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Il y a 2 ans et 216 jours

Atrium vous invite au salon du patrimoine 2022

Institutions, collectivités locales, associations de sauvegarde du patrimoine, organismes de formation, fournisseurs du patrimoine bâti, ébénistes, orfèvres, tailleurs de pierres, restaurateurs de meubles, ferronniers, peintres d’art… plus de 300 exposants français et étrangers se donnent rendez-vous au Carrousel du Louvre, lieu prestigieux situé en plein cœur de Paris, du 27 au 30 octobre 2022. Le magazine Atrium patrimoine & restauration vous offre l’entrée au salon grâce à ce code promo : SIPC22HALLES, à utiliser dans la billetterie : https://www.patrimoineculturel.com/billetterie/  
Il y a 2 ans et 216 jours

Les entreprises coopératives du BTP s'engagent pour la formation en apprentissage

PARTENARIAT. Lors du salon Batimat qui s'est tenu du 3 au 6 octobre à la Porte de Versailles à Paris, le Comité de concertation et de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP) et la Fédération Scop BTP ont signé une convention de coopération. Son but : répondre aux attentes des jeunes générations et les sensibiliser à l'esprit d'entrepreneuriat sous la forme coopérative.
Il y a 2 ans et 216 jours

Cette artisane est passée de la mode à la plomberie

ZOOM ARTISAN. A l'occasion du Mondial du Bâtiment, qui s'est tenu du 3 au 6 octobre à Paris Expo Porte de Versailles, Batiactu a donné la parole à un artisan afin qu'il s'exprime sur son parcours, son approche métier et sa passion. Mona Lalanne a travaillé dans la mode durant plusieurs années avant de se reconvertir dans la plomberie. Découverte en vidéo.
Il y a 2 ans et 216 jours

Le patron de Saint-Gobain demande un "plan Marshall de la rénovation"

Le directeur général de Saint-Gobain, Benoit Bazin, a demandé un "plan Marshall de la rénovation" des bâtiments, logements, bureaux ou administrations, lors des discours d'ouverture du salon Batimat à Paris.
Il y a 2 ans et 217 jours

Déco - Made In Japan

En accompagnement de l'exposition MADE IN JAPAN*, The Place to Be Design by Les Puces du Design vous propose de découvrir du 10 au 13 novembre à Paris Expo Porte de Versailles l'oeuvre maîtresse d'Isamu Noguchi (1904 - 1988), les lampes AKARI : des sculptures de lumière qui ont marqué l'histoire du design et illuminent nos intérieurs depuis 1951.
Il y a 2 ans et 218 jours

FAIRE Paris 2022 : candidatez !

Quel esthétisme pour la ville en transformation est le thème de l’appel à candidatures FAIRE Paris 2022, initié par le Pavillon de l’Arsenal (Paris) qui permet de soutenir des projets de recherches et de développement d’architectes, de designers ou encore de paysagistes, professionnels ou étudiants. Jusqu’au 16 novembre 2022. Depuis sa première édition, FAIRE a […] L’article FAIRE Paris 2022 : candidatez ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 219 jours

RenoDays : le nouveau salon de la rénovation énergétique des logements

Depuis 2007, le secteur du bâtiment s’est progressivement emparé du sujet de la rénovation énergétique. En 15 ans, un marché s’est créé grâce aux plans successifs des pouvoirs publics et à l’investissement des acteurs privés. Depuis 3 ans, les dispositifs d’aide aux travaux de rénovation a généré une forte augmentation de la demande et du volume de travaux.Désormais, la rénovation énergétique des logements s’impose comme l’une des priorités portées par la filière pour agir efficacement en faveur de la sobriété énergétique et de l’amélioration des conditions de vie de millions de Français. L’édition 2022 du Mondial du Bâtiment l’a démontré au travers des prises de positions publiques et privées, et par la présentation de nombreuses solutions.Pour lever les freins existants et accélérer la mise en oeuvre de travaux de rénovation efficaces, de multiples solutions existent déjà et doivent être adoptées plus largement.Afin de dynamiser le marché et donner les moyens aux professionnels de prendre ce chantier à bras le corps, le Pôle Construction de RX crée les RenoDays, le salon de la rénovation énergétique des logements.Avec l’ambition de rassembler toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique des logements, les RenoDays seront le 1er salon professionnel entièrement dédié à la rénovation énergétique.Ce nouvel événement proposera une expérience pour diversifier les opportunités de rencontre entre professionnels, favoriser le développement du marché et guider les acteurs de la filière.Ainsi, les RenoDays offriront un format innovant, construit sur une grande diversité de sessions de rencontres pour :échanger des conseils, des expertises et des bonnes pratiques ;s’informer sur les évolutions de la réglementation ;apprendre et se former, présenter ou découvrir les solutions les plus innovantes, et communiquer.Chaque visiteur aura la possibilité de construire son propre parcours personnalisé en fonction de ses besoins et de ses attentes.Guillaume Loizeaud, Directeur du Pôle Construction de RX affirme : "Avec le Mondial du Bâtiment, qui vient de fermer ses portes, les RenoDays 2023 seront le seul évènement à aborder de façon aussi complète le thème de la rénovation énergétique des logements, essentiel pour atteindre les objectifs de décarbonation. Aucun sujet ne sera écarté, tous les freins au développement du marché seront traités, les solutions les plus prometteuses sélectionnées, les collaborations encouragées. Cet événement sera un succès si la mobilisation de tous les acteurs du secteur permet de donner un réel élan à la rénovation énergétique des logements. Je donne rendez-vous à tous les acteurs engagés en faveur de la sobriété énergétique, aux RenoDays 2023, le salon de la rénovation énergétique des logements, les 3 et 4 octobre 2023 à Paris Expo Porte de Versailles."
Il y a 2 ans et 219 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »
Il y a 2 ans et 219 jours

Découvrez CycloPlombier, un artisan parisien à vélo !

ZOOM ARTISAN. A l'occasion du Mondial du Bâtiment, Batiactu a braqué ses projecteurs sur des professionnels du Bâtiment passionnés par leur métier. C'est le cas d'Elian Alluin qui a créé CycloPlombier. Sa particularité ? Il se déplace chez ses clients uniquement à vélo. Regardez l'interview vidéo.
Il y a 2 ans et 219 jours

Projet Mille arbres à Paris : l'annulation du permis confirmée

URBANISME. Deux projets de bâtiments au-dessus du périphérique, issus de Réinventer Paris, ont vu l'annulation de leur permis de construire confirmée par la cour administrative d'appel.
Il y a 2 ans et 219 jours

A la porte de la Chapelle, un quartier flambant neuf mais une encombrante réputation

De sa terrasse en bois couverte de lierre, Aurélien Fonteneau n'entend ni les voitures sur le tout proche boulevard périphérique, ni les badauds qui arpentent la rue de la Chapelle, où se croisent voitures, camions et vendeurs de cigarettes à la sauvette.D'abord hésitant à cause de l'image de ce quartier "pas forcément évident", le jeune homme de 35 ans a changé d'avis en visitant ce trois-pièces baigné de lumière, un "coup de coeur" acheté avant l'été à "un peu moins de 9.000 euros le mètre carré", en-dessous du prix moyen du XVIIIe arrondissement.La réputation de cette porte du nord de Paris reste marquée par la "colline du crack", démantelée fin 2019, et par les campements de migrants qui s'étaient installés le long du boulevard périphérique.Avec ses tours modernes, son école et sa ferme urbaine, "Chapelle International va redorer l'image de ce quartier encore trop mal jugé", promet le maire PS du XVIIIe, Eric Lejoindre.Sorti de terre sur une ancienne friche ferroviaire, le nouveau lotissement a été imaginé pour allier une "haute qualité environnementale" à des "valeurs sociales et inclusives", explique la directrice de l'aménageur Espaces ferroviaires, Fadia Karam.Sur les 1.117 logements que comprendra à terme le nouveau lotissement (dont 43% de logements sociaux), plus de 900 ont déjà été livrés. Mais tous n'ont pas encore trouvé preneur."Tous nos logements sociaux sont occupés. Mais sur 65 logements intermédiaires livrés en mai, 46 sont encore vides", explique Christine Laconde, la directrice générale de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), un des bailleurs de Chapelle International."Sécurité dégradée"Locataire depuis décembre 2020, Léa (prénom modifié) cherche déjà à quitter le quartier. "Sur le papier, c'est un beau projet", explique sous couvert d'anonymat la jeune femme de 36 ans dans le hall de son immeuble. "Mais la sécurité, qui s'était améliorée, s'est à nouveau beaucoup dégradée".Même son de cloche chez son voisin Arnaud Siduron, qui a emménagé à Chapelle International il y a un an et demi. "Ma compagne n'aime pas rentrer seule le soir dans ce quartier. On cherche ailleurs", affirme le jeune homme de 27 ans.Du côté de l'opposition municipale, Rudolph Granier, conseiller LR de Paris élu dans le XVIIIe arrondissement, pourfend le "bétonnage à outrance" d'un "spot de deal" où il est "encore compliqué de se balader"."C'est un quartier magnifique, en devenir, qui connaît encore des difficultés", tempère Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, notamment en charge de l'urbanisme. "Ce sera un quartier en dynamique dans à peine cinq ans."Selon lui, Chapelle International connaîtra dans les prochains mois "trois gros accélérateurs": le campus Condorcet, qui regroupera plusieurs établissements d'enseignement supérieur; l'Arena, futur site des Jeux olympiques 2024; et la rénovation de l'axe qui mène au centre de la capitale, avec l'aménagement d'une piste cyclable pérenne.Face à un square que les enfants du quartier commencent à s'approprier, Valérie Grévin loue un local commercial et un petit logement à l'étage "pour quasi la moitié du prix qu'ailleurs à Paris"."C'est ça au début qui m'a convaincue. Et puis finalement, c'est très agréable de travailler ici, il y a de la vie dans la journée. Le soir, c'est encore un peu triste", raconte Valérie Grévin, qui fabrique dans son atelier des uniformes d'hôtellerie.Pour le maire du XVIIIe, "il y a dans chaque lotissement la partie urbaine et, derrière, l'esprit de quartier, qui prend un peu plus de temps à s'installer". "Ici", assure Eric Lejoindre, "une nouvelle page est entrain de s'écrire".
Il y a 2 ans et 220 jours

Batimat : plus 15% de visiteurs pour l’édition 2022

L’édition Batimat 2022 a attiré plus 15% de visiteurs par rapport à l’édition de 2019 a annoncé Guillaume Loizeaud en clôture de l’événement. Le directeur de la division construction de Batimat a également annoncé la tenue d’un nouvel événement dédié à la rénovation énergétique : Rénodays. La fin de pandémie et le retour au Parc des expositions de Paris Porte de Versailles a fait du bien à Batimat. 1700 exposants, dont 45% de nouveaux venus ont fait le déplacement. En chiffre, le mondial du bâtiment 2022 affiche plus 15% de croissance en nombre de visiteurs par rapport à 2019. « Aucun salon en Europe avec une croissance à deux chiffres, en sortie de pandémie en Europe », s’est félicité Guillaume Loizeaud. Néanmoins, si la forte croissance se confirme pour les visiteurs français +25%, les chiffres sont en baisse de 15% pour les visiteurs internationaux (-15%). Baisse qui s’explique par un contexte sanitaire encore difficile dans certains pays. Un nouvel événement dédié à la rénovation énergétique Face à l’afflux de politiques, comme Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, « les pouvoirs publics ont bien compris », l’importance du secteur en matière de transition écologique, a affirmé Guillaume Loizeaud. Pour la prochaine édition de Batimat, rendez-vous est donné en 2023, du 30 septembre au 3 octobre 2024. Avec cette fois-ci peut-être, une occupation du hall 7. En clôture du salon, Guillaume Loizeaud, a également annoncé la tenue de Rénodays, un nouvel événement dédié à la rénovation énergétique des logements qui se tiendra les 3 et 4 octobre 2024 à Portes de Versailles. Une centaine d’exposants sont attendus.
Il y a 2 ans et 220 jours

Batimat : Les produits que vous avez (peut-être) manqués

Si Batimat a quitté le gigantisme du Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte pour retrouver le parc des expositions de Portes de Versailles, mondial du bâtiment oblige, difficile d’en faire le tour. Pour vous, Batijournal revient sur quelques produits qui vous ont peut-être échappés. Style Inov : Styl’Inov Evolution Style Inov développe un nouveau profil de couverture à joints debout en acier galvanisé laqué pour la couverture/bardage. Le profil est façonné en usine remis directement au couvreur. Par sa conception, le temps de pose est divisé par deux estime l’entreprise. Stylinov Evolution est proposé en 6 coloris. Il affiche des dimensions de 0,5 mm d’épaisseur, de 29 mm de hauteur de joint, de 469 mm d’entraxe des joints. Sa longueur maximale est de 13m. Style Inov a engagé une démarche auprès du CSTB afin d’obtenir une fiche FDES. Le produit a été récompensé par le label SAGERET « ELU INNOVATION du BTP par les professionnels 2022 lors des élections des Produits du BTP 2022. Héméa : Le Club pro Hemea développe Club Pro hemea, une gamme de service pour les professionnels du bâtiment. Objectif : libérer du temps avec un logiciel de devis. L’entreprise assure que l’outil peut libérer entre 5 et 10 heures de temps par mois sur la réalisation des devis. Une base de prix est associée au logiciel qui permet aux professionnels de se positionner par rapport aux prix du marché. La base de données a été nourrie grâce à des audits réalisés auprès de centaines de professionnels. A côté de cela, ont été associés d’autres outils digitaux comme la signature électronique, des notifications d’ouverture qui permettent de voir quand et combien de fois un client a ouvert un devis. Une messagerie a été intégrée directement dans la plateforme afin de faciliter les échanges entre clients et professionnels. Héméa développe également une centrale d’achat de matériaux en ligne. Riou Glass : Store Vision  Riou Glass a développé un vitrage avec store intégré. Le produit est proposé en deux versions, avec lames ou Blackout (store plissé). Le store vision lame peut embarquer au choix, une commande manuelle slide ou à moteur solaire. Il est proposé en blanc, gris métallisé, ou beige. Le store Vision Blackout permet d’occulter complètement la lumière en journée. Il est disponible en commande manuelle par cordon, ou à moteur solaire. Les deux produits apportent également un bénéfice d’un point de vue thermique, solaire, sonore et sécuritaire promet l’entreprise. Alucobond ® Easy fiX  Alucobond a présenté son nouveau système de fixation invisible pour façade ventilée Easy fiX. Afin de garantir une plus grande liberté architecturale, le calepinage des cassettes peut être au choix, horizontal et/ou vertical. Le pliage lui, est réalisé par fraisage directement sur chantier. Cette petite particularité permet également d’assurer un meilleur taux de remplissage des camions à la livraison, et ainsi de réduire les émissions liées au transport indique l’entreprise. Les fixations par pincements sont invisibles et ne nécessitent pas l’ajout de rivets. Ce qui réduit l’épaisseur des cassettes de 31 mm. Edilteco : Politerm® R Produit de la gamme green d’Edilteco, Ploliterm®R est conçu à partir de polystyrène expansé 100% recyclé. Sa matière première est issue des chutes de découpe de bloc de panneaux sur les chaînes de fabrication. Les déchets sont récupérés, broyés et regranulés dans des diamètres de 2 à 5 mm, puis ensachés. Cet agrégat d’isolant est destiné aux mortiers et béton légers thermo-acoustiques pour la réalisation de chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes et remplissage. Il isole et traite thermiquement et acoustiquement les supports.
Il y a 2 ans et 220 jours

Edition Spéciale : le bilan du Mondial du Bâtiment avec son directeur Guillaume Loizeaud

INTERVIEW VIDÉO. Le Mondial du Bâtiment a fermé ses portes ce jeudi 6 octobre, affichant une fréquentation en hausse pour son retour à Paris Expo Porte de Versailles. Son directeur Guillaume Loizeaud dresse un bilan de l'événement.
Il y a 2 ans et 220 jours

Le Mondial du bâtiment 2022 s'achève dans l'euphorie

La manifestation, redevenue parisienne, s'achève sur une hausse de près de 15 % de son visitorat par rapport à l'édition précédente. RX...-Artisans
Il y a 2 ans et 220 jours

Le Mondial du Bâtiment vu par deux étudiants du mastère immobilier durable

BILAN. Le salon touche à sa fin. L'occasion de faire le point avec des visiteurs. La rédaction a reçu sur son plateau deux étudiants du mastère "Immobilier et bâtiment durables" à l'école des Ponts Paris Tech. Regardez la vidéo.
Il y a 2 ans et 220 jours

Audit : étape cruciale pour bien rénover – Bati Journal TV sur Batimat 2022

avec Etienne Duhot, Responsable de projets – Hellio Xavier Bernard, Délégué Régional Paris – Agence Qualité Construction    
Il y a 2 ans et 220 jours

Prix Versailles 2022 : les nommés

Le jury du Prix Versailles 8ème édition a dévoilé le 30 septembre les projets en lice pour les récompenses finales qui seront décernées en fin d’année au Siège de l’Unesco à Paris. Il s’agit de six aéroports, six campus universitaires, six gares de voyageurs et six grands équipements sportifs à l’échelle mondiale. Le Prix Versailles […] L’article Prix Versailles 2022 : les nommés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 221 jours

Déco - Architectures d'Intérieur

Lorsque cette famille parisienne acquiert ce 55 m2 au coeur du 18ème arrondissement, le cahier des charges est simple : redonner une âme à cet appartement, en lui insufflant un aspect contemporain et en créant un espace de couchage supplémentaire.
Il y a 2 ans et 221 jours

Le BTP devrait enregistrer 200.000 emplois supplémentaires d'ici à 2030

MÉTIER. Pour faire face à une pénurie de main d'oeuvre, plusieurs stratégies ont été évoquées par des représentants du secteur au salon Batimat, à Paris. Le BTP pourrait voir ses besoins en collaborateurs exploser ces prochaines années.
Il y a 2 ans et 221 jours

"Diminuer drastiquement l'usage du béton" dans la construction pour sauver le climat

La construction est responsable de près de 40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales selon l'Onu, dont 28% liées à l'utilisation de l'énergie (lumière, chauffage, climatisation), et 11% aux matériaux.Pour Lina Ghotmeh, qui a accordé un entretien à l'AFP avant la conférence des Nations unies sur le climat COP27 de Charm-El-Cheikh en Egypte, la "première étape" pour réduire l'empreinte carbone de la construction est de "conserver l'existant, ne pas démolir" et "travailler sur la rénovation énergétique pour réduire la consommation des bâtiments et les rendre plus bioclimatiques".Mais difficile selon elle d'"arrêter de construire" du neuf vu les besoins en logements: "ce serait comme dire d'arrêter de se nourrir"."Ce qu'il faut, c'est changer notre système de valeur", ajoute Mme Ghotmeh, qui a enseigné à l'université de Yale aux Etats-Unis, copréside une association pour l'architecture en milieu extrême, et vient d'être nommée au conseil d'administration du géant des matériaux Saint Gobain en tant que directrice indépendante.Pour la manufacture de maroquinerie et sellerie d'un grand groupe de luxe qu'elle construit en France, l'architecte a choisi de construire avec de la brique, fabriquée à partir de la terre d'excavation du site, renforçant ainsi l'inertie du bâtiment - sa capacité à stabiliser sa température et réduire ses besoins en énergie-. Pas de matériaux venant du bout du monde. Retour à des techniques ancestrales, associées à de la production d'électricité propre. Et au final un bâtiment "passif" qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. L'inauguration est prévue début 2023.Matériaux bio ou géosourcésPour elle, le défi des constructeurs face au réchauffement est double: réduire les émissions de CO2 et réduire les consommations. "Comment choisir des matériaux produits avec le moins d'impact carbone possible et dessiner une architecture bioclimatique, c'est-à-dire qui a besoin de moins d'énergie?" résume-t-elle. Auquel s'ajoute un troisième: Comment bâtir plus léger avec moins de matière?L'architecte doit très en amont "réfléchir de manière circulaire, se dire que le matériau choisi sera capable un jour de revenir à la terre ou être réutilisé", et privilégier des origines bio ou géosourcées: bois, chanvre, lin ou pierre, et locales."Au Canada, on construit des tours en bois, au Japon aussi, c'est un matériau qui est tout à fait capable d'être utilisé pour des constructions hautes" même en s'adaptant à des réglementations qui "changent constamment" (hauteur, règlements anti-incendies..), dit l'architecte, qui s'apprête à construire une tour en bois à Paris en 2023."Dans ma démarche de projet, je regarde de façon scrupuleuse les étiquettes des matériaux", ajoute-t-elle, en "bannissant" par exemple ceux qui ont "trop de plastique, ou trop de colle", ou des étiquettes "pas assez transparentes" sur les composantes.Beyrouth, terrain "précurseur"Par ailleurs, "il faut diminuer drastiquement l'usage du béton", dit-elle, et réserver son utilisation aux chantiers pour lesquels il restera irremplaçable, par exemple pour les fondations et constructions en zone sismique.Exactement ce qu'elle a fait à Beyrouth, la ville "éventrée", défigurée par la guerre où elle a grandi, et qui a suscité sa vocation de "construire". Sa tour de logements baptisée "stone garden" (jardin de pierre) en béton couvert d'un enduit peigné issu d'un savoir-faire artisanal local, a résisté à l'explosion du port le 4 août 2020.Sans dramatiser, elle envisage Beyrouth, ville "du collapse" (effondrement) comme un possible terrain "précurseur", un "avant-goût" de ce qui pourrait attendre nos sociétés pas encore sevrées de pétrole si elles s'effondraient à leur tour sous l'effet des canicules, sécheresses ou inondations liées au changement climatique. "Est-ce que nos systèmes sont résilients, est ce qu'ils sont capables de se transformer, de changer de systèmes de valeur ?" face aux bouleversements amenés par le réchauffement de la planète, s'inquiète-t-elle.Beyrouth peut aussi être un laboratoire avancé de la transition: "puisqu'il n'y a quasiment plus qu'une heure d'électricité par jour, j'ai vu que tous les bâtiments ont des panneaux solaires maintenant. Il y a une sorte d'indépendance énergétique qui commence à se mettre en place, par force. Est-ce-qu'il faut une catastrophe comme celle du Liban pour faire la transition?"
Il y a 2 ans et 221 jours

Essonne : UXCO Hacker House, une nouvelle résidence étudiante sur le campus universitaire de Paris-Saclay

À Palaiseau (Essonne), une nouvelle résidence étudiante, l’UXCO Hacker House, vient d’ouvrir ses portes sur le campus de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 221 jours

Yvelines : le renouvellement du quartier du Parc à Vernouillet prendra fin d’ici à 2030

Selon le calendrier établi par la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, les aménagements inclus dans le renouvellement urbain du...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 221 jours

Kaufman & Broad revoit à la baisse ses perspectives de croissance des ventes

Entre juin et août - l'exercice du groupe est décalé d'un mois -, Kaufman & Broad a dégagé un bénéfice net de 9,1 millions d'euros, contre 8,9 millions d'euros un an plus tôt, et un chiffre d'affaires de 311,3 millions, contre 283 millions sur un an.Mais sur les neuf premiers mois de son exercice 2022, de décembre 2021 à août 2022, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 885 millions d'euros contre 889 millions sur la même période de l'an passé.Le promoteur immobilier tablait en janvier sur une croissance de 5% de son chiffre d'affaires en 2022, sous réserve d'une "stabilisation de la situation économique et sanitaire".Le marché est cependant "toujours caractérisé par la lenteur d'obtention des permis de construire, alors qu'un durcissement des conditions d'octroi des prêts est constaté pour les particuliers", a indiqué le PDG Nordine Hachemi, cité lundi dans le communiqué de résultat du groupe."A fin août, les réservations nettes de logements en valeur progressent de 5,5% malgré une baisse en volume de 5,5% et l'offre commerciale augmente de 11,6%", a-t-il ajouté.Concernant son vaste projet de bureaux gare d'Austerlitz à Paris, le groupe indique que "le contrat pourrait être mis en vigueur fin 2022 ou au 1er semestre 2023", "en fonction de la décision du Conseil d'État, qui devrait intervenir d'ici la fin du mois d'octobre".Sur l'ensemble de l'exercice 2022, "le chiffre d'affaires devrait progresser d'environ 2%. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d'Ebit devrait être supérieur à 7% et le résultat net part du groupe devrait progresser d'environ 10%", selon le communiqué."Si le contrat sur le réaménagement de la gare d'Austerlitz était mis en vigueur avant la fin de l'exercice courant, le chiffre d'affaires reconnu à l'avancement lié à l'acquisition du terrain s'élèverait à environ 300 millions d'euros", et le résultat d'exploitation "devrait alors être supérieur à 8%", assure le groupe.
Il y a 2 ans et 221 jours

Travaux d’aménagement de la gare de Châtillon-Montrouge sur la future ligne 15 Sud du Grand Paris Express

Les travaux, d’un montant de 34,5 millions d’euros, ont démarré en mai 2022 pour une durée de 42 mois. Ils portent sur le gros œuvre, la réalisation d’escaliers en béton armé et les corps d’états architecturaux et secondaires de la gare, ainsi que sur le clos couvert du bâtiment voyageur en émergence.Conçue par Périphériques Marin+Trottin Architectes, la gare sera composée de cinq niveaux intermédiaires, dont une mezzanine. Elle se distinguera par sa série d’escalators menant du rez-de-chaussée jusqu’aux quais situés à 32 mètres de profondeur, ainsi que par son plafond artistique dans l’atrium. L’oeuvre, créée par l’artiste Laurent Grasso et Périphériques Marin+Trottin Architectes, sera composée de 2 750 lames imprimées en aluminium représentant un ciel.Sur ce chantier, 10% des heures seront effectuées en insertion sociale. Les équipes de Chantiers Modernes Construction mobiliseront également le fonds de dotation de VINCI, Chantiers & Territoires Solidaires, qui soutient des projets associatifs d’intérêt général liés à l’emploi et au lien social sur les communes traversées par des chantiers du Grand Paris Express.Cette nouvelle réalisation confirme l’expertise de Chantiers Modernes Construction dans l’aménagement de gares du Grand Paris Express. Elle s’inscrit dans la continuité des opérations également menées actuellement par Chantiers Modernes Construction, avec les travaux d’aménagement de la gare de Noisy-Champs (Seine Saint-Denis et Seine-et-Marne) sur la future ligne 15 Sud et des trois gares aériennes Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin (Essonne) situées sur le viaduc de la future ligne 18.
Il y a 2 ans et 222 jours

Une propriétaire condamnée à restituer des années de loyer pour logement indigne

La propriétaire devra verser à son locataire, âgé de 66 ans toujours occupant du logement, la somme de 19.463 euros correspondant à quatre années de loyers "indûment payés", a décidé le tribunal judiciaire de Paris dans un jugement rendu le 15 septembre consulté par l'AFP vendredi.La propriétaire devra également payer à son locataire, qui bénéficie d'une pension d'invalidité, 2.000 euros pour préjudice moral en raison des "constatations relatées dans l'arrêté préfectoral faisant état de risques pour la santé", a estimé le juge.Ce "local mansardé" situé dans le XIe arrondissement possède une surface au sol de 9 m2, mais seulement 5 m2 avec une hauteur sous plafond supérieur à 1,80m, détaille un arrêté préfectoral du 18 janvier après une enquête des services de la Ville de Paris.Le minimum légal est de 9 m2, avec une hauteur minimale de 2,2 m."Outre l'exiguïté des lieux rendant le local impropre à l'habitation, l'arrêté préfectoral relève également les éléments d'insalubrité suivants: absence de système de ventilation permanent, absence de moyen de chauffage, refoulement des eaux usées dans la douche lors de l'utilisation du lavabo, sol dégradé", souligne le tribunal.Fin 2021, une fois le bail résilié, la propriétaire avait assigné le sexagénaire en justice pour obtenir son expulsion du bien qu'elle voulait vendre, ainsi que 4.800 euros de loyers impayés.Mais le locataire s'est tourné vers la Fondation Abbé-Pierre, qui a envoyé aux services de la mairie le signalement qui a abouti à l'arrêté préfectoral."C'est une victoire", s'est réjouie Samia Ayed, chargée de mission habitat indigne à la Fondation. Mais elle n'est "pas totale car le monsieur vit encore dans le logement, rien n'oblige la bailleresse à le reloger". "Aucune proposition ne lui a été faite à ce jour", a ajouté la juriste."Quand le logement est indigne, c'est au propriétaire de reloger la personne en question, sinon tous les marchands de sommeil pourraient s'appuyer sur la bonne volonté de la collectivité et continuer leurs activités", a pour sa part commenté l'adjoint au logement de la mairie, Ian Brossat.Le service technique de l'habitat (STH) de la ville reçoit 5.000 signalements par an pour habitat présumé indigne, selon l'élu communiste, pour qui la décision rendue "n'est que justice".
Il y a 2 ans et 222 jours

"Pas grand chose à attendre" de la COP27, selon l'ancien président français François Hollande

"Il n'y a pas grand chose à attendre de la COP qui va se tenir en Egypte" du 6 au 18 novembre à Charm-El-Cheik, "sauf sans doute des financements qui devront être apportés" aux pays émergents et en développement, a déclaré l'ancien président lundi devant des professionnels du bâtiment réunis au salon Batimat à Paris.Ces financement, a-t-il rappelé, devrait être apportés "au nom des pertes et dommages" et de la "compensation des excès de consommation énergétique des pays développés dans le passé"."Est-ce que nous pouvons être optimistes quant à la COP qui va se tenir dans quelques jours? Je ne le crois pas, compte tenu du contexte géopolitique", a-t-il cependant ajouté."La Chine a d'autres préoccupations aujourd'hui que simplement réduire ses émissions de CO2, (...) la Russie, vous imaginez qu'elle ne va pas être un acteur primordial de la négociation, d'autant qu'elle veut vendre du gaz à toute la terre sauf à l'Europe, les Etats-Unis sont beaucoup plus impliqués, notamment l'administration de Joe Biden, mais jusqu'à quand? Il y a des élections qui vont avoir lieu au mois de novembre; si les Républicains obtiennent une majorité au Congrès, il est à craindre qu'il n'y ait pas la même ambition", a jugé M. Hollande."L'Europe est le seul continent qui, pour l'instant, tient bon mais avec des entorses assez graves par rapport aux engagements" pris à Paris, en raison des conséquences de la guerre en Ukraine sur le climat, a-t-il ajouté, citant notamment les centrales au charbon rallumées et les importations massives de gaz GNL.Outre la motivation "très forte" des "opinions publiques" et des jeunes en faveur du climat, M. Hollande a salué celle des "acteurs économiques", notamment du secteur du bâtiment."Ils ne sont pas du tout dans une espèce de frein à l'égard de la décarbonation. Au contraire, ils ont compris que c'était un élément de compétitivité, d'innovation et d'investissement" a-t-il dit, en citant l'utilisation de "modes de construction différents" et de "matériaux sobres".Selon lui, l'industrie du bâtiment "peut à la fois subir un certain nombre de conséquences avec des pertes d'activité si la construction neuve devait fléchir, mais aussi connaître un regain d'activité" avec la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 222 jours

Faut-il cesser le cirque de la construction bois en France ?

Quand il y a de la triche, il n’y a pas de plaisir. Les cartes de la construction en bois en France sont-elles tronquées ? L’empreinte carbone, un truc de dingue ? Collision inopinée de planètes sur des trajectoires opposées. Le 23 septembre 2022, sur le SIBCA – nouveau machin parisien de l’Immobilier Bas Carbone – Guillaume […] L’article Faut-il cesser le cirque de la construction bois en France ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 222 jours

Urbanocène, numéricène et passages piétons

Des dizaines de lapins occupent en permanence le terre-plein de la place de l’Europe à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ainsi commence « La traversée de Bondoufle », dernier livre de Jean Rollin qui relate ses vagabondages sur une bonne partie du tour du Grand Paris. Ce livre ne sert à rien. La description surprend : des lapins sur […] L’article Urbanocène, numéricène et passages piétons est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 222 jours

Rénovation énergétique : accélérer le chantier des copropriétés

Chaudière au gaz dernière génération, nouvelle isolation, renouvellement de la ventilation: les lourds travaux de rénovation ont déjà apporté leurs premiers résultats, un an après la fin du chantier."Nous souhaitions refaire le ravalement, mais nous en avons profité pour opérer une rénovation thermique", déclare Jean-Jacques Lauriaux, le président du conseil syndical de la résidence. "Résultat, nous consommons 60% d'énergie en moins et la performance énergétique de l'immeuble est passée de E à B".Ambition gouvernementale, avec un financement qui a légèrement augmenté dans le projet de budget 2023, la rénovation énergétique est aussi une priorité de la mairie de Paris, qui compte 47.000 copropriétés.Objectif de la ville: rénover 25.000 logements supplémentaires d'ici la fin de la mandature, en multipliant par trois, à hauteur de 58 millions d'euros, les budgets alloués par rapport à la première édition en 2016.Entre un été caniculaire et un contexte de flambée des prix de l'énergie causé par la guerre en Ukraine, "on a été rattrapés par une réalité que certains pensaient réservée à d'autres pays lointains", juge Fatoumata Koné, présidente de l'Agence parisienne du climat (APC) et élue écologiste au Conseil de Paris.Fin août 2022, l'APC avait reçu déjà reçu plus de demandes de nouvelles copropriétés que sur toute l'année 2021.SensibilisationDans sa copropriété, M. Robichez parle d'une concertation "de plusieurs mois" entre membres du conseil syndical, mais des débats "plutôt simples"."On a beaucoup expliqué lors de nos réunions la nécessité de rénover en profondeur les 80 appartements de la résidence", décrit le copropriétaire, la cinquantaine, devant la façade rénovée de sa tour d'habitation."On ne regrette rien: avec cette nouvelle isolation, l'hiver dernier, on a eu moins froid, et cet été, on n'a pas été écrasés par la chaleur".Côté financement, la copropriété a pu bénéficier du dispositif Eco-rénovons Paris, qui encourage les copropriétés privées parisiennes à la rénovation énergétique de leur immeuble."50% du coût total de 1,6 million d'euros pour la copropriété a été financé par cette aide et nos biens ont pris 10 à 15% de valeur immobilière", se réjouit Jean-Gérard Robichez, estimant le reste à charge par propriétaire à 20.000 euros en moyenne.Mais dans certaines copropriétés, les débats sont souvent plus longs, avec des propriétaires plus récalcitrants à l'idée d'engager des sommes importantes, ou moins au fait des aides existantes."Entre le retour sur investissement, de plusieurs dizaines d'années et la crainte de nuisances liées aux travaux, des copropriétaires trouvent encore des raisons de bloquer des projets", analyse Florence Lievyn, responsable des affaires publiques de Sonergia, spécialiste de la rénovation énergétique.La ville de Paris annonce des réunions publiques dans tous les arrondissements à l'automne pour convaincre des copropriétaires de se lancer.Dispositifs pas assez ambitieuxA l'échelle de tout le territoire, les copropriétés représentent 28% des bâtiments et l'État multiplie les initiatives pour accélérer leur rénovation, indispensable pour respecter les objectifs climatiques de la France.Les propriétaires de logements sont désormais obligés d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'ils souhaitent les mettre en vente ou en location.Pour les plus énergivores (étiquetés F et G), il est déjà interdit, depuis le 24 août, d'augmenter les loyers. A partir de 2023, ce sont des interdictions pures et simples de louer qui frapperont, progressivement, les "passoires thermiques".Le dispositif-phare de l'Anah, MaPrimeRénov' Copropriétés, a été lancé en juillet 2021 et permet de subventionner 25% du montant des travaux, à condition que les gains de performance énergétique soient conséquents (35% au moins).Des mesures insuffisantes selon certains spécialistes du secteur."Les aides pour les copropriétés sont trop faibles", regrette Manuel Domergue auprès de l'AFP, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre. "L'État devrait être bien plus ambitieux pour donner de vraies perspectives à long terme, à l'aube d'un hiver critique".Seulement 12.000 logements ont pu bénéficier du mécanisme en 2021, pour un coût d'environ 70 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 222 jours

Méthodes contestables, voire indignes, dans les ENSA ? Témoignage

Fiona Meadows est architecte DPLG depuis plus de trois décennies et enseigne depuis 28 ans à l’ENSA Paris-La Villette. L’enseignante alerte sur la situation préoccupante des ambitions pédagogiques des ENSA au regard des enjeux auxquels seront confrontés les futurs professionnels. Lettre ouverte. Je suis architecte DPLG depuis 1990, lauréate de plusieurs prix et concours, ‘senior […] L’article Méthodes contestables, voire indignes, dans les ENSA ? Témoignage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 222 jours

La parole au CERIB – Bati Journal TV sur Batimat 2022

Christophe Tessier explique les tests de réaction et de résistance au feu, notamment sur les éléments de tunnels tels que ceux du futur Grand-Paris… ou encore sur les matériaux de construction biosourcés : paille, chanvre… avec Christophe Tessier, Directeur du Centre d’essais au feu – CERIB  
Il y a 2 ans et 222 jours

La parole au CERIB – Bati Journal TV sur Batimat 2022

Christophe Tessier explique les tests de réaction et de résistance au feu, notamment sur les éléments de tunnels tels que ceux du futur Grand-Paris… ou encore sur les matériaux de construction biosourcés : paille, chanvre… avec Christophe Tessier, Directeur du Centre d’essais au feu – CERIB   Cet article La parole au CERIB – Bati Journal TV sur Batimat 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 223 jours

François Hollande en ouverture du salon Batimat 2022

La cérémonie d’ouverture du salon Batimat, lundi 3 octobre, a été marquée par l’intervention de l’ancien président de la République, François Hollande. L’occasion pour l’ex-chef de l’État de dresser un bilan de l’Accord de Paris et de revenir sur le rôle de la filière du bâtiment en matière de transition écologique.   L’ancien président de la République François Hollande était plutôt morose lors de la cérémonie d’ouverture du salon Batimat. « Le contexte a bouleversé l’ordonnancement de l’Accord de Paris », a-t-il reconnu. La réduction à marche forcée des émissions des GES a été ralenti par le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sous la mandature de Donald Trump. Puis par la pandémie mondiale, « qui a mis le monde en suspension », par l’inflation, et la guerre en Ukraine, qui ont « entraîné une hausse du coût des énergies », a t-il constaté.   Le secteur du bâtiment : moteur du changement  En conséquence de quoi, les économies mondiales, devant l’urgence de préserver le pouvoir d’achat et les marges des entreprises, ont pris des décisions à contre sens des engagements pris lors de l’Accord de Paris. « Comment respecter nos ambitions, alors qu’il va y avoir des importations d’énergies (fossiles ndlr) et que des pays redémarrent leurs centrales à charbon ? » a questionné François Hollande. « Des logiques courts termes nous ramènent à l’économie d’hier, alors que nous devons penser l’économie de demain », déplore-t-il. Cet environnement particulier doit au contraire conduire à amplifier notre décarbonation selon l’ancien président.   Cette économie de demain, dans le secteur du bâtiment, se traduit (sans grande surprise) par l’utilisation de matériaux, de procédés, et de technologies plus sobres en carbone, certes. Mais selon François Hollande, le bâtiment, comme l’État, doivent aussi se faire les ambassadeurs d’un « vivre différemment ». Selon lui, il ne s’agit pas seulement de remplir les objectifs quantitatifs en termes de logements construits ou rénovés. « C’est aussi, comment va-t-on vivre dans ces nouveaux logements ? C’est une nouvelle organisation de la vie, que l’industrie du bâtiment doit promouvoir ». 
Il y a 2 ans et 223 jours

Batimat : Atlantem mise sur le bois

Avec l’acquisition récente de l’entreprise bretonne MGT, Atlantem renforce son expertise et son offre bois. Une offre présentée au salon Batimat.   A Paris Porte de Versailles, dans les allées du salon Batimat, Atlantem est sur un petit nuage. En témoigne les propos tenus en conférence de presse par Benoît Hennaut, Président du Directoire du Groupe Herige, maison mère d’Atlantem : « Le monde est en train de changer, et ce changement est très favorable pour nos activités puisque beaucoup de budgets de l’État ont été fléchés vers le secteur du bâtiment ».  Signe de cette confiance en l’avenir, le groupe Herige s’est lancé dans une série d’acquisition, parmi lesquelles l’entreprise bretonne MGT Menuiseries bois. Ce rachat « va nous permettre de renforcer notre expertise des métiers du bois ». Un matériau porté par la réglementation environnementale RE2020 qui a le vent en poupe.  Atlantem renforce ses gammes bois  Pour répondre à l’engouement, Atlantem a enrichi sa gamme bois Cocoon en développant une offre baptisée « Patrimoine ». Ladite gamme est présentée comme l’alliance entre « tradition et performance » et « doit répondre aux demandes des sites classés de centre-ville et formulées par les Architectes des Bâtiments de France », indique un communiqué d’Atlantem.  L’offre répondra à des spécificités de projet comme les ouvrants coplanaires au dormant, les gâches entaillées, les volets battants intérieurs, le rejet d’eau ou design de parcloses adaptables… Sur le stand, étaient aussi présentées des solutions pare-flamme et des fenêtres affichant des performances acoustiques jusqu’à 40 dB Ra,Tr.  
Il y a 2 ans et 223 jours

La mairie de Paris renonce à des constructions controversées au pied de la tour Eiffel

Destiné à végétaliser et à piétonniser les abords de la "Dame de fer", le projet OnE, présenté par la maire (PS) de la capitale Anne Hidalgo, suscite depuis des mois les critiques des oppositions municipales et des défenseurs de l'environnement.Il devait notamment entraîner l'abattage d'une vingtaine d'arbres, certains centenaires selon les écologistes. La mairie y a renoncé en mai dernier, après les protestations de plusieurs associations et personnalités.Elle a donc également décidé d'abandonner quatre constructions prévues. "Je vous annonce que nous annulons purement et simplement tout projet de construction au pied de la tour, tout en maintenant le projet paysager", a déclaré M. Grégoire au JDD."La philosophie d'ensemble reste la même", a insisté le premier adjoint chargé de l'urbanisme. 'Nous allons mettre en oeuvre 95% du projet OnE, c'est-à-dire une continuité paysagère du Trocadéro au Champ-de-Mars, fidèle au dessin d'origine, respectueuse du patrimoine, avec moins de voitures et plus de nature"."Nous ne cédons pas à la pression, nous souhaitons juste que notre projet ne soit pas parasité par des polémiques annexes. Disons que nous corrigeons les points irritants", a-t-il ajouté, en précisant que le budget du projet baisserait en conséquence de 107 à 100 millions d'euros."Très bonne nouvelle", a réagi auprès de l'AFP Christine Nedelec, de France nature environnement (FNE) Paris, "mais les permis (de construire) sont toujours d'actualité (...) on attend que les permis soient retirés". "On veut aussi la remise en état du site et sa préservation", a-t-elle ajouté."Satisfaction pour l'heure mais on reste vigilants", a renchéri Thomas Brail, du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), qui s'est félicité auprès de l'AFP de la "cohésion associative qui fait qu'on arrive à gagner".Lundi, les associations opposées au projet avaient manifesté devant les arbres objets d'un sondage sur l'étendue de leurs racines, la mairie voulant vérifier si des constructions étaient encore possibles à proximité.Réunies par Emmanuel Grégoire vendredi, elles avaient de nouveau protesté contre cette méthode, soulignant notamment que le fait de creuser des tranchées à la pioche au niveau des racines pouvait être fatal aux arbres.
Il y a 2 ans et 223 jours

Acheter les murs de son logement mais pas le terrain, le BRS un outil anti-spéculation

Avec 40.000 euros d'apport, Béatrice, professeure d'espagnol de 51 ans, n'avait pas les moyens d'acheter seule un appartement à Pantin (Seine-Saint-Denis). Grâce au BRS, nouveau dispositif d'accession sociale à la propriété, la voilà propriétaire d'un "71 m2 plus 14m2 en soupente" à Pantin, moyennant 220.000 euros et une redevance mensuelle de 175 euros."C'est miraculeux car c'est 50% moins cher que dans le privé. Je n'étais pas obsédée par l'idée d'acheter à tout prix, mais j'avais déjà un loyer de plus de 1.000 euros et je ne voulais pas être locataire à vie sans rien transmettre à mes enfants", poursuit cette mère de deux enfants, qui a emprunté sur 15 ans à raison de 1.200 euros de mensualités.Issu de la loi Alur, le bail réel solidaire suppose l'achat d'un terrain par un organisme foncier solidaire (OFS), un établissement à but non lucratif agréé par l'État. L'OFS revend ensuite le bâti - neuf ou rénové - à un ménage à revenus modestes moyennant le versement d'une redevance pendant la durée du bail, qui peut aller jusqu'à 99 ans. A Paris, une personne seule devra ainsi gagner moins de 33.400 euros par an pour en bénéficier.Pour l'acquérant, l'économie peut atteindre 40%, voire plus, par rapport au privé, selon la fédération des Coop' HLM.A l'issue du bail, le propriétaire ou ses ayants-droits peuvent soit revendre avec une plus-value encadrée soit conserver le logement en signant un nouveau bail long, toujours sous condition de ressources."On n'est pas du tout habitués à ce modèle en France mais la propriété n'est pas fragile du tout, simplement on ne peut pas faire de spéculation. Ca permet de toucher des ménages qui sont totalement exclus de l'accession à la propriété pour qu'ils puissent vivre là où ils en ont besoin", observe Cécile Hagmann, directrice générale de la Coop' Foncière, qui ambitionne de vendre 1.000 logements en BRS en Ile-de-France d'ici 2030.Zone tendueLe dispositif "ne cesse de monter en puissance", assure Tristan Ruiz, du cabinet Adéquation. "On est passé de 2.000 logements mis en vente fin 2021 à 3.300 au premier semestre 2022", observe-t-il, avec un prix de vente moyen "à 2.690 euros/m2". La plupart de ces logements sont situés dans les zones les plus tendues, "historiquement d'abord en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, mais on observe aujourd'hui un recentrage sur l'Ile-de-France et en PACA", précise M. Ruiz.Les collectivités sont particulièrement friandes du dispositif et créent leur propre OFS pour éviter d'exclure les catégories sociales les plus modestes des villes. Le secteur privé se montre lui aussi très intéressé. "Le terrain étant dissocié du bâti à la vente, l'un des risques est d'avoir une spéculation sur le foncier. Il ne faudrait pas que des propriétaires vendent leur terrain plus cher en se disant qu'il trouvera toujours son client dès lors qu'on peut faire un BRS et lisser le prix du foncier sur 80 ans", prévient toutefois Marianne Louis, déléguée générale de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui représente les bailleurs sociaux.Conçu au départ pour répondre aux besoins de logements dans les zones tendues avec une offre de logements neufs, le BRS a également trouvé son utilité dans certaines zones rurales, dans l'ancien.C'est le cas au Pays basque, où l'établissement public foncier local s'est emparé de l'outil pour rénover des logements inoccupés dans les centres-bourgs et y faire revenir des familles qui n'avaient pas les moyens de faire les travaux.Selon Antoine Rousselie, directeur général adjoint du bailleur social marseillais Erilia, le BRS trouve aussi son utilité sur les littoraux "face à la multiplication des résidences secondaires et des locations saisonnières qui évincent les populations locales", même s'il faut selon lui "l'utiliser massivement pour avoir un effet, faute de quoi on risque de déplacer la spéculation sur un autre territoire".
Il y a 2 ans et 223 jours

Paris abandonne des projets de constructions controversés au pied de la tour Eiffel

CONTESTATION. La mairie de Paris a annoncé renoncer à une partie d'un projet qui devait être réalisé au pied de la "Dame de fer". Les opposants se disent "satisfaits" mais restent "vigilants".
Il y a 2 ans et 223 jours

Il n' y aura pas de constructions au pied de la tour Eiffel

Le projet OnE de continuité paysagère du Trocadéro au Champ-de-Mars se fera sans les quatre constructions...-Grand Paris
Il y a 2 ans et 223 jours

La banque BPCE inaugure son siège dans deux nouvelles tours à Paris

Plusieurs étages de chacune des "tours Duo" est et ouest, respectivement 180 et 122 mètres de hauteur, sont dès à présent occupés par des collaborateurs de la banque, qui rassemble les réseaux Banque Populaire, Caisse d'Épargne et la division "global financial services", qui a absorbé les activités de l'ex-filiale Natixis. La tour ouest abrite également un hôtel-restaurant.Les quelque 90.000 mètres carrés de bureaux pourront accueillir à terme 9.000 salariés, expliquait lors d'une visite de presse le président du directoire Laurent Mignon.Mais pas en même temps, puisque les tours asymétriques, en partie penchées, ne disposeront que de 6.000 postes de travail, tous en "flex office" (quand aucun poste de travail n'est attitré à un salarié en particulier, ndlr) à l'exception des salles de marchés et de postes adaptés aux salariés en situation de handicap.L'arrivée dans ce nouvel espace permet au groupe mutualiste, implanté historiquement dans le 13e arrondissement parisien près des gares d'Austerlitz et de Lyon, mais aussi à Charenton-le-Pont, de passer de 28 à 10 le nombre de ses immeubles en Île-de-France.L'ensemble des services concernés déménageront progressivement d'ici le début d'année 2023.Les deux tours, dont la facture s'élève à environ 600 millions d'euros, sont détenues par BPCE Assurances et la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Ivanhoé Cambridge.Les travaux commencés en mars 2017 ont été réalisés par Vinci.Cet ensemble autorisé en 2015 s'inscrit dans une série de tours validées par la majorité municipale de la maire Anne Hidalgo : le palais de justice des Batignolles (17e arrondissement, 160 mètres) ouvert en 2018, la Tour Triangle (15e arrondissement, 180 mètres) prévue pour 2026.L'opposition de droite à Anne Hidalgo, mais aussi ses alliés écologistes, fustigent ces projets, les jugeant peu écologiques, inesthétiques et inadaptés à une ville déjà parmi les plus denses au monde.Cette année, ils ont obligé la mairie à revoir deux projets à la baisse : l'un qui prévoyait la construction de deux nouvelles tours dans le même quartier, l'autre dans le 12e arrondissement (Bercy-Charenton).Et la Tour Triangle fait l'objet d'une information judiciaire par le Parquet national financier pour des soupçons de favoritisme.
Il y a 2 ans et 223 jours

HISTOIRE D'UNE MUTATION - Livre

Monographie consacrée à la Samaritaine, cet ouvrage remonte l'histoire du grand magasin parisien, mais il aborde surtout, avec une grande richesse de documents visuels, l'histoire de la renaissance de cet ensemble urbain après sa fermeture en 2005. Une renaissance, sous la houlette de LVMH propriétaire depuis 2001, qui a transformé les lieux en […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 226 jours

A Paris, les trucs et astuces d'une piscine qui recycle les énergies

Inquiet, un homme demande à l'accueil si la piscine est bien ouverte le vendredi 9 septembre, pendant qu'un groupe scolaire barbote dans le bassin d'apprentissage. "C'est une rentrée compliquée", admet Christophe Gripon, le directeur de la piscine Yvonne-Godard (XXe) à qui "plusieurs dizaines" d'usagers ont demandé depuis lundi si la crise énergétique n'avait pas eu raison de l'établissement flambant neuf.En cause, l'annonce par Vert Marine, gestionnaire privé de piscines publiques pour les collectivités, de la fermeture brutale d'une trentaine de piscines lundi, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'explosion des coûts de l'énergie."Cela a un vrai impact psychologique sur les gens", assure Christophe Gripon. Séchant ses cheveux bruns, Florence Saint-Marcoux confirme : "j'étais à un vernissage hier, tout le monde ne parlait que de cela, demandait: +et toi, tu vas où?+"Cette habitante de l'est parisien, qui se rend à cette piscine quatre fois par semaine, juge la situation "grave". "On pourrait peut-être fermer 20% des piscines, les plus anciennes, les moins performantes" sur le plan énergétique, juge-t-elle.Dans Le Parisien, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra rappelle que "la piscine est un service public essentiel" et que si, les exploitants, privés ou publics, "sont aujourd'hui dans une situation précaire", une enveloppe de 100 millions d'euros de l'Agence nationale du sport a permis, en 2021, à 30 piscines de faire des travaux et réduire leurs consommations moyennes de 40%.A Yvonne-Godard, les factures d'énergie, que M. Gripon estime à 180.000 euros par an, sont à la charge de Récréa, un concurrent de Vert Marine qui exploite le site sous une délégation de service public (DSP) et bénéficie de contrats de fourniture d'énergie bloqués jusqu'en 2023.Équipée du toit au sous-solMais c'est par un ensemble de petits "plus" que le bâtiment, réalisé par un groupement d'entreprises pour un coût de 12 millions d'euros, a reçu le "niveau exceptionnel" du label haute qualité environnementale (HQE).Ainsi des capteurs de présence permettent-ils d'optimiser le recours à la lumière, souligne M. Gripon dont la piscine a pour objectif d'accueillir pas loin de 200.000 visiteurs en 2022.Sur le toit, les 550 m2 de panneaux photovoltaïques produisent 150 mégawatt-heure par an d'électricité utilisée pour la piscine. Exposée à l'est et au sud avec ses baies vitrées, elle est baignée de lumière, ce qui "permet de moins chauffer le bassin", selon Christophe Gripon.Pour éviter une déperdition de chaleur la nuit, des couvertures thermiques recouvrent les bassins. Mais c'est surtout la chaufferie, avec son module de cogénération, qui permet de récupérer la chaleur produite par le gaz.Ce système en sous-sol "va d'abord chauffer le réseau d'eau, qui va alimenter à la fois le bassin et l'air, et le générateur qui tourne en même temps produit de l'électricité", vulgarise Zakaria Hezhaz, le responsable maintenance du site.Des pompes à chaleur permettent d'optimiser la climatisation l'été et, inversement, de déshumidifier l'air l'hiver, via une centrale d'appoint, et "une climatisation condense l'eau récupérée dans un bac tampon pour alimenter les toilettes", explique le technicien.Moitié moins d'eau nécessaireRésultat, selon la mairie : une consommation d'eau réduite de moitié, celle d'énergies réduite de 40% par rapport aux autres piscines parisiennes, et un recours aux énergies renouvelables ou de récupération à hauteur de 31%.Après avoir délégué la construction de ses deux piscines dernier cri, la mairie a débloqué 27,5 millions d'euros pour rénover 6 de ses 42 piscines, afin de faire baisser de 30 à 35% les consommations."C'est l'investissement le plus efficace", se félicite l'adjoint à la construction Jacques Baudrier (PCF), mais "on ne peut pas toutes les rénover en même temps, sinon il n'y aurait plus de piscines pour les Parisiens".
Il y a 2 ans et 226 jours

ECP, ENTREPRISE POUR LA CONSERVATION DU PATRIMOINE

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Il y a 2 ans et 226 jours

Pour une construction circulaire, la FFB Île-de-France signe une charte avec la Métropole

ENGAGEMENT. L'antenne régionale de la Fédération française du bâtiment considère que l'ensemble de la filière a son rôle à jouer dans le déploiement de solutions pour lutter contre le dérèglement climatique. C'est en ce sens qu'une charte a été signée avec la Métropole du Grand Paris.