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Résultats de recherche pour granulats

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Il y a 3 ans et 313 jours

26 industriels créent une filière de recyclage des déchets du bâtiment pour lutter contre les décharges sauvages

La naissance de cet éco-organisme collectif, structure privée à but non lucratif, est imposée par la loi AGEC (relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire) de février 2020, qui rend obligatoire à partir du 1er janvier 2022 une filière de recyclage pour les produits et matériaux de construction du bâtiment.Comme par exemple Citeo qui encourage depuis 1992 le recyclage des emballages ménagers avec notamment l'industrie agroalimentaire, les fabricants d'emballage, les centres de tri et les collectivités locales, Valobat vise à "responsabiliser" les entreprises qui produisent et mettent sur le marché des matériaux de construction.Les 26 entreprises fondatrices et les adhérents ultérieurs verseront une éco-contribution qui financera la reprise gratuite des déchets collectés séparément, la collecte et le traitement des déchets sauvages du bâtiment, le développement de filières de recyclage et le renforcement du maillage territorial des points de collecte, indique un communiqué commun vendredi.Valobat devra gérer 46 millions de tonnes de production de déchets par an, du plâtre aux isolants en passant par les canalisations, le bois ou encore le métal et les produits à base de laines minérales, issus des revêtements, bardages, charpentes métalliques, de la quincaillerie-robinetterie, les parquets, charpentes, les parois vitrées, plâtres et mortiers, revêtements de sols ou plastiques rigides comme le PVC.Valobat gérera aussi les matériaux minéraux "inertes" comme la terre cuite, la terre crue, le ciment, la pierre, la céramique, l'ardoise, les granulats, le béton, pour lesquels une autre filière REP de récupération et de recyclage, spécialisée dans le gros oeuvre du bâtiment, est en cours de constitution aussi.Principal avantage de cette nouvelle filière, les artisans de la construction pourront bénéficier d'une reprise gratuite de leurs déchets collectés séparément, ce qui devrait éviter les problèmes de décharges sauvages dénoncés régulièrement dans les médias.Outre Saint-Gobain et Placo Saint-Gobain, les fondateurs de Valobat sont Aliasis, BMI Monier, Elydrn, Etex, L'enveloppe métallique du bâtiment, Fayat, Forbo, Gerflor, Groupe Briand, Hansgrohe, Knauf, Knauf Insulation, Isover, Legrand, Nexans, Prysmian, Rockwool, Rexel, Schneider Electric, Siniat, Soprema, Tarkett, SNFA et UFME."Ils se fixent pour défi d'industrialiser localement le recyclage afin d'intensifier les boucles d'économie circulaire et d'accueillir plus de tonnes", précise leur communiqué.
Il y a 3 ans et 316 jours

Michèle Duval nommée Directrice du pôle béton Sika France

Diplômée de l’École des Mines de Nancy et d’un Master Of Science à l’université de Strathclyde en Ecosse, Michèle Duval a acquis une double culture marketing et technique chez Lafarge. Directrice Marketing LafargeHolcim France, elle a développé les offres Ciments, Bétons et Granulats. Aujourd’hui Directrice du pôle Béton Sika, Michèle Duval apporte ses connaissances du marché béton afin de développer cette activité chez Sika et mettre en place de nouvelles solutions et de nouveaux produits pour répondre aux attentes du marché. Elle est en charge des équipes techniques et marketing dédiées au béton.
Il y a 3 ans et 317 jours

Pour le groupe Sylvestre, « Art is BTP »…

Frédéric Dubois, chargé de communication du groupe, a donné carte blanche à Rémi Julienne, dit “Namek”, pour graffer une boule de toupie posée sur un rond-point nouvellement créé. [©Groupe Sylvestre] Béton, granulats, transport, recyclage, location de bennes et BTP sont les principales activités du groupe Sylvestre. Le tout réuni sur 6 sites, dont le siège est à Maubec, dans le Vaucluse, en cours de réaménagement A cette occasion, Frédéric Dubois, chargé de communication du groupe, a donné carte blanche à Rémi Julienne, dit “Namek”, pour graffer une boule de toupie posée sur un rond-point nouvellement créé. « Nous privilégions le travail d’artistes locaux. Namek est un tatoueur et un graffeur de Coustellet, à quelques kilomètres de notre site. Nous lui avons confié une boule de toupie, afin qu’il la recycle et la valorise de façon artistique. Nous voulions une image urbaine et jeune. Nous lui avons confié une liste de mots : Granulats, Centrale, Groupe Sylvestre… pour qu’il les tagge d’une manière originale et ludique. Et c’est très réussi », s’enthousiasme Frédéric Dubois. Lire aussi : Romain Froquet : L’art comme remède aux maux de la Covid-19 Et Namek, de poursuivre : « J’ai réalisé à la bombe aérosol ce que j’appelle un “pot-pourri” de graffs avec la liste de mots. Je l’ai réinterprétée avec mes dessins. Le tout est très homogène. On doit plonger dans l’écriture pour en découvrir les détails. Seul, le logo que j’ai réalisé en noir, gris et rouge ressort du lot ». Le groupe Sylvestre va continuer cette verve artistique et va confier à d’autres artistes locaux le soin d’habiller trois autres boules de toupies. A suivre… Retrouvez la video ici
Il y a 3 ans et 322 jours

Eirich : Bien mesurer la consistance et la rhéologie dans les malaxeurs

Malaxeur Eirich installé au sein d’usines de production de liants et de ciments. [©ACPresse] La consistance du béton frais est une mesure de sa rigidité et de sa maniabilité. Dans les normes européennes, elle est divisée selon plusieurs classes : très rigide, rigide, plastique, souple, très souple, fluide et très fluide. Ces classes dites de “consistance” sont décrites en utilisant les classifications indiquant le degré de compactabilité C ou F. Dans le premier cas, il va de C0 (très rigide) à C3 (souple). Dans le second cas, on parle de classes d&rsquo;étalement, qui vont de F1 (rigide, étalement < 340 mm) à F6 (très fluide, étalement ≥ 630 mm). Aujourd’hui, F6 est suivie par la classe SCC (béton auto-plaçant), qui a un étalement > 700 mm.&nbsp; Lorsque le béton est produit au sein d’une usine de préfabrication, il est essentiel que la consistance spécifique à la recette reste constante sur une longue période. Mais lorsqu’il s’agit de mettre au point de nouveaux types de bétons, il est aussi important de comprendre l’impact relatif des additifs et des adjuvants sur le béton, par exemple. Le constructeur de malaxeurs Eirich dispose de solutions parfaites pour les deux scénarios. Evaluer les imprécisions du dosage en eau Dans un malaxeur Eirich, la cuve tourne pour ramener la matière première vers le rotor de mélange qui tourne à grande vitesse. [©ACPresse] Dans le cas de la préparation du béton dans la production de pièces préfabriquées, une consistance constante joue un rôle prépondérant. Les variations de la teneur en humidité n’affectent pas seulement l&rsquo;ouvrabilité, mais aussi l’intensité de la couleur des surfaces. Les granulats apportent souvent des quantités d’eau différentes et changeantes. Les analyseurs d’humidité peuvent être utilisés dans les systèmes de transport et les malaxeurs pour garantir que la teneur en eau du béton préparé est toujours constante. Or, cela ne peut pas compenser en totalité les variations des propriétés des granulats ou les imprécisions dans le dosage des constituants. En conséquence, le béton peut sembler avoir la bonne teneur en eau, tout en affichant une “mauvaise” consistance. C’est pourquoi, de nombreux industriels du béton utilisent la consommation d’énergie du malaxeur comme paramètre indicateur de la consistance du béton.&nbsp; Toutefois, cette méthode est très imprécise, lorsqu’elle est utilisée avec des turbo-malaxeurs (à cuve annulaire), des malaxeurs planétaires ou des malaxeurs à doubles arbres horizontaux. En effet, les outils de mélange de ce ces types de malaxeurs fonctionnent à proximité de la paroi ou du fond de la cuve. Tout matériau piégé génère un frottement et une partie de la puissance absorbée est donc perdue.&nbsp; Des analyseurs de consistance externes Avec le temps, les outils de mélange s’usent et les distances par rapport à la paroi ou au fond augmentent, ce qui modifie la proportion de la puissance absorbée perdue par frottement. Cela signifie qu’il n’est pas possible d’obtenir une consistance constante du béton à long terme, en analysant la consommation d’énergie du malaxeur. Consistance d’autant plus importante pour le béton à hautes performances&#8230; C’est pourquoi, dans des cas isolés, certains malaxeurs sont équipés d’analyseurs de consistance, tel un bras de sonde. Toutefois, ce type d’équipements ne peut être utilisé que dans les turbo-malaxeurs ou les malaxeurs planétaires. Et ne sont pas compatibles avec les malaxeurs à doubles arbres horizontaux. Les préfabricants qui travaillent avec les malaxeurs Eirich n’ont pas besoin d’installer des composants supplémentaires dans la cuve de mélange pour mesurer la consistance de leur béton. Le système de malaxage de la marque est une évolution du malaxeur annulaire et planétaire. Mais contrairement à ces outils, une cuve rotative transporte le matériau traité vers la turbine de mélange, appelée rotor. En combinaison avec un déflecteur de matériau fixe positionné le long de la paroi de la cuve, un flux de matériau tridimensionnel intensif s’établit dans la chambre de mélange. Le rotor n’a besoin que de deux petites pales de nettoyage du fond pour éviter toute accumulation de dépôts.  Les exigences particulières des mélangeurs de R&D Cela permet de minimiser la friction et l’usure par rapport aux autres systèmes de mélange. Par conséquent, il est possible d’établir une équivalence approximative entre la puissance absorbée et le travail de mélange effectué. Les zones mortes du type de celles qui peuvent se produire sur d’autres systèmes de mélange sont évitées, car chaque volume partiel de la matière à mélanger est acheminé vers le rotor. Par conséquent, sur les mélangeurs Eirich, la consommation d’énergie peut être considérée comme un paramètre de consistance, ce qui exclut la nécessité d’un équipement de mesure supplémentaire dans la cuve de mélange. Cet aspect n’est pas seulement important pour l’industrie du béton&nbsp;: il existe bien d’autres industries où les processus de mélange sont contrôlés par l’intermédiaire de la puissance absorbée.&nbsp; Les mélangeurs utilisés dans la recherche et le développement ont des exigences particulières. Ici, l’uniformité de la consistance n’est pas le seul point intéressant.&nbsp;&nbsp;Il est tout aussi important de comprendre l’impact des différents agents de liaison, des granulats et des régimes de mélange sur la consistance et la maniabilité. C’est pourquoi, des échantillons sont prélevés après le mélange afin que les données rhéologiques puissent être déterminées dans des rhéomètres à béton. Il est souvent instructif de voir ce qui se passe sur une plus longue période. Le béton est brièvement mélangé à nouveau, après un certain temps, et un autre échantillon est prélevé pour le rhéomètre. Rotor de mélange d’un malaxeur Eirich. [©Eirich] Développé avec les chercheurs des universités En 2005, Eirich a développé le “mélangeur avec automatisation des séquences et contrôle des données de processus” pour l’utiliser dans la recherche et le développement. Ce système de contrôle est actuellement proposé sous le nom de Premium Touch Control. Il enregistre, non seulement, le travail de mélange effectué, mais permet de pré-sélectionner les tâches de malaxage. Quant au “système de contrôle universitaire”, il a été développé en étroite collaboration entre les ingénieurs Eirich et les chercheurs des universités. Ce système enregistre tous les paramètres de la machine (vitesse de rotation de la cuve, du rotor, consommation d&rsquo;énergie de la cuve, du rotor, et températures du mélange). Et, en parallèle, il détermine la puissance absorbée pertinente dans le mélange. La procédure de mélange est ainsi documentée et reproductible à 100 %. En surveillant la courbe de puissance caractéristique, il est possible de savoir, visuellement, quand le béton est “prêt”. Pour les versions “Premium Touch” des mélangeurs R05, R08&nbsp;&nbsp;et R09 (de 40 à 150 l de capacité), une nouvelle mise à niveau de la commande est maintenant disponible. Cette extension du système existant facilite la collecte et l’enregistrement des données rhéologiques. En termes de conception, le mélangeur Eirich est similaire aux rhéomètres rotatifs basés sur le principe de Searle, sur lequel le récipient de mesure est fixe et l’outil de mesure tourne. Ainsi, dans le mélangeur Eirich, il est possible de déterminer la contrainte de cisaillement, via le couple d’entraînement du rotor, et le taux de cisaillement, via la vitesse circonférentielle du rotor.&nbsp; Des paramètres pertinents calculés automatiquement Malaxeur de laboratoire Eirich. [©Eirich] Les mesures sont effectuées suivant un profil en escalier ou en rampe, les charges ascendantes et descendantes étant déterminées pour chacun. La visualisation montre les paramètres rhéologiques du matériau pour les modèles rhéologiques pertinents selon Bingham et Herschel-Bulkley. Ici, le modèle de Bingham montre les valeurs caractéristiques pour la limite d&rsquo;élasticité dynamique, ainsi que pour la viscosité dynamique à partir du profil descendant. En outre, en tenant compte du profil ascendant avec le modèle Herschel-Bulkley, il est possible de tirer des conclusions sur la composition structurelle du béton et sa limite d’élasticité statique. Une évaluation combinée des profils ascendants et descendants permet une analyse de la thixotropie. Tous les paramètres pertinents sont automatiquement calculés et édités par le système de contrôle. Cela signifie qu’aucune évaluation manuelle compliquée de grands volumes de données n’est nécessaire. Dans le processus, les propriétés rhéologiques ne sont pas déterminées en valeurs absolues. Les valeurs relatives obtenues permettent cependant de tirer des conclusions sur les propriétés rhéologiques du mélange. La nouvelle technologie est déjà utilisée dans les laboratoires de R&D pour les matériaux de construction. On peut supposer que les mesures de consistance dans le mélangeur seront également intéressantes pour de nombreuses autres industries, ainsi que pour le béton.
Il y a 3 ans et 327 jours

La filière des matériaux de construction propose une feuille de route aux futurs exécutifs régionaux

L’UNICEM souhaite ainsi interpeller les futurs Conseils régionaux pour qu’ils inscrivent dans leur feuille de route des engagements forts vis-à-vis de la filière afin de renforcer ses leviers d’actions.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités des production Béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, favorisant les circuits courts en permettant une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande. Situées en amont de la filière du BTP, nos entreprises contribuent à maintenir et à attirer une activité industrielle au cœur des territoires. Le prix de certains de ces produits, comme les granulats, sont très sensibles au coût du transport, et la proximité de l’approvisionnement est un élément clé pour la compétitivité des entreprises situées en aval de notre activité.Par ailleurs nos implantations participent à la création et au maintien de l’emploi en dehors des villes et des métropoles, permettant ainsi la préservation, en complément de l’activité agricole, d’une population active et de villes et villages dynamiques dans les zones rurales. Elles financent également, par leur participation à la fiscalité locale, l’économie et le développement des communes. Afin de consolider le rôle de nos entreprises dans le développement de leurs territoires, les Régions, qui disposent de leviers permettant de soutenir le développement économique, doivent les soutenir par des mesures tangibles et ambitieuses. Pour ce faire, l’UNICEM sollicite les futurs conseils régionaux sur quatre thématiques prioritaires. Le transport des matériaux Les sites de proximité de la filière alimentent les chantiers de construction régionaux, et les véhicules des entreprises de la filière doivent pouvoir accéder au cœur des agglomérations. Conscients, en accompagnement de la mise en place des ZFE, de la nécessité de limiter encore davantage les émissions de CO2 liées au transport, nous demandons le soutien financier des Régions pour accompagner nos entreprises à s’équiper en nouveaux matériels et développer le maillage en réseaux de distribution d’énergies alternatives. Nous demandons que, si la mise en place d’une écotaxe régionale sur les poids lourds devait être décidée, elle ne s’applique pas aux transports de courte distance afin de ne pas pénaliser les transports de marchandises quotidiens comme les livraisons sur les derniers kilomètres qui ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’un report modal. Le respect du principe d’équité entre matériaux dans la commande publique Au vu de leur durabilité, de leurs performances thermiques, de leur capacité à intégrer des solutions alliant divers matériaux, le béton ou la pierre, matériaux locaux par excellence, sont les partenaires des solutions constructives bas-carbone. Nous plaidons pour un traitement équitable avec les matériaux biosourcés. C’est grâce à la complémentarité, la mixité que nous parviendrons collectivement à atteindre l’objectif de la neutralité carbone dans la construction. Les Régions sont maîtres d’ouvrage et apportent leur financement sur nombre de constructions ou entretiens de bâtiments ou infrastructures. Nous demandons que les Régions soutiennent les entreprises de notre filière comme elles peuvent soutenir les filières biosourcées, en utilisant le levier de la commande publique pour encourager le recours à des matériaux locaux et mieux-disants. En ce qui concerne le soutien à l’industrie de la pierre de construction, nous demandons que les Régions favorisent la commande directe en développant un allotissement adapté pour les matériaux. La formation Attirer des jeunes et des talents dans nos filières est l’une de nos priorités. En effet, le secteur recrute 1 400 collaborateurs chaque année. L’UNICEM gère trois campus de formation d’apprentis qui accueillent 1000 jeunes par an et permet aux salariés de faire évoluer leurs compétences tout en élevant leur niveau de qualification par l’obtention de plusieurs CQP dédiés aux activités des entreprises du secteur. L’UNICEM attend le soutien indispensable à ses structures de formation afin que ses entreprises puissent disposer de collaborateurs performants et adaptés à leurs évolutions technologiques. Nous souhaitons que les Régions accompagnent de nouveau les apprentis dans leur mobilité (entre le CFA et le domicile, entre le domicile et l’entreprise) et les accompagnent également dans la recherche et dans le financement de leur logement. Sur l’information et l’orientation, les Régions doivent faciliter la mise en relation des jeunes avec les CFA de la région, associer les branches professionnelles aux campagnes d’orientation, et ouvrir davantage les portes des lycées aux branches et aux entreprises afin que l’apprentissage puisse y être présenté. L’économie circulaire Le secteur bénéficie d’une large expérience dans la gestion des déchets inertes du BTP et dispose d’une expertise reconnue en faveur d’une économie circulaire. L’UNICEM souhaite être systématiquement intégrée, via les UNICEM régionales, à l’élaboration ou la révision des différents documents de planification : plan de gestion des déchets du BTP et plan d’action régional en faveur de l’économie circulaire. Elle demande également à être associée ou consultée lors de la révision des SRADDET. La filière sollicite le soutien des Régions pour accompagner la réalisation par nos entreprises d’investissements novateurs permettant d’améliorer le tri et ainsi d’augmenter les volumes et la qualité de matériaux recyclés. En matière d’environnement, les réaménagements des sites de carrières sont une véritable opportunité pour les territoires. La réhabilitation d’un écosystème qui préserve la biodiversité doit être soutenue par les Régions. Nous souhaitons que les UNICEM régionales soient associées aux travaux des offices régionaux de la biodiversité. « En amont du secteur de la construction, la filière des matériaux minéraux de construction représente une activité 100 % locale, qui extrait, transforme et met en œuvre des matériaux dans une même région économique. L’UNICEM demande aux futurs exécutifs régionaux de soutenir, par des mesures tangibles et ambitieuses, les entreprises de la filière, qui contribuent fortement à la vie économique locale et sont des acteurs-clés de la dynamisation des territoires », déclare Alain Boisselon, le président de l’UNICEM.
Il y a 3 ans et 327 jours

Un nouveau président pour la Filière Béton

François Petry est le nouveau président de la Filière Béton. [©La Filière Béton] François Petry a été élu à la présidence de la Filière Béton le 16 juin dernier. Il succède ainsi à Philippe Gruat. Ce dernier est devenu président de l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC). Directeur général de LafargeHolcim et président du Syndicat national de l’industrie cimentière (Sfic), François Petry était déjà le vice-président de la Filière. Il possède ainsi une maîtrise totale des enjeux du secteur, en pleine mutation. « Conscient de l’ampleur des défis à venir, le nouveau président entend poursuivre les objectifs engagés de la Filière Béton »,indique l’association. Ceci, pour atteindre en 2050 l’objectif de neutralité carbone du secteur de la construction. Les objectifs du nouveau président de la Filière Béton François Petry souhaite accompagner la profession. Cette dernière planche sur les innovations qui devront s’inscrire dans la logique de la RE 2020. Et le nouveau président d’indiquer : « La Filière Béton est aujourd’hui très avancée dans son processus de décarbonation. Et travaille avec l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction. Ceci, pour baisser encore plus l’empreinte carbone des ouvrages. Suite à des investissements très conséquents et à l’aboutissement des nombreux travaux de recherche sur les bétons bas carbone, des nouveaux matériaux apparaissent. Et contribuent à construire l’habitat de demain ». Le parcours du nouveau président de la Filière Béton Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry débute sa carrière au sein de l’entreprise Jean Lefebvre en 1991. Il rejoint ensuite Séché Environnement en 2000, comme directeur de filiales. Puis, il devient directeur général de l’activité Granulats chez Holcim France. Et par la suite, directeur de la filiale roumaine du groupe. En 2015, il est nommé directeur général d’Aggregates Industries UK, filiale de LafargeHolcim au Royaume-Uni, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. Depuis 2018, il occupe le poste de directeur général de LafargeHolcim France.
Il y a 3 ans et 328 jours

François Petry élu Président de la Filière Béton

Grâce à sa longue expérience dans le secteur et ses rôles actuels de président du SFIC (Syndicat National de l’Industrie Cimentière) et Directeur général de LafargeHolcim, François Petry possède une maitrise totale des enjeux de cette filière, en pleine mutation.Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry débute sa carrière au sein de l’entreprise Jean Lefebvre en 1991. Il rejoint ensuite Séché Environnement en 2000, au poste de directeur de filiales. 8 ans plus tard, il est nommé Directeur général de l’activité Granulats chez Holcim France. En 2013, toujours pour Holcim, il prend la direction de la filiale roumaine du Groupe. En 2015, il est nommé Directeur général d’Aggregates Industries UK, filiale du Groupe LafargeHolcim au Royaume-Unis, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. Il devient Directeur général de LafargeHolcim France en 2018, puis est élu à la Présidence du SFIC en 2020. Conscient de l’ampleur des défis à venir, le nouveau président entend poursuivre les engagements de la Filière Béton, en ordre de bataille pour atteindre en 2050 l’objectif très ambitieux de neutralité carbone du secteur de la construction. François Petry souhaite soutenir et accompagner l’ensemble de la profession qui travaille sur les innovations de demain qui s’inscrivent dans la logique de la RE2020.Il ajoute« La Filière Béton est aujourd’hui très avancée dans son processus de décarbonation et travaille avec l’ensemble de la chaine de valeur de la construction, pour baisser encore plus l’empreinte carbone des ouvrages. Suite à des investissements très conséquents et à l’aboutissement des nombreux travaux de recherche sur les bétons bas carbone, des nouveaux matériaux apparaissent et contribuent à construire l’habitat de demain. »
Il y a 3 ans et 329 jours

Vers une carte d’identité des bétons végétaux

NG2B a été sélectionné lors de la troisième édition de l’Appel à projet Graine de l’Ademe « Gérer, Produire, Valoriser les Biomasses ». Fruit d’une collaboration entre le Cerema, la Guilde Sable Vert, BioBuild Concept, PAREX GROUP, VICAT, AKTA, UniLaSalle et l’ENTPE, il a démarré le 1er avril 2021 pour une durée de 30 mois.Afin de réduire l’impact du bâtiment particulier lors de la construction, la RE2020 notamment va inciter à un recours plus fréquent au bois et aux matériaux biosourcés. Ils présentent en effet des performances environnementales tout à fait remarquables : renouvelables annuellement, ce sont des puits carbone, disponibles localement et souvent coproduits de l’agriculture non valorisés aujourd’hui.La France s’est positionnée en précurseur depuis une vingtaine d’années sur les bétons végétaux, obtenus à partir de particules végétales (chanvre, miscanthus, lin, balle de riz …). L’expertise et les solutions techniques qui existent en France, permettent dès-à-présent de massifier le marché, d’autant plus que le potentiel de développement est très important avec les coproduits de l’agriculture (colza, tournesol, maïs ...), le recyclage de déchets (bagasse, palettes en bois...) ou la mobilisation raisonnée d’écosystèmes naturels (roseaux, alpha, palmier d’eau …). Pourtant, malgré les nombreux travaux menés, la caractérisation des bétons végétaux n’est encadrée par aucune norme. Cette carence constitue un obstacle majeur aux conditions indispensables d’un développement de marché. L’objectif du projet collaboratif NG2B est d’établir un cadre général de caractérisation et de classification des granulats végétaux en fonction de leurs origines et des caractéristiques qui impactent leurs performances. Ce cadre prendra également en compte les performances environnementales afin de faciliter l’établissement du profil des granulats et des bétons et les possibilités de substitution. NG2B s’inscrit également dans une logique de filière et de territoire : son ambition est de permettre des approvisionnements de proximité.Le projet s’appuie sur les nombreux travaux de R&D déjà réalisés en France mais aussi au niveau international. NG2B visera : à identifier les caractéristiques pertinentes pour qualifier et discriminer ces granulats végétaux, à recenser et préciser les diverses méthodes de caractérisation existantes afin d’en dégager les éléments pertinents et les gammes de variations limites. Ces travaux visent à établir une « carte d’identité » de ces granulats, compilant les spécifications susceptibles d’influencer les caractéristiques techniques et environnementales des bétons végétaux. La démarche prendra soin : de ne pas freiner les potentiels d’innovation qui sont l’une des richesses du domaine, de n’exclure aucune solution, quelle que soit la dimension du marché visé. Le Cerema est impliqué à différents niveaux et s'occupe plus spécifiquement du pilotage du comité scientifique et technique et de la coordination du lot dédié à la validation des procédures et de la caractérisation.L’ensemble des acteurs de la filière des bétons végétaux, depuis l’amont agricole jusqu’aux utilisateurs finaux, sera consulté et associé au processus de décision. Dans ce cadre, la constitution du consortium repose sur une forte complémentarité entre des partenaires issus de la Recherche & Développement, des filières agricoles, des industriels ou encore des applicateurs.
Il y a 3 ans et 330 jours

Premier béton à partir d’Anthropocite

Grâce à son procédé breveté de fossilisation, Néolithe a créé une nouvelle matière, l’Anthropocite, qui se présente sous la forme de granulats minéraux issus de la fossilisation de déchets non-recyclables&hellip;Cet article Premier béton à partir d’Anthropocite est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 334 jours

Le marché des matériaux de construction affiche un dynamisme hors norme malgré les pénuries

Bien que la crise sanitaire perdure, les signaux de reprise économique se multiplient dans un contexte où l'activité est portée à la fois par l'arsenal budgétaire des mesures de soutien et du plan de relance mais aussi par le rattrapage des dépenses des agents économiques dont les besoins ont été bridés pendant plus d'un an. Côté matériaux, la demande de granulats et de BPE des quatre premiers mois de l'année a rejoint les niveaux de 2019. Il est vrai que les carnets de commandes du bâtiment n'ont jamais été aussi remplis et que, côté Travaux Publics, le redémarrage de l'activité s'est également enclenché. Même si certains indicateurs sont encore à la traine, l'année 2021 s'annonce d'ores et déjà meilleure qu'attendu.Un mois d'avril supérieur à la moyenneLes premières estimations sur le mois d'avril traduisent une activité assez vigoureuse pour les matériaux, bien qu'en léger retrait par rapport à mars (-2,2% pour les granulats et -3,7% pour le BPE, données CVS-CJO). Certes en très forte progression par rapport à l'année dernière, effet de base oblige, la production de granulats affiche une hausse de +4,7% par rapport à avril 2019. Elle se situe environ 0,5% au-dessus de la moyenne des mois d'avril de ces vingt dernières années et +10,7% au-dessus de celle enregistrée depuis dix ans. Au cours du trimestre allant de février à avril, la production se stabilise à son niveau du trimestre précédent (-0,1%) rejoignant ainsi celui de 2019 (-0,3%). En cumul sur les quatre premiers mois de 2021, l'activité granulats enregistre ainsi une progression de +1,4% comparée à la même période de 2019 et de plus de +7% au regard de la moyenne constatée sur la même période de ces dix dernières années. Sur douze mois glissants, la progression affiche désormais +8,1%. Côté BPE, les livraisons d'avril 2021 dépassent aussi celles d'avril 2019 (+2,1%), se situant 15,6% au-dessus d'un mois d'avril moyen sur ces dix dernières années. Pour autant, les livraisons de BPE de ces trois derniers mois ont légèrement reculé au regard des trois mois précédents (-1,6%) mais aussi par rapport à la même période de 2019 (-1,7%). En cumul depuis janvier 2021, les cubages livrés ont retrouvé leur niveau de 2019 (-0,3%), soit des volumes 13% supérieurs aux cumuls moyens constatés depuis 2010 sur cette période. A fin avril, et sur douze mois glissants, la production de BPE croît ainsi de +13,2%. Notre indicateur matériaux affiche également un rebond marqué : après une hausse de +21,2% sur un an au premier trimestre (et de +2,3% rapport à 2019), la progression en cumul sur les quatre premiers mois atteint +3,1% par rapport la même période de 2019.Perspectives au beau fixe dans le bâtimentInterrogés en mai par l'INSEE, les entrepreneurs du bâtiment confirment la bonne tenue de leur activité et portent même un regard plus optimiste qu'en avril sur leur activité future. Le solde d'opinions surpasse en effet largement sa moyenne de long terme, tout comme pour les perspectives d'emploi, en redressement sensible pour le quatrième mois consécutif. Il est vrai que les carnets de commandes assurent désormais 9 mois de travaux, dont 10 mois dans le gros oeuvre, soit un point haut jamais atteint. Dans le même temps, les tensions sur l'appareil productif se renforcent, ce dernier étant utilisé à 92% de sa capacité dans le gros oeuvre (contre 87,9% en moyenne de long terme) et près d'un entrepreneur du bâtiment sur deux déclare ne pouvoir accroitre sa production. Parmi les freins identifiés, l'insuffisance d'approvisionnement connaît un vrai rebond en mai, cité dans 9,8% des cas (1,6% en moyenne de long terme). Ce sursaut est sans doute imputable aux pénuries de matériaux récemment évoquées et se retrouve aussi dans l'évolution des prix. En effet, en mai, les chefs d'entreprise sont bien plus nombreux à annoncer qu'ils augmenteront leurs tarifs au cours des prochains mois, le solde d'opinion ayant atteint un niveau jamais connu depuis juillet 2008. Côté construction, on note un fort redressement des mises en chantier de logements à fin avril (+7,6% sur les trois derniers mois comparés aux trois mois précédents, données CVS-CJO). Ce redressement vaut aussi bien pour le collectif (+11,8%) que pour l'individuel (+2%). Selon le SDES, les mises en chantier auraient été plus nombreuses en moyenne pendant cette période (+5,7%) qu'au cours des douze mois précédant la crise sanitaire. Au final, on compte 387 500 logements commencés sur une année à fin avril, soit +7% en un an. En revanche, côté permis, le redémarrage est moins marqué : s'il est plutôt vigoureux s'agissant de la maison individuelle (+6,4% au cours du trimestre allant de février à avril, au regard du trimestre précédent), il est encore hésitant sur le segment du collectif (-7,6%). A fin avril et sur douze mois, 405 700 autorisations étaient recensées, soit un repli de -6,5% sur un an. Enfin, du côté du non résidentiel, la situation reste préoccupante. Les surfaces autorisées restent en net recul sur les douze derniers mois (-8,5% à fin avril) tandis que les locaux commencés continuent de baisser (-8,6%). Si le marché du logement neuf s'est raffermi au premier trimestre, avec des ventes en hausse de +16,2% sur un an, ces dernières demeurent encore inférieures de -2,8% à celles de 2019. Dans un contexte où les taux d'intérêt des prêts habitat ont atteint un plancher historique (1,07% en avril-mai), la demande des ménages pourrait se renforcer dans les mois à venir, comme l'anticipent les promoteurs dans la dernière enquête de l'INSEE. En dépit d'une offre en progression (+12,1% au premier trimestre), les stocks de logements disponibles continuent de se réduire (-11,4%) pour atteindre son plus bas niveau des dix dernières années.TP : l'activité se ranimeDans le prolongement du redémarrage amorcé en mars, l'activité s'est raffermie en avril selon la FNTP. Les facturations de ces trois derniers mois ont grimpé de +8,3% par rapport au trimestre précédent (CVS-CJO), retrouvant un niveau comparable à celui de 2019. Ainsi, en cumul depuis janvier, les travaux réalisés progressent de +1,1% par rapport à 2019. Jusqu'ici atones, les prises de commandes retrouvent des couleurs en avril (+11% par rapport à mars) mais elles demeurent encore bien en-deçà des niveaux de 2019 (-9% et -16% en cumul sur les quatre premiers mois de l'année). Faut-il y voir les premiers signes du réveil de la commande publique et des appels d'offre liés au Plan de relance ? La dernière note de l'Observatoire de la Commande Publique de Maîtrise d'oeuvre en bâtiment et aménagement souligne en tout cas une nette croissance des opérations au premier trimestre (827, soit +41,7%), pour un volume théorique de travaux de 1,7 milliard d'euros par mois. La MIQCP* évoque même un « nouveau cycle d'activité élevée » post-crise sanitaire, lié à des effets de rattrapage/ reprise (après les élections locales) mais aussi lié au Plan de relance. Une évolution à surveiller dans les mois à venir...
Il y a 3 ans et 334 jours

Granulats, BPE : un après le confinement, le grand rebond de la production

La lettre de conjoncture pour le mois d'avril de l'Unicem traduit le dynamisme "hors norme" de l'activité par rapport à 2020 : la demande de granulats et de BPE des quatre premiers mois de l’année a en effet rejoint les niveaux de 2019. L’année 2021 s’annonce d’ores et déjà meilleure qu’attendu.
Il y a 3 ans et 342 jours

Michèle Duval rejoint Sika France

Michèle Duval vient d’être nommée directrice du pôle béton. [©Sika] Création de poste chez Sika France. Michèle Duval vient d’être nommée directrice du pôle béton, sous la responsabilité de Pascal Malafosse, directeur général de l’entreprise. Elle y aura en charge de développement de l’ensemble de l’offre “adjuvantation” destinée à la formulation et à la protection des bétons. Elle aura aussi pour mission de mettre en place de nouvelles solutions et de nouveaux produits pour répondre aux futures attentes du marché. Bien entendu, dans le cadre de ses fonctions, elle encadrera les équipes techniques et marketing dédiées au béton. « Je suis ravie de rejoindre Sika, dont les principes centrés autour de la priorité au client et à l’innovation sont des valeurs qui me sont chères et pour lesquelles j’aime m’investir. Ces premières semaines laissent présager de très beaux projets pour accompagner nos clients dans leur développement », indique Michèle Duval. Le parcours de Michèle Duval Michèle Duval a effectué une grande partie de sa carrière au sein de Lafarge France et connaît donc très bien le secteur du béton et des matériaux de construction. Elle apportera ainsi ses connaissances du marché béton, afin de développer cette activité chez Sika.&nbsp; Diplômée de l’Ecole des mines de Nancy et d’un master of science à l’université de Strathclyde en Ecosse, Michèle Duval a acquis une double culture marketing et technique chez Lafarge. Dernièrement directrice marketing LafargeHolcim France, elle y a développé les offres ciments, bétons et granulats.
Il y a 3 ans et 348 jours

Etnisi : Et les déchets deviennent de matière de création

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Etnisi transforme les déchets du BTP en des objets et des matériaux du quotidien. [©Etnisi] Quel est le point commun entre des coquilles d’huîtres de la Braderie de Lille et du béton de déconstruction&nbsp;? Etnisi&nbsp;! La start-up lilloise conçoit et fabrique du mobilier, du carrelage et des objets design avec au moins 75 % de matières issues du recyclage, comme les coquilles de moules ou les voiles en béton.&nbsp;«&nbsp;En 2016, j’ai quitté mon emploi dans une grosse entreprise de BTP pour trouver une solution de réutilisation des déchets de ce secteur, explique Espérance&nbsp;Fenzy,&nbsp;fondateur d’Etnisi.&nbsp;Le process de récupération, de transformation et de production était mis en place en septembre 2017. Depuis, nous traitons 2 t/j de matières.&nbsp;» Des objets et un réseau uniques Le béton est issu de la déconstruction, mais limité aux fractions les plus fines. « Il y a déjà une filière de réutilisation des fractions les plus grosses, qui finissent par exemple en remblais. Cela n’aurait pas eu de sens de nous intéresser à ce gisement-là. » Le but étant de réduire au maximum les déchets issus du BTP qui finissent en décharge. Tout en créant des objets à la personnalité à part. « La matière continue de vivre. Pour exemple, le béton de la région lilloise est riche en granulats calcaires. Alors que dans le Boulonnais, c’est l’argile qui est plus présente. Les objets créés avec le premier sont plutôt gris. Avec le second, plutôt marrons. C’est un parti pris de notre part, utiliser les aspérités et l’hétérogénéité pour créer des objets uniques. » Et un réseau unique aussi. Lire aussi : Les matériaux biosourcés au quotidien En effet, Etnisi prévoit d’essaimer son process dans les 40 plus grandes villes françaises d’ici 5 ans. Non pas pour le chiffre d’affaires, mais pour traiter localement les matières et relocaliser les emplois.&nbsp;«&nbsp;Nous travaillons avec des entreprises d’insertion pour produire&nbsp;&nbsp;avec les gisements de matières locales. Etnisi ne sera pas une entreprise de 3 000 personnes réalisant du mobilier. Mais quelque 50 personnes qui aident à mettre en place un process, permettant de transformer n’importe quelle matière en un objet du quotidien.&nbsp;» Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 348 jours

Pigmentation des bétons : L’émotion de la couleur

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine La teinte rouge des bétons de ce stade de tennis, à Paris, renvoie à la couleur des briques utilisées pour la construction des immeubles bordant les boulevards des Maréchaux. [©ACPresse] Certaines villes ont un charme fou. Soit grâce à leur unité architecturale, comme Paris, Venise ou New York. Soit grâce à leur unité “matériale“, celle apportée par les matériaux de construction utilisés. Telle la brique pour Ferrare (Italie) et Patan (Népal). Tels les colombages pour Dinan ou Ochsenfurt (Allemagne). Tel le grès des Vosges pour Strasbourg&#8230;&nbsp; Si l’unité architecturale d’une ville est le plus souvent difficile à réaliser ou même à reconstruire, compte tenu des aléas de l’Histoire, ceci n’est pas vrai de l’unité “matériale”. Cette dernière est accessible partout, et au moindre coût, grâce au béton. Ce matériau est si facile à teinter&#8230; Aujourd’hui, il existe des “chartes locales de pigmentation” des bétons. Les ouvrages significatifs doivent les respecter. La coloration est opérée avec des pigments qui correspondent aux sources géologiques locales des granulats. Celles-là même dans lesquelles les Anciens ont puisé pour construire les premiers ouvrages de la ville et qui lui ont donné sa “couleur” originelle. Et dont les monuments &#8211; ceux qui sont en pierre de taille &#8211; portent l’empreinte et la teinte. Issue de la même origine, de la même roche En même temps, ces pigments complètent la performance des constructions en termes de durabilité, puisqu’un béton ainsi teinté n’a pas besoin d’être ravalé (tout au plus nettoyé). Il faut aussi avoir à l’esprit que le principal secret des bétons modernes se situe dans la continuité de la distribution granulaire. Autrement dit, ces bétons doivent contenir une petite partie de particules fines. Particules qui donnent sa couleur au béton. Du coup, les matériaux retrouvent une logique locale, qui associe à la fois la dimension culturelle &#8211; l’histoire &#8211; et écologique. Pour ce second cas, ils cumulent la réduction du coût du transport et de l’empreinte carbone qui y est liée. De quoi calmer certains opposants, puisqu’une telle utilisation permet aussi bien de relancer l’emploi dans une région, que de justifier la réouverture de certaines carrières locales pour la bonne cause. En effet, pour encore mieux marier les nouvelles constructions avec les ouvrages en pierre qui existent dans la ville, la meilleure solution est d’utiliser une poudre fine issue de la même origine, de la même roche, de la même carrière. De quoi permettre l’utilisation de produits fins, souvent délaissés.&nbsp; En reprenant la coloration des pierres locales, le béton “disparaît” pour s’intégrer en totalité dans son environnement immédiat. [©ACPresse] Savoir jouer sur les textures pour nuancer les teintes Comme le rappelle le designer coloriste Jean-Philippe Lenclos, dans une interview accordée au site bybeton.fr&nbsp;: «&nbsp;Le rendu de la peau du bâtiment est plus valorisant, lorsqu’on teint le béton dans sa masse&nbsp;». L’homme travaille sur la couleur depuis 1959 et a enseigné l’école des Arts décoratifs de Paris. La Corée du Sud lui a demandé de définir une charte couleur d’une ville nouvelle proche de Séoul. La Chine a utilisé son concept de “Géographie de la couleur” pour de nombreuses villes, dont Canton, Hanghzou et Pékin&#8230;&nbsp; Un autre moyen de marier le béton et la pierre de taille est d’utiliser les diverses techniques de traitement de surface disponibles. On peut parler de sablage, de bouchardage, de désactivation, solutions très populaires pour les sols des espaces piétonniers, des places de village. Ces traitements permettent aussi de jouer sur la perception des teintes, donc de multiplier les nuances des bétons, d’en sortir du champ chromatique choisi ou imposé. La beauté vient de l’émotion. Et l’ancrage dans le local est un émoi profond, pour les autochtones comme pour les visiteurs occasionnels que sont les touristes. Après tout, ne viennent-ils pas découvrir une ville, un village pour ressentir cette émotion&nbsp;?&nbsp;&nbsp; 1https://bybeton.fr/jean-philippe-lenclos-donner-des-couleurs-au-beton-des-villes Retrouvez l&rsquo;ensemble du dossier : Que seront les bétons de demain&nbsp;? Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 94
Il y a 3 ans et 348 jours

Cerc : Occitanie et Paca subissent la crise

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Les régions Occitanie et Paca sont le reflet de ce qui se passe au plan national, d’un point de vue économique&#8230; [©ACPresse] OCCITANIE &#8211; PACA. D’une manière générale, l’économie des régions Occitanie et Provence – Alpes -Côte d’Azur suit le même mouvement que l’économie nationale. Notamment en matière de perspectives du bâtiment. Ainsi sur une évolution de douze mois, les permis de construire des logements sont en recul en avril de &#8211; 17,4 % sur le plan national, selon le Cerc. L’Occitanie est à -16,4 %, alors que la région Paca est dans une situation quasi-critique, avec un recul de &#8211; 27,4 %&nbsp;! L’évolution est encore plus compliquée sur le marché des locaux, puisque si la baisse des autorisations est de &#8211; 20,6 % en France, elle atteint le seuil record de &#8211; 35,3 % en Paca. Mais de &#8211; 17,6 % en Occitanie.&nbsp; Dans un contexte de pandémie mondiale L’impression est la même pour la production de matériaux. Ainsi, côté BPE, pour des chiffres arrêtés en novembre 2020, lorsque la France était en recul de &#8211; 9,4 %, l’Occitanie affichait &#8211; 11,3 % et Paca, &#8211; 10,6 %. Pour les granulats, la moyenne nationale s’établissait à &#8211; 6,4 %, la région Paca était en recul de &#8211; 14,9 %, alors que l’Occitanie affichait &#8211; 8,4 %. Bien entendu, ces chiffres sont à interpréter dans un contexte de pandémie mondiale. Et alors que, sur douze mois, les chiffres sont mauvais, les indicateurs du début d’année semblent plus positifs. Lire aussi les autres actualités en région L’un des leviers attendus de relance reste la commande publique. Ainsi depuis le début de l’année, en comparaison avec le premier trimestre 2020, les appels d’offres en matière de bâtiment ont augmenté de + 29 % en Occitanie. Les appels d’offres des structures territoriales progressent même de 60 %. La région Paca ne publie pas, en revanche ce type de données&#8230; Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 348 jours

Politique environnementale : Savoir dépasser la réglementation

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Louis Natter est le directeur du développement durable de Cemex. [©Cemex] Depuis 2008, Cemex mène une politique de développement durable très globale, édifiée sur le socle de la norme ISO 26000. Et articulée autour de 6 axes&nbsp;: gouvernance, capital, environnement, loyauté sur les marchés. Ainsi qu&rsquo;attention aux intérêts des clients et des consommateurs… Enfin, intégration dans les territoires. Basé sur des consignes, des procédures et des systèmes d’audit, le système de managements environnementaux garantit la réalisation des objectifs. L’organisation est maintenant mature. Le groupe reste néanmoins dans un processus d’amélioration continue. En effet, des audits réguliers sont assurés par Bureau Véritas. «&nbsp;Au niveau des carrières et de l’extraction des granulats, nous prenons des engagements spécifiques à ces activités situées pour l’essentiel en milieu rural. Nous nous engageons pour la nature, avec des plans d’action à 3 ans. Par exemple, avec la Ligue de protection des oiseaux et l’association Orée&nbsp;», précise Louis Natter, directeur du développement durable de Cemex. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 349 jours

Sylvestre : Nouvelle centrale pour une nouvelle vie

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Sylvestre a investi dans une nouvelle centrale pour son unité de Maubec. [©Groupe Sylvestre] VAUCLUSE. A Maubec, le groupe Sylvestre possédait un site de production avec deux centrales à béton.&nbsp;«&nbsp;Nous avions une petite unité et une plus imposante, qui datait des années 1970, explique Marion Daffos, directrice d’exploitation carrière et responsable béton.&nbsp;Il nous fallait une modernisation de la production et une meilleure protection contre les pollutions, notamment sonores.&nbsp;» Le choix a donc été fait de raser la plus grosse et la plus ancienne des deux unités, et de la remplacer par une Liebherr Betomix, équipée d’un turbo-malaxeur RIM de 2,5 m3. Une nouvelle centrale et de nouvelles ambitions «&nbsp;En plus de ce malaxeur, nous disposons de cinq trémies à granulats de 35 m3, d’un skip d’alimentation et de cinq silos à ciment de 64 m3. Nous avons aussi opté pour une trémie sauterelle, pour avoir une alimentation directe en matières premières. L’objectif était d’obtenir une norme NF et d’avoir un gain en polyvalence. Par exemple, nous avons récemment travaillé avec des ciments PMES, pour répondre à des environnements sous attaques chimiques». Quant à la seconde centrale du site, plus modeste, elle sera affectée à la production de bétons spéciaux, dont les désactivés et de chapes fluides. Lire aussi les autres actualités en région Mise en service en novembre 2020, la centrale Liebherr a battu le record de production du groupe Sylvestre au mois de mars dernier avec 4 500 m3.&nbsp;«&nbsp;Dix-neuf toupies sont rattachées autour à ce site et à une autre, en parallèle. Cinq pompes à béton complètent le dispositif&nbsp;», précise Marion Daffos. Et de conclure&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;Pour nous, cette nouvelle centrale est aussi le symbole de notre nouvel élan d’entreprise. Nous avons refaçonné notre image, notre communication. Nous avons modernisé notre matériel, pour plus de confort et un aspect visuel plus en phase avec nos aspirations.&nbsp;» Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 349 jours

Groupe Daniel : Le béton recyclé disponible à Pau

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le groupe Daniel lance son béton recyclé. [©Groupe Daniel] PYRENEES &#8211; ATLANTIQUES. Déjà acteur dans l’économie circulaire avec les granulats recyclés, le groupe Daniel poursuit sa logique de développement durable et de valorisation. Ceci, en proposant du béton formulé avec des granulats recyclés issus de la déconstruction. Mais aussi de la démolition ou encore des retours de chantiers. Le béton est récupéré sur les trois plates-formes de valorisation du groupe pour être réincorporées dans de nouvelles formules. La procédure de tri sélectif des déchets béton et des autres matériaux de démolition (plastique, bois, ferraille, plâtre) doit répondre à un haut niveau d’exigence, qui déterminent la régularité de la résistance du futur béton. Les bétons issus de la démolition sont ensuite concassés, avant de passer au déferraillage et au criblage.&nbsp; Du béton recyclé dans des blocs décoratifs La production du béton recyclé répond ainsi à des procédures strictes de contrôles et de traçabilités. La technique d’élaboration du béton reste une étape clef. Pour cela, le laboratoire interne du groupe Daniel a mené de nombreux essais pour la création de nouvelles coupures aptes à atteindre les niveaux de régularité et de durabilité nécessaires à la formulation des bétons.&nbsp; Lire aussi les autres actualités en région Des solutions d’aménagements comme les blocs décoratifs matricés effet bois ont été produits à partir de béton 100 % recyclé dans les usines de préfabrication à Abos et Tarnos. La réalisation de chantiers pour des fondations et des dallages a aussi été effectuée et sont conformes aux attentes règlementaires. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 349 jours

France Color Diffusion : « DrainColor, ce sont des solutions clefs en main de bétons drainants »

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Alain et Catherine Oliveira, fondateurs et dirigeants de France Color Diffusion. [©France Color Diffusion] Comment s’organise la présence sur le marché de France Color Diffusion ? Catherine Oliveira : Nous sommes concepteurs et fabricants de solutions pour l’aménagement des sols extérieurs. Nous distribuons nos produits sous la marque DrainColor. Notre concept consiste à apporter une solution autonome de fabrication de béton drainant coloré.&nbsp; Nous travaillons en partenariat avec des usines qui produisent pour notre compte les liants hydrauliques et les sacs de granulats. Ceci, tout en respectant les brevets que nous avons déposés. Nous proposons un kit “prêt à fabriquer”. Il comprend un liant hydraulique, c’est-à-dire la base cimentaire, cinq sacs de granulats, des adjuvants et des pigments. Le tout est pré-dosé pour réaliser 1 m2de béton drainant coloré sur 8 cm d’épaisseur. Pour faciliter la mise en œuvre, nous avons aussi créé des kits outils complets. Et nous proposons des formations sur site ou au sein de nos locaux.&nbsp; Pour l’essentiel, notre marché est composé de professionnels, mais nous sommes désormais référencés dans des enseignes nationales et touchons donc une clientèle de particuliers. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 349 jours

EMT : Une centrale mobile en front de mer

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine EMT vient de mettre en service une nouvelle centrale à béton sur le site du chantier Mareterra, à Monaco. [©EMT] MONACO. Mareterra est le vaste projet d’extension de la Principauté de Monaco&nbsp;: 6 ha gagnés sur la mer grâce à la création d’une digue. Une opération sous la maîtrise d’ouvrage de la SAM l’Anse du Portier. Trois architectes &#8211; Valode et Pistre, Renzo Piano et le Monégasque Alexandre Girardi &#8211; en sont les maîtres d’œuvre.&nbsp; Aujourd’hui remblayée, la nouvelle plate-forme est prête pour accueillir les nouvelles constructions. Quelque 120&nbsp;000 m3de béton y doivent être mis en œuvre, d’ici à 2023&nbsp;! EMT est l’unique producteur de BPE monégasque. Tout naturellement, il s’est positionné pour être le fournisseur du chantier et a décroché ce marché. Toutefois, livrer une telle quantité de béton depuis ses centrales du centre-ville, distantes de 2,5 km, n’était pas envisageable. Car générant un flux de poids lourds trop important.&nbsp;«&nbsp;Pour répondre à cette contrainte, nous avons fait le choix d’installer une centrale à béton sur site,explique Eric Humilier, directeur d’EMT.&nbsp;De quoi réduire de 60 % la circulation de nos poids lourds en ville.&nbsp;» Un malaxeur à double arbre pour EMT L’unité s’inscrit sur une parcelle de 1&nbsp;000 m2. «&nbsp;Nous avons choisi la centrale Amazone développée par EMCI. Cette unité intègre un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen DKXS 3.00».&nbsp;Elle est complétée par quatre trémies à granulats de 30 m3unitaire, alimentées par un déchargeur à plat. De quoi entreposer les deux sables 0/4 et les granulats 6/16 et 16/22, issus de la carrière Somat La Turbie (groupe Audemard). Côté ciments, quatre silos de 120 t stockent un CEM I 52,5 N (Vicat), un CEM I 425 R (Unicem Buzzi), un laitier de hauts fourneaux (Ecocem) et une cendre volante (Surschiste). Quant à l’adjuvantation, elle est assurée par Master Builders Solutions, partenaire historique d’EMT.&nbsp; Lire aussi les autres actualités en région «&nbsp;Cette centrale est bardée dans sa totalité, avec un double capotage autour du malaxeur,&nbsp;conclut Eric Humilier.&nbsp;Elle est sans génie civil, uniquement posée sur des plaques de répartition de charge en acier. Six toupies de notre parc lui sont rattachées, car le chantier est assez étendu.&nbsp;» Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 357 jours

Green Tech : Easybéton simplifie le BPE

L’Easybéton est développée et construite par le Vendéen Green Tech. [©Green Tech] C’est pour répondre au nouveau besoin de “BPE en petites quantités” que sont en train de se développer des réseaux de mini-centrales fonctionnant en libre-service. Green Tech est le dernier entrant en date dans ce microcosme naissant. En effet, cet industriel vendéen est en train de lancer sa première micro-unité de production de BPE.&nbsp;«&nbsp;Notre centrale Easybéton permet de délivrer des gâchées allant de 40 à 250 l en moins de 3 mn&nbsp;», résume Hugo Blet, président et co-associé de Green Tech.&nbsp; L’équipement se décline en deux variantes. La plus compacte s’articule autour d’une petite trémie à ciment de 1 m3, à remplir à partir d’un big bag. Elle est destinée à être installée sur le parking d’une grande surface de bricolage. Dans ce cas, elle ne nécessite qu’une surface au sol de 3,50 m x 8,50 m, soit l’équivalent de 4 places de parking. Pour rendre la centrale fonctionnelle, il suffit d’y connecter une arrivée d’eau, de l’alimenter en électricité et de prévoir un accès à Internet.&nbsp;&nbsp; Disponible 24 h/24 et 7 j/7 La version “haut de gamme” s’adresse plutôt aux négoces. La différence avec la “compacte”&nbsp;: la présence d’un silo à ciment, d’une capacité de 29 m3en standard. Côté granulats, l’équipement est identique, quelle que soit la configuration&nbsp;: deux trémies d’une contenance unitaire de 2,5 m3.&nbsp;«&nbsp;Nous proposons un système de rehausses pour augmenter le volume de stockage, si nécessaire&nbsp;», reprend Hugo Blet.&nbsp;&nbsp; Lire aussi : BPE en libre-service L’Easybéton est construite en Vendée, à près de 80 %. Et le solde&nbsp;? Un malaxeur “Made in China” de 250 l.&nbsp;«&nbsp;Nous avons testé cet équipement, qui est très fiable, et formé un technicien pour assurer le SAV. En plus, nous avons en stock l’ensemble des pièces d’usure nécessaires.&nbsp;» Pour commander son béton, rien de plus simple. Tout passe par un terminal développé en interne. Ce qui rend la centrale accessible en permanence. Le système est intuitif et accompagne le particulier dans son choix, en proposant la formule la mieux adaptée. Après paiement par carte bancaire, le béton est délivré à l’aide d’un petit tapis de distribution. Le professionnel, lui, profite d’une interface plus complète. Le paiement se fait par carte bancaire ou par facturation, si l’entreprise est enregistrée.&nbsp;
Il y a 3 ans et 359 jours

Le marché des matériaux de construction enregistre un rebond au 1er trimestre qui rassure le BTP

Ce biais sera d'ailleurs amplifié le mois prochain, la comparaison avec avril 2020, quasiment à l'arrêt en raison du confinement, rehaussant artificiellement les tendances. Mais le rebond constaté sur janvier-mars n'apparaît pas seulement “mécanique” et semble traduire la poursuite d'un rattrapage de l'activité, les volumes de granulats et de BPE étant aussi en hausse au regard du quatrième trimestre.Côté construction, les signaux repassent au vert : les mises en chantier de logements se redressent, notamment pour la maison individuelle qui affiche une bonne tenue. L'optimisme des professionnels du bâtiment se confirme, leurs carnets de commandes étant au plus haut, et les promoteurs perçoivent une nette hausse de la demande de logements depuis janvier. Enfin, côté TP, un certain réveil de l'activité se dessine et les carnets de commandes se regarnissent tout doucement.Un mois de mars supérieur à la moyenneLes données provisoires sur le mois de mars montrent un fort rebond de l'activité des matériaux. Comparés au mois de mars 2020 en partie “confiné”, la production de granulats a bondi de +78,5% mais a également grimpé de +8,2% par rapport à février (données CVS-CJO). Au-delà de l’effet de base, l’activité de mars apparaît soutenue puisqu’elle est supérieure de 3,8% à un mois de mars moyen sur ces vingt dernières années. Ainsi, au premier trimestre, la production de granulats enregistre une hausse de 13,9% sur un an mais aussi de +2,4% par rapport au quatrième trimestre. En cumul sur les douze derniers mois,le glissement ressort désormais à -1%. Côté BPE, le sursaut est également marqué avec une progression des volumes livrés de +124,8% par rapport à mars 2020 et de +7% en un mois (CVS-CJO). Comparées à mars 2019, les livraisons sont 12% plus élevées, ce qui suggère aussi un mouvement de rattrapage. Au premier trimestre, les livraisons ont ainsi progressé de +19,4% sur un an et de +1,6% par rapport au trimestre précédent. En cumul sur douze mois, les volumes sont quasiment stabilisés à leur niveau des douze mois précédents (-0,1%). L’indicateur matériaux décrit les mêmes tendances avec une accélération de plus de 20% sur un an au cours du premier trimestre (données CVS-CJO, provisoires), le rebond se constatant également dans le secteur des produits en béton, notamment ceux à destination des TP.Bonne tenue de l'activité dans le bâtimentTout comme les mois précédents, les entrepreneurs du bâtiment, interrogés en avril par l'INSEE, témoignent de leur optimisme sur l'activité à venir. Qu'il s'agisse des perspectives générales comme de leur propre activité, les soldes d'opinion se situent à des niveaux très supérieurs à la moyenne de long terme et, corolaire de ce constat, leurs prévisions d'embauche continuent de se redresser.Le solde d'opinion sur les effectifs prévus a quasiment renoué avec ses niveaux très élevés d'avant crise sanitaire tandis que l'évolution des effectifs passés progresse. Il est vrai que les carnets de commandes atteignent des points hauts jusqu'ici inconnus dans le bâtiment (9,1 mois de travail, soit autant dans le gros œuvre que le second œuvre) et que les goulots de production continuent de se multiplier. Plus de la moitié des entrepreneurs (54,4%) ne peuvent accroître leur activité faute de personnel et 68,3% d'entre eux éprouvent des difficultés à recruter.L'activité récente reste donc très dynamique mais les pénuries de matériaux et autres difficultés d'approvisionnement des chantiers actuellement constatées risquent d'en ralentir le rythme et d'accroître un peu plus les tensions avec, à la clef, un allongement artificiel des carnets.Ces indicateurs seront à surveiller de près dans les enquêtes des mois à venir pour éviter toute surinterprétation des tendances. Du côté de l'activité constructive, il est vrai que les mises en chantier de logements, publiées par le SDES, se sont raffermies au cours du premier trimestre 2021 au regard du trimestre précédent (+3,2%, données CVS-CJO). Comparé au premier trimestre 2020 (avec un effet de base très favorable sur mars en raison du début du confinement), les logements commencés auraient grimpé de +11,9% (dont +19,8% dans le segment de l'individuel pur et +9,8% dans le collectif). On dénombre à fin mars, en cumul sur un an, 366 000 mises en chantier de logements, soit un repli de -3,7% en glissement annuel. Les chiffres de mars des constructeurs de maisons individuelles du secteur diffus confirment ce réveil du marché avec des ventes qui ont rebondi au premier trimestre et une tendance haussière du marché sur un an.Du reste, les permis logements de l'individuel pur et groupé ont bien progressé au premier trimestre (+14,8% et +5,7% respectivement) alors que, pour l'ensemble du résidentiel, il affiche encore un repli de -2,3% sur un an, ce qui laisse le cumul sur douze mois à -15,6% (soit 384 300 autorisations). Le marché de l'individuel bénéficie il est vrai de plusieurs facteurs de soutien : à commencer par l'attachement des ménages pour ce type de logements qui s'est sans doute encore renforcé avec les épisodes de confinement ; les conditions de crédit, ensuite, qui restent exceptionnelles avec des taux d'intérêt en repli (à 1,07% en avril, soit un plus bas historique) et des durées de prêts allongées (230 mois environ). Ainsi, le durcissement des conditions d'octroi des prêts, recommandé par le HCSF fin 2019 puis assoupli fin 2020, a pour le moment pu être amorti par la vigueur de l'offre bancaire… mais il deviendra juridiquement contraignant pour les banques à compter de juillet 2021.La demande de maison individuelle pourrait donc rester soutenue au moins jusqu'à l'été, profitant de conditions bancaires encore très favorables et de prix immobiliers qui risquent ensuite de grimper avec l'arrivée de nouvelles réglementations (RE2020, ZAN) et la pénurie de matériaux. Enquêtés en avril par l'INSEE, les promoteurs confirmaient cette tendance haussière de la demande de logements de la part des ménages, soulignant que l'apport personnel des candidats à l'acquisition avait par ailleurs augmenté au cours des derniers mois.TP : les perspectives s'améliorentInterrogés en avril par la FNTP, les entrepreneurs des travaux publics se montrent plus optimistes qu'en janvier dernier sur leur activité future : le solde d'opinion est ainsi repassé au-dessus de sa moyenne de longue période, notamment pour l'activité auprès de la clientèle privée même si le redressement continue aussi de s'opérer auprès des collectivités locales. Côté carnets de commandes, ils sont également jugés plus remplis qu'en janvier. Pour autant, le manque de demande demeure le principal obstacle qui limite l'activité des entreprises (pour 44% d'entre elles contre 46% en janvier) même si les contraintes de main-d'œuvre refont leur apparition (27% contre 20% en janvier) incitant les chefs d'entreprise à revoir à la hausse leurs effectifs futurs.
Il y a 3 ans et 359 jours

Vicat annonce une hausse de 15% de son chiffre d'affaires au premier trimestre

Sur les trois mois, l'activité ciment a progressé de 15,1%, celle de béton et granulats de 10,6%, et le reste des activités de services de 22,5%."Dans un contexte sanitaire toujours préoccupant, les mesures mises en place par le groupe dès le premier semestre 2020 lui ont permis de saisir les opportunités de croissance sur ses marchés et de tirer parti des mesures gouvernementales de relance de l'activité économique et du secteur de la construction en particulier", a déclaré son PDG Guy Sidos, cité dans un communiqué mercredi soir.Le groupe a aussi bénéficié d'une "base de comparaison favorable, notamment en France, en Inde et Italie", où le premier trimestre 2020 avait été marqué par l'arrêt brutal des activités au moment des confinements.Le groupe familial, qui emploie plus de 9.000 personnes dans 12 pays (France, Suisse, Italie, Etats-Unis, Turquie, Égypte, Sénégal, Mali, Mauritanie, Kazakhstan, Inde et Brésil), se félicite notamment d'une bonne reprise en France, ainsi qu'aux Etats-Unis et au Brésil.En Egypte, le chiffre d'affaires trimestriel s'est élevé à 15 millions d'euros, en hausse de 33,5% à périmètre et taux de change constants.En Afrique, il a progressé de 13%, à 80 millions d'euros, en raison du "dynamisme" du marché ouest-africain, notamment au Sénégal, ainsi que de la "montée en puissance" d'un nouveau broyeur au Mali.Au premier trimestre, la dette nette du groupe ressort à 1,27 milliard d'euros contre 1,39 milliard au 31 mars 2020.Pour 2021, Vicat note que ses 12 pays d'implantation restent touchés par l'épidémie de Covid-19 mais "à des degrés différents" avec une "volatilité forte" d'activité.Il prévient que les "évolutions défavorables des taux de changes observés en 2020 auront un impact négatif sur l'ensemble de l'exercice 2021", tout comme les coûts de l'énergie attendus en hausse, avec un effet "plus marqué" sur le second semestre.Cette année, le groupe poursuit ses efforts d'investissement, avec notamment la construction d'un nouveau four à Ragland (Etats-Unis) et la volonté d'accroître la capacité de ses outils de production en Inde.
Il y a 3 ans et 364 jours

Une nouvelle présidente pour l’association Roselière

Responsable biodiversité chez Cemex France, Johanna Moreau devient la présidente de l’association Roselière. [©Cemex] Responsable biodiversité chez Cemex France, Johanna Moreau vient d’être nommée présidente de l’association Roselière. Cette dernière a pour objectif d’accompagner chaque acteur dans la mise en place d’actions biodiversifiées. Développé à partir de 2006, le programme “Roselière” permet l’application de protocoles réutilisables dans le temps et dans l’espace. En effet, il suit l’évolution de la biodiversité d’un site à l’aide d’indicateurs. Cela a pour objectif d’identifier les bonnes pratiques à généraliser. Le développement de ce programme est géré par le conseil scientifique de l’association, composé du Muséum national d’Histoire naturelle et de la Ligue protectrice des oiseaux (LPO). Ainsi, Cemex y est engagé depuis 15 ans. L’industriel a appliqué plusieurs procédés sur 19 de ses carrières, permettant de collecter près de 67 000 données sur la faune et la flore. Les missions de Johanna Moreau Johanna Moreau aura pour mission d’accompagner le traitement et l’exploitation de la base de données Cettia-Roselière, qui représente un volume de 190 000 d’entre elles exploitables. De plus, elle devra tirer de cette base un maximum d’enseignements. Notamment sur les carrières et sur la biodiversité. Elle pourra aussi asseoir la crédibilité et la reconnaissance du programme auprès des parties prenantes.&nbsp;&nbsp;« Je suis fière de prendre la présidence de cette association qui porte un outil original de suivi de la biodiversité, pour les carrières. Mais aussi pour tout autre type de milieux et de sites »,&nbsp;déclare Johanna Moreau. Son parcours  Diplômée en 2005 en ingénierie écologique, elle débute sa carrière au sein de l’agence d’environnement et d’urbanisme Trans-faire, comme chargée de mission. C’est en 2010 qu’elle rejoint Cemex France, chargée de l’élaboration et du pilotage de la stratégie biodiversité. A partir de 2015, elle devient la responsable biodiversité du groupe. Johanna Moreau représente Cemex depuis 2010 au sein du pôle “Biodiversité” de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG).&nbsp;
Il y a 4 ans et 6 jours

LafargeHolcim acquiert l'activité granulat d'Heidelberg Cement en Grèce

RACHAT. Le cimentier suisse LafargeHolcim annonce avoir signé un accord pour acquérir l'activité granulats d'Heidelberg Cement en Grèce.
Il y a 4 ans et 12 jours

Découvrez les nouveautés Massia-Laboratoire

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore,&nbsp;Massia-Laboratoire&nbsp;est le nouveau logiciel d’Arcade pour le contrôle qualité des matériaux de construction et de leur mise en œuvre. Il se décline en plusieurs métiers&nbsp;: bétons, granulats,&nbsp;enrobés, TP, Terrassement, …&nbsp;Vous l’ajustez au plus proche de votre activité, en choisissant de n’en prendre qu’un ou d’en concilier plusieurs.&nbsp;Il&nbsp;est entièrement paramétrable et modulable ce qui apporte une force d&rsquo;adaptation et d&rsquo;évolution.&nbsp; Massia-Laboratoire&nbsp;propose aussi des fonctionnalités transverses, telles que&nbsp;: la métrologie : gestion des appareils de mesure&nbsp;; suivi de leurs interventions d’entretien et de maintenance ; lien avec les essais réalisé,les calendriers : planification de la réalisation des essais, des interventions métrologiques et de toute autre tâche&nbsp;; actualisation automatique avec ce qui a été fait&nbsp;: en lien avec des journées travaillées, des jours ou des volumes de production,les certifications et accréditations : gestion des accréditations et certifications sites (ISO 9001 par exemple), produits (marque NF, marquage CE par exemple), essais (COFRAQ par exemple) ; mise en évidence des éléments certifiés ou accrédités. Afin de faciliter et fiabiliser l’insertion des données,&nbsp;Massia-Laboratoire, s’interface avec différents appareils de mesure et outils de production. Sans oublier&nbsp;Massia-Labo&nbsp;Mobilité, l’application mobile pour saisir depuis votre smartphone ou tablette vos prélèvements et les retrouver automatiquement dans&nbsp;Massia.&nbsp; Enfin, dernière nouveauté, après les métiers granulats et bétons, c’est le métier enrobés qui entre en matière&nbsp;! Présent, aujourd’hui chez une trentaine de clients, l’éditeur de logiciel projette que d’ici la fin de l’année,&nbsp;Massia-Laboratoire&nbsp;équipera plus de 200 sites.&nbsp; Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Arcade. Pour cela plusieurs canaux possibles&nbsp;: En visitant le site web d’Arcade où vous retrouverez des informations sur les logiciels ainsi qu’un formulaire de contact&nbsp;:&nbsp;https://www.arcade.fr/.En contactant directement le service commercial&nbsp;: par e-mail&nbsp;a.ladet@arcade&nbsp;ou par téléphone 04 67 77 52 50. Pensez à suivre la page LinkedIn d’Arcade afin d’être tenu au courant des actualités de l’entreprise.
Il y a 4 ans et 19 jours

Eqiom renouvelle son adhésion au dispositif Fret21

Eqiom ambitionne de réduire de 15 % les émissions de CO2 de ses transports. [©Eqiom] Après une première adhésion en 2017, Eqiom reconduit le défi du dispositif Fret21, sur 3 ans. Ceci, avec l’objectif de réduire de 15 % les émissions de gaz à effet de serre de ses transports. Ce renouvellement s’inscrit dans la démarche Eqiom R “Construisons durable”. En effet, en janvier dernier, Eqiom annonçait la création de la nouvelle bannière Eqiom R, qui donne corps à l’ensemble de ses actions en matière de construction durable. Plusieurs initiatives issues d’Eqiom R pour réduire les émissions de CO2 ont été mises en place au niveau de la production, des process, de l’économie circulaire. Mais aussi des transports et de la logistique. « Nous nous alignons sur les demandes de nos fournisseurs et de nos clients. Et nous leur proposons des solutions pour réduire l’empreinte carbone de l’ensemble de la chaîne, se félicite Jérôme Becamel, responsable logistique d’Eqiom, en charge du rail et du shipping, et référent Fret21.&nbsp;Pour ce deuxième round, nous nous sommes concentrés sur les flux de transport intersites et aval du ciment et des granulats.&nbsp;»
Il y a 4 ans et 27 jours

Béton[s] le Magazine n° 93 se positionne entre pompage et innovations

Retrouvez le n° 93 dans la boutique acpresse.fr. Si les Shadoks pompaient, pompaient d’une manière totalement inutile, ce n’est absolument pas le cas des acteurs du pompage en France. La part du béton mis en œuvre progresse tandis que la profession met en avant son savoir-faire et son approche sécuritaire des interventions. C’est ce que montre le dossier “En couverture”, présentant en même temps les nouveaux entrants de ce secteur de la construction. Ce printemps voit aussi fleurir les innovations matériels, référencées dans un “Dossier spécial” qui leur est consacré. L’occasion de découvrir nombre de produits inédits que l’absence &#8211; momentanée &#8211; de salons interdit de voir en vrai&#8230; Le béton, c’est toujours un voyage Retrouvez le n° 93 dans la boutique acpresse.fr. Le “Zoom matériaux” met en avant les solutions de protection des bétons. L’offre est plus que large. Il n’y a donc plus d’excuse pour me pas prendre soin de ses bétons. Plusieurs acteurs ont accepté de prendre la parole dans ce numéro. Soriba parle de sa nouvelle unité de préfabrication. Tandis que Wayzz présente ce que pourrait être le BPE 4.0. JPS Granulats se concentre sur le bas carbone alors que Tam Groupe se dévoile&#8230; Quant à l’Autrichien SBM, il ambitionne de s’installer en France. Enfin, les voyages étant un peu compliqués en ce moment, la dernière page en ravira certains, avec une visite guide de la CN Tower de Toronto, au Canada. &nbsp;&nbsp; Comme quoi, il y a beaucoup à lire et à découvrir sur le béton. Alors bonne lecture !
Il y a 4 ans et 28 jours

Projet national FastCarb : On peut réabsorber 40 kg de CO2/t de granulats recyclés

Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93 Sécheur à lit fluidisé installé sur le site de la cimenterie LafargeHolcim de Val d’Azergues (69). [©ACPresse] Labélisé par l’Irex (Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil), le Projet national FastCarb vise à étudier les modalités permettant de stocker du CO2dans des granulats issus des bétons de démolition. L’objectif est double. D’une part, réduire l’impact CO2du secteur de la construction. D’autre part, améliorer la qualité physico-chimique des granulats recyclés.&nbsp;«&nbsp;Le processus permet de boucher les pores présents dans les granulats grâce à la carbonatation&nbsp;», explique Jean-Michel Torrenti, directeur du PN FastCarb. Ceci, de manière accélérée.&nbsp; La carbonatation reste un phénomène naturel. Dans un bâtiment ou un ouvrage d’art, le béton réabsorbe le CO2“perdu” au moment de la production du ciment. Toutefois, cette action est lente. Au final, le ciment du béton &#8211; car c’est lui qui réabsorbe de CO2&#8211; redevient ce qu’il était au départ&nbsp;: du calcaire.&nbsp; Mais quelle quantité de CO2peut-on envisager de stocker&nbsp;? Durant l’année 2020, plusieurs solutions ont été testées pour en vérifier la viabilité et l’efficacité. Ainsi, deux carbonateurs ont été installés sur les sites des cimenteries LafargeHolcim&nbsp;de Val d’Azergues (69)et Vicat&nbsp;de Créchy (03). Trois équipements testés A cela s’est ajouté un conteneur de carbonation implanté chez Clamens, à&nbsp;Villeparisis (77). Ce dernier équipement a permis de réaliser un premier test, en y introduisant des big bags remplis de granulats et soumis à une atmosphère carbonée. Le résultat n’a pas été concluant&#8230; Un second test a donc été conduit. Cette fois-ci, avec une couche de granulats étalée sur toute la surface intérieure du conteneur, pour un résultat plus probant.&nbsp; Chez LafargeHolcim, comme chez Vicat, les équipements permettaient de soumettre les granulats à une atmosphère carbonée, de manière continue&nbsp;: sécheur à lit fluidisé pour le premier et tambour rotatif pour le second.&nbsp;«&nbsp;Au total, chaque cimentier a produit 50 t de granulats carbonatés&nbsp;», précise Jean-Michel Torrenti. Les analyses de ces matériaux ont déterminé que, grâce à ces méthodes, il est possible d’arriver à un stockage de 40 kg CO2/t de granulats recyclés.&nbsp;«&nbsp;En laboratoire, nous avons testé des concentrations à 100 % de CO2. Les rendements sont certes meilleurs, mais sans être proportionnels.&nbsp;»&nbsp; Adapté au circuit court Une autre observation a montré que l’utilisation de gaz chauds, ce qui est le cas en cimenterie, améliore le rendement. Toutefois, la filière de production des ciments n’est pas la seule à être émettrice de CO2. De fait, les systèmes testés peuvent être adaptés à d’autres secteurs industriels. En fait, la problématique viendra de l’acheminement des granulats. Il ne faut pas que le CO2généré par ce transport supplémentaire soit supérieur au volume de CO2absorbé par les granulats.&nbsp;«&nbsp;La démarche doit donc être locale, réalisée dans le cadre d’un circuit court&nbsp;», insiste Jean-Michel Torrenti.&nbsp; Jean-Michel Torrenti est le directeur du Projet national FastCarb. [©DR] Aujourd’hui, le PN FastCarb se poursuit. L’industriel Cemex réalise des bétons avec les granulats recyclés carbonatés, mais aussi avec des granulats recyclés simples. Il s’agit de vérifier la durabilité et les résistances des différents bétons ainsi formulés. Le Cérib et le SNBPE pilotent la partie “préfabrication”, avec la réalisation d’escaliers, de bordures de trottoirs ou encore de blocs béton.&nbsp; L’ensemble des travaux doit s’achever au mois d’octobre 2021, pour une publication des résultats au début de l’année prochaine.«&nbsp;FastCarb a été prolongé de douze mois environ, compte tenu des différents retards accumulés, largement accentués par la crise sanitaire&nbsp;», conclut Jean-Michel Torrenti.&nbsp; Frédéric Gluzicki Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 28 jours

Groupe Cheval : « La RSE est inscrite dans nos gènes »

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Jean-Pierre Cheval est le président du groupe de BTP régional qui porte son nom. [©Groupe Cheval] Le groupe régional Cheval vient de devenir une “entreprise à mission”&nbsp;? De quoi s’agit-il&nbsp;? Pourquoi cette démarche&nbsp;? Jean-Pierre Cheval&nbsp;: Le cadre juridique d’entreprise à mission a été introduit par la loi Pacte. Il permet d’inscrire dans nos statuts notre politique RSE globale. Nous en avons toujours fait l’élément central de notre développement, autour de trois axes principaux. Tout d’abord, le pôle humain. Le monde de l’entreprise est un lieu de vie, d’échange. Nous nous devons d’être bienveillants vis-à-vis de nos collaborateurs. Cela va d’une rémunération juste et motivante, à la mise en place d’une politique de renouvellement récurrent des matériels. Chacun doit pouvoir travailler avec un équipement moderne et ergonomique. La formation est aussi omniprésente, y compris en alternance, pour 10 % des effectifs. Il est important de pouvoir transmettre les savoir-faire. La protection de l’environnement constitue le deuxième axe. Depuis plus de 30 ans, nous organisons nos méthodes de travail pour en limiter les impacts, tout en favorisant le recyclage. Il faut toujours pouvoir donner une seconde vie aux choses. Quand nous intervenons sur site, nous limitons nos emprises de chantier. En interne, nous avons même une structure dédiée à l’environnement. Ainsi, Valorsol Environnement travaille à la collecte, au recyclage et à la valorisation de matériaux issus du BTP et de l’industrie. Enfin, le groupe Cheval a un rôle sociétal. Nos activités restent très liées à la commande publique. Aussi, nous cherchons toujours à “rendre” aux territoires ce qu’ils nous ont donné. Par des actions de mécénat, de sponsoring. Nous accompagnons une équipe de rugby, qui est une “école de la vie”. Nous essayons de travailler en circuit court. Toutefois, il ne faut pas occulter qu’une entreprise intègre un aspect économique important. L’entreprise est le premier contributeur de la collectivité. Et se doit de gagner de l’argent pour assurer ce rôle. Des acteurs du secteur financier viennent d’entrer au capital du groupe. Quel en est le but&nbsp;? Nous sommes en phase de croissance. Jusqu’à présent, nous avons auto-financé notre essor. Cette entrée au capital, à un pourcentage qui reste faible, va aider et sans doute accélérer nos développements futurs&#8230; Ceci, en conformité avec notre stratégie et nos priorités. Courant 2019, vous avez acquis l’entreprise Migma. Pourquoi cette intégration&nbsp;? Migma est une entreprise spécialiste des aménagements extérieurs et des bétons décoratifs. Nous travaillions déjà avec elle. Aujourd’hui, son intégration permet d’élargir tant l’offre globale proposée à nos clients que notre implantation géographique. Ainsi, nous sommes maintenant présents sur une zone allant de Lyon à Aix-en-Provence, d’un côté, et à Montpellier, de l’autre. Cheval est aussi actionnaire de l’entreprise de BPE Drôme Béton&nbsp;? A vrai dire, nous sommes à l’origine de la création de Drôme Béton, avec quelques autres partenaires. L’idée était de disposer d’un débouché naturel pour les granulats normalisés issus de nos carrières. Aujourd’hui, nous avons signé sa réintégration à 100 % au sein du groupe. Ce qui lui permettra de mieux profiter de la R&D du groupe, pour faire ainsi progresser son offre béton. D’une manière générale, que représente le groupe Cheval&nbsp;? Quels sont ses domaines de compétences&nbsp;? Le groupe Cheval réalise une moyenne de 100 M€ par an. Il compte quelque 650 collaborateurs et 16 filiales. Historiquement, nous sommes des intervenants du domaine des travaux publics. Nous sommes des spécialistes du terrassement, de la route, du VRD. Mais, au fil des ans, nous avons élargi nos compétences aux métiers de la déconstruction, du recyclage ou encore de l’aménagement paysager. Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 93&nbsp;
Il y a 4 ans et 28 jours

Cemex se renforce dans les Hauts-de-France avec trois acquisitions

Le cimentier a conclu un accord pour l'acquisition de plusieurs actifs d'Eqiom Granulats dans la région : les carrières de Soupir et de Presles-et-Boves (Aisne), ainsi que la plateforme ferroviaire du Plessis-Belleville (Oise). Soit une capacité de production annuelle de 400 000 tonnes de granulats et des réserves autorisées de 4,7 millions de tonnes.
Il y a 4 ans et 28 jours

Vicat : Le bas carbone s’installe dans le paysage lyonnais

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Coulage du radier de la Tour To-Lyon par des toupies “Oxygène”. [@Vicat] RHONE. Au beau milieu du quartier de la Part-Dieu, dans la capitale des Gaules, s’élève la tour To-Lyon. Un projet emblématique de la métropole qui intègre une part de béton bas carbone Deca de Vicat. Lancée par le bétonnier en fin d’année dernière, cette solution a aussi été utilisée dans la construction de la résidence ABC de Grenoble (38) et également dans celle du lycée Sainte-Marie, à Meyzieu (69), réalisé par l’entreprise Rivière. Ceci, avec 100 % de ce bétons Deca. Deca recouvre une gamme de bétons bas carbone, fabriqués et formulés avec des matériaux locaux. «&nbsp;Pour la métropole lyonnaise, nous utilisons un Cem IV, formulé à base de pouzzolane, explique Paul Laurent, directeur Rhône-Saône chez Béton Vicat. Par rapport à un béton classique qui génère 200 à 250 kgCO2/m3, nous arrivons à 120-160 kgCO2/m3. Sur Lyon, ce béton est en plus distribué par nos toupies éco-responsables “«&nbsp;Oxygène”&nbsp;»&nbsp; au (bBiogaz et à l’électricitéé). L’économie CO2 d’un béton Deca est de 30 % par rapport à un béton classique.&nbsp;»&nbsp; La gamme Deca de Vicat lancée en 2020 Avec un lancement en 2020, la gamme Deca a bénéficié d’une très forte demande liée aux nouvelles aspirations sociétales. Il faut maintenant mieux faire connaître cette gamme auprès des entreprises. «&nbsp;Il nous faut montrer que ces matériaux ne changent pas leurs méthodologies de construction des entreprises. Travailler avec un béton Deca formulé en CEM IV, c’est l’assurance de pouvoir garantir les rotations de banches, même en période hivernale. C’est pourquoi, nous signons des partenariats avec des entrepreneurs locaux comme le groupe Fontanel.&nbsp;»&nbsp; Dans la région lyonnaise, Vicat développe aussi son offre de ciments bas carbone. «&nbsp;Les collectivités locales y sont très sensibles, d’autant que les granulats utilisés&nbsp; peuvent être issus du recyclage des bétons de déconstruction. » Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 28 jours

Groupe JPS Granulats : Le bas carbone comme leitmotiv

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Olivier Stocker, président du groupe JPS Granulats : « Dans le béton, c’est le clinker qui est émetteur de CO2, pas l’eau, ni les granulats ». [©ACPresse] Président du groupe JPS Granulats, Olivier Stocker est quelqu’un qui aime faire bouger les lignes. Déjà en 2017, il a fait modifier le référentiel de certification NF Liants hydrauliques1(NF 002). Ceci, pour le mettre en phase avec les Modalités d’application du marquage CE Ciments (CE 002). Une initiative qui a ouvert la porte à la fabrication de ciments en usines de mélange en France.&nbsp; Par voie de conséquence, Ciments 2170, filiale de JPS Granulats, a pu lancer une production de CEM II/B-LL 42,5 N CE NF et 32,5 R CE NF. Le premier intègre 25 % de fillers calcaire micronisés Adca, fabriqués par JPS Granulats, et 75 % de clinker, fourni par Vicat. Quant au 32,5 R, le taux de substitution grimpe à 30 %.&nbsp;«&nbsp;Notre objectif pour 2022 est de passer 100 % de notre production en CEM II/B-LL 32,5 R&nbsp;», explique Olivier Stocker. Et de poursuivre&nbsp;:&nbsp;« Dans le cadre de notre R&D, nous avons même formulé un ciment avec 40 % de fillers calcaire et réalisé des bétons affichant tous les critères de durabilité et de résistance qu’on doit attendre d’eux&nbsp;».&nbsp; L’étape suivante dans le développement de l’offre ciments s’appelle CEM II/C 42,5 et CEM VI. Des solutions bas carbone, toujours réalisées par mélange, mais ternaires. Outre le clinker et le filler micronisé, ils intègrent du laitier. Toutefois, pas de haut fourneau.&nbsp;«&nbsp;En local, nous avons identifié un industriel intervenant dans le recyclage de l’acier,reprend Olivier Stocker.&nbsp;Ce dernier est en mesure de nous fournir un laitier dit de recyclage, apte à la production de ciment». Mais là se pose une nouvelle fois un problème de normalisation, qui n’a pas prévu la possibilité d’utiliser du laitier de recyclage. Il faudra donc faire bouger les lignes, puisque la ressource est là&#8230; Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m&#039;inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 28 jours

3Béton s’implante sur l’arc alpin

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale 3Béton est construite à l’intérieur d’un bâtiment fermé. [©3Béton] Isère. Une nouvelle entreprise de production de béton prêt à l’emploi est en train de voir le jour dans la région grenobloise. C’est à Domène, en périphérie Est de la préfecture iséroise, que 3Béton achève la construction de sa toute première centrale. «&nbsp;3Béton souhaite se positionner sur les solutions bas carbone et valorisant les matières premières issues du recyclage&nbsp;», indique Emmanuel Garcia, directeur technique et co-fondateur de 3Béton. Ceci, avec Patrick Sallemand et Laurent Morniroli. Le nouvel entrant s’inscrit donc dans l’air du temps.&nbsp;«&nbsp;Le contexte de la construction est en pleine mutation. Les attentes des utilisateurs évoluent aussi. L’expérimentation est acceptée plus facilement.&nbsp;» Laitier de hauts fourneaux, granulats recyclés, formulations adaptées constituent ainsi les fondamentaux de l’entreprise, qui reste ouverte à toutes les opportunités.&nbsp; De fait, son outil industriel est dimensionné pour les bétons bas carbone. Sa première caractéristique est d’être construit à l’abri d’un bâtiment fermé. Une approche qui simplifie la gestion des éventuelles émissions de poussières et du bruit. De conception italienne, la centrale signée MCF Systems s’articule autour d’un malaxeur vertical de 2 m3 de même marque, «&nbsp;adapté à nos spécifications&nbsp;», reprend Emmanuel Garcia. Pour accueillir les granulats, pas moins de huit cases, de capacités variables ont été prévues. Et cinq silos à liants de 80 t unitaire complètent le dispositif de stockage. Enfin, l’adjuvantation n’est pas en reste, avec la présence de dix cuves dédiées. &nbsp; 3Béton a prévu de produire ses premières formulations début d’avril. Et ambitionne de créer une dizaine de centrales, à terme, sur le secteur Annecy &#8211; Chambéry &#8211; Grenoble. En attendant, l’industriel vient de signer un contrat de fourniture de BPE pour le projet du Club Med à Tignes, via une centrale mobile qui sera installée sur site. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 29 jours

L’EFB et l’ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning”

L’EFB et l’ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning”. [©ESTP Paris] Pour la rentrée 2021, l’Ecole française du béton (EFB) et l’ESTP Paris lancent un nouveau parcours de formation : l’ACV Digital Learning. Dès septembre prochain, les élèves ingénieurs de l’ESTP Paris seront formés à une approche éco-responsable, globale, multi-critères et multi-échelles. Couvrant tout le cycle de vie d’un ouvrage depuis sa construction jusqu’à sa fin de vie. Cette innovation pédagogique sera aussi accessible à tous sur la plate-forme de l&rsquo;EFB.  La formation permettra à celles et ceux qui la suivront de se familiariser avec les règlementations en vigueur. Ou celles à venir. Et de manipuler sur une étude de cas concrète l’outil ACV (analyse du cycle de vie) des produits en béton. Il est aujourd’hui indispensable pour les acteurs du secteur de pouvoir mesurer leurs impacts. Et d’éco-concevoir le mieux possible le monde de demain. En utilisant les meilleurs outils à disposition, en intégrant toutes les composantes environnementales sociétales et économiques. Et en impliquant tous les acteurs. Au travers de vidéos et témoignages, cette formation permettra de découvrir dans un contexte de RSE, quels sont les enjeux des acteurs de la construction : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, industriels en France et dans le monde. Qu’est-ce que l’ACV&nbsp;? L’ACV est l’outil le plus abouti en matière d’évaluation globale des impacts environnementaux. Cette méthode normalisée permet de mesurer les effets quantifiables de produits ou de services sur l’environnement. L’ACV recense et quantifie, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines. Elle en évalue les impacts potentiels. Puis, interprète les résultats obtenus en fonction de ses objectifs initiaux. La création de cette nouvelle formation s&rsquo;inscrit dans un contexte. Où les acteurs du béton cherchent à diminuer toujours plus l&rsquo;impact des nouveaux produits développés sur l&rsquo;environnement. Et ce, dans l&rsquo;optique de la future RE 2020. Depuis de nombreuses années, les chercheurs mettent au point de nouveaux bétons bas carbone. Et valorisent le réemploi avec le recyclage de granulats de béton issus de la déconstruction. « Le béton est un matériau clef de la construction, que ce soit pour les logements, les équipements, les infrastructures ou encore les ouvrages du génie civil. Loin de l’image de produit dépassé et producteur de CO2que certains lui prêtent, le béton est à même de faire face aux enjeux du XXIesiècle. Construire en béton aujourd’hui, c’est utiliser le bon matériau au bon endroit », rappelle l&rsquo;EFB. Depuis le 29 mars dernier, seize vidéos de témoignages concernant le béton et la transition écologique sont diffusées sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn et Twitter) de l&rsquo;EFB. Le lien de la bande annonce du parcours ici.
Il y a 4 ans et 29 jours

Le marché des matériaux de construction retrouve une certaine dynamique

Portées par un contexte conjoncturel plutôt bien orienté côté bâtiment, les productions de béton alimentent des chantiers de gros œuvre dont le stock reste soutenu par des retards et délais de réalisation allongés du fait du contexte sanitaire ; quant aux granulats, l'activité bénéficie pour le moment d'un effet de rattrapage des anciens chantiers TP, dans l'attente de carnets de commandes plus garnis, notamment avec la mise en œuvre des mesures du Plan de relance. Dans un cas comme dans l'autre, la demande de matériaux vit actuellement de ses acquis et reste tributaire du rythme d'exécution des carnets en cours, côté bâtiment, et du timing d'arrivée des nouveaux appels d'offre, côté TP.Un mois de février dans la moyenneSelon les premières estimations pour le mois de février, l'activité des matériaux aurait décroché par rapport à janvier mais aussi au regard de l'an passé. Toutefois, cette évolution est à relativiser en raison du niveau élevé observé début 2020. Ainsi, dans les granulats, la production aurait reculé de -6,5% par rapport à janvier (données CVSCJO provisoires) et de -7,5% par rapport à février 2020 mais se situe exactement dans la moyenne des dix dernières années. Pour autant, grâce à un bon mois de janvier, les volumes se sont maintenus sur les trois derniers mois comparés aux trois mois précédents (+0,5%) mais s'affichent en recul au regard de la même période de l'an passé (-2,6%), par un effet de base assez logique. En cumul sur les deux premiers mois de 2021, les productions de granulats cèdent -4,3% comparé à l'an passé tandis qu'en cumul sur douze mois glissants, la baisse atteint -8,5%. Du côté du BPE, les livraisons se sont contractées de -6,5% par rapport à janvier et de -6,2% sur un an mais surplombent de 2% la production moyenne d'un mois de mars sur ces vingt dernières années. En dépit d'un bon mois de janvier là aussi, l'activité sur le dernier trimestre a reculé par rapport à septembre-novembre (-2,2%) mais aussi, bien sûr, par rapport à la même période de l'an passé (-1,7%).En cumul sur deux mois,la production de BPE s'inscrit en repli de -4,2% sur un an et de -9,9% en cumul sur douze mois.A partir du mois de mars, toutes les évolutions en glissement annuel seront « dopées » par un effet de base devenu très favorable mais pour l'heure, l'indicateur matériaux, provisoire pour février, se replie de -4,2% sur un an (CJO) après une baisse de -6,4% sur l'ensemble de l'année 2020.Le bâtiment « vit sur ses carnets » encore bien garnisUne fois n'est pas coutume, les entrepreneurs du bâtiment, interrogés en mars par l'INSEE, ont confirmé leur optimisme pour les prochains mois, anticipant même une amélioration de l'activité. Leurs carnets de commandes, toujours rivés à plus de 9 mois dans le gros œuvre, sont même jugés mieux garnis qu'en février et les perspectives d'embauche mieux orientées. L'activité du secteur semble donc pour le moment alimentée par un stock important de chantiers en cours ou à réaliser, héritage d'un rebond des permis enregistré avant l'arrivée de la crise sanitaire. Côté construction pourtant, les derniers chiffres des mises en chantier, bien que souvent révisés, témoignent d'un recul sensible, de -3,1% au cours des trois derniers mois, à fin février, comparé au trimestre précédent. En cumul sur un an, on dénombre ainsi 351 900 logements commencés (-9,5% sur un an). Côté permis, le redressement amorcé ces derniers mois semble s'essouffler (+0,5% en glissement trimestriel à fin février contre +16,8% à fin janvier) et la tendance sur un an demeure fortement baissière (-17,4% avec 377 000 autorisations), le segment du collectif étant plus impacté que celui de l'individuel diffus (-25,4% contre -9,5%). Enfin, s'agissant du secteur non résidentiel, la situation reste préoccupante : les surfaces autorisées (32,6 millions de m² en cumul annuel à fin février) continuent de se dégrader, reculant de -20,6% sur un an, un rythme qui semble s'accélérer sur les trois derniers mois (-21,5%), les bâtiments publics ou commerciaux affichant même des baisses proches de -25%. Quant aux surfaces commencées, elles s'enfoncent de -19,5% sur un an au cours des trois derniers mois et de -21,2% sur douze mois, les chiffres par types d'ouvrage étant souvent perturbés par des effets de retards de collecte et d'enregistrement de gros chantiers. Fragilisée par les conséquences économiques de la crise sanitaire sur les ménages et les entreprises, la construction de logements (et de locaux), semble également freinée par les blocages politiques et réglementaires.Dans bon nombre de collectivités, la délivrance des permis apparaît ralentie voire grippée, occasionnant parfois un allongement important entre les autorisations et le début des travaux (pouvant aller jusqu'à 24 mois dans le collectif). Par ailleurs, dans le cadre de la Loi Climat et résilience, l'objectif de lutte contre « l'artificialisation des sols » semble désormais dicter la politique foncière des donneurs d'ordre en dépit des besoins économiques et sociaux des différents territoires ; et ce, dans un contexte où les besoins en logements demeurent prégnants, où les conditions d'accès au crédit sont appelées à se durcir (application des critères HCSF à l'été 2021) et où les prix immobiliers du neuf continuent de se tendre (+7,1% pour les maisons depuis fin 2019 et +4,9% pour les appartements). Et cette inflation immobilière pourrait s'accélérer sous l'effet conjugué d'une raréfaction de l'offre des promoteurs, des nouvelles règlementations constructives (RE2020) et des tensions actuelles sur les prix des matériaux (acier, plastiques, métaux non ferreux, bois d'œuvre…). Cette actualité souligne l'enjeu du choix des matériaux dans le mode constructif. Le béton, disponible immédiatement, produit localement et peu soumis aux tensions du marché international, répond ainsi aux exigences de maitrise des délais d'approvisionnement et des coûts de construction, facteurs clés de l'accès au logement.Travaux publics : un peu mieuxLe début de l'année 2021 demeure très poussif dans les TP même si le risque d'un trou d'air qui était attendu semble pour le moment écarté. Selon la FNTP, les travaux réalisés, en repli de -10,4% en janvier sur un an, renouent cependant avec les niveaux de 2019 mais les facturations annuelles reculent de -14%. Les carnets de commandes, très dégarnis, frémissent toutefois en janvier (+5,9% sur un an). Mais les professionnels restent en attente d'un réveil des appels d'offre, en liaison notamment avec la mise en place des projets du Plan de Relance.Au total, la demande de matériaux en 2021 restera soumise à de fortes incertitudes : côté BPE, alimentée par les carnets du bâtiment au moins jusqu'à l'été, elle pourrait varier de -2% à +2% selon les délais d'exécution et le rythme d'épuisement du stock des permis. Côté granulats, l'évolution de l'activité dépendra, de celle du BPE certes, mais aussi du timing des nouveaux chantiers de TP et du Plan de Relance et varierait entre 0 et +4%, avec une seconde partie de l'année mieux orientée.
Il y a 4 ans et 29 jours

La faisabilité pré-industrielle de la carbonatation des granulats

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine. I – Qu’est-ce que le Projet national FastCarb&nbsp;? Débuté en 2018, le Projet national FastCarb a pour objectif de valider le principe de stockage du CO2 dans le béton sous forme de granulats recyclés, par le procédé de carbonatation accélérée. Ceci, pour améliorer l’impact carbone du béton. FastCarb répond aussi à l’objectif de réduction et de valorisation des déchets. En effet, les déchets “béton” du BTP représentent 17 Mt/an. Leur utilisation dans le cadre du Projet FastCarb pour le stockage du CO2 améliore leur recyclage dans les bétons, car ils sont en majorité réutilisés en tant que sous-couches routières, du fait de faibles propriétés, dont une forte porosité.La carbonatation accélérée a deux rôles dans le projet&nbsp;: le stockage du CO2 et l’amélioration des propriétés des granulats recyclés. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 47 jours

Tout sur les Bfup

“Les Bfup : bétons fibrés à ultra hautes performances. Dessiner, calculer, construire” contient les éléments d’une méthode permettant d’associer à la forme produite son analyse et sa mise en œuvre. [©Editions Eyrolles] L’ouvrage&nbsp;“Les Bfup&nbsp;: bétons fibrés à ultra hautes performances. Dessiner, calculer, construire”&nbsp;de Jean-Marc Weill, architecte et ingénieur, a nécessité 18 mois d’écriture. Un temps long pour tenter de mettre bout à bout une vingtaine d’années d’expérimentation autour de ces matériaux. En effet, ce guide de conception et de réalisation de systèmes constructifs en Bfup s’appuie sur l’analyse des retours d’expériences de projets réalisé ou en cours. Ceci, en partenariat avec des architectes, des entreprises et des industries.&nbsp; Démocratiser le Bfup En fait, l’ouvrage contient les éléments d’une méthode permettant d’associer à la forme produite son analyse et sa mise en œuvre.&nbsp;«&nbsp;Il me semblait important et intéressant de tenter de “démocratiser” le savoir-faire relié à ce matériau&nbsp;», indique Jean-Marc Weill. Richement illustré de graphiques et de photographies, cet outil pédagogique se destine aux ingénieurs-concepteurs et aux architectes. De plus, il aide à lire les normes. Et enfin, il intègre les principales caractéristiques du Bfup en matière de composition, de comportement à l’état frais et de mise en œuvre. Une invention majeure Mais revenons sur ces bétons nouvelle génération. En effet, les Bfup constituent l’une des inventions majeures de la fin du XXe siècle dans le domaine de la construction. On les doit notamment aux recherches de l’ingénieur Pierre Richard, directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Depuis près de 25 ans, les Bfup ont permis la réalisation d’ouvrages restés longtemps impensables ou irréalisables. Trois paramètres indispensables caractérisent la recette de ce succès :&#8211; l’amélioration de la résistance et de la compacité des matériaux cimentaires ;&#8211; la réduction des défauts induits par les granulats naturels ;&#8211; l’incorporation de fibres conférant au matériau une capacité résistante post-fissuration et donc un comportement pseudo-ductile. Editeur&nbsp;:&nbsp;Editions EyrollesAuteur&nbsp;:&nbsp;Jean-Michel WeillPrix&nbsp;:&nbsp;41,90 €TTChttp://www.editions-eyrolles.com
Il y a 4 ans et 49 jours

UNPG et SNBPE : Qu’est-ce qu’un “Passeport Sécurité” ?

Environ 3 000 “Passeports Sécurité” ont déjà été délivrés en 1 mois. Ils attestent que les modules de formation ont bien été validés, que les compétences ont été acquises. [©UNPG] L’UNPG et le SNBPE viennent de lancer “Passeports Sécurité”. Qui est une nouvelle plate-forme d’e-learning de sensibilisation. Cet outil de formation est à la disposition de leurs adhérents et des entreprises extérieures intervenant sur leurs sites. Il a été délivré environ 3 000 “Passeports Sécurité” en 1 mois. Ils attestent que les modules de formation ont bien été validés, que les compétences ont été acquises. Un référent “Passeport Sécurité” Le “Passeport Sécurité” est un dispositif de sensibilisation sur les risques généraux encourus sur une carrière de granulats. Ou lors de la fabrication et l’acheminement du béton prêt à l’emploi. Cette nouvelle version, actualisée, est mise à disposition par l’UNPG. Et accessible via un service de e-learning sur le site : www.passeport-securite.com. Ce nouvel outil se destine aux salariés et aux chauffeurs des exploitants de carrières et à leurs sous-traitants. Ce passeport est obtenu, lorsque l’utilisateur a consulté et validé l’ensemble des modules correspondant à son profil. Il est valable 3 ans. A l’issue de cette période, l’utilisateur doit procéder à une revalidation. Afin d’accéder à la plate-forme d’e-learning et aux modules de formation, les entreprises doivent désigner un “Référent Passeport Sécurité”. Ce dernier sera le contact principal de l’UNPG et du SNBPE. Il devra administrer le compte de son entreprise sur la plate-forme. Mais aussi inscrire les salariés aux modules de formation. Et enfin, suivre la progression de ces derniers, via un tableau de bord de suivi.
Il y a 4 ans et 49 jours

Une charte de bonnes pratiques pour le BPE pour La Réunion

Le SNBPE, l’Unicem La Réunion, la Capeb Réunion et la FRBTP ont signé la charte de “Bonnes Pratiques” pour le BPE. [©Unicem] Le SNBPE, l’Unicem La Réunion, la Capeb Réunion et la Fédération réunionnaise du BTP (FRBTP) ont signé la charte de “Bonnes Pratiques”. Entre les fournisseurs et les utilisateurs de béton prêt à l’emploi (BPE). Ceci, afin de promouvoir la qualité du produit et de renforcer les gestes de sécurité sur les chantiers lors de la livraison du BPE. 2 objectifs : la qualité et la sécurité Le BPE est un mélange homogène de granulats, de ciment et d’eau en proportions différentes selon le type de béton souhaité. Il est livré à l’état liquide sur les chantiers par des toupies. Afin que le produit conserve toutes ses qualités et que son maniement soit effectué en toute sécurité. Il convient d’appliquer un certain nombre de recommandations, voire d’obligations. La charte de “Bonnes pratiques”, par laquelle s’engagent producteurs-fournisseurs, utilisateurs, mais aussi prestataires intermédiaires, définit le bon usage du BPE. Pour s’assurer de la qualité du produit, cette charte énonce les principaux critères à respecter. Depuis le départ du site de production jusqu’à sa mise en œuvre sur le chantier. Le transport et la vidange des toupies sont des opérations à risque qui occasionnent chaque année des accidents du travail. Parce que la sécurité est la priorité des organisations signataires, cette charte pointe les points prioritaires à respecter au regard de la sécurité des collaborateurs. A savoir, l’assistance aux chauffeurs lors de chantiers avec des accès délicats, le port des EPI. Mais aussi l’interdiction de manipulation de la benne par le chauffeur… Le BPE, un matériau essentiel pour La Réunion Sur l’île de La Réunion, chaque année, 500 000 m3 de BPE sont produits. Et permettent de construire ou de rénover 2 000 maisons individuelles et 4 000 logements sociaux. Il a l’énorme avantage de s’adapter à toute forme de construction. Au regard du contexte topographique et climatique réunionnais, sans le béto. Il serait impossible de concevoir la bonne stabilité des réseaux routiers et des logements. La production de BPE est assurée par 14 sites répartis de manière homogène sur l’ensemble de l’île.
Il y a 4 ans et 60 jours

Début d'année honorable pour le marché des matériaux de construction

Si les volumes perdus pendant le confinement de mars 2020 ne seront jamais comblés, le retour à une “normalisation” des tendances se poursuit et, en janvier, les productions de granulats et de BPE étaient supérieures à leur niveau mensuel moyen de ces dix dernières années. Ce constat encourageant traduit une forme de rattrapage graduel du chemin perdu mais les indicateurs de demande, côté bâtiment et travaux publics, suggèrent que le rythme de l'activité des prochains mois pourrait être freiné par l'épuisement des carnets de commandes qui, aujourd'hui, peinent à se regarnir.Janvier, supérieur à la moyenneD'après les résultats provisoires pour janvier, les productions de granulats et de BPE se situeraient au-dessus de la moyenne des mois de janvier de ces dix dernières années (+2,2% pour les granulats et +3,7% pour le BPE, en données brutes). L'activité aurait donc bien « tenu » en ce début d'année : les tonnages de granulats affichent une hausse de +6% par rapport à décembre et de +0,5% par rapport à janvier 2020 qui, rappelons-le, avait été très dynamique (données CSV-CJO). Au cours des trois derniers mois, la production aurait ainsi continué de progresser au regard du trimestre précédent (+4,4%) mais aussi par rapport aux trois mêmes mois d'il y a un an (+2,4%). Sur douze mois, le glissement annuel revient ainsi à -7,5% fin janvier. Côté BPE, les livraisons de janvier ont cru de +2,8% par rapport à décembre mais s'inscrivent en recul de -2,3% par rapport à janvier 2020 très vigoureux (données CVS-CJO). En cumul sur les trois derniers mois, la production de BPE grimpe encore de +3,2% par rapport à la même période de l'an passé mais plus modérément au regard des trois mois précédents (+0,9%). Sur les douze derniers mois, la tendance demeure fortement baissière avec un recul de -9,7% des volumes produits sur un an. Quant à l'indicateur Matériaux, en dépit du net redressement constaté au second semestre, 2020 s'achève sur un repli annuel de -6,4% et janvier s'afficherait en léger retrait par rapport à l'an passé (-0,7% en CJO).Les entrepreneurs du bâtiment confiants, les promoteurs inquietsLes mois se suivent et se ressemblent : en février 2021, selon l'enquête menée par l'INSEE auprès des entrepreneurs du bâtiment, la confiance reste de mise et les perspectives d'activité demeurent plutôt bien orientées pour les prochains mois. Non seulement leur jugement sur les carnets de commandes s'améliore (avec des niveaux toujours supérieurs à 9 mois dans le gros œuvre) mais leur opinion sur l'évolution prévue des effectifs se redresse, sans doute en réponse à une main-d'œuvre réduite ces derniers mois.D'ailleurs, en février, environ un entrepreneur sur cinq se déclarait confronté à des tensions productives en raison du manque de personnel. Pourtant, côté construction, les mises en chantier et les autorisations restent dans le rouge, même si le redressement se poursuit du côté des permis logements. En effet, à fin janvier et sur les trois derniers mois, le nombre de logements commencés baissait de -11,2% par rapport aux trois mois précédents, le repli étant plus marqué dans le segment du collectif que dans celui de l'individuel. Sur douze mois, on dénombrait ainsi 345 000 chantiers ouverts à fin janvier,soit une baisse de 11,3% sur un an.S'agissant des autorisations, en revanche, les trois derniers mois enregistrent une nouvelle hausse de +9,6% au regard du trimestre précédent, avec cette fois une dynamique plus soutenue pour le logement collectif. Pour autant, sur ces douze derniers mois, le bilan reste très négatif avec une contraction des permis de -16,3% (à 377 600 unités), le segment du collectif accusant un plongeon de -23,5% des dépôts. Enfin, concernant les locaux d'activité,le déclin se poursuit.A fin janvier,en cumul sur trois mois, les surfaces commencées s'enfonçaient de -21,4% sur un an (bureaux, locaux industriels et entrepôts affichant les reculs les plus prononcés), tandis que, sur douze mois, le repli atteint -18,4%. Les chiffres des permis ne laissent aucun espoir de retournement de tendance dans les mois à venir, les surfaces autorisées diminuant de -15,6% sur le trimestre et de -19,1% sur douze mois. Ces évolutions font écho à la conjoncture de la promotion immobilière, particulièrement morose en 2020. En dépit d'une hausse marquée des ventes en bloc aux investisseurs institutionnels et aux organismes HLM (+7,2%), les ventes se sont contractées d'un quart entre 2019 et 2020 (-40 000 logements vendus). Au-delà des effets de la crise sanitaire, la Fédération des Promoteurs Immobiliers -FPI pointe aussi les obstacles politiques (blocage des permis dans les métropoles) et la multiplication des contraintes réglementaires (notamment la RE2020) pour expliquer la chute de l'offre de logements, d'environ un tiers en un an.En 2020, les mises en vente ont fléchi de près de -28% pour des réservations en repli de -24,1%. La fonte des stocks (-9% en 2020) devrait donc se poursuivre en 2021 alors même que la demande des ménages reste forte ; une situation déséquilibrée qui pourrait se solder par de nouvelles tensions sur les prix, déjà tirés vers le haut en 2020 : le prix moyen du m² d'un appartement neuf a monté de +1,7%, celui d'une maison de +4,5%, des évolutions qui risquent à terme d'écarter les ménages de l'accession à la propriété. Certes, le marché de la maison individuelle en secteur diffus a montré des signes de résilience en ce début d'année, sans doute grâce à l'assouplissement des recommandations du HSCF. Mais les exigences des banques en matière d'apport personnel vont continuer de se renforcer et, dans un contexte où les taux ne peuvent guère baisser d'avantage et où les durées de prêts se sont déjà bien allongées (232 mois en moyenne en février 2021), la hausse des prix immobiliers pourrait bien mettre un terme à cette embellie.Travaux publics : manque de visibilitéInterrogés en janvier 2021, les entrepreneurs des travaux publics étaient certes un peu moins négatifs sur leur activité future qu'à l'automne mais leurs carnets de commandes tardaient toujours à se regarnir. En 2020, selon la FNTP, l'activité aura chuté de -12,5% en volume et les prises de commandes auront plongé de -13,2% (CVS-CJO). Dans le segment des travaux routiers, le décrochage est encore plus prononcé, le chiffre d'affaires reculant de -14,4% en 2020 et le volume d'appel d'offres se contractant de -31%. Selon Routes de France, « le cycle naturel des appels d'offre n'a pas encore repris dans le bloc communal » et, en janvier, leur nombre était encore -15% en dessous de celui de janvier 2020. Seule la mobilisation des collectivités locales pour engager le plan de relance dans les territoires permettra de regarnir les carnets de commandes et donner de la visibilité aux acteurs locaux.
Il y a 4 ans et 62 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 67 jours

L'UNICEM demande à son tour l'annulation de la suppression du GNR

L'UNICEM alerte une nouvelle fois sur les conséquences pour la profession de la suppression du tarif réduit de taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR).Acteurs engagés et reconnus pour leurs actions en faveur de la préservation de la biodiversité, de l'approvisionnement en circuit court des chantiers de construction et de la réduction de l'empreinte carbone, les adhérents de l'UNICEM ont conscience que l'interdiction au 1er juillet prochain du GNR est destinée à encourager les industries à « verdir » la motorisation des engins de chantiers. Or, cette évolution reste encore marginale, voire impossible à mettre en œuvre. En effet, les solutions « vertes », censées favoriser l'évolution des usages au sein du secteur, n'existent tout simplement pas à l'heure actuelle : cette offre est inexistante dans les catalogues des principaux fabricants internationaux.En conséquence, ce changement de règlementation se traduira à court terme par une augmentation de leurs coûts sans réel moyen d'y échapper.Le maintien de la décision viendrait s'ajouter aux incertitudes liées à la RE2020Pour les industries de carrières et matériaux de construction, composées à 90 % de PME et TPE, l'augmentation du prix du carburant sera extrêmement lourde à supporter financièrement après une année 2020 marquée par des épisodes répétés de confinement et la mise en place de protocoles liés aux contraintes sanitaires. Le secteur des matériaux a été ainsi très lourdement impacté au premier semestre 2020 (-17 % d'activité). Même s'il s'est ressaisi au second, rattrapant une partie du retard accumulé, il n'a toutefois pas pu combler le plongeon enregistré sur la première moitié de l'année. La production de granulats 2020 a baissé de près de 7 % par rapport à 2019. Celle du béton prêt à l'emploi chutant pour sa part de plus de 9 %.Les prévisions pour 2021 ne traduisent pas un rattrapage d'activité. Le rebond serait quasi nul et les niveaux d'activité resteraient identiques à ceux de 2020, bien inférieurs à ceux de 2019 : des signaux inquiétants pour les professionnels de la filière. Pour les deux principaux marchés des industries de carrières et de matériaux de construction que sont les travaux publics et le bâtiment, les perspectives pour 2021 suggèrent elles aussi des niveaux d'activité qui, en dépit d'un certain rebond, resteront bien en dessous de ceux de 2019.Dans les travaux publics, les carnets de commandes tardent à se remplir, notamment côté clientèle publique, et les appels d'offres affichent des baisses de -25 %. Quant au bâtiment, les permis enregistraient encore en janvier des chutes de -16 % pour les logements (en cumul sur les douze derniers mois) et de -19 % pour les locaux d'activité.Dans le contexte des crises sanitaire et économique, les entreprises adhérentes de l'UNICEM ont tout mis en œuvre pour préserver les emplois au cœur des territoires et maintenir leur outil industriel en fonctionnement pour avoir la capacité de répondre à la demande de leurs clients du BTP et soutenir les efforts du gouvernement en faveur du maintien d'un certain niveau d'activité. Elles ne comprendraient pas le maintien en l'état de la décision de supprimer le GNR, qui viendrait s'ajouter aux incertitudes liées à l'entrée en vigueur dans les prochains mois de la norme RE2020 : des perspectives à même d'assombrir fortement l'avenir de nombreux acteurs du secteur.Aussi l'UNICEM demande au Gouvernement de faire preuve de bon sens afin de soutenir les entreprises de la filière en maintenant l'utilisation du Gazole Non Routier.
Il y a 4 ans et 71 jours

Cemex inaugure trois centrales à béton dans le Sud-Ouest

La nouvelle unité de production de BPE Cemex de Prades-le-Lez (34) est signée MG Lilienfeld. [©Cemex] Alors même qu’il vient de céder à&nbsp;LafargeHolcim 24 centrales à béton sur la région Auvergne &#8211; Rhône-Alpes. Cemex poursuit son déploiement dans le Sud-Ouest. Là, l’industriel a mis en service trois nouvelles unités de production.&nbsp; La nouvelle unité de Prades-le-Lez (34) remplace l’ancienne installation devenue obsolète et ne pouvant pas assurer la production des bétons spéciaux. Ce site dispose de deux principaux atouts. Une intégration paysagère réussie et une conception compacte permettant de s’implanter au mieux sur le terrain préexistant de 5 000 m2. Signée&nbsp;MG Lilienfeld &#8211; un partenaire historique de Cemex -, l’unité a repris une partie du génie civil de l’ancienne installation. En particulier, le traitement des eaux qui a été upgradé pour assumer plus de capacité. La nouvelle centrale est équipée de cinq trémies en ligne, de quatre silos à ciments. Et d&rsquo;un malaxeur Teka de 1,5 m3alimenté par skip. De quoi offrir une capacité de production de 45 m3/h. Une nouvelle référence pour Elkon A Toulouse-Sud, Cemex a fait appel à Elkon pour la construction de la nouvelle centrale à béton. [©Cemex] Nouvelle implantation pour Cemex, la centrale de Toulouse-Sud répond à la croissance du marché local. Apte à fournir toute la gamme Cemex, elle sera cependant dédiée à la production des bétons bas carbone de la ligne&nbsp;Vertua. Et des bétons conçus à base de granulats recyclés. Ceci, avec une capacité de production de 90 m3/h. Pour cette installation, l’industriel du BPE a fait appel au constructeur turc Elkon. Ce dernier a fourni un outil s’articulant autour d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciments et de huit trémies à granulats, d’une capacité totale de 600 t. En partie confinée dans un bâtiment fermé et isolé. Cette centrale répond à tous les standards Cemex, en termes d’équipements environnementaux. Tout y est : débourbeur déshuileur, régulateur de débit des eaux de pluie, filtre pour pulvérulent, bardage double peau. Mais aussi, circuit fermé des eaux de process, sept bassins hors sol pour les bétons essorés.&nbsp; Le volet sécurité s’inscrit dans la même logique : nettoyage automatique du malaxeur, locaux sociaux dernière génération. Ainsi que passerelle sécurisée pour lavage du cône des toupies. Sans oublier un accès aux silos depuis la tour de stockage des granulats avec escalier, monte-charge. Dernières particularités : la réception et l&rsquo;évacuation des retours de bétons vers le site de recyclage Cemex de Cugnaux. Et son adossement à un dépôt de granulats nouvellement créé. Comprenant neuf cases au sol dédiées à la réception de déblais et à la vente de granulats. Une centrale Euromecc pour le quartier Belvédère, à Bordeaux C’est une unité mobile Euromecc qui permet à Cemex de livrer le chantier du quartier Belvédère, à Bordeaux. [©Cemex] Troisième et dernière unité Cemex inaugurée dans le Sud-Ouest. La centrale à béton de Bordeaux est dédiée au chantier du nouveau quartier Belvédère, situé en rive droite de la Garonne. Mise en service en trois semaines seulement, sur un espace de 1 500 m2. Cette unité mobile Euromecc est équipée d&rsquo;un malaxeur double arbres horizontaux de 1,5 m3. Trois silos à ciments et quatre trémies de granulats complètent l’installation. Qui offre ainsi une capacité de production de 65 m3/h.&nbsp; « Ces trois nouvelles unités de production de bétons, deux fixes et une mobile, confirment la volonté de Cemex de toujours s’assurer une présence de premier plan sur les marchés locaux des matériaux de construction, conclut Jean-Marie Modica, directeur de Cemex Matériaux France Sud.&nbsp;Une ambition qui se traduit aussi par une présence accrue de notre entreprise sur les gammes de produits spéciaux et bas carbone, répondant aux impératifs environnementaux.&nbsp;»