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Il y a 2 ans et 174 jours

Dix collectivités créent l'association "Agir contre le logement vacant"

"Aujourd'hui les aides proposées aux propriétaires pour mettre en location des logements vides ne sont pas assez attractives, et ne permettent donc pas de capter ces logements", a exposé la première présidente de l'association, Suzanne Brolly, par ailleurs vice-présidente de l'Eurométropole de Strasbourg."Aujourd'hui, on atteint la limite du système", a-t-elle ajouté, en référence au dispositif Loc'Avantage, entré en vigueur le 1er mars, et qui propose aux propriétaires une réduction d'impôts s'ils proposent à leurs locataires un loyer inférieur aux prix du marché immobilier."Beaucoup d'expérimentations ont été réalisées, nous voulons accélérer et améliorer le processus", a complété Suzanne Brolly. "Nous voulons que les collectivités soient associées quand des aides sont créées, pour vérifier qu'elles correspondent bien aux besoins des territoires.""La mobilisation du parc privé, c'est un moyen de répondre de manière immédiate aux besoins du territoire", a souligné Suzanne Brolly, rappelant que 24.000 personnes sont en attente d'un logement social sur la seule métropole de Strasbourg.L'association prévoit également de militer pour rendre plus attractifs les dispositifs de rénovation énergétique de logement, alors que la loi interdit la mise en location de certains logements, les plus énergivores, à partir du mois de janvier."Aujourd'hui, ça coute moins cher d'aller consommer des terres agricoles et de bâtir du neuf que d'aller rénover du patrimoine bâti, on souhaite inverser cela", a poursuivi la présidente de l'association, pointant le risque de dégradation de l'habitat existant et évoquant l'effondrement de deux immeubles à Lille samedi."Les dispositifs existants ne sont pas toujours adapté, je pense au dispositif Denormandie par exemple, qui n'a pas eu beaucoup de succès alors qu'il pourrait permettre de remettre des biens sur le marché. On aurait besoin de le rendre plus sexy pour le généraliser, sinon il va rester anecdotique", a abondé Philippe Stephan, maire adjoint de Roubaix, collectivité également fondatrice de l'association.Les villes de Rouen et Ajaccio, la métropole de Grenoble, le département de la Meuse et la communauté de commune Ardennes-Thiérache figurent également parmi les membres fondateurs de l'association, qui se présente comme "ouverte" à d'autres membres et apolitique. "On sera plus forts en étant plus nombreux", a pointé Philippe Stephan.
Il y a 2 ans et 174 jours

Rénovation des logements : lancement d'un prêt à taux zéro couplé à MaPrimeRénov'

"Aujourd'hui il y a des aides importantes, une famille qui a par exemple 20.000 euros de chantier pour passer d'une chaudière au fuel à une chaudière à granulés aura une aide d'environ 15.000 euros, ça dépendra de ses ressources, et il y aura un reste à charge", a déclaré le ministre sur RTL."Ce reste à charge est important, 10.000 euros pour certains est impossible à tenir, notamment quand on est les plus modestes et c'est ceux qu'on veut le mieux aider. On va mettre en place un prêt à taux zéro, l'éco-prêt, et des banques (...) à partir d'aujourd'hui sont en capacité de proposer ce prêt, Banque Populaire, Caisse d'Epargne", a-t-il ajouté.Interrogé par l'AFP, le ministère a précisé que ce PTZ est bien un nouveau dispositif, qu'il sera plafonné à hauteur de 30.000 euros et qu'il s'adressera "à tous", quelles que soient les ressources, à condition d'avoir obtenu auparavant une aide de MaPrimeRénov'.Pour obtenir ce PTZ, les ménages pourront se tourner vers l'une des banques partenaires afin de financer le reste à charge, une fois l'accord de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) obtenu.Mise en place en 2020 et pilotée par l'Anah, MaPrimeRénov' vise à aider les Français, quels que soient leur revenus, à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.Le ministre a par ailleurs annoncé le dégel, à destination des familles à la rue, des places réservées chaque hiver pour le plan "grand froid". Il s'agit d'un dispositif de 107 millions d'euros, a précisé le ministère à l'AFP."Un enfant avec sa famille qui dort dans la rue, c'est insupportable. (…) Chaque soir (depuis fin octobre, ndlr), il y a 198.000 places ouvertes, on a décidé de ne rien supprimer. Et c'est 5,5 millions d'euros chaque soir qui est dépensé pour héberger ces 198.000 personnes. J'ai demandé hier aux préfets d'utiliser les fonds de réserve +grand froid+ pour pouvoir permettre d'accueillir encore plus d'enfants", a-t-il déclaré sur RTL."On travaille à de nouvelles solutions, s'il faut aller vers des réquisitions, il faudra aller vers des réquisitions. On travaille aussi sur le long terme", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 174 jours

Bas-Rhin : l’aéroport de Strasbourg-Entzheim sera en travaux au printemps 2023

D’importants travaux de rénovation vont être entrepris au niveau de l’aéroport de Strasbourg-Entzheim (Bas-Rhin) en...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 174 jours

Le Jardin Minéral de Joséphine Chevry enfin sauvé

Les sculptures de Joséphine Chevry ont retrouvé leur splendeur d’antan. [©Lisa Ricciotti] Novembre 2020 – Novembre 2022, la boucle est enfin bouclée. A La Grande Motte, le Jardin Minéral a retrouvé sa superbe, dans l’esprit tout balladurien, de celui qui a voulu cette ville balnéaire hors du commun. Il aura fallu deux ans entre le premier interview de Joséphine Chevry et l’inauguration du Jardin Minéral en grande pompe avec les élus. Il aura donc fallu faire jouer tout le réseau de Béton[s] le Magazine pour trouver les mécènes en les personnes d’Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi, de Rogerio Ribeiro, Pdg de RGB, et d’Olivier Crombé, Dga chez RGB. Lire aussi : Il faut sauver les sculptures de Josephine Chevry « Je suis si heureuse d’avoir été soutenue par votre magazine et, par voie de conséquence, par mes mécènes qui ont assuré l’intégralité de la rénovation du Jardin. Mes sculptures en forme de peignes ont été rénovées, reconstituées. Je me retrouve dans les dunes comme dans les années 1968 avec des personnalités aussi folles que pouvait l’être Jean Balladur. Je peux voir de mon vivant mon Jardin retrouvé sa stature d’avant. Je suis comblée », explique, émue, Joséphine Chevry. Le Jardin Minéral dans toute sa splendeur A 86 ans, la sculptrice voit enfin son rêve se réaliser. Béton[s] le Magazine est fier d’avoir apporté sa pierre à l’édifice. En cette matinée du 12 novembre, sous un soleil radieux et une température clémente pour un samedi du mois de novembre, quelque 300 personnes ont assisté à l’inauguration du Jardin Minéral avec Stephan Rossignol, maire de La Grande Motte. « Nous avons toujours épaulé Joséphine. C’est dans notre ADN de soutenir des projets de défense du patrimoine architectural grand-mottois. Nous sommes surtout intervenus dans le débroussaillage de la dune avec les services des espaces verts de la Ville. Le Point Zéro de La Grande Motte retrouve son aspect originel comme l’avait voulu Jean Balladur à l’époque, une cité-jardin avant l’heure », intervient Stephan Roussignol. Lire aussi : Le groupe RGB rejoint Alphi dans la sauvegarde du Jardin Minéral La sculptrice Joséphine Chevry lors de l’inauguration de son Jardin Minéral, le 12 novembre 2022. [©Frédérique Mondain] Tous les intervenants ravis « C’est une belle aventure que nous avons suivie avec enthousiasme et passion. Nous sommes tombés sous le charme de Joséphine et de son Jardin. L’aider semblait tout naturel. Il aura fallu un article et un reportage dans votre magazine pour que l’on dise “banco, on y va” ! », se souvient Alexandre Souvignet, qui a entraîné dans son sillage le groupe RGB. Ce dernier a pris en charge le nettoyage et la réfection de toutes les sculptures, de la même manière qu’Alexandre. Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi, premier industriel à avoir répondu présent pour le mécénat. [©Frédérique Mondain]Joséphine Chevry avec en arrière-plan, le Jardin Minéral restauré. [©ACPresse]Joséphine Chevry et Stephan Roussignol, maire de La Grande Motte. [©ACPresse] « Nous avons participé avec passion à la réfection des sculptures de Joséphine. Nous sommes tombés sous le charme de cette sculptrice au grand cœur. Nous avons mis à sa disposition nos équipes avec André Cruz, comme chef d’équipe, qui s’est investi à fond », interviennent Rogerio Ribeiro et Olivier Crombé. Les projets continuent Et Elisabeth Grimon, présidente de l’association de l’artiste “Sous le vent, le béton”, de conclure : « Nous n’avons rien lâché. Nous avons beaucoup travaillé. Nous nous sommes rapprochés de la Ville et des autres instances pour faire valider notre Déclaration préalable de travaux avec tout leur soutien, aboutie fin juin 2022. Notre association est très soudée et active autour de Joséphine. Nous avons fait front en période Covid. Nos mécènes nous ont permis de retrouver le Jardin initial comme l’avait voulu Joséphine Chevry en 1968. C’était un très grand moment d’émotion pour nous. Nous avons pu monter une exposition de photos et un film au centre culturel de la ville pour montrer tout le travail réalisé, les différentes étapes de chantier. Et le soir, nous avons proposé une pièce de théâtre “Un air de famille”, jouée par Le théâtre du Triangle de Castelnau-le-Lez. Un beau livre est en préparation pour retracer l’aventure, ainsi qu’un film réalisé par Ichu Lin ». Le Jardin Minéral a retrouvé sa splendeur d’antan. Pour l’heure, les Grand-Mottois et les promeneurs se sont déjà réappropriés cet espace où se mêlent minéral et végétal sur une vue de mer dégagée. Une très belle réussite. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 174 jours

28 mds d'euros par an demandé par Unlock pour la rénovation énergétique des bâtiments

Cette coalition qui compte plusieurs ONG appelle l'État français et les banques à investir 28 milliards d'euros par an pour accélérer la rénovation énergétique des logements et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 174 jours

Var : remise en état de la tour de l’Horloge à Draguignan

La rénovation de la tour de l’Horloge à Draguignan (Var) nécessitera sept mois de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 174 jours

Rénovation énergétique : l'Etat lance un nouvel outil, "Mon éco-PTZ prime rénov"

AIDE. Le ministère du Logement vient d'annoncer le lancement du couplage entre l'éco-prêt à taux zéro et MaPrimeRénov', afin de financer les restes à charge de rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 175 jours

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Pour réaliser une rénovation énergétique performante et limiter les dépenses énergétiques, le choix des matériaux est important.
Il y a 2 ans et 175 jours

Rénovation et sobriété : "Ne pas se focaliser uniquement sur le carbone"

TABLE RONDE. La massification de la rénovation est un véritable défi auquel le Bâtiment est confronté. Alors que les travaux monogestes semblent avoir la cote, de nombreux acteurs plaident pour une approche globale. A l'occasion d'Enerjmeeting Lyon, ce mardi 15 novembre, plusieurs d'entre eux ont exprimé leur vision de la rénovation bas carbone.
Il y a 2 ans et 175 jours

Diagnostic de performance énergétique (DPE) : il est urgent de restaurer la confiance

La DHUP a présenté une feuille de route pour l’amélioration de la qualité des DPE avec 3 axes de travail : la création d’une fiche technique qui devra être remplie par les propriétaires et administrateurs de biens avant le passage du diagnostiqueur ; le renforcement des compétences de ces derniers avec l’organisation d’une journée de sensibilisation ; et enfin un dernier axe portant sur l’outillage des organismes de certification. Ce plan d’actions n’est hélas pas suffisant car si la filière souhaite rétablir la confiance, elle doit travailler sur la concrétisation d’une carte professionnelle comme une vraie garantie de compétences et de savoir-faire du diagnostiqueur. C’est la proposition de la CDI FNAIM.Pour Yannick Ainouche, président de la Chambre des diagnostiqueurs (CDI) FNAIM : « Les propositions de la DHUP vont dans le bon sens, c’est une première marche. Mais Les problèmes, nous les connaissons. Sans nier la professionnalisation de notre filière depuis 20 ans, il demeure des pratiques que nous devons aujourd’hui éradiquer : des prix au ras des pâquerettes incompatibles avec une qualité standard, des techniciens qui lancent leur activité simplement avec leur certification en poche, des formations qui ressemblent à du bachotage... Notre profession doit avoir l’ambition d’aller plus loin pour casser cette spirale infernale qui dégrade sans cesse l’image du diagnostic. Il faudra davantage qu’une journée de sensibilisation et une fiche technique que le propriétaire n’aura sans doute pas remplie... » et précise « finalement la vraie question à se poser porte sur la garantie des compétences des diagnostiqueurs, c’est ainsi que notre profession lèvera la défiance à son égard. Nous nous devons plus de rectitude. »Une carte professionnelle D pour exercer le métier de diagnostiqueurLa carte T immobilier, appelée également carte de transaction immobilière, permet aux professionnels d'exercer les activités d'intermédiaire immobilier. L'obtention de cette carte fait partie des différentes obligations définies par la loi Hoguet n°70-9 du 2 février 1970.Pourquoi ne pas appliquer ce modèle au métier de diagnostiqueur immobilier ? La filière a besoin de restaurer la confiance. C’est urgent, vital même, avec l’avènement prochain de l’audit énergétique, levier de la rénovation, et pour lequel les diagnostiqueurs aspirent à jouer un rôle essentiel.Ainsi sans ce sésame, le diagnostiqueur n’aura pas la possibilité de monter son cabinet, ni d’exercer, ni de s’assurer.Pour Yannick Ainouche : « Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas de doublonner l’actuelle certification, mais d’apporter un vrai gage de qualité, une garantie sur la compétence, et n’ayons pas peur du mot, sur notre déontologie aussi. »Pour que cette carte professionnelle ne soit pas un pur gadget ou un label commercial, elle doit être adossée à un système de qualité indépendant et impartial. Par exemple une commission indépendante dotée d’un fonctionnement démocratique pour veiller à la délivrance et au maintien des cartes. Son obtention serait conditionnée par des prérequis, par un minimum d’expérience, deux ans par exemple en tant que salarié, ou six mois de stage pour un nouvel entrant. Que quiconque dispose d’une réelle expérience terrain et connaisse réellement l’écosystème du diagnostic avant d’ouvrir son propre cabinet.La CDI FNAIM souhaite également inclure à ce projet le règlement des prestations des diagnostiqueurs à la vente, c’est-à-dire chez le notaire, comme pour les agents immobiliers, avec une base tarifaire qui serait un pourcentage sur le prix de vente. Les diagnostiqueurs n’auront ainsi plus à gérer de longs processus de recouvrement de leurs factures, qui sont légion dans cette profession.Pour Yannick Ainouche : « Oui, j’ai conscience de ce que cela implique, mais il est peut-être temps de voir au-delà des petits intérêts personnels et de réfléchir à ce que nous voulons faire de notre filière dans l’intérêt général. Par ricochet, cette carte professionnelle amènera aussi à se pencher sur le système de certification ou la formation. Pour asseoir la crédibilité de cette carte, nous devons aussi disposer d’un conseil de discipline. En cas de faute grave, avérée, nous ne devons pas craindre de priver un cabinet de sa capacité à exercer, en le suspendant ou en le radiant. Ce qui pourrait par exemple dissuader certains cabinets de faire encore travailler des techniciens sans certification. Ne nous voilons pas la face nous savons bien que ces pratiques, même si elles sont marginales, persistent. »Ainsi pour résumer, la carte D ce serait :La garantie d’un savoir-faire, avec des minima de formationUn gage pour le consommateur avec signe de qualité reconnu et commun à toute la professionUn conseil de discipline pour éviter les dérivesUn prix plancher pour en finir avec le diagnostic low costUn règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la professionComment ?La CDI FNAIM va prochainement lancer une plateforme participative ouvert à tous les diagnostiqueurs. L’objectif est simple : mener collectivement une réflexion démocratique avec un appel à contributions afin de construire les contours de la carte D et ses implications.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante
Il y a 2 ans et 175 jours

Dispositif "Services publics écoresponsables" : des avancées pour amorcer la planification écologique de l'Etat

Cette réunion a eu lieu afin de dresser le bilan de l’année 2021 sur les « services écoresponsables », de faire un point sur la mise en œuvre du plan de sobriété énergétique de l’Etat, et de lancer une consultation sur le projet de stratégie de décarbonation, dans le cadre de la planification écologique des services de l’Etat.A l’occasion du premier comité de suivi depuis le lancement du plan de sobriété énergétique, les ministres ont salué des avancées significatives et la mobilisation de tous les services pour la mise en œuvre du dispositif SPE, qui repose sur un socle de 20 engagements de l’État portant sur la mobilité, la commande publique, l’alimentation, la rénovation énergétique des bâtiments, la biodiversité, l’économie circulaire et le numérique responsable.Plusieurs avancées ont été engagées :Le forfait mobilité durable, accessible désormais à l’ensemble de la fonction publique d’Etat et dont 84.000 agents bénéficient. La publication du décret qui acte la hausse du forfait mobilité durable, la possibilité de cumul avec le remboursement de l’abonnement de transport en commun et la compatibilité avec les pratiques de télétravail (avec un nombre minimal de jours d'utilisation d'un moyen de transport éligible fixé à 30 jours et non plus 100 jours), va permettre d’augmenter le recours des agents au forfait mobilité durable dans les prochains mois ;La part de véhicules à faibles émissions dans les acquisitions de l’administration a été multipliée par presque 5 en deux ans (74% des acquisitions en 2021 contre 14% en 2019);5.000 points de recharge pour véhicules électriques installés depuis 2020;448 chaudières fuel remplacées depuis 2020 ;11.000 biens donnés à des associations notamment via la plate-forme d’échange et de dons ;Près de 950 agents mobilisés au sein de la communauté interministérielle SPE.Le plan de sobriété énergétique, présenté le 6 octobre dernier, va permettre d’accélérer la transition grâce aux moyens mobilisés :Un nouvel appel à projets de travaux à gain rapide doté de 150 M€ ;Une hausse du forfait mobilité durable de 200 à 300 € ;Une hausse de l’indemnité télétravail à 2,88 €/jour dès début 2023 avec un plafond annuel de 240 euros ;Le déploiement d’une centaine d’énergéticiens et techniciens sur le terrain ;Le déploiement d’un réseau d’ambassadeurs sobriété dans chaque bâtiment public de l’Etat ;Le déploiement d’une campagne interministérielle de communication à l’attention des agents publics à partir du 14 novembre ;La mise en place d’un challenge d’économies d’énergie inter-administration pour répondre de façon concrète et innovante aux objectifs de sobriété dans les bâtiments, grâce à des financements du fonds de transformation de l’action publique : ce projet se fonde sur les expériences du Challenge Usage Bâtiment Efficace (CUBE).Ce plan constitue par ailleurs la première brique de la stratégie de décarbonation des services de l’Etat pour tendre vers la neutralité carbone d’ici 2050. En 2023, le dispositif « Services publics écoresponsables » évoluera pour s’inscrire dans une véritable planification écologique des services de l’Etat, qui abordera également les enjeux de biodiversité, de sobriété de ressources, et d’adaptation, et s’inscrira pleinement dans l’ambition de France Nation Verte.Pour Christophe BECHU, ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires : « Les Français, et nos agents, notamment les plus jeunes, attendent de l’Etat qu’il soit exemplaire : c’est l’objet de la planification écologique des services publics de l’Etat. Je souhaite que la planification écologique des services de l’Etat intègre pleinement les enjeux de préservation de la biodiversité, de la sobriété des ressources, et de l’adaptation au changement climatique. »Pour Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition Energétique : « Nous devons non seulement agir vite, mais également agir dans la durée. Il ne s’agit pas juste de passer l’hiver, mais aussi de respecter nos objectifs de lutte contre le changement climatique. La réduction de 10% de nos consommations énergétiques d’ici 2024 prévue par le plan de sobriété énergétique n’est que la première marche d’une stratégie de décarbonation des services de l’Etat en cours d’élaboration pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. »Pour Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques : « Les services publics de l’Etat regroupent 2,4 millions d’agents dans plus de 200.000 sites dans toute la France : une puissante force de frappe pour la mise en œuvre de la planification écologique dans nos politiques publiques. C’est d’ailleurs ce que nous faisons dès à présent avec le plan de sobriété énergétique de l’Etat mais aussi avec la formation aux enjeux écologiques des 25.000 cadres de l’Etat. J’ai également apporté mon soutien au challenge d’économie d’énergie inter-administration, grâce au Fond de transformation de l’action publique (FTAP) : c’est à travers des démarches innovantes et de mobilisation des acteurs que nous atteindrons collectivement les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés. »Qu’est-ce que le dispositif SPE ?Lancé lors du Conseil de défense écologique du 12 février 2020, le dispositif SPE repose sur la mobilisation des agents autour d’un socle de vingt engagements concrets. Il a pour ambition d’incarner l’écologie au quotidien au sein de tous les services de l’Etat : ministères, préfectures, établissements publics et opérateurs. La mobilisation de tous s’inscrit pleinement dans l’impulsion de la transformation publique, en synergie avec la démarche Services publics +. L’ensemble des services de l’Etat concernés par la démarche représente plus de 200.000 sites et 2,4 millions d’agents. Les collectivités territoriales, leurs groupements ainsi que les hôpitaux peuvent se joindre au dispositif sur la base du volontariat.
Il y a 2 ans et 176 jours

Planète Bâtiment n°68 est disponible

Chers lecteurs, Le numéro 68 du magazine Planète Bâtiment est disponible. Voici le sommaire : P.06 : Actualités P.11 : Loi REP bâtiment : mise en place des outils P.16 : Décodage : Deux maisons individuelles certifiées Cradle to Cradle P.20 : Construtech club Startup innovation : Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent P.23 : Dossier : RE 2020 : un (grand) pas vers la construction bas carbone P.33 : Cahier des solutions avec Batimédia P.40 : Pont thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation P.44 : Protections solaires : le juste équilibre P.48 : Agence Qualité Construction (AQC) : Ventilation double flux en rénovation P.50 : Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo P.52 : Maîtriser le COP pour réduire les consommations d’énergie P.55 : Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent P.58 : Abonnement Ces articles sont extraits de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Planète Bâtiment n°68 est disponible est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 176 jours

Ventilation double flux en rénovation

Douze enseignements pour garantir la performance et la qualité de l’air Si la pandémie confirme le rôle clé des systèmes de ventilation double flux pour garantir la sécurité sanitaire des occupants, encore faut-il que l’installation soit performante. D’où l’intérêt de suivre ces recommandations issues de retours d’expériences qui concernent principalement la conception.   Des registres motorisés et asservis au taux de CO2 modulent les débits de la ventilation selon l’occupation et favorisent la qualité de l’air et les économies d’énergie. Enseignement 5 : tester et contrôler l’asservissement de la ventilation au taux de CO2.Photos : AQC L’atout d’une VMC double flux est d’apporter un air neuf filtré, voire purifié grâce à différentes technologies, et d’extraire l’air vicié, avec une optimisation du confort thermique et une réduction des consommations énergétiques par la récupération de calories au niveau de son échangeur. Un système très efficace, dont les ventes sont en forte croissance (+ 48,7 % en maison individuelle et + 16,3 % en logements collectifs et tertiaire en 20211), mais complexe et trop souvent mal dimensionné, installé et entretenu. Des dysfonctionnements qu’il est pourtant possible de résoudre dès la conception, comme le démontre le rapport VMC double flux en rénovation de la collection « 12 enseignements à connaître ». Réalisé dans le cadre du dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC), après des audits terrain menés par des enquêteurs en France métropolitaine avec l’appui du centre de ressources CD2E, il relève les malfaçons et les non-conformités majeures, précise les impacts sur le bâti et la santé des occupants, indique leur origine et propose des solutions correctives. Bien positionner les prises d’air et de rejet Le premier conseil est de bien déterminer l’emplacement de la prise d’air extérieur. Il s’agit de l’éloigner des sources de pollution (fumées…) et de proscrire un positionnement proche du sol (poussières, obstruction…). De même, la bouche de rejet d’air vicié ne doit pas se situer à moins de 60 cm de la prise d’air neuf, de façon à éviter les risques de recirculation. En cas d’impossibilité technique, la pose d’un déflecteur entre les deux peut résoudre le problème. Revoir le dimensionnement C’est un sujet récurrent. Très souvent, les hypothèses d’occupation prises en phase de conception ne correspondent plus à l’occupation réelle ou aux volumes des pièces modifiées lors de travaux de rénovation. Les conséquences ? Dans les deux cas, un renouvellement d’air insuffisant pouvant entraîner des atteintes au bâti (humidité, moisissures) et une dégradation de la qualité de l’air. La solution corrective est d’intervenir, si possible, sur les réglages de la centrale de traitement d’air pour équilibrer les vitesses d’air d’insufflation et les débits d’extraction, de redimensionner les réseaux aérauliques ou encore de remplacer ou de repositionner les bouches d’insufflation pour adapter la portée des flux à l’usage. Piloter les débits d’air selon le taux de CO2 Compte tenu de l’importance de la qualité de l’air intérieur sur la santé, la préconisation complémentaire est d’installer des capteurs et des registres motorisés pour ajuster en continu les débits d’air neuf soufflés au taux de CO2. Le dioxyde de carbone étant un bon indicateur du risque de confinement et donc de l’ensemble des polluants de l’air, il s’agit de ne pas dépasser la valeur maximale de concentration de sécurité de 600 ppm, dans les locaux sans port de masque, indiquée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Cette régulation intelligente permet également, selon l’occupation, de booster l’apport d’air neuf si nécessaire ou de mettre en place une programmation horaire ou journalière. Il s’agit de bien définir le nombre et le positionnement des capteurs et d’en assurer l’entretien en les incluant dans les contrats de maintenance. Autre bonne pratique pour éviter les pertes de charge et la surconsommation électrique : mettre en place une mesure de pression différentielle sur la filtration de la centrale de traitement d’air, reliée à une alarme ou à la GTC (gestion technique centralisée) afin d’optimiser le changement des filtres. En dirigeant le flux d’air le long du plafond, cette bouche de soufflage à effet Coanda n’entraîne aucune gêne pour les occupants. Enseignement 4 : assurer une bonne diffusion de l’air. Limiter au maximum les passages hors volume chauffé Autre recommandation : éviter de positionner l’échangeur de la CTA (centrale de traitement d’air) à l’extérieur et limiter au maximum la longueur des gaines de soufflage et de reprise de la ventilation hors volume chauffé, source de déperditions énergétiques. En cas d’impossibilité, il s’agit de respecter la résistance thermique réglementaire pour le calorifugeage des gaines et de privilégier un calorifugeage double peau avec un capotage aluminium protecteur. Gérer les nuisances sonores Dernier enjeu de la conception et non des moindres : maîtriser le bruit de l’installation. Parmi les bonnes pratiques soulignées : installer un piège à son en sortie de CTA pour abaisser les bruits de transmission, dimensionner les bouches de soufflage et les sections des gaines en fonction du débit maximal ou encore limiter les points singuliers pour éviter les sifflements. Mise en œuvre et contrôle : quelques vérités bonnes à dire Enfin, le rapport met en évidence les malfaçons et les erreurs relevant directement de la méconnaissance des règles de l’art par l’entreprise et du manque de contrôle de la maîtrise d’œuvre. Citons le non-raccordement du réseau d’évacuation des condensats de l’échangeur au réseau d’eaux pluviales ou d’eaux usées, la multiplication des coudes inutiles des réseaux et l’écrasement des gaines souples, l’absence de protection des gaines et des terminaux de ventilation en phase chantier entraînant la présence de poussières et d’humidité ou encore la difficulté d’accéder à la CTA et le manque de place pour changer les filtres. Téléchargement du rapport complet sur le site www.qualiteconstruction.com L’écrasement des gaines souples au niveau de la CTA engendre des pertes de charge et une surconsommation énergétique. Enseignement 11 : réaliser une mise en œuvre soignée du réseau aéraulique et de la CTA. Dix ans de retours d’expériences Lancé en 2010, le dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC) aide les professionnels à s’inscrire dans la transition énergétique et environnementale. Il se base non seulement sur un audit de bâtiments précurseurs et des mesures in situ, mais aussi sur un entretien avec les acteurs qui les ont conçus ou construits. En dix ans, l’AQC a ainsi audité 1 600 bâtiments et rencontré plus de 4 000 acteurs. Objectif : identifier les dysfonctionnements et bonnes pratiques, puis restituer les enseignements à travers différents supports sur www.rexbp.qualiteconstruction.com. Pour ce qui concerne le confort d’été, le rapport dont cet article fait la synthèse propose douze enseignements à connaître, observés sur le terrain et analysés par des experts. Avec pour chacun : le constat, les impacts, les causes et les bonnes pratiques.Le tout accompagné de photos et schémas illustrant les non-qualités et bonnes pratiques.   Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Ventilation double flux en rénovation est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 176 jours

Elisabeth Borne envisage de décentraliser les aides à la rénovation énergétique

TRAVAUX. La Première ministre a exposé la philosophie qui était la sienne pour dynamiser les chantiers de rénovation énergétique, notamment globaux, aidés par l'État.
Il y a 2 ans et 176 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 176 jours

Ponts thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation

Supprimer une partie des ponts thermiques linéiques de la construction, c’est le rôle des rupteurs. Et aujourd’hui, ils sont quasi incontournables pour gérer les derniers points froids de la maçonnerie, lorsque celle-ci est isolée de l’intérieur. Explications. Depuis l’entrée en application de la RT 2012, le ratio de transmission thermique linéique moyen global (ratio Ψ) des ponts thermiques du bâtiment ne doit pas excéder 0,28 W/(m2SHONrt.K). De même, le coefficient moyen de la transmission thermique linéique des liaisons entre planchers intermédiaires et murs extérieurs ou local non chauffé ne doit pas dépasser 0,6 W/(m.K). Des seuils inchangés avec la nouvelle RE2020 (voir encadré). Derniers points froids de la paroi, les ponts thermiques peuvent engendrer de nombreuses pathologies du bâti, notamment lorsque l’on isole par l’intérieur. L’un des remèdes : le rupteur de pont thermique.  Le Mouvement perpétuel à Rennes, Anthracite Architecture : 40 logements sociaux passifs labellisés Maison passive France. Rupteurs Schöck Rutherma type Q pour les liaisons avec un balcon sur appuis.Photo : Alexandre Wasilewski   Liaison continue   Cet outil technique rétablit la continuité de l’isolation lorsque celle-ci est interrompue pour une raison ou pour une autre. Il se distingue par la composition de son corps isolant (laine minérale, PSE, verre cellulaire, mousse polyuréthanne…) et varie dans sa forme selon la liaison à traiter (dalle/façade, dalle/balcon, dalle/refend…) et le type de structure. Dans certains cas, les rupteurs se font aussi éléments structurels. Ils autorisent alors la réalisation d’une liaison continue, par exemple entre mur et plancher, ou encore entre balcon et plancher. Dans ce cas, ils sont composés d’une bande isolante et d’armatures à effort tranchant, d’armatures en traction et en élément de compression. S’ils rétablissent la continuité thermique, ils s’avèrent également fort utiles pour gérer certains problèmes d’humidité et de condensation. Dans les bâtiments très isolés, les ponts thermiques sont, en effet, les seuls points froids. C’est donc là que se concentrent tous les risques de condensation et les pathologies potentielles qui y sont associées. Stéphane Miget « Concernant le traitement des ponts thermiques, la RE 2020 n’est pas plus contraignante que la RT2012. C’est dommage, je pense qu’il aurait fallu qu’elle soit plus exigeante en valeur de déperdition énergétique, mais aussi dans leur traitement global, notamment dans les immeubles de logements collectifs. Un des garde-fous de la RE 2020, comme celui de la RT 2012, est l’obtention d’une moyenne de déperdition énergétique correspondant au traitement d’environ 50 % des ponts thermiques, ce qui me semble insuffisant. D’où la réflexion suivante : aujourd’hui en rénovation, nous mettons en place des ITE sur des immeubles construits en ITI où, à l’origine, aucun – ou presque – pont thermique n’était traité. Résorber en moyenne la moitié des ponts thermiques, n’est-ce pas l’annonce de l’inévitable future rénovation avec ITE des immeubles construits aujourd’hui en ITI ? Ne vaudrait-il pas mieux les construire d’ores et déjà avec l’ensemble des ponts thermiques traités ? En outre, le traitement avec rupteur offre nombre d’avantages. Ainsi, limiter les déperditions par la façade revient à augmenter le pouvoir d’achat des ménages – puisqu’on leur fait économiser de l’énergie – et aussi à améliorer la qualité de l’air des logements. En effet, les rupteurs, en réduisant les différences de température entre intérieur et extérieur, évitent ainsi le point de rosée et, de fait, l’apparition de moisissures. C’est aussi une solution technique durable dans le sens où ils sont coulés dans le béton et donc efficaces tout au long de la vie du bâtiment. » Daniel Costa directeur commercial et marketing, Schöck Solution 1 Liaison planchers bas et d’étage, maison individuelle Placés en périphérie des planchers intermédiaires (vide sanitaire, étages et combles), les rupteurs diminuent considérablement les ponts thermiques linéiques des liaisons murs-planchers. Ils sont la plupart du temps associés à un système complet de plancher poutrelles. Qu’il s’agisse de rupteurs de refends transversaux ou longitudinaux, ils assurent la connexion avec les entrevous du plancher. Ils sont connectés les uns aux autres (emboîtement) ou simplement juxtaposés. Les longitudinaux sont placés perpendiculairement aux poutrelles. Il existe aussi des rupteurs de rehausse utilisés, soit sur toute la hauteur de la dalle de compression, soit partiellement. Des éléments complémentaires peuvent aussi être disposés au-dessus. Nouvelle gamme Box Rupteur Equatio de Rector en trois références (vide sanitaire, étage et toit terrasse et sous-sol et toit terrasse) pour maisons individuelles et groupées. Photo : Rector Solution 2 Liaison planchers intermédiaires/murs, immeubles de hauteur Dans ce cas, l’isolation par l’extérieur est la solution la plus simple et la plus efficace pour couper les ponts thermiques des planchers intermédiaires. Néanmoins, les habitudes constructives étant ce qu’elles sont (ITI), une offre dédiée s’est développée. Il s’agit en général de rupteurs en polystyrène moulé ou laine minérale rigide, mis en place en périphérie du plancher. Ces derniers s’intercalent entre la poutrelle et la maçonnerie, en rive et en about, avant le coulage du béton. Dans tous les cas, une attention particulière doit être apportée lors du coulage de la dalle de compression, afin que les éléments ne soient pas déplacés. Certains préfabricants proposent des prédalles en béton armé, équipées de boîtes en polymère rigide incorporées le long des rives des dalles. Une fois celles-ci en place, des blocs isolants en laine minérale compressée sont insérés dans les boîtes avant coulage de la dalle de compression.  Le rupteur Knauf Stop Therm Ultra en PSE gris se décline dans sa version Knauf Stop Therm Ultra Ch, qui est compatible avec les procédés de planchers chauffants intégrés dans la dalle de compression sur poutrelles précontraintes, ou treillis et entrevous isolants.Photo : Knauf Solution 3 Liaison plancher intermédiaire/mur avec balcon Un balcon en béton génère naturellement un pont thermique majeur qu’il faut évidemment traiter. Ici, le rupteur permet de le réduire et d’obtenir un ratio (Ψ) compris entre 0,25 et 0,50 W/m.K environ, en fonction des densités de ferraillage, et donc de la portée du balcon. Les rupteurs sont mis en place dans la maçonnerie pour assurer la continuité de l’isolation en about de dalle et, s’il y a lieu, de balcon, tout en reprenant les sollicitations de la structure. Adaptés à l’ITI comme à l’ITE, ils ne règlent pas la totalité du pont thermique. Plus la portée est importante, plus le ferraillage l’est et moins le rupteur est efficace. Une autre technique consiste à couper partiellement la dalle avec une réservation remplie d’isolant entre mur et balcon. Ce dernier reste porté par des accroches ponctuelles, lesquelles sont autant de ponts thermiques supplémentaires.    Les rupteurs Rutherma type DFi, DFi/VM, Ki, DB, D et RF, de Schöck, assurent les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade. Ils sont couverts par une nouvelle FDES. Impact carbone rupteur : 12,2 kg.eq. CO2/UF.Photo : Schöck  Les blocs isolants Fabtherm, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RE 2020, y compris avec des planchers dalle pleine.Photo : Fabemi Alternative planelle Pour s’affranchir de la mise en place de rupteurs de ponts thermiques, les industriels de la brique et du béton préfabriqué ont développé des systèmes constructifs complets avec planelles isolantes. Ces dernières, dotées d’un isolant face intérieure, sont mises en œuvre au droit de la dalle et dans la continuité de la maçonnerie. Simple et économique, cette solution traite le plus gros pont thermique et est aussi utilisée comme élément coffrant. 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Il y a 2 ans et 176 jours

Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent

En France, le secteur du bâtiment est celui qui consomme le plus d’énergie parmi tous les secteurs économiques : 70 millions de tonnes d’équivalent pétrole. Cela représente 43 % de l’énergie finale totale (source Ademe). Motivées par cette réalité, les start-up se mobilisent pour apporter des solutions cherchant à réduire l’empreinte carbone. Elles proposent des solutions novatrices pour développer de nouveaux modes de conception, de construction et d’exploitation pour des bâtiments décarbonés. Découvrons trois solutions soutenues par Constructech Club. 1/ Kompozite, plate-forme pour la conception et la construction de bâtiments bas carbone   Kompozite compile les données des matériaux de construction pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. « À travers notre solution, les architectes, les bureaux d’études, les constructeurs et la maîtrise d’ouvrage peuvent prendre rapidement et efficacement des décisions complexes pour la construction des bâtiments durables, nous précise Damien Cuny, CEO de Kompozite. Notre solution permet de prendre des arbitrages techniques très rapidement en phase conception, appel d’offres ou chantier. » Kompozite permet d’augmenter la pertinence des matériaux mis en œuvre, notamment en termes d’empreinte carbone ; de maîtriser les contraintes réglementaires et les risques d’assurabilité liés aux matériaux ; et de diffuser l’innovation matériaux, notamment bas carbone. Seules quatre données sont nécessaires pour lancer la création d’un projet : adresse, emprise, destination et environnement. Une fois le projet créé, l’utilisateur peut bénéficier de l’ensemble des fonctionnalités de Kompozite, dont les principales sont :   Un moteur de recherche de produits classés par familles ou techniques : pour connaître l’impact carbone de n’importe quel matériau tout en précisant ses conditions d’utilisation ; Un générateur automatique de combinaisons de matériaux les moins polluants et adaptés aux contraintes de l’utilisateur ; La visualisation des données à l’échelle du bâtiment : donne accès à certaines statistiques telles que la répartition de l’impact carbone par lots ou un calcul de carbone biogénique. 2/ Teamoty Recycle, pour optimiser la gestion des déchets sur les chantiers   Teamoty Recycle est un logiciel qui permet de gérer et de tracer le tri des déchets de l’ensemble des entreprises d’un projet de construction. « Digitaliser le tri, c’est s’assurer de la traçabilité des déchets, c’est favoriser un tri sélectif, et faciliter la gestion des projets », nous explique Fabien Font, CEO de Teamoty Recycle. En France, chaque année, ce sont près de 46 millions de tonnes de déchets qui sont créées par le secteur. Autant de déchets qui doivent être triés pour répondre aux nouvelles réglementations et aux enjeux du changement climatique. » La mise en œuvre d’une filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) pour que les industriels du secteur financent la collecte et la valorisation de ces déchets, dite filière « PMCB » pour produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment, initialement prévue pour janvier 2022, a été repoussée d’un an, mais ses contours sont déjà fixés. Ainsi, Teamoty Recycle permet d’ores et déjà aux acteurs du bâtiment d’être en conformité et de gérer le tri des sept flux à la source, c’est-à-dire sur le chantier. Le principe de Teamoty Recycle est simple et comporte quatre étapes : le responsable de déchets sur chantier déclare les bacs sur la plate-forme en les identifiant à l’aide d’un QR code ; il peut attribuer les bacs aux différentes sociétés (une signature ou photo sera nécessaire pour valider l’attribution) ; il définit ensuite si le bac est à trier ou non et en vérifie l’état avant de l’orienter vers la dernière étape : le tri ou le vidage. À l’issue de ce processus, le bac sera remis dans le système d’attribution. 3/ Optimiz Construction, les meilleures pratiques pour le poste de ferraillage En France, chaque année, c’est 10 fois le poids d’une tour Eiffel de treillis soudés qui est jeté : au mieux, ces chutes sont mises à la benne ; au pire, elles sont laissées dans la dalle de béton ! Optimiz Construction aide les entreprises de gros œuvre à gagner 20 % de performance sur leur poste de ferraillage en optimisant les matériaux et la mise en œuvre. Dès la phase de préparation du chantier, via son application web d’optimisation de découpes, Optimiz Construction permet aux conducteurs de travaux ou aux chefs de chantier de commander jusqu’à 25 % de treillis soudés standards en moins sans remettre en cause la solidité des structures. Durant la phase d’exécution, l’équipe de ferraillage dispose d’un plan de découpes optimisé et d’étiquettes générées automatiquement par l’application web. Cette approche, inspirée du Lean Construction, permet de gagner en efficacité sur le poste de travail et de réduire considérablement les déchets. S’inspirer des meilleures pratiques chantier et simplifier leur mise en œuvre, voilà la recette de Marion Malandain,CEO d’Optimiz Construction, pour se réapproprier le savoir-faire du poste de ferraillage. La solution permet à la fois des performances environnementales, avec la réduction des déchets, de l’empreinte carbone et des rotations de bennes, des performances économiques, avec la réduction des quantités de matériaux standards à commander et du temps de mise en œuvre sur le chantier, et des performances applicatives avec la simplification des plans de pose et la réduction de la découpe chantier et des déplacements. Bilan du Club Avec l’entrée en vigueur de la RE 2020 en 2022 et la mise en place de REP bâtiment en 2023, la réglementation se durcit pour contraindre le secteur de la construction à construire plus durable. La bonne nouvelle : les start-up françaises répondent présent quand il s’agit de créer des solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone dans tout le cycle de vie du bâtiment. À propos de Constructech Club J’ai créé Constructech Club dans l’objectif de favoriser le développement économique des métiers du BTP par l’innovation. Mon équipe et moi accompagnons les chefs d’entreprises et les directions opérationnelles des TPE et des PME du secteur dans le processus d’identification et d’adoption des solutions technologiques pour améliorer la productivité et la rentabilité de leurs entreprises. Nous avons été sélectionnés par BPI France et par France Num dans le cadre du plan France Relance pour accompagner 1 500 entreprises du BTP dans leur transformation numérique. Diana Gonzalez Pour plus d’information rendez-vous sur le site de Construtech.club Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
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Il y a 2 ans et 177 jours

Chryso, distributeur des produits Sib en France

Le Portugais Sib a construit son succès autour de la conception de solutions de sols coulés décoratifs minéraux, de faible épaisseur et sans joint. [©Chryso] Chryso (filiale de Saint-Gobain) devient distributeur en France du Portuguais Sib et de ses gammes de produits de revêtements de sols décoratifs à base minérale. Cet accord permet à Chryso de compléter son activité “Solutions bétons décoratifs” avec des procédés tendances et haut de gamme. Sib a développé l’offre de revêtements SibExtrême de Sib, sous Avis technique. Cette offre-phare est une solution minérale bi-composants de faible épaisseur de la famille Terrazzo. Ses 3 procédés se distinguent selon la nature et la taille des granulats mis en œuvre (marbre, granit, quartz…). SibExtrême se singularise par une grande facilité de préparation, d’emploi et d’application. Ainsi que par des résistances mécaniques élevées (flexion, compression, abrasion). Destiné au neuf comme à la rénovation, pour des applications en intérieur, la solution s’adresse aux réalisations de grandes surfaces (jusqu’à 600 m² sans joints). Telles que les zones commerciales, industrielles ou grand résidentiel. Une dynamique forte De plus, Béton Academy, le centre de formation de Chryso, intégrera, dès cet hiver, des sessions de formation des procédés Sib. Acronyme de Sociedade Industrial de Britagem, est basée à Leiria, au Portugal, et a été fondée en 1974. Cette entreprise familiale a construit son succès autour de la conception de solutions de sols décoratives minérales coulées en place, de faible épaisseur et sans joints. Les procédés Sib étaient jusqu’à présent distribués en France par l’entreprise Batisco. Dont l’activité commerciale de distribution a été reprise par Chryso. « Cette collaboration avec Chryso est une nouvelle page qui s’ouvre pour notre société et une dynamique forte pour le déploiement de nos solutions en France », déclare Bruno Ferreira, Pdg Sib. Et Franck Gimer, directeur général France-Export et Dga groupe de Chryso, de se féliciter : « C’est une nouvelle offre pour nous, qui vient compléter nos solutions de sols bétons décoratifs. Elle répond en tous points aux attentes techniques de nos applicateurs et aux tendances décoratives du marché ».
Il y a 2 ans et 177 jours

RENOsoft, le volet roulant électrique design et compact « spécial rénovation  » signé FRANCIAFLEX

Rénovation, remplacement ou modification, quelle que soit la configuration, le volet roulant électrique RENOsoft® s’adapte techniquement et esthétiquement à tout type de façade En droite ligne avec les hautes qualités thermiques des différents volets roulants proposés par l’industriel français Franciaflex, RENOsoft® est l’atout design de la gamme. Barrière contre le froid en hiver et rempart […]
Il y a 2 ans et 181 jours

La Caisse d’Épargne Ile-de-France finance la transition et la rénovation énergétique des travaux de copropriété

A l'occasion du Salon de la Copropriété, qui s'est tenu les 8 & 9 novembre 2022 à la Porte de Versailles, la banque Francilienne a présenté ses solutions de financement à destination des syndics de copropriétés.Une équipe nationale dédiée pour répondre aux besoins d'un marché complexe (toutes régions confondues)Avec une direction des Copropriétés, composée d'une trentaine de collaborateurs répartis sur l'ensemble du territoire national avec 10 chargés d'affaires dont 6 agences en régions (Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux, Marseille et Montpellier) et 2 agences en charge du traitement des dossiers basées au siège de la Caisse d'Epargne Ile-de-France, la banque francilienne a constitué une Direction commerciale exclusivement dédiée aux besoins du marché. Les Chargés d'Affaires ont pour mission de faire connaître l'offre de prêt collectif, de former, d'accompagner et de sensibiliser les syndics.La banque s'est ainsi donnée pour but d'accompagner tous ses clients vers la transition énergétique et l'inclusion sociale en Ile-de-France afin de de participer au verdissement et à la réhabilitation d'un parc vieillissant. Elle est d'ailleurs investie dans le financement, avec les collectivités locales, de copropriétés dites « fragiles ». Son ambition est d'obtenir l'adhésion d'un plus grand nombre de syndics à travers la digitalisation de l'ensemble des process de traitement des dossiers de financement des prêts collectifs de copropriété.« Le marché de la copropriété est complexe avec de réels besoins et attentes. Dans un contexte de crise énergétique, de forte demande avec des possibilités de financement restreintes, la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose une offre qui répond en tout point aux besoins des copropriétés face aux enjeux de rénovation énergétique. Par le préfinancement des aides publiques versées à la réception des chantiers, nous jouons pleinement notre rôle de facilitateur de projets en donnant de la souplesse en amont aux copropriétés y compris celles dites fragiles. » explique Christophe BERFINI, Directeur des activités Syndics et Administrateurs de biens à la Caisse d'Epargne Ile-de-France.Une offre complète de financementL'offre à destination des copropriétés de la Caisse d'Epargne Ile-de-France s'articule autour de 3 produits phares et répond à des attentes bien spécifiques :Copro 100 : ce prêt est contracté au nom du syndicat des copropriétaires avec des prélèvements réalisés individuellement sur le compte de chaque copropriétaire. Il est consenti sans limite d'âge, sans questionnaire de santé, une garantie spécifique permettant de désolidariser les copropriétaires entre eux et de choisir la durée du prêt (comprise entre 3 à 20 ans). En cas de défaillance, c'est la banque francilienne qui met en place les actions de recouvrement.Aujourd'hui, seule la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose un tel dispositif qui satisfait non seulement les syndics de copropriétés mais également l'ensemble des copropriétaires.Eco Prêt à taux zéro copropriété : l'obligation de travaux de rénovation pour les bâtiments particulièrement énergivores est désormais inscrite dans la Loi. Ce prêt à taux zéro bonifié par l'Etat sert à financer les travaux de rénovation énergétique des copropriétés. Il répond aux enjeux pour accompagner et accélérer la réduction de l'empreinte carbone des immeubles d'habitation et l'atteinte de la performance globale du bâti.Octroyé sous conditions, Il est prélevé directement sur le compte du syndicat de copropriétaires.Il présente toutefois un avantage certain pour les souscripteurs (propriétaires de lots à usage de résidence principale) : un prêt à taux 0% qui peut financer jusqu'à 50 000€/lot (sur une performance globale du bâti) pour une durée maximale de 20 ans.Il s'agit d'un véritable levier de financement de la rénovation énergétique.Préfinancements des subventions publiques : cette solution concerne les aides de type « Ma Prim' Renov », les dispositifs de l'ANAH ou des collectivités locales. Un préfinancement jusqu'à 100% des subventions collectives (et des subventions individuelles sous conditions) garantissant le bouclage financier spécifique d'un chantier de copropriété.[1] Selon l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH)[2] Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan)[3] Diagnostic de performance énergétique (DPE)
Il y a 2 ans et 181 jours

MaPrimeRénov' : le gouvernement fait un geste pour les classes moyennes

ANNONCE. Le gouvernement a acté une hausse des aides MaPrimeRénov' pour les rénovations globales, visant les classes moyennes, de manière à dynamiser ce type d'opérations.
Il y a 2 ans et 181 jours

Un 49.3 qui balaye l'espoir de 12 milliards d'euros en plus pour la rénovation énergétique

Avec un nouveau 49.3, la Première ministre Élisabeth Borne a engagé sa responsabilité devant l'Assemblée nationale hier afin de faire adopter la seconde partie du Projet de loi de finances 2023.
Il y a 2 ans et 181 jours

Val-de-Marne : à Villeneuve-Saint-Georges, la démolition du technicentre marque le début d’un important chantier de rénovation.

La démolition du technicentre de Villeneuve-Prairie précède la reconstruction du nouveau technicentre de la SNCF à Villeneuve-Saint-Georges...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 181 jours

EDILIANS au service du patrimoine

. Rénover et créer en toute liberté avec les tuiles émaillées d’EDILIANS.  Pour des restaurations de bâtiments civils, édifices historiques, palais nationaux ou encore pour le patrimoine religieux, les techniques d’émaillage vous garantissent un niveau de finition optimale.  EDILIANS propose une palette de couleurs étendue ; en effet, les jeux de teinte sont sans limite et permettent d’accorder les idées et les projets.  Cette solution est idéale pour des créations architecturales de grande ampleur mais pas que… Les tuiles émaillées peuvent être utilisés également pour vos projets de rénovation.  Cette gamme de tuiles & accessoires émaillés d’EDILIANS repousse toujours plus les limites de la personnalisation sur-mesure.  Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter : https://edilians.com/landing-patrimoine 
Il y a 2 ans et 181 jours

La Cour des comptes étrille la politique nationale de rénovation énergétique des bâtiments

Insuffisante, imprécise, difficilement compréhensible, voire incohérente : la Cour des comptes a publié le 28 octobre une sévère note de référé sur la politique du gouvernement en matière de rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 182 jours

comment les solutions de personnalisation cheminees poujoulat embellissent l experience chauffage des utilisateurs

L’envie d’embellir son intérieur et de le personnaliser est une tendance profonde chez les consommateurs. Que ce soit en neuf ou en rénovation, ils sont à l’écoute et en recherche de solutions pour améliorer leur habitat. L’installation de chauffage n’échappe pas à cette tendance, et la gamme de solutions et accessoires de personnalisation développée par Cheminées Poujoulat ne devrait pas être pour leur déplaire.
Il y a 2 ans et 182 jours

HomeServe s'attaque au marché de la rénovation énergétique

ACQUISITION. Le spécialiste des réparations, des travaux et de l'entretien de la maison, Homeserve, annonce l'acquisition d'EnergyGo, un expert dédié aux solutions de la rénovation énergétique globale. Avec cette opération, Homeserve fait son entrée sur un nouveau marché.
Il y a 2 ans et 182 jours

Les artisans du bâtiment portés par la rénovation dans un contexte de plus en plus tendu

Au troisième trimestre, l'activité a progressé de 2% par rapport à la même période de 2021, selon les estimations de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).Un ralentissement par rapport aux 3% du deuxième trimestre et aux 3,5% du premier, qui alimente des incertitudes de la Capeb pour la seconde moitié de l'année 2023."Il y a un effet de cycle de toutes façons, qui après la Covid se traduit par un ralentissement, puisque post-Covid, en 2021, on a eu un rattrapage très important, donc cet effet-là s'est un peu aplani et on est revenu à une situation normale", a développé en conférence de presse Alain Chouguiat, directeur des affaires économiques de la Capeb.Comme depuis la mi-2021, c'est l'entretien-rénovation qui croît plus rapidement que l'activité dans la construction neuve (2% contre 1,5%), à l'inverse de la tendance qui prévalait avant la pandémie.Les travaux de rénovation énergétique, encouragés par l'Etat à travers des aides comme MaPrimeRénov' et un calendrier contraignant pour les propriétaires-bailleurs, ont particulièrement progressé, de 4% sur un an.En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores vont être progressivement interdits à la location à partir de 2023. L'objectif est d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, qui avec leur usage représentent plus d'un quart des émissions de gaz à effet de serre de la France.L'inflation, portée par les prix de l'énergie, continue de peser sur le secteur qui y est sensible. Ainsi, 89% des artisans ont déclaré l'avoir répercutée, au moins en partie, sur leurs tarifs depuis le début de l'année, en particulier les menuisiers-serruriers, les maçons et les électriciens.Les défaillances d'entreprises ont bondi de plus de 50%, du fait de l'arrêt des prêts garantis par l'Etat (PGE) octroyés pour faire face à la pandémie. Mais il continue d'y avoir plus de créations que de défaillances."Il y a des entreprises qui sont plus fragilisées, indépendamment du PGE, et qui ne sont pas armées pour faire face à des problèmes de trésorerie, d'organisation nouvelle...", a ajouté Alain Chouguiat.Pour la CAPEB, la croissance ralentit dans un contexte de plus en plus tenduLa croissance de l’activité de l’artisanat du bâtiment se poursuit, toujours tirée par les travaux en entretien-rénovation dont l’activité croît plus vite que celle de la construction neuve pour le sixième trimestre consécutif.L’activité d’entretien-rénovation progresse ainsi de 2%, grâce essentiellement aux travaux d’amélioration de performance énergétique des logements, dont le dynamisme ne faiblit pas et présente toujours une croissance en volume de 4% par rapport au troisième trimestre 2021.Quant à la construction neuve, son activité évolue plus lentement avec une croissance de 1,5% en volume. Si les logements autorisés à la construction continuent leur progression (+14% sur les 12 derniers mois à fin août 2022), les mises en chantier ne suivent pas avec une progression de 0,5% sur la même période.L’artisanat du bâtiment confirme ce trimestre un bon niveau des carnets de commandes qui devrait ainsi se traduire par une poursuite de la croissance en volume sur la fin de l’année (99 jours de travail à venir à début octobre 2022). Ce trimestre, les disparités régionales sont moins marquantes. Les différentes régions enregistrent une variation du niveau d’activité de l’artisanat du bâtiment en volume comprise entre +1,5% et +2,5% par rapport au troisième trimestre de l’année dernière. De plus, à l’exception de l’Île-de-France qui conserve le même rythme de croissance, toutes les régions voient ce rythme ralentir par rapport au deuxième trimestre 2022. Le ralentissement le plus marquant concerne la région Nouvelle Aquitaine avec une croissance de +1,5% ce trimestre soit une perte de vitesse de 2,5 points par rapport au deuxième trimestre 2022.Parmi les différents corps demétiers également, le ralentissement de la croissance est quasi général, à l’exception des travaux de maçonnerie pour lesquels la croissance reste stable. Certains ralentissements sont cependant plus importants que d’autres, notamment pour les travaux d’électricité qui voient leur croissance s’établir à +2% ce trimestre par rapport au troisième trimestre 2021, contre +4% au deuxième trimestre 2022.La tension sur les prix demeure présente et affecte toute la filière, se traduisant par une augmentation des coûts de la construction qui enregistrent au deuxième trimestre 2022 une augmentation de 8,0% sur un an (INSEE). Les indices de prix ont fortement grimpé pour plusieurs matériaux de construction, tout comme le cours de certains métaux. Le cours du zinc, notamment, a augmenté de 21,2% entre août 2021 et août 2022. L’indice de prix des « Autres produits minéraux non métalliques », qui inclut les tuiles et briques, souffre de l’accroissement du coût de l’énergie (+15,8% entre août 2021 et août 2022), tout comme les produits de la sidérurgie (+28,5%).Ces hausses se répercutent sur le prix des travaux en entretien amélioration (INSEE), particulièrement en plomberie (+12,4% entre le deuxième trimestre 2022 et le deuxième trimestre 2021), et en menuiserie (+13,2%). Par ailleurs, une proportion toujours importante d’entreprises fait état de besoins en trésorerie (15% à fin octobre 2022) pour un montant moyen de 22.000 € (en hausse de 2.000 € par rapport au précédent trimestre). Dans le même temps, les marges continuent à se dégrader avec un solde d’opinion largement négatif (-39 points) malgré la répercussion plus fréquente de la hausse des prix sur les prestations.L’artisanat du bâtiment a su se montrer résilient face à un contexte défavorable ce trimestre encore, et enregistre donc une croissance de son activité en volume malgré un ralentissement régulier qui se poursuivra sur les prochains mois. En effet, les ventes de logements anciens, indicatrices de l’activité future en entretien amélioration, ont stagné sur un an à juin 2022 bien qu’à un niveau élevé (1.157.000 logements). De plus, les crédits destinés à l’achat de logements anciens reculent au deuxième trimestre 2022 par rapport au deuxième trimestre 2021 (-3,3%). Enfin, les tensions persistantes sur le prix de l’énergie, et les hausses annoncées du prix de certains matériaux en début d’année prochaine constituent un risque réel pour 2023.
Il y a 2 ans et 182 jours

Concilier travaux en secteur protégé et transition énergétique

A Caen, une maison destinée à être basse consommation (BBC) au cœur du Secteur Patrimonial Remarquable (SPR) est en cours de rénovation. Ce projet validé et accompagné par l’UDAP du Calvados présente une double contrainte : respecter l’environnement et le patrimoine. A l’appui de cette opération, la Maison de l’habitat mais aussi une architecte. Accompagnées et aidées (MaprimeRénov), ces opérations de rénovation rentrent en adéquation avec le plan d’urbanisme et permettent une conduite sereine du chantier. Depuis 2021, la ville de Caen est classé site patrimonial remarquable. Son périmètre s’étend sur 712 ha qui englobent le centre ancien, la ville classique, la ville de le reconstruction et les faubourgs du XIXe et début XXe. Le SPR dispose d’un outil de gestion, le règlement de l’aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine. Comme tous les règlements, celui du SPR de Caen est un recueil de prescriptions. Les élus ont souhaité également qu’il ait une portée pédagogique. Cette volonté se traduit de deux façons, dans la présentation du document d’une part, dans l’instauration de permanences hebdomadaires d’autres part, où les demandeurs rencontrent les élus, les services techniques et l’architecte des bâtiments de France. Cette démarche collégiale vers le public permet de conseiller et d’accompagner les maîtres d’ouvrage dans leurs projets situés en SPR. En jeu, concilier valorisation du patrimoine et transition écologique. Source et photo : Drac Normandie  
Il y a 2 ans et 182 jours

Var : rénovation énergétique de l'école Lucie-Aubrac sur la commune du Thoronet

Au Thoronet (Var), les travaux visant l’amélioration des performances énergétiques de l’école Lucie-Aubrac sont...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 183 jours

Rénovation énergétique : des ONG chiffrent l'investissement nécessaire à 28Mds€

FINANCEMENT. C'est à un véritable effort financier en faveur de la rénovation énergétique que sont encouragés l'État français et les banques par un collectif d'ONG.
Il y a 2 ans et 183 jours

Transition : Kingspan a investi dans son propre haut-fourneau "à hydrogène"

INTERVIEW. Au coeur des débats sur la transition écologique, la rénovation énergétique des bâtiments passe notamment par l'isolation. Cédric Bruge, président de Kingspan Bacacier, et Frédéric Jullien, directeur général de Kingspan Light + Air, deux spécialistes des systèmes isolants, reviennent sur la politique R&D et l'ambition environnementale de leur groupe. Entretien.
Il y a 2 ans et 183 jours

Rénovation énergétique : des ONG appellent l'Etat et les banques à investir 28 milliards d'euros par an

"Un accroissement de l'investissement public et des prêts à taux zéro garantis par la BCE (Banque centrale européenne, NDLR) pour un montant total de 28 milliards d'euros par an" permettrait à la France de "tenir ses objectifs" en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, estime dans un communiqué publié lundi la coalition Unlock. Celle-ci réunit en France des organisations telles que Agir pour le climat, Reclaim Finance, ou la Fondation Abbé Pierre.Les objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment "requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu'en 2050", selon Unlock qui souligne que la France est "très en retard"."L'Etat français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements", poursuit la coalition d'ONG, mais "cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements".Pour atteindre ses objectifs, la France devrait réaffecter, selon Unlock, ces 5 milliards d'euros d'aide "aux seules rénovations énergétiques performantes" et l'investissement devrait être porté à 28 milliards d'euros par an grâce à des "subventions publiques" et à "des prêts à taux zéro garantis par la BCE".Le 1er novembre, les députés avaient adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments. Cet amendement avait cependant été écarté dans la version finale du texte.Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a atteint 19,9 milliards d'euros.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.La coalition Unlock appelle à une refonte du financement de la rénovation énergétique des logements à travers l’action conjointe de l’État, de la BCE et des banques commercialesLes systèmes de financement actuels n'incitent pas les ménages à engager des rénovations performantes : seuls 45.000 logements font l’objet d’une rénovation BBC chaque année.Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France devrait rénover 700.000 logements de manière performante tous les ans. Le rythme des rénovations globales doit donc être multiplié par plus de quinze.La campagne Unlock demande des subventions publiques et des prêts à taux zéro garantis par la BCE à hauteur de 28 milliards d’euros par an pour que la France atteigne ses objectifs. La campagne plaide pour une prise en charge intégrale des travaux pour les familles les plus précaires.Selon les estimations de la campagne Unlock, une rénovation performante permettrait à un ménage d’économiser en moyenne 760 euros par an sur ses factures d'énergie s’il habite dans un appartement, 1.250 euros s’il habite dans une maison.La France pourrait économiser l’équivalent des émissions de carbone de tout le pays pendant un an et demi si les objectifs de rénovations BBC des logements étaient tenus jusqu’en 2050.Avec la crise mondiale de l’énergie et des températures de plus en plus extrêmes, des millions de ménages français craignent de ne plus être en capacité de payer leurs factures et s’inquiètent pour leur avenir. Or la France est très en retard sur ses objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment, qui requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu’en 2050.L’État français consacre environ 5 milliards d’euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l’objet de “travaux” de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l’objet d’une rénovation BBC. Près des deux tiers (56%) des rénovations se traduisent par une économie d’énergie insignifiante, inférieure à 3%.Pourtant, grâce à une réaffectation des 5 milliards d’euros d’aides aux seules rénovations énergétiques performantes, à un accroissement de l'investissement public et à des prêts à taux zéro garantis par la BCE pour un montant total de 28 milliards d’euros par an, la France pourrait tenir ses objectifs.Unlock estime que la France économiserait ainsi au cours des trente prochaines années l’équivalent de l’ensemble de ses émissions de gaz à effet de serre sur 1 an et demi. Au niveau de chaque foyer, c’est l’équivalent d’un vol aller-retour entre Paris et San Francisco tous les ans.La campagne Unlock, qui regroupe en France Agir pour le climat, Reclaim Finance, l’Institut Rousseau, l’Association et l’Institut négaWatt, le Shift Project, Dorémi, la Fondation Abbé Pierre, le CLER-Réseau pour la transition, l’Institut Veblen, demande un accroissement des subventions publiques, une prise en charge intégrale pour les ménages les plus précaires et l’octroi de prêts à taux zéro garantis par la BCE pour que la France soit en capacité de rénover 700.000 logements par an et d’atteindre son objectif de neutralité carbone.La campagne appelle le gouvernement, la Banque centrale européenne et les banques commerciales françaises à travailler ensemble pour délivrer les 28 milliards d’euros de financement nécessaires chaque année aux rénovations énergétiques performantes de nos logements.Pour Lucas Chabalier, responsable plaidoyer au sein d’Agir pour le climat et chargé de partenariat et stratégie sur la campagne Unlock France : « Parce que nos dirigeants ne se sont pas donné les moyens de tenir leurs objectifs en matière de rénovation énergétique au cours des 15 dernières années, ils sont contraints aujourd'hui de dépenser des milliards pour nous protéger contre la hausse des prix de l'énergie. Pour ne plus être acculé demain à ces dépenses en pure perte, le gouvernement doit enfin engager un plan de transformation de notre parc de logements. Ce serait un chantier fondateur. »Pour Paul Schreiber, chargé régulation et banques centrales au sein de Reclaim Finance : « La colère monte face au coût de la vie qui explose. Si l'Etat est en première ligne pour y répondre, c'est le rôle de la BCE de contrôler l'inflation au sein de la zone Euro. Pour contribuer à la réduction de la demande en énergie et des factures des Européens, la Banque centrale peut lancer une facilité de financement permettant aux citoyens d'accéder à des prêts à taux zéro pour financer la rénovation des logements. Face à la crise, il est temps que ses dirigeants - dont le gouverneur de la Banque de France - prennent leurs responsabilités. »Comment cela va-t-il fonctionner ?Le coût moyen d’une rénovation performante est de 53.800 euros pour un logement individuel et 19.700 euros pour un logement collectif. Les propriétaires les plus modestes se verraient offrir une prise en charge intégrale. Les ménages moins vulnérables auraient accès à une combinaison de subventions et de prêts à taux zéro, selon un barème dégressif en fonction de leurs revenus.Ceci exige des subventions à hauteur de 13 milliards d’euros par an environ. Après avoir réaffecté les primes existantes, le taux de TVA réduit et les crédits d’impôt liés à l’écoPTZ (prêt à taux zéro pour les travaux de rénovations énergétiques), soit environ 5 milliards d’euros de dépenses annuelles, les pouvoirs publics français devraient investir 8 milliards d’euros supplémentaires par an. Cette somme représente environ 10% du budget annuel de l’Education nationale. L’État doit également veiller à ce que les 2 milliards d’euros dépensés chaque année au titre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) pour les logements soient consacrés à des rénovations performantes.La campagne demande à la BCE d’offrir aux banques commerciales des taux d’escompte verts pour les prêts à la rénovation afin d’encourager ces prêts et de réduire le coût des emprunts pour les ménages. Les banques seraient tenues de répercuter les avantages du taux d’escompte vert auprès des consommateurs sous la forme de prêts à taux zéro, à rembourser sur une période pouvant aller jusqu’à 30 ans.Une augmentation annuelle de 13 milliards de l’encours des banques pour financer la rénovation performante des logements correspondrait à une expansion du bilan de la BCE très modeste au regard des 450 milliards d’euros de TLTRO (opérations de refinancement ciblé à long terme) engagés en 3 mois lors de la crise Covid.Ces mesures permettraient aux ménages qui vivent dans des logements individuels d’économiser en moyenne 1.250 euros par an, 760 euros pour ceux qui vivent dans des logements collectifs, sur la base des prix moyens de l’énergie entre 2013 et 2021.Plus de 12 millions de personnes, soit 20% des ménages français, sont actuellement en situation de précarité énergétique. La hausse des prix de l’énergie, appelée à durer, risque d’aggraver ces chiffres.
Il y a 2 ans et 184 jours

les enduits toupret la reponse adaptee a vos chantiers de renovation

TOUPRET est LE spécialiste français des enduits depuis plus de 80ans plébiscité par les professionnels. TOUPRET conçoit et développe des gammes d’enduits de haute qualité pour tous les chantiers et toutes les problématiques intérieures ou extérieure. Vous pouvez retrouver dès à présent dans les points de vente professionnels toutes les solutions complètes pour rénover durablement : en intérieur, le Reboucheur, enduit de rebouchage sans retrait, le Cachet Bleu enduit de finition gain de temps doté d’une excellente glisse et sans surépaisseur, le Cachet Blanc 2 en 1 garnissant lissant ou encore le TX 110 pour reboucher en gagnant du temps ! En extérieur, le Murex permettra quant à lui de reboucher et réparer durablement.
Il y a 2 ans et 184 jours

storbox 2 0 un coffre de volet roulant innovant entierement modulable

Storbox 2.0 est un coffre de volet roulant pour bloc-baie, pour neuf et rénovation, compatible avec tout type de menuiserie et de domotique.
Il y a 2 ans et 184 jours

CEE : pluie de textes réglementaires pour accélérer la transition énergétique en France

Décret d'obligation : augmentation à 3.100 TWhcLe décret n°2022-1368 du 27 octobre 2022 portant augmentation des obligations d'économies d'énergie dans le cadre du dispositif des CEE augmente l'obligation pour la 5e période des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) : elle passe de 2.500 à 3.100 TWhc, soit une augmentation de 600 TWh cumac, comprenant une obligation CEE précarité augmentée de 400 TWh cumac, représentant 38 % de l'obligation totale au lieu de 29 % précédemment. Le volume de CEE pouvant être délivré au titre des programmes au cours de la 5e période des CEE est porté de 288 TWh cumac à 357 TWh cumac.“Cette hausse de l'obligation est un signal positif qui va permettre de redynamiser le marché et encourager à accélérer les travaux permettant des réductions de consommation. Toutefois, nous sommes encore très loin des moyens à mettre en place pour accélérer significativement la transition écologique. Les efforts devront être à nouveau renforcés à moyen terme afin de respecter les ambitions européennes mais aussi notre indépendance énergétique nationale”, souligne Pierre Maillard, PDG Hellio.Assouplissement du Coup de pouce Chauffage avec l'intégration du remplacement des chaudières gaz à condensationL'arrêté du 22 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 24 décembre 2014 relatif aux modalités d'application du dispositif CEE vient apporter des changements majeurs pour le changement de système de chauffage.Concrètement, il assouplit de manière assez attendue l'application des bonifications Coup de Pouce qui sont désormais éligibles y compris lorsque l'installation d'une PAC, d'une chaudière biomasse ou le raccordement à un réseau de chaleur vient en remplacement d'une chaudière gaz à condensation, ce qui n'était pas le cas jusqu'alors.Cet assouplissement, qui entre en vigueur pour les opérations engagées à partir du 29 octobre 2022, fait écho au renforcement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments à usage résidentiel collectif et tertiaire mis en place cet été et dont Hellio est signataire. Il rend d'autant plus intéressant et facile d'accès le recours à ce Coup de pouce.Résidentiel : réhausse de la prime Coup de pouce Chauffage jusqu'à 1.500 € supplémentaires pour le remplacement d'une chaudière fioul par certains équipementsLe nouvel arrêté évoqué précédemment vient également apporter des aides renforcées pour le remplacement dans le secteur résidentiel d'une chaudière au fioul par une pompe à chaleur, un système solaire combiné, une chaudière biomasse ou un raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.Ainsi, en ce qui concerne les PAC air/eau, eau/eau et hybrides, les chaudières biomasses et systèmes solaires combinés : l'incitation CEE serait de 5.000 euros pour les ménages modestes (au lieu de 4.000 actuellement), 4.000 euros pour les ménages dits "classiques" (au lieu de 2.500). Enfin, concernant le raccordement à un réseau de chaleur, l'aide atteindrait 1.000 euros pour les ménages modestes, 900 euros pour les autres.« En apparence très motivant ! Mais attention aux aides encourageant les mono-gestes. En effet, pour rénover correctement son logement pour des économies durables, et changer significativement de classe énergétique, il faut avant tout réaliser un audit énergétique et opter pour les meilleures préconisations de travaux.Ce coup de boost est une bonne nouvelle pour les ménages afin d'accélérer la rénovation énergétique en France, espérons que les consommateurs de fioul en profiteront pour se lancer dans un projet de rénovation globale. Selon notre étude réalisée en juillet 2022 conjointement avec FioulReduc, 40 % souhaitent conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. », Pierre Maillard PDG Hellio.Tertiaire : bonification majeure pour la Gestion Technique du Bâtiment (GTB)Rendue obligatoire pour un grand nombre de bâtiments tertiaires dans le cadre du Décret BACS à partir du 1er janvier 2025, l'acquisition ou l'amélioration d'un système de GTB pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire, le refroidissement/climatisation, l'éclairage et les auxiliaires des bâtiments tertiaire va pouvoir bénéficier d'une augmentation conséquente de l'incitation financière CEE.Pour toutes les opérations engagées entre le 29 octobre 2022 et le 31 décembre 2023, le volume CEE associée à cette fiche CEE va ainsi pouvoir :être multiplié par un coefficient 2 pour l'acquisition d'un système de gestion technique du bâtimentêtre multiplié par un coefficient 1,5 pour l'amélioration d'un système existant de gestion technique du bâtiment“Dans un contexte de tension sur les marchés de l'énergie et d'accélération de la politique de réduction des consommations énergétiques, associée à une volonté de gagner en indépendance énergétique pour assurer sans privation le bon fonctionnement de nos sites tertiaires et résidentiels, le ministère en charge de l'Energie a décidé la mise en place de nouvelles mesures ambitieuses adossées au dispositif CEE”, soutient Pierre Maillard, PDG de Hellio.Création d'une nouvelle fiche transport bonifiéeL'arrêté du 21 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 22 décembre 2014 définissant les opérations standardisées et créant une bonification pour une fiche d'opération standardisée avec une entrée en vigueur au 29 octobre 2022 et une fin au programmée au 1er janvier 2028.Cet arrêté porte sur la création de la fiche d'opération standardisée "Fret ferroviaire" (TRA-SE-116) et la création d'un article 3-7-3 définissant une bonification quadruplée pour les opérations de cette fiche.
Il y a 2 ans et 184 jours

Face à la non-conformité acoustique de 50% des constructions neuves, les colloques du CidB

Le Centre d'information sur le bruit organise des colloques destinés aux professionnels du bâtiment pour découvrir de nouvelles solutions acoustiques dans le neuf comme en rénovation. Prochains RDV : Metz et Montpellier.
Il y a 2 ans et 185 jours

Actis affiche son soutien à l'Association « Un lieu pour l'utopie » en isolant la toiture d'un de ses bâtiments

Dans le cadre de son activité de mécénat, le fournisseur d'isolants réflecteurs alvéolaires Actis apporte son soutien à l'Association « Un lieu pour l'utopie » pour la rénovation de la toiture de la ferme médiévale du XIVe siècle.
Il y a 2 ans et 187 jours

En banlieue parisienne, habitants et collectivités bataillent contre les ascenseurs en panne

Dans cet immeuble à 62% HLM de Dugny (Seine-Saint-Denis) comme dans de nombreuses villes de banlieue parisienne, locataires et propriétaires s'exaspèrent de pannes d'ascenseurs à répétition et de longs délais d'intervention."Mes filles viennent faire mes courses et je vais parfois habiter quelques jours chez elles. Dans les escaliers, j'ai tout le temps peur de tomber", raconte Fatima Sebbane, que sa petite-fille aide ce soir-là à remonter.L'ascenseur de l'immeuble est à l'arrêt depuis une inondation au mois de mai et ni le bailleur ni l'ascensoriste "ne nous disent quand il sera enfin remis en marche", explique dans le hall sa voisine Florence Dubontel, 66 ans, qui a fait circuler à leur attention plusieurs pétitions.Fin septembre, la région Ile-de-France a lancé un "plan ascenseurs" visant à accélérer via des financements la rénovation d'un vaste parc vieillissant - les ascenseurs franciliens représentent la moitié du parc national, un quart d'entre eux a plus de 40 ans - et à proposer une alternative provisoire aux personnes les plus impactées."Ces pannes pourrissent la vie des habitants, surtout des plus fragiles, et peuvent engendrer un véritable enfermement", souligne auprès de l'AFP Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de l'Ile-de-France en charge du Logement.Pour "parer au plus urgent", la région promet dans son plan de subventionner l'achat de 40 fauteuils "monte-escaliers", qui seront mis à disposition des Franciliens par le collectif "Plus sans ascenseur".Créée en 2019 et désormais conventionnée par des municipalités, l'organisation entend grâce à ces fauteuils tractés "rendre un peu d'autonomie" aux personnes à mobilité réduite. Et propose à tous les concernés d'interpeller à leurs côtés ascensoristes et bailleurs, régulièrement mis en demeure."Les bailleurs sont dépassés par le fait que les locataires sont devenus plus exigeants et font valoir leur droit à jouir d'un logement paisible. Que les ascenseurs marchent dans les beaux quartiers et pas dans les banlieues populaires, ce n'est plus possible", pose Micaël Vaz, porte-parole de "Plus sans ascenseur"."Déficit d'ascensoristes"A la cité des 4.000, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), "ça fait longtemps que les pannes n'étonnent plus personne", soupire Hamid Abderamane, 54 ans. Dans son bâtiment, haut de quinze étages, l'ascenseur qui dessert les chiffres pairs est à l'arrêt depuis "plusieurs semaines". "Avant c'était celui des étages impairs, alors pas de jaloux", ironise-t-il.Les locataires de l'immeuble aident régulièrement Bernadette, 73 ans, à descendre de chez elle, au deuxième. Souffrant d'une polyarthrite rhumatoïde qui lui "grignote" les articulations, la vieille dame claudique de marche en marche, agrippée à sa canne.Fin octobre, le département a voté un "voeu pour le droit à la mobilité verticale", qui soutient notamment "l'introduction dans la loi d'une clause sanitaire obligeant les bailleurs, propriétaires et ascensoristes à proposer une alternative en cas d'immobilisation d'un ascenseur".A Aulnay-sous-Bois, le propriétaire de Meriem Bensaïd poste "parfois" dans le hall des agents chargés de porter les sacs mais "avec trois enfants en bas âge, c'est compliqué de s'adapter à leurs horaires, ils ne sont pas souvent là".Depuis décembre 2021, l'ascenseur de son immeuble pourtant neuf n'a fonctionné que "quelques semaines". "Avec les enfants, je dois parfois attendre que mon mari rentre pour pouvoir monter (les quatre étages). Ma voisine, elle, a été obligée de passer les dernières semaines de sa grossesse enfermée", raconte la jeune femme de 26 ans.D'après Jean-Philippe Dugoin-Clément, les longs délais d'intervention sont notamment dus à un "déficit d'ascensoristes", que le "plan ascenseurs" voudrait pallier progressivement en participant au financement d'un BTS en Ile-de-France.La Fédération des ascenseurs réclame de son côté une extension aux ascenseurs du dispositif MaPrimeRénov', d'aide à la rénovation énergétique. Selon elle, la rénovation d'un appareil de 40 ans permettrait de "réaliser 65% d'économies" sur une facture d'énergie.
Il y a 2 ans et 187 jours

La crise énergétique affecte peu les chantiers de rénovation dans l'immobilier patrimonial

FOCUS. Si la crise énergétique impacte l'activité des artisans et entreprises du bâtiment, le segment de l'immobilier patrimonial est en revanche relativement épargné. En pleine croissance, ce marché reste néanmoins prudent sur le coût de ses futurs chantiers de rénovation.
Il y a 2 ans et 187 jours

Rénovation énergétique : l'Etat "ne saurait pas dépenser 12Mds€" d'aides supplémentaires

FINANCEMENT. Le ministre du Logement, Olivier Klein, a justifié chez nos confères de Sud radio pourquoi le gouvernement n'avait pas retenu des amendements proposés par l'opposition, prévoyant 12 milliards d'euros supplémentaires pour la rénovation énergétique. Une prise de position qui a fait tiquer plusieurs acteurs du secteur, dont la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).
Il y a 2 ans et 187 jours

Où les Français veulent-ils vivre ? Les résultats de la 2e édition du baromètre Kantar Public­­

Alors que la crise climatique devient plus que jamais concrète aux yeux des Français, cette deuxième édition s’intéresse plus particulièrement à leurs perceptions et attentes en matière de lutte contre l’artificialisation des sols dans les territoires, mais aussi de réindustrialisation du pays.Des grandes agglomérations en crise : la revanche des petites villes et villes moyennesLa deuxième vague du baromètre confirme l’aspiration des Français à un idéal de vie au calme, dans un environnement naturel et préservé, loin de la grande ville et de ses désagréments : promiscuité, coût de la vie et insécurité… Comme nous l’observions fin 2020, l’attractivité d’un territoire est inversement proportionnelle à sa densité : l’agglomération parisienne fait figure de repoussoir (seuls 11% des Français aimeraient y vivre), tandis que 58% des Français aspirent à vivre dans un village ou un hameau.En deux ans, l’attrait des petites villes et agglomérations (moins de 20.000 habitants) se renforce encore : elles constituent un lieu de vie aspirationnel pour un Français sur deux (en progression de plus de 10 points), quel que soit leur âge. 30% de leurs habitants disent d’ailleurs davantage envisager qu’avant le Covid-19 de quitter leur lieu de vie, contre 23% des habitants des villes moyennes et seulement 13% des petites villes et zones rurales.En tête des attentes : sécurité, proximité avec la nature et accès aux services de santéLa petite ville répond aux facteurs jugés les plus importants par les Français dans le choix de leur lieu de vie : le sentiment de sécurité (cité comme déterminant par 61 %), suivi de l’accès à la santé et aux soins (57%) puis de trois dimensions proches évoquées par plus d’un Français sur deux : la proximité avec la nature (55%), la qualité de l’air (55%) et la présence d’espaces verts (54%). Sur chacune de ces dimensions (à l’exception de l’accès aux soins de santé), les habitants des zones rurales ou des petites villes se montrent davantage satisfaits que ceux des villes moyennes, eux-mêmes plus satisfaits que les habitants des grandes villes.Les petites villes sont perçues comme le territoire le plus adapté pour élever ses enfants… mais aussi pour y passer sa retraite. Selon les Français, c’est également l’échelle qui favorise le plus la qualité des relations sociales, offre des logements de meilleure qualité et où le coût de la vie est plus accessible. Ainsi, avec le village, les petites agglomérations sont pour les Français le territoire qui offre la meilleure qualité de vie. En revanche, l’emploi apparaît comme la faiblesse des petites villes et des zones rurales pour les Français, qui estiment majoritairement que les grandes et moyennes agglomérations sont les territoires qui offrent le plus d’opportunités d’emploi.Services publics, commerces et mobilité : les arguments des villes moyennesLes agglomérations moyennes (de 20 à 200.000 habitants) semblent offrir à leurs habitants un équilibre apprécié entre la qualité de vie et le calme propres aux villes à taille humaine et les services qu’elles proposent. Ainsi, six dimensions sont à la fois jugées très importantes pour les habitants des villes moyennes et suscitent une large satisfaction : la présence d’espaces verts, la proximité avec la nature et la qualité de l’air, mais aussi l’accessibilité et la variété des commerces et enfin la possibilité de se déplacer facilement à pied ou en voiture.La nécessité écologique face aux imaginaires88% des Français estiment que préserver les sols naturels et lutter contre l’artificialisation des sols est quelque chose d’important, 59% l’estiment même prioritaire. Toutefois, derrière ce consensus, les moyens pour y parvenir font l’objet d’appréciations diverses de la part des Français. En cohérence avec leurs aspirations de proximité à la nature, les Français sont avant tout favorables à la renaturation des sols artificialisés (84%). Ils soutiennent également largement l’idée de renoncer aux nouveaux projets d’infrastructures (60%) ou encore d’être incités à la rénovation de logements anciens (78%).En revanche, ils se montrent plus partagés quand il s’agit de limiter très fortement la construction de maisons isolées et de lotissements (53% y sont favorables et 31% opposés) voire de renoncer à la maison individuelle : 46% des répondants sont opposés à des incitations à vivre en appartement ou en maison mitoyenne (contre 33% qui y sont favorables). Une opposition qui grimpe à 51% chez ceux qui habitent en maison individuelle. Les Français se montrent en effet profondément attachés à l’habitat individuel : pour 79% d’entre eux, la maison est le logement idéal. Cette aspiration existe dans toutes les catégories de population, mais davantage encore chez les ménages employés et ouvriers (81%) que chez les cadres (73%).Parmi les autres actions pour lutter contre l’artificialisation des sols, la très forte limitation de la construction de nouvelles zones commerciales est majoritairement soutenue par les Français (72%). Une majorité relative de Français (46%) estime d’ailleurs que dans les années à venir il faut en priorité encourager le développement de commerces de centres-villes. Toutefois, à l’heure actuelle, 57% d’entre eux disent privilégier les zones commerciales pour leurs achats contre 27% qui préfèrent les commerces de centres-villes. Si les commerces de centres-villes sont perçus comme plus conviviaux et agréables, les zones commerciales cumulent les avantages suivants : facilement accessibles, bon marché, adaptés à des courses en famille et répondant à tous les besoins.Une réindustrialisation sous conditions : le syndrome Nimby n’est jamais loinL’idée de réindustrialiser la France est perçue positivement par les Français, et d’abord comme un moyen de créer des emplois et de garantir l’indépendance économique du pays. Ils ne sont toutefois que 4% à envisager l’installation d’une nouvelle usine près de chez eux sans condition. Les préoccupations sont nombreuses : nuisances diverses (bruits, odeurs, poussières et mauvaise qualité de l’air), sont redoutées par 1 Français sur 2. L’intégration paysagère de l’usine, la création d’emplois qu’elle génère et l’encadrement des risques industriels sont aussi des conditions souhaitées par environ 4 Français sur 10 dans la perspective d’une installation d’usine près de chez eux.Sur la question de la réindustrialisation, comme sur celle de la lutte contre l’artificialisation des sols, on observe une forte tension non-résolue entre l’aspiration des Français à vivre dans un environnement préservé et la perception d’une réindustrialisation bénéfique pour l’emploi et l’économie.Les résultats en infographie.