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Il y a 4 ans et 152 jours

Les vannes d’équilibrage statique IDROSET et le mitigeur e-ULTRAMIX de Watts assurent le confort des élèves.

Implanté dans le centre d’Orléans depuis 1950, le lycée d’enseignement général et professionnel Benjamin Franklin accueille  800 élèves dont 160  internes. Depuis quelques années, ces derniers se plaignaient de variation de la température de l’eau des douches, soit trop chaude soit trop froide. Pour pallier à cet inconfort, l’Equipe Régionale d’Exploitation technique des Lycées (EREEL) de la Région Centre-Val de Loire a décidé de rénover l’ancienne installation d’eau chaude sanitaire. Deux vannes d’équilibrage statique IDROSET assurent désormais l’équilibrage du réseau et un mitigeur intelligent e-ULTRAMIX de Watts maintient l’eau à une température constante. Des vannes d’équilibrage statique IDROSET en retour de bouclage pour un équilibrage fiable et précis du réseau d’eau chaude sanitaire Ancien, le réseau d’eau chaude sanitaire du lycée Benjamin Franklin nécessitait une rénovation pour améliorer le confort des élèves internes qui, depuis de nombreuses années, souffraient de variation de température de l’eau lorsqu’ils se douchaient.  Lorsque les 160 élèves internes prenaient leur douche le matin et le soir, quasiment tous en même temps, le pic de production d’eau chaude sanitaire ne garantissait pas une température constante de l’eau. En l’absence d’équilibrage sur le bouclage du réseau d’une longueur de 200 mètres, les étudiants étaient victimes non seulement d’un effet « de douche écossaise » mais aussi d’une déperdition du débit d’eau. « Nous n’arrivions pas à gérer le retour de bouclage » explique Hughes Meubry, agent ERELL. Pour remédier à ce problème récurrent, Christophe Naquin, responsable de l’équipe régionale d’exploitation énergétique des lycées (ERELL), a fait appel à Watts en mars 2020.  Après analyse, Stéphane Michaud, Responsable Technico-Commercial de Watts, leur a recommandé d’installer sur le retour de bouclage deux vannes d’équilibrage de Séries CF de la gamme IDROSET. Conçues pour ajuster et régler précisément le débit d’eau dans le réseau hydraulique, les vannes IDROSET, installées en dérivation, ont permis d’équilibrer le retour de bouclage sur la production d’eau chaude et sur la production d’eau froide du mitigeur. Elles sont constituées : .  d’un corps de vanne à l’intérieur duquel un dispositif de mesure, à la technologie brevetée, garantit un ajustement millimétré du niveau de débit requis, . d’un cadran qui indique le changement de débit en temps réel, . d’une couronne extérieure qu’il suffit de tourner pour augmenter ou diminuer le débit. « La vanne d’équilibrage permet de régler avec précision et rapidement le débit alimentant les douches et les lavabos du réseau de distribution ECS », explique Stéphane Michaud. « Depuis que ces vannes ont été installées en Juin dernier, nous avons résolu le problème » ajoute Michel Mobilet, plombier du lycée. Un mitigeur thermostatique intelligent e-Ultramix pour une eau à température constante et pour un relevé fiable En parallèle, un mitigeur thermostatique programmable e-Ultramix de Watts a été installé pour garantir une eau mitigée à température constante. Placé au cœur de l’installation d’ECS,  entre les vannes d’eau chaude, d’eau froide et d’eau mitigée, il paramètre et enregistre électroniquement la température de l’eau chaude sanitaire. « Le corps de l’ancien mitigeur manuel bi-lames a été utilisé pour faire évoluer l’installation vers le mitigeur connecté e-Ultramix. La cartouche a été remplacée  par une nouvelle, motorisée et connectée« , explique Stéphane Michaud. « Il règle et assure la température d’eau du bouclage dans l’établissement de manière constante quels que soient le débit, les variations de pression et de demandes sur le réseau » ajoute Hughes Meubry. Il permet également d’obtenir des relevés de températures fiables justifiant le bon fonctionnement de l’installation.  Pour un véritable suivi sanitaire, l’ensemble des données est en effet stocké sur une carte micro-SD intégrée à la centrale afin de récupérer à tout moment l’historique sur un an et l’exploiter sur un ordinateur au format CSV. « Aujourd’hui la température de l’eau des douches étant constante, le confort des élèves internes est assuré. L’e-Ultramix nous permettant de faire des relevés de température, nous pouvons désormais le prouver au gestionnaire du lycée et aux parents d’élèves ! » conclut Christophe Naquin. https://wattswater.fr/ vannes
Il y a 4 ans et 152 jours

Dickson investit dans une seconde usine dans le Nord avec une centaine d'emplois à la clé

La future usine sera implantée à Hordain (Nord), dans un bâtiment existant qui doit être étendu sur 28.000 m³, avec une fin des travaux prévue en 2022. "À terme, une centaine d'emplois seront créés sur le site", a indiqué le groupe de 600 salariés, spécialiste des toiles de store, dans un communiqué.Ce nouveau projet, après l'acquisition d'un site logistique à Lesquin en 2012 et la construction du Pôle Innovation en 2017 à Wasquehal - siège et principal site de production de Dickson- vise à augmenter la capacité de production de 50% et "répondre à la demande croissante des clients pour la production de toiles exclusives", ajoute le texte.Citée par le groupe, la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, a salué ce nouvel investissement, qui "dans le contexte difficile de la crise sanitaire, marque avant tout la reconnaissance de l'attractivité d'un territoire et des savoir-faire industriels qui y sont présents" et "illustre le dynamisme de la filière textile française"."Les services de l'État se sont mobilisés en amont, dans le montage du dossier, pour défendre la candidature du site de Hordain face à un autre site localisé en Europe", a pour sa part souligné le préfet de région, Michel Lalande.La Région Hauts-de-France, a, elle, souligné, que l'aide financière qu'elle a apportée avec la Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut a "joué un rôle décisif dans l'implantation" de ce site. Le montant et la forme de cette aide sera précisée lors d'une prochaine session plénière.
Il y a 4 ans et 152 jours

Le Groupe Lorillard acquiert la société Menuiserie Meslin

Expert de la menuiserie industrielle sur-mesure, le Groupe Lorillard, présidé par Monsieur Thierry LUCE, vient d’acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin à Glatigny (50). La société Menuiserie Meslin est spécialisée dans la fabrication de menuiseries bois personnalisées et sur mesures. Entreprise familiale, dirigée par Monsieur et Madame Le Roy, elle rassemble 48 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros (2020). S’adressant exclusivement aux artisans, la commercialisation en B to B n’implique que la fourniture de menuiseries. Ainsi l’entreprise, qui n’a pas encore de commerciaux, réalise 80 % de son chiffre d’affaires sur Paris et la région parisienne, à la faveur de sa notoriété, de ses produits atypiques (portes cochères, menuiseries cintrées en plan et en élévation pour bâtiment haussmanniens, etc.) et de son savoir-faire spécifique dans la menuiserie bois. Au regard de l’histoire, du caractère familial et de la forte implantation régionale de l’entreprise, la société susceptible de les racheter se devait de partager les mêmes valeurs. C’est le Groupe Lorillard qui a donc été choisi par les dirigeants. Initialement ce rachat aurait dû se faire au mois de juillet dernier mais la crise sanitaire actuelle a bloqué l’avancement de l’acquisition. Et ce n’est qu’en novembre que le protocole d’accord fut signé. Comme l’évoquait Thierry Luce début 2020 « Il est aujourd’hui nécessaire de continuer à investir pour résister à une pression concurrentielle nationale et internationale toujours plus importante » ; l’objectif du Groupe Lorillard est d’acquérir une taille critique qui se situe entre 200 et 250 M€ de chiffre d’affaires. L’acquisition de la Menuiserie Meslin porte le chiffre d’affaires du Groupe à près de 190 M€ à fin 2020, rapprochant le Groupe de l’objectif critique souhaité. Autres ambitions du N°1 sur le bois en France : renforcer sa position de leader sur ce marché par l’élargissement de son offre et porter la capacité de production bois du Groupe à plus de 25 % d’ici 2022.
Il y a 4 ans et 153 jours

RE2020 : Les fabricants de radiateurs électriques et de chauffe-eau thermodynamiques interpellent le gouvernement

Avec la RE2020, la France s'engage de manière volontariste vers la neutralité carbone mais s'apprête à condamner certaines solutions de chauffage et de production d'eau chaude décarbonées pour l'habitat de demain !Se priver de solutions décarbonées et performantes?En effet, le projet, tel qu'il est connu aujourd'hui, écartera, dans la construction de logements neufs individuels et collectifs, le recours aux radiateurs électriques de dernière génération, connectés et dotés de systèmes de pilotage intelligents, et aux chauffe-eau thermodynamiques, dont la principale source d'énergie est renouvelable. Il privera ainsi durablement la France de solutions performantes et décarbonées.Installation d'équipements au gaz jusqu'en 2024 dans le logement collectif : un non-sens écologiqueL'autorisation faite à l'installation de solutions gaz dans le logement collectif jusqu'en 2024, pourtant contraire à l'ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, équivaut à un droit d'émettre du C02 et ce, a minima, pour les 50 prochaines années. Il y a, dès lors, fort à parier que ce choix reviendra à pénaliser le pouvoir d'achat des générations futures qui auront à supporter le coût financier de la nécessaire conversion vers un système propre et décarboné.A terme, un surcoût certain pour les ménages françaisPar ailleurs, les équipements privilégiés par ce projet de réglementation représenteraient un surcoût important pour les ménages français sans pour autant qu'ils soient adaptés à tous les types de logement. En règle générale, l'acquisition et l'installation de radiateurs électriques de dernière génération et de chauffe-eau thermodynamiques permettent une économie de l'ordre de 50% par rapport à celles d'une pompe à chaleur (5 000 à 6 000 € contre 8 000 à 11 000 €).Les perspectives de développement d'une filière française condamnéesEnfin, ce projet condamnerait les perspectives de développement d'une industrie thermique française reconnue au plan mondial, innovante, implantée au cœur des territoires dans neuf régions françaises et forte de plus de 7 500 emplois directs. Ce sont également plus de 40 000 emplois indirects - fournisseurs, distributeurs et installateurs - concernés à l'échelle nationale.Pour toutes ces raisons, les fabricants appellent de leurs vœux une réglementation permettant de déployer toutes les technologies de chauffage et de production d'eau chaude décarbonées, une décision essentielle pour toute une filière et les générations futures. « Alors que l'habitat et les transports individuels contribuent sensiblement à parts égales dans les émissions de CO2 en France, on imagine mal une nouvelle réglementation qui, appliquée à l'automobile, interdirait en 2021 le véhicule électrique au profit de véhicules à énergie fossile ! C'est pourtant ce qui est envisagé pour l'habitat avec ce projet de réglementation. Notre filière industrielle a investi 700 millions d'euros ces dix dernières années pour proposer aux consommateurs des solutions de chauffage et de chauffe-eau performantes, tant en termes d'économies d'énergie que de confort. Ces solutions sont déjà disponibles. Laissons le choix aux consommateurs français ! »Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam
Il y a 4 ans et 153 jours

La production française de la construction rebondit fortement au troisième trimestre

Suite à la diffusion des données de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) montrant un fort rebond trimestriel de la production de la construction française au troisième trimestre 2020.
Il y a 4 ans et 156 jours

Réglementation environnementale : le béton bas carbone bientôt obligatoire ?

Les professionnels du béton souhaitent un dialogue constructif concernant les arbitrages de la future réglementation environnementale 2020 (RE 2020). Ils mettent en avant les atouts de ce matériau pour réduire l’empreinte carbone dans le secteur du bâtiment. Le béton bas carbone pourrait devenir, à terme, une obligation. Une perspective qui ne satisfait pas tous les acteurs industriels. Les professionnels du béton souhaitent un dialogue éclairé Depuis les ultimes arbitrages relatifs à la future RE 2020, qui devrait entrer en vigueur à partir de l’été prochain, les discussions sont assez houleuses. Les débats ont vite opposé deux catégories d’industriels. La division est assez marquée entre les représentants de l’électricité et des matériaux biosourcés (comme le bois) d’une part et le secteur du gaz et des matériaux tels que le béton et l’acier d’autre part. Les représentants de la filière du béton considèrent qu’un « dialogue documenté » est nécessaire sur les différents enjeux de la réglementation environnementale 2020, et souligne que ce matériau contribuera fortement à la baisse de l’empreinte carbone dans le domaine de la construction. Il est vrai que différents paramètres peuvent faire varier les émissions, c’est le cas des matériaux, mais aussi des moyens de transport utilisés. Sur un chantier, le ciment est transporté par les véhicules poids-lourds. Ils se doivent d’être parfaitement entretenus. La batterie poids-lourds par exemple doit être parfaitement opérationnelle, tout comme les autres équipements du camion. Quoi qu’il en soit jusqu’à présent la question de définition d’un béton bas carbone reste épineuse. Qu’est-ce qu’un béton bas carbone ? Il n’y a pas de définition précise d’un béton considéré comme bas carbone. Toutefois, le poids carbone moyen du béton est d’à peu près 210 kgCO2e/m3 et la norme européenne indique un palier pour un ciment vert qui se situe à 174 kgCO2e/m3 de béton. Les professionnels du secteur ont travaillé pour se mettre d’accord sur ce que pourrait être une définition d’un béton bas carbone. À horizon 2030, un béton conforme aux exigences environnementales pourrait afficher une intensité carbone à hauteur de 135 kgCO2e/m3. D’ici 2050, de nouveaux matériaux devront être conçus pour parvenir à une neutralité carbone. Quels sont les ciments alternatifs ? Différents ciments constituent déjà de belles alternatives et correspondent à ces nouvelles normes comme ceux à base de métakaolins ou ceux qui emploient la géopolymérisation. Cette dernière technique permet de limiter la consommation d’énergie au cours de la production et les émissions de CO2. Ce ciment est très résistant et peut fixer des métaux lourds. Au sujet des ciments à base de métakaolins, une nouvelle norme devrait être fixée dès l’année prochaine pour augmenter le seuil de substitution de ciment. D’ailleurs, la société du Grand Paris a démarré plusieurs chantiers en intégrant les études réalisées avec le métakaolin. Le conseil supérieur de la construction appelle à une co-construction des normes De son côté, le Conseil supérieur de la construction souhaite des ajustements notables et appelle de ses vœux une co-construction des normes sur l’ensemble des règlementations à venir. En effet, la RE 2020 envisagée par le gouvernement, inquiète une part des professionnels qui redoutent une baisse des constructions neuves dès 2021.
Il y a 4 ans et 154 jours

Zoom sur : Superette

Suite à l’inondation de son espace du 10ème arrondissement cet automne, Superette se réinvente avec sa galerie en ligne : Superettegallery.store. Aperçu. Les productrices Armelle et Frederika ont fondé la galerie Superette en 2012. Solène les a rejointes il y a quelques années. Ensemble, elles défendent une programmation riche et transversale, ainsi qu’une approche collaborative de la production audiovisuelle et photographique. La galerie Superette a lancé la carrière de photographes émergents, notamment Julien Mignot, Dean Chalkley et Guillaume Chiron. Elle a aussi accueilli les showcases de Clara Luciani, Rodolphe Burger, Slove et Kumisolo dans son espace de la rue du Faubourg Poissonnière. Aujourd’hui, Superette se transforme en une plateforme en ligne : le Superettegallery.store. Celle-ci a pour ambition de rendre visible les artistes de la galerie avec des ventes accessibles à toutes et tous. Créé le 30 novembre 2020, le Superettegallery.store présente actuellement une sélection de photographies signées par Simon Betite, Dean Chalkley, Guillaume Chiron, Marie Genin, Sophie Ebrard, Alexandre Leglise, Catherine Louis, Guillaume Nadaud, Meska, Julien Mignot, Charles Petit, Amélie Pichon, François Prost et Kathia Saul. La galerie propose ainsi à la vente des petits tirages en édition limitée à des prix abordables. Suite logique de Superette, le Superettegallery.store défend une approche curatoriale décloisonnée, accessible en ligne. Pour en savoir plus, visitez le site de Superettegallery.store. Visuels : © Superettegallery.storeLa rédaction
Il y a 4 ans et 154 jours

En Grande-Bretagne, une tempête dope la part de l'éolien dans la production d'énergie

ENR. A la fin du mois de décembre 2020, la tempête Bella a balayé une partie du Royaume-Uni avant d'arriver en France. Ce qui a permis à l'énergie éolienne de dépasser pour la première fois les 50% d'électricité produite outre-Manche, après une année déjà record pour l'énergie renouvelable dans le pays.
Il y a 4 ans et 154 jours

Taxe d'habitation, relance des territoires, allégement des impôts de production... ce qui change au 1er janvier 2021

Découvrez ce qui change le 1er janvier 2021À compter du 1er janvier, la taxe d'habitation (TH) va être totalement supprimée pour les résidences principalesDepuis 2020, 80% des foyers étaient totalement dégrevés de taxe d'habitation. Les 20% de foyers restants seront progressivement exonérés jusqu'à la suppression totale de la TH en 2023.Un nouveau schéma de financement des collectivités locales entre en vigueur en 2021 leur permettant d'être intégralement compensées de la perte du produit de taxe d'habitation.Allégement des impôts de production en faveur des entreprisesDans le cadre de la politique de relance, les impôts de production sont allégés en faveur des entreprises, au moyen d'une division par deux du taux de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et d'un nouveau mode de calcul de la valeur locative des locaux industriels. Les effets sur les ressources des collectivités sont neutralisés.Automatisation progressive du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA)À l'initiative du Gouvernement, la loi de finances pour 2021 prévoit l'automatisation progressive du FCTVA à compter du 1er janvier 2021. Cette automatisation consiste à remplacer l'examen manuel des dossiers de demande de remboursement envoyés aux préfectures par un calcul automatique dans une nouvelle application dédiée sur la base des dépenses imputées sur un ensemble de comptes éligibles. Il s'agit donc d'une simplification pour les collectivités, qui seront à terme très largement déchargées de la transmission de dossiers papier spécifiques.De nouvelles enveloppes en faveur de la relance dans les territoiresAprès le vote d'une enveloppe de 1 Md€ au cours de l'été 2020 en faveur de l'investissement du bloc communal, de nouvelles enveloppes en faveur pour la relance dans les territoires sont adoptées dans le cadre de la loi de finances pour 2021, en plus des dispositifs classiques de soutien à l'investissement public local, dont les montants sont tous reconduits :650 M€ pour promouvoir la rénovation thermique des bâtiments des communes et EPCI ;300 M€ en faveur de la rénovation thermique des bâtiments des départements ;600 M€ en faveur des investissements des régions.Prorogation de dispositifs de soutien aux territoires en difficultéProrogation jusqu'en 2022 de sept dispositifs de soutien aux territoires en difficulté qui devaient arriver à échéance à la fin de l'année 2020 : les zones de revitalisation rurale (ZRR), les zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE), les zones d'aide à finalité régionale (AFR), les zones d'aide à l'investissement des petites et moyennes entreprises (ZAIPME), les bassins d'emploi à redynamiser (BER), les bassins urbains à dynamiser (BUD) et les zones de développement prioritaire (ZDP).L'ensemble de ces zonages concernerait au total 13.900 communes en France, soit près de 40% des communes.
Il y a 4 ans et 155 jours

Le Groupe Lorillard assoit sa position de leader sur le marché de la menuiserie bois avec l’acquisition de la société Menuiserie Meslin

Expert de la menuiserie industrielle sur-mesure, le Groupe Lorillard, présidé par Monsieur Thierry LUCE, vient d’acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin à Glatigny (50). Cette acquisition concède au Groupe Lorillard de nouvelles parts de marché et vise à renforcer sa position de leader dans la menuiserie bois, avec l’offre bois la plus large et la plus complète du marché. Elle permet également au Groupe d’intégrer des produits bois et aluminium spécifiques. De gauche à droite : Pierre Lorillard Directeur Général délégué au commerce, Madame et Monsieur Le Roy Dirigeants de la Menuiserie Meslin et Thierry Luce Président du Groupe Lorillard   DES VALEURS PARTAGÉES Créée en 1961, la société Menuiserie Meslin est spécialisée dans la fabrication de menuiseries bois personnalisées et sur mesures. Entreprise familiale, dirigée par Monsieur et Madame Le Roy, elle rassemble 48 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros (2020). S’adressant exclusivement aux artisans, la commercialisation en B to B n’implique que la fourniture de menuiseries. Ainsi l’entreprise, qui n’a pas encore de commerciaux, réalise 80 % de son chiffre d’affaires sur Paris et la région parisienne, à la faveur de sa notoriété, de ses produits atypiques (portes cochères, menuiseries cintrées en plan et en élévation pour bâtiment haussmanniens, etc.) et de son savoir-faire spécifique dans la menuiserie bois. Forte d’une activité saine et croissante, la Menuiserie Meslin a cependant besoin de s’adosser à un groupe afin de bénéficier d’une structure puissante pour développer son savoir-faire sur l’ensemble du territoire et faire croître la commercialisation de ses menuiseries. Au regard de l’histoire, du caractère familial et de la forte implantation régionale de l’entreprise, la société susceptible de les racheter se devait de partager les mêmes valeurs. C’est le Groupe Lorillard qui a donc été choisi par les dirigeants pour acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin. Initialement ce rachat aurait dû se faire au mois de juillet dernier mais la crise sanitaire actuelle a bloqué l’avancement de l’acquisition. Et ce n’est qu’en novembre que le protocole d’accord fut signé. Site de production et siège social de la Menuiserie Meslin à Glatigny (50).   ENRICHIR LES ACQUIS C’est toute son expérience industrielle et commerciale que le Groupe Lorillard va mettre à la disposition de la Menuiserie Meslin. Le Groupe a défini un plan industriel avec des investissements à court, moyen et plus long terme, afin d’augmenter les capacités de production, d’améliorer la performance de l’entreprise et d’accroître son chiffre d’affaires. Ainsi, une campagne de recrutement va être menée pour intégrer du personnel de chiffrage et renforcer le Bureau d’Etudes, ainsi que des opérateurs et menuisiers dans les ateliers. Des évolutions et des investissements vont également être menés pour l’outil de production. La société Menuiserie Meslin conçoit des menuiseries bois (80 % de l’activité), des menuiseries aluminium (20% de l’activité) et produit quelques menuiseries PVC. La production PVC va être rapatriée à Chartres afin de laisser plus de place pour l’agrandissement de la production aluminium qui représente 1,5 M€ du chiffre d’affaires actuel de la société Menuiserie Meslin. Ainsi, plusieurs équipements aluminium du Groupe vont être transférés chez Meslin afin de renforcer la production de produits aluminium spécifiques. Une plus-value pour le Groupe qui ne proposait pas encore ce type de produits : portes repliables, portes basculantes, verrières, coulissants d’angle réalisés à partir de la gamme Technal, partenaire historique de la Menuiserie Meslin. Parallèlement, l’outil de production bois va bénéficier de nouvelles machines visant à améliorer la performance d’usinage ainsi que d’une nouvelle cabine de laquage pour la garantie 10 ans des finitions bois, courant 2021. L’objectif est clair : densifier l’activité B to B avec la vente aux artisans, en augmentant la production bois de près de 30% et l’ambition de porter le chiffre d’affaires à 8,5 M€ en 2021 et 12 M€ à 3 ans. Atelier bois de Glatigny (50) de la Menuiserie Meslin   CHRONIQUE D’UNE CROISSANCE ANNONCÉE Comme l’évoquait Thierry Luce début 2020 « Il est aujourd’hui nécessaire de continuer à investir pour résister à une pression concurrentielle nationale et internationale toujours plus importante » ; l’objectif du Groupe Lorillard est d’acquérir une taille critique qui se situe entre 200 et 250 M€ de chiffre d’affaires. L’acquisition de la Menuiserie Meslin porte le chiffre d’affaires du Groupe à près de 190 M€ à fin 2020, rapprochant le Groupe de l’objectif critique souhaité. Autres ambitions du N°1 sur le bois en France : renforcer sa position de leader sur ce marché par l’élargissement de son offre et porter la capacité de production bois du Groupe à plus de 25 % d’ici 2022. Avec la société Menuiserie Meslin, le Groupe Lorillard se dote d’une 4ème usine de production bois (avec son site chartrain, Molénat à Decazeville et Bourneuf à Parigné-L’Evêque), mais acquiert également des produits inédits au sein du Groupe et une complémentarité commerciale avec les marques Molénat et Bourneuf. En effet, Lorillard dispose désormais d’une commercialisation multicanale (BtoB, BtoC, chantier) ; Molénat distribue spécifiquement aux négoces, et Bourneuf se consacre à la fourniture et la pose de chantier haut de gamme ; quant à Meslin, elle vient renforcer le mode de fourniture directe aux artisans.   Aujourd’hui, le Groupe Lorillard figure parmi les plus grands fabricants de menuiseries industrielles en France avec ses 7 sites de production répartis à travers le pays : Chartres (28), Saint-Doulchard (18), Pralong (42), Parigné-l’Evêque (72), Decazeville (12), Saint-Martin-de-Seignanx (40) et Glatigny (50) dont 4 ateliers bois, 4 ateliers PVC, 3 ateliers aluminium et 1 atelier pour les volets roulants. Et, l’acquisition de ce 7ème site de production oeuvre pour une stratégie de maillage du territoire, avec l’objectif de minimiser les coûts de transports en produisant toujours au plus près des clients et des chantiers. In fine, avec l’acquisition de la société Menuiserie Meslin, la représentativité de l’activité bois au sein du Groupe Lorillard se chiffre à 45 M€ (fourniture et pose et fourniture seule), soit un quart du chiffre d’affaires du Groupe.
Il y a 4 ans et 155 jours

La consommation de biomasse solide dans l'UE croit de 2,2% et passe le barre de 100 Mtep en 2019

Principaux enseignements du baromètre biomasse solide 2020 d'EurObserv'ERLa biomasse solide est un terme générique désignant tous les composants organiques solides utilisés comme combustible. Cela comprend le bois, les sous-produits de l'industrie du bois (copeaux, sciure, etc.), les granulés de bois, les liqueurs noires de l'industrie papetière, la paille, la bagasse, les déchets animaux ou les résidus végétaux solides. L'énergie issue de la biomasse solide est principalement valorisée pour produire de la chaleur et de l'électricité. Leur consommation a augmenté de 2,2% en 2019, atteignant 102,6 Mtep au sein de l'UE28.Cette augmentation est attribuable à la fois à l'augmentation de la production électrique de plusieurs États membres, ainsi qu'à celle de 1,2% de la consommation de chaleur. La consommation a augmenté dans les huit principaux pays consommateurs de biomasse solide. Les plus fortes sont attribuées au Royaume-Uni (509 ktep), aux Pays-Bas (354 ktep), à la Pologne (320 kterp), à la Suède (272 ktep), à la République Tchèque (267 ktep), à l'Allemagne (131 ktep) et à la Finlande (12 ktep).Croissance observée dans toutes les valorisationsLa production d'électricité à partir de biomasse dans l'Union Européenne des 28 est estimée à 106 TWh en 2019, soit une augmentation de 5,8% (5,8 TWh) en une année. La quantité de chaleur vendue aux réseaux de chauffage urbain a augmenté de plus d'un demi million de tep pour atteindre 11,5 Mtep en 2019 dans l'UE28, principalement grâce à la mise en service de nouvelles centrales à cogénération aux Pays-Bas et en France ainsi qu'à une reprise d'activité de ce secteur en Finlande et au Danemark. Enfin, la consommation de granulés de bois dans l'UE28 en 2019 a continué d'augmenter, pour atteindre 27,7 millions de tones (Mt), soit 1,8 Mt de plus qu'en 2018 (+6,8%).Chiffres clés du secteur biomasse solide dans l'UE en 2019102,6 Mtep Consommation d'énergie primaire issue de biomasse solide dans l'UE en 2019 (100,4 en 2018)11,5 Mtep Production de chaleur à partir de biomasse solide dans l'UE en 2019 (11 Mtep en 2018)106,0 TWh Production d'électricité à partir de biomasse solide en 2019 (100,2 TWh en 2018)27,7 Mt Consommation de granulés de bois de l'UE28 en 2019 (25,9 Mt en 2018)Pour télécharger gratuitement le baromètre : cliquez ici
Il y a 4 ans et 158 jours

Une usine de panneaux solaires à 1.500 emplois en projet tout près de "Smartville" en Moselle

Le projet est prévu sur la zone d'accueil de l'usine automobile Smart, vendue en début de semaine par le groupe Daimler au Britannique Ineos.Le projet, dont la demande de permis de construire a été déposée, consiste à produire dans un premier temps 4,5 millions de panneaux par an, au moyen d'un investissement de 681 millions d'euros, a annoncé Rec Solar lors d'un point presse par visioconférence.Cette première phase qui démarrerait en 2022 doit créer 1.500 emplois, puis une seconde à confirmer aboutirait, en 2025, à un effectif de 2.500 salariés pour 9 millions de panneaux annuels. De quoi produire une puissance de 4 gigawatts-crête (GWc), "l'équivalent d'un réacteur nucléaire de 900 mégawatts", selon la société.La "décision définitive" d'enclenchement de la première étape (2 GWc) devrait être prise "mi-mars" par le groupe Rec, a annoncé Cemil Seber, son directeur général.Elle dépendra de deux critères principaux: le résultat de la concertation sur le projet qui démarre lundi prochain sous l'égide de la Commission nationale du débat public et le bouclage du financement de l'investissement.Sur ce second point, "on fera évidemment appel aux aides (publiques) auquel on pourra avoir droit", a déclaré M. Seber.L'usine Rec serait l'une des plus grandes du genre en Europe, avec celle que projette le Suisse Meyer-Burger en Allemagne, dans un domaine dominé par les fabricants asiatiques.Selon M. Seber, sa capacité en 2022 puis en 2025 représenterait à chaque fois environ 10% du marché européen, si bien que "le marché a certainement une taille suffisante pour absorber notre production", a-t-il estimé.Groupe dans l'énergie solaire de 2.000 salariés et 500 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2019, Rec exploite une première usine de panneaux photovoltaïques à Singapour.Il veut s'implanter à Hambach afin de "produire au coeur du marché européen, en plein essor", selon M. Semer. "Depuis Singapour, il faut quatre à six semaines d'acheminement, ce qui est trop", a expliqué le dirigeant.L'usine se complèterait d'un centre de recherche et développement, autour de la technologie "innovante" de fabrication, "l'hétérojonction", que Rec Group développe avec le Commissariat à l'énergie atomique français, a précisé M.Semer.
Il y a 4 ans et 159 jours

Le conseil municipal de Rouen vote symboliquement contre le contournement autoroutier de la ville

"Il serait irresponsable de continuer à soutenir des projets issus du +monde d'avant+ tel que le contournement Est de Rouen", peut-on lire dans cette motion du groupe EELV-Générations approuvée à 46 voix pour, dont celles du maire PS Nicolas Mayer-Rossignol, et de son groupe au conseil municipal. Seulement neuf voix se sont prononcées contre, celles de l'opposition, a précisé le service de presse de la ville. Personne ne s'est abstenue.Ce vote est symbolique car ce n'est pas la ville qui doit participer au financement de ce projet si il se concrétise mais la métropole de Rouen.Celle-ci s'était engagée avant les élections municipales de 2020 à le financer à hauteur de 66 millions d'euros, sur un total de 886 millions d'euros.Mais Nicolas Mayer-Rossignol s'est prononcé contre ce projet durant la campagne des municipales, alors qu'il était "pour" lorsqu'il présidait l'ex-région Haute-Normandie. Lundi il a confirmé à la presse pour la première fois depuis son élection comme maire et président de la métropole qu'il n'avait "pas changé d'avis" depuis les municipales.Le préfet a demandé par courrier aux collectivités de "solliciter la confirmation par délibération avant fin février de leur engagement financier". Le principal financeur du projet, l'État, a fait savoir qu'il n'imposerait pas le projet contre la volonté locale.Lancé il y a plus de 40 ans ce projet prévoit la construction de 41,5 km d'autoroute reliant l'A28 et l'A13. Il permettrait de désengorger Rouen en "détournant les milliers de camions" qui "n'ont d'autres solutions que de traverser le centre-ville de Rouen", selon une campagne de publicité de la Chambre de commerce et d'industrie de la métropole.Ses opposants soulignent qu'il entraînerait notamment la production de 50.000 tonnes de CO2 par an, soit la production de 50 jours de CO2 d'une zone de 700.000 habitants, et qu'"il existe une alternative moins coûteuse" et "plus soutenable": le contournement Ouest.La région Normandie (centriste) a de son côté confirmé à l'AFP qu'elle maintenait son financement à hauteur de 157 millions. Et le président LREM de la Seine-maritime s'est dit "à titre personnel" favorable au maintien du financement départemental, dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 161 jours

Les réseaux de chaleur et de froid sont 2 fois plus verts qu'il y a 10 ans, mais les défis restent nombreux

2009 – 2019 : une filière métamorphosée avec deux fois plus d'énergies renouvelables et de récupérationL'édition 2020 (données 2019) de l'enquête[1] révèle que la part de chaleur verte, à travers les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R), a doublé dans le mix énergétique des réseaux de chaleur, passant de 31% en 2009 à 59,4% en 2019 grâce au verdissement des réseaux existants et à la création de nouveaux réseaux vertueux.Cet important verdissement des livraisons de chaleur et de froid a eu pour effet d'améliorer considérablement l'empreinte carbone des réseaux avec une diminution de 44% pendant cette période. Aujourd'hui, le contenu moyen en CO2 des réseaux s'élève seulement à 0,107 kg /kWh.Un réel soutien du Fonds Chaleur de l'ADEMECette évolution s'explique notamment grâce au soutien du Fonds Chaleur de l'ADEME, qui, en 11 ans, a investi près de 900 M€ pour soutenir la création, le verdissement et l'extension de plus de 1000 réseaux de chaleur et de froid. Cet outil, devenu incontournable pour accélérer le lancement de projets décarbonés, a ainsi rendu possible la production de plus de 31 TWh d'EnR&R.Pour Fabrice Boissier, « Près de 40% des aides du Fonds Chaleur sont attribuées aux réseaux, hors installations de production, et l'ADEME a accru ces dernières années son soutien à la filière. L'un des enjeux majeurs est de poursuivre la dynamique de verdissement des réseaux. Depuis cette année, les réseaux aidés par le Fonds chaleur doivent - sauf exception - atteindre un taux minimum de 65% d'EnR&R ».Les réseaux de chaleur vertueux maintiennent leur compétitivité, mais l'équilibre reste fragile dans le contexte du coût historiquement bas des énergies fossilesLe prix de vente moyen de la chaleur distribuée par réseau s'établit à 74,6 €HT/MWh en 2019 et reste donc stable par rapport à l'année 2018 (+1,2%). Grâce à la TVA à taux réduit, les réseaux vertueux sont compétitifs par rapport aux réseaux qui ne sont pas encore alimentés à plus de 50% par des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R).En considérant le coût de chauffage global annuel d'un logement moyen (facture énergétique + coût de maintenance + amortissement des investissements), les réseaux de chaleur restent compétitifs par rapport aux solutions de chauffage électrique et au gaz en 2019. Chauffer un logement moyen alimenté par un réseau de chaleur avec un taux d'EnR&R supérieur à 50% coûte 1.238 € par an. En comparaison, le coût annuel global de chauffage pour logement similaire alimenté en gaz collectif est de 1.443 € et celui d'un logement alimenté par une pompe à chaleur individuelle s'établit à 2.028 €.2020-2030 : l'atteinte des objectifs reste soumise aux conditions économiques et réglementairesMalgré les très bons résultats affichés par la filière en 2019, le rythme actuel de développement des réseaux de chaleur est deux fois inférieur à celui qui serait nécessaire pour atteindre l'objectif fixé pour 2030, à savoir la multiplication par cinq des quantités de chaleur livrée depuis 2012. Cela revient à tripler les livraisons de chaleur renouvelable dans les dix prochaines années.Toute la filière s'est mobilisée en 2019 dans le cadre du groupe de travail ministériel et porte aujourd'hui un certain nombre de mesures visant à poursuivre le déploiement des réseaux vertueux dans les territoires. C'est notamment le sens de l'action co-pilotée par AMORCE, le Cerema et l'ADEME auprès des villes de plus de 10.000 habitants ne bénéficiant pas encore des avantages d'un réseau de chaleur, qui donne déjà des premiers résultats.Pour Nicolas GARNIER, Délégué général d'AMORCE « Nous proposons aussi la mise en œuvre d'un plan « Facteur 5 » dans les métropoles et les communautés urbaines où les réseaux de chaleur renouvelable peuvent encore se développer. AMORCE avait salué l'augmentation de l'enveloppe du Fonds Chaleur et de l'évolution des règles de soutien dans le cadre du groupe de travail ministériel qui se révèlent indispensables compte tenu de la conjoncture économique actuelle et de la baisse des prix du gaz. Il est en effet indispensable que l'ensemble des voyants restent au vert pour répondre aux objectifs fixés pour 2030. Mais il faut surtout que la chaleur renouvelable et les réseaux de chaleur soient bien intégrés dans les arbitrages qui seront pris dans le cadre de réformes en cours, au risque de se faire au détriment des territoires mobilisés pour développer une solution chauffage plus économique, plus locale et plus respectueuse de l'environnement ».Pour Aurélie LEHERICY, Présidente du SNCU « Étant donné la multiplication des technologies disponibles au cours des 10 dernières années (biomasse, géothermie, etc.), toute la filière, avec l'ensemble des collectivités, entend accélérer dans la transition vers une chaleur toujours plus renouvelable. Cet objectif passera probablement par le développement des réseaux de chaleur existants dans les grandes villes mais aussi, enjeu clé de la décennie, par la multiplication de nouveaux réseaux vertueux dans les villes de plus de 10 000 habitants. A ce jour, plus de la moitié d'entre elles ne sont toujours pas équipées ! Ces ambitions se réaliseront sous certaines conditions : le budget et les conditions d'attribution d'aides du Fonds Chaleur devront suivre les ambitions de la filière ; la chaleur renouvelable devra rester compétitive par rapport aux énergies fossiles ; le cadre législatif et réglementaire devra également rester stable et cohérent ; sans oublier le fait que la réalisation d'une trajectoire carbone se devra d'être socialement juste. Tous les acteurs de la filière sont déterminés pour avancer et accompagner les collectivités dans le déploiement de la technologie la plus ajustée aux besoins de leurs territoires. ».Réseaux de froid urbains : atteindre 3 TWh à horizon 2028La décennie 2020 sera celle du nécessaire développement des réseaux de froid. Selon les objectifs fixés par la PPE 2028, leur livraison de froid doit atteindre 3 TWh au terme des 8 prochaines années. En effet, alors que les épisodes de canicule vont devenir fréquents dans un contexte de vieillissement de la population, les collectivités urbaines vont devoir proposer des solutions efficaces et durables dans un espace limité et extrêmement contraint en milieu urbain afin de parer les phénomènes d'îlots de chaleur. Il ne s'agit plus d'un sujet de confort pour les occupants mais d'un enjeu sanitaire pour les populations.Selon la Présidente du SNCU « Afin d'atteindre les objectifs de la PPE, il est important de définir au niveau européen ce que l'on entend par froid renouvelable. Cette définition commune permettra d'enclencher le basculement collectif vers les réseaux de froid, une solution technique encore trop discrète. Parallèlement à l'appui européen et au nécessaire cadre réglementaire stable et non discriminant par rapport aux solutions autonomes, le soutien du Fonds Chaleur est primordial. Alors que les réseaux de froid sont présents dans son périmètre depuis 2018, seule la moitié des projets ont en effet reçu une aide de sa part. La filière est prête à accélérer, elle n'attend que les conditions favorables pour cela ! ».Les chiffres clés 2019 vs 2009Réseaux de chaleur 2009 – 2019798 réseaux enquêtés (418 en 2009) +90%5 964 km de longueur desservie (3 321 km en 2009) +80%25,6 TWh de chaleur livrée (23,4 TWh en 2009) +10%40 993 bâtiments raccordés (24 061 en 2009) +70%2,37 millions d'équivalents logements raccordés (2,04M en 2009) +22%59,4 % d'EnR&R dans le mix énergétique (31% en 2009) +91%0,107 kg /kWh de contenu en CO2 (0,190 en 2009) -44%Prix de vente moyen de la chaleur renouvelable et de récupération livrée par les réseaux : 74,6 €HT/MWh (60,2 €HT/MGh en 2009) +24%Réseaux de froid 2009 - 201924 réseaux (14 en 2009) +71%0,96 TWh de froid livré (0,93 TWh en 2009) +3%239 km de longueur desservie (131 km en 2009) +82%1 339 bâtiments raccordés (870 en 2009) +53%[1] L'enquête annuelle sur les réseaux de chaleur et de froid est une enquête statistique réalisée chaque année par le Syndicat national du chauffage urbain et de la climatisation urbaine (SNCU) avec le concours de l'association AMORCE, pour le compte du Service de la donnée et des études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique. Cette année, l'enquête propose un parallèle entre les données 2009 et 2019, correspondant au dixième anniversaire du Fonds Chaleur géré par l'ADEME
Il y a 4 ans et 161 jours

Delta Dore crée le pole Smart IoT Solutions, une nouvelle étape dans l’interopérabilité au profit de la smart home

Fort d’un savoir-faire reconnu et de l’écosystème le plus large pour le pilotage des équipements de la maison, Delta Dore passe à la vitesse supérieure. Le groupe structure l’ensemble de ses activités IoT et Smart Home en créant l’entité Smart IoT Solutions. A destination de tous les professionnels de l’habitat, ce nouveau pôle est composé de trois piliers : « Your IoT », « Your services » et « Your interface ». L’objectif ? Accompagner les industriels à chaque étape de la transformation digitale de leurs offres de produits & services pour les logements, de la création, à l’exploitation, en passant par la conception. Delta Dore entend ainsi conforter son expertise et être moteur dans les prochaines grandes étapes de l’écosystème IoT.Avec 38 milliards d’objets connectés à internet dans le monde en 2020 (+ 285% par rapport à 2015 – source : IDC), l’univers IoT fait partie du quotidien, et particulièrement pour la maison qui ne cesse d’évoluer au fil des années. A titre d’exemple, les appareils d’équipement de la maison représentent à eux seuls 57 % des ventes d’objets connectésen 2020.Cette multitude d’équipements et d’écosystèmes soulève un point : comment garantir uneexpérience simple et intuitive autour de la smart home ?Une question qui impacte autant les industriels (concevoir des équipements pilotables à distance) que les utilisateurs finaux (interagir de manière fluide sur une interface unique donnant accès à un grand nombre de solutions).« L'avenir de la maison intelligente nécessitera l'interopérabilité et la collaboration de nombreux écosystèmes, et plus largement une unification de l'expérience utilisateur. Notre ambition est de concevoir des solutions améliorant le confort de chacun, sécurisant l’habitat et participant à la transition énergétique. Nous entendons renforcer nos collaborations avec nos clients et partenaires technologiques. Nous voulons accompagner nos clients industriels dans l’évolution de leurs offres, par exemple en les aidant sur des aspects tels que la connectivité. Cela implique également l’interopérabilité de nos offres avec celles d’autres acteurs du marché, y compris de nosconcurrents » explique Stéphane Lemerle, Directeur du pôle Smart IoT Solutions.Delta Dore, le partenaire de choix dans la transformation digitale de l’habitatAvec une expertise de 50 ans dans la fabrication de solutions et dans la conception de produits en marque blanche, Delta Dore a su s’imposer sur le segment de la smart home avec près de 250 000 box domotique Tydom vendues.2020 : un nouvel ancrage dans l’Internet des objets et la transformation digitale de l’habitatLes attentes des clients et partenaires, l’évolution des usages, combinées à la force de l’écosystème smart home Delta Dore le plus large du marché, a naturellement amené la marque à structurer son expertise avec la création du pôle Smart IoT Solutions.L’équipe est composée de divers profils : ingénieur, architecte IoT, UX designer, chef de projets dédiés, développeur travaillant en mode agile. Sa mission est d’accompagner dans la transformation digitale de leurs offres les gestionnaires immobiliers, les fournisseurs de services d'énergie, les fabricants d'équipements, les constructeurs de maisons, les sociétés de maintenance, les agrégateurs d'énergie, les fournisseurs de services…Smart IoT Solutions : une activité pensée pour chaque étape de la Smart Home« Smart IoT Solutions se met au service de nos clients, leur apportant une expertise et des solutions qui leur permettent d’accélérer tout en conservant l’entière propriété de leurs données et la primauté de leurs contacts clients. Smart IoT Solutions aide à créer de la valeur, pas à en prendre », développe Stéphane Lemerle.Le groupe applique une stratégie claire et sur-mesure au service des professionnels avec comme objectif principal : créer de la valeur auprès de leurs clients.Au travers de trois offres complémentaires, Delta Dore propose ainsi un accompagnement unique sur le marché, allant de la conception de devices, à la proposition de nouveaux services et jusqu’à la création des interfaces.Your IoT : des solutions pour entrer ou évoluer dans le monde de l’IoT, via la création ou laréutilisation de devices, et connecter et piloter facilement ses équipements (connecteurs,box domotiques et digitalisées, modules, logiciels...) via une plateforme IoTYour services : une offre de services accessible via la plateforme IoT de Delta Dore pourapporter une valeur ajoutée aux fonctions à destination des utilisateurs.Your Interface : réalisation d’interfaces et applications smartphones sur-mesure pour unemeilleure expérience client (possibilité de pilotage via des assistants vocaux, large gammede télécommandes et switches connectés...)> ELM LEBLANC : offrir de nouveau services grâce à l’intégration de protocole radioLe système Optibox permet aux bailleurs sociaux et entreprises de maintenance de piloter et superviser, à distance, un parc de chaudières. Il permet aussi de proposer aux utilisateurs finaux, de nouveaux services comme le suivi des consommations.« Notre projet était un challenge technique qui a été relevé grâce à l’expertise radio des équipes Delta Dore et à leur savoir-faire industriel. Nos clients sont satisfaits du service innovant que nous leur apportons. ». Marc Trela, Directeur marketing produits.> SWAO : des fenêtres connectées alliant confort et sécuritéL’objectif était de développer un capteur pour permettre aux clients de connaître l’état(ouvert/fermé/en aération) de leur fenêtre afin de sécuriser leur habitat et réaliser des économies d’énergies.Un capteur qui peut aussi être couplé au système d’alarme pour faire une protection périmétrique et à la gestion du chauffage pour le couper en cas d’ouverture des fenêtres.« Le capteur I-SECURE® s’inscrit dans une démarche « origine France », Delta Dore était donc le partenaire idéal avec ses experts et sa production basée en Bretagne. Notre projet continue d’évoluer grâce aux retours terrain et à l'interactivité avec les équipes qui nous accompagnent au long cours. » Nicolas Robin, Directeur technique fenêtres.> WELL’COM : volets, portes de garage et stores connectés avec l’écosystème TydomLes volets, portes de garage, stores extérieurs ou intérieurs équipés de moteurs Well’com peuvent être pilotés à distance, réagir en fonction d’un scenario prédéfini ou même être contrôlés à la voix. Grâce à une compatibilité totale avec la Smart Home Delta Dore, Well’com permet ainsi aux utilisateurs de sécuriser leur maison, gagner en confort et contribuer à une meilleure performance thermique de leur habitat en hiver comme en été.« Conscients des enjeux qui s’ouvrent pour une maison plus confortable, plus sûre et plus performante, nous avons développé des produits permettant de bénéficier de tous les avantages qu’offre la Smart Home en intégrant nos produits dans l’application Tydom et en nous appuyant sur l’expertise globale de Delta Dore. » Pascal Ischoffen, Responsable de projets Well’com.> ARISTON THERMO s’intègre au logement connecté by Delta DorePour répondre au marché en pleine expansion du logement connecté, le groupe a souhaitérendre les solutions Ariston et Chaffoteaux compatibles avec l’écosystème Delta Dore.« Grâce au développement d'une passerelle nos clients peuvent piloter nos chaudières et pompes à chaleur depuis une interface Delta Dore. Le mode de fonctionnement local permet la régulation modulante et multizone du générateur depuis un boitier d’ambiance Delta Dore ainsi que le relevé de consommations RT2012. En mode connecté, il est également possible de gérer son confort thermique à distance depuis l’Application Smartphone Tydom. » Benjamin d'Erceville, Chef de produit connectivité.La prochaine étape ?Début 2021, Delta Dore ouvre son portail développeurs, un nouveau pas vers l’ouverture avec la mise à disposition des API facilitant ainsi l’intégration des équipements et des services de la Smart Home.
Il y a 4 ans et 161 jours

Rente solaire : le Conseil Constitutionnel donne raison au gouvernement

L’article 225 de la loi finance qui prévoit la réduction du tarif d’achat de l’électricité photovoltaïques pour les contrats conclus entre 2006 et 2010, a été validé par le Conseil Constitutionnel par décision du 28 décembre 2020. Il a retoqué tous les arguments des parlementaires qui contestaient la révision des contrats des gros producteurs d’énergie solaire avec l’Etat. La réduction des tarifs diminuera le montant de la compensation due par l’État au titre des charges de service public de l’énergie dès 2021, soit environ 400 millions d’euros selon le gouvernement. Pour les sages, l’article 225, qui affecte directement les dépenses budgétaires de l’année à venir, a sa place dans une loi de finances. Ils rappellent, en outre, qu’il est loisible au législateur d’apporter à la liberté contractuelle, qui découle de l’article 4 de la Déclaration de 1789, des limitations liées à des exigences constitutionnelles ou justifiées par l’intérêt général, à la condition qu’il n’en résulte pas d’atteintes disproportionnées au regard de l’objectif poursuivi. La baisse importante et rapide des coûts de production des installations photovoltaïques au sol ou sur grande toiture, qui avait été mal anticipée lors de la fixation des conditions tarifaires, a eu pour conséquence une augmentation considérable du profit généré par certaines installations de production d’électricité bénéficiant de ces contrats. En adoptant les dispositions contestées, le législateur a entendu remédier à la situation de déséquilibre contractuel entre les producteurs et les distributeurs d’électricité et ainsi mettre un terme aux effets d’aubaine dont bénéficiaient certains producteurs, au détriment du bon usage des deniers publics et des intérêts financiers de l’État, qui supporte les surcoûts incombant aux distributeurs. Ce faisant, le législateur a poursuivi un objectif d’intérêt général. Si la réduction tarifaire affecte un élément essentiel des contrats conclus en application des arrêtés précités, le législateur a veillé à ce qu’elle préserve en tout état de cause la rentabilité des installations. En effet, cette réduction devra aboutir à ce que le prix d’achat corresponde à une rémunération raisonnable des capitaux immobilisés, compte tenu des risques inhérents à leur exploitation. À cet égard, la réduction du tarif tient compte de l’arrêté tarifaire au titre duquel le contrat est conclu, des caractéristiques techniques de l’installation, de sa localisation, de sa date de mise en service et de ses conditions de fonctionnement. D’autre part, si les nouveaux tarifs résultant de l’application des dispositions contestées sont de nature à compromettre la viabilité économique du producteur, il est prévu que, sur demande motivée du producteur et sous certaines conditions, les ministres chargés de l’énergie et du budget fixent au cas par cas, sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie, un niveau de tarif ou une date de prise d’effet de ce tarif différents ou allongent la durée du contrat d’achat. Dès lors, compte tenu du motif d’intérêt général poursuivi et des garanties légales qui précèdent, l’atteinte portée par les dispositions contestées au droit au maintien des conventions légalement conclues n’est pas disproportionnée. En ce qui concerne le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité devant la loi, selon l’article 6 de la Déclaration de 1789, la loi « doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ». Le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général, pourvu que, dans l’un et l’autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l’objet de la loi qui l’établit. Les dispositions contestées instituent une différence de traitement entre les installations d’une puissance supérieure à 250 kilowatts, auxquelles s’applique la réduction tarifaire, et celles dont la puissance est inférieure ou égale à ce seuil, qui n’y sont pas soumises. Le législateur a entendu mettre un terme aux effets d’aubaine excessifs résultant de l’application des tarifs prévus par les arrêtés adoptés entre 2006 et 2010. Or, le législateur a pu considérer que les producteurs dont les installations ont une puissance supérieure à ce seuil ont bénéficié d’une rentabilité significativement supérieure à celle des autres producteurs du fait des économies d’échelle réalisées et des prix d’acquisition des matériels qu’ils ont pu négocier. Dès lors, ils sont placés, au regard de l’objet de la loi, dans une situation différente des autres producteurs. Par ailleurs, la différence de traitement contestée est en rapport direct avec l’objet de la loi. Il résulte de tout ce qui précède que l’article 225, qui ne méconnaît pas non plus la garantie des droits, le principe d’égalité devant les charges publiques ou l’objectif de valeur constitutionnelle d’intelligibilité de la loi, ni aucune autre exigence constitutionnelle, doit être déclaré conforme à la Constitution.
Il y a 4 ans et 162 jours

Le Groupe Poujoulat poursuit ses investissements industriels dans la production de bois de chauffage

Installée sur une friche industrielle (une ancienne filature) à Demangevelle en Haute-Saône, l'usine Bois-Factory 70 produit du bois de chauffage haute performance (écorcé, calibré et séché). Certifiées NF biocombustibles solides, ces produits permettent aux utilisateurs de bois énergie de disposer d'un combustible adapté aux appareils modernes et performants (labellisés Flamme Verte) et répondent ainsi aux enjeux de la qualité de l'air. Le site, d'une surface de dix hectares, est implanté au cœur d'un massif forestier peuplé d'essences feuillues parfaitement adaptées aux exigences de la combustion. La première tranche d'investissements représente 20 millions d'euros (génie civil, machines-outils, chaudière biomasse et premier séchoir). Une seconde tranche d'investissement, de 6 millions d'euros, s'engagera à compter du début de l'année 2021 pour permettre la montée en charge de l'usine. Cette seconde tranche a bénéficié d'une aide du plan de relance au titre du « Fonds d'accélération des investissements industriels dans les territoires » porté par la Préfecture de département et la Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté. Le site a, par ailleurs, été soutenu par le fonds chaleur de l'ADEME dès 2015 pour ses investissements permettant d'alimenter le process de séchage. A moyen terme, l'unité de production de Haute-Saône fournira 150 000 stères de bois certifiés, 20 000 m3 de bois d'allumage et 10 000 tonnes de bûches densifiées, permettant de doubler la capacité de production du groupe. L'usine comptera une quarantaine de salariés et participera à la dynamisation de la filière forêt-bois de la région avec près de 150 emplois indirects.« Nous nous inscrivons, avec cet outil, dans le sillon tracé par la Programmation pluriannuelle de l'énergie, à savoir : développer le bois énergie domestique moderne et performant. Pour ce faire, le groupe propose des biocombustibles de toute nature ayant les performances requises pour que cohabitent chauffage au bois et amélioration de la qualité de l'air. Avec le déploiement des appareils modernes labellisés Flamme Verte « 7 étoiles », nos produits répondent aux exigences d'une excellente hygiène de combustion. Notre offre de bois de chauffage certifié est d'ores et déjà un succès, la croissance est au rendez-vous. » Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du Groupe
Il y a 4 ans et 166 jours

4 nouvelles start-up intègrent l'accélérateur « Santé – Prévention dans le BTP »

4 entreprises ont présenté leurs projets le jeudi 3 décembre en visioconférence, devant un jury composé de professionnels du BTP et de la prévention et en présence des partenaires fondateurs, le CCCA-BTP, l'OPPBTP, PRO BTP et la Fondation EXCELLENCE SMA. Leurs projets ont été évalués sur la base de cinq critères :Le caractère innovant de leur technologie ou service ;L'accessibilité du marché visé ;L'équipe (les compétences et expertises mobilisées, la capacité à porter le projet) ;La fiabilité du business model ;L'adéquation de la start-up avec les thématiques santé et prévention de l'accélérateur. Cette dixième édition a permis aux quatre start-up ayant présenté leurs innovations de convaincre les membres du jury. Elles ont donc toutes été retenues pour intégrer l'accélérateur « Santé – Prévention dans le BTP » :Parsys Telemedicine, spécialiste de la télémédecine, conçoit des solutions logicielles et matérielles de téléconsultation et téléexpertise. Spécialisée à l'origine dans la production de certains équipements médicaux, la start-up a depuis élargi son panel de produits pour proposer des solutions clés-en-main de télémédecine sur site, semi-fixes ou mobiles, et ainsi qu'un service d'assistance via une plateforme web médicale.Intsite a développé un système de vision artificielle destiné à avertir les grutiers des risques dans leur environnement professionnel. La start-up met en avant les avantages de cette solution en matière de sécurité mais également de productivité.WearHealth est spécialisée dans l'intelligence artificielle appliquée à l'interprétation des mouvements des opérateurs sur leur lieu de travail. La start-up propose des EPI ou vêtements connectés et se charge de collecter et d'interpréter les données qui en résultent. Cela permet notamment de cartographier les zones à risque sur un site, d'identifier les tâches les plus pénibles et d'optimiser les opérations.Bulane conçoit des systèmes de production de flamme innovants à partir d'eau et d'électricité (extraction de l'hydrogène par électrolyse de l'eau), pour des opérations de brasage et de soudure. Cela permet notamment une réduction des risques d'accident liés à la manipulation des bombonnes de gaz, une meilleure ergonomie et légèreté des outils, une réduction de l'exposition aux gaz issus de combustion complète ainsi qu'une diminution de l'empreinte environnementale de -94%.Ces start-up bénéficieront de l'expertise et des retours d'expériences des quatre partenaires fondateurs de faire monter en puissance la performance des entreprises en matière de santé et prévention. Les partenaires s'engagent également à faciliter les échanges et la visibilité des startup auprès de leurs entreprises adhérentes, notamment au travers de leurs sites web, leurs réseaux sociaux et leurs médias respectifs, ainsi qu'à l'occasion des événements auxquels ils sont susceptibles de participer.
Il y a 4 ans et 167 jours

RE2020 : les professionnels réclament un changement de méthode pour ne pas aggraver la chute de la construction neuve

La nouvelle réglementation environnementale sur la construction neuve s'inscrit dans cette exigence et la filière de la construction, fortement impliquée dès les prémices avec l'expérimentation E+C- et moteur de l'innovation dans le secteur, reste clairement attachée à ces objectifs. Tout comme elle reste attachée à la production d'une offre de bâtiments abordables et accessibles à tous, adaptée aux besoins des territoires et aux usages des occupants.L'USH, la FPI, le Pôle Habitat FFB, la FFB, la CAPEB, l'UNSFA, la Fédération CINOV et l'AIMCC s'inquiètent cependant des impacts du projet de la nouvelle réglementation environnementale (RE2020) proposé par le gouvernement. Elles estiment que ce projet fait courir un risque d'aggravation de la chute de la construction neuve dès 2021 et que des ajustements importants doivent être apportés pour garantir une trajectoire soutenable vers la neutralité carbone à l'horizon 2050.Les projets de texte, déjà notifiés auprès de la Commission européenne, ont été présentés jeudi 17 décembre au Conseil Supérieur de la Construction et de l'Efficacité Énergétique (CSCEE), qui a aussi découvert à cette occasion l'étude d'impact associée.Pour les signataires, si l'ambition d'accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre fait consensus, la méthode retenue unilatéralement suscite de nombreuses interrogations et inquiétudes.Il en est de même s'agissant de la méthode de calcul du confort d'été qui n'a jamais été testée et du fort renforcement des seuils de calcul conventionnel de besoin bioclimatique et de consommation énergétique.Les signataires estiment que les documents présentés par le gouvernement n'apportent pas les éléments d'objectivation nécessaires à l'évaluation de la soutenabilité des performances annoncées, notamment sur le volet de la maîtrise des coûts et des impacts sur les filières constructives et industrielles. D'autant plus qu'une réelle présentation de l'impact économique et social global tant à la mise en œuvre qu'au cours de la durée de vie du bâtiment et de ses équipements fait toujours défaut.Pour l'ensemble des acteurs, la réforme proposée induit une évolution majeure dans les pratiques et les compétences, tant en conception que dans la mise en œuvre et l'exploitation des bâtiments. À défaut d'ajustements importants, elle risque de provoquer une rupture majeure et critique pour l'offre de bâtiments, l'activité et les emplois du secteur.Pour les signataires, il est nécessaire de partager une trajectoire et un calendrier de mise en œuvre progressif et adapté, qui intègrent maturité des solutions disponibles, soutenabilité économique et temporalité des projets, qui permettent à la filière de stimuler les innovations pour répondre à coûts maîtrisés aux objectifs poursuivis, et qui garantissent in fine aux occupants confort, bien-être et économies.Pour les signataires, l'esprit de co-construction qui a prévalu depuis l'origine de la réforme doit se poursuivre. Une RE 2020 équilibrée, soutenable et maîtrisée permettra d'impulser et d'accompagner le changement attendu, que nous voulons positif pour le secteur de la construction.
Il y a 4 ans et 167 jours

Saint-Gobain Weber : “Vert et fier” de sa démarche RSE

Saint-Gobain Weber a généralisé son nouveau “management d’accompagnement”, à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Usine de Sorgues. [©ACPresse] “Vert et fier”. Le leitmotiv sonne juste. Il est dans l’air du temps et en phase avec tout éco-engagement d’entreprise. Ici, il s’agit de celui de Saint-Gobain Weber. “Vert” se rapporte à l’environnement. Pas de discussion là-dessus. Mais “Fier” ? « La responsabilité sociétale des entreprises est toujours une démarche commune. Pour qu’elle fonctionne pleinement, il est indispensable que chaque collaborateur de l’entreprise y croit, y adhère, se l’approprie. En soi fier ! », explique Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. Le pilier humain constitue ainsi le premier pan de la transformation de la démarche RSE de l’entreprise. Cela passe par une réorganisation territoriale. « Nous avons créé cinq directions régionales autonomes », confirme Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. En parallèle, la chaîne managériale a été allégée dans son organisation pour laisser place à une plus grande prise d’autonomie. « Nous voulions donner davantage de sens au travail de chacun, susciter l’initiative. »C’est l’usine de Servas (01) qui a servi de site pilote pour ajuster ce nouveau “management d’accompagnement”, aujourd’hui généralisé à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Aider les artisans à développer leurs idées Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©ACPresse] Côté utilisateurs, Saint-Gobain Weber a posé les mêmes jalons. La volonté est aussi de les rendre “fiers” de mettre en œuvre des produits de la marque. D’où la mise en place de la Weber Academy, qui propose plus de quatre-vingts formations à destination des professionnels. Ces dernières sont structurées selon trois catégories : mise en œuvre, conception de bâtiments durables, et vente de produits et systèmes. Une manière simple de tout connaître (ou presque) sur ces sujets. « Nous avons aussi participé à la construction de deux centres de formation pour apprentis », reprend Meriem Dussart. De quoi bien préparer les futures générations au monde du travail… Avec la création de Weber Incubateur, l’entreprise se rapproche encore plus de ses clients. « Nous voulions mettre l’utilisateur au cœur du processus de création », insiste Charlotte Famy. Pas question ici d’encadrer des start-up. Saint-Gobain Weber est plus pragmatique : un artisan a une idée, mais n’a ni le temps ni les moyens de la concrétiser. « Nous sommes en mesure d’étudier avec lui la pertinence et la faisabilité de son projet. Puis de l’accompagner dans le dépôt d’un brevet, avant de passer au développement de sa solution en partenariat et sous la marque Weber »,complète Meriem Dussart. Près de 86 % des solutions produits en local Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. [©Saint-Gobain Weber] En fragmentant l’organisation de l’entreprise en directions régionales autonomes, Saint-Gobain Weber France a en quelque sorte créé cinq territoires, « cinq petits pays proches des clients, qui fabriquent des solutions adaptées aux spécificités locales », résume Charlotte Famy. Et de poursuivre : « Ainsi, chaque site est un acteur engagé, qui connaît son territoire et les besoins des utilisateurs ». A travers cette territorialisation, Saint-Gobain Weber peut sans difficulté favoriser les circuits courts, veiller à ce que les matières premières soient locales.« Près de 86 % des produits commercialisés sur un territoire donné sont fabriqués au cœur de ce territoire », dévoile Meriem Dussart. Et 70 % de la gamme bénéficient du marquage “Origine France Garantie”. La logistique n’est pas laissée au hasard dans cette organisation. Les zones de chalandise ne dépassent pas un rayon moyen de 200 km. Toujours cette recherche de proximité. L’entreprise expérimente aussi le transport par véhicules fonctionnant au biogaz, sur son site de Heyrieux (38).  La voie royale du transport fluvial A Bonneuil-sur-Marne (94), c’est la voie fluviale qui s’apprête à devenir une voie royale. Cette éco-initiative permet d’éliminer sept semi-remorques chaque semaine des routes franciliennes. De cette manière, Saint-Gobain Weber se fait livrer 50 % du sable nécessaire à la confection de ses matériaux. Et fait partir 20 % de ses produits finis. « Notre objectif est d’étendre ce mode de livraison. D’ailleurs, nous travaillons à la remise en service d’un second quai sur ce site, le seul situé en bord d’eau », informe Meriem Dussart.  La stratégie RSE de Saint-Gobain Weber se base sur des objectifs chiffrés, visant à réduire les impacts environnementaux d’ici à 2025. « Nous voulons baisser notre empreinte carbone de 30 % sur la période de référence débutée en 2010,explique Lionel Raynaud, directeur R&D de l’entreprise.Les consommations de matières premières devront être réduites de 20 %. Et les déchets plastiques de nos emballages, être diminués de 30 %. »A cela s’ajoute un recul de 5 % par an des déchets de production, accompagné de leur valorisation à hauteur de 90 % ! Une feuille de route ambitieuse. Mais tenable quand on est “vert et fier”…  Une nouvelle offre “éco-engagée” Weber Collect assure la récupération des déchets de construction sur chantier. [©Saint-Gobain Weber] « Nous faisons évoluer nos formulations, en utilisant des liants à CO2réduits ou en utilisant des sables issus du recyclage des retours de béton. »Saint-Gobain Weber mène des essais avec des laitiers de hauts fourneaux ou des pouzzolanes. Mais aussi avec des cendres volantes ou des résidus de traitement des industries verrières… Autant de tests qui permettront de déboucher sur de nouvelles gammes de solutions “éco-engagées”. Avec des analyses de cycle de vie (ACV) et des fiches de déclarations environnementales et sanitaires (Fdes) rédigées en interne par des équipes dédiées, rattachées à la R&D. Mais vérifiées par des organismes extérieurs.  Aujourd’hui, l’offre “éco-engagée” compte quatre premiers produits et deux services. Weber Collect est le premier d’entre eux. Lancé en Ile-de-France et sur le secteur de Lyon, pour le moment, il assure la récupération des déchets de construction sur chantier pour permettre aux artisans de gagner du temps.  Des Weber Trucks et des Weber Pompes Le Weber Trucks est un malaxeur mobile permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. [©ACPresse] Le second service s’appelle Weberfloor Services. Il s’organise autour de trois Weber Trucks. C’est-à-dire des malaxeurs mobiles permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. A la clef : une réduction des déchets de chantier et une économie de 350 000 sacs vides à recycler par an ! Ce service est complété depuis peu par l’offre Weber Pompe. « Un ensemble d’équipements mobiles, lui aussi dédié à la fabrication et à la mise en œuvre, sur site, de solutions de chapes et de ragréages », détaille Lionel Raynaud. Ici, la matière première est conditionnée en sacs (et non en vrac comme dans les Weber Trucks), d’où un choix possible entre seize solutions de base.  Quant aux produits “éco-engagés”, ils sont orientés “second œuvre” pour le moment. A l’image de la colle à carrelage webercol flex éco. « Un matériau sans ciment basé sur la valorisation de co-produits industriels activés. Et affichant A+ pour ce qui est de la qualité d’air intérieur, résume Lionel Raynaud. Les émissions de CO2de cette colle anti-poussières sont réduites de 50 %. »  Autre technologie bas carbone, la webercol façade intègre 10 % de matières premières secondaires pour un bilan CO2en recul de 20 %. Cette colle déformable est idéale pour la fixation en façade de plaquettes de parements en céramique et de pierres naturelles. Le liège et le bois comme solutions d’isolation webertherm XM natura est le tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. [©Saint-Gobain Weber] Le secteur de l’isolation profite aussi des innovations Saint-Gobain Weber. Tout d’abord avec le webertherm XM natura. Il s’agit ni plus ni moins du tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. Un produit 100 % biosourcé, imputrescible, recyclable et biodégradable. « Sa mise en œuvre induit une contribution au réchauffement climatique négative, soit une réduction de 6 kg de CO2/m2posé », détaille Lionel Raynaud. Cette famille “biosourcée” vient de s’agrandir avec l’arrivée du webertherm XM fibre de bois. werbertherm XM fibre de bois vient d’être lancé sur le marché. [©Saint-Gobain Weber] Ce système ITE est dédié aux supports maçonnés et aux constructions bois. Il associe un sous-enduit minéral à base de chaux et surtout des panneaux isolants en fibres de bois. « Ces éléments sont réalisés à partir de chutes de bois récupérées, broyées et agglomérées avec un liant. De quoi permettre d’économiser de la ressource », complète Lionel Raynaud. Et Charlotte Famy, de conclure : « Tout nouveau produit devra désormais répondre à l’un des critères de notre nouvelle charte d’éco-responsabilité. Un engagement qui satisfait à la demande des particuliers, de plus en plus sensibles au confort thermique de leur logement. Mais aussi à l’utilisation de solutions plus respectueuses de l’environnement ».  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 168 jours

Pour atteindre les objectifs de la PPE, il ne faut pas entraver le développement de la géothermie

Le SNCU, syndicat des opérateurs de réseaux de chaleur et de froid, membre de la FEDENE, s'associe à l'ADEME et au Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) pour rappeler que la grande majorité des projets de géothermie profonde est réalisée dans les bassins sédimentaires et n'a jamais présenté de risque de sismicité induite. Il réaffirme les bénéfices et les perspectives prometteuses offertes par la géothermie pour avancer résolument dans la transition énergétique. Un forage spécifique en contexte failléLe projet alsacien mené à Vedenheim reposait sur une opération en contexte « faillé », à plus de 4 000 mètres de profondeur. Dans ces failles, la circulation de l'eau en profondeur modifie l'équilibre mécanique des roches. Cette modification peut entrainer un risque sismique d'intensité variable, principalement dans les phases de test sur les forages et de mise en route. Les opérations de géothermie sont strictement encadrées par les autorités et réalisées en concertation avec l'ensemble des acteurs afin de pouvoir agir et informer rapidement en cas de problème. Le projet ECOGI, centrale géothermique dans un contexte similaire mais moins profond (2 500 m) fonctionne d'ailleurs depuis plusieurs années sans présenter aucune difficulté.La grande majorité des projets de géothermie profonde en France métropolitaine sont exploités dans un contexte différent, en bassin sédimentaire, à des profondeurs allant jusqu'à 2 500 mètres, comme par exemple dans les bassins parisien et aquitain. Cette technologie consiste à exploiter le potentiel thermique de couches géologiques homogènes et stables mécaniquement. S'appuyant sur une expérience éprouvée pendant plus de 50 ans, ce type d'intervention n'a jamais fait apparaitre le moindre risque de micro-sismicité, tant lors de la réalisation que de l'exploitation.Énergie d'avenir, la géothermie est indispensable pour atteindre les objectifs de la PPEVertueuse, locale et durable, parfaitement adaptée aux milieux urbains denses, l'énergie géothermique puisée dans les couches géologiques demeure indispensable pour accélérer l'accroissement de la chaleur renouvelable dans le mix énergétique français. La Programmation Pluriannuelle de l'Énergie fixe à la filière un objectif ambitieux à atteindre d'ici 2028 : + 3,6 TWh de chaleur issue de la géothermie profonde. Cette trajectoire reste accessible en se concentrant sur la valorisation des ressources sédimentaires du territoire.Des régions fortement urbanisées disposent à la fois de ressources géothermales abondantes, telles que le bassin parisien (avec l'aquifère du Dogger notamment) et le bassin aquitain, et une forte demande très localisée en chauffage et eau chaude sanitaire. Les projets géothermiques en cours sur le territoire sont sûrs et doivent être poursuivis et encouragés. Pour la filière, rappeler ces distinctions techniques est crucial pour ne pas entraver le développement de la géothermie en France ni amoindrir ses bénéfices. En s'appuyant sur l'indispensable apport de cette technologie d'avenir, la filière reste optimiste sur l'objectif fixé par la PPE.« La filière entend réaffirmer l'absence de risque des projets géothermiques menés par les adhérents du SNCU. Nous sommes convaincus que la géothermie demeure une technologie résolument tournée vers l'avenir et très prometteuse, associant performances énergétique et économique. Associée au développement des réseaux de chaleur et de froid, la géothermie offre un potentiel considérable pour produire une chaleur renouvelable et responsable et ainsi atteindre les objectifs de la PPE en temps et en heure ».Aurélie Lehericy, présidente du SNCU« Plus de 70 opérations de géothermie profonde en France chauffent depuis plus de 50 ans plus d'un million d'habitants, essentiellement en Région parisienne et en Aquitaine et valorisent 1,8 TWh par an d'énergie renouvelable1. Le développement de la filière géothermique garde donc toute sa place pour l'atteinte des objectifs de chaleur renouvelable fixés par la PPE. La géothermie en contexte faillé peut permettre de développer cette ressource renouvelable et décarbonée ailleurs que là où elle est traditionnellement implantée, mais pour cela il est impératif que les porteurs de projet démontrent au préalable la maîtrise des risques de sismicité induite. »Fabrice Boissier, Directeur général délégué de l'ADEME« L'évènement sismique intervenu en Alsace doit être rigoureusement analysé pour en tirer les enseignements. Mais il est aussi essentiel de comprendre qu'il concerne une filière totalement distincte des opérations de géothermie de surface, et de géothermie profonde sur des nappes aquifères situées dans des couches géologiques sédimentaires, qui alimentent en chaleur et en froid des milliers d'habitants sur une grande partie du territoire, depuis des décennies. La production de chaleur renouvelable est un enjeu essentiel face au défi climatique, et la géothermie est pour cela un atout majeur dont notre pays doit continuer à développer le potentiel - en travaillant par exemple, pour la géothermie profonde de haute température, sur des profondeurs plus réduites offrant des températures plus basses et qui permettent de produire de grandes quantités de chaleur, comme c'est le cas de l'installation de Rittershoffen. »Jean-Louis BAL, Président du SER1 Soit l'équivalent de la consommation de chauffage annuelle de 180 000 logements
Il y a 4 ans et 168 jours

Plus de souplesse dans le crédit immobilier

Lors de sa dernière séance du 17 décembre 2020, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a constaté le dynamisme de la production de nouveaux crédits immobiliers hors rachats et renégociations. Après avoir baissé à 10,6 Md€ en avril 2020 dans le contexte contraint de pandémie et de confinement, la production (hors rachats et renégociations) a retrouvé cet été un niveau élevé et atteint des plus hauts historiques en septembre puis en octobre (19,0 Md€ puis 20,2 Md€). La dynamique actuelle va au-delà d’un seul effet de rattrapage : le niveau mensuel moyen de la production depuis mars (15,2 Md€) reste certes en deçà du niveau exceptionnel de 2019 (16,1 Md€) mais dépasse les niveaux moyens observés en 2017 (13,3 Md€) et 2018 (14,0 Md€). Ce dynamisme est nourri par le maintien des taux d’intérêt des crédits nouveaux immobiliers à un niveau proche de leurs plus bas historiques, atteints fin 2019. Après une courte période d’une hausse limitée, à partir de ce plus bas historique, de 24 points de base (pb) entre janvier et août, les taux sont, depuis l’été, à nouveau orientés à la baisse (-2 pb depuis août). Si la crise liée à la pandémie de covid, et en particulier les deux confinements, ont affecté le marché, il semble que le ralentissement de l’activité du premier semestre a été pratiquement rattrapé à la fin 2020, tandis que les dynamiques constatées ces dernières années se prolongent. Sur le marché de l’ancien, après les perturbations liées au confinement, le nombre de transactions s’est redressé et est actuellement équivalent à celui de l’an dernier. Parallèlement, la progression des prix se poursuit, à un rythme toutefois moindre que celui qui prévalait avant la crise sanitaire. Sur le marché du neuf, la construction est orientée à la baisse depuis fin 2017. La crise sanitaire a probablement exacerbé une tendance de fond tandis que les échéances institutionnelles (élections municipales) ont ouvert une nouvelle phase de concertation préalable au lancement de nouveaux projets. En matière de mises en chantier, la situation est moins négative : l’activité se redresse, sans toutefois effacer la perte d’activité du printemps. S’agissant de la promotion, on observe une baisse des réservations qui, compte tenu d’un faible niveau des stocks et du nombre limité de projets en fin de développement, ne donne toutefois pas lieu à une augmentation du nombre de logements proposés à la vente. Le Haut Conseil rappelle son objectif de préserver des pratiques saines, conciliant un accès large au crédit et des conditions d’octroi assurant la stabilité financière et la protection des ménages. Sur la base de ces éléments, il a décidé d’ajuster sa recommandation sur les points suivants : – la recommandation sera précisée pour confirmer qu’elle ne fait pas obstacle aux rachats et renégociations de crédits dès lors qu’ils permettent de réduire le taux d’effort ou la maturité des crédits ; le regroupement de crédits relève de la même logique dès lors que ces crédits ont été octroyés de manière indépendante ; – les différés d’amortissement dans une limite de 2 ans seront pris en compte pour intégrer les spécificités de certaines opérations, notamment les ventes en l’état futur d’achèvement et les contrats de construction de maisons individuelles ; – compte tenu des pratiques constatées sur le calcul du taux d’effort, son mode de calcul fera l’objet de précisions complémentaires et la référence passera de 33 % à 35 % ; – la marge de flexibilité, concernant les nouveaux prêts pouvant s’écarter des meilleures pratiques relatives à la maturité et au taux d’effort, sera portée de 15 % à 20 % et sera davantage ciblée sur la primo-accession. Pour Olivier Salleron, président de la FFB, « Cette bonne nouvelle arrive à point nommé, alors que les ménages ont besoin de soutien pour engager des opérations en ce temps de crise. Elle confirme par ailleurs que la sinistralité immobilière ne constitue toujours pas un problème majeur en France et que l’assouplissement peut aller plus loin. ». Sources graphique : Banque de France et Banque centrale européenne
Il y a 4 ans et 169 jours

La montée en puissance de l'hydrogène doit être "orchestrée", prévient le PDG d'Air Liquide

Le déploiement de l'hydrogène vert, utile pour décarboner notamment l'industrie et les mobilités lourdes, "tout ça n'arrivera que si on est capable à l'échelle nationale de fédérer les efforts et les investissements", a dit Benoît Potier devant la commission des affaires économiques du Sénat."Il faut qu'au niveau national on devienne à la fois opérationnels -avec un comité national capable d'agir et de prendre des décisions pragmatiques- et aussi qu'on ait une capacité à réfléchir, à un niveau peut-être différent, sur les directions à prendre, les budgets à allouer: industrie, mobilité, recherche...", a-t-il estimé, souhaitant que des organes de l'État y participent, pour que ça se fasse "au bénéfice du pays".M. Potier s'est félicité des budgets promis ces derniers mois au secteur, tant au niveau français (7 milliards d'euros dont 3,4 d'ici 2023) qu'européen. Mais "c'est un défi. Il ne faut pas le dépenser pour dépenser, il faut avoir les idées relativement claires (...). On a mis l'argent, on a la volonté de faire, les industriels sont moteur. Ce que je souhaite est qu'on n'investisse pas n'importe où et n'importe comment".Par exemple, "il y aurait un risque à ce que chaque ville fasse sa station": "la production sera décentralisée, oui, mais l'orchestration doit être coordonnée".Selon lui, il y a aussi "une réflexion à mener sur +où va la valeur+" de l'hydrogène: "le pire serait de reproduire ce qui s'est produit avec les panneaux photovoltaïques: subventionner, sans retour en termes de captation de valeur".Le gouvernement a annoncé l'installation "prochaine" d'un Comité national de l'hydrogène présidé par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et réunissant des entreprises de la filière.Aujourd'hui, 880.000 tonnes d'hydrogène industriel sont produites en France (utilisé par exemple pour le raffinage pétrolier ou la fabrication d'engrais chimiques), mais il est à 95% issu d'énergies fossiles, indique France Hydrogène (ex-Afhypac), dans son bilan 2020 publié mercredi.A horizon 2030, la filière vise 1,35 million de tonnes, pour des usages étendus et décarbonées à 52% (issues d'énergies renouvelables, voire nucléaire ou fossile avec capture du carbone). Ce serait par exemple 5.000 véhicules lourds (contre 21 bus aujourd'hui), 1.000 bateaux (contre 2), 1.000 stations de recharge (au lieu de 40), 250 trains, projette la filière, qui évalue les besoins d'investissements à 24 milliards d'euros.Forte de 2.000 emplois, elle dit espérer en générer 50.000 à 150.000 d'ici 10 ans.
Il y a 4 ans et 169 jours

Action Logement et l'AdCF s'engagent en faveur des politiques territoriales de l'habitat et de l'emploi

Par la signature de cette convention, les deux partenaires s’engagent à renforcer les synergies existantes et à mettre en commun leurs compétences afin de développer leurs actions dans les territoires en faveur du logement, dans le cadre notamment du plan national « Action Cœur de ville », des opérations du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) et du Plan d’investissement volontaire d’un montant de 9 milliards d’euros qu’Action Logement a signé avec l’Etat le 25 avril 2020. Dans le contexte de la crise sanitaire et économique que traversent les acteurs locaux, cette convention a vocation à soutenir des politiques de l’habitat dont les intercommunalités ont la charge, notamment en matière de programmation de la construction de logements sociaux via la délégation des aides à la pierre et de politique de rénovation du parc privé dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique.Plusieurs axes de coopération venant en appui des politiques locales de l’habitat, ont d’ores et déjà été identifiés dans le cadre de ce partenariat :L’amélioration des performances énergétiques des logements.L’adaptation des logements privés au vieillissement et à la dépendance et plus globalement la lutte contre la dégradation du parc existant.La production de logements abordables par la transformation de locaux vacants en logements.L’amélioration de l’habitat dans les Outre-mer.L’augmentation de la production de logements tant en ce qui concerne les logements locatifs sociaux, qu’en matière d’accession sociale et d’aides au logement intermédiaire et d’analyse des problématiques spécifiques au logement des salariés. Cette coopération opérationnelle sera favorisée sur les aires urbaines métropolitaines et les principaux bassins d’emploi des régions Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) et Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), puis étendue à l’ensemble des grandes aires urbaines et des intercommunalités. « Par la signature de ce partenariat avec l’Association des Communautés de France, Action Logement affirme son ambition d’être particulièrement attentif aux besoins des territoires et conforte son engagement en faveur des politiques locales de l’habitat. L’objectif majeur est de resserrer le lien emploi-logement déterminant pour l’activité et l’attractivité économique de notre pays et d’enrichir par un dialogue permanent avec les intercommunalités, les métropoles et les agglomérations, la connaissance des territoires urbains pour être efficaces et pertinents au regard des spécificités locales ».Bruno Arcadipane, Président d’Action Logement Groupe«Les intercommunalités sont des interlocuteurs essentiels pour Action Logement. Ce sont des acteurs de terrain qui nous permettent de formuler, au plus près des besoins, des réponses aux attentes des territoires ».Philippe Lengrand, Vice-président d’Action Logement Groupe« Que l’intervention croisée du groupe Action Logement et de l’AdCF doit permettre de mieux identifier les besoins des collectivités locales et d’apporter des réponses territorialisées ».Sébastien Martin, Président de l’AdCF – Intercommunalités de France
Il y a 4 ans et 172 jours

Révision exceptionnelle de l'ICHT et des index BT/TP en janvier 2021

Compte tenu de l'ampleur des révisions de ces données entrant dans le calcul de l'indice du coût horaire du travail « Tous salariés » (ICHT), cet indice sera aussi exceptionnellement révisé lors de la prochaine publication prévue le 8 janvier 2021 et portant sur le troisième trimestre 2020 : les indices des mois d'avril à juin 2020 seront concernés. En conséquence, les séries d'index BT et TP dans le bâtiment et les travaux publics sont aussi susceptibles d'être révisées à l'occasion de leur prochaine publication à la mi-janvier.Seuls l'ICHT et les index BT/TP sont concernés par les révisions exceptionnellesCes révisions exceptionnelles ne concernent que l'ICHT et les index BT/TP. Pour les autres indices habituellement utilisés à des fins d'indexation (indices de prix à la production, indice de référence des loyers, indices des loyers commerciaux, indices des loyers des activités tertiaires), l'Insee s'est assuré que leur qualité n'avait pas été affectée par la crise sanitaire. Les taux de réponse des entreprises aux enquêtes utilisées pour les calculer sont restés à des niveaux suffisamment élevés, et des précautions ont été prises pour éviter qu'une possible non-réponse plus élevée au sein des entreprises les plus durement affectées par le confinement ne soit source de biais sur les indices.La règle d'indexation relève de l'appréciation des contractantsEn tout état de cause, le choix d'un indice à des fins d'indexation d'un contrat reste de la responsabilité des contractants. Compte tenu des conditions très particulières de fonctionnement de l'économie durant la crise sanitaire et de la grande diversité des situations des entreprises face à cette crise, il est possible que l'indice initialement retenu aux fins d'indexation du contrat reflète moins fidèlement les variations de coûts subies par les contractants dans certains cas. L'opportunité de s'écarter temporairement de la règle d'indexation prévue à un contrat relève de l'appréciation des contractants.L'indice du coût du travail (ICT) déjà réviséLes révisions de l'ICT pour le deuxième trimestre 2020, d'ampleur exceptionnelle, sont principalement liées au fait que, pendant la crise sanitaire et économique, les déclarations des entreprises sur la masse salariale versée et les heures rémunérées ont été très fortement perturbées. Les révisions sont plus particulièrement marquées dans certains secteurs comme l'hébergement-restauration.
Il y a 4 ans et 173 jours

Le gouvernement annonce l'assouplissement des conditions d'octroi des crédits immobiliers

Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, a décidé jeudi d'assouplir les règles limitant l'octroi de crédits immobiliers, qui avaient été durcies il y a un an, pour limiter le surendettement des ménages.La durée maximum d'endettement va ainsi passer de 25 à 27 ans, le taux maximum d'endettement sera porté à 35% contre 33% précédemment, et le volume de dérogation à ces règles passera de 15% à 20% de l'ensemble des crédits octroyés, a détaillé le ministre lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.Cet assouplissement vise à assurer plus de souplesse "en particulier pour les primo-accédants, pour garantir le dynamisme du marché immobilier", a défendu le ministre, précisant que les règles précédentes avaient fait preuve d'efficacité.En effet, a-t-il expliqué, la part des crédits aboutissant à un taux d'endettement supérieur à 33% et celle des crédits dont la maturité était supérieure à 25 ans ont diminué de respectivement 7 et 4 points de pourcentage cette année.Relevant cependant que "certaines banques n'ont pas respecté suffisamment les règles", qui étaient jusqu'à présent des recommandations, Bruno Le Maire a annoncé qu'il allait "dans les semaines qui viennent", avec la Banque de France et l'ACPR, le superviseur de la finance, définir "les modalités juridiques pour rendre ces dispositions contraignantes".La part des crédits en dehors des clous n'a cependant pas été révélée.Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau avait déjà ouvert la porte à un assouplissement, dans un entretien à Alternatives économiques."Je suis prêt à proposer un ajustement limité, raisonnable, de certains critères, mais à la condition qu'on garde clairement et fermement le cap: celui d'arrêter une dérive continue des conditions d'octroi, qui exposerait les ménages au risque de surendettement", avait-il déclaré. Pression des professionnelsSelon une source proche du HCSF, ce revirement n'est pas à mettre sur le compte d'une baisse des crédits octroyés: "on a eu 20,2 milliards (d'euros) de crédits produits au mois d'octobre dernier, et si on part du mois de mars, en moyenne mensuelle de production, on est en train de talonner 2019 qui était une année absolument exceptionnelle".En revanche, cet assouplissement devrait satisfaire les professionnels de l'immobilier, qui n'ont cessé ces derniers mois de mettre la pression sur les responsables pour les enjoindre de revoir leur copie, les règles bridant selon eux le secteur immobilier.Interrogé par l'AFP, Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim), a évoqué "un très bon signal" et "une réalité de terrain prise en compte", même si le relèvement du taux d'endettement à 35% aurait pu être placé encore un peu plus haut, selon lui.Le durcissement de 2019 avait marqué un tournant pour les autorités financières, qui affichaient jusqu'alors leur sérénité face à un marché français du logement en plein essor, et provoqué la grogne de nombreux acteurs.Il y a quelques jours, l'Association française de l'immobilier locatif (Afil), l'Association des professionnels des intermédiaires en crédit (Apic), la Fédération française des constructeurs (FFC), la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim), et le Syndicat national des professionnels de l'immobilier (SNPI) avaient envoyé une lettre dans laquelle ils faisaient état notamment d'une "hausse significative des taux de refus" de crédit, principalement pour les primo-accédants, qu'ils attribuaient aux "recommandations du HCSF" jugées "excessives".
Il y a 4 ans et 173 jours

Réélection du président de l’UNPG

Durant son second mandat, Alain Plantier poursuivra ses engagements. [©UNPG] Le conseil d’administration de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) a réélu Alain Plantier à la présidence du syndicat. Après un premier mandat de trois ans, débuté en 2017. Durant ces trois années, Alain Plantier a défendu l’accès durable de la profession à la ressource minérale. Sous sa présidence, l’UNPG a joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de l’élaboration des nouveaux schémas régionaux des carrières. « Lors de sa première investiture, Alain Plantier avait souligné l’importance de soutenir les meilleures pratiques opérationnelles sur les sites de production. Ainsi que le déploiement du référentiel de responsabilité sociétale des entreprises de la profession. Et de contribuer à la création d’un label sectoriel », peut-on lire dans le communiqué de presse. Le mot d’Alain Plantier « Dès les premiers jours de la crise sanitaire, l’UNPG s’était attelée à la réalisation d’un guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés, commente Alain Plantier. Pour l’UNPG, l’objectif était de soutenir et d’accompagner ses adhérents pour assurer une continuité d’activité partielle des chantiers du BTP. Puis, de permettre une reprise de l’ensemble du secteur. Aujourd’hui, les résultats nous montrent, sans surprise, un fort impact de la crise sanitaire sur l’activité en 2020. L’année devrait donc se solder par une contraction de l’activité d’environ – 8 % pour les granulats en données brutes. La production de granulats “primaires”, c’est-à-dire hors recyclage, devrait atteindre fin 2020, 294 Mt. Soit un niveau de 10 % en dessous de la moyenne de ces 10 dernières années. L’UNPG continuera donc, plus que jamais, son accompagnement au plus près de ses adhérents. En leur apportant soutien, réponses et outils pour s’organiser au mieux. » Les grandes orientations du second mandat La constante mobilisation des producteurs de granulats a permis de dépasser, dès 2018, le seuil des 70 % de taux de valorisation fixé par l’Union européenne pour 2020. Les déchets inertes du bâtiment (33,5 Mt) sont ainsi déjà valorisés à hauteur de 80 %, grâce à un maillage de 1 500 plates-formes réparties sur l’ensemble du territoire. Durant son second mandat, Alain Plantier poursuivra ces engagements. Ceci, en actionnant et en optimisant tous les leviers, permettant d’atteindre cet objectif de diminution de l’empreinte carbone. Cela passera par le maintien des sites à proximité des zones de consommation, afin de fournir des matériaux locaux en boucles courtes. Qui limitent ainsi les transports et les émissions de CO2. Son parcours Diplômé de l’école des Mines d’Alès, Alain Plantier a intégré le groupe Vicat en 1985. Il est alors devenu directeur général des activités granulats. En 1994, il rejoint le groupe Cemex comme directeur adjoint de la zone granulats Ile-de-France. Après avoir occupé différents postes à responsabilité, dont celui de directeur général France des activités granulats du groupe, il est aujourd’hui directeur général matériaux Nord France.
Il y a 4 ans et 173 jours

SNM Lift reçoit le prix du meilleur distributeur Oil & Steel 2020 !

Le 9 décembre, Fabrizio Girotti, Directeur Général Oil & Steel a fait le déplacement en France pour remettre à SNM Lift le prix du meilleur distributeur 2020. Lors de la visite de la succursale de PM Oil & Steel France à Chassieu (Lyon), Fabrizio Girotti, a nommé et récompensé SNM Lift comme meilleur concessionnaire de l’année, pour les excellents résultats obtenus au cours de 2020. SNM Lift affiche en effet la meilleure progression des ventes de l’année sur les 130 distributeurs de la marque dans le monde. SNM Lift a également le meilleur indice de satisfaction clients, selon l’enquête menée par le groupe PM Oil & Steel. Cette année aura donc été l’année du renforcement du partenariat entre SNM Lift et Oil & Steel avec l’annonce en juillet de la reconduction du contrat de distribution de la marque, débuté il y a 7 ans sur le nord-ouest de la France. Fabrizio Girotti, Directeur Général Oil & Steel, a déclaré: «Je suis heureux de récompenser SNM Lift pour les excellents résultats obtenus cette année: qualité de service, satisfaction client et croissance des ventes. SNM est un partenaire important pour notre entreprise et le résultat du travail de 2020 nous donne de l’espoir pour l’avenir. La France a toujours été un marché clé pour Oil & Steel, et avoir un partenaire qui partage nos valeurs et notre mission est fondamental pour l’objectif que nous voulons atteindre ». Vincent Galzin, dirigeant de SNM Group, déclare: «Nous sommes très heureux de notre partenariat avec Oil & Steel. Le produit est fiable et correspond à la demande du marché français. Le potentiel de vente est toujours très important. Un nouvel élan se fait sentir avec l’arrivée de Manitex et d’une équipe dédiée à la division des nacelles élévatrices comme Oil & Steel ». De gauche à droite: Vincent Galzin, Dirigeant SNM Group, Fabrizio Girotti, Directeur General Oil&Steel   A propos de SNM Créé en 1981, le groupe SNM, est une PME française qui assure la distribution et la maintenance de matériels de levage. Sa filiale SNM Cranes est spécialisée en grues automotrices et grues à tour, SNM Heavy Handling en équipements de manutention portuaire et manutention lourde, et SNM Lift en nacelles élévatrices. Plus d’infos sur : www.snmgroup.fr A propos de Oil & Steel Fondée en 1995, Oil&Steel S.p.A. est une entreprise italienne spécialisée dans la production de nacelles élévatrices qui est parvenue à gagner en quelques années la pleine confiance du marché européen, en conquérant d’importantes parts de marché. Filiale du groupe PM, fondé en 1959, Oil&Steel conçoit, produit et commercialise dans le monde entier des nacelles élévatrices d’un haut standard qualitatif. Attentive depuis toujours aux exigences de sa Clientèle, la société est passée au fil des années du statut de fabricant à connotation artisanale à celui d’une véritable industrie d’envergure internationale. Les points clé de la philosophie de produit Oil&Steel se résument dans les concepts suivants: Performances – Simplicité – Fiabilité. Plus d’infos sur : www.oilsteel.com
Il y a 4 ans et 173 jours

Naé, une nouvelle gamme de peintures déco-responsable

Une peinture « green » pour un habitat sain et durable.Issue de l’éco-conception, Naé est une gamme de peintures composées d’une résine alkyde en phase aqueuse d’origine végétale biosourcée. Un produit neutre, sans solvant, sans polluant volatil et sans substance cancérigène. Classée A+, Naé affiche un taux de composants organiques volatiles (COV) en pot inférieur à 1g/L. Certifiée NF Environnement et Zone Verte Excell, Naé contribue à une meilleure qualité de l’air intérieur des lieux de vie, des habitats HQE® ou autres Etablissements Recevant du Public.Naé, pour une décoration sans limite.Unikalo met à la disposition des professionnels une gamme de peintures qui permet de répondre aux attentes de consommateurs qui recherchent de plus en plus à concilier technicité et qualités professionnelles des produits, protection de l’environnement, habitat sain et décoration tendance.Grâce à une multitude de couleurs à la fois intemporelles et contemporaines, la gamme de peintures biosourcée Naé offre de nouveaux horizons esthétiques pour habiller murs et plafonds. 110.000 teintes disponibles en impression finition mate, veloutée ou satinée, agrémentées de 168 nouvelles teintes originales, inspirées de la nature, allant du pastel au foncé.Véritable instigateur de tendances, le nuancier« MISE EN COULEUR » dévoile 25 nouvelles ambiances pleines de fraîcheur et de modernité. C’est une source inépuisable d’inspiration pour les professionnels de la décoration.Naé, la peinture aux qualités professionnelles et environnementales.Une solution plus respectueuse de l’environnement mais sans compromis sur la qualité. Destinée aux travaux neufs ou en rénovation, la gamme de peintures biosourcée Naé assure de hautes performances techniques.Grâce à ses excellentes propriétés, elle offre une opacité optimale pour un résultat parfait en 2 couches et garantit une haute durabilité des teintes dans le temps. De plus, elle présente une résistance à l’abrasion humide de classe 1 en blanc et de classe 2 en teintes, ce qui en fait une peinture deux fois plus résistante aux nettoyages périodiques qu’une solution classique. La gamme est conditionnée en fûts de 0.75 L, 3Lou 12 L avec un rendement de 8 à 10 m²/L/couche pour l’impression et la finition mate et de 9 à 11 m²/L/couche pour les finitions veloutées et satinées.Naé s’applique avec une grande aisance soit au rouleau soit à l’aide d’un pistolet Airless pour recouvrir rapidement et de façon homogène de plus grandes superficies.Son séchage rapide est un gain de temps fort appréciable pour les peintres et décorateurs d’intérieurs qui doivent répondre sur les chantiers à des contraintes temporelles toujours plus exigeantes. Plâtre, ciment, bois, Naé accroche parfaitement et confère un rendu impeccable et sans trace de reprises.Unikalo engagé dans la démarche HQE.En plus de garantir une production 100% française (toutes les peintures de la marque sont formulées et fabriquées sur le site de Mérignac (33), site certifié ISO 14001, Unikalo s’engage quotidiennement pour produire plus sain.Ainsi, Unikalo réalise l’analyse de cycle de vie de ses produits afin de déterminer les impacts environnementaux qu’ils génèrent. Ces analyses sont détaillées dans une FDES, disponible sur www.inies.fr. Le maître d’ouvrage dispose alors de tous les outils nécessaires au choix du produit qui conviendra le mieux aux objectifs de son chantier.Plus qu’une peinture, Naé est une solution innovante qui permet aux professionnels de faire face aux défis environnementaux de demain.
Il y a 4 ans et 174 jours

Spie batignolles en 3ème position des entreprises du BTP les plus performantes en matière de RSE

Ce classement - qui concernait 2.000 entreprises de plus de 500 salariés - a été établi en interrogeant 5.000 personnes sur leur appréciation de la RSE dans ces entreprises et en analysant une vingtaine d’indicateurs clefs factuels.Spie batignolles y figure en 145ème position tout secteur confondu et en 3ème position des acteurs du BTP, avec la meilleure note sur le critère « Environnement ». Le résultat d’une politique RSE volontariste et ambitieuse, inscrite au cœur de son plan stratégique, dans laquelle Spie batignolles est engagé depuis plusieurs années.En matière d’environnement, l’économie circulaire est un des piliers de cette politique.Dans ce domaine, plusieurs actions sont menées de front : prise en compte dès l’amont de l’éco-conception en privilégiant les éco-matériaux, utilisation de matériaux recyclables et recyclés, mise en place du réemploi, amélioration du processus de valorisation des déchets ou de l’impact de la production sur le bilan carbone.83 % de taux de valorisation en 2019S’inscrire dans démarche d’économie circulaire est particulièrement essentiel pour les entreprises du BTP au regard de ce que représente chaque année le poids des déchets issus des chantiers. Le potentiel de transformation des déchets en ressources pour s’inscrire dans un cercle vertueux est immense. Il suppose l’engagement de toutes les parti-prenantes et la création de véritables filières de recyclage et de transformation.Devant cet enjeu de transition énergétique, l’Union Européenne a instauré une obligation de valorisation des déchets inertes et non dangereux issus du BTP. Un seuil minimum de valorisation de 70 % en 2020 est imposé aux producteurs et possesseurs de ces déchets.Spie batignolles dépasse ce seuil, avec un taux de valorisation à 83 % en 2019, et a naturellement la volonté d’aller encore plus loin.Sur le point particulier du réemploi, le très faible taux évalué à 1 % sur plus de 40 millions de déchets dénombrés sur les chantiers en France témoigne d’une problématique majeure : une grande majorité des déchets du BTP ne peut être réemployée ou réutilisée, d’où la difficulté pour les entreprises de s’inscrire efficacement dans une démarche d’économie circulaire.Il s’avère donc indispensable d’innover en matière d’éco-matériaux (matériaux biosourcés, géo-sourcés...), de plateformes de valorisation et de transformation des déchets.Des actions structurantes pour accélérerEn matière d’Economie Circulaire, qu’il s’agisse de réemploi, de réutilisation, de recyclage de matériaux ou encore de développement d’éco-matériaux, Spie batignolles s’engage dans des actions ambitieuses.« Club du Réemploi » – un partenariat multi-acteurs pour le réemploi des matériaux de chantierLe groupe Spie batignolles, par l’intermédiaire de son entité de promotion Spie batignolles immobilier, s’est associé à d’autres maîtres d’ouvrage dans un programme d’actions ambitieux et sans précédent concernant le réemploi des matériaux de chantier. Baptisé « Club du Réemploi », et comptant plusieurs dizaines d’entreprises, ce groupement a vocation à accélérer la transition vers une politique de réemploi bien plus prégnante. Dans cette perspective, ce Club s’est fixé comme objectif d’atteindre un taux de 15 à 20 % d’ici 2024.Une expérimentation de ce nouveau programme est actuellement menée sur 150 chantiers. Pour ce faire, les responsables de chantier s’appuient sur une plateforme digitale dédiée qui recense les produits adaptés au réemploi dans une logique de standardisation, ainsi que la mise à disposition de nombreuses plateformes de réutilisation de ces matériaux.Plateforme Valosphère – une plateforme d’optimisation des déblaisSpie batignolles malet, experte en infrastructures routières, s’est associée à Arc Environnement pour créer Valosphère en août 2019, une plateforme pour l’optimisation des déblais inertes des chantiers et le développement des écoproduits issus de ce retraitement. Sa conception est née dans le cadre du plan « La Rochelle territoire 0 carbone », lauréat en 2019 de l’appel à projet national Territoires d’innovation. La plateforme traite annuellement 25.000 tonnes de déchets (gravats, végétaux, ...), de leur recueil jusqu’à leur traitement et leur valorisation. Une fois recyclés, ils sont ensuite réintroduits dans des travaux routiers ou autres types de constructions. Valosphère mène également des travaux de recherche sur la partie éco-matériaux.Agreco +®: un béton bitumineux à l’émulsion écologiqueLe pôle Recherche & Développement de Spie batignolles malet a développé de nombreuses solutions d’infrastructures routières particulièrement innovantes, tels que le dispositif Lumiroute® ou encore Agreco +®, un béton bitumineux à l’émulsion composé de 100 % d’agrégats d’enrobés.Agreco+® permet d’utiliser les agrégats d’enrobés du chantier qui sont traités sur place ou à proximité du chantier à l’aide d’une centrale à froid hypermobile. Ce procédé permet de proposer une solution alternative au retraitement en place à l’émulsion. L’organisation d’un unique double fret suffit à approvisionner le chantier, limitant de fait les transports de matériaux.Des initiatives chantier qui se multiplientA l’échelle des chantiers, de nombreuses initiatives concourent elles aussi à valoriser efficacement les déchets.40.000 tonnes de matériaux ré-utilisés pour la construction d’un centre logistiqueLe centre de distribution BARJANE pour Biocoop construit par Spie batignolles immobilier et l’entité Bâtir France, qui répond aux exigences des certifications ISO 14001, HQE® niveau Excellent et BiodiverCity®, a été réalisé avec 43.000 tonnes de matériaux issus de la déconstruction d’une ancienne briqueterie, qui ont été concassés en vue d’être réutilisés dans la nouvelle construction. Ce choix a permis de réduire significativement l’empreinte écologique de ce chantier en évitant, d’une part, la consommation de matériaux d’apport, et d’autre part l’évacuation des gravats, économisant ainsi 150 tonnes équivalent CO².Réduction d’émissions carbone et de déchets grâce à un partenariat avec Cycle-UpL’entité Bâtir France, rattachée à Spie batignolles grand-ouest, a mené une collaboration avec Cycle-Up, 1ère plateforme professionnelle de réemploi des matériaux du bâtiment et de l’immobilier, sur un chantier de réhabilitation à Châteaubriant. Un premier bilan a démontré le succès de cette opération qui a permis de limiter 23.40 tonnes de déchets produits et de réduire les émissions de carbone à hauteur de 62.20 teq CO².Collaboration avec Backacia sur un chantier de réhabilitationL’entité Spie batignolles Outarex a œuvré avec Backacia, la place de marché du réemploi des matériaux et équipements du BTP, sur un chantier de réhabilitation à Coignières.Une façade bâtie à l’aide d’anciennes portes en chêneSur un chantier mêlant réhabilitation et construction neuve mené par Spie batignolles boyer pour la création d’une crèche dans le 20e arrondissement de Paris, et sous l’impulsion de la Direction des Constructions Publiques et de l’Architecture de la Ville de Paris et le concours de l’architecte Jean Bocabeille - BFV Architectes, la transformation de 600 portes palières en chêne massif provenant d’une résidence en rénovation à proximité a permis la conception de la façade en bois de la crèche.Des déchets qui deviennent de véritables ressourcesAutre initiative originale sur certains chantiers de travaux publics du groupe : les équipes coopèrent avec Terra Innova, start-up spécialisée dans la réutilisation des déblais pour la re-fertilisation des terres agricoles situées à proximité d’un chantier.
Il y a 4 ans et 174 jours

Plus de 70 millions d'euros d'investissements pour Hager

LOGISTIQUE ET PRODUCTION. Hager group, fournisseur de solutions électriques, a débloqué une enveloppe de 70 millions d'euros afin d'améliorer ses outils logistiques et de production dans le Bas-Rhin. Découvrez à quoi vont servir exactement ces investissements.
Il y a 4 ans et 175 jours

Face à "une chute historique d'activité", le Bâtiment propose des mesures à "effet rapide"

CONJONCTURE. Les chiffres du secteur de la construction ne sont assurément pas bons en cette fin d'année 2020, qui a évidemment été marquée par la crise sanitaire et économique du coronavirus. Si tous les marchés sont en recul, la production affiche pourtant une certaine résilience, et les pertes d'emplois se limitent à l'intérim.
Il y a 4 ans et 175 jours

Réseau Lorenove, 3 nouvelles concessions ouvrent leurs portes

Le travail de l’équipe de Gérard Coron-Dall’o qui intervient sur l’animation commerciale, l’animation technique et le développement du réseau, porte ses fruits. Ce troisième trimestre manifeste l’ouverture de 3 nouvelles concessions dans le nord de l’Aveyron, dans la Loire et les Pyrénées Atlantiques. Visiblement le confinement n’a pas altéré la volonté de développement et de croissance des entrepreneurs français. Xavier Ryncarz, Alexandre Verdier et Michaël Ramah en sont le parfait exemple ! Ces trois chefs d’entreprises viennent de rejoindre le réseau Lorenove et d’ouvrir respectivement leurs concessions « LORENOVE MOLENAT AUBIN », « LORENOVE ROANNE » et « LORENOVE PAU ».   TROIS NOUVELLES CONCESSIONS POUR UNE MÊME VALEUR AJOUTÉE Compte tenu de la stratégie de développement du réseau qui vise à privilégier la qualité du partenariat à la quantité, LORENOVE capitalise sur les atouts et l’expérience que possèdent les entrepreneurs afin de fonder les bases solides de leur réussite. Ainsi Xavier RYNCARZ, Responsable de l’Agence « LORENOVE MOLÉNAT AUBIN » est un ancien salarié de l’entreprise MOLÉNAT, rachetée en 2015 par le Groupe LORILLARD. Intérimaire, puis successivement opérateur d’atelier, assistant de responsable de production, assistant en administration des ventes et responsable SAV, Xavier RYNCARZ a fondé et fait évoluer sa carrière chez MOLÉNAT, depuis 22 ans. Xavier RYNCARZ, Responsable de l’agence «LORENOVE MOLÉNAT AUBIN» Implantée historiquement depuis 1922 à DECAZEVILLE en AVEYRON, l’entreprise MOLÉNAT s’est spécialisée en 1965 dans la fabrication de menuiseries à destination des professionnels, mais n’a jamais commercialisé ses produits auprès des particuliers. Poussé par l’envie d’évoluer vers de nouveaux challenges, fort de son expérience au sein du Groupe LORILLARD et à l’appui du réseau LORENOVE, Xavier RYNCARZ fonde l’agence « LORENOVE MOLÉNAT ». Doté d’un showroom de 75 m², le magasin est implanté sur le site de MOLÉNAT, idéalement placé en bordure de nationale, et a ouvert ses portes mi-septembre. Xavier RYNCARZ qui démarre seul pour le moment, sera vite épaulé par une équipe de pose qui est en cours de développement. Sa zone commerciale s’étend de VILLEFRANCHE DE ROUERGUE, RODEZ (AVEYRON) à FIGEAC (LOT) en passant par MAURS (CANTAL).   De son côté Alexandre VERDIER, Dirigeant de la concession « LORENOVE ROANNE » a commencé sa carrière chez PLASTIBAIE en 2007 qui fut rachetée en 2009 par le Groupe LORILLARD. Après 7 ans passés au sein de PLASTIBAIE, cet ancien Responsable de Production a besoin de se réorienter vers de nouveaux horizons tout en valorisant son expérience acquise. Il rachète alors en 2014 les FERMETURES DU BRIONNAIS (71) spécialisées dans la vente de menuiseries BtoB, BtoC et auprès des architectes. En 2017 et 2018 il crée et rachète respectivement l’entreprise ALUSTAR (42) et Les Etablissements PUTANIER (42). A la tête d’un effectif de 30 salariés, Alexandre VERDIER souhaite accroître son activité BtoC et déployer sa commercialisation vers une clientèle haut de gamme. Devenir concessionnaire LORENOVE est pour lui un tremplin propice pour prendre de nouvelles parts de marché. Le magasin et le showroom de 160 m² de « LORENOVE ROANNE » ont ouvert fin octobre. Alexandre VERDIER, Dirigeant de la concession «LORENOVE ROANNE» Située dans la Zone Industrielle, la concession est accueillie au sein des 1000 m² des Etablissements PUTANIER abritant désormais les activités de vitrerie et miroiterie, la fourniture et la pose de menuiseries ainsi que le showroom. Sa zone commerciale s’étend de ROANNE (LOIRE) aux départements limitrophes du sud de la SAONE-ET-LOIRE, ainsi qu’au sud-est de l’ALLIER et l’est du PUY-DE-DOME. 10 salariés, 2 équipes de pose sont d’ores et déjà opérationnels. Un métreur/poseur ainsi qu’une technico-commerciale viendront renforcer la concession.   A Pau, Michaël RAMAH, dirigeant de la concession « LORENOVE PAU » vient de rejoindre le réseau. Ce Palois d’origine qui fait un retour aux sources pour raisons personnelles, suite à 15 ans d’expatriation, a choisi de repartir de zéro. En effet après 8 ans passés au sein d’un réseau de storistes, du côté d’Anger, Michaël RAMAH choisit de revendre sa société pour se tourner vers une offre de menuiseries plus étendue. Lorenove n’ayant pas d’entité sur la région Paloise et souhaitant se développer sur le secteur, c’est une opportunité commune qui s’est offerte à la marque et cet entrepreneur, pour déployer une future enseigne Fenêtres Lorenove. Michaël RAMAH, Dirigeant de la concession «LORENOVE PAU» Michaël connaît parfaitement le fonctionnement et les atouts des réseaux de concessionnaires mais le marché de la rénovation des menuiseries lui est inédit. A l’appui de formations techniques et commerciales dispensées par le Groupe Lorillard et du soutien de son animateur réseau, Michaël est opérationnel. Il s’est entouré d’une équipe de 2 poseurs, d’une assistante commerciale et d’un commercial et a doté son magasin d’un showroom de 150 m². Un second commercial devrait rejoindre l’équipe dans quelques mois. Situé en accès d’une zone commerciale passante, LORENOVE PAU ouvrira ses portes début janvier pour accueillir la clientèle du bassin Béarnais. Le choix de Xavier RYNCARZ, d’Alexandre VERDIER et de Michaël RAMAH de rejoindre le réseau LORENOVE, se fonde sur la notoriété de l’enseigne et l’engagement fort du Groupe LORILLARD à leurs côtés. Rejoindre LORENOVE c’est rejoindre un réseau soudé et jouir de son rayonnement tout en bénéficiant d’une exclusivité territoriale. « Intégrer LORENOVE c’est avoir la force d’un réseau derrière soit, pouvoir proposer un panel de produit de qualité et très étoffé avec des menuiseries mais également des volets roulants, battants, des portails. Je démarre seul mon activité sur ma région mais j’ai derrière moi tout un réseau et un Groupe solide pour m’épauler ». « Je souhaite développer mes activités vers un marché plus haut de gamme et pour cela j’ai besoin d’une force commerciale nationale, d’outils de communication performants et de garanties concurrentielles comme par exemple la garantie 20 ans sur les menuiseries PVC qui est un argument fort quant à la fiabilité des produits proposés. » « J’ai choisi de me rallier au réseau Lorenove principalement pour l’étendue des gammes, la renommée du réseau, la qualité des produits ainsi que les idées et valeurs humaines que la marque véhicule, qui m’ont toujours séduites. Leur nouveau concept d’accompagnement pour les entrepreneurs, m’a aussi conquis car sur mon secteur l’enseigne n’était pas du tout présente ainsi, je pars de zéro, sans entreprise de menuiserie, sans base de clients et il y a tout à faire », témoignent Xavier RYNCARZ, Alexandre VERDIER et Michaël RAMAH. De notoriété croissante, le réseau national de concessionnaires Fenêtres LORENOVE se fortifie. L’enseigne met un point d’honneur à véhiculer ses valeurs de marque : qualité, savoir-faire, rigueur, intégrité et services. Ainsi la stratégie de développement exige une sélection rigoureuse des candidats et implique un accompagnement attentif. L’intégration de ces 3 nouvelles concessions vient confirmer le bon déroulement du déploiement territorial du réseau. Et, dans la continuité de ce développement consciencieux, une autre concession devrait ouvrir ses portes d’ici fin janvier 2021 au Mans.
Il y a 4 ans et 175 jours

Vicat s’équipe pour décarboner son usine de Montalieu-Vercieu

Le dispositif CO2ntainer de Carbon 8 Systems est intégré dans le processus de fabrication de la cimenterie Vicat de Montalieu-Vercieu (38). [©ACPresse] Depuis plusieurs années, le groupe Vicat multiplie les actions, afin de s’ancrer durablement dans la transition écologique. Que ce soit dans son offre produits, avec des solutions “bas carbone”. Ou dans ses process de fabrication. L’objectif de l’industriel est bien dans l’air du temps : décarboner l’ensemble de sa chaîne de valeur.  Depuis le mois de septembre 2020, Vicat accueille sur le site de sa cimenterie Montalieu-Vercieu (38) une technologie innovante pour valoriser les poussières issues du four. En effet, la montée en puissance de combustibles alternatifs génère plus de poussières, captées en sortie de cheminée. Point de captation du C02 sur le circuit d’évacuation des gaz de combustion. [©ACPresse]Les poussières sont capturées en sortie de four, avant d’être acheminées jusqu’au silo rattaché au CO2ntainer. [©ACPresse] Vicat cherchait à les valoriser, objectif aujourd’hui en cours de test en partenariat avec la start-up britannique Carbon8 Systems. C’est elle qui est à l’origine du développement du dispositif CO2ntainer. Celui-ci s’intègre directement dans le processus de fabrication de l’usine pour capter le C02 présent dans les gaz de combustion. Quant aux poussières, elles sont capturées en sortie de four. Puis, mises en stock avant d’être acheminées jusqu’au petit silo rattaché au CO2ntainer. En carbonatant de manière accélérée cette poussière, Carbon8 Systems permet la production de granulats légers, offrant des capacités d’isolation thermique. Tout en stockant de manière pérenne le CO2. Une première dans une cimenterie européenne Ainsi, cette technologie brevetée offre à Vicat la possibilité de fabriquer des produits à forte valeur ajoutée. L’opération n’est pas anodine. Chaque année, sur le site de Montalieu-Vercieu, Vicat produit près de 7 000 t de poussières… Grâce à ce procédé inventé par Carbon8 Systems, quelque 2 000 t/an de C02 sont ainsi réabsorbées immédiatement. A gauche, les poussières captées sur le circuit de production. A droite, les granulats obtenus après carbonatation. [©ACPresse] « Dans le cadre de son engagement à réduire notre impact environnemental, Vicat a étudié de nombreuses idées innovantes. Visant à diminuer ses émissions de carbone, explique Laury Barnes-Davin, directrice scientifique du groupe. La proposition de Carbon8 Systems qui rassemble deux opportunités en une technologie : la capture du CO2émis par l’usine et l’utilisation de ce CO2pour produire des granulats nous a immédiatement enthousiasmés. Elle représente un véritable potentiel pour nos activités en France, voire dans tous les pays où nous sommes implantés. »  L’installation du CO2ntainer à Montalieu-Vercieu est une première dans l’industrie cimentière en Europe. Par ailleurs, Vicat envisagerait d’ailleurs de dupliquer ce dispositif sur ces autres sites en France et/ou à l’international. 
Il y a 4 ans et 176 jours

La convalescence s'annonce encore longue pour l'économie française

Après le premier confinement, les économistes et le gouvernement ont été surpris par une reprise plus forte que prévu de l'économie. Mais la deuxième vague de l'automne et le danger d'une troisième ont refroidi les espoirs. Et cela malgré la perspective d'un déploiement prochain des vaccins.Le gouvernement a dû revoir à la baisse sa prévision de croissance pour 2021 à +6%. Une performance atteignable "s'il n'y a pas de troisième confinement et si on a une reprise économique relativement régulière à partir du 1er trimestre", prévient Patrick Artus, économiste en chef de Natixis.Sinon, "tout sera différent: ça voudra dire qu'il faudra attendre 2024 pour retrouver le niveau de PIB d'avant la crise, le chômage va monter beaucoup plus haut, les faillites d'entreprises aussi", ajoute-t-il.Au-delà des chiffres, la réalité s'annonce plus contrastée. La crise devrait consolider certaines activités, comme le commerce en ligne, les métiers de la santé et du soin, et la transition écologique, un axe clé du plan de relance.A l'inverse, tout un pan de l'économie - le tourisme, la restauration, les activités culturelles et de loisirs - reste en sursis."Il y a de nombreux points d'interrogation" sur l'avenir de ces secteurs, souligne Patrick Artus. "Est-ce qu'on retourne autant qu'avant dans les restaurants? Est-ce qu'on reprend autant qu'avant l'avion? Est-ce que le tourisme de masse du week-end recommence? Personne n'en sait rien".Pour l'instant, les entreprises résistent, sous perfusion de plus de 470 milliards d'aides publiques, dont la majorité en garanties de prêts. Et, grâce au recours massif au chômage partiel, elles ont encore peu licencié, supprimant surtout les emplois en CDD ou en intérim.Mais le pire est à venir, même sans troisième vague."Les faillites vont arriver courant 2021 et elles pourraient causer 200.000 destructions d'emplois", avance Bruno Ducoudré, économiste de l'OFCE.Le taux de chômage devrait ainsi déjà flamber à 9,7% cette année, selon l'Insee. Et l'an prochain, "la montée sera progressive", avance Bruno Ducoudré, l'OFCE tablant sur 10,6% à la fin de l'année.Pour limiter cette hausse, le gouvernement mise notamment sur son plan "un jeune, une solution", dont il perçoit de "premiers signaux positifs", au niveau du recours à la prime à l'embauche, de la progression des contrats d'apprentissage et des parcours d'accompagnement pour les plus éloignés de l'emploi.Une garantie de ressources de 900 euros par mois a également été décidée jusque février pour 400.000 travailleurs précaires, qui alternent emploi et chômage.Cela risque cependant de ne pas suffire à combler tous les "trous dans la raquette" et à empêcher le basculement d'un certain nombre de personnes dans la pauvreté.Les départements constatent déjà une hausse des bénéficiaires du RSA - estimée à 8,5% sur un an fin septembre - et les associations d'aide alimentaires ont déjà enregistré entre 10 et 25% de nouveaux inscrits pour leur campagne cet hiver.Relance et réformesFace à ces risques, le "quoi qu'il en coûte" promis par Emmanuel Macron reste d'actualité, avec 20 milliards d'euros de dépenses d'urgence rajoutées in extremis dans le projet de budget pour 2021."Il n'est pas temps de lever les mesures de soutien à l'économie", a plaidé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, même si les aides - et en particulier le fonds de solidarité dédié aux petites entreprises - seront désormais ciblées sur les secteurs les plus touchés par la crise.Pour ceux qui vont mieux, l'exécutif compte sur le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans pour prendre le relais en 2021 et doper la reprise.Mais la plupart des économistes s'interrogent sur son efficacité à court terme, alors qu'il est surtout axé sur un soutien à l'investissement dans des secteurs d'avenir et sur la baisse des impôts de production pour les entreprises.C'est dans ce climat d'incertitudes, à un peu plus d'un an de la prochaine élection présidentielle, que l'exécutif veut reprendre ses projets de réformes de l'assurance-chômage et des retraites, malgré les dissonances en son sein sur la méthode et le calendrier.Il est question du respect des promesses présidentielles, mais l'enjeu est aussi financier, avec une dette qui a explosé à 120% du PIB cette année et qui va encore grimper l'an prochain, et l'oeil de Bruxelles qui pourrait se faire moins conciliant à mesure que la crise s'éloigne.
Il y a 4 ans et 176 jours

Le Groupe Rockwool annonce des objectifs de décarbonisation mondiaux ambitieux

Le Groupe ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche, annonce des objectifs mondiaux ambitieux de décarbonisation fondés sur la science qui ont été vérifiés et approuvés par l'initiative Science Based Targets (SBTi).Les principaux éléments des plans de décarbonisation du Groupe ROCKWOOL comprennent :La réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre des usines de 38 % d'ici 2034 (par rapport à l'année de référence 2019)1La réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine de 20 % d'ici 2034 (par rapport à l'année de référence 2019)2Ces objectifs de réduction des émissions absolues, qui s'ajoutent à nos objectifs de développement durable existants, représentent une réduction ambitieuse d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie (Scope 1, 2 et 3) du Groupe ROCKWOOL d'ici 2034, tout en assurant la réduction continue de l'intensité des émissions de carbone (carbone émis par tonne produite) de notre production.Jens Birgersson, PDG du Groupe ROCKWOOL déclare : « Nous sommes fiers de faire partie des quelques entreprises de production à forte intensité d'énergie dont les objectifs de réduction des émissions fondés sur la science ont été vérifiés et approuvés par SBTi. Ces nouveaux objectifs s'appuient sur une base solide, car nous sommes déjà une entreprise à intensité de carbone nette négative. Bien que peu d'entreprises puissent avoir cette prétention, nous savons également que ce n'est pas suffisant, et c'est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés sur cette voie ambitieuse de la décarbonisation. »Expliquant l'engagement de décarbonation du Groupe ROCKWOOL, Jens Birgersson poursuit : « L'atteinte de ces objectifs de réduction des émissions sera une étape importante pour concrétiser l'ambition globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'entreprise à net zéro d'ici 2050.En démontrant qu'une entreprise de production à forte consommation d'énergie peut atteindre ces objectifs, nous espérons inciter les autres à prendre des mesures pour contribuer à la création d'un avenir plus vert et plus durable. »Alberto Carrillo Pineda, Directeur, Science Based Targets chez CDP, l'un des partenaires de l'initiative Science Based Targets, commente : « Nous félicitons le Groupe ROCKWOOL qui fait partie des leaders de son secteur en ayant reçu l'approbation de l'initiative Science Based Targets pour ses objectifs de réduction des émissions. En fixant des objectifs fondés sur la science du climat, le Groupe ROCKWOOL se prépare pour réussir la transition vers une économie zéro émission nette. »Les nouveaux engagements de décarbonisation s'appuient sur le statut existant d'entreprise à intensité de carbone (CO2e) nette négative du Groupe ROCKWOOL. En effet, pendant toute la durée de vie de son utilisation, l'isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2019 économisera 100 fois le carbone émis pendant sa production3. Recyclable à l’infini sans perte de performances, la laine de roche se distingue également des matériaux de construction non recyclables qui autrement pourraient être incinérés et générer des émissions en fin de vie. Le recyclage de la laine de roche dans nos usines contribue à réduire les émissions de carbone liées à la production.Tirant parti de nos efforts, depuis des décennies, pour améliorer l'efficacité énergétique de nos propres opérations, la réduction des émissions directes de notre production est un élément clé de notre innovation technologique. Par exemple, nous développons à grande échelle la technologie de fusion électrique, particulièrement adaptée d'un point de vue environnemental dans les pays où le réseau électrique est déjà bas carbone. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi notre usine de Moss, en Norvège, comme projet pilote pour le plus grand four électrique du secteur. Avec le démarrage du nouveau four, les émissions de carbone de l'usine de Moss diminueront d'environ 80%.Alors que nous poursuivons la décarbonisation, nous récoltons déjà les bénéfices d'investissements importants dans la technologie leader de fusion avec utilisation flexible des carburants qui nous permet de passer du charbon à des carburants à intensité carbone moins élevée tels que le gaz naturel ou le biogaz dans les sites où cette technologie est utilisée. Outre la conversion de nos deux usines danoises au gaz naturel en 2020 et au biogaz certifié neutre pour le climat en 2021, nous convertirons également l'une de nos usines en Pologne au gaz naturel en 2021, et notre toute dernière usine en cours de construction aux États-Unis sera mise en service au gaz naturel à la place du charbon. Nous prévoyons la conversion d'autres usines, du charbon au gaz, en employant cette technologie de fusion avec utilisation flexible des carburants dans les prochaines années.Désormais, les enseignements tirés de ces multiples innovations et nos efforts continus en matière d'efficacité énergétique seront appliqués dans l'ensemble des opérations mondiales du Groupe ROCKWOOL.1 - L'objectif de 38 % couvre les émissions de Scope 1 et Scope 22 - L'objectif de 20 % couvre les émissions de Scope 33 - Y compris les émissions en amont, de l'extraction et du transport des matières premières et des carburants
Il y a 4 ans et 176 jours

LafargeHolcim : un nouveau four pour Martres-Tolosane

Avec nos remerciements à LafargeHolcim. Un mouchoir de poche. Ainsi peut être décrite l’emprise du chantier de construction du nouveau four de la cimenterie LafargeHolcim de Martres-Tolosane, en Haute-Garonne (31). Conséquent, l’équipement doit s’insérer entre les deux fours existants, en service jusqu’à la fin des travaux, et un silo de stockage. « C’est une opération d’un montant de plus de 100 M€. Soit l’investissement le plus important réalisé par le groupe en France depuis 40 ans », souligne François Pétry, directeur général de LafargeHolcim France et Belgique. En fait, ces travaux s’inscrivent dans un plan global plus large de 300 M€ d’investissements sur l’ensemble des sites répartis sur le territoire national.  La nouvelle ligne de cuisson (four et tour de pré-chauffage) doit s’inscrire dans la zone comprise entre les fours en service et le silo en béton qu’on devine à gauche. [©ACPresse] A travers ce programme, LafargeHolcim cherche, en premier lieu, à pérenniser son unité de production, tout en l’inscrivant dans les préoccupations environnementales actuelles et futures. « Les anciens fours ont respectivement été mis en service en 1956 et en 1966 », rappelle Jean-Louis Sibioude, directeur de l’usine. Ils ont fait plus que leur temps. « Le nouveau four doit permettre de diminuer la consommation d’énergie électrique et thermique de la cimenterie de près de 20 %, donc son empreinte carbone. Ceci, en rendant possible la valorisation d’une part beaucoup plus importante des déchets. » En cours de construction, la future tour de pré-chauffage culminera à près de 100 m de haut. [©ACPresse] Le chantier de construction s’inscrit dans un véritable mouchoir de poche. [©ACPresse] Une haute technologie à basse émission de CO2 Dans sa future configuration, le site devrait tripler son taux d’utilisation de combustibles de substitution. Ici, l’industriel s’inscrit encore plus dans l’économie circulaire. En proposant un exutoire pour nombre de matériaux pouvant se substituer aux combustibles fossiles. « Grâce à ce nouveau dispositif, nous allons passer de 20 à 80 % de substitution », confirme Jean-Louis Sibioude. Un taux qui devrait être atteint à terme. C’est-à-dire dans les 12 à 18 mois après l’entrée en fonctionnement de la cimenterie “version 2020”.  Elément central de l’usine, le nouveau four dit “MK3” présente une longueur de 64 m pour 4,30 m de diamètre. Il s’agit d’un four dit de “haute technologie à basse émission de CO2”. Il est alimenté en énergie par une tuyère Pillard. Ce four remplacera les deux existants – qui seront démantelés -, pour offrir une capacité de production en hausse de 20 %. Ainsi, il sera en mesure de fabriquer environ 550 000 t de clinker par an. Soit plus de 770 000 t de ciments, contre 650 000 t aujourd’hui. Elément clef de l’investissement de 120 M€ destiné à moderniser l’ensemble de la ligne de production de la cimenterie, le montage du four s’est déroulé du 23 au 26 novembre dernier. Les 6 éléments (viroles) ont pu être assemblés grâce à d’importants moyens de levag. A savoir, trois grues mobiles de 250 t, 450 t et 500 t, ainsi qu’une grue à tour parmi les plus grandes en Europe (140 m). Opération de bétonnage de la superstructure de la tour de pré-chauffage. [ACPresse]L’ensemble des bétons représente un volume de l’ordre de 11 000 m3. [©ACPresse] Enfin une tour de pré-chauffage Mais la véritable nouveauté du site sera la tour de pré-chauffage. Culminant à près de 100 m de haut, elle abritera le dispositif de pré-calcination, conçu et fourni par CBM. Celui-ci verra se croiser les gaz chauds sortant du four et la farine crue qui donnera naissance au clinker. « La température dans la zone de pré-calcination oscille entre 300 °C en haut et 900 °C en entrée de four, détaille Jean-Louis Sibioude. Cette technologie assure environ 50 % de la cuisson de la farine. » Surtout, cette tour de pré-chauffage est le point d’entrée privilégié de l’essentiel des combustibles de substitution : pneus déchiquetés, combustibles solides de récupération (CSR) et autres copeaux de bois. « Il y a des discussions avec d’autres industriels locaux, cherchant des déchets à valoriser en combustibles », reprend François Pétry. Et Jean-Louis Sibioude, de compléter : « Tous les combustibles alternatifs proposés sont testés de manière très précise. Afin de connaître leur composition chimique, pour ne pas dégrader la qualité de notre clinker, donc des ciments produits ». En d’autres termes, LafargeHolcim – ni aucun cimentier d’ailleurs – ne brûle pas n’importe quoi dans ses fours… Ces massifs constituent les supports du futur four MK3 de la cimenterie de Martres-Tolosane. En arrière-plan, les deux fours actuels. [©ACPresse] Les segments du nouveau four attendent d’être installés et assemblés entre eux pour former un ensemble de 64 m de long pour 4,30 m de diamètre. [©ACPresse] Des pneumatiques entiers Un des points singuliers de la cimenterie de Martres-Tolosane est la mise en place d’une installation d’introduction de pneumatiques entiers, directement dans le four1. Cette approche permet d’éviter la phase préalable de déchiquetage. L’atelier a été mis en service en 2016, dans le cadre d’une précédente phase de travaux. Mais entrant dans le projet global de modernisation. Il a nécessité un investissement de 2,1 M€, dont 400 000 € financés par l’Ademe. Et a été construit sur mesure par ATS Walter. Pour assurer l’approvisionnement en pneumatiques, LafargeHolcim s’est rapproché d’un collecteur. Qui travaille avec des garagistes auprès desquels les pneumatiques sont récupérés. Celui-ci les trie et les lave avant de les livrer à la cimenterie. La collecte est opérée en local, dans le cadre de contrats pluriannuels avec engagement de fourniture des volumes minimaux. La capacité de traitement de l’atelier atteint 8 000 t/an de pneumatiques. Ce qui représente 15 % de l’apport thermique d’un des deux fours actuels de l’usine.  « Les pneumatiques n’ont pas d’impacts négatifs sur la qualité de la production, ni sur l’environnement de l’usine », rappelle Jean-Louis Sibioule. Bien au contraire, même. La fraction minérale, pour l’essentiel constituée de la trame en acier du pneumatique, assure l’apport en fer. Supprimant ainsi les besoins de compléments extérieurs. Ceci, en plus de l’apport énergétique… Assemblage de la partie inférieure du broyeur Loesche. [©ACPresse] Partie supérieure du broyeur, en cours de pré-assemblage. [©ACPresse] Pour la durée des travaux, l’atelier “pneumatiques” a été déplacé de l’autre côté des fours. [©ACPresse] Près de 11 000 m3 de béton Pour les besoins de la construction du nouveau four, l’atelier “pneumatiques” – du moins, la zone de stockage, de tri et de préparation – a été déplacé de l’autre côté des fours. En effet, la position initiale de cet atelier tombait au droit des massifs supports en béton du nouveau four. Outre la cuisson, les travaux de rénovation de la cimenterie de Martres-Tolosane se concentrent aussi sur le broyage amont. Qui permet l’obtention de la farine crue, et sur son acheminement en direction du pré-calcinateur. En aval, un nouveau refroidisseur IKN à grille pendulaire. Il vient se connecter sur le processus de fabrication et de stockage des ciments.  Le broyeur cru constitue le dernier élément imposant de la nouvelle ligne de production. De type vertical, il s’agit du modèle LM3000 2+2 de Loesche. Par rapport à l’ancienne installation, il devrait permettre de diviser par deux la consommation énergétique.  Bien que les équipements industriels occupent le devant de la scène, l’opération de transformation de l’usine n’en est pas moins consommatrice de béton. Ainsi, à l’image de Boccard, qui pilote le pré-assemblage des équipements, l’entreprise de BTP Eiffage Génie Civil assure la construction de la superstructure non métallique. Si les bétons restent classiques, ils représentent tout de même 11 000 m3, à mettre en regard des 4 000 t d’équipements et des 3 000 t de charpentes métalliques. « Des bétons fournis par LafargeHolcim, à partir d’une centrale à béton proche de l’usine », indique en conclusion Didier Michel, directeur du projet de modernisation pour LafargeHolcim.  Les deux fours originels de la cimenterie de Martres-Tolosane ont été mis en service en 1956 et en 1966. Ils seront démantelés après 2020. [©ACPresse] En jaune, toutes les parties conservées de l’usine. En gris et bleu, les parties nouvelles. [©LafargeHolcim] 1Lire CBPC 930, supplément de BLM n° 67, de novembre/décembre 2016. Un nouveau terminal ferroviaire Excentrée par rapport à l’actuelle zone de travaux de la cimenterie de Martres-Tolosane, une toute nouvelle unité de chargement de clinker est en service depuis quelques mois sur le site. Elle se substitue à un poste de chargement manuel (à l’aide d’une chargeuse sur pneumatiques). Cette installation permet à l’usine une expédition en direction de la station de broyage d’Angoulême, en Charente (16), distante de 400 km. Il s’agit de la seule partie de l’ex-cimenterie de La Couronne, qui soit restée en service, suite à l’arrêt de la production de clinker, du fait de la fermeture de sa carrière mitoyenne, dont le gisement était épuisé. Confiés à Chovet-DB2i (groupe Demathieu & Bard), les travaux ont nécessité un investissement de 4,4 M€. La pièce principale du dispositif est une trémie d’une capacité de 1 000 t, soit les deux tiers d’un train complet d’une vingtaine de wagons. De fait, cette trémie a un peu le rôle d’un stock-tampon. Elle présente un diamètre de 10 m, pour une hauteur utile (sans le cône) de 11 m. L’ensemble de la superstructure culmine à 24 m. Elle bénéficie de deux sorties : la principale, réservée au chargement des trains, et l’optionnelle, dédiée en remplissage de citernes sur semi-remorques. La reconfiguration de la zone a imposé de dévier la voie ferrée existante pour l’axer sous la trémie et, en même temps, répondre aux contraintes relatives au gabarit réglementaire des wagons. Afin de s’inscrire dans la charte environnementale du groupe LafargeHolcim, tout un système anti-poussière d’extraction, de transfert et de vidange du clinker dans les wagons a été mis au point par Chovet-DB2i. Grâce à cette nouvelle installation, le remplissage d’un wagon de 66 t se fait dorénavant en 10 mn et celui d’un train complet de 1 500 t, en 6 h. Grâce à sa nouvelle installation, la cimenterie LafargeHolcim de Martres-Tolosane peut remplir de clinker un train complet de 1 500 t en 6 h.[©LafargeHolcim]
Il y a 4 ans et 179 jours

"La mécanique de la loi SRU fonctionne bien", Emmanuelle Wargon (ministre du Logement)

Afin de prévoir la production de logements sociaux au-delà de 2025, le gouvernement travaille à l'après-loi SRU. La ministre du Logement se veut ambitieuse sur les objectifs, ouverte à la discussion avec le mouvement HLM et ferme envers les municipalités récalcitrantes.
Il y a 4 ans et 180 jours

Les énergies renouvelables citoyennes, un marché de niche encore sous-exploité

INFOGRAPHIE. Et si la France, dans sa stratégie énergétique et ses ambitions en matière de transition écologique, laissait un peu plus de place aux projets d'énergies renouvelables citoyennes ? Ces derniers présentent l'avantage, loin d'être à négliger en ces temps de crise, de concilier production "propre", relance économique des territoires et réappropriation par la population de la démocratie locale. Explications.
Il y a 4 ans et 180 jours

Une peinture « green » pour un habitat sain et durable.

Issue de l’éco-conception, Naé est une gamme de peintures composées d’une résine alkyde en phase aqueuse d’origine végétale biosourcée. Un produit neutre, sans solvant, sans polluant volatil et sans substance cancérigène. Classée A+, Naé affiche un taux de composants organiques volatiles (COV) en pot inférieur à 1g/L. Certifiée NF Environnement et Zone Verte Excell, Naé contribue à une meilleure qualité de l’air intérieur des lieux de vie, des habitats HQE® ou autres Etablissements Recevant du Public. Naé, pour une décoration sans limite. Unikalo met à la disposition des professionnels une gamme de peintures qui permet de répondre aux attentes de consommateurs qui recherchent de plus en plus à concilier technicité et qualités professionnelles des produits, protection de l’environnement, habitat sain et décoration tendance. Grâce à une multitude de couleurs à la fois intemporelles et contemporaines, la gamme de peintures biosourcée Naé offre de nouveaux horizons esthétiques pour habiller murs et plafonds. 110 000 teintes disponibles en impression finition mate, veloutée ou satinée, agrémentées de 168 nouvelles teintes originales, inspirées de la nature, allant du pastel au foncé. Véritable instigateur de tendances, le nuancier « MISE EN COULEUR » dévoile 25 nouvelles ambiances pleines de fraîcheur et de modernité. C’est une source inépuisable d’inspiration pour les professionnels de la décoration. A découvrir sur le site www.unikalo.com/inspirations Naé, la peinture aux qualités professionnelles et environnementales. Une solution plus respectueuse de l’environnement mais sans compromis sur la qualité. Destinée aux travaux neufs ou en rénovation, la gamme de peintures biosourcée Naé assure de hautes performances techniques. Grâce à ses excellentes propriétés, elle offre une opacité optimale pour un résultat parfait en 2 couches et garantit une haute durabilité des teintes dans le temps. De plus, elle présente une résistance à l’abrasion humide de classe 1 en blanc et de classe 2 en teintes, ce qui en fait une peinture deux fois plus résistante aux nettoyages périodiques qu’une solution classique. La gamme est conditionnée en fûts de 0.75 L, 3L ou 12 L avec un rendement de 8 à 10 m²/L/couche pour l’impress et la finition mate et de 9 à 11 m²/L/couche pour les finitions veloutées et satinées. Naé s’applique avec une grande aisance soit au rouleau soit à l’aide d’un pistolet Airless pour recouvrir rapidement et de façon homogène de plus grandes superficies. Son séchage rapide est un gain de temps fort appréciable pour les peintres et décorateurs d’intérieurs qui doivent répondre sur les chantiers à des contraintes temporelles toujours plus exigeantes. Plâtre, ciment, bois, Naé accroche parfaitement et confère un rendu impeccable et sans trace de reprises. Autres caractéristiques : Naé impress • Brillant spéculaire : 2,2 à 2,6 % sous angle de 60°, 9 à 12% sous angle de 85° • Densité (± 0,03) : 1,45 Naé mat • Brillant spéculaire : 2,2 à 2,6 % sous angle de 60°, 1,2 à 1,6% sous angle de 85° • Densité (± 0,03) : 1,39 Naé velours • Brillant spéculaire : 2,5 à 4,5 % sous angle de 60°, 18 à 23% sous angle de 85° • Densité (± 0,03) : 1,41 Unikalo engagé dans la démarche HQE. En plus de garantir une production 100% française (toutes les peintures de la marque sont formulées et fabriquées sur le site de Mérignac (33), site certifié ISO 14001, Unikalo s’engage quotidiennement pour produire plus sain. Ainsi, Unikalo réalise l’analyse de cycle de vie de ses produits afin de déterminer les impacts environnementaux qu’ils génèrent. Ces analyses sont détaillées dans une FDES, disponible sur www.inies.fr. Le maître d’ouvrage dispose alors de tous les outils nécessaires au choix du produit qui conviendra le mieux aux objectifs de son chantier.
Il y a 4 ans et 180 jours

Matériaux de construction : sombres perspectives pour 2021

La production de matériaux de construction devrait rester aussi atone en 2021 qu'en 2020, où l'activité granulats devrait se contracter de 8% et celle du béton prêt à l'emploi (BPE) de 10%.
Il y a 4 ans et 180 jours

Vinci gagne un contrat pour la construction d'un barrage au Sénégal

"Vinci signe le contrat de construction du barrage hydraulique de Sambangalou", a déclaré le groupe français dans un communiqué.Le contrat représente un montant total de 388 millions d'euros mais Vinci le partagera avec un groupe autrichien, Andritz, présent à hauteur d'un quart dans l'opération."La construction de ce barrage de 91 mètres de haut et d'une capacité de 128 mégawatts permettra la production d'une énergie renouvelable, le développement de l'irrigation des terres agricoles ainsi que l'approvisionnement en eau potable des localités environnantes", détaille Vinci."Les travaux débuteront au cours du premier semestre 2021 et dureront 48 mois", précise le groupe. "Le chantier emploiera, au pic de l'activité, 1.000 personnes recrutées et formées localement."
Il y a 4 ans et 180 jours

Le bloc isolant rectifié de Perin poursuit sa progression en Bretagne

Le groupe Perin a investi dans un nouveau site de production dans les Côtes d’Armor pour fabriquer un bloc innovant rempli de mousse isolante. Le groupe fédère un club de 14 industriels en France.
Il y a 4 ans et 180 jours

La baie levante coulissante passive la plus performante du marché

Pionnier de la menuiserie passive, le fabricant Bieber propose une ligne complète de menuiseries passives baptisée PASSIVA : fenêtres, portes-fenêtres et baies coulissantes. Cette ligne de produits se décline en deux gammes : la gamme bois Optiwin et la gamme mixte (bois aluminium) Futura®. La nouvelle baie coulissante Futura est issue des recherches collaboratives menées avec le groupement d’experts européens Optiwin. Ce collectif, composé notamment d’acteurs suisses, autrichiens et tchèques leaders dans le domaine de l’habitation passive, a démontré la plus grande performance du verre par rapport au cadre. Pour laisser plus de place au verre et réduire la dimension du cadre, il a donc fallu supprimer la pareclose et utiliser une toute nouvelle technique, celle du vitrage collé. Membre de ce groupement, Bieber a accédé à des connaissances techniques, technologiques et de production qui lui ont permis de développer la nouvelle baie coulissante passive. Certifiée PassivHaus Intitut, la nouvelle baie est destinée au marché du neuf, résidentiel et tertiaire. Elle affiche des performances exceptionnelles : – un Uw au plus haut niveau de la classification énergétique de niveau passive (jusqu’à 0,66 W.m2. k) – de hautes performances thermiques, acoustiques et phoniques – une étanchéité à l’air exceptionnelle – une garantie de stabilité et d’étanchéité aux intempéries – une grande résistance mécanique – des performances AEV remarquables Elle est réalisée sur mesure dans de grandes dimensions pour des hauteurs allant jusqu’à 2,50 m. Elle réunit toutes les qualités des menuiseries mixtes, alliant la chaleur et la noblesse du bois à l’intérieur, et le design et la facilité d’entretien de l’aluminium à l’extérieur. Elle est disponible dans 28 teintes bois et 4 finitions brossées ainsi que 28 teintes aluminium ou tout autre RAL sur demande.