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Il y a 4 ans et 70 jours

Déjà neutre en carbone, CUPA PIZARRAS vise une nouvelle réduction de ses émissions

Depuis 2019, Cupa Pizarras, le leader mondial de l’ardoise naturelle, est une entreprise neutre en carbone. Sa démarche de lutte contre le réchauffement climatique a été reconnue par l’organisation internationale Carbon Trust, un partenaire des acteurs économiques et des gouvernements, qui s’appuie sur une équipe de plus de 200 experts. Le groupe espagnol, implanté à Rennes depuis 30 ans, compense ses émissions à travers des projets de reforestation et vise une nouvelle réduction globale de 5% en 2021.  Au-delà de son utilisation traditionnelle en toiture, l’ardoise Cupa Pizarras est aujourd’hui tournée vers l’efficacité énergétique. A travers ses systèmes de façade ventilée Cupaclad, l’ardoisier s’adapte aux exigences de l’ITE. La fixation des ardoises (de manière visible ou non) sur des profilés horizontaux permet de créer une lame d’air entre le mur porteur et le revêtement. L’ « effet cheminée » qui se crée dans cet espace intermédiaire garantit le confort thermique des bâtiments : réfrigération en été et contrôle de la dispersion thermique en hiver. Depuis 2014, ses ingénieurs développent un panneau solaire thermique en ardoise qui dispose de l’Avis Technique du CSTB et permet d’assurer la production d’eau chaude sanitaire.
Il y a 4 ans et 71 jours

Nouveau record pour la production d'électricité renouvelable en 2020

RENOUVELABLES. L'ensemble du parc renouvelable électrique a totalisé 55.906 MW à la fin 2020, ce qui lui a permis de couvrir plus d'un quart de la consommation d'électricité de la métropole. Plus de 2.000 MW de nouvelles capacités ont été raccordées l'année dernière, emmenées par la filière éolienne.
Il y a 4 ans et 71 jours

L'italien Eni acquiert trois projets photovoltaïques en Espagne

Eni et X-Elio ont en outre entamé des discussions en vue d'une collaboration plus large pour le développement de projets d'énergie renouvelable en Espagne, où Eni vise à augmenter sa capacité installée à 1 gigawatt dans les cinq prochaines années.Une fois finalisée la transaction, dont le montant n'a pas été divulgué, Eni sera responsable de la construction des trois centrales photovoltaïques et de la commercialisation de l'électricité."Cette initiative renforce considérablement la présence d'Eni sur le marché espagnol (...) et constitue un élément clé de l'engagement d'Eni sur la réduction des émissions de CO2", a commenté son patron, Claudio Descalzi, cité dans un communiqué.Le groupe italien avait annoncé déjà fin janvier l'acquisition de 100% du distributeur de gaz et électricité espagnol, Aldro Energia.Eni s'est fixé un objectif de réduction de 80% des émissions nettes de gaz à effet de serre de ses produits énergétiques d'ici 2050, au-delà du seuil de 70% indiqué par l'Agence internationale d'énergie (AIE). Il prévoit également d'atteindre la neutralité en terme d'émissions de carbone dans le secteur "upstream" (la production et l'exploration) d'ici à 2030.Eni a annoncé en outre être sur le point de finaliser des accords à l'amiable dans des litiges concernant l'opérateur de gaz espagnol Union Fenosa Gas, dont le groupe italien avait acquis une part de 50% en 2003.Eni débutera dans la foulée la commercialisation de gaz naturel en Espagne auprès des secteurs industriel et thermoélectrique et des grossistes.
Il y a 4 ans et 72 jours

"Nous visons 3% du marché du ciment en France d'ici à 2025", Hoffmann Green Cement

INTERVIEW. Expert du ciment décarboné, Hoffmann Green Cement Technologies, vient d'annoncer la construction de son deuxième site de production. A l'heure de la chasse au carbone, Julien Blanchard, son président, nous livre les ambitions du groupe.
Il y a 4 ans et 73 jours

Face aux crises environnementales, l'ONU plaide pour une "nouvelle économie"

Ce rapport, produit par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), synthétise les connaissances les plus récentes sur l'état du climat, avec les rapport du GIEC, de la biodiversité avec l'IPBES et sur l'émergence de nouvelles zoonoses comme le Covid-19.Il faut "faire face à trois menaces planétaires simultanément" et parvenir à "la restauration des écosystèmes et l'amélioration de la santé des populations, ainsi que par la stabilité du climat", indique le PNUE dans un communiqué.Sont menacées "la sécurité alimentaire, la sécurité en eau et la santé humaine", complète Bob Watson, ancien dirigeant de l'IPBES et du GIEC dans un entretien à l'AFP.Le monde n'est pas sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique bien en-dessous de 2°C, si possible à 1,5°C, et se dirige vers un réchauffement d'au moins 3°C, avec son cortège de catastrophes naturelles, rappelle le PNUE.Aucun des 20 objectifs de protection de la biodiversité pour la période 2010-2020 n'a été pleinement atteint et les objectifs de développement durable (ODD), destinés notamment à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir la paix sont menacés par la crise du Covid-19, la faim et la pauvreté dans le monde repartant à la hausse.Comment en sommes-nous arrivés là? "Au cours des 50 dernières années, la richesse mondiale a presque quintuplé, en grande partie due au triplement des extractions de ressources naturelles et d'énergie qui ont alimenté la croissance de la production et de la consommation. La population mondiale a été multipliée par deux, à 7,8 milliards", dont 1,3 milliard restent pauvres et 700 millions souffrent de la faim, résume le rapport.Repenser l'économie"La croissance économique a apporté des bénéfices inégaux en termes de prospérité", rappelle le PNUE. Mais "la dégradation de l'environnement entrave les progrès réalisés pour mettre fin à la pauvreté et à la faim, réduire les inégalités et promouvoir une croissance économique durable", avertit-il."Notre guerre contre la nature a brisé la planète", s'alarme le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, cité dans le communiqué. "En transformant notre façon de voir la nature, nous pouvons reconnaître sa véritable valeur" et la traduire "dans les politiques, les plans et les systèmes économiques (pour) canaliser les investissements vers des activités qui restaurent la nature et en sont récompensés".L'activité économique ne peut pas être guidée par la seule mesure du produit intérieur brut (PIB), souligne le rapport. "Le PIB est un concept très limité. Il ne prend pas en compte la valeur de la nature, ni le coût environnemental de la pollution", souligne Bob Watson.Le rapport suggère aussi "d'éliminer les subventions nocives" pour les réinvestir dans des solutions propres.Ces subventions aux énergies fossiles, à des pratiques agricoles non durables ou à des transports polluants "dépassent les 5.000 milliards de dollars annuels", souligne le co-auteur du rapport, Ivar Baste."En démontrant à quel point la santé des personnes et la nature sont liées, la crise de la COVID-19 a mis en évidence la nécessité d'un changement radical dans notre façon de voir et de valoriser la nature", relève Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, citée dans le communiqué."Les plans de relance verte pour les économies frappées par la pandémie sont une occasion à ne pas manquer pour accélérer la transformation", poursuit-elle."Nous ne demandons pas aux gens de renoncer à des tonnes de choses, nous disons que nous pouvons être plus viables et avoir une vie agréable d'une manière légèrement différente", assure Bob Watson.
Il y a 4 ans et 73 jours

Le fabricant français d'enduits Toupret a bien terminé l'année 2020 grâce à des choix stratégiques gagnants

Le Groupe français dépasse ainsi ses prévisions et enregistre une croissance de plus de 5,6% dans un contexte économique difficile où les orientations du plan stratégique initié il y a 3 ans lui ont permis de tirer son épingle du jeu.Malgré la situation rendue compliquée par la crise sanitaire, le fabricant a bénéficié des effets de son plan de transformation initié en 2016. En effet, 2020 marquait une étape clé du plan stratégique avec le déploiement de la nouvelle plateforme de marque, la mise en service du troisième site de production en France ainsi que la finalisation de l'organisation du nouveau hub logistique créé fin 2019. Cela a permis à la marque leader sur le marché des enduits de préparation des murs de répondre favorablement à une demande inédite et d'accompagner ses clients dans la réussite de leurs projets.Commentant cette annonce, Gary HAWORTH, Directeur Général du Groupe TOUPRET, déclare : « Nos orientations stratégiques se sont révélées pertinentes. Elles nous ont permis de faire preuve d'une grande agilité, de nous adapter très rapidement aux circonstances et au rebond des commandes sur le marché du bricolage dès la fin du premier confinement. »Le succès de la refonte de gammeDans le cadre de la nouvelle stratégie, la refonte des gammes a tenu une place de choix. Visible en magasin depuis fin 2019, cette offre a permis de mieux présenter les bénéfices produits adaptés à chaque profil client. En facilitant le choix des consommateurs grâce à des packagings pédagogiques, la marque a dynamisé le rayon des enduits et favorisé les ventes.« Si le bricolage et le jardinage ont été des activités phares des périodes de confinement, elles ont attiré de nouveaux bricoleurs dans les points de vente. C'est dans ce contexte particulier que nous avons pu valider toute la justesse de notre nouvelle gamme. Les performances de cette année confirment que les consommateurs ont été guidés dans leurs choix et ont trouvé le produit correspondant à leur besoin », ajoute Gary HAWORTH.Des capacités de production rapidement mobiliséesParallèlement, pour faire face à la demande, TOUPRET a rapidement pu mobiliser ses moyens de production pour s'adapter au mieux à l'augmentation de la demande. En effet, le Groupe a augmenté de près de 4% son volume de production grâce à sa 3 ème usine implantée en France à Tigery, atteignant ainsi plus de 50 000 tonnes. Cette nouvelle usine dont la mise en service s'est déroulée en plein confinement est opérationnelle depuis juin dernier.L'adaptabilité du hub logistique TOUPRETLa nouvelle organisation logistique a également contribué au succès du Groupe et ce, malgré les conditions très particulières de cette année. En effet, pour répondre au surcroit d'activité de la distribution, TOUPRET a regroupé à Tigery fin 2019 ses différentes unités logistiques en un hub équipé des dernières technologies. Ce nouveau dispositif a ainsi permis à l'entreprise d'être très réactive pour mieux accompagner les mutations commerciales du secteur et servir au mieux l'intégralité de ses clients.« Dans ce contexte compliqué, nous avons pu compter sur l'organisation et l'adhésion des équipes. Elles ont fait preuve d'une grande agilité dès le début de la crise pour répondre à la situation et à la forte demande. », complète Gary HAWORTH.La proximité clientDepuis toujours, la force du Groupe est sans nul doute la proximité client. Pendant toute cette période, la volonté a été de maintenir un lien fort avec les distributeurs et les applicateurs. Tout au long de l'année, grâce à une hotline technique, une présence renforcée sur les réseaux sociaux, des contenus digitaux enrichis et de nouveaux modules d'e-learning par exemple, le Groupe a pu répondre aux nouvelles problématiques chantiers.« En 2020, nous avons été confortés dans le fait que notre plan permettait de nous adapter. Tout ce que nous avons mis en œuvre a permis de rester fidèle à notre ADN : le service client. C'est pour cette raison que nous avons fait le choix de poursuivre notre plan de transformation et de maintenir nos projets concernant les nos moyens de production, la plateforme de marque et le digital », conclut Gary HAWORTH.Résultats 2020 :62 millions € de CA (+5,6%)50.000 tonnes fabriquées et expédiées (+3,8%)390.000 lignes de commandes (+14,8%)
Il y a 4 ans et 73 jours

Appel à Accompagnement de FDES et PEP

En même temps que la mise à disposition des chiffres INIES 2020, l’Alliance HQE-GBC vient de lancer un second Appel à Accompagnement auprès de tous les acteurs du bâtiment, avec le soutien financier de l’ADEME. Cet appel encourage la création de nouvelles déclarations environnementales collectives non présentes dans la Base INIES, essentielles à la réussite de la transition écologique du secteur. L’alliance encourage les fabricants des familles de produits et d’équipements qui ne sont pas encore engagés dans la production de déclarations environnementales, à se mobiliser et à se porter candidats à ce nouvel appel #FaistaFDES #FaistonPEP avant le 31 mars 2021.  Chargée de l’organisation, elle sélectionnera 18 projets qui pourront ainsi prétendre à bénéficier d’une aide à hauteur de 50% des dépenses pour la production de leurs données, avec un maximum de : 15 000€ pour FDES ou PEP collectif ; 19 000€ pour FDES ou PEP configurable et 13 000€ pour PCR/PSR. L’Alliance HQE-GBC apportera également une animation et un partage d’expérience collectif avec tous les candidats de l’appel à accompagnement.  http://www.hqegbc.org/lancement-de-lappel-a-accompagnement-2eme-edition-faistafdes-faistonpep/  
Il y a 4 ans et 76 jours

Toulouse : LafargeHolcim investit 3 M€ pour moderniser la centrale de Larrieu

LafargeHolcim a proposé une enveloppe de 3 M€ pour rénover son site de production à Toulouse.
Il y a 4 ans et 77 jours

Vicat : « Nous avons réuni béton, ciment et granulat sur la même plate-forme »

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Jean Bergouignan est directeur des activités béton de Vicat. [©Vicat] Vicat a installé une nouvelle centrale sur le Port Edouard Herriot, dans le Sud de Lyon. Pourquoi ce choix ? Jean Bergouignan : Nous visions à regrouper plusieurs de nos centrales au même endroit. Nous avions plusieurs sites de production autour de Lyon. Mais pour la partie Sud, il s’agissait surtout de petites installations, spécialisées dans les produits très techniques. Mal positionnées pour alimenter les chantiers au cœur de la métropole comme la tour To-Lyon. Il nous fallait investir dans un nouvel outil pour appuyer notre centrale de Villeurbanne. Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle centrale ? C’est une centrale peu commune qui a été pensée par la direction “Performances et Investissements” de Vicat, et construite par l’industriel Stimm. L’idée de base est d’avoir doublé toutes les lignes de production. Il y a donc deux malaxeurs Teka de 2,5 m3, pour une capacité de production de 135 m3/h. La centrale compte neuf cases à granulats, sept silos à liants et quatre postes de chargement des toupies. Dont un est dédié aux petits camions de nos clients qui viennent se charger sur place et qui sont souvent chronophages pour une centrale. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 77 jours

La fumée de silice, entre apport de durabilité et moindre impact carbone

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Selon les sources, la production du clinker génère entre 5 et 7 % des émissions mondiales de CO2. En France, celles-ci se situent aux alentours des 3 %. [©ACPresse] Le béton a bien des vertus, mais étant le matériau de construction le plus utilisé sur terre, il représente un élément non négligeable pour son impact environnemental. Dans le cadre de la transition énergétique, en Europe et concernant la baisse des émissions de gaz à effet de serre (Ges), le ciment est pointé du doigt. Composant majeur de tous les bétons, il représente entre 5 et 7 % des émissions mondiales de CO2, selon les sources. Ainsi, en poids, les rejets sont estimés entre 650 et 950 kg de CO2 par tonne de clinker. Pour produire du béton, il faut encore rajouter des matériaux naturels non renouvelables, ainsi que de l’eau potable. La recherche permanente d’améliorations de performance et de durabilité sous la contrainte de proposer des bétons dits “verts” demeure d’actualité. A titre d’exemple, la formule d’un béton d’une résistance à la compression de 30 MPa contient 300 kg/m3 de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 77 jours

Ecotech Ceram : De l’énergie en conteneur

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Ecotech Ceram stocke et transforme la chaleur en énergie renouvelable à travers un conteneur. [©Ecotech Ceram] La revalorisation de la chaleur émise par la production industrielle est un enjeu économique et écologique. La start-up française Ecotech Ceram a mis au point une solution permettant de stocker la chaleur ou le froid produit par l’industrie lourde. « Nous avons mis au point une solution de stockage de chaleur éco-efficace, qui permet de capter et de valoriser de la chaleur issue de l’industrie lourde ou de sources renouvelables, explique Antoine Meffre, son président, lors d’une présentation au CementLab. Le but étant ensuite de la réinjecter dans des procédés industriels et ainsi de réduire la consommation d’énergie. Nous avons conçu une solution robuste, modulaire et transportable. Il s’agit d’un conteneur isolé de l’intérieur, avec des céramiques réfractaires issues de l’économie circulaire. » En temps réel L’air chaud des cheminées est aspiré et envoyé dans le module nommé Eco-Stock. En plug & play, la chaleur peut ensuite être réutilisée sur place ou dirigée vers un autre site. Le concept permet de stocker jusqu’à 2 MWh à 600 °C. Ecotech Ceram propose à ses clients de qualifier leur gisement de chaleur, puis de dessiner et de monter l’installation technique, tout en apportant des solutions de financement. Lors de l’utilisation, une plate-forme web permet de suivre en temps réel les performances du dispositif. La distribution électrique pouvant s’adapter en fonction des besoins en puissance ou dans le temps de la destination finale. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. [/abonnes]
Il y a 4 ans et 77 jours

Calvados : Une vitrine pour le béton décoratif

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Le nouvel accès plage de Merville-Franceville-Plage arbore des bétons décoratifs Cemex. [©Cemex] La ville de Merville-Franceville a fait le choix de transformer son accès à la mer, afin de le rendre plus harmonieux et plus accueillant, pour les habitants comme pour les touristes. Sur ce chantier de 4 500 m2, les équipes de Cemex ont déployé plusieurs formulations et types de finitions de bétons décoratifs, mis en œuvre par l’entreprise Vallois. Le chantier s’est déroulé en deux phases, entre 2019 et 2020. En fait, la réalisation du haut de la plage a précédé l’aménagement autour de la nouvelle halle polyvalente. Plus de 600 m3 de bétons ont été coulés à la pompe, par volumes allant de 8 à 50 m3. L’esthétique désirée par l’agence Bassinet Turquin Paysage – un effet de vague – a nécessité la mise au point de trois formules de bétons. Les volumes importants, parfois simultanés, pour les différentes formules utilisées ont mobilisé l’unité de production de Giberville et nécessité des cadences soutenues. Le cœur du projet reste les bétons décoratifs et leurs différentes compositions et finitions (lissée, poncée et désactivée). Un béton Nuantis Minéral alliait de deux à trois couleurs de granulats : bleu, blanc, rouge. Des bétons rouges teintés dans la masse (Nuantis Color) ont aussi été appliqués. De plus, la formulation de béton intégrant une finition poncée et désactivée a  été réalisée. Enfin, Cemex a fourni le béton des 27 places de parking végétalisées, réalisées suivant le procédé Via Verde de Via Sols. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 77 jours

Vinci – Leonard : La marche en avant

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Promotion 2021 programme IA. [©Leonard] Depuis près de quatre ans, l’incubateur Leonard du groupe Vinci explore et contribue à l’émergence de nouveaux marchés et innovations. Que ce soit dans le domaine de la construction, de la mobilité ou encore de l’énergie et de l’immobilier. Il propose quatre programmes ouverts aux start-up, aux entreprises et aux entités et collaborateurs de Vinci. Il fonctionne de manière autonome, tout en stimulant les synergies apportées par ces acteurs avec les activités du groupe. « Le programme Seed est inspiré de Y Combinator1, explique Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Le programme est ouvert aux start-up et entreprises en phase de prototypage. » Seed comprend un accompagnement d’experts Vinci, une certification de l’université de Stanford, un apport en capital à hauteur de 30 000 € et une mise en relation avec des investisseurs. Mais aussi, un hébergement dans les locaux parisiens de Leonard. Soit 1 500 m2 de coworking et 3 000 m2 de bureaux. « Pour Seed, nous avons plusieurs missions qui s’enchevêtrent. Nous souhaitons être la marche manquante dans l’accompagnement de ces start-up. Et même si c’est un risque d’investir dans ce type d’entreprises, nous nous y retrouvons en étendant nos savoir-faire. En 2020, 150 start-up ont postulé au programme. » De son côté, le rôle du programme Catalyst est de repérer des entreprises innovantes en hyper-croissance, mais qui ne sont pas encore déployées à grande échelle. « L’idée est de les accompagner vers le haut et de maximiser les chances de collaboration avec les entités de Vinci. » Des programmes spécifiques Le parcours Intrapreneurs s’intéresse au développement de projets à l’initiative des collaborateurs du groupe. Il permet de faire émerger de nouvelles activités. Enfin, le programme IA se concentre, comme son nom l’indique, sur l’intelligence artificielle. Et a pour ambition d’accélérer l’utilisation de cette technologie dans les métiers de la construction, des opérations des bâtiments et des infrastructures. « Nous contribuons à une multitude d’initiatives pour partager notre voix et faciliter le recrutement à nos programmes. » Par exemple, Leonard co-organise avec Cemex Ventures la plus grosse compétition de start-up au monde. L’incubateur travaille aussi avec les incubateurs des écoles, un réseau de partenaires ou organise des échanges… Cette année, Leonard accueille donc une nouvelle promotion d’acteurs pour chacun de ses programmes. Promo 2021 Pour cette promotion 2021, Leonard a sélectionné 44 nouvelles entreprises. « Les trois grandes thématiques choisies pour cette année, sont l’environnement, la sécurité et la mobilité », détaille Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Parmi les entreprises sélectionnées, la start-up SustainEcho intègre Seed. Elle propose une solution d’automatisation du bilan carbone. Le Canadien Carbon Upcycling Technologies rejoint, quant à lui, Catalyst. L’industriel développe une technologie d’utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2… En résumé, les entreprises participantes aux différents programmes rassemblent des projets autour de : – L’automatisation des opérations de construction et d’exploitation (robotique, cobotique), – Du monitoring à distance des chantiers et des infrastructures (drones, satellites), – La maintenance prédictive, mais aussi d’aide à la conception et au pilotage de projets (design paramétrique, échéancier…), – Des plates-formes collaboratives de gestion de projets et de sourcing de matériaux, – L’optimisation de l’efficacité énergétique et de réduction de l’impact environnemental des projets. 1Entreprise californienne qui apporte un capital de base, du conseil et de la mise en relation aux start-up durant ses premières phases. Les lauréats du programme Seed : PaintUp robotise les tâches pénibles et dangereuses liées au traitement de façade. Les premières applications commercialisées sont le nettoyage et la peinture jusqu'à 30 m de hauteur. Les solutions d’Orok se concentrent sur l’automatisation des opérations sur le tarmac des aéroports. Et ce, grâce à un système complet, composé d’une flotte de véhicules autonomes et d’un serveur de supervision. SustainEcho accompagne les organisations et les projets qui veulent engager ou renforcer leur démarche environnementale, en proposant une solution d’automatisation du bilan carbone. Tellux développe des solutions d'analyse et de détection rapide de la pollution dans les sols et sédiments par imagerie hyper-spectrale. Roomies réalise une plate-forme SaaS de collaboration et de gestion de projets à destination des architectes. Caeli Energie conçoit et fabrique de climatiseurs à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte carbone pour les bâtiments résidentiels et le petit tertiaire. Rockease est une plate-forme en ligne, permettant de trouver la meilleure offre, de commander et de gérer la livraison de granulats sur chantier. Lokimo analyse et centralise des millions de données grâce à l'Intelligence artificielle, afin d'aider les professionnels de l'immobilier à identifier rapidement des zones à haut potentiel. Neoratceh développe des équipements de protection individuelle connectés pour les techniciens intervenant sur les réseaux électriques. Les lauréats du programme Catalyst : AI clearing (Pologne) travaille sur une plate-forme de suivi d’avancement de travaux d’infrastructures, basée sur des données géospatiales et alimentée par l’intelligence artificielle. Voyage Control (Royaume-Uni) est une solution logicielle destinée à améliorer la logistique de la construction et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Elle permet de rationaliser les processus, de renforcer la sécurité et de protéger l'environnement. vHive (Israël) est un logiciel qui permet aux entreprises de déployer des essaims de drones autonomes pour numériser leurs actifs et leurs opérations sur le terrain. Notamment pour l’inspection des tours télécoms, des grues, des façades et plus largement de tout type de constructions ou d’ouvrages d’art. Eave (Royaume-Uni) a développé un système complet de protection auditive pour les travailleurs de la construction, composé de protecteurs auditifs intelligents. Ils favorisent la conscience de leur environnement immédiat. Le système est renforcé d’une plate-forme en ligne pour surveiller les niveaux de bruit du chantier et l'exposition individuelle des travailleurs. Carbon Upcycling Technologies (Canada) développe une technologie d'utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2. Viibe (France) est une technologie d'assistance audio/vidéo sans téléchargement, dédiée aux centres de support technique assurant un diagnostic expert à distance. Infogrid (Royaume-Uni) combine les plus petits capteurs IoT du monde et la puissance de l’intelligence artificielle. Le tout dans le but d’optimiser et d’automatiser la gestion des bâtiments. Offrant ainsi un gain de temps, d’argent, de protection de l'environnement, tout en améliorant la sécurité. nPlan (Royaume-Uni) aide les entrepreneurs à identifier, prévenir et anticiper les retards dans les grands projets de construction, en s’appuyant sur l’analyse de plus de 500 000 plannings de construction. La solution permet ainsi d’identifier les risques de retard sur les projets pendant l'appel d'offres et l'exécution, en formulant des recommandations pour les livrer dans les délais. Utilis (Israël) offre des solutions d'évaluation et de surveillance des infrastructures, basées sur l'analyse satellite “L-band Sar.”. Plus spécifiquement dans les secteurs de l’approvisionnement en eau et des infrastructures de transport. Omniflow (Portugal) est un lampadaire IoT intelligent alimenté par l'énergie éolienne et solaire, qui propose des solutions durables pour les villes intelligentes. Ils alimentent des services à forte valeur ajoutée, tels que des cellules 5G, des caméras de sécurité ou des capteurs IoT. Les lauréats du parcours intrapreneurs : Carapace (France) développe des solutions de monitoring des digues. Aval Portal (Allemagne) conçoit une plate-forme Saas qui numérise le processus d'élimination des déchets, en facilitant l'échange de données entre les entreprises industrielles et les sociétés de gestion des déchets. Digital Ummspannwerk (Allemagne) travaille sur des solutions de numérisation des sous-stations pour améliorer la sécurité. Patou Data (France) développe un outil de prévention du risque environnemental, en collectant et en analysant les données en temps réel sur les sites de construction. H2 Free (France) imagine des solutions de construction d'infrastructures pour la production et le stockage d'hydrogène. CO2 Footprint App (Allemagne) est une application de calcul d'empreinte CO2 pour les employés. Greenwatt (France) propose une offre de travaux d'amélioration de la performance énergétique pour l'industrie. Visco (Allemagne) collecte de données sur les rues et l'environnement pour la gestion de la ville, en utilisant des caméras installées dans les véhicules de gestion des déchets. Renov'ON (France) se positionne sur les rénovations thermiques de bâtiments résidentiels. PureNest (France) développe des solutions de captation et de traitement des déchets plastiques dans les fleuves. Recy'Peru (Pérou) est une marketplace pour la gestion des déchets au Pérou et en Amérique latine. On Again (France) est une plate-forme consolidant les différentes sources de matériaux issus du réemploi à destination des grands acteurs de la construction. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 77 jours

Le groupe MAUGIN : 55 ans d’expérience fenêtre en France

Le groupe familial MAUGIN et ses 50 ans de savoir-faire au service de «nouvelles expériences fenêtres » dresse le bilan de l’année 2020 et ambitionne plus que jamais cette année de se positionner comme fabricant origine France de référence du marché des fenêtres, portes d’entrée et volets roulants, pour le neuf et la rénovation. Dirigée depuis 1990 par Hervé et Bertrand Maugin, l’entreprise déployée aujourd’hui sur 32 000m² de surface de production, fabrique jusqu’à 3 000 produits sur-mesure par semaine, grâce au travail d’excellence de 300 collaborateurs. Se destinant à 3 circuits de distribution – 120 magasins Terres de Fenêtre en France, 650 menuisiers-installateurs partenaires et le Négoce – chaque innovation est le fruit d’un long processus de réflexion mené par le département Recherche & Développement du Groupe Maugin.  2020 a été l’aboutissement d’un an et demi de travail avec le lancement en juillet d’une nouvelle gamme en PVC fibré élaborée en partenariat avec le gammiste Deceuninck, dont l’innovation est de renfermer de la fibre de verre ainsi qu’un renfort thermique, en option.  Avec un budget de plus de 1 Million d’euros investis, cette innovation est déterminante dans le renouvellement du plan stratégique industriel 2020/25 du Groupe.  Reconnus comme véritable innovation marché, ces atouts distinctifs offrent des avantages non négligeables : plus d’esthétisme, de luminosité, de légèreté, de performance, de sécurité, de rigidité et avec un meilleur potentiel de recyclage, tout en intégrant le vitrage Eclaz et la quincaillerie sécurité renforcé. 
Il y a 4 ans et 78 jours

Salle de bains : un nouveau directeur de site pour Setma

CARNET-NOMINATION. Bruno Chiaretta est le nouveau directeur du site de La Ciotat de la société Setma, spécialiste de la production de baignoires et de spas pour la marque Kinedo, et aussi de broyeurs de WC et de pompes de relevage à usage domestique sous l'enseigne Watermatic.
Il y a 4 ans et 78 jours

Comment réaliser un plancher avec des prédalles ?

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Prédalles mises en œuvre sur un chantier de bâtiment. [©Rector] 1 – En quoi consiste la construction de planchers à partir de prédalles ? Pour commencer, une prédalle n’est autre qu’une plaque de béton d’une épaisseur comprise entre 4,5 cm et 6,5 cm. Elle est préfabriquée en usine et se décline en deux variantes, en fonction de l’outil de production choisi par l’industriel du béton : armée ou précontrainte. Les deux techniques restent comparables dans l’utilisation finale du produit. Une prédalle peut être définie comme un élément coffrant présentant, en plus, des propriétés mécaniques et structurelles. Ainsi, elle participe à la résistance finale Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 78 jours

Cycle Up : Une plate-forme pour le réemploi des matériaux

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. La plate-forme Cycle Up met en relation acheteurs et vendeurs de matériaux de réemploi. [©Cycle Up] Le BTP représente environ 250 Mt de déchets sur une année. Soit 70 % de la “production” française. En même temps,  50 % de ces déchets échappent à toutes valorisations. Pour remédier à cette problématique, la start-up hexagonale Cycle Up propose de mettre en relation, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 78 jours

Europ’Equipement : Une mini-centrale à béton de laboratoire

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement. [©ACPresse] Le savoir-faire de l’industriel Europ’Equipement ne s’arrête pas aux centrales à béton et autres systèmes de distribution sur site. Ainsi, il y a Eureqa, l’automatisme orienté centraliers et opérateurs, qui permet de piloter les postes de production. Mais surtout, le spécialiste guérandais a développé une mini-centrale à béton de laboratoire prête à l’emploi. Posée sur un châssis autonome, elle s’articule autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 100 l. Un outil mis au point et produit en interne. Au-dessus prend place une unité de stockage des matières premières. Cette dernière se divise en quatre cases. La première est dédiée au pré-mélange des granulats (sable + graviers). La suivante permet l’accueil du liant (ciment). La troisième est réservée à l’eau de gâchage. Quant à la quatrième et dernière, elle permet l’introduction des adjuvants. Comme toute unité industrielle de production de béton, la mini-centrale Europ’Equipement dispose d’un automatisme pour la piloter et intègre des sondes hygrométriques et de température. De quoi assurer la réalisation d’essais dans les règles de l’art et dans des conditions comparables à ce qui se passe sur une centrale de production de BPE. Compacte, l’unité est simple à manutentionner à l’aide d’un petit chariot élévateur manuel. Aujourd’hui, une mini-centrale à béton de ce type est en fonctionnement au sein du laboratoire de Béton Solutions Mobiles, à Lognes (77). Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 78 jours

Logiciels : Donner vie à la centrale

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Les logiciels d’aide à la production des bétons ne se limitent plus à piloter les automatismes des centrales. De la gestion des flottes en direct à la digitalisation des bons de livraison, en passant par l’analyse prédictive, ils sont un puits, encore sans fond, de gain de productivité. Amis : Une solution globale pour la préfabrication Arcade : Nouvelle version Command Alkon : Large choix Delta Automation : Pour toutes les installations d’un site Exxia : Nouveau venu Marcotte Systems : Solution complète RSAI : Nouvelle mouture Amis propose à ses clients Prefamis. Cet automatisme pour centrales à béton de préfabrication associe la robustesse sur les postes de production, à la puissance de l’informatique sur les postes de gestion déportés, à travers le logiciel Datamis. Dans les ateliers, les postes de production sont équipés d’automates programmables avec écrans tactiles industriels de marques réputées et internationalement distribuées. Dans les bureaux, Datamis est installé sur les postes de gestion (PC, serveur…) en réseau avec la production. Cette organisation permet la formulation des bétons, l’analyse complète de la production, mais aussi la traçabilité des alarmes de maintenance. Le logiciel Datamis est conçu pour s’intégrer pleinement avec les systèmes d’information (ERP). De son côté, Prefamis intègre la totalité des composantes de l’usine de production. Comme l’ensilage des granulats, les sécurités remplissages des silos, mais aussi la livraison béton par tout type de bennes-bus. Sans oublier, la maintenance, avec prise en main à distance par tablette. La solution globale Prefamis est aujourd’hui utilisée à la fois par des entreprises indépendantes et par des grands groupes de l’industrie du béton. La solution globale Prefamis permet la gestion de la production des sites de préfabrication.[©Amis] Le successeur du logiciel de laboratoire Wil se nomme Massia-Laboratoire.[©Arcade] Après le succès de Wil, Arcade a présenté son successeur Massia-Laboratoire, au cours de l’année dernière. Pour l’éditeur, 2020 a été remplie de projets. Qui ont enrichi ce logiciel de nouveautés fonctionnelles importantes. En collaboration avec Delta Automation, il propose désormais une solution clefs en main : de la conception des formules bétons jusqu’à la livraison sur chantier. En passant par le suivi production, le contrôle qualité et le suivi livraison. La gamme de logiciels Massia, c’est aussi Massia Labo Mobilité, l’application mobile qui permet de saisir les prélèvements et essais sur smartphone ou tablette. Massia #Portail qui partage les documents avec les clients et partenaires, et peut s’interfacer avec les logiciels et matériels. Le logiciel Wil continue cependant d’être maintenu et commercialisé, tout en gagnant en facilité avec son application “Mobilité”. Les progiciels Command Alkon s’appuient sur plusieurs modules, dont Conactive Process Control (CP) et Conactive Quality Control (CL). La solution d’automatisation Command Alkon CP a été, il y a peu, revue et modernisée. Permettant de gérer l’ensemble d’une centrale BPE, elle offre la possibilité d’améliorer la qualité de production et l’efficacité des opérations. Ceci, grâce à la visibilité constante offerte sur toutes les opérations de production. Le module CL est, lui, l’assistant intelligent du technicien de contrôle qualité. En un seul endroit, ce dernier pourra retrouver tous les outils nécessaires à la gestion des matériaux, les mélanges, les tolérances. Le tout avec les tests et les analyses disponibles sur une seule plate-forme. Et ce, afin d’optimiser les formulations en fonction des besoins de chaque coulée. Quant au Conactive Materials Manager, il permet de gérer l’approvisionnement en matériaux à travers la gestion des automates de transport. De son côté, et comme son nom l’indique, Maintenance Manager planifie les interventions de maintenance pour limiter les arrêts de centrales. Il offre aussi la possibilité de consulter le journal des tâches effectuées et l’ensemble de statistiques sur la centrale. Le BPE monégasque EMT vient d’opter pour la suite de logiciels Command Alkon. [©Command Alkon] Parmi les derniers arrivés sur le marché, Delta Automation cherche à se démarquer. Ceci, à travers son système Delta Mix. Ce sytème permet de suivre la production du béton, de l’édition du devis à l’inscription dans la comptabilité. En passant par la génération des bons de production, la fabrication de produits et la facturation. « Nos solutions évoluent en permanence, explique Pascal Parrain, gérant de Delta Automation. Nous proposons à nos clients un module générique, qui fonctionne pour toutes les entreprises. Si besoin, nous développons des solutions spécifiques à leurs problématiques. Nous nous demandons alors si cette réponse peut leur être utile. Dans ce cas-là, nous l’intégrons directement à notre logiciel général. » Pour se démarquer, Delta Automation embarque de l’intelligence artificielle pour l’analyse prévisionnelle des productions. Tout en intégrant des modules destinés aux silos, aux matériaux et aux bassins de décantation. Permettant de gérer l’ensemble des installations d’un site de production. Enfin, l’industriel travaille main dans la main avec Arcad [Lien]. Le but est d’inclure des solutions Delta dans la suite Arcade. Le logiciel Eazzy d’Exxia utilise l’intelligence artificielle pour réaliser des analyses prédictives. [©Exxia] Exxia est une société créée fin 2019, spécialisée dans la conception de progiciels pour la production et le contrôle du BPE. « Notre plate-forme web se nomme Eazzy et fonctionne pour les professionnels des granulats, du BPE, de la préfabrication ou de la construction routière, explique David Ortolan, président de l’entreprise. Il dispose d’un socle commun à toutes les entreprises, qui englobe le pilotage, l’administration des ventes, la gestion de la production, le contrôle qualité et la gestion de la logistique. En fonction des besoins, nous activons ou désactivons ces options. » Adopté en particulier par Béton Solutions Mobiles, Eazzy dispose de fonctionnalités de navigation spécifiques. « Nous intégrons la reconnaissance vocale, des interfaces tactiles mobiles, une messagerie interne, les plannings dynamiques ou encore le traitement graphique des données internes ou externes en temps réel. » Tout en projetant une grosse mise à jour en cours d’année, « nous travaillons à l’incorporation d’intelligence artificielle pour optimiser les coûts de nos clients. Grâce à l’analyse prédictive, nous pourrons orienter la production en temps réel, en jouant simultanément sur plusieurs variables comme la qualité, les ressources humaines, les ventes prévisionnelles, les disponibilités logistiques, l’anticipation du trafic ou encore la météo ». L’ensemble des solutions Marcotte Systems permet la gestion des centrales à béton, de leur flotte de véhicules et de leurs activités commerciales. Ainsi, le module Marcotte Batch permet d’ajuster la quantité de chaque constituant d’une formulation, même en pleine exécution de ce lot. Le tout, en préservant ses ratios clefs. Ensuite, Marcotte Dispatch comprend un ensemble de caractéristiques, qui allège beaucoup la tâche des agents techniques de production. Le contrôle de charge des centrales et d’occupation des véhicules, en temps réel, permet aux répartiteurs d’agir de suite sur leurs livraisons et d’assurer une qualité de service optimale. Puis vient Marcotte GPS & eTicket, qui donne un relevé des statuts et du positionnement, en temps réel, des camions, grâce à une simple application. Dans le même temps, la plate-forme web permet la digitalisation des bons de livraison. Enfin, avec Marcotte Insights, les utilisateurs ont accès à une plate-forme offrant des données clefs pour l’analyse des performances de livraison et d’exécution de la production. Ceci, pour effectuer d’éventuelles corrections ou prédire les futurs besoins, en lien avec le carnet de commandes. Les logiciels Marcotte Systems permettent la gestion et l’anticipation des besoins des centrales BPE.[©Marcotte Systems] Le logiciel RSA Dispatch vient s’ajouter à la suite de solutions de RSAI. [©RSAI] L’année 2020 a été celle du renouveau du site Internet de RSAI. Et du lancement d’une nouvelle mouture de son logiciel phare. Profitant d’une interface revue, le nouveau site Internet permet de composer rapidement le menu de ses besoins. Quant à la nouvelle version du logiciel, elle améliore la navigation de la suite, qui a déjà convaincu des entreprises dans huit pays francophones, en Europe et en Afrique. « Notre solution s’organise autour de plusieurs modules, dont le principal est RSA Beton, explique Rémi Gueugneau, responsable commercial BTP et carrière. Il s’agit là de la gestion complète des automatismes de la centrale, le tout via une interface épurée. RSA Gestion Commerciale permet d’éditer les devis, offres, factures avec des termes et des pratiques adaptés aux métiers de la construction. RSA Qualité centralise les choix en matière de formulation, de paramétrage et de gestion des droits, pour l’ensemble des centrales d’une même entreprise. RSA Demat permet aux chauffeurs d’envoyer des informations en direct sur leurs actions, aux clients d’obtenir des statistiques sur leurs différentes livraisons. Enfin, RSA Dispatch, complètement repensé avec une interface graphique intuitive, est un module de prise de commande pour le BPE et les granulats. Planifiant au passage les livraisons et la charge de travail des différents sites. » Sur la même base, RSAI propose des solutions pour la préfabrication et les carrières. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 78 jours

Services innovants autour du béton

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Le béton en libre-service : une tendance qui a le vent en poupe. [©Liebherr] Le béton, c’est de la matière grise, teinte que certains lui reprochent, car il rendrait son environnement triste… Ça se discute. Toutefois, ici, ce n’est pas de couleur, mais d’intelligence, dont il est question. Pas du matériau en tant que tel – quoique -, mais plutôt de son univers. En effet, si le béton a beaucoup évolué ces dernières décennies, il est en même temps resté très figé dans les habitudes des utilisateurs. Souvent faute de nouveaux services. Alors même que les besoins ont évolué, en parallèle de l’apparition de nouvelles technologies. L’impression 3D, appelée aussi “fabrication additive”, en constitue le plus bel exemple. Le n° 91 de Béton[s] le Magazine y était consacré… Ainsi, le numérique permet de faire bouger les lignes, en simplifiant l’accès au matériau. En quelques clics, on passe sa commande, puis on peut la suivre, en temps réel. Fini le coup de fil à la centrale pour demander : « Où est la toupie qui doit me livrer ? » Le numérique entre aussi dans la matière avec les puces RFID, qui permettent aux bétons de “raconter leur histoire”, via des applications ou des systèmes dédiés. Ces mêmes puces peuvent aussi se greffer sur le matériel, à commencer par les coffrages. De quoi simplifier la gestion des parcs, des stocks et le suivi au niveau de la maintenance. Qui peut le plus… Les petits volumes constituent une autre attente forte des professionnels, artisans en tête, comme des particuliers, bricoleurs avertis. Mais commander et venir chercher sous centrales de BPE quelque 250 l de béton, voire moins, est pour ainsi dire mission impossible. Si quelques industriels proposent malgré tout ce service, ils restent rares. D’où le développement de la distribution automatique du béton. Des mini-centrales, équipées de petits malaxeurs, permettent d’acheter du béton en “libre-service” ou presque, dans de très faibles volumes : 500 l en moyenne. Ces unités commencent à fleurir dans le paysage bétonnier français. Enfin, vient la variante “production sur place”. On ne parle pas de bétonnières de chantier, mais de malaxeurs mobiles matériaux, aptes à délivrer des petits volumes à la demande. Quelques BPE ont intégré de tels véhicules à leur parc. Pour toujours plus de services. Dossier réalisé par Yann Butillon, Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Dans ce dossier, retrouvez : Le béton en deux temps trois clicsSituer et comprendre les coffragesDes puces dans le bétonLe béton sur place et en quantité maîtriséeBPE en libre-service Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 78 jours

Loire-Atlantique : Des panneaux sur mesure pré-équipés de réseaux fluides

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Smart Cast produit des panneaux coffrants sur lesquels sont imprimés les tracés des réseaux fluides et électriques, à noyer dans la dalle. [©Smart Cast] Pour pouvoir augmenter sa capacité de production, Smart Cast a fait l’acquisition de nouveaux locaux de 1 000 m2 à Thouaré-sur-Loire. Des locaux qui accueillent aussi une nouvelle fileuse automatique, conçue et fabriquée par LF Technologies de Saint-Hilaire-de-Riez. Ainsi, l’industriel a doublé ses capacités de production, pouvant désormais équiper dix logements par jour « Nous produisons des panneaux coffrants sur lesquels sont imprimés les tracés des réseaux d’électricité et de plomberie, explique Augustin Masurel, gérant de Smart Cast. Ainsi, sur le chantier, il devient simple de repérer les réseaux et d’assembler les panneaux en conséquence. » Cette solution exclusive, Smart Cast la commercialise sur tout le territoire français, ainsi qu’en Suisse. « Pour nous, l’export est une source de développement. Ceci, à travers les opportunités que nous offrent nos partenaires. » Un essor qui passe aussi par le recrutement. « Le recrutement de plusieurs collaborateurs a complété l’investissement dans nos lignes de production et dans de nouveaux locaux. Nous sommes désormais dix. Ce qui nous permet de concevoir des panneaux sur mesure, en fonction des besoins de nos clients. » Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 78 jours

Des jouets pour les grands

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. [©ACPresse] Il y a toujours deux écoles : OM ou PSG, Rolling Stones ou Beatles, Serpentard ou Gryffondor, Playmobil ou Lego. L’idée n’est pas de débattre pour savoir qui a raison ou qui a tort car, à vrai dire, il n’y a pas de bonne réponse. Dans ce contexte, ne reste qu’une chose à faire : s’intéresser aux Lego ! Mais pas à n’importe lesquels, ceux “réservés” aux grands. En effet, le fabricant danois, inventeur de ces petites briques colorées, a su capter l’air du temps, en ramenant à lui, les adultes nostalgiques. Une bonne excuse pour certains de se remettre à jouer. Et si, en plus, c’est avec un camion, le bonheur peut être total. Au début de l’automne 2020, Lego a ainsi sorti ce qu’il appelle “le camion bétonnière”. Autrement dit, une toupie. La maquette n’est pas anodine, puisque la boîte contient quelque 1 163 pièces. De quoi s’occuper pendant plusieurs soirées… Une fois achevée, le véhicule tient un peu de place : 40 cm de long pour 20 cm. Il est pleinement fonctionnel : la cuve tourne, entraînée par le mouvement des roues et via une petite manivelle. On peut ainsi vidanger son contenu. Saisissant de réalisme, même si cette maquette n’est pas en mesure de transporter 8 m3 de béton ! Côté BTP, Lego ne s’est pas arrêté à la toupie, proposant aussi un dumper articulé 6 x 6 Volvo A60H. Ou la très imposante pelle minière Liebherr R 9800 (et ses 4 108 pièces). Enfin, il y a aussi la magnifique ligne “Architecture”, qui passe en revue les réalisations emblématiques à travers le monde. Tels l’Empire State Building, la Burj Khalifa. Ou enfin, les reproductions de villes comme Paris, Londres, Tokyo, San Francisco. A chacun de faire son choix. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 79 jours

RECTOR enrichit son offre avec des Prémurs béton bas carbone pour réduire l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués

Dans le cadre de sa démarche RSE initiée en 2020, RECTOR, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, s’engage dans la réduction de l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués. Son offre s’enrichit d’un Prémur béton bas carbone, né de la collaboration entre l’unité de production de Rector située à Berre-L’Etang et Ecocem, 1er producteur européen indépendant de laitier moulu de haut-fourneau, basé à Fos/Mer. Une réduction de 35 à 40 % de l’empreinte carbone Pour la création de son nouveau Prémur bas carbone, la stratégie de Rector a reposé sur 3 objectifs majeurs : obtenir un Prémur bas carbone avec les mêmes qualités que le Prémur réalisé en béton standard afin de ne pas réduire son champ d’application, maîtriser son coût de revient pour continuer à proposer un produit aux prix du marché, réduire son impact environnemental au maximum. Fruit de la recherche interne de Rector sur les formulations béton réduisant fortement l’impact carbone, le nouveau Prémur affiche une réduction de l’ordre de 35% à 40%, suivant la classe d’exposition, par rapport aux bétons décrits dans la norme NF EN206. Pour parvenir à de tels résultats, Rector a substitué une part du ciment par du laitier de haut fourneau et du filler, deux matériaux aux émissions carbone faibles mais avec des performances de durabilité équivalentes à celles du ciment. Un travail sur l’adjuvantation et sur l’optimisation de l‘étuvage a également été réalisé en usine. Ces résultats, qui ont fait d’ores et déjà l’objet de nombreux tests en laboratoire et en usine, seront formalisés dans une FDES spécifique en cours d’élaboration. Un Prémur bas carbone réalisé en local Le nouveau Prémur bas carbone de Rector est né de la collaboration entre son unité de production située à Berre-L’Etang et le site voisin d’Ecocem de Fos/Mer qui lui fournit le laitier de haut fourneau. Les sous-produits de l’industrie sidérurgique sont ainsi revalorisés efficacement, en local, dans l’unité de production de Rector. Proposée dans un premier temps uniquement dans le Sud de la France, l’offre de prémurs bas carbone Rector sera prochainement disponible nationalement. Au-delà des Prémurs, Rector souhaite aujourd’hui ouvrir ces avancées techniques à ses Prédalles et à l’ensemble de ses produits en béton. Parce qu’une seule solution d’optimisation ne peut être envisagée, l’entreprise explore toutes les pistes menant à la décarbonation en bonne intelligence de son offre. Prémur Rector, une solution constructive préfabriquée aux multiples avantages Elément de structure préfabriqué industriellement, le Prémur Rector est une solution constructive qui offre de nombreux avantages par rapport au béton banché et à la préfabrication lourde. Il est constitué de deux parois minces en béton armé préfabriqué, assemblées en usine et de dimensions indépendantes, maintenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux. Une fois positionnés et stabilisés, les panneaux de Prémur font office de coffrage : des armatures de liaison y sont glissées et du béton prêt à l’emploi coulé, ce qui garantit la stabilité de la construction. Destiné aux murs intérieurs et extérieurs, le Prémur Rector bénéficie de nombreuses possibilités de configurations (intégration de poteaux, poutres, huisseries métalliques…) et présente des atouts majeurs : rapidité et facilité de pose, réduction des coûts et des délais d’exécution, qualité de parement simplifiant les finitions, solution idéale contre existant ou en cotes bloquées, réduction des terrassements en infrastructure, suppression des inconvénients du coffrage, amélioration des conditions de travail et de sécurité.
Il y a 4 ans et 79 jours

Pénurie et hausse des coûts des matières 1ères : Inoha alerte les pouvoirs publics et l’ensemble de la filière

Inoha, l’association professionnelle des Industriels du Nouvel Habitat, est en alerte avec l’ensemble des acteurs de la filière, ainsi que les pouvoirs publics, sur les risques que font peser la hausse des coûts et la pénurie des matières premières sur le secteur, mais aussi sur la relance de l’économie française. Alors que le marché du bricolage et de l’amélioration de l’habitat est porté par l’engouement des Français depuis le début de la pandémie, les industriels, impactés déjà par la hausse des coûts de productions de près de 20% liée à la crise sanitaire, sont maintenant confrontés, depuis octobre 2020, à une forte hausse des prix des matières premières (selon les métaux, hausse de 30% à 100%) sans compter le prix du transport, notamment des containers venant de chine dont le prix a été multiplié par 5. « A la hausse s’ajoute maintenant une véritable pénurie de matières premières qui va avoir de lourds impacts sur nos productions » déclare Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, les Industriels du Nouvel Habitat, qui a alerté, tout début Janvier 2021, la Fédération Nationale des Magasins de Bricolage (FMB) sur les risques de rupture d’approvisionnements et les conséquences sur les taux de service. En parallèle, Inoha a pris l’initiative de se rapprocher des pouvoirs publics pour les informer de leurs difficultés face aux lourdes conséquences que cela pourrait avoir sur leurs activités, et plus globalement sur celle de l’ensemble de la filière. A cet effet, un rendez-vous a eu lieu à Bercy le 8 février dernier entre le Cabinet de Madame Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie et l’équipe de direction d’Inoha qui a fait part de ses inquiétudes. Une autre rencontre est prévue la semaine prochaine avec le Cabinet d’Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises. Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, tient à rappeler « le sens des responsabilités qui anime chaque acteur de la filière pour faire face à cette situation qui pourrait avoir des effets négatifs sur l’ensemble de la filière ». Il est par ailleurs en contact étroit avec la FMB afin que « le dialogue entre les industriels et les distributeurs soit constructif car ces hausses, certes conjoncturelles, et ces tensions d’approvisionnement contraignent de manière significative les marges des industriels déjà impactées par les surcoûts liés à la crise du COVID et à la suractivité de ces derniers mois ». Pour cela, il rappelle que la filière Inoha / FMB peut s’appuyer sur la recommandation 19-1 de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) qui stipule que « le règlement des litiges liés à l’application des pénalités logistiques doivent être appréciés en tenant compte également, outre la force majeure, d’autres circonstances indépendantes de la volonté des parties et extérieures aux parties » et un peu plus loin précise que « certaines circonstances externes aux fournisseurs et aux distributeurs ne remplissant pas les conditions de le force majeure et perturbant les livraisons (par exemples, blocage des sites industriels ou d’entrepôt de stockage ou des axes de transport, pénurie avérée de matières premières avec délai de prévenance, crise sanitaire, aléa climatique d’une ampleur exceptionnelle, etc…) peuvent également constituer des causes d’exonération des pénalités ». Inoha souligne sa conviction que l’ensemble des acteurs de la filière fasse, une nouvelle fois, preuve de responsabilité et de solidarité.
Il y a 4 ans et 79 jours

Restaurons Notre-Dame dévoile ses premières études pour la restitution de la charpente et de la flèche

Mobilisant de nombreux experts et dans un premier temps 30 jeunes architectes et ingénieurs en Master II Génie Civil « Architecture Bois Construction » de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Nancy (ENSAN) et de l'École Nationale Supérieure des Technologies et des Industries du Bois d'Épinal (ENSTIB), Restaurons Notre-Dame (rND) s'est constitué en un véritable « PÔLE BOIS » avec l'ambition de contribuer à la restitution optimale de la charpente, de la flèche et de la toiture de Notre-Dame de Paris. rND dévoile aujourd'hui la phase 1 de son programme menée par ces étudiants de nos Grandes Écoles.Les équipes ont établi une série de propositions en s'inscrivant dans la forme, la géométrie et l'aspect extérieur d'origine de la toiture tout en restant dans le champ de la conservation du patrimoine. Bien que ces scénarios puissent s'éloigner parfois d'une restauration « à l'identique » comme l'entendrait un néophyte, il s'agit ici, avant tout, de mettre en lumière la problématique complexe de la charpente et flèche de Notre-Dame de Paris dont on ne peut faire l'économie.Les propositions pour la charpente, flèche et toiture de Notre-Dame prennent en compte différents critères comme le nombre de points d'appui, la conservation ou la réduction du poids propre de l'ensemble de la charpente, le choix du matériau de couverture, la maintenance de la charpente et de la couverture, la sécurité incendie, etc.Ces scénarios utilisent judicieusement des modules paramétriques qui permettent d'adapter toute solution à la pathologie de la maçonnerie de la Cathédrale sérieusement affectée par l'incendie.Les propositions s'intéressent également aux moyens de production actuels, aux enjeux environnementaux, aux questions de salubrité des matériaux employés, au développement de la filière bois, de ses métiers et des bénéfices qui pourraient en résulter, en particulier pour la formation des jeunes en leur ouvrant de nouvelles perspectives d'emploi.Deux articles complètent ce communiqué et donnent de plus amples précisions sur ce programme :« Les Grandes Écoles se mobilisent pour La charpente et la flèche de Notre-Dame de Paris » (par Alain Hays)« Un programme ambitieux pour la restauration de la toiture de Notre-Dame de Paris : Charpente - Flèche - Couverture » (par Pascal Jacob)
Il y a 4 ans et 79 jours

Kramer candidat à la reprise d’une usine Jacob Delafon

Le spécialiste lorrain de la robinetterie s’est porté acquéreur du site de production de céramique sanitaire de Jacob Delafon à Damparis auprès du groupe Kohler.
Il y a 4 ans et 79 jours

Mobi, des artisans qui adhèrent à une tradition d’excellence dans la production de meubles

La recherche de la perfection implique souvent un désir de combiner la tradition avec une... Cet article Mobi, des artisans qui adhèrent à une tradition d’excellence dans la production de meubles est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 79 jours

Orange signe un contrat avec Engie pour l'achat d’électricité renouvelable

Signé pour 15 ans, ce contrat d'achat d'électricité (connu sous le nom de "Corporate Power Purchase Agreement" ou "Corporate PPA") doit permettre le développement de deux parcs solaires de 51 MWc dans les Hautes-Alpes, sur les communes de L'Epine (38 MWc) et Ribeyret (13 MWc). Leur mise en service est prévue au plus tard en janvier 2023.L'accord comprend aussi la gestion de la production de l'ensemble des capacités renouvelables contractées par Orange auprès d'autres producteurs.Par exemple, en juillet 2020, Orange avait annoncé un contrat avec Boralex pour se fournir directement en électricité auprès de ce producteur d'énergie éolienne.Engie devra aussi fournir des volumes complémentaires d'électricité pour répondre à la consommation effective d'Orange."L'ambition d'Orange pour 2025 est de réduire de 30% ses émissions de CO2 directes par rapport à 2015 et d'atteindre 50% d'énergies renouvelables dans son mix électrique", a souligné Fabienne Dulac, directrice générale adjointe d'Orange et CEO d'Orange France, citée dans le communiqué."La signature de notre accord avec Engie (...) témoigne de notre volonté d'être un acteur majeur des PPA en France", a-t-elle ajouté.Ces contrats de type "corporate PPA", entre producteurs de renouvelables et entreprises de secteurs divers, se développent fortement en France depuis deux ans.
Il y a 4 ans et 80 jours

Fin de grève à la raffinerie Total de Grandpuits

Le mouvement de grève, entamé le 4 janvier dernier, "sur la plate-forme de Grandpuits a pris fin aujourd'hui à 14h00", a indiqué une porte-parole de Total à l'AFP.Selon la direction, les derniers jours ont été marqués par l'aboutissement du processus social prévu dans le cadre du projet de reconversion du site et la signature des mesures sociales d'accompagnement (MSA) pour les employés du site, "votées par la majorité des organisations syndicales"."Après l'AG d'hier, la CFDT s'est prononcée pour la signature d'un accord. FO et la CFE-CGC ont indiqué qu'ils seront signataires aussi donc l'accord sera applicable. La suspension de la grève a été votée", a confirmé Geoffrey Caillon, de la CFDT (1er syndicat chez Total) pour le raffinage-pétrochimie.Total avait annoncé en septembre que le raffinage à Grandpuits cesserait "fin 2023". Il doit laisser place à un projet de reconversion centré sur la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques, selon le géant pétrolier et gazier.D'un budget de 500 millions d'euros, ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes, avait-il affirmé.Le groupe avait assuré que 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plate-forme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville seraient maintenus."Les entretiens individuels vont pouvoir commencer afin que chaque collaborateur puisse exprimer ses souhaits d'évolution professionnelle et bénéficier d'une solution adaptée à sa situation", a indiqué la direction vendredi.De son côté, la CGT, qui fustige la destruction programmée de "700 emplois" directs et indirects, a estimé que "signer les MSA dans ce contexte revient à valider l'ensemble du plan de sauvegarde de l'emploi".La "majorité" des grévistes reste "opposée à la future organisation", selon ce syndicat, qui a indiqué qu'une nouvelle AG se tiendrait lundi pour "décider des suites du mouvement".
Il y a 4 ans et 80 jours

Partenariat “bas carbone” entre PBM et Vicat

PBM Groupe vient de signer un partenariat avec le cimentier Vicat pour l’utilisation du ciment bas carbone Naturat. [©PBM Groupe] Spécialiste de la préfabrication d’escaliers en béton, PBM Groupe s’engage en faveur de l’environnement et du bas carbone. Ainsi, il vient d’annoncer la signature d’un contrat de partenariat avec Vicat, visant la fourniture du ciment bas carbone Naturat.« PBM obtient ainsi l’exclusivité de l’utilisation du ciment Naturat pour la préfabrication de ses escaliers en béton », précise Bernard Michel, directeur de production chez PBM. L’enjeu est de diminuer le bilan carbone des escaliers de 30 %. Pour Didier Fiducia, directeur des ventes ciment chez Vicat, « ce partenariat illustre la mobilisation des équipes Vicat aux côtés de ses clients pour décarboner le secteur de la construction ». Le ciment Naturat de Vicat PBM Groupe va utiliser Naturat dans ses formules béton. Ce ciment bas carbone multi-usages de type CEM IV est destiné aux travaux courants en neuf et rénovation. Il est composé de pouzzolanes naturelles et de pierres volcaniques issues des volcans d’Auvergne. Produit à Créchy (03), Naturat utilise des ressources locales, afin de réduire l’impact carbone. La composition et le process de fabrication de ce ciment répondent aux exigences de la future RE 2020. Pour s’acquitter de sa mission de préfabrication, le groupe PBM emploie plus de 600 collaborateurs répartis sur 9 sites de production en Europe. Son chiffre d’affaires est de 125 M€.
Il y a 4 ans et 80 jours

Grand Paris des entreprises : action coordonnée pour la relance du secteur de la construction

Depuis un an, l’activité du secteur de la construction en Ile-de-France s’est dégradée. Même si ce secteur semble mieux résister que d’autres à la crise actuelle, ce résultat est en trompe-l’œil. En effet, en excluant les grands projets et les glissements de chantiers, le manque de perspectives est criant, surtout pour les TPE et PME. Autour de la CCI Paris Ile-de-France, les professionnels du secteur expriment trois vœux pour rebondir et construire la ville de demain.  Relancer la commande publique  Aujourd’hui, les professionnels s’accordent à dire qu’il est temps de lancer les marchés, de libérer les projets et de garantir l’approvisionnement des chantiers en accélérant les autorisations d’exploitation de carrières et d’acceptation de déblais. Les programmes de construction et de rénovation sont nécessaires au développement du territoire et doivent être engagés dès à présent pour contribuer durablement à la croissance des entreprises locales.  Répondre à la forte demande de logement  La production de logements est au ralenti : ces derniers mois, les autorisations sont inférieures aux mises en chantier en Ile-de-France. Pourtant la crise a renforcé les aspirations des franciliens vers le mieux-habiter. Il faut donc rapidement répondre à ces attentes de construction neuve et durable. Plusieurs leviers existent : accélérer réellement l’instruction des autorisations d’urbanisme (-25% en 2020, un trimestre de délivrance en moins), mobiliser le foncier public (près de 150 ha fléchés en Île-de-France), développer le segment intermédiaire (près de 7 000 logements locatifs intermédiaires ont été agréés en 2019 et l’objectif est de 100 000 à l’horizon 2030) et transformer des bureaux vacants en logements (en relevant le bonus de constructibilité).  Choisir le bon tempo pour avancer  Malgré l’absence de visibilité à moyen-terme et la stagnation, voire la baisse, des prix des marchés de travaux, les entreprises maintiennent leurs effectifs et remplissent leurs objectifs élevés en matière d’apprentissage. A ce titre, la FFB reconduit son opération « 15 000 bâtisseurs » et la FRTP IDF œuvre en faveur de l’attractivité des métiers avec son opération #DirectionTravauxPublics qui promeut les métiers et formations de la filière.  Pour tenir le cap, le remboursement du PGE qui pourra être différé d’une année supplémentaire, voire plus, est une bonne nouvelle. Mais en cette période d’incertitudes, ce n’est pas le bon moment pour ajouter du flottement. La règlementation environnementale (RE 2020) va perturber la filière construction dans le choix des matériaux et équipements. Les professionnels du secteur demandent à jouer la carte de la complémentarité des différents modes constructifs. De plus, il faut miser sur le recyclage et la valorisation des déchets de chantier en circuits-courts et des ouvrages démonstrateurs.  Source : CCI Paris Ile-de-France
Il y a 4 ans et 83 jours

Leica Geosystems simplifie la capture de la réalité pour accompagner le secteur du bâtiment dans sa transition numérique

L’essor du BIM, qui permet aux professionnels de gagner en temps, en qualité, en sécurité et en rentabilité, nécessite en amont de disposer de données de mesure complètes et fiables.C’est l’objectif de la capture de la réalité, un secteur d’excellence pour Leica Geosystems qui multiplie les innovations alliant simplicité et précision afin de rendre accessibles à tous les métiers de la filière ces technologies de numérisation 3D.En parallèle, de nombreux acteurs ont fait leur apparition sur le marché pour accélérer cette mutation, à l’instar de Capture Solutions, distributeur agréé Leica Geosystems, qui accompagne les professionnels dans leurs projets de capture de la réalité et de traitement des données.La capture de la réalité dans la constructionÀ l’heure de la transition énergétique, de la neutralité carbone et des territoires intelligents, le secteur du BTP a pris le virage du digital et la maquette numérique collaborative s’impose progressivement dans les opérations de construction.Le déploiement du BIM (Building Information Modeling) et des outils digitaux, encouragé par les pouvoirs publics à travers le plan BIM 2022, a ouvert la voie à de nouvelles méthodes de travail permettant de fluidifier la collaboration des intervenants, d’améliorer la qualité des ouvrages et surtout, de gagner un temps précieux, gage de performance et de rentabilité pour les entreprises.Dans ce contexte, les données sont devenues essentielles pour améliorer l’acte de construire. Les solutions de capture de la réalité permettent de collecter des millions de points de données, de les transformer en nuages de points et de les intégrer à différents outils logiciels.Ce process de numérisation du réel permet d’obtenir des modèles 3D et jumeaux numériques qui seront utilisés à toutes les étapes des projets, de la conception à la construction et à l’exploitation des ouvrages.Les applications sont très nombreuses : lors de la conception, il est possible de capturer un ensemble de données complet et exact concernant la situation ou le paysage, pour produire un plan numérique détaillé du projet, lors de la construction, les maîtres d’œuvre peuvent comparer un nuage de points relevé sur site à une certaine étape du projet avec la maquette numérique de conception, et ainsi identifier les problèmes, éviter les retards...Toutes les parties peuvent collaborer tout au long des projets au moyen de modèles 3D à jour de l’existant et des plans de conception. En intégrant des données exactes et fiables qui font fusionner le monde réel et le monde numérique, les projets de construction bénéficient ainsi d’une meilleure planification, d’une meilleure conception et d’une meilleure exécution.Les solutions Leica Geosystems au service de la constructionToujours à l’écoute des attentes des professionnels, Leica Geosystems contribue par ses innovations à simplifier la capture de la réalité pour la rendre accessible à l’ensemble des métiers de la filière.Son offre, la plus étendue du marché, couvre en effet tous les besoins avec une large palette de solutions d’acquisition 3D statiques et dynamiques, à la fois agiles, précises et rapides.En quelques années, la technologie Leica Geosystems s’est développée pour offrir une vitesse d’acquisition et une précision accrues, des appareils toujours plus petits, plus légers, plus nomades mais également des fonctionnalités et des logiciels très aboutis, permettant aux professionnels de disposer de solutions performantes et simples d’utilisation, et de gagner un temps précieux.Les scanners laser Leica Geosystems permettent ainsi de collecter simplement et rapidement des millions de points de données de haute précision sous forme de nuages de points afin de créer des représentations exactes de la réalité à quelques millimètres près, aisément intégrables à différents outils logiciels.Systèmes complets, les solutions Leica Geosystems incluent également les outils logiciels, terrain et bureau, intégrant ainsi l’ensemble du flux de travail, de l’acquisition, au traitement des données et à la production de livrables.Parmi les innovations Leica GeosystemsLe scanner laser le plus rapide du marché (vitesse d’acquisition jusqu’à 2 millions de points par seconde), le Leica RTC360, combiné au logiciel terrain Cyclone FIELD 360 ainsi qu’au logiciel de bureau Cyclone Register 360, permet d’automatiser la collecte et l’assemblage des données.La solution la plus légère (1kg) et la plus simple d’utilisation avec un seul bouton, le Leica BLK360 est un scanner laser avec imagerie compact qui utilise un télémètre laser à 360° et des images panoramiques haute définition pour créer des nuages de points 3D.Compatible avec les logiciels Leica Geosystems et Autodesk, il simplifie le transfert des données et la production de livrables.Le Leica BLK2GO, scanner laser d’imagerie ultra mobile, permet d’effectuer un relevé 3D précis pendant que l’utilisateur est en mouvement. Il offre une mobilité accrue et simplifie ainsi la numérisation de lieux et d’objets jusqu’alors peu ou pas accessibles avec précision, rapidité et une exceptionnelle fluidité grâce aux technologies LiDAR (télédétection laser sur deux axes), SLAM (localisation et cartographie simultanées) et edge computing (traitement des données à la périphérie).Le point de vue d’un expert de la 3DDistributeur exclusif agréé Leica Geosystems, Capture Solutions accompagne depuis janvier 2020 les professionnels du secteur – bureaux d’étude, architectes, et plus largement tous les corps de métiers touchant à la construction et au patrimoine - dans leurs projets de capture de la réalité en région Île-de-France, Centre et Normandie. Créée par Romain Sommero et Jonathan Choinard, deux anciens collaborateurs Leica Geosystems experts des technologies 3D, Capture Solutions propose du matériel à la location et à la vente et intervient en conseil et formation.« L’arrivée de nouveaux capteurs a permis la démocratisation des solutions de numérisation 3D et notre rôle est de développer ce marché, de déceler les nouveaux besoins pour accompagner et accélérer la transition numérique du secteur de la construction » explique Romain SOMMERO, « Aujourd’hui, nous observons une évolution du besoin de nos clients. Nous souhaitons leur faciliter l’accès et la prise en main à ces technologies avec un service adapté. L’accompagnement que nous proposons permet de valoriser leurs chantiers et démocratise l’usage de la 3D. »
Il y a 4 ans et 83 jours

L'EPR, fleuron du nucléaire français aux multiples déboires

Lancée en 1992, cette technologie présentée comme le fleuron de la filière nucléaire française a été co-développée par le français Areva et l'allemand Siemens au sein de leur filiale commune, dont Siemens s'est depuis retiré.EDF a finalement pris le contrôle de cette activité lors de la réorganisation de la filière nucléaire française orchestrée par l'État.Conçu pour fonctionner pendant 60 ans, l'"European Pressurized Water Reactor" se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde.Il offre une puissance très élevée (1.650 mégawatts) et bénéficie d'une multiplication des systèmes de sauvegarde pour refroidir le cœur du réacteur en cas de défaillance, d'une coque de protection en béton et acier et d'un récupérateur de corium censé réduire les conséquences en cas d'accident grave.Retards en France et FinlandeLe premier chantier a été lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, pour le compte de l'électricien TVO, avec Areva et Siemens comme maîtres d'œuvre. Mais les contretemps et dérapages budgétaires se sont accumulés.Le chargement du combustible n'est prévu désormais que l'an prochain, avec plus de dix ans de retard, pour une production d'électricité en février 2022.Le deuxième EPR, en chantier depuis 2007 à Flamanville (Manche) en France, a également accumulé les déboires, à cause notamment d'anomalies découvertes sur la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve.L'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) a exigé que le couvercle de la cuve soit remplacé avant la fin 2024.EDF s'est aussi heurté à des problèmes de soudures et le groupe vise maintenant un chargement du combustible à fin 2022. Un planning que le président de l'ASN vient de qualifier de "très serré" mais "possible".En service en Chine, surcoûts en AngleterreDeux autres EPR ont été commandés par la Chine. Taishan 1 a été le premier au monde à fonctionner, bien que le chantier ait commencé en 2009, après celui de Flamanville. Le deuxième réacteur de Taishan est aussi entré en service commercial.L'EPR a aussi été retenu pour un projet de deux réacteurs à Hinkley Point en Angleterre, qui a dernièrement été affecté par la pandémie de Covid-19.Le début de production d'électricité par le premier réacteur est à présent prévu en juin 2026 au lieu de fin 2025 comme annoncé initialement, a annoncé mercredi EDF.Les coûts du projet ont aussi été rehaussés: entre 22 et 23 milliards de livres désormais, contre 21,5-22,5 milliards auparavant.Il reste par ailleurs toujours un "risque" de retard de respectivement 15 et 9 mois sur les deux réacteurs, qui se traduirait par un nouveau surcoût.Le gouvernement britannique a aussi engagé des discussions pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, Sizewell C, dans le Suffolk sur la côté Est de l'Angleterre. Elle doit être une quasi réplique de Hinkley Point C.Malgré tous ces déboires, EDF a bon espoir de vendre de nouveau l'EPR à l'étranger, tablant sur la volonté de certains pays d'améliorer leur bilan climatique et notamment de moins dépendre du charbon.En Inde, EDF et son homologue indien ont signé un accord portant sur le schéma industriel d'un projet de centrale à Jaitapur, un projet géant de six réacteurs EPR qui n'est pas finalisé."Les discussions techniques continuent", a précisé mercredi une source gouvernementale française avant un déplacement de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en Inde. EDF discute aussi avec des pays européens comme la Pologne ou la République Tchèque.Le groupe travaille aussi sur une nouvelle version de l'EPR, pour réduire ses coûts et ses délais de construction. En France, le gouvernement veut avoir tous les éléments en main à la mi-2021 mais la décision sur d'éventuels nouveaux chantiers a été renvoyée au prochain quinquennat.
Il y a 4 ans et 83 jours

Economie circulaire : un éco-lieu inédit

Acteur associatif majeur de l’économie circulaire et de l’insertion, le réseau Envie s’apprête à ouvrir « Envie Le Labo », un éco-lieu solidaire et associatif, à Paris 20e. Sa vocation : apporter des solutions concrètes aux citoyens pour les accompagner vers des modes de vie et de production durables, au sein d’une construction exemplaire. Envie Le Labo, ce sont 560m2 de bâtiment écologique et frugal. Pour la construction, tout en respectant un budget limité, Envie a privilégié le recours à des matériaux durables. Pour la structure du bâtiment, des matériaux naturels, principalement le bois sur 70% de la surface du bâtiment. Pour l’aménagement intérieur du bâtiment, des matériaux de construction et équipements de réemploi (façade en bois de réemploi, équipements de plomberie et sanitaires, portes, mobilier, etc) ainsi que des matériaux récupérés (bois, verre, hublots de lave-linge) pour fabriquer des cloisons et du mobilier sur mesure. Les finitions du bâtiment sont en matériaux bruts. Envie Le Labo dispose aussi d’une toiture végétalisée permettant de retenir l’eau de pluie pour éviter de saturer le réseau d’égout, de baisser la température en période de canicule (ilot de fraicheur) et de favoriser la biodiversité. Envie Le Labo a pu éviter d’avoir recours à 20 tonnes d’éléments neufs, soit 45% en masse de la totalité des matériaux et objets destinés à son aménagement intérieur. Envie a souhaité confronter son approche empirique du réemploi, et plus largement de la circularité dans le bâtiment à des experts à travers la conduite d’un bilan de circularité, dans l’objectif d’évaluer ses résultats et de partager son retour d’expérience.  photo : Tarik YAÏCI Prochainement : Envie Le Labo
Il y a 4 ans et 84 jours

Le groupe KP1 nomme un nouveau président

Portrait de Vincent Linchet, nouveau président du groupe KP1. [©Groupe KP1] Le 29 janvier dernier, Vincent Linchet a été nommé président du groupe KP1. Il succède ainsi à Bruno Roqueplo qui a quitté le groupe afin de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Fabricant de systèmes constructifs en béton pour les planchers, structures et ossatures de bâtiments, KP1 possède 39 sites en France. Créée en 1959 à Avignon, l’industriel emploie plus de 1 700 personnes. A la suite de sa nomination, Vincent Linchet a annoncé être « ravi de rejoindre le groupe KP1 qui est sans aucun doute l’une des entreprises de taille intermédiaire  industrielles les plus remarquables de France. Elle est dotée d’une capacité d’innovation et de production impressionnantes, développées depuis plus de 60 ans par des équipes robustes et déterminées ». Le parcours de Vincent Linchet Diplômé de physique nucléaire, Vincent Linchet détient aussi un Master of Business Administration (MBA) obtenu à la Louvain School of Management, en Belgique. Après une expérience de plusieurs années au sein d’Ariston Thermo Group, comme directeur commercial et marketing, il rejoint le groupe Saint-Gobain. Cette fois-ci en tant que directeur général de division pour Pum Plastiques puis, Cédéo-Brossettes. En 2018, il intègre Abrisud, fabricant européen de piscines. Il agit en qualité de président et directeur général. En seulement deux ans, Vincent Linchet réussi le pari de relancer le groupe. Aujourd’hui, un nouveau pari s’offre à lui. En effet, à la tête du groupe KP1, nul doute que Vincent Linchet aura de nombreux défis à relever….
Il y a 4 ans et 84 jours

Projet de loi climat et résilience : les mesures qui concernent le BTP

Cette loi ancre l’écologie dans notre société : dans nos services publics, dans l’éducation de nos enfants, dans notre urbanisme, dans nos déplacements, dans nos modes de consommation, dans notre justice. Elle modifie en profondeur nos modes de vie. Un exercice démocratique inéditC’est la première fois qu’un panel de citoyens est directement impliqué dans la préparation d’une loi. Composée de 150 citoyens tirés au sort, la Convention citoyenne pour le climat s’est installée en octobre 2019, sur décision du président de la République. Son mandat : définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40% de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale. Le projet de loi est directement issu de leurs 146 propositions retenues par le président de la République.Les mesures clés concernant le BTPInterdiction de location des passoires thermiquesLa France compte environ 4,8 millions de passoires thermiques, dont le coût de chauffage peut s’élever à plusieurs milliers d’euros par an. Le secteur du bâtiment est en outre le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre de notre pays, avec 20% des émissions nationales.Mesure : le projet de loi interdit la location des passoires thermiques à partir de 2028, pour protéger les locataires contre des factures d’énergie trop élevées et laisser le temps nécessaire aux propriétaires pour rénover les logements qu’ils louent. Les locataires des passoires thermiques pourront exiger de leur bailleur des travaux de rénovation. D’ici 2028, il sera interdit d’augmenter le loyer des logements F et G (passoires thermiques) lors du renouvellement du bail ou de la remise en location.Article 41 | Interdiction de l’augmentation des loyers au changement de locataire, au renouvellement du bail ou pendant le bailArticle 42 | Interdiction de location des passoires énergétiquesDivision par deux du rythme d’artificialisation des solsL’étalement urbain et l’artificialisation des sols détruisent et en morcellent les espaces naturels, agricoles et forestiers. Ils contribuent ainsi à la dégradation des écosystèmes et à l’érosion de la biodiversité (disparition d’espèces d’insectes, d'oiseaux, de mammifères), mais aussi au réchauffement climatique (réduction de la capacité d’absorption du CO2 des sols). Ils représentent également des défis économiques et sociaux pour les habitants et les territoires (perte d’attractivité des centre-villes, vacance des logements, fermeture des commerces, éloignement de l’emploi et des services). Enfin, l’artificialisation accentue la vulnérabilité de certains territoires aux risques naturels, notamment en rendant les sols imperméables à la pluie (inondations, feux de forêts).Mesure : le projet de loi définit la notion d’artificialisation des sols et inscrit dans le droit un objectif de réduction par deux du rythme d’artificialisation sur les dix prochaines années par rapport à la décennie précédente. Il organise la déclinaison de cet objectif par les collectivités territoriales, en lien avec l’État, par les documents de planification régionaux jusqu’aux documents communaux et intercommunaux. Cela permet de s’assurer du respect de l’objectif tout en l’adaptant aux besoins de chaque territoire notamment pour garantir leur développement.Article 47 | Objectif national pour la lutte contre l'artificialisation des sols, intégration de la lutte contre l’artificialisation des sols dans les principes généraux du code de l’urbanisme et définition de l’artificialisation des solsArticle 48 | Définition d'une trajectoire de réduction de l’artificialisation des sols et interdire l'artificialisation tant qu'il existe des zones urbanisées disponiblesDes zones à faibles émissions dans les grandes villes de France La pollution de l’air provoque chaque année près de 48 000 décès prématurés dans notre pays. Les zones urbaines sont souvent les plus touchées. Il est essentiel d’organiser dans ces territoires une mobilité plus durable et moins polluante, y compris en soutenant le développement du vélo, du covoiturage ou des transports en commun.Mesure : le projet de loi rend obligatoire la mise en place de zones à faibles émissions-mobilités (ZFE-m) pour les agglomérations de plus de 150.000 habitants d’ici le 31 décembre 2024. Dans ces zones, la circulation des véhicules les plus polluants est limitée et la prime à la conversion peut bénéficier d'un supplément. Des restrictions sont prévues pour les véhicules Crit’Air 3 en 2025 pour les zones encore en dépassement. Pour faciliter leur mise en place, le pouvoir de police liée à la ZFE-m est transféré au président de l’établissement public de coopération intercommunale.Article 27 | Zones à faibles émissionsCréation d’un « CO2 score » pour afficher l’impact sur le climat des biens et services consommés par les Français Informer les consommateurs pour qu’ils puissent choisir les produits ayant le moins d’impact sur l’environnement est essentiel tant les modes de production et de consommation sont déterminants dans la bataille du climat et de la préservation de la biodiversité et des ressources.Mesure : une "étiquette climat", intégrée à l’affichage environnemental créé par la loi anti-gaspillage, informant sur l’impact climatique des produits et services consommés pas les Français, appelée CO2 score, est mise en place. Il prévoit par ailleurs la possibilité de rendre cet affichage obligatoire progressivement sur les différentes gammes de produits et services au fur et à mesure des retours des expérimentations. Un décret définira aussi les critères permettant d’évaluer sur cette base les biens et services présentant l’impact le plus important de leur catégorie sur les émissions de gaz à effet de serre.Article 1er | Affichage environnementalCréation d’un délit d’écocideLa France punit davantage le banditisme environnemental.Mesure : un délit général de pollution est mis en place qui punira les personnes morales et physiques qui causeraient des dégâts graves et durables à l’environnement, en violation manifestement délibérée d’une règle de prudence ou de sécurité. Lorsque les contrevenants ne pouvaient ignorer la gravité des conséquences de leurs actes, ces personnes encourront alors des peines allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 4,5 millions d’euros d’amende, voire une amende allant jusqu’à dix fois le bénéfice obtenu par le contrevenant en attentant à l’environnement. Ce délit d’écocide est ainsi la version la plus grave du délit général de pollution.Article 68 | Délit général de pollution des eaux et de l’air complété par des peines renforcées sur les sols, délit d’écocide dans sa forme aggravée.
Il y a 4 ans et 84 jours

Bluetek lance les premiers lanterneaux du marché certifiés FDES

Imminence de la RE2020A l'échelle nationale, le bâtiment représente plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Afin de les diminuer, fin 2016 l'état lançait le label E+C- préfigurant la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020).Ce label fixe pour objectif de promouvoir la réalisation de bâtiments performants sur le plan énergétique (bâtiments à énergie positive) et environnemental (faible production de gaz à effets de serre, tout au long du cycle de vie du bâtiment).L'obtention du label E+C- est, dans les faits, associé à la déclaration environnementale des produits entrant dans la conception de la construction. L'été 2021 sera assurément le point d'orgue de la mise en place de la RE2020, tout comme un bilan carbone deviendra obligatoire. Ce dernier devra être réalisé impérativement via des FDES certifiées.Une certification reconnueLes FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire) doivent être certifiées par un organisme indépendant reconnu par l'état.En France, INIES s'avère être la base nationale de référence. S'agissant de sa gamme de lanterneaux fixes et ouvrants Bluesteel RPT, BLUETEK vient d'obtenir la certification, pour 5 ans, des Fiches de Données Environnementales et Sanitaires de ses produits classés DENFC (Dispositif d'Évacuation Naturelle de Fumées et de Chaleur).Cette certification de FDES est une première sur le territoire dans le domaine de la fabrication de lanterneaux.Les FDES certifiées des lanterneaux fixes et ouvrants Bluesteel RPT de BLUETEK sont consutables le site d'INIES.FDES : des documents primordiauxSensible à la RE2020, BLUETEK a poursuivi sa démarche environnementale dans le but de proposer des FDES en adéquation avec les recommandations gouvernementales. Ces dernières visent à poursuivre l'amélioration des performances des bâtiments en diminuant l'impact carbone dans la construction tout en garantissant la fraîcheur à l'intérieur des bâtis en cas de forte chaleur.Ces objectifs de la RE2020 sont d'ores et déjà applicables aux constructions neuves depuis le 1er janvier dernier et les FDES sont, à présent, des documents primordiaux pour une transition écologique en passe de devenir une obligation de résultats.Bluetek anticipe la démarche énergie et carboneSi concevoir ou rénover des bâtiments avec des produits bénéficiant de FDES est un gage indéniable de qualité, par la certification de ses FDES, BLUETEK anticipe, sur le plan international, les labels existants ou émergents en rapport avec la démarche relative au bilan énergie et au bilan carbone des bâtiments.Le parcours d'une FDES certifiéeUne FDES s'établit au format de normes précises. Il s'agit de la norme européenne NF EN ISO 14025, NF EN 15804+A1 et de son complément national NF EN 15804/CN.Afin de répondre à ces normes, BLUETEK s'est rapproché d'Evea Conseil, bureau d'études spécialisé dans le cycle de vie des produits. Cette étude des lanterneaux de BLUETEK a permis à Evea Conseil de réaliser les FDES qui ont été consécutivement certifiées par le CSTB puis validées/certifiées par INIES.INIES : une base participativeLa base INIES est gérée de façon participative par les acteurs de la construction dont les Pouvoirs Publics. Il s'agit de la référence en matière de déclarations environnementales et sanitaires des produits, équipements et services pour l'évaluation de la performance des ouvrages. La gouvernance de la base INIES est régie par un conseil de surveillance, présidé par l'Alliance HQE-GBC (alliance des professionnels pour un cadre de vie durable) et un comité technique, présidé par l'AIMCC (Association française des industries des produits de construction).
Il y a 4 ans et 84 jours

Inauguration digitale du Wilopark, le nouveau siège social du Groupe Wilo

Le Groupe Wilo a invité ses hôtes à l'inauguration du nouveau siège social à Dortmund, le Wilopark. Plus de 1.500 invités internationaux de haut rang issus du monde des affaires et de la politique ainsi que des employés Wilo ont participé à cet événement digital - en raison de la pandémie de coronavirus. Parmi les invités de marque, qui ont envoyé un message vidéo pour l'occasion, figuraient la chancelière allemande Dr. Angela Merkel, le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie (RNW), Armin Laschet, les ministres de Rhénanie du Nord-Westphalie Prof. Andreas Pinkwart et Karl-Josef Laumann, ainsi que le vice-premier ministre du Kazakhstan, Roman Sklyar.Après un bref discours de bienvenue, Oliver Hermes, Président et Directeur Général du Groupe Wilo, a expliqué pourquoi l'ouverture du Wilopark à Dortmund représente une étape importante dans l'histoire de l'entreprise : "Avec un investissement d'environ 300 millions d'euros, le réaménagement du siège social de Wilo représente non seulement le plus grand projet de l'histoire de notre entreprise, mais aussi l'un des plus grands projets de construction industrielle jamais entrepris en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, voire même en Allemagne".Wilopark – un projet phare exemplaireL’usine de production ultramoderne et hautement technologique, les bureaux de l’administration "PioneerCube", un centre de service clientèle et des installations de développement produits s'étendent sur une surface de près de 200 000 m².La chancelière Angela Merkel a félicité Wilo pour l’ouverture du Wilopark. Elle a profité de l'occasion pour souligner l'impressionnant bilan du Groupe Wilo en termes économiques et environnementaux avec ses pompes et systèmes de pompage innovants, pour lesquels le Groupe a été récompensé par le prix national allemand du développement durable 2021.Le ministre-président de NRW, Armin Laschet, a également adressé ses félicitations et complimenté tous les collaborateurs Wilo : "Ils montrent avec beaucoup de succès comment utiliser des idées intelligentes, de la créativité et des innovations pour rendre la production locale adaptée à l'avenir et en même temps garantir des emplois. Nous avons besoin de tout cela pour assurer notre prospérité, surtout dans la région. Le Wilopark est un engagement clair en faveur de Dortmund et de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie."Andreas Pinkwart, ministre d'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie pour l'économie et l'énergie, et Karl-Josef Laumann, ministre d'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie pour le travail, la santé et les affaires sociales, ont également transmis leurs félicitations personnelles au Groupe Wilo, également par message vidéo, à l'occasion de l'inauguration officielle du nouveau siège à Dortmund.Industrie 4.0 – une production déjà neutre sur le plan climatiqueLe Groupe Wilo a mis en œuvre un concept de gestion tourné vers l’avenir et une technologie de construction en réseau numérique, pour son nouveau siège social. Cela permet de réduire la consommation d'énergie de près de 40 %. En parallèle, les émissions de CO2 sont réduites de 3 500 tonnes par an, ce qui correspond à la quantité maximale de CO2 absorbée par 280 000 arbres."Pour nous, en tant qu'entreprise engagée dans la protection du climat, la mise en œuvre d'un concept global de durabilité a été très importante dès le début. Nous sommes fiers de produire déjà des produits neutres sur le plan climatique au cœur du Wilopark. Nous voulons que cela devienne une pratique courante sur tous les principaux sites de production de Wilo d'ici 2025", a souligné Georg Weber, Membre du Executive Board et directeur technique du Groupe Wilo.Wilo a développé une stratégie de durabilité explicite sur la base de sa stratégie d'entreprise "Ambition 2025". L'objectif du groupe est de fournir de l'eau propre à un plus grand nombre de personnes tout en réduisant son empreinte carbone. " Le Wilopark est l'une de nos nombreuses contributions pour aider la région de la Ruhr, qui a fait ses preuves en matière de transformation, et donc la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et l'Allemagne, sur la voie d'un avenir à la fois durable et numérique", a réitéré Oliver Hermes.Enthousiasme des principaux clients et partenaires dans le monde entierDes clients et partenaires, de premier plan du Groupe Wilo, ont également participé à la retransmission en direct depuis le monde entier. Par exemple, des félicitations ont été adressés à la direction générale de Wilo depuis le Kazakhstan par le vice-premier ministre Roman Sklyar, et depuis la Chine par l'ancien ambassadeur de la République populaire de Chine en Allemagne, Shi Mingde.Une visite guidée de l’usine en guise de conclusionAvant la fin de l'événement, les invités ont eu un aperçu de la pièce maîtresse du nouveau Wilopark : le site de production numérique. Malgré la distanciation sociale, les invités ont pu découvrir virtuellement le site et constater de près que toutes les étapes du processus sont mises en réseau. Ces dernières sont communiquées de manière transparente au public dans cette installation ultramoderne, et les différents composants du processus et les machines sont équipés pour traiter l'industrie 4.0.
Il y a 4 ans et 84 jours

CEE 5e période : sévère rabotage des Coups de pouce et CEE précarité

Les conditions de production des CEE sont modifiées. Les bonifications – Coups de Pouce et CEE précarité – sont sévèrement rabotées. Les six fiches les plus génératrices de CEE seront revues en 2022.
Il y a 4 ans et 84 jours

Les écologistes rejoignent la manifestation des raffineurs de Grandpuits devant le siège de Total

"Patrick Pouyanné (le patron de Total, ndlr) a dit que ce projet était bon parce qu'ils allaient transformer cette raffinerie en raffinerie d'agrocarburants. Mais les agrocarburants, on le sait, sont parfois pire que les énergies fossiles. C'est une mascarade de transition écologique", a déclaré Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace.D'autres associations écologistes et ONG, comme Les Amis de la Terre, s'étaient jointes au rassemblement lors duquel des fumigènes rouges et verts ont été allumés pour célébrer au son des tambours l'alliance inhabituelle des raffineurs et des écologistes.Une tentative pour repeindre en vert la façade du siège de Total a toutefois été rendue impossible par la présence d'un cordon de CRS. Les manifestants ont cependant réussi à coller des affiches sur lesquelles était écrit: "Grandpuits, 700 emplois menacés, 7 milliards de dividendes" et "Grandpuits, greenwashing, casse sociale"."On se bat auprès des écolos parce qu'on dénonce le fait que Total ne prend pas un virage écologique. Au contraire, (...) il veut délocaliser les capacités de raffinage à Grandpuits dans des pays où les normes sociales et environnementales sont moindres", a déclaré Adrien Cornet, délégué CGT à la raffinerie de Grandpuits, "conscient" qu'il faudra dépasser les énergies fossiles.Les raffineurs de Grandpuits sont en grève depuis le 4 janvier contre le projet de reconversion du site, où Total prévoit de cesser le raffinage "fin 2023" pour laisser la place à la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.Pouyanné "verdit le plan social", a réagi le député (LFI) François Ruffin. "Avec un deuxième objectif, qui est de discréditer l'écologie. En se disant +si jamais l'écologie devient responsable des licenciements, je vais la rendre impopulaire+. A la place de tomber dans le piège, Greenpeace et la CGT se tendent la main pour dire +on va travailler ensemble+".Dans la matinée, Total a annoncé une perte nette de 7,2 milliards de dollars en 2020, contre un bénéfice de 11,2 milliards en 2019, notamment en raison de la crise économique.
Il y a 4 ans et 85 jours

Baromètre du Grand Paris des entreprises : Une action coordonnée est nécessaire à la relance du secteur de la construction

En effet, en excluant les grands projets et les glissements de chantiers, le manque de perspectives est criant, surtout pour les TPE et PME. Autour de la CCI Paris Ile-de-France, les professionnels du secteur expriment trois vœux pour rebondir et construire la ville de demain.Relancer la commande publiqueTout est réuni pour que la construction puisse redémarrer. Les professionnels du secteur ont su s'adapter et s'organiser pour reprendre au plus vite les travaux malgré les contraintes imposées. Les projets du Grand Paris ne sont pas une finalité, ils révèlent des opportunités d'aménagement. La nouvelle offre de transports approche et enclenche une nouvelle réflexion sur la stratégie urbaine.Pourtant, en 2020, les mises en chantier de logements ont baissé de 17%. Pour les bâtiments non résidentiels, le recul atteint 30%. Concernant les Travaux Publics du quotidien, hors grands projets, le repli est de 20%.Aujourd'hui, les professionnels s'accordent à dire qu'il est temps de lancer les marchés, de libérer les projets et de garantir l'approvisionnement des chantiers en accélérant les autorisations d'exploitation de carrières et d'acceptation de déblais. Les programmes de construction et de rénovation sont nécessaires au développement du territoire et doivent être engagés dès à présent pour contribuer durablement à la croissance des entreprises locales.Répondre à la forte demande de logementLa production de logements est au ralenti : ces derniers mois, les autorisations sont inférieures aux mises en chantier en Ile-de-France. Même le segment du logement social ne joue pas son rôle habituel d'amortisseur : seuls 21 300 agréments financiers ont été délivrés en 2020 (-30%). Côté promoteurs, les mises en vente de logements neufs ont chuté de 45% (15 300 contre 34 000 en 2018). Pour y remédier, l'effort du plan France Relance en matière de rénovation thermique et de recyclage du foncier est louable mais il ne suffit pas. Et pourtant la crise a renforcé les aspirations des franciliens vers le mieux-habiter. Il faut donc rapidement répondre à ces attentes de construction neuve et durable.D'ailleurs plusieurs leviers existent : accélérer réellement l'instruction des autorisations d'urbanisme (-25% en 2020, un trimestre de délivrance en moins), mobiliser le foncier public (près de 150 ha fléchés en Île-de-France), développer le segment intermédiaire (près de 7 000 logements locatifs intermédiaires ont été agréés en 2019 et l'objectif est de 100 000 à l'horizon 2030) et transformer des bureaux vacants en logements (en relevant le bonus de constructibilité). Les investisseurs institutionnels reviennent s'engager sur le résidentiel, il ne reste donc plus qu'à agir.Choisir le bon tempo pour avancerMalgré l'absence de visibilité à moyen-terme et la stagnation, voire la baisse, des prix des marchés de travaux, les entreprises maintiennent leurs effectifs et remplissent leurs objectifs élevés en matière d'apprentissage. A ce titre, la FFB reconduit son opération « 15 000 bâtisseurs » et la FRTP IDF œuvre en faveur de l'attractivité des métiers avec son opération #DirectionTravauxPublics qui promeut les métiers et formations de la filière.Pour tenir le cap, le remboursement du PGE qui pourra être différé d'une année supplémentaire, voire plus, est une bonne nouvelle. Mais en cette période d'incertitudes, ce n'est pas le bon moment pour ajouter du flottement. La règlementation environnementale (RE 2020) va perturber la filière construction dans le choix des matériaux et équipements. Les professionnels du secteur demandent à jouer la carte de la complémentarité des différents modes constructifs. De plus, il faut miser sur le recyclage et la valorisation des déchets de chantier en circuits-courts et des ouvrages démonstrateurs.Crise, période électorale à rallonge, instabilité, depuis plus d'un an l'activité est bridée. Pourtant les besoins des habitants et des salariés se font pressants. Il faut accélérer la commande publique et les autorisations de logements et d'équipements publics. Les professionnels appellent à relever ensemble, et de manière coordonnée, le défi de la transition écologique urbaine, pour construire une ville plus résiliente. « Développement économique et transition écologique sont compatibles, choisissons le bon tempo » insiste Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 85 jours

Studio Nendo : N02 Recycle

Pour l’éditeur danois Fritz Hansen, le studio japonais Nendo a imaginé une collection de chaises modulables, durables et solides à partir de matériaux recyclés. Celle-ci vient de recevoir le label écologique européen, EUECOLABEL, attribué par la Commission européenne, pour leur écoconception et leurs matériaux recyclés. Aperçu. Conçue par l’entreprise Fritz Hansen en collaboration avec le studio de design Nendo, la chaise N02 Recycle a été fabriquée à partir de déchets plastiques ménagers, traités et recyclés en Europe, pour répondre aux nouvelles exigences environnementales. Du choix des matières premières à la production de la chaise, le respect de l’environnement prime. La chaise N02 Recycle est à la fois écoresponsable et design. L’architecte et designer japonais Oki Sato, fondateur du studio Nendo, l’a voulue ainsi, écoconçue, durable et contemporaine, au piétement en acier laqué. Aujourd’hui, elle se décline en plusieurs modèles : les chaises N02-10, sans accoudoirs, et les chaises N02-11, avec accoudoirs. Aujourd’hui reconnues pour leur durabilité et leur design, ces chaises, créatives et fonctionnelles, s’adaptent à tout type d’intérieur contemporain. Des chaises écoresponsables très contemporaines ! Pour en savoir plus, visitez les sites du studio Nendo et de l’entreprise Fritz Hansen. Visuels : DRLa rédaction
Il y a 4 ans et 85 jours

Creabeton Matériaux : L’impression 3D pour résoudre des problématiques

Pour Creabeton Matériaux, l’impression 3D s’inscrit bien dans la transition environnementale. [©Creabeton Matériaux] Creabeton Matériaux (groupe Vicat) rayonne en Suisse dans la fabrication d’éléments en béton : chambres techniques, tuyaux, regards, éléments d’aménagement urbain… Dans son processus de conception, l’industriel a adopté une démarche tournée vers la transition environnementale. « Nous utilisons entre 90 et 100 % de carburants alternatifs pour la production de notre ciment, explique Aude Chabrelie, directrice technologie et innovation. Dans le groupe Vigier, intégré à Vicat, nous fonctionnons sur le principe de l’économie circulaire avec des ressources locales gérées de façon durable et avec le déploiement actuel du béton recyclé. » Pour Creabeton Matériaux, l’impression 3D s’inscrit bien dans cette démarche. « Cette technologie nous permet de mettre le matériau là où nous en avons besoin. » Dès 2014, l’industriel entame une réflexion autour de la fabrication additive. Et c’est en 2016 que l’équipe qui travaille sur la question obtient le soutien interne du groupe. « Cette année-là, nous avons établi un business plan basé sur le potentiel de l’impression 3D à résoudre des problématiques existantes dans la construction. En préfabrication, ce qui coûte cher c’est la production d’éléments à géométrie individuelle et donc la fabrication des moules. L’objectif est d’offrir à nos clients une solution pour leurs problématiques rencontrées sur les chantiers qui ne peuvent pas être résolues par les moyens actuels, que ce soit pour raisons économiques ou techniques. Le défi est, pour chacun, d’identifier les opportunités de solutions concrètes que cette technologie peut apporter. » Une expérience sensorielle à vivre Les chambres techniques à géométrie individuelle constituent le point de départ de l’entrée dans l’impression 3D pour Creabeton Matériaux. « En général, cette problématique est solutionnée sur le chantier par beaucoup d’interventions, soit de maçonnerie, soit de coulage complexe ou encore par la modification sur place de chambres techniques standards. Tout cela demande beaucoup de matériaux et beaucoup de temps. » Le premier projet pilote s’est déroulé en 2018 avec l’entreprise helvète Frutiger. Depuis, plusieurs autres réalisations ont été faites, surtout pour le domaine des infrastructures mais aussi pour d’autres applications, telles que les aménagements extérieurs. Creabeton Matériaux a développé, avec une petite équipe, sa propre technologie. [©Creabeton Matériaux] « L’impression 3D nous a permis de réduire les coûts de construction. La formulation du béton est classique, très peu adjuvantée. La technologie nous pousse à voir plus loin et nous ouvre à la complémentarité des matériaux. » Ainsi, Creabeton Matériaux a développé, avec une petite équipe, sa propre technologie. Elle l’améliore en continu. « Nous avons pu développer un système de capteurs embarqués pour assurer la qualité d’impression par rétrocontrôle. Nous intégrons actuellement un lissage de surface et nous travaillons aussi sur l’intégration d’armature. » En effet, Creabeton Matériaux a déjà réalisé plusieurs projets en impression 3D et compte bien montrer à ses clients l’intérêt de la technologie. « Il y a un besoin de convaincre, en termes de performances à travers des chantiers de référence, conclut Aude Chabrelie. Les acteurs de la construction doivent voir et vivre cette expérience sensorielle. Notre rôle est aussi de les accompagner pour qu’ils s’affranchissent de la pensée unique du moule. Et de leur montrer que nous pouvons résoudre des problématiques constructives à travers la géométrie. » Retrouvez l’ensemble du dossier sur l’impression 3D béton par -> ici
Il y a 4 ans et 85 jours

Mewa : La nouvelle collection tendance s’appelle Mewa Moove

Les vêtements de travail de Mewa sont proposés à la location. [©Mewa] Depuis 2015, l’Allemand Mewa est considéré comme le leader sur le marché du management textile. Il cherche ainsi à répondre au mieux aux attentes de ses clients. Pour les équipes de Mewa, un vêtement de travail parfait doit répondre à 3 critères principaux : un look professionnel, une tenue confortable et de nombreuses poches. Petit plus pour la marque : dans une démarche économique et environnementale, elle propose l’ensemble de ses vêtements de travail à la location. Chaque client reçoit ses tenues en plusieurs exemplaires. Ensuite, l’entreprise récupère les vêtements sales et en livre de nouveaux. « Nous entretenons les vêtements d’un mécanicien automobile de façon tellement hygiénique qu’il pourrait en théorie aller travailler avec ceux-ci dans la production alimentaire », indique Matthias Zoch, directeur technologie des processus et de l’environnement. Cette démarche est ainsi respectueuse de l’environnement. La nouvelle gamme Mewa Move Grâce aux tissus utilisés, la nouvelle gamme Mewa Move offre une liberté des mouvements. Il faut aussi prendre en compte les nombreuses poches renforcées, intérieures ou extérieures qui permettent aux utilisateurs de stocker du matériel. En termes de style et d’élégance, leur conception autorise un style décontracté et fonctionnel. Les fermetures éclair et les boutons de pression sont masqués. Pour l’instant, la gamme comprend une veste, un pantalon et une salopette.  Charline David