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Résultats de recherche pour monuments historiques

(593 résultats)
Il y a 5 ans et 267 jours

Le "rendez-vous avec l'Histoire" d'Antoine-Marie Préaut

LES SAUVEURS DE NOTRE-DAME. Après avoir récompensé d'un trophée d'honneur les professionnels de la construction ayant participé au sauvetage de Notre-Dame de Paris, Batiactu vous livre une série de portraits de certains de ces acteurs. Premier épisode avec la maîtrise d'ouvrage, Antoine-Marie Préaut, chef du service de la conservation régionale des monuments historiques de la Drac Île-de-France. Il témoigne sur ce que signifie gérer la maîtrise d'ouvrage d'un chantier exceptionnel comme celui-ci.
Il y a 5 ans et 268 jours

Charpentier - Travaux de restauration au château de Carrouges

Le château de Carrouges est en restauration ! Découvrez les coulisses de ces travaux d’envergure grâce aux vidéos réalisées par Studio Sherlock, agence de production audiovisuelle et transmédia, experte et spécialisée dans la valorisation des chantiers de restauration des monuments historiques.
Il y a 5 ans et 270 jours

Les maisons bulles d’Häusermann-Costy vendues 360 000 €

A Raon-l’Etape (Vosges), onze maisons bulles conçues par les architectes suisses Pascal Haüsermann et Claude Costy ont été adjugées 360 000 €. [©DR] Les onze maisons bulles conçues par les architectes suisses Pascal Haüsermann et Claude Costy, situées à Raon-l’Etape (Vosges), avaient été adjugées 120 000 € lors de premières enchères début mai, un prix inférieur à l’investissement consenti par les propriétaires vendeurs, mais la vente a été relancée par trois surenchères au cours du délai légal de dix jours. A l’issue de l’audience, elle est désormais effective et définitive à 360 000€. « C’est vraiment une très bonne surprise, le remboursement des créances est totalement couvert et il y a un bénéfice qui se dégage », s’est réjoui Bruno Tourmen.  Ces onze bulles blanches, composées d’une structure métallique et de voiles de béton projeté, avaient été classées aux Monuments historiques en 2015. Elles avaient été bâties pour un hôtelier. Elles ont changé plusieurs fois de mains, jusqu’aux derniers propriétaires, un groupe d’amis, qui avait acquis le complexe pour 180 000 €, en 2006. Les maisonnettes sont situées sur une île de 4 100 m². Les cinq propriétaires avaient souhaité redonner au lieu sa vocation première, le tourisme, et avaient rénové les maisons bulles. Le nouvel acquéreur, Christophe Péchet, est âgé d’une cinquantaine d’années, travaille à Paris et est originaire des Vosges. Son avocat, Me Alain Bégel, précise : « Sa grand-mère maternelle était vosgienne et il a séjourné pendant des années pendant ses vacances » à Raon-l’Etape, où elle habitait. Et il est « très attaché au lieu» et porteur d’un « véritable projet» pour ces maisons bulles. « Il est amoureux de ce site, il le connaît depuis son plus jeune âge ». Lire aussi BLM n° 81, p.70 ou cliquez ici. Abonnez-vous à Béton[s] le Magazine  et recevez en cadeau le livre “Maisons Bulles – Architectures organiques des années 1960 et 1970”1 an 6 numéros 90 € au lieu de 108 € + supplément CBPC + 22 newsletters + accès premium site acpresse.fr  
Il y a 5 ans et 274 jours

Bienvenue au LRMH, clinique des monuments historiques

REPORTAGE. Depuis bientôt un demi-siècle, le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH) est le bras scientifique de l'État pour la préservation de son patrimoine. A Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), 23 scientifiques sont au chevet des monuments soumis aux affres du temps comme aux catastrophes.
Il y a 5 ans et 276 jours

Travaux de maçonnerie sur le Château de Pougne-Hérisson

Datant du XIIe siècle, le château de Pougne-Hérisson, dans les Deux-Sèvres, l’un des plus anciens de Gâtine, fut bâti sur une colline en plein milieu du bocage et des chaos granitiques. Monument historique inscrit, certaines des parties du château sont aujourd’hui très dégradées. Il fait l’objet en 2019 de travaux de maçonnerie, principalement sur la tour T4 étayée en 2015 et le rempart Sud. La DRAC Nouvelle-Aquitaine soutient cette restauration à hauteur de 40 % du montant total des travaux de cette tranche, au titre du Fonds incitatif d’aide aux petites communes. Les autres partenaires publics sont la Région Nouvelle-Aquitaine (25%), le Conseil départemental des Deux-Sèvres (10%), aux côtés de la Ville de Pougne-le-Hérisson (20%). Ces travaux sur le Câteau de Pougne-Hérisson ont également été sélectionnés pour le Loto du Patrimoine 2019 et sont soutenus par la Fondation du patrimoine à hauteur de 5%. Les travaux sont réalisés par R & C – Raphaël Chouane, Architecte du Patrimoine, basé à Argentonnay en Deux-Sèvres, tandis que la DRAC Nouvelle-Aquitaine, Conservation Régionale des Monuments Historiques – site de Poitiers (CRMH) et l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine des Deux-Sèvres (UDAP 79), accompagnent cette restauration dans le cadre du Contrôle Scientifique et Technique (CST). Source et photo : DRAC Nouvelle-Aquitaine  
Il y a 5 ans et 276 jours

Trophées Placo 2019 : découvrez les chantiers Patrimoine et Monuments historiques

Le palmarès des Trophées Placo® a été dévoilé. Le 4 octobre prochain, la soirée des Trophées Placo® aura lieu et permettra de désigner les lauréats de chaque catégorie. Comme à chaque édition, les quatre catégories existantes sont : bâtiments contemporains architecturaux, chantiers performants, innovation et développement durable, patrimoine et monuments bâtiments historiques. Découvrez les chantiers présents dans la catégorie « Patrimoine & Monuments historiques » nous retrouvons : 1/ Le Château de Drudas – Drudas (31) Classé aux Monuments historiques, une maison d’exception du XVIIIème siècle de 1400 m2 rénovée avec passion, dans le respect des codes de la décoration de l’époque avec des touches contemporaines pour lui apporter tout le confort du XXIème siècle. Le château avait été laissé à l’abandon par différents propriétaires, peu concernés par l’histoire qu’il portait en lui. Dates du projet : septembre 2016 à juin 2017 2/ Le Château de Froeschwiller – Froeschwiller (67) Laissé à l’abandon pendant 50 ans puis restauré par un particulier : Mr Pavin, qui en a fait sa résidence. Le château possède une bâtisse historique qui donne l’obligation de reconstituer à l’identique l’existant tant dans l’architecture que dans les techniques employées. Dates du projet : 2013 à 2018 3/ La Cité du Hellfest – Clisson (44) Le chantier consistait a fabriqué et pisé les éléments d’un décor du bâtiment ‘VIP’ du festival Hellfest. Le projet concerne donc la réalisation de ce bâtiment. Le décor doit représenter un « squelette ». Celui-ci est constitué de 3600 vertèbres en staff épousant la structure du bâtiment. Hellfest, est un festival français dédié aux musiques extrêmes. Il est l’un des plus grands festivals de métal en Europe (200 000 personnes en 2018). Dates du projet : mars à mai 2017 pour la 1ère tranche et février 2018 pour la seconde tranche. 4/ L’Hôtel Villa Saint Ange –  Aix en Provence (13) Le chantier de l’Hôtel Villa Saint Ange a demandé la création de plusieurs moulures  sur le chantier. Une gypserie comme décoration intérieure conformément à la demande de l’architecte. Dates du projet : octobre 2018 – juillet 2019 Retrouvez le détail des chantiers juste ici >
Il y a 5 ans et 276 jours

Menuisier - Travaux de restauration au château de Carrouges

Le château de Carrouges est en restauration ! Découvrez les coulisses de ces travaux d’envergure grâce aux vidéos réalisées par Studio Sherlock, agence de production audiovisuelle et transmédia, experte et spécialisée dans la valorisation des chantiers de restauration des monuments historiques.
Il y a 5 ans et 281 jours

Les entreprises travaillant sur le chantier contaminé au plomb de Notre-Dame défendent leurs procédures

La fédération du bâtiment spécialisée dans les monuments historiques a défendu jeudi les procédures contre le plomb initialement adoptées sur le chantier de Notre-Dame de Paris, rappelant qu'"aucun ouvrier" n'avait été "contaminé".
Il y a 5 ans et 284 jours

Protection au titre des monuments historiques du tombeau de Prosper Mérimée à Cannes

Le tombeau de Prosper Mérimée, situé dans le cimetière du Grand Jas à Cannes, a été inscrit au titre des Monuments Historiques par un arrêté du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en date du 7 juin 2019. Prosper Mérimée, né en 1803, d’abord écrivain, a succédé en 1834 à Ludovic Vitet aux fonctions d’inspecteur général des monuments historiques après avoir intégré l’administration de la Monarchie de Juillet. Il est à l’origine de la construction du service des Monuments Historiques. Jusqu’en 1860, il sillonne la France afin d’en sauvegarder le patrimoine. C’est à son initiative que le jeune Viollet-le-Duc se voit confier la restauration de monuments majeurs tels que la basilique de Vézelay, le Mont-Saint-Michel, la cathédrale Notre-Dame de Paris, ou la cité de Carcassonne. Son importante œuvre littéraire lui vaut d’entrer à l’Académie française en 1844. Nommé sénateur en 1853, proche de l’impératrice Eugénie, il participe à la vie de la cour sous Napoléon III. Il quitte son poste d’inspecteur général des monuments historiques en 1860 tout en demeurant membre de la Commission des monuments historiques. Il passe les dernières années de sa vie, marquées par la maladie, sur la Côte d’Azur, et décède à Cannes le 23 septembre 1870. Il est enterré dans le carré protestant du cimetière du Grand Jas. Ouvert en 1866, ce cimetière compte au nombre des aménagements publics réalisés sous le Second Empire, conséquence du succès de la villégiature cannoise auprès de l’aristocratie européenne à partir des années 1830. « Prosper Mérimée est une figure incontournable du patrimoine national et de la vie culturelle française. Cette protection confirme l’importance historique et patrimoniale de sa dernière demeure. Un classement au titre des monuments historiques du tombeau sera ultérieurement soumis à l’avis de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture ; suite au vœu en ce sens émis par la commission régionale du patrimoine et de l’architecture. » Franck Riester, ministre de la Culture. Photo : Dadamax – Wikimédia commons
Il y a 5 ans et 327 jours

“Sans transition” : Regards photographiques à la Maison de l’architecture de Paris

Imaginée par l’architecte Marc Sirvin, et l’historienne et médiatrice au musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes Noëmie Maurin-Gaisne, l’évènement met en regard le récit historique de 5 œuvres architecturales avec un point de vue contemporain sur leur actualité. Dans sa mezzanine, la Maison de l’architecture de Paris accueille l’exposition “Sans Transition” jusqu’au 20 juillet prochain. Cette exposition propose un regard photographique sur le patrimoine architectural moderne du XXesiècle en Ile-de-France. Sont présentées 5 œuvres : l’école de plein air de Suresnes, la Maison du peuple de Clichy, la Cité-jardin de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry, les tours Nuages à Nanterre et l’Ecole d’architecture à Nanterre aussi. Autant de constructions, qui ont accueilli des habitants, des écoliers, des étudiants… qui y ont vécu et grandi. Touchés par diverses problématiques techniques, ces bâtiments font aujourd’hui l’objet de projets de rénovation, de déconstruction, de changements d’usage… En effet, ces réalisations sont remises en question, soit parce qu’elles sont trop onéreuses à rénover, soit parce qu’elles font l’objet de projets immobiliers pour plus de logements, ou soit parce qu’elles sont délaissées dans leur usage initial.  Une soirée-débat Table ronde dans la Chapelle du Couvent des Récollets avec de gauche à droite : Bernard Toulier, architecte des Bâtiments de France, membre de l’association Docomomo France. Jean-Louis Cohen, architecte et historien de l’architecture. Membre du Collège de France et professeur aux Beaux-Arts de New York. Jean-Pierre Respaut, adjoint au maire de Suresnes. Jean-Michel Daquin, architecte et ancien président de l’Ordre des architectes Ile-de-France représentant l’actuelle présidente. Francis Soler, architecte qui a notamment travaillé sur la réhabilitation du ministère de la Culture. Jacques Moulin, architecte des Monuments historiques, qui travaille avec Rudy Ricciotti sur le projet de tour sur la Maison du Peuple à Clichy-la-Grenne. On retrouve les photos d’artistes reconnus : Thierry Buignet, Jean-Louis Garnell, Julien Lanoo, Sandrine Marc, Alexandre Sirvin, Patrick Tourneboeuf, Cyrille Weiner et Cyril Zannettacci. Imaginée par l’architecte Marc Sirvin, et l’historienne et médiatrice au musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes Noëmie Maurin-Gaisne, l’évènement met en regard le récit historique de 5 œuvres architecturales avec un point de vue contemporain sur leur actualité. Le design grahique et la scénographie ont été réalisés par Jean-Baptiste Berthezène et Félix Demargne. En parallèle, le jeudi 20 juin dernier, s’est tenue une soirée-débat organisée pour réfléchir collectivement aux devenirs possibles de ce patrimoine moderne. Une réflexion menée avec la participation de nombreux invités : Jean-Louis Cohen, architecte et historien de l’architecture moderne, Jean-Michel Daquin, architecte et conseiller ordinal de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France, Jacques Moulin, architecte en chef des Monuments historiques, Jean-Pierre Respaut, adjoint au maire de Suresnes, Francis Soler, architecte ainsi que Bernard Toulier, archéologue et historien de l’architecture. Enfin, tout au long de cette exposition d’architecture, de multiples débats, intervenants, ballades et ateliers seront proposés aux visiteurs. L’article “Sans transition” : Regards photographiques à la Maison de l’architecture de Paris est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 332 jours

CERTILIGHT : La solution de désenfumage naturel et d’aération à double vantaux pour toitures et verrières

Souchier – Boullet, filiale d’Adexsi, qui propose une offre globale de solutions pour le désenfumage architectural naturel, le compartimentage et la gestion énergétique des bâtiments, présente CERTILIGHT, exutoire de désenfumage et d’aération à 2 vantaux s’ouvrant face à face avec mécanismes à manœuvre apparente, latérale ou cachée. Pour les architectes et maîtres d’ouvrage, CERTILIGHT est une solution idéale qui apporte aération naturelle, désenfumage et éclairage zénithal, tout en garantissant des performances acoustiques et thermiques optimales. CERTILIGHT, Dispositif d’Évacuation Naturelle des Fumées et de Chaleur (DENFC), se compose de 2 châssis indépendants en aluminium à rupture de pont thermique, à installer côte à côte. Selon le type de toiture, de shed ou de verrière, l’exutoire peut être installé sur le même versant d’une pente ou sur deux pentes opposées sans brise-vent. En mono-pente, les 2 vantaux sont placés face à face, avec un angle d’installation compris entre 5° et 60°. En bi-pente, 1 vantail est installé sur chaque versant du faîtage de la toiture, à partir de 15° de pente jusqu’à 45°. Grâce à sa conception robuste, CERTILIGHT de Souchier-Boullet peut également être posé à plat en toiture avec une costière ou pris en pince dans une verrière, par exemple lorsque le faîtage est situé au-dessus d’un atrium. UN EXUTOIRE QUI S’INTÈGRE AVEC DISCRÉTION Plusieurs choix de manœuvres répondent à tous les cas de figure en désenfumage naturel et aération de confort : manœuvre électrique avec ouverture fermeture, pneumatique ou pneumatique à sécurité positive. En version à Manœuvre Latérale, les 2 vérins pneumatiques qui actionnent l’ouverture et la fermeture de l’exutoire CERTILIGHT sont placés de chaque côté du vantail. Ce mécanisme invisible permet une intégration discrète dans les verrières et toitures, et favorise une très grande luminosité. Cet appareil esthétique et performant est disponible avec plusieurs options de remplissage : vitrage classique ou opaque, phonique ou thermique, Monuments Historiques (MH). Pour répondre aux réglementations en vigueur et atteindre les objectifs de performance thermique d’un bâtiment, CERTILIGHT peut être mis en œuvre avec de multiples équipements : avec ou sans brise-vent fixes ou escamotables, avec un complexe isolant thermique opaque, un complexe opaque ou un remplissage verrier acoustique.
Il y a 6 ans et 59 jours

10 ans de restauration pour la collégiale de Thann

Édifiée principalement aux XIVe et XVe siècles, la collégiale Saint-Thiébaud de Thann est propriété de la ville. Sa flèche, de 78 m, est achevée, en 1516, par l’architecte Rémi Faesch. Classée au titre des Monuments historiques depuis 1841, elle présente une grande finesse de dessin et notamment des traçages raffinés, témoins des derniers feux du gothique rhénan et a très rapidement été reconnue comme un chef d’œuvre de l’architecture gothique. Les vitraux et une grande partie de la statuaire d’origine sont toujours en place. Cette statuaire, de même que les portails conservent des traces de polychromie ancienne. Depuis 2008, la Fondation pour la sauvegarde de la collégiale de Thann a récolté plus d’1 million d’euros au titre du mécénat (1 170 770 €), dont 733 500 € ont été alloués à la Ville de Thann pour la restauration de la collégiale. Depuis fin 2015, les travaux d’urgence sont réalisés et des campagnes de restauration engagées. La DRAC Grand Est a soutenu les travaux de sauvetage et de restauration au cours de ces dix dernières années à hauteur de 1,1 million d’euros (1 110 767 €), avec notamment la restauration du beffroi de la tour Nord en 2008, la tour octogonale en 2009, la protection des verrières du chevet en 2010, la restauration des parements intérieurs de la nef et du chœur en 2016 et aujourd’hui la restauration du portail Nord. Les travaux sont suivis par l’Architecte en chef des monuments historiques (ACMH), Richard Duplat. Les opérations actuellement conduites portent sur le portail Nord et la pile de contrefort, dont l’appareil et la statuaire sont en mauvais état, mais où subsistent de nombreux reliquats de polychromie. Des protocoles de nettoyage (compresses, laser, micro-gommage…) et de consolidation ont été mis au point par l’ACMH, Richard Duplat, sous le contrôle de la DRAC et avec l’assistance du comité scientifique. La prochaine phase de restauration envisagée concernera la restauration du niveau supérieur et inférieur de la Tour octogonale, la restauration de la tourelle d’escalier, des arcs-boutants et des pinacles d’angles. Photo: Edouard Heinrich, Fondation pour la sauvegarde de la collégiale de Thann Source : DRAC Grand Est
Il y a 5 ans et 333 jours

POP : la plate-forme ouverte du patrimoine

Le ministère de la Culture vient de mettre en ligne « POP », la plate-forme ouverte du patrimoine. Les internautes y trouvent, sous une forme attrayante et facile d’utilisation, plus de 3,3 millions de fiches, issues des bases historiques du ministère : bases Palissy et Mérimée (patrimoine mobilier ou monumental protégé au titre des Monuments historiques ou étudié par les Services régionaux de l’Inventaire), base Joconde (collections des Musées de France), base MNR-Rose Valland (catalogue des œuvres spoliées), base Mémoire (images photographiques). D’autres bases de données devraient les rejoindre dans les mois prochains. La plate-forme ouverte du patrimoine comporte deux volets : une plate-forme de production, qui permet le versement de métadonnées (images, photographies, informations descriptives ou réglementaires) et une plate-forme de diffusion de ces données, accessible au grand public. https://www.pop.culture.gouv.fr/  
Il y a 5 ans et 347 jours

La restauration du Château de la Mercerie en Charente se poursuit

Le château de la Mercerie se situe à Magnac-Lavalette-Villars, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Angoulême, dans la campagne Charentaise. Inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 19 octobre 2012, il appartient actuellement à une société qui a consenti un bail emphytéotique à la commune de Magnac-Lavalette-Villars, pays d’Horte et Tardoire L’édifice souffre de différents désordres notamment au niveau des toitures ce qui a entraîné l’altération des décors. Les structures de charpente et de plancher bois sont également sérieusement atteintes. Des blocs de pierre sont tombés du donjon sur les couvertures en tôles de la galerie des Vernet, provoquant d’importantes infiltrations et compromettant la stabilité de la charpente métallique. La charpente du donjon subit depuis plusieurs années d’importantes infiltrations. Le logis XIXe siècle est sujet à de nombreuses infiltrations entraînant le pourrissement des bois de charpente et de planchers. Il a été renforcé par des étaiements récents. La galerie d’acajou présente de nombreuses fuites et la charpente fléchit. Les travaux actuels concernent la restauration extérieure et intérieure de la galerie des Vernet, long couloir trapézoïdal qui fait la jonction entre le manoir et la galerie des azulejos. En 2015, avait eu lieu la mise hors d’eau, restauration des charpentes et couvertures du manoir, des poivrières du donjon, de la galerie d’acajou. Les menuiseries extérieures (manoir, galerie d’Acajou, galerie des Azulejos) ont été entièrement refaites par les bénévoles sous la direction et l’encadrement du maître d’œuvre, Denis Dodeman – ACMH. Les planchers des différents niveaux ont été renforcés et les parquets restaurés. La fin de la restauration du manoir : menuiseries intérieures ; restauration des décors intérieurs en staff et bois ; restauration des maçonneries extérieures, pose d’un habillage en pierre de taille sur le soubassement en moellon ; remplacement de la porte en rez-de-jardin ; reprise en sous-œuvre de la façade Ouest de la future résidence d’artiste ; dans le donjon un escalier est en cours de création permettant à l’accès à l’étage du manoir ; création d’un portail pour l’accès principal, s’est déroulée en 2016 et 2017. Source et photo : Drac Nouvelle-Aquitaine  
Il y a 5 ans et 347 jours

La chapelle d’axe de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors récemment restaurée

La restauration de la chapelle d’axe vient de s’achever. Elle a été rendue possible par la révision préalable des couvertures, achevée en 2014. Après un long temps d’assèchement, le décor et les peintures murales ont pu être restaurés. Les toiles marouflées historiées, également restaurées, ont été réinstallées dans les niches prévues à cet effet. L’éclairage naturel a été amélioré par le nettoyage de la verrière, et l’éclairage artificiel revu. La chapelle est maintenant clôturée par une nouvelle grille, s’inspirant de la table de communion du XIXe siècle. Ce chantier prend tout son sens dans le cadre du 900e anniversaire de la cathédrale. L’opération, d’un montant de près de 390 000 euros, entièrement financée par l’État, a été réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac d’Occitanie (CRMH) et dirigée par Jean-Louis Rebière, architecte en chef des Monuments historiques. Les travaux ont été exécutés par une majorité d’entreprises locales : charpente-couverture : groupement d’entreprises Duplouy – Dubois (Laval-de-Cère, Lot) ; vitraux : Queyrel (Montaigu-de-Quercy, Tarn-et-Garonne) ; ferronnerie : Malbrel (Capdenac, Lot) ; peinture-décor : Marie-Lys de Castelbajac (Lot et Paris) ; arts du feu : De Chant-Viron (Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine) ; électricité-sûreté : Montelec (Montauban, Tarn-et-Garonne) Source : Drac d’Occitanie – Photo : La chapelle avant restauration – JF Peiré – Drac d’Occitanie
Il y a 5 ans et 347 jours

Restauration de la chapelle du Saint-Sépulcre de la cathédrale de Rodez

La restauration et la mise en valeur de la cathédrale de Rodez, classée monument historique et propriété de l’État, s’est poursuivie en 2019 par la restauration de la chapelle du Saint-Sépulcre. Il s’agit de la première étape de la campagne de travaux 2018-2021, qui comporte également la consolidation et la restauration du massif occidental, en cours de réalisation. Les travaux dans la chapelle viennent de s’achever. Le public peut redécouvrir ce lieu remarquable dont les murs, les voûtes et les décors ont été restaurés. Le chantier a notamment permis de traiter la clôture de pierre finement sculptée, de révéler les décors de candélabres peints sur les piliers monumentaux supportant la voûte, ainsi que les vestiges d’un décor historié sur le mur faisant face au retable polychrome. L’opération, d’un montant proche de 500 000 euros, a été conduite sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac d’Occitanie (CRMH) et dirigée par Christophe Amiot, architecte en chef des Monuments historiques Les travaux ont été réalisés par les entreprises qualifiées : maçonnerie, pierre de taille : entreprise Vermorel (Salles-la-Source – Aveyron) ; décors peints : société Malbrel (Capdenac – Lot) ; restauration de sculptures : atelier Quelart (Paris) ; menuiserie, dépose et protection de tableau : société Malbrel (Capdenac – Lot) ; électricité : société AGV- Flottes (Onet-le-Château – Aveyron). Source : Drac d’Occitanie – Photo : JF Peiré – Drac d’Occitanie  
Il y a 5 ans et 352 jours

Le GMH annonce un partenariat avec Autodesk pour préparer le BIM de Notre Dame de Paris

Le GMH, Groupement des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques, annonce la signature d’une convention de partenariat avec Autodesk, afin de travailler au projet BIM des travaux de restauration de Notre Dame de Paris.
Il y a 5 ans et 353 jours

GHH, AGP et Autodesk, partenaires BIM pour Notre-Dame-de-Paris

C’est Art Graphique & Patrimoine (AGP), membre du GMH et de sa commission BIM, qui coordonnera le développement du modèle BIM de la cathédrale en lien avec les corps de métiers de GMH et d’Autodesk.[©Art Graphique & Patrimoine] GMH a signé une convention de partenariat avec l’éditeur de logiciels Autodesk, pour préparer le BIM des travaux de restauration de Notre-Dame-de-Paris, après l’incendie survenu le 15 avril dernier. « Notre Dame et Paris sont chers à notre cœur. Nous avons été touchés par ce qui est arrivé à ce symbole parisien, précise Nicolas Mangon, vice-président stratégie et marketing, architecture ingénierie et construction chez Autodesk. Nous pensons qu’accompagner les meilleurs experts du BIM pour le patrimoine, comme Art Graphique & Patrimoine et le GMH, aidera à préserver notre héritage culturel pour les générations à venir.Autodesk pilotera les équipes avec un support technologique, humain et méthodologique pour créer un modèle BIM de Notre Dame, destiné à être partagé avec toutes les entreprises qui participent à la restauration. Les avancées technologiques, qui seront ainsi réalisées, aideront l’ensemble du secteur de la préservation des monuments historiques. » Art Graphique & Patrimoine, membre du GMH  Groupement des entreprises de restauration de monuments historiques, le GMH qui rassemble les entreprises spécialisées dans les travaux de restauration, s’est retrouvé impliqué dans le sauvetage et la préparation des travaux de la cathédrale parisienne. Et ce, par l’intermédiaire des entreprises-membres, travaillant sur place et à grâce à ses relations suivies avec le ministère de la Culture.  Ainsi, par le biais de à ce partenariat, le Groupement va aider ses adhérents à s’engager dans une démarche BIM. L’objectif de cette mise en œuvre de la maquette numérique est de représenter un cas concret d’application pour appuyer la mission formatrice de la commission BIM et le développement des entreprises du GMH. Egalement d’être à la disposition de la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre et des entreprises spécialisées pour l’usage BIM dans le cadre des travaux de mise en sécurité et de reconstruction de Notre-Dame-de-Paris. Enfin, de faciliter le travail collaboratif, ainsi que les opérations diverses d’études, de projets, de travaux et de maintenance sur l’ouvrage. C’est Art Graphique & Patrimoine (AGP), membre du GMH et de sa commission BIM, qui coordonnera le développement du modèle BIM de la cathédrale en lien avec les corps de métiers de GMH et d’Autodesk. L’article GHH, AGP et Autodesk, partenaires BIM pour Notre-Dame-de-Paris est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 354 jours

Restauration des menuiseries extérieures du Palais du Rhin

En 2017, l’architecte en chef des monuments historiques M. Dufour, a établi une étude diagnostic sur l’état sanitaire des menuiseries du Palais du Rhin à Strasbourg. Bon nombre d’entre elles étaient dans un état médiocre surtout sur la façade Sud. La DRAC Grand Est a engagé des travaux de restauration dont l’objectif n’est pas de retrouver des menuiseries neuves ou totalement étanches thermiquement mais, dans un rôle d’exemplarité, de restaurer la substance ancienne authentique, de perpétuer les savoirs faire anciens et de les améliorer au maximum du confort qu’elles peuvent apporter aux occupants. Une recherche stratigraphique a permis de montrer qu’elles étaient brunes à l’origine. Les verres anciens « floutés » seront remis au profit des verres industriels. Montant total de l’opération 462 653 euros TTC. Financée par l’État – DRAC Grand Est
Il y a 5 ans et 354 jours

Les Coulisses du Bâtiment : Voir l’envers du décor !

Affiche de la 17e édition des Coulisses du Bâtiment. [©FFB] Le 10, 11 et 12 octobre 2019, plus de 200 chantiers et ateliers ouvriront leurs portes. Organisée par la Fédération française du bâtiment (FFB), la 17e édition des Coulisses du Bâtiment s’installe partout en France. Elle permet de découvrir ou d’en savoir plus sur un chantier, un atelier ou la rénovation. Ceci, avec tous leurs secrets de fabrication ! La nature des sites à visiter est diverse. L’évènement présentera des immeubles d’habitation, des bureaux, des équipements sportifs, des musées, des maisons, des monuments historiques et bien plus encore.  Le secteur du bâtiment compte 30 métiers que les différents visiteurs pourront observer durant leur parcours sur le site. Avec la possibilité d’interagir avec les professionnels présents sur place. Ces derniers pourront ainsi partager leurs expériences de “bâtisseurs” durant les 3 j de l’évènement. Les Coulisses du Bâtiment comptent chaque année environ 75 000 visiteurs. Soit près de 1 276 300 sur 4 190 sites répartis dans toute la France. Et ce, depuis 2003. Klara Gluzicki L’article Les Coulisses du Bâtiment : Voir l’envers du décor ! est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 354 jours

GMH et Autodesk font rentrer le BIM à Notre-Dame

TECHNOLOGIES. Le Groupement des entreprises de restaurations de monuments historiques et l'éditeur Autodesk annoncent ce 18 juin la signature d'une convention de partenariat pour intégrer le BIM aux futurs travaux de restauration de Notre-Dame de Paris.
Il y a 6 ans et 1 jours

Jean-Philippe Nuel : Intercontinental Lyon – Hôtel Dieu

Longtemps considérée comme une ville de passage, Lyon (69) est désormais l'une des métropoles françaises incontournables. Capitale de la culture européenne en 2013, terre de la Fête des Lumières, de la Biennale d'Art contemporain, et accueillant désormais la Coupe du Monde de Football féminin, Lyon n'a plus rien à prouver. Il lui manquait peut être encore un lieu à la hauteur de ses ambitions, entre luxe et patrimoine. Et c'est là que Jean-Philippe Nuel intervient. Niché au cœur de l'un des plus impressionnants monuments de la capitale des Gaulle, l'Hôtel Intercontinental lyonnais transmet l'histoire de cet ancien hôpital à l'architecture d'exception. Fermé en 2010, l'hospice accueillait malades et femmes enceintes depuis près de huit siècle, ayant ainsi – d'après la légende – contribué à la naissance d'un Lyonnais sur trois depuis plusieurs décennies. Doté d'une façade monumentale de 360 mètres défilant le long du Rhône, l'Hôtel Dieu est un joyau architectural, paré notamment d'un grand dôme culminant à 32 mètres signé Soufflot, célèbre pour avoir été l'architecte en chef de Notre Dame de Paris durant 20 ans et pour avoir réalisé le Panthéon entre 1757 et 1790. La réhabilitation d'un tel bien patrimonial – comprenant la plus grande opération de rénovation privée d'un site classé – contenait donc bien sûr son lot de contraintes et ne devait en aucun cas dénaturer l'édifice constituant l'un des épicentres de la ville des lumières. Afin de valoriser l'enveloppe spectaculaire dans laquelle le lieu de résidence prend place, l'architecte d'intérieur Jean-Philippe Nuel préconise une ambiance « monacale et précieuse » selon ses propres mots. Un luxe humble et discret, ne volant surtout pas la vedette à la pierre et aux volumes de l'Hôtel Dieu, mais, au contraire, créant un pont entre la riche histoire de l'ancien hôpital et sa nouvelle vie, entre le XIXème siècle et la période contemporaine. Les 13 000 mètres de l'Intercontinental sont répartis sur 3 étages. Le rez-de-chaussée, scindé en deux par une rue centrale ouverte à tous, comprend, d'une part, un espace de réception et de l'autre, le restaurant Epona, une salle lumineuse s'ouvrant sur une terrasse paisible aux allures de cloître. Situé en retrait à ce niveau, un centre de conférence de 1 500 mètres carrés nommé l'Académie prend place dans l'ancien jardin pharmaceutique et comporte 12 salles de réunions modulables dont une plénière de 433 mètres carrés. Les deux et troisièmes niveaux sont dédiés aux 144 chambres et suites réparties en plusieurs catégories constituent un ensemble harmonieux de pénates aux textures et aux choix de couleurs similaires. Allant de 28 mètres carrés pour les Chambres Supérieures à 40 mètres carrés pour les Chambres Deluxe, la première catégorie offre des vues sur les cours et les jardins historiques du Grand Hôtel-Dieu tandis que les Chambres exécutives avec vue – de même superficie – s'ouvrent sur le quartier de la Fourvière ou le Rhône.Un panorama sur le fleuve dont bénéficient également les locataires des Suites Duplex (45-55 mètres carrés), chambres emblématiques de l'auberge. Dotées de larges fenêtres doubles hauteur s'élevant à 7 mètres, ces appartements comprennent un salon au rez-de-chaussée et un espace nuit ainsi qu'une salle de bain au sous-sol.Plus grande Suite lyonnaise, la Suite Présidentielle concentre tout le luxe de l'établissement dans ses 150 mètres carrés (pouvant s'étendre à 210 mètres carrés grâce à deux chambres communicantes). Obéissant à un traitement de couleurs différent que ses voisines, son décor alterne motifs floraux et camaïeu de rouge et s'ouvre sur un balcon traversant dominant le Grand Dôme. Espace d'exception, ce Grand Dôme constitue le cœur de l'hôtel. Jadis abritant une chapelle ouverte sur les salles où reposaient les malades, la coupole de 500 mètres carrés héberge désormais le bar de l'hôtel. Avec son architecture néo-classique et son sol en marbre damé, le lieu ne cherchait qu'à être sublimer, sans grand effort. Une tâche à laquelle s'est attelé Jean-Philippe Nuel en proposant un mobilier élégant et discret, alternant banquettes convexes en toiles unies de 7 mètres de long et soieries lyonnaises Verel de Belval. Afin que les clients ne sirotent pas leurs cocktails dans un brouhaha inaudible, le maître d'œuvre installe de grands paravents aux propriétés acoustiques apparaissant comme une seconde peau. Des œuvres de Manuel Paul Cavaillier terminent d'habiller ce lieu déjà exceptionnel. Temple de luxe et du bon goût, l'Intercontinental Lyon – Hôtel Dieu redonne ses lettres de noblesse à un monument délaissé depuis bientôt 10 ans. Pour en savoir plus, visitez le site de Jean-Philippe Nuel Photographies : Eric Cuvillier
Il y a 6 ans et 2 jours

Restauration du musée Carnavalet par Remmers

Fondé en 1949, le groupe Remmers est une entreprise familiale allemande de 1 500 employés qualifiés, spécialisée dans la fabrication de produits pour la restauration et la rénovation de monuments historiques et de bâtiments anciens. Remmers est actif dans plus de vingt pays, avec une gamme complète de plus de 400 produits. LE MUSÉE CARNAVALET Installé dans les hôtels Carnavalet et Le Peletier de Saint-Fargeau, au cœur du Marais, un des quartiers où le patrimoine architectural préhaussmanien a été le mieux préservé, le musée de l’Histoire de Paris est situé dans une des zones touristiques les plus fréquentées de la capitale. Sa restauration constitue un projet prioritaire pour la Ville de Paris et son actuel maire qui veut en faire «une étape incontournable pour les visiteurs français et étrangers se rendant à Paris ». La réalisation de ce chantier fut un réel défi, compte tenu de la présence de plomb sur les façades. Un total de 26 mois de restauration avec une équipe de quinze techniciens, d’octobre 2017 à février 2019, a été nécessaire pour nettoyer 4 000 m2 et rendre au musée sa beauté originale. Sa réouverture est prévue fin 2019. Maîtrise d’ouvrage : Ville de Paris ; architecte mandataire : François Chatillon Architecte ; architecte associé : Snøhetta ; muséographe : Nathalie Crinière, Agence Clean Galena a été utilisé sur plusieurs chantiers de rénovation prestigieux : Le musée du Louvre à Paris Le musée Carnavalet  Le musée des Beaux-Arts d’Anvers  Westminster Hall (Big Ben) à Londres  L’hôtel de Rohan à Paris  L’hôtel Intercontinental à Paris
Il y a 6 ans et 15 jours

Notre-Dame: reconstruire la charpente en bois est "probablement la bonne solution"

Pascal Prunet, l’un des architectes des monuments historiques chargé de la restauration du monument, a plaidé dans ce sens, lors d'une audition publique.
Il y a 6 ans et 15 jours

Un mois après l'incendie de Notre-Dame, où en est le chantier ?

POINT D'ÉTAPE. Sécurisation du bâti, enquête judiciaire et préservation des éléments restants, comment se porte le chantier de Notre-Dame, plus d'un mois après l'incendie qui a emporté la flèche et la toiture ? Membre de l'équipe de maîtrise d'oeuvre, l'architecte en chef des monuments historiques Pascal Prunet a déroulé le récit des travaux d'urgence lors d'une audition au Sénat.
Il y a 6 ans et 17 jours

Enquête et diagnostics toujours en cours pour Notre-Dame de Paris

Franck Riester, le ministre de la Culture, a dressé, mercredi 15 mai 2019, en présence de Justin Trudeau, Premier ministre canadien, un premier bilan de la catastrophe. « Notre-Dame de Paris dans sa structure architecturale est sauvée, mais il reste encore du travail pour diagnostiquer l’étendue des dégâts et pour sécuriser ce qui reste le point le plus problématique du site : la voûte », a t-il assuré, en précisant que « les opérations de conservation et de sécurisation sont toujours en cours ». A l’issue de cette phase de diagnostic qui pourrait durer « plusieurs semaines », la période de « restauration » à proprement parler de la cathédrale Notre-Dame de Paris pourra débuter. L’enquête sur le déclenchement de l’incendie n’est pas terminée : « Actuellement, ce sont des robots qui retirent les gravats qui sont à l’intérieur de Notre-Dame de Paris pour, d’une part, être analysés par les experts du ministère de la Culture, tant en matière d’archéologie qu’en matière de monuments historiques, notamment avec le laboratoire de Recherche des Monuments historiques, mais aussi par la police pour voir s’il n’y a pas des indices qui permettraient d’expliquer l’origine de l’incendie ». Pour le ministre, il est prématuré de tirer des conclusions. Source : Ministère de la Culture Photo : Anna Ader
Il y a 6 ans et 25 jours

Prix de la Fondation pour les Monuments Historiques : envoyez votre candidature !

La 11e édition des prix et soutiens de la Fondation pour les Monuments Historiques a été lancée le 15 janvier. Une première session de candidatures avait été ouverte du 15 janvier au 15 mars regroupant quatre prix permettant à des propriétaires de monuments historiques ou de jardins, publics ou privés, d’obtenir une aide financière sur un programme de travaux défini. Il s’agit de l’appel à projets Restauration, du Prix French Heritage Society, du Prix François Sommer pour la Chasse et la Nature et du Prix Décors Sculptés Parcs et Jardins. Des jurys composés d’experts se réuniront par la suite pour sélectionner une quinzaine de projets lauréats. La seconde session qui a débuté depuis le 15 avril se terminera le 15 juin. Elle regroupe : L’appel à projets Accessibilité qui a pour but d’encourager un programme de travaux (immeuble, bâti ou non, classé ou inscrit au titre des monuments historiques ou situé aux abords) prenant en compte des aménagements destinés à favorises l’accueil des personnes en situation d’handicap. => Déposer votre candidature pour l’appel à projets « Mise en Accessibilité 2019 » Le Prix du Jeune Repreneur où la Fondation pour les Monuments Historiques, Patrice Besse et Dominique de la Fouchardière (SLA Verspieren) s’unissent pour encourager la reprise récente d’un monument historique, classé ou inscrit. => Déposer votre candidature pour le Prix du Jeune Repreneur 2019 Le Grand Trophée de la plus belle restauration en partenariat avec le Groupe Figaro récompense un programme de restauration (extérieur et/ou décor intérieur) d’un monument privé ou de ses dépendances, classés ou inscrits ; ou un programme de restauration, de restitution ou de recréation d’un parc ou d’un jardin privé, classé ou inscrit. => Candidatez au « Grand Trophée de la plus belle restauration » 2019 Le Prix Dendrotech est offert par la société Dendrotech. Il propose une expertise dendrochronologique (datation du bois) en vue de la restauration et/ou de la mise en valeur des structures en bois d’un monument historique, classé ou inscrit. => Candidatez au « Grand Trophée de la plus belle restauration » 2019 Une troisième session aura lieu du 15 avril au 15 août et réunira les bouses d’études « Métiers d’art de la restauration avec le Crédit Agricole d’Île-de-France Mécénat » et « Recherches avec la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques ». ©Fondation pour les monuments historiques 
Il y a 6 ans et 35 jours

Rairies Montrieux, un savoir-faire au service des monuments historiques

Rairies Montrieux est une entreprise française spécialisée depuis 7 générations, dans la terre cuite pour l’intérieur et l’extérieur des bâtiments anciens pour les professionnels et les particuliers, labellisée E.P.V. Entreprises du Patrimoine Vivant. Situé dans le Val de Loire, les savoir-faire, les expertises, acquises et transmises depuis des générations, permettent d’intervenir dans des projets de rénovation des monuments historiques (l’Eglise des Grands Augustins, le musée des Arts décoratifs, le château de Versailles…) Le processus de fabrication artisanal consiste a transformé l’argile en carreaux en terre cuite utilisés pour les façades, sols ou extérieurs. Les briques en terre cuite sont résistantes au feu, poreuses, résistantes au gel, et stables. La terre cuite étant un matériau 100% naturel, toute la fabrication de ce produit entre dans un processus respectueux de l’environnement. En effet, Rairies Montrieux s’engage à protéger les ressources, à recycler les eaux utilisées et à réduire l’utilisation d’énergie fossile. Découvrez les différents chantiers monuments historiques de Rairies Miontrieux  ©Rairies Montrieux
Il y a 6 ans et 42 jours

Quatre mois de sécurisation puis au moins 1 an de diagnostic pour Notre-Dame

PATRIMOINE. Les deux co-présidents du Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques (GMH) expliquent les travaux qui ont été réalisés sur la cathédrale meurtrie ainsi que le calendrier des futures interventions de sauvegarde puis de diagnostic. Malgré l'extrême prudence requise, ils estiment que le chantier pourrait – peut-être – durer moins de 10 ans.
Il y a 6 ans et 45 jours

Notre-Dame: et si tous les charpentiers «monuments historiques» se donnaient la main ?

Benoît Dulion, entrepreneur de l’Yonne, propose de relever le défi de restaurer la charpente de Notre-Dame en associant l’ensemble des charpentiers qualifiés.
Il y a 6 ans et 46 jours

Un rapport classé en 2016 pointait les risques d'incendie à Notre-Dame

POLÉMIQUE. Un chercheur italien du CNRS, spécialiste des questions structurelles dans les monuments historiques, avait étudié, en 2016, les dangers planant sur la charpente de la cathédrale. Un rapport trop sensible, classé "confidentiel défense" en raison du risque d'attentat, dont personne n'a tenu compte.
Il y a 6 ans et 49 jours

Assurances des entreprises : «Intervenir sur des monuments historiques présente des risques spécifiques»

Vanessa Coquelle est responsable des métiers de la Construction au sein de la filiale Assurances Deleplanque du groupe Verspieren, courtier en assurances. Elle nous expose les risques et les qualifications requises pour les entreprises qui interviennent sur des monuments historiques.
Il y a 6 ans et 51 jours

Quand des monuments renaissent de leurs cendres

Bibliothèque de Sarajevo incendiée, Notre-Dame de Dresde bombardée, Christ-Sauveur dynamité à Moscou: avant Notre-Dame de Paris, d'autres monuments historiques ont été entièrement rebâtis après des destructions majeures.
Il y a 6 ans et 51 jours

Notre-Dame: «Selon l’état de la maçonnerie, le coût de la rénovation peut varier de un à trois»

Pascal Asselin. Ancien vérificateur des monuments historiques, bâtiments civils et palais nationaux, l’actuel président de l’Untec détaille les difficultés propres aux chantiers de restauration du patrimoine.
Il y a 6 ans et 52 jours

Notre-Dame : « Nous ne sommes pas à l’abri de mouvements de l’édifice »

Frédéric Létoffé, le co-président du Groupement des monuments historiques (GMH), souligne que l’énorme quantité d’eau, utilisée par les pompiers de Paris pour éteindre l’incendie, génère des risques d’infiltration et de désordre dans la structure du monument.
Il y a 6 ans et 52 jours

La restauration des monuments historiques, un marché de niche pour des travaux périlleux

La zone du toit de Notre-Dame de Paris, d'où est parti lundi l'incendie qui a détruit une partie de la cathédrale, était restaurée par des spécialistes des monuments historiques, minuscule secteur qui regroupe quelques centaines d'entreprises.
Il y a 6 ans et 53 jours

Notre-Dame : après l'incendie, "rien n'est fini" selon l'ex-architecte en chef

TÉMOIGNAGE. Alors que le ministre de la Culture Franck Riester affirmait ce matin que la structure de la cathédrale Notre-Dame de Paris était "sauvée", "rien n'est fini", selon l'ancien architecte en chef des Monuments historiques Benjamin Mouton, en charge de l'édifice religieux jusqu'en 2013.
Il y a 6 ans et 59 jours

Restauration générale de l’abbaye de Saint-Amant de Boixe

Depuis 2016, la DRAC Nouvelle-Aquitaine-Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), site de Poitiers, et l’Unité départementale de l’architecture et du Patrimoine de Charente (UDAP 16) accompagnent la restauration générale de l’abbaye de Saint-Amant de Boixe, au titre du contrôle scientifique et technique de l’Etat sur le patrimoine protégé. C’est une ancienne abbaye bénédictine. Située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, elle a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 1840. Deuxième édifice religieux de Charente, après la cathédrale d’Angoulême, son architecture est représentative de l’art roman et gothique. Au vu de l’importance des travaux, un programme pluriannuel en plusieurs tranches fonctionnelles a été présenté par la commune de Saint-Amant de Boixe. Phase 1 : restauration du chœur (échafaudages extérieurs, pose d’un parapluie ; étaiements des voûtes et des arcs, consolidation et reprise structurelles, dépose de la couverture en tuiles creuses, dépose de la charpente). Cette tranche inscrite au programme 2016, a été budgétisée à hauteur de 354 000 € HT. Les travaux sont actuellement en cours. La DRAC Nouvelle-Aquitaine apporte une subvention de 35 % soit 123 900 €. Phase 2 : suite de la restauration du chœur (échafaudages extérieurs et intérieurs), enlèvement de la végétation, étaiements des baies, traitement et nettoyage des parements extérieurs, rejointoiement et enduits, fourniture et pose d’une charpente en sapin neuf, fourniture et pose de tuiles creuses vieillies, grillage anti-volatiles, dépose des vitraux. Phase 3 : restauration du bras du transept Nord et l’absidiole. Cette tranche est pré-inscrite au programme 2019 pour 465 000 € HT. Phase 4 : restauration du transept Sud et sacristie. Phase 5 : restauration de la crypte et du sol du chœur. Phase 6 : restauration intérieure du faux-carré. Les travaux sont suivis par Philippe Villeneuve, Architecte en chef des Monuments historiques (ACMH).     Source et photo : DRAC Nouvelle-Aquitaine  
Il y a 6 ans et 66 jours

Les vitraux d’Arnaut de Moles restaurés à Auch

Le chantier de la chapelle Saint-Louis à Auch a été conçu, avec une phase expérimentale visant à valider les protocoles de restauration qui seront ensuite généralisés dans les prochaines tranches. La Drac Occitanie, qui assure la maîtrise d’ouvrage et le contrôle scientifique et technique du chantier, lui accorde une attention particulière car trois baies garnies de vitraux exceptionnels ont été réalisées par le maître-verrier Arnaut de Moles au début du XVIe siècle (1509-1513). La restauration des vitraux a été confiée à deux ateliers de maîtres-verriers associés, Anne Pinto (Charente) et Claire Babet (Eure-et-Loir), qui ont notamment supprimé les plombs de casse et mis en œuvre la verrière de doublage. La critique d’authenticité, commandée par la Drac à Françoise Gatouillat et Michel Herold (Corpus Vitrearum-France, centre du vitrail André Chastel – CNRS Sorbonne), a permis de confirmer le caractère unique des verrières datées du XVIe siècle à près de 90 %. Leur qualité artistique exceptionnelle, évoquant le trait des meilleurs dessins de la Renaissance italienne, a aussi été soulignée. Il a pu être noté la spécificité des techniques employée, comme la multiplication des « montages en chef d’œuvre », illustrant l’expertise des maîtres-verriers du XVIe siècle. Enfin, la qualité des rares interventions de restauration effectuées par Hirsch au XIXe siècle a aussi pu être appréciée. Intégré au comité scientifique et technique, le Laboratoire de recherche des Monuments historiques de Champs-sur-Marne a eu l’occasion, en cours de chantier, de procéder à l’analyser d’échantillons de verre par faisceau d’ions sur l’accélérateur AGLAE (Accélérateur Grand Louvre d’Analyse Élémentaire). Cet examen exceptionnel a permis d’évaluer la structure du verre, de déterminer sa consistance, témoin d’une fabrication originelle d’une extrême qualité expliquant leur conservation exemplaire depuis cinq siècles. Un comité scientifique et technique pluridisciplinaire a été constitué, dès 2015, pour suivre la réalisation du chantier, confié à Stéphane Thouin, architecte en chef des monuments historiques, avec pour objectif de valider les interventions réalisées sur les verrières et de profiter de leur dépose en atelier pour en parfaire l’étude historique. Photo : Avant et après restauration : suppression du plomb de casse du visage – JF Peiré – Drac Occitanie  
Il y a 6 ans et 94 jours

OPUS 5 musical place de la Foi à Elancourt

Opus 5 (Bruno Decaris, architecte des Monuments Historiques, Agnès Pontremoli, architecte du patrimoine et Pierre Tisserand) a livré en octobre 2018 à Elancourt (Yvelines) la restructuration, pour 2 M¤ HT, d'un ancien centre "cuménique en école de musique (900 m² […] L'article OPUS 5 musical place de la Foi à Elancourt est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 196 jours

BAL : Hôtel Le Splendid

Situé sur les rives du fleuve Adour, l'hôtel Splendid est une icône de la ville de Dax. Un emblème du style Art Déco qui s'est vu offrir récemment un coup de jeune par l'agence d'architecture bordelaise BAL, qui lui a ajouté un spa et un centre de séminaires. Prêts pour un voyage au temps des années folles ? Au c"ur de la ville de Dax (40), l'hôtel Splendid domine souverainement les rives de l'Adour par son immensité et sa blanche allure graphique. Construit en 1929 sur les ruines d'un ancien château fort par l'architecte André Granet, l'établissement en forme de vaisseau " le paquebot Normandie aurait servi de source d'inspiration à son concepteur " aguichait autrefois la clientèle cosmopolite des années folles, de Joseph Kessel à Ernest Hemingway en passant par Sacha Guitry. Mais à l'instar les grandes icônes, le Splendid a vieilli, se faisant voler la vedette par d'autres adresses proposant davantage de services. Missionnée pour lui rendre ses lettres de noblesse en imaginant un nouveau spa et un centre de séminaires, l'agence bordelaise BAL menée par Jeanne Mauvezin, Thomas Cestia et Thomas Sabatier s'est trouvée confrontée à la difficulté de " le doter des outils hôteliers contemporains tout en préservant son identité et sa valeur " " l'édifice ayant été inscrit à l'inventaire des Monuments historiques en 1991. Un embarras dont l'équipe s'est sortie en assumant le mariage des styles et des époques. Aménagé dans l'ancien espace thermal " où sont encore visibles les vestiges de l'ancien château " et prolongé par " deux extensions symétriques sous un plissé de béton ", le spa d'une surface de 2 000 mètres carrés offre aujourd'hui tout le confort digne d'un établissement quatre étoiles. Là, les différents styles architecturaux " médiéval, Art Déco et contemporain " s'entremêlent avec élégance : les voûtes moyenâgeuses côtoient donc aussi bien le béton que des mosaïques dorées tout droit sorties de Gatsby Le Magnifique. Le centre de séminaires, d'une capacité de 360 places, occupe quant à lui le niveau de l'entresol, et abrite en tout douze grandes salles facilement modulables. Ici les architectes ont accordé un soin tout particulier au confort physique et acoustique, comme en témoignent les nombreux baffles parfaitement intégrés au mobilier dessiné sur mesure. En bref, loin du Sale temps à l'hôtel El Royale, le soleil brille à nouveau sur le Splendid de Dax. En savoir plus sur le site de BAL Photographies : Fabio Semeraro
Il y a 6 ans et 123 jours

"2 milliards d'euros nécessaires" pour le patrimoine, selon Stéphane Bern

RESTAURATION. En parallèle de son audition au Sénat, l'animateur Stéphane Bern a indiqué que les sites et monuments historiques français avaient besoin de deux milliards d'euros pour pouvoir financer leurs opérations de sauvegarde. La deuxième édition du Loto du patrimoine a été lancée ce 1er février.
Il y a 6 ans et 149 jours

Fontainebleau : un appel à projets pour réhabiliter la Grande Ecurie du Roi

MODERNISATION. L'Etablissement public du château de Fontainebleau lance un appel à projets pour rénover le quartier des Héronnières, l'ancienne Grande Ecurie du Roi bâtie sous le règne de Louis XV. Classée au titre des Monuments historiques, il s'agit de l'une des plus grandes dépendances du site, s'étalant sur 8 hectares.
Il y a 6 ans et 205 jours

AAVP : Résidence Simone Veil

Concevoir un édifice pour la Cité internationale universitaire de Paris sur une parcelle localisée de l'autre côté du périphérique ? Une gageure, sauf pour l'atelier d'architecture Vincent Parreira, qui livre en octobre 2018 une résidence de 189 logements dans le 14e arrondissement. Un résultat tout de béton et de bois, où convivialité et sociabilité occupent une large place. La Cité internationale universitaire de Paris (14e), ses jardins, ses édifices exceptionnels dont certains, signés par les plus grands, sont classés au titre des Monuments historiques... Pour un architecte, construire ici aujourd'hui représente un prestige certain " permettant de s'inscrire dans une sorte de Panthéon de l'architecture " et, par conséquent, une tâche potentiellement impressionnante. C'est d'autant plus vrai lorsque la parcelle confiée ne se trouve pas au sein même de la Cité, mais de l'autre côté du périphérique, impliquant en plus d'insuffler l'esprit propre au campus malgré la distance.... C'est à ce cas de figure que s'est retrouvée confrontée l'équipe de Vincent Parreira, mobilisée pour concevoir un immeuble de 189 logements pour étudiants et chercheurs sur un terrain de 2 500 mètres carrés localisé entre Gentilly (94) et Montrouge (92), au croisement de l'avenue Paul-Vaillant-Couturier et de la rue Lucien Descaves. Dans ce contexte, comment affilier la réalisation à ses cousines situées de l'autre côté du périph' ? Comment proposer un confort semblable à celui offert par les réalisations de Claude Parent, Le Corbusier ou encore Lucien Bechman, caractérisé par un rapport fort à la nature ? Comment, enfin, afficher une certaine singularité tout en s'intégrant aux autres édifices du quartier ? À ces problématiques, les concepteurs répondent par une construction en béton généreusement bardée de mélèze, élevée sur sept étages et dont le plan triangulaire ceint une cour intérieure. L'ensemble n'est pas monolithique, mais composé de plusieurs volumes légèrement décalés les uns par rapport aux autres, et en retrait au fur et à mesure que l'édifice s'élève ; une répartition en gradins ayant permis d'aménager plusieurs toits-terrasses végétalisés à partir du troisième étage. En outre, au rez-de-chaussée, l'aile est sur pilotis ménage une forme de porosité, facilitant l'ouverture de la résidence sur le quartier. Aussi, comme c'est souvent le cas sur ce type de réalisations, l'agence de Vincent Parreira accorde un soin particulier aux espaces communs dans le but de favoriser la sociabilité entre les occupants. Ainsi, certains appartements bénéficient d'un couloir extérieur de desserte, propice aux échanges entre voisins. Au rez-de-chaussée, des colonnes en bois clair dissimulent les réseaux et se transforment en assises au niveau de leur base. Dans la buanderie, une immense banquette revêtue d'azulejos " carreaux de faïence portugais " offre aux étudiants un coin pour discuter entre deux machines. Enfin, les intérieurs aussi, témoignent d'une volonté de proposer un maximum de confort : modules de salles de bains préfabriqués " préalablement dessinés à l'échelle 1 ", cuisines ouvertes, matériaux aux accents contemporains " béton brut, carreaux de faïence hexagonaux " apportent ainsi la chaleur adéquate pour donner aux étudiants un sentiment de chez soi. De quoi rendre jaloux ceux installés dans les pavillons intra-muros ? Pour en savoir plus, visitez le site de AAVP  Photographies : Luc Boegly