Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour renovation

(13133 résultats)
Il y a 2 ans et 166 jours

Mouvement HLM et associations de locataires signent une charte anti-crise énergétique

Dans cette charte, les bailleurs s'engagent notamment à ne pas entamer "de procédure contre les locataires de bonne foi rencontrant des difficultés de paiement dues à l'augmentation des charges" liées à la crise énergétique."Les niveaux d'angoisse et d'anxiété sont très forts sur les territoires" quant à l'augmentation des charges et surtout leur montant, pour l'instant inconnu, a rappelé Romain Biessy, secrétaire de la Confédération syndicale des familles.Les organismes HLM s'engagent donc à "limiter l'impact des hausses de charges", avec un lissage des variations anticipées des coûts de l'énergie.Le mouvement HLM, composé notamment de l'Union sociale pour l'habitat (USH, organisation représentative du secteur HLM), appelle également l'ensemble des organismes à intervenir sur les logements "n'ayant pas encore bénéficié d'une rénovation énergétique" ou comprenant des chauffages énergivores.
Il y a 2 ans et 166 jours

La rénovation énergétique, source d'inégalités ?

Mercredi, lors d'un colloque à Paris dans le cadre de la Journée nationale contre la précarité énergétique, les intervenants ont longuement évoqué la nécessité de rénover massivement les logements, pour réduire leur consommation d'énergie et desserrer les contraintes pesant notamment sur les ménages modestes. Mais la nécessité, dans la plupart des cas, d'avancer les frais bloque encore beaucoup de familles.Le gouvernement l'a compris et a dégainé, au fil des années, des dispositifs pour en tenir compte.Ainsi, MaPrimeRénov', son aide-phare, est plus généreuse avec les ménages à faibles revenus, tandis que les plus riches en sont quasiment exclus.Mais il faut tout de même avancer les frais, et dans la plupart des chantiers, il subsiste un reste à charge, difficile à assumer pour les familles modestes."Quand on dit à des gens qui vivent avec 5 euros par jour et par personne qu'il y a un reste à charge de 5, 10 ou 20.000 euros parfois, c'est juste pas possible. Même s'il y a les trois quarts de trouvés en termes de financement", a détaillé Franck Billeau, directeur du réseau Eco-Habitat, association d'aide à la rénovation."Pour tous ceux qui sont dans les passoires thermiques, et notamment pour ceux qui sont dans une situation de pauvreté, donc ceux qui sont dans la situation la plus difficile et surtout aussi ceux qui émettent davantage de gaz à effet de serre, là, il faut tendre vers le zéro reste à charge", a plaidé sur France Inter Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.Prêt à taux zéroPour pallier cette difficulté, le ministre délégué au Logement Olivier Klein a annoncé mi-novembre le lancement d'un prêt à taux zéro accompagnant MaPrimeRénov'.Plafonné à 30.000 euros, il vise à mieux aider les plus modestes, et rejoint un précédent prêt, le "prêt avance rénovation", qui permettait de rembourser la somme empruntée au moment de la revente du bien ou de la succession.De quoi réduire le reste à charge, mais pas encore à zéro."Avant même de faire une rénovation lourde, il faut engager d'autres frais, par exemple pour un audit énergétique. C'est autant de frais qu'un ménage va avoir du mal à débourser", note Carine Sebi, professeure à Grenoble Ecole de Management et spécialiste de la rénovation énergétique."Faire une rénovation, c'est très compliqué, et on peut toujours remettre en cause l'investissement par rapport au rendement de celui-ci, parce que vous avez plein de paramètres qui vont rentrer en compte, et que l'amortissement se fait parfois sur 20, 30, 40 ans", ajoute-t-elle.Valeur vertePour les propriétaires les mieux lotis, qui ont les moyens d'engager une rénovation, le retour sur investissement peut être plus rapide que prévu: les logements aux meilleures performances énergétiques commencent en effet à se vendre plus cher sur le marché immobilier, tandis que les maisons les plus énergivores perdent de la valeur, selon une étude de 2021 des notaires de France. On parle de "valeur verte".Les propriétaires les plus modestes peuvent au contraire voir leur patrimoine perdre de sa valeur faute de pouvoir faire des travaux... trop onéreux pour eux.Du côté des locataires, en revanche, la valeur verte est de nature à inciter les propriétaires à rénover, estime Carine Sebi, du fait de l'interdiction progressive, à partir de 2023, de louer des logements trop énergivores.Les inégalités au sein des locataires sont néanmoins un peu lissées par le logement social.Avec 46% des logements sociaux de métropole classés A, B ou C pour leur consommation d'énergie (sur une échelle allant de A à G) en 2021, contre 25% pour la France entière, les bailleurs sociaux sont en effet les meilleurs élèves de la rénovation.
Il y a 2 ans et 166 jours

Le marché du chauffage : gérer la crise, préparer l’après... le compte à rebours est lancé

En 10 ans, la consommation moyenne d’énergie pour le chauffage a baissé de 30% dans le résidentiel. Signe que les efforts de rénovation thermique portent peu à peu leurs fruits, mais aussi que le réchauffement climatique est devenu, malheureusement, une réalité, avec des hivers de plus en plus doux. Derrière cette baisse, c’est un nouvel équilibre entre énergies de chauffage qui est en train de se jouer. Les ventes de gaz naturel, première énergie utilisée pour se chauffer, diminuent tendanciellement à l’instar des autres énergies fossiles (GPL, fioul). En revanche, les consommations d’électricité, de bois énergie et de chauffage urbain se maintiennent voire augmentent.Une hiérarchie bousculéeSi les transformations étaient déjà fortes, la filière du chauffage est entrée, ces derniers mois, dans un nouveau paradigme. Les enjeux de sobriété énergétique et l’envolée des prix mettent, plus que jamais, les fournisseurs sous tension. Depuis le 1er juillet 2022, les vendeurs de fioul ne peuvent plus compter sur le renouvellement du parc de chaudières puisque l’installation de ces équipements est désormais impossible. De son côté, la RE 2020 porte un coup rude au gaz naturel et au propane, en bannissant ces énergies des maisons individuelles neuves depuis le 1er janvier 2022, et des logements collectifs à partir de 2025. Certes, l’installation d’une solution hybride avec le gaz en appoint sera possible mais la donne change radicalement pour les fournisseurs de gaz naturel, qui voient disparaître l’opportunité d’imposer leur énergie dans l’habitat neuf alors qu’ils avaient largement profité de la RT 2012.Un changement de modèleL’horizon est sombre pour les fournisseurs d’énergies fossiles, en particulier pour les fournisseurs de fioul, qui doivent engager une transformation d’ampleur, au risque de disparaître. Ils peuvent prendre le virage du Biofioul, biopropane et biométhane, mais les volumes de production sont aujourd’hui marginaux et des incertitudes pèsent sur la capacité de ces nouvelles énergies à prendre réellement le relais de leur équivalent fossile. La diversification vers une autre énergie bien implantée va être une étape obligée. Contraints dans les logements neufs, les fournisseurs de gaz naturel vont miser, eux, sur le marché de la rénovation énergétique des logements. Comme pour les fournisseurs d’électricité, et même de GPL, ils sont aussi lancés dans la conquête des clients fioul à convertir.Virage vers l'électricité et les servicesPour tous les fournisseurs d’énergies fossiles, l’électricité apparaît comme un territoire à investir, s’ils ne l’ont pas déjà fait. La flambée des prix limitent pour l’instant leurs marges de manœuvre. Mais, le marché de l’électricité est aujourd’hui très difficile à cause de la flambée des prix de gros. Plusieurs fournisseurs sont sortis du marché de l’électricité contraints ou volontairement. Ils sont encore plus nombreux à avoir renoncé à conquérir de nouveaux clients. Lorsque la crise sera terminée, les velléités des uns et des autres vont se réveiller. Nombre de fournisseurs vont venir tenter leur chance, probablement d’ici 2 à 3 ans. En attendant de passer cette période de turbulence, les services (assistance, dépannage, installation d’équipements…) vont constituer l’autre axe de développement majeur de tous les fournisseurs d’énergies.
Il y a 2 ans et 166 jours

Entrée en vigueur du Carnet d’Information du Logement : Enjeux, outils et mise en place

De quoi s’agit-il ? Quels logements sont concernés ? Quels enjeux pour les professionnels ? Quels changements pour les propriétaires ? Quels outils d’accompagnement ?... : autant de questions abordées lors du webinaire QUALITEL – AJCAM, animé par Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement, avec la participation de Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO et Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION. Carnet d’Information du Logement : de quoi s’agit-il ? Le Carnet d’Information du Logement vise à « faciliter et accompagner les travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement, ainsi que l’installation d’équipements de contrôle et de gestion active de l’énergie » [1]. Sa mise en place est évoquée dès 2015, dans le cadre de la loi de Transition Énergétique pour la Croissante Verte. Il devrait finalement entrer en vigueur, dans le cadre de la loi Climat et Résilience, début 2023, pour tous les types de logements individuels et collectifs, privés et sociaux : tous les propriétaires devront établir, mettre à jour et conserver ce Carnet lors de la construction d'un logement ou à l'occasion de la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Ils devront par ailleurs transmettre ce Carnet au nouvel acquéreur lors de la vente du bien. Que contient le Carnet d’Information du Logement ? QUALITEL et le Carnet d’Information du Logement : une implication dès l’origine du projet, un outil précurseur déjà en place Depuis 1974, l’Association QUALITEL fait progresser, aux côtés des acteurs du logement, la qualité de l’habitat neuf et existant et participe à sa valorisation auprès des usagers. À ce titre, elle participe notamment à de nombreux groupes de travail et développe des outils pratiques, au service des professionnels et des particuliers. Dans ce contexte, dès 2015, elle participe activement aux travaux et réflexions menés autour du futur Carnet d’Information du Logement. En 2017, elle participe à son expérimentation dans le cadre du PTNB - Plan Transition Numérique dans le Bâtiment. En 2023, elle participera au programme Européen sur les Digital Log Book for Buildings, porté par la Commission européenne pour développer le Carnet d’Information du Logement en Europe. [1] Code de la Construction et de l’Habitation – Article L126-35-2 [2] Ayant une incidence sur la performance énergétique Au-delà de cette implication dans le projet, l’expérimentation et le déploiement du Carnet, QUALITEL a par ailleurs développé un outil précurseur en la matière : CLÉA. Initié dès 2010, entièrement repensé en 2020, CLEA s’adresse aux particuliers, auxquels il fournit des informations et services pour la bonne prise en main et le bon usage du logement, ainsi que le maintien de sa qualité dans le temps. Pour le professionnel, CLÉA constitue aussi un atout pratique au quotidien : mise en place dès le démarrage du chantier, la solution digitale offre un espace de stockage pour tous les documents du projet, un guide des équipements prédéfinis et personnalisables, un module de suivi des consommations... Ainsi conçue, elle contribue également à la qualité de la relation client.Pour Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement : « À la fois outil facilitateur, mémoire des informations essentielles de la maison ou de l’appartement, utilisable en neuf comme en rénovation, CLÉA reflète totalement ce qui sera obligatoire avec le Carnet d’Information du Logement. Déjà adopté par plus de 150.000 logements, CLÉA est la preuve que l’utilité du Carnet d’Information du Logement est indéniable et que sa mise en œuvre peut être aisément accompagnée. »Carnet d’Information du Logement, CLÉA... : le regard des acteursPour Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO : « Nous recevions régulièrement des sollicitations de particuliers ou de notaires souhaitant retrouver traces de travaux effectués. En ce sens, CLÉA, le futur Carnet d’Information du Logement de QUALITEL, constitue une réponse efficace : cela va avant tout permettre de conserver ces informations essentielles sur la performance améliorée d’un logement au fil du temps. C’est fondamental. Le Carnet d’Information du Logement, et les outils tels que CLÉA qui permettent déjà de répondre facilement à cette future obligation, vont donc dans le bon sens. Ce sont des opportunités supplémentaires pour accélérer la massification de la rénovation énergétique. »Pour Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION : « Le futur Carnet d’Information du Logement est un outil pertinent pour les professionnels comme pour les usagers. Nous avons pu le constater et l’expérimenter depuis plusieurs années avec QUALITEL, en particulier dans le cadre de notre utilisation de CLÉA. Cela nous permet de répondre à plusieurs enjeux importants : en tant que promoteur, c’est par exemple un outil pédagogique et de transparence, au service de la relation client. Pour nos clients, c’est notamment un vecteur de traçabilité de la performance réelle de leur logement, qu’ils pourront consulter, utiliser et conserver facilement dans le temps. En termes de valorisation du patrimoine notamment, c’est particulièrement intéressant. »
Il y a 2 ans et 167 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 167 jours

Kingfisher tient bon au 3ème trimestre 2022 grâce à la rénovation énergétique

RÉSULTATS. Le groupe britannique de bricolage, Kingfisher, qui possède les enseignes françaises Castorama et Brico Dépôt, annonce un chiffre d'affaires en légère hausse au troisième trimestre. Un résultat porté par la demande de produits pour la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 167 jours

Seine-et-Marne : les objectifs du projet de rénovation urbaine de Savigny-le-Temple se précisent

Le programme de renouvellement urbain de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) vise à préparer le centre-ville aux nouveaux usages et à une hausse...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 167 jours

Eiffage Construction installe une grue à tour au 26e étage de la Tour Hopen à Paris-La Défense

Celle-ci a été installée sur la terrasse du 26e étage de la Tour à l'aide d'une grue mobile de 750 tonnes équipée d'une flèche à volée variable de 84 mètres, elle-même mise en place grâce à trois autres grues mobiles. Cette opération vient d'être réalisée avec succès pour le chantier démarré cet été pour le compte de différents investisseurs représentés par Primonial REIM France.Imaginé par le cabinet d'architecture Ateliers 2/3/4, accompagné d'Orfeo Développement en tant que maître d'ouvrage délégué, le projet a pour ambition de contribuer à donner une dynamique nouvelle au plus important quartier d'affaires de France. L'immeuble tertiaire, construit en 2002 et classé IGH, a ainsi été repensé pour en faire une tour à usage mixte emblématique du quartier d'affaires.Les travaux, réalisés par Eiffage Construction et Goyer aux côtés des entreprises Phibor et Lefort-Francheteau, consistent en la restructuration et la surélévation de la Tour qui culmine à 218.00 NGF. Rehaussée de trois niveaux et dotée d'une extension latérale sur 26 niveaux en structure métallique, sa surface de plancher va passer de 61 000 m² à près de 66 000 m² et pourra accueillir 7 400 personnes.Afin de répondre aux meilleurs standards internationaux, ce projet qui aura recours au réemploi d'éléments issus du curage de la tour existante, vise plusieurs certifications et labels : HQE bâtiment durable et BREEAM niveau Excellent, Well Gold, Well HSR et Ready to Osmoz.D'une durée de 25 mois, les travaux s'achèveront au cours du troisième trimestre 2024.Ce marché a été remporté en groupement en mai 2022 à la suite d'une consultation lancée en 2021 et une phase de travail en exclusivité.Eiffage Construction est intervenu à plusieurs reprises ces dernières années dans le quartier d'affaires de Paris - La Défense tant en neuf avec la construction de la Tour Majunga qu'en rénovation avec l'ensemble Carré Michelet, l'immeuble Window, les Tours Pascal ou encore la Grande Arche de La Défense.
Il y a 2 ans et 167 jours

Lancement d'un prêt à taux zéro couplé à MaPrimeRénov' pour la rénovation énergétique

Le Gouvernement a annoncé le couplage du prêt à taux zéro et du dispositif public d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov', afin de financer le reste à charge parfois important pour certains ménages modestes.
Il y a 2 ans et 167 jours

Lifesize Plans, première technologie de visite de plans à échelle réelle

Lifesize Plan est la première technologie immersive de plans d’architecte à échelle réelle. [©Lifesize Plans] Qui n’a jamais rêvé de pouvoir visiter sa future maison avant même sa construction ? Ce rêve est devenu réalité grâce à l’idée qu’a eu le constructeur de maisons australien Chris Ghaleb, en 2017. Réalisant que ses clients avaient du mal à visualiser les espaces en regardant des plans d’architectes, il décide alors de créer un dispositif immersif, permettant de projeter les plans en grandeur nature dans un entrepôt. Objectif ? Offrir aux particuliers et aux professionnels ayant un projet de construction ou de rénovation la possibilité de vivre une expérience immersive unique. Lifesize Plans, un concept venu d’Australie Pendant le confinement en 2020, Florian Di Vito, restaurateur en Avignon, tombe sur une vidéo de l’émission télévisée australienne “Shark Tank” (équivalent de “Qui veut être mon associé ?”, en France). Dans laquelle Chris Ghaleb, le fondateur de Lifesize Plans, présente son concept devant des investisseurs. Florian Di Vito trouve l’idée géniale et décide de se renseigner pour lancer cette offre en France. Après plusieurs mois d’échanges réguliers avec l’équipe Lifesize Plans en Australie, l’entreprise accepte de lui vendre une franchise. Et de l’accompagner pour ouvrir le premier show-room dans le monde hors Australie, en Avignon, dans le Vaucluse. Florian vend son restaurant. Et se lance dans l’aventure Lifesize Plans, accompagné de ses parents, Robert et Myriam Di Vito (récemment retraités du secteur du bâtiment). Mais aussi de sa compagne, Margaux Pandelon, qui travaille dans le milieu de la finance. Comment ça marche ? Le principe de Lifesize Plans est de projeter des fichiers (plans d’architecte, images, vidéos), via un système comportant 15 vidéo-projecteurs et 3 écrans. Pour une expérience encore plus concrète, du mobilier et des cloisons sur roulette sont mis à disposition pour pouvoir se rendre compte d’un aménagement intérieur. Identifier d’éventuels défauts et les corriger en direct sur le plan, en amont de la construction. On peut même faire entrer sa voiture dans l’entrepôt pour visualiser son encombrement sur le plan du parking ou du garage. De la rénovation d’une salle de bain à l’aménagement d’un hôpital, en passant par la construction de la maison de ses rêves ou l’ouverture d’un commerce, Lifesize Plans permet à toutes les idées de prendre vie. Le show-room d’Avignon se veut un espace collaboratif, dans lequel les différents acteurs d’un projet peuvent échanger et concevoir ensemble d’une nouvelle manière. Au-delà des plans Lifesize Plans propose des créneaux horaires, à partir de 400 €HT. Que l’on souhaite faire un petit changement ou de plus amples modifications, Lifesize Plans accompagne ses clients à chaque étape du processus. Ce concept ne s’arrête pas à la projection de simples plans. Il va proposer prochainement un nouveau service permettant, grâce à la réalité augmentée, de vivre une expérience digne du film “Minority Report”. On peut ainsi tout en marchant dans ses plans visualiser, à travers un casque de réalité virtuelle, du mobilier en hologramme. Plus de 500 modèles seront disponibles, que l’on pourra placer, déplacer ou supprimer à sa guise dans l’espace. Tout le monde peut profiter de cette vision futuriste, le contenu du casque de réalité virtuelle étant projeté en direct sur l’écran géant mural. Lifesize Plans Avignon1421 avenue de l’Amandier84140 Montfavet Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 167 jours

La Capeb sollicite le Sénat pour modifier le PLF en faveur de la rénovation énergétique

Tandis que le projet de loi de finances 2023 est examiné par le Sénat, la Capeb a demandé aux sénateurs ce jeudi d'y intégrer les amendements visant à massifier la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 2 ans et 168 jours

renovation energetique le cese appelle a renforcer les aides pour la renovation globale

Rénovation énergétique : le CESE appelle à renforcer les aides pour la rénovation globale
Il y a 2 ans et 168 jours

24h du batiment des depenses publiques a equilibrer entre renovation et construction

Après les trésoreries d’entreprises du bâtiment, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et Olivier Salleron, président de la FFB se sont penchés sur l’immobilier en France.
Il y a 2 ans et 168 jours

Journée contre la précarité énergétique : Hellio mobilisé dans la lutte aux côtés de STOP Exclusion Énergétique

Face à la flambée des prix de l'énergie, ce phénomène risque de prendre de plus en plus d'ampleur : selon le collectif STOP Exclusion Énergétique, 60% des foyers restreignent leurs consommations d'énergie pour limiter leur facture énergétique.Depuis la création du dispositif précarité au sein des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) en 2016, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, a toujours placé la lutte contre le mal logement au cœur de ses priorités.Hellio vient de franchir la barre des 100 millions d'euros de primes CEE distribuées auprès des ménages précaires, pour un total de 55.000 opérations d'économies d'énergie réalisées, principalement des travaux d'isolation et de chauffage.Réduire le reste à charge des ménages les plus modestes : une condition pour sortir de la précarité énergétiqueDe nombreuses actions sont aujourd'hui menées pour rendre accessibles les systèmes de chauffage plus performants, tels que la pompe à chaleur. "Grâce au bonus de 1.000 € supplémentaire accordé dans le cadre de MaPrimeRénov' depuis le 15 avril 2022 et plus récemment le coup de boost de 1.000 € avec les CEE, nous sommes en mesure d'installer une pompe à chaleur à moins de 1.000 € chez les ménages précaires", souligne Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel individuel.Pour une rénovation globale, le montant du reste à charge s'élève, en moyenne [1], entre 41.000 € pour les foyers modestes et 35.000 pour un ménage précaire. La rénovation globale est alors inaccessible pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 euros par jour. "Ce parcours global de travaux, qui doit être composé a minima de l'isolation, du remplacement du système de chauffage et de la ventilation, est pourtant la condition sine qua none pour sortir de la précarité énergétique", insiste Arthur Bernagaud.[1] Selon une étude réalisée par Hellio sur l'évolution du reste à charge de janvier 2021 à juillet 2022Les engagements de Hellio aux côtés du collectif STOP Exclusion ÉnergétiqueEn tant que membre historique et acteur engagé du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio prend part aux actions menées dans le cadre de la Journée nationale de Lutte contre la Précarité énergétique.Une conférence aura lieu au Salon des Maires et des Collectivités Locales jeudi 24 novembre à 10h30 sur le thème "Éradiquer la grande précarité énergétique partout en France, la sobriété accessible à tous", à laquelle Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio et présidente de l'association Les Transitionneurs, dont STOP Exclusion Énergétique et Hellio font également partie, participera.L'après-midi se déroulera au ministère de Transition écologique et de la Cohésion des territoires la présentation des meilleures solutions au service de l'éradication de l'exclusion énergétique et la remise des trophées devant le jury de STOP Exclusion Énergétique avec Claire Gagnaire membre du jury.Cinq catégories seront récompensées pour mettre en avant les solutions qui fonctionnent, les faire valoir, les faire connaître et les dupliquer :Dispositif TerritorialFormation, Mobilisation, CommunicationFinancementOpérateurs et Solutions techniques et numériquesIdentification et accompagnementAutre projet commun à plus long terme : Hellio, avec STOP Exclusion Énergétique, a présenté en octobre 2022 à la DGEC un programme CEE, baptisé "Territoires zéro exclusion énergétique", pour financer l'accompagnement de territoires dans la rénovation énergétique de leurs logements.Pour Didier Maciocia, directeur de la recherche et développement contre la précarité énergétique : "La précarité énergétique n'est pas née d'aujourd'hui, elle existait déjà il y a plus de 15 ans ! C'est une crise structurelle qui ne peut pas se résoudre avec des solutions conjoncturelles, comme le boulier tarifaire. Il faut une coordination au sein des territoires, avec des personnes en mesure de déceler les ménages en situation de précarité, de le comprendre, des acteurs généralistes comme Hellio qui ont la capacité de gérer les chantiers de rénovation énergétique et mobiliser les financements, et des entreprises de travaux qui doivent développer des solutions innovantes."
Il y a 2 ans et 168 jours

Lancement d’Action cœur de ville 2 par Christophe Béchu et Caroline Cayeux

Depuis 2017, la première phase du programme national Action cœur de ville a permis de renforcer l’attractivité et de soutenir le développement durable de 234 villes « moyennes » qui exercent une fonction de centralité, en investissant à hauteur de 5 milliards d’euros prioritairement dans la redynamisation de leur centre-ville afin de les rendre plus attractifs et résilients. Cinq ans après, les résultats sont là : plus de 6500 actions engagées, la fréquentation de ces communes a augmenté de 15% depuis 2018 et 91% des élus se déclarent satisfaits ou très satisfaits du programme.Un an après l’annonce du président de la République de prolonger le programme, et afin de poursuivre et renforcer l’attractivité des villes moyennes, les ministres annoncent en détaillent les mesures jusqu’à 2026. Au moins 5 milliards d’euros, sur 4 ans, permis grâce à l’engagement de l’État et de ses partenaires financiers (Banque des territoires, Anah et Action logement), permettront de continuer à revitaliser les 234 communes identiques à celles du premier volet. L’État poursuivra son rôle de facilitateur pour permettre aux territoires de développer leurs propres projets.L’adaptation au changement climatique et la promotion de la sobriété énergétique et foncière vont devenir les fils conducteurs de cette seconde phase (lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches…).Si les interventions en centre-ville demeurent la priorité du programme, une attention particulière sera portée aux quartiers de gare et aux entrées de ville, qui constituent des secteurs clés pour assurer la transition écologique dans les villes moyennes.En ce sens, les ministres ont demandé aux préfets, en accord avec le maire, de suspendre davantage les projets d’installation de commerces en périphérie lorsque ces derniers sont préjudiciables à la revitalisation commerciale de leur centre-ville.Aussi, les ministres proposeront un dispositif dédié visant à redonner vie à des bâtiments historiques et emblématiques aujourd’hui laissés en friche.Enfin, les ministres souhaitent proposer aux maires de communes ACV un accompagnement renforcé dans leur stratégie globale d’adaptation au changement climatique. Celles-ci pourront par ailleurs avoir recours à un «conseiller en énergie partagée» pour aider la commune à identifier de nouveaux leviers de maîtrise d’énergie.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Action Cœur de ville a produit des résultats concrets dans la vie quotidienne des Françaises et des Français : revitalisation des commerces, rénovation des logements, valorisation du patrimoine bâti, renforcement des transports...A l'appel du Président de la République, l'Etat et ses partenaires ont engagé 5Md€, et ce sont autant de projets qui sont sortis de terre ! Action Cœur de ville, c'est aussi une nouvelle façon de travailler avec les territoires pour répondre aux besoins concrets de nos concitoyens, et nous voulons donc continuer en faisant de la transition écologique le fil vert de cet acte 2 ! Nous avons 234 villes moyennes qui peuvent incarner la réussite de la transition écologique des actes et du quotidien, et nous voulons porter haut l'exemple qu'elles donnent en faisant de la France la première Nation verte. »Pour Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales : « Quand le programme fonctionne bien, on va plus loin ! Depuis cinq ans, Action cœur de ville apporte une réponse politique forte pour renforcer l’attractivité des centres-villes et leur redonner un rôle de moteur de développement pour leurs territoires. Plus de 6500 actions ont permis d’améliorer de façon significative la qualité de vie des habitants, avec la restauration du patrimoine, la réfection du bâti, la réimplantation de commerces, la renaturation des espaces, ou encore le réaménagement des mobilités. Aujourd’hui, je suis fière d’annoncer que nous renforçons les moyens consacrés au volet 2, avec un budget supplémentaire – au moins cinq milliards d’euros sur quatre ans – en faveur de 234 villes moyennes. Nous allons faire de la transition écologique le fil conducteur de ce volet 2 !. Nous allons également intégrer entrées de villes et dans le périmètre des interventions possibles. Et ce, afin de placer les villes moyennes au cœur de l’aménagement de notre pays, au cœur de son développement durable ! »
Il y a 2 ans et 168 jours

Bientôt 130 référents d'aide à la rénovation chez VM

FORMATION. Dans la poursuite son dispositif "Ecosolutions", le distributeur de matériaux de construction du Grand Ouest, VM, annonce proposer une formation à ses collaborateurs dédiée aux aides à la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 168 jours

Rénovation énergétique : trop chère et pas assez aidée, selon le Conseil économique et social

L'avis voté mardi préconise ainsi "un dispositif d'avances remboursées lors de la vente du bien ou de la succession, accessible sous condition de ressources".Le CESE recommande parallèlement d'inciter les banques à proposer des prêts "acquisition-amélioration" ou "réhabilitation énergétique" remboursables lors de la revente du logement ou au moment de la succession du propriétaire quand il décède.Une autre modalité de financement des travaux est préconisée dans l'avis, consistant à "surélever des bâtiments existants pour y créer de nouveaux logements dont la vente permettrait de réaliser les travaux nécessaires dans les étages inférieurs".Il faudrait adapter certaines règles d'urbanisme en dehors des périmètres classés, recommande le CESE qui note les réticences que cette solution suscite en France, contrairement à des pays voisins.Notant la nécessité d'accélérer et d'intensifier les efforts de rénovation énergétique des bâtiments qui représentent 44% de la consommation finale d'énergie, le CESE souligne que l'obstacle reste largement financier. La situation est encore plus criante en Outre-mer."Il faut avoir à l'esprit qu'une rénovation globale (ou performante) coûte en moyenne entre 25.000 et 60.000 euros et qu'au minimum 5 millions de logements doivent en bénéficier à terme", dit-il.Dans la pratique, 99% des ménages sollicitent l'aide Maprimerénov' pour des "travaux limités" et le remplacement uniquement de certaines parties du logement, le chauffage, les fenêtres ou la toiture. Sur près de 650.000 dossiers Maprimerénov' acceptés en 2021, une grande majorité a porté sur un montant moyen de prime relativement faible de l'ordre de 3.000 euros tandis que les rénovations globales ont concerné un peu moins de 1.000 dossiers, pointe le CESE.Pourtant, seule une rénovation globale permet une réduction de plus de 50% de la consommation d'énergie: le CESE appelle donc à "renforcer significativement le forfait accordé pour une rénovation globale afin de rendre celle-ci beaucoup plus incitative"."La persistance d'un niveau trop élevé de reste à charge a (...) pour conséquence d'encourager des travaux partiels du logement, loin de la rénovation globale qui seule permet un véritable changement des qualités thermiques", observe le CESE, un "constat d'échec encore plus flagrant pour les copropriétés".
Il y a 2 ans et 168 jours

Un projet de l'architecte Ricciotti en partie retoqué par la Métropole de Lyon

Dans un rapport rendu en juin 2022, des commissaires enquêteurs ont refusé de valider la modification n°3 du plan local d'urbanisme et d'habitat (PLU-H) de la Métropole, où figurait le projet d'extension du Musée des Tissus, prenant en compte les plaintes de riverains qui contestent la hauteur d'un des bâtiments, destiné aux archives et au patrimoine du musée.Réalisé par Rudy Ricciotti, architecte et ingénieur Grand Prix national d'architecture en 2006 et médaille d'or de l'Académie d'architecture, le projet du musée "ne peut pas faire, en l'état, l'objet d'un projet de construire dans le PLU-H", indique à l'AFP Béatrice Vessiller, deuxième vice-présidence de la Métropole de Lyon, puisque "la commission d'enquête nous a demandé de retirer ce point".Un nouveau projet doit donc être présenté à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui finance la rénovation du Musée des Tissus, et devra ensuite être intégré au PLU-H avant d'être soumis, une fois encore, à une enquête publique, détaille la Métropole.Ce processus pourrait retarder de trois à cinq ans l'ouverture de l'établissement, prenant en compte la prochaine modification du PLU-H, le dépôt du permis de construire et les travaux, a déploré auprès de l'AFP une source proche du dossier."Le projet est déjà en train d'être retravaillé, depuis plusieurs mois, suite aux remarques des riverains. On n'a pas attendu la modification du PLU-H", a déclaré de son côté Pierre Oliver, maire LR du IIe arrondissement de Lyon et conseiller régional. "Notre priorité est de sauver le musée", un "des plus beaux projets culturels en France" qui dispose de "deux millions de pièces de collection", "tout en respectant les attentes des riverains", a-t-il assuré.Sollicité par l'AFP, Rudy Ricciotti n'était pas joignable dans l'immédiat lundi. Il est notamment l'architecte du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille, de la salle de spectacle le Pavillon noir à Aix-en-Provence ou encore du Musée Jean-Cocteau à Menton.
Il y a 2 ans et 168 jours

Christian Bouigeon, nouveau Président du FILMM (Syndicat des Fabricants d’Isolants en Laine Minérale Manufacturée)

Christian Bouigeon a été élu à la Présidence du FILMM et succède à Pierre-Emmanuel Thiard, appelé à d’autres fonctions.Ingénieur diplômé de l’école ESPCI Paris – Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris – il débute sa carrière en tant qu’ingénieur de recherche au sein du Groupe Saint-Gobain. Il l’a poursuivie dans différentes entités du Groupe en France et en Pologne. Occupant des fonctions de Direction Générale depuis 2004, il a été nommé à la Direction Générale des marques Isover et Placo France depuis mai 2021. Christian Bouigeon et les membres du FILMM souhaitent rappeler le rôle fondamental de l’isolation pour une véritable sobriété énergétique des bâtiments. A l’heure du dérèglement climatique et des crises énergétiques, des décisions fortes doivent être prises sur la rénovation des bâtiments en France en utilisant tous les dispositifs incitatifs et financiers pour passer à l’action.Les adhérents du FILMM (Eurocoustic, Isover, Knauf Insulation, Rockwool, Ursa), produisant tous en France, proposent des laines minérales de verre et de roche permettant de répondre à cette urgence collective. Je suis très heureux de prendre la présidence du FILMM et de pouvoir m’associer à l’ensemble de ses membres pour valoriser le rôle fondamental que joue l’isolation dans la sobriété énergétique des bâtiments et la réduction de leurs émissions de CO2.Christian Bouigeon
Il y a 2 ans et 168 jours

Rénovation énergétique : Ch. Béchu envisage de "bouger les règles" de la commande publique

CONGRÈS DES MAIRES. Rénovation énergétique des copropriétés et des bâtiments publics, avenir des aides après 2023, modification des décrets sur le ZAN, lancement d'une plateforme des initiatives locales... présent pour la première journée du Congrès des maires, le ministre Christophe Béchu en a profité pour balayer de multiples sujets.
Il y a 2 ans et 168 jours

Alpes-Maritimes : travaux de rénovation et d’embellissement de l’hôtel « La Pérouse » à Nice

L’hôtel niçois « La Pérouse », dans le département des Alpes-Maritimes, rouvrira ses portes d’ici au printemps...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 168 jours

Yvelines : un million d’euros d’aides départementales pour soutenir trois projets à Coignières

La commune de Coignières va bénéficier d’une subvention du département des Yvelines pour la rénovation d’un groupe scolaire, pour la création...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 169 jours

Le chanvre prend la voie du nord

Le bailleur social Maisons & Cités a décidé de miser sur le chanvre pour massifier la rénovation énergétique de son parc. Et s'implique activement dans le déploiement d'une filière dans les Hauts-de-France.
Il y a 2 ans et 169 jours

edilians repousse les limites de l inspiration

EDILIANS, leader français de la tuile terre cuite va encore plus loin avec son offre complète de tuiles émaillées au rendu si singulier. Cette gamme est idéale pour les créations architecturales de grande ampleur que pour les projets de rénovation ; cet éventail de produits émaillées d’EDILIANS repousse les limites de la personnalisation sur-mesure.
Il y a 2 ans et 169 jours

Les maires bientôt formés à la transition écologique, annonce Christophe Béchu

"Un temps de formation, de sensibilisation" sera organisé par les agences du ministère, "Météo France, l'Ademe, l'Office français de la biodiversité" dans les préfectures ou les sous-préfectures, "près de l'endroit où chaque maire exerce sa fonction", a annoncé M. Béchu sur RTL.Ces formations, gratuites pour les élus, seront lancées "dès le premier trimestre" 2023, a précisé le ministre à l'AFP.Au-delà de la compréhension de la situation à l'échelle nationale ou mondiale, ces sessions permettront de "regarder, territoire par territoire, ce que sont déjà les conséquences du dérèglement climatique et les manières dont on peut prendre des mesures pour les atténuer et s'y adapter", a indiqué le ministre.La formation ne sera pas obligatoire pour les édiles. Mais de telles sessions ont déjà été organisées dans le département de l'Indre, qui compte 241 communes. La formation "a réuni 251 élus", selon M. Béchu. "Des maires ont décliné car ils ont déjà suivi des formations, en ont déjà organisé", mais d'autres ont souhaité y assister accompagnés d'un adjoint.La formation, d'une durée de trois heures, constitue "le modèle que nous allons généraliser", a ajouté le ministre, souhaitant que dans les deux ans à venir, "30.000 maires" soient formés.Au congrès de l'Association des maires de France, dans la matinée, le ministre lancera également une plateforme internet baptisée "La France des solutions".Quelque 2 milliards d'euros "pour les actions favorables au climat" ont été débloqués pour 2023. Le fonds vert permettra, selon le gouvernement, à toutes les communes "de financer des rénovations de bâtiments, (...) des mesures de protection contre les incendies".
Il y a 2 ans et 169 jours

Rénovation énergétique : comment identifier les éco-délinquants et déjouer leurs pièges

PRÉVENTION. Une étude réalisée par un organisme de qualification spécialisé dans les énergies renouvelables dresse le portrait-type des pseudo-professionnels qui trompent leurs clients pour toucher des financements publics, et réalisent même parfois des travaux inappropriés qui peuvent s'avérer dangereux. Quelques conseils pratiques permettent d'éviter les (très) mauvaises surprises.
Il y a 2 ans et 169 jours

Une partie du projet de musée des Tissus de R.Ricciotti retoquée par la Métropole de Lyon

ARCHITECTURE. La rénovation du musée des Tissus ne sera pas exactement celle qu'avait imaginé l'architecte Rudy Ricciotti. Un nouveau projet devra être présenté à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, occasionnant le retard de la réouverture du site.
Il y a 2 ans et 169 jours

Rénovation énergétique : qui sont les éco-délinquants, leurs victimes et comment éviter les pièges ?

Aujourd’hui, sur la base des informations collectées ces dernières années, Qualit’EnR dresse le profil type d’une entreprise et de ses représentants dont les pratiques peuvent s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un éco-délinquant démarche souvent par téléphone, ce qui est interdit depuis juillet 2020, il a une posture plus commerciale que technique et a pour objectif de faire signer un bon de commande comprenant souvent un renoncement au délai de rétractation légal. Qualit’EnR présente également le portrait type des consommateurs victimes : les propriétaires d’une maison ancienne, les personnes vivant seules, souvent vulnérables et éligibles aux aides financières les plus conséquentes. Enfin, pour lutter contre l’éco-délinquance, Qualit’EnR propose 10 conseils pratiques à appliquer avant et pendant le chantier pour éviter de se faire piéger.Qualit’EnR, organisme de qualification leader des énergies renouvelables a reçu 508 réclamations entre janvier et mi-novembre 2022, portant sur des entreprises se réclamant QualiPAC et Qualibois principalement. Pour autant, 51% des réclamations reçues concernaient effectivement une entreprise qualifiée chez Qualit’EnR, soit 1,4% des entreprises qualifiées.Éco-délinquant : un profil commercial centré sur la rentabilité de l’investissementLes données recueillies par Qualit’EnR permettent de mettre en avant que les éco-délinquants se présentent sous un nom d’entreprise racoleur et trompeur pouvant faire référence à une marque connue… Ces entités récentes s’adonnent à des pratiques commerciales « agressives », comme le démarchage téléphonique, et désormais interdites pour les travaux de rénovation énergétique.Quelques indices permettant d’identifier un potentiel écodélinquant :Il a l’allure d’un commercial et se déplace souvent avec une imprimante Il ne fait pas le tour de l’installation pour une évaluation technique Son discours est rapidement centré sur le chiffrage et la rentabilité de l’investissement Il propose un crédit de façon quasi-systématique Il invite à signer tout de suite et à renoncer au délai de rétractation en faisant état d’une promotion à saisir immédiatementLes victimes : des personnes isolées et éligibles aux aides Le plus souvent, les victimes estiment avoir été l’objet d’un discours trompeur construit à partir d’éléments plausibles et vérifiables. Elles affirment n’avoir rien vu venir.Qui sont les victimes particulièrement visées par les éco-délinquants ? Les propriétaires d’une maison individuelle dans l’ancien vivant dans un bassin de population important Les publics vulnérables : retraités, personnes isolées, handicapés Les foyers éligibles aux aides financières conséquentes, aux revenus modestes, les personnes endettées…10 conseils de Qualit’EnR pour éviter les piègesLes particuliers souhaitant changer leur installation de chauffage, d’eau chaude ou de ventilation et bénéficier des avantages et financements en faisant appel à une entreprise qualifiée RGE doivent se montrer vigilants sur quelques points essentiels.Avant de signer : Vérifier que l’installateur est qualifié RGE sur France Rénov’ ou auprès de l’organisme de qualificationFuir le démarchage direct, les discours trop commerciaux axés sur le chiffrage et la rentabilité de l’installation, les signatures de contrat précipitées ou lors de foires et se méfier des opérations spécialesVérifier que vous signez un « devis » et non un « bon de commande » et demander si l’entreprise réalise ou sous-traite les travaux Regarder la durée du chantier : une PAC s’installe entre 1 et 3 jours, pas moins Faire réaliser 3 devis minimum avant d’opter pour un installateur, des devis descriptifs détaillés et complets de la prestation, distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre »Pendant le chantier : Demander une facture descriptive détaillée (distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre ») et complète de la prestation, conforme au devis (avec désignation précise des matériels installés et références exactes de leur certification). Vérifier que la marque et modèle de l’installation correspondent aux mentions du devis et bien regarder les finitions Se faire remettre une étude thermique avant ou après le chantier Signer un PV de réception de l’installation Vérifier si un contrat de maintenance de l’installation est proposé En cas de litige, contacter une association de consommateurs et l’organisme de qualification si le différent à une portée techniqueEn 2021, Qualit’EnR chiffrait à 1% le nombre d’entreprises qualifiées concernées par une réclamation-client et à 0,12% celles dont les pratiques pourraient s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un chiffrage qui tranche avec les résultats assez alarmants de certaines études.
Il y a 2 ans et 169 jours

24 heures du bâtiment : plus de 7.000 chefs d’entreprise réunis et des annonces importantes du gouvernement

Les chefs d’entreprise ont aussi échangé avec des personnalités, rencontrer leurs pairs et partager leurs passions de construire. Lors de cette journée étaient également organisés des conférences, des ateliers thématiques et un job dating pour des jeunes ingénieurs.La FFB salue l’annonce faite par le président de la République à cette occasion d’une prochaine initiative pour aider les communes à rénover leurs écoles, dont beaucoup s’avèrent des passoires thermiques. Il a également confirmé que, face à l’instabilité des dispositif fiscaux dérogatoires, le statut du bailleur privé proposé par la FFB « faisait partie des solutions » pour soutenir l’investissement locatif.Bruno Le Maire, a d’ailleurs annoncé la mise à l’étude de cette proposition. La FFB se félicite d’une telle avancée. Il en va de même pour la mise en place de l’observatoire du prix des matériaux de construction, prévue par le ministre pour janvier 2023, afin d’apporter plus de visibilité dans la filière. Le ministre a également annoncé que les travaux induits liés à la rénovation énergétique continueront à bénéficier du taux de TVA réduit de 5,5%, alors que le projet de loi de finances les excluait. En contrepartie, pour répondre au marché considérable de la rénovation énergétique des bâtiments, le ministre souhaite voir le nombre d’entreprises labellisées RGE quadrupler d’ici à 2028.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Le succès des 24h du bâtiment, tant par le nombre d’adhérents et de partenaires, que par la teneur des débats ou par les échanges avec les différentes personnalités démontre que l’avenir du bâtiment reste grand ouvert. Les difficultés restent réelles pour les artisans et entrepreneurs du secteur, mais les annonces du président de la République et du ministre de l’Économie, tout comme leurs attentes à l’endroit du secteur nous renforcent. Le bâtiment n’a jamais renoncé à s’inventer un avenir et il va continuer ! »
Il y a 2 ans et 169 jours

A Nancy, un collège écolo pour économiser les factures d'énergie

Le bâtiment flambant neuf a connu sa première rentrée en septembre. C'est le premier collège "à énergie positive" du Grand Est: il consomme moins d'énergie qu'il n'en produit, critère désormais non négligeable pour le département de Meurthe-et-Moselle, qui gère 66 collèges publics et 13 privés.A cause de la flambée des prix de l'énergie, la facture de gaz du département a bondi de 7 millions d'euros, celle d'électricité de 12 millions d'euros pour 2023, soit "le coût" de construction "d'un nouveau collège", explique la présidente, Chaynesse Khirouni.Par rapport au bâtiment précédent, celui-ci devrait donc permettre de réaliser "90% d'économies en chauffage" et "50% en électricité", précise Mme Khirouni, ajoutant que pour le moment, le département "maintient ses investissements: l'éducation est la priorité".Paille, bois et panneaux solairesGrand bâtiment à la devanture noire, ce collège a été construit en grande partie avec des matériaux biosourcés, explique Delphine Montrelay, ingénieure qui a conçu l'édifice. La structure est en bois et l'isolation est faite avec de la paille compactée.Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit. Pour réguler la température à l'intérieur, les grandes baies vitrées sont en triple-vitrage et disposent toutes de stores modulables qui permettent de faire entrer la lumière du soleil mais pas la chaleur.Un système "de double flux" permet de renouveler l'air du bâtiment en l'aspirant de l'extérieur: puis une centrale le chauffe ou le refroidit selon les saisons, ajoute Mme Montrelay. Dans les salles de classe, très lumineuses, pas de climatisation: "On ventile" grâce à ce système; Et quand il fait chaud, des ventilateurs en bois au plafond aident à refroidir l'air. Résultat, il ne fait ni froid l'hiver dans le bâtiment, relié au réseau de chaleur urbaine, ni trop chaud l'été.Silence dans les sallesAutre avantage qui réjouit les enseignants et les 360 élèves: des plaques en fibres de bois apportent un confort sonore bienvenu. Malgré les grandes baies vitrées du CDI, Deïssiana Labonté, 11 ans, remarque qu'"on n'entend rien" dans les salles. "On peut mieux se concentrer" car "on entend moins les bruits de dehors", acquiesce sa camarade de classe assise à côté d'elle, Lola Wenck.Un cadre aussi plus agréable pour les enseignants: Delphine Chappe, 41 ans, est professeure de physique-chimie et ne regrette pas l'ancien collège, un vieux bâtiment aux "conditions thermiques détestables" où "on avait trop chaud l'été".Ici, c'est "plus calme" et "ça résonne moins, on a moins besoin de forcer sur nos voix", souligne Mme Chappe. Celle-ci indique avoir "moins mal à la tête" le soir à la fin de sa journée de cours, grâce à ce "cadre plus serein" pour les professeurs et les élèves.L'enseignante salue aussi le fait qu'elle et ses collègues aient été inclus dans le projet de construction, "pour prendre en compte" leurs "besoins et contraintes": "on est là au quotidien, c'est normal de nous associer". Elle a d'ailleurs demandé à avoir "suffisamment" de prises électriques dans sa salle de classe, nécessaires aux expériences scientifiques qu'elle fait faire à ses élèves.Quant aux autres établissements existants, le département de Meurthe-et-Moselle a lancé dès 2012 une politique de travaux de rénovation énergétique de 55 collèges, pour notamment renouveler les chaufferies, raccorder les bâtiments aux réseaux de chaleurs ou encore les isoler. Coût total de l'opération: près de 170 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 169 jours

Lancement ce jeudi de la seconde "journée de lutte contre la précarité énergétique"

CRISE. C'est dans un contexte de flambée des prix, notamment ceux des énergies, qu'intervient la seconde édition de la "journée nationale de lutte contre la précarité énergétique" ce 24 novembre 2022. À l'initiative de la Fondation Abbé Pierre, cet évènement est cofinancé par 25 partenaires, des associations contre l'exclusion et le changement climatique aux collectivités, en passant par des organismes de rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 169 jours

Rénovation énergétique : la Capeb propose des prêts garantis par l'Etat

FINANCEMENT. Les établissements financiers sont les "grands absents" du secteur de la rénovation énergétique, considère Jean-Christophe Repon, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). L'organisation propose la mise en place de prêts garantis par l'État pour faire évoluer cet état de fait.
Il y a 2 ans et 170 jours

La numérisation est-elle efficace pour rendre les bâtiments moins énergivores ?

Si le financement reste le nerf de la guerre, un autre enjeu est au cœur de la transition : la disponibilité des données pour évaluer et améliorer la performance énergétique des bâtiments.Représentant près de 45% de la consommation d’énergie et près de 25% des émissions carbone, le secteur français du bâtiment est un enjeu central dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions carbone. La dernière réglementation en date, la RE2020 (dont la mise en œuvre a commencé le 1er janvier 2021), a défini des objectifs ambitieux en termes de de conception, de confort et performance énergétique, avec pour cap la neutralité carbone des bâtiments d’ici 2050.Pour atteindre ses objectifs, la RE2020 comporte plusieurs échéances – la prochaine arrive en 2025 – qui imposent aux bâtiments de respecter des niveaux progressifs d’efficacité énergétique, calculés en fonction des « indices Bbio » (besoin bioclimatique du bâtiment).Constructions neuves et rénovation de l’ancien : une transition coûteuseSi la RE2020 concerne en premier lieu les bâtiments neufs, elle vise aussi à inciter à la rénovation thermique de l’immobilier l’ancien. Il y a un travail immense de mise en conformité de l’ancien, mais ces travaux de rénovation ont un coût qui peut être prohibitif pour les bailleurs.De plus, certaines complexités de l’ancien obligent à recourir à des matériaux ou des technologies certes très efficaces, mais aussi très coûteuses. A Paris, par exemple, il n’est pas possible d’isoler par l’extérieur les nombreux bâtiments haussmanniens dont les façades sont protégées. Des solutions alternatives existent, comme les verres intelligents, mais elles coûtent très cher.Qu’il s’agisse des travaux d’isolation, des équipements de chauffage et de climatisation, ou encore des matériaux biosourcés, la capacité à investir reste et restera l’enjeu central de l’objectif de neutralité carbone des bâtiments.Il ne s’agit toutefois pas du seul enjeu. Car on aura beau définir les objectifs d’empreinte carbone, de performance énergétique et d’économie circulaire les plus ambitieux, ils resteront des vœux pieux si l’on ne dispose pas des données nécessaires pour les mesurer et les atteindre.Le processus BIM est-il une réponse efficace ?La transition numérique de la filière du bâtiment est-elle également synonyme de transition environnementale ? Dans la mesure où le concept de « bâtiment intelligent » est intimement lié à l’amélioration des performances énergétiques, la réponse est oui. Mais pour rendre les bâtiments et les ouvrages intelligents, il faut de l’information disponible et partagée tout au long de leur cycle de vie.Le BIM, qui fait l’objet d’un plan gouvernemental (Plan BIM 2022), est justement censé couvrir toutes ces phases : conception, réalisation et maintenance. Dans les faits, il est surtout utilisé pour la conception. La réalisation reste traditionnelle et le restera sans doute encore longtemps, en raison du très grand nombre d’acteurs de toutes tailles (98% étant des sociétés de moins de 50 salariés). La maintenance – qui englobe la rénovation et la réutilisation et/ou le recyclage des matériaux des bâtiments en fin de vie – est une partie déterminante (qui plus est pour les bâtiments anciens) qui exige encore beaucoup de progrès en termes de numérisation.Ce qui compte dans le processus BIM, c’est le « I » (l’information) et non le « M » (la modélisation). Cette information est d’autant plus importante qu’elle concerne non seulement les données génériques des matériaux et produits de construction (caractéristiques, critères de qualité auxquels ils répondent), mais également les données réelles (empreinte carbone, performances réelles, etc.). Car ce sont ces dernières qui vont permettre, à terme, de mesurer – et non simuler – la performance globale des ouvrages.Pour permettre aux acteurs de la filière de mieux travailler ensemble et de relever les défis environnementaux, il est donc essentiel de pouvoir collecter l’ensemble de ces données, et de le faire de manière structurée et normalisée avec un modèle commun, comme par exemple le dictionnaire de données Define. Le BIM fournit les données génériques, tandis que les données réelles seront plutôt fournies par le jumeau numérique. Ce dernier s’appuie notamment sur l’IoT pour remonter les données réelles et compléter les informations de base du processus BIM.Le processus BIM est-il une réponse efficace pour atteindre les objectifs ambitieux définis par la RE2020 et au-delà ? Oui, à condition de disposer du plus important : la data.Tribune de Roland Dominici, Directeur général CoBuilder France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 170 jours

Des mains expertes pour rénover cette toiture en zinc

La couverture de cet immeuble haussmannien a été rénovée thermiquement une première fois mais suite à la découverte de dégâts, la rénovation a dû être entièrement refaite toujours avec le même isolant multicouche Actis.
Il y a 2 ans et 170 jours

Christophe Castaner nommé président du conseil d'administration d'ATMB, concessionnaire du tunnel du Mont-Blanc

Agé de 56 ans, ce macroniste de la première heure remplace le maire de Chambéry et ancien ministre socialiste délégué à la formation professionnelle puis aux Affaires européennes de François Hollande, Thierry Repentin, 59 ans, qui était en poste depuis 2017.Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB) est une entreprise détenue à 91,3% par l'Etat et les collectivités territoriales, titulaire d'un contrat de concession avec l'Etat français qui lui a confié jusqu'en 2050 l'entretien et la gestion de l'Autoroute blanche (A40) et de la Route blanche (RN205). Depuis 2002, ATMB et son homologue italien, SITMB (Société Italienne du Tunnel du Mont Blanc) assurent au sein d'un groupement franco-italien, le GEIE-TMB, l'exploitation et l'entretien du Tunnel du Mont-Blanc.Cette nomination par décret présidentiel en date du 17 novembre 2022, survient au lendemain de la nomination de Christophe Castener au Grand port maritime de Marseille (GPMM) dans le collège des personnalités qualifiées du Conseil de surveillance du port de la ville, au même titre que l'ex-PDG d'Orange Stéphane Richard ou Laurence Borie Bancel, qui est à la tête de la Compagnie nationale du Rhône (CNR).Construit en 1965 et long de 11,6 kilomètres, le tunnel du Mont-Blanc est une liaison routière reliant Chamonix à Courmayeur en Italie. Mi-octobre, il a été fermé pendant trois semaines consécutives pour des travaux de rénovation. Depuis le mois de juin, des pannes informatiques chroniques interrompent régulièrement la circulation dans les deux sens.L'ouvrage est emprunté par plus de 100.000 véhicules chaque mois.Christophe Castaner, proche du président Macron, avait été ministre de l'Intérieur (2018-2020) dans le gouvernement Castex et chef de file du groupe parlementaire de la majorité présidentielle en septembre 2020, avant d'être sèchement battu aux législatives de 2022 dans son bastion des Alpes-de-Haute-Provence.
Il y a 2 ans et 171 jours

Alexandra Boussagol

Difficile aujourd'hui de reconnaître l'ancien appartement, tant la rénovation entreprise par Alexandra Boussagol et son équipe a sublimé les charmes existants de ce 55 m2 parisien : parquet, moulures et cheminées, tout en intégrant des aménagements très contemporains.
Il y a 2 ans et 173 jours

jeld wen des blocs portes dans l air de la renovation

Qu’elles soient situées dans l’hôtellerie, le tertiaire, l’enseignement, la santé ou encore l’habitat collectif, les portes font partie des solutions qui souffrent le plus. C’est pourquoi leur rénovation représente un enjeu de taille en matière de sécurité, de confort, d’écologie et même d’image.
Il y a 2 ans et 173 jours

A Paris, le logement social à la conquête de l'Ouest

C'est un immeuble faubourien, idéalement situé rue du Val-de-Grâce (Ve), qui cache une petite école dans sa jolie cour pavée.Pas exactement l'image qu'on se fait du logement social, et pourtant: préemptés par la Ville de Paris et rénovés, ses 15 logements sont désormais gérés par le bailleur social Paris Habitat.Ces dernières semaines, l'adjoint au logement Ian Brossat, dont l'équipe dépense "chaque année 140 millions d'euros pour racheter les immeubles, notamment dans un objectif de rééquilibrage territorial", a multiplié les inaugurations du genre."Quand les projets se passent bien dans les beaux quartiers, je m'en félicite", a commenté lors de cette inauguration la maire (DVD) d'arrondissement Florence Berthout, saluant une "très belle réhabilitation" et une "mixité jouée à fond".Plus à l'ouest sur la rive gauche, le chantier de l'îlot Saint-Germain (VIIe) se poursuit. Cet ancien bâtiment du ministère de la Défense doit accueillir 254 logements sociaux fin 2023.La Ville dirigée par Anne Hidalgo (PS) l'a racheté à un prix dérisoire – 29 millions d'euros pour 11.000 m2 habitables, soit 2.600 le m2 - grâce à la décote dite "Duflot", instaurée en 2013 et permettant à l'État de céder des terrains ou immeubles à bas prix pour y construire des logements.Début 2020, le VIIe arrondissement tenu par Rachida Dati (LR) ne comptait que 2% de logements sociaux, pire score de la capitale. Les autres arrondissements de l'ouest, aux mains de la droite, restent sous la barre des 25%, des VIe et VIIIe (moins de 4%) aux XVIIe et XVe (près de 20%).Mais "ce qui est très frappant, c'est la multiplication par trois, quatre, six des logements sociaux dans ces arrondissements" depuis 2001 et l'arrivée de la gauche à Paris, se félicite Ian Brossat.Ils restent loin des arrondissements tenus par la gauche et situés à l'est: 42% de logements sociaux dans le XIIIe et le XIXe, 36% dans le XXe, 29% dans le XIVe...Un effet Covid ?"Nos maires ne s'opposent pas, comme on essaye de nous le faire croire, au logement social", affirme l'élue LR Valérie Montandon.Dans le XVe, le maire LR Philippe Goujon veut ainsi des logements sociaux "réservés aux familles du XVe, qu'une part soit dédiée aux classes moyennes, qu'ils soient répartis dans différents secteurs et qu'un accompagnement social soit mis en place pour les familles en difficulté".Le sujet est "moins clivant qu'il ne l'a été", estime Ian Brossat, pour qui un "discours d'opposition frontale au logement social est devenu inassumable".L'adjoint se souvient des recours de riverains contre les 176 logements sociaux de la gare d'Auteuil (XVIe) qui ont fait prendre "dix ans de retard" au projet, finalement inauguré en 2016.Mais depuis, "le covid est passé par là. Les gens qu'on loge, ce sont des première et des deuxième lignes: policiers, infirmières, assistantes maternelles, caissières", souligne l'élu communiste."C'est moins clivant parce que la Ville et M. Brossat ont évolué" avec une meilleure intégration des promoteurs privés, estime de son côté Florence Berthout.Depuis le milieu des années 2000, chaque opération privée dans la capitale a dû comporter 25%, puis 30% de logements sociaux, explique Ian Brossat.Outre la construction, l'autre bras armé de la mairie reste la préemption. Mais pour Florence Berthout, ces opérations "coûtent très cher à la ville" et "privent les bailleurs sociaux d'une manne indispensable à la rénovation des logements".L'opposition LR reste elle opposée à ce que la Ville "s'attaque à la propriété privée", rappelle Geoffroy Boulard, maire du XVIIe arrondissement. Avec bientôt 25% de logements sociaux dans la capitale, un seuil en vue pour 2025, "un Parisien sur quatre est protégé de la spéculation immobilière", a retenu Ian Brossat mercredi lors du conseil municipal.Malgré ces efforts, Paris perd près de 10.000 habitants par an depuis une décennie. "Le prix du marché" empêche les classes moyennes d'accéder à un logement, déplore Ian Brossat qui vise désormais 30% de logements sociaux et 10% de logements "abordables" en 2035.
Il y a 2 ans et 173 jours

La CAPEB sollicite les Sénateurs pour qu’ils soutiennent concrètement la massification de la rénovation énergétique des bâtiments

Pour Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB : « Le projet de loi de finances constitue une opportunité de nous donner les moyens d’agir durablement et efficacement contre le changement climatique. Nous l’avions déjà exprimé haut et fort lors de l’examen du PLF 2023 par l’Assemblée nationale. Les trois amendements que nous proposons visent à booster la rénovation énergétique de nos bâtiments en simplifiant l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et en maintenant le pouvoir d’achat de leurs clients. Leur adoption par vos soins, mesdames et messieurs les sénateurs, est une nécessité face au défi collectif auquel nous sommes confrontés. »Du fait de l’utilisation du 49-3 par le Gouvernement, ces amendements n’ont pu être examinés par les députés en première lecture. Au regard de l’enjeu crucial que représente la rénovation, la CAPEB ne peut se résoudre à cette issue.Pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre et lutter contre la précarité énergétique du fait de bâtiments inadaptés, il est impératif de tout mettre en œuvre pour faciliter la réalisation des travaux de rénovation nécessaires par les particuliers.Les dispositions que la CAPEB porte répondent pleinement à cet objectif.Ainsi, la CAPEB appelle les sénateurs à :Maintenir l’éligibilité à la TVA à 5,5% des travaux induits à la réalisation de travaux concourant à l’amélioration de la performance énergétique des logements. Il est, en effet, indispensable que ces travaux induits soient pris en compte par le taux de TVA réduit à 5,5% car ils sont indissociablement liés aux travaux d’économies d’énergie. Leur exclusion aurait une conséquence directe sur le volume des travaux réalisés et empêcherait l’atteinte des objectifs de rénovation énergétique fixés par le gouvernement.Du fait de l’exclusion de certains types de travaux du taux réduit de TVA à 5,5%, maintenir, à titre dérogatoire, ce niveau de TVA à 5,5% pour les opérations acceptées par un client ayant fait l’objet d’un acompte versé avant l’entrée en vigueur de l’arrêté d’application qui sera pris en 2024. Cette mesure permettrait, en effet, de ne pas faire reporter sur les seules entreprises artisanales du bâtiment, déjà fragilisées par la hausse des coûts des matériaux et les difficultés d’approvisionnement, la variation du taux de TVA, décidé après acceptation du devis.Appliquer une TVA réduite à 5,5% pour tous les travaux réalisés en Groupement Momentanée d’Entreprises (GME) constitué de plus de 3 corps de métiers pour inciter les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME, afin de réaliser des travaux complets et faciliter ainsi la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier. Cette mesure contribuera également à la réalisation de travaux d’accessibilité et favorisera ainsi le maintien à domicile des personnes âgées ou à mobilité réduite.
Il y a 2 ans et 173 jours

Les solutions Unilin Insulation tout confort pour la toiture en pente

Usystem Roof OS Comfort et Utherm Sarking L Comfort sont deux solutions qui s’utilisent en isolation extérieure des toitures inclinées, en neuf ou en rénovation, dans tous les bâtiments y compris les ERP (Etablissements Recevant du Public).Usystem Roof OS Comfort, la solution d’isolation par l’extérieur des toitures dédiée au confort intérieur !Avec ce panneau de toiture exclusif associant polyuréthane et laine minérale, l’isolation thermique est sans pareil, pour un intérieur silencieux au climat doux grâce à des matériaux durables et performants.Sa valeur ajoutée ? L’addition d’un matelas de laine de roche pour réduire jusqu’à trois fois les bruits d’impact comme ceux causés par la pluie ou la grêle. Avec une performance LiA* de 38 dB, Usystem Roof OS Comfort se situe bien en-dessous du seuil de réveil d’un enfant (50 dB**).Ce panneau de toiture 3 en 1 permet de réaliser en une seule opération l'isolation, le support pour la couverture et la finition intérieure, avec un large choix parmi une vingtaine de sous-faces de plafond pour tous les goûts en matière de décoration. Longueur : jusqu’à 8 m selon sous-face / Largeur : 800 mm ou 1200 mm (OSB) / R 6 (épaisseur d’isolation 153 mm) à 9 (épaisseur d’isolation 216 mm)En savoir plus sur Usystem Roof OS Comfort | Caissons chevronnés (unilininsulation.com)Utherm Sarking L Comfort, la solution Unilin thermo-acoustique pour l’isolation des toitures en penteCe complexe bi-matière, composé d'une plaque isolante en mousse de polyuréthane et d’un panneau de fibre de bois, garantit une isolation phonique et thermique optimale. L’association de la fibre de bois et du polyuréthane permet d’augmenter le déphasage thermique de la toiture au-delà de 7 heures, limitant ainsi la montée en température de la paroi intérieure, pour un confort optimal, été comme hiver.C’est la solution idéale pour un bien-être durable, isolé du froid, du chaud et des nuisances sonores avec jusqu’à 3 fois moins de bruit en fonction de l’installation !Longueur brute : 2511 mm Largeur brute : 611 mm / R 6 ,25 (épaisseur d’isolation 155 mm) à 8,10 (épaisseur d’isolation 195 mm) En savoir plus sur Utherm Sarking L Comfort | Plaques isolantes (unilininsulation.com)*Pour le bruit de pluie, on parle du LiA. Plus le LiA est faible, plus le système est performant. **Norme NF EN ISO 140-18.
Il y a 2 ans et 173 jours

L’Unafo organise la « Semaine du logement accompagné » du 22 au 25 novembre

Événement majeur réunissant tous les acteurs du logement accompagné, la Semaine du logement accompagné est un espace d’échanges sous format d’ateliers, visites de résidences sociales et débats ouverts sur une diversité de thématiques (le modèle économique des résidences sociales, le développement durable, la transition énergétique, les SIAO et le logement accompagné, la production des résidences sociales, le logement pour les jeunes, les enjeux du quinquennat en matière de logement, l’évolution des pratiques professionnelles...).Mardi 22 et mercredi 23 novembre au Palais des Congrès du Parc de Chanot à MarseilleLes temps forts des deux premières journées seront articulés autour de plénières, d’ateliers, de temps « hors les murs » (visites de résidences), de conférences et d’un salon professionnel avec la présence de diverses entreprises et prestataires.Deux grandes tables rondes sont également prévues sur les thèmes suivants :Le 22 novembre : « Le quinquennat sera écologique ou ne sera pas » - en présence notamment de Camille Dorival, Autrice et Consultante spécialisée dans la transition écologique, et Simon Huffeteau, Coordinateur interministériel du plan de rénovation énergétique des bâtimentsLe 23 novembre : « Convaincre les élus de l’impact socio-économique des résidences sociales pour produire davantage » - en présence d’élus régionaux et locauxProgramme complet : www.semaine-unafo.org/programme-22-23-novembreJournées ouvertes à tous sur inscription, au tarif de 200 € par personne (le tarif inclut le cocktail déjeunatoire).Les « Tables-rondes de l’Unafo », les jeudi 24 et vendredi 25 novembre en digital6 temps ateliers et d’échanges répartis sur deux jours sont proposés sur divers thématiques.Programme complet : www.semaine-unafo.org/programme-24-25-novembreLa participation aux « Tables-rondes de l’Unafo » en digital est gratuite, ouverte à tous, sur inscription.
Il y a 2 ans et 173 jours

Une maison plus respectueuse de l’environnement bardée de bois Kebony Character

En 2020, les propriétaires de cette maison rurale construite en 1975 se sont lancés dans un projet de rénovation global plus respectueux de l’environnement, selon la norme énergétique KFW 55. Ils ont choisi le bois Kebony Character pour habiller la façade et recouvrir l’isolation, en raison des qualités esthétiques mais aussi durables de ce bois.Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement, qui modifie les bois résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical. Ce procédé unique donne au bois Kebony son apparence caractéristique, qui n’a de cesse de s’embellir avec le temps.Fabriqué à partir de bois de pin nordique d’origine durable et certifié PEFC, Kebony Character présente d’authentiques nœuds et une allure naturelle. Très résistant, il demande un entretien minime. La façade en bois entre dans un élégant contraste avec la façade en plâtre qui habille l’autre moitié du bâtiment. Une terrasse spacieuse est recouverte de planches de bois Kebony Clear, pour une harmonie d’ensemble idéale.Désormais, la maison se fond avec élégance dans la campagne avoisinante et les feuillages des arbres, tout en étant plus respectueuse de l’environnement. En vieillissant, le bois Kebony Character adoptera une élégante patine gris argenté, qui s’harmonisera d’autant plus avec le reste de la maison.
Il y a 2 ans et 174 jours

Maisons individuelles : le leader Hexaom opère un virage serré

Le CMIste veut se renforcer sur la rénovation. Chacune de ses 32 filiales ouvrira une cellule dédiée en...-Entreprises