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Il y a 4 ans et 85 jours

KP1 annonce la nomination de Vincent Linchet à la présidence du groupe

Fort d’un long parcours dans l’industrie et la distribution dans le domaine du BTP, Vincent Linchet a successivement occupé les postes de Directeur Commercial et Marketing chez deux industriels majeurs du secteur CVC (Ariston Thermo et BDR Thermea), puis de Directeur Général de division chez Saint-Gobain (PUM Plastiques, CEDEO-Brossette) ; plus récemment, Vincent Linchet a mené avec succès la relance opérationnelle et stratégique du groupe Abrisud.« Je suis ravi de rejoindre le groupe KP1 qui est sans aucun doute l’une des ETI industrielles les plus remarquables de France, dotée d’une capacité d’innovation et de production impressionnantes, développées depuis plus de 60 ans par des équipes robustes et déterminées. »
Il y a 4 ans et 85 jours

Eurovia déploie sa marque Granulat +

Centre de recyclage SPL à Gennevilliers (92). [©ACPresse] « L’économie circulaire est un enjeu majeur dans l’économie de la construction et de la société. » C’est ainsi que débute la présentation sur le déploiement de Granulat + de Robert Bello, directeur général d’Eurovia France. Au cœur du centre de recyclage SPL à Gennevilliers (92), le directeur rappelle les fondamentaux. « Nous consommons 6 t/habitant/an de matériaux de construction. Ils sont la deuxième ressource la plus consommée après l’eau. Nous devons sortir de l’économie linéaire par les 3R – réduire la consommation de ressources, réutiliser et recycler. » En effet, Eurovia connaît bien le sujet. L’industriel est aussi bien producteur de matériaux que recycleur. « Nous sommes les premiers recycleurs de matériaux de construction et produisons 8 Mt/an de granulats recyclés. Avec nos 260 sites, nous souhaitons doubler ce tonnage de recyclés d’ici 2030. » Le déploiement de Granulat +, qui oscille entre le label et la marque, tombe ainsi à point nommé. Gage de « qualité engagée », l’idée ici est de rendre ses lettres de noblesse aux granulats recyclés, proposer une logistique optimisée en fonction des territoires et valoriser les sites Eurovia. « Nous sommes dans une période de rupture et d’accélération. Nous sommes prêts, mobilisés et taillés pour. » Granulat + s’intéresse aussi bien aux déchets des travaux publics, que de l’enrobé ou du bâtiment. D’ailleurs, l’industriel compte accélérer le développement de la production de granulats recyclés de béton pour le béton. Ancré sur le territoire « Il y a un potentiel énorme dans ce domaine », confirme Christophe Jozon, directeur matériaux d’Eurovia France. Mais ici, tout fonctionne dans une logique de territoire. « Nous sommes capables de tracer tout le process et de nous adapter. La question de la logistique est essentielle. C’est un gain de produire le granulat sur le territoire pour le territoire. Le transport représente deux tiers du taux d’émission de CO2. Granulat + Logistique est aussi un service qui permet à nos clients d’optimiser tout ça. Nous nous devons de trouver les meilleures solutions pour toutes les parties prenantes. » Si un des 260 sites d’Eurovia veut obtenir la labellisation Granulat +, il devra automatiquement être en capacité de recevoir les déchets, trier et vendre des granulats recyclés. Aujourd’hui, 130 sites bénéficient déjà de ce dispositif. « L’objectif est d’arriver à 80 % en 2030. » Avec l’arrivée de la Rep, établie par la loi Agec, Eurovia assure « que nos plates-formes sont là pour répondre à la nouvelle réglementation. »
Il y a 4 ans et 85 jours

Eugène Deleplanque, PDG de Dickson Constant : « accroître notre capacité de production de 80 % à terme »

Eugène Deleplanque, PDG de Dickson Constant, leader mondial de la toile de stores, nous présente le deuxième site de production de l’entreprise en cours de construction à Hordain (Nord). Un investissement de 40 M€ qui était devenu indispensable face à ses ambitions de développement.
Il y a 4 ans et 86 jours

En quoi consiste le soudage industriel ?

Le soudage industriel fait partie des bons à savoir quand vous vous lancez dans une activité professionnelle d’envergure et qui nécessite l’utilisation de machines en tout genre. Le domaine tend de plus en plus à s’automatiser depuis quelques années. Il n’en demeure pas moins qu’une intervention humaine est toujours requise pour mieux gérer les choses. Mais en quoi consiste réellement cette pratique et quelle est son importance ? Le point. Les différentes techniques de soudage industriel Dit simplement, le soudage industriel consiste à fixer des pièces métalliques entre elles sous une certaine température. Désormais, sur procédé de soudage, il existe plusieurs techniques que l’on peut utiliser afin de réussir une telle démarche et gagner non seulement en efficacité, mais aussi en robustesse. En voici quelques-unes. Soudage à l’arc  C’est la technique la plus prisée dorénavant pour le soudage industriel. Et pour cause, elle permet non seulement de gagner du temps et de garantir la qualité de la soudure des différentes pièces. Le principe est simple : souder les plaques de métal en créant un arc électrique. Soudage TIG Surtout utilisé pour le raccordement ou la réparation de tuyaux, le soudage TIG consiste toujours à réaliser un arc, mais cette fois à l’aide de diodes et d’une torche de soudage spécifique. Plus minutieux en effet, il garantit un maximum d’efficacité pour les petites pièces en général. Soudage MIG et MAG C’est la dernière technique de soudage qui est apparue sur le marché. Moderne et tendance, elle est déjà semi-automatique, donc plus simple à réaliser. Elle nécessite toutefois des postes soudures spécifiques, livrés justement avec tous les éléments nécessaires pour la réalisation de l’opération. Dit simplement, dans le soudage MIG et MAG, il s’agit de coller deux pièces métalliques ensemble avec un fil de soudage qui servira aussi d’ajout sur la pièce. De quoi lui assurer un maximum de robustesse. Il peut y avoir plusieurs types de fils à utiliser pour ce genre de procédés : pleins, massifs, ou fourrés. Tout est une question de goût. L’importance du soudage industriel Depuis toujours, le soudage industriel est très prisé. Ce peut être notamment par les simples particuliers pour la réparation ou la construction d’accessoires en métal. Ce peut être aussi par les entreprises qui ont des matériels en métal qui nécessitent un entretien et une réparation minutieuse. Avec ces différentes techniques, il sera possible d’assurer la stabilité et la robustesse de vos créations en métal et d’assurer aussi une longue vie à vos appareils de fabrication et de production. Sans compter que cela peut revenir moins cher de réparer simplement les engins en question que de les remplacer. Désormais, le soudage industriel s’invite dans plusieurs domaines. Ce peut être de la construction immobilière et du BTP ou dans les entreprises en tout genre.  C’est une technique efficace, rapide et facile pour travailler tous les types de métal. Comment procéder ?  Si expliqué ainsi, le soudage industriel semble être facile, ce n’est pas le cas dans la vraie vie.  Il faut respecter certaines normes et connaître les bonnes techniques ainsi que les différents procédés pour garantir la qualité de la prestation, mais surtout ne pas risquer votre sécurité. Un conseil donc : faites appel à un professionnel dans ce domaine pour la réalisation de tous vos projets de soudage industriel. Il n’en manque pas sur le marché. Les experts peuvent se déplacer avec leur poste de soudage. Ou pour gagner du temps et de l’argent en ce sens, vous pouvez aussi engager un soudeur parmi vos salariés et installer un poste de soudage uniquement dédié à vos appareils dans votre siège.
Il y a 4 ans et 86 jours

Damart accroît l’influence de DamartPro

Les technologies de DamartPro assurent une sécurité et un confort aux professionnels. [©DamartPro] Les entreprises du secteur des EPI ont compris que le “workwear”1était un marché de croissance. Damart s’y est ainsi installé. Et cela en complément de son offre de sous-vêtements techniques. Cette activité est articulée autour de 3 gammes : protection anti-froid, anti-chaleur et anti-flamme. Ces vêtements de travail sont utilisés par l’Armée de l’air, les pompiers, la police belge… Ainsi que les professionnels du BTP. Damart s’est engagé depuis quelques années dans une démarche RSE et de recherche et développement. Son objectif est d’augmenter la production de textiles durables à base de fibres recyclées. Et de proposer une offre 100 % éco-conçue d’ici 2025.  Etant une filière de Damart, DamartPro, créée il y a 3 ans, s’appuie sur la cellule de R&D du groupe et propose des solutions innovantes et adaptées pour chaque métier. « Nous développons des réponses thermiques pour chaque besoin métier, ce qui nous distingue des grands groupes de l’équipement professionnel. Nous bénéficions de toute la puissance du groupe Damart », témoigne Loïc Bouquet, directeur du développement chez DamartPro .  L’offre de DamartPro  L’offre de DamartPro est aujourd’hui sur tous les fronts. La gamme de produits de la technologie Thermolactyl permet de protéger l’utilisateur des froids légers comme extrêmes. Cette technologie a d’ailleurs été nommée en 2020 aux Trophées Expo Protection. Elle procure une forte capacité d’isolation thermique, ainsi qu’un effet seconde peau. Nous trouvons ensuite la gamme Océalis qui assure une absorption de l’humidité corporelle et un séchage rapide. Les textiles sont fins et légers et promettent un confort optimal. Pour finir, DamartPro propose aux professionnels une gamme de sous-vêtements. Ces derniers peuvent être portés sous une tenue multi-risques complète. De plus, ils protègent des flammes, ainsi que des charges électrostatiques. Cela grâce à la composition des matières et d’un assemblage innovant. Damart Pro est la seule marque à permettre de trouver ces produits sur autant de canaux : magasins, catalogue et web. 1Vêtement de travail. Charline David
Il y a 4 ans et 86 jours

Uvex dévoile ses gants protecteur et novateur

Uvex lance sa gamme de gants protecteurs et innovants. [©Uvex] L’Allemand Uvex est un spécialiste européen dans l’équipement de protection individuelle. Il équipe de la tête au pied, du casque de protection jusqu’aux chaussures de sécurité. Uvex est présent sur plusieurs marchés, que ce soit celui des sports ou de la construction. Son ambition est de protéger ses clients dans leurs activités. On le retrouve dans 22 pays, à travers 48 filiales. La majorité de la production est réalisée en Allemagne.  Les gants de protection super protecteurs  Uvex lance avec une gamme de gants de protection. Déclinés en 3 modèles, ces gants offrent différents avantages. Déjà, leur protection procure à ses utilisateurs à la fois une sensibilité accrue et un gain de sécurité. Puis, l’effet “seconde peau” permet un total contrôle des mouvements, ainsi qu’un excellent toucher. Cette gamme se démarque aussi par sa respirabilité. Ces EPI utilisent un nouveau tissu innovant, qui optimise le confort. De plus, ces gants sont conçus pour résister aux projections abrasives. Ce qui augmente leur durée de vie. En pleine digitalisation de notre monde, Uvex permet à ses clients l’utilisation des écrans tactiles avec ses gants. Enfin, ces derniers ont été testés au niveau dermatologique. En effet, ils garantissent une tolérance cutanée d’un haut niveau. De surcroît, ils sont certifiés sans accélérateurs, solvants ou substances novices susceptibles de procurer des allergies. Une bonne nouvelle pour les mains des compagnons. 
Il y a 4 ans et 86 jours

PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement et contribue à décarboner le secteur de la construction

PBM Groupe s'engageSpécialiste de la préfabrication d'escaliers en béton, PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement. Grâce à son service Recherche & Développement qui améliore les process de production (recyclage des eaux de lavage, utilisation d'agrégats recyclés...) et à ses partenaires, PBM contribue à décarboner le secteur de la construction. Ainsi, PBM Groupe est fier d'annoncer la signature d'un contrat de partenariat avec Vicat visant la fourniture de ciment bas carbone.Le partenariat Vicat / PBM GroupeLe 13 octobre 2020, Bernard Michel, directeur de production chez PBM, et Didier Fiducia, directeur des ventes ciment chez Vicat, ont validé et signé les termes de ce partenariat. « PBM obtient ainsi l'exclusivité de l'utilisation du ciment Naturat pour la préfabrication des escaliers en béton » précise Bernard Michel. L'enjeu de ce partenariat est de diminuer le bilan carbone de 30% des escaliers en béton avec un ciment bas carbone Naturat CEM IV. Pour Didier Fiducia, « ce partenariat illustre la mobilisation des équipes Vicat aux côtés de nos clients pour décarboner le secteur de la construction ».Le ciment NaturatPBM Groupe utilise dans ses formules béton le ciment Naturat produit par le cimentier français Vicat. Ce ciment bas carbone multiusages est destiné aux travaux courants en neuf et rénovation. Il est composé de pouzzolanes naturelles, des pierres volcaniques issues des volcans d'Auvergne. Produit à Créchy (03), le ciment Naturat utilise des ressources locales afin de réduire l'impact carbone. La composition et le process de fabrication de ce ciment répondent aux exigences de la future réglementation environnementale.
Il y a 4 ans et 86 jours

EAS SOLUTIONS, QUALIFIÉE RGE, OPTIMISE LA RÉNOVATION DE L’ÉCLAIRAGE PROFESSIONNEL

QUALIFIÉE RGE ÉTUDE, EAS SOLUTIONS PROPOSE AUX PROFESSIONNELS UNE OFFRE DE RÉNOVATION D’ÉCLAIRAGE OPTIMISÉE ET CLÉ EN MAIN AVEC DES SOLUTIONS LED ÉLIGIBLES AUX CERTIFICATS D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE Spécialiste de l’éclairage professionnel, EAS SOLUTIONS accompagne ses clients professionnels de l’industrie, de la logistique et du tertiaire dans le choix et l’installation de solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique pour réaliser jusqu’à 90% d’économie d’énergie. En 11 ans, EAS SOLUTIONS a permis à ses clients d’économiser 192 millions de kWh et 68 725 tonnes de C02. Soucieuse d’aller plus loin dans son engagement vis-à-vis des professionnels qui souhaitent rénover l’éclairage de leurs installations, EAS SOLUTIONS propose une offre globale « clé en main », éligible aux Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Les primes générées par les CEE contribuent de manière significative au financement de la rénovation comme le montrent les exemples de projets ci-dessous. COMMENT CETTE OFFRE FONCTIONNE-T-ELLE ? Avec l’obtention de sa qualification RGE Etude (Reconnu Garant de l’Environnement) dans le domaine de l’éclairage, EAS SOLUTIONS effectue l’étude préalable du projet qui dresse l’état des lieux avant et après la rénovation et mentionne notamment les économies d’énergie prévues.  Une fois l’étude acceptée par le client, EAS SOLUTIONS procède à la mise en place des luminaires LED éligibles aux CEE. Grâce au partenariat conclu avec OBJECTIF 54, EAS SOLUTIONS délègue la partie administrative à un spécialiste du domaine qui monte et suit le dossier jusqu’au versement de la prime. L’accompagnement d’OBJECTIF 54 consiste à vérifier les conditions d’éligibilité, évaluer le montant de la prime, déposer le dossier et enfin procéder au versement de la prime que le client bénéficiaire récupère soit en déduction du devis TTC soit par paiement direct.  Le montant de la prime peut être bonifié dans le cadre d’un CPE (Contrat de Performance Energétique), EAS SOLUTIONS s’engageant alors préalablement sur les économies d’énergie à réaliser. EXEMPLE DE PROJET TERTIAIRE : Le projet concerne la rénovation de l’éclairage d’une base logistique dédiée au commerce d’une superficie de 40 000M2. L’étude préalable de dimensionnement menée par EAS SOLUTIONS préconise la mise en place de 534 solutions LED intelligentes de 147 W avec détection de présence et de luminosité. Ce projet clé en main d’un montant de 360 000€ TTC comprend l’installation de luminaires LED dont l’éligibilité aux Certificats d’Economies d’Energie est vérifiée par OBJECTIF 54, prestataire partenaire qui, en l’espèce, estime à 20 000€ TTC le montant de la prime CEE. Prime bonifiée à 65 000€ dans le cadre d’un CPE (Contrat de performance), EAS SOLUTIONS s’engageant préalablement à réaliser 75% d’économie d’énergie chaque année pendant 5 ans. Le retour sur investissement est alors de 2 ans.  EXEMPLE DE PROJET INDUSTRIEL : Le projet concerne la rénovation de l’éclairage de 3 halls d’une superficie de 19 000 M2 dédiés à la production et à l’assemblage de matériel électrique. L’étude préalable de dimensionnement menée par EAS SOLUTIONS préconise la mise en place de 612 solutions LED intelligentes avec détection de présence et de luminosité totalisant une puissance de 60 862W. Ce projet clé en main d’un montant de 300 000€ TTC comprend l’installation de luminaires LED éligibles aux CEE. OBJECTIF 54 estime dans le cas présent à 14 700€ TTC le montant de la prime CEE. Prime qui est bonifiée à 25 700€ dans le cadre d’un CPE (bonification possible jusqu’au 31.12.2021), EAS SOLUTIONS s’engageant préalablement à réaliser 75% d’économie d’énergie chaque année pendant 5 ans. Le retour sur investissement est alors inférieur à 3 ans. . A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr . A propos d’OBJECTIF 54  Depuis 2008, OBJECTIF 54 est spécialisée dans les Certificats d’Economies d’Energie (CEE) et permet aux maîtres d’ouvrage (personnes physiques ou personnes morales) de bénéficier de primes CEE dans le cadre de la réalisation de travaux de rénovation et d’optimisation énergétique de leurs bâtiments ou process. Quel que soit le projet de travaux (petit ou grand), OBJECTIF 54 s’adapte aux besoins de chacun dans le but de diminuer les consommations d’énergies et les émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire, la société met à disposition son réseau national d’installateurs spécialisés sur différents métiers : isolation, thermie, équipement. Ces sociétés intègrent directement dans leurs offres les primes CEE qui sont déduites du coût final des travaux. L’équipe d’OBJECTIF 54 analyse les projets de travaux, vérifie l’éligibilité et estime les montants des primes CEE, étape essentielle pour garantir la viabilité du dossier de demande de CEE, tant sur le plan technique qu’administratif. objectif54.com
Il y a 4 ans et 86 jours

Nouvelle Caméra thermique testo 883 : Une qualité et une gestion automatique des images

La thermographie infrarouge est extrêmement utilisée pour mettre en évidence des échauffements sur des infrastructures électriques en charge, par exemple, et réaliser des actions correctives qui évitent tout arrêt de la production et pertes d’exploitation. Alliant qualité parfaite et gestion automatique des images, la nouvelle caméra thermique testo 883 a été spécialement conçue pour faciliter le travail de contrôle des installations (armoires électriques,…) d’un site par les techniciens de maintenance. Ses fonctions inédites garantissent un travail rapide et fiable. Une qualité d’image parfaite La caméra thermique testo 883 bénéficie d’une résolution infrarouge de 320 x 240 pixels, extensible à 640 x 480 pixels grâce à la technologie testo SuperRésolution intégrée. De plus, la mise au point manuelle assure le contrôle total et des images thermiques nettes. testo SiteRecognition : Plus besoin d’attribuer manuellement les images sur PC ! Les techniciens de maintenance sont tous confrontés à la même difficulté lorsqu’ils réalisent des images thermiques d’une installation : de nombreux objets de mesure semblables donnent des images thermiques similaires. Jusqu’à présent, ils étaient obligés d’investir du temps pour créer des listes ou d’ajouter un commentaire vocal à chaque image thermique individuel afin de pouvoir attribuer les images correctement après une routine d’inspection. La technologie testo SiteRecognition de la nouvelle caméra testo 883 prend désormais en charge l’identification du lieu de mesure, l’enregistrement et la gestion des images thermiques de manière totalement automatique. En évitant les confusions et les erreurs d’évaluation, cette fonction fait gagner du temps au technicien car l’attribution manuelle des images n’est plus nécessaire. Outre la gestion des lieux de mesure avec testo SiteRecognition, le logiciel testo IRSoft permet de réaliser également l’analyse, le traitement et la documentation détaillés des images thermiques. Il est téléchargeable gratuitement sur : www.testo.com/irsoft. Une commande particulièrement intuitive La combinaison intelligente de l’écran tactile et du joystick éprouvé de Testo rend le travail plus efficace et rapide. Toujours connecté pendant le travail L’App testo Thermography offre également de nombreux atouts au technicien : réalisation d’analyses rapides sur site (ajout de points de mesure et/ou de commentaires, détermination de la courbe de température, …) ou intégration des valeurs de mesure de la pince ampèremétrique testo 770-3 dans l’image thermique, utilisation d’un Smartphone ou d’une tablette comme deuxième écran, commande à distance de la caméra thermique, documentation : sélection d’images, saisie des données pertinentes, prévisualisation et envoi du rapport par e-mail. Téléobjectif interchangeable Pour réaliser une thermographie précise des bâtiments ou d’objets éloignés, l’objectif standard 30° x 23° de la caméra thermique testo 883 est remplacable par un téléobjectif 12° x 9°.   Avec une qualité d’image parfaite et une gestion automatique de celles-ci, la nouvelle caméra thermique testo 883, proposée seule ou en kit, constitue une véritable aide efficace pour les techniciens de maintenance d’un site.
Il y a 4 ans et 86 jours

Le constructeur de maisons Hexaom annonce un C.A. en hausse de 4,7% en 2020

Sur l'année, le chiffre d'affaires ressort à 881,3 millions d'euros grâce à la "résilience de l'activité construction de maisons" et "la stratégie de diversification vers de nouveaux segments de l'activité immobilière", selon un communiqué.Hexaom a intégré en année pleine le groupe d'aménagement foncier et de promotion immobilière de logements Claimo et le constructeur de maisons individuelles, promoteur et lotisseur Plaire.Le groupe avait souffert du strict confinement décrété au printemps, au début de la crise sanitaire, de nombreux chantiers se trouvant interrompus le temps de mettre en place les mesures nécessaires.Il avait connu pendant l'été un "fort effet de rattrapage" puis a réalisé "un très bon quatrième trimestre, avec une activité en croissance sur tous ses métiers"."Les prises de commandes de maisons ont continué à croître sur le quatrième trimestre: elles ressortent en augmentation de 3,1% en volume et de 9% en valeur, illustrant également une forte progression du prix de vente moyen", selon le communiqué.Sur l'année, les prises de commandes "démontrent une belle résistance" avec un "retrait limité de 7,5% en volume et 3,4% en valeur par rapport à 2019", selon le groupe qui a réalisé 7.080 ventes au 31 décembre.L'activité rénovation "confirme son dynamisme avec un chiffre d'affaires au quatrième trimestre qui marque un nouveau plus haut historique à 58,1 millions d'euros (+16,7%)".Par ailleurs, 31 programmes de promotion immobilière sont en cours de commercialisation ou de construction, précise Hexaom.Selon le groupe sa production devrait rester "bien orientée en 2021". Mais ces prévisions optimistes ne tiennent pas compte d'une "évolution significative des mesures imposées par la crise sanitaire pouvant entraîner un ralentissement de l'activité".
Il y a 4 ans et 87 jours

Le marché des matériaux de construction poursuit son redressement au quatrième trimestre 2020

Ainsi, après une chute d'activité de -17% sur les six premiers mois de 2020 (CJO), l'indicateur matériaux a regagné +4,5% de juillet à décembre mais l'année se solde par un repli de près de 7% (données provisoires). Les derniers indicateurs suggèrent que, côté bâtiment, l'activité reste soutenue par des carnets de commandes encore étoffés tandis que, côté travaux publics, même si les appels d'offre, notamment de la clientèle publique, tardent encore à se réveiller, les perspectives se redressent lentement ; un contexte qui pourrait alimenter la demande de matériaux au moins sur les premiers mois de 2021.Le rebond n'efface pas le plongeonSelon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle de décembre, l'activité dans le secteur des granulats et du BPE se serait contractée par rapport à novembre, mois plutôt dynamique, mais serait en hausse par rapport à l'an passé. Ainsi, la production de granulats, en repli de -4,5% sur novembre, est supérieure de +1,2% par rapport à décembre 2019 (données CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, l'activité granulats s'est stabilisée à son niveau du troisième trimestre mais affiche encore une progression de +1,3% au regard du quatrième trimestre de 2019. Ainsi, après la chute de -16,3% au premier semestre, l'activité des granulats s'est redressée de +2,6% au second. Sur l'année 2020, la contraction des volumes produits en granulats approche ainsi -7%. Du côté du BPE, les livraisons ont reculé de -5,1% par rapport à novembre mais sont +4% au-dessus de leur niveau de décembre 2019. Au cours des trois derniers mois, l'activité a certes perdu -2,4% par rapport au troisième trimestre mais s'inscrit encore en hausse de +3,8% au regard du dernier trimestre de l'an passé. Le second semestre décrit donc un rebond de +5% après le plongeon de -22,8% observé au premier. Au total sur l'année, les cubages de BPE enregistrent ainsi une baisse de plus de +9%.L'indicateur matériaux confirme ce profil contrasté. Après l'effondrement sur les six premiers mois de 2020 (-17% sur un an, données CJO), le rebond amorcé au troisième trimestre (+7,3%) s'est prolongé au quatrième avec bien moins d'ampleur toutefois (+1,7%). L'activité du panier des matériaux composant l'indicateur pourrait finalement se contracter de -6,7% en 2020.Résilience de la confiance dans le bâtimentEn janvier 2021, selon l'INSEE, l'opinion des entrepreneurs du bâtiment sur leur activité pour les trois prochains mois s'améliore de nouveau après le net rebond constaté en décembre. Bien que le solde d'opinion sur l'activité très récente se soit un peu dégradé, les professionnels du bâtiment restent en revanche très optimistes sur le niveau de leurs carnets de commandes qui affichent plus de 9 mois de réserve d'activité dans le gros œuvre, soit un niveau inchangé en moyenne depuis octobre. Pourtant, les dernières données sur la construction ne sont guère rassurantes. En 2020, le nombre de permis logements fond de 65 800 unités (soit -14,7% pour 381 600 autorisations), tandis que les mises en chantier se contractent de -6,9% (soit 28 200 unités en moins qu'en 2019 pour 376 700 unités au total). Dans les deux cas, le segment du collectif apparaît plus impacté que celui de l'individuel, notamment dans le secteur diffus où les permis progressent de +3,4% sur un an au dernier trimestre. Si, globalement, les chiffres du quatrième trimestre traduisent la poursuite du redressement des permis (+15,8% par rapport au troisième trimestre, CVS-CJO), ceux du mois de décembre sont très décevants avec une nouvelle baisse des autorisations pourtant en redressement continu depuis juillet. Quant aux mises en chantier de logements, elles se replient également entre le troisième et le quatrième trimestre (- 8,5%). Un signal plutôt encourageant se perçoit cependant du côté de la promotion immobilière. En effet, dans l'enquête trimestrielle de janvier 2021 menée par l'INSEE, l'opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs s'améliore et ces derniers sont plus nombreux qu'en octobre à prévoir des mises en chantier au cours des prochains mois.Ce rebond concerne aussi bien les logements destinés à la vente que ceux destinés à la location. Après un resserrement en 2020, les contraintes pesant sur l'octroi des crédits bancaires ont été assouplies début janvier par le Haut Conseil pour la Sécurité Financière - HCSF, offrant sans doute ainsi des marges d'éligibilité à des ménages jusqu'ici écartés du marché par les critères de solvabilité.Enfin, s'agissant des locaux d'activité, la situation est beaucoup plus sombre : le déclin se poursuit au fil des mois tant pour les surfaces autorisées (-14,5% au quatrième trimestre, soit -19,2% sur l'année 2020) que pour les surfaces commencées (-11,9% et -16,3% respectivement). Le marché non résidentiel semble durablement impacté du fait de l'attentisme des donneurs d'ordre, tant publics que privés, et la FFB table désormais pour 2021 sur des surfaces commencées inférieures de 30% à leur niveau moyen de long terme (soit 16,8 millions de m² contre une moyenne de 24 millions).TP : toute petite éclaircieEn janvier 2021, l'opinion des entrepreneurs des travaux publics sur leurs perspectives d'activité pour les trois prochains mois s'améliore légèrement,notamment du côté de la maitrise d'ouvrage privée, même s'il demeure en dessous de sa moyenne de longue période. Si les entreprises constatent une certaine décélération de leur activité récente,elles notent néanmoins un léger frémissement de leurs carnets de commandes, encore jugés peu garnis à ce jour. Le réveil de l'activité reste conditionné par le retour des appels d'offre des collectivités locales, notamment du bloc communal, qui représente près de 40% de la maitrise d'ouvrage des travaux publics. La FNTP souligne ainsi l'urgence du soutien à l'investissement en infrastructures. En effet, selon des travaux menés par l'OFCE*, la forte chute de l'investissement public au premier semestre 2020 (-26%) pourrait se solder par une dépréciation de l'actif existant. Dans un tel contexte, la mise en place rapide du Plan de relance paraît tout aussi indispensable pour sauver l'activité et l'emploi que pour préserver la qualité de service et les exigences de sécurité du patrimoine et des réseaux actuels. Les collectivités sont ainsi les acteurs incontournables pour assurer la territorialisation de cette relance mais, pour l'heure, les chantiers se font attendre.
Il y a 4 ans et 87 jours

Le CSTB'Lab accueille 6 nouvelles start-ups

L'accélérateur de start-ups du CSTB compte à présent 6 nouvelles start-ups, sélectionnées pour le caractère innovant des solutions qu'elles proposent. Le CSTB'Lab les accompagnera dans le développement et la fiabilisation de leurs procédés et leur fera profiter de son écosystème scientifique et technique. Rénovation, réduction des charges énergétiques et réemploi Kocliko propose une nouvelle technologie d'individualisation des frais de chauffage - obligatoire dans 5 millions de logements en chauffage collectif depuis la Loi ELAN - tout en maintenant le confort des usagers. Vitrum Glass est spécialisée dans le verre actif, dit verre intelligent et connecté (verre opacifiant, verre chauffant, verre dynamique), qui permet un confort absolu et une réduction de la consommation énergétique des bâtiments auxquels il est intégré. Co recyclage développe des outils numériques et propose des process innovants pour optimiser le réemploi des mobilier, matériels et matériaux de ses clients (entreprises et administrations), et réduire ainsi leur production de déchets, tout en les valorisant. Qualité des ambiances dans les bâtiments Rubix S&I est une société d'analyse qui - via un portefeuille de dispositifs IoT de micro-capteurs et une plateforme cloud d'analyses – est dédiée à la surveillance des atmosphères intérieure et extérieure, des toxiques, des nuisances, de la sécurité et du bien-être au travail. Hxperience propose la solution logicielle « SMATI », qui permet de répondre aux enjeux de RSE, tout en améliorant la performance opérationnelle et financière de l'entreprise : baisse des consommations d'eau et d'énergie et rationalisation du nombre de mètres carrés loués. Com'In a conçu un réseau de capteurs intelligents installés sur le terrain, qui identifie la nature des nuisances – sonore, vibratoire, atmosphérique– gaz, poussières, mobilité - et en localise la source. Une plateforme analyse les enregistrements et alerte les responsables d'opérations en cas de dépassements des seuils autorisés. En savoir plus : Site Web du CSTB'Lab
Il y a 4 ans et 87 jours

Action Logement et le gouvernement ont décidé d’amplifier les interventions du Groupe

Au terme de discussions menées depuis début décembre avec le ministère du Logement, le ministère de l’Economie, des finances et de la relance, le ministère délégué aux Comptes publics, les Partenaires sociaux d’Action Logement s’engagent sur le fondement d’un constat partagé : la crise a fait émerger de nouvelles priorités en matière de logement. Prenant appui sur les résultats de la Convention quinquennale 2018-2022 et du Plan d’Investissement Volontaire, le Groupe, animé par sa vocation d’utilité sociale, a décidé d’adapter ses interventions au contexte d’urgence. Il renforce son soutien à la reprise économique et à la construction au service de l’attractivité des territoires et de l’emploi. Cet accord avec l’État, qui fera l’objet de la signature d’un avenant à la Convention quinquennale, comprend quatre axes majeurs d’intervention : 1.  Accompagnement de 20 000 salariés accédant à la propriété d’un logement neuf par le versement d’une aide de 10 000 € sous conditions de ressources et de nature de l’acquisition. 2. Soutien supplémentaire à la production de 250 000 logements sociaux et abordables en deux ans pour 1,17 Md€ dont 250 millions d’euros en prêts et 450 millions d’euros en subventions, pour la production de logements abordables. 145 millions d’euros de prêts et 65 millions d’euros de subventions pour financer 14 000 places en résidences et logements pour jeunes actifs et étudiants auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros de subventions pour financer des logements en colocation. 250 millions d’euros en prêts ou subventions, pour financer 2 000 logements et favoriser par des interventions de l’Association Foncière Logement, la mixité sociale en zones détendues dans les quartiers prioritaires de la ville et dans les centres anciens marqués par l’habitat indigne. 3. Sécurisation des parcours et accompagnement des jeunes et des salariés en augmentant le montant de l’enveloppe destinée à l’accompagnement des salariés en difficulté, en plus de la poursuite du versement de l’aide à la prévention des loyers impayés. En étendant le bénéfice de l’aide mobilité de 1 000 €, à tous les jeunes de moins de 25 ans munis d’un bail locatif, entrant en emploi, rémunérés entre 0,3 et 1,1 SMIC. En élargissant la garantie Visale à l’ensemble des salariés du secteur privé et agricole de plus de trente ans, gagnant moins de 1 500 euros nets par mois pour favoriser leur accès à un logement locatif dans le secteur privé. 4. Rénovation Urbaine Mobilisation de 1,4 milliard d’euros supplémentaires pour intensifier les opérations de rénovation urbaine et de mixité sociale portées par l’ANRU dans les quartiers prioritaires de la ville, qui permettra avec la contribution de l’Etat et du mouvement Hlm de porter le montant du NPNRU de 10 à 12 milliards d’euros. Le Gouvernement et les Partenaires sociaux vont désormais entamer des discussions pour poursuivre la modernisation du modèle d’Action Logement et des relations entre l’État et le groupe.
Il y a 4 ans et 90 jours

En consommant moins en 2020, les Français ont aussi moins pollué

"L'empreinte carbone a globalement suivi les mouvements de la consommation en diminuant fortement en avril (-36%) pendant le premier confinement", a déclaré Olivier Simon, chef de la division de la Synthèse conjoncturelle de l'institut national des statistiques.La baisse des émissions liée à une moindre demande des ménages est soit directe, à travers une moindre consommation de carburant pour se déplacer en voiture ou en avion, notamment, ou bien pour se chauffer, soit indirecte à travers les émissions générées pour fabriquer des produits et les transporter sur leur lieu de vente au consommateur final.Ces émissions indirectes des consommateurs, qui peuvent avoir lieu en France ou à l'étranger, représentent plus des trois quarts du total de leur empreinte carbone.Le transport aérien, qui s'est effondré depuis le début de la crise du Covid-19, a contribué à la baisse des émissions de manière disproportionnée par rapport à son poids dans la consommation des ménages.Ainsi, lorsque la consommation était revenue à son niveau d'avant la crise au mois d'août, son empreinte carbone était encore inférieure de 3% à la moyenne de 2019, les transports aériens et les émissions indirectes des carburants (qui sont liées à leur production et à leur acheminement sur le point de vente) représentant l'essentiel de cette baisse.Le deuxième confinement, dont les conditions ont permis de maintenir une activité économique soutenue pour la plupart des secteurs, s'est malgré tout traduit par des émissions des Français en baisse de 20%."Dans le détail, les émissions indirectes liées au transport aérien auraient moins diminué qu'en avril, mais c'est surtout la consommation de biens manufacturés dont la baisse aurait engendré un moindre repli des émissions indirectes qu'au printemps", selon la note de conjoncture l'Insee.En décembre, avec les achats de Noël, la baisse de l'empreinte carbone n'était plus que de 10%.
Il y a 4 ans et 90 jours

EDF lance sa première centrale solaire flottante en France

"Située sur la retenue d'eau de l'usine hydroélectrique de Lazer, la centrale solaire flottante s'étendra sur une surface de 24,5 hectares, couvrant environ les deux tiers de la surface de la retenue d'eau, pour une capacité de production de 20 MW", a détaillé dans un communiqué EDF Renouvelables, filiale d'EDF.Elle doit être mise en service au printemps 2022 et produire l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 12.500 habitants, soit l'équivalent de ce que produit déjà l'usine hydroélectrique.EDF note que ce projet s'inscrit à la fois dans les objectifs de développement du solaire en France et dans son propre "plan solaire". EDF vise à devenir l'un des leaders du secteur en France, avec 30% de parts de marché d'ici 2035.S'il s'agit d'une première pour EDF en France, la centrale ne sera pas la première de ce type dans le pays.La centrale solaire flottante de Piolenc (Vaucluse), exploitée par la société Akuo Energy, avait ainsi commencé à produire en 2019.D'une puissance de 17 MW, elle est installée sur l'eau d'une ancienne carrière.
Il y a 4 ans et 90 jours

Le Groupe ISB investit sur ses sites industriels et logistiques

Pour servir sa marque SILVERWOOD, le Groupe ISB investit 1,45 million d’euros en 2020 dans l’augmentation de ses capacités de production. Il accompagne ses deux activités : la transformation de bois rabotés et le trading de bois bruts, produits de structure et panneaux, dans le but de mieux répondre à ses clients. Le programme d’investissement a représenté le montage d’une ligne de rabotage, opérationnelle sur le 1er semestre 2021 et le montage d’un tunnel autoclave pour augmenter la capacité de traitement des produits sortis d’usine sur le site d’Honfleur. Sur le site de Saint-Malo, le montage d’une ligne de rabotage pour raboter des profils complexes à destination de la finition (peintures, saturateurs). Le Groupe a fortement recruté dans cette période afin d’accompagner l’accroissement de ses capacités de production (environ 30 personnes en 2020). Par ailleurs, un accord d’entreprise a été conclu avec les partenaires sociaux pour travailler la nuit sur les sites de Moult, Honfleur et Nantes sur des périodes définies afin de répondre aux besoins de l’activité du Groupe. La capacité logistique a, en outre, été repensée en centralisant et spécialisant les plateformes nationales de distribution des bois rabotés. Pour sa marque SINBPLA, le Groupe ISB va s’appuyer sur 3 grandes plateformes logistiques portuaires à Honfleur, Nantes et Rochefort pour régionaliser son activité trading. Un plan de stock a été construit pour répondre aux besoins locaux de chaque marché. Ces 3 plateformes s’appuient sur des infrastructures portuaires solides. Le Groupe ISB va d’ailleurs renforcer ses infrastructures pour augmenter ses capacités logistiques avec un investissement de 600 000 euros en 2021. Concrètement, cette évolution logistique représente sur le site d’Honfleur, un nouvel AOT supplémentaire d’une superficie de 20 000 m2 et deux bâtiments légers de 2 500 m2 chacun pour accueillir du stockage. Sur le site de Nantes, le montage d’un bâtiment de 2 500 m2, le doublement de la capacité de traitement classe 2 et l’arrivée d’une nouvelle calibreuse pour les produits de structure. Sur le site de Rochefort, 1 bâtiment de 1 500 m2 pour augmenter la capacité de stockage et d’une piste résinée pour les traitements classe 2. Ce site va également faire l’objet d’un programme d’investissement conséquent sur trois ans ayant pour but de moderniser son outil de production (nouvelles machines), d’équiper ses machines de système de détection/extension d’incendie et de maîtriser plus fortement son empreinte environnementale. Lauréat du plan France Relance, le Groupe a reçu une subvention de l’Etat qui va venir soutenir les investissements déjà lancés dont certains vont permettre de réduire de manière conséquente sa consommation d’énergie. Cette aide, d’un montant de 800 000 euros, devrait également accélérer un projet d’investissement de nouvelles machines dans le but d’élargir son offre de produits de structure bois et des services associés.
Il y a 4 ans et 91 jours

77% des entreprises ont pour objectif de faire revenir leurs collaborateurs au bureau en 2021

Adaptation : peut mieux faire ! L'impact réel de la crise sanitaire sur les entreprises françaises est encore difficile à évaluer. Cependant, 41% des Français estiment que leur société s'est moyennement adaptée à la situation et seulement 28% que cette adaptation est bonne. En quoi les entreprises ont-elles évolué ?46% des personnes interrogées pensent que leur entreprise a fait énormément de progrès et d'aménagements concernant la question du télétravail. Le deuxième volet concerne la communication interne avec 19% de représentativité, juste devant la formation des managers avec 13%. Work in progressAfin de résoudre certaines difficultés issues de la crise sanitaire, de grandes réflexions ont été menées par les entreprises françaises. C'est le cas à 48% de l'adaptation du management. Beaucoup de projets sont également en cours comme le positionnement de l'entreprise à 51%, ainsi que la mise en place de nouveaux modes d'organisation à 55%. En revanche, rien n'a été fait pour adapter les espaces de travail (39%) ou le développement de nouveaux outils (44%). Pas de télétravail en coworkingA l'heure actuelle très peu d'entreprises (seulement 9%) proposent à leurs collaborateurs de télétravailler dans des espaces de coworking à proximité de leur domicile. Et si 24% réfléchissent à ce type de solution, plus de 67% n'envisagent pas du tout cette option. Peu de concertationLes entreprises sont encore dans la gestion active et seulement 17% ont déjà consulté les collaborateurs sur leur souhait d'évolution en ce qui concerne les pratiques de leur travail. Pour 22%, cette concertation aura lieu en 2021 mais 61% ne prévoient pas d'interroger les salariés.Liberté chérie...Laisser totalement le choix aux salariés du télétravail ou du présentiel n'est pas encore pour demain. En effet, 52% des entreprises déclarent qu'elles ne laisseront pas aux collaborateurs le choix de leur lieu de travail. Seulement 15% sont susceptibles d'accorder cette liberté pour du télétravail de 1 ou 2 jours par semaine. La conquête des espaces...Parmi tous les chantiers à venir, la question du réaménagement des espaces de travail est le plus important et nécessite un accompagnement pour 64% des entreprises L'organisation des modes de travail intéresse également 61% des sociétés ainsi que les nouvelles façons de manager à 59%. Quels objectifs pour 2021 ?Contraints ou séduits par le télétravail, faire revenir les collaborateurs au bureau préoccupe les entreprises à plus de 77% ! Le deuxième objectif pour 62% concerne l'amélioration des espaces afin de mieux gérer l'hybridation quasi inévitable du travail : à distance et en présentiel. A la troisième place, 61% des entreprises veulent rassurer leurs équipes sur les enjeux sanitaires. Quid du futur du travail ?Longtemps ignoré ou absent, le télétravail fera maintenant partie intégrante de notre quotidien. C'est un fait largement exprimé par 64% des entreprises qui envisagent une grande proportion de collaborateurs en home office dans le futur. La possibilité de travailler dans différents lieux fait également partie des visions du travail dans l'avenir pour 61% des sociétés ainsi qu'une réduction des surfaces de bureau arrivée à son strict minimum à 57%. MéthodologieEnquête réalisée auprès de 3 908 professionnels répartis sur l'ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 18 au 21 janvier 2021. Profils des personnes interrogées : 41% d'employés, 38% de managers et 21% de dirigeants.Nombre de salariés : Moins de 10 personnes : 28%, entre 10 et 50 personnes : 25%, entre 50 et 100 personnes : 17%, entre 100 et 500 personnes : 15%, entre 500 et 1 000 personnes : 7%, entre 1 000 et 5 000 personnes : 5%, plus de 5 000 personnes : 3%.Répartition des secteurs d'activités concernés : Assistanat, Administration : 6% / BTP, Chantier, Bureau d'études : 6% / Commerce, Marketing, Vente : 17% / Conseil : 8% / Direction générale, Direction centre de profits : 5% / Informatique, Télécoms : 17% / Restauration, Tourisme, Hôtellerie, Loisirs : 14% / Santé, Social, Service à la personne : 9% / Production, Maintenance : 1% / Environnement, Aménagement : 1% / Distribution, Magasin : 5% / Gestion, Finance, RH, Comptabilité, Audit : 6% / Métallurgie, Mécanique, Aéronautique : 1% / Logistique, Achat, Stock, Transport : 3%, Agri-Agro - Agriculture, Viticulture, Pêche : 1%. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 4 ans et 91 jours

Le cimentier Vicat crée une filiale de traitement des déchets

Cette filiale, appelée Circulère, a été officiellement lancée le 1er janvier avec l'objectif "d'apporter des solutions concrètes aux entreprises (...) pour la valorisation de leurs déchets", explique Vicat dans un communiqué.Circulère emploie une douzaine de personnes et compte deux implantations, exploitées en collaboration avec le groupe Serfim: Terenvie dans le Rhône, spécialisée dans la dépollution des friches industrielles, et Bioval en Savoie, dédiée à la production de combustibles solides de récupération."L'hybridation entre activité industrielle et fournisseur de service permet de consolider l'expertise du groupe", a déclaré le directeur général de Circulère, Stéphane Rutkowsi, cité dans le communiqué.Vicat souligne qu'en 2019 l'utilisation de combustibles et de matières de substitution a permis de valoriser près de 450.000 tonnes de déchets dans ses cinq cimenteries françaises, contribuant à ses objectifs de réduction des émissions de CO².
Il y a 4 ans et 92 jours

Hager Group investit plus de 70 millions d’euros en Alsace

Les travaux de construction du nouveau centre logistique de 27.500m² à Reichstett sont achevés, le bâtiment est prêt à être équipé. En parallèle, la construction d'une nouvelle ligne de fabrication de relais sur le site d'Obernai avance à grands pas.Livraison du nouveau centre logistique internationalPour soutenir ses ambitions de croissance en Europe et acquérir de nouveaux clients, Hager Group adapte son offre logistique. La nouvelle plateforme logistique dans la zone d’activité « Ecoparc Rhénan » à Reichstett sera gérée par le groupe et assurera la livraison des commandes vers l’export (hors France) et le réapprovisionnement des autres entrepôts européens.Démarrée en été 2019, la construction du bâtiment de 27.500 m² est désormais terminée. La livraison est prévue pour le 18 décembre 2020. L'installation de 10 systèmes d'automatisation est déjà en cours et la nouvelle plateforme est sur le point d'être entièrement équipée, pour un démarrage prévu en deux phases l'année prochaine. En mai 2021 seront lancés le stockage et l'expédition des produits surdimensionnés. Fin septembre 2021, débuteront les activités logistiques pour les produits de protection modulaire, comme les disjoncteurs.À l'occasion de la finalisation des travaux du nouvel entrepôt, Daniel Hager, président du directoire de Hager Group, explique : « Le développement de notre réseau logistique est une étape importante pour poursuivre notre croissance. L'ambition est de répondre aux nouvelles attentes du marché et des clients ainsi que d'adapter notre organisation logistique aux évolutions futures ».Cette nouvelle installation représente le plus grand centre logistique de Hager Group et un investissement de de plusieurs dizaines de millions d'euros Une centaine d'employés du groupe y travailleront. L'ensemble de la plateforme permettra de stocker 30.000 références. Jusqu'à 40 camions entreront et sortiront chaque jour, afin de livrer les clients à travers le monde. Cet investissement sur la zone de Reichstett sera suivi par d’autres, toujours dans la logistique, en France et en Allemagne, dans les trois prochaines années. Hager Groupa ainsi signé en septembre 2020 un contrat de location pour une installation logistique à Hammersbach, dans le land de Hesse, près de Hanau, en Allemagne.Nouvelle ligne de fabrication de relais à ObernaiDans le cadre de l’augmentation de ses capacités de production, Hager Group poursuit également ses investissements sur le site industriel d’Obernai, dédié à la production d’appareillage modulaire pour la protection des lignes électriques et des personnes. Les travaux de construction d’une nouvelle ligne de montage de relais de 1 400m² ont débuté durant l’été 2019. Aujourd’hui, le rez-de-chaussée est terminé et l’installation des premiers équipements est en cours. La mise en service est prévue pour l’automne 2021. Cet investissement porte sur la construction du futur bâtiment, mais aussi et surtout sur l’acquisition de nouvelles machines-outils et de nouveaux équipements. Le nouveau bâtiment abritera à la fois la nouvelle ligne de fabrication et des bureaux.« En ces temps d'innovation technologique rapide et d'intensification de la concurrence, ces investissements constituent une étape importante dans la croissance du groupe ; pour devenir une entreprise familiale indépendante qui façonne le monde électrique de demain pour rendre la vie des habitants de notre planète plus sûre, plus agréable et plus respectueuse de l’environnement », ajoute Daniel Hager.
Il y a 4 ans et 92 jours

Ghent Aggregates : « Notre développement s’inscrit dans le durable »

Jonathan Kesteleyn est le directeur général de Ghent Aggregates. [©Ghent Aggregates] Ghent Aggregates a été créée en 2014. Aujourd’hui, de quelles infrastructures disposez-vous ? Nous disposons de deux sites. Le premier où nous avons commencé avec quelque 6 500 m² et un nouveau terrain de 9 900 m². Nous sommes situés dans le port maritime de Gand, en Belgique. Avec un embranchement direct sur les principaux axes routiers, fluviaux et maritimes. Quels sont les marchés sur lesquels vous intervenez ? Les produits sont spécifiques par domaine d’activité et secteurs géographiques. Nous livrons à la fois des centrales BPE pour les bétons esthétiques et les postes d’enrobés pour les enrobés de couleur. Mais aussi des usines qui cherchent des minéraux spécifiques contenant de la CaCO3, de l’aluminium ou des teneurs en SiO2 élevées. Au niveau géographique, notre marché couvre la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Nous avons noué nos premiers contacts en Lituanie. Et nous avons déjà exporté vers La Réunion et Israël. Pouvez-vous nous résumer les gammes de granulats que vous proposez ? Granulats calcaires de toutes les couleurs, porphyres, grès, mais aussi granulats siliceux, silico-calcaires, pouzzolanes, granites, dolomies… Nous couvrons une très grande gamme de productions européennes et internationales. Depuis les enrochements jusqu’aux granulats fins. Par quel biais vos produits sont-ils distribués en France ? Dans le domaine des aménagements extérieurs, nous avons des négociants avec qui nous travaillons déjà.  Mais nous souhaitons encore nous développer. Dans le secteur des bétons, les liens sont directs avec les producteurs et les services qualité. Afin de cibler au mieux les besoins et d’y répondre au plus juste, aussi bien sur les aspects qualitatifs que logistique. Nous avions déjà échangé autour du chantier du centre culturel De Spil, à Rœselare. Vous aviez alors été force de proposition dans la constitution des formulations. Est-ce que l’aide au choix et à la composition des formules de béton est au cœur de votre stratégie commerciale ? Le fait de bien appréhender les besoins du client, tout comme le produit fini et d’avoir une connaissance approfondie des matériaux nous permet de répondre au mieux. Formulation et composition, mais aussi recomposition des matériaux sur différentes couleurs ou granulométries, nous veillons à tous ces aspects. Notre dernier investissement, un crible à deux niveaux, nous permet de corriger et d’améliorer des produits à la demande. Par exemple, une production n’offre que la granulométrie 8/16, le client souhaite du 12/16, c’est désormais possible. Nous trouvons des solutions en fonction des besoins. Le Royaume-Uni est l’un de vos marchés. Redoutez-vous le Brexit ? Comme le Brexit vient à peine d’être défini et que les douanes s’organisent encore, c’est assez pénible. Dans un premier temps, il faudra trouver les bonnes procédures pour reprendre de manière rapide les exportations. De plus, nous nous organisons déjà pour devenir déclarant douanier agréé, pour gagner du temps. Et pour mieux se positionner sur le marché, en épargnant les tracasseries administratives à nos clients. Quelles sont vos pistes de développement pour le futur ? Est-il possible de continuer d’innover lorsque l’on produit des granulats ?  Certainement ! Aujourd’hui, nous nous retrouvons avec une vieille industrie, à l’image plutôt négative. Notre développement s’inscrit dans le durable : transport par voie d’eau, stockage intermédiaire, optimisation de la logistique.  Mais aussi développement de produits finis, avec nos granulats, qui contribueront à l’amélioration des problèmes environnementaux. Notre deuxième phase d’extension commence dès 2021.
Il y a 4 ans et 92 jours

Béton Solutions Mobiles accélère son développement

Béton Solutions Mobiles compte bien accélérer son développement. [©BSM] InnovaFonds et Capza Expansion entrent dans le capital de Béton Solutions Mobiles (BSM). Une façon pour l’industriel aux toupies fuchsia d’accélérer sa croissance et de poursuivre son développement dans un contexte sanitaire et économique plus que tendu. Ce nouvel investissement, qui comprend divers montages financiers, permettra à BSM de miser sur l’expansion de ses moyens de production et sur son offre produits. Cette opération permet ainsi à l’industriel de bénéficier d’un apport de 70 M€. Dont plus de 30 M€ sont dédiés à des investissements à concrétiser sur 12 mois. Ceux-ci sont déjà matérialisés en 2020, par l’ouverture de trois centrales à béton. De nouvelles entrées au capital En 2020, BSM a réalisé un chiffre d’affaires de 110 M€. Avec ce programme d’investissements, l’industriel ambitionne d’atteindre les 200 M€ d’ici 3 à 4 ans. En effet, depuis 5 ans, le groupe affiche une croissance annuelle de 50 % ! En grande partie, grâce à ses 14 centrales fixes et à ses 9 centrales mobiles, alimentant pour la plupart les chantiers de l’Ile-de-France. Mais aussi, à l’étendue de son offre “béton”, notamment bas carbone. Un axe d’évolution majeur dans ce plan d’investissement, tout comme celui d’arriver à une trentaine de centrales. « Béton Solutions Mobiles est bien positionné pour gagner des parts de marché sur un secteur en croissance, porté par l’essor du Grand Paris, mais aussi en province », explique Philippe Tibère-Inglesse, fondateur et président de BSM. Vers plus de béton bas carbone Par ailleurs, BSM emploie 150 collaborateurs et pourrait en compter 200  fin 2021. La société détient 18 % des parts du marché francilien et est le premier fournisseur du Grand Paris Express. Ce marché représente 20 à 25 % de son chiffre d’affaires. D’ailleurs, à ce jour, BSM est le 4e producteur régional de BPE en France et le 1er indépendant d’Ile-de-France [Lire notre article à ce sujet]. Pour information, Entrepreneur Invest, investisseur de première date continuera de conserver une part significative du capital de BSM.
Il y a 4 ans et 93 jours

Économie circulaire : comment Eurovia compte accélérer

MATÉRIAUX. Le groupe Eurovia déploie une marque dédiée à l'économie circulaire sur la moitié de ses centres de recyclage, comprenant tous ceux qui trient, valorisent et vendent des granulats recyclés. La filiale de Vinci nourrit de fortes ambitions, espérant doubler d'ici à 2030 sa production de matériaux recyclés.
Il y a 4 ans et 93 jours

LafargeHolcim croît en France et en Italie

LafargeHolcim vient de reprendre 24 centrales à béton Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. [©Cemex] LafargeHolcim a annoncé l’acquisition simultanée d’Edile Commercial, en Italie, et le rachat de l’outil industriel de Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. Ces deux transactions concernent, en premier lieu, des unités de production de béton prêt à l’emploi. Pour ce qui est de Cemex, l’accord signé voit la cession de 24 centrales à béton et d’une carrière. Toutefois, Cemex conserve ses activités situées dans la métropole lyonnaise… L’industriel prévoit de finaliser la transaction d’ici début avril, une fois les conditions de clôture remplies. Et précise que « le produit de cette transaction sera affecté dans des projets de croissance sur des marchés clefs… » Côté italien, Edile Commerciale apporte à LafargeHolcim 11 centrales à béton, toutes situées sur le secteur de Milan. Ainsi, ce sont 35 unités de production de BPE qui viennent enrichir le parc des équipements du groupe franco-suisse.  Le béton vert EcoPact Ainsi, ces opérations renforcent la position de LafargeHolcim dans deux des zones les plus dynamiques et les plus attractives d’Europe. Des acquisitions complémentaires qui s’ajoutent à 8 initiatives similaires réalisées en 2020…  Ceci, en Australie, au Canada, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Suisse. « Je suis enthousiasmé par les perspectives de croissance à venir avec Edile Commerciale et Cemex Rhône-Alpes,souligne Jan Jenisch, directeur général de LafargeHolcim. Ces deux acquisitions s’inscrivent dans notre stratégie de croissance […]. Elles confirment notre ambition de revitaliser des villes de premier plan comme Milan et Lyon. Et notre vision de faire de l’Europe une région zéro net carbone d’ici 2050. Pour être un partenaire clef dans ce voyage, nous avons lancé le béton vert EcoPact l’année dernière. Je m’engage à assurer son déploiement rapide dans le monde entier. Cette année, nous avons une occasion unique d’accélérer la transition vers la construction durable. Ceci, avec une vague sans précédent de plans de relance gouvernementaux, axés sur les infrastructures, avec l’Europe en tête. »
Il y a 4 ans et 93 jours

La filière bois présente son « Plan Ambition Bois-Construction 2030 »

Cette règlementation doit permettre au secteur du bâtiment, qui compte parmi les plus émissifs du pays, de prendre sa part à la décarbonation de l'économie. Dans ce cadre, les professionnels alertent sur le fait qu'un arbitrage qui consisterait à renoncer ou affaiblir l'ACV dynamique serait catastrophique. En effet, si l'ACV dynamique, pilier incontournable de la RE2020, devenait facultative (renvoyée à un label) et non réglementaire en 2021, pour n'être ensuite qu'hypothétiquement reconsidérée en 2024, alors la France ne tiendrait pas ses engagements pris lors des Accords de Paris pour le secteur du bâtiment.Consciente de l'enjeu historique auquel doit impérativement répondre la RE2020, la Filière Bois Construction se mobilise pour apporter sa contribution à l'effort collectif nécessaire à la décarbonation de la construction française. C'est pourquoi les acteurs de la forêt et du bois-construction s'engagent aujourd'hui solennellement auprès des élus, du Gouvernement et de leurs partenaires en lançant le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 ».Ils prennent 10 engagements concrets pour faciliter la transition du secteur du bâtiment vers la neutralité carbone, du renouvellement des arbres à la fin du cycle de vie du bois de construction. Ces engagements stratégiques portent sur la formation, l'emploi, l'investissement, la recherche et le développement, le développement de l'offre en bois français, l'implantation dans les territoires, la mixité des matériaux, la gestion durable de la forêt, la réduction des coûts et enfin le recyclage du bois en fin de vie.La filière bois construction, convaincue que l'enjeu de la décarbonation réunira l'ensemble des métiers de la construction autour d'une vision durable et circulaire de la vie du bâtiment, démontre ainsi qu'elle sera au rendez-vous de la RE2020 et apportera tout son concours à l'avènement d'un secteur de la construction exemplaire. La mixité assumée des solutions constructives et des matériaux ainsi qu'une accélération des mises en chantier dès que l'incertitude sur les arbitrages de la RE2020 sera levée, profiteront économiquement à l'ensemble de la construction. Pour la seule filière bois, ce marché de la construction mixte représente déjà plus de 10 milliards d'euros de valeur ajoutée créée annuellement et 205 000 emplois directs sur les marchés finaux de la construction durable et bas carbone.Le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 » : une réponse à la RE 2020La RE2020 doit permettre au secteur du bâtiment d'accélérer sa transition vers la neutralité carbone et de participer à l'effort collectif de décarbonation complète de l'économie. Cette transition et cet objectif ambitieux constituent un remarquable accélérateur d'innovation et de mixité des matériaux, synonyme de valeur ajoutée supplémentaire pour les métiers et l'économie de la construction.L'enjeu est de taille pour le secteur du bâtiment, toujours régi par une norme antérieure aux Accords de Paris sur le Climat – la RT2012 - et frappé par la crise sanitaire et économique. La réussite de cette transition passe donc à travers la RE2020 par l'innovation et une mixité accrue des matériaux. Dans ce contexte la part du bois et des matériaux bio-sourcés est inévitablement appelée à rapidement s'accroitre.10 engagements pour accélérer la transition écologiqueAucun matériau n'est aussi vertueux que le bois et les matériaux biosourcés pour réduire rapidement et durablement l'empreinte carbone du bâtiment. Le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 » témoigne de la capacité de la filière bois-construction à répondre à la hausse de l'utilisation des matériaux bois et biosourcés. Il rassemble ses 10 engagements pour accompagner l'ensemble des professionnels de la construction dans la transition qui s'annonce :Former : « Nous nous engageons à accompagner, dans l'acte de construire, les opérateurs de la famille des bâtisseurs en lien avec les organismes de formation. Nous nous engageons également dans un effort de formation continue de nos professionnels, de l'amont à l'aval. »Développer l'emploi : « Nous nous engageons, en augmentant nos capacités de production, à développer l'emploi et à produire de la valeur ajoutée. »Mobiliser les volumes : « Nous nous engageons à favoriser les investissements liés au développement des usines de première et de deuxième transformation vers des produits mixtes, combinant le bois à d'autres matériaux, afin de répondre aux exigences du marché en termes de volume. »Investir en recherche et développement : « Nous nous engageons vers un effort constant en matière de recherche et développement, allant de l'ingénierie à la conception de produits et systèmes constructifs novateurs, afin de favoriser l'essor des marchés de la construction bois et biosourcée. »Développer l'offre en bois français : « Nous nous engageons à favoriser la construction de logements bas-carbone avec une priorité donnée au bois français. »Soutenir l'économie des territoires : « Nous nous engageons à développer des acteurs industriels de référence et des capacités de transformation au cœur des territoires français. »Favoriser la mixité des matériaux : « Nous nous engageons à relever le défi de l'accroissement de la mixité des matériaux auprès des entreprises de la construction, forts de tous les acquis des programmes démonstrateurs menés depuis plusieurs années. »Planter et replanter : « Nous nous engageons à maintenir un effort constant afin de garantir le renouvellement de la forêt française. »Réduire les coûts : « Nous nous engageons à maintenir un effort constant afin de massifier l'utilisation du bois et investir dans des outils de production pour diminuer les coûts. »Recycler le bois en fin de vie : « Nous nous engageons à investir dans les usines biomasse et à optimiser l'utilisation des produits bois en fin de vie. »
Il y a 4 ans et 93 jours

Granudem : « Par ricochet, nous sommes concernés par la RE 2020 »

Stéphane Poullard est le gérant de l’entreprise Granudem. [©ACPresse] Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste le concept de Granudem ? Nous avons travaillé à produire des granulats recyclés, faciles à réutiliser dans des productions différentes et issus d’apports hétérogènes. Nos produits sont utilisés par les préfabricants, les BPE, les artisans ou des particuliers. Point important : l’utilisation de nos granulats recyclés ne change pas les habitudes de travail. L’enjeu essentiel est d’obtenir un produit homogène ? Nous avons un process qui permet d’assurer l’homogénéité des matériaux. La plupart de nos apports viennent de nos démolitions. Les matériaux sont alors déferraillés, concassés, lavés, puis l’on sépare les boues. Enfin pour obtenir des granulats, nous criblons le tout, le sable est lui obtenu par un cyclonage. Lors de ce dernier process, les matériaux de moindre qualité sont éliminés pour nous permettre d’obtenir, in fine, des sables qui vont de 63 µm à 4 mm. Nous effectuons aussi un travail sur la forme du granulat, pour augmenter sa résistance et son absorption. Le process est normé depuis cette année. Vous travaillez notamment avec l’industriel du béton Spurghin Leonhart. Est-ce par proximité géographique ? Pour le moment, notre zone de chalandise se limite aux alentours de Chartres. Spurghin Leonhart a travaillé sur le chantier du Onze, dans la même ville, chantier auquel nous avons collaboré aussi. A l’issue des travaux, l’industriel est revenu vers nous pour pérenniser nos liens. Aujourd’hui, nous avons une semi-remorque qui part chaque jour vers son usine. Nous sommes autour de 4 000 t livrées sur un an. Spurghin Leonhart incorpore 15 % de granulats Granudem dans leurs formulations. Un pourcentage limité par notre propre capacité de production, l’installation est prévue pour 40 t/h, mais nous sommes plus à 200 t/semaine. Nous allons passer à un taux d’incorporation de 20 % en début d’année prochaine. Il vous faut réfléchir à un nouvel outil industriel ? Oui, il nous faut passer à un niveau supérieur. Nous allons changer de site, je l’espère dans l’année, afin de doubler nos installations. A l’heure actuelle, notre site ne nous permet pas d’augmenter la production. Et encore moins d’élargir notre gamme. Par exemple, nous ne pouvons que produire du béton avec 100 % de granulats recyclés, ce qui n’est pas normé. Avec un nouveau site et un nouveau process, nous pourrons avoir des bétons entrant dans la norme. Nous pourrons aussi élargir le panel de nos apports. Nous avons aussi entamé des discussions avec des industriels qui sont intéressés par notre brevet. L’idée est d’avoir des franchisés que nous accompagnons dans la mise en place de leur business, en utilisant notre concept. Mais ce processus prend du temps. Faire accepter les granulats recyclés est aussi un processus assez long… Au début, on nous prenait pour des extra-terrestres. Mais au fil de nos collaborations, les professionnels ont pris conscience que cela marchait. Nos clients deviennent nos meilleurs promoteurs. Et puis, nous avons désormais le soutien de la métropole de Chartres, puisqu’il est inscrit dans leur PCAET1 que chaque chantier public de bâtiment doit incorporer une part de granulats recyclés. Nous avançons… Pourtant, l’économie de ressource n’est pas une notion présente dans la RE 2020. Avez-vous l’impression d’être soutenu par l’Etat ? La RE 2020 ne parle que d’économie de CO2. Pourtant, nous travaillons en circuit court, sans production de nouvelle matière, c’est de l’économie de carbone indirecte. Mais la RE 2020 met en avant des systèmes vertueux. Par ricochet, nous sommes concernés. Il est aussi compliqué de convaincre des politiques et des entrepreneurs de viser une croissance économique avec moins de production… Nous avons lancé ce concept, parce que nous y croyions, sans aide gouvernementale. Nous sommes sans doute des précurseurs, mais je veux faire comprendre à tous que l’on peut faire du business avec du recyclage ou des solutions vertueuses. La croissance verte est possible. Nous en sommes un très bon exemple. 1PCAET : Plan climat-air énergie territorial.
Il y a 4 ans et 93 jours

Economie circulaire : Eurovia monte en puissance

En vue de doubler sa production de matériaux recyclés, la filiale du groupe Vinci déploie Granulat +. Une marque qui regroupe l’ensemble de ses sites français engagés dans la collecte, le traçage et le recyclage des déchets minéraux issus de la construction.
Il y a 4 ans et 93 jours

Etude Ademe : les clés pour atteindre une rénovation performante

L’ADEME a étudié les conditions techniques permettant la rénovation des maisons individuelles au niveau Bâtiment Basse Consommation en moyenne nationale. Ce niveau, fixé par la Stratégie nationale bas carbone, est celui que doit atteindre le parc des maisons individuelles, pour respecter les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050. La tendance actuelle des ménages français, analysée dans l’enquête TREMI pour la période 2016-2017, montre que 75% des travaux de rénovation en maisons individuelles n’ont pas permis de changer de classe de DPE. Il y a donc un enjeu majeur à accélérer le rythme des rénovations plus performantes. L’étude s’attache à définir les conditions techniques pour qu’une rénovation puisse être performante. Elle précise le nombre d’étapes maximum ainsi que les risques d’impasses techniques en cas de rénovation partielle. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan de relance et du renforcement des dispositifs d’aide « MaPrimeRenov’ » et « Coup de POUCE CEE » vers les rénovations performantes diminuant à minima de 55% les consommations énergétiques. Les principaux constats de l’étude Pour les maisons individuelles datant d’avant 1982, un parcours de rénovation performante comprend nécessairement 6 postes de travaux : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage/Eau Chaude Sanitaire. L’étude pointe que la réalisation de travaux de rénovation énergétique, non coordonnés, peut conduire à des impasses techniques incompatibles avec une rénovation performante. L’étude montre aussi que l’ordonnancement des travaux est crucial pour le bon fonctionnement des systèmes de production de chauffage. La première étape doit préférentiellement viser les travaux d’isolation et de ventilation, pour éviter des pathologies et un surdimensionnement des systèmes de chauffage, grevant la performance des systèmes de production de chauffage. La rénovation performante doit privilégier les énergies renouvelables (EnR) pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (poêle à bois, chaudières bois, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire). Le système de chauffage choisi doit posséder un bon rendement, y compris à basse puissance puisque les besoins sont fortement réduits dans une rénovation performante. Elle doit veiller à assurer le confort et la santé des habitants en se prémunissant des conséquences d’une mauvaise ventilation, de ponts thermiques et de condensations qui peuvent provoquer le développement de moisissures et de pathologies diverses. Elle gagne pour cela à être réalisée en une seule étape et au maximum en deux ou trois grandes étapes cohérentes afin de traiter des interfaces et interactions entre postes de travaux. Elle exige d’être coordonnée par un pilote (maître d’oeuvre ou architecte, groupement d’entreprise, contractant général). Les travaux de rénovation de qualité et pensés dans leur ensemble méritent donc d’être encouragés via des aides financières attractives pour les travaux et leur conception et pilotage. Les récentes évolutions de MaPrimeRénov’ et des « coup de pouce » des Certificats d’économie d’énergie décidées dans le cadre du Plan de relance vont dans ce sens. https://www.ademe.fr/renovation-performante-etapes   Visuel : Pertes de chaleur d’une maison d’avant 1974 non isolée. Source : Guide Isoler sa maison de l’ADEME.
Il y a 4 ans et 93 jours

Saint-Gobain diminue ses émissions de CO2

En 2020, Saint-Gobain a diminué de plus de 20 % à 30 % ses émissions de CO2 pour la fabrication en France du verre plat pour le bâtiment. Ces résultats sont le fruit de multiples actions mises en place pour réduire les émissions de CO2 sur toute la durée de vie du verre : l’amélioration des outils de fabrication pour réduire leur consommation énergétique, la réintroduction dans les fours des chutes de coupe de production ou des vitrages collectés sur les chantiers de rénovation ou de déconstruction, ou encore une implantation régionale très forte en France pour limiter le nombre de kilomètres parcourus par les matériaux. Autant d’actions concrètes qui permettent aujourd’hui à Saint-Gobain de proposer du verre de 4 mm d’épaisseur à moins de 10 kg de CO2 éq. /m2, une valeur qui pourrait devenir la nouvelle référence pour les bâtiments. Par ailleurs, le groupe vient de publier 44 nouvelles FDES sur la base INIES qui viennent démontrer l’impact positif de ses actions sur l’empreinte carbone de ses produits. Photo : Saint-Gobain – Iris LEBRUN
Il y a 4 ans et 93 jours

Vicat créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire

Vicat a créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire : CIRCULère. Elle permet d’apporter des solutions concrètes aux entreprises des territoires pour la valorisation de leurs déchets. Cette entité emploie une douzaine de collaborateurs (ingénieurs et scientifiques), elle compte deux plateformes de traitement des déchets en collaboration avec le groupe Serfim : Terenvie, dépollution des friches industrielles (69) et Bioval, production de combustibles solides de récupération (73). Cette filière est née d’une double ambition : accompagner l’élimination des énergies fossiles carbonées et importées dans les cimenteries du groupe Vicat et contribuer au développement économique des territoires, principalement dans les régions où l’entreprise est implantée (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand Est et Grand Paris). Elle s’articule autour de 3 axes : la valorisation des terres excavées (dépollution des sols), le recyclage des matériaux issus de la déconstruction et la substitution des combustibles fossiles par des combustibles secondaires (pneux broyés, CSR…), avec pour ambition d’atteindre 0% d’énergie fossile dans le processus cimentier en France d’ici à 2025. En 2019, l’utilisation de combustibles et matières de substitution a permis de valoriser près de 450 kt de déchets dans les 5 cimenteries françaises du Groupe et d’éviter la consommation de plus de 625 kt de charbon. Cette démarche contribue également aux objectifs de réduction des émissions de CO2 du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 94 jours

Huawei : construction d’une usine de production à Brumath

Le géant chinois des télécommunications Huawei vient de présenter officiellement la construction de sa première usine hors de Chine.
Il y a 4 ans et 94 jours

Smac cède sa production de lanterneaux à Kingspan

Smac cède ses activités de lanterneaux, à savoir Skydôme et Essemes Services, des divisions d’Axter, à la société Kingspan.
Il y a 4 ans et 94 jours

Engie et Neoen dévoilent un gros projet solaire en Gironde

Le projet, baptisé Horizeo, doit s'implanter sur la commune de Saucats. Il prévoit "un parc photovoltaïque d'une puissance d'un gigawatt, pour une production d'électricité équivalente à la consommation annuelle de plus de 600.000 personnes", détaillent les deux entreprises du secteur énergétique dans un communiqué commun.Autour du parc sont aussi prévus des batteries de stockage d'électricité, une unité de production d'hydrogène vert, un centre de données et une surface associant agriculture et production d'électricité solaire.Le projet s'étend sur une surface boisée d'environ 1.000 hectares et supposera par conséquent une "autorisation de défrichement". Les entreprises s'engagent toutefois à "des boisements compensateurs supérieurs à la surface concernée".La Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé d'organiser un débat public sur Horizeo.Outre sa taille, le projet se distingue également par son modèle économique. L'électricité d'origine solaire serait en effet revendue dans le cadre de contrats de gré à gré et non via les appels d'offres publiques, avec les subventions attachées."Horizeo est un projet d'envergure qui entend démontrer qu'il est possible d'accélérer la transition énergétique en France en proposant directement à des entreprises une énergie renouvelable compétitive", a souligné Paul-François Croisille, directeur général adjoint de Neoen, cité dans le communiqué.
Il y a 4 ans et 94 jours

Capremib : Etre encore plus réactif

Clément Blanc, directeur général de Capremib-Cibetec : « Nous sommes de plus en plus engagés sur la voie du bas carbone ». [©ACPresse] Pour Capremib, l’année 2020 a été celle des grandes évolutions. Et le programme a été chargé. Entre l’intégration du BIM, la mise en service d’une centrale à béton dédiée aux Bfup et la signature d’un partenariat avec HGCT, les changements s’annoncent profonds. « La préfabrication, c’est un puzzle pour les chantiers. » Ainsi Clément Blanc, directeur général de Capremib et Cibetec, définit-il le travail de l’industrie du béton. Aussi et malgré le développement du BIM, les plans fournis par les entreprises ne sont pas toujours exploitables en usine de préfabrication. « Les bureaux d’études réalisent le dimensionnement des pièces et non des dessins exploitables en atelier. Les clients ne sont pas des spécialistes de la préfabrication, d’où des décalages entre leurs besoins et nos impératifs techniques. » A vrai dire, les contraintes de la préfabrication ne sont pas intégrées au BIM. C’est pour combler ce manque que Capremib vient d’adopter le BIM au sein de son bureau d’études. « Nous serons pleinement opérationnels dès le début de l’année 2021 », confirme Clément Blanc. Trois postes sont, d’ores et déjà, équipés du logiciel Tekla Structures de Trimble. « A présent, nous sommes en mesure de recevoir les plans BIM de nos client. Et de leur proposer des solutions plus lisibles. La visualisation 3D est aussi très utile pour bien comprendre les pièces en préfabrication. » Une centrale dédiée aux Bfup Surtout, Tekla Structures va faciliter le travail de Capremib autour des plans BIM, que l’industriel pourra compléter à loisir selon ses propres impératifs. Et sans devoir repartir de zéro. La division Cibetec, spécialiste des bétons architectoniques, profitera de la technologie BIM du bureau d’études Capremib. De même que les projets clients non encore développés en BIM. Et puis, cette technologie permettra d’aller plus loin. Comme d’indiquer le bilan carbone des pièces préfabriquées directement dans les données BIM. « Le délai est notre meilleur allié, reprend Clément Blanc. La préfabrication est un travail en temps masqué pour le chantier. Avec le BIM, nous sommes en mesure d’être encore plus réactifs. » L’autre porte d’entrée vers une meilleure réactivité se situe dans l’atelier. Là, Capremib vient d’inaugurer une nouvelle centrale à béton, installée dans un bâtiment neuf et isolé de 250 m2. « Cet équipement est dédié à la production de Bfup et de bétons fibrés. C’est une centrale d’ingénierie qui nous permettra aussi de tester de nouvelles formules, de réaliser des bétons spéciaux en petites quantités. » Un partenariat avec HGCT L’installation s’articule autour d’un malaxeur conique Kniele, d’une capacité de 1 500 l. C’est BSC qui en a assuré la fourniture, mais aussi la conception et la construction de la centrale à béton dans son ensemble. Côté matériaux, Capremib a opté pour le BSI du groupe Eiffage. Outre l’intégration du Bfup dans ses process de production, Capremib a signé un accord avec l’industriel du ciment Hoffmann Green Cement Technologies. L’objectif ici est de permettre une accélération vers la transition écologique, tout en luttant contre la mauvaise image du béton auprès des non-initiés… « Avec HGCT, nous pensons aller plus vite, car ils sont en pointe sur ces sujets », insiste Clément Blanc. Capremib a signé pour la fourniture du ciment décarboné H-UKR, même s’il n’est pas encore “qualifié” génie civil. « C’est un premier pas dans ce sens, pour eux comme pour nous. » Aussi, les premières utilisations de ce ciment se feront dans les écrans acoustiques. Des petits ouvrages d’art, à leur niveau…, qui intéressent les collectivités. Alors proposer des éléments plus vertueux vis-à-vis de l’environnement, réduits en carbone, permet de se démarquer face à la concurrence. « Ce choix de l’H-UKR, c’est aussi un moyen efficace pour mettre au défi les autres industriels du ciment », conclut Clément Blanc.
Il y a 4 ans et 96 jours

Stonart – Aerolithys : Se développer avec une technologie méconnue

Jackie Fronteau, fondateur de Stonart. [©Stonart] Lancé au début de l’année, le béton mousse Aerolithys s’installe petit à petit en France. L’objectif de Stonart, dépositaire de la marque dans l’Hexagone : faire connaître une technologie qui a déjà fait ses preuves dans d’autres pays. Créé en 2006 par Jackie et Didier Fronteau, Stonart se développe dans la décoration et la rénovation de façade avec l’application d’enduits Décopierre. Basée à Saint-Herblain (44), l’entreprise rayonne sur la Bretagne et le Pays de la Loire. Fort de cette activité pérenne, Stonart se lance un nouveau défi. « Depuis plusieurs années, l’activité des enduits tourne bien. Je voulais diversifier et donner un nouvel élan à l’entreprise », explique Jackie Fronteau. C’est dans cette trajectoire que la marque Aerolithys, spécialisée dans le béton mousse, voit le jour en France. « La technologie est déjà bien installée et connaît un fort succès aux Etats-Unis et dans plusieurs pays européens. Les projections du marché mondial de béton mousse sont à la hausse. En France, la technique, bien que déjà connue des majors du BTP, n’a jamais été exploitée malgré un potentiel évident. » C’est à la suite d’une rencontre avec l’Italien Isoltech, concepteur de machines et d’agents moussants pour la production de béton mousse, que Stonart se lance dans l’aventure. Et devient le distributeur exclusif pour la France. Ici, l’avantage est qu’Aerolithys est doté non seulement d’un savoir-faire propre, mais aussi de process industriels. Faible densité, isolant et auto-compactant Le béton mousse Aerolithys est composé de 80 % d’air. Il épouse les formes dans lesquelles il est coulé. [©Stonart] « L’intérêt est là, il y a un gros potentiel de marchés. Nous visons ceux des chapes de ravoirage et de l’isolation sous dallage, reprend Jackie Fronteau. Dans le monde du béton allégé, la seule alternative actuellement sur le marché est le béton de polystyrène. Mais ces billes présentent de nombreux inconvénients pour les centrales à béton et pour les applicateurs. Sans parler de l’empreinte carbone et de la difficulté de recyclage. Cette technique appartiendra bientôt au passé et le béton mousse apparaît comme une meilleure alternative ». L’industriel se concentre aussi sur le marché des remblais techniques. « Aux Etats-Unis, le béton mousse est utilisé pour combler les vides à l’arrière des voussoirs, des murs de soutènement, des culées de pont ou encore pour remplir des tranchées en milieu urbain. En France, nous communiquons beaucoup pour expliquer les avantages et bénéfices qu’offre le béton mousse. Des organisations, comme le Cerema ont bien compris l’intérêt du produit et nous avons déjà réalisé plusieurs chantiers avec des entreprises. » Les atouts du béton mousse reposent sur sa légèreté, ses capacités auto-compactantes et ses performances d’isolation. « Ce matériau demande moins de ressources, puisqu’il est composé de 80 % d’air. Aerolithys est facile à mettre en œuvre et épouse les espaces dans lesquels il est coulé. En termes de fabrication, nous avons une unité mobile de 32 t, qui intègre une trémie de stockage et un turbo-malaxeur. » L’intérêt de cette technique repose aussi sur ce process de fabrication. Il limite le transport de matières premières. Une configuration qui se prête bien aux chantiers urbains. « L’unité fonctionne comme une centrale à béton. Le système calcule et formule la densité voulue. »
Il y a 4 ans et 96 jours

Béton Solutions Mobiles : « Nous sommes à un tournant dans l’essor de l’entreprise »

« La crise de la Covid-19 nous a fait prendre quelques mois de retard dans notre développement », indique Philippe Tibère-Inglèse, président de BSM. [©ACPresse] Avec quatre nouvelles centrales fixes, en 2020, dont une première dans l’Oise, Béton Solutions Mobiles poursuit son plan de développement. Un programme qui devrait se poursuivre dans le secteur Rhône-Alpes – Méditerranée. Depuis sept ans maintenant, la très communicante Béton Solutions Mobiles tient en haleine le secteur du BPE francilien. Avec ses toupies aux teintes fuchsia et gris anthracite, rehaussées d’une tour Eiffel stylisée, la marque ne passe pas inaperçue. Et d’annoncer le renforcement de son dispositif de production, avec la mise en service de plusieurs centrales fixes. Et ce, « malgré la crise de la Covid-19, qui a généré quelques mois de retard », souligne Philippe Tibère-Inglèse, président de BSM. Pourtant, la poursuite de ce plan de développement à cinq ans a débuté par une fermeture. Celle de l’Ile-Saint-Denis, fief historique de l’entreprise. « Nous avons dû arrêter la 2e centrale qui était installée sur ce site. En effet, la mairie souhaite changer le visage de l’île. Il y a beaucoup de programmes immobiliers, peu compatibles avec la circulation de camions. » Pour autant, l’outil n’a pas disparu des radars. Après une campagne de rénovation, il a commencé une nouvelle vie à Saint-Maximin (60). La première incartade de BSM hors de la limite Nord de l’Ile-de-France… En route vers la Méditerranée « Avec cette implantation, nous pourrons fournir les chantiers du futur Canal Seine Nord. Un axe qui reliera l’Oise au canal Dunkerque-Escaut », détaille Philippe Tibère-Inglèse. Et de poursuivre : « Saint-Maximin est la première d’une série. Nous avons pour objectif d’essaimer sur le secteur Nord de la France, afin de nous diversifier, en termes de typologies de chantiers et de clients. Et d’être présents sur les grands projets à venir. » L’autre axe de développement est un déploiement sur la zone Rhône-Alpes – Méditerranée. Pour l’heure, les choses ont été ralenties par la crise sanitaire. Mais la future entité méridionale a déjà un nom : Béton Rhône Méditerranée. « La situation devrait devenir plus claire vers la fin du premier semestre 2021… » En attendant, c’est au Havre que l’industriel a pris pied, avec deux unités de production : une fixe, à Gonfreville-l’Orcher (76) et une mobile, tournant sur le chantier de l’extension de Port 2000. Là, il a créé l’entité Axe Seine Béton, qui chapeautera, à terme, une petite dizaine de centrales, installées le long de la Seine. « Afin de superviser les déploiements, nous avons intégré Bruno Cloirec. Il assure en particulier les recherches pour répondre à nos besoins de foncier. Nous sommes à un tournant dans le développement de l’entreprise. » Ouvert à toutes les opportunités Au-delà des projets en cours, BSM reste ouvert à toutes les opportunités, dans le BPE comme dans les activités connexes. Aussi bien les secteurs géographiques en conquête, que sur les autres zones métropolitaines. Durant l’année 2020, l’Ile-de-France a profité, pour sa part, de développements ciblés. Pas moins de trois centrales ont été inaugurées. Dans l’ordre d’arrivée, la première est celle de La Courneuve (93). Une unité signée Europ’Equipement s’articulant autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 3 m3. Très vite, le dispositif productif s’est vu renforcé par l’ouverture de la centrale de Limay (78). « Il s’agit de l’ancienne unité mobile installée sur le chantier de la ligne 14 Nord, que nous avons décidé de sédentariser, après une rénovation complète. » Enfin, la dernière centrale à béton en date est implantée au Bourget (93). Là encore, une unité équipée d’un double arbre de 3 m3. Ainsi, aujourd’hui, le parc fixe de BSM se chiffre à treize unités de production, auxquelles s’ajoutent dix unités mobiles installées sur presque autant de chantiers franciliens ou havrais. De quoi permettre de passer le cap symbolique des 1 Mm3 produits en 2020 !
Il y a 4 ans et 96 jours

Enquête autour du béton prêt à l’emploi en France

Lafarge est aujourd’hui le premier producteur de BPE en France, grâce à son réseau de 299 centrales à béton. [©ACPresse] En France, la production globale de béton prêt à l’emploi (BPE) a été de 40,27 Mm3 en 2019. Soit une progression de 0,8 % par rapport à 2018. L’année 2020 s’annonçait sous les meilleurs auspices, mais la pandémie du Covid-19 a mis à terre tous les espoirs. A fin octobre 2020 et malgré les rebonds des mois de juin, août et septembre, le recul était proche des 12 %, soit 30,38 Mm3 produits versus 34,41 Mm3 sur les dix premiers mois de l’année 2019… En ce qui concerne 2021, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir… C’est ce qu’elle a précisé lors de sa conférence de presse du début du mois de décembre dernier. Au mieux, elle anticipe un encéphalogramme plat, soit une production de BPE plafonnant à 36 Mm3. En France, cette production est réalisée en centrales à béton. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) confirme la présence sur le territoire métropolitain de 1 850 unités de production, exploitées par quelque 225 sociétés indépendantes. Un tiers des centrales à béton appartient à des groupes dits nationaux. A savoir : Cemex, Colas, Eqiom, LafargeHolcim, Point.P, Unibéton et Vicat (voir tableau plus bas dans cet article).. Article préparé par Frédéric Gluzicki. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 4 ans et 97 jours

Portés par la crise, éolien et solaire pèseront 50% de l'électricité mondiale en 2050

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. S'il semble toujours difficile de limiter la hausse de la température mondiale, la croissance des énergies renouvelables est particulièrement palpable depuis le début de la crise du Covid, qui aura fait économiser deux années et demi d'émissions polluantes. D'ici la moitié du siècle, aérogénérateurs et panneaux photovoltaïques pourraient représenter la moitié de la production d'électricité planétaire.
Il y a 4 ans et 97 jours

Récession massive pour l'économie française en 2020, mais moins forte que prévu

Le produit intérieur brut (PIB) a plongé de 8,3% en 2020, après une croissance de 1,5% en 2019, selon une première estimation publiée vendredi par l'Insee.C'est un peu mieux que les -9% qu'anticipaient jusqu'ici l'institut et la Banque de France. Et bien moins mauvais que les -11% prévus par le gouvernement, qui jugeait toutefois cette prévision prudente."La France a connu un choc économique sans précédent mais elle a montré aussi une vraie capacité de rebond en fin d'année", a réagi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.L'économie a en effet mieux résisté au deuxième confinement de novembre, avec un PIB en recul de 1,3% au quatrième trimestre, quand le consensus des économistes se situait plutôt autour de -4%."C'est une surprise, alors qu'on a eu au dernier trimestre six semaines de confinement et trois semaines de couvre-feu", réagit Selin Ozyurt, économiste chez Euler Hermes, dans un entretien avec l'AFP.Et cela tient, selon elle, "d'une part à la résilience de l'investissement privé mais surtout public qui a notamment soutenu la construction, et d'autre part au fait que les écoles sont restées ouvertes".Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a aussi salué sur Twitter l'"efficacité des aides mises en place" par le gouvernement.Malgré tout, la France a subi une récession jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale, même si le pays ne fait pas exception, l'épidémie ayant fait dérailler l'ensemble des économies développées."mise sous cloche""L'économie française a connu un choc tout a fait inédit, avec une mise en hibernation d'un certain nombre de secteurs d'activité et la mise sous cloche de la production et de la consommation", résume à l'AFP Emmanuel Jessua, économiste à l'institut Rexecode.Sur l'ensemble de l'année, la consommation des ménages a ainsi reculé de 7,1%, et la production de 8,6%. L'investissement a lui chuté de 9,8%, mais a progressé au dernier trimestre, quand les exportations ont plongé de 16,7% et les importations de 11,6%, la crise qui ayant fortement perturbé les échanges commerciaux.Ces chiffres masquent toutefois une année "en accordéon", selon Emmanuel Jessua, avec une économie rythmée par les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement.Le premier confinement a ainsi fait chuter le PIB de 5,9% au premier trimestre, et encore de 13,7% au deuxième. Puis il a rebondi de 18,5% au troisième trimestre (un chiffre légèrement révisé à la baisse par l'Insee) à la faveur du déconfinement, avant la rechute du dernier trimestre.Ces chiffres globaux cachent aussi le fait que la crise a été très diversement ressentie selon les secteurs d'activité. Certaines branches de l'industrie, ou encore la construction se sont plutôt bien reprises après le premier confinement.En revanche, l'industrie aéronautique, et les activités reposant sur les interactions sociales, comme l'hébergement-restauration, les loisirs, ou encore les services de transports, ont beaucoup souffert, et souffrent encore de la persistance de l'épidémie."Le choc devient de plus en plus concentré", note Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui souligne qu'"au dernier trimestre, la moitié de la perte d'activité se concentre dans des secteurs qui représentent 11% du PIB".Inquiétudes pour début 2021Pour tenter de contenir les effets de la crise sur les faillites et l'emploi, le gouvernement a déployé un arsenal d'aides de plus de 300 milliards d'euros en 2020.Cette mobilisation va se poursuivre cette année, a assuré le gouvernement, car malgré l'arrivée des vaccins, l'aggravation de l'épidémie avec des variants menaçants devrait contraindre l'exécutif à durcir les restrictions.Pour l'économie, "l'enjeu sera l'ouverture ou non des écoles", juge Selin Ozyurt."Le premier semestre 2021 sera encore un peu plombé par le durcissement probable des mesures sanitaires", prévoit Emmanuel Jessua, qui estime peu probable que la France atteigne les 6% de croissance prévus par le gouvernement."Il y a des motifs d'espoir", nuance toutefois Mathieu Plane, pour qui la fin d'année 2020 montre qu'"il y a un apprentissage très fort de la gestion de la crise sanitaire d'un point de vue économique".
Il y a 4 ans et 97 jours

MG Lilienfeld : La centrale, mais “Fabriquée en France”

« Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », indique Valentin Mazzocchi, président de MG Lillienfeld. [©MG Lilienfeld] Le “Fabriqué en France” est un peu la marque de qualité de MG Lilienfeld. Installé en Isère, l’industriel est un incontournable de la centrale à béton. A son actif, quelque 175 unités en service sur l’ensemble du territoire. Depuis bientôt trente ans, l’industriel MG Lilienfeld est un incontournable de la centrale à béton. L’entreprise est née en 1992, à Morestel, en Isère. « En tant que telle, la marque Lilienfeld existait déjà, puisque créée dans l’immédiat après-guerre pour construire, justement, des centrales », confie Valentin Mazzocchi, président de MG Lilienfeld. L’héritage et le savoir-faire sont donc très forts dans l’entreprise. Aujourd’hui, la centrale à béton continue à être le cœur de l’activité, dont le montant s’élève 3,4 M€ en 2020. « En moyenne, nous construisons six unités par an, qu’il s’agisse de centrales sur mesure ou d’installations dites “mobiles”. » Car, c’est là une des spécialités connexes de l’entreprise. La particularité de ces outils : une installation rapide avec un génie civil réduit. Sous 15 j, les premiers bétons sortent du malaxeur. A ce niveau, MG Lilienfeld travaille principalement avec Teka ou OMG Sicoma. « Mais toutes les marques sont accessibles, suivant la demande du client », précise Valentin Mazzocchi. Outre le malaxeur, MG Lilienfeld maîtrise l’ensemble de la production de ses centrales. Le process débute au sein du bureau d’études intégré où opèrent trois ingénieurs qualifiés. « Nous disposons d’un logiciel 3D qui permet de visualiser toutes les subtilités des pièces à produire. » C’est l’humain qui fait la qualité Les études sont réalisées en étroite collaboration avec les clients, afin de répondre au plus juste à leurs attentes. « Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », insiste Valentin Mazzocchi. Avec plus de 3 000 m2 d’atelier, complétés par une vaste zone de stockage extérieur d’une superficie de 2,6 ha, l’industriel dispose de toute la place nécessaire pour effectuer un travail de qualité. « Nous bénéficions d’outils de pointe pour assurer la fabrication, telles notre unité plasma HPI ou nos plieuses de 320 t. » L’atelier intègre aussi une cabine de peinture chauffée et ventilée. Mais surtout, c’est l’humain qui fait la qualité de la production. « Dix-neuf collaborateurs constituent les forces vives de l’entreprise. Ce sont toutes des personnes très qualifiées. Et celles travaillant dans l’atelier assurent aussi bien la fabrication des pièces que leur assemblage sur les unités en cours de fabrication. » Côté sous-ensembles, pour l’essentiel, MG Lilienfeld privilégie les industriels français. « Nous défendons le “Fabriqué en France” et nous mettons aussi en avant notre production locale, au cœur de notre territoire », reprend Valentin Mazzocchi. Cela permet une grande réactivité. Un élément qui caractérise l’entreprise, tant au niveau du montage des unités neuves que de la maintenance en cas de panne. Bien connaître la réglementation en vigueur « Nous avons nos propres équipes de montage. Il n’y a pas de sous-traitance. » Toujours le souci du meilleur service possible et l’écoute du client. Et le SAV, chacun est content lorsqu’il répond présent. Et s’il intervient tout de suite, c’est encore mieux. Des centrales à béton, MG Lilienfeld en comptabilise près de 175 en service sur le territoire national. Et quelques-unes aussi en dehors des frontières. « Nous savons accompagner nos clients à l’international. Nous l’avons déjà fait dans le passé. » Ceci, aussi bien pour installer des unités neuves que dans le cadre de réhabilitations. Une activité complémentaire, dont le chiffre d’affaires est variable d’une année à l’autre. « La rénovation peut être un thème complexe, car elle induit une notion de normes. Il est indispensable de bien connaître la réglementation. En tant que constructeur spécialisé, c’est un sujet que nous maîtrisons sur le bout des doigts », conclut Valentin Mazzocchi.
Il y a 4 ans et 97 jours

Bertrand Bedel, nouveau président du Cerib

Deux vice-présidents ont été également nommés le 26 janvier au conseil d'administration du Cerib : Philippe Gruat, président de la Filière Béton et président de l'École Supérieure des Ingénieurs des Travaux de la Construction (ESITC) de Caen,Laure Hélard, déléguée générale du Syndicat Français de l'Industrie Cimentière (SFIC) et de l'Association Technique de l'Industrie des Liants Hydrauliques (ATILH.) Après une formation bâtiment et génie civil, Bertrand Bedel a commencé sa carrière en qualité de conducteur de travaux chez Cipec puis a créé sa propre entreprise générale de bâtiment. Après deux années au sein du groupe Point P, c'est en 1983 qu'il débute sa carrière dans l'industrie des produits en béton en rejoignant Premat Yonne, qui intégrera en 1989 le groupe Alkern. Pendant 36 ans, il a occupé plusieurs postes au sein du groupe Alkern, puis sa présidence jusqu'en avril 2019, date à laquelle il a rejoint son conseil de surveillance. Le mot de Bertrand Bedel « Ma très longue expérience industrielle dans le secteur des produits en béton, ma présidence de la FIB depuis un an et demi et ma présence depuis neuf ans au conseil d'administration du Cerib sont autant d'atouts pour aborder la présidence d'un Centre, dont je partage de longue date l'engagement au service de l'industrie du béton. Le Cerib est un formidable outil de progrès technique, de performance et d'innovation environnementale, technologique et numérique pour le secteur de la construction, le matériau béton et les produits préfabriqués en béton. Ses 15.000 m2 de laboratoires, ses équipements de pointe, l'expertise de ses 170 collaborateurs lui permettent d'accompagner l'ensemble des parties prenantes de la construction, d'informer et d'apporter un appui technique aux industriels et prescripteurs du marché. Ma feuille de route pour les trois ans à venir s'inscrit en particulier dans la continuité du Contrat d'objectifs et de performance (COP) 2020-2023 signé en février 2020 entre l'État, la FIB et le Cerib pour accompagner l'industrie du béton vers le futur et accélérer les grandes transitions du secteur de la construction. Ce Contrat repose sur des enjeux stratégiques forts, notamment pour :Accompagner les PME/TPE vers l'industrie du futur par le déploiement de la construction numérique et du BIM, et des outils innovants de maîtrise de la production ;Répondre à l'intérêt général des parties prenantes pour la transition écologique et énergétique ;Accélérer la transition vers une économie circulaire dans la construction.Ce Contrat réaffirme l'engagement du Cerib de rendre les services d'intérêt général, de proximité, les plus efficients et appropriés à l'industrie du béton et d'assurer un développement technologique, économique et harmonieux du Centre. C'est en investissant de nouveaux domaines d'avenir que nous pourrons, collectivement, mieux appréhender les défis de la construction de demain, répondre aux intérêts de l'industrie du béton et plus largement aux enjeux des politiques publiques pour la reconquête industrielle en France. C'est là tout le sens de mon engagement aux côtés des équipes compétentes du Cerib et des membres de sa gouvernance, qui, par leur diversité, permettent de croiser des champs d'expertise industrielle, technique, normative, environnementale ou encore universitaire ».Bertrand Bedel, Président du Cerib
Il y a 4 ans et 97 jours

Filière Béton : « Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… »

  Philippe Gruat, président de le Filière Béton. [©Filière Béton] Avec la pandémie, l’année 2020 a été plus que particulière. Comment la Filière Béton a-t-elle traversé cette période ? Il y a eu une très forte baisse de l’activité durant le premier confinement. Mais toutes les industries de la filière ne se sont pas arrêtées. Les carrières et les cimenteries ont continué à tourner. Quant aux établissements de transformation – à savoir les unités de production de BPE et les industriels de la préfabrication -, leur activité dépendait du nombre de personnes disponibles et des niveaux d’automatisation… Toutefois, il y a eu une demande continue de la part de nos clients dès le début du confinement. A l’issue de cette période, nous avons constaté un très fort rattrapage – supérieur aux pronostics les plus optimistes – durant toute la saison estivale ! Cela nous a permis de compenser une partie du retard. Toutefois, le mois d’octobre a marqué le pas. Sans doute lié aux inquiétudes de la seconde vague et aux incertitudes opérationnelles consécutives à des carnets de commandes assez faibles. Le gouvernement a annoncé un vaste plan de relance, dont le BTP devrait largement profiter. L’année 2021 devrait donc être bonne, malgré une situation sanitaire qui perdure ? L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. [©ACPresse] Ce vaste plan est bienvenu, même si c’est la rénovation énergétique qui profite de l’essentiel. Nous ne critiquerons pas cette initiative, Toutefois, nous déplorons que la construction neuve et les travaux publics soient négligés dans ce plan, sachant que le besoin en logements est toujours là. Pourtant, notre offre correspond très bien aux nécessités de densification des villes. Dans ce contexte, la Filière est plutôt pessimiste quant à l’activité sur l’année 2021. Elle s’annonce difficile, sans doute très en retrait, par rapport à 2019, du fait de l’absence d’une volonté politique de faire bouger les lignes, en matière de construction neuve. De plus, le décalage des élections et l’entrée tardive en fonction des nouvelles équipes municipales ont provoqué un trou d’air dans l’activité. A quoi s’ajoute l’arrêt ou la remise en cause pour réexamens de certains projets par les nouveaux élus. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir… D’une manière globale, que représente la Filière Béton aujourd’hui en France et comment se porte-t-elle dans ce contexte sanitaire particulier ? Le chiffre d’affaires annuel de la Filière Béton dans son ensemble représente un montant de 12 Md€ environ. La Filière compte quelque 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites de production en France. Et est à l’origine de 200 000 emplois indirects… Concernant la période actuelle, on ne devrait pas s’en réjouir, mais l’année 2020 pour la Filière Béton devrait s’achever entre – 5 et – 10 %, comparé à 2019. Compte tenu de la situation actuelle, on s’en sort plutôt bien, même si nombre d’industriels ont été touchés par cette crise. Le chômage partiel a permis de plus ou moins bien amortir les choses… Pour 2021, le carnet de commandes des entreprises du BTP nous inquiète beaucoup. Le programme de construction de logements neufs comme de bureaux n’est pas vraiment au rendez-vous. Les travaux publics sont en retrait, situation aggravée par la remise en cause ou le report de certaines opérations du fait de l’arrivée de nouveaux élus à la tête des communes,. Enfin, la crise sanitaire continue à être présente, sans visibilité réelle quant à sa disparition. Dans ce contexte, l’année 2021 s’annonce pour la profession sans doute en retrait par rapport aux résultats de 2019, voire même un cran en dessous de 2020 ! La RE 2020 se pointe à l’horizon… Comment la Filière Béton se prépare-t-elle à ce changement majeur de la réglementation ? Nous nous préparions à cette évolution, via l’expérimentation E+C–, dont nous étions des acteurs motivés ! Mais l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone – à savoir l’Analyse de cycle de vie dynamique simplifiée – est catastrophique. Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… Nous ne voulons tout simplement pas d’une méthode de calcul, ne reposant sur aucun fondement scientifique et qui va créer une véritable distorsion de concurrence entre les matériaux de construction. Même le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique est contre la nouvelle approche dynamique, à l’unanimité ! L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. On parle de l’acier, du béton, de la terre cuite, de la laine de verre ou de roche, pour ne citer qu’eux. A vrai dire, la presque totalité des matériaux couramment utilisés dans la construction. Cela reste une vision “court-termiste” et contraire au principe d’économie circulaire.  C’est ignorer que le béton capte du CO2 tout au long de sa vie en œuvre et même après la démolition. Sans compter qu’il se recycle très bien et en totalité. En parallèle, l’ACV dynamique simplifiée minore les émissions futures, c’est-à-dire celles qui interviendront en fin de cycle. Après 100 ans pour certains construction, donc au-delà de la limite retenue  pour calculer les émissions d’un bâtiment. Une manière de considérer que le CO2 et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! Comme si le défi climatique s’arrêtait au bout d’un siècle. De plus, les matériaux biosourcés, dont parlent le gouvernement ne sont pas ou peu disponibles en France. Ni les forêts, ni les productions agricoles ne sont en mesure de modifier rapidement leur modèle économique pour répondre aux besoins de la construction dans son ensemble. Il faut 30 ans pour créer une forêt dédiée, bien entendu, au mépris de toute biodiversité, car réalisée dans le cadre d’une monoculture intensive. Une usine à arbres, en quelque sorte ! Quant aux industries de transformation, elles n’existent pas en nombre suffisant. Idem pour les entreprises de mise en œuvre. Et nous ne sommes pas certains que les maîtres d’ouvrage soient prêts à construire en biosourcé. Puis, d’assurer l’entretien que cela induit. La Filière Béton propose plutôt une approche multi-critères sur la base du label E+C–, avec un objectif de neutralité carbone à 2050. Donc en poursuivant selon un calendrier annoncé et établi. Et en s’appuyant sur des méthodes de calculs partagés par tous. Il faut rappeler qu’une telle démarche oblige à des investissements très lourds pour les industriels du ciment. La confiance est donc nécessaire. Nous sommes tous prêts à nous battre pour réduire l’impact carbone de nos industriels, mais pas du jour au lendemain. Le bon matériau au bon endroit doit rester la règle de base. Déclencher une guerre entre matériaux est quelque chose de totalement idiot. Et quel intérêt de détruire une filière bien établie ? Surtout en cette période de crise… La baisse du bilan carbone des produits de la construction reste donc un passage obligé ? Nous partageons à 100 % cet objectif. Il existe beaucoup de chemins pour y parvenir. Mais les choses ne doivent pas être faites n’importe comment. La bonne manière de faire demande un plan d’action, du temps et des investissements. Par exemple, le captage du CO2 parle béton, développé dans le cadre du projet FastCarb, est une réalité. De même, les actions réalisées par les industriels du ciment “vert” sont intelligentes. Valoriser et utiliser des co-produits en économie circulaire ne peuvent être qu’encouragés. La Filière Béton en bref La Filière Béton rassemble tous les acteurs de ce secteur d’activité, de l’extraction des matières premières jusqu’aux produits finaux. Ainsi, elle réunit la Fédération de l’industrie du béton (Fib), le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE), l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et l’Union nationale des producteurs des granulats (UNPG). Ces syndicats se sont mis en ordre de marche pour proposer d’une seule et même voix les solutions à même de relever les défis et des enjeux en matière de construction.
Il y a 4 ans et 97 jours

EMCI Group : « Nous avons relancé la centrale compacte Amazon »

A gauche, Thibault Castillo, directeur général d’EMCI Group. A droite, Régis Castillo, le président. [©EMCI Group/ACPresse]. EMCI a procédé à l’intégration d’Acom et Atec, en 2016. Quel est le rôle de ces deux structures aujourd’hui au sein d’EMCI Group ? Thibault Castillo : Aujourd’hui Acom et Atec ont été placées sous la direction de Gilles Grosclaude, qui vient de nous rejoindre. Charge à lui de développer leur périmètre de compétences. Chacune de ces marques chapeaute une activité précise. Acom évolue dans la sphère des centrales mobiles et déplaçables standardisées. Des outils auxquels nous croyons beaucoup. Dans ce cadre, nous avons relancé la centrale Amazon, qui existait déjà chez Acom. De son côté, Atec est dédiée à la diffusion des pièces détachées et de rechange. En parallèle, elle assure la conception de petites centrales sur la base de sous-ensembles et d’équipements standards disponibles sur le marché. Pouvez-vous rappeler ce qu’est EMCI Group aujourd’hui ? Régis Castillo : EMCI est une entreprise née en 1990, dans l’Est de la France. Ainsi, elle fête son 30e anniversaire durant l’année 2020 ! EMCI compte six entités. Comme précisé, Acom et Atec constituent nos deux unités commerciales, qui viennent en appui d’EMCI. Ainsi, tous trois sont en mesure d’engager des affaires à confier à nos ateliers de production. L’historique est situé à Ennery, en Moselle, spécialisé en chaudronnerie et assemblage de grosses pièces. Le deuxième est basé à Chavigny, dans la Vienne. Il intervient en mécanique et en mécano-soudure. Il répond à la dénomination Lacelle EMCI. Enfin, notre dernier atelier – Sibi – est localisé à côté de Szczecin, au Nord-Ouest de la Pologne. Il assure la construction des principaux sous-modules de nos centrales. A cet ensemble technico-commercial s’ajoutent nos deux bureaux d’études : l’un rattaché à Acom/Atec et le principal, installé au Luxembourg. T. C. : Afin de fédérer tous ces marques et ateliers, nous venons de procéder à une harmonisation visuelle des logos, qui reprennent la charte graphique et les couleurs rouge, grise et blanche de celui d’EMCI Group. Il est important que chacun de nos collaborateurs sente son appartenance au groupe, en plus de son attachement à telle ou telle marque. EMCI Group, ce ne sont pas que les centrales à béton. Quelles sont ses autres activités ? Et vos ambitions ? Centrale à béton EMCI Amazon installée sur un site de préfabrication, dans le cadre des travaux du Grand Paris. [©EMCI Group] R. C. : Cette année, nous avons constaté un léger recul de notre chiffre d’affaires. Toutefois, nous ambitionnons un retour à une moyenne à 15 M€ dès 2022… Ceci, via notre activité de construction de centrales, qui pèse plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Vient ensuite le “retrofit”, c’est-à-dire l’entretien et la rénovation d’outils industriels existants, voire leur transfert. Là, nous réalisons 25 % de notre activité. Enfin, EMCI Group intervient dans le domaine des équipements mécanosoudés, tels les passerelles piétonnes ou les aménagements de quais ferroviaires. A ce titre, nous sommes agréés SNCF. Nous lançons aussi une nouvelle activité en 2021 : les équipements pour carrières. Une réponse à la demande de nombreux clients aussi bien présents dans le béton que dans le granulat. A terme, nous visons entre 3 et 5 M€ de chiffre d’affaires. C’est pourquoi nous cherchons dès aujourd’hui à étoffer nos équipes de chargés d’affaires, tout comme techniciens de bureaux d’études… Côté centrales, quelles sont les tendances actuelles ? T. C. : Depuis une grosse année, la demande s’oriente de plus en plus sur des outils plus mobiles, plus compacts. Notre centrale standardisée Amazon y répond. Nous venons d’en installer deux, avec malaxeur de 3 m3, en Ile-de-France. Et une 3e est en préparation pour le Sud de la France. Qu’est-ce qui fait la force d’EMCI Group ? R. C. : Nous avons une double culture de constructeur de centrales à béton sur mesure et standardisées. Notre expertise couvre toutes les étapes de la construction, depuis les esquisses préliminaires jusqu’à l’assemblage in situ. Ceci, en passant par toutes les études techniques et la construction en atelier, tout en assurant le suivi après-vente et l’entretien. Cette démarche impose une très grande flexibilité de nos équipes, donc de l’entreprise. Votre filiale polonaise Sibi vous permet-elle de vous développer sur ce territoire particulier, dans vos domaines de compétence ? R. C. : Jusqu’à présent, nous n’avons pas vraiment cherché à nous développer sur ce pays. En effet, notre offre de centrales fixes sur mesure de fortes capacités n’étaiement pas en phase avec les attentes locales. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer grâce à l’évolution de notre offre. La centrale Amazon, tout comme les petites unités Atec semblent bien ciblées. Aussi, nous nous préparons à partir à la conquête de ce territoire. Le salon ICCX Central Europe, fin juin prochain à Varsovie, pourrait être un bon point de départ, si l’événement a lieu… Nous devons aussi trouver un chargé d’affaires parlant polonais. D’une manière plus large, il n’est pas exclu que nous opérions un développement sur l’Europe centrale. Seul ou avec un partenaire industriel qui pourrait, pourquoi pas, entrer au capital d’EMCI Group ! Propos recueillis par Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 98 jours

Eqiom à l'R du bas carbone

Industrie - L'indicateur de performance environnementale créé par le cimentier souligne le besoin de moderniser l'outil de production.
Il y a 4 ans et 98 jours

La RE 2020 entre avis favorable et critiques structurelles

L’année 2021 sera celle de grands bouleversements, normatifs et réglementaires. La construction devra s’y adapter… [©ACPresse] Après une première concertation sans issue le 12 janvier dernier, le CSCEE1, réuni en plénière, a rendu un avis favorable au projet portant sur la RE 2020, ce mardi 26 janvier 2021. Entre l’envie de faire avancer la construction vers une transition environnementale plus ambitieuse et les oppositions de la profession, l’incertitude planait sur le résultat de cette rencontre. En cause, plusieurs sujets de discorde. Différents syndicats et fédérations contestent la date d’entrée en vigueur de la RE 2020, l’utilisation de l’ACV dynamique simplifiée ou encore les seuils du Bbio. Si l’avis comporte 13 amendements qui reprennent certaines de ces demandes, l’opposition reste forte. Le vote a ainsi recueilli 13 voix favorables, 11 défavorables et 2 abstentions. Sachant que l’avis du conseil reste consultatif, la balle est désormais dans le camp du gouvernement, qui devra tabler sur les recommandations et inquiétudes des professionnels du secteur de la construction. Cette mission reste toutefois délicate à opérer. En effet, plusieurs revendications font grand bruit. En simultané avec le vote, huit organisations ont diffusé une communication à charge. Ainsi l’USH, le FPI, le Pôle Habitat FFB, la FFB, la Fédération Scop BTP, la Capeb, l’Unsfa et l’Untec appellent à « une RE 2020 véritablement ambitieuse, humaine, abordable et durable ». Les “huit” vent debout En effet, pour ces “huit”, « le projet présenté par le gouvernement mi-décembre ne réunit pas les conditions d’une adhésion massive de la filière construction ». En cause : le manque de concertation « suffisamment aboutie », des analyses « contradictoires » et « de sérieuses zones d’ombre ». De plus, les organisations estiment que « le modèle et les seuils retenus risquent d’exclure à court terme des filières entières de production, qu’il s’agisse de la construction en maçonnerie ou de celle de l’acier. Avec le projet proposé, il est certain que l’usager continuera à subir un inconfort d’été. Il est certain que de nombreuses opérations se trouveront condamnées par le poids carbone des infrastructures imposées par les PLU. Et qu’il en ira de même pour les opérations prévues sur des terrains présentant des contraintes de sol ou d’orientation. Il est aussi certain qu’il en sera fini du recours au gaz ou aux radiateurs électriques performants, fût-ce en appoint ». De son côté, l’AIMCC considère l’avis comme globalement équilibré. Tout en rappelant « qu’il ne s’agit pas d’un vote positif au texte actuel de la RE 2020 et qu’elle sera particulièrement vigilante sur la demande partagée par tous, d’un retour à l’ACV normalisée, telle que pratiquée dans l’expérimentation E+C-. L’AIMCC restera aussi attentive à ce que le texte ne favorise pas une filière ou une technologie face à une autre et au maintien de l’ambition sur le Bbio. Sachant que les industriels de la construction sont toujours dans une démarche de progrès et d’ambition pour le secteur. » Une unanimité sur l’ACV dynamique A l’instar de l’AIMCC, la Filière Béton salue le vote du CSCEE. Le collectif demande le respect des observations formulées par le Conseil et met l’accent sur le retrait de l’ACV dynamique. « Parmi la quinzaine d’amendements listés dans l’avis […], celui qui consiste à revenir à l’ACV normée a fait l’objet, lors des discussions, d’un consensus de toutes les parties. Une unanimité logique, car l’ACV dynamique simplifiée telle qu’elle est proposée, exposerait à un risque environnemental inconsidéré. Tout en rendant inutile toute réflexion sur la manière de construire “intelligemment” les bâtiments de demain. » La Filière Béton exprime aussi son soutien aux engagements de décarbonation de la réglementation. Elle confirme ainsi qu’elle s’inscrira dans cette trajectoire avec comme objectifs – 35 % et – 40 % de réduction de l’empreinte carbone des bâtiments pour 2030. « La Filière réclame enfin une véritable cohérence, aussi bien avec la Stratégie nationale bas carbone qu’avec le plan de relance et les actions de décarbonation des filières industrielles. » Les différents arbitrages ministériels autour de la RE 2020 devront aboutir à un nouveau texte en février. Reste à savoir si le gouvernement cédera aux multiples revendications. 1Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique.