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Il y a 9 ans et 153 jours

William J R Curtis : Le Corbusier Ideas and Forms

Il y a 50 ans, le 27 août 1965, Charles-Edouard Jeanneret disparaissait à Roquebrune-Cap-Martin. L'année 2015 a été riche en hommages à celui qui a été l'un des plus grands architectes et inspirateurs du mouvement moderne. L'ouvrage de William J R Curtis présente, avec une seconde édition enrichie et entièrement retravaillée, toute la richesse et la diversité du travail de ce maitre du modernisme, libérateur de l'architecture. "It is impossible to understand the architecture of the twentieth century and of our own time without first coming to terms with Le Corbusier (18871965)." L'influence des recherches et des réalisations de Charles-Edouard Jeanneret a été capitale et se ressent toujours au travers de l'architecture d'aujourd'hui. Présent sur presque tous les continents, son travail constitue l'un des piliers de la grande Histoire de l'Architecture. Le Corbusier Ideas and Forms concentre et donne à voir l'importance du travail de l'architecte sous la plume lucide et élégante de l'historien William J R Curtis. L'ouvrage présente un bilan éclairé et accessible de la contribution architecturale remarquable de Le Corbusier. Pour cette seconde édition, tous les chapitres ont été amendés du fruit de nouvelles recherches. Ils se retrouvent également élargis de nouvelles illustrations généreusement installées et présentées au c"ur des 512 pages de cet ouvrage. Une mise à jour qui ne retire en rien au livre ses traits de référent sur le sujet. Le récit clair est resté accessible et précis, afin qu'il puisse alimenter la connaissance et la curiosité des amateurs, des simples lecteurs mais celles des spécialistes. Disponible chez Phaidon, l'ouvrage est édité en langue anglaise. William J R Curtis, Le Corbusier Ideas and Forms, Seconde édition, Phaidon, 2015, 512 pages. 350 illustrations couleur, 150 illustration noir et blanc, 125¤, 20.5x23.8cm, ISBN 9780714868943 Pour en savoir plus, retrouvez l'ouvrage Béton sur le site de l'éditeur Phaidon 0. Couverture Le Corbusier Ideas and Forms, Phaidon1. Les Heures Claires, the Villa Savoye, Poissy, France, 1928"29.View across the meadow to the southwest facade, showing the colour scheme as it was in 1984 - William J R Curtis2. Le Corbusier and ATBAT, Unité d'Habitation, Marseilles, France, 1947"53 - William J R Curtis3. Le Corbusier and atelier, Chapel of Notre Dame du Haut, Ronchamp, France 1951"54. The outdoor chapel and altar in front of the east façade - William J R Curtis4. Elevation study of the southwest facade of Villa Savoye at Poissy, 1929, focussing upon the composition and proportioning of the openings and piloti, pencil and white pastel on trace, 75.5 x 126.2 cm (29 3/4 x 49 2?3 in). - Fondation Le Corbusier, Paris  
Il y a 9 ans et 153 jours

Vinci va construire la tour Trinity d'Unibail-Rodamco à la Défense

Le projet Trinity, une tour de 140 mètres de haut, dans le quartier d'affaires de La Défense, sera réalisé par le groupe de BTP et concessions Vinci, pour le compte de la foncière Unibail-Rodamco. Les travaux de construction, qui démarreront début 2016 et devraient prendre fin au second semestre 2018, vont être menés par les sociétés Bateg, GTM Bâtiment et Sogea TPI, toutes trois filiales de Vinci Construction France.
Il y a 9 ans et 154 jours

Sevesc : un syndicat sur tous les fronts

Cela fait plus de 30 ans que la SEVESC intervient aussi bien dans le département des Yvelines que dans celui des Hauts-de-Seine. Jusqu'à récemment en charge aussi bien de l'assainissement que de l'eau potable, elle a laissé cette seconde charge à sa filiale SEOP. Une façon de clarifier les choses et d'aborder sereinement les 12 prochaines années de son contrat avec le SMGSEVESC, le syndicat des eaux qui lui fait confiance pour l'exploitation de ses installations. Rencontre avec François Doussin, Directeur Général Délégué de la SEVESC et de la SEOP.
Il y a 9 ans et 154 jours

JC Trebbi, C Genevaux, G Bounoure : Un Nouvel art du pli

Le pli a su, dans la grande histoire des créations de l'Homme, résoudre de nombreuses équations géométriques, architecturales ou encore esthétiques. Riche de finesse et d'élégance ce Nouvel Art du Pli explore et présente un art qui a toujours à nous apprendre. Écrit avec amour et fascination pour cette technique du pli, ses trois auteurs, présentent au c"ur de l'ouvrage un véritable panthéon de cet art commun à de multiples disciplines. Alors que le premier tome de l'Art du pli présentait un vaste panorama de créateurs inspirés par la technique traditionnelle japonaise de l'origami, ce second volume, intitulé Un nouvel art du pli, propose de nombreux exemples de créations en tout genre " design, architecture, art, mode " émanant de l'art de l'origami. La couverture est formée d'un pliage détachable à l'intérieur duquel plusieurs techniques de l'art du pli sont expliquées. Cet ouvrage aux multiples illustrations se veut une source d'inspiration pour tous les milieux. Jean-Charles Trebbi, Chloé Genevaux, Guillaume Bounoure, Un Nouvel art du pli, Paris, 2015, Editions Alternatives, collection Design, 176 pages, 32¤, publié le 24 septembre 2015, 22x24cm, ISBN : 978-207258-946-1. Pour en savoir plus, visitez le site des Editions Alternatives 
Il y a 9 ans et 154 jours

Prix Moniteur de la Construction 2015: les champions du Sud-Ouest

Depuis 2001, les Prix Moniteur de la Construction récompensent des PME indépendantes, souvent familiales, qui conjuguent performances économiques et sociales. Parmi les 28 entreprises régionales distinguées dans toute la France, dans quatre catégories différentes - gros "uvre, second "uvre, travaux publics et équipement technique -, quatre sont implantées dans le Sud-Ouest dont trois en Midi-Pyrénées.
Il y a 9 ans et 154 jours

Technal et le BIM

Pour répondre aux attentes du BIM, Technal vous propose 2 solutions : la première solution consiste en la fourniture d'objets BIM. La seconde est la mise à disposition d'un configurateur 3D BIM. Découvrez les en détail dans cette vidéo.
Il y a 9 ans et 156 jours

Bientôt une hausse de la taxe d'habitation des résidences secondaires à Paris

La mairie de Paris a voté lundi le principe d'une forte hausse de la taxe d'habitation des résidences secondaires, en demandant que cette hausse soit inscrite et votée par le parlement dans le projet de loi de finances rectificative (PLF 2016) de fin d'année.
Il y a 9 ans et 156 jours

Prix Moniteur de la Construction 2015: les champions du Nord et de l'Est

Depuis 2001, les Prix Moniteur de la Construction récompensent des PME indépendantes, souvent familiales, qui conjuguent performances économiques et sociales. Parmi les 28 entreprises régionales distinguées dans toute la France, dans quatre catégories différentes "gros "uvre, second "uvre, travaux publics et équipement technique-, chacune des deux régions Nord et Est a fourni quatre lauréates.
Il y a 9 ans et 156 jours

Vers une hausse de la taxe d'habitation des résidences secondaires à Paris ?

La mairie de Paris a voté lundi le principe d'une forte augmentation de la taxe d'habitation des résidences secondaires. Elle espère que cette décision soit inscrite et votée par le parlement dans le projet de loi de finances rectificative (PLF 2016) de fin d'année.
Il y a 9 ans et 156 jours

Belgique : le tunnel Léopold II en attente de rénovation

Le tunnel Léopold II, qui traverse les communes de Molenbeek et de Koekelberg en Belgique, sera rénové au second semestre de 2018. Le projet, déjà esquissé en 2012, a été confirmé en commission au parlement.
Il y a 9 ans et 157 jours

Prix Moniteur de la Construction 2015 : les champions de l'Ouest et du Centre

Depuis 2001, les Prix Moniteur de la Construction récompensent des PME indépendantes, souvent familiales, qui conjuguent performances économiques et sociales. Parmi les 28 entreprises régionales distinguées dans toute la France, dans quatre catégories différentes "gros "uvre, second "uvre, équipement technique et travaux publics-, cinq sont implantées dans l'Ouest.
Il y a 9 ans et 160 jours

Prix Moniteur de la Construction 2015: les champions d'Ile-de-France

Depuis 2001, les Prix Moniteur de la Construction récompensent des PME indépendantes, souvent familiales, qui conjuguent performances économiques et sociales. Parmi les 28 entreprises régionales distinguées dans toute la France, dans quatre catégories différentes "gros "uvre, second "uvre, équipement technique et travaux publics-, quatre sont implantées en Ile-de-France.
Il y a 9 ans et 160 jours

Centre Pompidou : Anselm Kiefer

A partir du 16 décembre 2015, le Centre Pompidou à Paris accueillera une grande rétrospective consacrée à Anselm Kiefer. Elargie par l'exposition de ses livres-sculptures à la Bibliothèque Nationale de France, ces deux expositions rendent pleinement compte de l'"uvre monumental de cet artiste contemporain majeur. Né en 1945 en Allemagne, Anselm Kiefer vit et travaille dans le sud de la France depuis plus de 20 ans. L'exposition qui lui est consacrée au Centre Pompidou présentera une soixantaine de ses peintures, mais aussi certaines de ses installations et ses vitrines-objets. Saturées de matières diverses comme le plomb, le sable, la suie, la terre, le ciment et la cendre, les "uvres de Kiefer sont chargées d'interrogation obstinées concernant les destructions provoquées par la Seconde Guerre Mondiale, et le national-socialisme qui ont profondément marqué cet artiste. Ses installations monumentales font référence aux bombardements subis par l'Europe lors de ce conflit mondial. "Pour se connaître soi, il faut connaître son peuple, son histoire... j'ai donc plongé dans l'Histoire, réveillé la mémoire, non pour changer la politique, mais pour me changer moi, et puisé dans les mythes pour exprimer mon émotion. C'était une réalité trop lourde pour être réelle, il fallait passer par le mythe pour la restituer." Anselm Kiefer A La Ribaute, son ancien atelier en plein air situé à Barjac (Gard), l'artiste a totalement remodelé le paysage en recréant sur un terrain vague un paysage urbain représentant une étrange ville dépouillée, en ruines, constituée de rebuts de chantier. Kiefer appelle cet ensemble " l'architecture inversée " . La double rétrospective des "uvres d'Anselm Kiefer, hantées par le passé de l'Allemagne et la dévastation, rend compte de son travail empreint d'un aura puissant et mélancolique. Visitez le site de l'exposition d'Anselm Kiefer au Centre Pompidou et le site de son exposition L'alchimie du livre à la BnF.  Anselm Kiefer au Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou, 75004 Paris, du 16 décembre 2015 au 18 avril 2016, tlj sauf le mardi de 11h00 à 21h00, 14¤/11¤. Anselm Kiefer, l'alchimie du livre à la Bibliothèque Nationale de France, Quai François Mauriac, 75013 Paris, du 20 octobre 2015 au 7 février 2016, du mardi au samedi de 10h à 19h, dimanche de 13h à 19h, lundi et jours fériés, 11¤/9¤.
Il y a 9 ans et 162 jours

Olafur Eliasson : Ice Watch

L'installation Ice Watch de l'artiste dano-islandais Olafur Eliasson située sur la Place du Panthéon à Paris a été créée à l'occasion de la COP21 avec de véritables blocs qui se sont détachés du glacier du Groenland. En marge de la COP21 qui se déroule jusqu'au 11 décembre 2015, Olafur Eliasson a été invité à investir la Place du Panthéon dans le 5ème arrondissement à Paris avec une installation faisant directement référence au réchauffement planétaire.  L'installation, constituée de 18 blocs de glace de près de 10 tonnes chacun a été élaborée en collaboration avec le géologue Minik Rosing. Ces morceaux d'icebergs provenant du glacier de Nuuk, le plus fameux du Groenland. Ils sont tombés naturellement dans la mer sous l'effet de la hausse des températures. Chaque seconde, le glacier perd l'équivalent de 1000 de ces blocs de glace, et ce tout au long de l'année. Les blocs de glace terminent de fondre durant ces derniers jours de la COP21, où se joue l'avenir de notre planète avec la lutte contre le réchauffement climatique. Photographies de Jørgen Chemnitz et Martin Argyroglo Pour en savoir plus, visitez le site de Ice Watch Paris   
Il y a 9 ans et 167 jours

Avatar Architettura : Museo del Novecento

Après plus de 50 ans de fermeture, l'ancien hôpital San Paolo de Florence construit au XIIIème siècle accueille depuis cet été le Museo Novecento, consacré à l'art italien du XXème siècle présenté par une scénographie immersive réalisée par Avatar Architettura repensant le parcours muséal. Fort de son expérience dans l'aménagement des espaces publics et la production d'installations pour les espaces artistiques (Biennale de Venise, Galerie des Offices, etc.), le duo de ce studio d'architecture italien formé par Nicola Santini et Pier Paolo Taddei, a su trouver un équilibre en ajoutant à la robustesse des murs anciens du musée une part de fraicheur qui a complétement modernisé l'édifice. La conservatrice Valentina Gensini a su concilier dans ce projet des installations contemporaines et des dispositifs audiovisuels et multimédia avec "uvres du siècle dernier, allant dans le sens d'une nouvelle conception plus contemporaine du musée. Chose étonnante, le parcours des collections se fait à rebours : on commence la visite par l'avant-garde de la toute fin des années 1990 et on remonte dans le temps jusqu'au début du siècle. "Nous avons conçu l'espace d'exposition comme un [?] milieu actif capable de changer les relations entre le volume existant et les "uvres d'art." Avatar Architettura L'entrée dans les salles de collections permanentes se fait par la loggia du premier étage, où nous sommes accueillis par trois dispositifs spatiaux surprenants : sortes de couloirs habillés d'un revêtement métal de forme parallélépipédique, semblables à des entonnoirs dont l'intérieur est revêtu de couleurs vives. Par ces tunnels colorés le visiteur s'engouffre dans le musée qui l'accueille pour le faire voyager dans le temps. A l'intérieur de l'édifice, les longues salles ont été séquencées par des cimaises blanches qui semblent flotter au-dessus du sol et des socles noirs qui accueillent des sculptures. Le noir et le blanc ont été privilégiés pour la scénographie, mettant ainsi en valeur la richesse de la polychromie des "uvres présentées. Ce musée, défini comme immersif par ses concepteurs, est le résultat d'un mariage réussi de l'architecture florentine de la renaissance et des dispositifs d'aménagement contemporains. Avatar Architettura est parvenu à renouveler la sensibilité du lieu en l'ancrant dans notre époque, lui redonnant ainsi une seconde vie. Photographies de Pietro Savorelli Pour en savoir plus, visitez le site du Museo Novecento et le site de Avatar Architettura
Il y a 9 ans et 167 jours

Un extension de neuf mètres de long change la vie d'un pavillon

AVANT/APRES. Lorsque les architectes de l'agence NS Archi ont été appelés sur ce projet, les propriétaires avaient pour ambition de moderniser leur résidence secondaire. Au final, leur maison a été transformée par une extension vitrée donnant sur le jardin, réorganisant considérablement les modes de vie et la circulation à l'intérieur.
Il y a 9 ans et 168 jours

Le groupe Deya poursuit son développement et s'agrandit

Le groupe Deya, spécialiste des produits du second-oeuvre, s'agrandit pour préparer ses nouvelles activités à La Crèche (Deux-Sèvres).
Il y a 9 ans et 171 jours

Alicja Prussakowska : Mizu

Originaire de Pologne et formée à Kraków, Cracovie, la jeune designer Alicja Prussakowska innove et présente Mizu une étagère hybride aux courbes mouvantes et modulables. Ses lignes inspirées des vagues ondulent suivant le décor et l'exposition souhaitée. ?, prononcez Mizu, signifie l'eau en japonais. Les vagues du meuble imaginé par Alicja Prussakowska tentent d'évoquer et de symboliser cet élément cher à la tradition japonaise. Mizu est composé de deux parties : une base solide en bois aggloméré et laqué en noir assoie le meuble au sol et renferme deux tiroirs latéraux, la seconde est l'ensemble des étagères en lames de bois dont la finesse permet leurs courbures. Deux cadres en chêne massif, reliés par un tasseau horizontal, constituent la structure. Deux câbles d'acier supportent les quatre fines lames de bois. L'élégance du meuble est également soulignée par les attaches et les pièces de serrurerie en laiton. Elles restent discrètes mais ont été choisies et dessinées avec le plus grand soin. Mizu semble instable parce que très aérien, mais le contraste et la maitrise de l'objet évoquent une reposante sérénité. Pour en savoir plus, visitez le site de Alicja Prussakowska  
Il y a 9 ans et 175 jours

JUNG Architectures : Réhabilitation-Reconversion et extension de l'ancien Hôpital de Meursault

L'intervention du studio JUNG Architectures sous l'"il bienveillant de l'architecte du Patrimoine Simon Buri, a permis la sauvegarde et la restitution de cet ensemble architectural situé en plein c"ur des Climats de Bourgogne inscrits cette année au Patrimoine mondial de l'Unesco. L'ancien Hôpital de Meursault (Côte d'Or), communément appelé " la Léproserie ", est un édifice de style roman fondé au début du XIIème siècle par Hugues II, duc de Bourgogne. Cette auberge hospitalière où venaient se soigner les malades et les pauvres s'organisait en trois parties : la porterie, la salle des pauvres et la chapelle. Au XIXe siècle, les bâtiments sont reconvertis en ferme agricole. Depuis 1926, le bâtiment est inscrit au titre des Monuments Historiques, mais est laissé à l'abandon. Désormais, un bureau d'information touristique se trouve dans l'ancienne porterie. La salle des pauvres et la chapelle regroupent de nouveaux espaces d'expositions temporaires. La création d'une nouvelle aile abrite un pavillon de dégustation et forme une sorte de cour intérieure faisant penser à un cloitre moderne en résonnance avec l'ancienne utilité du bâtiment. Cette intervention contemporaine se veut sobre et minimaliste, formant un mariage harmonieux des matériaux : les vieux murs en pierre de Bourgogne ont été rénovés et sublimés par l'extension en zinc juxtaposant ainsi l'ancien et le moderne. La réhabilitation de ce lieu vieux de plus de 800 ans, a permis de lui redonner une seconde vie le dédiant à la culture propre à cette région. Photographies Martin Argyroglo Pour en savoir plus, visitez le site de Jung Architectures 
Il y a 9 ans et 185 jours

ArchiDesignClub Awards 2016 : La Sélection officielle

La 3e édition des ADC Awards aura lieu le jeudi 3 mars 2016 au Grand Hôtel Intercontinental Opéra à Paris. Elle récompensera les réalisations architecturales livrées entre le 1er janvier 2014 et le 30 novembre 2015. Aujourd'hui, la rédaction du magazine Muuuz dévoile sa sélection des projets emblématiques qui sera soumise à compter du 18 janvier prochain au vote de la communauté professionnelle et à l'évaluation de jurys experts. Rendez-vous donc le 3 mars 2016 pour connaître les lauréats ! D'ici là vous pourrez suivre la présentation de chacun des projets et soutenir vos coups de c"ur. A noter cette année, deux importantes nouveautés : la mise en place d'un showroom-exposition au c"ur du Grand Hôtel consacré aux projets de la Sélection, et notre partenariat exceptionnel avec le magazine D'A, la référence de la presse architecture en France. Prix Architecture Bâtiment publics administratifs Maison de la Solidarité, Beauvais (60) - Ellenamehl Architectes Nouveau Palais de Justice, Caen (14)- Baumschlager Eberle Lustenau GmbH Plateforme sociale, Palaiseau (91) - atelier Novembre Hôtel de Région, Clermont-Ferrand (63) - Bruno Mader Architecte Bureaux : Programmes neufs Caisse des Français de l'étranger, Rubelles (77) - Bartolo Villemard Architecture Urbanisme Centre de R&D du Groupe Roullier, Saint-Malo (35) - Jean-Pierre Meignan Architecte Le Chrome, Mulhouse (68) - DeA Architectes Le Coruscant, Saint-Denis (93) - Atelier d'architecture Brenac+Gonzalez et Associés Siège social de Louis Dreyfus Armateurs, Suresnes (92) - Atelier Zündel Cristea Siège de Hachette Livre, Vanves (92) - Jacques Ferrier Architectures Siège d'EuroNews, Lyon (69) - Jakob & MacFarlane Bureaux : Restructuration et réhabilitation Dior Homme, paris (75) - Antonio virga Architecte Le Most, Paris (75) - Axel Schoenert Architectes Bureaux 24 rue de Prony, Paris (75) - Morris & Renaud Architectes Centres commerciaux Les Docks, Marseille (13) - 5+1 aa Promenade Sainte Catherine, Bordeaux (33) - Valode & Pistre Waves, Metz (57) - Lightarchitecture Polygone Riviera, Cagnes-sur-Mer (06) - L35 Architectes Culture : Conservatoires, médiathèques Centre culturel, Vertou (44) - Atelier Fernandez & Serres Centre national des arts du cirque, Châlons-en-Champagne (51) - Caractère Spécial + NP2F Conservatoire de musique, de danse et de théâtre, Vanves (92) - Babin+Renaud Architectes Espace Danse Aurélie Dupont, Joinville-le-Pont (94) - Lankry Architectes Le Pont Supérieur, Nantes (44) - Raum Architectes Médiathèque François Villon, Bourg-la-Reine (92) - Agence Pascale Guédot Pôle culturel des Prés-du-Roy, Saint-Germain-lès-Arpajon (91) - O-S Architectes Culture : Salles de concerts et de spectacles Maison des habitants, Saint-Pierre-des-Bois (72) - Boidot Robin architectes Salle festive et culturelle, Succieu (38) - Spaces Architecture Centre d'art et de congrès, Venarey-Les-Laumes (21) - Dominique Coulon et Associés La Belle Electrique, Grenoble (38) - Hérault Arnod Architectes La Quintaine, Chasseneuil-du-Poitou (86) - Atelier d'architecture King Kong Culture : Restructuration et réhabilitation Médiathèque Françoise Sagan, Paris (75) - Bigoni Mortemard Architectes Le Cellier, Reims (51) - L'Escaut Théâtre Maurice Novarina, Thonon-les-Bains (74) - WIMM Pavillons Barbacane, Carcassonne (11) - David Devaux Architectes Centre d'interprétation du patrimoine minier et métallurgique, Banka (64) - V2S Architectes Pavillon d'accueil de la station, Flaine (74) - R-Architecture Pavillon d'accueil Evergreen, Montrouge (92) - Arte Charpentier Architectes Pavillon de dégustation et belvédère du château Gruaud Larose, Saint-Julien de Beychevelle (33) - Lanoire et Courrian Architectes Pavillon Férrié Tour Eiffel, Paris (75) - Agence Moatti-Rivière Enseignement : Petite enfance et élémentaire Crèche D3, Bordeaux (33) - Gayet Roger Architectes Crèche Guignier, Paris (75) - David Devaux Architectes Ecole maternelle Les Alliers de Chavannes, Mantes-la-Ville (78) - Graal Architecture Le Roc, Tourcoing (59) - D'Houndt+Bajart Groupe scolaire Niki de Saint Phalle, Saint-Denis (93) - Paul Le Quernec Architectes Groupe scolaire, Clichy-sous-Bois (93) - Tank Architectes Groupe scolaire José Cabanis, Balma (31) - Atelier 360° Architecture Enseignement : Secondaire et supérieur Centre de Formation des Apprentis, Mont-de-Marsan (40) - Marjan Hessamfar & Joe Vérons architectes associés Lycée Nelson Mandela, Nantes (44) - François Leclercq Architectes Urbanistes Architecte Ecole Nationale Supérieure Maritime, Le Havre (76) - AIA Associés Ecole Supérieure de Commerce, Troyes (10) - SCAU Architectes + SCP Peiffer Freycenon Architectes Espace Bienvenüe, Champs-sur-Marne (77) - Jean-Philippe Pargade Architectes Faculté de Médecine, Tours (37) - Du Besset - Lyon Architectes Enseignement : Restructuration, réhabilitation et extention ENSA, Clermont-Ferrand (63) - Du Besset - Lyon Architectes Extension de l'ENSA, Marseille (13) - Panarchitecture Ilot Saint-Joseph, Lyon (69) - Ory & Associés Logement : Individuel Maison buq, Saint Victor l'Abbaye (76) - nubuqnu architectes Maison BBaN, Nantes (44) - onze04 Architectes Maison Le Cap dans le Var (83) - Pascal Grasso Architectures Maisons Richard et Lenoir, Paris (75) - Studio Vincent Eschalier Logement : Petits collectifs Résidence Saint-Ange, Seyssins (38) - Odile Decq Résidence Yaoitcha, Toulouse (31) - Taillandier Architectes Familistère, Montreuil (93) - Archi5 Logement : Collectifs Passage de Melun, Paris (75) - Gaëtan Le Penhuel Architecture Logements Château des Rentiers, Paris (75) - Explorations Architecture Logements Centre Sainte-Geneviève, Nanterre (92) - Atelier du Pont Les Terrasses du Rocher, Saint-Malo (35) - Atelier Loyer Logements rue de Chaumont, Paris (75) Projectiles Ilot 4.2, Paris (75) - LAN Architecture Logements du personnel de la gendarmerie, Pontoise (95) - Plan01 Bâtiment Home, Paris (75) - Hamonic+Masson et Associés M9D4, Paris (75) - Architectures Anne Démians Logements sociaux Louis Bonnet, Paris (75) - Babin+Renaud Architectes Résidence sociale de 92 logements, Vaux-en-Velin (69) - Petit Didier Piroux Architectes Woody Wood, Nantes (44) - Berranger et Vincent Architectes M6B2, Paris (75) - Maison Edouard François Programmes mixtes Logements étudiants et crèche, Paris (75) - VIB Architecture Logements sociaux, crèche, commerces et local associatif, Paris (75) - Nunc Architectes Groupe scolaire et résidence étudiante, Ivry-sur-Seine (94) - Chartier Dalix Architectes Jardins d'Hiver, Paris (75) - Bartolo Villemard Architecture Urbanisme Ourcq-Jaurès, Paris (75) - TVK Hikari, Lyon (69) - Kengo Kuma & associés Santé : Maisons de santé et résidences médicalisées Maison de santé, Void-Vacon (55) - Studiolada Maison de santé, Vézelay (89) - BQ+A Quirot Vichard Lenoble Patrono Architectes Associés EHPAD résidence Vallée de la Marne, Joinville-le-Pont (94) - Lankry Architectes Pôle tertiaire et médical, Nozay (44) - a+ Samuel Delmas Architectes Urbanistes Santé : Centres hospitaliers Nouvel Hôpital d'Orléans (45) - Groupe-6 Oncopole, Toulouse (31) - Viguier et Associés Sport : Centres sportifs et stades Centre multifonctionnel des Lilas, Paris (75) - Scape Complexe de gymnastique Atlantis, Massy (91) - Christophe Gulizzi Architecte Gymnase et salle des fêtes, Vagney (88) - Christian Vincent Architecte Nouveau stade de Bordeaux (33) - Hergoz & de Meuron + Groupe-6 Sport : Piscines, centres aquatiques Piscine olympique du campus du CNSD, Fontainebleau (77) - Barthélémy Grino Architectes Piscine Feng Shui, Issy-les-Moulineaux (92) - Mikou Design Studio Piscine de Bagneux (92) - Dominique Coulon et Associés Piscine Tournesol, Lingolsheim (68) - Urbane Kultur Activités et petites industries Château de Pédesclaux, Pauillac (33) - Wilmotte et Associés Confiserie du Roy René, Aix-en-Provence (13) - Christophe Gulizzi Architecte Domaine Henri Martin Château Gloria, Saint-Julien-de-Beychevelle (33) - Arsène-Henri Triaud   Prix Intérieur Bureaux, espaces tertiaires West Forever, Strasbourg (67) - Nicola Spinetto Architecte Bureaux de AkzoNobel, Montataire (60) - Zoévox Siège social de Céline Vivienne, Paris (75) - Antonio Virga Architecte Ekimetrics, Paris (75) - Vincent et Gloria Architectes Siège social de Adyax Adyax, Paris (75) - Malka Architecture Bureaux de DS Avocats, Paris (75) - Monica Donati et Associés Cafés, fooding Fietje Beer Bar, Marseille (13) - Bertrand Guillon Architecture Le Jeanne B Montmartre, Paris (75) - C comme C We are Juice, Paris (75) - Federico Mazotto PNY Haut Marais, Paris (75) - Cut Architectures Restaurants La Fidélité, Paris (75) - Clémence et Clément Restaurant du Domaine Château Mentone (83) - Wilmotte et Associés Les Bains - La salle à manger, Paris (75) - RDAI Restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée, Paris (75) - Agence Jouin Manku Hôtels Hôtel Idol, Paris (75) - Esquise Esquisse The Chess Hotel, Paris (75) - Gilles & Boissier Cloître Saint-Lazare, Fontevraud (49) - Agence Jouin Manku Hôtel Bachaumont, Paris (75) - Dorothée Meilichzon Commerces, magasins Parfumerie Ex-Nihilo, Paris (75) - Christophe Pillet March La.b, Paris (75) - Patrick Norguet Labo Life Store, Marseille (13) - Atelier M3A Architectes Résidentiel Appartement Arsenal, Paris (75) - h2o Architectes Trois logements, Domaize (63) - Boris Boucher Architectes Appartement A, Paris (75) - Régis Botta Contre-espace, Paris (75) - Pascal Grasso Architectures Rénovation d'une maison à Nancy (54) - Studiolada Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignClub Awards et suivez le Magazine Muuuz sur Facebook et Twitter          
Il y a 9 ans et 191 jours

Altrad Plettac Mefran : l'échafaudage Métrix toujours à l'honneur

Le Métrix Plettac Mefran est un échafaudage modulaire destiné aussi bien au gros "uvre qu'aux travaux du second "uvre. Il comporte des garde-corps permanents de sécurité MDS, montés à partir de l'étage du dessous complètement terminé. Le monteur installe ensuite les planchers du dessus. Il accède alors au nouvel étage en toute sécurité. Le garde corps du Métrix est léger, compact, facile à mettre en place. Les mailles Métrix sont métriques et divisibles, le monteur utilise donc moins de matériel et gagne du temps. Il est aussi un échafaudage à montage circulaire, en effet avec les lisses coudées, l'angle entre deux lisses adjacentes peut descendre de 44° à 7° sur un poteau commun côté intérieur.
Il y a 9 ans et 191 jours

Le projet de rénovation de l'Opéra Garnier sème la discorde

Des travaux sur des loges historiques de la salle de l'Opéra Garnier, à Paris, qui permettront de gagner des places, suscitent les critiques de défenseurs de l'édifice, parmi lesquels l'Académie des Beaux-Arts, qui demande l'abandon de ce projet. Construit de 1861 à 1875, ce modèle d'architecture du Second Empire a été classé monument historique en 1923.
Il y a 9 ans et 196 jours

Démoclès fait le point sur la démarche de démolition durable

MONDIAL DU BATIMENT. Un an après son lancement par Récylum, la démarche collective Démoclès s'apprête à publier ses conclusions sur les opportunités de la gestion des déchets de second oeuvre, récoltés lors des opérations de réhabilitation ou de démolition. Fabienne Landeroin, la coordinatrice du projet, nous en dit plus.
Il y a 9 ans et 197 jours

Animation commerciale : Caséo redonne le viseur à ses clients

L'enseigne de cuisine et de menuiserie lance la seconde édition de son concours photos " La plus belle réalisation ", destiné à valoriser les chantiers de ses clients.
Il y a 9 ans et 198 jours

Top 10 des villes où il fait bon travailler

L'Institut Great Place to Work propose de découvrir pour la seconde année consécutive quelles sont les villes françaises plébiscitées par les salariés. Comme dans de récents classements, c'est la ville de Bordeaux qui remporte une nouvelle fois les suffrages. Découvrez le reste du palmarès.
Il y a 9 ans et 199 jours

Rudy Ricciotti + Passelac & Roques Architectes : Mémorial du camp de Rivesaltes

Le projet du mémorial du camp de Rivesaltes est un projet puissant qui tire sa force de l'histoire qu'il défend au service de la mémoire collective. L'architecture opaque et presque brutale du mémorial exprime la violence qu'a pu connaitre le lieu. Le monolithe conçu pour le projet reste néanmoins humble, malgré ses dimensions il ne s'impose pas au lieu. Le bâtiment du mémorial est implanté sur la place centrale : la place d'appel de l'ancien camp, aujourd'hui au milieu des ruines des baraquements. Les architectes ont choisi de construire un bâtiment monolithe dont l'extérieur et l'intérieur sont recouverts par un béton teinté d'un rouge ocre, rappelant celui de la terre du site. Celle du sol dans lequel il s'installe, où il a été enfoncé, partiellement dissimulé et d'où il émerge péniblement en dépassant pas l'altimétrie des baraquements présents dur le site. Un processus et une posture de respect face au lieu qui n'enlèvent rien à la puissance du message architectural souhaité par ses concepteurs. La violence du lieu et de son histoire s'exprime au travers d'une architecture engagée au service de la mémoire collective. A l'intérieur le visiteur est coupé du monde, le bâtiment n'offre presque aucune vue sur l'extérieur. Toute l'architecture est vouée à la composition d'un parcours dans lequel le visiteur s'abandonne, elle devient le vecteur de l'histoire. Les matériaux se conjuguent et la forme du bâtiment n'a laissé que quelques patios offrant air et lumière à certains éléments précis du programme. Pas d'ouvertures, ni de fenêtres, les salles sont entièrement dédiées aux expositions. Depuis le parking, le visiteur emprunte un long chemin qui le fait entrer par la porte principale du camp. Face à lui se dessine peu à peu la géométrie du monolithe de 240 mètres de long abritant le mémorial. Sur la gauche une longue pente douce, se terminant par un tunnel, constitue un premier seuil, un premier passage obligé où le visiteur descend au niveau du bâtiment. Un accueil à l'échelle du lieu dirige les visiteurs vers un long couloir d'où peu à peu il perd la lumière naturelle pour ensuite arriver au c"ur de la grande salle d'exposition où une scénographie sobre raconte le lieu. Le programme divise le bâtiment en quatre entités : une première partie est dédiée à un centre de documentation de recherche et d'enseignement qui profite de la lumière d'un grand patio ; la seconde est occupée par les espaces d'accueil du public, vestiaires & sanitaires, mais aussi une librairie et un café où l'on prend le temps de réfléchir et de penser à une époque pas si lointaine ; la troisième partie dans le plan accueille les bureaux mais est surtout longée par le couloir d'entrée pensé véritablement comme une plongée vers l'histoire et l'exposition occupant une grande salle aux dimensions spectaculaires en quatrième partie de plan. La scénographie de la grande salle d'exposition s'organise autour d'une table s'étalant, au centre, sur toute la longueur de la pièce. Documents et quelques objets de l'histoire du camp y sont exposés. Sur les murs de la pièce sont projetés des films muets en noir et blanc. La couleur et la texture du béton rouge et brut se mélangent aux témoignages historiques. Face à ces films sont disposés de petits mats sur lesquels des écrans sont posés à la verticale, les visiteurs peuvent interagir avec eux et écouter le son de témoignages. L'exposition est divisée en six parties : la première introduit et la dernière conclue et ouvre la réflexion sur le monde d'aujourd'hui au sujet des populations déplacées. Les quatre autres correspondent aux quatre époques du camp de Rivesaltes. D'un point de vue architectural, les architectes ont été maitres de la coupe de la salle. La matière béton est la plus présente, les éléments techniques, de projection, de lumière ont tous étés contenus à l'intérieur d'un coffre filant placé au dessus de la table centrale. Le résultat est une salle où encore plus qu'ailleurs l'on sent la présence du béton du monolithe. Il est seul à encadrer et à recueillir l'exposition, les tripailles techniques ont subtilement étés rassemblées et dissimulées. Les mêmes soucis de détail et de maitrise du projet ont été appliqués tout au long de la transcription formelle et architecturale du programme. Photographies : O. Amsellem, M. Hédelin / Région Languedoc-Roussillon Pour en savoir plus, visitez le site de Rudy Ricciotti et de Passelac & Roques Architectes  
Il y a 9 ans et 202 jours

Musée de l'Homme : Chroniques d'une renaissance

La récente ouverture du musée de l'Homme après six années de travaux et l'un des évènements majeurs de cette rentrée 2015. L'exposition Chroniques d'une renaissance retrace le long cheminement du musée vers sa réouverture au public à travers un making of immersif des travaux de rénovation. Après avoir visité la Galerie de l'Homme, dont la muséographie est savamment réalisée par le studio Zen+dCo de Zette Cazalas, n'omettez pas de vous rendre à la première exposition temporaire organisée par le musée de l'Homme dans le cadre de sa réouverture : Chroniques d'une renaissance, qui sera présentée jusqu'au 13 juin 2016. Cette exposition, scénographiée par le studio d'architecture Projectiles, retrace les nombreuses étapes qui ont ponctué les six années de travaux du musée à travers trois thématiques, présentées dans des espaces complètement différents. La première partie concerne la transformation du bâtiment depuis 2009 et la conception de la muséographie. Elle présente dans une salle lumineuse sur une longue table filante de 30 mètres de long les différents dispositifs qui ont servi à l'agence Zen+dCo à la réalisation de la Galerie de l'Homme. On y retrouve des maquettes, des prototypes, des photographies, des objets, des échantillons de matériaux, qui forment ensemble le récit de ce chantier duquel a résulté la naissance de ce musée du XXIème siècle. Photographie de la rédaction La deuxième partie de Chroniques d'une renaissance balise le périmètre des collections, véritables archives de l'humanité. Dans des vitrines-cases du sol au plafond sont présentés 100 objets tels qu'ils sont conservés dans les réserves du musée. Ce parcours, ponctué de miroirs, crée une impression d'accumulation à travers laquelle on prend conscience de la diversité et de la pluralité des collections du. Cette deuxième section de l'exposition s?achève autour d'une grande table ronde placée près d'une fenêtre et qui nous présente une autre facette des collections du musée : le patrimoine immatériel, via des enregistrements d'ethnomusicologie et d'ethnolinguistique réalisés sur les terrains de recherche des scientifiques travaillant au musée. Photographie de la rédaction L'exposition s'achève par un " ABC DE l'Homme " (référence au documentaire réalisé par Andrés Jarach) qui reprend les nombreuses thématiques abordées par le nouveau Musée de l'Homme. Cette séquence se présente sous la forme d'un abécédaire en trois dimensions géant occupant toute une salle éclairée à la lumière noire. A chaque lettre est associé un ou plusieurs mots clés illustrés par un dispositif audio-visuel. Photographie © MNHN Jean-Christophe Domenech Chroniques d'une renaissance familiarise ainsi le visiteur avec la métamorphose du musée à travers 3 sections très hétérogènes en l'invitant à découvrir le dessous des cartes d'un parcours permanent aussi réussi. Visitez la page de l'exposition Chroniques d'une renaissance du Musée de l'Homme  Le coût total des travaux de rénovation du Musée de l'Homme s'élève à 92 millions d'euros, financés par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Les étapes clés dans la rénovation du Musée de l'Homme : 2002 : annonce officielle de la rénovation du musée Novembre 2005 : lancement du concours d'architecture 2006 : l'agence Brochet-Lajus-Pueyo associée à l'Atelier d'architecture Nebout remporte le concours de rénovation architecturale, associée au cabinet Zen+dCo pour la muséographie 23 mars 2009 : fermeture du Musée de l'Homme pour travaux 2010 à 2013 : désamiantage du bâtiment, renforcement des planchers, gros "uvre, rénovation de la verrière. Démarrage des études muséographiques 2014 : second "uvre. Retour et installation des équipes et laboratoires de recherche. Eté 2015 : installation des dispositifs de présentation des collections permanentes 17 octobre 2015 : ouverture au public Photographies © MNHN Jean-Christophe Domenech et de la rédaction ArchiDesignClub
Il y a 9 ans et 205 jours

Bonglet SA reçoit la certification "Maîtrise environnementale"

Bonglet SA, spécialisée dans les domaines de la plâtrerie, de la peinture, des revêtements de sols et murs, est la première entreprise de second oeuvre à recevoir la certification "Maîtrise environnementale". Une étape supplémentaire vers la norme ISO 14001.
Il y a 9 ans et 205 jours

Komatsu Europe bichonne les moteurs et les pelles sur pneus

Komatsu Europe a décidé d'instaurer une procédure de conversion des motorisations pour ses matériels de seconde main normés Stage III B. En parallèle, le constructeur étend sa couverture des coûts de réparation pour ses nouvelles pelles sur pneus.
Il y a 9 ans et 205 jours

Bonglet SA, première entreprise du second oeuvre certifiée " Maîtrise Environnementale "

L'entreprise familiale Bonglet SA spécialisée dans les domaines de la plâtrerie, de la peinture, des revêtements sols et murs, de la rénovation et de l'isolation des façades, s'est vu récompensée pour son engagement et ses efforts dans le domaine du management environnemental. En effet, la société a obtenu la certification " maîtrise environnementale " de la part de Qualibat, une grande première pour une entreprise du second oeuvre.
Il y a 9 ans et 209 jours

Un pavillon circulaire pour illustrer le réemploi des matériaux

Le Pavillon de l'Arsenal poursuit son travail entamé lors de l'exposition "Matière Grise", sur le réemploi des matériaux de construction, en bâtissant un "Pavillon circulaire" sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris. Cette structure d'accueil temporaire démontre la possibilité de réutiliser des objets, initialement destinés à la benne, et de leur offrir une seconde vie.
Il y a 9 ans et 210 jours

AMR repense sa gamme de fendeuses

Le fabricant alsacien de matériel forestier et agricole AMR anticipe les futures normes européennes de sécurité - qui entreront en vigueur au second semestre 2016 - en améliorant l'ensemble de sa gamme de fendeuses du point de vue des performances et du design.
Il y a 9 ans et 212 jours

Le Siaap et NGE : BioSAV, la Step du futur

La station d'épuration (Step) des eaux de Seine Aval (Achères), en Ile-de-France est la deuxième plus grosse structure de ce type au monde, après celle de Chicago. Capable de traiter des dizaines de mètres cubes d'eau à la seconde, elle est en pleine mutation pour améliorer ses process.
Il y a 9 ans et 212 jours

Les partenaires sociaux unis pour une transition énergétique juste

A l'issue de la seconde table ronde de la Conférence sociale du 19 octobre intitulée  " Transition énergétique, COP21 : les enjeux pour l'emploi, la croissance verte et la formation ", le président de l'Afpa, Yves Barou a confirmé que les partenaires sociaux considéraient la transition énergétique comme une opportunité pour l'emploi dans le bâtiment et ailleurs. A condition que la transition soit juste.
Il y a 9 ans et 218 jours

BTP : les défaillances d'entreprise reculent

En un an, le nombre de cessations de paiement est passé de 3 232 à 2 968, soit une baisse de 8,2 %. La situation s'est nettement améliorée dans le second œuvre, mais reste difficile en maçonnerie et en construction de maisons individuelles. 
Il y a 9 ans et 219 jours

Salmson anticipe les évolutions règlementaires

Salmson, spécialiste du domaine des pompes et des systèmes de pompage, fait évoluer ses circulateurs Siriux master et Priux master désormais en mesure de répondre aux exigences de la seconde étape de la Directive européenne d'éco-conception ErP (Energy related Products) entrée en vigueur au 1er août 2015.
Il y a 9 ans et 223 jours

Strasbourg donne un coup d'accélérateur à son quartier d'affaires

Grâce à une commercialisation plus rapide que prévue de la première phase de son quartier d'affaires voisin des institutions européennes, la capitale alsacienne en lance une seconde d'un peu plus de 20 000 m2.
Il y a 9 ans et 224 jours

Tarmac : un béton qui absorbe les eaux pluviales

Le groupe de matériaux de construction britannique Tarmac a élaboré un béton en mesure d'absorber des centaines de litres d'eau de pluie en quelques seconde. Son nom ? Le Topmix Permeable.
Il y a 9 ans et 227 jours

Vincent Eschalier : Maisons Richard et Lenoir

Deux hôtels particuliers contemporains ont été imaginés par l'architecte Vincent Eschalier. Le projet contraint par sa parcelle et ses règles de prospect associées joue avec la volumétrie de sa façade tout en s'intégrant à ses bâtiments voisins. Le projet a mis en scène un programme de logements haut de gamme situé sur le boulevard Richard Lenoir à Paris. Le projet se développe sur une parcelle en biseau mais le plan de l'architecte Vincent Eschalier permet aux logements d'offrir de belles surfaces et de sortir de cette contrainte, tout en jouant avec les angles imposés. Un jeu d'angles et de volumes qui se retrouve également en façade. Elle se dessine avec les surplombs plus ou moins importants qui créent et rythment un jeu d'ombres et de lumières. La façade est recouverte de pierre agrafée : de la pierre de Sébastopol pour la maison de droite, comme la plupart des bâtiments haussmanniens, et de la pierre de Buzey Bleu de teinte grise pour l'autre. La différence entre les deux maisons participe à la lisibilité du programme et crée un évènement contemporain dans l'alignement classique du boulevard. Le rez-de-chaussée a été pensé comme un socle translucide. Recouvert d'une maille métallique, il crée une limite franche entre le sol et les étages supérieurs, il filtre également les regards vers les entrées privatives. Le jeu de lumière offre une qualité mystérieuse aux espaces de vie secondaires qui y sont implantés : atelier, studio, et garage). Les étages, mis ainsi à distance du boulevard, sont généreusement éclairés par le jour, l'architecte a privilégié de grandes ouvertures apportant lumière et vues sur l'extérieur. Sur les toits se déploient de grandes terrasses accessibles directement depuis les logements, un écrin entouré de végétation, dialoguant entre le ciel et la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de Vincent Eschalier  
Il y a 9 ans et 227 jours

Caractère Spécial & NP2F : CNAC Centre National des Arts du Cirque

Le CNAC s'exprime par une architecture humble qui fabrique des hangars recouverts d'une peau grise et industrielle, mais les architectes ont construit là des hangars à imaginaire qui regorgent de vie parce que dédiés et adaptés aux possibles de l'école de cirque. Quel Cirque ?! A Châlons-en-Champagne s'est récemment ouvert l'extension et la réhabilitation du CNAC - Centre National des Arts du Cirque qui occupait, jusque-là timidement, un ancien site où silos et hangars agricoles trônaient. Les architectes des deux agences Caractère Spécial et NP2F architectes, se sont inspiré de cette architecture industrielle, témoin de l'histoire agricole de la Champagne. L'architecture du lieu se caractérise par les volumes des bâtiments créant à eux seul toute une partie du paysage urbain du bourg. Les architectes ont reproduit, pour l'extension du projet, ces événements volumétriques recouverts d'une peau unique : des panneaux ondulés de fibrociment. Le projet à lui seul redonne de la noblesse à un matériau simple et au langage industriel. Dans un souci d'économie mais aussi de continuité esthétique, les architectes ont fait le choix de recouvrir les bâtiments de panneaux ondulés en fibrociment. L'effet monolithique est rapidement essuyé par le découpage, presque vernaculaire, de l'ensemble du projet. Le cirque, et surtout l'école du cirque, a besoin d'espaces atypiques, permettant aux élèves d'évoluer dans des volumes ajustés à leurs mouvements. Des volumes importants, quinze mètres de haut sur autant de large, sont offerts à leurs acrobaties et numéros. Des espaces presque libérés de contraintes, leur sont dédiés et font battre le c"ur du plan. Les autres éléments du programme embrassent les grandes salles de cours et d'exercices. Vestiaires, salle de musculation et administration restent à proximité du lieu se concentrent les prouesses et la créativité des élèves et de leurs enseignants. Trois éléments créent la surprise dès l'entrée. Le premier est un escalier extérieur en béton, reliant un premier étage à un second où des assises en gradins offre un point de vue sans pareil sur le travail des élèves. Le lieu permet aussi un accès au gril technique. L'escalier balancé joue avec l'écriture architecturale, et offre une fantaisie assez juste à la plastique du lieu. Un escalier à l'échelle humaine semble signaler que les entrepôts ou hangars industriels sont désormais habités par un autre programme. Un changement de vie introduit par l'architecture. Le deuxième événement est une porte permettant d'ouvrir, presque en totalité, la grande salle sur l'extérieur. Un moyen d'ouvrir le cirque sur l'extérieur et de prolonger l'espace de cours sans limite. Le troisième élément est une installation, correspondant et judicieusement choisi pour les 1% artistiques. Elle occupe toute une façade du projet et par un dispositif lumineux annonce toute la vocation du lieu : Quel cirque ?! Photographies : Sébastien Normand et Christophe Manquillet Pour en savoir plus, visitez le site de Caractère Spécial  et de NP2F  
Il y a 9 ans et 230 jours

MAM : Warhol Unlimited

L'exposition rétrospective du pape du pop art Andy Warhol débute ce 2 octobre 2015 et se poursuit jusqu'au 7 février 2016 au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. Au-delà de la série Shadows, présentée pour la première fois en Europe dans son intégralité, l'exposition Warhol Unlimited nous offre avant tout un parcours rétrospectif à travers le travail de l'artiste sur la série. Présenté à travers différentes sections rendant compte de l'ampleur et de la diversité de son "uvre, l'exposition véhicule la force de transgression et la capacité de subversion d'Andy Warhol. Dans la première salle de l'exposition les commissaires Sébastien Gokalp et Hervé Vanel ont choisi d'introduire le travail de Warhol au travers de sa très célèbre série Campbell's Soup ainsi que d'autoportraits sérigraphiés. La première, "uvre phare d'Andy Warhol, est le traitement d'un produit de consommation banal américain sous forme de motif, à la manière d'un papier peint. Quant aux autoportraits, ils sont l'illustration la plus pure de l'artiste par lui-même : "Si vous voulez tout savoir sur Andy Warhol, regardez simplement à la surface : de mes peintures, de mes fils et de moi, je suis là. Il n'y a rien derrière" Andy Warhol, The East Village Other, 1966 Le parcours s'enchaine avec une salle où sont projetés ses Screen Tests, sortes de " portraits filmés " de personnalités célèbres " comme Dali ou Bob Dylan " ou anonymes. Warhol a toujours eu une fascination pour le cinéma et il s?est beaucoup penché sur l'utilisation du hasard de la pellicule et de ses imperfections. A travers ses essais filmés, il a aussi questionné le temps, en distordant celui-ci dans ses projections : filmées à 24 images par seconde, il les projette à 16 images par seconde, ce qui crée une sensation de flottement irréel. S'en suit un espace dédié à sa série d'Electric Chairs, qui a été exposée en 1971 au Whitney Museum of American Art sur ce même papier peint, support par excellence de la répétition, représentant une tête vache rose fushia sur fond jaune fluo. La façade du MAM est habillée aux mêmes couleurs. Ce décor donne l'impression étrange d'être observé par ce motif répétitif au point d'inverser les rôles spectateur/"uvre d'art. Le contraste entre la gaieté de ce papier peint et les Electric Chairs fait référence aux grands questionnements que soulève Warhol sur la mort, notamment après l'assassinat de JF Kennedy en 1963 mais surtout après une tentative d'assassinat contre lui en 1668. Il utilise le même procédé pour le traitement de l'image de Jackie Kenny, la première dame. La répétition accentue et amoindrit à la fois le tragique de l'évènement. L'image en elle-même, son traitement, deviennent une îcone. "O'Brien : est-ce que vous croyez à la peine de mort ?Warhol : Pour l'amour de l'art, bien sûr !"Andy Warhol, High Times, 1977 L'artiste étendra son concept de séries aux oeuvres en trois dimensions, avec les Brillo Boxes et les Heinz Boxes fabriquées à la main mais à la chaîne. Cette ambivalence entre l'artisanat et l'industrie de l'art, élevant des sculptures à la gloire de produits de consommation, nous interroge sur notre rapport au quotidien. Est également présentée à cette rétrospective sa série Flowers où le motif, reproduit par dizaines, envahit la salle jusqu'à perdre sa signification et créer un environnement, tout comme ce sera le cas des Shadows. Après avoir passé une salle de projection à l'ambiance prenante d'un concert des Velvet Underground, groupe auquel Warhol crée un véritable environnement ce qui les propulse sur les devants de la scène, nous nous retrouvons dans un espace recréant l'environnement de la Silver Factory, le célèbre atelier de Warhol qu'il a créé en 1964, remplie de Silver Clouds, sortes de coussins argentés se déplaçant en apesanteur à leur gré dans la salle. "Je pensais vraiment, vraiment en avoir terminé, alors pour marquer la fin de ma carrière j'ai fait des coussins argentés que l'on pouvait gonfler et laisser s'envoler. [?] Mais en fin de compte, les Cousins argentés cosmiques ne se sont pas évaporés, et ma carrière non plus." Andy Warhol, The Philosophy of Andy Warhol (Form A to B and Black Again), 1975 C'est enfin dans la dernière salle de l'exposition qui s'étend sur près de 700m² que se trouve l'aboutissement de cette exposition et de tout l'"uvre de l'artiste. Sa monumentale série de Shadows, réalisée entre 1978 et 1979, est accrochée de manière à former un ruban ininterrompu de 130 mètres linéaires constitué de 102 toiles. C'est la première fois que la série Shadows, à l'origine réalisé pour la Dia Art Foudation, est exposé en Europe. Ces tableaux n'en sont pas vraiment : il faut davantage voir ce travail comme une installation, une performance, une réflexion aboutie sur la série, sur l'art ; pour Warhol, c'est plutôt un " décor disco ". On peut relier cette série Shadows au mythe de l'origine de la peinture raconté par Pline l'Ancien : la fille d'un potier, amoureuse d'un jeune homme qui partait pour l'étranger, entoura d'une ligne l'ombre de son visage projetée sur le mur par la lumière d'une lanterne. Son père appliqua l'argile sur l'esquisse, et en fit un relief. De la même manière, Les 102 tableaux de Shadows, par leurs effets de texture et de matière font émerger des formes nous invitant à la réflexion et à la contemplation.
Il y a 9 ans et 232 jours

Léa Maleh : Artiste Designer

Le travail de Léa Maleh mêle la spontanéité de l'Art au pragmatisme du design. Installée à Paris, elle répond à nos questions tout en présentant une de ses dernières créations : la transcription contemporaine d'un objet liturgique. Une idée née lors d'un voyage à Lisbonne et inspirée par la richesse et la complexité de la forme et des savoir-faire des objets religieux traditionnels. "Mon métier serait un peu comme celui d'un chercheur qui récolte des informations, les analyse et les traduit en formes et en couleurs." Léa Maleh Léa Maleh est une artiste-designer basée à Paris. Née à Beyrouth où elle grandit, Léa Maleh commence sa carrière dans la capitale libanaise. Avant de produire ses propres pièces, elle a partagé ses activités entre l'aménagement d'intérieur et la conception de mobilier design hauts de gamme. Léa Maleh a toujours travaillé à mi-chemin entre art et design, une position riche d'idées qui l'aide à rendre ses projets uniques. Son approche sensible du design la mène sur des projets éclectiques, comme celui de la collection AMN (sélectionné dans le cadre du Prix d'art contemporain Arte Laguna Prize), du Gliding Bar, un bar en acier en porte-à-faux ou encore le Vice-Versa, un bureau en bois de padouk et inox. MUUUZ Léa, dans nos sociétés contemporaines quels rôles ont, pour vous, l'art et le design ? Léa Maleh Poser le débat et contribuer à l'évolution de la société. En tant qu'artistes et designers, je pense que notre mission est de continuellement remettre en question l'existant, au-delà de l'esthétisme ou de la fonction de l'objet, et de faire en sorte que l'"uvre présentée puisse porter un message et faire réfléchir. MUUUZ Vous vous définissez comme une artiste-designer, séparez-vous les deux pratiques, les deux disciplines (l'art et le design), ou bien s'influencent-elles au sein de vos projets ? Comment avec vos mots à vous définiriez-vous votre métier qui semble les réunir ? L.M. C'est assez difficile de répondre à cette question car, pour moi, les deux disciplines sont toutes les deux des activités de création. Néanmoins, le design est peut être plus pragmatique que l'art, avec une démarche plus structurée sur le choix des matériaux ou des méthodes de fabrication, alors que l'art est plus spontané, presque " brut de décoffrage ", centré sur le ressenti, les émotions. Dans mes projets, l'art et le design seraient plutôt complémentaires, de par ma formation d'architecte et de designer d'un côté, et mon envie de m'exprimer librement de l'autre. Mon métier serait un peu comme celui d'un chercheur qui récolte des informations, les analyse et les traduit en formes et en couleurs. MUUUZ Vous parlez de voyage, qu'est ce qui influence le plus votre travail, ou vous inspire le plus ? L.M. L'histoire et les traditions m'inspirent beaucoup. J'aime retourner à la source des objets, m'imprégner de leur histoire, et en même temps les retravailler de façon moderne pour les faire exister dans notre époque tout en rendant hommage au passé, comme pour leur donner une seconde vie. Cette recherche de contraste entre ancien et moderne vient surement de mon histoire personnelle. Ayant grandi à Beyrouth, dans un environnement éclectique, entre Orient et Occident, j'ai surement été influencée par la cohabitation des différences. MUUUZ Vos derniers travaux veulent rafraîchir une image vieillie de certains objets liturgiques, pourquoi vouloir leur offrir une transcription contemporaine ? Au c"ur de ce travail, que garde-t-on du passé pour imaginer les objets du présent ou du futur ? L.M. Tout est parti d'un coup de c"ur. Que ce soit le raffinement des détails, les matériaux utilisés ou les proportions, ces pièces sont absolument magnifiques. En réinterprétant ces objets, l'idée était de leur donner une seconde vie en dehors de toute connotation religieuse. J'ai également voulu rendre hommage aux artisans qui ont fait un travail absolument extraordinaire et dont le savoir-faire est, malheureusement, en voie de disparition. Je trouve que c'est important en général de se rappeler du chemin parcouru par l'homme pour mieux apprécier tout ce qui s'offre à nous aujourd'hui. MUUUZ Avez-vous déjà d'autres projets de "transcription contemporaine " ? L.M. Pour tout vous dire, la richesse des objets liturgiques fait que je vais plutôt dans les prochains mois m'atteler à créer de nouvelles pièces pour la collection AMN. En plus d'une troisième pièce sur pied, je développe actuellement des sculptures suspendues, inspirées des encensoirs, qui seront présentées en 2016. Léa Maleh dans son atelier. MUUUZ Vous utilisez pour la fabrication de ces objets une imprimante 3D, quels sont les avantages de ces nouveaux médiums dans leurs utilisations pour l'art et le design ? Est-ce que c'est une envie de liberté de création qui vous a poussé à utiliser ce processus de production ? L.M. J'ai en fait utilisé plusieurs techniques de fabrication pour les sculptures AMN, dont la stéréolithographie (ou impression 3D) par polymérisation pour les petites pièces ou encore le fraisage numérique pour les plus grandes. Utiliser des techniques de fabrication contemporaines était pour moi une autre façon d'adapter ces objets à notre époque avec une volonté d'explorer des nouveaux processus de production. Ce qui me pousse à continuer ces expérimentations c'est notamment le fait qu'à ma grande surprise, la main de l'homme est omniprésente et reste indispensable dans la fabrication numérique. Chacune des sculptures a nécessité plusieurs centaines d'heures de travail manuel, avant, pendant et après la production, pour arriver à l'objet final. C'est, pour moi, une nouvelle forme d'artisanat, que j'appelle artisanat 2.0 et dont on ne parle pas assez. Et, pour revenir à ce que je disais plus haut, le projet AMN est un exemple concret de contraste : entre le style manuélin et le style contemporain, l'artisanat traditionnel et l'artisanat 2.0, le bronze et les matériaux composites. Pour en savoir plus, visitez le site de Léa Maleh
Il y a 9 ans et 234 jours

"Le marché des matériaux de construction reste sur des rythmes de baisse", Unicem

INTERVIEW. Les chiffres de la production de granulats et du béton prêt à l'emploi sont mitigés. Carole Deneuve, chef du service économique et statistique de l'Unicem nous décrypte la note conjoncturelle du second semestre publiée ce lundi 28 septembre.
Il y a 9 ans et 234 jours

Naturapolis conjugue les promesses architecturale et paysagère

La seconde édition de Naturapolis a consolidé la soudure entre Angers et Nantes, sièges des deux écoles de paysage et d'architecture qui portent le concours international d'idées, ouvert aux étudiants des deux disciplines. Sur le thème de la végétalisation des villes, les trois lauréats, révélés ce 25 septembre au château d'Angers, ont proposé des stratégies de reconquête d'espaces péri-urbains, aux franges des métropoles de Lyon, Nantes et Paris.