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Il y a 2 ans et 108 jours

Landes : Etchart reconstruit le barrage de la Nasse

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les premiers coulages de béton ont été effectués en janvier dernier, afin de reconstruire le barrage de la Nasse, à Léon. [©Cemex] Près du village de Léon, le barrage et la passerelle pédestre de la Nasse font peau neuve. Situés au milieu de la réserve naturelle du courant d’Huchet, ces deux édifices jouent un rôle essentiel. L’un régule le niveau de l’eau de la rivière, l’autre permet son franchissement. Construits en 1983, ces ouvrages étaient plus que vétustes. Réalisé en 2017, un diagnostic a mis en évidence des problèmes concernant la structure et son mode de fonctionnement. Un chantier débuté en octobre 2022 Le chantier de reconstruction a débuté en octobre 2022. Il est réalisé par le groupement composé d’Etchart Génie civil et maritime, de Montieux TP, d’Eviaa Marine et d’ID Verde. « Les travaux en rivière et de génie civil ont consisté à la création d’un nouveau barrage et de trois contre-seuils en palplanches, déclare Antoine Philippo, conducteurs de projets chez Etchart. Le génie civil du barrage est ensuite effectué en 2 phases, via des caissons de palplanches réalisés par les équipes de FFT Fondations. Ceci, afin de permettre à nos équipes de travailler dans la rivière et au sec. Elle fait office de fondation profonde à l’ouvrage béton. » Les radiers et les voiles sont coulés avec un béton CXB Génie Civil C30/37 XF1, formulé par Cemex. De quoi répondre aux contraintes de résistances et de classes d’exposition du barrage. A eux seuls, les radiers ont englouti 100 m3 de béton, mis en œuvre à l’aide d’une grue autoportée et avec une pompe à béton munie d’une flèche de 36 m. Lire aussi : Duhalde, “Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens” En ce qui concerne le génie civil, un clapet hydraulique sera installé, afin de réguler le niveau d’eau de l’étang. L’ensemble des seuils sera habillé d’un bardage bois, afin de s’intégrer au mieux dans l’environnement naturel. Des travaux qui doivent s’achever avant la période estivale. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 109 jours

Le Sénat vote à son tour des mesures contre les squatteurs et loyers impayés

Le vote a été acquis par 252 voix contre 91. Le texte va maintenant retourner à l'Assemblée nationale."Sans le dénaturer", les sénateurs l'ont remanié pour distinguer clairement la situation du squatteur de celle du locataire en difficulté. Le ministre chargé du Logement Olivier Klein a salué "un texte équilibré".Inscrit à l'ordre du jour du Sénat à la demande du groupe RDPI à majorité Renaissance, le texte du député macroniste Guillaume Kasbarian a été d'autant bien accueilli par la majorité sénatoriale qu'il reprend des mesures d'une proposition de loi contre le squat de Dominique Estrosi Sassone (LR), adoptée par le Sénat en janvier 2021.A la suite de plusieurs affaires fortement médiatisées, l'une des mesures emblématiques de la proposition de loi Kasbarian triple les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.Le Sénat a conservé la possibilité de pénaliser le locataire qui se maintient dans les lieux à la suite d'un jugement d'expulsion devenu définitif, mais a supprimé - avec un avis favorable du gouvernement - la peine de six mois d'emprisonnement encourue, ne gardant que la peine d'amende. A gauche, les groupes CRCE à majorité communiste et écologiste ont ferraillé contre un texte qui entrainera selon eux "une dégradation du droit des locataires et des droits humains".En toile de fond des débats, la problématique du mal-logement.Dans son rapport annuel présenté mercredi, la Fondation Abbé-Pierre estime à 330.000 le nombre de personnes sans domicile en France. Soit 30.000 de plus que l'année précédente.Pour les loyers impayés, le texte accélère les procédures judiciaires dans les litiges locatifs, en incluant notamment de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit".Activer cette clause permettrait à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion.Les sénateurs ont rétabli la possibilité pour le juge d'accorder d'office un délai de paiement au locataire qui n'en ferait pas lui-même la demande."Nous avons voulu renforcer le volet contre le squat et lutter conte l'usage dilatoire des procédures par des locataires de mauvaise foi", a indiqué Mme Estrosi Sassone.La centriste Valérie Létard a salué un "rééquilibrage indispensable" et "un gros travail pour apporter des outils dans la prévention des impayés".A gauche, la présidente du groupe CRCE, Eliane Assassi, a regretté que "le mal ne soit pas traité à la racine" et que le gouvernement ne s'attaque pas "aux inégalités d'accès au logement".Selon l'écologiste Guy Benarroche, le texte devrait s'intituler "proposition de loi condamnant les plus précaires à la rue".
Il y a 2 ans et 109 jours

Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit

Sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris, quelque 7 000 m2 de Dalles BB d’A2C Matériaux sont mis en œuvre pour réaliser l’ensemble des planchers de la construction. [©ACPresse] Dans le domaine des bétons, la mixité est devenue tendance. L’entrée en application de la RE 2020 n’y est sans doute pas étrangère. A cette occasion, certains ont même découvert qu’il était possible de formuler son béton autrement… Surtout – et c’est une bonne chose -, la mixité commence à devenir une réalité sur les chantiers et plus uniquement un vœu pieux qui n’aboutissait jamais. Il est vrai que l’adage clamé par la filière béton “Le bon matériau, au bon endroit” n’a jamais été autant d’actualité. D’ailleurs, les autres matériaux de construction n’hésitent plus à le reprendre, montrant que tout le monde est sur la même longueur d’onde ! Le succès grandissant de la mixité est lié au fait que cette approche permet d’agir à plusieurs niveaux. En remplaçant tel matériau par un autre, il devient possible d’agir sur l’empreinte carbone d’une construction. En même temps, on en profite pour préserver certaines ressources naturelles, tout en valorisant des co-produits qui n’auraient sans doute pas trouvé d’usage. Et, bien entendu, la démarche s’opère dans un cadre de proximité, dans le respect de l’économie circulaire. Le béton armé est un matériau mixte Les pages qui suivent permettent de se faire une idée de la richesse des solutions déjà existantes sur le marché – donc accessibles au plus grand nombre – en termes de mixité. Celle-ci peut être inhérente au matériau béton. C’est le cas dès lors que l’on remplace tout ou partie de la charge minérale par des éléments d’origine biosourcée par exemple. La mixité peut aussi être la manière de concevoir l’élément constructif. Un plancher dit “bois-béton” en est un beau représentant. De la même façon, la mixité se retrouve sur la construction en tant que telle, l’architecte ayant fait le choix d’y marier différents types de matériaux. Ce n’est d’ailleurs pas une démarche nouvelle en soi. Les constructions qui mélangent la brique ou la pierre et le béton ou l’acier sont légion dans nos villes. Enfin, est-il utile de rappeler ici qu’en soi, le béton armé est déjà et depuis toujours un matériau mixte, puisqu’il associe les minéraux de sa matrice avec l’acier de l’armature qui y est incorporé. Toujours “le bon matériau, au bon endroit”. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki ABD System : Du lin pour des fondationsAgresta : La parole d’un précurseur   Alkern : Le miscanthus, granulat alternatif pour bétonsDiasen mise sur le liègePoint.P : Et la terre devient matériau de constructionDu polystyrène dans le bétonR-Technologie démarre son outil industrielSpurgin Léonhart rajoute un béton vert à son offreVicat : Le bloc de chanvre qui respecte les habitudes       Weber : Une exclusivité dans le béton de chanvreInitiales BB par A2C matériauxCBS-CBT : Pionner de la dalle mixte bois-bétonCruard Charpente : Hybridal, concept “prêt-à-poser”      Eiffage Savare : Une mixité en kitIntégral Bois System : Façade bois à structure béton intégréeDes solutions collaborantes Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 109 jours

ABD System

ABD System développe des réservations pour fondations en béton de lin. [©ABD System] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Dans le domaine des fondations spéciales, la réalisation de pieux sécants nécessite, pour commencer, le coulage d’une murette de guide en béton. Celui-ci intègre des réservations circulaires, du même diamètre que la tarière de forage. Aujourd’hui, c’est un cylindre en polystyrène qui Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 110 jours

Recticel Simfocor® reçoit le label d'efficience environnementale Solar Impulse

Ce label est attribué à des produits, services ou procédés alliant des performances environnementales et économiques. Cela signifie également que Simfocor® rejoint la liste de la Fondation Solar Impulse des #1000+ Solutions sélectionnées pour leur contribution à une croissance économique durable.Simfocor® fait partie de la gamme innovante d'isolation « Recticel Silence » qui est actuellement commercialisé en France et en Espagne.Un isolant thermo-acoustique recyclé pour les cloisonsEn France, le coût social des nuisances sonores s'élève à 147 milliards d'euros en 2021, soit près du double du coût relevé en 2016*. Le problème est accentué par une tendance générale vers des logements plus petits et des bâtiments collectifs. Simfocor® relève ce défi avec une solution thermo-acoustique conçue pour les cloisons. Facile à poser soi-même, les panneaux Simfocor® se glissent entre les montants métalliques de la cloison et sont recouverts par une plaque de plâtre d'une épaisseur minimum de 12,5 mm. Ainsi, Simfocor réduit l'intensité sonore d’une pièce à l’autre jusqu'à 84 %, ce qui représente une amélioration de 8 dB ΔRw, tout en offrant de bonnes performances thermiques. Simfocor® est également une innovation respectueuse de l’environnement. Il est composé de mousses PU recyclées provenant d’anciens matelas, leur offrant ainsi une seconde vie en tant que matériau de construction.La Fondation Solar ImpulseLe label Solar Impulse a été initié par l'explorateur visionnaire Bertrand Piccard, qui a réalisé en 2016 le premier tour du monde en avion électrique à énergie solaire. La Fondation cherche à relever les défis du développement durable tout en assurant la viabilité économique.Simfocor® apparaît désormais dans le « Solutions Explorer de la Fondation », un moteur de recherche unique qui présente des solutions climatiques viables.Cette certification reflète la quête continue de Recticel en matière d'innovation durable et son engagement vers un objectif global de zéro émission nette d'ici 2050.*CNB-Ademe sondages publiés en 2021 et 2016
Il y a 2 ans et 110 jours

Imer, distributeur exclusif de Sermac en France

Imer assure désormais la distribution exclusive des pompes à béton Sermac sur le territoire français et les Dom-Tom. [©ACPresse] Depuis le 1er février 2023, Imer France assure la distribution exclusive des pompes à béton de la marque italienne Sermac. L’accord concerne aussi bien le territoire national que les Dom-Tom. Jusqu’à présent, c’est la société belge Bonneux qui assurait cette représentativité. Ce rapprochement commercial permet à la division Béton d’Imer France de lancer immédiatement, sur le marché français, une gamme complète de matériels. D’une part, des pompes à béton automotrices pourvues de flèches allant de 20 m à 65 m. D’autre part, des malaxeurs-pompes avec flèches de 24 à 33 m. Tous ces matériels sont produits en Italie, à Cesano Maderno, près de Milan. Là où est basé Sermac depuis 1989, année de sa fondation. Lire aussi : Imer : « Nos gammes de pompes à béton s’enrichissent en 2021 et 2022 » Les malaxeurs-pompes Sermac auront donc toute leur place dans la gamme Imer. Et pour ce qui est des matériels, ils seront distribués sous le nom de Sermac associé à celui d’Imer. La marque confirme ainsi son statut de “full-liner du béton”, en proposant une offre complète pour la production, le transport et la mise en œuvre du béton. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 111 jours

Protéger les propriétaires des squatteurs et loyers impayés : coup d'envoi des débats au Sénat

La proposition de loi du macroniste Guillaume Kasbarian a été votée en première lecture par l'Assemblée nationale avec le soutien de la droite et du RN. A la suite de plusieurs affaires fortement médiatisées, l'une des mesures emblématiques triple les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Face à l'inquiétude de la gauche et de plusieurs associations comme la Fondation Abbé-Pierre, Droit au logement (DAL) ou le Secours Catholique, Guillaume Kasbarian a martelé que l'objectif était de protéger avant tout des "petits propriétaires qui ne roulent pas sur l'or", parfois confrontés à des années de procédures judiciaires pour retrouver l'usage de leur bien. Le texte a été inscrit à l'ordre du jour du Sénat à la demande du groupe RDPI à majorité Renaissance. Il est d'autant bien accueilli par la majorité sénatoriale de droite qu'il reprend des mesures d'une proposition de loi de Dominique Estrosi Sassone (LR) pour garantir la propriété immobilière contre le squat, adoptée par le Sénat en janvier 2021. En commission, les sénateurs ont retravaillé le texte de l'Assemblée, "sans le dénaturer", de sorte essentiellement à "bien distinguer la situation du squatteur de celle du locataire" qui rencontre des difficultés à payer son loyer, selon le rapporteur LR André Reichardt. Ils ont néanmoins conservé la possibilité de pénaliser le locataire qui se maintient dans les lieux à la suite d'un jugement d'expulsion devenu définitif. Le ministre chargé du Logement Olivier Klein a salué "un texte équilibré et même amélioré". Pour le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, "il ne s'agit ainsi pas de faire primer le droit de propriété sur tout autre droit social, mais de répondre de manière proportionnée et adaptée à des situations individuelles profondément injustes". "Force doit rester à la loi, laquelle doit protéger les honnêtes gens", a-t-il affirmé."Equilibre"A gauche, les groupes CRCE à majorité communiste et écologiste sont vent debout contre un texte qui entrainera selon eux "une dégradation du droit des locataires et des droits humains"."Ce soir j'irai m'installer chez M. Guy Benarroche", a lancé Eric Dupond-Moretti, "sur un ton un peu badin", en réponse au sénateur écologiste qui a défendu une motion de rejet en bloc du texte.Elle a été repoussée, de même que celle du groupe CRCE, malgré l'appui des socialistes.Communistes et écologistes avaient apporté leur soutien au rassemblement organisé mercredi dernier devant le Sénat par les associations qui dénoncent une "loi socialement brutale", "promesse d'un accroissement considérable du nombre de personnes sans domicile".Dans son rapport annuel présenté ce mercredi, la Fondation Abbé-Pierre estime à 330.000 le nombre de personnes sans domicile en France. Soit 30.000 de plus que l'année précédente.Pour les loyers impayés, le texte accélère les procédures judiciaires dans les litiges locatifs, en incluant notamment de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit".Activer cette clause permettrait à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion.Le texte voté par les députés prévoit que le juge pourra suspendre cette clause, mais à condition que le locataire le demande. Les sénateurs ont rétabli la possibilité pour le juge d'accorder d'office un délai de paiement au locataire "en situation de régler sa dette locative"."Nous sommes parvenus à un équilibre entre le respect de la propriété privée, auquel le Sénat est attaché, et l'esprit de justice et d'humanisme dont nous devons faire montre à l'endroit des personnes frappées par un accident de la vie", s'est félicitée Mme Estrosi Sassonne, rapporteure pour avis.
Il y a 2 ans et 113 jours

Trophée Béton Écoles : la soirée de remise des prix de la 11e édition

Depuis 2012, le Trophée béton Écoles organisé par l’association Bétocib, le Centre d’information sur le ciment et ses applications (CIMbéton) et la Fondation École Française du béton, sous le patronage du ministère de la Culture, révèle les jeunes talents des écoles d’architecture […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 116 jours

Vendée : une nouvelle subvention pour la réhabilitation du clos du Grand Phare de L’Ile-d’Yeu

La Fondation du patrimoine a accordé une enveloppe d’environ 200 000 euros au projet de réhabilitation du clos du Grand Phare de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 119 jours

Strasbourg acquiert un dessin médiéval de la cathédrale, "une œuvre inestimable"

D'une qualité incroyable pour un croquis datant de 1419 environ, ce dessin d'une taille de 2,05 mètres de long par 54 centimètres de large est attribué à celui qui était alors l'architecte de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, Johannes Hültz."C'est le premier dessin connu représentant la flèche de la cathédrale de Strasbourg... qui est somme toute très différent de la flèche telle qu'elle a finalement été édifiée", affirme Paul Lang, directeur des musées de Strasbourg. "C'est une grande fierté d'avoir pu acquérir cette œuvre classée +trésor national+", souligne Anne Mistler, adjointe aux Arts et à la Culture de la ville. "C'est un dessin d'une extrême importance, une œuvre inestimable. On voit l'élaboration de plus en plus précise du dessin d'architecture à cette époque, la finesse du détail, la précision."Ce dessin a été acheté 1,75 million d'euros, grâce notamment à l'important mécénat du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (1,2 million), avec également des financements de la Société des amis de la cathédrale de Strasbourg (250.000 euros), du ministère de la Culture (200.000 euros) et de la ville (100.000 euros). Plus de trois ans de démarches et de négociations acharnées ont été nécessaires pour l'acquérir."La cathédrale de Strasbourg était l'édifice le plus haut de la chrétienté médiévale, et elle le restera jusqu'au XIXe siècle", indique Paul Lang. "C'est une grande émotion, et un soulagement aussi de pouvoir faire entrer cette œuvre dans nos collections, que nous ayons pu la retenir malgré l'appétit notamment d'un grand musée nord-américain".Francis Limon, vice-président de la Société des amis de la cathédrale, a ainsi rappelé que des plans de la cathédrale de Rouen étaient partis à l'étranger il y a quelques années, les musées français n'ayant pas été en mesure de s'aligner sur le prix demandé.Ce plan figurait initialement dans les collections de la fondation de l’œuvre Notre-Dame à Strasbourg, qui conserve depuis sept siècles des dessins d'architecture médiévaux liés au chantier de la cathédrale, mais il avait disparu à la période révolutionnaire.Le précédent propriétaire l'avait racheté en 1994 sur le marché de l'art parisien.Il sera présenté au public du 21 janvier au 23 avril au Musée de l’œuvre Notre-Dame.Pour des raisons de conservation, le dessin, présenté à l'abri d'une vitrine dans une pièce à température constante, sous une lumière tamisée, ne sera visible que les samedis et les dimanches. La salle d'interprétation des dessins adjacente est quant à elle accessible pendant les horaires d'ouverture normaux du musée.
Il y a 2 ans et 120 jours

Comment l’innovation technologique va-t-elle transformer l’immobilier ?

Les innovations technologiques submergent nos façons de vivre, de travailler, de consommer… Cependant, dans notre monde d’aujourd’hui, déstabilisé, en rupture, dans lequel les ressources s’amenuisent et qui nous oblige à tout repenser, ces innovations suffisent-elles, dans leur rythme et dans leur forme, à transformer notre industrie en pleine transition, face aux urgences climatiques et de décarbonation ? Doit-on faire le choix de la technologie ou de la frugalité ? Comment la technologie transforme-t-elle positivement la société, la Ville, l’immobilier, ses acteurs et leurs métiers ? Comment peut-elle être source d’inspiration ?Immobilier et Climat, choisir entre frugalité et innovation technologique ?Dans un contexte où la COP 27 vient de se s’achever, que les derniers rapports du GIEC nous rappellent clairement les impacts du changement climatique, nous soumettent des solutions, et où un plan national de sobriété énergétique a été publié par le gouvernement, nous devons nous interroger sur les leviers possibles afin que le secteur du bâtiment réduise ses émissions de gaz à effet de serre ainsi que sur la pertinence de ses leviers.L’industrie bâtimentaire pèse aujourd’hui 40% dans l’émission de CO2. Cette émission englobe en réalité toute la chaîne qui va du foncier jusqu’à la création et ensuite l’utilisation d’un bâtiment. En plus, nous pouvons y ajouter 20% de gaz à effet de serre pour tout ce qui touche aux déplacements, et c’est particulièrement le cas pour ce qui est des territoires et leur conception. « Est-ce qu’un territoire peut être frugal ? Non, car il n’agit pas seul, mais les habitants agissent. Il faut donc pouvoir réfléchir à une meilleure utilisation des matériaux, et de tout ce qui est à notre disposition » explique Matthias Navarro, CEO Redman. « La frugalité est donc un raisonnement sur une consommation modérée et réfléchie des ressources, et non une réduction de nos consommations parce que cela fait mal à nos finances » selon Arnaud Bekaert, Directeur Général Promotion Ile de France, Filiales, UrbanEra et Immobilier Commercial - Bouygues Immobilier.D’un autre côté, lorsque nous regardons l’histoire et la technologie au niveau global, celle-ci représente seulement 1% de l’impact carbone. Mais ce 1% a créé des transformations majeures dans d’autres secteurs. Elle permet aujourd’hui de faire beaucoup plus vite, de faire moins mais mieux.« La technologie nous fait agir en temps réel, 24/24, de prendre en compte les données météorologiques par exemple…La vraie question que l’on peut se poser est pourquoi la mise en place de ces innovations ne se fait-elle pas plus rapidement dans le secteur de l’immobilier ? » questionne Khadija Nadi, CEO DeltaQ. La crainte première est celle de l’obsolescence rapide de tout ce qui est hi-tech. Les objets connectés seraient mis au rebut plus rapidement, engendrant ainsi une accélération du sujet de l’impact climatique. Cela doit donc forcément amener un changement des mentalités. Aujourd’hui 85% des bâtiments existants seront encore debout en 2050. Et des solutions attendues pour 2030 sont déjà mises en oeuvre aujourd’hui au sein des Villes et des ruralités comme le changement des usages par exemple.« Au-delà du débat, ce combat se gagne et se perd ensemble. Ce qui est important c’est de comprendre que les enjeux ont changé, nous tendons vers un Temps que personne ne connait, vers une adaptation que personne n’a jamais faite, vers un modèle qui n’existe pas encore. Il faut donc travailler ensemble, main dans la main, et être ouvert d’esprit pour attaquer ce problème. » Philippe Le Fort, Director T&I – Head of Ambio Patrizia SE.La technologie aujourd’hui, une source d’inspiration pour l’immobilier ?Si la période du Covid a accéléré la transformation des usages que nous vivons aujourd’hui (le télétravail, la ville du quart d’heure), ces changements s’appliquent de fait au marché de l’immobilier. Les changements d’usages et de modèles viennent, en effet, de la demande et non plus de l’offre. Les habitudes de vie et de travail ont changé. Mais l’immobilier est souvent perçu comme étant lent à l’adoption de la technologie.Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans la tech depuis 20 ans, avec notamment deux grands phénomènes clés qui ont transformés les industries : la convergence entre l’accès à la technologie avec le déploiement du smartphone (60 % de personnes en possède un aujourd’hui) et la démocratisation de la puissance de calcul à faible coût par le cloud. « Une capacité de calcul et de traitement qui était réservée à l’armée il y a à peine dix ans est devenue accessible à tout un chacun » explique Philippe Vimard, COO / CTO Doctolib.Dans l’hôtellerie par exemple, l’ère du digital a poussé le parc hôtelier et les hôteliers à améliorer leur qualité de service de façon significative et qualitative. « Finalement le Web 2.0 d’il y a quinze ans a challengé les hôteliers en leur apportant un accès direct au client, et en parallèle, en apportant au client un impact direct aussi sur le produit dans lequel il consomme. » énonce Alexandra Goguet, Senior Director Development France & Benelux Marriott International.Pour autant, les lignes vont devoir bouger. Les usagers cherchent davantage de services, de solutions, d’idées facilitant leur quotidien, afin de mieux habiter la ville et la consommer « utile ». « La technologie a un défi auquel elle doit composer : le capital humain et le capital planète/environnement. Toute technologie doit être pensée en ne perdant pas de vue l’aspect social, sociétal et planétaire. » détaille Stéphanie Zolesio Roux, Directrice Générale Executive, Casino Immobilier. La réalité aujourd’hui, c’est qu’il y a des technologies bien établies, qui existent, qui peuvent être déployées immédiatement dans les entreprises afin de faire une différence. Pour collecter de la donnée, créer une fondation, créer les produits de demain, de l’optimisation interne. « Si nous regardons ce qui s’est produit dans les autres industries, la technologie va venir disrupter l’immobilier, c’est une certitude. » explique Philippe Vimard. « Quand on manipule des actifs physiques, il est tentant de croire qu’on est assez immunisé face à la technologie. Mais je pense qu’on ne fera pas la transition environnementale, on ne réussira pas à attirer les talents de demain s’il n’y a pas de modernisation de la technologie. » conclut Robin Rivaton, CEO Stonal.Lorsque le Steering Committee de ULI France a réfléchi il y a quelques mois sur le thème de cette conférence, un accord a assez vite été trouvé, non sans débat sur le sujet de la technologie. La raison ? L’industrie immobilière tarde à intégrer les avancées technologiques alors que ces dernières ouvrent des possibilités incalculables sur l’avenir. « Nous avons des progrès à faire dans ce domaine. Alors oui la technologie c’est compliqué, ce n’est pas notre métier. Mais ne l’oublions pas, c’est aussi une vague que nous n’arrêterons pas. Nous devons être dans l’anticipation en stockant par exemple de la data pour un usage de demain. » résume Sébastien Chemouny, président ULI France et Head of France Allianz Real Estate.
Il y a 2 ans et 125 jours

trophees beton ecoles 4 etudiants recompenses

Organisé depuis dix ans par l'association Bétocib, le CIMbéton et la Fondation École Française du béton (EFB), sous le patronage du ministère de la Culture, le Trophée Béton Écoles édition 2022, présidé par Philippe Cieren, directeur de l’École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg, a récompensé 4 étudiants en architecture.
Il y a 2 ans et 126 jours

Extension invisible à la Fondation Maeght

Le 8 juin 2016, le sociologue, anthropologue et philosophe Bruno Latour échangeait avec l'architecte Philippe Rahm, à l'école d'architecture de Versailles. Le titre de la rencontre : "Ville et architecture à l'ère de l'Anthorpocène". Retranscription des premiers mots du penseur à cette occasion, dans lesquels il […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 130 jours

La nouvelle capitale indonésienne, une menace sur le paradis vert de Bornéo

Située dans l'Est de Bornéo, troisième plus grande île au monde, la future ville de Nusantara doit remplacer Jakarta, menacée par la montée des eaux et la pollution, en tant que capitale politique fin 2024.Les deux heures de route depuis la ville de Balikpapan vers le "point zéro" de la future capitale Nusantara, située au milieu d'une vaste étendue verdoyante, révèlent l'ampleur des conséquences possibles de ce projet sur un écosystème riche de milliers d'espèces animales et végétales.Les défenseurs de l'environnement craignent que la construction d'une nouvelle métropole sur ce site, qui doit débuter cette année, n'accélère la déforestation et ne détruise l'une des plus vastes et anciennes zones de forêt tropicale."Ca va être une catastrophe écologique massive", s'inquiète Uli Arta Siagian, de l'organisation de défense de la nature indonésienne Walhi, auprès de l'AFP.L'île de Bornéo, que se partagent aussi la Malaisie et Brunei, est décrite par les Indonésiens comme l'un des "poumons de la planète". Elle abrite des nasiques - des singes au long nez -, des panthères nébuleuses, des macaques à queue de cochon ou encore des chauves-souris géantes.Les autorités prévoient que Nusantara comptera quelque 1,9 million d'habitants d'ici 2045, avec une importante migration de population et d'activités économiques au cœur de Bornéo.Le transfert de la capitale vers une zone forestière de quelque 2.500 km2, survient après d'autres projets similaires mais tout aussi controversés, comme Brasilia au Brésil ou Naypyidaw en Birmanie.Ce plan ambitieux pourrait tant modifier la topographie du territoire que les experts craignent des inondations et des glissements de terrain "graves et bien plus difficiles à gérer que des catastrophes naturelles" non provoquées par l'homme, avertit Uli Arta Siagian.L'Indonésie subit déjà une déforestation galopante due aux activités minières, aux plantations et à l'exploitation du bois, et est régulièrement accusée de ne pas assez contrôler les grandes entreprises implantées à Bornéo.Avec ce projet, le gouvernement dit vouloir rééquilibrer dans l'archipel le développement économique, aujourd'hui concentré sur l'île de Java. Il cherche aussi à échapper à l'affaissement de la capitale actuelle gagnée par la montée des eaux.Harmonie avec la natureLe président indonésien Joko Widodo a esquissé une cité utopique construite en harmonie avec la nature, sur une superficie quatre fois plus grande que Jakarta et où les habitants se déplaceront à vélo ou en véhicules électriques.Le chef de l'administration de la nouvelle capitale Bambang Susantono a assuré à des journalistes en décembre que Nusantara, présentée comme la première ville forestière durable, atteindrait la neutralité carbone en 2045."Nous essayons de créer une ville qui fonctionne avec la nature au lieu de la remplacer", a souligné l'architecte Sofian Sibarani, chargé du plan directeur de la nouvelle capitale.Le projet initial comprend un Parlement, des logements, un barrage, une grande mosquée et un palais présidentiel qui aura la forme de l'oiseau mythique indonésien Garuda.Les experts, y compris Sofian Sibarani, ont toutefois mis en garde les autorités contre une construction trop rapide."Mon inquiétude est que si l'on se précipite, on va faire des compromis" dommageables.Traces effacéesLa construction de Nusantara fait aussi courir le risque de déplacer des populations autochtones.Assis dans sa maison en bois à 11 km de Nusantara, Sibukdin, chef de la tribu Balik, a peur que ce projet n'arrache les siens à leurs terres ancestrales.Comme d'autres groupes ethniques de Bornéo, les quelques milliers de Balik vivent de la forêt.Mais plus de 90% de la superficie forestière dans laquelle cette ethnie de chasseurs-cueilleurs vivait autrefois a déjà été perdue depuis les années 1970 à cause de son exploitation économique.Un projet de barrage visant à fournir la future capitale en eau potable a également déjà provoqué la démolition d'un cimetière voisin, rendant Sibukdin "inconsolable"."Cela a effacé nos traces", observe-t-il. "C'est comme si nous n'avions aucun droit", dit-il à l'AFP.Si les autorités se sont engagées à respecter les droits des populations autochtones, les responsables de la province précisent que leurs revendications en matière de terres seront "vérifiées" et confirmées seulement s'il existe une preuve d'un quelconque droit de propriété.Or Sibukdin souligne que le gouvernement ne reconnaît pas formellement la totalité des terres où vit la tribu Balik. "Quand la nouvelle capitale sera là, où pourrons-nous aller ?"Animaux menacésBambang Susantono assure que la première étape de la construction sera achevée dès l'an prochain, mais la capitale devrait mettre des décennies à prendre forme.Le coût du projet est estimé à 466 milliards de roupies (28 milliards d'euros), dont 20% financés par l'argent des contribuables, selon les estimations du gouvernement.Jakarta veut convaincre les investisseurs étrangers, notamment saoudiens et chinois, de prendre en charge le reste des coûts en faisant miroiter d'importantes réductions fiscales.Trois promoteurs se sont engagés à investir 41 milliards de roupies (2,5 milliards d'euros) dans des logements, a précisé le secrétaire de l'administration de Nusantara Achmad Adiwijaya à l'AFP.Mais une grande partie des financements reste à trouver, après le retrait inopiné du projet en mars du conglomérat japonais SoftBank.Réunir les fonds nécessaires à la construction et à l'inauguration de Nusantara avant la fin du mandat du président Joko Widodo en 2024 apparaît comme un défi de taille.Eka Permanasari, professeure d'aménagement urbain à l'université Monash d'Indonésie, estime "qu'il y a encore beaucoup de travail à faire". Mais pour certains habitants de la région, le changement se fait déjà sentir.Dans un sanctuaire où quelque 120 orangs-outans sont acclimatés à la vie sauvage avant d'être relâchés en forêt, la déforestation sauvage s'est intensifiée depuis l'annonce en 2019 de la fondation d'une nouvelle capitale."Les mines illégales (et) les spéculateurs immobiliers empiètent sur notre terrain. C'est une menace pour notre projet de réhabilitation" des animaux, indique Jamartin Sihite, le directeur de la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo (BOSF).Quelque 40% du sanctuaire reboisé de 1.800 hectares ont subi des dégâts ces dernières années, estime-t-il.Et l'augmentation des activités humaines dans la région fait courir un risque à d'autres écosystèmes.Agus Bei, qui a consacré une partie de sa vie à préserver 150 hectares de mangroves, s'inquiète des conséquences de la course aux profits sur la biodiversité."Si les mangroves sont détruites, les animaux endémiques vont aussi disparaître", dit-il à l'ombre des arbres dont les racines plongent dans l'eau.
Il y a 2 ans et 132 jours

2023 doit etre une annee de refondation de la politique du logement fnaim

Le marché de l’immobilier a poursuivi sa dynamique en 2022. Telle est la conclusion tirée par la Fédération nationale de l'immobilier dans sa conjoncture du mois de janvier, qui constate toutefois une décélération en fin d’année face à l’inflation et aux difficultés croissantes d’accéder à un crédit immobilier. À horizon 2023, le syndicat appelle les pouvoirs publics à faire de cette nouvelle année « celle de la politique du logement ».
Il y a 2 ans et 132 jours

L'Ecole française du béton se dote d'un nouveau président

CARNET-NOMINATION. Jean-Michel Torrenti prend les rênes de l'École française du béton, une fondation d'entreprise qui soutient et valorise l'amélioration des connaissances et de l'utilisation du béton.
Il y a 2 ans et 132 jours

Jean-Michel Torrenti, nouveau président de l’Ecole française du béton

Jean-Michel Torrenti est le nouveau président de l’Ecole française du béton. [©EFB] La Fondation Ecole française du béton (EFB) annonce avoir nommé Jean-Michel Torrenti à sa présidence. Celui-ci succède à Daniel Tardy qui conserve le titre de président d’honneur. Chercheur à l’Université Gustave Eiffel et professeur à l’école des Ponts, Jean-Michel Torrenti dispose d’une expérience de plus de 35 ans en recherche dans le domaine du comportement mécanique et de la durabilité des bétons. Directeur du Projet national Fastcarb, il est aussi chef de la délégation française et membre du présidium de la Fédération internationale du béton et membre du conseil scientifique de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Lire aussi : FastCarb : On peut réabsorber 40 kg de CO2/t de granulats recyclés « C’est un honneur pour moi de succéder à Daniel Tardy en tant que président et je tiens à le remercier pour toutes ces années d’engagement auprès de l’Ecole française du béton », déclare Jean-Michel Torrenti. Et d’ajouter : « J’entends poursuivre ses actions, réaffirmer les fondamentaux de l’EFB. Et mettre mon expérience et mes compétences au service de la connaissance et de la valorisation du béton pour construire le monde de demain ». Daniel Tardy, président d’honneur de l’EFB Daniel Tardy devient président d’honneur de l’Ecole française du béton. [©EFB] Pour sa part, après 15 ans d’engagement auprès de l’EFB, Daniel Tardy passe le relais, tout en restant président d’honneur. Ancien dirigeant du groupe ETPO, il est un brillant scientifique, ingénieur polytechnicien, directeur d’IUT et d’école d’ingénieur. Sans oublier ses fonctions de président honoraire de la FNTP. Daniel Tardy a soutenu la Fondation EFB et ses actions en faveur de la valorisation des métiers de la construction. Mais aussi de la diffusion des connaissances sur le béton avec conviction et bienveillance depuis sa création. Le béton fait partie du paysage architectural et reste l’un des matériaux fondateurs de la construction. L’EFB est une fondation d’entreprise créée il y a plus de 25 ans. Elle œuvre au quotidien pour soutenir et valoriser toute action visant à améliorer la connaissance et l’utilisation du béton. En particulier, dans le cadre de la transition écologique et l’innovation technologique. Mieux faire connaître les métiers du béton Aujourd’hui, nombre d’entreprises de la construction et de la filière béton peinent à recruter des personnes qualifiées nécessaires au bon développement des territoires. C’est pourquoi l’EFB s’attache à faire connaître les métiers de la construction et du béton auprès des jeunes, des responsables d’orientation et des enseignants. Outre des démarches d’information et pédagogiques via une plate-forme web dédiée, elle met en place plusieurs programmes d’actions de terrain. Ces dernières visent à mobiliser les compétences professionnelles. Et à recréer des liens pérennes entre les acteurs industriels et les établissements scolaires et universitaires. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 133 jours

Lancement du Prix W 2023 : Un toit pour tous

CONCOURS. Pour sa dixième édition, le Prix W, organisé la Fondation Wilmotte, lance un nouveau défi aux étudiants et jeunes architectes : un toit pour tous ! Ou comment imaginer, inventer, créer de nouveaux espaces de vie pour ceux qui en ont le plus besoin, sous des toitures existantes en périphérie de villes et souvent inexploitées. Détails.
Il y a 2 ans et 138 jours

Oise : l’abbaye Notre-Dame d’Ourscamp a reçu une dotation de 300 000 euros du loto du patrimoine.

La Fondation du patrimoine accorde 300 000 euros d’aide au projet de restauration des ruines du chœur de l’abbaye Notre-Dame d’Ourscamp...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 138 jours

Fondation groupe Butagaz : deux maisons et la mairie-école de Flers rénovées

Flers (62) est un village du Pas-de-Calais de 225 habitants dans lequel 61% des logements sont encore chauffés au fioul. Un programme solidaire de rénovation de logements énergivores est mis en place par la Fondation du groupe Butagaz, avec une priorité donnée aux foyers en situation de précarité énergétique.
Il y a 2 ans et 139 jours

Pyrénées-Atlantiques : la Fondation du patrimoine a accordé plus de 200 000 euros au projet de restauration du château Bijou

La réhabilitation du château Bijou à Labastide-Villefranche (Pyrénées-Atlantiques) commencera au printemps...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 140 jours

Un début d'année Corbuséen

Alors que la Villa Savoye à Poissy de Le Corbusier et Pierre Jeanneret a réouvert le mardi 27 décembre 2022 après 4 mois de travaux, la fondation Le Corbusier propose un colloque sur deux jours au centre Pompidou les 12 et 13 janvier : Le Corbusier. Vers un intérieur moderne Les XXIe rencontres de la Fondation Le Corbusier De sa formation d’artiste total, Le Corbusier conservera tout au long de sa carrière la conviction que le programme de l’« équipement » et celui de l’architecture...
Il y a 2 ans et 144 jours

Griffon lance l'imperméabilisant invisible IPS-300®

Les terrasses, les allées, les plages de piscines, les murets, les façades… sont soumis quotidiennement aux salissures, aux effets des éléments naturels (eau, gel, UV...), à la pollution atmosphérique, à l’invasion de mousses et d’algues... Ces surfaces poreuses sont moins imperméables, s’effritent et perdent rapidement leur beauté et leur aspect d’origine. Pour limiter ces phénomènes, dès la pose de ces aménagements, il est indispensable de les protéger.Fidèle à son esprit d’innovation au service des professionnels, Griffon lance IPS-300® : un nouvel imperméabilisant invisible au fort pouvoir hydrofuge pour toutes les surfaces verticales ou horizontales poreuses, absorbantes et minérales : brique, béton, brique silico-calcaire, grès, calcaire, pierre naturelle poreuse... Très performante, cette nouveauté GRIFFON protège pendant 10 ans la zone traitée de l’humidité, tout en laissant respirer le matériau, et améliore les performances des façades ou surfaces qui restent bien au sec. Son effet perlant limite l’encrassement des supports, l’apparition des algues et des lichens et retarde l’effritement dû à l’humidité des surfaces.NOUVEAU - Imperméabilisant IPS-300® Griffon Une barrière contre l’humidité qui préserve les performances et l’aspect esthétique de supportsVéritable barrière invisible et durable, l’imperméabilisant IPS-300® Griffon est une solution hydrofuge en phase aqueuse qui rend les surfaces étanches à l’eau, perméable à la vapeur et évite efficacement l’effritement et l’éclatement des supports. Cette nouveauté freine la pénétration des contaminants ainsi que l’apparition des taches noires causées par la pollution atmosphérique et facilite ainsi l’entretien des surfaces.Une solution durable pour les surfaces verticales et horizontalesL’imperméabilisant IPS-300® Griffon a été développé en phase aqueuse et ne dégage pas d’odeur incommodante. Il peut être utilisé en traitement préventif sur toutes les surfaces poreuses, absorbantes et minérales. Polyvalent, il peut s’appliquer sur :Surfaces verticales : murs, joints, fondations, façades, bordures, murets, piliers…Surfaces horizontales piétonnes : plages de piscines, terrasses, patios, allées…Prêt à l’emploi, l’imperméabilisant IPS-300® Griffon est très facile à appliquer. 2 couches (humide sur humide) suffisent pour assurer une protection efficace pendant 10 ans. Imperméabilisé, le support traité bénéficie d’un bouclier protecteur invisible qui ne modifie pas son aspect d’origine.IMPERMÉABILISANT INVISIBLE IPS-300®Rendement : 5 L = entre 13 et 17 m²*Tarif 5 L : 43,12 euros HTPoints de vente : distribution professionnelle uniquement*Le rendement varie selon la porosité de la surface, de la méthode d’application et des conditions météorologiques.
Il y a 2 ans et 152 jours

Serge Ferrari donne naissance à sa fondation d'entreprise

CRÉATION. Le spécialiste des toiles composites, Serge Ferrari, annonce la création de sa fondation. Ses missions s'inscriront autour du réchauffement climatique et de la transition écologique.
Il y a 2 ans et 152 jours

Grue connectée : Spie batignolles et la start-up CAD.42 signent un contrat de partenariat de 3 ans

D'une durée de 3 ans, ce partenariat porte sur le co-développement de nouveaux services aux chantiers, basés sur une technologie d'Intelligence Artificielle (IA) alimentée par les données captées sur les grues des projets Spie batignolles.Pour Alexis Hermet : « Ce partenariat répond à notre quête continue de solutions d'optimisation de nos engins et de nos process pour gagner en productivité, en logistique et en planification. »Pour Jean-Philippe Panaget : « Ce partenariat est à la fois l'occasion d'enrichir massivement la banque de données exploitée par nos algorithmes d'intelligence artificielle, mais aussi de co-construire les services de demain pour les chantiers, et les méthodes/études de prix. »Un partenariat formalisé après deux années de collaboration fructueuseDans sa recherche de solutions d'optimisation du fonctionnement de ses grues, Spie batignolles a sollicité, début 2021, le savoir-faire de la start-up CAD.42, experte en matière de capteurs sur grue et engins mobiles.Dans le cadre d'un POC (Proof of Concept), un premier chantier de la branche construction de Spie batignolles a été équipé d'un boîtier connecté au cloud, conçu par CAD.42, afin de monitorer l'utilisation de la grue.Celui-ci intégrait 3 technologies :Capteur de géolocalisation pour mesurer en temps réel tous les déplacements d'une grue au cours d'une journée.Capteur dynamométrique, une technologie de mesure du poids soulevéTechnologie d'identification visuelle des charges de la grue (banche, benne à béton, poutre préfabriquée…).Le croisement de ces 3 capteurs a permis de recueillir de précieuses données sur l'exploitation de la grue et d'identifier des développements à initier, notamment le lien avec le BIM 4D (planification) ou l'élaboration de tableaux de bords.De nouvelles méthodes constructives pour gagner en productivitéDans le cadre du partenariat, une équipe projet a été mise en place, réunissant à la fois des collaborateurs de Spie batignolles et de CAD.42.Le protocole prévoit l'acquisition par Spie batignolles de boîtiers intelligents supplémentaires dans un objectif de massification des données alimentant la technologie d'IA. Ils sont notamment équipés de cellules photographiques alimentant une photothèque exhaustive, l'un des objectifs principaux étant, à terme, la reconnaissance de tous les matériaux et matériels soulevés par la grue. Ces boîtiers seront déployés sur plusieurs chantiers de construction menés par le Groupe sur l'ensemble du territoire français.L'équipe projet sera alors chargée d'analyser les données réceptionnées par chacune des grues équipées, d'exploiter les rapports journaliers de la grue, et de faire progresser conjointement cette solution. Ce travail permettra de parfaire le fonctionnement et codévelopper de nouvelles fonctionnalités.Le partenariat « gagnant-gagnant » vise à la fois un bénéfice pour Spie batignolles, à travers l'amélioration de sa productivité, et à la fois un accompagnement de la startup CAD.42 pour entraîner et améliorer sa solution.Pour Alexis Hermet : « C'est la grue qui donne le rythme d'un chantier de construction. Or nous ne nous servons pas actuellement des données instantanées de la grue pour mesurer la performance et la productivité d'un chantier. Notre collaboration avec CAD.42 vise à mieux comprendre l'exploitation de nos grues grâce à des données croisées particulièrement précises. Cela nous permettra d'en optimiser l'utilisation, comme réduire les temps de déplacements à vide, ou encore réaliser des chrono-analyses automatisées. Les tableaux de bord de productivité seront des outils précieux d'aide à la décision pour nos conducteurs de travaux et d'amélioration continue afin de définir et fiabiliser nos standards et nos bibliothèques de temps unitaires. »Au-delà de la construction, des tests avec les boîtiers connectés sont déjà en cours sur des usages complémentaires tel que la gestion des interférences de grues chez Spie batignolles fondations et Spie batignolles génie civil.
Il y a 2 ans et 154 jours

La Sagrada Familia de Barcelone illumine ses deux nouvelles tours

Ces deux tours, dédiées aux évangélistes Saint-Luc et Saint-Marc, et coiffées de deux grandes sculptures en forme de taureau et de lion, ont été illuminées après le traditionnel concert de Noël, qui se tient chaque année dans la basilique conçue par l'architecte catalan Antoni Gaudi.Avec ces deux nouvelles structures, culminant à 135 mètres de hauteur, onze des 18 tours prévues dans cet ouvrage monumental sont désormais achevées, dont la moitié des six tours centrales, sur lesquelles le comité de construction concentre désormais ses efforts."D'ici fin 2023, nous prévoyons d'avoir terminé les tours dédiées à Mathieu et à Jean, ce qui nous permettrait d'inaugurer tout l'ensemble consacré aux évangélistes", a expliqué Esteve Camps, président délégué de cette fondation canonique privée, dans un communiqué.D'ici 2026, année où Barcelone célébrera le centenaire de la mort du grand architecte catalan, le comité de construction prévoit d'achever la tour de Jésus-Christ, qui avec ses 172,5 mètres de hauteur sera le point culminant de l'édifice, conformément au projet de Gaudi.Le comité, qui finance la construction du bâtiment grâce aux dons privés et aux revenus générés grâce aux touristes, avait initialement prévu la fin du chantier précisément en 2026. Mais l'arrêt des travaux durant la pandémie l'a contraint de revoir ce calendrier.Malgré le retour progressif des visiteurs, le comité de construction n'a pas encore communiqué la nouvelle date de fin des travaux, engagés en 1882, et auxquel Antoni Gaudi a consacré quatre décennies - jusqu'à sa mort en 1926, percuté par un tramway.Les nouvelles tours seront illuminées tous les soirs jusqu'au 8 janvier.
Il y a 2 ans et 159 jours

Baromètre Inies : Toujours plus de données

Actuellement, la base Iniès totalise 3 190 Fdes représentant 676 086 références commerciales. [©ACPresse] Propriétaire et gestionnaire de la base Inies, l’Alliance HQE-GBC vient de publier le Baromètre 2022. Celui-ci présente les chiffres et l’ensemble des points d’évolution de la base. Incontournable pour la réalisation des Analyses de cycle de vie (ACV) des bâtiments dans le cadre de la RE 2020. La base Inies enregistre, cette année encore, une augmentation du nombre de données, consultables gratuitement. Outil de référence pour l’application de la RE 2020, la base permet à tous les acteurs de la construction d’évaluer l’empreinte environnementale des bâtiments neufs. Elle est aujourd’hui la plus grande base de données environnementales des produits et équipements de la construction (Fdes, PEP Ecopassport, DED et DES). Et s’impose comme la seule source de données aussi riche en Europe pour permettre d’alimenter les logiciels d’ACV Bâtiment. + 29 % de Fdes dans la base Inies Ainsi, au 31 août 2022, la base Inies comptait un total de 5 389 données. En hausse de 28 % par rapport au baromètre 2021, dont : • 3 190 Fdes (+ 29 % par rapport au 31 décembre 2021) représentant 676 086 références commerciales ; • 599 PEP (+ 14 % par rapport au 31 décembre 2021) ; • 1 495 DED, dont 1009 produits de construction et 486 équipements ; • 105 données conventionnelles, dont 33 lots forfaitaires et 72 données conventionnelles de services (DES) ; • 343 organismes déclarants de Fdes et 51 organismes déclarants de PEP. Dont 100 nouveaux déclarants de Fdes et 5 pour les PEP depuis 2022. Cette très forte croissance du nombre de déclarants témoigne de la démocratisation de la réalisation des déclarations environnementales accompagnant la RE 2020. Du retard dans les fondations et les réseaux en béton Il faut rappeler que la base Inies fournit les informations nécessaires pour le calcul de l’impact environnemental global du bâtiment. Ainsi, elle va au-delà de l’indicateur carbone et intègre aussi des informations sur : • Le stockage du carbone biogénique présent dans l’atmosphère pendant la durée de vie des bâtiments ; • La quantité de matériaux issus de ressources renouvelables, recyclées ou recyclables qui leur sont incorporées pour l’économie circulaire ; • Des informations sanitaires pour renseigner sur la contribution du produit à la qualité de l’air intérieur du bâtiment. C’est la prise en compte de l’ensemble de ces indicateurs qui permet d’évaluer la performance environnementale et sanitaire du bâtiment. Malgré la progression constante de la base Inies depuis bientôt 20 ans et une forte mobilisation des fabricants, certaines données manquent encore à l’appel pour la RE 2020. Afin d’encourager les industriels à fournir les déclarations environnementales de leurs produits, la base publie dans son Baromètre 2022 la liste prioritaire des familles de produits et d’équipements pour lesquelles les déclarations sont manquantes. Pour les familles qui concernent notre secteur d’activité, il faut noter le manque de données des fondations préfabriquées en béton. Et des réseaux d’évacuation et d’assainissement en béton. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 161 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 162 jours

acceleration des enr les dernieres adoptions de ce week end

Consultation publique, terrains d’implantation des installations, fondation d’un observatoire dédié… Nombreux furent les sujets et articles du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables (EnR) débattus ce week-end à l’Assemblée nationale.
Il y a 2 ans et 165 jours

Concours Prima 2023 : Constituer le parc architectural du Groupe CB

La superposition de blocs de bétons, démontables, freinent la chute d’une pierre brute. Le visiteur expérimente la phase antérieure de sa chute au sol. Sa suspension laisse un passage pour l’homme. Pesanteur, enrochement et béton, 3,40 x 0,60 x 3,60 m, lauréat 2022 : Colleen Doherty, Ensa Saint-Etienne, collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] La superposition de blocs de bétons, démontables, freinent la chute d’une pierre brute. Le visiteur expérimente la phase antérieure de sa chute au sol. Sa suspension laisse un passage pour l’homme. Pesanteur, enrochement et béton, 3,40 x 0,60 x 3,60 m, lauréat 2022 : Colleen Doherty, Ensa Saint-Etienne, collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Prima est une fondation du Groupe CB, spécialiste dans l’extraction et la valorisation des granulats, dans les Hauts-de-France. Créée en 2019, elle a pour but de constituer, année après année, un parc architectural. Elle a ainsi lancé un concours annuel à l’attention des étudiants européens en architecture et design. Ces derniers doivent penser l’architecture comme un espace sculptural minimal, imaginer la sculpture comme un espace à occuper par l’homme, pour instaurer un dialogue entre l’œuvre architecturale et le spectateur. L’édition du concours 2023 est lancée Comme un bug dans la réalité, un dysfonctionnement, une roche se retrouve piégé dans un mur. Situé entre l’artefact et le mobilier, Fusion permet au cours de s’approprier les structures. Fusion, enrochements et béton, 3,50 x 1,10 x 1,60 m, lauréats 2022 : Coline Miossec et Timothé Orloff, Haute-école des arts du Rhin, Mulhouse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Le Groupe CB a décidé de lancer la création d’un parc d’art architectural sur le site de son siège social, à Leulinghen-Bernes, près des Carrières de Ferques, plus grande carrière de France, entre Boulogne-sur-Mer et Calais. L’objectif est donner l’occasion aux étudiants lauréats de produire au maximum de 3 œuvres/an pérennes en pierre, béton ou acier. L’idée est de renouveler l’opération chaque année, afin de constituer à moyen terme, un véritable parcours artistique unique, composé de 20 à 25 premières créations. Ceci est une fenêtre. Six blocs de béton qui ne cachent pas la vue, mais qui au contraire la révèlent. La forme concave met en exergue deux visions différentes. En concentrant sa vision, on ne voit plus, on regarde. Vision, béton, 1,60 x 0,60 x 2,40 m, lauréats 2022 : Marine Bouvard et Léon Felix, Ecal Suisse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Ceci est une fenêtre. Six blocs de béton qui ne cachent pas la vue, mais qui au contraire la révèlent. La forme concave met en exergue deux visions différentes. En concentrant sa vision, on ne voit plus, on regarde. Vision, béton, 1,60 x 0,60 x 2,40 m, lauréats 2022 : Marine Bouvard et Léon Felix, Ecal Suisse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Ce parc sera donc l’œuvre de toute une génération. Ces réalisations sont rendues possibles par l’encadrement artistique et technique de l’Atelier 37.2, un atelier de micro-architecture fondé par Francesca Bonesio et Nicolas Guiraud. Celui-ci a pour mission d’accompagner les lauréats dans la réalisation de leur projet. Et de gérer l’interface avec les entreprises locales sélectionnées en charge de la mise en œuvre. Pour l’édition 2022-2023, le jury tranchera entre avril et juin 2023. A suivre… Plus de renseignements sur le concours ici. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 167 jours

Le portail du patrimoine : un outil au service des porteurs de projets patrimoniaux

Il s’adresse tout particulièrement aux élus locaux, aux responsables des collectivités territoriales et aux gestionnaires de biens d’intérêt patrimonial.Chaque année, des milliers de projets de restauration sont conduits partout en France. Le Portail du patrimoine a pour objectif de donner à ceux qui les portent toutes les clés pour leur permettre de les mener à bien. Il fournit un panorama de la réglementation et des aides existantes, des conseils pour identifier les interlocuteurs adéquats, des exemples de projets réussis, un accès aux ressources utiles disponibles sur Internet.Des contenus pédagogiques permettent d’aborder les grandes thématiques de la conduite d’un projet de restauration grâce à des guides pratiques, des vidéos, des données et des retours d’expériences : connaissance du patrimoine et de ses acteurs publics et privés, aides et financement, constitution de dossier, mobilisation autour d’une collecte de dons, communication, projet de valorisation…De nombreux autres partenaires contribuent au développement de ses contenus : la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, notamment au titre du programme Petites villes de demain, la Fédération nationale des CAUE, l’association Petites Cités de Caractère, l’Ecole d'Avignon (Centre de formation à la réhabilitation du patrimoine ancien), l’Union Rempart et ActaVista.Avec la création du prix « Engagés pour le Patrimoine » et le programme d’’attribution de labels de la Fondation du patrimoine dans des « Petites villes de demain », le Portail du patrimoine constitue le troisième volet réalisé dans le cadre du partenariat conclu en juillet 2021 entre le ministère de la Culture, le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et la Fondation du patrimoine.Le portail est accessible à cette adresse.
Il y a 2 ans et 168 jours

Sous les ors des Récollets, le CNR logement ou l’enfumage habituel

Lundi 28 novembre 2022, les ministres de la transition écologique et du logement sont venus ouvrir le conseil national de la refondation (CNR) dédié au logement. Un nouveau débat alors que des propositions sont sur la table chaque mois avec de nouveaux rapports… Rien de neuf. Organisé à Paris au siège de l’Ordre des architectes […] L’article Sous les ors des Récollets, le CNR logement ou l’enfumage habituel est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 168 jours

Sortie d'un guide de mise en œuvre des douches accessibles « zéro ressaut »

Suite à la parution de l'arrêté du 11 septembre 2020 qui supprime le ressaut maximal de 2 cm entre le sol de la salle d'eau et l'espace douche, jusqu'alors autorisé, le CSTB, sollicité par la DHUP, a publié un Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible « zéro ressaut » dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs sur support béton. L'évolution de cette réglementation doit permettre l'accessibilité de l'espace douche aux personnes restreintes dans leurs déplacements, quel que soit le type de handicap. Elle favorise également le maintien à domicile des personnes âgées. Pour en savoir plus : Douches « zéro ressaut » : un guide de mise en œuvre conçu par le CSTB Télécharger le guide : Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible “zéro ressaut” dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs Révision du NF DTU 52.2 relatif aux revêtements de sol céramiques en pose collée en travaux neufs Cette nouvelle version fait évoluer le format des carreaux céramiques admis. En pose murale, la surface des carreaux céramiques est étendue à 3 600 cm² sur les différents supports admis. En pose en sols intérieurs, leur surface est augmentée à 10 000 cm², et les formats oblongs (lames dont l'élancement est compris entre 3 et 10) sont visés. Ce NF DTU introduit également la mise en œuvre de certains Systèmes de Protection à l'Eau sous Carrelage (SPEC), jusque-là sous Avis Technique, selon les prescriptions de la nouvelle partie P1-1-4 « Cahier des clauses techniques types pour les systèmes de protection à l'eau sous carrelage ». Ces systèmes sont constitués principalement de résines pour les murs intérieurs. Pour en savoir plus : NF DTU 52.2 Pose collée des revêtements céramiques et assimilés - Pierres naturelles Nouveau NF DTU 53.12 relatif à la préparation du support et revêtements de sol souples Ce DTU regroupe les travaux de mise en œuvre des sols souples en construction neuve et rénovation. Il annule et remplace les NF DTU 53.1 et 53.2 sur les revêtements de sol textiles et résilients. Il intègre dorénavant la préparation des supports avec la mise en œuvre des enduits de sol, mais aussi les linoleums, qui ne relèvent plus de la procédure d'Avis Technique depuis le 1er juillet 2021. L'extension de la certification QB30 « Revêtements de sol résilients » à la famille des linoleums accompagne la révision de ce DTU. Pour en savoir plus : NF DTU 53.12 Préparation du support et revêtements de sol souples Révision du DTU 13.3 relatif aux travaux de dallages La révision porte notamment sur la réorganisation de ce document qui définit les règles de conception, de calcul et d'exécution des dallages en béton. La partie 1-2 de cette norme DTU introduit des critères d'aptitude à l'emploi des produits de couches d'usure incorporées qui sont en lien avec le classement P/MC de ces produits. Pour en savoir plus : NF DTU 13.3 Travaux de dallages - Conception, calcul et exécution Revêtements de sol céramiques : révision des spécifications techniques pour le classement UPEC Le Cahier 3778_V5 2022 annule et remplace le Cahier 3778_V4 2020. Il précise dorénavant le nombre d'éprouvettes dans le cas d'un contre-essai, intègre un module de rupture minimal pour le classement P3 et ouvre, pour une revendication P4s, à une légère décoration. Télécharger le cahier 3778_V5 Nouvelles règles professionnelles pour les chapes fluides Suite au passage des chapes fluides à base de ciment et de sulfate de calcium dans le domaine traditionnel, de nouvelles règles professionnelles pour leur mise en œuvre ont été rédigées. Elles précisent les conditions générales d'emploi et de mise en œuvre des chapes fluides à base de ciment et de sulfate de calcium disposant d'un certificat QB46 du CSTB. Elles visent les ouvrages en France métropolitaine, à l'intérieur des bâtiments, pour les travaux neufs et de rénovation, sans changement de destination des locaux. Pour en savoir plus : Règles Professionnelles - Pour la mise en œuvre des chapes fluides à base de ciment ou de sulfate de calcium Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 170 jours

La Fondation Cartier accueille la Vallée de Fabrice Hyber

La Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris (XIVe) présente La Vallée, un accrochage réservé à l’œuvre du peintre vendéen Fabrice Hyber. Dans ses toiles peintes « du bout des doigts », l’artiste français donne à voir le déploiement d’une pensée libre et vivante. Jusqu’au 30 avril 2023. La Vallée est une grande monographie consacrée […] L’article La Fondation Cartier accueille la Vallée de Fabrice Hyber est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 173 jours

Le gouvernement lance le volet Logement du CNR

Le gouvernement va lancer lundi à Paris le volet logement du Conseil national de la refondation (CNR), large consultation souhaitée par Emmanuel Macron sur plusieurs grands thèmes.
Il y a 2 ans et 173 jours

Action logement dévoile son plan de décarbonation "massif, historique, structurant"

"En tant que leader [du secteur du logement social et intermédiaire] il est essentiel que nous soyons les pionniers" en matière de décarbonation et d'économie des énergies, a affirmé le président d'Action Logement Groupe Bruno Arcadipane lors d'un point presse à l'issue de la Convention nationale annuelle de l'ex-"1% Logement", cogéré par le patronat et les syndicats. "Ce plan est massif, historique et structurant pour le secteur", a-t-il ajouté.Vingt engagements ont été pris à travers huit axes d'interventions parmi lesquels "amplifier les réhabilitations pour décarboner le parc et améliorer la qualité des logements", mais aussi tendre "vers un bouquet énergétique décarboné et moins cher" afin d'atteindre "la neutralité carbone à l'horizon 2040".Pour ce faire, Action logement a dit travailler autour de trois leviers: la réhabilitation, la construction et l'aménagement de son parc immobilier, qui compte plus d'un million de logements."Nous avons une responsabilité vis-à-vis de nos locataires", a affirmé la directrice générale Nadia Bouyer, qui a rappelé que ce plan constituait un véritable enjeu à l'heure où "60% des logements d'Action logement sont chauffés au gaz".Huit milliards d'euros annuels seront ainsi mis sur la table par les 50 filiales immobilières du groupe afin de remplir ces objectifs.L'ancien ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, qui a qualifié la décarbonation de "chantier du siècle" a évoqué ce plan comme "probablement la plus grande avancée en matière de transition énergétique" lors d'une tribune prononcée en clôture de la Convention nationale.Lundi, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein ont quant à eux lancé le Conseil national de la refondation dédié au logement dans lequel l'ambition écologique figure au cœur des travaux annoncés ces prochains mois.
Il y a 2 ans et 173 jours

Feu vert du gouvernement pour un encadrement des loyers à Marseille

"J'ai reçu jeudi dernier le dossier" et "je veux dire ici mon accord à ce qu'on puisse encadrer les loyers à Marseille", a déclaré le ministre en clôture des premiers états généraux du logement de la deuxième ville de France, assurant que cette demande sera "une priorité" de son administration.Les loyers sont déjà encadrés à Paris et dans 18 communes de Seine-Saint-Denis ainsi qu'à Lille, Montpellier, Bordeaux, Lyon et Villeurbanne.La métropole Aix-Marseille-Provence dirigée par Martine Vassal (droite, Les Républicains) a déposé un dossier qui prévoit un encadrement uniquement sur Marseille, et pas dans les 91 autres communes de la collectivité dont certaines comme Cassis sont des stations balnéaires prisées.Elle répond ici favorablement à une demande répétée du maire de Marseille, Benoît Payan. La métropole, elle, craint qu'une telle mesure "ne vienne gripper encore plus le système" et notamment la construction alors que Marseille compte 40.000 taudis et autant de demandes de logements sociaux en attente.Avec ces états généraux, la municipalité de gauche a montré qu'après les écoles, elle souhaitait porter le chantier du logement qui n'est pourtant pas sa compétence directe, après plusieurs drames mortels du logement insalubre.En 2018, deux immeubles vétustes s'étaient effondrés rue d'Aubagne, en plein centre-ville, faisant huit morts. En 2021, un incendie dans une cité dégradée et squattée, les Flamants, avait fait trois morts.C'est "un moment de bascule dans le mandat", a estimé l'adjoint au maire Patrick Amico. "Nous sommes prêts à une coopération renforcée et inédite entre nos deux institutions", a renchéri le vice-président de la métropole au Logement, David Ytier.Une trentaine de propositions sont ainsi ressorties de ces deux jours de concertation.Parmi elles, le "permis de louer" -un dispositif qui permet de vérifier que le logement soit aux normes- pour l'instant expérimenté autour de la Rue d'Aubagne, pourra être étendu sur d'autres quartiers centraux et pour un test dans certaines des 13 grandes copropriétés dégradées de la ville.Pour autant, il manque toujours la pierre angulaire de ce sujet, le Plan local d'habitat (PLH) 2023-2028 -un outil crucial pour établir la stratégie logement sur un territoire- que la métropole promet de détailler début 2023.A priori, les collectivités s'engageraient sur un rythme annuel de construction de 11.000 logements, dont environ 40% à Marseille. Un rééquilibrage territorial est par ailleurs nécessaire sur ce territoire notoirement connu pour ses carences en terme de logements sociaux.Rappelant "l'urgence" pour la Métropole de disposer d'un PLH, le préfet de région Christophe Mirmand avait indiqué à l'AFP que "l'Etat appelle de ses vœux son adoption d'ici le premier semestre de 2023"."Nous souhaitons inscrire dans la loi un contrôle technique de l'habitat", a aussi plaidé Benoît Payan qui réclame également un renforcement des peines encourues par les marchands de sommeil ou la possibilité d'exproprier dans les copropriétés très dégradées.Le ministre a promis sans plus de détail de déposer ces propositions au sein de la large consultation sur le logement lancée lundi au sein du Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron.
Il y a 2 ans et 174 jours

La validation du taux de TVA à 10% pour les pergolas demandée par le SNFA vient d’être confirmée

Considérées comme ’’une avancée de toit couvrant des surfaces attenantes à la construction existante’’, les pergolas bénéficient dorénavant, dans le cadre de la fourniture et de la pose, d’un taux de TVA réduit de 10%, sous conditions suivantes : être attenantes à l’habitation ; ne pas clore les surfaces concernées et de ne pas augmenter la surface de plancher des constructions existantes ; ne pas porter sur du gros œuvre (fondations ou muret de soutien) ; être installées sur une habitation de plus de deux ans. Cette décision vient appuyer l’effort du SNFA de reconnaître les atouts de la pergola comme élément de protection solaire, et non d’augmentation de surface habitable. Il est en effet, important de valoriser ces installations attenantes à la maison, pour mieux protéger les ouvertures existantes de celle-ci. Pour Sandra Bertin, Déléguée générale du SNFA : « La pergola présente un réel avantage pour la régulation des apports solaires, mais également pour le confort des habitants. Il nous semblait essentiel de définir un cadre précis afin de valoriser le travail des professionnels que nous représentons, à la fois concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries en profilé aluminium. Cette décision est un message positif sur la contribution de la pergola à la réduction des consommations énergétiques de la maison, notamment en été. » Les installations de pergolas, en forte progression depuis deux ans, sont ainsi encadrées dans un contexte officiel, pour les intégrer comme prolongation de toit couvrant de la maison, et qui exclut les structures indépendantes. Pour Benoit Schemel, Président de la section Vérandas et Pergolas du SNFA : « C’était une réponse attendue par les professionnels dans le cadre d’un marché générateur d’emplois qui attire de plus en plus d’acteurs. »
Il y a 2 ans et 174 jours

A Saint-Paul-de-Vence, la fondation Maeght s'agrandit en respectant l'existant

Destiné à offrir de nouvelles surfaces d'exposition pour présenter un fonds permanent riche de quelque 13.000 œuvres, ce chantier va entraîner la fermeture des lieux jusqu'à l'été prochain et se terminera à l'été suivant, en 2024, pour les 60 ans de la célèbre fondation d'art moderne.Pour respecter le bâtiment d'origine, une construction de l'architecte Josep Lluis Sert considéré comme une icône de l'architecture moderniste, le maître d’œuvre italien a travaillé davantage par soustraction que par addition, en creusant une nouvelle galerie sous la cour centrale du bâtiment."L'idée m'est venue en voyant des photos d'Aimé Maeght (NDLR: le créateur de la fondation) en short, surveillant les travaux en 1964 depuis un remblai. Je me suis dit que l'extension était là, dans ce remblai", raconte Silvio d'Ascia, établi en France depuis trente ans et à qui l'on doit la gare TGV de Kenitra au Maroc ou le futur écoquartier Viotte à Besançon.Ce remblai pioché dans la cour centrale sera, dans un souci de recyclage, utilisé pour produire le béton de l'extension du bâtiment, qui accueille chaque année 130.000 visiteurs.Au passage, des éléments ajoutés au fil des années, murs ou occultations, vont être retirés, pour redonner le rythme initial de la déambulation, ponctuée par des meurtrières de lumière. Une promenade extérieure va également être aménagée autour du bâtiment.Au total, la fondation Maeght gagnera ainsi 60% de surface d'exposition, pour atteindre 1.350 mètres carrés."Nos visiteurs qui viennent pour voir Miró, Braque, Chagall ou Giacometti nous reprochaient souvent de ne pas montrer suffisamment nos collections. La nouvelle salle servira à cela, mais aussi à des concerts ou des spectacles de danse quand il pleut", a expliqué Isabelle Maeght, la fille d'André Maeght, 92 ans, et la petite-fille d'Aimé et Marguerite Maeght, ces galeristes parisiens qui avaient eu l'idée de cette "fondation pour les artistes" dans les années 60.Le coût total de ces travaux avoisinera les 4 millions d'euros, financés par les pouvoirs publics, la famille Maeght elle-même et des mécènes comme le groupe Dassault.La fondation ouvrira dans sa nouvelle configuration à l'été 2024 avec une exposition consacrée à Matisse et Bonnard. Un moment important selon Isabelle Maeght, car "ce sont eux qui ont mis le pied à l'étrier à mes parents", a-t-elle souligné.
Il y a 2 ans et 174 jours

Lutte contre le mal-logement à Marseille : le début d'une nouvelle ère ?

"Le logement constitue à Marseille le plus grand défi pour les pouvoirs publics et sans doute pour de longues années encore", a prévenu le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Christophe Mirmand.Dans cette cité de 860.000 habitants, "l'urgence est réelle" et "menace la cohésion sociale", a martelé le représentant de l'Etat.Derrière les chiffres accablants - 40.000 taudis, autant de demandes de logement sociaux en attente, 14.000 personnes sans solution de logement – se cachent des vies gâchées dans des appartements humides, aux fils d'électricité dénudés, pour des loyers exorbitants, des hommes et des femmes à la rue ou contraints d'occuper des logements murés ou indignes.Sitti Ahmed, une mère de famille de 50 ans, attend par exemple depuis onze ans un HLM en rez-de-chaussée adapté à son fils autiste qui "essaie de monter sur les fenêtres".Pour "relever Marseille", il faut s'y "mettre tous", a exhorté le maire Benoît Payan, dont l'union de gauche a conquis la municipalité deux ans après l'effondrement de deux immeubles rue d'Aubagne qui avait fait huit morts, révélant l'inertie de l'ancienne majorité de droite.C'est à son initiative, même si la mairie n'a pas de compétence sur la politique du logement, qu'ont lieu lundi et mardi des états généraux sur ce sujet brûlant réunissant propriétaires, bailleurs sociaux et collectivités dont la Métropole Aix-Marseille-Provence.Cette dernière, qui n'a toujours pas adopté de Plan local d'habitat, pourtant essentiel pour planifier l'organisation du logement sur ce territoire comprenant Marseille et 91 communes principalement dans les Bouches-du-Rhône, a toutefois affiché ses bonnes intentions."Il y a une "volonté d'établir une chaîne d'action publique", a assuré le LR David Ytier, son vice-président au logement.Le mouvement HLM "n'attend que ça, de construire plus fort et mieux à Marseille et dans la métropole", a embrayé la présidente de l'Union sociale pour l'habitat Emmanuelle Cosse, alors que le manque de logements sociaux est criant."On attend du concret""C'est trop tard pour se dire qu'enfin ça bouge à Marseille. Mais il y a une vraie impulsion", a estimé auprès de l'AFP Francis Vernede, directeur régional de la Fondation Abbé-Pierre."On ne peut qu'être ravi de voir l'Etat, la ville et la métropole assis côte à côte, avec une volonté a priori d'oeuvrer ensemble. Après, on attend du concret, de la rénovation, du bâti, du logement abordable pour tous et ça c'est une politique globale qui va pas se faire tout de suite", a-t-il poursuivi.Construire d'abord: la métropole prévoierait 11.000 logements par an dans son futur Plan local d'habitat (PLH) 2023-2028 qui n'a toujours pas été dévoilé.Rééquilibrer la répartition ensuite sachant qu'une trentaine des 92 communes de la métropole ne respectent pas leurs obligations en termes de nombre de logements sociaux. Et qu'à Marseille même, les quartiers déshérités du nord de la ville comptent 40% de logements sociaux quand il n'y a en a que 10% dans les quartiers cossus du sud.Lutter contre les logements indignes aussi: "Je veux que les marchands de sommeil ne dorment plus", a martelé Benoît Payan en réclamant un renforcement des peines à leur encontre et notamment une interdiction d'acheter des logements pendant 30 ans et non pas seulement 10 ans. Il veut aussi pouvoir exproprier dans les copropriétés très dégradées.La mairie rappelle que certains immeubles sont dans un tel état qu'elle doit prendre "20 arrêtés de mise en sécurité par mois" avec les relogements qui vont avec. "Et ça ne va pas s'arrêter immédiatement", a prévenu Patrick Amico, adjoint au maire de Marseille.La Métropole vante de son côté les mérites de son "permis de louer" lancé dans le quartier de la rue d'Aubagne et qui lui permet d'empêcher un propriétaire de louer s'il ne fait pas certains travaux.Le ministre délégué au Logement Olivier Klein est attendu mardi à Marseille.
Il y a 2 ans et 175 jours

CNR logement : le ministre dévoile quelques pistes de réflexions

RELANCE DU LOGEMENT. Le ministre du Logement a dévoilé, lors du coup d'envoi du Conseil national de la refondation "Logement", quelques pistes de réflexions. Les acteurs de la filière, lassés de l'empilement des rapports et des concertations, ont de leur côté appliqué une saine pression sur les décideurs pour qu'un "grand soir" du logement arrive enfin.
Il y a 2 ans et 176 jours

Le Conseil national de la refondation logement vise à "recueillir toutes les idées"

CONCERTATION. Le CNR logement a été lancé, ce lundi, par les ministres Christophe Béchu et Olivier Klein. Décliné en trois groupes thématiques, il devra rendre ses conclusions au printemps, après avoir réuni experts, parties prenantes et citoyens dans toute la France.
Il y a 2 ans et 176 jours

L'Assemblée démarre l'examen d'une proposition de loi anti-squats litigieuse

Porté par les groupes de la majorité présidentielle Renaissance et Horizons, le texte propose de tripler les sanctions encourues par les squatteurs jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende."Actuellement un squatteur risque un an de prison et 15.000 euros d'amende. Mais le propriétaire qui change la serrure risque 3 ans et 45.000 euros", argue le rapporteur Guillaume Kasbarian, également président de la commission des Affaires économiques.Le député d'Eure-et-Loir n'en est pas à son coup d'essai : il avait fait voter en 2020 des dispositions contre les squats via un projet de loi mais une partie des mesures avaient été censurées par le Conseil constitutionnel qui les considérait comme des cavaliers législatifs.Sa proposition de loi prévoit en retour la même peine pour ceux qui se font passer pour un propriétaire dans le but de louer un bien.Il précise que le délit d'introduction dans le domicile concerne aussi les résidences secondaires, et étend la procédure d'expulsion express, sans recours à un juge, aux logements vacants, vides de meubles.Le texte réduit aussi la durée de la procédure judiciaire, et prévoit que certains délais pouvant être accordés par un juge, ne soient désormais envisageables que si le locataire en fait lui-même la demande. "Une atteinte manifeste à l'office du juge de l'expulsion" pour la gauche, qui craint un manque de recours des locataires."Ce qu'on souhaite juste, c'est qu'on puisse avoir une accélération des procédures", pour soutenir "des petits propriétaires qui se retrouvent dans des situations invraisemblables", estime la présidente des députés Renaissance Aurore Bergé, sur franceinfo.La proposition de loi veut aussi conforter les bailleurs face aux impayés, prévoyant là encore de raccourcir des délais procéduraux."criminaliser les impayés"En l'absence de majorité absolue, le camp présidentiel devrait se tourner vers sa droite pour faire voter le texte. "Ca fait bien longtemps qu'on fait des propositions allant dans ce sens", souligne la députée Annie Genevard (LR). En commission, elle a fait adopter un amendement pour "assimiler le squat à un vol", une disposition "essentielle" qu'elle espère étendre aux cas d'occupation de locaux à usage économique.Des associations y voient au contraire un risque de forte aggravation des peines.Le groupe RN a lui aussi approuvé ce texte en commission.Quant au gouvernement, s'il a apporté son soutien au texte, il pourrait encore peser en séance pour l'équilibrer."On ne doit pas réagir de la même manière contre les squats, en particulier ceux entretenus par des marchands de sommeil, que devant les impayés de locataires", a averti le ministre du Logement Olivier Klein.Les députés Insoumis, communistes et écologistes sont eux vent debout, même si certains députés ultramarins de gauche soutiennent des amendements pour des mesures fortes en Outre-mer."Cette loi est une fabrique de SDF", dénonce la députée LFI Danielle Simonnet, dont le groupe entend déposer une motion de rejet préalable au texte. Son collègue François Piquemal fustige une proposition de loi de "fait divers", au regard des quelque "170" procédures d'expulsion menées à terme en 2021 mentionnés par Guillaume Kasbarian."Si nous tenions ce genre de raisonnement, nous n'aurions rien fait contre les marchands de sommeil, eux aussi minoritaires", lui a rétorqué ce dernier.Le ministère du Logement avait estimé en 2021 que "le squat n'est pas un phénomène massif en France"."C'est une loi particulièrement dangereuse (...) qui veut criminaliser les impayés de loyers", dénonce aussi l'écologiste Aurélien Taché, affirmant que certaines dispositions auraient conduit à "criminaliser les actions" du collectif Jeudi noir.C'est un "texte disproportionné par rapport à la difficulté que rencontrent certains propriétaires", estime pour sa part le socialiste Gérard Leseul.L'association Droit au Logement (DAL) a manifesté dimanche contre le texte et organise un nouveau rassemblement lundi à 18h, en présence de députés de gauche."Ce texte va permettre des expulsions en 48 heures, sans juge, de squatteurs qui occupent des logements vacants", craint Manuel Domergue (Fondation Abbé Pierre). Attac dénonce une loi qui "criminalise les précaires".La FNAIM, qui représente les professionnels de l'immobilier, salue en revanche une "amorce de rééquilibrage des droits".Les débats devraient débuter dans la soirée et durer jusqu'en milieu de semaine.
Il y a 2 ans et 176 jours

Baromètre 2022 de la base INIES : toujours plus de données environnementales pour accompagner la RE2020

INIES, base de référence de la RE2020Entrée en vigueur depuis janvier 2022, la RE2020 est une étape majeure dans la décarbonation du secteur de la construction française. Son objectif est d’améliorer la performance environnementale des bâtiments neufs afin de diminuer leur impact sur le climat.Outil de référence pour l’application de la RE 2020 la base INIES permet à tous les acteurs de la construction d’évaluer l’empreinte environnementale des bâtiments neufs. Elle est aujourd’hui la plus grande base de données environnementales des produits et équipements de la construction (FDES, PEP Ecopassport®, DED et DES) et s’impose comme la seule source de données aussi riche en Europe pour permettre d’alimenter les logiciels d’ACV Bâtiment.Conscient de leur rôle central pour la mise en application de la RE2020, les fabricants de produits de construction et d’équipements se sont d’ailleurs une nouvelle fois engagés activement dans une démarche volontaire des déclarations de leurs solutions, 100% vérifiées, numérisées puis mises à disposition gratuitement..Ainsi, au 31 août 2022, la base INIES compte un total de 5 389 données (en hausse de 28% par rapport au baromètre 2021) dont :3 190 FDES (+29% par rapport au 31 décembre 2021) représentant 676 086 références commerciales599 PEP (+14% par rapport au 31 décembre 2021)1 495 DED dont 1009 produits de construction et 486 équipements105 données conventionnelles dont 33 lots forfaitaires et 72 données conventionnelles de services (DES)343 organismes déclarants de FDES et 51 organismes déclarants de PEP (dont 100 nouveaux déclarants de FDES et 5 pour les PEP depuis 2022)Cette très forte croissance du nombre de déclarants témoigne de la démocratisation de la réalisation des déclarations environnementales accompagnant la RE2020.Côté famille de produits et équipements, le Baromètre 2022 INIES donne une vision précise des différentes familles représentées. Tout comme dans le Baromètre 2021, on note que l’isolation enregistre toujours le plus grand nombre de FDES (1202), devant le secteur des produits pour le cloisonnement et les plafonds suspendus (493) et ceux pour la structure/maçonnerie/gros oeuvre/charpente (356), secteur qui occupe la troisième place exæquo avec les revêtements de sols et murs/peinture/produits de décoration (356).Pour les PEP, les appareillages d’installation pour le secteur des réseaux d’énergie électrique et de communication dominent toujours le classement côté équipements avec 313 documents renseignés et vérifiés, suivis par les équipements de génie climatique (146) puis ceux dédiés à la sécurité du bâtiment (41).Il est important de rappeler que la Base INIES fournit les informations nécessaires pour le calcul de l’impact environnemental global du bâtiment. Ainsi elle va au-delà de l’indicateur « carbone » et intègre également des informations sur le stockage du carbone biogénique présent dans l’atmosphère pendant la durée de vie des bâtiments ; la quantité de matériaux issus de ressources renouvelables, recyclées ou recyclables qui leur sont incorporées pour l’économie circulaire ; des informations sanitaires pour renseigner sur la contribution du produit à la qualité de l’air intérieur du bâtiment. C’est la prise en compte de l’ensemble de ces indicateurs qui permet d’évaluer la performance environnementale et sanitaire du bâtiment.INIES : les nouveautésPour permettre à tous d’accéder facilement à la base de données INIES, un nouveau site a été mis en place depuis fin 2021. Ce dernier s’est enrichi de 5 nouveaux motions design à vocation pédagogique. Des courtes vidéos sont accessibles dans l’objectif de partager, de façon simple et ludique, les informations clés concernant la base INIES, les FDES et les PEP.Concernant les équipements du génie climatique, la base de données de déclarations environnementales du programme PEP a été entièrement repensée et offre désormais une nouvelle interface d’enregistrement et de consultation avec de nouvelles fonctionnalités.À la demande des spécialistes de l’ACV bâtiment en charge de contrôler la qualité des ACV de bâtiments, une nouvelle interface à été mise à disposition afin de faciliter le contrôle du calcul de la contribution des composants du bâtiment selon la RE2020.Les données manquantes pour la RE2020Malgré la progression constante de la base INIES depuis bientôt 20 ans et une forte mobilisation des fabricants, certaines données manquent encore à l’appel pour la RE2020.Afin d’encourager les fabricants à fournir les déclarations environnementales de leurs produits, la base INIES publie dans son Baromètre 2022 la liste prioritaire des familles de produits et d’équipements pour lesquelles les déclarations sont manquantes.#FaistaFDESAppuis de baieBoisseaux et Conduits de fumisterieCharpentes aluminium et bétonComplexes de doublage : plâtre + polystyrène extrudéColles (charpente, réparation), masticsCuves et réservoirsÉviers, lavabos et receveurs de douche en matériaux de synthèse et acier inoxydableEscaliers et mains courantesÉléments de couverture en petits et grands éléments : PVC, bois, fibre ciment, pierre, zinc…Fondations bois massif et préfabriquées bétonIsolants acoustiques pour cloisons : fibre de coton, de lin, laine de mouton, laine et fibre de boisIsolants thermiques et acoustiques : laine, liège expansé, sous-vide, verre cellulaire, chenevotte, perlite…Isolation répartie non porteuse : torchisGaines et fourreauxGarde-corps en bois, PVC, polycarbonate…Membranes pour façade légère : parevapeurMousse PUPlafonds suspendus / plafonds tendus PVCPortes bois reconstitué, portes PVCProduits de finition/décoration : plinthes, papiers peints, pierres naturelles…Primaires de préparation de supportProduits d'étanchéité et d'imperméabilisation pour murs enterrésRéseaux d’évacuation et d’assainissement (acier, béton, PE)Réseaux adduction gaz (PE, acier)Système de drainage (PVC et PP)Tomettes en terre cuite#FaistonPEPBatteriesBlocs multiprisesCaissons de ventilation, centrale doux flux, filtresChaudières gaz, fioul, hybrideCoffrets VDI, coffrets étanches, connectiqueCogénérateurs photovoltaïques, convertisseurs, régulateursCoudes et accessoiresCheminent de câbles : goulottes, boîtes…Convecteurs, unités de confortDiffuseurs d’air : terminaux, entrées, bouches d’extractionDisjoncteurs divisionnaires, fusibles, interrupteurs, variateurs, délesteurs, minuterieFibre optiqueFils et Câbles non isolés ou chauffants, câbles Haute tensionMatériels d’éclairage : encastrés, appliques, projecteurs, luminaires/bornes extérieurs…Motorisations d’ouverturePoints d’accès wifi, répartiteursSystème de désenfumage (grilles, volets, caissons…)Systèmes de diffusion sonore : sonnettes, haut-parleursSystèmes de sécurité incendie, éclairages de sécurité et vidéosurveillanceLa base INIES regroupe :les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour les produits de la construction ;les Profils Environnementaux Produits (PEP) pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique.des données environnementales par défaut (DED)des données conventionnelles de service (DES).Télécharger le Baromètre INIES 2022