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Il y a 4 ans et 264 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 266 jours

Les bonnes raisons d’opter pour une piscine en béton armé

Il n’y a rien de plus agréable que de se relaxer tranquillement au bord de sa piscine en été. La construction de cette dernière doit, toutefois, répondre à différentes exigences techniques pour que le bassin soit durable et fonctionnel. Entre autres, la construction d’une piscine en béton armé présente des avantages qui méritent d’être connus. Disposer d’une piscine durable Presque tout le monde rêve d’avoir une belle piscine pour profiter pleinement des journées ensoleillées. Heureusement qu’il est facile d’en construire une en faisant appel à un spécialiste dans le domaine. L’idéal serait de construire une piscine durable pour assurer une utilisation sur le long terme. Les piscines béton correspondent exactement aux attentes des personnes les plus exigeantes. Elles se déclinent sous différentes conformations. Actuellement, les modèles de piscine monoblocs sont les plus prisés. La présence de coffrages équipés de poutrelles triangulaires garantit l’intégrité du plan d’eau à aménager. Il y a aussi la tôle galvanisée servant à protéger de l’acidité des terres. Il est évident que les travaux de construction d’une piscine en béton armé doivent être réalisés par des professionnels qualifiés. Ils procéderont d’abord à un état des lieux afin de déterminer les différents éléments à intégrer dans la piscine. Il s’agit, plus précisément, des filtres, des buses de refoulement, des pompes, etc. Il y aura, aussi, des travaux de terrassement à réaliser. Ils permettent de préparer le terrain afin qu’il puisse accueillir un bassin d’un seul bloc. En fonction de la superficie de la piscine à construire, il est parfois nécessaire de déraciner les arbres aux alentours. C’est une étape incontournable pour aménager une piscine enterrée ou naturelle. Allier la technologie et le traditionnel La durabilité est l’un des nombreux avantages d’une piscine en béton armé. Mais, d’autres raisons peuvent encourager le propriétaire d’une maison (neuve ou ancienne) à opter pour cette solution. Il y a, notamment, le côté esthétique d’un bassin monobloc. Il allie parfaitement la modernité et le traditionnel. En effet,, il s’agit d’une construction de qualité très tendance. De plus, les piscines en béton armé monobloc s’adaptent à tous les styles. Elles offrent de nombreuses possibilités de personnalisation. En effet, le choix des dimensions et des formes est plus élargi. Donc, le résultat obtenu sera plus satisfaisant et harmonieux en termes d’aspect visuel. En optant pour une piscine en béton armé, il est possible d’apporter une touche personnelle à son extérieur. Afin d’obtenir un meilleur rendu final, il vaut mieux y intégrer d’autres éléments décoratifs. Il faudra, par exemple, installer un éclairage adapté. Les conseils d’un expert sont vivement recommandés afin de trouver les installations connexes idéales. Pour assurer la sécurité des utilisateurs, l’installation de certains équipements de protection est obligatoire. Il peut s’agir d’une barrière, d’une couverture ou d’une alarme. Il faut savoir que la construction d’une piscine doit passer par des démarches administratives bien définies. Cela se rapporte, notamment, au permis de construire. Pour y voir plus clair, il faudrait consulter un pisciniste expérimenté. En connaissance des réglementations qui régissent son métier, il sera de bons conseils.
Il y a 4 ans et 274 jours

Hellio fait le point sur les chantiers politiques et réglementaires de la rentrée

« Le secteur de la rénovation énergétique était une priorité de l'acte 2 du quinquennat : il le sera davantage dans l'acte 3. Cette rentrée en est la preuve, nous serons aux côtés de nos publics artisans, particuliers, territoires pour intégrer ces changements et ces opportunités. C'est le moment pour réaliser des travaux d'économies d'énergie », commente Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques.1/ Projet de loi de finances 2021 : du nouveau dans les aides à la rénovation énergétique (rénovation globale, CITE et Ma Prime Rénov'…)Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au logement, l'annonçait dans les lignes du Parisien le 30 août 2020 : la rénovation globale deviendra une priorité pour la rénovation énergétique de l'habitat. “Un ménage de la classe moyenne qui fait une rénovation complète en divisant par près de 4 sa consommation (…) pourra prétendre à une aide d'environ 20.000 €”.De quoi donner des sueurs froides au futur projet de loi finances. En effet, comme chaque année, la rentrée de septembre rime avec loi de finances publiques. Elle a pour but de donner une ligne de conduite. Les promoteurs y seront attentifs car elle donnera des précisions quant au plan de relance de 100 milliards d'euros promis par le gouvernement, mais aussi les nouvelles modalités d'application du prêt à taux zéro.Dans une audition à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020, Emmanuelle Wargon a annoncé que le dispositif Ma Prime Renov' sera accessible en 2021 à tous les ménages qui souhaitent financer leurs travaux de rénovation énergétique, et ce, sans conditions de revenus. Cela signifie que les ménages les plus aisés, qui étaient exclus du dispositif entré progressivement en vigueur le 1er janvier 2020, pourront y prétendre dès l'an prochain. Pour l'heure, seuls les ménages « très modestes » et « modestes » peuvent solliciter Ma Prime Renov'. Selon le calendrier initialement établi, les ménages aux revenus intermédiaires devaient pouvoir en bénéficier à leur tour à partir de 2021.Autre nouveauté annoncée par Emmanuelle Wargon : l'ouverture de Ma Prime Rénov' aux propriétaires bailleurs (et non plus seulement aux propriétaires occupant leur logement), ainsi qu'aux travaux en copropriété.2/ L'application de la loi sur l'encadrement du démarchage téléphoniqueCette loi,votée en juillet 2020, prévoit l'interdiction de la prospection téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique et les travaux d'installation d'équipements produisant de l'énergie renouvelable, sauf pour les sollicitations intervenant dans le cadre de l'exécution d'un contrat en cours. Elle instaure également un identifiant d'appel obligatoire, sous forme d'un préfixe, pour toutes les démarches commerciales par téléphone. Objectif : permettre au consommateur d'identifier de façon claire, la nature de l'appel qu'il reçoit.Un décret est prévu après avis du Conseil national de la consommation. Il déterminera pour tous les autres secteurs d'activité les jours et horaires ainsi que la fréquence auxquels cette prospection est autorisée. De plus, les professionnels devront indiquer au consommateur qu'il peut s'inscrire gratuitement sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique pour ne plus recevoir d'appels de prospection.Les sanctions ont, elles, été durcies. En effet, des amendes administratives seront prononcées par la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et on comptera jusqu'à 75.000 € pour des personnes physiques, contre 3.000 € actuellement et 375.000 € pour les entreprises, contre 15.000 € aujourd'hui.3/ Une nouvelle charte « qualité » pour le dispositif Coup de Pouce IsolationDepuis le 1er septembre 2020, une nouvelle charte Coup de Pouce Isolation est entrée en vigueur. La prime pour l'isolation d'un plancher bas est désormais abaissée à 20 € par mètre carré d'isolant pour les ménages modestes et très modestes et 10 € par mètre carré d'isolant pour les autres ménages.Par ailleurs, un délai obligatoire de 7 jours est instauré entre la date de signature des devis et la pose de l'isolant et l'Attestation sur l'Honneur devra indiquer la date de la pose de l'isolant pour être valable. Pour que la facture soit conforme, elle devra contenir les dispositions nécessaires à la mise en place de l'isolation :Un coffrage ou un écran de protection autour des conduits de fumées et des dispositifs d'éclairage encastrés ;Une réhausse rigide au-dessus de la trappe d'accès ;Un pare-vapeur ou tout autre dispositif équivalent lorsqu'il est nécessaire de protéger les matériaux d'isolation thermique contre les transferts d'humidité pour garantir la performance de l'ouvrage.4/ Le renforcement des contrôles RGE pour les artisans du secteurLe label RGE est l'une des principales conditions pour le versement des aides à la rénovation énergétique (Eco PTZ, Ma Prime Rénov, Certificats d'Économies d'Énergie). La réforme du label RGE a été publiée le 6 juin 2020 par un arrêté et un décret.Elle vient donc renforcer les critères de qualification demandés pour obtenir le label afin de mieux lutter contre les fraudes. Les changements se feront en deux temps. Dès le 1er janvier 2021 la nouvelle nomenclature des travaux, et dès le 1er septembre, on notera un renforcement et une multiplication des contrôles par les organismes de qualification, une plus grande transparence sur des informations relatives aux chantiers ou encore une suspension systématique de la certification en cas de non-conformité aux règles établies.5/ La matérialisation des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le ClimatUn projet de loi spécifique sera présenté à la fin du mois de septembre pour donner corps aux mesures qui relèvent du législatif. À l'exception de trois « jokers », toutes les propositions seront détaillées dans le projet de loi. Celles relevant du réglementaire ont été traitées lors du Conseil de défense écologique de fin juillet, notamment l'entrée en vigueur du décret « décence » pour 2023, la fin des chaudières au fioul et au charbon, et le renforcement des aides à la rénovation.D'autres feront partie du plan de relance économique, notamment les 15 milliards d'euros supplémentaires destinés à la rénovation, la mobilité, l'industrie de demain, les énergies renouvelables, etc. Les mesures sur l'efficacité et la rénovation énergétique des bâtiments, l'urbanisme et l'artificialisation des sols ou encore les mobilités, relèvent des compétences des collectivités. Emmanuel Macron a souligné qu'elles nécessitent un dialogue avec les maires et élus locaux.
Il y a 4 ans et 298 jours

GCC : Le fond environnemental avant la forme

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Amandine Debrand, ingénieure environnement de GCC. [©GCC] Amandine Debrand, ingénieure environnement, et Stéphane Loiseau, directeur technique de GCC, détaillent les grands principes de la politique environnementale du groupe : « Nous souhaitons d’abord rester pragmatiques. Nous avons toujours comme objectif de travailler les projets le plus en amont possible. Ce qui nous permet de proposer aux maîtrises d’ouvrage et d’œuvre des adaptations, des variantes, des solutions techniques… Allant dans le sens d’une limitation de l’impact environnemental, tant au niveau de la période de chantier que sur la durée. Néanmoins, nous devons toujours rester réalistes, ce qui ne nous empêche pas de tester en permanence des solutions innovantes, qui seront ou pas retenues pour les chantiers à venir. Comme nous disposons d’une quarantaine d’agences sur l’ensemble du territoire national, cela nous permet de pratiquer une remontée d’information systématique et d’en faire profiter l’ensemble des collaborateurs du groupe ». téphane Loiseau, directeur technique de GCC. [©GCC] « Les maîtres d’ouvrage sont de manière globale réceptifs à nos propositions, précise Stéphane Loiseau. Surtout lorsqu’ils constatent qu’une approche environnementale sérieuse n’implique pas toujours une augmentation des coûts. » Pour structurer ces démarches, la direction “Ingénierie et technique” dispose des capacités à développer des solutions innovantes, globales, mais aussi performantes dans la durée. Le tout en répondant aux labels en vigueur. « Nous avons lancé un plan “Environnement-énergie-climat”, ajoute Amandine Debrand. Nécessaire dans le cadre des accords de Paris, avec des maîtres d’ouvrage contraints de pousser les entreprises à intégrer de plus en plus de paramètres environnementaux dans leurs projets. » Gérard Guérit Travailler sur les systèmes et les matériaux GCC développe des partenariats dans l’application de nouveaux matériaux, comme les bétons décarbonés d’Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Les exemples de recherche appliquée sont nombreux. Comme ce partenariat engagé avec l’industriel vendéen Hoffmann Green Cement Technologies, qui a mis au point un béton décarboné. Les équipes de GCC ont réalisé de nombreux tests sur le liant U-HKR. Et les résultats sont prometteurs. GCC travaille aussi autour des applications bois/béton. Y compris sur des évolutions spécifiques, comme le bois utilisé en coffrage, dans une démarche proche de celle du prémur. « Nous étudions les solutions “tout bois”, sachant qu’elles sont souvent plus coûteuses que les techniques béton, explique Stéphane Loiseau. Les chantiers sont plus rapides et moins contraignants pour l’environnement immédiat. Tout dépend du contexte et du type de constructions. » Pour sa part, le développement du BIM aide à étudier des bâtiments. Pouvant être évolutifs dans le temps, sans avoir à déconstruire la structure en cas de changement d’affectation.  « Nous appliquons la devise “Le bon matériau au bon endroit”. Aucun matériau n’est donc écarté. Et le choix est fait à la lumière des contraintes techniques et économiques. Mais aussi de la volonté du maître d’ouvrage », détaille Stéphane Loiseau. Et de rajouter : « Nous privilégions la simplicité et la facilité de maintenance. Par exemple, nous préférons proposer un bâtiment naturellement peu énergivore. Plutôt que d’arriver au même résultat officiel, en “compensant” par une production d’électricité via des capteurs photovoltaïques ». De la production des bétons aux déchets de chantier GCC privilégie l’installation d’une centrale à béton sur site lorsque cela est possible. [©GCC] L’organisation, l’approvisionnement et la logistique des chantiers font partie des points importants de la politique environnementale de GCC. La première question qui se pose est le choix du moyen de production des bétons. « Lorsque c’est possible, nous privilégions l’installation d’une centrale sur site, », précise Stéphane Loiseau. Pour les approvisionnements, l’entreprise favorise les circuits courts. « A titre d’exemple, nous préférons parfois promouvoir un isolant classique, mais fabriqué dans la région du chantier, plutôt qu’un isolant biosourcé qui nécessite un transport de plusieurs centaines de kilomètres », indique Amandine Debrand. Les modes de conditionnement, les matériaux retenus… contribuent à l’optimisation de la gestion des déchets de chantiers et de leur recyclage. « L’économie circulaire commence à être une réalité, ajoute Amandine Debrand. Nous avons engagé plusieurs réflexions à ce sujet. Nous avons aussi initié des démarches avec des start-up spécialistes de ces sujets. » Dans le cas de déconstructions et/ou de rénovations lourdes, le concassage et la réutilisation des bétons de démolition sont privilégiés dans l’environnement immédiat du chantier. « Contrairement à ce que l’on imagine, le recyclage des bétons n’est pas toujours évident, surtout lorsque l’on souhaite utiliser ces bétons pour la réalisation de structures porteuses. D’où l’intérêt de pouvoir conserver le gros œuvre d’un ouvrage dans la durée et dans des affectations différentes », explique Stéphane Loiseau. Optimiser les installations, gérer les nuisances La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. [Gérard Guérit] Les installations de chantier font aussi l’objet de réflexions à des degrés divers. L’idée de cantonnements “verts” a permis d’imaginer des bungalows assez indépendants en énergie, grâce à la pose de capteurs photovoltaïques. La direction de GCC est ensuite allée plus loin, faisant appel à des fournisseurs de capteurs européens et non chinois. Mais aussi, en améliorant les performances thermiques des bungalows, par habillage de bois et isolation à l’aide de matériaux biosourcés. Les opérations en site urbain imposent de réduire au maximum les nuisances. Cela peut influer les modes opératoires. Par exemple, retenir des bétons auto-plaçants pour éviter les opérations de vibration. Adapter les horaires de travail pour les interventions les plus bruyantes (usage de marteaux-piqueurs ou travaux de concassage en phase de démolition). Ces adaptations, qui peuvent aller jusqu’à modifier une technique d’intervention, sont incontournables pour les travaux situés à proximité d’écoles, de crèches, d’établissements de santé… La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. « Une nuisance expliquée est plus facilement admise. Nous organisons des visites de chantier pour les riverains. Ce qui leur permet de mieux comprendre nos contraintes, d’accepter des désagréments passagers, et qui sait, de donner des vocations aux plus jeunes. Le BTP peinant toujours à recruter du personnel qualifié », confirme Amandine Debrand. Réinventer les modes de déplacement GCC a fait le choix du véhicule électrique, même si les véhicules à motorisation thermique restent majoritaires. [©Nissan] La politique environnementale passe par l’optimisation des transports. Amandine Debrand en expose les grandes lignes. « Nous évitons que des personnes qui habitent dans le Sud de l’Ile-de-France soient envoyées sur des chantiers situés à l’autre extrémité de la région. Nous travaillons à optimiser les déplacements des commerciaux, des conducteurs de travaux et de tous les collaborateurs. » GCC prend en compte les évolutions des modes de déplacement. A moyen terme, l’entreprise vise le “tout électrique”, estimant que la solution de l’hybridation n’a pas vraiment de sens pour des véhicules surtout utilisés sur route. GCC s’appuie sur le fait que les derniers modèles de véhicules électriques disposent d’une autonomie suffisante pour pouvoir être utilisés comme un véhicule thermique, moyennant une organisation un peu adaptée. Ces hypothèses ont déjà pu déjà être vérifiées par des cadres de l’entreprise, amenés à se déplacer sur des distances relativement importantes. De plus, les salariés peuvent bénéficier d’un “pack mobilité GCC”, qui prend la forme d’un forfait permettant de retenir le moyen de transport le plus adapté à la situation du moment, de la trottinette électrique à la location de voiture, en passant par le Vélib et l’achat de billets de train… Cette démarche correspond à une vraie demande, surtout de la part des générations montantes, qui ne  considèrent plus la voiture de fonction comme un “plus”, mais pour certains comme une contrainte, en particulier dans les grandes zones urbaines. Juillet 2020
Il y a 4 ans et 303 jours

Gironde : Doka sur un chantier iconique de Bordeaux

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Coffrage-cadre Framax Xlife et matrice vaguée permettant la réalisation des voiles du complexe G1, à Bordeaux. [©Doka] Dans le cadre du réaménagement du quartier des Bassins à flot à Bordeaux, Eiffage Immobilier s’est vu confier la construction d’un vaste bâtiment de plus de 22 000 m2, à la place du mythique entrepôt maritime. Nommé “G1” et réalisé́ avec le cabinet d’architecture DND, ce complexe d’un nouveau genre réunira commerces, bureaux et parkings sur plusieurs niveaux. Cœur du projet, le traitement des façades. D’abord via une matrice en forme de vagues, qui habille toutes les faces du bâtiment. Mais aussi par l’absence d’angles réguliers du bâtiment. Pas de façades rectilignes, aucun angle droit et un jeu de faux angles constants. Pour couronner le tout, les largeurs des fenêtres sont variables, afin de cacher de fausses trames.  « Ce fut un véritable challenge et une expérience inédite que de travailler sur un béton architectonique et matricé de ce niveau-là, explique Jacques Wiet, directeur de travaux chez Eiffage Construction. Nous avons dû mettre en place un matériel de coffrage, nous permettant d’avoir une certaine modularité et une souplesse pour ne pas avoir trop de modules. Il faut noter aussi que les largeurs des fenêtres n’étaient pas toutes identiques le long de la façade. »  Bien sûr, l’absence de régularité dans la construction a poussé le choix des matériels vers la polyvalence. C’est donc Doka et son coffrage-cadre Framax Xlife, qui a été choisi. « Ce fut la solution la plus performante et la plus pratique à tout point de vue ! Grâce à ce système, nous avons pu recaler la “feuillure” en bas et en haut par rapport au dernier mur. Et cela pour chaque nouveau module. »
Il y a 4 ans et 305 jours

Résidence Le Onze : Un immeuble exemplaire issu de l’économie circulaire

Le Onze est une petite résidence d’habitation, qui s’inscrit dans le label E+C-, en visant un seuil E2C1. [©ACPresse] Exemplaire. Voilà comment se veut l’opération de construction de la résidence d’habitations “Le Onze”, à Chartres, dans l’Eure. Dès le départ, Pierre & Territoires Eure-et-Loir a posé un postulat simple : construire un bâtiment, qui anticipe les ambitions réglementaires de la RE 2020, en utilisant des techniques maîtrisées par des acteurs locaux. Le tout, sans déséquilibre du prix de sortie. En d’autres termes, réaliser un projet ayant une réelle viabilité économique et dont le coût global reste le même que pour un projet “classique”.  Bien entendu, les logements créés se doivent de répondre aux enjeux environnementaux (énergie/carbone), tout en étant reproductibles à l’échelle du territoire. Celui de l’Eure-et-Loir, en l’occurrence. Ainsi, le programme est réalisé dans une démarche éco-responsable et s’inscrit dans le Label E+C-, en visant le seuil E2C1.  Ainsi, Le Onze affiche une architecture contemporaine élaborée par Yannick Mouton. Une architecture, qui répond toutefois aux contraintes d’urbanisme liées à la protection du patrimoine de la cité historique de Chartres. Le projet fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. Ce dernier se distingue, car il intègre une jolie part de granulats recyclés. Ceux-cisont issus de la déconstruction d’anciens immeubles du quartier de Beaulieu et d’un bâtiment du collège Hélène Boucher. C’est-à-dire, des démolitions opérées sur le territoire de Chartres Métropole. Surtout, ces matériaux ont été valorisés par l’entreprise Granudem, sur son site pilote de Poisvilliers, petite commune située à 20 km au Nord de Chartres. C’est là que l’industriel transforme les déchets de démolition en une gamme de sables et de granulats aptes à être intégrés dans des nouveaux bétons.  Des granulats recyclés dans les bétons Des MCI matricés habillent les façades donnant sur la rue. [©ACPresse] C’est justement ce qu’a fait Spurgin Léonhart dans son unité de préfabrication de Mignières, toujours dans l’Eure, mais à 20 km au Sud de Chartres. Le volume de granulats recyclés mis en œuvre dans le béton est de 20 %, comme l’autorise la norme NF EN 206/CN. L’ensemble des murs à coffrage intégré (MCI) matricés destinés au chantier du Onze ont été préfabriqués avec ce béton. Au total, pas moins de 80 t de granulats recyclés ont été ainsi valorisés dans les 400 m3de bétons structuraux nécessaires à la construction. Outre les MCI, le BPE, les escaliers préfabriqués et les blocs en ont bénéficié. Seules, les prédalles précontraintes n’ont pu en profiter, car les textes ne l’autorisent pas à ce jour. Ainsi, rien qu’au niveau des bétons, le projet a permis d’économiser plus de 360 t de CO2, pour atteindre cette performance de E2C1, soit un impact carbone en recul de 20 %, en comparaison à une opération classique.  Pour la préfabrication des MCI matricés, Spurgin Léonhart a mis en œuvre un béton intégrant 20 % de granulats recyclés. [©ACPresse] Le projet du Onze ne vise donc pas une virtuosité technique. La volonté de Pierres & Territoires Eure-et-Loir est juste de démontrer de manière pragmatique qu’il est possible d’avoir une démarche éco-responsable dans le cadre du label E+C–. Ceci, dans le cadre de l’économie circulaire, en faisant appel à des entreprises locales, à des techniques courantes et en valorisant les matériaux. Et sans surcoût… Une belle mixité des matériaux La construction fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. [©ACPresse] Bâtiment de type R + 3, Le Onze est posé sur des fondations constituées de pieux, de longrines et de dalles portées. Cet ensemble est destiné à “enjamber” des vestiges du IVe siècle, trouvés sur place lors de fouilles archéologiques préalables… Tout en béton, le rez-de-chaussée abrite les parkings privatifs, les caves et les locaux techniques. La structure comprend les MCI matricés, côté rue, les murs extérieurs en blocs creux, les refends porteurs en blocs pleins rectifiés et une ossature poteaux-poutres pour le parking.  Les granulats recyclés sont fabriqués sur la plate-forme Granudem à partir de bétons de démolition. [©ACPresse] En élévation, les murs de façades sont réalisés en maçonnerie de type Bio Bric, avec intégration d’un complexe d’isolation (ITI). Quant aux murs séparatifs, ils sont en blocs pleins rectifiés. Et ceux de la cage d’escalier, tout comme les acrotères, sont en blocs à bancher. L’ensemble des planchers voit la mise en œuvre de prédalles précontraintes, associées à une dalle de compression en béton prêt à l’emploi. Les ponts thermiques en rives de dalles sont traités à l’aide de planelles isolantes en béton ou en terre cuite. Enfin, le troisième et dernier étage est construit, en utilisant des panneaux préfabriqués en bois. Tout comme la toiture, qui s’articule autour d’une structure en bois, elle-aussi.  Côté finition, les façades seront traitées en enduit clair, avec intégration de modénatures en béton de teinte blanc cassé, ainsi que des plaquettes de parement en brique sur les niveaux supérieurs. Pour sa part, le rez-de-chaussée restera “brut de béton”, bénéficiant de la finition matricée des murs à coffrage intégré.  Frédéric Gluzicki Repère Promoteur/aménageur : Pierres & Territoires Eure-et-Loir - Provivis Eure-et-LoirMaîtrise d’œuvre : Yannick Mouton, architecteBET E+C- : AET LoriotEntreprise de gros œuvre : Ets TachauBPE : UnibétonPréfabricants : KP1 (prédalles), PBM (escaliers), Spurgin Léonhart (MCI matricés) et Rasori (blocs béton)Granulats recyclés : Granudem (28)Délai : 12 mois
Il y a 4 ans et 305 jours

Hérault : Le port de Sète à nouveau enjambé

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Zone technique où seront installés deux vérins de 200 t destinés à lever le futur pont du port de Sète. [©Coffrin] Le port de Sète était traversé par le pont Sadi Carnot qui supportait le route départementale 2 reliant Balaruc-les-Bains à l’étang de Thau. Mais ce pont métallique, vieux de 70 ans, ne correspondait plus aux normes de sécurité actuelles. Il a donc été remplacé, lors d’un chantier qui a couru sur l’année 2019. Mené par NGE GC/Lagarrigue, la nouvelle réalisation s’articule autour de de deux énormes vérins d’un poids unitaire de 200 t destinés au levage du pont. Ces vérins sont logés dans une zone de maintenance technique, coffrée à l’aide d’un outil développé par l’industriel Coffrin. « Nous faisions face à plusieurs contraintes, notamment trois phases de coulage distinctes, explique Guillaume Larrieu gérant de l’entreprise. Mais aussi l’obligation d’intégrer et l’assembler des coffrages à l’intérieur de l’imposante cage d’armatures. Enfin, le démontage en éléments mesurant 90 cm maximum pour passer par la trappe d’évacuation. » Pour ce faire, Coffrin a divisé son outil en plusieurs coffrages distincts. A commencer par une porte d’accès pour les techniciens de maintenance, par un quart de cercle de rayon de 3 m (permettant le passage de l’extrémité des poutres du tablier métallique du pont au moment du basculement). Mais aussi un triangle support des vérins et un support du tablier supérieur. La zone obtenue a permis d’installer les vérins, qui lèvent le pont en acier massif trois fois par jour. 
Il y a 4 ans et 309 jours

Rector Lesage : « Saisir les opportunités s’inscrit dans notre stratégie »

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rémi Lesage, président, et Ronan Blanchard, nouveau directeur général du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] Rector Lesage vient d’opérer un changement de direction générale : départ à la retraite de Pierre Laplante. Cela va-t-il entraîner une modification de la stratégie d’entreprise ? Ronan Blanchard : La stratégie d’une entreprise ne dépend pas d’une seule personne. Mon arrivée pour prendre la suite de Pierre Laplante n’a donc pas remis en cause les choix opérés dans le cadre du plan à moyen terme déjà en place. Je considère d’ailleurs ce dernier comme pertinent. Toutefois, des adaptations ou des simplifications peuvent toujours y être apportées… L’outil industriel doit aussi être mis au cœur de notre stratégie, car c’est lui qui garantit la qualité des produits proposés par Rector. Rémi Lesage : En revanche, la crise du coronavirus va Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne avoir des répercussions sur le marché. Malgré le rebond lié au déconfinement, qui va s’opérer dans les mois qui viennent, l’année 2021 sera sans doute assez compliquée… Cette situation a aussi fragilisé des entreprises et des opportunités vont se présenter, sans doute plus tôt que prévu. Rector a plutôt bien traversé cette période et reste à l’écoute du marché.  Quelles sont les orientations actuelles de Rector en matière de produits ? R. L. : Rector reste leader dans le domaine de la poutrelle précontrainte et est très bien positionné sur celui de la prédalle. Quant au mur coffrage intégré, il est le complément naturel des solutions constructives horizontales. Dans l’avenir, ces produits continueront à être au cœur de notre activité. R. B. : Toutefois, Rector a de nombreux projets en développement… Si des diversifications sont bien programmées à moyen terme et en fonction des opportunités que nous apportera le marché, les champs de recherche sont plutôt centrés sur les optimisations de coûts, de services ou de formulations des bétons. A ce niveau, notre R&D est aujourd’hui pilotée par André de Chefdebien et Emmanuel Boichon, rejoints depuis un an par Eric Stora. Bétons bas carbone et matières premières biosourcées font partie de nos réflexions prioritaires. Enfin, s’il doit y avoir une rupture, ce sera plus dans la manière d’utiliser les solutions constructives et pas forcément sur les produits eux-mêmes. Rector reste-t-il toujours centré sur le bâtiment ? Ou bien l’acquisition de LB7 lui a-t-il ouvert de plus grandes perspectives en génie civil et en travaux publics ? A l’image des poutrelles précontraintes, les produits destinés au bâtiment constituent le cœur de métier du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] R. B. : Le bâtiment, au sens large du terme, est dans l’ADN de Rector. Et nous avons encore beaucoup de choses à y écrire. Les bâtiments moins énergivores ou reconfigurables se présentent comme des défis que nous avons l’ambition de relever justement. Il est aussi difficile de concevoir que Rector soit un acteur peu présent dans le vertical. Notre mur coffrage intégré devra donc occuper une place plus importante sur le marché. Par contre, il est peu probable que nous devenions un acteur du bloc béton. Et encore moins dans le domaine du béton prêt à l’emploi ! R. L. : Même si nous savons faire des produits pour d’autres domaines, les activités “non bâtiments” occuperont encore une place minoritaire dans notre éco-système, car un développement tous azimuts n’est ni souhaitable, ni sans risque pour une entreprise… Vous avez créé la marque Neo Planchers et Murs Réinventés sur la façade Atlantique en 2015. Pourquoi ce choix ? R. B. : Il n’est pas exceptionnel qu’un industriel, dont la marque est connue crée une marque secondaire. Néo P&MR s’inscrit dans cette logique pour répondre à des besoins particuliers : celui d’un meilleur maillage local, celui d’une typologie de clients différents de ceux de Rector, celui d’une structure plus légère, plus réactive. Et cette entité peut aussi être le réceptacle de quelques intégrations secondaires, si l’opportunité se présente. Néo P&MR a permis de fusionner en une entité unique les marques Planchers Fabre, présentes surtout sur le Sud-Ouest de la France et LB7, basée dans les Deux-Sèvres. Il est vrai que ces deux sociétés ont une grande complémentarité géographique. Vous avez dit que l’outil industriel devait être au cœur de la stratégie de Rector. L’extension de l’usine de Tournefeuille, en Haute-Garonne en est donc la parfaite illustration ? R. B. : L’usine est magnifique ! Un investissement de 20 M€ pour Rector… Le nouveau hall est dédié à la production de murs à coffrage intégré, solution qui manquait dans le Sud-Ouest. Jusqu’à présent, ces éléments devaient être acheminés depuis notre usine de Nantes ou de Marseille. L’outil de Tournefeuille va nous permettre de gagner des parts de marché sur ce produit. Il est aujourd’hui en cours de test avec la production de prédalles. Son démarrage effectif interviendra au cours du dernier trimestre de cette année. Rector est aussi présent à l’international, en Belgique et en Europe centrale. Où en sont les développements de ce côté-là ? Rector Lesage vient d’investir 20 M€ dans l’extension de l’usine de préfabrication de Tournefeuille, en Haute-Garonne. Dès la fin de cette année, l’unité assurera la production locale de murs à coffrage intégré. [©Rector Lesage] R. B. : Après Chrzanow, dans le Sud de la Pologne, nous sommes en train de finaliser la construction et l’aménagement de notre 2e usine, implantée à proximité de Varsovie. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée. Les deux unités de production ont la même typologie : production de poutrelles précontraintes et de prélinteaux pour l’essentiel. La Pologne est un pays qui nous a surpris par sa résilience. La crise du coronavirus l’a certes touché, mais il est depuis reparti très vite… Nous continuons aussi à livrer nos produits en Tchéquie et en Slovaquie… Par contre, malgré un bon démarrage, la Russie n’a pas tenu ses promesses, ce qui nous oblige à quitter ce marché aujourd’hui, avec la fermeture définitive du bureau de Moscou au 31 décembre prochain. Il y a quelques années qu’existe l’espace Campus. Quel est son objectif ? R. L. : Il s’agit de notre pôle de formation interne, créée par Jean-Paul Beckert il y a une vingtaine d’années, quand il occupait le poste de directeur général. Notre volonté a toujours été d’embaucher un minimum d’apprentis. Mais il n’y a pas de formation spécifique d’opérateur en préfabrication au sein de l’Education nationale. Cette dernière ne peut pas tout faire. Nous avons donc appliqué le proverbe “Aide-toi et le ciel t’aidera”, en fondant notre propre école. Le Campus Rector constitue aussi la pépinière de talents interne de l’entreprise. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Ronan Blanchard, de la chimie à l’industrie du béton Ronan Blanchard, 46 ans, a pris les fonctions de directeur général de Rector Lesage depuis le mois de janvier 2020. Il a ainsi succédé à Pierre Laplante, qui a fait valoir ses droits à la retraite, après 10 ans passés à piloter le groupe au quotidien. Ronan Blanchard a pris ses fonctions dans des circonstances particulières, alors même que la crise du coronavirus montait en puissance... Bien connaître l’industrie et le secteur de la préfabrication fut donc un atout majeur pour assurer cette transition. Ingénieur en génie des procédés de formation, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques, Ronan Blanchard a débuté sa carrière dans ce domaine d’activité. C’est seulement en 2007 qu’il rejoint le monde du béton, en intégrant le groupe breton Quéguiner. En qualité de directeur industriel, puis de directeur général de Celtys, branche préfabrication de l’entreprise. Ceci, avant d’accéder à la direction générale du groupe, poste qu’il gardera jusqu’en 2016. Ensuite, Ronan Blanchard a choisi une nouvelle orientation, en rejoignant SFA, pour y prendre, là encore la direction générale France des entités Kinedo et Watermatic. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. 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Il y a 4 ans et 312 jours

Coffrages spéciaux ou les formes du chantier

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Coffrages du chantier “Morland Mixité Capitale”, à Paris, fournis par CMC. [©CMC] Travail de l’ombre, la conception et la production de coffrages sur mesure donnent forme aux idées parfois surprenantes des architectes. Un savoir-faire qui allie précision, inventivité et adaptabilité. Portraits de quelques-uns des acteurs du marché. Dossier préparé par Yann Butillon Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 313 jours

Les huiles de décoffrage

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. MC Chimie offre une gamme complète d’agents de décoffrage et propose aussi différents consommables pour leur mise en œuvre. [©MC Chimie] La nouvelle classification Synad n’a pas jeté d’huile sur le feu ! En effet, la majorité des acteurs du secteur avaient déjà engagé la transition vers des solutions plus vertueuses. Et les quelques outsiders se sont penchés tout autant sur ces problématiques. Certains ont juste réorganisé leur gamme, tandis que d’autres en ont profité pour lancer de nouvelles offres. La création du label “Excellence Synad” transforme aussi les habitudes. Il s’applique aux produits sans benzopyrène (B[a]P) et garantit l’absence de cet agent de pollution lors de la fabrication et du conditionnement. De fait, ce logo exclut les produits issus de la distillation du pétrole et les solutions non-conditionnées. Si aujourd’hui, les industriels ont atteint de nombreux objectifs qualitatifs, la voie vers plus de sécurité et plus de respect environnemental reste ouverte. Une direction que ces acteurs ont choisi de suivre… Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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En fait, les produits étaient déjà en phase avec les nouvelles exigences. Ainsi, le Pur Végétal MasterFinish RL 411 et l’Emulsion d’huile végétale MasterFinish RL 211 affichent le logo “excellence Synad”. Le RL 411 se présente comme l’agent de démoulage universel de la gamme, tandis que le RL 211est un produit plus adapté aux bétons architectoniques et/ou colorés, mis en œuvre sur chantier comme en unité de préfabrication. Au titre des dernières nouveautés, il y a le MasterFinish RL 446. Cette émulsion d’huile de synthèse est orientée industrie du béton. « C’est un agent de démoulage développé pour une pulvérisation automatique sur tables de préfabrication », détaille Christophe Landry, directeur technique adjuvants de BASF CC France. La seconde innovation s’appelle MasterFinish RL 418. Là, nous sommes dans la catégorie “végétal” du classement Synad. Lancé en 2018, cet agent est utilisable dans toutes les configurations, en démoulage différé avec ou sans étuvage, et aussi sur chantier. Chryso : Une nouvelle gamme “Excellence Synad” Chryso a lancé une nouvelle gamme d’agents de démoulage plus “vertueuse”.[©Chryso] Chryso a profité de la nouvelle classification Synad pour dévoiler sa nouvelle gamme d’agents de démoulage exempte de pictogrammes de danger. Les produits de la ligne Chryso Dem Cristal ont la particularité d’être tous qualifiés “Excellence Synad”. La Chryso Dem Oleo 74 Cristal, la Pur Végétal Chryso Dem Eco 4 Cristal et la Végétal Chryso Dem Bio 24 Cristal s’intéressent au démoulage différé. L’industriel s’est aussi attaqué au démoulage immédiat avec la Chryso Dem Natura XC Cristal. En effet, c’était un défi important pour Chryso que de développer une huile végétale avec moins de 10 ppb1 de teneur de benzopyrène, destinée à ces bétons. Par ailleurs, l’industriel a créé une offre de services associés. Pour ses forces commerciales et pour ses clients. Une façon de démocratiser l’usage de produits plus vertueux. 1Unité de mesure, qui correspond à une concentration au milliardième. Doka : Pour une peau lisse Le coffreur Doka propose l’émulsion Doka-OptiX, adaptée aux peaux coffrantes lisses.[©Doka] La Doka-OptiX est une émulsion pour peaux coffrantes lisses. Le produit du coffreur Doka est à base végétale, sans solvant minéral. Il permet d’obtenir des parements en bétons clairs, sans pores, ni bulles. L’émulsion est biodégradable et peut s’appliquer par brumisation, même sous une petite pluie fine et jusqu’à – 4 °C. La Doka-OptiX s’adapte aussi bien aux coffrages en bois, que ceux en matière plastique ou en acier. L’opérateur dispose d’un indicateur optique pour la bonne utilisation de l’émulsion. En effet, dès que la couleur blanche a disparu après la mise en œuvre, le coffrage est prêt pour accueillir le béton. C'est une émulsion pour peaux coffrantes lisses. Le produit du coffreur Doka est à base végétale, sans solvant minéral. Il permet d’obtenir des parements en bétons clairs, sans pores, ni bulles. L’émulsion est biodégradable et peut s’appliquer par brumisation, même sous une petite pluie fine et jusqu’à – 4 °C. La Doka-OptiX s’adapte aussi bien aux coffrages en bois, que ceux en matière plastique ou en acier. L’opérateur dispose d’un indicateur optique pour la bonne utilisation de l’émulsion. En effet, dès que la couleur blanche a disparu après la mise en œuvre, le coffrage est prêt pour accueillir le béton. Ecoratio : L’outsider qui monte Ecoratio sait répondre à tous types de demandes.[©Ecoratio] Présent depuis 3 ans en France, Ecoratio ne fait qu’accroître son activité. « Les clients viennent vers nous, parce que nous nous positionnons en tant qu’apporteurs de solutions, explique Stéphane Chandelier, directeur technique et commercial d’Ecoratio France. Ils ne nous appellent pas pour acheter 1 l d’huile, mais pour résoudre une problématique. » Pour l’industriel, la classification Synad – syndicat auquel il n’est pas adhérent – n’a rien changé à sa philosophie. « Nous travaillons depuis plus de 20 ans sans aucun marquage selon la réglementation CLP1. Le préfixe “Eco”, d’écologie, inscrit dans notre nom, fait partie de notre ADN. » La gamme Betopro n’a donc pas évolué. « Cependant, nous apportons des ajustements en fonction de la demande de nos clients. Par exemple, avec la croissance des ciments dits “verts”, nous n’avions jamais connu ce niveau de corrosion. Cela nous a poussés à retravailler la gamme anti-corrosion. » Par ailleurs, Ecoratio continue à apporter une assistance technique, aussi bien dans le process de fabrication du béton que dans la mise en œuvre de l’huile. « Nous prenons les projets dans leur globalité », conclut Stéphane Chandelier. GCP Applied Technologies : Dans l’air du temps GCP Applied Technologies lance trois nouveaux produits pour le démoulage immédiat.[©GCP Applied Technologies] GCP Applied Technologies a été partie prenante dans la création de la nouvelle classification Synad. De plus, le développement de produits sans pictogramme et sans danger est ancré dans sa R&D depuis plusieurs années. « Ayant anticipé cette tendance, il nous était facile de repositionner notre gamme, explique Benoît Baulande, directeur technique. Chaque famille dispose, au minimum, d’un produit. » GCP Applied Technologies a aussi étendu sa gamme. « Pieri Decobio 350 est un agent de décoffrage Pur Végétal. Il bénéficie du logo “Excellence Synad” et est produit sur une unité à part dans notre usine jurassienne de Larnaud. C’est un investissement important. » Dans le cadre du démoulage immédiat, l’industriel propose 3 nouveaux produits depuis la rentrée. Pieri Clarol I-160 et Pieri Clarol I-225 sont des bases Synthèse. Et Pieri Décobio I-180, une huile végétale et biodégradable. « Les produits pour démoulage différé, conçus sur des bases nobles, existent déjà et sont reconnus sur le marché. Il était naturel de travailler sur les agents de démoulage immédiats. » La prochaine étape sera l’évolution de sa gamme de cires décoffrantes à film sec. « Près de 95 % de notre gamme de 2015 a changé. Nous nous devons de toujours répondre aux préoccupations de nos clients, qui sont la performance, la qualité, la sécurité et l’environnement… » Mapei : Des produits premium Mapei enrichit sa gamme Mapeform, avec des produits premiums “Excellence Synad”.[©Mapei] Mapei continue de développer sa gamme d’agents de démoulage Mapeform. L’industriel propose désormais la ligne Mapeform Premium. Des solutions polyvalentes pour la préfabrication et le chantier. Pour 6 des 7 produits de la gamme, Mapei s’est ancré dans le cadre du label “Excellence Synad”. Il dispose ainsi de la Pur Végétal Mapeform PV 1000 Premium, de 3 émulsions d’huile végétale : Mapeform EV 800 Premium, Mapeform EV 810 Premium et Mapeform EVP 300 Premium. Cette dernière est préconisée pour les planches de préfabrication. Dans la catégorie Végétal, Mapei bénéficie désormais des produits Mapeform V 510 Premium et Mapeform V 500 Premium. L’industriel met aussi en avant un service dédié, afin d’accompagner ses clients. L’équipe de Mapei propose des conseils sur les équipements les plus adaptés selon les applications. Que ce soit au niveau des systèmes de pulvérisation électriques ou manuels, des buses suivant la géométrie des moules. Ou encore au niveau du choix de la pression et de la température d’application optimale selon la courbe de viscosité des huiles… MC Chimie : De A à Z MC Chimie offre une gamme complète d’agents de décoffrage et propose aussi différents consommables pour leur mise en œuvre.[©MC Chimie] C’est pour se positionner sur un maximum de problématiques du béton, que MC Chimie France désire mettre en avant la commercialisation de ses agents de démoulage. « Nous voulions apporter une réponse de A à Z, explique Lucas Loupe, coordinateur infrastructure et industrie. En proposant des adjuvants, des huiles de décoffrage ou encore des solutions de “cosmétique” pour béton. » Depuis plus d’un an, MC Chimie dispose de la gamme Ortolan. « Nous avons des produits adaptés à tous les besoins ! L’Ortolan Basic s’utilise sur les chantiers. L’Ortolan Classic est dédiée aux applications standards et l’Ortolan Bio est 100 % naturel et biodégradable. Enfin, nous avons les solutions hauts de gamme, développées pour le béton préfabriqué et les chantiers à hautes exigences. Ces dernières portent l’appellation “Extra” et “Premium”. » Selon la famille choisie, il existe jusqu’à 6 variétés, qui répondront chacune à des besoins spécifiques. « Nous intégrons des inhibiteurs de corrosion, des additions pour les parements de béton... » Ces produits sont complétés par des consommables, à l’image de petites pompes d’application. « Nous touchons les préfabricants, mais nous participons aussi au succès de nombreux chantiers. L’activité est en essor, grâce à la performance de nos produits. » Peri : Action, réaction Prêt à l’emploi, le Peri Bio Clean de Peri est disponible en bidon de 20 l, 205 l ou en fût métallique de 208 l.[©Peri] Spécialiste du coffrage, Peri sait aussi “décoffrer” ! L’industriel propose le Peri Bio Clean. Cet agent de démoulage est à base minérale et à action physico-chimique. C’est-à-dire que l’effet de décoffrage résulte de la réaction chimique de l’huile et des constituants alcalins du béton. Mais aussi, de la réduction de l’adhérence entre le coffrage et la surface par un effet hydrofuge. Le Peri Bio Clean s’adapte aux panneaux de coffrage absorbants ou non absorbants et permet la régénération des surfaces coffrantes par des dépôts résinifiés. D’autre part, il participe à la protection du bois des coffrages et de l’acier des bétonnières et autres bennes… L’huile s’applique en couche mince et régulière. En fonction de l’absorption du support, il faut 1 l pour environ 50 à 90 m2 de coffrage. Sika : Réorganisation et développement Sika obtient 3 Excellence Synad sur ces huiles Sika Décoffre Pur Végétal, Sika Décoffre Emulsion Végétale Plus Hiver et Sika Décoffre Pur Synthèse.[©Sika] Depuis quelques années, Sika réorganise sa gamme d’agents de démoulage. Avec la réglementation CLP de juin 2015ou du fait de l’évolution de la classification Synad. « Nous avons restructuré notre gamme selon la nouvelle classification du Synad, explique Lan-Tâm Tran, ingénieur produits chez Sika France. Nous avons ainsi 3 huiles, qui obtiennent le logo “Excellence Synad” : Sika Décoffre Pur Végétal, Sika Décoffre Emulsion Végétale Plus Hiver et Sika Décoffre Pur Synthèse. » Si pour le moment, les solutions de l’industriel suisse n’ont pas bougé, elles devraient évoluer ces prochaines années. « En 2020, nous souhaitons supprimer les huiles minérales neuves. Et dès 2021, proposer des huiles minérales recyclées », dévoile Lan-Tâm Tran. Affaire à suivre ! Technique Béton : Une migration progressive de la gamme Tous les agents de démoulage Technqie Béton vont s’intégrer dans la nouvelle classification Synad dès la fin du premier semestre 2020.[©Technique Béton] Pour Technique Béton, la nouvelle classification Synad va dans le bon sens et assure plus de transparence. « Nous mettons en place une migration progressive de notre gamme, explique David Platel, directeur technique et production. Il faut qu’il y ait une explication pour que les clients s’approprient cette nouvelle classification et qu’il n’y ait pas de confusion. Tous nos produits vont s’intégrer à celle-ci à la fin du premier semestre 2020. » Plusieurs agents de démoulage bénéficieront du logo “Excellence Synad”. « Le plus important dans cette démarche réside dans le choix des composants et de leurs fournisseurs. Mais aussi dans le processus de fabrication qui demande un contrôle, afin d’éviter toute pollution. » Sans oublier, un peu de pédagogie pour démontrer tout l’intérêt de ce nouveau label. « Nos clients sont rassurés par les produits issus de la classification. Ils sont de plus en plus exigeants, mais il faut du temps pour informer », conclut David Platel.
Il y a 4 ans et 316 jours

Chantier arrêté pour cause de maternité

Une bergeronnette grise a choisi de faire son nid dans un coffrage métallique sur un des chantiers de la ligne 17 du Grand Paris Express… [©Nicolas Fayet] Non, le confinement n’aura pas été vécu de la même façon que l’on soit des humains, des chiens ou des oiseaux. Les premiers devaient se munir d’une autorisation pour sortir de chez eux. Et si les seconds “promenaient” très souvent leurs maîtres, les troisièmes en ont profité pour investir des lieux inhabituels… Comme un chantier laissé à l’abandon, pandémie oblige ! Ainsi, sur la ligne 17 du Grand Paris Express où Ingérop a une mission de maîtrise d’œuvre des infrastructures, la nature a repris ses droits. En effet, une bergeronnette grise a décidé de faire son nid dans le coffrage de la poutre de couronnement du futur puits d’attaque du tunnelier. En réinvestissant le chantier, début mai, les compagnons ont eu la bonne surprise d’entendre le gazouillis des oisillons tout juste nés. « Nous avons découvert le nid grâce au bruit des petits », raconte un des compagnons. Le chantier a tout de suite contacté l’écologue de biotope, afin qu’il prenne les mesures nécessaires pour protéger le nid. A savoir délimitation de la zone avec de la rubalise et affichage d’information. Pour Paul Cassagnes, un des écologues d’Ingérop, « la bergeronnette grise est une espèce que l’on ne trouve pas souvent en Ile-de-France. Elle aime bien les milieux perturbés comme les chantiers. Notre mission maintenant, est de la protéger ». L’anecdote a fait beaucoup parler sur le chantier, car les compagnons ont l’habitude des arrêts pour cause d’intempéries ou de défaut de livraison. Mais c’est la première fois que le site était mis en pause (ou en tout cas une partie) pour… maternité. Le nid une fois vidé de ses occupants, qui ont pris leur envol, le chantier a pu redémarrer. Un petit peu de légèreté dans ce monde de brutes… M. C.
Il y a 4 ans et 316 jours

Puy-de-Dôme : Coffrabat et Spac/Segec, même combat

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Coffrabat a réalisé le coffrage de la corniche lors de la réfection d’un pont à Nohant-Vic [©Coffrabat] Filiale de Colas, Spac/Segec est un double spécialiste des réseaux pour les travaux publics et du génie civil. A Montgivray (36), elle dispose d’une usine de préfabrication dédiée à ses propres travaux. « Nous avons à la fois des savoir-faire dans tout ce qui concerne la production pour faciliter les réseaux électriques ou d’assainissement, explique Olivier Dallot, conducteur de travaux. Mais aussi en matière d’ouvrages d’art. »  Des chantiers qui voient Spac/Segec collaborer très souvent avec Coffrabat. « Ses équipes possèdent des compétences dans la conception et la production de coffrages en bois et en polystyrène. » Les deux industriels ont travaillé ensemble l’été dernier à Nohant-Vic, où la réfection d’un pont nécessitait des négatifs pour la base du tablier et un coffrage pour la corniche. « Coffrabat nous a apporté à la fois leurs conseils et leur savoir-faire dans la construction des éléments. » De même qu’à Issy-les-Moulineaux, à la rentrée 2019, pour un chantier de Colas, où les deux entreprises ont produit un mur de soutènement en béton noir. « Il y avait de nombreux arrêts de coffrage, avec des formes et surtout des angles différents. Coffrabat les a formés en polystyrène, permettant à nos équipes d’avoir des véritables kits, prêts à être mis en œuvre.».
Il y a 4 ans et 332 jours

Béton[s] le Magazine n°89 va paraître et l’été est déjà là !

Retrouver le numéro dans la boutique acpresse.fr Béton[s] le Magazine 89 Matricé, teinté, texturé ou imprimé, le béton se métamorphose et s’installe dans l’espace public. L’application de bétons décoratifs dans le respect des normes environnementales nécessite un véritable savoir-faire. Occasion de mettre en avant le niveau d’expertise des entreprises spécialisées dans ce domaine. Centre historique, réhabilitation, éco-quartier…, nous vous proposons de découvrir, dans notre dossier consacré à l’aménagement, des lieux publics, sept réalisations marquantes. Pour continuer avec la complexité des bétons, le “Zoom sur…” se penche sur le rôle de dix laboratoires d’essais indépendants, véritables chevilles ouvrières entre les bureaux d’études et les maîtres d’ouvrage. Côté matériels, les industriels du coffrage sont à l’honneur à travers un panorama de leur offre actuelle. Nos pages “Start-Up” vous emmèneront à la rencontre d’entreprises innovantes comme le CSTB’Lab, 360SmartConnect, Okibo, Agora Energy Technologies et Maturix. Deux visites de chantier avec l’incroyable opération de soil-mixing réalisée pour la future gare de la ligne 15, à Boulogne Billancourt. Et la Villa M, nouvel ensemble consacré à la santé, réalisé par l’Atelier Triptyque et Philippe Starck, à Paris. Une plongée dans le temps en compagnie d’un “Passé simple” dédié à l’histoire des Magasins généraux de Pantin, dessinés en 1929 par l’architecte Louis Suquet. Epopée qui se prolonge d’encore plus de photos et de contenu sur le site www.acpresse.fr. Et enfin, l’artiste Ben Young – et c’est de saison – vous fera surfer sur ses vagues en verre de Nouvelle-Zélande. Alors avant de partir à la plage, n’oubliez pas votre numéro !
Il y a 4 ans et 339 jours

Agru : Savoir protéger le béton des effets de l’hydrogène sulfuré

Opération de coulage de la seconde moitié du radier du bassin de 40 m de diamètre. [©Agru] Chaque été, le secteur du bassin d’Arcachon voit sa population augmenter de manière très importante. Au point de ne plus permettre à la station d’épuration de traiter les eaux usées. De ce constat est née la décision de créer deux réservoirs-tampons enterrés de 40 m et de 60 m de diamètre. Ceci, pour une hauteur de 8,50 m. Soit un volume global de 30 000 m3. Des travaux lancés à l’initiative du Syndicat des eaux du bassin d’Arcachon (Siba).  Vue aérienne sur le bassin de 60 m de diamètre et sa dalle de couverture, en cours de construction. [©Agru] Compte tenu de la nature des effluents stockés, il était impératif de prévoir un système de protection des bétons contre la corrosion induite par l’hydrogène sulfuré (H2S). En même temps, le maître d’ouvrage souhaitait une étanchéité lisse et sans pli. Et ce, pour limiter l’accroche des impuretés et permettre le nettoyage aisé des ouvrages. D’une manière classique, l’infrastructure des bassins est réalisée à partir d’une paroi moulée circulaire creusée jusqu’à une profondeur de 18,50 m. Après excavation des terres présentes dans les zones ainsi confinées, les radiers sont coulés en fond de fouille. Et, pour éviter les sous-pressions dues à la nappe phréatique, ils sont ancrés au moyen de tirants. Une fois cette première phase de travaux exécutés, l’entreprise a pu débuter la mise en place du système d’étanchéité. Visant à protéger les bétons exposés au H2S.  420 crampons d’ancrage au mètre carré Pour assurer un parfait ancrage dans le béton, la partie arrière du complexe Ultra Grip est hérissée de crampons, à raison de 420 unités/m2. [©Agru] A ce niveau, les radiers n’ont eu pas besoin d’être traités,. Car il est prévu de laisser en permanence une garde d’eau à l’intérieur des bassins. Le gaz ne sera donc jamais en contact avec eux. En revanche, les parois verticales, la centaine de poteaux destinés à supporter la dalle de couverture et la dalle elle-même doivent être protégées. Pour ce faire, le choix technique s’est porté sur la solution Ultra Grip développée par l’industriel autrichien Agru. Le produit se caractérise par la présence de crampons, positionnés en quinconce, en face arrière, à raison de 420 ancrages/m2. Chaque ergot présente la forme d’un “V” pour garantir un parfait accrochage dans le béton. En fonction de la nature des effluents et/ou de la température d’exposition (en positif comme en négatif), l’Ultra Grip peut être fabriqué en PEHD1, PP2, PVDF3 ou ECTFE4. L’épaisseur du complexe varie de 2 à 12 mm. Selon l’épaisseur choisie, il peut être fabriqué en rouleaux jusqu’à 5 m de largeur ou en plaques de 4 m x 2 m. De même, il peut être co-extrudé, une face noire avant et une face claire arrière. Pour limiter la dilatation avant le coulage du béton et pour mieux repérer les éventuels accrocs en parties courantes. Côté technique, l’Ultra Grip offre une résistance à la traction (arrachement) de plus de 80 t/m2, soit une réponse de 2 200 N par crampon. Une étanchéité intégrée lors de la préfabrication Aire de préfabrication foraine des prédalles. [©Agru] C’est la version “plaque” qui a été choisie sur le chantier du bassin d’Arcachon, mise en œuvre en fond de moule, dans le cadre d’une préfabrication foraine. L’objectif était de confectionner des éléments de prédalles, utilisés à la verticale. Pour construire les murs d’enceinte des bassins. Et aussi pour réaliser la dalle de couverture et de confinement des effluents.  Prédalles intégrant les panneaux Ultra Grip, en cours de séchage en attendant le pose. [©Agru] Bien entendu, il est aussi possible de positionner directement le complexe d’étanchéité sur un coffrage vertical. C’est même ce qui se passe le plus souvent. Dans ce cas, le raccordement des lés d’Ultra Grip est réalisé au moyen d’un profilé sécable. Ce dernier permet d’éviter à la laitance de pénétrer dans la zone de la soudure et aux lés, de s’écarter sous la poussée du béton. Une fois la prise faite, il suffit de déchirer le profilé pour réaliser la soudure étanche des lés. A l’issue de la préfabrication, opérée sur le chantier du bassin d’Arcachon, les “prédalles” sont positionnées contre les parois moulées, le complexe étanche Ultra Grip orienté vers l’intérieur du bassin. Dans un second temps, le vide interstitiel entre la paroi et la prédalle est rempli de béton (à la manière d’un prémur). Quant à la création de la dalle de couverture, l’opération est plus classique : la prédalle, étanchéité en sous-face, sert tout simplement de support au béton formant la dalle de compression…  Des tubes protecteurs des bétons Les prédalles sont positionnées à la verticale, le long de la paroi moulée, laissant un interstice qui sera rempli de béton. Et toute la surface du bassin reçoit les poteaux porteurs de la dalle de couverture. [©Agru] Dernière étape du processus, le raccordement entre les différentes plaques d’Ultra Grip. Pour ce faire, on utilise le principe de la soudure par extrusion. C’est-à-dire, un dépôt de matière au droit de chaque liaison. Mais, avant de réaliser la soudure, un fil PE électro-conducteur est mis en place au droit de toutes les soudures. L’extrusion vient ensuite recouvrir le fil. Cette solution permet de contrôler 100 % des soudures au peigne électrique. Outre ses qualités d’étanchéisation, l’Ultra Grip est aussi insensible à la micro-fissuration du béton. Un test en laboratoire a permis de le démontrer. Soumis à un écrasement, une section circulaire en béton équipée du complexe d’étanchéité s’est rompue. Mais l’étanchéité, toujours en place, n’a subi aucune rupture. Un paramètre qui peut être pris en compte pour limiter le dosage en ciment du béton et la densité d’armature. Et qu’en est-il des poteaux permettant de supporter la dalle de couverture ? Ils ont été construits à l’aide de tubes en PEHD de 50 cm de diamètre. Utilisés en tant que coffrages perdus. Ces éléments assurent aussi la protection des bétons contre le H2S. D’une hauteur de 8,50 m dans le cas présent, les tubes sont produits dans la même usine que le complexe Ultra Grip. Une manière de garantir la même composition du PEHD et ainsi, de réaliser une soudure homogène entre les tubes et l’étanchéité. 1Polyéthylène haute densité.2Polypropylène.3Polyfluorure de vinylidène.4Copolymère d’éthylène et de chlorotrifluoroéthylène. Agru, l’étanchéité comme letimotiv C’est en 1948 que l’industriel Agru voit le jour en Autriche. Fondé par Aloïs Gruber, il est aujourd’hui spécialisé dans la production de géomembranes destinées à l’étanchéité et à la protection des ouvrages. L’activité principale est centrée sur les ouvrages en terre, pour lesquels Agru propose une large gamme de géosynthétiques pour l’étanchéité, le drainage, le renforcement de sol ou les accroche-terre. Le second pôle concerne les ouvrages de génie civil. En travaux neufs ou en réhabilitation d'ouvrages, l’industriel développe différentes techniques pour l’étanchéité et la protection du béton. Tels les plaques à crampons Ultra Grip, qui préservent le béton des agressions chimiques. Ou le système Hydroclik, réservé à la réhabilitation des réservoirs d’eau potable. Il y a aussi l’Hydro+, développé pour l’étanchéité d’ouvrages béton en travaux neufs. Agru possède des usines en Autriche, aux Etats-Unis et en Asie. Il est présent en France depuis 25 ans et y déploie trois agences, à Lyon (siège), à Rouen et à Perpignan.
Il y a 4 ans et 344 jours

Capremib à l’assaut des tours Duo

Capremib préfabrique les éléments en béton des Tours Duo de Jean Nouvel, construites à Paris. [©Caprémib] En construction dans le XIIIe arrondissement de Paris, les tours Duo ont été dessinées par l’architecte Jean Nouvel. Elles vont marquer le périphérique de la capitale, qu’elles surplombent. D’une hauteur respective de 180 m (39 étages) et 122 m (27 étages), elles sont toutes les deux désaxées, et semblent en équilibre. Tout comme pour la tour Alto à La Défense, c’est l’industriel Capremib, qui a été choisi pour la préfabrication des éléments en béton.  Pour le chantier des tours Duo, Capremib fournit un total de 1 110 poutres en béton armé C60/75. Dont 256 pour les sous-sols des deux tours. Et 854 poutres à béquet, d’une longueur unitaire de 9 m, pour la superstructure de la tour 1. Chacun des 38 niveaux de cette tour est ceinturé par ces poutres. Dont le retour extérieur (béquet) varie de 30 à 50 cm de largeur. La longueur des poutres d’infrastructure s’échelonne de 3 à 11 m, avec une largeur allant de 20 à 120 cm.  Les coffrages métal/bois des poutres ont été conçus et réalisés dans les ateliers de Capremib. Démarrée en septembre 2018, la fabrication des poutres se poursuivra jusqu’à l’été 2020, à raison de 6 à 7 unités/j. Le volume total de béton utilisé représente 2 800 m3, complété par 450 t d’acier.  Afin d’assurer une fluidité́ optimale, Capremib anticipe l’avancée du chantier, en produisant les éléments nécessaires pour 2 à 3 étages. Qui sont ensuite stockés dans l’enceinte de son usine et livrés à la demande. Début 2021, les tours Duo accueilleront 6 000 salariés de la banque Natixis. Ceci, sur près de 90 000 m2 de bureaux. Ainsi qu’un hôtel, un bar avec une vue panoramique et des commerces.
Il y a 4 ans et 344 jours

Des techniques de pointe mises en œuvre pour la nouvelle centrale électrique de Landivisiau

En l'absence d'implantation de centrales nucléaires, la Bretagne est fortement dépendante des régions voisines pour couvrir sa consommation en électricité. Ainsi, la Bretagne importe plus de 80% de l'électricité qu'elle consomme.Rendre la Bretagne énergétiquement plus indépendanteUne centrale à cycle combiné au gaz naturel est une installation thermique produisant de l'électricité par la combinaison d'une turbine alimentée en gaz naturel et d'une turbine à vapeur. Cette technologie permet de répondre aux besoins de soutien du réseau électrique et correspond en matière de puissance nécessaire (422 MW) et de critères de disponibilité tels qu'identifiés par le Pacte électrique breton et la PPI (Programmation Pluriannuelle des Investissements de production d'électricité).Sous le contrôle de la Compagnie Electrique de Bretagne, propriétaire de la centrale, Siemens a la responsabilité de l'ingénierie, la fourniture et la construction de cette centrale électrique à cycle combiné ainsi que de son exploitation pendant 20 ans à compter de sa mise en service prévue pendant l'hiver 2021-2022.3 entités engagées avec des savoir-faire pluriels3 entités du groupe Spie batignolles réalisent cette opération divisée en deux projets distincts baptisés « Main Civil Work package » et « Design & Construct buildings package ».« Main Civil Work package », réalisé par Spie batignolles génie civil et Spie batignolles valérian, concerne tous les travaux de génie civil, de fondations, de terrassement, de VRD, de voiries, ainsi que la création d'un radier particulièrement technique.Spie batignolles valérian a notamment réalisé les terrassements pour les fondations d'ouvrages, les substitutions sous-fondations, les tranchées pour l'enfouissement des réseaux techniques, les assainissements et les chaussées.Les équipes de Spie batignolles disposent d'un délai court de 21 mois pour la réalisation de ce marché « Main Civil Work Package » portant sur un montant de 25 millions d'euros TTC.« Design & construct buildings package », confié aux équipes de Spie batignolles grand-ouest, correspond à un marché de conception/construction d'un bâtiment constitué de 3 parties.La livraison de ce bâtiment est prévue pour mars 2021 mais les équipes devront mettre à disposition de Siemens d'ici là des premiers espaces dans le cadre de livraisons intermédiaires.1.000 m3 de radier réalisés en moins de 24h avec des tests préalables sur le béton employéQuelques jours avant le début du confinement, les équipes de Spie batignolles génie civil et de Spie batignolles valérian ont réalisé un radier de près de 1.000 m3, correspondant au bétonnage de la partie inférieure du massif turbine.Le cahier des charges de Siemens imposait que le cœur de cet ouvrage ne dépasse pas la température de 65°C et conserve une température homogène dans son ensemble, avec un écart maximum de 20°C entre le cœur de l'ouvrage et sa surface. La température du béton frais devait être comprise entre 5 et 30°C.En effet, à sa mise en œuvre, un radier va naturellement réagir en se réchauffant. Les équipes avaient donc pour consigne de limiter cette prise de chauffe le plus possible, étant exempt de toute reprise de bétonnage.Spie batignolles génie civil a fait le choix d'un béton standard constitué de ciment de haut-fourneau (CEM III) affichant de lentes réactions. Avant d'être appliqué, les équipes ont procédé à un test sur un autre massif situé à proximité, pour s'assurer de la maîtrise d'élévation de la température du béton.Pour ce faire, le béton, provenant de la centrale à béton, a été coulé en une fois sur une seule journée dans un délai conforme aux mesures de rhéologie du béton. Les équipes disposaient d'un délai de 90 minutes pour la mise en place du béton et son compactage, incluant le temps de trajet. Il a été appliqué à l'aide de deux pompes à béton d'une capacité minimale de 60m3/h avec un coulage par couches de 40 cm d'épaisseur.La technique de coffrage de ce radier a également fait l'objet d'un essai préalable. Il s'agit de la solution FRAMAX de Doka. Tous les coffrages ont été habillés avec deux types d'isolants : avec des panneaux de 10 cm de polystyrène en périphérie et avec, simplement de la paille pour la partie supérieure. L'isolation permet d'éviter la déperdition de chaleur, la fuite de laitance et le maintien des températures lors des phases de réaction du béton.Cette technique, régulièrement usitée par Siemens sur d'autres centrales, était imposée dans le cahier des charges ; Spie batignolles restant décisionnaire du choix d'isolants à privilégier.La pose des coffrages a été réalisée avec une grue à tour encore jamais utilisée en France.Composée de câble en fibre, en lieu et place de l'acier, elle offre de vrais atouts comme celui de maximiser la sécurité des équipes sur place, de permettre une plus grande productivité, d'être peu énergivore et de nécessiter peu d'entretien.3 sondes de température ont été mises en place à différents niveaux de l'ouvrage, comportant respectivement 3 capteurs placés à 30 cm du haut, 30 cm du bas et au milieu.Un relevé de température a été effectué juste avant le confinement, dès que le radier a été coulé, puis jusqu'à 3 semaines après le coulage, signifiant une température maximale de 50 à 52°C.Les coffrages ont été laissés en place tout au long du confinement, avec un massif complètement isolé. Une surveillance a été nécessaire pendant toute la période du confinement pour s'assurer que la partie supérieure soit toujours humidifiée. Pour ce faire, les équipes ont installé 1 couche de géotextile entre chaque isolant puis ont réalisé une cure à l'eau de façon régulière pour y déposer une fine pellicule d'eau.Ces travaux ont nécessité l'intervention d'un chef de chantier, d'un géomètre, de conducteurs d'engins qualifiés, de coffreurs et manœuvres qualifiés.La géologie du site et les délais de réalisation mentionnés au cahier des charges du client ont constitué les autres enjeux de cette opération.Le terrain étant constitué de granits, les équipes ont employé des engins particuliers pour les travaux de terrassement.Réalisation du triptyque« Le triptyque » est le nom qui a été attribué par Siemens au bâtiment à réaliser dans le cadre du marché de conception/construction confié à Spie batignolles grand-ouest, pour un montant de près de 9 millions d'euros TTC. Spie batignolles, intervient sur les travaux de gros œuvre et de corps d'état.Le bâtiment accueille 3 espaces distincts : le bureau usine intégrant une salle de contrôle, un atelier ainsi qu'une zone technique avec notamment un laboratoire et une salle de traitement des eaux.Spie batignolles grand-ouest a dépêché une organisation spécifique sur ce projet, avec un responsable design et un responsable production, intégrés au sein d'une équipe dédiée de Siemens. Le principal enjeu de cette réalisation concerne la bonne intégration de la règlementation en vigueur en France dans la conception et la réalisation des bâtiments, ceux-ci ayant été initialement conçus selon des standards anglo-saxons internationaux.
Il y a 4 ans et 346 jours

ANCRAGE/VISSAGE FISCHER : Nouvelles Vis à béton ULTRACUT et Clés à chocs FSS 18V

Gamme de vis à béton hautes performances et clés à chocs sans fil pour une facilité de montage absolue Concevoir des solutions d’ancrage de grande qualité, sûres et faciles à utiliser est le leitmotiv de fischer. La gamme de vis à béton ULTRACUT reflète pleinement cette capacité d’innovation. Avec de hautes performances, la vis à béton ULTRACUT dispose d’une géométrie spéciale et renforcée du filetage qui permet une installation et un démontage facile et rapide, et assure des charges admissibles nettement plus élevées. Elle est la première vis à béton sur le marché européen à proposer les catégories de performances sismiques C1 et C2, garantissant les plus hauts standards de sécurité. Aujourd’hui, fischer enrichit sa gamme avec une nouvelle version : l’ULTRACUT A4 en acier inoxydable pour garantir une très haute protection contre la corrosion. Idéale pour des applications en extérieur ou dans des zones humides, cette nouvelle vis à béton assure une installation encore plus rapide, plus facile et plus sûre. Et pour simplifier davantage la pose, fischer lance 2 nouvelles clés à chocs sans fil, des outils d’une grande puissance dotés du système Cordless Alliance System (CAS), des batteries et chargeurs communs aux plus grandes marques d’outils électroportatifs dont fischer fait désormais partie. Une utilisation dans tous les matériaux et pour de multiples applications La vis à béton ULTRACUT fischer s’utilise dans le béton fissuré et non fissuré, la pierre naturelle dense, les maçonneries pleines et le béton cellulaire. Grâce à une reprise de charges lourdes, elle convient à de nombreuses applications pour tous les corps de métier : – Les constructions métalliques : ancrage de gardecorps, consoles et platines, rayonnages, balustrades… – La construction bois et les assemblages bois/béton : fixation de pannes sablières, de poutres, d’ancrage d’éléments de charpente… – Les installations temporaires de chantiers : étais tirantpoussant, coffrages, garde-corps, conduits d’alimentation dans les tunnels… – Les sanitaires, chauffages, électricité : supportage de réseaux, climatisation, chemin de câbles… Vis à béton ULTRACUT Un ancrage hautes performances La vis à béton ULTRACUT fischer dispose d’un filetage renforcé spécial avec une zone coupante sur sa partie avant. Cette géométrie spéciale du filetage facilite la pénétration de la vis en profondeur, réduit l’effort de vissage augmentant la durée de vie des batteries des outils électroportatifs utilisés. L’optimisation entre le diamètre de forage et le diamètre de filetage a été étudiée de telle manière que la vis usine son propre taraudage dans le béton. Cette technique conduit à la réalisation d’un verrouillage de forme qui permet un excellent transfert des efforts dans le béton et permet de réduire l’entraxe et les distances aux bords. Enfin, cette géométrie optimisée du filetage assure de fortes capacités de charges de traction, tout en diminuant le nombre de points d’ancrage. Une zone ductile sous la tête permet une légère déformation pour un plaquage optimal lorsque les forages ne sont pas parfaitement droits. Une rondelle crantée intégrée permet le serrage des pièces, même avec un grand trou de passage. Une pose facile, rapide et flexible Unique, le filetage en dent de scie garantit une accroche rapide dans le béton et permet ainsi un montage facile, même en cas de réutilisation (couvert par un agrément national allemand). Ajustable, la vis à béton ULTRACUT peut être dévissée au maximum 2 fois, jusqu’à 20 mm, pour permettre un calage ou un ajustement de la fixation. Grâce à la triple profondeur d’ancrage, pour les vis béton 10-12-14, et la double profondeur d’ancrage pour la vis béton II 8, chaque vis peut assembler jusqu’à 2 ou 3 épaisseurs différentes (selon modèle de vis à béton) de pièces à fixer, ce qui offre une grande flexibilité, un véritable gain de temps et d’argent pour l’artisan. De plus, pour les perçages verticaux au sol ou au plafond, la pose s’effectue sans nettoyage du forage. Au sol, il convient d’augmenter la profondeur de forage de 3 fois le diamètre de vis, ce qui permet à la poussière de s’écouler au fond du trou sans gêner le vissage. Une pose facile, rapide et flexible Pratique, la vis à béton ULTRACUT est idéale pour la pose d’éléments de chantiers temporaires puisqu’elle est réutilisable après vérification avec la jauge de contrôle (en option). Cette dernière permet de vérifier le diamètre extérieur du filetage pour garantir une tenue optimale de la vis en cas de réutilisation de celle-ci.   ULTRACUT A4 Nouvelle référence pour un montage optimal en extérieur La nouvelle vis à béton fischer ULTRACUT FBS II A4 en acier inoxydable offre un niveau élevé de résistance à la corrosion, ce qui assure une haute performance dans les zones humides et les applications en extérieur. Son embout rouge renforcé permet une installation encore plus rapide, sans effort, et plus sécurisée. Sa géométrie spéciale en dent de scie permet une coupe rapide dans le béton. Aucun trou préalable de perçage n’est nécessaire pour sa mise en oeuvre dans le sol et le plafond. L’ancrage sans expansion garantit des distances au bord minimales. Une solution sûre D’une grande sécurité, les vis à béton de la gamme ULTRACUT répondent aux exigences de la classe de résistance au feu R120, bénéficie d’un ATE Option 1 pour béton fissuré, et d’une catégorie de performances sismiques C1 et C2. Une large gamme Pour multiplier les champs d’applications, la vis à béton ULTRACUT existe en acier zingué en diamètres 8, 10, 12 et 14 avec différentes formes de tête : hexagonale, hexagonale avec empreinte Torx et fraisée. Elle est également disponible en version courte pour une installation pratique et rapide lorsque les charges sont réduites. En acier inoxydable, elle est disponible en diamètres 8 et 10 avec des têtes hexagonales avec empreinte Torx et fraisée. En option, différents accessoires sont proposés : la jauge de contrôle FUP, la douille hexagonale, l’adaptateur embout Torx pour boulonneuse, embout Maxx TX40, embout TX50, disque de remplissage FFD et rondelle. Points de vente : Négoces en matériaux, Négoces Professionnels Clés à chocs FSS 18V Système CAS : Une batterie et un chargeur communs à de nombreux outils d’autres fabricants Les nouvelles clés à chocs sans fil FSS 18V fischer permettent aux professionnels de fixer, en autre, les vis à béton sur les chantiers, en toute sécurité. Compatibles avec le système de batteries CAS (Cordless Alliance System), elles sont utilisables avec les mêmes batteries et chargeurs que les outils d’une douzaine de fabricants d’outillage électroportatif. Puissant, innovant et bénéficiant d’une technologie de batterie haute performance, ce système CAS offre aux utilisateurs plus de mobilité, de flexibilité et de productivité car ils peuvent passer d’un outil à l’autre en utilisant le même chargeur et la même batterie. Des outils puissants pour des fixations sûres Toutes les vis à béton fischer ULTRACUT FBS II de diamètre 6 à 14 peuvent être montées de manière rapide et sûre avec les clés à chocs sans fil FSS 18V correspondantes. De conception robuste et très résistante, elles sont dotées d’un boîtier spécial qui garantit une dissipation thermique et une longévité optimales des outils. Ces clés à chocs fischer sont disponibles en 2 versions : – la FSS 18V400 BL dispose d’un couple de 400 Nm et d’un moteur haute qualité sans charbon, à faible frottement, qui garantit un fonctionnement efficace, une faible usure, et une progression rapide du travail. Elle permet la pose de vis à béton de diamètres 6 à 10. Le couple peut également être réglé en 12 positions en fonction du diamètre de l’ULTRACUT FBS II. Quant à la FSS 18V 600, avec un couple élevé de 600 Nm, elle est idéale pour les installations avec des vis à béton de diamètres 10 à 14 et des applications exigeantes. En outre, les clés à chocs FSS 18V fischer sont équipées d’une lumière, pour faciliter la visibilité dans les endroits sombres ou difficiles d’accès. Elles sont fournies avec des accessoires (crochet de ceinture, adaptateur, jauge de contrôle…) et en L-Boxx – un coffret de rangement robuste et empilable avec d’autres L-Boxx. Points de vente : Négoces en matériaux, Négoces Professionnels
Il y a 4 ans et 355 jours

Peri ouvre un dépôt de matériels à Bordeaux

Mise en œuvre du coffrage pour dalle Gridflex de Peri. [©Peri] C’est à l’occasion du salon Aquibat, qui s’est tenu fin février dernier – avant le confinement – à Bordeaux, que Peri a présenté aux professionnels du secteur un nouveau service de proximité. A savoir, l’ouverture d’un parc matériels sur le secteur aquitain. Inauguré en début d’année, il est le troisième du genre, après ceux de Provence, situé à Marseille, et surtout d’Ile-de-France. Implanté à Meaux (77), celui-ci abrite aussi le siège social de l’entreprise. Outre ces dépôts, Peri possède aussi des bureaux commerciaux à Lyon, à Rennes, et à Strasbourg. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 4 ans et 359 jours

Cemex recycle des granulats pour un chantier Breeam

Les fondations du Wooden Park de Toulouse ont été réalisées avec un béton intégrant des granulats recyclés. [©Cemex] Le premier des trois bâtiments du programme Wooden Park a été livré sur le pôle tertiaire de Basso Cambo, à Toulouse. Destiné à accueillir des plateaux de bureaux, le bâtiment, en R+3 avec environ 4 000 m2 de planchers, sera intégralement réalisé. Ceci, sur une conception du bureau d’études Oteis, en structure bois. Le béton, lui, est réservé au parking en sous-sol et aux cages d’ascenseurs. L’ensemble va bénéficier d’une certification Breeam, de niveau “Very Good”. Et un haut niveau de performance sur le référentiel E+C–. Parmi les “cibles” de la certification Breeam, le choix de matériaux éco-responsables – tant sur le mode de production que de la chaîne d’approvisionnement – représente un point fort. Cemex a ainsi livré 1 230 m3 de béton, mis en œuvre par les entreprises Gallego et Peixoto. Un béton intégrant 20 % de granulats recyclés produits localement. L’élaboration d’un dossier technique avec un contrôle spécifique des granulats et une formulation étudiée ont permis de valider et de garantir la production d’un béton de qualité́ homogène et constante. Les temps de prise, le décoffrage et le rendu final se sont révélés conformes aux attentes de l’entreprise. Et aux exigences de qualité́ de prescription. Conçu selon une approche filière courte et d’économie des ressources naturelles, ce projet permet à Cemex d’envisager de proposer cette solution sur mesure sur d’autres chantiers.
Il y a 5 ans et 10 jours

Maisons Jaoul : Emotions brutes

Le Corbusier a aussi imaginé les Maisons Jaoul après la Seconde Guerre mondiale. Ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. [©Novbéton/Fondation Le Corbusier/ADAGP] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine. Autant critiqué qu’adulé, Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, a voulu insuffler sa vision de l’architecture et de l’urbanisme. Ceci, durant tout son règne… Sa théorie du Modulor, basée sur les proportions du corps appliquées au dessin d’un bâtiment, et son approche brutaliste et moderniste de la discipline se retrouvent dans ses réalisations de Marseille, dans le Sud de la France, ou à Chandigarh, dans le Nord de l’Inde. Le Corbusier a aussi imaginé des choses plus modestes, telles les Maisons Jaoul. Conçues après la Seconde Guerre mondiale et sises à Neuilly-sur-Seine (92), ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. Construites sur une parcelle de 950 m2, elles s’organisent de manière indépendante, tout en gardant un lien commun : le sous-sol. Formant ainsi un ensemble collectif. La maison A accueillait l’industriel André Jaoul, sa femme et ses enfants. Tandis que la maison B a été conçue pour son fils aîné Michel Jaoul et sa famille. Depuis leur construction, entre 1953 et 1955, ces bâtiments inscrits aux Monuments historiques ont changé deux fois de propriétaires. Et bénéficié de petites rénovations dès le début des années 1990.  Les maisons correspondent bien à la doctrine de Le Corbusier. Le bois, la brique et le béton s’épousent pour former la façade. Comme une ode au brutalisme, l’architecte a laissé chaque matériau exprimer son authenticité, sa particularité. Le béton armé a d’ailleurs gardé les veinures de son coffrage en planches de bois non rabotées. Tantôt verticales et horizontales, ces empreintes renforcent l’aspect Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 25 jours

Emetteur d’Europe 1 : La cathédrale des ondes

A 317 m d’altitude, le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. [©Marco Kany] En 1954, la Sarre est toujours sous occupation française (même système économique). De fait, nombre de bâtiments sont réalisés par des architectes français. Afin de contourner la contrainte issue du système de radiodiffusion française de droit public, à l’extérieur des contours de la France naissent des radios dites “périphériques“ (Luxembourg, Monaco, Andorre et la Sarre pour Europe 1). Le projet de cet émetteur est imaginé par Jean-François Guédy (1908-1955), son premier grand projet, sorti fraîchement de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. L’avant-projet de mars 1954 révèle une architecture futuriste dotée d’une tour d’émission massive. Si la toiture du hall, rappelant une feuille de palmier est portée par un système de raidisseurs disposé en éventail, la construction cependant n’était pas réalisable selon ce tracé de légèreté. Ainsi, les architectes Bernard Lafaille (1900-1955) et René Sarger (1917-1988) sont engagés pour revoir la copie. Flanquée de studios de télévision, de bureaux, de locaux sociaux et d’une tour-antenne, le grand hall de l’émetteur en forme de cœur et l’extraordinaire forme de toiture constituent ainsi le centre du complexe. Le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. Un “psychodrame technique”. De gauche à droite : Eugène Freyssinet prend les opérations en mains pour reconstruire la couverture. En renforçant les fondations, les ancrages périphériques, ainsi que les éléments porteurs, Eugène Freyssinet parvient à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille. La hall majestueux de l’émetteur Europe n° 1 à Feldberg. [©Marco Kany] Le choix architectural d’origine a conduit à une structure novatrice, constituée d’une coque béton à double courbure, de 5 cm d’épaisseur, bordée par une poutre ceinture en béton armé, elle-même appuyée sur les fins poteaux périphériques que l’on peut voir en façade. L’effet de voûte ne peut se mobiliser qu’en cas de blocage horizontal des ponts d’appuis (contreforts de nos cathédrales), contreforts inexistants dans le projet et supposés être remplacés par quelques tirants transversaux. L’effet de poussée des pseudo-voûtes de coque est d’ailleurs complété (et probablement dominé), par la poussée également transversale au bâtiment des arcs formant la poutre-ceinture, chargés par les effets de suspension de la coque en direction longitudinale. La combinaison en tension dans le sens de la longueur du bâtiment et en pseudo-compression dans le sens de la largeur est extrêmement difficile à évaluer dans les années 1950.  L’ouvrage ressemble au contour d’une goutte d’eau très aplatie ou d’une coquille Saint-Jacques. Eugène Freyssinet le comparait à un cœur. Les façades sont constituées de hautes vitres enserrées entre des poteaux très élancés, espacés d’environ 3 m environ et donc la hauteur va de 4,5 m vers la pointe de la goute à 9,5 m au milieu du bord opposé, en culminant à 16 m aux deux bords les plus éloignés. Les sommets des poteaux sont ainsi dans demi-plans, légèrement inclinés sur l’horizontale, formant un dièdre comme un livre ouvert, dont l’arête joint la pointe au milieu de la façade. Environ 3 000 m2 intérieurs sont couverts sans appuis intermédiaires par un voile mince en béton armé de 5 cm d’épaisseur, ayant une courbure concave vers le haut dans le sens perpendiculaire à l’axe de symétrie, et vers le bas dans le sens de cet axe. Ce voile, qui forme donc une voûte, est lié à une puissante ceinture supportée par les poteaux et donc chaque moitié, de part et d’autre de l’axe, forme dans un demi-plan une sorte d’arc prenant appui côté pointe sur un massif fixe. De l’autre sur une béquille articulée, est sous-tendu par trois puissants tirants rayonnants à partir de la pointe. La toiture suspendue en béton armé devait être sertie dans un cerclage périphérique, afin de pouvoir créer un espace libre de points porteurs. La poutre de rive devait être contenue par des tenseurs complémentaires, pour être appuyée sur trois points porteurs significatifs. Au début de l’été 1954, la construction est bien avancée. C’est alors que le directeur technique de l’entreprise chargée des travaux demande au bureau technique de lui indiquer la surélévation qu’il faut donner à chaque étai pour qu’après le décoffrage le voile, qui descend sous son propre poids, se trouve à sa cote théorique. Après plusieurs jours, il apprend que ces flèches atteignent par endroits au moins 70 cm, autant dire que l’opération de décoffrage lui paraît impossible. Au même moment, ce directeur technique dirige la construction d’un pont  franchissant la Sarre, en béton précontraint selon les procédés Freyssinet. L’idée lui vient de remplacer les armatures de béton armé, inertes, qui arment le voile et l’accrochent à la couronne, par des câbles Freyssinet traversant la couronne. Et en les tendant, de soutenir le poids du béton du voile, pour assurer le décoffrage, sans avoir à toucher aux étais. Soumis au bureau technique, ce projet est accepté. Une note technique justifiant les parties précontraintes de l’ouvrage doit être fournée…, mais elle ne le sera que partiellement (sans justification relative à la résistance de l’ouvrage). Le dossier de demande de permis de construire pour le projet fut déposé en avril 1954. Les notices de calcul jointes ultérieurement au dossier révèlent que la toiture s’affaisserait d’environ 70 cm à l’issue du décoffrage. Au vu de cette éventualité, on envisage de changer de principe constructif, en tentant d’intégrer dans le concept statique le système de béton précontraint mis au point par Eugène Freyssinet (1879-1962). Cette alliance de deux principes statiques différents échoua, et il se produisit au cours du processus de mise sous tension les 8 et 9 septembre 1954 une fissuration irréparable de la toiture.  Le “psychodrame” technique va alors débuter. Refuser de commencer les mises en retard aurait risqué de déclencher des pénalités de retard. Période de congés et précipitation de l’entreprise pour coller aux demandes d‘Europe 1 s’ajoutèrent. Et là, ultime erreur, les mises en tension commencèrent. Cela commença plutôt bien, mais le voile de béton se déchira sur toute la longueur du bâtiment. Dans le projet initial, les tirants étaient passifs. De ce fait, lors du décintrement du voile par la mise en précontrainte des câbles longitudinaux, le voile s’est déchiré parallèlement aux câbles. Et ce , en raison de la déformation de la ceinture sous l’effet de la précontrainte : les tirants non tendus ne pouvant s’y opposer, sans une déformation excessive pour le voile.Un seul recours : faire appel à des experts, qui déclinèrent, donc l’atout maître fut Eugène Freyssinet lui-même, que nul n’avait pensé déranger pendant ses vacances pour le consulter. L’homme comprend de suite ce qui s’est passé. « De toute évidence, les sollicitations imposées à la ceinture par la tension des câbles tendaient à la déformer, en l’élargissant transversalement, cette déformation devant être empêchée par l’action des tirants transversaux. […] Le directeur de l’opération crut pouvoir réussir à soulever sa voûte, en exagérant les tensions. Il accumula ainsi une énorme énergie potentielle dans les câbles et les bétons, en imposant des tractions plus fortes à sa voûte, dans une direction où elle n’était pourvue d’aucune armature efficace. »1.Pour faire simple : la mise en tension des câbles n’était pas la cause du sinistre. Elle l’avait néanmoins provoqué. Freyssinet, en renforçant les fondations, les ancrages périphériques ainsi que les porteurs, parvint à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille.  Eugène Freyssinet convainquit les experts de la pertinence de son diagnostic. Et il prit les opérations en mains pour reconstruire la couverture. Et ce, à 75 ans ! Il imposa des conditions particulièrement rigoureuses. Et il fit remercier tous les auteurs du projet de bâtiment. Les travaux se terminèrent à la fin de l’automne 1954. Une intervention lourde de rénovation a été programmée au début des années 1980, confiée à Freyssinet International. Les six gros tirants transversaux furent remplacés complètement par des tirants-butons. Les câbles de 12 fils de 5 mm longitudinaux de la coque furent changés par des paires de torons graissées de 15 mm plaqués sous la coque. L’isolation de la toiture reconstituée en face externe, sous la protection d’une nouvelle étanchéité. Grâce à son caractère unique, l’édifice a été classé monument protégé en 1999. Depuis août 2016 l’émetteur est la propriété de la Commune de Uberherrn. “Eugène Freyssinet. Une révolution dans l’art de construire”, 2004, Association Eugène Freyssinet, Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées. 2004. 1Revue “Travaux”, février 1956, n° 256, p. 49 à 58. “Résonnances : l’architecture française en Sarre après la seconde Guerre mondiale” du 11 au 13 octobre , conférence, visite de bâtiments dont l’émetteur.
Il y a 5 ans et 37 jours

Un écrin brut pour le musée des Arts décoratifs

La réouverture de l’aile Rohan du MAD a été marquée par la scénographie minimaliste du Studio Adrien Gardère pour l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode”. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Nicolas Cèbe, architecte-co-fondateur, Jérôme Stablon, architecte-co-fondateur, et Guillaume Cantardjian, architecte-co-fondateur de l’atelier d’architecture Bien Urbain. [©Bien Urbain] Au musée des Arts décoratifs (MAD) de Paris, les galeries dédiées à présenter les expositions temporaires sur la mode se déploient dans l’aile Rohan du Louvre. Le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli (Ier arrondissement) la bordent. Les Galeries de la Mode ont été repensées, à la demande de l’institution. Et ce, grâce au mécénat de Stephen et Christine Schwarzian. Ceci, par les équipes du Studio Adrien Gardère (scénographe). Qui, pour l’occasion, s’est associé avec l’atelier d’architecture Bien Urbain. Retrouver le bâtiment originel Au cœur du Musée des Arts Décoratifs, les salles d’expositions dédiées principalement à la mode se déploient dans l’aile Rohan du Louvre, qui longe le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli. [©Bien Urbain] « Il a fallu un an pour réhabiliter les plus de 1 200 m2 de l’aile Rohan du MAD. Il y avait déjà eu une rénovation de ces espaces dédiés à la mode dans les années 1990. Mais ils étaient devenus obsolètes », décrit Jérôme Stablon, architecte chez Bien Urbain. Avec un gros curage de l’existant pour commencer. « Il a fallu “recomprendre” le bâtiment originel. » C’est ainsi que les murs sont apparus avec de la pierre, du béton et des blocs béton apparents. « Les laisser bruts a été une évidence. Cela correspond bien à l’univers de la mode actuelle. Et c’était nécessaire pour redécouvrir l’aile Rohan. » L’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” inaugure les nouvelles galeries de la mode du MAD, entièrement rénovées. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Teintes stabilisées Une lasure minérale a permis de stabiliser les teintes des murs, sols et plafonds. Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. La réouverture de ces espaces a d’ailleurs été marquée par la scénographie minimaliste du Studio Adrien Gardère. Celle-ci réalisée pour l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” . Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. [©Bien Urbain/Luc Boegly]Dans un écrin de béton brut, l’exposition “Harper’s Bazaar, premier magazine de mode” retrace les moments forts de cette revue mythique, son évolution depuis 1867. [©Bien Urbain/Luc Boegly] La chape fluide, tout comme le béton de l’escalier, ont été livrés en toupies, stationnées dans le cour du Louvre, le temps des livraisons. [©ACPresse]Pour créer cet écrin brut, « nous sommes intervenus au niveau de vitrines amovibles entre chaque refend, véritables “machines à exposer”». Ces dernières peuvent changer de physionomie selon les scénographies des expositions temporaires. [©Bien Urbain]Un gros curage de l’existant a donc été effectué. « Il y a fallu “recomprendre” le bâtiment originel ». [©Bien Urbain/Luc Boegly]Outre le besoin de redonner au lieu tout son lustre, l’intervention de coulage de la chape fluide est surtout destinée à la remise en l’état des sols. [©ACPresse] Le coulage de la chape fluide a été divisée en deux interventions : tout d’abord, environ 900 m2 au premier niveau, puis l’ensemble du rez-de-chaussée. [©ACPresse]Mise en œuvre sur les sols, la Chape Liquide Excelio d’Anhydritec ne nécessite aucun ponçage. Mais un balayage doit être réalisé. [©ACPresse]En arrière plan, l’escalier en demi-cercle permet de relier le rez-de-chaussée au premier niveau. [©Bien Urbain/Luc Boegly] Un escalier de béton brut Faisant face à une fenêtre donnant sur le jardin des Tuileries, l’escalier en béton brut prend la forme d’un demi-cercle ascensionnel et enveloppant. « Ce nouvel escalier sculptural et discret relie les deux étages des espaces d’exposition. » [©Bien Urbain] Et l’autre intervention s’est effectuée avec la création d’un escalier en béton brut. Juste en face d’une fenêtre donnant sur le jardin des Tuileries. Et ce, en demi-cercle ascensionnel et enveloppant. « Ce nouvel escalier sculptural et discret. Il relie les deux étages des espaces d’exposition. » Quelque 80 m2 de plancher ont été déposés pour ce faire. L’entreprise Cobalt a coulé le béton, « un C4 classique », en une seule fois. Le tout grâce à trois toupies stationnées dans le jardin du Louvre. « Epique… » Les coffrages étaient assez sympas, selon les dires de Jérôme Stablon.  « Il y a eu des reprises et des réenduits pour tout bien ajuster. » L’entreprise REM a réalisé la serrurerie de l’escalier et le garde-corps vitré de cette section des Arts Décoratifs. Fiche repère Maîtrise d’ouvrage : Musée des Arts décoratifs (MAD)Maîtrise d’œuvre : Studio Adrien Gardère Bien Urbain – atelier d’architecture Betom Ingénierie ACLSurface : 1 280 m² SUMontant des travaux : 1,7 M€ HTStatut : Livré en février 2020 Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 64 jours

Le coffreur JeanFour se mobilise pour produire des lits médicalisés

JeanFour – Eurobress se mobilise pour produire des lits médicalisés. [©JeanFour – Eurobress] La pandémie de Covid-19 impacte chacun de nous. Mais certains se mobilisent plus que d’autres pour apporter leur aide en cette période si particulière. L’industriel JeanFour – Eurobress est de ceux-là. Ce spécialiste du coffrage métallique, en acier comme en aluminium, a choisi de rester ouvert pour fabriquer des lits médicalisés, en lieu et place de sa production habituelle. « Notre petite “contribution ” pour faire face à cette épidémie », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’industriel. Une initiative qui mérite d’être mise à l’honneur.  Installé à Perrex, dans l’Ain, JeanFour – Eurobress assure la construction de toute une ligne de coffrages de voiles droits et courbes. Mais aussi des plates-formes de travail en encorbellement et des accessoires de coffrages. L’industriel dispose aussi d’un atelier dédié aux moules sur mesure et autres mannequins.  Depuis le mois de novembre 2019, JeanFour – Eurobress est le partenaire industriel du Savoyard Alphi. Lui-même spécialiste du coffrage de dalles en aluminium. Et maintenant, du coffrage de voiles à travers la banche modulaire VerticAL, dont il assure la distribution à travers son réseau. 
Il y a 5 ans et 66 jours

Comment louer son matériel de coffrage ?

1 – Pourquoi est-il pertinent de louer son coffrage ? Vue du matériel sur le parc Peri de Meaux (77). [©Peri] Les coffrages sont une partie essentielle de la construction en béton des bâtiments et des ouvrages de génie civil. La location permet aux entreprises de traiter avec des experts. Ces entreprises ont alors l’assurance d’avoir le produit adapté à leurs besoins, en matière de sécurité, de productivité et d’un point de vue financier.  Cela leur permet surtout d’éviter les gros investissements. D’autant que selon le produit ou la gamme, la location peut être disponible sous 3 j. Elle est aussi un moyen de se dispenser des complications liées au stockage sur parc ou à la maintenance des outils. [Inscrits] 2 – Comment procède-t-on pour louer son matériel ?  Bureau d’études Peri, sur le site de Meaux. [©Peri] Tout commence par un rendez-vous, pour comprendre le besoin du client. Le but est de savoir ce qu’il veut faire, comment et quand. Ce qui permet de déterminer la meilleure solution.  C’est le bureau d’études, qui prend ensuite le relais, afin de concevoir une première offre de solutions. Si cette dernière est validée, le chiffrage est proposé. Celui-ci dépend de la technicité et du temps de location de l’équipement. Puis, vient le temps de la négociation, notamment autour de ce qui est compris dans le prix ou pas.  Ensuite, le bureau d’études réalise les plans détaillés de l’opération en 2D ou en 3D, fournit la liste du matériel, les notes de calculs et, pourquoi pas, les plans de conception pour l’atelier. Après la validation de cette étude par le client, la livraison est préparée. Le transporteur est sélectionné, le listing de l’ensemble des pièces est édité et des photos des chargements sont prises.  3 – Comment distingue-t-on son propre matériel (parc) de celui qui est loué ? Un camion chargé, prêt à rejoindre un chantier. [©Peri] C’est rarement un problème. En général, les produits sont peints ou marqués aux couleurs du propriétaire. Les loueurs (coffreurs ou sociétés indépendantes) ont aussi des couleurs, qui leur sont propres. Le matériel est donc identifiable. Et les produits sont de toute façon distingués via leurs étiquettes. La plupart des acteurs du marché travaillent aussi sur des systèmes de puces RFID mis en place sur les coffrages. Toutefois, cette technologie se limite, pour le moment, à quelques références. 4 – Une fois le chantier achevé, comment se passe la restitution ?  Matériel de coffrage en cours d’utilisation sur un chantier. [©Peri] Il y a deux types de retours : soit partiels, soit complets.  Pour les retours partiels, le client doit prévenir le loueur que la restitution est anticipée (quelques jours suffisent). C’est le temps nécessaire pour préparer ce retour. Le client peut prévoir le transporteur ou le loueur peut le gérer. A l’arrivée du camion, des photos du chargement sont prises, puis le matériel est compté avec précision : une fois pour le quantitatif et une fois pour le qualitatif, en règle générale. Un bon de retour est ensuite édité et envoyé au client, avec les manques et/ou les dégradations, s’il y a lieu. La procédure est identique dans le cas d’un retour complet du matériel. Mais inutile de prévenir, la date ayant été fixée à l’avance. Le matériel est ensuite lavé, réparé si besoin, puis rangé pour repartir sur le circuit.  5 – Que se passe-t-il en cas de perte ou d’éléments abîmés ?  Matériel de coffrage en retour du chantier. [©Peri] En cas de perte ou si le matériel a vraiment disparu, la liste de l’équipement manquant est tout de suite envoyée au client. Il faut confirmer avec lui la possibilité d’un autre retour. Si le produit est manquant, il est facturé selon les accords, qui ont été précédemment établis lors du contrat de location. En fonction des cas, cela peut être soumis à de la négociation.  En cas de matériel abîmé, il faut tout de suite des photos, qui sont envoyées au client. Ce dernier peut venir constater par lui-même, dans un délai maximal de 30 j. Dans le cas où le problème est réparable, une proposition de chiffrage des coûts lui est faite. En général, les réparations se font en interne, pour en garantir la qualité. Enfin, si le matériel est irréparable, une proposition de facturation est envoyée au client. Là encore, il peut y avoir négociation. Le client peut récupérer le matériel, mais il est signifié qu’il n’est pas réutilisable. Sinon, le coffrage est envoyé au recyclage, pour en valoriser les constituants. 6 – Peut-on prolonger une location ou restituer le matériel par anticipation ? Atelier de nettoyage et de reconditionnement du matériel, sur le site de Meaux. [©Peri] Il est plutôt rare que la demande soit de raccourcir la durée de la location. Dans les contrats figure une période incompressible, qui est de 30 j, en général. Si le chantier est arrêté pour des causes météorologique ou technique, le contrat peut, bien sûr, être raccourci.  Il est bien plus probable que le contrat soit allongé. Dans ce cas, le prix est d’abord calculé sur le premier mois. Puis, au jour le jour. Ceci étant prévu dans le contrat de départ.  Il arrive aussi – assez souvent – que le client demande du matériel en plus. A ce stade, la négociation se fait en fonction du prix unitaire du contrat de départ, du volume de matériel et de temps de mise à disposition.  7 – Location longue durée, avec option d’achat… Ces types de services sont-ils proposés par les loueurs de matériel de coffrage ?  Atelier de montage d’un matériel de coffrage réalisé à façon. [©Peri] Oui, la location longue durée peut être proposée à des prix adaptés à la durée de location. Pour la location avec option d’achat, elle doit être proposée en collaboration avec un organisme bancaire, en fonction de la quantité de matériel, du type de matériels et de la durée du contrat. 8 – Quels sont les types de matériels, qui peuvent faire l’objet d’une location ? De très nombreuses gammes de matériels sont disponibles à la location. En premier lieu, cela dépend de l’offre du coffreur ou du loueur indépendant. Cela va du classique coffrage de voile aux coffrages pour poteaux, dalles, aux systèmes sur mesure pour tunnels, en passant par les outils circulaires. S’y ajoutent les étaiements classiques ou de grandes charges, ainsi que les échafaudages. Et, enfin, toute une gamme d’accessoires. A vrai dire, tout est possible en fonction de la porte à laquelle on frappe ! Sujet réalisé en collaboration avec Consuelo Mendez Cristobal, directrice commerciale Ile-de-France chez PERI PERI, spécialiste du coffrage Fondée en Bavière, en Allemagne, en 1969, PERI, qui signifie “autour” en grec, est l’un des plus gros fournisseurs de coffrages au monde. Il est présent dans 70 pays, avec 160 dépôts et 9 500 collaborateurs. Et réalise un chiffre d’affaires estimé à 1,6 Md€. En France, PERI compte 130 employés, 2 dépôts et 5 agences et affiche un chiffre d’affaires de 35 M€ en 2019. Dont 65 % proviennent de la location des coffrages. A ce niveau, l’industriel dispose d’un parc locatif d’une valeur de 100 M€ en France, et 70 autres pays disposant aussi de réserves, pour répondre à tous les besoins. [/inscrits]
Il y a 5 ans et 84 jours

Partenariat privilégié entre KP1 et Trimble

Trimble Solutions France, nouveau partenaire de l’industriel du béton KP1. [©KP1] Trimble Solutions France, fournisseur des logiciels Tekla et de solutions pour la construction, a signé un partenariat avec l’industriel du béton KP1. Cet accord se concentre sur les logiciels de la marque Trimble. A savoir Tekla Structures, logiciel de modélisation des bâtiments (BIM) et Trimble Connect, pour l’accès et le partage des informations. L’enjeu est de développer l’utilisation du logiciel au sein de KP1, afin de lui permettre d’accompagner au mieux ses clients vers la transition digitale. « La maquette numérique est désormais le support d’échanges entre les différents logiciels spécialisés des bureaux d’études, architectes et économistes, explique Charles-Emmanuel Lamy, directeur technique, développement et stratégie BIM de KP1. La signature de cet accord de partenariat privilégié avec le groupe Trimble constitue un évènement primordial dans la stratégie de développement de notre expertise technique. » Déploiement du BIM Ces logiciels seront déployés de manière flexible dans la stratégie de KP1 pour faciliter la conception de ses bâtiments autour d’ossatures de type poteaux/poutres et de structures avec murs à coffrage intégré. Ils impacteront la conception des systèmes constructifs, la fabrication ou encore la facturation. Les outils de Trimble apporteront des solutions et une assistance précieuse aux collaborateurs…Rappelons que Tekla Structures est un logiciel de modélisation de l’information des bâtiments (BIM). Il permet de créer, combiner, gérer et partager des modèles 3D multi-matériaux précis et riches en informations de construction.
Il y a 5 ans et 88 jours

DOKAXLIGHT, nouveau coffrage-cadre aluminium ultra léger

DokaxlightT, lLe nouveau coffrage-cadre aluminium ultra léger  DOKAXLIGHT est le coffrage-cadre le plus léger de la gamme Doka. Il séduit par l’alliance proposée entre légèreté et robustesse. Son utilisation sans grue, par une seule personne et son maniement facile, grâce à des poignées intégrées, permettent des travaux de coffrage plus rapide.  Avec 22,6 kg par élément principal (0,75 x 1,50m), il garantit simplicité et économie pour les constructions en béton de tout type et toute taille. Il supporte une pression de bétonnage allant jusqu’à 50 kN/m. pour les voiles et 75 kN/m. pour les coffrages-poteaux.  « Libérez-vous d’un poids », tel est le « Light’Motiv » de DOKAXLIGHT ! Durable grâce à son cadre en aluminium, ce dernier assure une protection autour du panneau, et son nettoyage est facilité par un traitement pulvérulent.  Également utilisé par les champions du monde de la construction en béton (WorldSkills 2017), 27m. de DokaXlight ont été coffrés en un temps record : 6:07 minutes ! 
Il y a 5 ans et 92 jours

Petit à petit, les Tours Duo se parent de leurs poutres en béton

Remarquables par leurs formes tout à la fois classiques et atypiques, mais aussi par leur emplacement le long du périphérique qu’elles dominent de façon imposante, les Tours Duo conçues par les Ateliers Jean Nouvel sont un évènement architectural auquel la société Capremib est associée pour son savoir-faire en matière de béton préfabriqué. Les deux tours de 39 et 27 étages, pour une hauteur respective de 180 et 122 mètres, sont désaxées et semblent en équilibre. Elles marqueront fortement le paysage du quartier d’affaires du 13ème arrondissement de Paris et participent à sa transformation entamée il y a vingt ans. La société BATEG, filiale de Vinci Construction, et spécialiste des grands ouvrages, a retenu Capremib pour son expertise du béton préfabriqué, son expérience des grands chantiers ainsi que pour sa capacité technique et industrielle à répondre aux exigences les plus ultimes d’une architecture originale et audacieuse. Pour le chantier des Tours Duo, Capremib fournit un total de 1 110 poutres en béton C60/75 dont 256 pour les sous-sols des deux tours et 854 poutres à béquet d’une longueur de 9 m pour la superstructure de la Tour 1. Chacun des 38 niveaux de la Tour 1 est ceinturé par ces poutres dont le retour extérieur (béquet) varie de 30 à 50 cm de largeur. La longueur des poutres d’infrastructure s’échelonne de 3 m à 11 m avec une largeur allant de 20 cm à 1,20 m. Les coffrages métal/bois des poutres ont été spécifiquement conçus et réalisés dans les ateliers de Capremib. La fabrication des poutres, démarrée en septembre 2018, se poursuivra jusqu’au mois de mai 2020 à raison de 6 à 7 unités/jour. Le volume total de béton utilisé représente 2800 m3 et 450 Tonnes d’acier CFA (Coupé Façonné Assemblé) dans l’atelier AFCAB de Capremib à Cormicy. Sur le chantier la mise en œuvre des poutres à béquet progresse au rythme d’un étage par semaine, en parallèle à la montée du noyau intérieur. Afin d’assurer une fluidité optimale au chantier, Capremib anticipe l’avancée du chantier en produisant les éléments nécessaires pour 2 à 3 étages qu’il stocke dans l’enceinte de son usine et livre à la demande de l’entreprise générale. Maître d’Ouvrage : Ivanhoé Cambridge Europe Maître d’ouvrage délégué : Hines Architecte : Ateliers Jean Nouvel Maîtrise d’œuvre générale : ARTELIA Entreprise générale : BATEG/VINCI-Construction
Il y a 5 ans et 94 jours

Allô ! Maman, bobo…

Les industriels proposent des mortiers spécifiques. [©ACPresse] Dans “Il était une fois la vie”, la célèbre série qui raconte aux enfants (et même aux grands) les secrets du corps humain, les globules blancs interviennent en héros, dès que le corps subit une agression extérieure ou autre. Si les bétons ne sont pas encore dotés des Maîtres Globus, Hémo et Globine, les industriels proposent des mortiers spécifiques pour y pallier. Ces solutions servent à la réparation des bétons structurels ou non, évoluant au contact de l’eau de mer ou sur la terre ferme. Comme les petits personnages de la série, ces produits existent pour prendre soin des bétons, leur donner parfois une seconde jeunesse. Et surtout éviter des catastrophes… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Ces solutions se plient aussi à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2). Il existe ainsi, plusieurs remèdes, pour différents maux. Sivagami Casimir Cantillana : Adepte des milieux agressifs En réparation structurale ou non, le Betoreno FI402 s’adapte à de nombreux milieux. [©Cantillana] Cantillana s’illustre dans la fabrication de mortiers (et de bétons) sur les marchés belges, néerlandais et français. Afin d’étoffer sa gamme de mortiers pour la réparation des bétons, l’industriel a développé la solution Betoreno FI402. Renforcé de fibres et de polymères, ce produit est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Il peut s’appliquer dans de nombreuses circonstances, notamment en milieu agressif. En contact avec l’eau de mer ou des sulfates par exemple. En effet, le Betoreno F1402 dispose d’une bonne résistance au gel, aux sels et aux sulfates. De plus, la densité élevée du mortier permet une application sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité ou encore d’huile. La solution est résistante à la corrosion et à la saponification. Stable, même en sous-face, le mortier de Catillana se met en œuvre manuellement ou par projection, jusqu’à 10 cm d’épaisseur par couche verticale. Le Betonreno F1402 est disponible en sac de 25 kg sur des palettes de 1 t. Cermix : A prise rapide Le Cermirep Rapid R3 est prêt à l’emploi conditionné dans des sacs de 25 kg.[©Cermix] Dans la famille des mortiers de réparation, Cermix propose le Cermirep Rapid R3. Comme son nom l’indique, ce produit présente l’avantage d’être à prise rapide dans le cadre de réparation de tuyaux béton, d’angles et de piliers de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradées par la corrosion des armatures. Ce mortier mono-composant de couleur gris clair, conforme à la NF EN 1504-3, contient des fibres, des ciments spéciaux sélectionnés et adjuvantés par des résines. Il s’adapte à la réparation structurale et au rejointoiement des éléments en béton en contact avec l’eau de mer. Prêt à l’emploi, le Cermirep Rapid R3 ne nécessite pas d’ajout d’eau et s’applique à la truelle. Il dispose d’une bonne thixotropie et d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa à 28 j. Le mortier de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1), X0, XC1, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Et n’affecte pas les armatures, avec sa formule sans chlorure. Il est conditionné en sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Durable dans le temps L’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. [©GCP Applied Technologies] GCP Applied Technologies propose l’Omnitek RM Fiber. Ce mortier s’utilise aussi bien pour la réparation générale des bétons à la verticale et à l’horizontale, que pour le reprofilage de joints, d’angles et d’éléments pré-moulés endommagés et de structure. Il s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. La solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés, qui assurent une meilleure adhérence. Et elle est renforcée de fibres, afin de garantir une réparation durable sans fissures en surface. Sa consistance thixotrope permet une utilisation rapide et facile. Avec une application manuelle, de 10 à 50 mm, l’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. Il est certifié CE et conforme à la NF EN 1504-3. Groupe RGD : De multiples possibilités Le groupe RGD dispose de plusieurs solutions pour la réparation des bétons. [©RGD] Le groupe RGD dispose d’une large gamme de produits, notamment pour la réparation des bétons. Le mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA a été imaginé pour les coulées massives de structures soumises à des charges d’impact. Ainsi, il se met en œuvre dans le cadre de réparations de poutres en béton armé, de tabliers de structures de pont, d’éléments structurels exposés aux agents agressifs (pluie acide, carbonatation, sels de dégel…). Ou encore dans l’objectif de réaménager les sols spéciaux ou de remplacer des dalles arméesavec maille électro-soudée. Quant au Maxrite 500, ce mortier renforcé par des fibres synthétiques a été conçu pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Il protège aussi les armatures, prolongeant ainsi, la durée de vie de la zone réparée. Sa bonne thixotropie permet une application sans coulure sur les surfaces verticales et sur les plafonds sans coffrage. Enfin, le groupe RGD propose le Ruredil X Mesh Gold. Il s’emploie pour le renforcement des structures en béton armé et en béton précontraint, y compris celles soumises à l’action du feu ou aux hautes températures. Le Ruredil X Mesh Gol est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène - 2,6 - benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée,conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Imerys Aluminates : Rapide et costaud Le Fast & Fondu d’Imerys est un mortier à prise rapide. [©Imérys] Anciennement Kerneos, Imerys dispose dans son catalogue produitsdu mortier prêt à l’emploi Fast & Fondu. La solution est préconisée pour la réparation des bétons ou la préparation de travaux. Elle est composée d’un liant à base d’aluminates de calcium. Le mortier s’adapte aux applications contraignantes, telles qu’une situation de prise et de montée en résistance rapide ou encore de travaux en milieu marin et ceux,qui nécessitentune remise en service rapide. Fast & Fondu est à l’épreuve de la corrosion, de la chaleur (jusqu’à 550 °C), des huiles et des environnements agressifs. Il affiche une résistance en compression de 2 MPa à 1 h et passe à 20 MPa à 6 h. Après le coulage et l’application, le compagnon n’a pas besoin de curer ou de couvrir le produit. Le mortier est disponible en sac papier de 25 kg.   Mapei : Rapide et costaud Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques. [©Mapei] Les mortiers de réparations structurels de Mapei se composent de deux gammes : Planitop et Mapegrout. Conformes à la norme NF EN 1504-3, de classe R3 ou R4, ces solutions sont destinées à la réparation de tous types d’ouvrages de bâtiment, travaux publics et génie civil. Elles s’appliquent manuellement ou par projection. Ces produits répondent aux exigences des différents projets et résistances chimiques. Ils présentent de multiples caractéristiques techniques : prise rapide ou normale, thixotrope, coulable ou encore fibré… Le Planitop 400 F s’illustre pour son délai de talochage réduit, qui permet des interventions plus rapides, pour sa finesse et ses performances mécaniques. Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques, notamment aux sulfates et chlorures. Il s’adapte bien aux réparations structurelles en bord de mer par exemple. Enfin, pour plus de confort d’utilisation, Mapei a optimisé ses packagings. Le Planitop 400 F bénéficie ainsi de l’ouverture Sprint, plus rapide, pratique et plus propre. Et de la technologie Low Dust pour réduire les émissions de poussières lors de la préparation du produit. Mapegrout T60 F est,quant à lui,disponible en sac plastique, résistant aux intempéries,et permettant un stockage du mortier sans protection lors de la durée du chantier. Parexlanko : Une vaste proposition Le 770 Lankorep Fin Rapide retarde la progression de la carbonatation.[©Parexlanko] Si Parex et sa marque Parexlanko sont en passe d’être rachetés par Sika, c’est pour les performances de leurs produits et la profondeur de leurs gammes. Dans la catégorie “mortier de réparation”, Parexlanko propose 3 solutions à ce propos. Le 770 Lankorep Fin Rapide est un mortier fibré à retrait compensé à prise rapide. Il est constitué de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Utilisé pour la réparation des surfaces de béton, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le renforcement de structures affaiblies, le mortier dispose d’une porosité très fermée,qui retarde la progression de la carbonatation. Tout comme le 732 Lankorep Structure, qui rassemble les mêmes caractéristiques d’application. Une fois mis en œuvre, ce dernier forme un film passif à la surface de l’armature, la protégeant ainsi de la corrosion. Le 732 Lankorep Structure dispose d’une résistance à la compression de 30 MPa à 1 j, puis 65 MPa à 28 j. Enfin, Parexlanko a conçu une solution spéciale pour la restauration de bâtiments anciens, ouvrages en béton et bâtiment classés Monuments Historiques. Le 734 Lankorep Patrimoine est un mortier composé de sables, de liants spéciaux, de fibres, ainsi que de chaux aérienne et d’additifs. PCI : A chaque béton sa solution Le PCI Polycret 315 conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide.[©PCI] Pour la réparation des bétons, PCI dispose d’une très large gamme de solutions. « Dans ce domaine, nous résonnons en fonction de la NF EN 1504 paragraphe 3, explique Alexandra Dupré, responsable marché systèmes pour la construction. Elle fixe un cadre pour l’utilisateur et explique quel mortier utiliser pour quel béton. Il faut que le produit utilisé ait des propriétés similaires au support qui va l’accueillir. »Ainsi les offres de PCI se différencient par ses fonctions, ses épaisseurs d’application et la notion de rapidité de prise. « Aujourd’hui nous arrivons à être rapide ! »A l’image du PCI Polycret 315. Ce mortier fibré de réparation structurelle (de 5 à 50 mm) conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide, même à de basses températures. Sa formulation ralentit l’effet de la carbonatation grâce à son pH élevé passivant l’acier. De plus, ses fibres permettent de réduire les effets du retrait initial. Le PCI Polycret 423 Rapid est aussi utilisé pour une remise en service rapide. Le PCI Polycret 317 (de 5 à 70 mm) dispose de plusieurs consistances possibles. A terme fluide, le mortier peut être utilisé en génie civil, TP, bâtiments ou en façade pour tous types de réparation. Il est résistant aux agressions, aux cycles gel/dégel et aux sels de déverglaçage. L’industriel compte aussi dans sa gamme de produits les PCI Polycret 421, PCI Polycret 327, PCI Nanocret R4 ou encore le PCI Nanocret R4 Fluid. PRB : La gamme Répar en action Le PRB TP Répar R4 PR a la particularité de bénéficier d’une prise rapide.[©PRB] Considérées comme des mortiers de classe R4, selon la NF EN 1504-3, les solutions PRB TP Répar R4 et PRB TP Répar R4 PR sont toutes deux composées de liants hydrauliques, de sables, de fibres et d’adjuvants. Leur domaine d’emploi comprend la réparation des bétons, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le traitement des fissures passives. Le PRB TP Répar R4 PR bénéficie d’une prise plus rapide. Avec un début de prise à 30 mn et de fin de prise à 60 mn (à 20 °C),quand le PRB TP Répar R4 enregistre 3 h et 3 h 30 aux mêmes températures. Dans la classe R3, selon la NF EN 1504-3, PRB propose aussi le PRB TP Répar R3 PR. Ce mortier fin rapide fibré présente des résistances mécaniques élevées en compression (15 MPa à 24 h et 35 MPa à 28 j) et en flexion (3 MPa à 24 h et 9 MPa à 28 j). Il dispose aussi d’une bonne tenue en milieu agressif. RSI : Adaptable aux contraintes chantier Mise en œuvre du PSM avec ajout de gravillons, et coloré sur mesure pour se fondre dans l’existant après sablage. [©RSI] Spécialisé dans la conception, la fabrication et la vente de produits pour l’industrie routière, autoroutière et le génie civil, Route Service Industrie (RSI) propose ses propres solutions pour la réparation des bétons. Le PSMP est un mortier fibré composé de CEM III 52,5 L CE PM-ES-CP1 NF, de granulats 0/2, de fibres et d’adjuvants spécifiques. Conforme à la norme NF EN 1504-3 (classe R2), il est résistant aux milieux agressifs et ne contient pas de produit chloré. Le PSMP peut être mis en œuvre dans le cadre de renforcement de réseaux d’assainissement par projection, d’enduction des piédroits et de voûtes en ouvrages souterrains (ovoïdes, tunnels…). Ou encore dans la réparation d’éléments bétons non structurels. De son côté, le PSM dispose d’une résistance à la compression de 7 MPa à 24 h, de 30 MPa à 7 j et de 40 MPa à 28 j. Le mortier se gâche à l’eau, au malaxeur mécanique, à la bétonnière ou en machine à projeter. Il s’applique à la truelle ou projeté. Comme le PSMP, il peut être formulé sur-mesure pour répondre aux différentes contraintes de chantier, avec un ajout de retardateur/accélérateur de prise, de colorants, de colloïde, de sable 0/4 ou encore, en changeant la qualité de ciment. Saint-Gobain Weber : Option anticorrosion Weber.rep Rapide de Weber intègre une fonction anti-corrosion.[©Weber] Selon Saint-Gobain Weber, en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures. « Une opération technique, coûteuse et chronophage,qui nécessite en effet de dégager etde nettoyer complètement les armatures. Puis, d’appliquer un passivant en couche épaisse et d’attendre une heure que le produit sèche pour enfin appliquer le mortier de réparation. »C’est pourquoi Saint-Gobain Weber a lancé le weber.rep Rapide. L’industriel intègre ainsi, la fonction anti-corrosion à ce mortier de réparation fibré de classe R4. Cette caractéristique permet de réduire la pénétration des ions chlorure (pollution, sel de déneigement…) et d’augmenter la résistance à la carbonatation du béton. Le mortier convient à tous types de réparations ponctuelles. Il est utilisable en horizontal, vertical, sous-face, en intérieur ou extérieur. Saint-Gobain Weber propose aussi le mortier fibré weber.rep Surface. Il bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion et réparation et surfaçage. Il est conditionné en sac de 25 kg. Sika : Une nouveauté "Swiss made" Sika propose un nouveau mortier le Sika MonoTop-310 R.[©Sika] Sika complète sa gamme de mortiers de réparation avec un tout nouveau Sika MonoTop-310 R. La solution a été imaginée pour une remise en service ultra rapide. Dédiéà la réparation des bétons en bâtiment, génie civil et ouvrage  d’art, ce mortier se glisse dans la classe R3. Il dispose d’une durée pratique d’utilisation de 15 mn et d’un temps de prise d’environ 25 mn à 20 °C. Le Sika MonoTop-310 R s’applique par passe,avec des bandes de 3 mm à 70 mm d’épaisseur. Le compagnon peut obtenir une présentation d’aspect fini et prêt à peindre à partir de 4 h de séchage. Le produit est conditionné en sac de 20 kg, qui intègre une poignée pour faciliter le transport et améliorer le confort d’utilisation. Il est aussi muni d’une ouverture facile. Sika propose d’autres mortiers de réparation conformes à la norme européenne. Qu’ils soient polyvalents (Sika MonoTop-311 FR et Sika MonoTop-410 R) ou spécifiques (Sika MonoTop-612 F, Sika MonoTop-412 N et Sika MonoTop-432 R). Technique Béton : Un mortier NF bi-composant Application du mortier Fibralchoc NV sur un angle en partie en sous face et en partie en verticale.[©Technique Béton] « Nous sommes les seuls en France à avoir un mortier NF bi-composants dans notre gamme Ravalchoc », explique David Platel, directeur technique & production chez Technique Béton. Ravalchoc est une solution de réparation de classe R4 selon la NF EN 1504-3 et selon la NF 030-Afnor Certification. Le composant A est formulé sur la base de ciment de sable et d’additifs. Le B est formé par la combinaison de résines en émulsion. Thixotropie, hautes résistances, le mortier s’adapte à de nombreux domaines d’application. La version Ravalchoc blanc peut être utilisée sur béton… blanc. « Nous avons aussi un nouveau mortier, le Fibralchoc NV. De couleur gris clair, il peut être appliqué en sous-face avec une épaisseur de 50 à 60 mm. »Ce mortier est composé de charges minérales et d’additifs, renforcé par des fibres synthétiques pour le reprofilage de surface des bétons. Il est destiné aux réparations ponctuelles. t-mix : Enrichi en résines et en fibre   Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m).[©t mix] Le t-mix MP2R se présente sous la forme d’un mortier industriel fibré à projeter par voie mouillée. Le produit est enrichi en résines et fibres synthétiques. Il s’utilise pour la réparation et la réhabilitation structurale. La solution t-mix peut être mise œuvre, afin d’assurer le renforcement et la réparation d’ouvrages souterrains, le rejointoiement et le remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Ou encore le confortement de voûtes, et pieds droits de réseaux d‘assainissement et le re-chemisage de galeries. Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m) et bénéficie d’une bonne résistance à l’abrasion, aux milieux agressifs et aux eaux sulfatées. Les compagnons peuvent obtenir le t-mix MP2R en sacs de 25 kg en palettes de 1,6 t. Mais aussi en bigbags et en silos (pour les poids spéciaux). Un conditionnement,qui permet aux opérateurs d’optimiser leurs conditions de travail (propreté et encombrement), selon t-mix. VPI : Une offre globale Le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de Génie Civil.[©VPI] VPI dispose d’une offre globale “réparation”. La gamme s’étend du traitement de l’acier au confortement des ouvrages. Ainsi, l’industriel propose le Répastructure R3 K130. Conforme à la NF EN 1504-7, ce mortier a la particularité de pouvoir être directement appliqué sur les armatures des bétons. Composé de ciment, de charges minérales, d’adjuvants spécifiques et de fibres, il est destiné à la reprise ponctuelle ou généralisée de bâtiments et d’ouvrages d’art. Mais aussi à la protection anti-corrosion. Le produit de VPI accepte différents types de revêtement après séchage. Il s’applique à la truelle à raison de 5 à 40 mm par passe, sans coffrage. De son côté, le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de génie civil, selon la NF EN 1504-3, classe R4. Il est compatible avec un environnement agressif (de type XA3 régi par la NF EN 206/CN). Le mortier bénéficie d’une bonne résistance à l’eau de mer et aux eaux à forte teneur en sulfates. Il offre une résistance à la compression de 20 MPa à 24 h et 50 MPa à 28 j. VPI met aussi à la disposition la gamme Technica. Ces mortiers et bétons projetés par voie mouillée sont utilisés pour réparer de manière durable et conforter les ouvrages. [/abonnes]
Il y a 5 ans et 94 jours

Nouvelle homologation pour Heco

Cette homologation réglemente à présent l’emploi des vis Multi-Monti de 16 mm de diamètre et Multi-Monti-Plus d’un diamètre de 10, 12, 16 et 20 mm. [©Heco] Heco obtient une homologation allemande élargie pour la réutilisation de vis d’ancrage destinées à des fixations temporaires. De nouvelles possibilités pour les vis d’ancrage Multi-Monti et Multi-Monti-Plus. Cette homologation réglemente à présent l’emploi des vis Multi-Monti de 16 mm de diamètre et Multi-Monti-Plus d’un diamètre de 10, 12, 16 et 20 mm. Ceci, dans des dalles de béton de 180 mm d’épaisseur. « Nous sommes désormais en mesure de fournir à nos utilisateurs une solution à la fois très flexible et économique pour les fixations temporaires à l’intérieur et à l’extérieur », explique Andreas Heck, responsable gestion des produits pour béton chez Heco. D’ores et déjà, il est possible de fixer les vis d’ancrage, dès que le béton atteint une résistance à la compression de 10 N/mm². Ce qui apporte un gain de temps énorme. L’emploi de ces vis d’ancrage est donc recommandé avant tout dans les constructions en béton. Notamment pour la fixation d’étais destinés aux coffrages ou d’éléments préfabriqués en béton. Ces vis peuvent aussi servir aux équipements de protection contre les chutes ou l’installation provisoire de conduites d’alimentation sur les chantiers. « Nos vis d’ancrage à usages multiples existent avec le programme complet de variantes de têtes et permettent donc un grand nombre d’applications différentes. » De plus, il est inutile de faire des calculs à chaque fois, l’homologation définissant l’épaisseur de la pièce à fixer et les distances minimales à respecter.
Il y a 5 ans et 98 jours

MasterFinish CLN 689 : Agent nettoyant végétal

Le MasterFinish CLN 689 nettoie les surfaces des moules, banches, tables et prises de préfabrication métalliques salies lors du coffrage. [©Master Builders Solutions] Master Builders Solutions, marque de BASF, a développé MasterFinish CLN 689. Ce dernier est un nettoyant formulé à partir de composés végétaux. Ceci, pour des surfaces en béton sans tache. Ce produit s’applique sur le coffrage à l’aide d’un pinceau, d’une brosse ou d’un pulvérisateur. Il est ainsi facile à utiliser, même par basse température (≤ 0 °C). Sans composants organiques volatiles (COV), le MasterFinish CLN 689 enlève les poussières, les traces grasses ou de laitance, les huiles ou autres impuretés. Il nettoie les surfaces des moules, banches et tables de préfabrication métalliques. La micro-couche restante après nettoyage renforce l’effet de séparation de l’agent de décoffrage et agit comme anti-rouille. Faire bien attention, car les vernis et les revêtements peuvent être abîmés par le fort pouvoir nettoyant. Un litre MasterFinish CLN 689 permet de recouvrir 15 à 30 m2 . Ce nettoyant ne substitue pas à un agent de démoulage, dont il est l’auxiliaire précieux.
Il y a 5 ans et 99 jours

Würth lance Préci’Force “Evolution”

L’écrou Préci’force “Evolution” de Würth permet d’assurer un serrage optimal et constant des tiges de banches. [©Würth] Grâce à son témoin de serrage et à sa technologie de roulements à billes, l’écrou Préci’force “Evolution” de Würth permet d’assurer un serrage optimal et constant des tiges de banches. Mais surtout de réduire de 80 % les efforts au desserrage. Réutilisable, cet écrou en acier C45 zingué possède un filetage intérieur à pas Dywidag, adapté aux tiges de coffrage standard de Ø 23 mm. Il est doté d’un surplat de 36 mm et est conditionné en sac de 8 unités. La gamme est composée de deux modèles : avec platine témoin de serrage pour banches Hussor et Outinord. Et sans platine pour toutes les autres marques de banches outils.
Il y a 5 ans et 107 jours

Cartel Manutention : Le rack pour prémurs comme spécialité

Racks de manutention de prémurs Cartel Manutention, au sein de l’usine KP1 de Vernouillet. [©ACPresse] Un des derniers faits d’armes de l’industriel Cartel Manutention est la fourniture de racks de stockage et de transports de prémurs au préfabricant KP1. Et la commande était loin d’être anodine, puisque ce sont pas moins de 200 éléments qui ont été livrés à la toute nouvelle usine de Vernouillet, dans l’Eure… Baptisé RMP, pour Rack de manutention pour prémurs, cet équipement est construit autour d’un châssis en acier mécanosoudé de type S35S. La finition est galvanisée à chaud, assurant la pérennité du rack. Pour assurer l’entreposage des éléments en béton – à savoir les Murs à coffrage intégré (MCI/MC2I) -, sans risquer de les endommager, le plancher en métal déployé et galvanisé reçoit une série de traverses en bois. Il est possible d’insérer des poteaux intermédiaires multi-positions, pour s’adapter à la taille et au nombre de MCI/MC2I à transporter. Pour leur part, les potences d’extrémités peuvent être équipées d’éclisses de maintien. Ce dispositif autorise la sortie des MCI/MC2I sans aucun desserrage.  L’incontournable Retourneur de prémurs Retourneur de prémurs signé Cartel Manutention. [©Cartel Manutention] Le verrouillage de sécurité des potences et poteaux intermédiaires est réalisé à l’aide de goupilles équipées demi-lune. Bien entendu, des anneaux de levage à la grue sont présents au niveau du plancher. Ils sont exclusivement destinés à manutentionner les racks à vide. De même, il est interdit de déplacer un rack de ce type, qu’il soit plein ou vide, avec un engin de chantier.Cartel Manutention propose même d’insérer un système de géolocalisation de ses RMP.L’autre élément fourni à KP1 est le Retourneur de prémurs. C’est le complément indispensable pour pouvoir manutentionner et préparer le MCI/MC2I sur le chantier. Et en toute sécurité, grâce à la présence d’une large embase pour une grande surface de contact avec le sol. De fait, aucun système de stabilisation complémentaire n’est utile. Bénéficiant d’une finition galvanisée à chaud, le retourneur affiche un poids à vide de 1 t, pour une dimension de 2,60 m de long x 2,20 m de large et 2,20 m de haut. Il est mis à disposition du chantier, en même temps que la première livraison de MCI/MC2I. Et laissé sur place pendant toute la durée des travaux. 
Il y a 5 ans et 107 jours

La cour de l’ENSA de Dijon dévoile des sépultures médiévales

Lors du creusement d’une tranchée préalable à l’installation d’un réseau pour l’aménagement d’un accès PMR dans la cour de l’ENSA de Dijon (École Nationale Supérieure d’Arts), une vingtaine de sépultures, partiellement conservées, ont été dégagées par les archéologues de l’Inrap. Le chantier se situe non loin de la crypte de la cathédrale Saint-Bénigne et d’un ancien monastère médiéval. Les sépultures représentent les vestiges les plus notables : elles sont pratiquées selon différents modes funéraires. La plupart des inhumés sont placés dans des coffrages : ces constructions installées in situ prennent diverses formes. En bois ou en pierre, certaines sont aussi mixtes. Les parois des coffrages de pierre peuvent être constituées de petits murets ou de dalles disposées de chant. Ces bordures soutiennent des couvertures en dalles calcaires. Parmi ces sépultures, la plus ancienne paraît plus exceptionnelle dans le contexte régional : le défunt a été installé dans une tombe anthropomorphe aux parois recouvertes de mortier. Celui-ci a piégé des restes de tissus qu’il reste à étudier. Une première datation radiocarbone attribue cette tombe aux XIe-XIIe siècles ce qui correspond au plein développement du monastère après la réforme de Guillaume de Volpiano, abbé associé à l’ordre clunisien et à l’origine de la reconstruction de l’église de Saint-Bénigne au début du XIe siècle. Aménagement : OPPICContrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Drac Bourgogne-Franche-Comté)Recherche archéologique : Inrap​Responsable scientifique : Carole Fossurier, Inrap Photo : Sépulture 27 en coffrage mixte, une construction in situ faite pierres et de bois. La sépulture a été abîmée sur son bord gauche par la construction d’un bâtiment dans les années 80 : le crâne et une partie du squelette ont été détruits. © Séverine Baudin, Inrap
Il y a 5 ans et 114 jours

PCI Décoffre Clean : Un agent de démoulage universel

PCI Décoffre Clean est un gant de démoulage à destination des mortiers et bétons. [©PCI] La marque PCI est un fabricant de produits dédiés pour la construction et appartenant au groupe BASF. Elle propose PCI Décoffre Clean. Cet agent de démoulage à base d’huile minérale neuve est à destination des mortiers et bétons. Produit prêt à l’emploi, il ne doit pas être dilué ou mélangé à d’autres produits. Il est facile d’utilisation dans les ateliers de préfabrication, car il est inodore. En effet, il s’utilise aussi bien en industrie du béton que sur chantier. La formation instantanée d’un film tensio-actif entre le béton et le support facilite le décoffrage. PCI Décoffre Clean est polyvalent et s’adapte selon le type de béton (béton ferme à Bap) et selon la nature du support (bois, plastique, métal). Le coulage s’effectue sans délai d’attente. Petit plus : PCI Décoffre Clean ne gèle pas. Supportant l’étuvage du béton, il permet un démoulage facile et assure une bonne qualité de parement. Il détient un fort pouvoir couvrant par rapport aux autres huiles minérales. Et est utilisable aussi bien pour le bâtiment que pour le génie civil. PCI Décoffre Clean s’applique au choix par pulvérisation, au pinceau ou à la brosse, de manière très aisée.
Il y a 5 ans et 114 jours

Legnotre Industriale : Bichonner le bois

L’italien Legnotre Industriale propose une nouvelle machine, la Simmetrica pour le nettoyage des bois. [©Legnotre Industriale] Depuis 1978, l’italien Legnotre Industriale est spécialisé dans les systèmes de coffrage en bois et dans la conception de poutres en bois. L’industriel fabrique aussi des machines pour le nettoyage et l’entretien du bois sur chantier. C’est ainsi que Legnotre Industriale dévoile la Simmetrica. Cette machine nettoie les poutres H20 sur 8 et 4 côtés. Mai aussi, tous les panneaux à 3 plis (épaisseur 21 et 27 mm) et les bois de construction (de 1,8 cm à 12 cm d’épaisseur et de 8 cm à 50 cm de largeur). La Simmetrica est couverte par une garantie de 2 ans sur les pièces mécaniques. Et ce, parce qu’elles sont construites avec un système de traction spécial breveté, qui élimine toute usure et/ou maintenance. Elle est aussi équipée d’outils de nettoyage spéciaux, brevetés et durables, couverts par une garantie de 3 ans. De plus, la Simmetrica de Legnotre Industriale peut appliquer de l’huile de désarmement. 
Il y a 5 ans et 119 jours

Deltazur distribue Doka dans le Sud

Deltazur Equipements affiche les couleurs de son nouveau partenaire Doka France. [©Doka France] Doka France s’est associée avec Deltazur Equipements pour un partenariat sur la région Paca. Fondée en 1981, Deltazur Equipements est spécialisée dans la vente et la location de matériel de TP et BTP. Fort de son expérience sur les départements des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var, et sur la Principauté de Monaco, l’entreprise a souhaité créer une nouvelle dynamique sur le terrain et développer son offre de produits. « C’est un honneur de pouvoir associer notre nom à celui de Doka. C’est une marque technique, réputée pour sa qualité à travers le monde entier. Et c’est avant tout un gage de sérieux. Ce n’est que du positif ! », explique Frédéric Saggio, Pdg de Deltazur Equipements.  Avec ce partenariat, Deltazur Equipements va pouvoir proposer à ses clients les gammes de Doka en matière de poutrelles, d’étaiements et de coffrages. « Cet accord nous permet de consolider notre offre, en donnant accès à une gamme de produits plus large et surtout de qualité́ à nos clients. Il y a toujours eu une forte demande sur ces produits et nous sommes heureux de pouvoir maintenant y répondre. »
Il y a 5 ans et 120 jours

DokaXLight : Un nouveau coffrage-cadre plus léger

DokaXLight est le coffrage-cadre le plus léger de la gamme de Doka. [©Doka] Doka propose désormais DokaXLight, le coffrage-cadre le plus léger de sa gamme. La nouvelle solution de l’industriel autrichien ne dépasse pas les 22,6 kg pour l’élément principal (0,75 m x 1,50 m). Elle s’adapte à tous types d’ouvrages en béton avec ses différents formats, que ce soit en construction neuve ou en rénovation. Le DokaXLight est manipulable sans grue et par une seule personne. Il permet de travailler plus rapidement et de gagner en productivité, en optimisant les ressources disponibles sur le chantier. Doka précise que le coffrage supporte une pression de bétonnage, allant jusqu’à 50 kN/m2 pour les voiles et jusqu’à 75 kN/m2 pour les poteaux. Le Dokaxlight peut se réemployer plusieurs fois grâce au panneau Xlife et à la bague de protection pour ancrage, édités par Doka. Son cadre en aluminium assure aussi la durabilité du produit. Son nettoyage est facilité, puisqu’il a bénéficié d’un traitement spécifique. Le DokaXLight est disponible en vente et en location (sauf les panneaux de 3 m de haut sur 30 à 75 cm de largeur, réservés à la vente).
Il y a 5 ans et 134 jours

18 Logements éco-responsables avec toitures terrasses étanchées à froid

Associés, Jean-Marc PORCHE, architecte, et Karine MAURY, promoteur, cherchaient à développer en France les habitats passifs construits à partir d’un système de coffrage polystyrène/béton. Ils se sont lancés dans la conception et la commercialisation de leur projet de quartier éco-responsable il y a trois ans. En 2018, un premier programme s’est mis en place sur la commune de Luzarches (95). Un terrain d’environ un hectare a été acheté à un propriétaire privé. Livré début 2020, il accueille seize logements en R+1 et deux plain-pieds (de 92 à 175 m2), associés à 18 garages en structure bois. Chaque maison intègre une toiture terrasse. Pour recouvrir les toitures terrasses et les garages, l’architecte souhaitait une membrane d’étanchéité en EPDM. Synonyme de pérennité, elle était en totale cohérence avec le projet global. Firestone Building Products a proposé de mettre en œuvre la solution Rubbergard Epdm sous avis technique. Durable au-delà de 50 ans et recyclable, elle participe à la réduction de l’empreinte carbone du chantier. Exempte de substances nocives, elle permet de récupérer les eaux pluviales pour l’arrosage des jardins potagers partagés. Elle est compatible avec les systèmes de végétalisation et photovoltaïques proposés aux futurs propriétaires. La rapidité d’installation sans flamme constituait également un critère clé. Les maisons étant conçues à partir de blocs coffrants en polystyrène expansé, la pose à froid se révélait un gage de sécurité. Photo : EQUER – FIRESTONE BUILDING PRODUCTS
Il y a 5 ans et 135 jours

Trophée Béton Ecoles : Les résultats

Revalorisation du quartier des Chiffonniers au Caire. [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Pour cette nouvelle édition, le Trophée Béton Ecoles a récompensé quatre lauréats. Organisé par Bétocib et le Cimbéton, le concours permet de mettre en avant les jeunes talents des écoles d’architecture françaises. Cette année, une nouvelle catégorie “Studio” a invité les étudiants en 1er et 2e cycle à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton. Le choix du moyen d’expression était libre pour les candidats. Près de 140 postulants se sont inscrits de manière individuelle ou en groupe (mixant architectes et ingénieurs). Sur ce grand nombre de dossiers, 11 ont été sélectionnés pour défendre leur projet devant un jury de professionnels. Ce dernier était présidé par Jean-François Briand, architecte et directeur de l’école d’architecture de Strasbourg. A la maison de l’architecture Ile-de-France, les membres du jury ont pu départager les candidats et ainsi désigner 3 lauréats dans la catégorie “Classique” et 1 dans la “Studio”. Les prix ont été remis le 9 janvier dernier. L’occasion aussi de lancer la 9e édition du Trophée Béton Ecoles. La version “Pro” sera, quant à elle, de retour en octobre 2020. Les gagnants sont : – 1er prix : Alexandra Kienlen & Tom HirtzlinRevalorisation du quartier des Chiffonniers – Le Caire (Egypte)Ensa Strasbourg – Sous la direction de Dominique Coulon [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Les deux lauréats ont imaginé au Caire, en Egypte, un dispositif de télécabines. Il répond à la question de la mobilité urbaine, tout en étant écologique, peu coûteux et rapide d’installation. Pour le concours, ils ont transposé leurs travaux dans le secteur de Mokattam, connu pour être habité par les chiffonniers et éboueurs de la ville. Installé dans une ancienne carrière de pierre, le projet peut utiliser les matières premières sur place. La structure peut se remplir de briques en béton de mâchefer. Un système de poteaux poutres en béton préfabriqué est utilisé, afin de laisser une grande flexibilité et d’appréhender les futures constructions. – 2e prix : Ophélie DozatLe Mur (de soutènement) comme paradigme du territoireEnsa Versailles – Sous la direction de Cédric Libert et Philippe Potié [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] A travers son projet : “Le Mur comme paradigme du territoire”, Ophélie Dozat se questionne sur la construction du territoire à partir d’un mur de soutènement. Pour ses travaux, la jeune architecte s’est intéressée au massif des monts du Cantal, en Auvergne. Une zone modelée par des phénomènes d’érosion et des coulées de laves il y a 13 M d’années. Ici, les murs de soutènement et à contreforts protègent ou constituent une porte. Dans tous les cas, ils trouvent leur place dans l’équilibre du lieu. – 3e prix : Paul de CathelineauTemple urbain : se déconnecter de la frénésie de Tokyo (Japon)Ensa Normandie – Sous la direction de Laurent Salomon [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] Paul de Cathelineau a imaginé un temple urbain au cœur du quartier de Shinjuku, à Tokyo. Ici, près de 1,3 Md de personnes transitent tous les ans. Dans ce lieu en perpétuel mouvement, le jeune architecte a donc voulu créer un espace de pause. Le programme de Paul s’organise autour d’espaces publics suspendus, proposant différentes expériences spatiales et nouveaux points de vue sur le paysage urbain de Tokyo. Le béton prend sa place dans la structure principale et accueille le bois en structure secondaire éphémère. – 1er prix catégorie Studio : Frédéric Livar Chapelle Saint-Pierre / Paulo Mendes Da RochaEnsa Lyon – Sous la direction de Laurent Mayoud [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] Dans cette toute nouvelle catégorie, Frédéric Livar s’est inspiré de l’œuvre de l’architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha. Et de son approche brutaliste de la construction, avec une utilisation du béton brut de décoffrage. Pour cela, l’étudiant a réalisé une maquette en béton au 1:200 de la chapelle Saint-Pierre. Construit en 1989 à Sao Paulo, cet ouvrage a entièrement été réalisé en béton. Il comporte quatre éléments structurels significatifs : le pilier cylindrique central, le toit, la dalle intermédiaire accueillant la nef et l’autel, et enfin, le balcon pour le chœur.
Il y a 5 ans et 141 jours

Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement

« Lisa sait rendre un instant d’un chantier ineffable, irremplaçable et indéfinissable. Nos étaies sont magnifiés, comme vivant dans l’espace », insiste Alexandre Souvignet, à gauche. [©Alphi] L’association d’Alphi, spécialiste du coffrage et de l’étaiement, et de la photographe Lisa Ricciotti a donné lieu à la publication d’un Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 5 ans et 154 jours

Achères Seine-Aval : Le festival des bétons

L’usine d’épuration d’Achères Seine-Aval (78) constitue un lieu expérimental formidable, en termes de béton et d’esthétisme architectural. [©ACPresse] L’usine d’épuration d’Achères Seine-Aval, dans les Yvelines, n’en finit pas de s’étendre, de se transformer. Aujourd’hui, ce sont les unités de traitement de la file biologique des eaux, qui parachèvent la refonte du site. Elles se divisent en deux zones : les ouvrages de traitement par biofiltration, réalisés dans un premier temps, puis l’ensemble du traitement membranaire. Cette partie s’organise comme un quartier urbain, avec ses rues, ses allées et ses bâtiments. L’identité visuelle y joue un rôle primordial. Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), maître d’ouvrage de l’opération, ayant le souci de donner une représentation positive de l’activité de traitement des eaux. Quelque 46 panneaux traversés d’ogives de verre ont été préfabriqués par l’industriel du béton Naullet. [©ACPresse] D’où un important travail architectural de la par de Dominique et Giovanni Lelli, et de Luc Weizmann, qui souligne : « Achères est un lieu plutôt expérimental, en termes de béton. Il est un fil rouge pour ce matériau, un véritable festival des bétons ». Et Giovanni Lelli, de renchérir : « Nous avons essayé de pousser le béton dans ses retranchements, mais pas uniquement au niveau de sa résistance. Nous avons beaucoup travaillé le plastique. Toutefois, nous n’en sommes qu’aux prémices dans ce domaine. Pour réussir une opération de ce type, il est indispensable d’avoir un maître d’ouvrage, un maître d’œuvre et une entreprise, engagés. Ici, nous avons eu les trois… » Miroir, mon beau miroir… De manière détaillée, trois esthétiques fonctionnelles principales ont été mises en œuvre sur la partie “membranaire”. Tout d’abord, des panneaux en Bfup traversés d’ogives de verre, installés sur le long des passages couverts des bâtiments de production d’air. Puis, des garde-corps intégrant des fragments de miroirs en tant que granulats de parement sur les bassins d’aération. Et enfin, les panneaux en Bfup sensibles à la chaleur, positionnés en partie supérieure des mêmes bâtiments de production d’air. « Des gabions en partie réalisés avec des pierres et des fragments de béton recyclé habillent aussi les ouvrages propres au traitement membranaire, reprend Giovanni Lelli. Comme quoi, il existe mille manières de réutiliser le béton. » Les ogives de verre traversant les panneaux présentent une excroissance en forme de demi-sphère, donnant l’impression de gouttes d’eau à la surface du béton. [©ACPresse] Garde-corps et panneaux ont tous été préfabriqués par l’industriel vendéen Naullet (qui a rejoint le groupe Soriba en tout début de cette année). « Nous avons tout d’abord lancé la production des garde-corps », souligne Didier Gazeau, directeur de Naullet. C’est le mortier à ultra hautes performances i.design Effix Architecture de Ciments Calcia, qui a été mis en œuvre pour cette opération. Un Effix modifié pour pallier les éventuelles incompatibilités avec la silice du verre des miroirs (d’une épaisseur de 2 mm). Naullet a travaillé avec une matrice blanche additionnée d’oxydes de fer pour obtenir la teinte sombre attendue par les architectes. Des ogives de verre « Pour nous, la plus grande difficulté est venue de la mise en place des fragments de miroirs. Nous devions veiller à ce qu’ils se positionnent dans le bon sens sur la table de bétonnage », précise Didier Gazeau. Quel a été le “truc” pour y arriver ? L’industriel ne le dira pas… Après démoulage de chaque panneau, la surface vue était lavée avec un jet d’eau moyenne pression pour éliminer l’huile de décoffrage et la laitance présente sur les miroirs. Au total, Naullet a réalisé 80 garde-corps de 2,50 m de long, 1 m de haut et 5 cm d’épaisseur. Ceux-ci ont ensuite été fixés sur leur support, à l’aide de douilles Halfen et de tiges traversantes. Sans doute, les plus impressionnants par leur esthétique, les panneaux traversés d’ogives de verre ont nécessité une grande précision de réalisation. L’envers du décor… Les ogives de verre laissent filtrer la lumière, éclairant de manière naturelle les passages couverts. [©ACPresse] « Là, nous avons utilisé le Bfup BSI d’Eiffage. Normal, le client était… Eiffage TP. C’est la deuxième fois que nous assurons une préfabrication avec ce matériau. » De teinte blanche, celui-ci était additionné de fibres polypropylène. D’une épaisseur totale de 7 cm, ces panneaux de 6 m de haut pour 2,50 m de large sont traversés par des ogives en verre de 12 cm pour un diamètre de 80 mm. On en dénombre 160 par panneaux, qui compte comprend 46 unités, soit un cumul de 7 360 ogives. Toutes ont été coulées à la main par le maître verrier Olivier Juteau, dans son atelier de Gommecourt (78). Ces éléments ont été sertis dans la matrice en Bfup. « Nous avons entouré chaque ogive d’un matériau résilient de 1 mm d’épaisseur pour contrecarrer les effets de la dilatation et du fluage du béton », précise Didier Gazeau. Deux ans de R&D Le dernier type de panneaux préfabriqués en Vendée ne paie pas de mine, de prime abord. Il est de teinte claire et lisse, présentant un fini architectonique. Quelque chose d’assez classique, en résumé. Mais ce n’est qu’une façade : ces panneaux ont demandé deux année de R&D… « Prenant place en partie supérieure des bâtiments de production d’air, ces panneaux sont sensibles à la chaleur, ou plutôt au froid », dévoile Didier Gazeau. L’idée de ces panneaux thermo-chromiques vient de Giovanni Lelli. Ainsi, en été, lorsque la température extérieure est supérieure à 25 °C, ils sont blancs. Mais quand la température baisse, ils prennent une teinte plus chaude : brune, orangée ou rosée. « La nuance reste légère, mais elle est présente. » L’intensité maximale est atteinte aux alentours de 10 °C et reste stable en deçà. Toutefois, la réaction reste lente et plusieurs jours sont nécessaires pour voir les couleurs changer. Le travail en R&D a principalement consisté à faire évoluer l’addition thermo-chromique pour la rendre compatible avec le pH basique du béton. Garde-corps incrustrés de fragments de miroir. [©ACPresse] « En principe, elle ne marche pas à pH supérieur à 8… » En parallèle, la matrice cimentaire – l’i.design Effix Architecture de Ciments Calcia, là encore – a été modifiée pour l’occasion. Lors de cette dernière phase de préfabrication, Naullet a réalisé une soixantaine de panneaux de 6 cm d’épaisseur pour 7 m de haut et 2,50 m de large pour les plus imposants. Ceci, dans des formes trapézoïdales et rectangulaires. « Au totalité, l’ensemble de cette commande a nécessité près de dix-huit mois de travail en atelier », indique en conclusion Didier Gazeau. Frédéric Gluzicki Repères– Maître d’ouvrage : Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap)– Architectes : LWA – Luc Weizmann Architectes (mandataire) et Lelli Architectes– Groupement “génie civil” : Eiffage TP – GTM TP et Sobea Environnement– Préfabricant : Naullet (groupe Soriba)– Montant du marché : 777 M€– Délai : 2012 – 2017
Il y a 5 ans et 155 jours

Unibéton lance une solution béton façon « pierre de Bordeaux »

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Bordeaux porte une attention particulière à son identité architecturale et urbaine. La « pierre de Bordeaux » habillant nombre de façades de l’agglomération constitue notamment l’un des marqueurs de cette métropole. A l’écoute des tendances du marché de la construction, Unibéton vient de lancer une nouvelle finition béton façon « pierre de Bordeaux » pour les voiles de façade : DECOVOIL BURDIGALA. Cette matrice et le béton qui l’accompagne affichent une grande praticité dans leur mise en œuvre. Au moment de la préparation du coffrage sur place, il suffit de positionner la matrice dans les banches côté façade avant d’y couler le béton puis de démouler. Soulignons que chaque matrice peut se réutiliser une centaine de fois sans aucune altération. L’architecte a ensuite le choix de préconiser un traitement anti-graffiti ou hydrophobe, ou bien encore de garder le parement en l’état pour le laisser se griser, comme le ferait naturellement la « pierre de Bordeaux ».
Il y a 5 ans et 158 jours

Quand le béton se marie au végétal et à l’art

Richter & Associés ont signé le nouveau Centre de soins psychiatriques de Hauts-de-Queuleu, à Metz. [©Eqiom]Situé au cœur d’un poumon vert, l’ouvrage rend hommage à la nature. [©Eqiom]L’artiste Grégoire Hespel est intervenu avant le coulage et après le décoffrage pour créer différentes aspérités. Des détails qui soulignent le lien entre le bâtiment et la nature. [©Eqiom]De grandes ouvertures vitrées laissent entrer la nature et la lumière dans cette coque de béton protectrice. [©Eqiom] La Zone d’aménagement concerté des Hauts-de-Queuleu, à Metz (57) a été épargnée par l’urbanisation. Ici, le cabinet d’architectes Richter & Associés, prix de l’Equerre d’argent 2018, a dessiné un nouveau Centre de soins psychiatriques. Imaginé comme une coque organique, le bâtiment bénéficie d’un béton Eqiom à base de colorant vert (teinté dans la masse) et de CEM II de la cimenterie de Héming. Pour souligner le lien entre le bâtiment et son environnement végétal, les architectes en charge du projet ont fait appel à l’artiste Grégoire Hespel. Ce dernier est intervenu en créant des vides avant le coulage des éléments. Mais aussi, au moment du décoffrage, en utilisant un nettoyeur haute pression. Ainsi, à certains endroits, les granulats des murs ressortent, des textures se créent et les nuances de couleurs rendent hommage à la nature. Ces différentes aspérités renforcent l’aspect minéral de l’ouvrage… Si la coque en béton confère un côté protecteur au lieu, elle est tout de même ponctuée par des ouvertures vitrées. Celles-ci laissent entrer la lumière et donnent l’impression d’ouvrir le centre de soin sur la végétation alentour. Repères– Maîtrise d’ouvrage : Centre hospitalier spécialisé de Jury-les-Metz (Olivier Astier, directeur, Véronique Defloraine, directrice adjointe)– Architecte : Richter & Associés– Béton : Eqiom
Il y a 5 ans et 169 jours

L’Arbre Blanc de Montpellier

L’Arbre Blanc de Montpellier est une rencontre entre le Japon et la Méditerranée. [©Cemex]Cemex a fourni près de 7 850 m3 de béton pour ce chantier. [©Cemex]Cette tour est signée des architectes Sou Fujimoto, Nicolas Laisné et Manal Rachdi. [©Cemex] A l’image du mont Fuji, l’Arbre Blanc s’élève dans le ciel de Montpellier. Le bâtiment symbolise la rencontre entre le Japon et la Méditerranée. Cette tour est le travail de l’architecte japonais Sou Fujimoto, des architectes français Nicolas Laisné et Manal Rachdi. Sur 17 étages (50 m de haut), l’ouvrage dispose d’excroissances, telles les branches qui sortent de leur tronc pour mener leur vie vers les sommets du monde. La maîtrise d’œuvre a opté pour un béton blanc. Un blanc qui répond aux pierres du Sud. Sur ce chantier, Cemex Montpellier a fourni près de 7 850 m3 de béton. Dont 6 400 m3 de C25/30, 1 150 m3 d’hyper-fluide et de 300 m3 de béton à haute résistance. La rapidité de durcissement des bétons a facilité le gros œuvre. En effet, la solution de Cemex a pu garantir le montage d’un étage tous les 6 j, permettant un décoffrage rapide. Une façon de pouvoir répondre à l’imaginaire des architectes du projet. Repères– Maître d’ouvrage délégué/mandataire des travaux : GSA Réalisation– Architectes : Sou Fujimoto, Nicolas Laisné et Manal Rachdi– Béton : Cemex