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Il y a 2 ans et 238 jours

Pression de toutes parts sur les prix de l'immobilier neuf en France

En effet, malgré cette hausse générale des prix observée par le portail Trouver-un-logement-neuf.com, spécialiste de l’immobilier neuf, l’appétence pour les appartements neufs, pour investir notamment, ne se dément pas, avec un regain d’intérêt pour les grandes villes.L’offre continue de se réduire150 villes comptaient au moins cinq programmes neufs en commercialisation début 2021, elles étaient ensuite 141 en septembre 2021, elles ne sont plus que 127 précisément un an plus tard. Confirmation donc que l’offre de logements neufs continue de se tarir partout dans l’hexagone, d’après les données du site dédié à l’immobilier neuf, Trouver-un-logement-neuf.com.Ce recul continu de l’offre depuis 2018 est un des éléments qui joue sur la hausse des prix de l’immobilier neuf. Ce sont désormais 4 villes sur 5, contre 3 sur 4 il y a un an qui affichent des hausses de prix sur le trois pièces, typologie de référence de ce baromètre. Moins d’une trentaine de villes enregistrent un recul des prix en ce mois de septembre 2022. Des évolutions à la baisse d’ailleurs moins importantes que pour les hausses.Une hausse équivalente à l’inflation ?Le prix moyen d’un trois-pièces a ainsi augmenté de + 3,56% en six mois, pour une inflation sur un an de + 6,5% à fin août, selon l’Insee. En cette rentrée 2022, il faut donc compter en moyenne 315.560 € pour acheter un trois-pièces dans le neuf en France. Cela représente environ 10.000 € de plus qu’il y a six mois pour un T3, surface de référence dans la promotion immobilière.Pour Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com : « Le marché du logement neuf subit des pressions de toutes parts, ce qui se traduit indubitablement sur les prix. L’offre qui peine toujours à se rétablir et la crise de l’énergie, les pénuries de matériaux, le manque de main d’œuvre… ne peuvent que peser sur les coûts de construction et donc sur le prix final des appartements neufs. »Dans le détail, cela se traduit par des hausses de prix jusqu’à + 41 % à Anglet.Forte pression sur la BABAprès Bayonne à la rentrée 2021, c’est une autre ville de la célèbre conurbation des Pyrénées-Atlantiques, Bayonne/Anglet/Biarritz = BAB, de devenir la ville où les prix du neuf ont le plus augmenté au cours des six derniers mois. En effet, Anglet affiche la plus forte progression de ce baromètre : + 41% en six mois à 503.000 € le trois-pièces en moyenne. Un prix de mise en vente moyen d’un T3 qui fait entrer la localité dans le Top 3 des villes les plus chères de France. La cité basque compte pourtant une quinzaine de programmes neufs en commercialisation sur le portail mais seuls deux programmes immobiliers proposent des prix moyens sous les 400.000 € le T3.Paris, ville la plus recherchéeAprès de fortes hausses l’an dernier à la même période, certaines grandes villes font tout de même leur retour parmi les plus fortes baisses : Lille, mais aussi Nice, Lyon, Reims, La Rochelle... Même Paris affiche un prix moyen du trois-pièces en légère diminution ces derniers mois. Pour rappel, en septembre 2021, le prix moyen dans la capitale était à presque 856.000 € le trois-pièces. Cela représente une baisse d’environ - 2,7% en un an, soit 23.000 € de moins en douze mois.Est-ce cette baisse des prix qui explique le retour de la capitale en tête des villes les plus recherchées par les internautes sur le portail Trouver-un-logement-neuf.com ces derniers mois ? En tout cas, avec une hausse du T3 de presque + 12%, en six mois, Toulouse, berceau de l’investissement locatif, délaisse sa pole position. Elle est même devancée par Lille qui profite, elle, d’une forte baisse des prix : - 8% à 300.000 € le T3. Ces grandes villes bénéficient peut-être du regain des requêtes dédiées à l’investissement, qui a de nouveau grimpé de 2,5 points en un an sur le portail dédié au logement neuf.Inédit : une commune du 93 parmi les villes les plus chères de FranceParmi les villes les plus chères de l’hexagone, derrière Paris, on a l’habitude de retrouver uniquement des villes des Hauts-de-Seine. Pourtant, cette rentrée 2022 change la donne. Si Anglet se place donc en troisième position, il faut aussi noter l’arrivée, pour la première fois, d’une commune de Seine-Saint-Denis dans ce classement. En effet, avec les localités altoséquanaises de Boulogne-Billancourt et Rueil Malmaison, c’est Saint-Ouen-sur-Seine dans le 93 qui truste ce Top 5 avec un prix moyen à 478.200 € le trois-pièces, malgré une baisse de presque - 4% en six mois.Parmi le Top 5 des villes les plus accessibles pour acheter dans le neuf, il faut noter l’arrivée de La Roche-sur-Yon en Vendée sur le podium en raison de la plus forte baisse des prix enregistrée lors des six derniers mois : - 14% à 201.000 € le T3. Pau et Perpignan sont les deux seules communes à parvenir à proposer un trois-pièces à moins de 200.000€ en moyenne. A noter l’écart de prix entre Anglet et Pau, deux villes du même département des Pyrénées-Atlantiques à une centaine de kilomètres l’une de l’autre. On peut ainsi acheter 2,5 appartements neufs à Pau pour le prix d’un seul à Anglet.ConclusionLes implications du ZAN, Zéro Artificialisation Nette et le manque de foncier qui devrait en découler, les conséquences de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation environnementale, RE 2020, qui va se traduire dans les prix des futurs programmes neufs prochainement en commercialisation sont des éléments qui vont encore peser sur les coûts pour devenir propriétaire dans le neuf. Le tout dans un contexte de remontée des taux d’intérêt. Alors quid de l’évolution des ventes ?Comme la loi Pinel va connaître un recadrage à compter du 1er janvier 2023, on pourrait imaginer une reprise des ventes aux investisseurs en cette fin d’année : mais pour l’heure, les ventes du deuxième trimestre sont toujours en recul de plus de 20% en comparaison de la période pré-Covid, d’après les chiffres du ministère.Consulter ici le prix de l’immobilier neuf ville par ville.Méthodologie : une méthode de calcul en temps réel Le prix moyen actuel de l’immobilier neuf en France a été calculé le lundi 12 septembre 2022 pour un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 2 ans et 240 jours

Un nouvel outil pour mieux prendre en compte le potentiel photovotaïque des toitures

Spacemaker, plateforme de préfiguration et d'analyse d'Autodesk, propose désormais une nouvelle analyse qui permet de calculer le potentiel de production d'électricité par des panneaux solaires installés sur les toits.
Il y a 2 ans et 243 jours

La production d’électricité photovoltaïque bat un record dans l'UE, permettant de réduire l'importation de gaz

Entre mai et août, la production solaire s'est élevée à 99,4 térawattheures (TWh), un quart de plus qu'en 2021 : à la même période l'an dernier, la part du solaire dans la production électrique européenne atteignait 9% (77,7 TWh), selon l'organisme spécialisé dans l'énergie.Selon ce rapport, 18 des 27 pays de l'UE ont enregistré cet été des records de production solaire, notamment les Pays-Bas (23% de son bouquet électrique), l'Allemagne (19%), l'Espagne (17%).La France se situe en revanche sous la moyenne avec seulement 7,7% de la production électrique venue cet été du solaire.La plus forte poussée du solaire depuis 2018 a eu lieu en Pologne où la production photovoltaïque a été multipliée par 26, suivie par la Finlande et la Hongrie (cinq fois plus de solaire), note Ember, qui tire ces données d'Entsoe, le réseau européen des gestionnaires de transport d'électricité.Sans cette production solaire, l'UE aurait dû acheter 20 milliards de m3 de gaz supplémentaires, ont calculé les analystes, pour une facture de 29 milliards d'euros, au prix du gaz quotidiennement relevé de mai à août.La progression de la production de l'été 2021 à l'été 2022 (22 TWh) a, à elle seule, permis d'économiser sur ces quatre mois 4 milliards de m3 de gaz, pour plus de 6 milliards d'euros.Pour autant, si le solaire accélère, son déploiement est encore largement insuffisant. Selon les projections d'Ember, le continent sera pour ces années à venir à moins de la moitié de ce qu'il faudrait pour tenir les objectifs énergétiques et climatiques de l'UE à l'horizon 2030.
Il y a 2 ans et 244 jours

Indemnisation du chômage : ce qui pourrait changer

Comment se passe actuellement l'indemnisation ? Les salariés sont assurés contre le risque chômage. Mais tous les demandeurs d'emploi ne sont pas indemnisés, loin de là (pour certains parce qu'ils n'ont pas assez travaillé). Selon des données de l'Unédic, on dénombrait 6,5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en décembre 2021, mais seulement 2,6 millions (40%) d'entre elles étaient indemnisées. L'organisme qui gère le régime d'assurance chômage prévoit qu'elles seront 2,4 millions fin 2022. Le montant net moyen d'indemnisation est de 960 euros pour l'ensemble des indemnisés (1.070 euros pour les allocataires qui ne travaillent pas et 720 euros pour ceux qui travaillent et complètent ainsi leur revenu). Les allocataires consomment en moyenne 68% de leurs droits. Avec la dernière réforme, depuis le 1er octobre 2021, le calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, a été modifié. Il prend en compte à la fois les jours travaillés et les jours non travaillés durant les 24 mois précédant le chômage (avec un plancher garantissant une allocation minimale). Cela pénalise les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents". L'indemnisation était auparavant calculée en divisant les revenus par les seuls jours travaillés pendant la période de référence. Pour ouvrir des droits, il faut aussi, depuis le 1er décembre, avoir travaillé six mois (soit 130 jours travaillés ou 910 heures) au cours des 24 derniers mois (36 mois pour les plus de 53 ans). Auparavant, il fallait avoir travaillé 4 mois. Pour les chômeurs de moins de 57 ans ayant perçu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut, une dégressivité de -30% des allocations s'applique à partir du 7e mois. Qu'est-ce qui pourrait changer ? L'exécutif souhaite moduler les conditions de l'assurance chômage selon la situation du marché du travail, à l'image de ce qui se fait par exemple au Canada --mais sans calquer ce modèle à l'échelon régional. "Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit", a résumé le ministre du Travail Olivier Dussopt. Trois paramètres peuvent ainsi potentiellement bouger: montant de l'indemnisation, critères d'éligibilité, durée d'indemnisation. Olivier Dussopt écarte la réduction du montant de l'allocation mensuelle, car "il y aurait une forme de contradiction" alors que "nous sommes dans une période de défense du pouvoir d'achat". "Nous pouvons agir sur la durée maximale d'indemnisation, qui est aujourd'hui de 24 mois, nous pouvons agir sur les conditions pour être éligible. Aujourd'hui, il faut avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers (..). Est-ce que ce sera 7 ou 8 mois ou est-ce que ce sera 6 mois sur 18 au lieu de 24 ?", s'est-il interrogé mercredi sur franceinfo. Pour Marc Ferracci, député Renaissance et un des inspirateurs de la précédente réforme, "l'éligibilité produit les résultats les plus rapides sur l'emploi". "Si on ne joue que sur la durée, les effets se feront attendre, or on a besoin d'avoir des résultats rapides", explique-t-il à l'AFP. Le Medef est favorable à une évolution des règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture, mais les syndicats, eux, sont tous contre le principe même de modulation.Sur les critères pour moduler, "il faut faire simple, transparent, éviter de croiser plusieurs indicateurs", plaide Marc Ferracci, pour qui l'indicateur de choix pourrait être le taux de chômage BIT publié par l'Insee.Concernant d'autres critères de conjoncture comme la croissance, il faut garder "une prudence à l'esprit", a déclaré Olivier Dussopt sur BFM Business, car "la croissance peut être présente sans nécessairement se manifester par des créations d'emplois" et inversement.Quant à une modulation par région, "c'est une complexité supplémentaire", a-t-il jugé, tout en ne fermant pas la porte au débat sur la question.
Il y a 2 ans et 245 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 245 jours

Les bailleurs sociaux vont rater leurs objectifs de construction

Pour 2021 et 2022, l'Etat et les bailleurs sociaux s'étaient fixé un objectif de 250.000 nouveaux logements sociaux. Mais sur ces deux années, moins de 180.000 devraient sortir de terre, projette la Banque des territoires.L'institution, premier financeur du logement social à travers l'épargne des Français, notamment via le Livret A, étudie chaque année les comptes des bailleurs sociaux pour évaluer leur santé économique et faire des prévisions à plus long terme.Dans une étude prospective à très long terme, faisant des projections jusqu'en 2060, la Banque des territoires estime que les bailleurs sociaux devraient pouvoir concilier leurs objectifs de rénovation énergétique et de construction de nouveaux logements sociaux, mais au prix d'un fort alourdissement de leur dette.Cette étude a été "réalisée dans un contexte d'incertitudes extrêmement élevées", soulignent ses auteurs. Elle ne tient pas compte des bouleversements intervenus après mars 2022 sur le marché de l'énergie, l'inflation ou les taux d'intérêt.Mais cela ne devrait pas changer le fond de leurs calculs, explique à l'AFP Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Banque des territoires. "C'est parce que c'est sur une période aussi longue qu'on est sereins sur les projections réalisées", dit-il.Concrètement, les bailleurs sociaux devraient pouvoir atteindre un pic de 125.000 rénovations par an en 2026 et 2027, avant de se stabiliser à un rythme avoisinant les 100.000 par an. A partir de 2028, ils devraient tenir le rythme de 100.000 nouveaux logements sociaux par an.Les logements les plus énergivores, y compris les HLM, vont être progressivement interdits à la location à partir de janvier 2023, pour inciter leurs propriétaires à les rénover.En revanche, "certains bailleurs vont avoir plus de passoires énergétiques à traiter et vont avoir des problématiques d'investissement accrues dans les prochaines années", craint Kosta Kastrinidis."On peut penser que ces bailleurs-là pourraient avoir un arbitrage entre réhabiliter leur parc et construire des logements nouveaux. Donc (on a) une situation globale pour le secteur qui n'est pas critique mais qui va venir réduire sa capacité à investir sur un nouveau cycle, sur le social et sur le vert", dit-il.D'éventuelles nouvelles politiques publiques de soutien au logement social changeraient cependant la donne, souligne la Banque des territoires.
Il y a 2 ans et 247 jours

DPE et diagnostics immobiliers : la DGCCRF pointe des anomalies encore trop fréquentes

La DGCCRF rappelle tout de même que la globalité des entreprises contrôlées respectaient bien leurs obligations concernant les formations et les certifications. Cependant, les irrégularités constatées surviennent dans le domaine de l'information précontractuelle du consommateur et de la signature en ligne ou à domicile des contrats de vente.312 professionnels ont été audités par le gendarme de la concurrence pour cette enquête et 72% des établissements contrôlés ont montré des anomalies notamment concernant leur connaissance des conditions d'informations précontractuelles des clients et des signatures de contrats de vente. 161 avertissements ont été distribués suite à cette découverte ainsi que 55 injonctions et 15 procès-verbaux pénaux.La DGCCRF pointe d'abord un manque d'informations à propos des grilles tarifaires des prestations, les qualifiant de « peu claires voire incomplètes compte tenu des multiples éléments intervenant dans le calcul du prix (nature du diagnostic, surface du bien, nombre de pièces, type de transaction, etc.). »La nécessité d'établir un contrat écrit avant la visite, incluant le droit de rétractation sous 7 jours qui doit être inclus dans ce contrat, semble être méconnue de nombreux professionnels. Plusieurs problèmes dans le formalisme des factures ont aussi été mis en avant lors de l'enquête et quelques pratiques commerciales trompeuses ont même été révélées.À l'heure de la RE2020 et au vu de l'importance croissante des professionnels du diagnostics immobilier qui vont avoir un rôle majeur avec la mise en place d'un calendrier d'interdiction à la location des bâtiments énergivores, la DGCCRF considère comme crucial de maintenir la surveillance du marché des diagnostics immobiliers.La prochaine étape pour l'organisme en charge de la surveillance de la concurrence en France est de se pencher sur les franchiseurs qui « diffusent aux franchisés des documents parfois incomplets ou non conformes", et sur les « plateformes internet qui apparaissent désormais comme des acteurs majeurs dans ce secteur d'activité ». Le but affiché des pouvoirs publics est de maintenir la pression sur la filière pour la pousser vers plus de professionnalisme.
Il y a 2 ans et 251 jours

Évaluation immobilière et expertise immobilière : quelles différences ?

L'évaluation immobilièreL’estimation immobilière est une opération cruciale qui permet de connaître la valeur vénale précise d'un bien immobilier. Elle est importante puisqu'un vendeur n’a pas intérêt à proposer un prix trop élevé, ni à sous-évaluer son bien si il veut le vendre rapidement. Pour cette évaluation, deux possibilités existent :Réaliser son estimation immobilière en ligne avec un professionnel via une plateforme spécialisée.Depuis la loi Hoguet, cette méthode est gratuite quand elle est réalisée via une plateforme en ligne et souvent quand elle est faite par une agence immobilière. Elle évite de sous-évaluer ou de surévaluer la valeur de son bien immobilier en l'évaluant soi-même.Évaluer son bien soi-même.Avec cette méthode, pas de frais ou d'honoraires mais un risque de mauvaise évaluation. En effet, un propriétaire peut être biaisé dans son estimation par l'avis qu'il se fait de son bien.Trois méthodes existent pour calculer la valeur de son bien immobilier soi-même :La méthode par comparaison : La plus simple des trois, elle est aussi la plus prompte aux erreurs. En effet, il faut mettre en place des critères de comparaison précis pour déterminer la valeur du bien. On peut se baser sur la valeur d'un bien similaire ou avec des caractéristiques proches. Les critères peuvent inclure la localisation, la superficie, le nombre de pièces, etc... La méthode par capitalisation de revenu : Pour cette méthode il faut calculer la valeur du bien concerné par rapport aux revenus qu'il peut dégager. Il faut pour cela diviser le montant des revenus dégagés par le taux de rendement du marché.La méthode par le coût de remplacement : cette méthode est adaptée pour l'estimation des immeubles. La valeur du bien est défini en calculant les coûts impliqués par son remplacement à l'identique.L'expertise immobilièreSelon la FNAIM, le premier syndicat d'agences immobilières de France, « l'expertise consiste à apprécier la valeur vénale ou locative d’un bien ».La valeur vénale étant le prix pouvant être obtenu par le jeu de l'offre et de la demande dans un marché réel et la valeur locative, le loyer auquel un bien pourrait être loué dans des conditions réelles.L'expertise est par exemple nécessaire pour évaluer la valeur vénale d'un bien dans le cas des droits de succession ou de l'impôt sur la fortune immobilière.Cette expertise peut être demandée par un propriétaire, un assureur, un juge ou même les services fiscaux. L'expertise est évidemment payante et est réalisée par un expert immobilier. Ses honoraires sont libres mais se calculent souvent sur la base de la vacation horaire et des frais engagés pour mener à bien la mission, comme les frais de déplacements. À noter que la profession d'expert immobilier n'est pas une activité réglementée mais qu'il existe la certification européenne REV qui reconnaît la compétence et le sérieux des experts.Les méthodes d'évaluation de la valeur sont bien plus complexes que l'évaluation immobilière et prennent en compte de multiples paramètres, tant sur le plan juridique que sur le plans financiers, techniques, urbanistiques, etc... Comme l'estimation immobilière, la superficie, la localisation et l'état du bien sont pris en compte mais l'architecture, les matériaux utilisés pendant la construction, l'état des risques naturels, l'analyse des diagnostics, l'état du marché et d'autres critères sont également à rajoutés à la liste pour une expertise. De plus, la valeur fixée par une expertise varie dans le temps, à la hausse comme à la baisse.
Il y a 2 ans et 254 jours

Les nombreux changements réglementaires de l'été synthétisés

À venir : un projet de décret à l’étude. Il prévoira une réhausse de l’objectif de la 5e période de plus de 25 %, correspondant à près d’1,5 milliard d’euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour les ménages en situation de précarité*.Remplacement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiairesUn arrêté, paru le 3 août 2022**, est venu remplacer le Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires. Ce nouvel arrêté transfère désormais le raccordement des bâtiments résidentiels collectifs aux réseaux de chaleur du Coup de pouce Chauffage vers le nouveau Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires. Le Coup de pouce Chauffage n’inclut maintenant plus que le raccordement des maisons individuelles aux réseaux de chaleur.Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur pour toutes les opérations engagées, le 1er septembre 2022.Hellio est signataire de la charte d’engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.Exemple : Dans le cadre du raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n’a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l’opération,Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.* Source** SourceDans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m2 s’élève à 49.500 €.De nouvelles modifications concernant l’arrêté contrôlesL’arrêté du 20 juillet 2022***, paru le 4 août dernier, vient modifier l’arrêté du 28 septembre 2021 relatif aux contrôles dans le cadre du dispositif des CEE****. Deux fiches d’opérations standardisées sont ainsi modifiées :La BAR-TH-104 - pompe à chaleur de type air/ eau ou eau/ eau : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur.La BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur, le taux de couverture, par la pompe à chaleur hors dispositif d’appoint, des besoins de chaleur pour le chauffage du logement et la vérification du mode de régulation.Une autre modification est apportée à la BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle: le taux de couverture de la PAC pour couvrir les besoins de chauffage du logement (hors dispositif d’appoint) doit être d'au moins 70 %. Ce taux de couverture est calculé pour le mode de régulation choisi par le professionnel réalisant l’opération. La note de dimensionnement inclut le calcul de ce taux.Ces nouvelles modifications entreront en vigueur à compter du 1er novembre 2022 pour toutes les nouvelles opérations engagées.Création, abrogation et révision de certaines fiches d’opérations standardisées dans le cadre du 46e arrêtéDans le cadre du 46e arrêté, l’arrêté du 25 juillet 2022***** vient créer, abroger et réviser certaines fiches d’opérations standardisées.La BAR-TH-169 - pompe à chaleur collective de type air / eau ou eau / eau pour l’eau chaude sanitaire est créée et vient mettre en place un système centralisé constitué d’une ou plusieurs pompes à chaleur associées à un ou plusieurs ballons de stockage et de puissance thermique nominale inférieure ou égale à 400 kW pour la production d’eau chaude sanitaire collective. La date d’entrée en vigueur de cette nouvelle fiche est prévue pour le 5 août 2022.*** Source**** Source***** SourceLa BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois et la BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire font l’objet d’une révision :BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois : modification de la date d’abrogation de la fiche (1er octobre 2027), modification des paragraphes concernant l’artisan RGE et modification des conditions de l’appareil à installer.BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire : ajout des spécifications suivantes sur la partie “dénomination et modification dans les conditions de délivrances”.Ces révisions entreront en vigueur le 1er octobre 2022.À compter du 1er septembre 2022, trois fiches d’opérations standardisées sont abrogées :La BAR-EQ-102 - lave-linge ménager de classe A++ ou A+++La BAR-EQ-103 - appareil de réfrigération ménager de classe A++ ou A+++La IND-UT-123 - moteur prémium de classe IE3
Il y a 2 ans et 254 jours

Assurance chômage : l'entrée en vigueur du "bonus-malus" pénalise 6.500 entreprises

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, le bonus-malus consiste à moduler la contribution d'assurance chômage - 4,05% de la masse salariale – à la hausse (malus) jusqu'à un plafond de 5,05% ou à la baisse (bonus) jusqu'à un plancher de 3%, en fonction "du taux de séparation" des entreprises.Ce taux de séparation correspond au nombre de fins de contrats – hors démissions - ou de missions d'intérim assorties d'une inscription à Pôle emploi, rapporté à l'effectif de l'entreprise. Un taux de 180% dans une entreprise de 100 salariés signifie qu'il y a eu 180 fins de contrat de travail sur un an.Présentée par l'ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud comme la contrepartie des règles durcissant l'indemnisation des chômeurs, cette mesure, vivement combattue par le patronat, vise à inciter les entreprises à allonger la durée des contrats de travail proposés.Le montant du bonus ou du malus a été calculé en comparant le taux de séparation des entreprises - entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022 – et le taux médian dans leur secteur d'activité.Mais son champ d'application est limité. Il ne vise que les entreprises de plus de 11 salariés de sept grands secteurs très consommateurs de contrats courts ("hébergement et restauration", "fabrication de denrées alimentaires", "transports et entreposage", "autres activités spécialisées, scientifiques et techniques" comme la publicité ou les sondages, "travail du bois, industrie papier", "fabrication de produits en caoutchouc et en plastique", "assainissement, gestion de déchets").Ces sept secteurs ont été retenus car ils avaient un taux de séparation moyen sur 2017-2019 supérieur à 150%, soit plus de trois contrats courts pour deux CDI, selon le ministère du Travail.Cependant, pour la première année d'application, les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire (notamment dans l'hôtellerie-restauration et le transport) ont été exemptées du bonus-malus.Au final, selon le ministère du Travail, confirmant à l'AFP des chiffres dévoilés vendredi par les Echos, environ 18.000 entreprises employant 1,3 million de salariés verront leur cotisation modifiée en septembre. Environ 63% sont gagnantes et 37% perdantes. L'agroalimentaire est le meilleur élève (74% de bonus) mais il est trop tôt pour savoir si c'est une conséquence de la mesure ou si ce sont des difficultés de recrutement qui poussent les entreprises à proposer des contrats plus longs.
Il y a 2 ans et 260 jours

Les bénéfices de Geberit affectés par l'inflation et la hausse du franc suisse

Son bénéfice s'établit à 402 millions de francs suisses (soit environ 415 millions d'euros) contre 460 millions au premier semestre l'an dernier.Sur le premier semestre les ventes du groupe, qui fabrique des douches, toilettes et équipements de salles de bains, ont été plutôt bonnes, à 1,9 milliard de francs suisses, soit une progression de 5,5%.Mais l'inflation a fait grimper ses coûts: "les ajustements des prix de ventes ne peuvent se faire qu'avec un délai, ce qui signifie qu'il n'a pas été possible de compenser entièrement la hausse du prix des matières premières et de l'énergie sur la période", indique Geberit dans son communiqué.Pour le troisième trimestre, Geberit s'attend à une poursuite de la hausse de ses coûts avec l'inflation, ce qui devrait mener à de nouvelles hausses des prix.Par ailleurs, le groupe qui vend une grande partie de ses produits en Europe, en particulier en Allemagne, a été affecté par la hausse du franc suisse par rapport à l'euro, un impact négatif estimé à 106 millions de francs suisses.Geberit qui avait profité de l'engouement des consommateurs pour l'aménagement de la maison et la rénovation pendant la pandémie, voit cette tendance fléchir, notamment en France.La marge opérationnelle de Geberit a été grignotée, passant de près de 30% au premier semestre 2021 à 25% au premier semestre 2022.Pour le reste de l'année Geberit s'attend à une "croissance à un chiffre" des ventes et à une marge d'Ebitda (rentabilité opérationnelle sans prendre en compte les charges calculées) à 28%.Geberit avait suspendu en mars ses activités en Ukraine et en Russie après le déclenchement de la guerre: il employait quelque 590 personnes en Ukraine et 70 personnes en Russie.
Il y a 2 ans et 276 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres bas carbone

Cette approche de développement durable, le Groupe la mène un pas plus loin en annonçant une nouvelle gamme de verres qui se distingue par une empreinte carbone significativement moindre, et qui sera lancée fin 2022. Les détails de la nouvelle offre seront communiqués lors d’une conférence de presse au salon glasstec 2022 qui aura lieu à Düsseldorf en septembre.La feuille de route vers la neutralité carbone d’AGC prévoit une réorientation vers de nouvelles technologies fondamentales, le recours à des matières premières durables, des énergies alternatives et un recyclage accru du verre afin de réduire, voire d’éliminer, les émissions à la fois indirectes et celles liées directement à la fabrication. Suite à un cycle de tests approfondis et des essais en production réussis, AGC pourra ainsi proposer une nouvelle gamme de verres bas carbone, les premières commandes devant être satisfaites fin 2022.La feuille de route d’AGC vers la neutralité carboneAGC a déjà fait connaître son engagement pour la neutralité carbone à l’horizon 2050, accompagné d’un objectif intérimaire de réduction de ses émissions directes et indirectes de CO2 de 30% d’ici 2030*. La feuille de route menant à la réalisation de ces buts, comprenant la réduction des émissions indirectes de CO2 , prévoit toute une série d’actions au cours des prochaines années sur la base d’une approche intégrée – allant de la recherche-développement au sourçage et à la production, en passant par toute la chaîne d’approvisionnement et du transport, pour fermer le cercle de la démarche Cradle to Cradle.« Parvenir à la neutralité carbone demande une transformation holistique de notre production de verre », indique Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC. « C’est une démarche qui va du sourçage et de l’utilisation de matières premières durables et de l’augmentation de la teneur en groisil aux méthodes de fusion du verre, par le recours à de nouvelles technologies, d’énergies alternatives et d’un accroissement de la part d’électricité renouvelable dans le processus de production – sans oublier la conception et les usages utiles de nos produits en vue d’optimiser leurs avantages climatiques pendant leur cycle de vie. »Une première gamme de verres bas carboneLa mise en œuvre d’un ensemble combiné de mesures sur plusieurs fours récemment rénovés a permis de réduire l’empreinte carbone d’une bonne part de la production du Groupe. « Je suis très heureux d’annoncer que, grâce à nos progrès constants sur la voie de la décarbonisation, AGC pourra lancer sa première gamme de verres bas carbone d’ici fin 2022.Pour Davide Cappellino : « C’est un jalon de première importance sur notre feuille de route vers la neutralité carbone. »* Emissions scope 1, 2 et 3 par comparaison avec 2019. Plus d’info ici.Contexte : AGC s’engage pour la construction durableDepuis maintenant de longues années, AGC Glass Europe consacre 50% de son budget de R&D à l’étude de produits et de solutions durables, susceptibles de donner à l’entreprise une empreinte climatique positive à l’avenir. Pour cela, AGC évalue le caractère durable de sa gamme très étendue de produits en recourant à une approche holistique, reposant sur trois piliers éprouvés :Déclarations environnementales de produit (FDES) et Analyses de cycle de vie : le parcours d’AGC Glass Europe en matière de qualité environnementale certifiée a débuté en 2009 avec la première FDES pour son verre float. Aujourd’hui, la plupart des produits AGC disposent d’une FDES.Empreinte carbone des activités de l’entreprise : le premier calcul d’empreinte carbone d’AGC a eu lieu en 2009 et a été répété tous les trois ans jusqu’en 2020. Aujourd’hui, l’empreinte est calculée tous les ans, pour une plus grande transparence des progrès sur la feuille de route de décarbonisation qu'AGC s'est tracée. Actuellement, pour chaque tonne de CO₂ émise par les activités d’AGC Glass Europe, plus de neuf tonnes de CO₂ sont économisées grâce à l’utilisation de produits à haute efficacité énergétique.
Il y a 2 ans et 276 jours

Loi Pouvoir d’achat : quelles conséquences pour l’immobilier ?

Au programme : plafonnement de l’indexation des loyers des baux d’habitation à 3,5% et renforcement de l’encadrement des loyers pour les logements jugés de faible qualité.L’indexation des loyers d’habitation plafonnée à 3,5%Depuis une loi du 8 février 2008 « pour le pouvoir d'achat » (déjà !), l’indice de révision des loyers (IRL) est calculé sur l’évolution des prix à la consommation. Mais ces derniers mois, l’inflation explose pour atteindre des niveaux plus connus en France depuis longtemps : entre 8 et 10% sont attendus fin 2022.Conséquence pour les locataires : le dernier indice de révision de loyer, sorti le 13 juillet 2022, permet une hausse des loyers de 3,6%, et ce pourcentage ne peut qu’augmenter dans les prochains mois.Pour protéger le pouvoir d’achat des locataires de hausses insoutenables, le Gouvernement a donc décidé de prévoir un plafonnement de l’indexation. Le plafonnement de l’indexation est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;3,50% en Corse mais ce taux pourra y être baissé jusqu’à 2% près consultation pour avis de l’assemblée de Corse ;2,50% en Outre-mer.A noter : selon une étude menée du 7 au 15 juillet 2022 auprès des propriétaires-bailleurs de PAP, 66% des propriétaires n’appliquent pas la révision de loyer en cours de bail, soit parce que le dispositif leur paraît complexe, soit parce qu’ils souhaitent conserver de bonnes relations avec leurs locataires.Renforcement de l’encadrement des loyersDans vingt-quatre villes de métropole s’applique aujourd’hui un encadrement des loyers consistant en un plafonnement des loyers d’habitation (Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Bordeaux, Montpellier, Plaine Commune et Est Ensemble). Cette mesure s’y justifie notamment par un niveau élevé des loyers.Or, la loi elle-même permet un dépassement du plafond, appelé « complément de loyer », lorsque le logement dispose de caractéristiques de confort ou de localisations relativement exceptionnelles. La loi ne définit cependant pas la nature de ces caractéristiques… pas plus que leur valorisation.Résultat, le complément de loyer est fréquent. D’après une étude menée sur les annonces de location publiées sur PAP à Paris en 2021, 42,1% des annonces appliquent un complément de loyer. Le phénomène est encore plus marqué sur les surfaces de moins de 20 m², qui appliquent un complément de loyer à 73,2%... ce qui ne les empêche pas d’être les biens qui reçoivent le plus de contacts (entre 60 et 80 en moyenne).Face à ce constat, la loi pouvoir d’achat liste les défauts des logements qui ne peuvent faire l’objet de complément de loyer. Ainsi, un logement ne pourra plus faire l’objet d’un complément de loyer :S’il dispose de sanitaires sur le palier ;En présence de signes d’humidité sur certains murs ;S’il est de classe F ou G s’agissant de son niveau de performance énergétique ;Si des fenêtres laissent anormalement passer l’air (hors grille de ventilation) ;En présence d’un vis-à-vis de moins de dix mètres ;En cas d’infiltrations ou d’inondations provenant de l’extérieur du logement ;En cas de problèmes d’évacuation d’eau au cours des trois derniers mois ;En présence d’une installation électrique dégradée ;En cas de mauvaise exposition de la pièce principale.Les passoires énergétiques dans la ligne de mireL'interdiction du complément de loyer pour les logements classés F et G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une nouvelle mesure qui s'inscrit dans la lutte contre ce qu'on appelle les « passoires énergétiques » ou les « passoires thermiques ».Rappelons que depuis la loi Climat et Résilience de 2021, les logements de la classe F ou G: ne peuvent plus faire l'objet d'une augmentation de loyer entre deux locataires en zone tendue... règle étendue à toute la France à compter du 24 août 2022 ;ne pourront plus, à compter du 24 août 2022, faire l'objet d'une indexation en cours de bail ;que les logements classés G seront interdits à la location en 2025 puis les logements classés F en 2028.Et même que depuis la loi Climat de 2019, les logements dont la consommation excède 450 kWh/m²/an seront interdits à la location dès le 1er janvier 2023…Ces mesures de plus en plus strictes posent néanmoins de sérieux problèmes d’application. Après un couac important sur le Diagnostic de Performance Energétique fin 2021, un décret est actuellement en cours de préparation pour décaler la mise en place de l’Audit énergétique à la vente, initialement prévu le 1er septembre 2022.Quant aux aides (en particulier MaPrimeRénov), elles sont essentiellement utilisées pour des « gestes », comme le changement du système de chauffage, plutôt que des rénovations globales. Sans oublier les difficultés pour les logements en copropriété à faire voter des travaux d’isolation à l’échelle de l’immeuble.Ainsi, peu de logements sont actuellement sortis de leur statut de « passoire thermique ». On voit mal comment ces logements pourraient sortir du parc locatif, ce qui entrainerait une pénurie d’offres supplémentaire… et risquerait de poser des problèmes de pouvoir d’achat.La démarche de PAP Ces dernières années, plusieurs lois sont venues encadrer plus strictement les locations et nous mettons tout en œuvre pour informer les propriétaires de ces nouvelles lois. Mais les lois ne sont pas toujours simples... d’autant qu’elles s’enchaînent rapidement. C’est pour cette raison, qu’au-delà de l’information, PAP a centralisé toutes les informations et proposé de véritables outils qui permettent de respecter les règles simplement. De plus, les équipes de PAP sont joignables par téléphone pour répondre à toutes les questions. Leur objectif est toujours le même : la location de particulier à particulier doit rester sûre, simple, conforme à la loi… et toujours économique !
Il y a 2 ans et 279 jours

Centre commercial GINKO 2, un projet hors norme sur Bordeaux

Dessiné et conçu par le cabinet international L35 Architecture, ce projet hors norme a fait l’objet d’un traitement particulier par l’entreprise COVERIS, spécialiste dans la fabrication et la mise en œuvre de solutions à hautes valeurs techniques et architecturales. Le savoir-faire de l’entreprise s’est particulièrement concentré sur la réalisation des façades mur rideau vitrées, notamment sur les espaces commerciaux et de restauration des lots P7, P5, P4 et P3. Comme le souligne Damien ROMANI, directeur commercial et développement chez Coveris, « l’objectif était d’avoir une façade lisse, proche de l’aspect VEC, en intégrant différentes contraintes et notamment le calcul des verres bombés qui se situent sur un des îlots tout en ayant une économie de projet qui permettait d’y répondre favorablement ».Des façades aux vitrages bombés et clamés de grande dimensionAfin d’obtenir une façade vitrée lisse de type VEC, le choix s’est orienté vers le système CW60 SC à vitrage clamé qui offre l’avantage d’une structure porteuse à la vue d’aluminium réduite de 60mm de largeur. « L’utilisation du système à vitrage à clamer permet de s’adapter parfaitement à l’esthétique recherchée d’une façade lisse. Cette solution reste une solution intermédiaire intéressante entre la façade mur rideau à serrage et la façade VEC » précise Damien ROMANI. Le caractère hors norme du projet se traduit notamment par la mise en œuvre de vitrages de 5m de haut allant jusqu’à 1,8m de large, ayant un poids unitaire de 440kg. L’exigence de performance thermique élevée a trouvé sa réponse par l’intégration de triples virages, à l’image de la zone de restauration du lot P4. Comme précisé par le responsable technique « une attention particulière a été portée sur les aspects environnementaux du projet, ce qui a donné lieu à l’obtention d’une certification BREEAM pour les commerces.Le caractère singulier du projet provient également des vitrages des murs rideaux qui ont nécessité une étude approfondie. Le principe mis en œuvre est un patchwork de 2 à 3 couches de sérigraphie en bande filante verticale sur chaque vitrage, avec des zones de positionnement qui se chevauchent et d’autres ouvertes procurant ainsi, côté extérieur, une véritable sensation de volume et de profondeur aux façades des bâtiments. Des adaptations spécifiques pour le traitement des façades mur rideauDestiné à recevoir un large éventail de marques commerciales, les façades mur rideau des différents lots ont fait l’objet d’adaptations spécifiques et notamment l’intégration dans la structure porteuse de points d’ancrage pour la mise en œuvre de la signalétique de chaque enseigne. Afin de conserver la cohérence architecturale de l’aspect lisse et continue de la façade CW60 SC, des pièces de fixation ont été conçues, garantissant ainsi la parfaite résistance des garde-corps situés sur le rooftop du bâtiment P7.L’aboutissement d’un travail conjointLa solution technique de la façade mur rideau CW60 SC utilisée sur le projet Ginko 2 est issue de la collaboration entre Reynaers Aluminium et l’entreprise Coveris. Comme le souligne Damien ROMANI « le système technique existait dans la gamme des solutions proposées par le groupe Reynaers, mais demandait des adaptations afin de répondre aux réglementations et aux exigences du marché Français ». Le traitement des façades avec le mur rideau à clamer est le résultat d’une collaboration qui s’est exprimée sur de précédentes opérations qui ont donné lieu à plusieurs ATEX. « On a fait valoir ces expériences communes en s’appuyant sur les justifications des ATEX précédentes. Cette réalisation est une forme de capitalisation sur les développements que nous avons faits ensemble sur la base du système CW60 SC » précise le responsable technique du projet Ginko 2.Informations ProjetsCalendrier du projet :2017-2018 : études techniques façades2019-2020 : fabrication et pose des façades2020-2021 : livraison Intervenants :Maître d’ouvrage : Bouygues ImmobilierAgence d’architecture : cabinet L35 Architecture (Paris)Maîtrise d’oeuvre d’exécution : EGIS Bâtiment Sud OuestAMO certification : ELAN Bureau d’études structure : BET Le Joncour et SSOEntreprise de menuiseries : société COVERISSolutions techniques utilisées :Façade mur rideau à clamer CW60 SC Pièces de fixation spécifiquesRAL 9007
Il y a 2 ans et 281 jours

Les Fédérations de Commerçants saluent l'adoption au Sénat d'un plafonnement des loyers pour les TPE-PME

Toutefois, ils regrettent vivement que cette mesure exclue une grande partie des enseignes de commerce et leurs dizaines de milliers de magasins et appellent à l’ouverture de travaux pour adapter et rééquilibrer durablement les relations entre les bailleurs et leurs locataires commerçants. Le Sénat a adopté le vendredi 29 juillet un amendement* du Sénateur Jean-Baptiste Lemoyne avec le soutien du Gouvernement tenant à plafonner l’indexation des loyers commerciaux à un maximum de 3,5% sur un an. L’adoption de cette mesure fait suite à la concertation conduite par Olivia Grégoire, Ministre déléguée au Commerce, entre les représentants des bailleurs et les représentants des commerçants comme elle s’y était engagée lors de l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Les fédérations de commerçants signataires saluent vivement la forte mobilisation des parlementaires tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, ainsi que celle de la Ministre et de son Cabinet pour conduire cette concertation dans des délais contraints. L’adoption de cette mesure d’urgence marque une prise de conscience des pouvoirs publics de la nécessité de maitriser le poids des charges immobilières pesant sur les commerçants. Cette mesure est indispensable pour préserver les entreprises de l’augmentation de leur loyer du fait de l’inflation actuelle et à venir dans les prochains mois. * https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_430.html sous amendé par le Gouvernement https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_455.html Toutefois, les fédérations de commerçants regrettent vivement que cette mesure soit limitée aux seules TPE et PME. Elles dénoncent l’absence de prise de conscience par les bailleurs de la réalité des évolutions du secteur et des difficultés rencontrées par les commerçants de toute taille, y compris les ETI et les grandes entreprises. Elles rappellent que la vitalité du commerce repose sur la diversité de ses formats tant en centre-ville qu’en périphérique. Le commerce de détail en France représente 2,1 millions d’emplois, 435.000 entreprises de toutes tailles, 300.000 points de vente partout en France et plus de 300 métiers. Le loyer représente le deuxième poste de coût et peut peser jusqu’à 20% du chiffre d’affaires d’un point de vente. Les commerçants ne peuvent plus supporter des indexations fortes de loyer et un niveau excessif de charges locatives étant donné la réalité de leur activité physique et du contexte économique. Du fait des modifications de comportement d’achat des clients, la fréquentation et l’activité en magasin diminuent très fortement : -16,6% de trafic et -2% d’activité en magasin tous secteurs confondus au premier semestre 2022 par rapport à 2019**. Cette baisse d’activité peut atteindre -10% dans les secteurs de l’équipement de la personne. Dans le même temps, les ventes en ligne progressent fortement pour tous les commerces (+42% en 2021 vs 2019***). Comme les conclusions des Assises du commerce le précisent, le commerce va subir « les effets d’un tsunami lié à sa numérisation », et doit donc investir fortement pour sa numérisation, mais aussi sa transition écologique. Dans ces conditions, les fédérations signataires demandent au Gouvernement d’ouvrir rapidement dans la continuité des Assises du Commerce, des travaux pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les preneurs dans l’objectif de pérenniser tous les commerces physiques. Pour les représentants des fédérations signataires : « L’adoption d’un plafonnement de l’évolution des loyers pour les TPE et PME durant un an est une excellente nouvelle. L’engagement des parlementaires et du Gouvernement a été essentiel pour parvenir à cette solution. C’est une mesure d’urgence indispensable pour maitriser la hausse des loyers dans le contexte inflationniste que nous connaissons. Toutefois, cette mesure n’est qu’une première étape ! Nous regrettons vivement que soient exclues de son périmètre les ETI qui sont pourtant essentielles à la vitalité du commerce. La transformation numérique et écologique impacte tous les commerces, quelles que soient leur taille et leur localisation. Ces évolutions imposent la réalisation dès la rentrée d’un travail de fonds pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les locataires dans la continuité des Assises du Commerce. C’est la seule voie possible pour sauver les commerces physiques et ses millions d’emplois dans les territoires.» *Rappel : les loyers commerciaux sont indexés sur l’indice des loyers commerciaux (ILC) calculé chaque trimestre sur la base de l’inflation à hauteur de 75% et de l’évolution du coût de la construction à hauteur de 25%. Malgré la révision de sa méthode de calcul en début d’année, l’ILC connaît de très fortes hausses depuis l’automne 2021 qui vont s’accélérer sous l’effet de l’inflation. L’indice paru au mois de juin dernier au titre du premier trimestre 2022 s’élevait déjà à +3,32%. L’indice pourrait dépasser les 6% d’ici à la fin de l’année étant donné le niveau d’inflation envisagé (7% en tendance d’ici fin 2022 et 5,5% sur l’année selon l’INSEE). **Source Procos ***Source Les chiffres clés de la Fevad – Évolution du CA des ventes en ligne de produits
Il y a 2 ans et 283 jours

Pouvoir d'achat : feu vert des sénateurs en commission au budget rectificatif

Le premier volet, le projet de loi "d'urgence" pour le pouvoir d'achat, est lui en discussion depuis jeudi matin dans ce même hémicycle.Le projet de budget rectifié ouvre 44 milliards d'euros de crédits, dont 9,7 pour financer la renationalisation à 100% d'EDF.Les sénateurs ont adopté en commission 21 amendements du rapporteur général du budget Jean-François Husson, selon un communiqué de la commission des Finances.Ils souhaitent notamment rendre pérenne la hausse à 7.500 euros du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires, votée par l'Assemblée nationale pour 2022.Actuellement, les heures supplémentaires sont défiscalisées jusqu'à un plafond de 5.000 euros par an, avec un maximum de 220 heures effectuées sur une année, hors accord de branche, d'entreprise ou convention collective spécifiques.Ils ont remplacé la prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros, réservée aux minima sociaux, par "une majoration exceptionnelle +coup de pouce+" de 150 euros aux bénéficiaires de la prime d'activité.Ils ont également prévu une enveloppe "exceptionnelle de 40 millions d'euros" pour les banques alimentaires, "soumises à d'importantes difficultés d'approvisionnement compte tenu notamment de l'inflation".Le rapporteur n'a pas remis en cause la suppression discutée de la redevance audiovisuelle. Mais les sénateurs ont borné au 31 décembre 2024 l'affectation d'une fraction du produit de TVA pour assurer le financement de l'audiovisuel public, "ce délai laissant le temps de la mise en place d'une véritable réforme du secteur".Ils ont encore décidé d'"améliorer le dispositif" pour soutenir les communes les plus fragilisées financièrement.Restera à aborder lundi la question très délicate de la possible instauration d'une taxe sur les "superprofits" des grandes entreprises. Rejetée de peu le week-end dernier par l'Assemblée nationale, cette "contribution exceptionnelle de solidarité" sera portée au Sénat par le groupe centriste.Les sénateurs centristes proposeront d'appliquer aux entreprises dont le bénéfice net aurait été en 2021 supérieur de 20% à la moyenne des trois années 2017, 2018 et 2019 une contribution à hauteur de 20% calculée sur la différence entre les deux montants.
Il y a 2 ans et 285 jours

A deux ans des JO-2024, les Jeux ne font pas que des heureux

Quels profils ?Les opposants aux JO sont avant tout implantés en région parisienne, dans les territoires qui accueilleront la compétition mondiale. Au premier rang figure la Seine-Saint-Denis, qui reçoit la majorité des investissements publics pour ériger des réalisations pérennes.Saint-Ouen, Saint-Denis, La Courneuve, Dugny, Aubervilliers... Autant de villes qui vont bénéficier des projets olympiques, reconvertis ensuite en logements ou équipements publics.En face, la mobilisation est hétéroclite: aux riverains directement concernés par ces aménagements se mêlent des associations de défense de l'environnement et des oppositions politiques locales, majoritairement ancrées à gauche.Certaines de ces organisations sont déjà implantées et actives sur différentes sujets locaux, à l'image du Mouvement national de lutte pour l'environnement 93 et Nord Est parisien. Les autres sont plus récentes et diffuses, créées dans la perspective des Jeux, comme le "Comité citoyen de vigilance des JO 2024" ou le collectif "Saccage 2024".En mai dernier, Saccage 2024 a organisé des "Rencontres internationales anti-olympiques" à Saint-Denis et La Courneuve. Parmi ses invités figuraient des activistes mobilisés contre les JO passés (Londres, Tokyo) ou qui militent contre ceux à venir (Los Angeles)."Nous ne sommes pas les seuls à lutter contre cette mégamachine olympique qui ravage les terres que nous cultivons et les quartiers où nous vivons", affirme le collectif.Son discours altermondialiste rejette jusqu'à la compétition elle-même, "un sport compétitif, nationaliste et obsédé par le profit".Le nombre d'opposants à Paris-2024 est difficilement calculable et fluctue. A ce stade, les mobilisations ont rassemblé au maximum jusqu'à quelques centaines de personnes, dont des familles, et se déroulent sans débordement.Ces manifestants revendiquent une action non-violente.Quels combats ?Outre des défilés classiques, les opposants tentent d'innover à travers d'autres formats.A Saint-Denis en mai 2021, une poignée d'entre eux a coupé la circulation en installant de faux arbres en carton, des barrières de jardin et des tables pour transformer une route en "square éphémère".Ils dénonçaient les risques sur la santé de 700 élèves d'une école qui jouxte un échangeur autoroutier en construction pour les besoins des Jeux.A Aubervilliers, des militants ont occupé pendant quelques mois, jusqu'à leur évacuation par les forces de l'ordre en septembre 2021, une partie des jardins ouvriers promis à la destruction en vue de la construction d'une piscine d'entraînement pour les athlètes.Ces "JAD" ("Jardins à défendre") éphémères, version miniature de la ZAD ("Zone à défendre") de Notre-Dames-des-Landes, ont accueilli des habitants et des activistes plus chevronnés, le temps de débats entre les potagers.Les projets liés aux Jeux impliquent une artificialisation des sols à l'encontre de l'urgence climatique, estiment leurs détracteurs.Peu nombreux sur le terrain, ils amplifient la visibilité de leurs actions via les réseaux sociaux, qui font caisse de résonance avec d'autres luttes écologiques dans le pays.L'autre arme des opposants est judiciaire, via de nombreux recours devant le tribunal administratif ou directement devant la cour administrative d'appel de Paris, instance judiciaire désignée pour régler les contentieux liées aux Jeux.Quels résultats ?Un échangeur autoroutier, le futur village des médias et la piscine d'Aubervilliers ont été visés par des procédures judiciaires. Les requérants ont obtenu des délais dans le démarrage des travaux, mais aucun projet n'a été abandonné.Seule victoire notable à Aubervilliers, où la pugnacité des opposants a forcé la ville à réviser le projet d'origine. Sommée par le juge, la ville a corrigé son permis de construire en supprimant les constructions annexes de la piscine, prévues sur le périmètre des jardins.Aux yeux de nombreux opposants, les JO agissent toutefois comme "un rouleau compresseur" auquel il est ardu de résister.En réponse, les autorités rappellent l'opportunité qu'offrent les projets olympiques pour le développement de la Seine-Saint-Denis, soulignant que les contestations sont inhérentes à ces grands projets urbains, désormais tous sur les rails.
Il y a 2 ans et 287 jours

Une nouvelle étude revoit le nombre de "passoires énergétiques" à la hausse

D'après le nouveau mode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE), qui étiquette depuis 2021 les logements de A à G selon leur consommation d'énergie et leur niveau d'émission de gaz à effet de serre, 17,3% du parc des résidences principales sont classées F ou G. En janvier 2018, l'ONRE évaluait le nombre de passoires énergétiques à 4,8 millions parmi les résidences principales, soit 16,7% du parc. Selon la nouvelle étude publiée en juillet, environ 1,5 million de résidences principales (5% du parc) sont au contraire considérées "peu énergivores", étiquetées A ou B par le DPE.La part de passoires énergétiques est plus élevée parmi les résidences secondaires (32%, soit 1,2 million de logements) et parmi les logements vacants (27%, soit 0,8 million de logements).Le mode de chauffage et les caractéristiques du logement (surface, date de construction...) "influent sur les performances énergétiques", précise l'étude.Ainsi, "les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G (...) Au contraire, les logements chauffés au gaz ou au bois et par un réseau de chaleur apparaissent plus performants énergétiquement (respectivement 12% et 13% d'étiquettes F et G)", selon l'ONRE.Par ailleurs, "les logements les plus petits sont les plus énergivores" : près de 34% des logements de moins de 30m2 ont une étiquette F ou G, contre 13% des habitations de plus de 100m2.Les passoires énergétiques sont aussi plus fréquentes parmi les maisons individuelles que parmi les habitats collectifs, et dans le parc privé que dans le parc social.
Il y a 2 ans et 288 jours

Le nombre de passoires énergétiques revu à la hausse

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE. La nouvelle méthode de calcul du DPE a fait bondir le nombre de logements classés F et G, d'après les derniers chiffres de l'Observatoire national de la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 288 jours

L'AFIL présente une étude inédite pour alerter l'État sur l'avenir du logement locatif intermédiaire

L’objectif de cette étude, co-financée par plusieurs associations parties prenantes du logement, est de définir de manière quantitative l’attractivité des deux dispositifs : « Particulier » via le PINEL et « institutionnels » via le LLI puis de comparer les coûts pour l’État de l’une et l’autre de ces deux options et évaluer l’efficacité des dispositifs de soutien à l’immobilier locatif neuf en France et de son attractivité pour l’investisseur final. Malgré l’importance primordiale du Pinel dans la construction de logements depuis 20 ans, certaines voix au sein des pouvoirs publics, cherchent à remplacer les investisseurs particuliers par des institutionnels privés et à faire disparaître de façon progressive le dispositif Pinel dont la fin est déjà programmée en 2024.Bien que maintes fois décrié, le dispositif Pinel reste pourtant le principal pourvoyeur de logements intermédiaires en France, avec près de 200.000 logements en cours. Du côté du LLI, produit d’investissement à destination des seuls acteurs institutionnels, les avantages fiscaux qui consistaient initialement à un taux de TVA réduit à 10% et une exonération de taxe foncière sur la propriété bâtie (TFPB) durant 20 ans, ont été récemment quelque peu modifiés par le Projet de Loi de Finance (PLF) 2022 : désormais, l’exonération de TFPB est remplacée par un crédit d’impôt sur les sociétés (IS) pour une durée équivalente.Renaud Cormier, Président de L’AFIL explique : « Depuis sa création en 2018, nous souhaitons que l'AFIL joue un rôle majeur pour fédérer les acteurs du logement intermédiaire. Au travers de cette étude, nous désirons une nouvelle fois contribuer de manière constructive aux débats autour de la problématique du logement qui concerne une grande majorité des ménages français. Grâce à cette étude, nous voulons surtout arrêter d'opposer les idées aux convictions et d’apporter des réponses factuelles sur les conséquences de cette nouvelle orientation pour notre pays et pour le secteur. »Le contexte : Les aides à l’investissement locatif neuf en zone tendue ayant d’ores et déjà fait l’objet d’études permettant de démontrer leur efficacité, le débat se déporte maintenant, vers une éventuelle optimisation des sommes allouées. L’idée est que les budgets alloués aux mécanismes de soutien à l’investissement locatif intermédiaire via les dispositifs actuels (Pinel, LLI, PLI et Loc’ Avantage) seraient plus efficaces s’ils étaient redirigés vers les acteurs dits institutionnels du logement via des fonds immobiliers de type OPCI. Dans un contexte souvent hostile aux mécanismes de soutien à l’immobilier neuf dans le logement intermédiaire, la volonté d’une intervention plus forte d’investisseurs institutionnels privés revient de manière récurrente dans les débats.Pierre Sabatier, président fondateur de PrimeView explique : « Cette étude permet de factualiser et objectiver un débat qui mérite que l'on s'y intéresse en raison du rôle sociétal et de l'importance économique du logement intermédiaire pour les citoyens français, qui ont besoin de ce type de logement pour accéder à leur lieu de travail. »« Logements intermédiaires » : vocation sociale & dispositifs incitatifs efficaces Les logements intermédiaires s’adressent surtout aux classes moyennes et aux jeunes ménages qui sortent du champ du logement social en raison de leurs revenus et qui souhaitent résider dans les zones géographiques où le marché immobilier est tendu. La volonté politique de mettre à disposition des logements intermédiaires dans des zones tendues a poussé les autorités publiques à mettre en œuvre des dispositifs incitatifs d’investissement depuis de nombreuses années. Les trois principaux sont le PLI, l’incitation fiscale (aujourd’hui correspondant au Pinel) et le LLI. Il faut noter que jusqu’à présent, les dispositifs d’incitation à destination des particuliers (avec 900.000 logements construits depuis 20 ans, dont près de 200.000 pour le Pinel) se sont montrés plus efficaces que les financements aidés (145.000 logements pour le PLI et le LLI) pour développer l’offre intermédiaire.Malgré les dispositifs existants, le marché est menacé : Renaud Cormier lance l’alerte ! « Le choc de l’offre attendu n’a pas eu lieu. A fin avril 2022, 392.600 logements ont été mis en chantier en France sur 12 mois, soit un volume équivalent à celui de fin mars 2017. Pire encore, ces faibles niveaux d’autorisations et de mises en chantier ne sont atteints que grâce au soutien de la demande pour des logements individuels, vraisemblablement en réaction aux épisodes de confinement. Les chiffres de production de logements collectifs sont, eux, alarmants : le volume de permis de construire pour des appartements n’a toujours pas retrouvé son niveau de février 2020 (avant le 1er confinement) et les mises en chantier de collectifs stagnent depuis 1 an. Face à une demande croissante dans les zones tendues et plus récemment dans les villes moyennes, la création insuffisante de nouveaux logements entretient une pénurie qui entraîne une hausse inéluctable des prix de vente. Cette hausse des prix se répercute essentiellement sur le marché de l’ancien qui représente l’écrasante majorité des transactions. En 20 ans, les prix du neuf ont augmenté de 117% et ceux de l’ancien de 137%. Aujourd’hui, le logement représente plus de 26% de la dépense de consommation finale des ménages. Aujourd’hui, le marché locatif privé est menacé. La décorrélation entre l’évolution des loyers et celle du prix des logements a durablement affaibli les rendements locatifs : en 30 ans, le prix réel (i.e. corrigé de l’inflation) des logements anciens a été multiplié par 2 tandis que les loyers réels ont progressé de 30%. Ces rendements vont encore chuter dans le neuf avec l’inflation et la hausse des coûts de construction. Un éventuel blocage des loyers porterait un coup fatal à l’investissement locatif, dans un marché où le rapport bailleurs-locataires est déjà fortement déséquilibré au profit de ces derniers. L’urgence est là : au 1er trimestre 2022, les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de -18,2% sur 12 mois glissants[1] et ce recul s’accélère, avec -23,6% sur le trimestre. »[1]FPI, Les chiffres du logement neuf, 1er trimestre 2022.Présentation des principaux résultats de l'étudeDispositif « Pinel » : plus rentable pour les particuliers !Les premiers résultats de cette étude, démontrent que parmi les trois principaux dispositifs mis en place pour inciter la construction de logements intermédiaires (PLI, LLI, défiscalisation), seule la défiscalisation (correspondant aujourd’hui au Pinel) s’est montrée véritablement efficace et reste le pilier de la construction de logements intermédiaires en France. Le crédit d’impôt Pinel rend d’ailleurs le fléchage fiscal convaincant : il reste plus intéressant d’investir dans un logement intermédiaire neuf via du Pinel (entre 1,4% et 1,6% de rentabilité hors effet de levier et revente du bien selon les scénarii étudiés) que dans du droit commun (0,6%).L’étude affirme également avec force que l’essentiel de la rentabilité d’un investissement immobilier repose par ailleurs sur l’effet de levier : deux tiers pour un investissement Pinel (entre 4,7% et 4,8% annuels de rentabilité) et même 80% pour du droit commun (4,3% de rentabilité finale).Enfin, l’étude insiste clairement sur le fait que l’attractivité du Pinel va se dégrader avec les nouvelles mesures votées dans le cadre du PLF 2022. Dans un contexte où les marchés actions ont affiché un rendement total de 5,4% par an au cours des 20 dernières années, la baisse prévisible des rendements futurs du Pinel pourrait donc entraîner un recul substantiel dans la production de logements intermédiaires dès les deux prochaines années.Renaud Cormier, Président de L’AFIL affirme : « La Pinel sans recours au crédit a beaucoup moins de sens et concerne une minorité d’investisseurs disposant de suffisamment de liquidités. Dans un contexte de hausse de taux et de taux d’usures bas, il ne faut pas selon moi durcir les conditions d’octrois de crédits. Les statistiques de taux de défaut sur le financement de l’investissement locatif sont extrêmement faibles. Le modèle Pinel est robuste et reste rentable à tout point de vue ».Mise en danger de la production du logement intermédiaire.Cette étude affirme également que le retrait du dispositif Pinel au profit du dispositif LLI tel qu’envisagé par les derniers rapports serait susceptible de mettre en très grande difficulté le logement intermédiaire en France du fait du manque de rentabilité de ce secteur pour les investisseurs institutionnels en comparaison des autres actifs existants, en dépit de l’incitation fiscale qui leur est dédiée. De fait, le retrait du dispositif Pinel diminuera drastiquement le nombre de logements intermédiaires construits (estimé 40.000 et 50.000 logements créés par an au cours des 20 années précédant le Covid).Cumul des intermédiaires pour le LLI : Rendement négatif et rentabilité insuffisanteSelon les résultats de cette étude, le rendement annuel d’un OPCI investissant dans un logement intermédiaire atteindrait -1,4% annuel à périmètre constant, hors plus-value éventuelle associée à la revente : la somme des charges inhérentes à l’accumulation des intermédiaires intervenant dans le dispositif LLI dépasserait systématiquement les recettes générées par les loyers et le crédit d’impôt, entrainant un rendement locatif négatif pour l’investisseur final. Il faudrait baisser de 60% les frais de gestion (de 1,8% initialement à 0,75% de l’actif brut) pratiqués par les sociétés de gestion pour que les loyers et le crédit d’impôt compensent simplement les charges. Même sans prendre de charges pour la société de gestion, la rentabilité locative n’atteindrait que 0,7% annuelle contre entre 1,4% et 1,6% pour le Pinel selon les scénarii étudiés.Cette enquête révèle également que la seule source de rentabilité dans ce mécanisme serait issue de la plus-value encaissée à la revente, ce qui constituerait un mauvais signal pour le stock de logements intermédiaires à louer et pousserait à la hausse les prix de transactions. Selon nos calculs, il faudrait plus d’un an pour que les revenus locatifs sans aucun frais de gestion compensent les frais d’entrée dans l’OPCI.LLI ou Pinel : Conséquences et recettes fiscales pour l’Etat ?Pour un logement intermédiaire construit, nous n’avons pas identifié de différences notables en termes de recettes fiscales générées par l’Etat entre le Pinel et le LLI : la construction d’un logement Pinel pour l’Etat atteindrait entre 40k€ et 46k€ selon les scénarii étudiés, contre 42k€ pour un logement construit via du LLI.L’enquête révèle cependant que la suppression de la taxe d’habitation entraînera pour les communes une perte de revenus qui devra être compensée d’une manière ou d’une autre. Cette compensation prendra très certainement la forme d’une augmentation de la TFPB dans les années à venir. De fait, là où le dispositif Pinel n’exonère que pendant deux ans de payer la TFPB, et donc « coûte » à l’État la compensation de cet impayé auprès des communes, il est probable que le dispositif LLI qui exonère pendant 20 ans de TFPB coûtera massivement plus à l’État en cas d’augmentation de cette taxe.Les principales observations en découlantAu regard de la trop grande faiblesse des revenus générés par le plafonnement des loyers dans l’intermédiaire pour un OPCI, il faudrait pour que le dispositif LLI soit réellement en capacité de prendre le relais des dispositifs de défiscalisation en faveur des particuliers :Moins d’investissement dans les travaux pour réduire les charges supportées par l’OPCI. Cette mesure serait, bien entendu, contre-productive à l’heure de l’accélération de la transition énergétique en cours.Plus de risques pris sur la part d’actifs non immobiliers détenus par l’OPCI. Cela entraînerait une distorsion dans le risque acheté par l’investisseur final, qui s’oriente la plupart du temps vers l’immobilier pour son statut de valeur refuge et de bon levier pour se constituer un patrimoine en préparation de la retraite.Plus de coûts pour les finances publiques pour compenser la faiblesse structurelle du rendement locatif pour l’OPCI : nous évaluons la prise en charge supplémentaire par l’Etat par rapport au dispositif LLI actuel à 80% du prix du logement, pour que la rentabilité de l’OPCI soit équivalente à celle du Pinel hors levier… contre seulement 21% maximum du prix du bien dans le cadre du dispositif Pinel actuel.Même en faisant l’hypothèse de l’activation des leviers précédents permettant de rétablir une rentabilité hors effet de levier et revente du bien équivalente au Pinel, cela ne devrait pas être suffisant pour inciter le particulier à souscrire. En effet, une partie substantielle de la rentabilité des investissements dans le logement intermédiaire via du Pinel provient de la possibilité de les réaliser via un emprunt conséquent (la proportion de dette atteignait 88% du montant investi ; cf. étude publiée en 2019 sur le sujet). L’effet de levier ainsi mobilisé permet de maximiser la rentabilité structurellement faible du fait du plafonnement des loyers rendant l’investissement Pinel concurrentiel avec les autres actifs traditionnels. Or, les difficultés d’acquérir une part d’OPCI via un emprunt rendront quasiment impossible pour l’investisseur final la possibilité de faire jouer autant l’effet de levier pour maximiser sa rentabilité.Ce constat rend les objectifs de rentabilité brute pour un OPCI d’autant plus élevés : le rendement proposé par ce type de produits devra être structurellement plus élevé que celui d’un investissement Pinel hors effet de levier, pour être aussi attractif pour un investisseur final. Si ce n’est pas le cas, il est probable que les investisseurs finaux se détourneront de ce type de produits, amenant à une réduction du nombre de logements intermédiaires construits.Enfin, il existe une différence structurelle en termes de « produit » acheté par l’investisseur final : un investissement via un OPCI est fondamentalement différent d’un investissement immobilier pur (donc d’un investissement dans un logement Pinel en direct ou via une SCPI Pinel), que ce soit en termes de sous-jacents pour le particulier, mais aussi de risque. En effet, un OPCI de type SPICAV est un produit hybride, constitué en moyenne de 60 à 65% d’actifs immobiliers, mais aussi de 30% d’actifs financiers (actions et obligations essentiellement) et 5% de liquidités obligatoires. La moindre lisibilité de ce type de produits par rapport à un investissement immobilier en direct rendra de fait la commercialisation plus difficile de ce type de véhicule par rapport au Pinel.Si aucun de ces leviers cités précédemment (baisse des frais de travaux et des charges de gestion, et hausse du niveau de risque pour les actifs hors immobilier et du crédit d’impôt associé au LLI) n’est activé pour rétablir une rentabilité minimum pour l’OPCI dans un contexte de disparition du dispositif Pinel, nous estimons hautement probable un effondrement de la construction de logements intermédiaires en France, contribuant à l’accélération de la tension sur les prix de l’immobilier dans les zones tendues et excluant de fait les populations à revenus médians.Les solutions étudiées :Réduire les charges des intermédiaires.L’étude démontre que même en réduisant les charges des intermédiaires, cela reste insuffisant. Même à 0%, le rendement de l’OPCI n’atteindrait que 0.8% annuel, soit moitié moins que le rendement Pinel hors effet de levier et revente du bien.L’État doit augmenter l’incitation fiscale.L’étude démontre également que pour que le rendement du LLI soit équivalent au Pinel, il faudrait que l’État rajoute 80% du prix du bien sous forme d’incitation supplémentaire contre 21% maximum pour du Pinel aujourd’hui. Augmenter l’incitation fiscale réalisée par l’État parait anachronique et allant à l’encontre de l’un des objectifs initiaux, à savoir le bon usage des deniers publics.Générer une performance supplémentaireL’étude affirme qu’il faudrait que les actifs autres qu’immobilier de l’OPCI génèrent une performance d’au moins 7% annuelle pour compenser le rendement locatif du logement intermédiaire et atteindre la même rentabilité hors effet de levier que le Pinel. Le risque que le gestionnaire devrait prendre dans son allocation de portefeuille serait bien entendu bien trop élevé (sans obligation de résultats) et rendrait ce produit, déjà hybride, littéralement Invendable.
Il y a 2 ans et 289 jours

Rénovation énergétique : les aides et le reste à charge des ménages en situation de précarité énergétique

Les travaux de rénovation énergétique sont la pierre angulaire pour atteindre cet objectif mais ils restent hors de portée pour les plus précaires en raison du reste à charge parfois colossal en fonction des postes. En parallèle, des aides existent, MaPrimeRénov' et les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) pour les plus connues, mais elles subissent régulièrement des évolutions réglementaires, parfois à la hausse mais aussi à la baisse.Pour dresser un état des lieux des variations depuis janvier 2021 jusqu'à juillet 2022, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est intéressé à l'évolution des primes et du reste à charge des ménages modestes[1] et précaires[2] sur les principaux postes de travaux (rénovation globale, isolation des murs, isolation des combles, chaudière biomasse, pompe à chaleur air/eau et chaudière gaz), en prenant en compte les différentes évolutions réglementaires.[1 ]Correspondants à la couleur jaune du barème MaPrimeRénov'[2] Correspondants à la couleur bleu du barème MaPrimeRénov'Méthodologie de l'étude HellioPour réaliser son étude sur la précarité énergétique, Hellio s'est appuyé sur l'étude de l'Ademe 2019 pour estimer le coût des travaux pour l'isolation des murs (100 m2), l'isolation des combles (100 m2), la pompe à chaleur, la chaudière gaz, et sur ses propres chantiers pour la rénovation globale[3] (maison de 150 m2) et la chaudière biomasse[4]. La hausse du coût des chantiers constatée depuis le 1er mars 2022 est estimée sur la base des retours terrain de Hellio.Le montant des primes, incluant MaPrimeRénov' et les CEE, est calculé via les données moyennes de Hellio.Cap sur la rénovation globale et le chauffage ENRConsidérée comme LA priorité des travaux à mener, la rénovation globale est portée par plusieurs aides : MaPrimeRénov'[5] et le Coup de pouce Rénovation performante en maison individuelle[6]. Mais son reste à charge demeure très élevé : entre 35.253 € et 41.664 € au 1er juillet 2022, après 2 évolutions réglementaires.Le 1er janvier 2022 est intervenue une baisse des aides accordées (-29% pour les précaires et –24% pour les modestes), liée aux changements de calculs du Coup de pouce Rénovation performante, entraînant une hausse du reste à charge de 5.292 € pour les précaires et de 3.565 € pour les foyers modestes[7]. Une augmentation qui s'est accentuée depuis mars 2022 avec la hausse du coût des chantiers en raison de la guerre en Ukraine (hausse des matières premières, augmentation des prix de l'énergie, etc.). À l'inverse, grâce au cumul désormais possible de MaPrimeRénov' Sérénité et du Coup de pouce des CEE depuis 1er juillet 2022, les aides augmentent de 116% et 95%, respectivement pour les précaires énergétiques et les foyers modestes. Une évolution qui permet aux précaires de revenir au niveau de reste à charge de 2021, aux alentours de 35.000 €, mais qui reste cependant trop élevé et empêche inévitablement les ménages modestes et précaires de franchir le pas. Dans la pratique, il peut être difficile pour le moment d'obtenir l'aide MaPrimeRénov' Sérénité. En effet, celle-ci est conditionnée par l'évaluation d'un interlocuteur Mon Accompagnateur Rénov', dont les modalités restent encore inconnues : le texte réglementaire n'a toujours pas été publié à ce stade.[3] Hors programme Habiter Mieux Sérénité[4] Les coûts estimés par l'Ademe pour la rénovation globale et la chaudière biomasse semblaient sous-estimés par rapport à la moyenne constatée par Hellio sur le terrain[5] À condition d'atteindre au moins 35% d'économies d'énergie[6] À condition d'atteindre au moins 55% d'économies d'énergie[7] Calcul basé sur 40 chantiers Hellio de travaux de rénovation globale (hors programme Habiter Mieux Sérénité)Du côté du chauffage, la chaudière biomasse et la pompe à chaleur air/eau tirent leur épingle du jeu.Stables depuis le 1er janvier 2021, les aides pour l'installation d'une chaudière biomasse ont connu une seule évolution : l'augmentation de MaPrimeRénov' de 1.000€ le 15 avril 2022. Estimé à 1.629€ pour les précaires et 4.703€ pour les modestes, le reste à charge ne baisse pas pour autant en raison de l'impact de la guerre en Ukraine qui engendre une hausse du prix des travaux.La tendance observée pour la pompe à chaleur air/eau est identique. La seule évolution concerne l'augmentation de 1.000€ MaPrimeRénov' le 15 avril 2022, portant le montant des primes à 9 000€ pour les précaires et 8.000€ pour les modestes. Cette aide supplémentaire ne permet pas de baisser le reste à charge moyen, estimé à 4.681€ pour les précaires et 5.681€ pour les modestes. Elle suffit seulement à absorber la hausse des prix des matériaux, les ménages devant même débourser un peu plus en juillet 2022 par rapport à février 2022.Les aides pour les mono-gestes d'isolation et de chaudière gaz en bernePourtant jugés comme incontournables si pas encore réalisés, les travaux d'isolation des murs sont de moins en moins subventionnés, le reste à charge est en très forte hausse : +400% pour les ménages précaires et +81% pour les modestes entre janvier 2021 et juillet 2022. Ce poste de travaux a été impacté par 2 révisions des aides à la baisse. La bonification des CEE pour les précaires a pris fin le 31 décembre 2021 avec une 1ère baisse importante des aides de près de 21% et une hausse du reste à charge de 2.695 €. La 2e baisse des aides CEE pour les travaux d'isolation des murs et la hausse du coût des chantiers liée au conflit russo-ukrainien ont ensuite provoqué un doublement du reste à charge entre le 1er janvier 2022 et le 1er juillet 2022 pour les ménages précaires, et un quasi doublement pour les ménages modestes.Les aides aux travaux d'isolation des combles ont subi 2 baisses successives liées à l'évolution du Coup de pouce Isolation. Le reste à charge moyen a bondi de 1.200 € à 3.395 € entre janvier 2021 et juillet 2022 pour les précaires et de 1.700 € à 3.955 € pour les modestes.La 1ère révision le 1er juillet 2021 a donné lieu à une baisse des aides de près de 18% (précaires) et 25% (modestes) et donc, en parallèle, à une augmentation du reste à charge moyen de 800 € pour les précaires et de 1.000 € pour les modestes.Enfin, plus récemment, l'arrêt du Coup de pouce Isolation depuis le 1er juillet 2022, couplé au contexte de hausse des prix des matériaux dû au conflit russo-ukrainien, entraîne une nouvelle augmentation du reste à charge moyen.À l'inverse des équipements utilisant les énergies renouvelables, et dans le contexte géopolitique actuel, la chaudière gaz n'a plus le vent en poupe !L'arrêt du Coup de pouce Chauffage gaz et émetteurs le 30 juin 2021 a entraîné une baisse des aides de près de 41% pour les précaires et de 36% pour les modestes. Entre la baisse des primes accordées et la hausse des prix des matériaux constatée, le reste à charge moyen a de son côté augmenté de plus de 48% pour les précaires et de 27% pour les modestes entre janvier 2021 et juillet 2022.Les aides pour la chaudière gaz connaîtront un nouveau coup d'arrêt le 31 décembre 2022 avec la suppression de MaPrimeRénov'.Cette étude conforte les orientations stratégiques données à la rénovation énergétique : mettre fin aux mono-gestes considérés comme inefficaces au profit de travaux plus globaux. En parallèle, le soutien aux solutions de chauffage ENR témoigne de la volonté de sortir de l'énergie gaz pour ne plus dépendre de la Russie.Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Le dispositif des CEE, 1er outil d'aide à la rénovation énergétique, se doit d'être renforcé pour atteindre nos objectifs de rénovation énergétique et accélérer la transition énergétique. Soyons ambitieux, sortons de nos zones de confort, ayons un haut niveau d'exigence. La massification de la rénovation énergétique et l'atteinte de nos objectifs communs d'économies d'énergie ne pourra se faire que par des dispositifs vertueux et permettant l'atteinte d'économies d'énergie réelles. Il faut travailler sur le dispositif des CEE en ce sens ».
Il y a 2 ans et 290 jours

En Savoie, Sika atteint les sommets avec ses solutions d'étanchéité de toitures

Pour assurer une étanchéité hautes performances des toitures-terrasses, le choix de la membrane d’étanchéité synthétique Sika Sarnafil TS 77, à base de polyoléfines souples (FPO), permet d’assurer une haute résistance au climat de montagne.Des conditions climatiques extrêmesAu cœur du domaine des Trois Vallées (73), le village d’Orelle, situé à 850m d’altitude et la Cime Caron, qui culmine à 3.200m sont désormais reliés par une nouvelle ligne de télécabines. Par ce sommet, skieurs et promeneurs pourront ensuite passer sur l’autre versant de la montagne via un second téléphérique et rejoindre Val Thorens, le tout en gardant les pieds secs. Deux fois vingt minutes de trajet avec, au sommet, une vue à 360° sur les Alpes...La liaison, baptisée Orelle-Cime Caron, comprend trois nouvelles gares : celle de départ ( 850m ), une intermédiaire ( 2.500 m) et d’arrivée (3.200 m). En raison de l’altitude exceptionnelle, les deux dernières relèvent du climat de montagne et sont soumises à des sollicitations extrêmes : écarts journaliers des températures, vent extrême jusqu’à 250 km/h, érosion et arrachements provoqués par la neige ou la glace.Un système d’étanchéité hautes performancesRelevant de préconisations constructives particulières, les toitures terrasses des gares du téléphérique reliant Orelle à la Cime Caron ont fait l’objet d’une attention particulière de la part de tous les intervenants (Maître d’Ouvrage, Maître d’œuvre, Entreprise d’Étanchéité et fournisseur de membranes) :Surcharge de neige pour le dimensionnement.Résistance aux basses températures ;Effet vent extrême ayant nécessité une densité fixation élevée.Pour répondre à ces exigences, l’entreprise Tissot Étanchéité, mandatée par la société des Téléphériques d’Orelle, a mis en œuvre la membrane d’étanchéité synthétique Sika Sarnafil TS 77 en FPO.Le service Études Sika a participé à la conception du système d’étanchéité en réalisant les notes de calcul pour déterminer la densité de fixations nécessaires à la bonne tenue du complexe.L’ensemble est garanti 20 ans.Maître d’ouvrage : société des Téléphériques d’Orelle (STOR)Maître d’œuvre : HV ConseilEntreprise d’étanchéité : Tissot étanchéité (groupe Face)
Il y a 2 ans et 293 jours

Interview de Christophe Richard, dirigeant d'A.Doc

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire d'A.Doc ?Christophe Richard : Créée en 1991, A.Doc est une entreprise de 8 personnes qui assure la distribution exclusive de la gamme des logiciels Cadsoft, des outils de dessin et de CAO orientés vers les métiers du bâtiment et de l'architecture. Elle est présente dans toute la francophonie avec un cœur de marché majoritairement européen. À l'origine d'A.Doc, trois architectes qui utilisaient AutoCAD depuis plusieurs années ont remarqué un cruel manque en 3D sur le logiciel et cherchaient une solution qui s'adapterait sur le même noyau. Ils ont trouvé une application canadienne, éditée par Cadsoft, permettant d'avoir des murs, des fenêtres, des portes, etc... Au départ, A.Doc faisait plutôt de la prestation de services comme de la réalisation de plans et d'images mais à force d'utiliser cette solution canadienne, ils ont gagné en compétences dessus et l'éditeur leur a proposé de devenir le support technique de cette application. C'est à cette époque, en 1995, que je suis arrivé dans l'entreprise. Nous avons repris à cette époque, la commercialisation exclusive d'APDesign, sur tout le territoire français et francophone, accompagné de services et de formation autour du logiciel.Nous avons ensuite travaillé sur un outil pour faire de l'architecture dans AutoCad avec une forte connotation bois. Mais l'éditeur qui travaillait avec nous a voulu s'affranchir du noyau AutoCad et a crée son propre noyau graphique dans un objectif de simplification. A.Doc réalise, depuis la sortie de ce logiciel, nommé Envisioneer, il y a 15 ans, toutes les traductions, la mise aux normes françaises, les développements nécessaires pour coller au marché français de la construction traditionnelle et de la construction bois, de l'avant-projet au plan d'exécution. Depuis A.Doc vit de la commercialisation d'Envisioneer, de sa mise en langue française et de plusieurs développements autour de ce produit comme la création de devis, du calcul de structure, l'ajout de modèle 3D BIM, etc...Pendant le confinement, nous avons décidé de nous relancer dans le développement, afin d'élargir notre offre logicielle. On savait que nous étions connotés sur le bâtiment, l'architecture et le bois mais il nous manquait une corde à notre arc avec la menuiserie, l'agencement et l'agencement intérieur. On a donc développé pendant 2 ans des fonctions spécifiques sur le noyau SketchUp, pour créer ce nouveau logiciel, nommé, SketchArtisan, celui-ci ayant reçu un excellent accueil lors de sa présentation sur le salon Eurobois. Batinfo : Où en est A.Doc aujourd'hui ?Christophe Richard : La société a été réinventée plusieurs fois en suivant l'évolution de la technologie. Depuis une quinzaine d'années nous sommes tous en télétravail et nous vendons en faisant des démonstrations à distance. À l'époque nous étions des extraterrestres mais grâce à cette façon de faire, on peut faire une démonstration le matin à Lille et le midi à Marseille. Avec un simple changement de méthode, le chiffre d'affaire en a été décuplé.Au milieu des années 2000, nous avons été précurseurs sur la location de logiciels et depuis nous avons gardé une double offre : le client peut choisir la location avec une option de sortie ou l'achat du logiciel. Ce modèle offre une grande souplesse dont les clients se réjouissent car ils peuvent prendre en main le logiciel pendant la location avant de se décider à l'acheter une fois maîtrisé. De même, nos clients sont libres de décider s'ils souhaitent payer pour une nouvelle mise à jour, en fonction de s'il désirent les nouvelles fonctionnalités ou non.Batinfo : Quels sont les futurs projets d'A.Doc ?Christophe Richard : Nos projets pour les années à venir tournent évidemment autour de SketchArtisan, que l'on vient de présenter pour la première fois au salon Eurobois. Actuellement on travaille sur les vues éclatées et l'optimisation de découpes. Pour le moment on est sur des agencements et les avants projets, un côté commercial en sorte, mais l'orientation que l'on prend pour les années à venir va être vers la technique et la fabrication.
Il y a 2 ans et 296 jours

La hausse du taux du Livret A pourrait mettre en difficulté les HLM

Comment le Livret A finance le logement social ?Une partie importante du Livret A est confiée, avec d'autres produits d'épargne (Livret de développement durable et solidaire, Livret d'épargne populaire), à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).Celle-ci est tenue par la loi de dédier ces ressources en priorité à des prêts finançant le logement social et la politique de la ville, via sa filiale la Banque des territoires.Ces prêts sont octroyés pour des durées très longues, qui peuvent aller jusqu'à 80 ans.Au total, près de 80% de la dette des bailleurs sociaux est détenue par la CDC.Fin 2021, 170,7 milliards d'euros étaient affectés par la CDC au financement du logement social et de la politique de la ville, dont 11,8 milliards débloqués dans l'année.Cette somme a permis de construire 85.300 logements sociaux en 2021, et d'en réhabiliter 81.600.Que se passe-t-il si le taux augmente ?"L'impact de la hausse du Livret A est non négligeable", glisse-t-on dans l'entourage du ministre délégué au Logement, Olivier Klein.Le gros des prêts contractés par les bailleurs sociaux est en effet à taux variable, c'est-à-dire que les intérêts qu'ils doivent rembourser augmentent ou baissent en fonction du taux du Livret A."Cependant, nous avons des garde-fous", assure-t-on au ministère. "Le modèle français de financement du logement social par le Livret A va protéger (les bailleurs sociaux, NDLR) d'un impact direct de la hausse des taux, puisque les prêts de la Banque des Territoires vont rester attractifs.""A très court terme, l'impact va être limité; à plus long terme, cela dépend du temps que durera cette augmentation", assure Clément Lecuivre, directeur général de CDC Habitat, bailleur social filiale de la CDC.Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, y voit un risque d'autant plus grand que les bailleurs sociaux ont beaucoup emprunté ces dernières années."Quand le taux était bas, ça a permis aux bailleurs sociaux de s'endetter à bas coût, donc c'était quelque chose d'assez intéressant pendant des années, et là, la remontée des taux a des effets assez coûteux pour les bailleurs sociaux, et ce n'est sûrement que le début", ajoute M. Domergue.Comment les bailleurs sociaux s'adaptent ?Ils vont fatalement devoir faire des arbitrages."Si le taux continue d'augmenter, ça va limiter les capacités d'investissements nouveaux des bailleurs", prévient Marianne Louis, directrice générale de l'Union sociale pour l'habitat (USH) qui représente les bailleurs sociaux."Moins de capacité d'investissement, c'est moins de constructions, moins de rénovations... c'est un peu ça, le sujet", dit-elle.Avec les obligations de rénover les passoires thermiques sous peine de ne plus pouvoir les louer, c'est plutôt sur la construction que vont se faire les économies, prévient-elle.Autant d'embûches supplémentaires pour les quelque 2,3 millions de personnes en attente d'un logement social.Avec un passage de 1% à 2%, "on a 1,5 milliard (de charges par an, NDLR) de plus. Et là, c'est, en gros, 70.000 réhabilitations perdues", calcule de son côté Didier Poussou, directeur général de la Fédération des entreprises sociales pour l'habitat, les bailleurs sociaux privés.Que peuvent faire les pouvoirs publics ? Ils sont face à un dilemme. En période d'inflation, augmenter trop peu le taux du livret A, prisé des petits épargnants, risquerait de les en détourner, et donc d'assécher la manne qui finance le logement social.Mais l'augmenter alourdit les coûts de fonctionnement des bailleurs sociaux.Pour éviter de choisir, il faudrait que l'Etat mette la main à la poche."La solution, c'est d'assumer qu'avoir un parc HLM qui répond à tout ce qu'on lui demande, (...) ça coûte de l'argent public", cingle Manuel Domergue, rappelant les économies imposées aux bailleurs sociaux lors du premier mandat d'Emmanuel Macron."C'est comme quand vous achetez un appartement: si les taux d'intérêt sont élevés, il faut augmenter votre apport", détaille Marianne Louis. "Donc la part +argent gratuit+. Est-ce qu'on est capables, demain, d'augmenter les aides à la pierre? C'est ça, la question."
Il y a 2 ans et 296 jours

Le recul d’activité dans les matériaux se modère en mai

La flambée des coûts de l’énergie, rajoutée aux tensions sur l’offre déjà attisées par le rebond d’activité post COVID, a eu pour conséquence de faire bondir les coûts de production dans le bâtiment et les travaux publics. Même si les carnets demeurent bien remplis, plus dans le gros œuvre que dans les TP d’ailleurs, les chantiers peinent à se réaliser, faute de facteurs de production disponibles côté entrepreneurs et/ou faute de financements suffisants côté clients, qu’ils soient publics ou privés. Cette complexité à boucler l’équation coûts-prix-devis pèse sur la demande de matériaux qui pourrait au final afficher un repli en 2022, prolongeant ainsi la tendance observée au cours des trois derniers mois sur le marché du granulat et du BPE. Mai, meilleur qu'avril, mais moins bon qu'en 2021 Selon les résultats encore provisoires pour le mois de mai, la production de matériaux se serait redressée par rapport à avril, un mois marqué par un repli sensible de l’activité. Ainsi, la production de granulats aurait augmenté de +1,6% mais demeure en retrait de -4% par rapport à celle de mai 2021 (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, l’activité des granulats observe un repli de -4,9% comparé aux trois mois précédents et de -4,6% au regard de la même période d’il y a un an. En cumul sur les cinq mois de l’année, la tendance s’inscrit sur une pente négative de -1,5%, soit un rythme un peu moins élevé que celui de la tendance calculée sur les douze derniers mois (-1,8%). Du côté du BPE, les livraisons de mai ont également grimpé par rapport à avril (+3,1%) mais s’affichent en deçà de celles de mai 2021 (-2%). Au cours du trimestre mars-avril-mai, les volumes de BPE livrés ont cédé -3,8% par rapport aux trois mois précédents et -5,4% par rapport au même trimestre de l’année 2021. En cumul sur les douze derniers mois, l’activité du béton se replie désormais de -3,2% sur un an, tandis que sur les cinq premiers mois de l’année, le recul atteint -1,8%. L'indicateur matériaux de l'UNICEM connaît lui aussi un fléchissement en mai plus modéré qu’en avril, avec, respectivement, un recul de -2,7% contre -8,7% sur un an (données CJO). Après un premier trimestre en hausse de +1,4% en glissement annuel, l’activité du panier de matériaux de l'UNICEM se contracte désormais de -1,6% sur un an pour les cinq premiers mois de l’année, seul le segment des tuiles et briques demeurant haussier sur la période, sans doute porté par la dynamique constructive de la maison individuelle. Chiffres clés Perspectives 2020/2021 (production) Granulats : - 4% BPE : - 3% Bâtiment et TP : Tensions sur l'offre et les coûts Interrogés en juin par l’INSEE, les professionnels du bâtiment se sont montrés un peu moins optimistes sur leur activité future mais leur opinion sur l’activité passée s’est à nouveau améliorée, maintenant ainsi l’indicateur du climat des affaires à haut niveau. Les carnets de commandes se situent toujours à un point historiquement élevé dans le gros œuvre (9,8 mois) et le ressenti des professionnels quant à ces carnets demeure très favorable et largement au-dessus de la moyenne de long terme, ce qui écarte l’hypothèse de carnets artificiellement gonflés par des retards et difficultés de réalisation des chantiers. Pour autant, ces dernières restent prégnantes et près de la moitié des entreprises de gros œuvre (48,6%) sont encore dans l’incapacité d’accroître leur production (une part en léger repli par rapport au mois de mai à 57,4%) tandis que 72% d’entre elles sont confrontées à des obstacles qui limitent leur activité (personnel, approvisionnement...). On notera toutefois que la part des entreprises du bâtiment faisant face à des difficultés d’offre se stabilise en juin, voire se modère, à l’inverse de celles faisant face à des difficultés de demande dont la part, après avoir atteint un point bas, tend à se redresser. Il faut peut-être y voir les premiers signes des effets du renchérissement du coût des chantiers et des difficultés à conclure le démarrage de travaux. L’inflexion récente des mises en chantier de logements pourrait confirmer cette assertion. En effet, sur les trois derniers mois allant de mars à mai, les logements commencés ont stagné par rapport aux trois mois précédents, déjà en recul (CVS-CJO), laissant la tendance à -5% sur un an. C’est le segment du collectif qui marque le plus le pas (-16% sur le trimestre) tandis que, du côté de l’individuel, la dynamique reste enclenchée (+12%). Au total, à fin mai et en cumul sur un an, un peu plus de 388.000 logements ont été commencés, soit +0,5% en glissement annuel. En revanche, la vigueur des permis ne se dément pas même si depuis avril le flux se modère nettement : en effet, l’anticipation de la RE2020 a généré une abondance de dépôts fin 2021 qui, compte tenu des délais d’instruction (d’environ trois mois pour l’individuel) a boosté les autorisations au premier trimestre. A fin mai, 502.800 logements étaient autorisés sur un an (dont 46% en collectifs), soit +16,4% par rapport à l’année précédente. Mais sur les trois derniers mois (mars à mai), le rythme fléchit sensiblement sur l’individuel par effet de contrecoup (-11,9% par rapport au trimestre précédent) à la différence du collectif encore soutenu (+16,6%). Ce stock de permis, qui préfigure les futurs chantiers, devrait alimenter la demande de matériaux au moins sur 2022-début 2023 sauf si les pesanteurs actuelles continuent de limiter l’ouverture des travaux et d’en freiner les délais de réalisation. Côté non résidentiel, le rebond des permis et mises en chantier reste quant à lui bien engagé et constitue un facteur de soutien plutôt encourageant. Avec 27 millions de m2 de locaux commencés à fin mai sur un an (+8,3%), le rythme de progression s’est accéléré sur les trois derniers mois (+20,2%), permettant de renouer avec les niveaux d’avant la pandémie. Quant aux surfaces autorisées, elles s’inscrivent sur une tendance de +10% sur les trois derniers mois, les ouvrages commerciaux (+66,7%), industriels (+32,1%) ou encore les bureaux (+22,4%) affichant les plus fortes accélérations. Le tableau apparaît un peu plus sombre côté travaux publics où l’activité a également connu un freinage depuis mars. En dépit d’un mois de mai mieux orienté, les travaux réalisés en cumul depuis janvier se stabilisent sur un an en valeur mais ressortent en repli de -8,6% en volume. De même, les prises de commandes, bien qu’en hausse de +4,6% en valeur sur la même période, basculent en baisse de -4,8% en volume, une fois corrigées de l’inflation des coûts (par l’indice TP01). Alors que les conditions étaient réunies pour un réveil des carnets (cycle électoral, Plan de relance...), l’atonie de la commande publique éloigne encore la perspective de redémarrage des travaux. Perspectives matériaux 2022 Dans le bâtiment comme dans les TP, les contraintes d’offre, l’inflation des coûts, des prix et des devis pèsent donc sur le volume des chantiers en cours ou à réaliser ce d’autant que le stock de commandes peine à s’étoffer, comme pour les travaux publics. Ce faisant, l’ajustement de la demande de matériaux devrait être plus marqué côté granulats que BPE : initialement attendue autour de +1% en 2022, l’activité des granulats pourrait se replier de - 4% tandis que les volumes de BPE, qui devaient se stabiliser à leur haut niveau de 2021, enregistreraient un recul de -3%.
Il y a 2 ans et 301 jours

Les règles actuelles de l'assurance-chômage vont être prolongées, annonce Dussopt

"Ces règles sont en vigueur jusqu'au 31 octobre et nous travaillons pour voir comment les prolonger", a déclaré M. Dussopt sur Sud Radio.Il n'a pas précisé le nouveau terme, mais selon des sources syndicales, cette prolongation pourrait être d'un an ou jusque fin 2023.M. Dussopt a rappelé que l'application de la réforme de 2019 a été retardée de deux ans du fait du Covid et des recours des syndicats devant le Conseil d'Etat."Il faut d'abord faire une évaluation. Faisons d'abord un point sur l'utilité de ces nouvelles règles. Elles facilitent les recrutements, elles facilitent les incitations à l'emploi, mais nous avons quelques mois de recul seulement", a-t-il souligné.L'Unédic n'a pas encore fait d'évaluation de cette réforme et elle n'est pas attendue avant plusieurs mois.Le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, est entré en vigueur le 1er octobre 2021.Elle a été suivie au 1er décembre de la réforme de l'éligibilité (six mois de travail et non plus quatre pour être indemnisé) et de la dégressivité de 30% (pour les chômeurs de moins de 57 ans ayant perçu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut) qui s'applique au bout de six mois et non plus huit.Le bonus-malus pour les entreprises (dans sept grands secteurs consommateurs de contrats courts) n'aura d'effet sur les cotisations chômage qu'en septembre 2022 même si la période d'observation des entreprises pour calculer cette modulation a démarré en juillet 2021.Pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron a promis une nouvelle réforme pour que les règles d'indemnisation soient davantage modulées en fonction de la conjoncture.La prolongation des règles laisserait davantage de temps pour négocier cette réforme d'autant que certains syndicats et organisations patronales réclament qu'elle soit couplée à une modification de la gouvernance de l'Unédic, régime paritaire de l'indemnisation chômage où l'Etat s'invite de plus en plus.Ils n'avaient pas apprécié le déroulé de la dernière réforme, où l'Etat leur a d'abord demandé de négocier des niveaux d'économie élevés dans "une lettre de cadrage" très précise, puis avait repris la main à la suite de l'échec des négociations."On ne veut pas d'un système où les marges de manœuvre laissées aux partenaires sociaux pour fixer les règles sont trop réduites", a réaffirmé récemment Laurent Berger (CFDT).
Il y a 2 ans et 302 jours

La Commission européenne planche sur une réforme du calcul des prix de l'énergie

Pour contenir les tarifs d'énergie, la Commission européenne travaille sur une réforme de leur mode de calcul, actuellement critiqué par plusieurs États membres.
Il y a 2 ans et 303 jours

La pénurie de main d'œuvre, deuxième urgence après le pouvoir d'achat

"Il n'y a rien de plus révoltant ou rien de plus +schadockien+, choisissez le mot qui convient, que d'avoir encore autant de chômage, parce qu'on n'est pas au plein emploi, et autant d'entreprises qui cherchent des salariés", a affirmé le ministre aux Rencontres économiques qui se tiennent dans la cité provençale."Donc il faut traiter à la rentrée ce problème en priorité absolue. La pénurie de main d’œuvre est le problème urgent à traiter dans les semaines qui viennent", a martelé Bruno Le Maire.Il a estimé que "c'est la deuxième urgence" pour le gouvernement. "Elle vient juste après le pouvoir d'achat", sujet sur lequel un projet de loi a été présenté la semaine dernière en conseil des ministres.Une réforme durcissant les conditions d'accès et de maintien des prestations de l'assurance chômage est entrée en vigueur à l'automne dernier mais le décret qui l'a réformée n'est valable que jusqu'au 31 octobre. Ce décret plafonne le nombre de jours non travaillés pris en compte dans le calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, afin que les demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité soient moins pénalisés.Le ministre de l'Économie a par ailleurs fait un geste d'ouverture en direction des députés LR dont il pourrait avoir besoin pour l'adoption du projet sur le pouvoir d'achat, la majorité du camp présidentiel n'étant que relative à l'Assemblée."Nous allons revaloriser la prime d'activité, nous allons défiscaliser les heures supplémentaires et je dis à tous les amis de la droite que nous pouvons nous retrouver sur la valorisation du travail, sur la défiscalisation des heures supplémentaires, sur la possibilité de mieux cumuler emploi et retraites: je leur tends la main", a encore affirmé Bruno Le Maire.
Il y a 2 ans et 304 jours

Béton Pratique : Comment bien poser une anode sacrificielle ?

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Les constructions en béton armé sont sujettes à des agressions halogène, pouvant impliquer une corrosion des aciers. [©RGD] 1 – Qu’est-ce qu’une anode sacrificielle ? En existe-t-il différents types ? Une anode est un dispositif mis en place pour répondre à une demande de corrosion dans un environnement donné, pour protéger un autre métal. Cette technique a été découverte, en 1815, par Humphrey Davy. Celui-ci a développé par empirisme une technique de pose de zinc sur les coques en fer des bateaux, pour les empêcher de se corroder au contact de l’eau de mer. L’idée est que l’on dispose un métal sacrificiel sur un métal plus noble à préserver. Par électro-positivité, le métal sacrificiel attire les éléments “corrosifs”. Dans les années 2000, avec le Dr Nigel Davison, nous avons, à notre tour, fait des expériences, en plaçant une anode en fer et une autre en zinc sur une poutre en fer. Le tout dans les mêmes conditions d’exposition aux éléments “corrosifs”. Nous avons pu constater que le zinc était 10 à 15 fois plus émetteur de courant que le fer, et donc beaucoup plus protecteur. A partir de cette technique, une large gamme d’anodes est née chez CPT. Le but étant d’optimiser la solution en fonction de l’ouvrage et de son armature. Sur le marché, certaines anodes sont disponibles sous forme de feuille. D’autres sont “ponctuelles”, d’autres encore adaptées à la préfabrication. Pour les rénovations, notamment des angles, il est possible d’en poser en réseau. Enfin, d’autres sont proposées sous forme filaire. 2 – Quand utilise-t-on une anode sacrificielle et pourquoi ? Des aciers corrodés peuvent mettre en danger la viabilité des constructions. [©RGD] Il y a besoin de poser une anode sacrificielle, lorsque l’on est en présence d’un agent agressif que l’on n’a pas maîtrisé et qui a pénétré le béton. L’agent agressif halogène va alors causer des dégâts sur les armatures. Il faut donc agir. La mise en place de la protection sacrificielle va polariser l’armature et les éléments “corrosifs” vont migrer vers l’anode. L’armature du béton ne sera donc plus en situation d’agression. Ce qui permet de stopper la dégradation du béton si elle est en cours et de réduire les besoins d’intervention. C’est un bureau d’études spécialisé corrosion qui doit décider du type et de la quantité d’anodes à utiliser, leurs conditions de mise en œuvre et la mise en place de la politique de protection des ouvrages. Ce calcul est volontairement pessimiste. Il oblige à mettre, sans doute, un peu plus d’anodes que nécessaire, mais en matière de protection, le plus est toujours le mieux. Il faut cependant reconnaître que parfois certaines formes d’anodes sont très adaptées, parfois elles le sont moins. C’est au bureau d’études de trouver le meilleur compromis. 3 – Quelles sont les différentes étapes de pose d’une anode sacrificielle, dans le cadre d’un ouvrage existant ? Le préalable est, bien entendu, qu’un diagnostic de l’ouvrage ait été réalisé, que la pose d’anodes sacrificielles soit la solution la plus adaptée et qu’un plan d’action ait été élaboré par un bureau d’études. L’étape suivante est de se procurer le plan d’armatures et de vérifier leur position exacte par rapport à ce plan. Ces vérifications se font avec un profomètre et un pachomètre. Il faut ensuite repérer les bonnes zones d’intervention, en traçant sur l’ouvrage les lignes d’armatures, et les points de perçage pour la mise en place des anodes. Le percement, qui est l’étape suivante, doit se faire de façon très soignée. Il faut bien vérifier qu’il n’y a pas de risque de couper une armature et mettre ainsi en court-circuit un acier. Pour la protection, le court-circuit ne poserait pas de problèmes, mais en poserait pour le suivi. Les opérateurs doivent donc être formés à ce type d’interventions. Le zinc est 10 à 15 fois plus émetteur de courant que le fer. Placée sur une armature, l’anode en zinc attire les éventuels polluants. [©RGD]Les anodes peuvent prendre différentes formes. Ici, elles sont montées en réseau. [©RGD]Les anodes pourraient être posées en préfabrication, afin de prévenir une éventuelle agression. [©RGD] Ensuite, il faut vérifier la bonne profondeur et si le diamètre est bien respecté. Il faut alors réaliser une pose à blanc pour vérifier la bonne disposition de l’ensemble. Quel que soit le type d’anodes, la pose se fait après avoir pré-mouillé le forage. Une fois l’anode placée en fond de trou, l’ensemble est recouvert soit par une pâte cimentaire, soit une pâte active, selon les recommandations du fabricant. Le rebouchage doit être soigné pour ne pas laisser d’entrée d’eau. Enfin, le contrôle doit être effectué par un opérateur spécialement formé. Il vérifie que l’installation correspond au plan, qu’elle est au bon potentiel et courant attendu. Une fois sa validation donnée, le rebouchage définitif est effectué. L’ensemble de ces opérations constitue de traditionnels gestes de maçons. Il faut les effectuer avec précaution. 4 – Qu’en est-il de l’utilisation d’anodes sacrificielles en ouvrages neufs ? Les ouvrages conçus avec des protections ne sont pas encore rentrés dans les mœurs. La protection est plutôt effectuée par protection cathodique, via un courant imposé. Nous pourrions tout à fait imaginer poser une série d’anodes, qui s’activeraient à l’entrée des éléments “corrosifs”. Ils agiraient alors comme un bouclier de protection. Dans un cas idéal, nous pourrions placer en phase de préfabrication des lignes d’anodes sur les points les plus critiques des pièces en béton. Ce serait une bonne chose vis-à-vis de la maîtrise d’ouvrage pour la pérennité de l’ouvrage. RGD en bref... Depuis 20 ans, RGD est un fournisseur de solutions techniques permettant de répondre à une large gamme de problématiques du béton. Avec une spécialité dans le génie civil et le BTP. Pour cela, RGD est constitué de plusieurs activités complémentaires, qui gèrent et trouvent des solutions pour toutes les étapes de la construction. Du bureau d’études à la réparation, en passant par l’approvisionnement des matières premières, le traitement de surface et les formulations spécifiques. RGD comprend les marques MP2, Shemrock-BTP et le totem BOB. Sujet réalisé en collaboration avecRichard Guérin, Pdg de RGD Shemrock et l’un des concepteurs de la méthode Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 306 jours

Le confort d’été et la RE 2020 selon le Filmm

Le Filmm décrypte des solutions constructives pour assurer le confort d’été. [©Filmm] Le Syndicat national des fabricants d’isolants en laines minérales manufacturées (Filmm) a édité une nouvelle brochure sur le thème du confort d’été. La RE 2020 a intégré une évolution importante avec l’introduction d’un nouvel indicateur dans les bâtiments : les degrés-heures d’inconfort (DH), exprimés en °C.h. Désormais, les hausses des températures et les vagues de chaleur provoquées par le réchauffement climatique ont été prises en compte avec une nouvelle méthode de calcul. Et afin que cette notion soit plus concrète, le Filmm illustre le principe de cet indicateur avec un graphique. Les solutions contre l’inconfort Pour faire simple, pour prendre en compte la durée de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de bien-être est dépassée. Pour effectuer ensuite la somme, heure par heure, des écarts de degrés entre la température mesurée dans le bâtiment et celle maximale dite de “confort”. Une fois le résultat obtenu, il est essentiel de savoir quelles solutions à mettre en œuvre. Pour déterminer cela, le Filmm a mandaté le bureau d’études “Bastide et Bondoux”, afin de réaliser une étude de sensibilité sur le confort d’été en lien avec la RE 2020. Lire aussi : Filmm : La RE 2020 plus aboutie que la RT 2012 ? Cette étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec des combles aménagés. Chacune possède une structure maçonnée, puis une structure en ossature bois. Le bureau d’études a pris en compte les méthodes de calcul des DH. Ainsi, la brochure fait la synthèse, donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été optimal. La brochure synthétise des informations essentielles à connaître pour s’orienter vers les bons choix techniques lors de la construction. L’étude est en accès libre sur le site du syndicat ici   
Il y a 2 ans et 306 jours

Le FILMM se penche sur les degrés-heures d’inconfort dans une brochure

La RE 2020 a intégré une évolution importante sur le thème du confort d’été. La nouvelle brochure du FILMM (syndicat national des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées) explique que la RE 2020 introduit un nouvel indicateur : les degrés-heures d’inconfort (DH) exprimés en °C.h. Les évolutions des températures et les vagues de chaleur induites par le réchauffement climatique ont été prises en compte dans le cadre d’une nouvelle méthode de calcul. Afin que cette notion soit plus concrète, le FILMM illustre clairement le principe de calcul de cet indicateur DH à l’appui d’un graphique. Pour prendre en compte la durée et de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de confort est dépassée et faire la somme heure par heure des écarts de température (entre la température mesurée dans le bâtiment et la température maximale dite de confort). Une fois cette notion acquise, il est essentiel de savoir quelles solutions mettre en œuvre pour un confort d’été efficient. Le FILMM a donc mandaté le bureau d’études « Bastide et Bondoux » afin de réaliser des calculs de sensibilité sur le confort d’été dans le cadre de la RE 2020. L’étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec combles aménagés, avec pour chacune une structure maçonnée puis une structure en ossature bois dans trois zones climatiques (Nord, Centre et Sud). Le bureau d’étude a pris en compte les 3 méthodes de calcul des DH qui entrent dans le cadre de la RE 2020 (méthode forfaitaire, à points et détaillée). La brochure fait la synthèse des conclusions des différentes méthodes de calcul et donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été efficient. https://www.filmm.org/filmm-syndicat-national-laine-minerale/brochures  
Il y a 2 ans et 306 jours

Le FILMM se penche sur les degrés-heures d’inconfort dans une brochure

La RE 2020 a intégré une évolution importante sur le thème du confort d’été. La nouvelle brochure du FILMM (syndicat national des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées) explique que la RE 2020 introduit un nouvel indicateur : les degrés-heures d’inconfort (DH) exprimés en °C.h. Les évolutions des températures et les vagues de chaleur induites par le réchauffement climatique ont été prises en compte dans le cadre d’une nouvelle méthode de calcul. Afin que cette notion soit plus concrète, le FILMM illustre clairement le principe de calcul de cet indicateur DH à l’appui d’un graphique. Pour prendre en compte la durée et de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de confort est dépassée et faire la somme heure par heure des écarts de température (entre la température mesurée dans le bâtiment et la température maximale dite de confort). Une fois cette notion acquise, il est essentiel de savoir quelles solutions mettre en œuvre pour un confort d’été efficient. Le FILMM a donc mandaté le bureau d’études « Bastide et Bondoux » afin de réaliser des calculs de sensibilité sur le confort d’été dans le cadre de la RE 2020. L’étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec combles aménagés, avec pour chacune une structure maçonnée puis une structure en ossature bois dans trois zones climatiques (Nord, Centre et Sud). Le bureau d’étude a pris en compte les 3 méthodes de calcul des DH qui entrent dans le cadre de la RE 2020 (méthode forfaitaire, à points et détaillée). La brochure fait la synthèse des conclusions des différentes méthodes de calcul et donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été efficient. https://www.filmm.org/filmm-syndicat-national-laine-minerale/brochures   Cet article Le FILMM se penche sur les degrés-heures d’inconfort dans une brochure est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 306 jours

Changing models : smart buildings et smart finance

La rénovation énergétique des logements privés et des bâtiments publics est donc une cible privilégiée pour les initiatives d’efficacité énergétique, notamment le plan France Relance qui lui consacre 6,2 milliards d’euros sur deux ans[2], et contribuera largement à l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050.Afin d'atteindre ces objectifs, il convient d'accorder une plus grande attention au parc immobilier commercial et public existant. En Europe, par exemple, près de 75% du parc immobilier est inefficace sur le plan énergétique.[3] Cela signifie qu'une grande partie de l’énergie consommée est en fait gaspillée. La rénovation des bâtiments existants pourrait réduire la consommation totale d’énergie de l'UE de 5 à 6% et diminuer les émissions de dioxyde de carbone d'environ 5%. Pourtant, en moyenne, moins de 1% du parc immobilier national est rénove chaque année. Pour atteindre les objectifs en matière de climat et d’énergie, les experts affirment que les taux de rénovation actuels devraient au moins doubler.[4]Sur l'ensemble du territoire de l'UE, l’amendement de la directive sur la performance énergétique des bâtiments[5] encourage une accélération de la transition vers des bâtiments écoénergétiques. La politique gouvernementale commence à faire avancer la réforme des bâtiments publics.Par exemple, la directive sur l'efficacité énergétique exige un taux de rénovation annuel de 3% pour les bâtiments dont les administrations centrales nationales sont à la fois propriétaires et locataires. [6]Au niveau local, il existe également des exigences obligatoires pour mettre à niveau les systèmes de gestion des bâtiments. Parmi les exemples, citons la loi ELAN en France, qui oblige les bâtiments commerciaux à atteindre certains objectifs d'efficacité énergétique. De plus, depuis 2021, le décret tertiaire oblige les acteurs du tertiaire français (propriétaires et locataires de bâtiments hébergeant des activités tertiaires) à réduire progressivement la consommation énergétique de leurs bâtiments en trois échéances : une réduction de 40% d’ici 2030, de 50% d’ici 2040, et de 60% d’ici 2050.[7]L'Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que pour atteindre un parc immobilier zéro carbone d'ici à 2050, les émissions directes de CO2 des bâtiments doivent diminuer de 50% et les émissions indirectes du secteur du bâtiment de 60% d'ici à 2030.En particulier, une annonce de l'Alliance mondiale pour le bâtiment et la construction a note "Le rythme de la rénovation dans tous les pays concernes est insuffisant, restant bien en deca du potentiel. En effet, la rénovation annuelle doit passer dans les pays industrialisés a une moyenne de 2 % du parc existant par an d'ici 2025, et a 3% d'ici 2040."[8]Toutefois, une étude plus récente de Siemens Financial Services[9] calcule les volumes financiers de cet objectif d'investissement global jusqu'en 2040. La question émergente abordée dans cette étude consiste toutefois à estimer le déficit entre le taux actuel d'investissement dans les bâtiments intelligents à haute efficacité énergétique et le taux accéléré qui, selon les experts, doit être atteint pour respecter les objectifs de durabilité et de changement climatique. C'est dans ce déficit que la finance intelligente peut intervenir pour permettre l'investissement qui devrait être réalisé mais qui ne l'est pas encore.Pour combler le déficit d'investissement estimé dans cette étude, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent envisager de modifier le mode de fonctionnement de leurs bâtiments, leurs modèles économiques et la manière dont ils vont financer les mises à niveau nécessaires.En ce qui concerne la technologie opérationnelle, les bâtiments commerciaux et publics vont devoir devenir plus intelligents pour faire face à ces nouvelles demandes de décarbonation. Les bâtiments intelligents permettent de travailler de manière flexible, que ce soit du point de vue du bureau nomade (hot desking), des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, d'une plus grande efficacité et flexibilité ou de l'adaptation à des circonstances volatiles. S'il existe un large consensus sur la nécessité de rendre les bâtiments plus intelligents, tous les pays et tous les secteurs ont besoin d'un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Mais comment le faire dans la pratique ? Le point de départ est l'utilisation de technologies intelligentes pour réduire la consommation d'énergie des bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des mécanismes de financement intelligents, peuvent être exploitées pour subventionner de manière significative la rénovation énergétique des bâtiments existants. Dans certains cas, les économies d'énergie peuvent même payer l'ensemble de la conversion. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes progressives, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement. Les économies typiques d'efficacité énergétique des bâtiments sont généralement d'au moins 20% [10] (souvent bien plus), ce qui représente des économies d'exploitation très importantes.De nouveaux modèles pour un financement intelligentLe financement intelligent prend diverses formes, en fonction des processus opérationnels qui doivent être activés. Au niveau des composants technologiques, des outils de financement sont disponibles pour aider les vendeurs et les distributeurs à ajouter de la valeur grâce à des capacités de trésorerie pour leurs acheteurs. Pour les installations ou les systèmes de plus grande envergure, des modalités de financement intelligentes peuvent être adaptées et ajustées afin d'aligner les coûts sur le taux de bénéfice tiré de la technologie d'efficacité énergétique. Au niveau le plus complexe, les bâtiments intelligents en tant que services (Smart Buildings as a Service) fournissent la solution de financement, les économies futures attendues de l'efficacité énergétique étant exploitées et utilisées pour payer l'investissement en capital et plus encore. ConclusionsLes projets de rénovation visant à décarboner les bâtiments en les transformant en environnements intelligents et économes en énergie prennent du retard par rapport aux objectifs climatiques établis par les gouvernements du monde entier. De nombreux experts ont déclaré que le taux d'investissement annuel devrait être multiplié par trois ou plus pour atteindre les objectifs fixés.Afin de combler le déficit entre les taux d'investissement actuels et les volumes requis, des méthodes de financement intelligentes sont proposées par le secteur privé. Elles cherchent toutes à rendre abordable pour les propriétaires la conversion vers des bâtiments décarbonés, économes en énergie et intelligents. Au minimum, ces outils de financement facilitent le flux de trésorerie et alignent les coûts sur le taux des avantages obtenus. Dans le meilleur des cas, le financement intelligent rend la transition vers la décarbonation neutre sur le plan budgétaire, en exploitant les économies futures pour payer les investissements actuels.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (LinkedIn).[1] Ministère de la Transition écologique, La Rénovation énergétique, 22 juin 2021[2] Ibid[3] European Commission, In focus: Energy efficiency in buildings, 17 Feb 2020[4] Ibid[5] Directive UE 2018/844/UE[6] Parlement Europeen, Boosting Building, 2016[7] Siemens Financial Services, Combler le déficit d'investissement: Le financement intelligent pour la décarbonation des bâtiments, Sept 2021[1] Global ABC, COVID-19 response: Global ABC is encouraging massive renovation wave, 24 Sep 2020[2] Siemens Financial Services, Batiments intelligents : piloter l’ajout de valeur dans l’adoption de la ≪nouvelle norme≫, 2020[3] IPF Research Programme, Costing Energy Efficiency Improvements in Existing Commercial Buildings, Oct 2017
Il y a 2 ans et 307 jours

Elec Calc™ et Elec Calc™ Grid de Trace Software : une accélération dans le dimensionnement électrique

Trace Software lance sa nouvelle version d’elec calc™ avec de nouveaux composants dont les IRVE, des nouvelles fonctionnalités pour la gestion des réseaux, des évolutions pour la Haute Tension et le tout avec une ergonomie encore optimisée.A ces nouveautés est également associé le nouveau logiciel elec calc™ GRID qui se positionne comme une révolution technologique majeure. Ce logiciel innovant permet le dimensionnement d’installations multisources et/ou de réseaux maillés. Une innovation dans le domaine de la conception électrique !elec calc™ : encore plus de possibilités de calculComme chaque année, elec calc™ est édité dans une nouvelle version afin de proposer des fonctionnalités toujours plus performantes pour répondre aux besoins et aux nouvelles tendances de la conception électrique.La nouvelle version d’elec calc™ intègre de nouveaux composants et des fonctionnalités uniques conçues pour plus grande flexibilité et une haute précision dans la conception des installations électriques. Ces évolutions sont le fruit d’une démarche d’amélioration continue et d’une volonté d’extrême rigueur électrotechnique. Avec elec calc™, le calcul électrique devient haut de gamme.Parmi les nouveautés d’elec calc™ :Nouveaux composants : bornes IRVE, démarreur moteurGestion de la filiation Tarif jauneChoix de références fabricants en automatiqueFonction d’export / import ExcelMessages d’anomalies en lien vers la FAQNouveautés pour la gestion de la Haute Tension (gestion des relais, générateur homopolaire, symbolique clés de protection…)Nouvelle norme NEN pour les Pays-BasErgonomie : navigation dans les folios, plus possibilités de personnalisation de l’affichage, personnalisation des rapports, imports directs TRC …elec calc™ GRID : une révolution dans le monde du calcul d’installations électriqueselec calc™ GRID été conçu pour répondre au besoin de dimensionnement d’un nouveau type de réseau, dit multisources et maillé, qui présente de nouveaux défis en matière de dimensionnement électrique.elec calc™ GRID permet de gérer les réseaux Haute et Basse Tension dans la même interface. Son algorithme de calcul load flow prend en charge la définition des flux de puissance pour toute installation comportant plusieurs sources à des niveaux différents, et la gestion de maillage, que ce soit pour des réseaux équilibrés ou non.Outre les puissants algorithmes de calcul, le logiciel concilie la performance électrotechnique et les besoins normatifs, tout en conservant la facilité d’utilisation d’elec calc™ et son calcul en temps réel.Parmi les fonctionnalités d’elec calc™ GRID : Flux de puissance équilibrée et déséquilibréeRéseau radial et réseau mailléPrise en compte du déphasage causé par le transformateurPrise en compte des régulateurs (sources à puissances contrôlées)Compensation de l’énergie réactiveGestion de plusieurs scénarios de fonctionnementContrôles et vérifications de l’installation électriqueCalcul de chutes de tension et flux de puissanceAffichage graphique des flux et prise en compte des pertes de puissanceCalcul des réseaux triphasés et monophasés, AC et DCModèle de charge à courant constant et à impédance constante.Avec elec calc™ et elec calc™ GRID, Trace Software propose des solutions toujours plus puissantes pour accompagner les professionnels et répondre aux besoins actuels du dimensionnement des grids, dont l’enjeu est la production d’électricité au plus près du consommateur, notamment en utilisant des sources d’énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 307 jours

Le Far West de la comptabilité carbone des entreprises

Bâtiment, travaux publics, groupes cotés, PME... De plus en plus d’entreprises calculent leur empreinte carbone mais selon la méthode et le périmètre choisis, le résultat en tonnes de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère et les objectifs de réduction qui en découlent peuvent varier.
Il y a 2 ans et 308 jours

Le FILMM édite une nouvelle brochure sur le confort d’été dans la RE 2020

Le FILMM détaille les solutions pour un confort d’été efficient. La Réglementation Environnementale – RE 2020 – a intégré une évolution importante sur le thème du confort d’été. Ainsi, comme l’explique la brochure du FILMM, la RE 2020 introduit un nouvel indicateur : les degrés-heures d’inconfort (DH) exprimés en °C.h. Les évolutions des températures et les vagues de chaleur induites par le réchauffement climatique ont été prises en compte dans le cadre d’une nouvelle méthode de calcul. Afin que cette notion soit plus concrète, le FILMM illustre clairement le principe de calcul de cet indicateur DH à l’appui d’un graphique. Pour prendre en compte la durée et de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de confort est dépassée et faire la somme heure par heure des écarts de température (entre la température mesurée dans le bâtiment et la température maximale dite de confort). Une fois cette notion acquise, il est essentiel de savoir quelles solutions mettre en œuvre pour un confort d’été efficient. Le FILMM a donc mandaté le bureau d’études « Bastide et Bondoux » afin de réaliser des calculs de sensibilité sur le confort d’été dans le cadre de la RE 2020. L’étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec combles aménagés, avec pour chacune une structure maçonnée puis une structure en ossature bois dans trois zones climatiques (Nord, Centre et Sud). Le bureau d’étude a pris en compte les 3 méthodes de calcul des DH qui entrent dans le cadre de la RE 2020 (méthode forfaitaire, à points et détaillée). La brochure fait la synthèse des conclusions des différentes méthodes de calcul et donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été efficient. À la disposition des professionnels et des particuliers, en accès libre de téléchargement sur son site Internet, cette nouvelle brochure du FILMM permet de mieux comprendre le confort d’été dans le cadre de la RE 2020, synthétise des informations essentielles à connaître, pour s’orienter vers les bons choix techniques à faire, en matière de confort d’été. L’étude distingue les paramètres importants du confort d’été et souligne qu’une combinaison de solutions est la clé de voûte du confort d’été.
Il y a 2 ans et 308 jours

A l’interface encore plus ergonomique, la plateforme de formation Watts Works s’enrichit de nouveaux modules

Comptant plus de 2.000 inscrits et plus de 6.500 formations effectuées depuis son lancement, la plateforme d’e-learning Watts Works connaît un succès grandissant. L’occasion pour Watts de procéder à un relooking pour la rendre encore plus conviviale et de rajouter une quinzaine de modules d’apprentissage inédits. Accessible gratuitement et en illimité sur le site Training.Watts.com, le programme d’e-learning Watts Works s’adresse aux installateurs, techniciens, ingénieurs et grossistes qui souhaitent développer leurs compétences professionnelles afin de répondre aux besoins évolutifs du marché. Enrichi d’une quinzaine de nouveaux modules, il se compose désormais d’une bibliothèque de plus de 50 formations portant sur une large sélection de produits et solutions de Watts Industries France. Classées par thématiques, elles ont été réorganisées et sont plus facilement identifiables grâce à un code couleur : – Protection anti-pollution avec de nouvelles sessions sur le disconnecteur BA 4760 et les clapets anti- retour, – Sécurité des réseaux étoffé par des modules sur les vannes de régulation hydraulique, – Régulation et domotique (système Watts Vision), – iDroset pour l’équilibrage des réseaux, – Solutions Chauffage (collecteurs inox pour planchers chauffants, modules hydrauliques Flowbox), – Kit de fixation Robifix®, – Conduites et flexibles pré-isolés (système Microflex®), – Ultramix, – Mitigeurs thermostatiques. Les professionnels peuvent ainsi accéder de façon plus fluide et plus rapide au contenu pédagogique de leur choix. A l’issue de chaque courte séquence vidéo (moins de 10 minutes), ils retrouvent le quizz pour tester leurs connaissances et cumuler des points en fonction de leur score. Rappelons que ces derniers sont échangeables pour commander l’un des nombreux cadeaux siglés Watts disponibles sur la plateforme d’e-learning. Deux nouvelles thématiques font également leur apparition : la « Sélection du moment » qui met en avant un module choisi spécialement par Watts et les « Références chantiers ». Didactique, ce chapitre constitue un véritable outil pour se familiariser avec les différentes problématiques rencontrées sur le terrain et les solutions Watts mises en œuvre pour y répondre. Une rubrique « Ressources externes » figure parmi les autres nouveautés de la plateforme de formation en ligne. Pratique, elle permet aux participants de retrouver en un seul et même endroit tous les documents mis à disposition par le fabricant (collection d’objets BIM, outils de calcul, agréments, manuels d’installation…). Afin d’inciter les professionnels à rejoindre son dispositif d’apprentissage à distance Watts Works, Watts lance l’opération Super Jet. Du 1er juillet au 23 septembre, chaque nouvel inscrit, ayant finalisé 10 modules de formation, se voit offrir un bonus de 3000 points. C’est le moment où jamais de profiter de l’été pour se former…et gagner ! http://www.wattswater.fr
Il y a 2 ans et 309 jours

La Cour des comptes présente son rapport sur l'organisation des marchés de l’électricité

Permettre l'exercice de la concurrence entre fournisseurs, garantir aux consommateurs des prix stables et reflétant la compétitivité du parc nucléaire existant, assurer le financement de ce parc et disposer de capacités suffisantes pour garantir l'équilibre entre offre et demande d'électricité... Le rapport publié ce jour par la Cour des comptes répond à trois questions évaluatives sur les principaux dispositifs de la politique publique d'organisation des marchés de l'électricité. Il souligne que la mise en œuvre combinée de ces dispositifs au cours des dix dernières années ne permet plus de garantir que les objectifs initiaux soient atteints. Ce constat, illustré à l'extrême dans le contexte récent de flambée des prix du gaz et de l'électricité, appelle à mettre à profit les prochaines échéances de révision ou de caducité des dispositifs existants, pour clarifier les objectifs et revisiter les outils de l'intervention sur les marchés de l'électricité...Une intervention publique qui répond à des enjeux propres à la FranceLe système de production français se distingue au sein de l'Europe par le poids et la compétitivité du parc nucléaire historique. Dès lors, en l'absence d'intervention publique, l'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité à l'échelle européenne se traduirait par un approvisionnement de la clientèle française à des conditions de prix susceptibles d'excéder nettement les coûts de production du parc français.Des outils d'intervention dont la mise en œuvre ne garantit plus l'atteinte des objectifsPour permettre le développement de la concurrence sur le marché de détail, les tarifs règlementés de vente (TRV), auxquels les deux tiers des ménages sont encore abonnés, sont désormais établis en fonction de coûts d'approvisionnement représentatifs de ceux des fournisseurs alternatifs (par opposition aux fournisseurs historiques, dont EDF). La stabilité et la compétitivité de ces tarifs dépendent de plus en plus du bon fonctionnement des régulations mises en place sur les marchés de gros (entre producteurs et fournisseurs), et notamment de l'accès régulé au nucléaire historique (ARENH). Depuis 2019, ces tarifs sont de plus en plus affectés par l'évolution des prix des marchés de gros, au risque de s'éloigner significativement des coûts de production du parc français. Ainsi, sans les mesures exceptionnelles du bouclier tarifaire mises en place début 2022 par le gouvernement, les tarifs règlementés de vente auraient bondi de 35 % TTC au 1er février 2022.L'accès régulé au nucléaire historique (ARENH), qui devait permettre aux fournisseurs alternatifs de s'approvisionner à des conditions équivalentes aux coûts de production d'EDF, est pris en défaut, car son prix n'a jamais pu être fixé au niveau de ces coûts de production. Son plafonnement en volume, lié au caractère provisoire du dispositif, n'a pas été ajusté à la progression des parts de marchés des fournisseurs alternatifs, entrainant ainsi un « écrêtement » des demandes de ces fournisseurs depuis 2019. Il a malgré tout permis à EDF de couvrir ses coûts comptables de production sur la période 2011-2021, même si cette couverture est de moins en moins assurée au fil des années.Le mécanisme de capacité mis en place en 2016 pour garantir une disponibilité suffisante des moyens de production lors des pointes de consommation hivernales est à l'origine d'importants transferts financiers entre producteurs et consommateurs. Il rémunère certaines filières, et notamment le parc nucléaire, de façon non proportionnée au regard des strictes nécessités de la sécurité d'approvisionnement.La Cour fait globalement le constat que la mise en œuvre combinée de ces différents outils aboutit à une organisation qui n'est plus ni lisible ni pilotable, et qui ne garantit plus l'atteinte des objectifs initiaux.Une politique publique dont les objectifs doivent être clarifiés et les instruments revisités à brève échéanceÀ court terme, la Cour appelle surtout à se pencher sur la méthode de calcul des tarifs réglementés de vente en cas d'écrêtement des demandes d'ARENH, afin de limiter l'exposition de ces tarifs à de brusques variations de prix de marché. À moyen terme, compte tenu du rôle toujours prépondérant du parc nucléaire dans la production d'électricité en France, la régulation publique de l'accès à cette production va rester un enjeu majeur au-delà du terme assigné à l'ARENH (soit fin 2025). La Cour appelle ainsi les pouvoirs publics à clarifier, dès 2022, les objectifs qui seraient poursuivis dans le cadre d'une nouvelle régulation du nucléaire, pour en déterminer les nouvelles modalités et garantir son articulation avec les autres dispositifs de politique publique.
Il y a 2 ans et 310 jours

Configurateur Plancher dalle, un logiciel développé par RECTOR pour accompagner les architectes

Pour anticiper la transformation des bâtiments dès leur conception et réduire leur impact environnemental, RECTOR lançait, en 2020, Caméléo®, une structure révolutionnaire de plancher dalle préfabriquée en béton sans mur porteur, intégrant tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Cette nouvelle approche impactant la manière de construire, RECTOR crée, aujourd’hui, le configurateur Plancher dalle pour accompagner les architectes dans le pré-dimensionnement de leurs projets. Caméléo®, un système constructif révolutionnaire Le système Caméléo® de Rector est une structure en béton sur-mesure et préfabriquée en usine pour s’affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Il a été développé pour concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs. Avec Caméléo®, RECTOR exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Configurateur Plancher dalle, un outil pour accompagner le changement des méthodes, des pratiques et des modes constructifs Utilisé par le Bureau d’Etudes de Rector, le nouveau configurateur a été développé pour accompagner les architectes dans la création et le pré-dimensionnement de leur projet en y intégrant une structure Caméléo®. Chaque projet étant unique, il permet d’indiquer des informations techniques (type de béton et éléments d’armature mis en œuvre), et de valider la structure globale du bâtiment. En s’appuyant sur le BIM, Rector livre ainsi à l’architecte une maquette IFC 3D vérifiée en terme de structure, des notes de calcul, un quantitatif et une évaluation du poids carbone de son projet ainsi que le volume béton nécessaire à son ouvrage. Toutes ces informations pourront être intégrées dans sa maquette générale. Avec le nouveau configurateur Plancher dalle qui simplifie les méthodes de calcul, le Bureau d’Etudes Rector répond rapidement et avec précision aux sollicitations des architectes. http://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 310 jours

Isolation par l’intérieur et par l’extérieur : Actis améliore les performances de ses isolants réflecteurs alvéolaires TRISO HYBRID’, BOOST’R HYBRID’ et TRISO-TOITURE

A l’heure où la rénovation énergétique des bâtiments est une priorité nationale, Actis fait évoluer la composition de ses isolants réflecteurs alvéolaires TRISO HYBRID’, BOOST’R HYBRID’ et TRISO-TOITURE pour améliorer leurs performances et leur facilité de pose. En parallèle, la société propose un nouveau packaging de ces produits pour optimiser le stockage et le repérage dans les négoces. TOUJOURS PLUS AVEC LES ISOLANTS RÉFLECTEURS ALVÉOLAIRES ACTIS Utilisés pour l’isolation par l’extérieur (Boost’R Hybrid’ et Triso-Toiture) et par l’intérieur (Triso Hybrid’), en neuf et en rénovation, les isolants réflecteurs alvéolaires souples d’ACTIS présentent de nombreux atouts. Ils assurent le confort thermique en été comme en hiver, l’isolation phonique et l’étanchéité à l’air des bâtiments, de façon stable et durable. Leur structure alvéolaire brevetée permet, grâce à la très basse émissivité des films réflecteurs, d’exploiter les qualités naturelles isolantes de l’air. Ils sont appréciés des professionnels pour la souplesse de leurs composants permettant d’utiliser judicieusement l’espace. Investie depuis sa création dans une politique constante d’amélioration continue au service de la qualité, Actis fait, aujourd’hui, évoluer la composition et l’assemblage de ses isolants réflecteurs alvéolaires souples Triso Hybrid’, Boost’R Hybrid’ et Triso-Toiture. Ces derniers sont ainsi : + Plus performants Les couches des films constituant les isolants sont désormais assemblées par des liens en polyéthylène favorisant leur durabilité et réduisant les ponts thermiques. Les isolants intègrent, en plus de la languette adhésive débordante qui garantissait la continuité de l’étanchéité à la jonction des panneaux, une nouvelle languette longitudinale qui favorise aussi le recouvrement. Elle joue, en plus, un rôle de soupape pour que le produit gonfle davantage et soit encore plus isolant. + Plus résistants Des films armés entre les couches des isolants sont ajoutés pour réduire la déchirure aux clous. + Plus rapides et faciles à poser grâce au nouveau conditionnement des isolants présentés en rouleaux. + Plus de confort Pour offrir un confort de pose optimal aux couvreurs, l’isolant Triso Hybrid’ est équipé d’un film extérieur anti-éblouissement. NOUVEAU PACKAGING ET CONDITONNEMENT Dans ce même objectif d’amélioration, Actis change également le packaging de ces isolants réflecteurs alvéolaires souples TRISO HYBRID’, BOOST’R HYBRID’ et TRISO-TOITURE qui sont désormais présentés en rouleaux. Livrés filmés sur des palettes en bois, ils sont plus pratiques à stocker par les négoces et plus faciles à transporter par les couvreurs. DES ISOLANTS CONFORMES AUX NOUVELLES EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES Afin d’être en conformité avec les nouvelles exigences réglementaires de l’annexe 7 de l’arrêté du 10 décembre 2021 qui est entré en vigueur le 1er mai 2022, la société ACTIS a fait tester ses isolants réflecteurs Triso Hybrid’, Boost’R Hybrid’ et Triso-Toiture selon la norme NF EN 16012+A1 par le laboratoire accrédité KTU. Ce dernier a effectué une série de 6 essais par produit réalisés sur 6 échantillons correspondant chacun à un lot de production distinct. Au terme de ceux-ci, le laboratoire KTU a procédé au mode de calcul figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté pour définir la valeur de la résistance thermique des matériaux. Pour chacun des isolants réflecteurs testés, les résultats des calculs figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté sont supérieurs aux valeurs de résistance affichées dans les rapports d’essai et fiches techniques du fabricant attestant ainsi de leur éligibilité aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov. http://www.actis-isolation.com/
Il y a 2 ans et 310 jours

Nouvelle gamme de Box Rupteurs Equatio : Moins de références, plus de performances thermiques compatibles RE2020

La RE2020 prévoit un renforcement des exigences en matière de performance environnementale des bâtiments neufs. Pour aider les professionnels à ajuster celles des planchers en maisons individuelles et maisons groupées et atteindre le niveau d’isolation exigé par la réglementation, RECTOR leur propose, depuis 2012, un système de Box dans lesquelles sont réunis les rupteurs et accessoires nécessaires à l’optimisation thermique d’un plancher Equatio à tous les niveaux d’un bâtiment. Aujourd’hui, dans une volonté de simplifier et d’optimiser ce système, RECTOR revient avec une nouvelle gamme de Box plus performante thermiquement et avec un contenu ajusté générant moins de déchets. Une nouvelle gamme de Box pour répondre à tous les besoins Rationnalisée, la gamme de Box de rupteurs thermiques de RECTOR se décline désormais en 3 références pour la pose d’un plancher isolé Equatio à tous les niveaux d’un logement : Box Vide Sanitaire comprenant 6 rupteurs d’about et 3 nouveaux rupteurs de rive Thermosten d’un mètre de long améliorant le PSI du plancher et 2 Rectofix. Réunis dans une même boîte, ces composants sont complémentaires aux poutrelles RS et entrevous RectoSten M4 de RECTOR. Bien isoler le vide sanitaire étant indispensable pour atteindre la performance thermique imposée par la RE2020 et apporter un confort agréable aux futurs occupants, le plancher Equatio VS a été conçu pour y répondre de manière optimisée en combinaison avec la Box Vide sanitaire. Box Etage & Toit-terrasse comprenant 11 rupteurs d’about et 7 rupteurs de rive Thermosten ; composants complémentaires aux poutrelles RS, entrevous RectoLight et entrevous RectoSten Coffrant. Le traitement des ponts thermiques étant une nécessité à tous les niveaux du logement, RECTOR a pris en compte les nouvelles hypothèses de la RE2020 en intégrant dans ses calculs l’association du rupteur et de la planelle isolante pour gagner en performance. En effet, il faut désormais aller au-delà du ratio réglementaire de 0,6 W/m.K pour atteindre le niveau de BBIO attendu. Box Sous-Sol & Toit-terrasse comprenant 11 rupteurs d’about et 7 rupteurs de rive ThermoSten, ainsi que 36 points d’ancrage. Associée aux poutrelles RS et aux entrevous RectoSten M1 de Rector, cette Box permet de réaliser une toiture-terrasse conforme et pérenne en traitant à la fois les ponts thermiques et le point de rosée. En fonction du chantier, RECTOR propose de choisir entre deux types d’étanchéité, à chaud ou à froid, pour déterminer la Box nécessaire en toiture-terrasse. Enfin, pour chacune des Box, des compléments de gammes sont proposés pour moduler le niveau de performance du plancher et apporter une réponse sur-mesure à chaque chantier : complément rupteurs d’about VS, sous-sol et toit-terrasse, complément ThermoRefend, kit rehausses Rehau pour plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant, complément rupteurs de rives sous-sol, … Des Box conçues dans une démarche éco-responsable Anticipant la REP Bâtiment et dans le cadre de sa démarche RSE, RECTOR a ajusté le contenu de ses Box afin de générer moins de pertes et de déchets sur les chantiers. Pour réduire leur impact environnemental, le fabricant utilise également des cartons recyclés et recyclables. Une logistique simplifiée En réduisant le nombre de références de Box à stocker et en repensant leur design, avec un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage, RECTOR a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio de RECTOR témoigne de la volonté du fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leur besoin. http://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 311 jours

Isonat reçoit une subvention de l’Ademe

L’engagement d’Isonat en faveur de la décarbonation a été récompensé par l’Ademe, qui a décidé de financer à hauteur de 850 000 €. [©Isonat] Décarboner son industrie est une priorité pour Isonat, fabricant d’isolants biosourcés en fibre de bois, en droite ligne avec l’objectif Net Zero Carbon du groupe Saint-Gobain et d’Isover. Cet engagement a été récompensé par l’Ademe, qui a décidé de financer à hauteur de 850 000 €. L’entreprise, qui a lancé des travaux pour doubler les capacités de production de son usine de Mably (42), souhaite réduire de 20 % (1 100 t/an) ses émissions de CO₂. Isonat a ainsi investi plus de 10 M€ dans son unité de production. Une évolution qui fera passer la production de panneaux isolants à l’horizon 2023 de 19 000 t à 42 000 t. Et ce, en réalisant une économie d’énergie de 4 500 MWh/an. Les 850 000 € attribués par l’Ademe ont été calculés en fonction du nombre de tonnes de CO₂ économisées.
Il y a 2 ans et 313 jours

Comment faire des économies sur son prêt immobilier malgré la hausse des taux ?

Un contexte économique compliquéLa crise du Covid-19 et la guerre qui sévit en Ukraine depuis le 24 février ont fortement affecté le marché immobilier français. Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux moyens des nouveaux crédits immobiliers (hors assurance et sûretés) ont fait un bond de 1,1% en février à 1,38% au mois de mai. L'inflation, qui se situe a plus de 5%, influence évidemment les taux des prêts immobiliers et peut expliquer une partie de cette hausse.Mais l'inflation n'est pas le seul facteur expliquant cette hausse des taux : les taux auxquels la Banque Centrale Européenne prête aux autres banques ont eux aussi augmenté. Fin 2021, la BCE affichait des taux pour les prêts négatifs, c'est-à-dire que les banques lui empruntant devaient lui rembourser moins d'argent. Or, aujourd'hui, les taux de la BCE dépassent les 1% et vont encore probablement augmenter.En effet la BCE a annoncé souhaiter augmenter ses taux à partir de juillet prochain en réaction à l'inflation.Cette hausse des taux d'intérêt peut donc nuire aux ménages les plus modestes qui voient une partie de leur budget alloué au prêt partir dans des intérêts supplémentaires. Qui dit hausse des taux d'intérêt, dit plus de place prise par ceux-ci dans la mensualité et donc dans l'endettement.Mais il existe des solutions afin de préparer sa demande de prêt immobilier de manière simple et sans risque.Une solution pour faire des économies existeIl est cependant possible de faire des économies en amont de sa demande de prêt. Faire une simulation de crédit immobilier peut vous aider à estimer votre capacité d'emprunt et vous orienter vers un type de prêt correspondant le mieux aux besoins de votre projet sans avoir à vous engager. Ce type de simulateur permet d'estimer votre taux d'intérêt en fonction de plusieurs critères : taux d'intérêt en fonction de la durée du prêt, montant emprunté, pourcentage d'apport personnel, etc... Avec un simulateur de prêt il est aussi possible d'avoir une idée des futures mensualités, afin de pouvoir prévoir au mieux ce dont vous aurez besoin.Simples d'utilisation, ces outils sont multiples en ligne et il peut être difficile de s'y retrouver. Certains, comme LesFurets.com, sont particulièrement fiables et efficaces. Avec seulement quelques informations vous pourrez obtenir des exemples pour à titre indicatif, comme les types de bien, le montant de l'apport nécessaire ou la durée et le taux d'intérêt par exemple.Bien calculer le taux de son crédit immobilier sur 20 ans peut permettre des économies et financer d'autres projets comme des travaux de rénovation de votre nouveau bien immobilier.En bref, faire une simulation permet de gagner du temps, d'économiser de l'argent et d'éviter des mauvaises surprises une fois le prêt contracté officiellement alors pourquoi ne pas essayer ?
Il y a 2 ans et 314 jours

Les premières Rencontres de l’ingénierie maritime touchent leur cible

Organisées par l’ESITC Caen du 22 au 24 juin 2022, les premières Rencontres de l’ingénierie maritime (RIM) ont permis aux différents acteurs concernés d’avoir enfin un lieu où échanger sur ce sujet primordial. Environ 500 visiteurs se sont relayés pour assister aux conférences et ateliers dédiés aussi bien aux perspectives de la croissance bleue qu’aux nécessaires adaptations des aménagements portuaires et maritimes en passant par les besoins en formation. Aperçu d’un programme riche en iode et en calculs.