinée à la conception d’objets personnalisés ou des besoins ponctuels. Elle aura du mal à assurer une production à grande échelle comme dans les industries. De plus, elle ne convient pas du tout aux objets de grande taille. Par contre, l’usinage CNC (Computer Numerical Control) est assez propre au domaine industriel, car il utilise plutôt le processus de fabrication soustractive. Les outils des aléseuses CNC sont contrôlés en utilisant un logiciel intégré dans le micro-ordinateur qui est lié à ceux-ci. Le procédé en question taille le matériel initial pour obtenir l’objet d’une certaine forme. Cette technique demande donc plus de travail et d’intervention humaine pour les ajustements. L’usinage CNC ne conviendra jamais à la production d’objet authentique et personnalisé étant donné que son coût unitaire est plus élevé. Les matériaux de l’impression 3D et de l’usinage CNC Ces deux procédés sont compatibles avec une grande variété de matériaux y compris les plastiques et les métaux. Mais, il y a tout de même quelques distinctions entre les deux. L’impression 3D, par exemple, se concentre un peu plus sur les plastiques même si certains fabricants commencent une impression 3D métal. Les plastiques les plus utilisés en CNC sont : le nylon (PA66), l’ABS, le polycarbonate (PC), l’acrylique (PMMA), le POM, le PEEK et le polypropylène (PP). En ce qui concerne les métaux, l’aluminium est le plus employé dans l’usinage CNC. Cette matière permet de créer des prototypes de qualité. D’ailleurs, l’alu est aussi recyclable et peut créer facilement des prototypes. Néanmoins, les autres métaux utilisés sont l’acier inoxydable, les alliages de magnésium, l’alliage de zinc, le laiton et le titane. L’usinage CNC : une méthode économique et une grande versatilité Avec l’automatisation des aléseuses CNC, l’usinage CNC n’est donc plus un procédé dispendieux qui nécessite la présence permanente d’un technicien spécialisé. De nos jours, cette tâche est devenue moins complexe. Les machines adoptent des interfaces conviviales que tout le monde peut maitriser après une formation de quelques jours. Par conséquent, vous n’aurez nullement besoin de l’expertise dispendieuse pour fabriquer des pièces en grande quantité. Par ailleurs, l’usinage CNC permet de travailler toutes sortes de matériaux que vous ne pouvez pas encore imprimer, comme le bois, par exemple. Enfin, les aléseuses CNC offrent une grande précision de coupe pour pouvoir fabriquer des pièces complexes telles que les engrenages ou les pièces sur mesure. Les points forts de l’impression 3D L’un des avantages de l’impression 3D c’est son coût moins onéreux lorsqu’il s’agit de fabriquer un prototype unique. Mais ce tarif peut connaître certaines modifications en fonction du matériau à utiliser, du volume et de la complexité. Ce sont les principaux facteurs qui influencent le temps d’impression. Pour ne pas avoir d’imprévus, effectuez au préalable un devis en impression 3d. De cette manière, vous pourrez mieux gérer vos dépenses. En outre, les étapes post-impression sont nombreuses pour avoir une finition impeccable. Ce sont des points à considérer dans votre budget. Pour ces dernières raisons, ce procédé est moins avantageux économiquement parlant, surtout si vous avez une commande de 50 ou 100 prototypes. Le point positif de l’impression 3D reste sa capacité à produire des pièces uniques ayant des complexités géométriques importantes. C’est grâce à la fabrication additive que cette technique arrive à créer des formes uniques et qui sont impossibles à réaliser par la fabrication soustractive. L’impact sur l’environnement L’usinage CNC implique plusieurs découpages de matériau à partir d’un bloc d’origine. Ainsi, les débris doivent être nettoyés et jetés après chaque utilisation. Or, vous éviterez cela en utilisant une impression 3D. En effet, cette seconde méthode vient ajouter de la matière et ne produit aucun déchet particulier à l’exception des éventuels supports d’impression. Vous aurez moins de gaspillage en adoptant une impression 3D.
Il y a 4 ans et 58 jours

Les multinationales françaises n'ont pas amélioré leur action pour le climat

Pour la deuxième édition de ce classement, Notre affaire à tous a voulu "évaluer la transparence et la suffisance des engagements des entreprises soumises à la loi relative au devoir de vigilance en matière climatique".Elle s'est intéressée à des multinationales dans les secteurs de l'énergie (Total, EDF...), financier (BNP Paribas, Société générale...), industriel (Air liquide, Suez...), des transports (Air France, ADP, Renault...), de la construction (Bouygues...) et agro-alimentaire (Carrefour, Danone...)"L'empreinte carbone cumulée des vingt-sept multinationales analysées s'élève à 1.854,82 Mt CO2e, soit plus de quatre fois les émissions territoriales de la France", selon Notre affaire à tous.La loi sur le devoir de vigilance du 27 mars 2017 oblige les entreprises de plus de 5.000 salariés en France à établir un plan de vigilance pour prévenir les risques en matière d'environnement, de droits humains et de corruption liées à leurs activités et chez leurs sous-traitants et fournisseurs."Le réchauffement climatique faisant peser des dangers considérables sur les humains et les écosystèmes, il peut être raisonnablement déduit des exigences de cette loi l'obligation pour les entreprises de réduire leur impact climatique", fait valoir l'association.Pour autant, "sept entreprises sur 27 n'intègrent toujours pas le climat à leur plan de vigilance: Engie, Suez, Eiffage Bouygues, Danone, Veolia et la Société Générale", selon un communiqué. Plus généralement, l'impact climatique des entreprises est "insuffisamment retracé" et "l'évaluation des émissions indirectes est souvent négligée". Ces émissions indirectes sont celles générées par la production des produits vendus par ces entreprises et leur utilisation."Il y a eu très peu de changement sur le fond" comparé à 2020, a indiqué Laure Barbé, de Notre affaire à tous, lors d'une conférence de presse. "Seulement cinq entreprises s'engagent sur une trajectoire 1,5°C" de limitation du réchauffement climatique, visé par l'Accord de Paris, a-t-elle souligné.Selon ce classement, qui repose sur un système de notes, aucune entreprise n'obtient la moyenne. Total, Natixis et Casino se classent parmi les plus mauvais élèves, tandis que Danone, EDF et Schneider Electric sont les mieux notées.
Il y a 4 ans et 58 jours

Singapour bâtit des fermes solaires sur l'eau faute d'espace

Le centre financier à la taille modeste est aujourd'hui l'un des plus gros émetteurs de CO² par habitant d'Asie.Les autorités s'efforcent de diminuer l'empreinte carbone de la cité, mais c'est un défi difficile dans un pays qui n'a pas de rivières pouvant produire de l'électricité hydraulique et où le vent n'est pas assez puissant pour faire tourner des éoliennes.Le pays tropical s'est donc tourné vers l'énergie solaire. Mais avec une superficie limitée, équivalente à celle de la moitié de Los Angeles, il a dû installer des panneaux solaires offshore et sur des réservoirs d'eau."Après avoir utilisé tous les toits et les terrains disponibles, ce sont les étendues d'eau qui représentent un important potentiel", explique Jen Tan, vice-présidente senior et responsable de l'énergie solaire pour la région d'Asie du Sud-Est chez Sembcorp Industries, compagnie en charge du projet.La cité-État menacée par la montée des eaux due au changement climatique, est bien consciente de l'urgence à réduire les émissions de CO², mais les observateurs trouvent ses efforts pour l'instant timides.Le gouvernement singapourien a dévoilé un "Plan vert" le mois dernier qui prévoit de planter des arbres, de diminuer les quantités de déchets envoyés vers les décharges et de multiplier les bornes de rechargement pour les voitures électriques.Il envisage aussi de multiplier par quatre la production d'énergie solaire, jusqu'à 2% de la consommation du pays en 2025, et 3% en 2030, ce qui correspond aux besoins de 350.000 foyers par an."Nouvelle frontière"Une nouvelle ferme photovoltaïque va de la côte au détroit de Johor qui sépare l'île de Singapour de la péninsule de Malaisie.Les 13.000 panneaux arrimés au fond marin représentent une capacité de cinq mégawatts (MW) d'électricité, soit assez pour alimenter 1.400 appartements."La mer est la nouvelle frontière pour les installations solaires", souligne Shawn Tan, vice-président pour l'ingénierie de Sunseap Group, groupe singapourien qui a terminé ce projet en janvier."Nous espérons que cela va encourager plus de projets flottants en mer à Singapour et dans les pays voisins".Un projet de plus grande ampleur est en cours sur le réservoir d'eau de Tengeh. Avec 122.000 panneaux solaire, importés de Chine, le projet d'une capacité maximum de 60 mégawatts (MW) sera l'une des plus grandes fermes solaires d'Asie du Sud-Est.Il devrait produire assez d'électricité pour couvrir les besoins des installations de retraitement d'eau de Singapour. Et permettre d'éviter des émissions de CO² équivalentes à celles de quelque 7.000 voitures sur les routes.Objectifs "insuffisants"Mais même en mer, Singapour, un important centre maritime et commercial, pourrait faire face à un manque d'espace, souligne Subhod Mhaisalkar, directeur exécutif de l'Institut de recherche sur l'énergie de l'Université technologique de Nanyang. "Est-ce que qu'on doit utiliser l'océan pour la navigation ou pour déployer des capacités d'énergie solaire?", s'interroge-t-il.Et malgré sa volonté de devenir plus verte, la cité-État aura du mal à s'affranchir de sa dépendance au gaz naturel, qui fournit 95% de son électricité, et à réduire ses émissions sans nuire aux secteurs du raffinage et de la pétrochimie.Les projets de fermes solaires ne suffiront pas s'ils ne sont pas accompagnés d'un engagement plus important pour la réduction des émissions, souligne Red Constantino, directeur exécutif de l'Institut pour le climat et les villes durables, basé aux Philippines.Singapour s'est engagé à réduire par deux d'ici 2050 son niveau d'émissions de 2030 et de parvenir à l'objectif de zéro émission "aussi tôt que possible" par la suite.Ces objectifs sont en retrait par rapport à ceux d'autres économies développées, et le Climate Action Tracker, un organisme indépendant d'évaluation les a qualifié de "très insuffisants".Singapour n'apporte pas une contribution équitable aux efforts mondiaux, a estimé Red Constantino auprès de l'AFP. Et les fermes solaires ne seront "que de la poudre aux yeux" si le gouvernement n'avance pas plus vite.
Il y a 4 ans et 59 jours

Bientôt sans filet nucléaire, l'Allemagne doit accélérer sa mue énergétique

La maison de Wolfgang Mayer, maire jusqu'en 2014 de cette bourgade proprette, offre une vue imprenable sur l'imposant complexe avec ses deux tours de refroidissement de 160 mètres, plus hautes que les flèches de la cathédrale de Cologne.Le dernier bloc en activité produit encore 10 milliards de kWh par an, de quoi couvrir les besoins en électricité de l'agglomération de Munich.La centrale de Gundremmingen sera mise hors service le 31 décembre 2021, tout comme deux autres installations situées au nord de l'Allemagne. Fin 2022, les derniers réacteurs du pays seront débranchés et l'Allemagne aura alors mis en oeuvre la décision historique de sortir du nucléaire, prise par la chancelière Angela Merkel le 30 mai 2011, après la catastrophe de Fukushima.Le revirement était alors total de la part des conservateurs au pouvoir qui avaient quelques mois auparavant accepté de prolonger la durée de vie des plus anciennes centrales.Dans un pays où le puissant mouvement anti-nucléaire s'est d'abord nourri des craintes d'un conflit lié à la guerre froide, puis des accidents comme Tchernobyl, l'annonce avait reçu un large soutien de l'opinion.Elle avait en revanche entraîné un bras de fer avec les opérateurs des centrales qui exigeaient des compensations. Vendredi, Berlin a finalement dévoilé un accord d'indemnisation à hauteur de 2,4 milliards d'euros visant à solder définitivement cette question.Comme l'égliseA Gundremmingen, le changement d'ère a encore du mal à passer.La centrale "faisait partie du village comme l'église" et c'est désormais comme si "quelque chose mourait", se désole Gerlinde Hutter, patronne de l'auberge locale.Il faudra "au minimum 50 ans", assène M. Mayer, pour évacuer tous les résidus radioactifs du démantèlement. Le gouvernement allemand est toujours à la recherche d'un site de stockage national pour les déchets longue durée.Au-delà de la paisible localité, c'est l'ensemble de la première économie européenne, très gourmande en énergie, qui est mise au défi de réussir sa transition.Depuis 2011, le développement des énergies renouvelables a été spectaculaire en Allemagne: leur part dans la production d'électricité a pour la première fois atteint 50% en 2020, selon l'institut de recherche Fraunhofer, contre moins de 25% il y a dix ans.La baisse du poids du nucléaire (12,5% en 2020) "a été surcompensée par l'expansion des seules énergies renouvelables", explique à l'AFP Claudia Kemfert, experte en énergie à l'institut de recherche économique DIW.Les centrales atomiques n'ont donc pas été remplacées par le recours au charbon, même si la part de cette énergie fossile représente encore près d'un quart du mix électrique.Plus de gaz ? Or le vaste chantier d'abandon du nucléaire se double de l'objectif, annoncé en 2019, de fermer les centrales à charbon d'ici 2038 au plus tard.Ce double exit peut sembler une gageure alors que l'Allemagne demeure le principal producteur de lignite au monde.L'exploitation de ce charbon brun, extrêmement polluant, continue d'entraîner la destruction de villages, dans l'ouest du pays, pour agrandir d'immenses mines à ciel ouvert.En sortir implique le développement de toujours plus de renouvelables - éolien, solaire, biomasse et hydroélectrique -, dont la part doit être portée à 65% d'ici 2030.Mais le pays, qui a longtemps été aux avant-postes de l'énergie éolienne en Europe, n'a installé que 1,65 GW de parcs l'année dernière, le plus bas niveau depuis une décennie, relève le lobby européen WindEurope.Pour atteindre ou dépasser les objectifs du gouvernement, il faudrait ajouter annuellement 9,8 GW de photovoltaïque et 5,9 GW d'éolien terrestre, calcule Mme Kemfert.Or l'aménagement de nouvelles surfaces pour la production éolienne ou photovoltaïque est complexe, se heurtant souvent au refus des riverains et au risque d'atteintes aux paysages.Sauf à innover en combinant au mieux le stockage et la distribution, via des centrales électriques dites virtuelles, ces énergies intermittentes n'ont en outre pas la même stabilité que l'énergie thermique ou nucléaire.Pour sécuriser son approvisionnement, l'Allemagne pourrait donc être tentée de multiplier les centrales au gaz, au risque de renforcer sa dépendance à la Russie, comme l'illustre la controverse autour du chantier du gazoduc Nord Stream 2.Une centrale au gaz est d'ailleurs prévue à Leipheim, commune voisine de Gundremmingen.
Il y a 4 ans et 62 jours

PRB séduit à nouveau par le système de palettes consignées Chep

PRB renouvelle sa collaboration avec Chep, le loueur de palettes bleues. [©PRB] Convaincu de l’intérêt environnemental du système de partage et de réutilisation des palettes Chep, l’industriel PRB renouvelle sa collaboration deux années. Ce contrat porte sur l’utilisation annuelle de 120 000 palettes consignées dans l’Hexagone. Depuis sa création, en 1975, le groupe familial vendéen s’est engagé à réduire de manière durable son empreinte carbone, à travers une feuille de route. Cette dernière prévoit le développement de produits éco-conçus  avec des matières biosourcées. Mais aussi une réduction des émissions carbone, en privilégiant les transports en train. Ensuite, une diminution de la pénibilité pour les opérateurs. Puis, l’utilisation d’engins de manutention nouvelle génération moins énergivore et la chasse aux déchets. Et enfin, la réduction des émissions de CO2 occasionnées par le transport. Réduction de 28 % des émissions de CO2 pour PRB Une fois chargées, les palettes sont prêtes pour être transportées vers les différents magasins de la grande distribution. [©PRB] Le choix d’une nouvelle logistique des palettes était donc une évidence. Preuve en est : comparé à l’utilisation des palettes perdues, le système de partage et de réutilisation proposé par Chep a déjà permis à PRB de réduire de 28 % ses émissions de CO2. « Avant, nous utilisions des palettes perdues pour livrer nos produits. Notre entreprise ayant beaucoup évolué en matière de responsabilité environnementale, il nous a paru évident de repenser la logistique des palettes, souligne Joël Tesson, directeur logistique achats de PRB. Et de détailler : « Nos clients distributeurs sont eux-mêmes dans une démarche d’amélioration, tant au niveau des produits qu’ils référencent que sur leurs propres actions. Il y a deux ans, nous leur avons proposé ce nouveau dispositif qu’ils ont accepté. Et nous avons basculé en moins de trois mois vers ce modèle. Le bilan est très positif ». Le choix d’une solution vertueuse et performante Désormais et depuis 2018, les outils de production ont été adaptés pour recevoir les palettes bleues Chep, qui sont livrées en 72 h à l’usine des Achards, en Vendée. Elles sont stockées sous abri durant une quinzaine de jours pour garantir leur parfait séchage. Et passent ensuite en production. Une fois chargées, les palettes sont transportées vers les différents magasins de la grande distribution. En fin de parcours logistique, elles sont récupérées par Chep et ramenées dans les centres de service pour être inspectées, triées et remises en circulation. Le système de Chep a permis d’éliminer le gaspillage, grâce à l’utilisation de ses supports partagés, qui ont remplacé ceux à usage unique. Depuis, les résultats de PRB sont significatifs en matière d’organisation logistique et de réduction de gaz à effet de serre.
Il y a 4 ans et 62 jours

Smac se sépare de son pôle membranes Axter

CESSION. Smac, spécialiste des travaux de l'étanchéité, de façades et de l'entretien de l'enveloppe du bâtiment, a cédé son pôle de production et commercialisation de membranes Axter.
Il y a 4 ans et 62 jours

Plaque de Plâtre : Saint-Gobain améliore son outil de production en Espagne

INVESTISSEMENT. Saint-Gobain va réaliser une nouvelle ligne de production de plaques de plâtre dans son usine de Quinto, près de Saragosse, en Espagne.
Il y a 4 ans et 62 jours

Sothoferm a maintenu le cap en 2020

Malgré un arrêt de la production de plus d’un mois, le numéro un du volet battant en France a clôturé son exercice 2020 avec une hausse de son chiffre d’affaires de près de 4 %.
Il y a 4 ans et 62 jours

L'UNICEM demande à son tour l'annulation de la suppression du GNR

L'UNICEM alerte une nouvelle fois sur les conséquences pour la profession de la suppression du tarif réduit de taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR).Acteurs engagés et reconnus pour leurs actions en faveur de la préservation de la biodiversité, de l'approvisionnement en circuit court des chantiers de construction et de la réduction de l'empreinte carbone, les adhérents de l'UNICEM ont conscience que l'interdiction au 1er juillet prochain du GNR est destinée à encourager les industries à « verdir » la motorisation des engins de chantiers. Or, cette évolution reste encore marginale, voire impossible à mettre en œuvre. En effet, les solutions « vertes », censées favoriser l'évolution des usages au sein du secteur, n'existent tout simplement pas à l'heure actuelle : cette offre est inexistante dans les catalogues des principaux fabricants internationaux.En conséquence, ce changement de règlementation se traduira à court terme par une augmentation de leurs coûts sans réel moyen d'y échapper.Le maintien de la décision viendrait s'ajouter aux incertitudes liées à la RE2020Pour les industries de carrières et matériaux de construction, composées à 90 % de PME et TPE, l'augmentation du prix du carburant sera extrêmement lourde à supporter financièrement après une année 2020 marquée par des épisodes répétés de confinement et la mise en place de protocoles liés aux contraintes sanitaires. Le secteur des matériaux a été ainsi très lourdement impacté au premier semestre 2020 (-17 % d'activité). Même s'il s'est ressaisi au second, rattrapant une partie du retard accumulé, il n'a toutefois pas pu combler le plongeon enregistré sur la première moitié de l'année. La production de granulats 2020 a baissé de près de 7 % par rapport à 2019. Celle du béton prêt à l'emploi chutant pour sa part de plus de 9 %.Les prévisions pour 2021 ne traduisent pas un rattrapage d'activité. Le rebond serait quasi nul et les niveaux d'activité resteraient identiques à ceux de 2020, bien inférieurs à ceux de 2019 : des signaux inquiétants pour les professionnels de la filière. Pour les deux principaux marchés des industries de carrières et de matériaux de construction que sont les travaux publics et le bâtiment, les perspectives pour 2021 suggèrent elles aussi des niveaux d'activité qui, en dépit d'un certain rebond, resteront bien en dessous de ceux de 2019.Dans les travaux publics, les carnets de commandes tardent à se remplir, notamment côté clientèle publique, et les appels d'offres affichent des baisses de -25 %. Quant au bâtiment, les permis enregistraient encore en janvier des chutes de -16 % pour les logements (en cumul sur les douze derniers mois) et de -19 % pour les locaux d'activité.Dans le contexte des crises sanitaire et économique, les entreprises adhérentes de l'UNICEM ont tout mis en œuvre pour préserver les emplois au cœur des territoires et maintenir leur outil industriel en fonctionnement pour avoir la capacité de répondre à la demande de leurs clients du BTP et soutenir les efforts du gouvernement en faveur du maintien d'un certain niveau d'activité. Elles ne comprendraient pas le maintien en l'état de la décision de supprimer le GNR, qui viendrait s'ajouter aux incertitudes liées à l'entrée en vigueur dans les prochains mois de la norme RE2020 : des perspectives à même d'assombrir fortement l'avenir de nombreux acteurs du secteur.Aussi l'UNICEM demande au Gouvernement de faire preuve de bon sens afin de soutenir les entreprises de la filière en maintenant l'utilisation du Gazole Non Routier.
Il y a 4 ans et 63 jours

Utiliser l’impression en 3d de manière utile

L’usage de l’impression 3d est devenu populaire dans le monde professionnel, notamment dans le secteur médical et industriel. Cette nouvelle technologie a permis des avancées majeures dans plusieurs secteurs d’activités. Grâce à elle, les sociétés ont un gain de temps favorable dans le processus de développement. Découvrez ci-dessous comment utiliser cette révolution d’une manière utile et nécessaire. Comment fonctionne l’impression 3D ? Tout commence par un modèle numérique 3D créé par un logiciel. Ce modèle conçu est ensuite découpé en plusieurs couches pour que l’imprimante 3D puisse le lire convenablement. Le matériau utilisé par l’imprimante 3D est superposé couche par couche selon le modèle 3D et le processus de fabrication. Bien évidemment, les procédés de fabrication 3D utilisent différents types de matériaux comme : plastique, métaux, céramique, sable, biomatériaux, aliments, matières organiques, etc. Cependant les imprimantes d’entrée de gamme ne peuvent pas utiliser l’ensemble de ces matériaux. Chacune de ces machines traite les matériaux de différentes manières. C’est un point important à ne pas oublier et qui est malheureusement l’une des limites de cette révolution. Les procédés d’impression courants •   La stéréolithographie ou SLA C’est l’un des premiers procédés de l’impression 3D à avoir été mise en pratique. Elle a été créée par l’américain Charles Hull, fondateur de 3D Systems. Ce processus se base sur la création d’un modèle numérique pour la fabrication d’un prototypage. Il utilise un liquide photosensible (résine photopolymère) maintenu dans la cuve qui réagit avec le rayon laser ultraviolet et se durcit petit à petit pour former une forme précise. Généralement, ce type d’imprimante comporte quatre parties principales : le réservoir q, la plateforme perforée, le rayonnement UV et l’ordinateur qui commande la plateforme ainsi que le laser. Ce premier procédé est toujours mis en œuvre puisqu’il offre des finitions bien précises et abouties. D’ailleurs, si vous cherchez une impression 3d à Paris, optez pour cette solution. •   Le traitement numérique de la lumière ou DLP Ce traitement est similaire à la stéréolithographie, car il fonctionne avec des photopolymères. L’unique différence est la source de lumière. Cette seconde technique utilise effectivement des lampes à arc avec un panneau à cristaux liquides ou un dispositif à miroir déformable. Ces accessoires sont ensuite appliqués sur la surface de la cuve. Bien entendu, le temps de fabrication s’avère être plus rapide par rapport à la précédente. •   Le frittage laser ou fusion au laser ou SLS Il s’agit d’un processus d’impression par laser. Le faisceau laser ultra puissant va entrer en fusion une poudre compacte (le polyamide) positionnée sur la plateforme mobile. Ce matériau va être balayé par les faisceaux laser à des points bien précis définis par le fichier STL communiqué par l’ordinateur ou l’imprimante 3D. Au final, les particules vont se solidifier et former un prototype. L’avantage de cette technique est que vous aurez la possibilité d’employer la poudre comme support afin de créer des pièces plus ou moins complexes. La matière première est généralement de couleur blanche et va donner une surface poreuse. Vous pouvez la repeindre si vous désirez lui donner de la couleur. La céramique ainsi que la poudre de verre peuvent aussi être utilisés sans problème lors de la découpe au laser en ligne. •   La 3DP ou Three-Dimensional Printing La 3DP constitue la base du processus d’impression 3D de Z Corporation. Le principe est simple, il étale une fine couche de poudre de composite sur une plateforme. Ensuite, la tête d’impression va déposer de fine gouttes de glu colorées qui vont combiner entre elles pour obtenir un panel de couler. La plateforme s’abaisse lentement jusqu’à ce que les couches de poudre se collent et obtiennent l’objet final. Pour avoir une finition impeccable, il suffit de brosser ou de poncer l’excédent de poudre sur la pièce et de la chauffer pour achever la solidification. Comme vous pouvez le constater, la 3DP est une méthode très rapide et propose une grande variété de couleurs. Malgré le fait qu’elle manque un peu de précision et de qualité d’impression, son prix est 6 fois moins cher que l’imprimante 3D SLA. •   Fused Deposition Modeling ou FDM/FFF/MPD C’est une méthode très courante pour les impressions 3D. La majorité des imprimantes 3D personnelles suivent ce principe. Elle fait fondre le filament de matière thermoplastique à 200 °C par le biais d’une extrudeuse et dépose une par une les couches de plastique sur une plateforme. Le plastique chauffé se durcit afin de former l’objet imaginé par l’imprimante. La tête d’impression se déplace en fonction des coordonnées transmises par le fichier 3D correspondant au modèle 3D de l’objet à imprimer. Grâce à l’évolution, cette imprimante ne se limite plus à du plastique. Elle peut supporter les filaments composites à base de métal, de fibres de carbone et de bois. À part la société Stratasys qui l’a inventé, la fabrication par dépôt de fil fondu est aussi adoptée dans la médecine, les aliments agroalimentaires.
Il y a 4 ans et 63 jours

La ligne Galsa 2 du site ArcelorMittal Florange

Lancée en début d’année dernière, Galsa 2 c’est :Une salle de pilotage 4.0, passant de 20 à 6 écrans, pour de nouveaux modes de travail et une meilleure performance.6 écrans tactiles permettent aux opérateurs de contrôler le process de fabrication de façon optimale.Une ligne de production où tout est connecté et tout est lié : ça n’existe pas ailleurs ! Découvrez « le projet d’une carrière ! » en vidéo.
Il y a 4 ans et 63 jours

FLATLINE, nouvel acteur français sur le marché de l’étanchéité des toitures-terrasses

L’année 2021 marquera la naissance de FLATLINE, spécialiste en solutions globales pour l’étanchéité des toitures-terrasses. FLATLINE est une société du Groupe ONDULINE, nouvelle société sœur d’ALWITRA, fabricant allemand de solutions d’étanchéité de hautes performances, suite à son rachat. Distributeur exclusif de l’ensemble des gammes ALWITRA (membranes EVALON, EVALASTIC…), FLATLINE a pour vocation d’accompagner les applicateurs, les architectes, bureaux d’étude et maîtres d’ouvrage dans la conception et la réalisation de systèmes d’étanchéité technique et environnementaux pour les toitures-terrasses. Une large gamme de produits adaptés au devenir du marché Végétalisée, comme support de panneaux solaires, autoprotégée ou accessible… à chaque type de toiture-terrasse sa membrane d’étanchéité et son application spécifique. L’entreprise FLATLINE, qui profite de toute l’expertise et des offres en membranes d’ALWITRA et d’industriels partenaires, propose des gammes de produits répondant à la plupart des vocations des toitures-terrasses autoprotégées, accessibles, végétalisées, coolroof, imitation zinc ou productrices d’énergie. L’offre FLATLINE se décline ainsi en un très large choix de membranes d’étanchéité, cassettes et tapis végétalisés, gamme complète pour le photovoltaïque, différents systèmes pour toitures-terrasses, joints debouts, couvertines d’acrotères, profilés de rives… Une équipe d’experts au service des donneurs d’ordre L’équipe FLATLINE, est constituée d’experts techniques couvrant l’ensemble du territoire et capables de répondre à tous les projets de toitures-terrasses. Pierre-Jean Guiffant, nommé à la direction de FLATLINE, conduira une nouvelle équipe de 4 ingénieurs commerciaux associés à 4 personnes, basées en France et dédiées au support technique ainsi qu’à l’animation commerciale. Fort de plus 20 ans d’expérience et de management dans le domaine du bâtiment dont 14 au service de la membrane synthétique, le nouveau Directeur général affirme : « Nous sommes convaincus de l’intérêt pour le marché de la création d’une activité de distribution de systèmes d’étanchéité de toitures avec un savoir-faire environnemental et technique. La société FLATLINE a pour vocation de développer et promouvoir des solutions globales d’étanchéité de toitures-terrasses environnementales au travers de la vente de membranes d’étanchéité synthétiques et coolroof, de systèmes de végétalisation, photovoltaïques et plus généralement de tous les constituants inhérents aux toitures- terrasses. Nos équipes supports et marketing travailleront dans le souci d’apporter une réponse adaptée et une optimisation des services et des produits proposés à nos clients. » Une plateforme logistique normande FLATLINE bénéficie de l’appui logistique d’ONDULINE. Sur la plateforme située en Normandie, 2500 m2 sont destinés au stockage des produits et matériels. La performance des équipes de l’entrepôt assure une préparation soignée des commandes et une livraison rapide. Des valeurs tournées vers le respect de l’environnement Végétalisation, panneaux photovoltaïques et coolroof sont autant de solutions pour toitures-terrasses qui contribuent au respect et à la protection de l’environnement. De plus, la majorité des produits distribués par FLATLINE bénéficient d’une Déclaration Environnementale de Produit (EPD). L’EPD certifie que le processus de fabrication du matériau est respectueux de l’environnement. Bénéficiant de l’expertise et des services de recherche et développement d’ALWITRA, l’innovation est une préoccupation majeure de FLATLINE. Sa connaissance technique et sa maîtrise, associées à un outil de production performant, favorisent le développement de solutions innovantes notamment dans le domaine des greenroofs et du photovoltaïque, et de qualité répondant aux nouvelles réglementations du marché. Chiffres clés ALWITRA/FLATLINE 2 usines spécialisées dans la production de membranes d’étanchéité en Allemagne + de 180 millions de m² de toitures étanchées avec des produits ALWITRA
Il y a 4 ans et 63 jours

Portalp, une entreprise qui défie la crise

Aboutissement d’une politique soutenue d’investissements et de croissance externe, Portalp dispose aujourd’hui d’une offre globale de produits et services pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. Malgré un contexte économique tendu, le groupe Portalp défie la crise et continue de se développer grâce à l’obtention de nouveaux marchés d’envergure.PORTALP, une ETI familiale française dynamiqueLa société Portalp fabrique, sur son site historique de production près de Grenoble en Isère, des gammes de portes automatiques piétonnes. Par différentes acquisitions d’entreprises complémentaires à son activité, Portalp dispose d’une expertise dans de nombreux domaines en lien avec son cœur de métier. Cette synergie lui permet de proposer une offre globale de solutions et systèmes destinés à faciliter l’accès et la sécurité de tous les bâtiments (commerces, tertiaire, hôtellerie, restauration, industrie, santé, transport, logistique) et d’intervenir depuis l’étude d’un projet jusqu’à sa maintenance. Afin d’être au plus proche de ses clients, Portalp s’est dotée d’un réseau français de 26 agences régionales, complété depuis 2007 par 6 filiales dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne et Autriche).Chacune de ces agences assure l’installation et la maintenance de tous types d’automatismes, quelle que soit la marque. Inscrite dans l’ADN de l’entreprise, cette volonté de proximité et de services s’appuie également sur un maillage international de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine.Aujourd’hui, le groupe Portalp, qui compte 900 collaborateurs en France et à l’international, réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (2019). Avec plus de 450 000 installations dans le monde et 78 000 équipements en maintenance, Portalp continue de se développer en 2020 malgré un marché français en baisse.Des projets d’envergure, accélérateurs de croissanceAvec l’appui de son réseau d’agences, de filiales et de partenaires, Portalp a remporté des projets prestigieux en France et à l’étranger (CHU de Grenoble, Aéroport de Saint-Domingue, partenariats avec les plus grands réseaux d’agences bancaires...). Son expertise depuis plus de 20 ans dans les portes palières de quais s’est également illustrée dès 2019 en remportant trois contrats d’une ampleur sans précédent, en groupement avec ENGIE Solutions :L’obtention du marché des façades de quai des cinq stations de la nouvelle ligne U5 du métro de Vienne (Autriche), comprenant la fourniture de 1.300 mètres linéaires de façades dont 180 portes palières ainsi que la maintenance sur 25 ans. Ce contrat a ainsi donné lieu à la création de Portalp Autriche.L’attribution de deux marchés liés au GrandParis Express. D’une part, la Société du Grand Paris a confié au groupement ENGIE Solutions-Portalp l’équipement de seize gares des lignes 16 et 17, soit 1728 mètres linéaires de façades dont288 portes palières. D’autre part, la RATP lui a également ouvert les portes du métro automatisé du prolongement de la ligne 14 pour laquelle Portalp fabriquera 1920 mètres linéaires de façades dont 384 portes de huit stations. Pour répondre à tous ces grands projets en cours et à venir, qui contribuent à la pérennité et au développement de l’entreprise, Portalp a lancé des investissements stratégiques, gages de réussite :La construction, toujours près de Grenoble, d’une usine à Saint-Égrève. A la pointe de la modernité, ce nouvel outil industriel, d’une surface de production de 6 500 m2, doit permettre à l’entreprise d’augmenter sa capacité d’au moins 50 % en 2021.Un nouveau plan de recrutement (ingénieurs, techniciens de pose et maintenance, commerciaux...), alors que l’effectif de l’entreprise est déjà passé de 750 à 900 collaborateurs en un an.Autant de moyens que Portalp se donne pour continuer à placer l’innovation produit au cœur de sa croissance.Une politique d’innovation constantePortalp a construit sa force et sa notoriété sur l’innovation et l’expertise en développant des gammes nourries par les besoins et attentes de ses clients autant que par une vision d’avenir.L’entreprise propose ainsi :Des familles de portes automatiques piétonnes pour répondre à toutes les configurations (cintrées, coulissantes, battantes, coupe-feu, sur-mesure...) qui intègrent la plateforme PORTALP RS, nouvelle génération de portes connectées, lancées en 2020Des solutions pour sécuriser les accès des bâtimentsDes portes et façades de quai comprenant le module RS Métro. Utilisées dans les transports publics, elles sont conçues pour optimiser la sécurité des passagers et faciliter la maintenanceDes réalisations spéciales sur-mesure pour équiper des téléphériques, funiculaires et grandes roues.Certifiées et conformes aux normes nationales et internationales en vigueur, toutes ces gammes répondent aux plus hautes exigences de qualité et de sécurité. Conçues et fabriquées sur le territoire national, elles témoignent de l’attachement de Portalp à ses racines. Cette production Made in France se traduit par une politique d’approvisionnement favorisant les circuits courts et par l’obtention, en septembre 2020, du label Origine France Garantie. En France, cette offre globale s’accompagne d’un réseau intégré de plus de 300 techniciens, répartis sur l’ensemble du territoire pour être au plus proche des clients, qui assurent la maintenance 7j/7 et 24h/24.Une entreprise tournée vers l’avenirPortée par l’enthousiasme de son vice-président Maxime Duponchel, qui reprend progressivement le flambeau, l’entreprise familiale Portalp entend bien maintenir le cap et poursuivre en 2021 cette trajectoire du succès.« Portalp a mis en œuvre un plan de croissance particulièrement volontaire, qui a porté ses fruits avec l’ouverture de nouveaux marchés à fort potentiel, en parallèle de la consolidation de nos activités historiques. En 2020, nous nous sommes donnés les moyens de transformer et de moderniser nos outils de production mais également de développer nos ressources R&D. Durant cette même année, nos effectifs ont connu une croissance de 25 %. Ces axes stratégiques contribuent à affirmer notre développement technologique et notre savoir-faire "Made in France" sur le plan international. Pour 2021, de nouveaux défis nous attendent. Résolument tournés vers l’avenir, nous sommes déterminés à poursuivre notre développement autour de deux axes majeurs : la satisfaction de nos clients et l’innovation. Croyez-moi, nous sommes une vraie fourmilière, regorgeant de créativité, de talents et de projets ambitieux ! L’histoire ne fait que commencer... »Maxime DuponchelPortalp en bref :Près de 60 ans d’existence100 millions de CA en 2019900 collaborateurs10.000 portes automatiques piétonnes fabriquées par anUn centre de formation intégréUn centre d’appel et d’assistance technique, basé en France, accessible 7j/7 et 24h/24
Il y a 4 ans et 64 jours

Bilan d'une année de crises et prospective 2021 du marché du logement neuf en Île-de-France

-45% de mises en vente sur l'année 2020 Selon le CAPEM*, 15.300 logements neufs ont été lancés sur l'année 2020 par les promoteurs immobiliers franciliens, avec 13.500 appartements classiques, 1.300 résidences avec services et 500 maisons. Par rapport à 2019, les mises en vente ont baissé de 45%. Pour le collectif classique, la baisse est encore plus drastique avec -49% de mises en vente.« Si on regarde les autorisations de permis de construire, nous avons une baisse régulière depuis 3 ans. En 2020, nous avons produit 22.000 logements de moins qu'en 2017. En regardant ce qu'il y a devant nous, c'est encore pire. »analyse Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.Depuis plus d'un an, l'acte de construire est stigmatisé et pour la première année, les promoteurs franciliens ont en moyenne autant de refus de permis de construire que d'obtention.« C'est regrettable car nous ne sommes pas les ennemis de la transition écologique, bien au contraire. Notre secteur a énormément travaillé sur lui-même notamment sur les enjeux environnementaux avec la RT2012 qui est l'une des réglementations les plus performantes d'Europe » alerte Marc VILLANDL'offre est en chute libre en Île-de-France Selon le CAPEM, seulement 17.300 logements sont disponibles à fin 2020, avec 15.800 appartements classiques, 1.100 résidences avec services et 400 maisons. L'offre totale a baissé de 25 % sur un an (-28 % pour le collectif classique).Selon le rythme actuel de ventes, dans il faudrait moins de 10 mois pour écouler l'intégralité du stock de logements neufs en Île-de-France.Pour Marc VILLAND, « On est en train de créer le choc de la pénurie de l'offre. Cela va se répercuter sur le prix du foncier et des logements, cela va désolvabiliser une partie des franciliens. L'acte de construire a la particularité de concerner des multiples acteurs, l'État, les Collectivités Locales, les architectes, les entreprises du bâtiment, les promoteurs mais il ne faut pas que ce soit sans cesse le secteur privé qui soit réinterrogé. Par exemple, faire entrer la nature en ville est un enjeu de long terme qui nécessite la mise en œuvre des technologies numériques et de questionner notre mode de gouvernance et son émiettement territorial ».-44 % de ventes sur l'année 2020, l'investissement locatif souffre le plus Selon le CAPEM, les promoteurs franciliens ont vendu 21.000 logements en 2020 (contre 38.000 en 2019) tous types d'habitats confondus : 19.500 lots en collectif classique, 600 résidences avec services et 900 maisonsL'investissement locatif connait sa plus forte baisse depuis la mise en place du dispositif PINEL avec 8.000 lots vendus en 2020 (-48% par rapport à 2019). Le volume des ventes en accession à la propriété a lui aussi chuté de 42% en 2020« La demande reste importante mais s'exerce sur un choix moindre. Le taux de désistement augmente, lié à un financement bancaire plus difficile »ajoute Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.La production de logements sociaux à la peine En 2017, les promoteurs franciliens ont produit 10.000 logements sociaux représentant 1/3 des logements sociaux agréés par l'Etat en Île-de-France. Cette production a baissé pour se situer à 6.500 logements sociaux produits en 2020.« Il y a une corrélation évidente entre la crise de la promotion immobilière francilienne et la chute de la production de logements sociaux. Pour produire des logements sociaux et atteindre les objectifs fixés par l'Etat, il faut pouvoir construire ! La mixité étant devenue l'un des critères essentiels d'intervention des promoteurs franciliens » conclut Marc VILLAND, Président de la FPI IDF.* Centre d'Analyse et de prévisions immobilières, Observatoire de la FPI IDF
Il y a 4 ans et 65 jours

Le logement social et la VEFA : deux outils indispensables dans la lutte contre la crise du logement

Cette étude intitulée « Construire Plus de logements sociaux grâce à la VEFA : une solution pragmatique à la Crise du Logement » permet de préciser la forme que prend la crise majeure du logement que subit la France depuis des décennies :La crise du logement, multiforme, est liée à la profonde mutation de la demande depuis 50 ans : développement de la décohabitation (baisse du nombre de personnes par foyers) qui a absorbé 60% de la construction, concentration des emplois et donc des besoins de logements sur certaines zones, recherche de davantage de confort qui attire la population vers certaines régions et des logements plus spacieux.L'offre de logement ne se développe pas assez vite pour s'adapter à la demande notamment dans les zones tendues.Les prix du logement (+ 114% de 2000 à 2019) s'élèvent plus vite que le revenu des ménages (+ 51 % de 2000 à 219).L'étude montre que pour faire face à ces crises : Le développement de l'habitat social est indispensable car il permet aux ménages modestes de faire face à la hausse des coûts avec des prix jusqu'à 3,7 fois inférieurs dans les zones tendues, mais le niveau de construction des HLM est insuffisant et pas assez concentré dans les zones avec la plus forte demande ;Le recours à la VEFA, parfois contesté par certains acteurs du logement, est un outil précieux pour construire des HLM en zone tendue et favoriser la mixité sociale. En 2019, 54% des logements sociaux ont été construits en VEFA, contre 3% seulement en 2007 .A terrain et coûts de construction identiques, la VEFA est plus compétitive que la maîtrise d'ouvrage directe, avec des prix de revient jusqu'à 6,1% inférieurs Le plafonnement des prix de la VEFA pratiqué par certaines collectivités est contre-productif et limite la part des logements sociaux dans les programmes.« Cette étude montre avec une rigueur impressionnante l'étendue et la gravité de la crise du logement que traverse la société française depuis des décennies. Elle montre aussi à quel point le logement social est indispensable pour répondre à l'étendue des besoins de la population de notre pays. Plus que jamais, la mobilisation pour le logement pour tous passe par l'utilisation de tous les outils disponibles et notamment la VEFA qui est un instrument souple et efficace pour développer des programmes de logements adaptés aux spécificités de chaque agglomération » déclare Hervé Legros, président du groupe ALILA.« Le succès de la VEFA sociale s'explique aisément : il s'agit du levier idéal pour construire plus, plus dense, aux meilleurs endroits, à coûts maîtrisés et avec plus de mixité »Nicolas Bouzou, directeur du cabinet AsterèsPrincipaux chiffresSynthèse de l'étude Les mutations de la société entrainent une crise multiforme du logementL’étude revient sur les mutations qui traversent la société depuis 50 ans et qui provoquent une évolution structurelle de la demande :Certains territoires attractifs, comme les métropoles dynamiques en termes d’emploi et leurs périphéries connaissent un accroissement de la demande et des besoins de logements neufs. A l’opposé, certains territoires se caractérisent par une baisse globale de la demande, entraînant une hausse du taux de logements vacants parmi le parc ancien.La hausse de la demande de logements est structurellement supérieure à celle de la population, notamment à cause du phénomène de décohabitation, c’est-à-dire la baisse du nombre moyen de personnes vivant sous le même toit (à cause du vieillissement, de la montée du célibat, des séparations), qui a absorbé 60% de la construction de logements depuis 1968.Les ménages recherchent un plus grand confort, cherchant à s’installer dans les régions de l’arc atlantique et méditerranéen, et ayant des exigences plus hautes en matière de qualité de logement, avec un développement de l’habitat individuel et la hausse des surfaces habitables. Or, plus que d’autres pays, la France se caractérise par la faible réaction de l’offre à la demande : lorsque celle-ci croît de 1,0%, le nombre de logements nouveaux n’augmente que de 0,36% (contre 2% aux États-Unis, et + de 1% en Suède), en raison notamment de la pénurie de foncier disponible dans les zones les plus tendues, et de la concurrence avec l’immobilier tertiaire ou les résidences secondaires. En conséquence, le prix de l’immobilier croit plus rapidement que le revenu des ménages.L’habitat social, qui constitue une réponse pertinente a cette crise, éprouve des difficultés a ajuster son offre en zone tendueLe mouvement de l’habitat social constitue une réponse pertinente à la crise du logement et à la hausse des prix qu’elle entraîne. Il permet aux ménages modestes de se loger pour des prix jusqu’à 3,7 fois inférieurs au prix de marché dans les zones tendues, mais aussi d’accéder à la propriété grâce aux 13 000 cessions par an.Mais les nouveaux logements sociaux sont trop peu construits là où se situent les besoins :53% des mises en service de logements sociaux neufs se trouvent dans les zones tendues, alors que 73% de la demande s’y concentre. En conséquence, les délais d’attente s’allongent et les ménages les plus modestes sont exclus des zones les plus recherchées.Face à cette difficulté, la VEFA est un levier efficace pour construire plus vite et favoriser la mixité socialeLa VEFA (Vente par des promoteurs privés de logements en l’état futur d’achèvement) est désormais le principal mode de production d’habitat social, puisqu’en2019, ce mode de maîtrise d’ouvrage représente 54% des constructions, contre 3% seulement en 2007.La VEFA HLMcentrée sur le logement social, permet de construire plus rapidement, grâce à des procédures plus légères. Les économies réalisées permettent d’acquérir des terrains plus recherchés et plus chers.En parallèle, les promoteurs privés peuvent développer du logement social au sein de grands projets d’aménagement comportant à la fois commerces et équipements, logements libres et logements sociaux.C’est le principe de la VEFA diffuse, qui apparaît comme le meilleur outil pour permettre aux collectivités locales d’atteindre l’objectif de mixité sociale fixé par la loi, Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose un taux minimal de 25% de logements sociaux. Hors charge foncière, le cout de revient de la VEFA est moins élevé que celui de la maitrise d’ouvrage directeEn moyenne nationale, les prix de la VEFA sont supérieurs à ceux de la MOD (Maîtrise d’Ouvrage Directe) mais cela s’explique uniquement par le coût du foncier. Les promoteurs privés construisent dans des régions et des endroits plus recherchés, avec un foncier plus cher pour maximiser le bénéfice de la vente. A l’inverse, les bailleurs sociaux privilégient des terrains moins onéreux, le plus souvent cédés par des collectivités locales ou des établissements publicsA terrain et coût de construction identiques, la VEFA est plus compétitive que la maîtrise d’ouvrage directe, avec des prix de revient inférieurs de 3,6% à 6,1% selon les zones. Cette différence de prix s’explique par deux facteurs principaux : Les conditions de financement, plus favorables pour les promoteurs privés puisque leurs projets sont rapidement amortis car destinés à la vente à un tiers dès la construction ;les procédures réglementaires que suit la MOD qui affectent les coûts et la rapidité d’exécution (un concours d’architecte prend ainsi 6 à 8 mois).La différence de coût entre VEFA et MOD permet au promoteur d’appliquer sa marge commerciale en conséquence, sans pour autant devenir plus cher que les bailleurs sociaux. Le plafonnement des prix de la VEFA HLM risque de conduire a la baisse de l’offre socialeL’étude montre également que la pratique par les collectivités de prix plafonds de la VEFA HLM, dans l’espoir de diminuer les prix du marché, risque d’aboutir à une diminution du volume de l’offre sociale.En effet, les promoteurs qui subissent ce plafonnement ne sont pas responsables de l’évolution de la hausse des prix du marché : les coûts du terrain, du bâti, et des prix de vente du libre s’imposent à eux. Les prix fonciers connaissent une hausse constante, même en cas de ralentissement de la conjoncture.Leur niveau de marge ne peut que faiblement être révisé à la baisse puisque les banques refusent d’accorder leur financement à des projets qui ne seraient pas assez rentables. La seule conséquence rationnelle d’un plafonnement des prix de la VEFA HLM serait une diminution de la proportion des logements sociaux que les promoteurs pourraient construire dans le cadre d’un projet mixte.Le modèle théorique construit par Asterès chiffre l’hypothèse de diminution de la proportion de logements sociaux pour un projet donné.En appliquant ce modèle à un échantillon de huit collectivités territoriales situées en zone tendue et qui ont effectivement imposé des prix plafonds inférieurs de 55% en moyenne à ceux du libre, Asterès chiffre à 27 points la baisse de proportion envisageable du nombre de logements sociaux (de 50 à 23%), pour des programmes comportant initialement autant de libre que de social.
Il y a 4 ans et 65 jours

Cupa Pizarras, l’unique entreprise de couverture à atteindre la neutralité carbone vise une nouvelle réduction de ses émissions en 2021

Sa démarche de lutte contre le réchauffement climatique a été reconnue par l’organisation internationale Carbon Trust, un partenaire des acteurs économiques et des gouvernements, qui s’appuie sur une équipe de plus de 200 experts. Le groupe espagnol, implanté à Rennes depuis 30 ans, compense ses émissions à travers des projets de reforestation et vise une nouvelle réduction globale de 5% en 2021. En parallèle, il s’emploie à développer de nouveaux usages de l’ardoise en capitalisant sur la capacité du schiste à capter la chaleur pour la transformer en énergie propre.L’ardoise, le matériau de couverture le plus écologique du marchéFendue à la main dans les carrières espagnoles, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable.Par ailleurs, selon des données publiées depuis 2014 et actualisées tous les ans par l’INIES, la base nationale de référence sur les caractéristiques environnementales et sanitaires pour le bâtiment, l’ardoise s’impose comme la solution la plus écologique en comparaison des fibres-ciment, du zinc et de la terre cuite, sur des critères liés aux consommations d’eau, d’énergie et de pollution atmosphérique.Pour maximiser le potentiel de son ardoise, Cupa Pizarras a mis en place une politique qui vise à limiter l’impact de la production sur l’environnement : recyclage de l’eau grâce à des circuits fermés, réhabilitation des carrières en préservant la terre végétale et en introduisant des graines de plantes locales pour réduire l’incidence visuelle, transport maritime pour acheminer 60% des commandes vers les distributeurs...Erwan Galard, Responsable marketing chez Cupa Pizarras explique : “Nous sommes fiers de pouvoir cultiver la dimension traditionnelle de l’ardoise : un matériau naturel, écologique et durable. Toute notre politique environnementale a été pensée comme un écrin pour mettre en valeur notre produit. Ce dernier vient de la terre et si nous voulons préserver notre savoir-faire, nous devons trouver un équilibre entre production et protection des ressources. Si nous avons d’ores et déjà atteint la neutralité carbone, nous souhaitons poursuivre l’effort. C’est pourquoi nous nous sommes engagés sur une nouvelle réduction de 5% de nos émissions en 2021. ”De nouveaux usages de l’ardoise qui permettent d’accompagner l’architecture versl’efficacité énergétiqueChaque année, Cupa Pizarras extrait 190 000 tonnes de schiste de ses 16 carrières implantées en Espagne. Le leader mondial exporte sa production vers 60 pays dont la France, le premier marché international. Au-delà de son utilisation traditionnelle en toiture, l’ardoise Cupa Pizarras est aujourd’hui tournée vers l’efficacité énergétique.A travers ses systèmes de façade ventilée Cupaclad, l’ardoisier s’adapte aux exigences de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). La fixation des ardoises (de manière visible ou non) sur des profilés horizontaux permet de créer une lame d’air entre le mur porteur et le revêtement. L’ « effet cheminée » qui se crée dans cet espace intermédiaire garantit le confort thermique des bâtiments : réfrigération en été et contrôle de la dispersion thermique en hiver.Par ailleurs, depuis 2014, ses ingénieurs développent un panneau solaire thermique en ardoise qui dispose de l’Avis Technique du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et permet d’assurer la production d’eau chaude sanitaire. En France, ce sont plus d’une centaine de toitures qui sont aujourd’hui équipées de ce système également disponible dans une version dédiée à la terrasse.
Il y a 4 ans et 66 jours

Chroniques d'une crise immobilière annoncée : les aménageurs alertent sur les dérives de l'impératif ZAN

Si l'UNAM partage les objectifs de sobriété foncière et de préservation de la biodiversité[1] induits par la trajectoire ZAN, elle questionne ses modalités de mise en œuvre qui risquent, faute de pragmatisme, de fragiliser les territoires et de préfigurer une crise immobilière sans précédent. Dans ce contexte, l'UNAM lance une série de chroniques sur la menace que l'objectif ZAN fait peser sur notre économie, déjà fragilisée par la pandémie et le recul de la construction. Une menace matérialisée par la conjonction de différents facteurs qui feront chacun l'objet d'une chronique dédiée : la limitation drastique des capacités de production de logements, la flambée des prix de l'immobilier, le blocage du marché locatif et l'impossibilité de répondre à la demande de logements sociaux.À l'occasion de cette première chronique consacrée aux risques inhérents à la limitation drastique des capacités de production de logements, l'UNAM publie un rapport[2] mettant en perspective l'inadéquation de l'impératif ZAN avec les besoins en matière de logement à l'horizon 2030 et appelle à une territorialisation des objectifs pour répondre de manière efficiente à ces besoins.L'objectif ZAN : une contrainte foncière irréaliste face aux besoins en matière de logementGuidée par une ambition de sobriété foncière, la trajectoire ZAN vise à diviser par deux le rythme d'artificialisation des terres en France d'ici 2030, contre un objectif fixé à 2050 par l'Europe. Pour ce faire, le projet de loi prévoit d'encadrer strictement les projets de construction de logements neufs.Cette contrainte semble s'inscrire à rebours des besoins en matière de logement. Comme le souligne le rapport, la demande potentielle de logement devrait s'élever à +4,1 millions de logements à l'horizon 2030. Un chiffre qui prend en compte une diversité de facteurs :La croissance démographique de la population française avec une perspective consolidée à 70,5 millions[3] d'habitants en 2030 (dont 66,3 millions en métropole), contre 66,9 millions aujourd'hui : +1,3 millions de logements nécessaires.La baisse constante du taux d'occupation des logements en lien avec le « desserrement » des ménages (croissance des ménages monoparentaux et de personnes âgées seules) : +1,7 millions de logements nécessaires.La croissance de la vacance immobilière : +830 000 logements nécessaires pour remplacer les logements exclus du marché (logements vétustes, absence de relocation).Les besoins en matière de renouvellement du parc immobilier en raison des sorties de bâtiments hors du secteur du logement (démolitions, désaffectations) : +290 000 logements nécessaires.Il ressort que ces besoins se concentrent majoritairement dans les couronnes périurbaines élargies des villes moyennes ainsi que dans le Grand Ouest. Pour autant, les zones dites « détendues », c'est-à-dire caractérisées par une baisse de leur population ainsi qu'un accroissement de la vacance de leurs logements sont également concernées par ces besoins de construction du fait de la sortie de logements vétustes du parc habité et des besoins croissants liés à la décohabitation des ménages.En réponse à ces besoins en matière de logement, le projet de loi prévoit de stimuler la rénovation de logements et la récupération de la vacance immobilière. Cependant, même la réaffectation théorique de tout le parc de logements actuellement vacants ne comblerait qu'à peine 20% des besoins urgents en logement sur les dix prochaines années. Les coûts de rénovation, notamment en zone détendue où les prix de l'immobilier sont très faibles, s'avèrent quant à eux encore prohibitifs pour les budgets moyens des ménages : les travaux de rénovation « complète à lourde » (intervention sur réseaux et structure du bâti) correspondent en moyenne, dans ces secteurs, et hors subventions à la rénovation, à un doublement du coût d'acquisition du logement (prix moyen au m² constaté de 1 100 €/m² en octobre 2020, pour des frais de rénovation « complète à lourde » compris dans des fourchettes respectives de 700 à 1 100 €/m² et de 1 125 à 2 000 €/m²), ce qui rend ces logements non-compétitifs sur le marché local.Ainsi, dans un contexte où la crise sanitaire a déjà largement ralenti les objectifs en matière de construction avec 376.700 logements construits en 2020[4] pour un objectif de 500.000 fixé par le gouvernement, la trajectoire ZAN telle que prévue dans le projet de loi ne fera que contraindre davantage les projets de construction et donner lieu à une véritable crise du logement.Pour une approche territorialisée de l'objectif ZANPlutôt que de provoquer un blocage généralisé du foncier à bâtir, l'UNAM préconise dans son rapport une réponse spatiale différenciée mettant en lumière les priorités d'aménagement selon les territoires. Une adaptation de l'effort ZAN en fonction du contexte territorial qui suit un double objectif :1/ Proposer une modulation de la contrainte foncière en fonction des lieux : afin d'accompagner les souhaits de mobilité des populations urbaines vers un habitat avec de la nature et permettre un rééquilibrage territorial face au tout métropolitain. Pour ce faire, l'UNAM établit au sein de ce rapport une liste de réponses territorialisées face à l'objectif ZAN en distinguant[5] :Les zones où l'impératif ZAN semble prioritaire : à l'instar des unités urbaines de plus de 20 000 habitants et des territoires ruraux dense et/ou touristiques.Les zones où l'impératif ZAN n'est pas tenable en valeur absolue, sous peine de provoquer une crise majeure du logement et d'empêcher un rééquilibrage territorial de la population hors des métropoles : à l'instar des territoires « périurbains connectés » et « périurbains intermédiaires ».Les zones où l'impératif ZAN semble tenable à condition d'une balance globale calculée à l'échelle intercommunale : à l'instar des territoires « ruraux polarisés » et « ruraux isolés ».2/ Prioriser certains pôles de services secondaires existants (petites villes et bourgs ruraux), actuellement fragilisés par l'attractivité métropolitaine, tout en favorisant des relocalisations d'emplois et de services au bénéfice des territoires hors-métropoles : pour contrer l'étalement urbain incontrôlé, ainsi que les impacts environnementaux des mobilités alternantes ville/campagne.Dans son rapport, l'UNAM identifie 8 161 communes regroupant 17,6 millions d'habitants pouvant constituer des centres de polarités secondaires et locales hors espaces métropolitains et hors unités urbaines de plus de 20 000 habitants. Ce sont toutes ces centralités qui apparaissent prioritaires dans une volonté de rééquilibrage territorial organisé de l'espace métropolitain.À rebours de l'approche réglementaire et sectorielle contenue dans la doctrine ZAN, l'UNAM motive une réflexion d'aménagement plus fine, capable d'adapter la visée écologique aux enjeux de justice spatiale et sociale. Si le verrou ZAN s'avère plus pertinent en milieu dense et déjà structuré plutôt que dans les territoires ruraux, la quête de nouvelles centralités secondaires devient désormais une priorité forte de l'aménagement du territoire à venir.[1] Projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.[2] UNAM, 2021, L’utilisation du foncier pour le logement à l’horizon 2030. Besoins et préconisations, Rapport scientifique (26p.).[3] Taux de croissance démographique annuel : donnée INSEE/Eurostat 2020.[4] Source SDES / Sit@del2 (France entière, hors Mayotte) : 410 900 mises en chantier en 2018, 404 900 en 2019, 376 700 en 2020.[5] Liste exhaustive des réponses spatialisées en lien avec l’objectif ZAN pages 17 à 19 du Rapport
Il y a 4 ans et 66 jours

Faisant fi de l'épidémie, le gouvernement veut accélérer la relance économique

"Mon objectif est d'accélérer le déploiement de ce plan de relance, et quelle que soit la situation sanitaire", a affirmé lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors d'un point presse, estimant que la situation sanitaire ne devait pas être "un obstacle" à la relance."C'est maintenant que (...) se joue" la reprise, a-t-il insisté.Le défi est de taille, avec tout un pan de l'activité, notamment dans le tourisme, qui subit encore massivement la persistance de l'épidémie et pour qui le soutien d'urgence se poursuit.En parallèle, de nombreux secteurs se sont bien ressaisis, et se projettent déjà vers l'avenir, notamment dans l'industrie, bien moins pénalisée par le couvre-feu.La croissance de l'activité manufacturière a ainsi atteint en février son plus haut niveau depuis trois ans, selon l'enquête mensuelle du cabinet IHS Markit.Le gouvernement compte donc sur la dynamique du plan de relance de 100 milliards d'euros d'ici 2022 pour soutenir la croissance française, qu'il attend toujours à 6% cette année.Ce plan "donne des résultats très tangibles", s'est félicité Bruno Le Maire, citant un chômage des jeunes "contenu", le déploiement des véhicules électriques ou encore l'ouverture de nouvelles liaisons ferroviaires.Sur les 40 milliards d'euros que le gouvernement a l'ambition de dépenser d'ici la fin de l'année, 16 milliards ont été déployés, auquel il faut ajouter la baisse annuelle de 10 milliards d'euros d'impôts de production.Trois voletsLe plan comprend trois volets essentiels: le soutien à l'investissement industriel, à la transition écologique, et des aides à la formation et à l'emploi des jeunes.Plus de 30.000 entreprises, dont 70% de PME, en ont bénéficié à ce stade, et un million de ménages et de jeunes, a précisé le ministre.Pour accélérer sur le volet industriel, un milliard d'euros de crédits seront redéployés, a confirmé M. Le Maire, dans la logique - fixée à l'annonce du plan -de favoriser les projets qui seront les plus rapides à aboutir.La relocalisation des secteurs industriels critiques sera dotée de 250 millions d'euros supplémentaires, soit une enveloppe globale de 850 millions, tandis que le dispositif Territoires d'industrie bénéficiera de 150 millions d'euros en plus des 400 millions prévus.Enfin, la numérisation des petites et moyennes entreprises industrielles voit son enveloppe passer de 280 millions à 880 millions d'euros.Autre avancée: la France a enfin obtenu le feu vert de Bruxelles pour déployer les prêts participatifs, dédiés au renforcement des fonds propres des entreprises mis à mal pendant la crise. Il sera détaillé jeudi.En revanche, pas question de rajouter à ce stade des crédits supplémentaires, comme le réclament par exemple certains économistes ou le Medef. "Notre objectif, c'est de dépenser rapidement et efficacement les crédits" existants, a jugé Bruno le Maire. Pas de taxe sur l'épargneLe président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux avait notamment plaidé début janvier pour la mise en place d'un "deuxième volet" au plan, dédié à la reprise des secteurs les plus en difficulté (hôtellerie, évènementiel, etc.).Il prône aussi des mesures ciblées, comme un chèque vert, pour inciter les ménages à consommer l'épargne qu'ils ont accumulée l'an dernier à la fois par crainte de l'avenir mais aussi du fait d'une consommation empêchée par les restrictions sanitaires.L'épargne des ménages constitue d'ailleurs l'autre "défi" du gouvernement pour réussir la relance, a reconnu Bruno Le Maire.L'an dernier, les ménages ont engrangé une épargne supplémentaire de 100 à 120 milliards d'euros, selon la Banque de France, et elle pourrait atteindre les 200 milliards d'ici la fin 2021.Bercy travaille à "des incitations" mais rejette toute "taxation" de cette épargne, a indiqué le ministre, alors que certains élus de gauche et des économistes proposent d'instaurer une taxe exceptionnelle sur les ménages les plus aisés ou sur les entreprises qui ont tiré partie de la crise, comme les géants de la distribution.
Il y a 4 ans et 66 jours

Cemex inaugure trois centrales à béton dans le Sud-Ouest

La nouvelle unité de production de BPE Cemex de Prades-le-Lez (34) est signée MG Lilienfeld. [©Cemex] Alors même qu’il vient de céder à LafargeHolcim 24 centrales à béton sur la région Auvergne – Rhône-Alpes. Cemex poursuit son déploiement dans le Sud-Ouest. Là, l’industriel a mis en service trois nouvelles unités de production.  La nouvelle unité de Prades-le-Lez (34) remplace l’ancienne installation devenue obsolète et ne pouvant pas assurer la production des bétons spéciaux. Ce site dispose de deux principaux atouts. Une intégration paysagère réussie et une conception compacte permettant de s’implanter au mieux sur le terrain préexistant de 5 000 m2. Signée MG Lilienfeld – un partenaire historique de Cemex -, l’unité a repris une partie du génie civil de l’ancienne installation. En particulier, le traitement des eaux qui a été upgradé pour assumer plus de capacité. La nouvelle centrale est équipée de cinq trémies en ligne, de quatre silos à ciments. Et d’un malaxeur Teka de 1,5 m3alimenté par skip. De quoi offrir une capacité de production de 45 m3/h. Une nouvelle référence pour Elkon A Toulouse-Sud, Cemex a fait appel à Elkon pour la construction de la nouvelle centrale à béton. [©Cemex] Nouvelle implantation pour Cemex, la centrale de Toulouse-Sud répond à la croissance du marché local. Apte à fournir toute la gamme Cemex, elle sera cependant dédiée à la production des bétons bas carbone de la ligne Vertua. Et des bétons conçus à base de granulats recyclés. Ceci, avec une capacité de production de 90 m3/h. Pour cette installation, l’industriel du BPE a fait appel au constructeur turc Elkon. Ce dernier a fourni un outil s’articulant autour d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciments et de huit trémies à granulats, d’une capacité totale de 600 t. En partie confinée dans un bâtiment fermé et isolé. Cette centrale répond à tous les standards Cemex, en termes d’équipements environnementaux. Tout y est : débourbeur déshuileur, régulateur de débit des eaux de pluie, filtre pour pulvérulent, bardage double peau. Mais aussi, circuit fermé des eaux de process, sept bassins hors sol pour les bétons essorés.  Le volet sécurité s’inscrit dans la même logique : nettoyage automatique du malaxeur, locaux sociaux dernière génération. Ainsi que passerelle sécurisée pour lavage du cône des toupies. Sans oublier un accès aux silos depuis la tour de stockage des granulats avec escalier, monte-charge. Dernières particularités : la réception et l’évacuation des retours de bétons vers le site de recyclage Cemex de Cugnaux. Et son adossement à un dépôt de granulats nouvellement créé. Comprenant neuf cases au sol dédiées à la réception de déblais et à la vente de granulats. Une centrale Euromecc pour le quartier Belvédère, à Bordeaux C’est une unité mobile Euromecc qui permet à Cemex de livrer le chantier du quartier Belvédère, à Bordeaux. [©Cemex] Troisième et dernière unité Cemex inaugurée dans le Sud-Ouest. La centrale à béton de Bordeaux est dédiée au chantier du nouveau quartier Belvédère, situé en rive droite de la Garonne. Mise en service en trois semaines seulement, sur un espace de 1 500 m2. Cette unité mobile Euromecc est équipée d’un malaxeur double arbres horizontaux de 1,5 m3. Trois silos à ciments et quatre trémies de granulats complètent l’installation. Qui offre ainsi une capacité de production de 65 m3/h.  « Ces trois nouvelles unités de production de bétons, deux fixes et une mobile, confirment la volonté de Cemex de toujours s’assurer une présence de premier plan sur les marchés locaux des matériaux de construction, conclut Jean-Marie Modica, directeur de Cemex Matériaux France Sud. Une ambition qui se traduit aussi par une présence accrue de notre entreprise sur les gammes de produits spéciaux et bas carbone, répondant aux impératifs environnementaux. »
Il y a 4 ans et 66 jours

Le Groupe Knauf engage ses clients dans l’Économie Circulaire du PSE avec Knauf Circular®

Knauf Circular® : la réponse aux enjeux réglementaires, économiques et environnementaux du recyclage L’avenir du plastique, la gestion des déchets et l’économie circulaire constituent les sujets phares des nouvelles réglementations qui se développent en France et en Europe. Les bases de ces nouvelles réglementations avaient été initiées par la Feuille de Route Économie Circulaire (FREC). Dans ce contexte, l’AFIPEB (Association Française de l’Isolation en Polystyrène dans le Bâtiment) prenait déjà un engagement volontaire visant annuellement une valorisation de 2500 tonnes de PSE d’ici 2025. Membre d’Elipso (association des entreprises de l’emballage plastique fortement impliquée dans une dynamique d’économie circulaire), Knauf Industries s’est aussi engagée à réincorporer 4000 tonnes par an de polystyrène expansé recyclé dans ses calages industriels et emballages de manutention, et ce d’ici 2023. Promulguée le 10 février 2020, la Loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire, dite AGEC, entre en application au travers de la publication des différents décrets.Pour la filière emballage, l’AGEC, et en particulier son futur décret 3R, imposera le recyclage, la réutilisation ou le réemploi des emballages et la réduction de l’emploi de plastiques vierges. Son objectif est de tendre vers 100 % de plastiques recyclés en 2025. Pour la filière bâtiment, elle imposera à partir du 1er juillet 2021, à toute entreprise, d’intégrer dans ses devis les informations relatives à la gestion des déchets de travaux de construction : les modalités, leurs coûts, les installations dans lesquelles ils seront déposés en fonction de leur typologie. Dès le 1er janvier 2022, une Responsabilité Élargie du Producteur ainsi qu’une éco-contribution (création d’un éco-organisme chargé de la gestion des déchets pour accélérer leur valorisation) seront mises en place. L’éco-contribution sera financée par un système d’écotaxes, modulées en fonction de la performance environnementale du produit. Et, enfin, la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) ambitionne que la part du recyclage des déchets non dangereux devra atteindre les 65 % d’ici 2025. Knauf Circular®, en développant un service de collecte et de recyclage des déchets de PSE pour qu’ils soient réintroduits dans de nouveaux produits, répond totalement à ces exigences.Knauf Circular® : un service innovant pour la lutte contre le gaspillage, l’enfouissement ou la mise en décharge De par cette véritable opportunité économique et environnementale, le Groupe Knauf témoigne concrètement de son engagement en faveur de l’environnement et de sa volonté d’accompagner ses clients dans cette démarche. Knauf Circular® se destine à tous les utilisateurs de PSE : négoces en matériaux, entreprises du bâtiment, grandes surfaces de bricolage et alimentaires, professionnels de la mer, industriels et aussi déchetteries, permettant de collecter les PSE post consommation des ménages.Knauf Circular® opère la collecte sur sites des déchets propres de PSE : chutes de chantier d’isolation (hors déconstruction), caisses marée, emballages industriels et commerciaux, calages de protection…, commercialisés par Knauf ou non, pour les introduire dans une filière de collecte et de recyclage responsable, fiable, et garante de leur revalorisation en de nouveaux produits en polystyrène pour le bâtiment, l’emballage ou la vie courante. Pour s’assurer d’une valorisation optimale, vertueuse et suivie des déchets de PSE, il suffit pour l’entreprise qui souhaite bénéficier de Knauf Circular® de signer la convention prévue à cet effet. Cette prestation de service payante Knauf Circular® se traduit par la mise à disposition de sacs de 1 m³ de contenance (ou le cas échéant, d’un moyen de reprise plus conséquent) et de leur reprise sous 10 jours sur sites (chantiers, entreprises, points de regroupement...) pour un minima de sacs de PSE établi en fonction de la quantité de déchets de PSE générée par l’activité et le profil de l’entreprise (industriels, négoces, mareyeurs, déchetteries…). Knauf Circular® se veut d’une grande praticité d’utilisation au quotidien, avec des sacs faciles à porter, fermés et transparents qui seront enlevés sur site sur simple appel au numéro vert dédié. Lors de cette collecte, un bordereau de suivi des déchets sera délivré, pour preuve de traçabilité, justifiant du recyclage des déchets.Knauf Circular® : un service unique ouvert à tous les secteurs d’activité au niveau national qui apporte la garantie du recyclage du PSE Pour la phase pilote du quart Sud-Est de la France, Knauf Circular® s’est déjà traduit par la signature d’une cinquantaine de conventions en quelques mois et la mise à disposition de 10000 sacs dans les 4 usines pilotes du projet. Knauf Circular® s’impose à date comme la seule proposition de service de collecte et de recyclage du PSE en France avec un tel maillage du territoire et une telle proximité avec ses clients. Des investissements industriels d’un montant supérieur à 2 millions d’euros ont ainsi été engagés pour doter chacun des 18 sites en équipements de traitement du PSE collecté, offrant une capacité de recyclage annuelle de plusieurs milliers de tonnes de PSE. Knauf Circular® se traduit également par la création d’un poste au siège de l’entreprise en Alsace, pour assurer l’administration commune aux différentes entités Knauf de cette activité. Knauf Circular® apporte la preuve que le PSE est recyclable et recyclé. Il pérennise l’usage du PSE dans ses différentes applications en lui apportant une solution concrète de recyclage, totalement en adéquation avec les nouvelles réglementations. Cette action forte s’inscrit sur le long terme dans le cadre de la démarche de responsabilité sociétale du Groupe Knauf.« Nous développons les filières de collecte et de recyclage du PSE pour réduire l’utilisation de la matière vierge. Nos usines sont équipées de dispositifs de collecte et de recyclage des déchets d’emballages alimentaires et industriels et de chutes de chantiers du bâtiment. Grâce à la proximité géographique avec les clients, de plus en plus de déchets post-consommation et de chutes de production trouvent une seconde vie et entrent dans la composition de nouveaux produits Knauf, cales, panneaux d’isolation… Ceux qui s’avèrent impropres à une réintroduction dans nos productions seront retraités par des recycleurs partenaires en France ou en Europe pour devenir des biens de consommation courante ou des produits d’isolation pour le bâtiment. » Kurt Münder, PDG Knauf Industries« Le Groupe Knauf relève et relèvera plusieurs défis pour que la filière PSE entre concrètement dans l’économie circulaire. Aujourd’hui, avec Knauf Circular®, les utilisateurs sont assurés de la totale revalorisation de leurs déchets de PSE. D’autres programmes de recherche et développement viendront enrichir cette première initiative dans les années à venir. Des recherches sont en cours en matière d’écoconception pour favoriser le recyclage des matériaux en fin de vie. Knauf travaille également à augmenter la part de PSE recyclé dans ses produits neufs, qui doivent répondre aux exigences techniques et réglementaires de leur domaine d’application – bâtiment et emballage. De belles perspectives s’offrent à nous pour inscrire notre Groupe dans l’économie circulaire ! » Christine Muscat, DG Knauf FranceKnauf Circular® : un service simple et complet qui accompagne le client et valorise son action Toute l’actualité Knauf Circular® est à suivre sur le site dédié, www.knaufcircular.fr qui informe sur les modalités de reprises en fonction de la typologie de convention signée (négoces et entreprises de pose, professionnels de la mer, industriels et grandes surfaces, déchetteries) et sur les différents types de PSE collectés. Knauf y propose notamment une vidéo de présentation avec des témoignages clients issus des différentes activités (bâtiment, emballages, industrie). Le Groupe Knauf accompagne également les professionnels signataires de conventions Knauf Circular® pour qu’ils puissent porter haut les couleurs de leur engagement au travers de supports de communication dédiés ; des outils utiles et pragmatiques, qui reprennent les arguments justifiant de cette démarche concrète en faveur de l’économie circulaire du PSE.
Il y a 4 ans et 67 jours

Barrage Hoover : Une superstructure dans le désert

Le barrage Hoover en février 1934. On remarque les différentes sections qui s’élèvent indépendamment les unes des autres. [©DR] D’interminables négociations entre Etats commencèrent dans les années 1920 pour aboutir finalement au début des travaux du barrage Hoover en mars 1931. Avec 6 mois d’avance, grâce au président Herbert Clark Hoover. Qui donnera plus tard son nom au barrage. La construction du barrage employa plus de 5 251 hommes (112 morts). Dans la situation géographique difficile du désert de Mojave, à 50 km au Sud-Est de Las Vegas, à la frontière du Nevada et de l’Arizona. Boulder city, la nouvelle ville ouvrière du chantier, y fut construite.  3,4 Mm3 de béton Défi technologique, le barrage Hoover repoussa les limites de l’ingénierie. Il régula les crues dévastatrices du Colorado. Et maîtrisa la puissance du fleuve, en produisant de l’électricité pour des milliers de foyers. Il créa un “bouchon” entre les parois de 244 m du Black Canyon, retenant les eaux du fleuve. D’une hauteur de 221 m sur 220 m d’épaisseur à sa base, il nécessita 3,4 Mm3 de béton. Le béton n’avait jamais été utilisé dans de telles quantités. Qu’aux dires de certains, elles auraient permis de réaliser une autoroute à deux voies reliant San Francisco à New York ! Frank Crowe, ingénieur en chef du projet (à droite) releva le défi en pleine crise économique et soutint un rythme de forçats. [©Bureau of Reclamation] Frank Crowe, ingénieur en chef du projet, releva le défi en pleine crise économique. Il soutint un rythme de forçats. Car les délais ne devaient pas excéder 7 ans, avec 3 000 $ de pénalités par jour de retard. En avril 1931, afin d’établir une zone sèche pour le barrage, les travaux commencèrent par la création de 4 tunnels de 17 m de diamètre et 1 219 m de longueur. Pour une déviation provisoire du Colorado. Les tunnels devaient supporter un débit de 850 m3/s. Un mois plus tard, le chantier tournait 24 h/24, 7 j/7. A ces conditions infernales, s’ajouta un été 1931 caniculaire. Proche de 50 °C, avec 60 °C dans les tunnels, il y eut 15 décès. Dans le même temps, les cordistes (high scalers) travaillaient avec de la dynamite et des marteaux-piqueurs au nettoyage des blocs de rochers instables sur les parois du canyon. En tout, 1,15 Mm³ de gravats furent retirés. Deux batardeaux de furent montés sur 29 m de haut et 230 m. De base pour un volume de 500 000 m3 bloquant le cours du Colorado, l’obligeant à s’écouler dans les dérivations provisoires. Cette première phase fut terminée en 18 mois, soit 10 mois d’avance sur le planning. Un ouvrage colossal La construction du barrage proprement dite commença en novembre 1932. Ce dernier de type poids/voûte s’appuie sur 2 principes architecturaux. Le poids du béton enfonce la structure dans le sol. Et son dessin en arc dévie la pression de l’eau vers les parois du canyon. Deux centrales à béton furent construites pour acheminer le béton. Frank Crowe opta pour une structure en colonnes trapézoïdales. Imbriquées et rainurées verticalement pour la précision des assemblages, de 1,50 m de hauteur. Avec des largeurs et profondeurs adaptées et traversées par des canalisations réfrigérées pour une cure plus rapide. Le barrage Hoover est la structure artificielle la plus colossale de son époque. Sa mise en eau créa le lac Mead. [©Bureau of Reclamation] On injecta ensuite du mortier dans les interstices. Un réseau de câbles aériens transportait les bennes à béton. Descendant auprès des équipes qui coulaient jusqu’à 8 000 m3/j de béton. En 1934, tout était coulé, le barrage allait-il tenir face aux tumultes du Colorado ? Il fallut encore 12 ans de travaux plus ou moins “secrets” pour réellement terminer l’ouvrage. A la structure du barrage s’ajouta sa décoration. L’architecte Gordon Kaufmann redessina les extérieurs dans un style Art déco. L’artiste de Denver Allen Tupper True fut chargé de concevoir le design. Et la décoration des murs et des sols, assisté du National Laboratory of Anthropology. Il incorpora des motifs amérindiens de la région. Puis, le sculpteur Oskar J.W. Hansen réalisa plusieurs œuvres. Tous ces éléments concoururent à faire du barrage Hoover un important site touristique des Etats-Unis. Pour preuve, le lieu accueille près de 1 M de touristes par an. Extraordinaire promontoire  Située au pied du barrage, côté aval, la centrale électrique assure une production moyenne annuelle de 4 200 GWh. [@ACPresse]Cette vue en amont du barrage montre le faible niveau du réservoir d’eau, qui a perdu plusieurs dizaines de mètres au fil des ans… [@ACPresse] Vue sur le barrage depuis l’Arizona, montrant les tours d’entrée d’eau destinées à alimenter les turbines de production d’électricité. [@ACPresse] Par rapport au lit du Colorado, le barrage Hoover présente une hauteur de 221,40 m, pour une épaisseur à sa base de 200 m. [@ACPresse]De type voûte, le barrage Hoover se développe sur une longueur de 379 m en son sommet. A ce niveau, il n’a plus qu’une épaisseur de 14 m. [@ACPresse]La construction du barrage Hoover a nécessité quatre ans de travaux, entre 1931 et 1935. [@ACPresse]Le fleuve Colorado marque la frontière entre le Nevada et l’Arizona. Mais aussi la limite entre deux fuseaux horaires. En été, c’est la même heure des deux côtés. Mais en hiver, il y a une heure de différence. [@ACPresse]Le Côté Est du barrage Hoover est en Arizona, comme le rapporte l’horloge qui indique aussi le fuseau horaire. [@ACPresse]Le viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge se développe sur une longueur de 579 m et surplombe le fleuve Colorado de près de 275 m. [@ACPresse] Avec la mise en service du viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge, sur l’Interstate 11, reliant Las Vegas (Nevada) à Phoenix (Arizona), la petite route franchissant le barrage Hoover a perdu son statut d’axe stratégique… Et, en toute logique, s’est transformée en un simple chemin touristique. De quoi continuer à s’approcher au plus près du barrage.  L’autre possibilité d’admirer l’ouvrage d’art est de profiter du cheminement piétonnier aménagé sur le viaduc surplombant le fleuve Colorado de plus de 275 m ! La vue est ainsi imprenable et vertigineuse depuis cet extraordinaire promontoire.  Durant l’escapade, il est bon de prévoir une bonne gourde d’eau. Car, sur l’ouvrage, en été, les températures avoisinent tranquillement les 40 °C… Mais le jeu en vaut la chandelle.  Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 69 jours

Podcast #5 – Francis Bouygues, l’épopée du “Roi du béton”

ACPresse – Francis Bouygues – Raconté par Muriel Carbonnet ACPresse · Podcast #5 – Francis Bouygues Francis Bouygues naît en 1922 à Paris. Son père est ingénieur de l’armement, puis, ingénieur conseil. Le jeune Francis suit ses traces et sort diplômé de l’Ecole centrale de Paris (1946). Après un passage rapide dans une entreprise de travaux d’entretien, puis chez Dumont et Besson, l’une des entreprises les plus prestigieuses de Paris, il fonde à 29 ans l’Entreprise Francis Bouygues avec des capitaux familiaux. Et, en 1953, la société décroche son premier gros contrat : la construction des bureaux d’IBM Europe à la Défense.  L’entrepreneur investit le marché immobilier privé et impose une méthode originale : acquérir un terrain, emprunter des fonds et faire financer les travaux par les acquéreurs, avant même la construction des fondations.  En 1959, pour soutenir le développement de son entreprise, Francis Bouygues s’associe à René Augereau qui lui apporte un important soutien financier. Des filiales régionales apparaissent. Pour valoriser et fidéliser la main d’œuvre, Francis crée l’ordre des Compagnons du Minorange. On est en 1963. L’innovation qui paie Le Parc des Princes a été livré au début des années 70. [©Bouygues Construction] Francis a toujours misé sur l’innovation. Un bureau d’études, un bureau des méthodes et une filiale spécialisée dans la préfabrication, entre autres, permettent à l’entreprise de se démarquer de la concurrence. En 1967, l’arrivé de Pierre Richard en tant que directeur scientifique permet à l’entreprise de combler son retard dans le domaine du béton précontraint.  Bouygues introduit de nouvelles méthodes de management, se dote d’une organisation hiérarchique, recourt aux nouvelles techniques de planification et adopte, dès 1972, l’informatique. Le développement de l’entreprise nécessite d’importants investissements. La décision d’une introduction en bourse est prise en juin 1970. Bouygues devient SA et augmente ses activités de génie civil avec, en particulier, la construction du Parc des Princes.  L’année 1972 marque le début de l’activité internationale. C’est aussi l’année de la création du logo Bouygues. En 1974, c’est Bouygues Off-Shore qui voit le jour. Malgré cette croissance fulgurante, Francis Bouygues garde une forte emprise sur le groupe. Atteint d’un cancer en 1976, il doit se retirer de l’entreprise pour quatorze mois. En 1978, Bouygues assure la construction du terminal II de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.  Construction du Pont de l’Ile de Ré. [©Bouygues Construction] TF1 et la Leçon de piano Dans les années 80, le développement du groupe est assuré par la croissance externe et la diversification. Francis se renforce dans l’immobilier et se positionne sur le marché de l’ingénierie conseil, via le rachat de l’Américain HDR. Il fait l’acquisition de plusieurs sociétés : Saur, ETDE, Screg, Colas et Sacer, Dragages, Smac Acieroïd. Bouygues devient n° 1 mondial de la construction.  A partir de 1985, le groupe se diversifie à travers une nouvelle filiale : Bouygues Loisirs. Le point d’orgue est évidemment la reprise de TF1 en 1987. En parallèle, Bouygues marque les esprits avec la construction du Pont de l’Ile de Ré, de la Grande Arche de la Défense ou du Tunnel sous la Manche.  Travaux de construction de la Grande Arche de la Défense. [©Bouygues Construction] En 1989, Francis se retire du groupe et passe la main à son fils Martin, tout en restant l’administrateur. Le groupe réalise alors 57 MdF (8,7 M€) de chiffre d’affaires et emploie presque 70 000 personnes. L’année suivante, l’homme s’engage dans la production de longs métrages, à travers Ciby 2000. Il produit Une époque formidable, Talons aiguilles, ou encore La leçon de piano qui a remporté la Palme d’Or du Festival de Cannes en 1993 et trois Oscars l’année suivante.  Francis Bouygues disparaît au cours de l’été 1993. [Source : Service communication de Bouygues Construction et “Francis Bouygues. L’ascension d’un entrepreneur”, de D. Barjot, Revue d’histoire, 1992.]
Il y a 4 ans et 69 jours

RE2020 : les biosourcés ont-ils les moyens de bousculer la construction ?

DÉCRYPTAGE. Consacrés par la Réglementation environnementale 2020, les matériaux biosourcés semblent être en position de force pour s'imposer dans les modes constructifs face aux matériaux dits conventionnels. Mais si elles sont déjà structurées, les filières doivent tout de même adapter leurs rythmes de production et de distribution.
Il y a 4 ans et 69 jours

Traitement des bois unique en Europe

La scierie RHD Productions vient d’inaugurer une installation inédite de traitement des bois dans son site de Fournets-Luisans, dans le Doubs. Elle met en œuvre SARPALO 860 BS,la solution de préservation des bois biosourcée, classe 2, insecticide et fongicide, formulée par la société ADKALIS. Les piles de bois à traiter sont acheminées sur convoyeurs automatiques vers le bac de traitement. La consommation énergétique,  les émissions CO2 sont diminués et l’ergonomie du poste de travail, améliorée. Les piles de bois subissent une immersion de 5 minutes, suivie par un égouttage selon un angle de 68° durant près de 20 minutes sur rétention, avant d’être récupérées en bout de ligne par les opérateurs de RHD Productions.  Marquées en jaune, elles sont traitées avec SARPALO 860 BS, une solution concentrée biosourcée conçue pour préserver les bois d’attaques de termites, des insectes à larves xylophages, de champignons, répondant ainsi aux exigences de la classe d’emploi 2 des bois de structure. La dilution de SARPALO 860 BS s’opère dans la nouvelle ligne de traitement de RHD Productions, par pompe doseuse de précision supérieure aux pompes classiques. La dilution souhaitée est obtenue par ajout d’eau de pluie récupérée, une action de plus en faveur d’un développement plus durable. 
Il y a 4 ans et 70 jours

Première réunion du Conseil National de l’Hydrogène

La stratégie pour le développement d’un hydrogène décarboné place la France parmi les pays les plus en pointe sur cette technologieCette stratégie, qui a été annoncée par le gouvernement le 8 septembre 2020, prévoit 7 milliards d'euros de soutien public d'ici 2030, dont 2 milliards d'euros d'ici 2022, dans le cadre de France Relance et des Investissements d’Avenir.La supervision des travaux menés pour la mise en œuvre de cette stratégie est assurée par un coordonnateur, Hoang Bui, dont la nomination a été confirmée.Les co-présidents du CNH, Benoit Potier, président directeur général d’Air Liquide, et Patrick Koller, directeur général de Faurecia, ont présenté une analyse comparative des stratégies internationales sur l’hydrogène, se fondant notamment sur les travaux du Conseil mondial de l’hydrogène (Hydrogen Council).Il en ressort que la France est positionnée dans le peloton de tête des pays les plus avancés pour leur stratégie, aux côtés de l’Allemagne en Europe ou de la Chine, la Corée et le Japon en Asie. Les critères d’évaluation suivants ont été analysés : développement de la production de l’hydrogène renouvelable et bas carbone, définition d’objectifs clairs, dispositif de pilotage et de suivi de la stratégie, moyens financiers, adaptation des réglementations.Le lancement de la stratégie en septembre a engendré une forte dynamique industrielleLe Conseil national de l’hydrogène constate une forte dynamique industrielle qui est amenée à se poursuivre dans les prochains mois.Dans le cadre de France Relance, 27 projets de R&D et d’intégration de technologies hydrogène ont d’ores et déjà été soutenus, pour 212 M€ d’investissement total et 37 M€ de soutien public(2).A ces projets viennent s’ajouter 60 M€ de soutien à la filière aéronautique dans le cadre du CORAC (Comité d’orientation de la recherche pour l’aéronautique civile). Par ailleurs, début 2021, un soutien financier a été annoncé pour aider 4 régions (Occitanie, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est) à acquérir 14 trains hydrogène représentant un investissement total de 300 M€.Dans le cadre de la première session de l’appel à projets « écosystèmes territoriaux » de l’ADEME, 7 projets, représentant un investissement de 136M€ et une demande d’aide de 45M€, ont été présélectionnés pour soutenir la production par électrolyse et la mobilité hydrogène. La deuxième session de cet appel à projets compte déjà plus de 47 nouvelles demandes ouvertes, pour une présélection en juin.De premiers éléments ont été présentés concernant les projets d’envergure qui pourraient bénéficier d’un accompagnement dans le cadre du PIIEC(3) en cours de construction au niveau européen, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne. Ces projets français représentent un montant total d’aide avoisinant les 8 Mds € et concernent la production d’électrolyseurs, la décarbonation de l’industrie lourde, la production des équipements pour la mobilité. Les projets retenus donneront lieu aux premiers versements d’aides dès la fin de l’année.Dans ce cadre France Hydrogène a dénombré 4 projets d’usines en France de fabrication d’électrolyseurs et a identifié des installations d’électrolyse projetées d’une puissance totale de 3,2 GW, soit d’ores et déjà près de 50% de l’objectif fixé par la stratégie nationale de disposer d’une capacité d’électrolyse sur notre territoire de 6,5 GW en 2030.Des projets innovants utilisant les technologies de l’hydrogène sont également en développement dans les systèmes électriques des zones non interconnectées en outre-mer, tel que le projet CEOG(4) de centrale photovoltaïque à puissance garantie avec stockage hydrogène. Les modalités de son soutien sont en cours d’étude.Les écosystèmes français affichent une bonne maîtrise des technologies clés et le CNH travaille à renforcer les compétences et la chaine de valeur françaiseLe Conseil national Hydrogène a établi une cartographie des technologies clés, en s’appuyant sur l’expertise de l’ensemble des comités stratégiques de filières concernés. Cette analyse montre que la France maîtrise ou disposera rapidement de toutes les technologies critiques nécessaires à sa souveraineté et permettant un passage rapide à l'échelle industrielle. Des thématiques prioritaires ont été identifiées pour faire l’objet de travaux complémentaires. Il s’agit par exemple des membranes, des compresseurs d’air pour piles à combustible et électrolyseurs, ou encore des procédés de décarbonation pour l’industrie sidérurgique et les cimenteries.Le Conseil national de l’Hydrogène a ainsi initié des travaux pour identifier des contributeurs, former des consortia et développer des technologies, équipements, applications et logiciels correspondant pour renforcer la chaine de valeur française.Afin de soutenir ces nouveaux projets de R&D, le Secrétariat général pour l'investissement a amélioré le dispositif d’aide « briques technologiques et démonstrateurs hydrogène » opéré par l’ADEME, en portant notamment la part de subvention dans les aides accordées à 60%, voire 75% sous certaines conditions.Les industriels du Conseil national de l’hydrogène s’engagent pour développer les formations au sein de la filièreLa dynamique de la filière hydrogène est porteuse de perspectives importantes d’emplois.France Hydrogène est ainsi en cours de finalisation d’un référentiel des compétences-métiers qui sera présenté fin mars et accessible par internet. Sur les 75 métiers identifiés, une quinzaine apparait déjà en tension. Pour y remédier, des initiatives dans le domaine de la formation professionnelle ont été évoquées lors de cette réunion, telles que « la Symbio Hydrogen Academy » portée par l’entreprise Symbio et ses actionnaires Faurecia et Michelin. Elle vise à former 300 personnes par an aux métiers de l’hydrogène dans la région lyonnaise.De la même manière, le groupe Air Liquide apporte son soutien aux initiatives telles que la « H2 Académie », qui est destinée notamment à former des étudiants en BTS à partir de septembre 2021 à Port-Jérôme, près du Havre.Le Conseil national de l’hydrogène se réunira régulièrement pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de la stratégie hydrogèneLa prochaine réunion du Conseil national de l'hydrogène se tiendra d’ici l’été. Elle permettra de faire le point sur des thématiques d’intérêt commun telles que :les enjeux de réglementation et de normalisation spécifiques au domaine de l’hydrogène, via des groupes de travail associant les industriels pour construire un cadre réglementaire permettant le développement de la filière en toute sécuritéles projets et partenariats autour des technologies clefs qui font encore défaut à la filière françaisela mise en place de mécanismes de soutien à la production d’hydrogène renouvelable et décarbonéla question des infrastructures de transport et de distribution(1) Le rôle et la constitution du Conseil national de l’hydrogène avaient été précisés lors d’un communiqué de presse le 11 janvier 2021.(2) Les subventions proviennent des fonds de modernisation automobile et aéronautique, du soutien aux projets industriels dans les territoires, du Programme Investissements d’Avenir dans le cadre du Comité d’orientation de la recherche pour l’automobile et les mobilités (CORAM).(3) Projet Important d’Intérêt Européen Commun. Le dispositif, à l’instar de celui sur les batteries, autorise les Etats membres à financer les projets au-delà des limites habituellement fixées par la réglementation européenne lorsqu’il s’agit de soutenir des projets de grande ampleur qui apportent une contribution très importante à la croissance économique, à l’emploi et à la compétitivité de l’industrie et de l’économie de l’Union(4) Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais
Il y a 4 ans et 70 jours

Le groupe Kramer retire son offre de reprise de l’usine Jacob Delafon à Damparis dans le Jura

Par cette acquisition, le groupe Kramer souhaitait diversifier ses activités et étoffer logiquement son offre sur l’ensemble du marché sanitaire (céramique et robinetterie) en France et à l’export.Malgré la réactivité et l’implication des services de l’Etat, de la région et de ses partenaires commerciaux, le groupe Kramer a pris la décision de retirer son offre de reprise.Selon le groupe Kramer, l’opacité dont a fait preuve le groupe Kohler en matière d’informations ne permet pas de répondre aux conditions et délais imposés par celui-ci et emporte aujourd’hui la conviction de l’impossibilité de mener à bien ce projet que le repreneur n’aura jamais pu exposer directement aux salariés.Manuel Rodriguez, président du groupe Kramer, a adressé à l’ensemble des salariés du site de Damparis, une lettre ouverte pour leur faire part de sa décision de renoncer de façon responsable au projet, ne souhaitant pas ajouter davantage d’incertitude à leur situation déjà très anxiogène.Manuel Rodriguez a fait part également de sa déception de n’avoir pu sauver 91 emplois sur les 150 que compte le site de Damparis. Il assure, par ailleurs, que son groupe continuera de porter haut et fort les valeurs du Made in France.Le gouvernement tente de "renouer le dialogue"Le gouvernement s'efforce de "renouer les liens du dialogue" entre le groupe américain Kohler, qui veut se séparer de l'usine Jacob Delafon, à Damparis (Jura), et le groupe français Kramer qui a retiré mardi l'unique offre de reprise.La ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher "tente de renouer les liens du dialogue aujourd'hui rompus entre les deux groupes pour voir si une solution de reprise peut exister", a affirmé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l'issue du conseil des ministres."Il y a donc une mobilisation du gouvernement sur ce sujet", a-t-il ajouté, au lendemain de l'annonce par Kramer du retrait de la seule offre de rachat du dernier fabricant français de sanitaires en céramique haut de gamme, qui compte 140 salariés à Damparis.Le groupe américain veut se séparer depuis septembre parce qu'il "n'entre plus dans sa stratégie" à partir de 2021.PME de robinetterie basée à Etain (Meuse), Kramer avait déposé début février une lettre d'intention auprès de Kohler pour la reprise partielle du site de Damparis à partir du 30 juin prochain, avec la préservation de 91 emplois sur 140 et l'objectif d'augmenter l'effectif au bout de trois ans grâce à la montée en puissance de la production.Son projet reposait sur une première année de fabrication pour le compte de Kohler.
Il y a 4 ans et 70 jours

Comment structurer vos données pour enrichir vos objets BIM au fil des phases projet ?

La mise en place des sets de propriétés au sein du groupe SYSTRA L’adoption d’un langage commun est la clé de la réussite des entreprises d’ingénieries travaillant en BIM aujourd’hui. Les entreprises d’envergure internationale sont souvent confrontées à la difficulté d’atteindre une cohérence de leur process BIM dans chacune de leur filiale à travers le monde.  Au-delà de ce besoin d’uniformité au sein de leur structure, ces sociétés doivent également faire face à des spécificités contractuelles ou métiers : chaque pays dispose de ses propres codes, de ses propres normes, et chaque discipline impliquée dans un projet de construction possède ses propres besoins et outils… de nombreux challenges auxquels les experts BIM se frottent au quotidien ! Structurer ses données BIM autour d’un référentiel commun a permis au groupe SYSTRA de faire face à ces défis. Valentin MALEMANCHE, Marketing Manager chez BIM&CO, et Lucas GIBAUD BIM Production Specialist & Developper chez SYSTRA, nous expliquent de quelle manière SYSTRA s’est appuyé sur les solutions techniques développées par BIM&CO pour répondre aux exigences BIM d’un projet. Téléchargez le cas d’usage